Ad
Accueil Blog Page 173

Les JTSE 2017 victimes de leur succès ?

0

Voilà plus de dix ans qu’il s’installe aux premiers frimas de l’hiver dans le cocon des Dock de Paris. Dès ses débuts confidentiels, le salon des JTSE a été le point de rencontre de nombreux acteurs du métier. Prestataires, distributeurs, éclairagistes, on se passait cette bonne adresse pour profiter, un peu caché, de ce moment unique de rencontres.
Différentes familles se croisaient autour d’un stand en oubliant toute forme de concurrence, et les nouveautés présentées étaient prétexte à de longues et intéressantes discussions. La convivialité des exposants s’exprimait tous azimuts, et il n’était pas rare que certains stands s’animent bruyamment en fin de journée.

Le public s’est élargi, de nouveaux acteurs sont apparus, et les JTSE sont devenues le rendez-vous préféré de tous les professionnels du spectacle. Des prestataires de toute la France, de toute la francophonie aussi, en profitent pour valider leurs achats de l’année. Depuis quelques années, de nombreux techniciens se sont joints à ce salon, autant par attrait des nouveautés que pour enrichir leurs rencontres.

© Delphine Prot

Cette année le nombre d’exposants a atteint des sommets. Victime de son succès, l’organisation a dû jongler pour rentrer tout le monde. La journée de montage a été un test passé in extremis. Certains stands se sont montés au chausse-pied, les transporteurs ont dû jouer sérieusement des coudes pour accéder aux portes.

La première journée du salon a vu les premiers embouteillages se former, et si tous les exposants étaient ravis de se faire envahir, le public s’est souvent senti à l’étroit, moins à l’aise pour échanger et mal renseigné, sans oublier la température réglée sur tropicale. Tout cela témoigne de la reprise de notre secteur d’activité et l’immense utilité d’un salon complet et convivial tel que les JTSE. Pour l’immense majorité des visiteurs et des distributeurs, ces deux jours sont indispensables, et tous se font une joie d’y participer.
Mais beaucoup d’entre eux, exposants et visiteurs, font les mêmes constats que nous. Certains stands devenant de plus en plus imposants en hauteur, comment les faire cohabiter avec les petits modules dans l’esprit originel des JTSE ? Comment assurer la sécurité du public, entre la cohue, la chaleur et les projecteurs ou même comme nous l’avons constaté, des lasers (1,4 W) dirigés vers les allées à hauteur des yeux des visiteurs ?

Comment retrouver du sens et de la convivialité sans espaces d’échange et de repos ? Des questions qui pointent l’emplacement des futures éditions. Les Docks de Paris suffiront-ils, ou faudrait-il faire le choix d’un lieu plus adapté comme par exemple la grande Halle de la Villette ?

Les JTSE sont face au classique dilemme : redevenir ce qu’elles étaient, un choix difficilement justifiable d’un point de vue entrepreneurial et à rebrousse-poil de l’engouement actuel, ou bien grandir de façon maitrisée, professionnelle et en conservant l’ADN de ce salon à la française.
Le pire serait de ne rien faire, tenter le coup du chausse-pied et laisser un certain côté « foirfouille » l’emporter. Gageons que les organisateurs tirent les leçons de cette édition en engageant une profonde réflexion faisant des JTSE 2018, une réussite que nous saluerons comme il se doit.

 

Mise à jour V1.6 du firmware dLive et extension des bibliothèques Profactory pour consoles Qu

0

Allen & Heath a publié le firmware V1.6, nom de code Fistral, pour son système de mixage dLive. La V1.6 ajoute de puissantes fonctions AMM (Automatic Mic Mixer), le travail en multi-Surface (4), la prise en charge d’une nouvelle gamme de matériel d’installation et de nouveaux modèles de traitement DEEP. Pour les consoles numériques de la série Qu, les presets micros ProFactory s’étendent aux micros sE Electronics.

dLive V1.6

La fonctionnalité mixage automatique de dLive peut gérer jusqu’à 64 microphones, avec la possibilité d’assigner des micros à quatre configurations AMM différentes par exemple lors du suivi de plusieurs salles de conférence ou discussions. Le système offre deux modes AMM distincts : le partage de gain classique et un algorithme basé sur le nombre de microphones ouverts (NMO). La capacité Multi-Surface avec suivi de gain permet jusqu’à quatre surfaces dLive indépendantes de contrôler un seul MixRack, ouvrant de nouvelles possibilités aussi bien pour les systèmes installés qu’en tournée, y compris les splits FoH / Monitor, le mixage side-car et la redondance de surfaces.
Le firmware V1.6 supporte la gamme de matériel dLive installation récemment lancée, notamment le MixRack ultra-compact DM0, l’interface GPIO, le contrôleur mural IP1, les modules DX, … Le nouveau firmware permet également l’accès à Internet pour le contrôle et le diagnostic à distance. Enfin la suite de plugins embarqués DEEP d’Allen & Heath est agrémentée d’un pré-ampli « Tube Stage » offrant différentes topologies sur un cadran, et d’une nouvelle émulation de compresseur «Mighty».

« V1.6 Fistral se concentre sur le son installé en offrant des solutions pour d’innombrables applications, depuis l’audio distribué dans les environnements d’entreprise aux outils indispensables pour la gestion des conférences », explique Ben Morgan, chef de produit chez Allen & Heath. « En même temps, nous avons mis en place de nouveaux modèles de traitement vraiment excitants et un certain nombre d’autres améliorations que la communauté dLive avait demandées. Cette grosse mise à jour du firmware représente une valeur de 1 495 $, mais tous ces nouveaux outils sont gratuits pour nos clients dLive. »

Presets ProFactory pour consoles Qu

Les dernières bibliothèques ProFactory pour les consoles numériques de la série Qu sont disponibles. Après les fructueuses collaborations avec Shure, Sennheiser et Audio-Technica, les nouveaux presets couvrent maintenant une gamme de micros populaires de sE Electronics, notamment les V3, V7, VR, 4400a et RNR1. Les presets micro ProFactory offrent aux ingénieurs du son un point de départ idéal pour obtenir le meilleur son possible rapidement et facilement.

L’équipe d’Allen & Heath a travaillé en étroite collaboration avec l’ingénieur du son Frederik Brandt Jakobsen de sE Electronics, qui a développé les réglages optimaux pour chaque combinaison de microphones et d’instruments. « La commodité est un élément clé. Les effets et réglages instantanés embarqués sont des caractéristiques obligatoires pour les consoles numériques d’aujourd’hui.

Allen & Heath a fait un pas de plus avec l’ajout des presets ProFactory à sa série Qu » commente Toni Scherrenberg, directeur des ventes et du marketing mondial chez sE Electronic. « Nous connaissons les points forts de nos produits, et nous avons créé toute une variété de réglages d’égalisation optimisés pour les microphones sE. » Les presets sont disponibles en téléchargement gratuit à partir des pages produits de la série Qu sur le site de A & H.

D’autre informations sur le site Allen et Heath et sur le site Algam-Entreprises

 

Ayrton Merak annonce une nouvelle gamme dans le vent

0

Tous les outils sont dans Merak

Nouvelle source, nouvelle ligne, nouveau menu, nouvelles technologies et nouvelle gamme, du socle jusqu’au bout nez, hormis la qualité, tout a changé. C’est en avril au Prolight Sound que la nouvelle source Ayrton a commencé à briller. Première étoile d’une nouvelle constellation, le Merak annonce le futur.

Les lignes très fluides du nouveau Wash d’Ayrton.

Ayrton, connu et reconnu comme étant un des meilleurs, voir le meilleur, concepteur de projecteurs à effets utilisant une ou plusieurs sources leds, se lance un nouveau défi en sortant une gamme de projecteurs motorisés dédiée à l’éclairage, un petit Wash Merak et récemment un puissant Spot Ghibli utilisant des sources Leds multichip ou en matrice blanche suivant les possibilités, les besoins et la puissance nécessaires.

Comme à son habitude, la marque française conjugue connaissances et nouvelles technologies pour mettre à la disposition des utilisateurs les meilleurs produits possibles. Le premier souffle balaye presque tout ce à quoi l’on pouvait s’attendre. Avec ses 55,5 cm de haut pour 13,8 kg le Merak est un petit Wash aux lignes très fluides qui ne sont pas sans rappeler une voiture italienne.

Découverte et effeuillage

[private]

Le socle, qui sera décliné en différents volumes, est un des points communs de cette nouvelle gamme. Avec 8 cm de hauteur, celui du Merak est sûrement le plus petit, mais il faut s’attendre à tout avec Ayrton ! Sur la face avant, les touches sensitives ont laissé la place à un unique bouton rotatif. Il suffit de le pousser une ou deux fois pour entrer, valider ou sortir du menu ou de le tourner pour sélectionner les options affichées sur l’écran LCD. On retrouve bien sûr de chaque côté du socle les poignées pour le porter. Et c’est, comme souvent, à l’intérieur de celles-ci que se trouvent les grilles permettant à l’air de circuler et refroidir l’électronique.

Sur la face avant, le nouveau panneau de contrôle. On remarque également le nouveau blocage du Pan, moins discret mais plus solide.
Une des poignées avec, à l’intérieur, la grille et le filtre pour la ventilation.

Sur l’arrière, les 4 connecteurs pour l’entrée et le renvoi du DMX et de la puissance.

Sur la dernière face du socle, la connectique se compose de 4 embases de connecteurs : 2 XLR, une mâle et une femelle 5 points pour les signaux DMX et RDM ainsi que 2 PowerCON TRUE1, pour alimenter le projecteur et renvoyer la puissance vers d’autres sources.
On note l’absence de prise RJ45. Bien que l’on ne voie pas d’antenne, le Merak est bien équipé d’un récepteur Lumen Radio CRMX TiMo RDM pour un contrôle HF. Suite à de nombreux retours sur la fragilité des antennes externes rétractables, les nouvelles sources sont désormais équipées d’une antenne interne intégrée à la carte de l’afficheur.

En retirant les deux plaques vissées sur le dessus de la base, on accède au centre névralgique du Merak. On y retrouve une alimentation dernière génération avec PFC actif qui améliore le rendement électrique, s’affranchit de toutes les variations de tension secteur et évite de polluer le secteur par le renvoi d’harmoniques indésirables. La puissance maximum est de 400 W. Sur la face avant se trouve la carte de l’afficheur, qui fait office de carte mère. En plus de l’écran LCD elle gère l’ensemble des circuits électroniques.On note que la batterie qui permet de configurer le projecteur hors secteur n’est plus installée d’origine (dans la base) pour raison de sécurité pendant le transport en avion. C’est un modèle courant et nous vous conseillons de veiller à ne pas les oublier lors de la première utilisation de vos projecteurs.

Dans la base, coté ventilateurs, l’alimentation avec PFC actif pour un rendement presque parfait.

Tout comme la petite bébête et Ayrton, nous montons, jusqu’à la lyre. Les deux capots des bras se retirent très simplement et laissent apparaître du côté blocage du Tilt, l’entraînement de la tête et de l’autre côté la carte de gestion des 2 moteurs pas à pas hybrides triphasés des mouvements Pan et Tilt.
Les capots de la lyre font partie des éléments plastiques les plus complexes à réaliser et ils me servent souvent de référence quand je regarde la qualité des finitions d’un projecteur. L’esthétique et la qualité sont des points forts de la marque française toujours améliorées au fil des années. Sur ce point le Merak ne se démarque pas de ces prédécesseurs, la texture et l’aspect des capots sont parfaitement réussis ainsi que les jointures entre les différents éléments. Tous les détails ont été passés en revue et c’est cet ensemble qui donne un aspect abouti lorsque l’on regarde un produit Ayrton.

Le système d’entraînement de la tête, classique et efficace.
En bas du bras, le moteur d’entraînement de la lyre et au-dessus la carte de gestion des mouvements Pan et Tilt.

Seulement 2 petits coups de tournevis pour voir ce qui se trame dans la tête du Merak. On est tout d’abord très surpris puisqu’on n’y trouve qu’un soufflet accroché à un block surmonté d’une carte électronique, un guide de lumière et un verre strié rotatif pour l’effet « banane ». C’est assez déconcertant lorsqu’on a eu, quelques minutes plus tôt, 22 paramètres sous les doigts et que l’on a joué avec le Zoom, on est surpris de ne pas voir de lentille dans la tête du projecteur !

La quintessence en 4 couleurs du Merak, la nouvelle led SplitStar S32 RGBW Osram.
La carte d’alimentation et de contrôle du module Led.

Dès que Cyril Union d’Ayrton commence les explications, tout devient limpide. Le principe de base de la tête est à la fois simple et audacieux, hormis l’effet ovalisant, c’est la source qui fait tout le travail. Pour cela, l’équipe RD est partie d’une toute nouvelle Led multichip 250 W Osram, la SplitStar S32 RGBW. Ce module de leds, spécialement développé pour Ayrton, est équipé de 16 puces de 2 mm², 4 par couleur, et peut produire un flux de 8 000 lumens en natif.
Cette source est montée sur un bloc recevant la carte de contrôle de la Led et dessous, celle des moteurs. Un gros radiateur chargé de dissiper la chaleur en occupe toute surface arrière. Pour la source Led, l’équipe d’Ayrton a utilisé un nouveau concept basé sur le système chambre à vapeur (vapor chamber), principalement développé et utilisé pour refroidir les processeurs d’ordinateur, notamment ceux des cartes graphiques.

Sous la carte d’alimentation, le dessus du radiateur avec le système de chambre à vapeur.
L’arrière du radiateur chargé de dissipé la chaleur émise par le module Led.

La chambre à vapeur est comparable à un caloduc, elle contient, pour le Merak, un gaz qui en changeant d’état (évaporation – condensation) fait circuler la chaleur. Le refroidissement du radiateur utilise un ventilateur placé à l’arrière de la tête, juste derrière la grille et le magnifique logo du Merak qui forment un habillage du plus bel effet. Il allie parfaitement le look vintage et les lignes modernes.

Le guide de lumière, une des pièces maîtresses du projecteur, développé spécialement pour Ayrton.

Sur l’avant se trouve un long guide de lumière développé et optimisé pour s’adapter aux contraintes du module de Leds et du projecteur. Il sert à mélanger et répartir les 4 couleurs de base pour obtenir une grande variété de teintes et surtout des couleurs homogènes dans tout le faisceau.
Les 4 chips de la Led assurent à la fois la trichromie et, grâce à la programmation interne, le correcteur de température et la roue de couleurs. Un des atouts majeurs de cette source est la solution choisie pour le zoom.
En lieu et place d’une lentille mobile, c’est le block lumière qui permet de créer le paramètre zoom en approchant ou en éloignant la source de la superbe lentille, conçue spécialement pour la marque française, qui mélange l’effet nid d’abeille et la lentille Fresnel.
Cette solution, n’est pas la plus simple et elle a dû donner pas mal de suées au service R&D, mais elle permet un important gain de luminosité. Afin de refroidir efficacement le radiateur du module de leds, quelle que soit la position du block lumière, un soufflet guide l’air amené par le ventilateur.

Le zoom du Merak se fait grâce à la translation du block lumière, ici c’est zoom maxi.
Pour un faisceau serré c’est, en arrière toute !

Le soufflet guide le souffle du Merak.
La superbe lentille. Entre Fresnel et nid d’abeille, mon cœur balance.

Le second et dernier module présent dans la tête est une plaque mobile sur laquelle est fixé un prisme strié permettant de créer un effet « banane ». Il s’engage dans le faisceau et, grâce à un second moteur, il est indexable et rotatif. Son mouvement permet de définir la taille de l’effet. Afin d’augmenter la plage du zoom, le guide de lumière peut passer à travers le module, en bloquant évidemment ce paramètre : en fin de course du zoom, lorsque le faisceau est très large, le prisme n’a en effet pas ou peu d’intérêt.

Le prisme strié permet d’ovaliser le faisceau.

Noir salle, fumée !

Avant de passer aux choses sérieuses, un petit moment de détente pour découvrir la machine. Avec une seule machine sur la console, je choisis évidemment le mode DMX “Extend” qui permet un contrôle fin d’un grand nombre de paramètres ; il est toujours intéressant d’avoir un bon contrôle des couleurs sur un Wash. 1 @ full et c’est parti. Bien évidemment le dimmer est impeccable que ce soit en « cut » ou sur des transitions longues.
Il en va de même pour le shutter avec lequel on dispose d’un effet stroboscope traditionnel, d’un effet aléatoire et d’un effet pulse. En ce qui concerne les déplacements, les Pan et Tit effectuent une course de 180° en, 1,24 seconde. Ils peuvent être rapides et nerveux ou alors très lissés suivant la valeur de la fonction Speed. Les combinaisons de mouvements sont aussi très bien gérées et le test de la diagonale n’est qu’une anecdote pour le Merak. La fonction Speed permet aussi de couper le dimmer lors des mouvements de la lyre.


AYRTON – Merak – Presentation from Ayrton on Vimeo.

Le réglage de la couleur utilise un grand nombre de paramètres. Il y a bien entendu les 4 couleurs du module de leds, rouges, vertes, bleues et blanches, que l’on peut mixer à volonté. Avec le contrôle en 16 bits, les mélanges sont précis et l’on devrait obtenir une belle homogénéité et de beaux aplats de couleurs dans un kit utilisant un grand nombre de Merak. Les teintes sont parfaitement homogènes, du nez jusqu’au bout du faisceau. Les transitions longues entre les couleurs sont impeccables et la palette proposée par cette source saura satisfaire les plus exigeants.
Paramètre totalement virtuel, le CTO issu de la combinaison des différentes teintes de leds, permet de faire varier le blanc de 2700K à 8000K. Il y avait encore quelques petits défauts de transitions lors des tests mais ils étaient en cours de résolution. On trouve également une roue de couleurs virtuelle avec 6 teintes de blanc et 14 couleurs. Le plus de cette fonction chez Ayrton c’est qu’elle bénéficie de son propre dimmer et que l’on peut ainsi faire une transition entre la roue de couleurs et les paramètres RGBW, un gros plus très intéressant. Pour finir avec les couleurs, un paramètre de macros permet de passer d’une couleur à une autre.

Le zoom de 0 à full avec les 4 couleurs du module led à 100 %
Le Merak a la banane !

La couleur était bien entendu LE point à ne pas rater et c’est un des points forts de ce projecteur.

De belles couleurs étales.

Le zoom est la seconde bonne surprise. Il part, selon nos mesures, de 17,68° pour aller jusqu’à 80° ! Une belle course, bien maîtrisée malgré la difficulté technique. Il est un peu bruyant, ce qui va à l’encontre du silence des projecteurs utilisant une source led, mais cela reste très acceptable. Du plus serré au plus large, la course est magnifique. On a l’impression qu’elle est sans fin ! Au plus petit, le faisceau est présent est bien dessiné, assez percutant pour un Wash. Au fur et à mesure de l’ouverture, il se fait de plus en plus oublier pour devenir un bain de lumière.

Tableau des couleurs

Le dernier paramètre, le prisme strié, permet d’ovaliser le faisceau et simuler la banane d’une lampe de Par. L’effet est totalement réussi. Son indexation est très utile et la rotation continue, qui pourrait passer pour un gadget, se révèle intéressante en effet dynamique et volumétrique, un domaine où les Wash n’ont pas souvent leur mot à dire. Le focus du prisme est un plus qui permet, entre autres, d’optimiser la luminosité et pouvoir quand même jouer sur la taille du faisceau, et donc regagner un peu de puissance quand l’ajout du prisme en fait perdre un peu.

Carte chance, sortez la cellule

Le derating

Nous avons positionné le projecteur à 5 mètres de notre cible graduée et laissé le Wash refroidir. Fini de s’amuser, il est temps de sortir les appareils de mesures. On commence comme d’habitude par le derating, ce qui nous permet de mettre le projecteur en condition pour les tests photométriques avec les 4 couleurs à full.
Le flux se stabilise en 5 minutes avec une atténuation de 11,7 %.

Faisceau serré

On ferme le zoom pour mesurer le flux lumineux en faisceau serré. On part du centre de la cible où l’on mesure, après derating 3 760 lux (4 260 avant derating), puis l’on relève l’éclairement tous les 10 centimètres sur 4 axes. Le flux total pour cette ouverture est de 3 300 lumens (3 740 avant derating) avec une courbe d’intensité lumineuse assez pointue et très régulière. L’ouverture est alors de 17,68°. On en profite également pour mesurer l’éclairement des couleurs. Grâce à la source RGBW on a un rouge, un vert et un bleu très présents, ce qui est très appréciable pour un Wash. On garde également une belle présence des teintes cyan, magenta, jaunes. La plus faible disparité entre les luminosités des teintes permet d’étendre la gamme de couleurs utilisable sur des enchaînements de tableaux lors d’une captation vidéo.

Faisceau 20°

L’ouverture de référence étant à 20° la série de mesures suivante est assez proche de la précédente. En partant d’une valeur d’éclairement centrale de 2 715 lux après derating (3 075 avant derating), on obtient un flux total de 3 350 lumens (3 800 lumens avant derating). La différence entre les deux ouvertures est significative sur la courbe de luminosité qui montre une décroissance plus douce au centre du faisceau.

Faisceau large

On ouvre ensuite le zoom à 100 % et la lumière couvre toute notre cible. La mesure au centre indique 179 lux (202 avant derating) et elle descend très doucement et régulièrement sur 4,4 mètres ! Le flux grimpe alors à 4 150 lumens (4 700 lm avant derating) : une très bonne surprise ! Avec une telle distance et la faible amplitude de luminosité, 165 lux sur 4,4 mètres, chaque écart d’1 lux est visible sur la courbe de luminosité qui n’en est pas moins très régulière. Cette série de mesures est très intéressante, pour les éclairagistes qui recherchent une source compacte pour créer de belles ambiances ou éclairer des décors.

Les 2 derniers relevés concernent le dimmer. En mesurant la luminosité tous les 10 %, puis tous les 1 %, de 0 à 10 %, on s’aperçoit que la courbe d’intensité a été optimisée pour permettre une grande précision dans les valeurs les plus basses. On peut ainsi obtenir un allumage très doux et progressif, même avec des temps de transition de plusieurs minutes.


Un nouvel air

Ayrton avance et vient de franchir avec le Merak une nouvelle étape très importante dans son évolution. On a tous pensé que la marque française franchirait le pas avec un Spot, mais, à quelques mois près, c’est un Wash qui ouvre la voie. Le Merak est une petite source très abordable, 3 850 € HT, qui bénéficie de nouvelles technologies. La lumière est homogène et la palette de couleurs étendue.
La plage de zoom est un indéniable atout, elle ferme assez pour donner de l’intimité et ouvre large pour couvrir de grandes surfaces avec peu de sources, tout en gardant une bonne luminosité. La Merak est parfaitement adapté aux espaces de petites et moyennes capacités, il devrait être la coqueluche des plateaux vidéo ou petites salles de concerts. En multipliant les sources, il a également une carte à jouer dans les grands espaces.
Avec sa petite taille et ses 13,8 kg il peut se glisser dans beaucoup d’endroits où des sources plus puissantes, mais plus grosses seraient moins discrètes. Son design et sa lentille de sortie magnifique en lumière colorée lui permettent également d’être au premier plan d’un décor, en avant-scène ou en amorce pour le cameraman. Déjà disponible à la vente, Il se pourrait que le Merak devienne un projecteur dans le vent !

[/private]

Ayrton, Oxo, Zero88, Admiral, Avalanche de nouveautés chez Axente

0

Idéalement placé à l’entrée des boîtes noires du dock Eiffel, vastes espaces réservés au matériel lumière en démonstration, le stand Axente a fait le plein d’innovations. Visite guidée en compagnie de Yannick Danguy, directeur des ventes.

Présentation vidéo des produits Ayrton 2017

Ayrton Merak

Changement de style pour Ayrton qui dévoile aux JTSE deux lyres beaucoup plus conventionnelles. En apparence seulement.

Le Merak est un wash motorisé avec un zoom linéaire de 7° à 70°. Il utilise une source led RGBW unique de 250 W. Ses couleurs sont riches et son flux particulièrement homogène. Un effet banane a été ajouté pour orienter son faisceau.
Il possède toute la connectique et les menus habituels d’Ayrton, avec un récepteur DMX sans-fil intégré. Il est disponible au prix de 3 850 €.

Le Ghibli est le nouveau fer de lance d’Ayrton. Ce spot à couteaux bénéficie d’une source led blanche de 600 W, 7200K, et promet un flux impressionnant de 23 000 lumens.

Ayrton Ghibli

Il est équipé d’un zoom 7°-56°, d’une trichromie CMY, d’un CTO variable et d’une roue de 7 couleurs plus un filtre IRC.
Il possède aussi une roue de 8 gobos fixes, une roue de 7 gobos rotatifs, une roue d’animation, un prisme 5 facettes, deux Frost, un iris et d’un bloc de 4 couteaux à fermeture complète individuelle.
Sa focale est particulièrement soignée, avec un très bel étal et la possibilité de créer des effets de morphing entre chaque gobo.
Son prix le situe dans le haut de gamme: 10450 €

Ayrton MiniPanel-FX

Le MiniPanel-FX est là pour nous rappeler la fantaisie d’Ayrton. Il s’agit d’une version à 4 leds du MagicPanel-FX. Chaque optique de 80 mm est indépendante, en RGBW, et le tout est animé par un zoom de 3,6° à 53°. Le MiniPanel-FX est capable de rotation à l’infini en pan et en tilt. Son prix public est de 2 990 €.

Pour finir, le WildSun-K25 TC.

Ayrton WildSun K25TC

Comme True Color, c’est une version au rendement et à l’IRC améliorés du WildSun-K25.
Sa consommation a été presque divisée par deux, pour une baisse de flux de seulement un quart et son IRC bondit à plus de 90.
Ses 217 leds blanches sont calibrées à 5700K, et il possède un zoom de 12° à 60°.
Un récepteur DMX sans-fil est intégré, et rejoint les connectiques habituelles du K25.
Il est annoncé à 10 450 €, prix public.

Présentation vidéo produits OXO, Admiral et Portman

Oxo

Le ColorBeam 150-BFX OxO et sa couronne de leds.

La gamme Oxo a fait l’objet d’une refonte complète, avec des produits personnalisés et innovants, à l’image du ColorBeam 150 BFX.

Ce dernier est un PAR led RGB de 150 W basé autour d’un COB unique surmonté d’une corolle très typique, et entouré d’une couronne d’animation en led blanches.
Annoncé à prix public de 189 €, il séduit déjà les éclairagistes, à l’instar de Julien Recoque sur la tournée Sanseverino.


OxO Colorzoom 180

Autre PAR à Led Cob, mais pour applications tout-terrain, le ColorZoom 180 est le projecteur à led étanche le plus puissant du marché. IP 65 jusqu’au bout de ses connectiques, DMX3/5 points et alimentation/recopie, il bénéficie d’un zoom 10°-50° et d’une construction robuste.
Avec son mode studio sans ventilation et ses accessoires coupe flux et volet, il trouvera aussi sa place dans les intérieurs exigeants. Il est disponible, avec ou sans option Wireless, à partir de 780 €.

Très intéressant aussi, le SunFlood 500, sorte de canon à 24 leds blanches de 20 W. Avec son ouverture initiale de 12° et plusieurs filtres en option, il se veut le pendant à led du Mitronic, ce projecteur dédié aux éclairages plein jour.
Il promet 24 000 lux à 5 mètres, un IRC supérieur à 80 et une température de couleur de 6500K. Il possède aussi un mode studio, plus silencieux au détriment de la puissance, et une option « snap » particulièrement futée : il est possible depuis la console de lui faire mémoriser son état lumineux. Ainsi, à chaque extinction et rallumage, il reprendra cette valeur, et ceci sans besoin de console. Son prix : 1 090 €.

Oxo Colorline

Le Colorline est une série de tubes à leds dépolis pour de la décoration dynamique. Quatre modèles existent, tous IP66, par multiples de 30 cm jusqu’à 120 cm.
Il y a 4 pavés de leds d’1 Watt par tranche de 30 cm, en RGBW, ce qui donne pour le grand modèle ColorLine 1 200 une puissance de 16 W et 64 canaux de contrôle.
Les prix s’échelonnent entre 106,50 € et 242 €.

Enfin, deux petits projecteurs clôturent cette rentrée OxO, le Colorbeam 90 et le Colorbatt mini.

– Le Colorbeam 90 est un projecteur fixe étanche (IP65), à ventilation passive, composé de 7 leds de 12 W. Sa particularité est d’avoir dans chaque led un mélange 6 couleurs : rouge, vert, bleu, blanc, ambre et UV. Il est vendu 230 € prix public.

– Le Colorbatt mini reprend le principe du projecteur d’extérieur sur batterie et DMX sans-fil, dans un format mignon et tout léger (1 kg). Sa led RGBW + Ambre + Cyan + UV de 20 W est capable d’émettre pendant 14 heures avant recharge. Un zoom motorisé de 4,5°-45° a fait son apparition. Une télécommande infrarouge est aussi fournie. Son prix public est de 1 750 €.

Portman et Admiral

Admiral Vitage Luminair

Axente est en train de devenir le spécialiste du projecteur rétro, puisqu’après le P1 Retro Lamp et le P2 Hexaline du polonais Portman, il vient juste de dévoiler le Vintage Luminair du Hollandais Admiral Lighting.
Ce projecteur de décoration à la corolle cuivrée remarquable, qui s’équipe tout simplement avec une lampe halogène ou led standard de 60 W maximum, donne immédiatement un cachet Steampunk à la scène.
Le Vintage Luminair est disponible en deux diamètres, 38 ou 53 cm, pour 199 et 249 €

Présentation des produits Spotlight, Zero88 et StageSmarts

Spotlight

Retour sur un tout petit projecteur de muséographie, le FlumLed. Celui-ci tient dans la main avec ses 6 cm de haut ! Autour d’un axe métallique noir serti sur un socle, cette source de 3 W peut s’orienter dans toutes les directions pour l’éclairage de vitrines ou architectural. Complètement adaptable à vos projets, Spotlight vous laisse le choix entre 3 températures de couleurs et 4 ouvertures de faisceau, de 6° à 46°. Le CRI est de bonne qualité, supérieur à 90, et le pilotage pourra se faire le cas échéant en DMX, RDM ou DALI.

Zero88

Deux nouvelles consoles lumière font leur apparition chez Zero88 : la FLX S24 et la FLX48.
Dédiées aux utilisateurs moins expérimentés, l’accent est mis sur l’intuitivité et la rapidité de programmation. Elles partagent la même configuration et des accès identiques autour de l’écran tactile multicouche 7“ et des 4 encodeurs rotatifs. La puissance de la FLX48 permet de contrôler 96 projecteurs au lieu de 48, et de répartir 97 playbacks sur ses 48 faders.
La FLX24 ne possède que 24 faders et gère un maximum de 49 playbacks. Toutes les deux sont compatibles Art-Net 4 et sACN, en plus de leurs sorties DMX 3 et 5 points. Innovation intéressante, le Ring-Sync, un patch automatique par RDM qui permet soit d’affecter ses projecteurs suivant le setup de la console, soit d’adapter le patch de la console par rapport aux projecteurs.

Zero88 FLX-S24

Les prix s’échelonnent de 1 575 € pour la SLX S24 / 1 univers jusqu’à 2 625 € pour la SLX S48 / 2 univers.

StageSmarts

L’armoire de distribution SmartPDU de StageSmarts.

La SmartPDU est une armoire de distribution électrique « intelligente ». Ainsi le modèle SmartPDU 36, en plus de fournir 6 sorties 32 A mono, 2 sorties 32 A Tétra, 6 embases Socapex et 5 Powerlock 400 A plus recopie, possède un logiciel de surveillance et une gestion déportée en réseau par Web serveur.
Les disjoncteurs sont particulièrement fiables, quel que soit l’environnement. Cette armoire de distribution est étudiée spécialement pour les prestataires de l’événementiel et de tournées, avec toutes les protections humaines et matérielles requises. Le retour d’information permet de contrôler les charges en temps réel et de détecter les incidents sur le réseau électrique.
Disponibles en 3 modèles suivant le nombre désiré de sorties, les SmartPDU 36, 48 et 72 sont disponibles aux prix de 12 995 €, 15 525 € et 20 125€.

Et pour d’autres informations sur les différents produits présentés, visitez le site Axente

 

La tournée Masterclass « Prises de Son » d’Audio-Technica se poursuit

0

Entamée début octobre, la tournée masterclass « prises de son » d’Audio-technica se poursuit à travers la France jusqu’à fin janvier sous la houlette de Bertrand Allaume, chef produit Audio-Technica mais également réalisateur de nombreux disques et formateur Logic Pro X.

C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir les techniques de prises de son et d’enregistrement avec des micros Audio-Technica, des pré-amplis Audient et des interfaces audio RME.
Ces Masterclass d’une durée d’environ 2 h 30 sont gratuites.

Voici les prochaines dates et lieux jusqu’à fin janvier :

Prenez contact avec votre revendeur pour y participer et obtenir toutes les informations.


Détails de la Masterclass

Découverte des techniques de prises de son (choix des micros, placement, réglages) à travers trois enregistrements en studio réalisées avec la gamme de micros Audio-Technica, les pré-amplis et interfaces Audient et les interfaces RME.

ATM230

1–Enregistrement d’un tribute Led Zeppelin

  • Prise batterie selon la technique de Glyn Johns (Led Zeppelin / John Bonham – 1969)
  • Prise ampli guitare avec couple micro à ruban et micro dynamique
  • Voix enregistrée avec un micro dynamique

Matériel utilisé : Audio-Technica : AT4080, AT4081, AT4022, AE4100, AE3000, ATM650, ATM250, ATM230 / Audient : ASP880, ASP800 / RME : Fireface 802

RME Fireface 802
AT4051B

2–Enregistrement d’un groupe Funk

  • Prise batterie moderne
  • Prise guitare avec micro à ruban
  • Prise de percussions
  • Prise de voix type studio avec micro statique

Matériel utilisé : Audio-Technica : AT4080, AT4060, AT4047, AT4051b, AE4100, AE3000, AE2500, AE2300, ATM230 / Audient : ASP880, ASP800 / RME : Fireface 802

3–Enregistrement d’un trio Jazz

  • En studio de répétition avec un studio mobile.

Matériel utilisé : Audio-Technica : AT2020, ATM450, ATM250, ATM230 / Audient : iD14, ASP800



Et d’autres informations sur le site Audio-Technica :

 

Les poursuites Robert Juliat favorites au Spanish Festival

0

Robert Juliat a ajouté un peu de son savoir-faire français cet été au célèbre festival de musique espagnole produit par Clipper’s Live. Le prestataire, ABS Entertainment Service, s’est assuré que chaque artiste soit présenté comme une star en fournissant deux poursuites Robert Juliat Merlin 2500 W et deux Aramis 2500 W comme support de face pendant toute la durée de l’évènement.

Le festival a démarré en 1927 pour promouvoir les spectacles basés sur l’art architectural et la musique. La 6e édition du festival dans sa forme actuelle s’est déroulée du 7 juillet au 22 août 2017 sur un site qui s’étend sur 17 hectares de magnifiques jardins complétés par un château. Le line up des artistes incluait Anastacia, Passenger, Silvia Pérez Cruz, Norah Jones, Wilco, Woody Allen, Els Amics de les Arts and The Pretenders. Merlin et Aramis sont deux poursuites très appréciées. L’équipe d’ABS en a donc riggé deux de chaque sur les tours pour un effet maximum.
Depuis ce point, Merlin et Aramis ont été mises à l’épreuve et se sont montrées capables de passer proprement à travers l’éclairage d’une grosse installation de lumières mobiles et de brume, démontrant leurs capacités et se révélant ainsi faites pour ce job. « Les poursuites sont une part importante du spectacle et plusieurs artistes nous demandaient les produits Robert Juliat » nous dit Iker Gartzia d’ABS. « Nous voulons le meilleur pour nos clients et nous savions qu’avec un équipement Robert Juliat il n’y aurait aucun problème. »

Merlin et Aramis sont parfaites pour les festivals comme Cap Roig. Merlin en particulier est tout particulièrement adaptée aux tournées et concerts. Puissante et robuste, Merlin est dotée d’un zoom 3°-12° qui la rend unique et particulièrement adaptée aux utilisations de moyennes et longues portées. Aramis est une valeur sûre : son zoom 4.5°-8° et sa constitution robuste en font un outil résistant aux tournées et adapté aux longues portées en salle ou en extérieur.
«Merlin et Aramis ont eu un fort impact à Cap Roig grâce à leur performance spectaculaire» explique Diana Garcia responsable marketing chez Entertainment Equipment Supplies (EES), le distributeur exclusif de Robert Juliat en Espagne. «La performance des poursuites a mis en valeur l’engagement d’ABS Entertainment Service et de Robert Juliat à fournir des produits de qualité. Ça a été génial de faire équipe avec eux pour un si beau projet»

Robert Juliat était ravi d’apprendre que Jose Luis Unzueta, assistant du concepteur lumière et opérateur sur le festival était très satisfait par la performance et la fiabilité des poursuites, expliquant : « Nous sommes toujours heureux de savoir que Robert Juliat a été reconnu ; là où les produits de la marque sont utilisés, nous pouvons garantir que le spectacle se passera bien ! ».

ABS a également été extrêmement satisfait par la performance des quatre poursuites. « Pour ABS Iluminación, Robert Juliat est une référence dans l’industrie du spectacle » conclut Gartzia. « Notre aventure avec leurs poursuites a démarré il y a un an en raison d’une forte demande de la part de nos clients. Nous avons commencé avec Aramis et maintenant nous sommes heureux d’avoir ajouté Merlin à notre catalogue. La puissance en sortie et la robustesse de ce produit ont plus que comblé nos espérances et celles de nos clients.

Plus d’informations sur le site de Robert Juliat

 

Un bois allemand d&b GSL pousse dans les stades américains

0

Morris Light & Sound le bien connu prestataire de Nashville, nous offre un sneak peek sur les premières sorties du dernier système cardioïde de d&b, le GSL, dans un stade. Comme quoi, Noël ne tombe pas le même jour dans le Tennessee.
Il n’est pas peu fier de pouvoir l’offrir à ses clients et semble chaud baraque (ça, c’est du belge NDR) d’accrocher ses premières lignes de GSL 8 et GSL 12 et de SL-Sub.

Un typique stade comme il en existe des centaines aux USA, le terrain de jeu du GSL.
David Haskell, le PDG de Morris Light & Sound qui va fêter en 2018, ses 25 ans d’existence.

David Haskell, le PDG de Morris Light & Sound tourne déjà avec le fleuron de d&b qui n’hésite plus à dire que cette tête fait partie d’une série appelée SL. Alors voyons, si le L c’est le gros, et le J l’ex champion, le petit ou moyen sera le M ou le K ;0)

Les fameux évents latéraux…

Retrouvons nos deux compères Matthias Christner, le chef de la R&D et Werner Bayer Manager Produit et comparse dans les désormais célèbres films de la firme allemande, accompagnés de David Haskell pour une minute dans un bois allemand au beau milieu d’un stade américain ici.

On devrait très bientôt pouvoir prendre ce type de photos en France. Avec le casque et les gants aussi !

Et gageons que nous pourrons bientôt écouter le premier système cardioïde en France. C’est qu’on deviendrait impatient, et Lulu aussi ! En attendant, si vous voulez savoir tout sur la série GSL, enfin…tout ce que l’on a pu glaner, cliquez ici

Et plus d’infos sur :

 

100 MegaPointe arrivent dans le parc de S Group

0

A peine lancé, le MegaPointe rencontre un énorme succès avec d’importantes commandes de prestataires comme S Group qui a rentré 100 projecteurs dans son parc déjà bien pourvu en produits Robe.

De gauche à droite, Alexandre Coulet (Gérant) et Léon van Empel (CEO) lors de la réception des MegaPointe

Léon van Empel, fondateur et CEO de S Group était convaincu du succès du MegaPointe avant même de l’avoir vu fonctionner. « C’était le produit que tout le monde attendait. Quand l’équipe de Robe France nous a annoncé qu’ils avaient réussi à garder l’esprit compact et hybride du Pointe mais avec la trichro et encore plus de puissance, nous avons passé commande. On savait que ce projecteur sera sur les fiches techniques.
Quand nous avons vu son rendu, nous avons été ravis de constater que Robe avait réussi à réunir, dans un petit format, un vrai Beam, un vrai Spot et un vrai Wash.»

1ère sortie des MegaPointe de S Group lors de la soirée Animaliz au Dock Pullman © Tomo Photograpics

Les commandes comme celle de S Group s’enchaînent dans le monde entier avec le BMFL, le Spiider, les petites lyres comme le Spikie ou le LedBeam 150 et la série PATT, les chaînes de production tournent à plein régime.
Plus d’infos sur le site Robe

 

Le Show Ayrton au LDI 2017 conçu par Cory FitzGerald

0
De gauche à droite, Michael Althaus, directeur des ventes d’Ayrton, Cory FitzGerald le designer et Christopher Agius Ferrante le Directeur général d’Ayrton France recevant le LDI Award 2017 de la lumière la plus créative avec un grand sourire.

Ayrton présentait au LDI ses tout derniers produits dans un show conçu par Cory FitzGerald qui a imaginé de les nicher dans un “dôme de cristal”.
Cette représentation lui a permis de remporter le LDI 2017 Award pour la lumière la plus créative.


AYRTON – LDI Show Las Vegas 2017 from Ayrton on Vimeo.

Les visiteurs étaient invités à s’allonger dans des fauteuils de gammers leur permettant de basculer vers l’arrière et ainsi de profiter du spectacle Au-dessus d’eux, s’élevait une pyramide composée de deux structures triangulaires opposées supportant 30 MagicPanel-FX, 20 IntelliPix-XT, et 10 MagicBlade-FX. Sur les côtés opposés, étaient accrochés deux écrans triangulaires également pour mettre en valeur les projections de gobos du nouveau Ghibli LED spot.
La base de chaque écran était soulignée par 8 spots NandoBeam-S9 wash et la pointe accentuée par 3 strobes MagicBurst. Entre les triangles, le célèbre designer avait accroché 4 colonnes supportant chacune 4 Ghibli en alternance avec 5 MagicDot-SX, entourés de 10 Fresnel à LED Merak. Le centre de la pyramide brillait grâce à 50 des nouveaux MiniPanel-FX.


« C’était une manière amusante de mettre en valeur Ayrton sur le marché américain dans un environnement dynamique et représentatif de la « réalité » ce qui semble plaire particulièrement aux visiteurs » nous explique Michael Althaus, directeur des ventes d’Ayrton. Cory FitzGerald et Jason Baeri son pupitreur, ont fait un superbe travail de conception et de programmation, et la structure permettait aux visiteurs de regarder le spectacle avec des perspectives et des angles différents.
Nous aimons présenter des projets innovants à nos clients et les faire se sentir partie prenante de l’aventure tout en leur permettant de découvrir nos nouveaux produits. Cela leur a donné la possibilité d’apprécier les possibilités uniques des projecteurs Ayrton et une chance de commenter leur conception directement auprès de l’équipe d’Ayrton. Voir des visiteurs revenir plusieurs fois pour regarder le show sous des angles différents a montré que la présentation avait bien fonctionné. L’award de la lumière la plus créative était donc la cerise sur le gâteau ! ».

Equipement du Show Ayrton au LDI 2017

  • 16 x Ghibli
  • 20 x IntelliPix-XT
  • 50 x MiniPanel-FX
  • 20 x MagicBlade-FX
  • 6 x MagicBurst
  • 20 x MagicDot-SX
  • 30 x MagicPanel-FX
  • 40 x Merak
  • 16 x NandoBeam-S9

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Axcor profile 900, K-Eye HCR et Hepikos, collection haut de gamme Claypaky

0

Avec cette première présentation française en public, les utilisateurs ont pu approcher de près les projecteurs les plus aboutis de l’histoire de Claypaky, distribués en France par Dimatec.

Jean-Martin Fallas, chef produit, nous résume leurs incroyables perfectionnements.

Hepikos

Faux jumeau du Mythos(2), cet asservi combine les fonctions d’un Beam et d’un wash au sein d’un même appareil. La lampe est finalement aussi une Osram Sirius HRI 440 Watts, au lieu de la 770 W annoncée dans un premier temps.
La partie couleur a été repensée, avec un mixage CMY, deux roues de 8 couleurs, 2 filtres CTO et minus green, que vient compléter un zoom de 5° à 40° et un Frost soft-edge.

La partie effets est beaucoup plus sobre, avec seulement un iris et un prisme rotatif 4 facettes sous le capot, mais on garde un mode Beam turbo par un mécanisme venant effacer l’optique Fresnel.
Cette machine est conçue pour les éclairages de masse, en contre, ou pour le public des grandes salles.

K-Eye HCR

Imaginez un B-Eye débarrassé de ses effets flowers et de son led-mapping au profit d’un contrôle absolu de ses couleurs et de son étalement ?
C’est le pari gagnant du K-Eye HCR qui utilise 37 modules led Osram 6 couleurs de 15 watts. L’ajout des composantes ambre, cyan et lime au traditionnel trio RGB permet d’accéder à une variété de teintes quasi infinie.

Le collimateur prismatique de chaque module permet de concentrer la lumière des leds directement sur les optiques frontales et d’assurer un mélange optimal sur la lentille PC. Le contrôle de la température de couleur est d’une précision absolue entre 2500K et 8000K, et l’IRC tutoie les sommets avec une valeur constante de 97, récompensée par un Plasa Award.

L’homogénéité du faisceau est garantie quelle que soit l’ouverture du zoom, de 7° à 53°. Additionnées à la refonte de son dissipateur thermique qui utilise des ventilateurs plus grands et moins rapides, et à ses accessoires coupe flux et porte filtre, ces nombreuses innovations font du K-Eye un projecteur particulièrement adapté pour le théâtre et l’opéra.
Son prix est sensiblement le même que celui d’un B-Eye.

Axcor Profile 900

L’Axcor Profile 900 est un phénomène. Parce qu’il :

  • Représente l’apogée des recherches de Claypaky, auréolé d’un PL&S gold Award.
  • Possède toutes les fonctions d’un asservi dont rêvent les opéras : silencieux, sans maintenance, avec une belle ouverture de zoom de 7° à 40°, une trichromie pleine de subtilité et un système de couteaux sur quatre plans d’une précision chirurgicale.
  • Est riche en effets avec des gobos d’habillage, un iris, une roue d’effets et un prisme rotatif côtoyant strobe électronique, roue de couleurs, Frost variable et effet Fresnel.
  • Mais surtout, parce qu’il est le pionnier des automatiques à led de très forte puissance, le premier capable de rivaliser pleinement avec les projecteurs à lampe.

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Electro-Voice présente Evolve 50

0
Le système en colonne verticale à directivité fixe Evolve 50.

Lancé en octobre et présenté aux JTSE par EVI Audio, le petit système en colonne verticale à directivité fixe Evolve 50-KB (-EU pour nous) se compose, en deux voies actives, d’une colonne de huit transducteurs large bande de 3,5” avec guide et d’un caisson de grave qui accueille toute l’amplification ainsi qu’un petit mixer trois voies.

Particularité, l’électronique peut se configurer (et être surveillée) via bluetooth (presets, correcteurs, niveau, retard, statut limiteurs, etc.) par l’application QuickSmart Mobile d’Electro-Voice (smartphone, tablettes Androïd et iOS, iPod), de même qu’il est possible d’envoyer un flux audio stéréo « haute résolution » par le même support (peut-être Apt-X ?).

L’Evolve 50, guide d’onde et grille ôtés.

Le système présente une ouverture horizontale de 120° et une couverture verticale asymétrique de 40° (décalée vers le bas) qui convient parfaitement aux applications DJ, petits groupes en live ou présentations AV où l’auditoire est en partie assis ou debout sur un même niveau.
La colonne est réalisée en composite de même que le guide qui vient s’appliquer devant les 3,5”. Le raccordement entre le caisson et la colonne s’opère par un mât en aluminium qui abrite les liaisons électriques et est muni d’aimants de part et d’autre (outre les connecteurs) de façon à assurer un bon maintien dans les puits.

Le puits de fixation. remarquez l’aimant de maintien.

La réponse du système s’étend de 43 Hz à 20 kHz (-3 dB, 37 Hz à -10 dB) et le niveau SPL max atteint 127 dB, le raccord entre colonne et caisson se faisant à 200 Hz.


Une vue arrière du sub avec le panneau de contrôle.

Le caisson en multipli de 15 mm renferme toute l’électronique et deux modules d’amplification classe D de 500 W, un pour le 30 cm (12”), et un pour la colonne de huit 3,5” (9 cm) large bande juxtaposés, dont les quatre du bas sont légèrement incurvés (directivité verticale asymétrique).

Le traitement DSP offre quatre pré-réglages (presets) pour une exploitation musique, concert, parole ou club et cinq emplacements mémoire utilisateur pour la sauvegarde et la restauration des paramètres de configuration, un correcteur trois bandes (médium paramétrique), l’application possible d’un retard. Sur les entrées analogiques combo (XLR/TRS) symétriques 1 et 2, on peut superposer une tension fantôme (15 V) et l’Evolve 50 dispose d’une sortie mix pour attaquer d’autres systèmes (notamment Evolve).

L’application Bluetooth QuickSmart permet le pilotage et le contrôle de jusqu’à six Evolve 50 voire d’enceintes de la série ELX200 en Bluetooth Low Energy (BTLE). Concernant le streaming Bluetooth, il s’effectue sur le premier système appairé. Electro-Voice parle de Bluetooth haute résolution mais on ne sait pas s’il s’agit du procédé Apt-X (de Qualcomm).

Quelques caractéristiques :

  • Réponse en fréquence : 43 Hz – 20 kHz (-3 dB)
  • Niveau max SPL : 127 dB
  • Dispersion : 120 ° H x 40 ° V (asymétrique)
  • Puissance LF : 500 W
  • Puissance HF : 500 W
  • Fréquence de raccordement : 200 Hz
  • Dimensions : sub 530 x 345 x 471 mm (H x L x P)
  • colonne 825 x 102 x 172 mm
  • pied 929 x 48,5 x 55
  • Masse : sub 20,3 kg, colonne 4,7 kg, pied 1,25 kg
  • Accessoires : housse pour sub et sac pour colonne et pied

D’autres informations sur le site Electro-Voice et sur le site EVI Audio

 

Martin Fournier rejoint Chauvet

0
Martin Fournier. photo ©Studio Gehin

Chauvet nous annonce l’arrivée de Martin Fournier dans son équipe, en qualité de Directeur Commercial Europe. Martin est expérimenté et connu en Europe dans l’industrie de la lumière pour avoir consacré ses 22 dernières années au marché professionnel.
Il occupait précédemment chez Harman, le poste de Directeur Commercial pour la France et le Benelux au sein de la division Professional Solutions.
Martin a démarré sa carrière en 1995 avec Martin Professional.

« Martin est un élément important pour notre équipe, et nous nous réjouissons de l’accueillir », dit Albert Chauvet, CEO de Chauvet. « Il partage notre passion pour l’excellence et a passé 100 % de sa carrière dans le domaine de la lumière. »
Michael Brooksbank, Directeur pour l’Europe, partage cet enthousiasme : « Martin nous apporte toute son expérience et un éventail de compétences. Il a excellé dans différents domaines du business de la lumière, incluant : les ventes, la distribution, et le développement de marques. Il s’est toujours engagé à fournir un excellent service auprès de ses clients. »

De son côté, Martin Fournier accueille l’opportunité de rejoindre une société à forte croissance, focalisée dans le domaine de l’éclairage. « En tant que spécialiste du monde de la lumière professionnelle, je peux vraiment apprécier l’action que Chauvet a mis en œuvre pour le développement de ses produits. Je suis impatient d’aider à développer le business de Chauvet à travers l’Europe. »
Martin Fournier sera basé à Paris, France. Vous pouvez le contacter au +33 6 98 50 43 26, ou par email à [email protected].

Et plus d’infos sur le site Chauvet

 

Le SGM Q10 conjugue superpuissance et polyvalence

0

Le Q10, dernier né de la gamme Q chez SGM, est un projecteur à leds RGBW qui combine les fonctions de strobe, wash, matrice et blinder avec un flux superpuissant de 60 000 lumens. L’objectif de ce projecteur est clairement la polyvalence.
Avec son sobre design rectangulaire et son indice de protection IP65, le Q10 pourrait presque se fondre dans la masse des projecteurs destinés à l’éclairage architectural.

Les 8 segments contrôlables indépendamment du SGM Q10

Doté de 4096 leds SMD (2048 blanches et l’autre moitié RGB), il promet un flux maximal de 60 000 lumens à pleine puissance, et bien que les conditions d’appréciation sur le stand Sonoss, hors boîte noire, ne soient pas optimales, nos yeux confirment que la puissance est clairement au rendez-vous. Comme le Q7, le panneau Led de ce projecteur, découpé en 8 segments contrôlables indépendamment, est matriçable pour diversifier son champ d’action.
L’objectif est simple, trouver une place sur scène ! Les nouvelles possibilités acquises via cette fonctionnalité sont donc nombreuses, le Q10 peut toujours être utilisé comme wash/flood light via son rendu impressionnant et son ouverture de 110°, mais également être installé dans un kit lumière pour produire des effets aveuglants, de strobe ou des effets graphiques avec ses 8 segments. Il se contrôle sur 35 canaux (ou via une banque de macros internes). A noter également le CTC linéaire variable de 2000 à 10000K, ainsi qu’une calibration des couleurs extrêmement précise, déjà acquise sur les autres machines de la série Q.

IP 65 de la tête aux prises, le Q10 est refroidi par deux ventilateurs très particuliers qui ne seront pas affectés par les contraintes climatiques.
Le Q10 et ses 4096 leds SMD, dont la moitié sont blanches, consomme 1250 W à pleine puissance pour un flux de 60 000 lm.

Le Q10 est compatible RDM et équipé d’un récepteur CRMX Lumen Radio, d’un déshumidificateur interne pour prévenir tout éventuel facteur de corrosion (humidité, fumée…) et il peut recevoir en option des volets de 4 ou 8 panneaux. Son design, issu de la recherche commencée avec le P5, tient à cœur à SGM, qui souhaite également mettre en avant le côté esthétique de ses projecteurs dans un design scénique.

Plus d’informations sur le site SGM et sur le site Sonoss

 

Des Uniline Compacts et des T-Rex au Grand Rex

2

A l’idée d’écouter la BO de Jurassic Park, jouée par un philarmonique de 70 musiciens sur un système Uniline Compact d’APG pendant la diffusion du film, nos tympans en frémissent d’impatience d’autant que ce festin auditif se déroule au Grand Rex à Paris.
Une occasion que nous n’avons pas manquée. Depuis des décennies, John Williams a inondé les écrans et nos oreilles de mélodies hollywoodiennes, qui résonnent encore dans nos mémoires : Star Wars, Les dents de la mer, Indiana Jones, Superman et bien sûr, Jurassic Park.

La fameuse salle aux deux balcons du Grand Rex. Tout en bas au centre, on aperçoit la régie technique

C’est le soir de la seconde représentation de ce film que l’équipe technique de Sextan nous accueille. François Yvernat, régisseur pour les deux jours de l’opération, se fait un plaisir de nous présenter le setup et l’équipe technique en charge de la prestation. Il faut dire que ce n’est pas une première pour lui. Après Indiana Jones et Les Demoiselles de Rochefort, c’est la troisième fois qu’il travaille en partenariat avec l’agence de prod d’Ugo Berardi (U-GO & Play) au Grand Rex.

Aperçu du système mis en place pour la représentation

En plus d’assurer la sonorisation, Sextan fournit l’entièreté du matériel : plateau, micros, backline (en sous-traitance avec Hocco). Les instruments sont, quant à eux, fournis par ARIAM. Sextan n’est pas là que pour sonoriser, la société s’occupe de toute la logistique liée à ce projet. Le suivi a donc commencé par les répétitions (effectuées à la Seine Musicale) en présence d’Allan Cox, responsable de l’envoi des bandes (son/bruitages) du film.

Quentin Fleury, l’homme aux manettes

Quentin Fleury

C’est au pied levé que François Yvernat demande à Quentin Fleury d’assurer le mix de la représentation au Grand Rex. Ce jeune ingénieur du son a effectué trois années de stages chez Sextan avec Vincent Mahey (victoire de la musique Jazz 2017), autant dire qu’il s’y connaît « un peu » en sonorités acoustiques. Sur sa Pro 1 Midas, il nous a concocté un patch relativement simple, en 23 lignes. A cela il faut évidemment ajouter les lignes stéréo envoyées par Allan Cox : dialogues et bruitages.

SLU : Mettre autant de micros devant un philarmonique ça peut être compliqué. Quelle est ta réflexion ? Tu renforces ou tu sonorises ?

Quentin Fleury : Ça dépend. Quand on enlève la face il y a une grande différence. Après, ça pourrait marcher sans mais ça serait compliqué. C’est un peu un mix « le cul entre deux chaises ». J’effectue un mix assez appuyé par moments, mais je mets une priorité à respecter la dynamique de l’orchestre avant tout. Donc, pour répondre à ta question, c’est plus un renforcement qu’une sonorisation. D’autant plus que la scène du grand Rex projette pas mal, j’ai déjà un renforcement acoustique de base.

La Midas Pro1 en régie FOH. Peu de faders mais beaucoup de voies possibles.

SLU : Et tu as des micros pour tout le monde ?

Un des nombreux KM184 utilisés pour la captation du concert, celui-ci ayant particulièrement bourlingué.

Quentin Fleury : J’en ai un par pupitre. Parfois je trouve qu’il m’en manque notamment pour les cordes. C’est une question de choix. Nous, on a voulu que ça reste simple et nous avons choisi de seulement ajouter des appoints par sections.

SLU : A ce que je vois, tu n’as pas besoin d’un grave démentiel non plus ?

Quentin Fleury : Pour la musique non. Mais je récupère les bandes son du film, et je tiens à donner ce côté « cinéma » avec la pression acoustique qui correspond. J’ai corrigé le système pour justement donner ce côté massif.

Les deux UL118B placés sous quatre têtes Uniline, et permettant à Quentin de faire trembler le Grand Rex.

Un dinosaure qui arrive en marchant, il faut bien que ça fasse tout trembler ! Les 4 subs (2 UL118B par côté) me suffisent amplement pour ça, j’ai juste une perte dans le bas médium à la régie… Mais on ne peut pas dire que je sois le mieux placé. En revanche j’ai pas mal de travail sur les bandes qui ont une sonorité très mauvaise. Ça sature et ça ne sonne jamais pareil… C’est dur à rattraper, je ne peux pas me permettre de rester flat.
Je dois suivre le mix en permanence, rattraper les volumes et j’en passe. Dans tous les cas, ma priorité en termes de niveau est de garder une cohérence entre l’orchestre et les bandes.

Après avoir écouté le système et la salle (avec le titre « Mary Magdalene » de Meshell Ndegeocello), nous reposons quelques questions à Quentin.

SLU : Tu as fait ton mix en ayant égalisé avant ou tu as commencé ton mix en taillant les fréquences qui te dérangeaient dans le système ?

Quentin Fleury : J’ai égalisé principalement avant le mix, sur la base du morceau que l’on vient d’écouter. Puis j’ai fait le reste avec ma voix et un micro, c’est toujours une bonne référence. En plus, il ne faut pas oublier qu’on est parti sur le preset des « Demoiselles de Rochefort », où il y avait déjà un EQ. Au final, mon signal est égalisé en sortie de console, dans l’XTA et dans les processeurs APG. On a été un peu obligé d’agir de la sorte vu le peu de temps de montage et l’avantage qu’on avait de pouvoir repartir d’un setup déjà exploité auparavant.

SLU : Après autant de points d’égalisation, tu as vraiment encore du travail sur tes inputs ?

Quentin Fleury : Très peu. Principalement du volume et du coupe-bas. J’enlève par-ci, par-là les fréquences qui me dérangent, mais pas plus.

Une vue de la salle depuis le plateau.

SLU : Et les retours ?

Quentin Fleury : D’un point de vue retours, on ne peut pas dire que je sois pollué par le plateau. L’orchestre joue à 100% en acoustique, rien n’est envoyé dans leurs retours excepté bien évidemment le clavier. Le chef d’orchestre, Nicolas Simon, a un retour in-ear (pour un click) et un wedge où je lui envoie uniquement des bandes et c’est tout. Il a également un retour vidéo avec une battue qui lui permet de commencer ses partitions au bon moment. Bref, je peux m’occuper de mon mix face sans me soucier de quoi que ce soit point de vue plateau.

Nicolas Servant, l’homme aux presets

Nous libérons Quentin pour parler avec Nicolas Servant, ingé système sur cette presta.

Le PA utilisé pour les balcons, composé de 8 UC206n et 4 UC206w

SLU : Comment s’est déroulé le montage de ce système ?

Nicolas Servant : Le setup a dû être très rapide. Notre get-in sur site commençait à 06h30, les répétitions étant planifiées à 11h. En 4h30 de temps, nous ne pouvions pas nous permettre de descendre le système à de multiples reprises.
J’ai donc entièrement fait confiance à mon shoot et suis reparti principalement du preset des « Demoiselles de Rochefort » qui avait été utilisé une vingtaine de jours auparavant.

SLU : De quoi est composé ton kit ?

Nicolas Servant : 12 boîtes APG Uniline Compact par côté (8 N avec une ouverture à 70° et 4 W qui ouvrent à 105° pour la mezzanine) espacées de 23 m. Cette ouverture est bien évidemment imposée par la largeur de l’écran de projection. Le poids du line-array peut sembler être un argument primordial, mais je ne m’en suis même pas soucié car les boîtes ne pèsent que 16 kg. L’ensemble du système est complété par un stack de deux UL210 posées sur les subs et par côté, le tout pour arroser le parterre.

Les petits MX1 (8 au total) utilisés en front field.

A tout cela, j’ai ajouté des MX1 en front field. Discrets et efficaces, ces coaxiaux ont déjà fait leurs preuves à de maintes reprises en installation fixe, et chez Sextan, on adore travailler avec ces boîtes.

SLU : Tu processes le tout à la console ?

Nicolas Servant : On processe partout ! Le processing du système se fait via un XTA à la console et des DMS-48 en coulisses. Le XTA nous permet aussi de muter le système à distance.

Nicolas Servant, en train de parler de son système son.

SLU : Au final, tu es content du résultat ?

Nicolas Servant : Oui, je juge le système cohérent. Les boîtes sont petites et me permettent d’avoir beaucoup de couplage dans le bas médium. Je trouve que l’Uniline Compact est une très bonne alternative à d’autres systèmes plus connus.
Pour la prochaine fois, je mettrais bien un système Compact en stack au sol à la place de l’Uniline, mais il faut voir ce que les simulations m’annoncent. Comme l’espace entre les stacks est grand, j’ai peur que le compact n’ouvre pas assez. A méditer.

On l’a compris, Sextan est un grand fan d’APG. Le système compact leur convient à merveille, et le réseau de location qu’APG a mis en place leur permet très facilement de compléter leur kit lors de demandes spécifiques. Quelques années après avoir craqué pour l’Uniline et à la sortie du Compact, Sextan a revendu son ancien système pour investir dans le dernier projet de la marque qui, comme son nom l’indique, offre compacité et performances.
Aujourd’hui, le concept modulaire d’APG convient parfaitement aux nombreux domaines d’exploitation de Sextan. François et Nicolas, sur la même longueur d’onde, insistent cependant tous les deux : Sextan n’est pas uniquement une société de location de matériel, ils ont pour habitude de suivre les projets de A à Z, et s’ils doivent travailler avec un autre système pour un autre job, ils n’hésiteront pas. La relation que Sextan crée avec ses clients est saine, basée sur la confiance. Pas étonnant qu’ils se soient tournés vers APG, qui partage les mêmes valeurs.

Grégory Dapsanse, l’homme derrière les boîtes.

Nous rencontrons ensuite Grégory Dapsanse, développeur commercial de la société APG.

SLU : De quand date l’Uniline et l’Uniline Compact ?

Ugo Berardi et Gregory Dapsanse en pleine discussion.

Grégory Dapsanse : L’Uniline est sorti en 2009, mais il a été globalement abouti en 2012. Entre 2009 et 2012, on a développé les subs, quelques frames, des preset pour le processing mais surtout, afin d’optimiser le système, on a écouté les avis des prestataires concernant par exemple le son ou le rigging.
Le DMS48, dernier processeur d’APG, est sorti en 2012/2013 et c’est ce dernier qui, pour moi, a permis de mener à son point d’aboutissement le système Uniline. Le Compact quant à lui est sorti en 2016, il a en quelque sorte, bénéficié de notre expérience avec le gros modèle.

SLU : En termes de SPL quelle est la différence entre l’Uniline et le Compact ?

Une UC 206 en version narrow donc N

Grégory Dapsanse : Très bonne question. Théoriquement, je répondrais 6 dB, mais cette donnée est assez réductrice car elle a tendance à mettre tous les systèmes sur un même et unique point de comparaison, alors qu’il y a beaucoup d’autres facettes à explorer.
Les deux sujets qui sont moins abordés sont la réserve dynamique que procure un système et l’index de directivité de ce système. Le contrôle de directivité de l’enceinte va en effet influencer directement sur la distance critique et allonger celle-ci. Chez APG, à la sortie de l’Uniline compact, nous pensions que ce système serait réservé aux petites jauges et aux salles de maximum 35 mètres. Ce sont les prestataires qui nous ont montré que le système pouvait en fait convenir pour des distances allant jusqu’à 55 mètres.

On ne les voit pas souvent côté pile, quatre UL210 et deux UL118B.

SLU : Une directivité à 70° pour une enceinte de cette taille, est-ce une bonne idée ?

Grégory Dapsanse : Oui, et c’est assumé. En plus de ça, le système compact assure une directivité constante à partir de 250 Hz. Notre objectif a clairement été d’assumer une directivité étroite afin d’allonger la distance critique par rapport à un autre système qui ouvre à 110°. C’est ce choix qui permet d’utiliser l’Uniline Compact dans des espaces plus importants.

SLU : Tu n’as pas peur que l’on te reproche cette directivité étroite ? Que l’on te dise qu’un petit système se doit d’ouvrir large car utilisé dans de petits espaces ?

Grégory Dapsanse : C’est exactement pour ça que nous avons développé deux gammes de compacts : les 206 N à 70° et les 206 W qui ouvrent à 105°.

SLU : Nous te sentons très amoureux de ton Uniline Compact. Est-ce à dire que l’Uniline approche de la retraite ?

Grégory Dapsanse : Justement pas, d’autant que nous avons remarqué que le Compact a reboosté les ventes d’Uniline. Nous avons dû créer des brochures d’explications pour rappeler l’utilité du système modulaire, ce qui a permis d’arriver à des critères plus objectifs et mesurables. Du coup, les prestataires se basent principalement sur les jauges de leurs projets pour décider entre les deux.

L’équipe présente au Grand Rex avec de gauche à droite et de haut en bas : Laura, Pierrick Le Rille, Nicolas Servant, Gregory Dapsanse, Quentin Fleury, François Yvernat et Ugo Berardi.

La salle se remplit rapidement d’un public de fans dont certains déguisements ajoutent au spectacle à proprement parler. Dès les premières notes on est séduit. Ca sonne bien, d’autant que la production nous a obtenu la meilleure place possible, dans le carré d’or. On ressent une réelle amplification qui garde une grande cohérence dynamique. Aucun instrument ne semble avoir une couleur modifiée ou dénaturée.

Et le silence se fait dans la salle.

Le système bénéficie d’une réserve suffisante pour encaisser les grognements du T-Rex ou l’énergie de l’orchestre, et la charge des subs offre aux fameuses basses du 7e art qui n’en finissent pas, ce qu’il faut de gras et d’endurance. La bande son (bruitage et voix), comme nous l’avons indiqué précédemment, est d’une très, très faible qualité. Cela ne permet malheureusement pas de suffisamment mettre en avant le système ou la qualité du travail de l’ingé FOH.

On est geek ou on ne l’est pas. Au grand Rex, tout est mis en place pour mettre le spectateur dans l’ambiance.

A l’entracte, nous changeons de place pour aller au pire endroit possible, sous la casquette. Mauvaise idée. Nous ne voyons ni l’écran, ni les haut-parleurs … Dans ces conditions, difficile d’être dans le système. La salle a beau être jolie, elle n’en souffre pas moins de certains défauts insolubles.

L’impression est donc positive. Certes, nous avons apprécié l’Uniline Compact mais nous n’avons pas pu bénéficier de cet atout qu’APG met en avant, la modularité, pas plus que de sources de qualité comme des belles voix ou une batterie pour bien cerner sa personnalité. Pour cela, il faudra sans aucun doute profiter d’une seconde écoute dans d’autres conditions, comme un plein air par exemple, histoire de bien ressentir le système et jauger de sa portée réelle et de son intelligibilité au lointain.

Et d’autres informations sur le site APG

 

Mountain Christian Church est le premier lieu de culte à adopter Syva

0

Quand l’équipe de louange de MCC s’est installée dans son quatrième lieu de culte d’Abingdon, les 4 mètres sous plafond limitaient les options de renforcement sonore de l’espace et ses 600 sièges. L’intégrateur, Mankin Media Systems, a résolu le problème avec le système colinéaire Syva de L-Acoustics.

La régie audiovisuelle des Victoires de la Musique..Euhh non, celle de la chapelle d’Abingdon de la Mountain Christian Church !

Ce projet est très intéressant car c’est à la fois la première installation de Syva en Amérique du Nord mais aussi le premier lieu de culte à adopter ce nouveau système. « Syva sur le campus d’Abingdon c’est le produit idéal qui a vraiment fait de cette salle ce qu’elle est » nous explique Tim Corder de Mankin Media Systems. « Au tout début du projet, nous avons exploré différentes approches de renforcement sonore et toutes présentaient des inconvénients. Soit la hauteur des enceintes était trop importante, soit le rendu sonore comportait de trop grandes variations dans la salle pour être acceptable. Syva s’est révélé être la meilleure solution et s’intègre très bien dans l’espace, sans compromis sur la qualité sonore.”

Les deux stars de cette installation. A gauche de l’écran une tête Syva. On devine dessous les Syva Low. Sous l’écran et bien éclairé, un sub KS28.

« Dans notre région, les stables avec une grande hauteur sous plafond sont difficiles à trouver et très demandés » nous explique le Pasteur Bob Rufenacht qui gère la technique de tous les lieux de culte de la MCC depuis dix ans. « Syva a été la clé dans ce projet. Sa forme élégante et compacte qui n’est pas plus large que le support de colonne sur lesquels sont fixées les enceintes, leur a permis de ne pas être une gêne pour les fidèles et pour les faisceaux des lumières. Enfin les projecteurs comme l’écran ont pu être montés dans la structure du plafond ce qui augmente leur portée et améliore la lisibilité des textes.

Une CL3 Yamaha au mix façade, ou comment ne pas se tromper. Remarquez le sonomètre à gauche des bargraphs, il n’est pas question de froisser les tympans des fidèles !

Les craintes de Bob Rufenacht d’un besoin en enceintes d’appoint ont été éteintes par la couverture large et homogène de Syva qui a naturellement rempli les moindres recoins de la salle. « J’ai aussi été impressionné par le calage du système qui a été effectué facilement et sans tâtonner quant à l’emplacement ou l’orientation des enceintes » nous dit-il. « En définitive, Syva s’est révélé être une solution moins onéreuse car nous avons déployé moins de têtes comparé à d’autres systèmes envisagés. C’est donc un projet gagnant-gagnant délivrant un très bon rendu ».

Bien que l’église diffuse chaque semaine des cérémonies religieuses captées dans leur chapelle principale de Mountain Road et transportées via Internet, tout le reste a lieu live sur scène à Abingdon. Depuis l’ouverture à la mi-septembre, la nouvelle chapelle attire régulièrement un millier de personnes lors de ses trois services du dimanche et les fidèles, les artistes comme les membres du staff sont enchantés par l’installation sonore.

Une image de la prédiction de Soundvision. Avec l’aide du Seigneur et de quelques coaxiaux astucieusement placés, le résultat est très homogène.

Mankin collabore avec MCC depuis plusieurs années ayant installé un système en Kara dans la chapelle de 1600 places de Mountain road et un ARCS WiFo en mai dernier dans celle de Bel Air. « La qualité sonore que nous avons obtenu dans cette nouvelle salle est impressionnante et ne dépareille pas avec le rendu délivré par les gros systèmes de nos autres lieux de culte. L’intelligibilité est aussi très bonne » nous explique Rufenacht. « Ce système peut faire tout ce qu’on lui demande. Syva était exactement ce dont notre salle avait besoin ».

En utilisant le logiciel de modélisation acoustique Soundvision, Mankin a fait le choix de placer un seul Kiva de part et d’autre du plateau. A l’aplomb de chacune des têtes, deux Syva Low étendent la réponse dans le bas du spectre et un KS28 par côté fournit la dernière octave. Deux autres Syva accrochés à des colonnes en milieu de salle complètent la couverture et trois X12 en douche bouchent les dernières zones d’ombre. L’ensemble est contrôlé et amplifié par des LA4X.

Une vue de la chapelle. On devine à gauche la régie.

Plus d’informations sur Mankin Media System et sur L-Acoustics