Les multipaires AES/EBU (Zc = 110 ohms) de la série OW15Y comportent maintenant une numérotation en blanc sur le fond noir des gaines PVC de chaque paire. Cette adjonction répond à la demande d’utilisateurs et permet d’abouter les câbles directement sur les XLR sans nécessiter l’ajout de manchon de repérage sur chaque paire. Par ailleurs Klotz propose dans son système MIS (Modular Interface System), un répartiteur (splitter) 16 canaux 1 vers 3 (64 XLR) configurable, MIS 163X.
Concernant les multi OW15Y (multi de 2 à 24 paires, OW15Y02 à OW15Y24), les paires sont également repérées avec le codage couleur Klotz, intéressant lorsqu’on utilise des longueurs de paires hors gaine externe plus courtes, par exemple pour le montage de connecteurs sub-D, qui nécessitent plus un guidage visuel que la numérotation seule qui peut être occultée.
Le codage par couleurs s’applique aux paires individuelles et est le même que celui utilisé dans les séries PolySTAR, PolyLIVE et OmniLIVE (voir plus bas pour jusqu’à 24 paires).
Tableau de repérage des paires par couleurs Klotz:
Caractéristiques de la série OW15Y (convient également pour des transmissions analogiques) :
Section des conducteurs : 0,15 mm2 en 19 brins de 0,1 mm (diamètre)
Gaine conducteur : Polyéthylène
Gaine paire : PCV noir numéroté en blanc
Blindage paire : cuivre étamé
Gaine extérieure : PVC
Impédance caractéristique paire : 110 ohms
Capacité linéique entre conducteurs : 49 pF / m
Résistance linéique : < 125 ohms / km Atténuation à 10 MHz : 11,2 dB / 100m Isolement : > 10 giga-ohms au km
Le splitter MISSET 163X permet d’organiser la configuration de répartition souhaitée au sein d’un rack 19’’ 2U de 195 mm de profondeur, avec jusqu’à 16 canaux en entrée et 48 sorties (XLR3 mâles), en 1 vers 3.
Le système est disponible en kit à assembler avec des modules de base de huit XLR sur 2 U qui peuvent être choisis selon les besoins. Mais on peut également sur demande acquérir le système assemblé et testé électriquement.
Le splitter s’organise par blocs de huit XLR sur 2U (soit 4 mâles plus 4 femelles, soit huit mâles pour une configuration 1 vers 3)
Robe opère une sérieuse mise à jour du LedBeam 100 en lui fournissant un nouveau système optique emprunté au Spiider, 7 leds RGBW de 30 W, et un zoom d’un rapport de 16:1 pour emmener le faisceau de 3,8° à 60°. Baptisé LedBeam 150 lors de son lancement au Prolight+Sound 17, il est maintenant disponible.
Robe LedBeam 150
Une armée de ce petit projecteur ultra compact et rapide est impliquée dans une magnifique démo vidéo, mettant en évidence la qualité du faisceau, la vitesse du zoom et de la lyre motorisée, la finesse des couleurs, et la précision de son dimmer jusqu’à 18 bits en simulation lampe tungstène.
Le LedBeam 150 se veut en effet plus percutant avec 12 200 lux à 5 mètres contre 5 960 lux pour le LedBeam 100, tout en conservant sa vélocité et un poids plume de 7 kg. La deuxième grosse avancée du nouveau bloc optique, c’est l’adjonction d’un zoom impressionnant par son ouverture et sa rapidité.
Le faisceau qui ouvrait auparavant à 7° passe maintenant de 3,8° à 60° (soit un ratio qui avoisine les 16:1). Le module LED qui produit cet éclairement 2 fois supérieur à la génération précédente s’explique par la puissance des leds, 7 RGBW de 30 W, couplées au nouveau système optique développé pour le Spiider.
Ci-après la vidéo démo du LedBeam 150
Robe en profite pour sortir son premier Par LED équipé d’un zoom sous la référence ParFect 150.
Robe ParFect 150
Doté du même bloc optique que le LedBeam 150, il bénéficie de la même puissance lumineuse, de la même qualité de faisceau et du même zoom dans un projecteur fixe de type PAR. Celui-ci existe également en version F pour Fresnel, afin d’offrir un faisceau encore plus qualitatif au niveau des ombres, pour le théâtre, les plateaux TV et tous les professionnels qui exigent la meilleure précision possible.
La marque au point rouge vise donc la diversification de son offre, cherchant ainsi à satisfaire tous les usages des éclairagistes. Si le Spikie séduira ceux qui apprécient le Pan-Tilt continu et les effets, le LedBeam 150 s’adressera à ceux qui veulent encore plus de puissance dans un WashBeam de petite taille à un prix très accessible.
Tout au long de l’été, la dernière tournée européenne de Robbie Williams sillonne le continent d’est en ouest et sera couronnée début septembre par deux spectacles dans les villes russes de Saint-Pétersbourg et Moscou. Pour cette tournée qui complète le 11e album studio de Robbie Williams, The Heavy Entertainment Show, la production reflète la nature de l’artiste et de l’album, mélange l’outrance totale avec un spectacle percutant dans une atmosphère impertinente, bruyante et fière de l’être.
Dans un décor étincelant en harmonie avec la star bouillonnante, le concepteur d’éclairage Mark Cunniffe, a choisi d’utiliser 200 projecteurs à matrice de led Ayrton IntelliPix-XT pour délimiter l’avant de la scène, qui, par ailleurs, est en forme d’étoile.
Mark Cunniffe : « L’un des principaux problèmes posés par les spectacles en stade est que 50% à 60% du spectacle se déroule en plein jour, avant le crépuscule, qui n’arrive que tardivement. Plus on est au nord de l’Europe, et plus le soleil s’attarde. Pour nous, c’est donc important d’avoir un spectacle visuel pour la première partie du show autant que pour le passage à l’obscurité totale.
Tant pour l’éclairage que pour l’écran, je voulais que ça marche en plein jour et j’ai cherché une source puissante à base de pixels avec un impact vraiment sérieux, et l’IntelliPix-XT le fait parfaitement. » « Je voulais qu’il n’y ait aucune séparation entre la mise en scène et l’éclairage. En installant les IntelliPix-XT à l’avant des podiums du groupe, de la scène principale et de l’avant-scène en forme d’étoile, je peux clairement délimiter les trois plans de scène et harmoniser l’apparence générale du spectacle. »
L’IntelliPix-XT a été développé à partir de l’IntelliPix-R d’origine et fournit six fois plus de puissance grâce à ses neuf sources à led RGBW multipuces à haute puissance commandées indépendamment, qui émettent des faisceaux étroits de 2° grâce à leur optique de 126 mm de diamètre.
Ils sont configurés en matrice de trois par trois avec un pas de pixels de 175 mm, et on peut les aligner avec précision pour former des assemblages très complexes qui fournissent des effets d’éclairage 3D. L’alimentation dotée d’un rendement supérieur à 95% permet à l’IntelliPix-XT de fonctionner en continu à pleine puissance sans aucune baisse de performance.
Mark Cunniffe n’avait jamais utilisé l’IntelliPix-XT auparavant. Son choix illustre donc sa grande confiance dans la marque Ayrton : « Je cherchais un faisceau parallèle vraiment lumineux pour accentuer et définir franchement le bord de scène en forme d’étoile. Clairement, c’est un symbole visuel essentiel à la personnalité du spectacle.
On a considéré d’autres sources à LED, mais elles étaient beaucoup plus de type Wash, ce qui rendait cette netteté et cette précision difficiles à obtenir. Au contraire, l’IntelliPix-XT est beaucoup plus un projecteur beam et il fournit la « ponctualité » nécessaire, en particulier dans un spectacle de stade qui nécessite beaucoup de LED. Et ils ont marché à merveille ! »
Intellipix-XT vue arrière. Il reste semi transparent et surtout, il reçoit une lyre d’accroche qui autorise toutes les fantaisies de configuration.
Ce n’est pas seulement la luminosité et la clarté qui a impressionné Mark Cunniffe : « J’aime particulièrement la configuration de pixel mapping de l’IntelliPix-XT. La beauté de cette fonctionnalité est qu’on a neuf cellules distinctes pour le mapping, qui, multipliées par 200 unités, donnent beaucoup de pixels à actionner, mille huit cents en tout.
En les mappant, il est facile de les faire correspondre avec d’autres produits. Avec eux, je gère beaucoup de contenu vidéo, mais je peux aussi utiliser beaucoup d’autres effets de pixel mapping », explique-t-il
Intégrés dans un spectacle scénique et lumineux aussi dynamique, les IntelliPix-XT ont plus que démontré leur énergie et Cunniffe est enthousiaste quant à leur performance : « Les IntelliPix-XT participent à la signature du spectacle et sont utilisés sur près de la moitié des vingt chansons.
Entre temps, je les utilise à 20% comme pour délimiter les bords de la scène en forme d’étoile. J’ai été vraiment impressionné par ces projecteurs, leur puissance lumineuse, le pixel mapping et leur flexibilité. Je les utiliserai à nouveau sans aucune hésitation. » Pour la tournée The Heavy Entertainment Tour de Robbie Williams, les 200 IntelliPix-XT ont été fournis par la société de location Neg Earth Lights.
La tour Maersk sur le campus nord de l’université de Copenhague. Credit photo: Adam Moerk
Avec l’installation d’un système acoustique Constellation de Meyer Sound, le nouveau bâtiment Maersk du campus nord de l’Université de Copenhague montre un engagement majeur dans l’apprentissage dynamique et collaboratif du 21è siècle. Situé dans la Faculté de sciences médicales du Panum Institute, la nouvelle Tour Maersk, de 15 étages, met en vedette Constellation dans trois auditoriums distincts.
Avec plus de 300 haut-parleurs déployés sur trois sites, la Tour Maersk renferme de loin la plus grande installation Constellation axée sur l’éducation au monde. Tous les systèmes AV du site ont été conçus et installés par Stouenborg ApS de Copenhague sous la supervision d’Anders Jorgensen.
« En appliquant cette technologie audio avancée (Constellation), nous sommes en mesure d’offrir la flexibilité maximale pour chaque pièce. L’acoustique peut être configurée pour s’adapter au mieux au type de présentation, qu’il s’agisse de conférence, de questions-réponses, de discussion ou d’une représentation musicale. Avec Constellation, il n’est pas nécessaire de disposer de micros sans fil, ce qui rapproche enseignant et apprenant et permet une communication parfaitement intelligible même pour un auditoire de plus de 500 places », commente Jorgensen.
On distingue les points de diffusion encastrés (MM-4XP) sur le pourtour mural et au plafond de l’amphithéâtre. Credit photo : Laura Starmer
Constellation crée une acoustique adaptée à l’aide de multiples microphones répartis dans l’espace, raccordés à une puissante plateforme audio numérique D-Mitri pour le traitement par les algorithmes VRAS* brevetés (*VRAS : Variable Room Acoustic System). La signature acoustique de la pièce, telle que déterminée par le pré-réglage choisi, est reproduite par des dizaines de petits haut-parleurs auto-alimentés placés discrètement au plafond et sur les murs.
L’équipement requis par Constellation est proportionnel à la taille de la pièce. Le plus grand auditorium, d’une jauge de 550 personnes, emploie un total de 89 microphones, 124 haut-parleurs et 19 unités D-Mitri en réseau, y compris le traitement central de base D-VRAS, et les entrées / sorties. Les deux autres auditoriums, d’une jauge assise de 220 et 120 personnes, disposent de systèmes avec 32 microphones et 88 ou 97 haut-parleurs.
Credit photo : Laura Starmer
En plus des haut-parleurs auto-alimentés MM-4XP et MM-4XPD ultra-compacts, les systèmes incluent également des subwoofers MM-10XP pour une reproduction complète du spectre audio. Les pré-réglages permettent l’utilisation de Constellation pour créer des environnements acoustiques complètement naturels pour les performances musicales, une utilisation alternative possible pour les auditoriums dans des occasions spéciales.
Un quatrième espace de 120 places est doté de deux colonnes à directivité contrôlée CAL 32. CAL est un autre exemple de solutions qui se développent chez Meyer Sound pour répondre à certains des problèmes les plus difficiles auxquels sont confrontés les professionnels de l’audio. Enfin 20 haut-parleurs de plafond Stella 8C et quatre MM-10XP sont répartis sur deux salles de conférence au niveau supérieur au 15è étage.
Credit photo : Nalle Vikström
L’infrastructure AV complète du bâtiment Maersk a nécessité l’installation de plus de 22 km de câble, la plupart en Cat6a pour supporter les applications en réseau actuelles et futures. Les plates-formes Meyer Sound D-Mitri et Biamp Systems Tesira (utilisées pour les systèmes auxiliaires et les salles plus petites) sont reliées en AVB.
Les autres équipements clés spécifiés par Stouenborg comprennent des écrans vidéo et des projecteurs Panasonic, un système multimédia numérique Crestron 4K, des media players Onelan, …
Tout au long du projet, Stouenborg a évalué et qualifié les produits concurrents afin de s’assurer que chaque composant installé, non seulement incorporait la technologie la plus récente mais offrait aussi la qualité globale la plus élevée en étant le mieux adapté à la tâche. « Il n’y a pas d’autre solution au monde qui s’approche de Constellation », explique le chef de projet de Stouenborg, Anders Jorgensen.
Ouvert en janvier 2017, la tour Maersk élargit l’espace total de l’Institut Panum de 40 % et abrite quelques-unes des installations les plus avancées au monde pour l’éducation médicale et la recherche. Le nom du bâtiment reflète le soutien financier de la Fondation A.P. Möller créée par M. A. M Möller, qui a fondé le groupe Maersk avec son père, le capitaine Peter Maersk Möller.
La société coréenne Hansam System, Co., Ltd vient d’installer un système d’éclairage complet de Martin by Harman sur la Lotte World Tower, le plus haut gratte-ciel de Corée du Sud et le cinquième plus grand bâtiment au monde.
Sur 123 étages, la Lotte World Tower est le siège d’équipements et d’espaces publics très divers, avec des bureaux, des appartements privées, un hôtel de luxe, un méga centre commercial, un cinéma, un aquarium, une salle de concerts et un grand espace panoramique.
Les propriétaires du bâtiment ont engagé Hansam System, Co. ainsi que EOS SLD et Nikennomura, consultants en éclairage, pour concevoir un ambitieux dispositif d’éclairage et améliorer visuellement l’architecture du toit du bâtiment, la billetterie de l’observatoire et la grande salle de bal. Après mûre réflexion, Hansam System, Co. a choisi toute une palette de luminaires Martin pour sa polyvalence créative, sa riche gamme de couleurs et sa fiabilité éprouvée dans des conditions météorologiques défavorables.
« C’était passionnant de participer à ce projet », a déclaré Hongsik Kim, PDG de Hansam System. « Nous sommes honorés d’avoir fait un travail qui est vu par tous ceux qui viennent à Séoul. La luminosité exceptionnelle et les couleurs vives des projecteurs Martin s’adaptent parfaitement à une application de cette ampleur. »
« C’est un honneur pour nos produits d’illuminer un point de repère aussi emblématique », a déclaré Ramesh Jayaraman, VP et GM de Harman Professional Solutions. « La Lotte World Tower est un édifice de classe mondiale qui va attirer des millions de visiteurs dans les années à venir, et grâce au système Martin mis en œuvre, sa magnifique architecture sera un phare de lumière pour tous ceux qui l’apercevront. »
Pour donner plus de visibilité au bâtiment, Hansam System a déployé des projecteurs Martin Exterior Wash 210 sur le toit en forme de lanterne de la tour, qui se voit ainsi à plusieurs kilomètres de distance. Conçu pour éclairer les grandes structures, les façades des bâtiments et les ponts, l’Exterior Wash 210 offre un excellent mélange de couleurs et présente un indice de protection adapté à un usage permanent en extérieur.
« Du fait des dangers liés à la maintenance des projecteurs à cette hauteur, il fallait que les projecteurs soient suffisamment durables et fiables pour résister au vent et à la pluie », a déclaré Dongjim Kim, directeur des ventes de Hansam System. « Nous avions la certitude que les projecteurs Martin Exterior Wash 210 ne tomberaient pas en panne dans des conditions météorologiques défavorables ».
Avec environ 3 millions de visiteurs attendus chaque année, l’Observatoire du ciel de Séoul, situé au sommet de la tour, offre une vue à couper le souffle sur la ville et ses environs. Pour créer une atmosphère captivante pendant que les visiteurs font la queue pour acheter leurs tickets, Hansam System a installé dans les plafonds des chaînes de LED Martin VC-Dot 1, pilotées par un contrôleur Martin P3-050.
« L’espace sur lequel nous avons travaillé présentait quelques difficultés, mais le système VC-Dot a rendu très simples la personnalisation et la configuration », a déclaré Kilyoung Jung, de Hansam System. « C’était la première fois que nous utilisions le contrôleur Martin P3-050, mais grâce à sa conception intuitive, nous l’avons pris en main immédiatement. Le P3-050 nous a permis de créer des scènes inspirées qui exploitent tout le potentiel des chaînes de LED VC-Dot. »
L’hôtel Signiel Seoul placé entre le 76e et le 101e étage de la tour, dispose d’une grande salle de bal de 550 m2 qui peut accueillir jusqu’à 300 personnes assises. Pour procurer un environnement unique et intime à toute sorte d’événement, cette salle est équipée d’un kit de projecteurs Martin, MAC Viper Profile, MAC Viper Wash, Rush PAR2 RGBW Zoom et Rush PAR2 CT Zoom.
« Pour permettre une grande variété de scénarios d’éclairage, le matériel d’éclairage de la salle de bal devait être flexible et puissant », a déclaré Sungyu Kim. « Le MAC Viper Profile et le MAC Viper Wash peuvent prendre en charge les besoins de tout événement, qu’il s’agisse d’une représentation dramatique, d’un mariage à thème ou de l’animation d’une soirée dansante ».
Le nouvel équipement culturel à rayonnement international de l’ouest parisien, La Seine Musicale, situé sur l’Ile Seguin a fait appel à Amadeus pour l’ensemble de ses équipements de diffusion sonore. La Seine Musicale, qui s’inscrit dans le cadre du redéveloppement global de l’Ile Seguin, est un équipement public et culturel de grande échelle : 36500 m2. Elle est pensée comme un morceau de ville avec de nombreuses fonctions annexes en accord avec son programme musical.
L’extérieur de La Seine Musicale au bout de l’Ile Seguin. Crédit: Gilles Letang
D’une capacité de 1150 places, l’Auditorium est l’élément symbolique du bâtiment, sa signature. Lieu d’excellence acoustique, il a été conçu en collaboration avec les acousticiens Nagata Acoustics et Jean-Paul Lamoureux. Alors que l’extérieur prend une forme arrondie rappelant celle d’un œuf, l’intérieur de la salle de concert adopte un plan dit « en vignoble ». Ce dernier répartit les auditeurs sur plusieurs balcons étagés tout autour de la scène créant ainsi une grande proximité avec les musiciens.
Ce sont les surfaces de ces avancées qui permettent les réflexions précoces de l’orchestre vers l’auditoire, intensifiant ce sentiment d’intimité avec les musiciens. Pensé avec la précision d’un instrument, l’auditorium évoque aussi, avec son travail minutieux de matières, l’art de l’artisanat et du travail bien fait. La coque arrondie de l’auditorium est protégée par une enveloppe extérieure faite d’un tressage de bois d’épicéa lamellé collé évoquant l’image d’un nid d’oiseau.
Un des deux clusters de neuf DIVA M2 de l’Auditorium.
L’Auditorium accueille deux systèmes de renfort électro-acoustique distincts. Le premier est composé de 16 enceintes coaxiales Amadeus UDX 12 dissimulées derrière les hexagones en bois qui habillent le plafond acoustique de la salle. Il est principalement dédié au renfort des voix.
Le second est essentiellement composé de 2 x 9 enceintes ligne source DIVA M² associées à 2 x 4 compléments de grave DIVA M² SUB – dans une version sur-mesure accueillant un haut-parleur de 18 pouces (46 cm) de diamètre. Il est dédié au renforcement lors de concerts de musiques amplifiées.
« Nous avons accordé une grande importance à la fiabilité, à la flexibilité, mais également aux performances des équipements destinés à la Grande Seine et à l’Auditorium » évoque Mickael Dinant, Responsable du Pôle Scénographie, Audiovisuel et Aménagement des Salles de Concerts chez Bouygues Construction. « La modularité fut également un critère essentiel, imposé par la nécessité de pourvoir changer rapidement et facilement de configurations au sein et entre les différents espaces.
En ce sens, la coopération du fournisseur, son implication, son intégrité et sa fiabilité étaient des aspects clefs pour garantir un résultat à la hauteur de la destination et du prestige de la Seine Musicale. Ce résultat a été rendu possible grâce au professionnalisme des entreprises VIDELIO et Amadeus » poursuit Mickael Dinant.
Salle de l’Auditorium. Crédit: Olivier Ravoire
Amadeus a ainsi totalement repensé le système moyen format de sa ligne DIVA, devenu DIVA M², qui équipe des institutions musicales et théâtrales nationales dont le Théâtre National de Marseille, le Théâtre National de Bretagne, le Grand Théâtre de Provence, les Quinconces au Mans, le Théâtre du Rond-Point, à Paris, la Scène Nationale de Cherbourg, la Gaîté Lyrique, la Philharmonie de Paris, etc..
DIVA M² (Voir SLU lien ici) est une enceinte active trois voies avec filtrage passif de la voie dédiée aux fréquences aigues (6 kHz – 22 kHz). La base du système est une tête line array de conception asymétrique qui embarque un ensemble haute fréquence à double moteur néodyme et diaphragmes annulaires de 3,5 et 1,75 pouces montés en coaxial.
Cette section médium-aigue reçoit un pavillon exclusif, optimisé pour 10° maximum en dispersion verticale, 100° en dispersion horizontale et un contrôle de la directivité étendu à 700 Hz. Chaque enceinte accueille également un haut-parleur de 8 pouces pour sa partie grave avec un volume de charge indépendant.
Vue du gradinage de la Grande Seine (scène). Crédit: Olivier Ravoire
La Seine Musicale est à même d’accueillir une grande variété de spectacles. De conception simple et fonctionnelle, la Grande Seine possède les équipements nécessaires pour des concerts, des comédies musicales, des spectacles vivants, des conventions d’entreprises… Équipée de trois scènes différentes et de gradins rétractables, elle peut accueillir une jauge de 4 000 places assises à 6000 en assis/debout.
« Le nouveau système DIVA M² a permis de maintenir une parfaite homogénéité de la couverture sonore et de la balance spectrale sur toute la zone de propagation, au sein de l’Auditorium, mais également dans la Grande Seine. La Grande Seine accueille un système de gradin segmenté en plusieurs sous-espaces aux dimensions, jauges et pentes hétérogènes. La courbure du gradin est quasi-exponentielle et la distance séparant le cadre de scène du dernier spectateur avoisine les 50 mètres » selon Mickael Dinant.
La Grande Seine accueille un système de diffusion essentiellement composé de 2 x 12 enceintes ligne source DIVA M² associées à 2 x 4 compléments de grave DIVA M² SUB (dans une version sur-mesure). Ces clusters peuvent être complétés par les systèmes compatibles présents dans l’Auditorium, dans la limite de 42 DIVA M² et de 16 DIVA M² SUB.
Equipements électro-acoustiques installés :
Amadeus
Enceinte ligne source active ultra-compacte DIVA XS (2 x 5’’ LMF + 1’’ HF) : 8 unités
Enceinte ligne source active DIVA M² (1 x 8’’ LMF, 1 x 3.5’’ HF, 1 x 1.75” HF) : 42 unités
Enceinte de grave DIVA M² SUB (1 x 18’’ LF) dans une version sur-mesure : 16 unités
Avec le récent lancement du kit ColorSource Linear 4, la famille de rampes linéaires ColorSource d’ETC est désormais au grand complet. Il s’agit de la troisième et plus longue déclinaison du projecteur linéaire ColorSource, avec une longueur totale de deux mètres.
Tout comme les modèles de 50 cm et d’un mètre, le Linear 4 en 4 couleurs de leds : (rouge vert, bleu et Lime) est fourni avec des options de bleu d’origine et de bleu profond au choix en réponse à la demande de clients. Les deux offrent une richesse de couleur et une qualité de flux lumineux bien connues des ColorSource d’ETC.
Chaque source projette en natif un faisceau de 15,6° et une collection de filtres optionnels adaptables en sortie permet d’adapter la diffusion à vos besoin : horizontale ou verticale avec un choix de plusieurs angles.
Chaque portion de 50 cm (8 sources) du Linear 4 est adressable séparément et contrôlable à partir du simple afficheur à 7 segments. Cela revient à avoir quatre rampes en une seule. Les projecteurs linéaires conviennent parfaitement aux éclairages de rideaux, au latéraux, aux wash de scène continus et peuvent s’installer dans tous les emplacements trop étroits pour beaucoup d’autres projecteurs standards.
Multinationale fabriquant des composants pour enceintes acoustiques et du matériel de haute qualité pour flightcases et pour mise en rack 19 pouces, Penn Elcom continue d’innover avec le lancement du CoolRac FT-80-Q-FC, un nouveau ventilateur extracteur quasiment silencieux, spécialement conçu pour les flight cases qui nécessitent un contrôle efficace et silencieux de la chaleur dissipée.
Etablissant de nouveaux standards dans le refroidissement des flightcases, le niveau de bruit total du FT-80-Q-FC en fonctionnement n’est que de 22,5 dBA (0,3 sone), ce qui représente une réduction spectaculaire du niveau de bruit moyen du ventilateur. Ce ventilateur est idéal pour équiper toute une gamme d’équipements de racks en flight case, et pour les équipements sensibles comme les matériels d’audiovisuel, de télévision ou musicaux, il fournit une régulation thermique.
Cela permet au matériel de fonctionner de manière sûre et optimale tout en restant protégé par son flight case, qu’il soit à poste ou en transit. Il fonctionne en évacuant l’air chaud à l’avant du flight case, ce qui prévient les échauffements qui peuvent mener à une panne thermique. Cela diffère de beaucoup d’autres ventilateurs génériques qui se contentent de faire circuler l’air chaud dans le coffret.
Une commande numérique permet une gestion fine et très précise de la chaleur grâce à une surveillance continue de la température et au contrôle automatique du ventilateur. Tous les composants sont optimisés pour un fonctionnement silencieux, ont des alarmes de surchauffe et possèdent une alimentation secteur universelle (bloc secteur 12 V externe).
Très léger, le CoolRac FT-80-Q-FC ne pèse que 400 g. Il est conçu selon les spécifications de robustesse et de fiabilité communes à tous les produits Penn Elcom. Neuf pales de ventilateur améliorent le débit d’air et facilitent une ventilation efficace. La forme aérodynamique de la turbine a été particulièrement étudiée pour minimiser les niveaux de bruit et fournir plus de débit d’air et de pression (Les ventilateurs doivent être nettoyés régulièrement pour assurer des performances optimales).
Le CRC-TEMP est un accessoire doté d’un capteur thermique qu’on peut fixer avec un coussinet acrylique autocollant et brancher sur la prise TEMP du FT-80-Q-FC. Idéalement, il faut le placer dans une zone où il mesurera la température ambiante plutôt que directement sur la principale la source de chaleur.
Le commutateur à lame bimétallique de l’accessoire est conçu pour se déclencher à une température allant jusqu’à 40°C et il revient dans son état d’origine lorsque la température ambiante atteint 30°C à 2°C près.
Le palier dynamique liquide est garanti 2 ans. Il est constitué d’une capsule d’huile pour éviter les fuites de lubrifiant. Il est aussi silencieux qu’un palier à manchon, mais présente une durée de vie nettement plus élevée
Le CoolRac FT-80-Q-FC est monté sur un plateau à encastrer disponible en tailles standard. Il se monte facilement sur n’importe quel type de boîtier de flight case existant, exactement comme on installe une prise ou une poignée standard. Le montage rapide et sans encombre, horizontal ou vertical, est facilité par le gabarit qui est fourni avec.
Vous connaissiez tous le décret n° 98-1143 du 15 décembre 1998. Sachez qu’il y a du nouveau car l’été est toujours propice à la publication plus ou moins discrète de textes législatifs. Bienvenue donc au décret 102 dBA, le n° 2017-1244 du 7 août 2017 ! Seulement trois dB de moins ? Non, c’est nettement plus subtil que ça. Nous vous proposons quelques rapides points de réflexion et le texte complet des deux décrets, l’ancien et le nouveau et reviendrons à la rentrée avec un dossier plus complet.
Pour celles et ceux que le sable, le sel et le soleil ont rendu lézard voire gecko, résumons ce nouveau décret. Désormais l’exploitant du lieu clos ou ouvert, que ce soit le producteur, ou bien le diffuseur qui dans le cadre d’un contrat a reçu la responsabilité de la sécurité du public, ou encore le responsable légal du lieu de l’activité qui s’y déroule, doit faire en sorte que le son ne dépasse, à aucun moment et en aucun endroit accessible au public, les niveaux de pression acoustique continus équivalents 102 décibels pondérés A sur 15 minutes et 118 décibels pondérés C sur 15 minutes.
La première grosse lacune du vieux décret « 105 », les lieux ouverts, est donc comblée. Le nouveau texte précise bien que sont concernés les lieux ouverts au public ou recevant du public, clos ou ouverts, accueillant des activités impliquant la diffusion de sons amplifiés dont le niveau sonore est supérieur à la règle d’égale énergie fondée sur la valeur de 80 décibels pondérés A équivalents sur 8 heures. Vous l’avez compris, il ne va pas être simple de contourner cette définition.
Un sonomètre intégrateur avec enregistreur et afficheur Amix
Pour revenir au niveau, ce ne sont donc pas que 3 dBA qui passent à la trappe, mais d’une façon plus intelligente, le législateur introduit la notion de 15 minutes d’intégration pour la mesure ce qui réduit d’autant la possibilité de laisser filer le niveau d’une partie du concert en « se rattrapant » sur certains titres.
Arrive aussi dans le nouveau décret la mesure pondérée C qu’on a beaucoup fantasmée durant les presque vingt ans qu’aura duré le « 105 ». Désormais et pendant la même durée d’intégration de 15 minutes, on ne pourra plus dépasser 118 dBC.
Ci-dessous et pour mémoire, les deux courbes A et C. Il paraît évident que le riggeurs et plus encore les fabricants de structures et d’enceintes vont se frotter les mains car il sera quasiment impossible de laisser les subs au sol. La réserve de sensations et de contour nichée dans le trou de la pondération A disparaît quasi entièrement puisqu’en C, le 40 Hz est intégré à -2dB comparé aux -30 dB en A… Il sera toujours possible de remplir un mix avec de l’infra, mais certaines exagérations actuelles seront techniquement irréalisables.
By Lindosland at English Wikipedia
Le guidage du grave, sa répartition et la gestion des interférences dans cette partie du spectre vont donc devenir fondamentaux pour garder aux spectacles le côté événementiel et physique que le public recherche, surtout dans certaines musiques.
Il en va de même pour la pollution des plateaux qu’il faudra réduire autant que possible afin d’éviter la surenchère réparatrice de la face pour rééquilibrer les premiers rangs, une débauche de décibels que le nouveau décret ne permettra plus.
Un travail sur la dynamique et la densité du mix vont aussi sans doute être nécessaires pour faire le plus joli « paquet cadeau » comme dirait Yves Jaget, tout en tenant dans le nouveau double gabarit. A terme on pourra aussi imaginer que les fabricants travaillent sur des modèles d’enceintes plus à l’aise avec la fidélité, la couverture et la réponse en fréquence que le simple SPL Max.
Une antenne de subs en montage cardioïde. Efficace pour aller loin, mais fatalement en infraction avec la nouvelle législation.
Outre respecter le niveau, il va aussi falloir l’afficher à destination du public et garder un enregistrement en A et C durant une période allant jusqu’à 6 mois. Il faudra aussi informer le public sur les risques auditifs, mettre à sa disposition à titre gratuit des protections auditives individuelles adaptées au type de public accueilli dans les lieux.
Et, attention ça va faire du bruit, créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif, au cours desquelles le niveau sonore ne dépasse pas la règle d’égale énergie fondée sur la valeur de 80 décibels pondérés A équivalents sur 8 heures. En clair des entractes, surtout pour les salles où le bar n’est pas séparé. Pas facile aussi pour les clubs.
Un montage central, en accroche des subs. Sans doute une piste à privilégier dans le futur quand ce sera techniquement possible.
Curieusement les cinémas devront respecter la limite en niveau mais pas l’afficher et l’enregistrer, pas plus que d’informer le public sur les risques auditifs et proposer des protections. Certes rares sont les salles et les films qui bastonnent, mais l’exclure ainsi permettra sans doute à certains lieux polyvalents de se simplifier un peu la vie ;0)
En cas de dépassement avéré du niveau ou de non fourniture des enregistrements et de l’attestation de vérification de l’enregistreur, la sanction sera une amende de 5e classe, soit 1 500 euros au plus, montant qui peut être porté à 3 000 euros en cas de récidive lorsque le règlement le prévoit, hors les cas où la loi prévoit que la récidive de la contravention constitue un délit.
Enfin les personnes physiques ou les personnes morales déclarées responsables, encourront également la peine complémentaire de confiscation des dispositifs ou matériels de sonorisation ayant servi à la commission de l’infraction.
Pour conclure sachez que les dispositions du présent décret s’appliquent aux lieux nouveaux dès la parution de l’arrêté et, pour ceux existant, un an à compter de la publication du même arrêté et au plus tard le 1er octobre 2018.
Pour bien analyser les changements induits par ce décret, cliquez sur les deux liens ci-dessous pour télécharger le 105 et le 102 et on se retrouve dans quelques semaines pour un article plus complet autour de cette nouvelle réglementation à venir.
Airstar a annoncé le recrutement de Clément Guittet au poste nouvellement créé de responsable du développement export, afin de renforcer sa présence à l’international. Avec 80 % de son chiffre d’affaires lumière généré à l’international, l’entreprise affiche sa volonté de soutenir son réseau global. Xavier Ponson, directeur commercial d’Airstar commente :
« Notre marque est déjà représentée dans 40 pays au travers de 12 filiales et 70 distributeurs indépendants. Ce poste a été créé afin de renforcer nos relations commerciales existantes et accroitre notre présence sur le marché mondial » Basé au siège d’Airstar près de Grenoble, Clément Guillet prend la responsabilité des zones Afrique, Moyen Orient, Asie centrale, Russie, Inde et Suisse, avec pour but de superviser le réseau international existant et d’élargir la présence d’Airstar dans les secteurs de l’événementiel, de la construction, de l’industrie, de la sécurité, de l’architecture et du cinéma.
Clement Guittet
Avec une formation de juriste d’affaires internationales, et fort de douze années d’expérience dans le développement commercial international dans l’industrie, les télécommunications et les premiers secours, Clément Guillet possède les atouts nécessaires à la réussite dans ce poste.
« Le succès d’Airstar à l’international est très impressionnant pour une PME, et fait partie intégrante de son ADN. Je suis impatient d’apporter mes connaissances du développement commercial ainsi que mon expérience. L’entreprise est à une période charnière de son essor, car elle fait son entrée dans de nouveaux marchés et secteurs » explique Clément Guillet avec enthousiasme.
Outre la gestion du réseau existant d’Airstar, sa mission sera également de trouver de nouveaux distributeurs et partenaires commerciaux. Il précise : « Cette création de poste est pour moi une opportunité formidable. L’équipe d’Airstar m’a accueilli à bras ouverts et j’ai tout de suite senti un véritable esprit d’équipe. La qualité et la performance des produits Airstar ne sont plus à démontrer, ce qui est très stimulant. Aucune entreprise dans le monde n’est capable de fournir des solutions d’éclairage aussi puissantes et efficaces, avec une lumière diffuse à 360°, non éblouissante, qui ne génère aucune ombre portée, le tout dans un format ultra mobile. »
Le large choix d’applications qu’offrent les produits Airstar permettent à Clément de vivre un quotidien extrêmement varié : « Les produits Airstar sont utilisés dans tous types d’environnements ; leur polyvalence est étonnante. En l’espace de quelques jours, je peux travailler sur un défilé de mode à Dubaï puis sur le tournage d’un film de Bollywood à Mumbai, et répondre aux besoins du chef d’une brigade de pompiers en Suisse. » « Nous sommes très heureux d’accueillir Clément Guittet dans la famille Airstar ; Avec lui dans l’équipe, nous sommes à même de planifier stratégiquement notre expansion, de renforcer la réputation d’Airstar en Afrique sub-saharienne, au Maghreb, et de conquérir les marchés de l’Inde, de la Russie et de l’Asie centrale » conclut Xavier Ponson.
Steven Savvides (à droite), président du Musical Distributors Group, et Gabriel O’Brien, directeur commercial, au Larry’s Music Center lors de la remise du prix.
Mi-juillet, les professionnels du secteur des instruments de musique du monde entier se sont donné rendez-vous au NAMM d’été 2017 à Nashville, Tennessee. Plus de 1 600 fabricants et entreprises exposaient au Music City Center afin de présenter leurs derniers produits et technologies à près de 15 000 visiteurs. MDG, Musical Distributors Group, distributeur des marques du groupe Adam Hall aux US, y a notamment présenté les produits LD Systems et Gravity.
« Au-delà des pieds Gravity que nous avons apportés pour la première fois au Summer NAMM, nous sommes ravis du vif intérêt qu’ont suscité les produits LD Systems», explique Steven Savvides, président de MDG (Musical Distributors Group).
« Les séries CURV et MAUI, avec la nouvelle génération MAUI G2, ont compté parmi les produits phares. » Cet engouement pour la marque de sonorisation du groupe Adam Hall s’est confirmée dans le cadre de la remise des prix. Le système MAUI 5 GO, LD Systems, introduit à Prolight+Sound cette année, s’est imposé en tant que « Best in Show – Company to Watch » et a remporté le prix décerné par le jury du NAMM.
Le MAUI 5 GO lors de sa sortie sur le stand Adam Hall à Prolight+Sound
Le MAUI 5 GO est un système de petite diffusion en colonne alimenté par batterie, et donc autonome, les trois colonnes de la ligne venant s’emboîter les unes dans les autres au-dessus du caisson de grave qui abrite les batteries et toute l’électronique. Avec sa dispersion de 120° H x 20° V et son niveau crête SPL de 120 dB, il convient parfaitement pour la couverture d’audiences de quelques centaines de personnes.
Le module d’amplification classe D de 200 WRMS pourvoit aux besoins du sub en 8 » et des trois colonnes de quatre transducteurs large bande de 3 » agencés en ligne verticale. La batterie de 28,8 V constituée d’éléments Li-ion de 5,2 Ah se recharge en trois heures et confère au système une autonomie de dix heures à mi – puissance, six heures au niveau maxi.
Le système accepte différents types d’entrées analogiques et dispose d’une interface de streaming bluetooth. Le DSP embarqué assure les fonctions de filtrage d’égalisation, de raccordement ainsi que les protections et le traitement de dynamique.
Lors de la remise des prix au sein de la Grand Ballroom du Music City Center, MDG a installé un unique système portable MAUI 5 sur la scène de la salle dans le but de le confronter en live, devant près de 600 personnes, au système fixe line array en place.
Steven Savvides décrit l’effet de surprise en ces termes : « Lors de notre présentation du MAUI 5, nous avons fait basculer le son du système installé sur place vers l’unique MAUI 5. Comme en a témoigné la forte affluence autour du système après la cérémonie, les spectateurs ont été impressionnés. Beaucoup ont confirmé que même tout au fond de la grande salle, la restitution du son était claire et nette. »
Après l’introduction des modèles Blue DI (Bluetooth) et USB I/O, ARX complète sa gamme d’interfaces AudiBox avec le modèle Network DI, 2 canaux Dante. Cette interface, format boîte de direct, permet d’extraire deux canaux d’un réseau Dante et les convertir en deux signaux analogiques symétriques au niveau ligne totalement isolés par transformateur pour attaquer n’importe quel équipement audio analogique.
ARX Network DI front
L’alimentation de l’électronique s’effectue en PoE (par le réseau) avec une consommation max de 2 W. Les fréquences d’échantillonnage supportées (résolution 24 bits) sont 44,1 kHz, 48 kHz (par défaut) et 96 kHz sur un réseau 100 Mbps. L’interface Network DI dispose d’un commutateur pour opérer la sommation analogique des deux canaux (L+R) et obtenir deux signaux mono si besoin est.
Le niveau de sortie est de + 4 dBu (2V) pour 0 dBFS, ce qui signifie qu’il n’y pas de post-amplification en analogique. Dans ces conditions, la plage dynamique donnée par le constructeur est de l’ordre de 100 dB avec une THD restant inférieure à 0,01 % et une réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz dans ± 0,5 dB. L’impédance de sortie sur les XLR est de 150 ohms en symétrique et 75 ohms en asymétrique.
ARX Network DI rear
Comme pour toutes les AudiBox du fabricant australien, le coffret est réalisé en tôle d’acier et revêtement polyuréthane avec une sérigraphie haute résistance époxy. Un kit de fixation pour montage sous plateau est proposé.
D’autres informations sur le site Audiolead
Dernièrement, John Garberson, (Creative BackStage), a acquis une expérience précieuse en travaillant sur un spectacle de Nile Rodgers, produit par Hello Arizona. Pour le Rock and Roll Hall of Fame, John Garberson avait créé un design élaboré autour de nombreux effets volumétriques énergiques. Mais à la dernière minute, il a appris qu’il n’aurait pas l’autorisation d’utiliser le brouillard.
Son concept d’éclairage original étant alors sévèrement restreint, il a revu son plan de feu avec son programmeur James Simpson pour créer un design de scène très coloré à l’aide des 32 Rogue Wash Chauvet de son équipement. Pour faire bonne mesure, ils ont poussé le tape-à-l’œil avec les quatre projecteurs Strike 4 placés sur le pont de face.
« Ce n’est que tardivement que nous avons pris conscience de la nécessité d’intégrer de la souplesse dans nos kits », a déclaré John Garberson, « et dans le cas présent, cela nous a certainement fait gagner beaucoup de temps. La veille du spectacle au soir, nous étions partis pour restituer beaucoup d’effets volumétriques avec brouillard. Mais le jour même, la direction du spectacle a déclaré « pas de brouillard !». On n’avait pas de plan B. Oui, c’était un vrai défi.
Il y avait des limites à la manière dont nous pourrions utiliser nos spots. En fait, dans la pratique, il n’y avait ni parois ni plafonds à viser efficacement avec nos spots, et notre toile de fond était faite sur mesure avec des rubans de leds, ce qui n’était pas un bon choix non plus. » John Garberson a corrigé cela en modifiant les plans pour les Rogue de son kit. Il avait 24 R2 Wash placés un peu partout dans son design : 10 sur le pont de face, huit sur le pont médian et six sur le pont de contre, le tout suspendu à environ 4,60 m de haut. Il y avait aussi huit Rogue R1 Wash sur la passerelle en fond de scène.
À l’origine, ces projecteurs étaient prévus pour réaliser en wash un contre délicat et un éclairage du public. Finalement, John Garberson les a reconfigurés pour saturer la scène de couleurs intenses.
« Fondamentalement, du point de vue de l’éclairage, c’est devenu un spectacle basé uniquement sur les effets de wash », a-t-il déclaré. « Nous avons utilisé beaucoup de rampes de couleurs, d’effets de couleurs et d’effets d’éclairs de wash pour réveiller simplement la scène ».
La plupart des flashes provenait des Strike 4 du kit de John Garberson. Il s’est appuyé sur ces sources lumineuses de forte intensité pour créer d’audacieux éblouissements du public aux moments forts du concert. A d’autres moments, il a créé une ambiance plus douillette en utilisant les projecteurs pour entourer la scène d’une lueur en blanc chaud.
Pour accompagner sur scène l’énergie de la musique de danse de Nil Rodgers, pionnier du hip-hop, qui, dans sa longue carrière, a également produit des tubes comme « Let’s Dance » de David Bowie et « Like A Virgin » de Madonna, il y avait aussi des effets stroboscope, laser et derby venant des Swarm 5 FX de Chauvet DJ, installés sur les ponts. « Les Swarm nous ont procuré quelques ambiances cool de danse rétro, dont, au final, nous avons eu besoin plus que prévu du fait de la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés », a déclaré Garberson.
Malgré cette l’absence du brouillard, le spectacle lumineux de John Garberson en cette soirée de fin de printemps a contribué à enchanter la foule, grâce à la flexibilité de son matériel et au charisme de la star sur scène. « Le meilleur était l’artiste pour lequel j’ai conçu mon l’éclairage », a-t-il déclaré. « Il dégageait beaucoup d’énergie sur scène. Je suis content que nous ayons pu l’accompagner avec de belles couleurs. »
Le chanteur-compositeur-interprète canadien The Weeknd est actuellement en plein succès et bénéficie d’excellentes critiques. Plusieurs prix et plusieurs succès de son troisième album studio «Starboy» le propulsent aux antipodes de ses racines underground et des premiers mixes balancés anonymement sur You Tube en 2010.
Pour sa tournée 2017 sous-titrée « Starboy Legend of the Fall », l’éclairage conçu par Sooner Routhier exploite une plate-forme qui intègre des Spikie et des BMFL Spots et WashBeam Robe.
Sooner travaille avec The Weeknd (Abel Tesfaye) depuis 2012. Avec son partenaire de conception Robert Long de SRae Productions, elle a été contactée l’année dernière par ses directeurs de création Lamar C Taylor et Drop, qui lui ont demandé d’éclairer une sculpture suspendue d’une beauté impressionnante, créée par le designer de la production, Es Devlin.
Une grande partie de l’atmosphère du spectacle est sombre, saturée et morne. La projection était également essentielle pour donner vie à la puissante pièce maîtresse de la scène. La tâche de l’éclairage du spectacle commençait donc par plusieurs casse-têtes. Basée à Nashville, Sooner est bien connue pour sa démarche innovante et inventive et pour aimer relever les défis en apportant des idées nouvelles.
Avec Darien Koop, concepteur d’éclairage associé et responsable de l’éclairage en tournée, elle a travaillé sur la programmation et son évolution, tandis que Matt Geasey, le directeur technique de SRae Productions, a coordonné les aspects pratiques et physiques comme l’intégration de l’éclairage avec la construction du décor pour obtenir une solution exploitable en tournée.
Construite par TAIT, la structure triangulaire de 36 mètres de long par 27 mètres de large est constituée de 10 triangles plus petits et de huit poutrelles, tous suspendus séparément sur de multiples axes automatisés, de sorte à pouvoir se transformer et prendre des formes différentes. Elle ressemble à un immense avion de chasse dans le style origami qui impose pesamment son architecture et détermine l’espace du spectacle.
Les 10 volets mobiles sont recouverts de tissu d’écran de projection tendu et sont finis dans des panneaux de plexi fixés par des aimants. Le nez, la queue et les ailes descendent jusqu’à venir au contact de la scène, qui inclut une longue piste en contrebas. Toute la conception de l’éclairage tourne autour de cette œuvre d’art aérodynamique et de la vidéo qu’elle reçoit des 20 projecteurs qui sont placés sur des tours situées tout autour de l’aréna. La clé pour réaliser un éclairage qui marche avec les intenses faisceaux des projecteurs… « était de rester plus simple que sur les autres tournées, pour qu’il apparaisse précis et défini en combinaison avec les faisceaux des projecteurs ».
Les 55 BMFL WashBeam sont répartis en plusieurs groupes. 24 en 12 paires sont accrochés tout au long de la grande épine dorsale de la structure. Ils fournissent des effets à fort impact en surlignant la surface brillante de la piste en contrebas qui conduit The Weeknd tout près de ses fans. Le reste des BMFL WashBeam est sur le grill placé au-dessus de la structure. 8 sont accrochés sur les deux bords longs et huit autres vers l’arrière du grill, là où la forme triangulaire est la plus large.
Un BMFL WashBeam isolé est placé au centre de la scène à l’extrémité de la piste et est utilisé comme un puissant beam pour découper la silhouette de l’artiste. Les huit BMFL Spot sont répartis en quatre groupes de deux et utilisés en poursuites. Il y en a deux à chaque extrémité de la poutrelle de fond de scène, au-dessus du mur vidéo à LED de 36 m de large, deux à gauche et à droite de la scène, sur les côtés du grill principal, de telle manière que, à partir de leur position médiane, ils peuvent viser n’importe où sur la scène ou le long de la passerelle. Tous ces BMFL Spot sont pilotés à distance à l’aide d’un système BlackTrax, déclenché via la console d’éclairage principale. « Ils sont géniaux dans cet usage », a déclaré Sooner. S’ils ont décidé d’utiliser BlackTrax, c’est à cause de la nécessité d’avoir des positions différentes tous les jours pour que les spots atteignent The Weeknd lorsqu’il évolue de haut en bas, et de tenir compte des presets d’automatisation qui bloquent la ligne de visée conventionnelle des poursuites quand la structure se déplace. Sooner n’aime pas non plus voir des gens qui manipulent les poursuites directement au-dessus du public…« Nous n’avons pas eu un seul BMFL Spot ou WashBeam en panne pendant toute la tournée. La fiabilité est vraiment importante ! » ajoute Darien.
Depuis le lancement de ce projecteur en 2014, Darien est un grand fan des BMFL. « Ils surpassent encore pratiquement tous les autres projecteurs de cette catégorie… et il y en a ! », a-t-il déclaré en expliquant qu’ils sont utilisés de manière brute et pure sur ce spectacle, avec des caractéristiques critiques pour cette mission comme la luminosité, la progressivité et la fiabilité. « Les WashBeam ont été formidables », a-t-il déclaré, « Vraiment je les adore ! Chaque appareil fonctionne parfaitement et produit chaque effet bluffant l’un après l’autre. »
Leurs modules découpe ont été essentiels pour de nombreuses raisons, comme le cadrage de la lumière qui tombe du grill sur le décor, et pour les lumières-clés très focalisées sur le groupe en dessous. 34 des 90 Spikie sont installés le long de la poutrelle arrière de la structure, qui la traverse dans toute sa largeur, et les 56 autres sont déployés sur quatre “ailerons” intérieurs inclinés. Ce sont de bons outils pour les accents musicaux et d’autres moments particuliers.
Dans le Spikie, Sooner aime bien la luminosité pour sa petite taille et sa polyvalence. « On peut les utiliser en Wash ou les concentrer pour être précis et percutants ». Les 90 exemplaires, permettent de créer une énorme quantité d’ambiances qui changent de manière dynamique tout au long du spectacle, a-t-elle ajouté.
Selon Darien, le Spikie est un projecteur parfait pour cette application en raison de sa rapidité de sa luminosité, de ses angles de pan et tilt, de son zoom et de son prisme, et il rapporte aussi qu’ils ont été « d’une fiabilité incroyable ».
La forme inédite de la structure est accentuée encore plus avec des stroboscopes à LED et soulignée avec des barres de LED. En fond de scène, il y a un mur vidéo à LED et en hauteur, une structure remplie de projecteurs motorisés. Il y a aussi deux écrans LED pour IMAG sur les côtés. Au-delà du traitement judicieux et pratique des projections, l’autre grand défi pour l’éclairage de cette tournée était… de terminer la programmation complexe et détaillée nécessaire dans les temps impartis.
Les deux semaines de répétitions de production au Rock Lititz Studio en Pennsylvanie ont été utilisées de manière intensive pour la programmation.
Les cues ont été créés et ajustés jusqu’à un niveau de détail ahurissant. C’est un processus qui s’est poursuivi encore lors des premiers spectacles, pour assurer que l’écart nécessaire entre les lumières de l’éclairage et celles de la de projection soit obtenu, et que cette projection ne soit pas submergée par l’éclairage. « C’était un équilibre très délicat », a rappelé Sooner.
La programmation nécessitait tellement d’heures de travail que Darien et elle-même travaillaient en quarts. Sooner a pris le créneau de jour. Elle pouvait donc être présente lorsque l’artiste, les responsables de la création et Es Devlin étaient là aussi. Après un échange d’information sur les faits marquants de la journée, Darien prenait la main, attaquait pour toute la nuit, et continuait à remplir la console grandMA2 de nouveaux cues.
Pendant le spectacle, Darien a également travaillé en collaboration avec Louis-Philippe Guadreau (LP), le programmeur du media server d3 qui est installé en façade en effectuant des ajustements en temps réel sur les masques du mapping de projection. Les données de position du système d’automatisation sont introduites dans le d3 pour que les images soient synchronisées en permanence avec le mouvement, et c’est Kevin Carswell qui effectue le montage du mix IMAG.
Au cours de la phase de pré-production, Rob DeCeglio, le directeur de la production de la tournée et TAIT ont contribué à élaborer des solutions sûres et rapides pour le décor et l’éclairage. L’ensemble de l’éclairage et de la vidéo est fourni en Amérique du Nord et en Europe par Solotech, sous la responsabilité de Rob Kennedy, chef de projet. Matt Lavallee, le chef d’équipe éclairage travaille avec neuf techniciens, et il y en a six sur l’équipe vidéo, en comptant l’ingénieur Serge Bergeron. Chris Wilson est le chef monteur. Chaque jour, il contrôle les 130 points nécessaires pour suspendre la plate-forme et mettre la structure en place.
L’Erkel Theatre, un des plus grands et anciens théâtres de Budapest a levé le rideau sur la comédie musicale Billy Elliott, due au talent d’Elton John, avec un système Nexo STM, préconisé et installé spécifiquement pour cette production prestigieuse.
Avec sa jauge de 1800 sièges, l’Erkel Theatre est le plus grand auditorium de Hongrie. Devant son nom au compositeur de l’hymne national hongrois Ferenc Erkel, le bâtiment a été inauguré en 1911 et a subi nombre de modifications et d’améliorations, la dernière refonte en date ayant pris six années jusqu’en 2013, année où il a rouvert.
Passé et présent de l’Erkel, les PS et RS côtoient les M28.
Seconde salle appartenant à l’Opéra national bulgare, L’Erkel programme nombre d’œuvres qui habituellement sont dévolues à l’Opéra car la salle de ce dernier se prépare à son tour à être restructurée en profondeur. C’est pour faire face à des productions aussi variées que du classique, du jazz, des comédies musicales ou des concerts de compositeurs contemporains tels que Nyman ou Zimmer, que l’Erkel Theatre a vu sa diffusion profondément modernisée. Le choix de Lisys-Project Kft qui a conçu et intégré la nouvelle infrastructure technique, s’est porté sur un système modulaire STM alimenté par des consoles Yamaha et un réseau complet en Dante.
Cette mise à niveau technique qui a débuté en 2013 a suivi 3 étapes calées sur la programmation du théâtre et les besoins de chaque production. La première a permis de doter le théâtre d’une sonorisation moderne au travers d’enceintes point source PS15 renforcées par des subs RS15. Des PS10 ont complété ce déploiement à la fois sur le plateau mais aussi en mobile pour apporter des points de diffusion faciles à mettre en œuvre. Cet ensemble a bénéficié de contrôleurs NXAMP alimentés an analogique.
De gauche à droite Ferenc Molnár de Lisys-Project, Sándor Böröcz CEO de Lisys-Project et enfin Jáhos Matuz, un ingé son enchanté par sa salle.
Ferenc Molnár qui a supervisé le projet pour le compte de Lysis-Project nous précise : « Ce système en PS a parfaitement rempli son rôle à une période où la salle n’accueillait que des opéras et des performances parlées. L’installation a délivré une excellente couverture et niveau SPL malgré la grande taille de l’espace à sonoriser. Une année plus tard, pour faire face à la programmation de petits concerts pop et de groupes de jazz, l’Erkel s’est doté d’un nombre plus important de PS15 et PS10 afin de mieux couvrir les premiers rangs et renforcer les côtés.
Le succès et la notoriété du théâtre allant grandissant, il a été décidé à la fin de 2015 de monter la version hongroise du musical Billy Elliott, la première vraie grande production dans cette salle, ce qui a forcément poussé à repenser la diffusion et passer au line array modulaire STM. Ce choix a été fait par le département technique du théâtre et a bénéficié des excellentes relations entretenues avec Lisys-Project Kft, le distributeur Nexo pour la Hongrie. « Personne n’avait eu l’occasion d’entendre le STM avant de prendre cette décision et l’ensemble de l’équipe l’a découvert après son déploiement ! » rappelle Ferenc Molnár.
L’Erkel est donc devenu l’un des premiers théâtres au monde à recevoir les enceintes compactes M28 de la gamme STM, 9 par côté, accompagnées pour l’occasion de deux subs S118 posés de part et d’autre du plateau et 8xID24 positionnées sur le nez de scène pour déboucher les premiers rangs. Enfin et stacké on trouve un gauche / droite composé par 1x M28, 1x B112 renfort de basses et 1x S118 sub.
Bien visibles, les deux lignes de M28.
« Malgré sa grande taille, cet auditorium est très facile à sonoriser, » explique Jáhos Matuz, l’un des ingés son de l’Erkel Theatre. « Nous avons utilisé le NS-1 et SMAART8 pour concevoir le design et calculer la distance du son direct. Quand nous avons attaqué le calage à proprement parler, nous avons mesuré le son réfléchi par le plafond et modifié les paramètres de la diffusion en conséquence. Les lignes de M28 tirent à 42 mètres afin d’atteindre les sièges les plus éloignés du balcon, avec une pression de 98 à 100 dBA, pile ce qu’il faut pour Billy Elliott. »
Deux S118 apportent l’extension nécessaire dans le grave aux deux lignes de M28.
Un des points forts de l’installation est que les lignes de STM peuvent facilement être descendues, ce qui est une nécessité durant des opéras où elles ne servent pas et un plus d’un point de vue scénique.
« Les M28 s’accrochent et se lèvent très facilement » ajoute Jáhos Matuz, qui dispose toujours de la possibilité d’employer le système point source qui reste en place.
Billy Elliott et…PS10 !
Le monitoring sur scène et dans la fosse de l’orchestre tirent avantage du parc de PS ce qui fait que le nombre total d’enceintes Nexo présentes dépasse les 80 unités amplifiées et corrigées par 16x NXAMP4x4 et NXAMP4x1 désormais équipés en cartes Dante pour bénéficier de la puissance de ce mode de transport du signal.
Jáhos Matuz mixe sur un système Yamaha bâti autour de deux consoles, une CL5 et une CL3, toutes deux installées dans la régie, en exploitant les signaux fournis par cinq RIO, (des Rio3224-D et Rio1608-D) placés dans la fosse orchestre, dans les racks d’ampli, dans le rack des liaisons HF et enfin auprès des consoles.
La scène depuis la régie son où ont pris place une CL5 et une CL3 Yamaha ou comment avoir beaucoup de voies, plus de facilité pour travailler à 4 mains et une redondance naturelle.
« Dans notre système, l’ensemble de l’architecture y compris les amplis, peut être visualisée grâce à la console, » explique Matuz. « Toute l’information est sous vos yeux et le contrôle immédiat. Nous disposons d’une absolue compatibilité entre les éléments, de la CL3 au STM.
Cette flexibilité justifie pleinement l’investissement et le rendu sonore est remarquable, parmi les meilleurs. Je crois vraiment que la série des CL est la plus stable qu’il existe aujourd’hui. »
Pour Billy Elliott, pas moins de 100 voies sont exploités au travers des deux consoles, dont 26 sont des liaisons micro HF Sennheiser de la série G3.
Jáhos Matuz est enchanté de disposer d’un des systèmes audio les plus spécifiés en Hongrie. « Le rendu du STM est très naturel et musical sans besoin d’aucune intervention autre que quelques points d’EQ effectués plus par goût personnel que par besoin acoustique. Le médium dispose de beaucoup d’headroom et de profondeur et l’aigu est très propre. Dans Billy Elliott la voix d’enfant sort facilement du mix même lorsque l’arrangement orchestral est des plus riches. »
L’Erkel Theatre vu côté salle avec ses 1800 sièges. Au fond, déportée côté cour et sous le balcon, on repère la régie son éclairée et ses deux tables Yamaha.