Nine Inch Nails (NIN), les mythiques pionniers du rock industriel, dirigés par Trent Reznor, repartent en tournée avec une série de dates sur les Festivals d’été et d’automne. Leur éclairagiste Paul ‘Arlo’ Guthrie, a intégré 24 JDC1 fournis par PRG dans sa conception lumière ainsi que15 barres barres à leds X4 Bar 20 et quatre lyres motorisées compactes X4 S utilisées comme éclairage dynamique au sol.
Photo Bree Kristel Clarke
Guthrie est associé au groupe depuis 2013, et les a rejoints pour leur tournée européenne de 2014, sur une conception originale de LeRoy Bennett. Aujourd’hui, c’est Reznor lui-même, avec son coéquipier du groupe, l’auteur-compositeur et producteur Atticus Ross, qui a le plus contribué à la conception. « Ils sont impliqués à fond », confirme le concepteur. « En février, nous avons commencé à parler de ces spectacles et nous avons considéré de nombreux éléments de la production. Nous avons fait pas mal de chemin pour nous renseigner sur différentes technologies et, finalement, nous y sommes allés avec notre idée originale “d’antiproduction”. Ce qu’il entend par là, c’était de concevoir un décor “grungy” : « exactement le contraire de ce que tout le monde faisait …, quelques bidons, de la chaleur, de la fumée, de la crasse, aucune lumière en mouvement et pas de vidéo ».
Photo Bree Kristel Clarke
Et bien sûr, les stroboscopes jouent un rôle essentiel dans cette présentation statique. C’est Mark Ravenhill, le président de GLP USA, qui a présenté le JDC1 à Arlo, alors qu’il était à Los Angeles pour étudier ses choix. « Je voulais quelque chose capable de bouger, de changer de couleur, de lancer des éclairs, d’être lumineux et de petite taille tout à la fois. J’ai pensé que le JDC1] conviendrait parfaitement, et Curry les a achetés pour nous. »
Conçu en trois parties, le JDC1 contient des matrices de LED qui remplissent tout le format au-dessus et au-dessous du tube central lui-même, et le grand nombre de pixels RGB et blancs interagissent pour produire des effets étonnants. On peut commander les trois sources lumineuses soit comme des sections indépendantes, soit comme un ensemble complet, et on peut aussi le faire fonctionner en continu comme blinder ou Wash, sans aucune réduction de flux. De plus, on peut diviser la face RVB en 12 parties séparées comme des ‘pixels’, tout comme le tube blanc brillant, ce qui permet d’exploiter l’ensemble de la matrice en pixel mapping.
Photo Bree Kristel Clarke
Bien que le spectacle de NIN utilise principalement des blinders blancs, les pixels apparaissent naturellement dans plusieurs chansons. « Dans une chanson en particulier, nous utilisons les pixels séparés dans le tube stroboscopique pour créer un effet d’ombre cool », relate Arlo. Parallèlement, les X4 Bar 20 sont alignées le long du fond de scène. Pour en expliquer la raison, Arlo Guthrie déclare : « Cela nous donne un rideau de lumière derrière le groupe. En ce qui concerne les X4S [têtes à LED], ils ont été montés à l’origine sur des chariots de caméra, mais nous les avons réutilisés comme éclairage de sol à bas profil.
« Avec ces projecteurs GLP, nous avons obtenu plusieurs effets originaux que je n’ai jamais vus avec d’autres projecteurs ». C’est le concepteur lui-même qui a programmé le spectacle sur une grandMA2. « Tout le spectacle est censé apparaître comme s’il était donné en pleine rue, et je fais en live. Nous n’avons aucune lumière mobile pendant tout le spectacle. »
Photo Bree Kristel Clarke
Quand il s’agit de donner son avis sur le JDC1, il est absolument catégorique. « Ils sont un effet mortel », s’enthousiasme-t-il. Et il ajoute qu’avec leur format compact, ils sont faciles à disposer discrètement dans le décor. « En fait, tous les luminaires GLP semblent combiner des caractéristiques uniques dans des ensembles très bien conçus et construits », conclut Arlo Guthrie. « C’est drôle de voir ce que tout le monde fait avec ».
Amadeus a installé cinquante enceintes contrôlées en diffusion 3D au théâtre d’état de Xi’an. Le système sonore complémente vingt écrans géants à LED souples de 10 m pour des représentations avec 700 acteurs de la rétrospective de l’incident historique de Xi’an en 1936 (enlèvement de Chiang Kaï-chek par Zhang Xueliang). Le théâtre d’État est situé à l’endroit exact où il s’est produit. Amadeus a travaillé avec son distributeur Guangzhou Sign King ET Co. Ltd., la société suisse Sonic Emotion et DiGiCo pour concevoir et installer la configuration sonore requise dans le nouveau bâtiment.
Pour Wymen Wong, de Guangzhou Sign King ET Co., Ltd.: « Amadeus a proposé les meilleures solutions, en terme de produits et de services, répondant ainsi parfaitement au cahier des charges émis par le metteur en scène et à ses contraintes. Le public a été fasciné par les solutions techniques mises en oeuvre – dans les domaines du son, de la lumière, de la vidéo et de la machinerie scénique – toutes au service du spectacle. »
Gaetan Byk, Directeur du Marketing Amadeus, explique : « La complexité du projet ainsi que sa dimension artistique ont induit une double implication pour Amadeus, tant immatérielle que matérielle. Nous avons ainsi proposé un savoir-faire, une expertise, une vision « technico-artistique » au-delà du simple fait de fournir des enceintes acoustiques adaptées aux contraintes de couverture, de pression, de réponse, etc. »
« Amadeus puise sa légitimité dans l’héritage acquis par la marque au sein du monde professionnel durant ces vingt-cinq dernières années. Notre proximité avec les plus grandes institutions musicales, théâtrales, scientifiques et avec leurs utilisateurs – dont les carrières et les sensibilités sont autant originales que complémentaires – nous a aidé à réaliser une installation exceptionnelle dans sa mise en œuvre. » ajoute Byk. « Nous avons en effet sollicité les services du prestigieux Théâtre National de Chaillot, ayant acquis un système immersif similaire il y a plusieurs mois. Nous avons ainsi été amenés à travailler avec Marc Piera, actuellement Directeur du Département Son au sein du Théâtre National de Chaillot, compositeur, musicien et ingénieur du son dont les travaux autour du sonore ont débuté en 1982 pour le théâtre, la danse et plus globalement la performance live.
Marc Piera a réalisé plus de 300 projets originaux, principalement en tant que compositeur de musique ou concepteur d’environnement sonore. Depuis 2006, il travaille en tant que conseil en multidiffusion électroacoustique auprès d’institutions françaises prestigieuses telles que la Bibliothèque Nationale de France, le Musée National d’Histoire Naturelle, les Théâtres de la Cartoucherie et le Théâtre de la Cité Internationale, pour n’en nommer que quelques-uns. Marc Piera a rejoint les équipes du projet durant quelques semaines. Il fut en charge de la calibration électro-acoustique sur site, de la spatialisation des objets sonores et du mixage final de la création sonore.
Marc Piera explique ses idées sur le travail avec le son immersif et la spatialisation : « Je crois depuis mes débuts que sommeille en chaque technicien du son un écrivain électro-acoustique à même de sublimer ou réinterpréter une écriture musicale. Ces nouvelles techniques de diffusion nous offrent enfin le choix, celui de construire notre espace, avec ses profondeurs, ses images et sa relation avec la proposition scénique. Elles font de nous des architectes du sonore, des metteurs en son, enfin libérés des éternels carcans ou dictats imposés par les positions physiques « acceptables » ou usuelles des haut-parleurs en théâtre. Le système mis en place ne choisit plus pour nous. Nous avons enfin le choix. »
Impact Evénement pour ses 30 ans a mis la barre très haut… pour accrocher la ligne de vie de ses invités et leur offrir une visite inédite de ses locaux sur un parcours Accro Truss à 5 mètres au-dessus du sol. Jamais la fantaisie en événementiel n’avait atteint de tels sommets. Cette équipe est décidément génialement dingue !
30 ans et toujours une grande réserve d’idées originales
Impact Evénement fêtait récemment ses 30 ans. Cette société de prestation de taille encore humaine et toujours indépendante, est réputée pour la qualité de ses prestations en événementiel et sur les plateaux TV, mais aussi en location de matériel son, lumière, vidéo et structure. Tout à côté des groupes tentaculaires de presta en France, Impact fidélise ses clients par une relation de confiance liée à l’expertise d’une équipe motivée et par la qualité de son parc de matériel. Bref, Impact tire quotidiennement son épingle du jeu.
L ‘Equipe d’Impact Evénement. Ils ont tous participé à la préparation de cette grande fête.
3 jours de festivités
Il aura fallu 3 mois de gestation, 1 mois de préparation et 15 jours de montage dans les locaux sans cesser l’activité avant l’arrivée des premiers convives. Le 1er jour ils ont invité leurs clients, les agences événementielles. Le 2e jour était réservé aux équipes et leur famille, aux potes et aux ex-employés. Le 3e jour ce sont leurs fournisseurs, confrères et clients location qui ont été conviés. Au total, un millier de d’hôtes sont venus leur souhaiter un joyeux anniversaire. Au programme, l’album de photos souvenir diffusé sur grands écrans vidéo en différents lieux du parcours comme un fil rouge. Tout un chacun qui a partagé un moment professionnel avec l’équipe s’y retrouve. 30 ans, ça fait des tonnes de souvenirs, des milliers de prestations, des dizaines de fêtes et séminaires et un peu la nostalgie du temps passé. Tiens, c’est vrai, Stéphane n’a pas toujours eu les cheveux blancs, et l’on rigole de se revoir tout minot sur les écrans.
Ci-après une vidéo du Best Of
Et le buffet, un régal comme toujours, avec une mention très bien pour les pétoncles, ces diaboliques petites coquilles Saint-Jacques farcies et chaudes auxquelles on ne résiste pas.
Et puis la visite des lieux
Photo souvenir avant le départ.
Elle commence par une mise en conditions : chausser des baskets, mettre un casque, des gants et enfiler un baudrier relié à une ligne de vie. Photo souvenir avant le départ, histoire de rigoler dans 30 ans… Et nous partons visiter les entrepôts à 5 m au-dessus du sol sur des ponts autoportés de H40 qui s’alignent sur les racks de stockage du matériel. Sur le parcours, un chouette musée avec des projecteurs mythiques, boule Cosmos, vieux Fresnel, Superscan Zoom 1200 et leurs derniers jouets favoris, le CosmoPix, BMFL et le nouveau Ghibli aussi.
L’allée conduit à un puits pour une descente en rappel vers le stockage des meubles lumineux visAvis dont un bar à champagne, chouette idée pour se “réchauffer” avant de remonter sur les praticables qui conduisent… au départ d’une tyrolienne. Là on hallucine !
Promenade dans une forêt de H40Vue du musée. A droite les années 2000 avec les Superscan Zoom, à gauche les années 2010 : CosmoPix et BMFL.On traverse le stock des meubles visAvis, soigneusement emballés pour le transport.Bar à champagne pour se détendre.
Mais qui est le grand frapadingue qui a eu cette idée folle ? Une tyrolienne dans un entrepôt, ça ne s’est jamais vu ! Pas très envie d’essayer a priori, malgré le bienfait immédiat des fines bulles, mais l’absence totale d’échappatoire ne laisse pas le choix, obligé de se lancer, bien accroché par un technicien spécialiste de l’accro branche.
Point de départ de la tyrolienne.Trop cool !
Ahhh c’est trop chouette de traverser l’entrepôt de part en part dans les airs et au travers de jets de CO2 comme une fusée, que les autres invités regardent passer les yeux éberlués. Arrivée amortie par un gros filet de corde, descente pas très académique et l’on remonte au firmament par une tour Samia, toujours sécurisé par notre ligne de vie.
Arrivée dans un filet et descente prudente…… sous l’œil amusé de Stéphane Fleury, (le boss d’Impact à droite) et de Xavier Demay (Dushow).
Suite du parcours avec vues plongeantes sur le stock de structures et version très industrielle d’une Tour de Pise, vestige d’une presta en Italie. Le parcours est sonorisé indépendamment de l’espace cocktail par une kyrielle de 8XT, avec un univers musical différent par secteur.
Un peu de repos entre deux sauts en haut de la tour Samia.Clin d’œil aux jeux vidéo.
Tout va bien, le praticable se réduit parfois à la largeur d’une poutre pour contourner les piliers du bâtiment, mais les effets du petit coup de champ luttent vaillamment contre le vertige jusqu’à la corde de Tarzan !!! Encore un jeu du professeur Choron ça, avec heureusement deux façons de le négocier. Soit tu as des biscoteaux et tu t’accroches par la force de tes bras, soit tu t’assois dans le baudrier et tu te laisses glisser gentiment, en poussant ou pas le fameux cri… de Tarzan. Difficile de résister ! Ce saut pendulaire se termine dans un filet de corde que cette fois il faut remonter à la force de ses petits bras et de ses petites jambes… Il commence à faire carrément chaud dans cet entrepôt !
Tarzan version pépère.L’arrivée n’est pas négociable, il faut grimper.
Visite de l’espace Vidéo, visite de l’espace Audio et dernier puits qui nous ramène au sol et au point de départ avec cette fois un brin de l’assurance d’Indiana Jones dans l’attitude. Prêt à le refaire ? Un petit coup d’œil dans le showroom Ezacco, le dépôt de matériel d’occasion le plus élégant du monde, ou l’on peut tester et essayer les produits et par le Showroom de visAvis, la gamme de mobilier, lumineux ou pas, baroque ou moderne, proposé à la location.
Le showroom Ezacco de vente de matériel d’occasion : classe !Tous les appareils sont branchés pour test.Showroom visAvis style baroque…… et ultra moderne
Et retour dans l’espace cocktail où la fête va bon train, dirigée par un DJ tonique. Ceux qui n’ont pas pu venir s’en mordent encore les doigts.
L’équipe d’Impact remontée à bloc à l’issue du 3e jour. Dieu sait de quoi ils seront capables la prochaine fois !
Claypaky vient de présenter au LDI, une gamme de lyres à leds Axcor 300, de puissance intermédiaire, compactes, complètes, performantes et annonce des prix qui ne devraient pas vous laisser indifférents. La gamme se compose d’un Spot, d’un Wash tous deux équipés d’un moteur de leds blanches de 180 W et d’un Beam en 110 W de leds.
L’Axcor Spot 300 reçoit un zoom linéaire de 8 à 40°, un système de trichromie sur roues, et une roue de 7 couleurs avec CTO, 17 gobos sur 2 roues, dont 7 gobos rotatifs dichroïques de haute qualité. Pesant seulement 20 kg et mesurant un peu plus de 50 cm, ce Spot intègre des effets que l’on ne retrouve pas souvent dans les modèles de cette petite taille, comme un prisme x4 rotatif, un iris motorisé, un Frost et 4 courbes de dimmer (16 bits).
Claypaky Axcor 300 Series
L’Axcor Beam 300 dans un corps encore plus compact – moins de 50 cm – est capable d’émettre un faisceau plein, super-concentré avec un angle 2 ° et un rendement lumineux surprenant. La richesse et la qualité de ses 14 couleurs et de ses effets volumétriques avec un prisme à 8 faces, son focus motorisé et sa lentille frontale de 140 mm de diamètre font de l’Axcor Beam 300 le projecteur idéal pour de nombreuses applications.
L’Axcor 300 Wash propose une lentille PC de 140 mm en sortie, un zoom linéaire de 5,5 ° à 42 ° et un ovaliseur. La production de couleurs est sa spécialité avec un système de trichro sur roues et une roue de 9 couleurs, il a tout pour produire la nuance souhaitée, avec une uniformité de projection de la lumière comparable aux modèles haut de gamme.
Alors que le MegaPointe Robe n’était pas encore commercialisé, Dushow en a commandé 26 pour la tournée Florent Pagny, sur les conseils de Dimitri Vassiliu. La conception lumière est signée par le binôme Paul Chappet et Cédric Babin. « La demande de l’équipe lumière Dushow était d’avoir l’équivalent du Pointe mais avec une trichromie, explique Christian Lorenzi.
« Dimitri Vassiliu avait été mis dans la confidence et il savait déjà qu’un grand frère du Pointe était en préparation. C’est lui qui nous l’a préconisé pour cette tournée. Nous avons donc fait confiance à Dimitri et à Robe et nous avons commandé 26 machines sans même voir le produit. »
Car en effet, le tout nouveau MegaPointe apporte la trichromie aux nombreux autres atouts que possédait déjà le Pointe. Robe l’a équipé d’une lampe 470W co-développée par Robe & Osram. Le préfixe Mega prend alors tout son sens quand on allume la machine. S’ajoute à cela une nouvelle collection d’effets dans un projecteur qui passe d’un faisceau serré de 1,8° à un wash de 42°.
Paul Chappet et Cédric Babin qui signent la conception lumière de la tournée ont rapidement validé le choix du MegaPointe et travaillé avec les équipes de Dimitri Vassiliu. On retrouve notamment Stéphan Chiron aux commandes d’une HOG4 pour piloter les 24 MegaPointe, les 16 BMFL Blade et 36 Pointe pendant que Alexis Billard aux commandes d’une GrandMA 2 gère la vidéo. « C’est vraiment une belle machine, polyvalente et performante, autant en beam qu’en wash et les effets volumétriques créés par les gobos sont très réussis. C’est très agréable d’avoir un beam qui peut également faire un bon spot. »
Avec un mur de fond et deux podiums en dalles vidéo, il fallait des projecteurs puissants pour équilibrer les flux. Tous disposés au sol et sur les podiums, les faisceaux des MegaPointe fendent l’air avec intensité et netteté. Les structures mobiles en forme de U, sur lesquelles les Pointe sont accrochés, participent à la scénographie. Les 6 ponts motorisés apportent de la dynamique au spectacle avec le concours des barres de leds pixel mappées. Cette structure, positionnée en hauteur, se déploie sous différentes formes au fil des titres.
« Il ne fallait pas rester limité à un grand écran statique, continue Paul. Pour moi il était essentiel d’avoir également une structure modulaire pour proposer une diversité de tableaux. Bien sûr on aurait bien aimé avoir davantage de MegaPointe mais c’est déjà super d’en avoir 24 alors que le produit est à peine disponible. Et puis surtout le Pointe et le MegaPointe se marient à merveille. » Stéphan confirme cette harmonie des deux produits de la gamme Pointe, en nous montrant une séquence tout en faisceaux serrés : « les deux projecteurs cohabitent très bien, malgré leur différence de puissance. J’adore le MegaPointe, ça fait plaisir d’avoir enfin accès à la trichro. » Les BMFL quant à eux sont disposés en 2 lignes de 8, une pour la face et l’autre pour le contre. Ils douchent la scène et les musiciens avec leur module découpe qui permet d’éviter les dalles vidéo.
Florent Pagny résume bien le résultat quand il dit à son équipe pendant le calage : « La lumière on la prend bien dans la gueule ! ». Une nouvelle création réussie pour Paul et Cédric.
Audio-Technica propose une édition limitée de son casque de monitoring studio M50x, première édition limitée de la très populaire série M. Avec une finition rouge vif soulignée de doré, le M50xRD reprend les caractéristiques de l’original M50x, très utilisé par les ingénieurs du son et régulièrement salué par les critiques professionnels de l’audio.
Le M50x offre notamment une excellente définition des basses fréquences avec ses transducteurs exclusifs de 45 mm assurant par ailleurs une grande clarté sur toute l’étendue de la gamme de fréquence. Casque fermé avec oreillettes à isolation acoustique rabattables et orientables, le M50xRD, pliable, bénéficie d’une construction robuste qui en font un choix idéal pour l’enregistrement, l’édition, le mixage, le monitoring et l’écoute personnelle.
Tout comme le M50x original, le nouveau modèle est livré avec une housse de protection contenant un choix de trois câbles détachables (câble droit de 1,2 m et 3 m et câble en spirales de 1,2 m à 3 m) avec connecteur mini Jack stéréo (3,5 mm) en plaqué or et adaptateur 6,35 mm.
Caractéristiques :
Type : Dynamique fermé
Transducteur : 45 mm
Aimant : Néodyme
Bobine : CCAW (Copper-Clad Aluminum Wire)
Réponse en fréquence : 15 Hz – 28,000 Hz
Puissance max admissible : 1,6 W @ 1kHz
Sensibilité : 99 dB (1 mW)
Impédance : 38 ohms
Le M50XRD est disponible au prix public conseillé de 169 €TTC.
Algam Entreprise et Martin Professional by Harman ont choisi les planches du Zèbre de Belleville pour un délicat pas de deux des nouveaux Spot Martin Mac Encore. Dans ce charmant petit cabaret du XIe arrondissement parisien, un public trié de connaisseurs a pu apprécier les qualités du Mac Encore Performance Cold et de son jumeau le Mac Encore Performance Warm.
Algam Entreprises a choisi un charmant théâtre parisien pour cette première présentation aux éclairagistes parisiens.
Pendant que les guéridons se remplissent de belles assiettes et de vin léger, les discussions se sont animées autour de Jérôme Garnier, le spécialiste et démonstrateur Martin depuis de nombreuses années.
Arthur Oudin, Tristan Tristan Szylobryt et Josselin Navarre autour de Jérôme Garnier, directeur technique de Martin qui assure la démo.
Le geste renseigne quelquefois mieux que toutes paroles, alors pouvoir manipuler les projecteurs directement depuis la console est une initiative grandement appréciée par l’équipe de SoundLightUp, présente en force, et toujours gourmande d’interactivité. Avec ses deux projecteurs motorisés à couteaux et source led, Martin by Harman vise un public élargi autour de ses fidèles partenaires, souvent prestataires dans l’événementiel, la tournée ou le monde de la nuit. Les Mac Encore Performance sont quasiment identiques, dotés d’une matrice de leds blanches de 500 W. Plutôt complets en fonctions, chacun d’eux bénéficie d’un zoom 12-48°, d’une trichro mécanique, d’une roue de couleurs, d’une roue de gobos rotatifs, d’un iris, d’un frost variable, d’un bloc couteaux et, au choix, d’une roue d’animation ou d’une roue de gobos fixes. Leur enveloppe bombée cache un refroidissement combinant convection passive et air forcé, afin de limiter au maximum leur bruit de fonctionnement.
Mikael Maurin (Phase 4) et Ludo (SoundLightUp), qui participent activement à cette ambiance conviviale
Tous les autres mécanismes ont aussi aussi étudiés dans ce sens, pour que les Mac Encore côtoient le silence ; les portes des théâtres et plateaux de télévisions leur sont ouvertes en grand. C’est justement pour ces lieux que deux modèles ont été optimisés. Le Mac Encore Performance Warm sera forcément apprécié par les Opéras, avec un flux de 9000 lumens à 3000K et un CRI supérieur à 90. Le Mac Encore Performance Cold sera apprécié sur les plateaux TV avec un flux plus conséquent de 11000 lumens, 6000K et un CRI de 84, et aussi bien sûr en concert.
Dans les deux cas, un disque correcteur supplémentaire permet au modèle « froid » de rehausser sa température de couleur, et au modèle « chaud » de la descendre. De leurs franches couleurs à leurs gobos et animations ; du bloc couteaux hérité du Viper Performance à l’autofocus et au frost progressif ; de la remarquable projection sans point chaud aux innovations électroniques de la matrice led, la conception des Mac Encore s’est appuyée sur un cahier des charges très précis et l’expérience de nombreux éclairagistes de théâtre et de la télévision.
L’équipe Algam Entreprise, bien renforcée depuis qu’ils ont repris Martin en distribution. Deux techniciens de SAV de l’équipe Harman-Martin et 4 technico commerciaux sont déjà recrutés pour soigner les clients Martin en France. De gauche à droite Jérôme Hardy (Responsable commercial presta ), Franck Veber (commercial Harman), Yohan Ory (SAV Martin) , Romain Roulleau (assistant de direction Algam Entreprises), Xavier Brunet (assistant technique AE), Antoine Toublanc (Directeur des achats AE), Jérôme Garnier (chef de produits Martin), Didier Pérez (Directeur AE), Joël Azilinon (Directeur SAV Martin), Johann Gehrig (responsable commercial light AE), David Deforge (chef produits light AE).
Pour les impatients, les Mac Encore seront présentés aux JTSE sur le stand Algam Entreprises.
Prix public : 9150 €HT pour l’EPS (carton avec enveloppe en polyester) et de 9400 €HT pour le SIP (carton avec enveloppe en plastique pour flight case) et distribué en France par Algam Entreprises
La société belge Audiofocus nous a accueillis pour une démo de ses enceintes. Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, les belges savent aussi construire des enceintes, et des bonnes. Il est vrai aussi que cette marque est installée à Ciney, une ville qui a donné son nom à une bière qui l’est tout autant. Mais on s’égare…
Banc d’essai Audiofocus avec à gauche un stack de FR-X 12a et à droite un stack de FR-X 15a. Un line-array Ares 8 et au centre un line array Ares 12. Les 6 subs sont des MTSub218 MKII
Nous voilà à Ciney près de Namur pour jeter notre oreille sur une gamme de wedges, de line-source et de line-array d’Audiofocus. Thomas Destrée, ingénieur du son responsable de la démo à laquelle nous allons assister, nous accueille et nous emmène pour un rapide tour de l’usine avant de nous convier à une écoute à l’arrière de l’entrepôt où nous attendent 4 références de têtes et 12 subs. Un champ libre, idéal pour un test, notamment des deux line-arrays prévus au menu.
Le test son commence avec la gamme des FR-X.
Arrière d’un FR-X 15 avec le X-comb et le switch permettant d’activer le mode even et le mode odd.
Ces enceintes actives en 12 et 15’’ sont prévues en PA pour de petites audiences ou en front-field assez compacts sur de plus gros événements. Elles sont soit composées d’un HP 12 pouces néodyme couplé à un moteur 1,4 pouces cette fois-ci à aimant ferrite, soit d’un 15 pouces avec le même moteur. La boîte est processée et amplifiée par un module Powersoft intégré à la face arrière. C’est d’ailleurs une constante chez Audiofocus qui développe un partenariat très proche avec la marque italienne.
Schéma du principe de couplage des boîtes grâce au X-comb.
Le guide d’onde est très facilement pivotable sur 90°, ce qui permet d’ouvrir la boîte soit à 80° en horizontal et 30° en vertical, soit l’inverse. La mécanique est bien pensée, le technicien ne doit même pas sortir son Leathermann pour changer le réglage d’ouverture. L’originalité de ces boîtes réside dans la possibilité de les coupler en montage à courbure constante et de les accrocher ou bien de les poser en fonction des besoins.
Un montage de trois FR-X12a, un assemblage à courbure constante idéal pour des petites salles ou des clubs.
Le raccord entre les guides d’onde se révèle très réussi grâce à un système breveté par Audiofocus appelé X-Comb, qui repose autant sur la forme du guide d’onde que sur un filtrage FIR et un processing effectué par les DSP Powersoft (n’insistez pas, on a essayé d’en savoir plus mais chuut, c’est secret défense). Pour permettre ce couplage, Thomas a, au préalable, appuyé sur le switch arrière activant le X-Comb. Une boîte sur 2 est sur le mode « even » la seconde sur le « odd ». A l’écoute, les FR-X 12 sont convaincantes. Pas besoin d’être ingé système pour reconnaître que la transition entre boîtes se passe vraiment bien, autant avec les FR-X 12a qu’avec les FR-X 15a.
Le rigging des FR-X permet une accroche de type line-array par exemple pour des installations fixes. Bref, ces modèles me semblent être une alternative intéressante à des boîtes de marques Premium.
Pour la suite du test, Thomas nous passe volontairement les mêmes morceaux que pour la démo des FR-X de manière à garder un point de référence. Il nous précise également à ce moment que nous écoutons la totalité des systèmes totalement « flat ». Pas de processing externes, pas d’égalisations flatteuses … rien ! En théorie on pourrait chicaner, et dire que la mise en phase top/sub n’était pas optimale ! En pratique nous avons apprécié l’honnêteté de la démo, on nous fait écouter les boîtes sorties de leur carton ! C’est loin d’être le cas chez tous les fabricants. Audiofocus souhaite que les clients potentiels écoutent le système tel qu’il sonnerait sur une prestation où le temps manque pour caler le système (ce qui arrive parfois encore).
Place aux Line-Arrays et aux gouttes
4 Ares 8a et un sub B18a. En connectant ensemble en RS 485 les modules ampli et processing, il est possible de prendre la main avec Harmonia, le soft de Powersoft qui ne cesse de gagner en fonctions.
Deuxième phase d’écoute, on passe au sérieux et Thomas décide de mettre la gouache : le décibelmètre indique 103 dBA à la console. On écoute désormais l’Ares 8, deux lignes composées de 6 boîtes par côté. Ce line-array relativement compact est la boîte la plus vendue de la marque. La caisse est composée de 2x 8’’ Faital Pro et d’un moteur 3’’ à sortie 1,4’’ et dôme titane. La directivité est de 110 x 7,5°. Elle existe en deux modèles. La première classique en deux voies actives est livrée avec des amplis Powersoft et les presets adéquats. La seconde embarque directement la bi-amplification Powersoft et le DSP. Malgré 4 presets pré chargés, il est possible en option la prise de contrôle du processing à distance. A l’écoute ça sonne et même bien ! Le spectre est équilibré et les subs complètent bien le bas du spectre forcément limité avec 6 boîtes par côté, des 8’’ et qui plus est en extérieur ! C’est sec, précis et ça va fort. En champ proche, la boîte est convaincante. En champ lointain en revanche on perd en précision. Ce line array n’est pas conçu pour des jauges de plus de 5000 personnes.
Le gros système d’Audiofocus, l’Ares 12a.
Vous allez me dire … pour des salles de cette importance, il faut monter en gamme, il faut du gros système. Bref, il faut l’Ares 12a, le gros système d’Audiofocus et ça tombe bien, il est en démo également. Composé de boîtes à trois voies actives, il embarque aussi des modules Powersoft, sans doute des Digimod à 4 canaux, qui assurent amplification, processing et communication. Deux 12’’ en charge bass reflex pour le bas, huit moteurs 3’’ pour le médium et deux 1’’ pour l’aigu assurent le spectacle, les 8 moteurs médium débouchant dans le guide d’onde externe. La directivité est de 110 x 7° et le SPL Max atteint 134 dB dans le grave et 143 dans le médium et aigu. On joue dans la cour des grands. Dès que le potard est levé, on se sent totalement recouvert par le système. Le medium est précis et, malgré la pluie bien belge qui s’est invitée, le couplage top/sub donne envie de tester plus longuement le PA. J’ai beau m’éloigner, le champ proche dépasse les 40 m alors qu’il n’y a que 8 boîtes lors de ce test.
Roue d’angulation de l’Ares 8
Après cette courte démo de l’Ares 12a, nous rentrons dans l’usine car le temps ne permet plus de survivre en extérieur. Le moment est opportun pour approfondir les détails de la série Ares. Sachez que toutes les boîtes sont équipées de pins aimantées (ce qui aide grandement au montage du système), les possibilités d’angulation se font à 0,5° près. On remarque que les angles gravés sur l’accroche sont notés de manière claire et qu’il y a des repères utiles afin de ne pas se tromper lors du montage. On apprend également que toutes les frames de la marque sont faites en acier, ça se sent point de vue poids. La raison : l’acier plie, mais ne casse pas.
La Belgique et son climat si accueillant…
Quelle marque sérieuse n’a pas un 12’’ et 15’’ coaxial à son catalogue ;0)
Nous profitons également de ce passage à l’intérieur pour écouter les CM 12a et CM 15a, deux enceintes coaxiales au format wedge basées sur les mêmes technologies que celles utilisées par les FR-X : ouverture de la boîte variable (Very Easy Rotatable Speaker, VERS) et ampli Powersoft intégré ce qui permet de bénéficier du mode X-Comb, même si la nature de l’émission conique de ce type d’enceinte limite son apport.
Le CM 12a (gauche) et son grand frère le CM 15a (droite)Le CM 15a intègre un raincover. Si on y brode le logo de la société : pub assurée.Le guide rotatif de la CM 12a, il équipe aussi la CM15a, et qui donne la possibilité d’adapter la directivité en mode plutôt wedge en 60 x 80° ou PA en 80 x 60°
L’ouverture du guide elliptique placé devant la sortie du moteur est de 80 x 60, mais peut basculer en moins de 30’’ et sans outils en 60 x 80. Ces deux références coaxiales en 12 et 15’’ sont indispensables pour lutter à armes égales lors des appels d’offre des théâtres et autres salles polyvalentes. Le coaxial permet en plus une précision de phase inégalable. On est tous impressionnés par la résistance au Larsen, ça va fort ! Très fort, à en faire saigner nos oreilles si j’ose dire. Enfin, cerise sur le gâteau, deux petites options fort appréciables sont prévues pour ces enceintes : premièrement un raincover arrière qui permet par exemple de broder le logo de la société de location et accessoirement protéger le module actif, ensuite, des embases à angle variable pour pieds HP.
C’est à ce moment que Xavier Marchal (co-fondateur de la marque) et Anne Leroy (CEO) nous rejoignent, ce qui nous permet de compléter notre information.
Xavier Marchal, co-fondateur et développeur d’Audiofocus.
Ces deux collègues se connaissent depuis plus de 25 ans. Ann nous explique qu’à la base, Audiofocus était une entreprise familiale. Au fur et à mesure des années, la compagnie a grossi et elle emploie désormais 27 personnes, le terme familial ne semble donc plus opportun pour décrire ce fabricant. On sent cependant que tous les employés se connaissent et aiment travailler ensemble, tous mettent la main à la pâte ce qui permet à Audiofocus de sortir pas moins de 300 boîtes par mois. Xavier met en avant la rapidité avec laquelle la société peut réagir face à une commande importante. Exemple simple : des clients qui avaient assisté avec nous à la démo souhaitaient acheter 12 retours CM 15a, Xavier leur a annoncé un délai de 15 jours avant livraison…balèze ! Ce délai extrêmement court s’explique principalement par le fait que tout (ou presque) est fait soit en interne soit en sous-traitance locale. Les boîtes sont 100% européennes… en son, tout comme aujourd’hui en matière de nutrition, la tendance est au local !
Les amplis intégrés Powersoft avant leur placement dans les enceintes
Lors de la visite, nous passons devant la chambre de peinture… Xavier insiste sur cette pièce, la peinture utilisée depuis peu est de la PU (Polyuréthane), c’est ce qui se fait de plus résistant. La finition des boîtes est impeccable, hors de question pour Anne et Xavier d’avoir une impression de finition différente sur des enceintes identiques. Mais un peu comme la chambre fermée à clé de Barbe Bleue, un local ne nous a pas été présenté. En nous dirigeant vers la sortie, nous nous permettons de demander à Xavier ce qui se cache dans la pièce qui se trouve derrière lui. Il éclate de rire puis nous dit « Ca c’est la destroy room !». C’est en quelque sorte leur chambre de torture pour HP et ampli. Chaque prototype y est martyrisé. Que ça soit en lui faisant endurer de fortes chaleurs pendant plusieurs heures ou en faisant varier la tension d’alimentation, tout y passe !
Xavier précise : « De temps en temps, on passe quand même renifler, des fois que ça sentirait mauvais !» A l’avenir la société envisage même la possibilité d’aménager un droptest afin de vérifier la résistance aux chocs de ses enceintes.
Conclusion
A la fin de la visite nous ne pouvons qu’être optimiste. De bonnes boîtes, solides, locales et… à un prix serré ! Voilà qui devrait en convaincre plus d’un. En tout cas, nous sommes tout simplement impatients d’entendre le rendu final en situation réelle … Après tout, faire sonner « Everybody Here Wants You » de Jeff Buckley sur un système n’est pas trop difficile. A quand l’écoute avec un bon groupe et vrai sondier ? Bientôt c’est certain.
Il y a les incontournables qu’on connaît par cœur, celles que tout le monde aime, les modèles qui font saliver, celles qui sont à la mode et puis, il y a la Roland M-5000, la console qui commence à trouver sa place. Nous l’avons découverte au festival Urban Empire avec Matmatah en face, Manu Casals à la face et du beau son dans ta face.
Manu Casals, la main sur la console et Cédric Verchere, l’infatigable ambassadeur d’une marque historique et qui aime aussi les consoles.
Rendez-vous est pris avec Cédric Verchere de Roland France au Jardin d’Orsay dans le centre-ville d’Angoulême, pour une journée japonaise et bretonne à la fois. Japonaise parce que Roland, et bretonne parce que Matmatah et surtout de vilains grains qui les ont suivis jusqu’à l’intérieur des terres. Nous attaquons par Manu Casals, l’ingé son attitré du groupe que l’on retrouve devant sa console. Petite…Mais lui aussi très grand !
Même en pleine ville et sur du stabilisé, un festoche doit flinguer vos pompes, sinon, ce n’est pas un vrai ;0)
SLU : Tout d’abord comment t’es-tu retrouvé avec deux M-5000 (face et retours) ?
Manu Casals (ingé son FOH) : A la face c’est une location chez Audiolite, aux retours c’est la nôtre, nous l’avons achetée pour cette tournée. La louer ou l’acheter n’étaient pas très éloignés en termes de prix car nous en sommes déjà à 90 dates et on n’en est pas au bout. Comme le groupe possède avec la Datcha, un petit studio à Brest, cette M-5000 aura une seconde vie.
SLU : Et la découverte même des consoles Roland ?
Une vieille et belle image de Thierry Tanguy en compagnie de Sylvain Turpin à droite, prise lors des Charrues 2009.
Manu Casals : On me l’a proposée. Au départ je voulais partir avec nos régies et une console petite, légère, ergonomiquement bien faite et avec du son. Comme j’ai débuté dans les années 90 chez Audiolite avec Thierry Tanguy à qui j’en profite pour rendre hommage (Thierry, si tu nous écoutes de là-haut… NDR), et que ce sont nos amis de Landerneau qui ont eu l’affaire, on discute matériel, et ils me proposent une Roland qu’ils viennent de rentrer. Ma réaction, sans faire offense à la marque, est celle de tout technicien qui ne connait pas le produit : « Ahh, faut voir. » Sylvain Turpin m’intrigue d’un « Manu, toi qui aime bien les choses originales et singulières, tu devrais regarder de plus près cette table. » J’ai donc été au siège d’Audiolite la découvrir et l’écouter, et j’en ai conclu que c’était exactement ce qu’il nous fallait pour la tournée. Chaque console exploite son stage REAC.
SLU : REAC ? Cédric (Verchère de Roland France), tu nous dis en deux mots ce que signifie cet acronyme qui sonne hélas si bien en français (rires) ?
Cédric Verchère : REAC est le protocole de transport du signal de Roland. En anglais cela donne Roland Ethernet Audio Communication. La console en revanche fonctionne suivant une logique appelée OHRCA : Open High Resolution Configurable Architecture.
Les deux stages face et retours et leur Digital Snake se partagent les micros derrière un simple Y.
SLU : Le partage d’un stage unique n’était pas possible ?
Manu Casals : Si, mais nous avons préféré garder chacun le nôtre et l’ensemble est pré-câblé dans un rack qui est sur le plateau et qui comporte aussi tous les départs pour les ears et la façade. Par ailleurs je dispose de 16 entrées et sorties analogiques et de 2 entrées et sorties AES/EBU en local avec quelques vieilleries comme des Distressor pour les guitares de certains morceaux, dont je me sers à la volée via une galerie d’inserts très pratiques. Ça va vite et un même effet peut être inséré tel un plug partout dans le mix.
SLU : Tu te sers de la M-5000 depuis quand ?
Manu Casals : On est en tournée depuis début janvier et on finit l’année 2017 le 9 décembre (inter réalisée fin juin NDR). Les consoles voyagent dans un trailer derrière le bus, autant te dire qu’elles sont secouées dans tous les sens, et je n’ai pas eu l’ombre d’un pépin.
SLU : Tu demandes dans chaque festival ou salle qu’on te tire ton Ethernet ?
Manu Casals : Exactement. L’autre jour je me suis fait une frayeur car on atteignait 120 mètres et c’est passé nickel ! Je demande d’ailleurs trois brins. Deux pour le principal et sa redondance et un troisième en secours.
Matmatah en plein show. Le ciel, respectueux d’un groupe breton, a cessé d’arroser le festoche durant leur set.
L’OHRCA comme si vous y étiez
A gauche des DCA et à droite trois voies et les généraux. Ergonomie mais aussi composants de qualité. C’est clair et compréhensible très rapidement.
SLU : Ton patch est de combien ?
Manu Casals : 48 entrées, autant dire que je suis loin d’épuiser le potentiel de la table. Ta question me permet de rebondir sur son architecture qui est très intéressante. La M-5000 dispose de 128 slots que tu peux configurer comme bon te semble, y compris 127 entrées et une sortie, ou l’inverse si ça t’amuse. La configuration est très simple et se fait à la volée. De base tu démarres avec 72 entrées, 16 aux, 2 sorties, 2 subgroups, 2 x 8 matrix et j’en passe, mais tout est possible. Pour cette tournée j’ai déclaré 105 slots, il m’en reste donc encore 23. De plus tu as 24 DCA qui ne font pas partie du compte des slots.
SLU : Détaille-nous les trucs vraiment bien de la M-5000, après ça on verra aussi les moins bien si tu es d’accord.
Manu Casals : OK. L’ergonomie est top. Ils ont benchmarké la concurrence et compilé quelques bonnes idées. Quand par exemple tu double cliques sur le bouton « Sel » d’un DCA batterie, hop, elle s’étale sous tes yeux. Autre système très malin, les ancres « fixent » quelque chose que l’on retrouve immédiatement et sur lequel il est possible d’arriver très vite en passant d’une ancre à une autre. Le User Assignable est aussi très pratique et rapide.
Une vue des User Assignable
Huit boutons et quatre rotatifs sur trois pages. Tout le monde y trouve son compte. De mon côté je m’en sers pour les effets. La M-5000 parle avec ses stages mais dispose aussi à l’arrière de deux slots pour recevoir des cartes d’extension. Il y a possibilité d’avoir 2 ports REAC en plus, du Dante, du MADI, du Waves et enfin du SDI. Je me sers d’une carte Dante pour interfacer du multipiste en 64 voies entrée et sortie et enregistrer chaque concert sur Tracks Live de WAVES. Je le fais pour la prod et pour les jours où le soundcheck ne peut pas avoir lieu.
Comme Roland fait bien les choses, quand on bascule la console sur le retour de l’enregistreur, ne basculent que les voies qui sont assignées, les autres, essentiellement les effets, restent sur les entrées. C’est le genre de petit détail qui la rend très agréable au quotidien. La console offre aussi 32 égaliseurs GEQ au tiers d’octave ce qui est très bien pour les gens des retours s’ils exploitent des wedges. Ils sont assez efficaces et leur action s’entend bien car je m’en sers moi-même pour finaliser mon son dans le système.
La carte Dante…… et celle Waves dédié au Soundgrid
SLU : Et les effets internes ?
Manu Casals : Huit machines facilement accessibles. C’est peut-être là que Roland pourrait faire un effort et nous en mettre un peu plus et mieux. Matmatah c’est rock donc ça me suffit amplement mais pour d’autres productions qui voudraient partir léger, c’est un peu insuffisant. Je me sers des réverbérations, de la distorsion et des délais qui sont très bien. Parfois sur les généraux j’insère le compresseur dynamique en trois canaux qui marche bien lui aussi car il dispose de très nombreux réglages.
Un des 32 égaliseurs librement assignables.La page des effets. Pas très chatoyante ni brillant par les algorithmes qui sont tous d’origine Roland et Boss.
SLU : En mono il ne fait pas des choses étranges ?
Manu Casals : Non. Nous avons pris soin, avant de partir, de tester la phase de cette console avec Sylvain et on a été agréablement étonné. Pareil pour la latence qui est très faible. Depuis le début du numérique c’est quelque chose que je surveille de près.
Un grave large
Manu Casals : Il y a quelque chose qui caractérise cette table et qui est son grave. Il est large. Comparé à ce que donnent d’autres consoles dont des japonaises, un pied et une basse sonnent vite bien gros ce qui ravit mon bassiste ! Autre point positif, le port USB permet d’enregistrer ce qu’on choisit, une fonction maintenant répandue mais pratique car on va au-delà du simple gauche-droite et surtout ce port sert aussi à jouer facilement des sons.
Voilà de quoi faire du grave. 12 Kara pour commencer et 4 SB28 en montage cardioïde pour finir, le tout dans un espace assez limité et qui fait le charme de ce festival.
A la fin du concert il y a un morceau qui est lu directement sur ma clé, du coup j’ai pu retirer le lecteur de CD de mon rack. Il est aussi possible de router une entrée spécifique appelée Dock sur n’importe quelle voix. Elle permet de jouer ou d’enregistrer du son depuis une tablette posée sur la face avant de la table. C’est très pratique pour jouer sa playlist d’avant concert.
SLU : Et les défauts ?
Manu Casals : J’ai eu quelques problèmes avec une clé USB, qui, sous certaines conditions et aléatoirement, apparaissait dans le recorder mais pas dans le système. Il est vrai que c’est capricieux une clé et j’aurais sans doute dû la reformater. J’ai aussi eu un jour un fader d’un 31 bandes qui est parti tout seul au taquet au moment où j’ai rebasculé vers la vue de base. C’est sans doute le fader lui-même qui a déraillé. Mais cela s’est produit une seule fois et on en est à 90 shows.
SLU : Bref, ça va plutôt (rires !) Tu ne nous parles pas des snaps…
Manu Casals : Parce que je ne m’en sers pas. J’avais commencé en pré prod à rentrer toutes les chansons mais Matmatah est un vrai groupe de rock, il change déjà souvent de morceaux et puis la nature et la qualité de ce qu’il m’envoie ne le demande pas. J’ai donc uniquement une scène par date. Je fais un peu tout à la main. Je m’occupe aussi du son d’autres groupes avec lesquels, en revanche, ce ne serait pas possible sans snapshots.
Une vue des rotatifs stratégiquement placés sous l’écran.
SLU : Tu n’as pas sur la M-5000 un pavé de commandes qui regroupe une sorte de tranche virtuelle…
Manu Casals : Non, et ça ne manque pas. En fonction de « l’endroit » où tu te trouves, l’écran affiche ce dont tu as besoin en termes de commandes et les rotatifs changent de fonction. Malgré sa taille, cette console est aussi et surtout légère. J’ai une anecdote. On vient de passer dans le festival Retro C Trop avec les Beach Boys, autant te dire que jamais je n’aurais cru pouvoir assister à l’un de leurs concerts, excellent d’ailleurs, et je me suis retrouvé dans une régie à double étage, très loin de la scène, trop haute, désaxée, bâchée et en limite de portée du système. Une horreur. Comme il faisait beau, j’ai pu sortir la console de la régie. On s’est placé dans la pelouse devant les crashs et on a bien mieux bossé. Si on avait eu une analogique, cela aurait été impossible.
SLU : Mais mis à part cette escapade champêtre, tu aurais pu partir avec une bonne petite analogique…
Manu Casals : Oui mais non, le numérique a ses avantages que j’aime bien et la M-5000 et mes périphériques analogiques, forment un chouette ensemble.
Manu Casals devant sa Roland. Certes elle est petite, mais lui est aussi très grand ! Regardez aussi son rack de goodies, il n’y a que du bon avec deux channel strips Neve 8801, un XL42 Midas et deux Distressor.
SLU : Et le son de la Roland te va ?
Manu Casals : Tout à fait. Rien à dire. On fait du rock sans besoin de tirer sur les effets de bord, on est pile dans la cible. Et surtout, j’y reviens mais c’est important, la phase est nickel et la console se débrouille pour compenser très bien les diverses latences. Je n’ai rien aligné et tout est dedans.
SLU : Manu, tu peux nous donner quelques infos sur toi ? t’as un petit accent belge…
Manu Casals : Mais je suis français (sourire). J’ai été en Belgique en 1997 enregistrer un album car je suis et je reste un ingé son à double casquette studio et live, et je me suis bien entendu avec Pierre Piront le patron de La Chapelle. J’y suis resté jusqu’en 2001. J’y suis revenu en 2005 et en 2006 j’ai racheté et pris la direction de ce qui était devenu La Chapelle et Gam Studios pour en repartir définitivement en 2008. Je n’ai pas pour autant quitté le monde du studio puisque j’ai été de l’aventure du Daft Studio, un autre magnifique studio belge, en termes d’engineering et d’installation. Pour la faire brève j’oscille entre studio et scène depuis 1992 et je suis resté chez Audiolite jusqu’en 1997.
Une vue de la Neve de Daft entourant de ses amplis analogiques un gros ProTools. Pour les écoutes, exit les gros systèmes encastrés, place aux B&W 800 D3 bien gavés par des lab.gruppen, des amplis qui savent ce que courant et tension veulent dire.
SLU : Tu es breton d’origine ?
Manu Casals : Pas du tout, je suis manceau, mais j’ai été un des premiers diplômés de la MST Image et Son de Brest après un IUT d’électronique. Désormais ce cursus s’appelle ISB, Image & Son Brest.
SLU : Et tu as travaillé avec quels artistes ?
Manu Casals : Gotan Project, Cesaria Evora, Denez Prigent, Murray Head qui est un grand copain, et pour le fun je fais des remplacements pour Jean-Marie Bigard qui est un bon pote. Et on rigole. Pour conclure, j’ai un petit studio chez moi et il n’est pas impossible que je m’achète aussi une M-5000 ou que je fasse une proposition à Audiolite pour récupérer la leur. Mais j’ai peur qu’ils veuillent la garder (rires)
Rico aux retours
Ce qu’il y a de bien en disposant de la même console à la face et aux retours, c’est de pouvoir avoir deux sons de cloche. Après Manu Casals, retrouvons une vieille connaissance, Eric Fromentin dit Rico aux retours, pour la deuxième couche. La première est sèche et poncée ;0)
Eric Fromentin et Manu Casals. Ca sent bon l’Audiolite ;0)
SLU : Eric, tu te fais rare à Paris…
Eric Rico Fromentin : C’est un peu normal. Pour des raisons familiales je me concentre sur le grand ouest et travaille essentiellement pour Audiolite avec qui j’ai fait mes armes avec Manu il y a de nombreuses années. J’ai dû commencer en 94 donc c’est un peu ma maison mère.
SLU : Même question que pour Manu. Roland c’est bien, mais aussi aux retours ?
Eric Rico Fromentin : Oui et j’aime beaucoup son architecture ouverte et en termes d’audio elle me satisfait amplement. Je la trouve relativement neutre pour une numérique et elle restitue un vrai grave. C’est important d’avoir du bon son car le groupe joue avec des ears.
SLU : Il y a aussi du bois sur scène…
Eric Rico Fromentin : Deux wedges pour le chanteur et surtout des sides qui me servent de shaker, de ears de spare et de son général de plateau si quelqu’un retire une oreille. Dans les petites salles, on se sert des sides aussi pour déboucher les premiers rangs car souvent les petites enceintes qu’on nous donne pour le faire, ne conviennent pas.
Une 12Xt pour redonner équilibre et voix aux premiers rangs et à droite, un side classique et bien marron, composé d’un SB28 surplombé de deux ARCS.
SLU : Tu utilises quoi comme ears ?
Eric Rico Fromentin : Du Westone en trois voies. J’en suis content car ils ont une réponse très étendue et agréable. J’ai aussi un wedge en régie pour suivre la paire placée en face du chanteur où je lui donne du pied, les toms et un filet de voix. Il aime bien se verrouiller sur le tempo.
SLU : Je ne vois pas d’effets externes…
Eric Rico Fromentin : Ca tombe bien, il n’y en a pas ! La console est très saine, du coup je suis parti sans rien. C’est un groupe de rock. J’ai 4 moteurs de réverbération pour les voix et deux pour la batterie. C’est tout.
SLU : Quel type de son te demande le groupe ?
Eric Rico Fromentin : On est parti durant la partie de pré prod sur de l’ingrat, du brut de base et par la suite j’ai un peu retouché. Très peu à vrai dire et ça tombe bien car je suis plus dans l’accompagnement d’intention musicale que dans la production.
Une image studio de la M-5000 montant une option très intéressante pour les retours, le fait de pouvoir écouter précisément le mix que se fait chaque musicien avec sa consolette déportée M48.
SLU : Comment es-tu rentré dans la vie musicale de Matmatah.
Eric Rico Fromentin : Ohh je suis le petit dernier, arrivé en décembre 2016 au début de la tournée. C’est génial car je suis dans le bus avec eux et c’est une super aventure humaine.
SLU : Du coup t’es reparti loin de la maison !
Eric Rico Fromentin : Eh oui. Ca faisait une bonne dizaine d’années que je n’étais plus parti en tournée et que je n’étais pas remonté dans un bus.
SLU : Ils ont fait des progrès ?
Eric Rico Fromentin : Les bus oui, le matériel ça ne fait pas de doute et moi je l’espère aussi !
SLU : Comment as-tu fait la connaissance de la M-5000 ?
Eric Rico Fromentin : Je la connaissais d’une autre presta l’année dernière où Audiolite qui l’avait rentrée m’a demandé de partir avec sur un plateau type NRJ Music Awards de deux jours. C’est donc moi qui l’ai demandée pour Matmatah car elle m’avait bien plu. J’avais le choix avec une autre console à l’ergonomie et la fiabilité parfaite mais dont les paliers de bruits ne me plaisent pas trop, surtout sur une tournée avec des ears ou forcément on entend plus ce genre de détail.
SLU : Tu te sers des mémoires ou bien comme Manu tu fais tout à la mano.
Eric Rico Fromentin : Beaucoup à la main. Je préfère suivre et ne pas être bloqué par la caricature du : « next…merde, je ne l’ai pas sur ma liste, je prends laquelle ! ». Mais il est vrai aussi que pour certains titres où les ambiances et les effets changent très rapidement, quelques scènes spécifiques me sont d’un grand secours.
SLU : Tu gères combien de départs ?
Eric Rico Fromentin : Cinq stéréo pour les ears, un pour les sides, un mono pour les deux wedges, un pour moi et un dernier stéréo pour un mix spécifique que j’enregistre chaque soir sur une clé pour la donner le cas échéant aux artistes. Je suis loin d’utiliser toutes les ressources de la console.
SLU : Du fait que chacun a son stage, tu peux travailler en 96…
Eric Rico Fromentin : Raté, je suis aussi en 48. J’ai commencé en 96 KHz, mais la taille de mes enregistrements était trop grosse, du coup j’ai rebasculé en 48.
Une diff 24 carats, non pardon, Kara
Autre bonne surprise, le prestataire en charge de la diffusion et de la technique du festival en général n’est autre qu’Eric Tourneur avec sa société Uni-Son de Boulazac, le monsieur qui a mis le pied à l’étrier à Max Menelec. Une paille. Du matos nickel, des racks nickels, un câblage nickel, un discours clair, bref, il a beau être tout seul, ça fleure bon le sérieux.
Eric Tourneur devant sa Pro-X qui, si mes infos sont bonnes, prend parfois la route de la capitale pour dépanner un ingé son assez connu et dont le nom commence par P et termine par N…
SLU : Tu nous détailles ta presta ?
Eric Tourneur : Pour la diffusion nous avons 12 Kara et 4 SB28 en montage cardioïde au sol par côté, quatre 12Xt pour déboucher devant, une ProX à la face, une Vi400 aux retours et puis 16 115Xt HiQ, 2 SB28 et 4 ARCS en side et 2 SB18 en drum fill. L’ensemble est processé et amplifié en LA8 sauf les 8 subs qui bénéficient de deux LA12X.
SLU : On a quasiment tout ton parc…
Eric Tourneur : Quasiment oui. J’ai encore quelques ARCS Wide et de la 5Xt, une excellente enceinte que j’adore (sourire) et aussi un petit kit Electro-Voice que je garde parce que j’aime trop le son des MTL2B et XI-1152 poussés par du Lab.Gruppen. J’ai aussi fourni une soixantaine de micros. J’ai aussi emporté une M6000, un Avalon Vt737 et Vt747 qui sont restés dans les fly. Pas besoin. J’ai en revanche fourni et installé comme toujours, un sonomètre Amix. Il n’est là qu’à titre indicatif, les mixeurs en font ce qu’ils veulent, mais vis-vis des organisateurs j’y tiens beaucoup. Paradoxalement quand il est bien en vue, les niveaux diminuent donc pas de raison de baisser la garde.
Conclusion
La pluie redouble, on craint le pire et puis le ciel se troue, ça et là, les flaques disparaissent épongées par des groupes de spectateurs, et le son de Manu jaillit. C’est rock, indubitablement très rock. Le style de Matmatah est respecté voire amplifié avec effectivement un grave et un bas-médium bien pleins et un aigu très retenu. C’est d’ailleurs la première fois que j’entends des Kara aussi peu Kara et redécouvre la polyvalence de cette petite tête. La batterie est belle, même si deux petits dB de plus surtout dans les over l’auraient rendue canon, mais on pinaille. Le ciel plombé par une couche de nuages aussi épaisse que la peinture sur un vieux ferry, met en exergue les codes couleur de la M-5000 qui parait extrêmement simple et ergonomique. Manu s’y balade avec beaucoup de sérénité. On connaissait les synthés, effets et petites consoles Roland, place à une grosse et une vraie table.
C’est un nouveau défi et une belle aventure humaine qui débute entre Madge, Mourad Malki, José Perez côte Potar et Jacques de La Guillonnière et Olivier Hagneré pour Novelty qui, spécialisé en Evénementiel, renforce ses compétences en live. Le Groupe Novelty, fraîchement constitué de Novelty France et Magnum, poursuit son essor dans le domaine du « live » et du festival.
Madge Malki durant la tournée de Yael Naim.
Enrichi des équipes et de l’expertise de Potar Hurlant, Novelty va ainsi poursuivre son développement et répondre aux attentes des artistes français et internationaux. Le Groupe Novelty est déjà présent à Bordeaux, Nantes, Cannes et Toulouse ainsi que dans trois capitales européennes, Paris, Londres et Bruxelles.
Une complémentarité évidente
Novelty France a construit sa réputation dans les événements corporate, en particulier en tant qu’expert au service des industries de l’événementiel. Magnum est pour sa part spécialement reconnue dans la mise en lumière, la sonorisation et la distribution électrique de grands événements, comme l’éclairage événementiel de la Tour Eiffel. Depuis 1980, Potar Hurlant a su accompagner et fidéliser de grands artistes comme Renaud, Bernard Lavilliers ou plus récemment Christophe Maé, Justice ou Camille en assurant toute la sonorisation de leurs représentations.
Le plateau de la dernière tournée de Renaud
Rattaché à Novelty France tout en restant indépendant, Potar 2.0 va désormais pouvoir bénéficier d’une offre globale son, lumière, vidéo, et ainsi répondre à de nouvelles demandes tout en respectant son ADN, l’accompagnement de l’artiste.
Jacques de La Guillonnière
L’équipe dirigeante de POTAR constituée de Mourad Malki, José Perez et Madjid « Madje » Malki reste en place, accompagnée par Jacques de La Guillonnière, Président du Groupe Novelty, et Olivier Hagneré, Directeur Général de Novelty France. « Nous sommes très heureux de ce rapprochement, synonyme d’une nouvelle aventure humaine dans le domaine du « live », se réjouit Jacques de La Guillonnière.
Mourad Malki
« Grâce à ce rapprochement, c’est une belle opportunité pour nous d’accompagner nos artistes de façon plus complète… Nous partageons avec Novelty les mêmes valeurs et la même exigence de qualité. Je suis convaincu que nous saurons briller ensemble » commente Mourad Malki, Directeur de Potard.
Les deux modules de base du Focus Venue superposés, FV-200 dessous et FV-100 dessus.
Introduit officiellement cette année à Prolight+Sound, le système en colonne à directivité contrôlée par DSP de forte puissance Focus Venue de Fohhn Audio a fait l’objet depuis, notamment cet été, de tests sur le terrain (lors de concerts de Pink, Anastacia et Sade) et est maintenant prêt pour la commercialisation. A cet effet, Fohhn et Rock Audio Distribution (Fohhn France) organisent lors des JTSE (durant les 2 jours, les 21 et 22 novembre) des sessions d’écoute et de découverte avec le staff technique de Fohhn. Le lieu choisi est le plateau 2 du studio 210 des EMGP, à environ 200 m du dock Pullman, pour son lancement commercial international.
Ce sera l’occasion, à ne pas manquer, de venir découvrir ce système offrant de nouvelles possibilités par rapport aux line array classiques dans le cadre d’un espace de 800 m2 avec 14 m sous plafond et de poser toutes les questions aux ingénieurs de Fohhn, voire de se livrer à quelques expérimentations, le système étant configurable en temps réel (affectation à la volée du jeu de coefficients des filtres pour chaque transducteur d’une colonne via Fohhn Soft V5).
Les sessions d’écoute auront lieu toutes les heures entre 10 h et 19 h le 21, et entre 10 h et 17 h, le 22, sur le plateau du studio 210 situé à 200m des JTSE. Inscription avec le lien ici
Vue de l’intérieur du plateau 2 du studio 210 aux EMGP où auront lieu les démos du Focus Venue lors des JTSE.Plan d’accès au studio 210 depuis le dock Pullman.
Rappelons que le concept général de colonnes ligne source n’est pas nouveau (Olson dans les années 40) et que la directivité (verticale) contrôlée par l’électronique (Beam Steering) date de la fin des années 90 mais a connu une rapide évolution depuis les dix dernières années avec bien entendu l’avancement des capacités du traitement numérique de signal (avec les DSP) et l’implémentation facilitée du filtrage FIR (Réponse Impulsionnelle Finie).
Fenêtre de prédiction du soft Fohhn V5.
Car pour pouvoir formater, conformer, un « faisceau sonore » sans trop d’aberrations, lobes parasites, il est nécessaire de maîtriser parfaitement les interférences produites par les différentes sources sur la distance et donc de contrôler finement la phase et l’amplitude de chaque source (ponctuelle d’une ligne) en fonction de la fréquence. Fohhn est depuis plus de 15 ans un des acteurs majeurs de ce domaine et bénéficie d’une grande expérience en la matière avec ses colonnes Linea Focus et Focus Modular, notamment, et a continuellement fait évoluer son logiciel de prédiction-formatage Fohhn Audio Soft (maintenant en version 5, obligatoire pour le Focus Venue).
Il est possible de constituer deux faisceaux avec le Focus Venue pour par exemple s’adapter aux salles avec balcon.
Les avantages d’un tel système sont évidents, on peut accrocher des lignes droites, donc très rapidement, sans courbure mécanique, et projeter l’énergie sonore là où il se doit, sur l’auditoire, et diminuer drastiquement les perturbations sur l’environnement (réflexions, champ trop important hors zone d’audience, etc.). L’ajustement de la dispersion s’effectue en temps réel, les modifications de preset ne demandent que quelques ms. Le matériel d’accroche est simplifié. Le système de diffusion peut se fondre plus facilement dans le décor. De plus Fohhn réalise ses propres modules d’amplification classe D depuis longtemps (au même titre que les ensembles de traitement de signal) qui sont parfaitement adaptés aux transducteurs réalisés sur cahier des charges utilisés.
Quelques caractéristiques du système
Le système Focus Venue, modulaire, est constitué de deux modules d’une largeur de 56 cm, un haut-médium/aigu, FV-100 (800 Hz – 20kHz), et un bas-médium qui descend à 60 Hz (60 – 800 Hz), le FV-200. Le registre grave peut-être confié aux subs existants de la gamme Fohhn dont bien sûr les PS-9 posés au sol, éventuellement en cardioïde, et/ou les Focus subs array (avec contrôle de directivité) en accroche.
Le module FV-100 fait appel à huit compressions à diaphragme 4” et gorge 1,4” montées sur guide pour le haut médium et à huit compressions à diaphragme 1,75” et gorge 1” sur guide pour le haut du spectre, chaque transducteur ayant son ampli classe D et son canal DSP dédiés, ce qui est nécessaire pour obtenir un contrôle optimum de la directivité sans lobes parasites, soit 16 amplis classe D de 120 W et 16 canaux DSP. Les transducteurs de haut-médium et d’aigu sont montés côte à côte en deux lignes verticales adjacentes. Le registre médium (compressions 4”) est filtré entre 800 Hz et 3 kHz, les compressions 1,75” prenant le relai pour la bande 3 kHz-20 kHz. L’ouverture horizontale est de 90 °. Ce module de 86 kg peut délivrer un niveau max de 150 dB SPL.
Vue arrière du FV-200 avec le panneau de raccordement contrôle réseau et audio-numérique en haut. En bas, c’est la source d’énergie avec renvoi sur PowerCon.
Le module FV-200 embarque huit haut-parleurs 10” longue excursion pavillonnés montés en ligne de 2 x 4 et attaqués par groupe de deux par un canal DSP et un ampli classe D de 1000 W, soit quatre amplis et quatre canaux DSP (de contrôle de directivité) par module qui pèse 135 kg pour délivrer un SPL max de 145 dB. Ce module peut être configurer en simple bass reflex ou en mode cardioïde (technologie CDT, Convertible Dispersion Technologie) directement via le logiciel de supervision (Fohhn Audio Soft 5.0) par modification de la charge. Comme on le voit, pour obtenir l’efficacité maximale, il faut a priori constituer des lignes avec un ratio de deux modules FV-200 pour un FV-100 mais, bien sûr, il est tout à fait possible de travailler en 1:1 en « calmant le haut », voire de monter les éléments FV-100 et FV-200 côte à côte lorsque la hauteur est limitée.
La jonction des modules s’opère très facilement.
Le système d’accroche supporte une masse totale de 1,3 tonnes, ce qui permet de constituer des lignes de presque 9 m (par exemple six FV-200 et trois FV-100 pour un total de de 1 068 kg). Le module FV-200 affiche une hauteur de 1,275 m soit un peu plus du double d’un FV-100 (0,595 m). Soulignons que les lignes constituées peuvent être inclinées, l’angle de tilt étant reporté au logiciel de gestion (Fohhn Audio Soft en version 5.0) par le réseau grâce à des capteurs incorporés au sein des boîtes pour en tenir compte dans le paramétrage, mais que bien entendu le système Focus Venue est conçu pour être utilisé droit avec une directivité et une projection totalement contrôlées par l’électronique (via le logiciel Fohhn Audio Soft 5.0) avec notamment la possibilité de créer deux faisceaux d’ouverture verticale ajustable.
Côté signal, on entre soit en AES-EBU, et le contrôle s’opère via le réseau Fohhn-Net, soit en Airea (réseau Fohnn audio-numérique plus contrôle en daisy chain de 100 m de portée). Dans les deux cas on reste dans le domaine numérique, sans opérer de conversion supplémentaire. Les alimentations (universelles 90 – 250 V AC) à découpage haute efficacité sont incorporées aux modules.
Le Focus Venue a fait l’objet de nombreux tests en live, ici notamment lors du concert d’Anastacia à Cologne, début septembre.
Dernier-né de la famille ColorSource, le CYC est un projecteur wash à leds conçu pour napper d’une belle lumière uniforme un cyclorama ou un mur. Il produit une large gamme de couleurs en utilisant un mélange cinq teintes de leds : rouge, vert, bleu et indigo et lime (jaune-vert).
Grâce à ses sources led, le ColorSource CYC élimine les contraintes de remplacement de lampe et de gélatine de couleur qui brûle au bout de quelques spectacles, et sont refroidissement passif, sans ventilateur, réduit d’autant sa consommation sans sacrifier la puissance lumineuse.
ETC cyclorama ColorSource CYC
Avec son design compact et léger, ce projecteur de prix abordable se fond pratiquement dans le décor. Le ColorSource CYC peut s’installer rapidement et facilement, posé sur un plancher de scène ou accroché à une porteuse. Chaque projecteur est muni d’un étrier d’accrochage en option, de câbles avec connecteur d’entrée et de sortie secteur pour simplifier l’installation, ainsi que de macros et de séquences autonomes, facilitant ainsi la mise en service et la configuration.
Ce nouveau projecteur arrive avec une mise à jour de l’application CYC d’ETC qui calcule le nombre de projecteurs nécessaire, leur espacement et la distance au cyclorama pour obtenir une couverture complète. Cette dernière version de l’outil CYC Tool est disponible en téléchargement sur iTunes et Google Play.
Le ColorSource CYC sera présenté aux JTSE, les 21 et 22 novembre sur le stand Avab Transtechnik
Arnaud Leschemelle, P.d.g du groupe Sedia Développement.
Le groupe SEDIA Développement, présidé par Arnaud Leschemelle, annonce une prise de participation majoritaire dans la société Audiopole. Il se constitue de 3 pôles
La lumière avec Leblanc Illuminations et ses filiales à l’étranger
L’audiovisuel avec Freevox (CSI / SCV Audio & SCV Hitech)
Le son avec Arbiter France
Avec cette acquisition le groupe SEDIA Développement totalise un chiffre d’affaires de 66 millions d’euros et emploie 241 personnes. Il s’ouvre aussi au marché du Broadcast et renforce sa position sur les marchés Installation et Touring.
La société Audiopole, créée en 1996, restera présidée par André Zagury (actionnaire) et le pôle Broadcast demeurera sous la direction de Jean-Philippe Blanchard.
Audiopole est aujourd’hui le distributeur de nombreuses marques telles que Beyerdynamic, Clear Com, Studer, Genelec, Klark Teknik, Lab Gruppen, Tannoy, Tc Electronic, Turbosound.
En offrant des faisceaux de contre précis et une face de haute qualité, le nouveau projecteur LED VLZ VariLite, intégré dans le kit lumière de Joshua Cutts, le directeur photo de l’émission de télévision sud-africaine Idol, fournit une qualité de lumière qui assure un équilibre des couleurs aux images encore plus fin qu’à l’accoutumée.
Produit par Entertainment and broadcast et diffusé sur la chaîne Mzansi Magic 161 DSTV, Idols est actuellement dans sa 13e année. Joshua Cutts, le directeur photo des sept dernières saisons est l’un des professionnels leader dans l’art de la lumière pour le spectacle et la télévision. Pour cette année 2017, Joshua et Gavin Wratten, le directeur et producteur exécutif de l’émission, voulaient améliorer le décor et le design lumière. “Je recherchais deux paramètres importants” nous explique Joshua Cutts, “une forte lumière arrière iconique et une découpe puissante pour cadrer ma face. C’était aussi important pour les caméras que la source de ces projecteurs ait un niveau de vert assez faible ».
Joshua Cutts a trouvé ce qu’il recherchait dans le VLZ Profile de Philips, quand il l’a découvert chez un revendeur local, DWR Distribution. « J’étais très enthousiaste en découvrant que le VLZ intégrait un module à couteaux me permettant de l’utiliser en découpe » nous explique Cutts. « J’étais stupéfait par sa brillance et le rendu sur la peau d’une personne éclairée par ses leds blanches. C’était super de voir un projecteur à découpe LED rivaliser brillamment avec les projecteurs à découpe traditionnels. Les VLZ ont un système optique génial et mes faisceaux de contre sont tranchants et précis à souhait, ce qui est un véritable plus ».
Gardant en tête la qualité d’image de la télévision, Joshua fait l’éloge de la sortie lumière du VLZ. « J’aime beaucoup température de couleur de sa source à leds, » nous explique-t-il. « La qualité en sortie est extraordinaire. La superbe couleur de température m’a permis de paramétrer les niveaux de blanc de mes caméras à 6000 Kelvin, faisant apparaître les autres sources lumière de la scène – écrans à leds et projecteurs wash à leds – avec des couleurs plus précises. Ce que je vois dans la salle est maintenant ce que je vois à travers les caméras à l’écran. Toutes les couleurs sont plus riches et franches.
Il ajoute, “Dream Set nous a fourni tous les équipements techniques pour Idol, et leur chef de projet Eben Peltz et moi-même collaborons depuis ces dernières années pour améliorer le standard technique de l’émission. Les nouvelles technologies comme le VLZ nous permettent justement de faire cela. Ils ont tenu leurs promesses au-delà de mes attentes et je les utiliserai avec plaisir à nouveau pour créer d’autres superbes émissions de télévision.” Pour plus d’informations consulter le site Philips Lighting et sur le site Freevox
Créé à Rio de Janeiro en 1985 par l’entrepreneur Roberto Medina, Rock in Rio est le plus grand festival de musique du monde et s’exporte dans plusieurs pays comme Lisbonne, Madrid et Las Vegas. Pour l’édition 2017, organisée à Rio de Janeiro, le concepteur lumière Terry Cook de Woodroffe Basset Design (WBD) a choisi un système de controle MA Lighting. Sa sélection se compose de 4 grandMA2 full Size et 3 grandMA2 light, 4 switchs MA Network 6 x MA NPU (Unité de gestion réseau), 2 nodes MA 8Port, 4 nodes MA 2Port et de 4 processeurs réseau MA NSP utilisés comme 4 Ports Node.
Paulo Lebrão, administrateur du réseau, partage avec nous son expérience : « Tout d’abord, grandMA2 est le système le plus complet disponible aujourd’hui. Je dirais que chaque concepteur lumière ou pupitreur aime utiliser la console avec laquelle il est à l’aise et c’est souvent une grandMA2. De plus tous les groupes programmés par le festival et ayant joué sur la scène principale ont utilisé une grandMA2 pendant leur tournée. Cela confirme donc une cohérence de fonctionnement parfaite pour cette scène ainsi que pour toutes les personnes impliquées. À l’origine nous avons construit le système de contrôle pour Rock in Rio afin de satisfaire tous les groupes programmés avec leurs différents paramétrages », nous explique Paulo. » Quand les groupes arrivaient avec leur liste de titres leur designer lighting ou leur opérateur n’avait qu’à nous envoyer le DMX data via Art-Net ou sACN afin de les inclure dans notre système MA.
Nous avions deux sessions pour les spectacles : Une session principale avec un accès complet au kit lumière dans son ensemble, l’autre était utilisée par les multiples designers lighting et des opérateurs du groupe pour pouvoir patcher leur fichier spectacle en fonction de notre installation. Cela avait pour bénéfice de pouvoir faire de la programmation pendant les changements de décor et maintenir l’installation durant tous leurs spectacles comme par exemple redémarrer un projecteur ou réallumer une lampe…
“C’est la première fois que nous utilisions le switch réseau MA et l’avons beaucoup apprécié » nous explique Lebrão. « Il était très facile de créer des VLAN avec ou de paramétrer des filtres sur le réseau. Nous avions un réseau complexe cette année avec nos six VLANs fonctionnants sur le même réseau. Un des VLAN par exemple était utilisé pour connecter la zone VIP à la régie principale. En faisant cela nous avons pu contrôler la zone VIP depuis la régie principale pendant le show d’ouverture du festival, en utilisant le même timecode que pour la scène principale, ce qui nous permettait de reproduire les ambiances lumière de la scène dans la zone VIP. La flexibilité du système était donc parfaite »
« Les autres VLANs étaient utilisés de cette manière : un pour MA Net2, un pour Art-Net, un pour le transfert des données des éclairagistes. Entre MA 3D et la régie, nous avons partagé les fichier Windows. À chaque fois qu’un pupitreur finissait un travail, nous avons enregistré sa programmation dans ce dossier et si quelqu’un avait un problème en arrivant à la régie, une sauvegarde était disponible dans ce dossier. Un autre VLAN « était configuré comme invité, si le groupe avait besoin d’un réseau de connexion entre la régie et la scène. Un VLAN additionnel était une connexion internet pour tous les invités. Le système dans son ensemble était redondant. »
John Coman (WBD) a travaillé comme concepteur lumière associé, Caio Bertti (LPL) était le responsable projet, Willian “Ablinho” Quintino responsable régie, Wanderson “Magrinho” Soares comme assistant régie. Sergio Antonio était pupitreur lumière du public et Sergio Grandini le chef d’équipe. LPL Lighting Productions a livré le système MA. Lbits Ltda est le distributeur exclusive de MA Lighting au Brésil.