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L’AVO Tour passe chez Novelty à Paris le 19 décembre

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La tournée officielle Avolites en France est de retour à Paris avec une nouvelle date événement au Studio Teamagine (75007). Le Groupe Novelty et les équipes d’Avolites France vous invitent à une journée de découverte et d’échanges autour des nouvelles consoles et média serveur Avolites.


Au programme : présentation des dernières innovations de Avolites, démonstrations personnalisées et partage d’expertise en présence des équipes Novelty, Avolites et Robe Lighting France.

Si vous souhaitez participer vous êtes invité à vous inscrire ici


Infos pratiques :

Jeudi 19 décembre 2024, à partir de 10 heures

Studio Teamagine – 86 Boulevard de la Tour Maubourg, 75007 Paris


Pour toute question, n’hésitez pas à contacter l’équipe de Avolites en France ou directement Terry Di Isernia à l’adresse suivante : [email protected]

A lire sur SoundLightUp : Avolites chez Robe France, un nouveau challenge

Astera LeoFresnel, le “couteau suisse” des plateaux de tournage

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Le « Léo Fresnel » est un projecteur comme son nom l’indique, équipé d’une lentille Fresnel, dont la source LED multiteintes offre au monde de l’événementiel et du Broadcast un produit tout à fait unique.
Il s’agit donc d’un appareil dont les fonctions et accessoires permettent de l’envisager comme un vrai « couteau Suisse » dans toute application où on aura besoin d’une source de lumière émanant d’un projecteur de type Fresnel et plus encore.


Il joue de surcroît la carte de l’autonomie car il est équipé de batteries et se met en œuvre absolument partout, dans toutes les conditions grâce à son classement IP55. Si on ajoute à ça que hyperconnecté, il offre pléthore de possibilités de contrôle, on imagine sans mal que ça promet de belles choses pour des utilisateurs exigeants. Décortiquons tout ça dans le studio de La BS !

Une présentation vidéo en entrée

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Physiquement…

L’appareil est d’un design singulier, on sort des standards du Fresnel. Et pour cause, ce Léo ne cherche pas trop à évoluer dans le domaine de la scène. Il est bien plus qu’un simple projecteur parmi d’autres, sur un pont ou une perche de théâtre… Son usage concerne essentiellement le monde de la photo, du cinéma, de la télévision, de la captation, bref, ce qu’on appelle globalement « le Broadcast ».


LeoFresnel dans sa valise de transport, avec ses accessoires.

Tout son environnement correspond assez fortement à ce monde professionnel, à commencer par son conditionnement. Il nous est présenté dans sa valise pleine de malice (en option), une Pélicase avec trolley déployable dans laquelle il est logé délicatement dans sa mousse, entouré de ses différents accessoires.

Le Léo Fresnel, joli bébé de 14 kg, classé IP55 pour sa protection aux intempéries, est livré avec sa lentille Fresnel bien sûr, mais aussi avec sa lyre de fixation, ses accessoires de serrage de lyre, une poignée de prise en main, un ensemble de volets coupe flux, un petit cercle métallique (« Rabbit Rounder ») permettant d’y adapter des accessoires, et un embout pour perches Avenger type TVMP, le standard en studio.

Un projecteur autonome

Au niveau électrique, il dispose d’une autonomie de 2 heures sur ses batteries internes, en mode « max » c’est-à-dire allumé à fond, avec la plupart des couleurs envoyées aux alentours de full. Si on utilise l’appareil à moindre puissance, ou simplement une partie des couleurs, ça peut bien évidemment être plus long. L’engin se raccorde évidemment aussi au secteur par un simple cordon powerCON. C’est aussi comme ça que l’on recharge sa batterie interne.
Notre appareil peut aussi recevoir des batteries externes compatibles V-mount ou Gold-mount (ce qu’on utilise pour les caméras et autres périphériques de tournages), il suffira de se procurer les accessoires de fixation de ces batteries (en option) pour venir l’installer sur les bras de la lyre. L’échange des batteries assure du coup un éclairage en continu autant que nécessaire.

Fabrication et ergonomie

La fabrication est très soignée. Les moulages de coques sont magnifiques, et les éléments ajourés permettent d’apprécier le niveau de finition qui a été envisagé autour de la construction de ce projecteur. On est dans du très beau.


Rail aéro pour fixation de la poignée.

Des rails type « aéro » parcourent l’appareil sur ses côtés mais aussi sur le dessus, et c’est là que l’on viendra y attacher les différents accessoires de fixation ou de transport.
Les côtés recevront la lyre d’accroche ou de suspension, le dessus recevra une poignée qui permettra de porter le Léo à la main et de le manipuler facilement.

Grâce à de larges pieds dépassants de la carcasse on le pose simplement où bon nous semble. Sur le dessus de l’appareil, deux anneaux de métal assurent l’élingage éventuel. Les serrages sont extrêmement précis et francs, chaque molette a des crans très fins permettant de bloquer absolument le projecteur dans n’importe quelle position de façon fiable. Une fois verrouillé, ça ne bouge plus.


La partie électronique.

A l’avant, la lentille Fresnel est entourée de 4 pattes servant de port pour recevoir les différents accessoires qui viendront compléter la source si besoin. La patte supérieure est mobile et verrouillable pour le maintien des accessoires bien bloqués en place.

Au centre du projecteur, cachée derrière des grilles, la source Led et son système de refroidissement. Le système utilise un gros ensemble de radiateurs et une petite ventilation forcée. Il existe 4 modes de ventilation, slow permet un silence quasi absolu, le second, auto, va réguler lui-même le niveau de ventilation de l’appareil, medium et fast vont permettre de forcer un niveau voulu.


Panneau arrière avec les connecteurs et le menu.

A l’arrière du Léo Fresnel, le panneau comporte un interrupteur, le câblage d’alim avec une entrée et sortie powerCON, mais aussi une liaison pour batterie externe en XLR3, et les liaisons DMX filaires in et out en XLR5. Le menu est entouré de 4 boutons de contrôle du menu, et des accès aux commandes locales.

Pour la mise en route immédiate du Léo Fresnel, des fonctions directes sont disponibles, que ça soit pour un accès immédiat à la lumière, ou aux couleurs. Il faudra ensuite choisir le niveau de dimmer souhaité avec un fader tactile (« touch slider ») situé juste à côté. Les boutons sont tous intégrés au revêtement de la face arrière, et les connecteurs sont équipés de capots en caoutchouc pour assurer l’étanchéité du classement IP55.

Lumière

Le Léo Fresnel dispose d’un moteur LED de 350 Watts limité à 250 W. Il s’agit de la source « Titan LED Engine », composée de leds de 5 teintes différentes (RGBMA, correspondant à Red, Green, Blue, Mint, et Amber), dont la somme est censée correspondre à un bon projecteur trad de 1000 Watts. Visuellement, c’est effectivement assez proche. Après, la comparaison avec le trad s’arrête là… Déjà, on a de la couleur… Le mélange est parfait et on peut obtenir toutes les teintes souhaitées.


L’équilibre de ces 5 couleurs est exemplaire et offre notamment des blancs de toutes nuances absolument magnifiques. L’IRC est lui aussi au rendez-vous puisque nous avons relevé des mesures d’IRC RA entre 96 et 98 suivant les températures de couleurs voulues. Top de chez top.

Derating

Le derating du Léo est très faible. Il est stable très vite et trouve sa lumière « de croisière » aux alentours des 98 % en 5 minutes, ce qui est exceptionnel.
Sa très faible émission de bruit et l’excellente gestion de la ventilation de l’appareil lui assurent une discrétion utile dans son domaine d’application.


Faisceau serré

Côté zoom, l’appareil est annoncé avec un faisceau réglable entre 15° et 60°. Il est toujours délicat de déterminer l’angle d’un faisceau Fresnel, celui-ci ayant des bords flous, mais on peut considérer qu’une mesure à i/2 (intensité au centre divisée par 2) nous donne un angle au plus serré de 14,4° et à i/10 nous obtenons une plage de 25°.
L’éclairement au centre est de 2 600 lux après derating (2 640 lux à froid) et le flux correspondant atteint 4 400 lm (5 310 lm).


Faisceau large

Quand Léo ouvre, son faisceau est vraiment très large : 78° ! C’est excellent. L’éclairement au centre est alors de 268 lux après derating (272 lux à froid) et son flux s’élève à 5 230 lm (5 310 lm).
Tous les projecteurs Astera sont calibrés de la même façon. Ils ont tous exactement la même « lumière » et la même colorimétrie. Ainsi, si vous possédez déjà d’autres appareils de la marque, tous pourront se raccorder de façon identique, et vous n’aurez pas non plus à appréhender une source nouvelle qui réagirait différemment. C’est sans surprise.


Dimmer


Nous avons tracé les courbes de dimmer de 0 à 100 % et de 0 à 10 %. La progressivité à bas niveau est excellente, mais il est une surprise pour nous de constater une progressivité qui part en flèche et qui plafonne dès les 50 % du canal DMX.
En fait c’est une courbe « studio » qui s’applique à tous les luminaires Astera et qui s’explique par l’application d’une correction Gamma à la courbe de gradation afin d’équilibrer le niveau de luminosité entre différentes couleurs ou températures de couleur (CCT).
Le Léo peut être aussi paramétré avec une courbe « Theatre », linéaire de 0 à 100 %.


Volets barndoors et réglages

Le Léo Fresnel a une lumière vraiment très malléable, qui se dirige très facilement. Le zoom agit sur la lentille frontale de l’engin, déployant son nez d’environ 8 centimètres. La coulisse est limpide, le serrage est précis et net.

Les volets coupe flux, fournis avec, viennent compléter ce dispositif avec brio. Ils sont construits en 4 parties mobiles, et sur chacune des 2 “ailes” plus petites, deux extensions offrent de raccorder au plus juste une fermeture de volets en rectangle. Ce n’est pas un nouveau système mais ça n’existe pas sur tous les projecteurs.

Lumière accessoirisable

Ce projecteur peut recevoir de nombreux accessoires. Qui a été déjà maintes fois confronté au monde du tournage, sait qu’on utilise un grand nombre de bidouilles, de réflecteurs, de diffuseurs, et autres subterfuges optiques pour obtenir la lumière que veut un chef opérateur ou un directeur photo. Là-dessus, notre joli Fresnel est également sérieusement armé.
Son adaptateur « Rabbit Rounder » permettra d’adapter sur son nez la plupart des accessoires compatibles « DOP Choice » (un grand standard en matière de diffusion lumière), à commencer par toute la gamme des parapluies à toile diffusante de type « snap-bag » et autres ballons diffusants. Bien vu.


Utilisation du support « rabbit rounder » pour fixation d’accessoires DOP choice.

Un accessoire optique existe permettant de transformer le Fresnel en « Profile », pour faire du faisceau net avec un zoom 16 – 36°. Un nez ressemblant à un objectif d’appareil photo vient s’installer sur l’avant du projecteur et laissera envisager des projections de gobos de taille B, ou un faisceau de découpe grâce à ses 4 couteaux intégrés.

Contrôle et fonctionnement

Nous avons fait les essais du Léo Fresnel en DMX, comme à notre habitude. Astera propose plus de 100 modes (c’est probablement trop ! Mais une fois que vous avez trouvé celui qui vous convient, ça se passe nickel !) qui donnent accès à des possibilités de contrôles gigantesques.
On peut donc gérer les couleurs en RGB, HSi, X/Y, Green/Mag et références des gélatines des gammes Rosco Daylight, Rosco Tungstène, Lee Daylight et Lee Tungstène. De la même façon, vous pouvez aussi piloter le Léo Fresnel sans fil, via une console et un émetteur Lumen Radio.


Le Boîtier ART7.

Pour un usage immédiat en local, c’est beaucoup plus simple. Les accès sont directs via quelques boutons et une tirette tactile située directement sur le panneau arrière du projecteur. Quelques réglages de couleurs, quelques paramétrages sur le menu si on cherche des choses plus pointues et zou, ça fonctionne… Sinon, le mode le plus immédiat à utiliser, de l’usage léger et « mobile », c’est le contrôle via l’application Astera.

Ca fonctionne en Bluetooth, soit directement par le système BTB (Bluetooth Bridge) intégré au projecteur, soit via le Boîtier Astera ART7 (vendu séparément) qui est un accessoire de connectique sans fil faisant le lien entre l’application et les projecteurs. Ce Boîtier se présente comme un pocket-pack, avec deux antennes et permet de connecter tous les projecteurs Astera.

Il a l’avantage de permettre un usage à une distance plus importante que le système BTB intégré au projecteur qui est pratique mais un peu limité en portée. Vos projecteurs apparaissent sur l’application, et vous avez accès à tout ce qui peut se faire avec directement sous les doigts sur votre téléphone ou votre tablette. Le Léo Fresnel peut émettre dans toutes les couleurs possibles, mais aussi générer rapidement des effets lumineux.


Vues de l’application de contrôle Astera.

Suivant le mode de contrôle du projecteur, vous pouvez choisir d’avoir accès à de nombreux effets préprogrammés internes. Ca va d’un effet de pixels reproduisant les crépitements d’un feu, à la lumière filtrée par une vitre ruisselant de pluie, ou encore un mode « police » où il vous suffira de positionner des Léo en arrière-plan pour simuler la présence de gyrophares à proximité, avec le clignotement rouge et bleu évocateur…

Tout ceci est très pratique et intelligent. Que vous fassiez du cinéma, du reportage, de l’interview, ou que sais-je encore, ce projecteur a 1 000 astuces pour créer LA lumière qu’il vous faut au moment où vous en avez besoin. C’est remarquable.


Une présentation vidéo en dessert


Conclusion

Bien que le produit se veuille très polyvalent, son prix, ses qualités techniques et son ergonomie de fonctionnement le destine très clairement à un marché Broadcast assez haut de gamme, là où son extrême adaptabilité et l’étendue de ses possibilités, associées à une certaine exigence en termes de lumière, lui donneront le statut d’ « outil absolu ».

Son usage peut paradoxalement être à la fois immédiat et pratique avec un déploiement technique ultra-simplifié, comme il peut s’avérer complexe au possible si on veut plonger dans l’immensité de ses possibilités de contrôle très avancées. Mais de toute façon, nul doute sur le fait qu’on ait affaire a un produit d’une très haute qualité qui devrait rendre totalement et définitivement amoureux l’utilisateur qui saura le reconnaître comme son arme ultime.


On aime :

  • La qualité de fabrication,
  • La qualité de lumière,
  • l’étendue des possibillités,
  • Le fonctionnement sur batterie,
  • La facilité de mise en œuvre,

On regrette :

  • La complexité pour s’y retrouver dans les modes de fonctionnement

Tableau général

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Obélie arrive chez Algam Enterprise

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La marque française Obélie, spécialisée dans la conception de lampes autonomes pour l’événementiel, rejoint le catalogue du distributeur Algam Enterprise. Cette entrée est remarquée par la mise sur le marché de la nouvelle version de la lampe Lamourette que nous vous présentions en détail il y a quelques années.

La succession s’appelle “Lucinda” et partage le même ADN : une élégante base lestée, une couronne leds en blanc chaud éclairant vers le bas sans éblouissement, une couronne de led RGB rétroéclairant l’abat-jour, un système de batterie et rechargement par induction ainsi qu’un pilotage DMX sans-fil (+ manuel).


Les nouvelles lampes autonomes Obélie, fabriquées en France, et tout récemment arrivées au catalogue Algam.

Les upgrades se trouvent tout d’abord du côté de la batterie, celle-ci de facture plus récente permet une meilleure autonomie (7 heures à full sur toutes les leds), le soft côté assignation DMX a été retravaillé pour plus de rapidité, on retrouve maintenant deux tailles de pieds et ceux-ci sont disponibles en plusieurs coloris.

Plus d’informations sur le site Algam Enterprise

Avant-premières Chauvet : Strike V, Storm 1 Flex et ColorAdo 3 Quad Zoom

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Chauvet Professional dévoilait à Paris trois nouveautés en toute fin de développement qui rejoindront le catalogue de la marque dès 2025. Nous retrouvons David Launay, chef produit de Chauvet France, pour une présentation détaillée.



ColorStrike V

Le ColorStrike V (et non “cinq”) reprend le design général du populaire ColorStrike M à savoir un panneau led IP65 à tilt asservi. Ici les 24 sources RGBW indépendantes collimatées à 19° sont disposées sur trois rangées.


Le tout nouveau ColorStrike en version V, doté d’un panneau led mêlant faisceaux matricés et mini-pixels.

Au centre de chacune source est intégrée une petite led RGBW qui ne génère pas de faisceau mais permet de créer de fins effets de pixels très visuels qui contrastent significativement avec la puissance du beam qui les entoure.


Détails sur l’implantation des leds du ColorStrike V.

Toute la surface du projecteur est protégée par une vitre à cristaux liquides comme le Strike Bolt 1C présenté il y a peu, pouvant ainsi générer un frost aussi instantané que progressif sans l’utilisation de pièces mécaniques.

Plus rapide en motorisation que le Strike M, le ColorStrike V propose un mode afin de caler son comportement sur celui-ci et obtenir les mêmes mouvements pour plus d’homogénéité lors de l’utilisation simultanée des deux projecteurs.

Maverick Storm 1 Flex

Du côté des lyres asservies, le Maverick Storm 1 Flex se classe dans la catégorie des “hybrides” Beam + Spot. Première machine de ce type dans la gamme Chauvet à délaisser une lampe à décharge à arc court, celle-ci accueille une led blanche de 520 W, évitant ainsi les inconvénients de point chaud pour une lumière bien plus homogène.


Le nouveau Storm 1 Flex, mi-Spot, mi-Beam au design reconnaissable de la série Maverick.

Zoom serré au maximum, le faisceau atteint les 2,2° d’ouverture et jusqu’à 43° ouvert au maximum, le tout sans utilisation de lentilles qui s’insèrent dans le faisceau mais simplement via la plage de fonctionnement native du zoom.

Cette lyre IP65 est dotée d’une trichromie CMY+CTO dont le magenta a été retravaillé pour une meilleure colorimétrie de l’appareil et obtenir des rouges plus profonds.

Deux roues de gobos intègrent la tête de l’asservi tout comme deux prismes superposables, une roue d’animation ainsi qu’un frost progressif.


Colorado 3 Quad Zoom, IP65

Le prototype final du Colorado 3 Quad Zoom, dans la série des PAR led étanches.

Enfin dernier prototype présenté, le PAR ColorAdo 3 Quad Zoom IP65 succède à son prédécesseur de la série 2. Les 7 nouvelles leds de 45 W RGB+Lime génèrent un faisceau à ouverture variable asservie (jusqu’à 3° serré à son maximum).

L’ergonomie de l’appareil a été revisitée surtout au niveau du panneau de contrôle avec un nouveau système d’interface tactile plus sensible et un nouveau rétroéclairage.


Colorado Solo Bar 6/4/1

Pour terminer notre balade sur le chemin des nouveautés Chauvet, les barres Colorado Solo Bar 6/4/1, à pixels led RGB+W+L indépendants, peuvent disposer d’un cache à positionner manuellement au gré de l’utilisateur pour masquer la sortie de lumière afin qu’elle soit moins visible.


Enfilade de Colorado Solo Bar.

Déclinées en plusieurs versions de longueur et par extension du nombre de pixels qu’elles intègrent, elles seront à l’aise lors de l’éclairage de fonds type cyclo, en éclairage de catwalk ou autre avancée de scènes, voire en effets, le tout à l’intérieur comme à l’extérieur car estampillées IP65. Plusieurs filtres sont également disponibles pour modeler le faisceau.


Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

Mister Bibou is back avec le Gang des 3 diapasons

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« Je passe à Bordeaux à l’IBoat dans quelques semaines avec un nouveau jouet et un nouveau groupe, enfin, il n’est pas tout à fait nouveau le groupe mais top, tu verras ; ça te dit ? » Et c’est comme ça qu’un froid mercredi de novembre, on s’est retrouvé sur les quais du Bassin à flot à Bordeaux face à un navire de 50 mètres, pour accoucher un technicien aussi inclassable que polyvalent, aussi drôle qu’efficace pour son retour sur la route aux manettes du son de Mister Gang.


Il a fière allure l’IBoat et ressemble toujours au bac La Vendée qui a tant de fois pris la mer entre le continent et l’ile d’Yeu de 1969 à 2006. On entend quelques émergences depuis les quais, les balances de la 1ère partie, mais rien de gênant, surtout vu le potentiel du système résident accroché dans la salle où l’on accède per deux escaliers qui s’enfoncent dans la cale de proue.


Le plateau en dessous duquel on devine quatre subs 18” et, bien éclairés par le flash, deux Q1 par côté. Promis, ça envoie du bois, et de l’allemand !

Quatre têtes familières montent la garde de part et d’autre de la scène. Des increvables Q1 devant lesquelles il ne fait pas bon s’attarder trop longtemps. On devine encadrant le guide d’onde tout noir, les deux 10” dans le montage caractéristique de ce vieux modèle de d&b qui a connu un succès planétaire car petit et très efficace, y compris maltraité dans des Zéniths et fréquemment en sous-effectifs.

Les quatre QSub ainsi que le reste du système se contente de trois D12, des amplis à deux voies et d’une puissance qui paraît d’un autre temps, et pourtant, ça sonne fort et clair. Les wedges sont un mélange entre du d&b et du Coda, un panachage rendu nécessaire par le nombre de musiciens composant Mister Gang.

Et Bibou dans tout ça ? Il raconte sa nouvelle console à son acolyte en charge du groupe qui va assurer la première partie de la soirée en l’utilisant. On remonte sur le pont de l’IBoat pour échanger quelques mots par dictaphone interposé.


Beaucoup de ressources dans un petit châssis. Non, je ne parle pas de toi…

SLU : Tu nous reviens avec une console. On te connaissait fin gourmet de Tube-Tech et des micros… Tu nous racontes les épisodes qu’on a raté ?

Bibou : J’ai quitté Tryo il y a deux ans et je me suis mis en indépendant. Je fais désormais plein de missions mais je brigue des mandats plus techniques comme ce soir où je mixe face et retours. Je suis confronté parfois à des situations où les consoles qu’on me propose sont d’entrée de gamme ou parfois insuffisantes en termes de ressources.

Entre le manque d’entrée et le manque de réglages potentiels et le départ avec Miser Gang, je me suis décidé pour le confort et la modernité pour le groupe comme pour moi d’une console petite, légère mais disposant d’un potentiel très important ce qui me permet de me vendre « équipé ».

Le choix de Yamaha et d’un modèle très récent n’est pas anodin car, dans l’hypothèse où je ne me retrouve pas dans cette formule, je pourrai la revendre dans de très bonnes conditions. Je la transporte en Peli Case comme ça je peux prendre facilement l’avion et bien la protéger tout en restant léger.

SLU : Tu as toujours eu du matériel cela dit

Bibou : Oui et dès le début de Tryo on a tourné avec notre parc micro, nos HF et nos racks d’inserts. On demandait des Yamaha analogiques puis numériques et après pas mal de DiGiCo pour terminer avec de l’Avid et des S3L et S6L. J’ai aussi été confronté à des CL et QL mais jamais aux grosses Rivage.

SLU : Premier contact avec la DM7 Compact ?

Bibou : Super si ce n’est que je ne l’ai pas encore complètement en main. J’ai passé ma certif Audinate de 1er niveau pour le Dante et j’ai suivi des tutos de Yamaha ce qui m’a aidé. J’ai quelques difficultés avec l’accès aux Fader Banks qui ne sont à mon sens pas très intuitifs, en revanche bravo pour les raccourcis qui sont super pratiques et avec lesquels on peut tout faire.


Forcément il manque un grand écran et quelques voies par rapport à la version non compact, mais pour le reste, il y a de quoi s’amuser.

Pierre Veysset un ami technicien m’avait conseillé de prendre un écran supplémentaire mais avec les deux tactiles présents dont l’Utility de droite qui est ultra pratique, je n’en ressens pas le besoin. J’ai branché une tablette pour faire du stage mix, mais en tournée, la compacité prime et une fois que tout est encodé, on vit bien avec moins d’écrans et de faders.


Dante étant toujours sous les feux des projecteurs nippons, rien n’est plus simple que de sortir toutes les pistes vers un ordi.

SLU : Niveau ressources ?

Bibou : Je dispose de 72 voies, 48 bus, 12 matrices et deux sorties stéréo. Il y a de quoi faire ! Au niveau du stage j’ai un RIO3224-D2 et j’ai en plus 16 entrées et 16 sorties plus un port AES au dos de la console plus une sortie USB pour raccorder un ordinateur et je te passe les ports Dante et réseau et les deux alimentations redondées.

SLU : Et les effets ?

Bibou : Ils sont dans la console. Je dispose d’un certain nombre de périphériques externes mais qui, pour des raisons de place sur cette tournée, sont restés à la maison, mais ne m’interdis pas de les ressortir pour d’autres projets plus « spacieux » et pour me faire plaisir. Honnêtement je n’ai pas eu le temps de bien faire le tour de tous les algorithmes Yamaha, mais cela me paraît largement suffisant, surtout les gates, compresseurs et tous les dynamiques.
Certains autres effets sont un peu perfectibles mais rien ne dit que des mises à jour ou de nouveaux algos ne voient pas le jour par la suite. Avec le port PY libre à l’arrière je peux aussi disposer de 8 ports E/S AES/EBU pour ajouter des effets, avec la carte MADI ajouter un serveur d’effets ou simplement utiliser les entrée et sorties analogiques.

SLU : Tout ça dans 16 kilos…

Bibou : C’est ça ! A ce propos, les artistes, quand ils voient arriver cette table qui ressemble à un petit joujou, de prime abord, ils n’ont pas très confiance et se font des films quant au son qui va en sortir. J’ai eu les mêmes réactions il y a quelques années quand je suis passé des grosses DiGiCo à la S3L. Pour éviter ce problème je les ai prévenus et leur ai expliqué ce qui se cache sous le capot et le fait qu’il s’agit d’une console volontairement compacte mais gardant toutes les ressources de la grande !


Tel est pris qui croyait prendre, Bibou en pleine explication sur une compression parallèle.

SLU : Tu as donc console, micros…

Bibou : J’ai en plus tout le backline avec Mister Gang. Je demande simplement la diffusion, les wedges et des pieds micros. J’ai mon câble réseau en rouleau de 60 mètres, le maxi étant 100 mètres et Yamaha m’a conseillé de prendre du Klotz AWG24. Pour les festivals ou dans les grandes salles, les câbles réseau et les liaisons avec les plateaux sont déjà tirées.

SLU : Tu fais les retours depuis la face

Bibou : Oui, j’ai 6 aux dont un doublé pour les deux chanteurs. Je n’ai pas plus d’équipement ici pour faire plus mais vu la taille du plateau, en mettre plus aurait été inutile. Je sors aussi un gauche / droite et j’ai assez de ressources pour matricer des délais ou les subs s’ils sont séparés.

SLU : Et Mister Gang alors…

Bibou : Le retour ! Comme ils sont tous très pris, la reformation va donner lieu à des shows en fonction des disponibilités de chacun, mais l’alchimie est toujours là, ils s’éclatent et le public marche à fond ! C’est un super groupe de Reggae français avec deux chanteurs et une section de cuivres, qui a commencé tout début 2000, a connu un certain succès et s’est arrêté assez vite mais sans aucune embrouille entre les membres qui sont restés en contact et s’apprécient toujours autant.


Bas de plafond et haut les cœurs, au fond de la cale mais pour la bonne cause sonore, Mister Gang envoie le pâté.

Depuis quelques temps il a eu des bruits de reformation et une envie de ressortir les albums et de tourner à nouveau. J’ai récupéré le catalogue chez Sony et je l’ai mis chez moi en créant un label et en confiant la distribution aux bordelais de Baco Music.
Les premières dates sont arrivées en juin 2023 mais c’est ce soir que le groupe va rejouer au complet à Bordeaux après une pause de 21 ans et il faudra améliorer le ménage dans la loge car certains des membres ont eu des poussières dans les yeux !


Chapeau aussi à leur qualité de jeu et leur travail de tous les instants pour offrir des titres irréprochables. Je peux te dire qu’ils ont répété et pas qu’un peu ! On a beau avoir la plus belle console au monde, on est tributaire de ce qu’on reçoit. Si le son est bon ce soir, ce n’est pas que grâce à Yamaha !

SLU : Tu as l’air détendu

Bibou : C’est le cas, j’ai pris du recul dans mon travail et désormais ma quête c’est de ne collaborer que pour le kif. Avec Mister Gang c’est le cas. Tant que je peux choisir et quitte à être moins payé, je choisirai toujours l’humain. Ma console je mettrai sans doute plus de temps à l’amortir mais ce n’est pas grave, on passera des super moments ! Arrivera le moment où je serai confronté à des nazes mais ça passera avec des : « quelqu’un peut me filer un coup de main ? » et huit personnes qui arrivent comme un seul homme.


L’occasion créant le larron, on intercepte Edwige « Vivi » Cherief qui est la seconde du manager de bord Romain Fradin pour en savoir un peu plus sur l’IBoat et ce qui s’y passe.

SLU : Cela fait combien de temps que ce bac historique a été transformé en IBoat

Vivi : 13 ans qu’il a été transformé et exploité en tant que IBoat par François Bidou un patron passionnant et passionné. Un battant et presque un pirate. On a tous fêté les 13 ans en septembre. L’IBoat a été club, restaurant durant la période Covid et club à nouveau axé sur la musique électronique avec la grande salle qui sert aussi pour les concerts dans la cale avant et le Mini Club au niveau du pont.


De Grenoble à Bordeaux Vivi Cherief, l’IBoat a un nouveau moteur.

On a aussi une autre ambiance ici à l’étage et à la poupe du bateau où nous nous trouvons. Cet espace qui va être encore mieux aménagé ouvre en fonction des jours et des besoins. Le gros point fort de l’IBoat c’est sa modularité. On peut quasiment faire ce qu’on veut avec les différents espaces.

SLU : Pour la technique et l’accueil en général…

Vivi : On a un régisseur son et un régisseur lumière plus une troisième personne en fonction des besoins. On a aussi un ensemble de personnes pour le bar, la cuisine, le service, la sécu…On est nombreux mais bien rôdés ce qui permet une exploitation des trois salles. Il se passe toujours quelque chose ici et on peut boire un verre à tout moment.


SLU : On a lu que les temps sont un peu durs ou l’ont été…

Vivi : Oui, on a eu quelques problèmes d’émergences liées surtout à la nature des lieux, au bruit naturel des clients quand ils vont sur les ponts et moins du son généré par la musique à bord même s’il y participe un peu. Les Bassins à flot sont un lieu où ça bouge à Bordeaux et c’est difficile de le faire silencieusement. On a aussi souffert comme tous les établissement accueillant du public de la période Covid.


La poupe de l’IBoat. On devine sous la peinture l’ancien nom de La Vendée. On voit bien le bar et au pont supérieur, le nouvel espace de teinte orangée dont parle Vivi.

SLU : La jauge de la salle est assez restreinte. Quel type d’artiste plébiscite l’IBoat ?

Vivi : C’est varié mais on joue beaucoup la carte locale. Les collectifs locaux. Bordeaux n’est pas une grande ville mais on en a une dizaine qui sont très chauds et déter et on complète avec quelques artistes plus connus qu’on va chercher nous-même. Cette année on va bien carburer avec 3 ou 4 concerts par semaine et notre saison s’arrête avec les tournées en juin.


Une vue de cale de proue avant que ne soit monté le plateau, la régie et que des panneaux absorbants n’améliorent le rendu. (Photo JPH).

SLU : L’offre d’éclairage pour la salle principale est assez limitée

Vivi : C’est ce que l’on veut. Le plafond de la cale est bas, la couleur dominante est noire et il sert beaucoup aussi en tant que club jeudi, vendredi samedi et veille de fêtes. On joue beaucoup sur le brouillard, les leds latérales en salle et les néons au plafond. Pour les concerts c’est différent, on a des contres et une face avec quelques lyres à l’arrière et ça marche bien.


Vous avez demandé des faisceaux en contre ?

Dulcis un fundo cale

Elles ont tout fait les Q1, véritable succès de d&b. De Zénith beaucoup trop grands pour elles, résistant à un D12 calé dans ses limiteurs, jusqu’à l’IBoat, le guide au raz des oreilles. Et pourtant…22 ans plus tard, elles sonnent toujours.

La première partie tout aussi reggae que Mister Gang, donne la pleine mesure des lieux. Les Q1 ont beau être utilisés à contre-emploi là où des Q7 point source auraient été parfaits, le son est efficace et nerveux avec un haut du spectre très piqué et défini et un océan de grave fourni par les quatre Qsub alignés sous la scène.

94 dBA et 107 dBC, une pression raisonnable sauf quand on est devant les bois…

Quelques tôles çà et là se font entendre, bateau oblige, et il ne faut pas trop s’énerver sur les wedges, la scène est vraiment petite, mais il y a de quoi travailler et démouler un son qui n’a en rien les défauts de son âge. Et c’est précisément ce que fait Bibou qui s’éclate sereinement et accompagne très bien son groupe.
Lui comme le Gang s’échauffe lors des premiers titres avant que tout ne sonne fort et clair. Peut-être un poil trop fort mais quelle énergie sur scène. Comme d’habitude les effets sont justes et variés, le traitement dynamique sonne et le mix est bon pour autant de monde et de wedges en aussi peu de place. Bonne route à Mister Gang et Welcome back Bib !


Plus d’infos sur

– l’IBoat
– La DM7
– Mister Gang
– Les Q1, il serait temps ;0)

Pixels à volonté chez Claypaky : Tambora Rays et Mini-B Sparky Aqua

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La fin 2024 est marquée par l’entrée en scène de nouveaux produits Claypaky, nous découvrons accompagnés par Dylan de Matteo, chef produit, le Tambora Rays ainsi qu’une nouvelle déclinaison du Mini B, le Sparky Aqua.



Mini-B, le Sparky Aqua

Un nouveau Mini-B, le Sparky Aqua, fait son entrée, ici cuisiné à la sauce SMD. Claypaky nous dévoile un appareil original qui se démarque complètement des classiques lyres type wash multisources. Ici, le credo, c’est l’effet.
Exit le collimatage, les leds sont directement à vue. Au nombre de 330 et dotées d’une trichro RGB+W elles sont disposées de manière à créer 10 cercles concentriques tous pilotables de manière indépendante.


Duo de Mini-B avec à jardin, la version Aqua et à cour le tout nouveau Sparky Aqua.

Plan macro sur la galette de leds disposées en cercles concentriques du Sparky Aqua.

Les 14 000 lumens permettent d’obtenir des effets de strobe éblouissants tout comme un large nappage de couleurs de proximité (l’ouverture du “faisceau” avoisine les 120°).
On imagine aisément que cet appareil trouvera aussi son public du côté des captations vidéo et autres tournages, grâce à ses aptitudes à créer des effets originaux percutants mais aussi tout à fait mesurés et subtils.
Notons encore qu’il ne bronchera dans des conditions difficiles grâce à son indice IP66 lui valant l’appellation Aqua.

Tambora Rays

Première prise de contact avec le Tambora Rays, un projecteur statique au format “led washer panel” . La version Rays est un panneau multisources pixellisables qui comporte trois rangées de neuf LED RGBWW entièrement indépendantes de 40 W.

Elles sont collimatées par une lentille leur offrant un faisceau de 13° d’ouverture, donc assez concentré ce qui conforte l’impression globale de puissance que génère l’appareil et va de pair avec les 19 000 lumens annoncés par la firme italienne.


Mélange détonnant de modularité des projecteurs Tambora, le nouveau “Rays” est celui doté de 27 pixels collimatés.

Nous le découvrons ici couplé à d’autres produits de la même série tels que les Tambora Flash ou Stormy et pouvons ainsi constater les possibilités de designs qu’offrent les solutions d’accastillage mises à disposition par Claypaky.

Nous pourrons par exemple suspendre en cluster jusqu’à 10 appareils et créer ainsi de vrais murs de pixels (comme nous vous le faisions découvrir récemment dans nos lignes sur la tournée de Green Day, le tout sous des trombes d’eau grâce à sa certification IP66.

Plus d’informations sur :

– le site claypaky
– le site dimatec

NouveauTés à l’horizon chez Robe : T31 Cyc et T.5 Profile

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La gamme théâtre de Robe baptisée T reçoit le T.5 Profile, petit frère du T1 et les projecteurs de cyclorama T31 Cyc et T31 Cyc Slim. Ils nous sont présentés, ainsi que toutes les nouveautés Robe 2024, par Vincent Bouquet, directeur technique de Robe Lighting France.



T.5 Profile

Nouveauté remarquée, le T.5 Profile (en français prononcez “T point cinq”), est un nouveau Spot à couteaux qui s’avère être la déclinaison conforme mais plus compacte et moins puissante du T1 Profile. Cet appareil intégrera une source led toujours à synthèse additive RGB+Ambre+Lime mais d’une puissance de 350 W. Il partage exactement la même librairie DMX que son grand frère, les fonctions seront donc 100 % équivalentes.


Duo de T avec l’original T1 Profile à gauche, accompagné du prototype de son petit frère, le T.5 Profile aux dimensions réduites.

Cette version dédiée aux applications de plus petite envergure ne dépassera pas les 20 kg. Présenté à l’état de prototype final, il devrait entrer en production en début d’année 2025.


T31 Cyc et T31 Cyc Slim

Les nouveaux T31 Cyc (en haut) et T31 Cyc Slim (en bas).

1x(T32Cyc) = 2x(T31Cyc).
Derrière cette formule qui semblerait sortir d’un cours de maths se cache dans les faits l’explication même de la nouvelle déclinaison du projecteur cyclorama T32 Cyc à base de sources RGBA + Lime couplées à des optiques asymétriques qui permettent d’éclairer un cyclo sur 6 mètres de hauteur avec un recul de 1 m, les optiques sur chariot motorisé permettant d’optimiser la position du point chaud sur l’écran.

Ce T32 Cyc arrive en version slim, sans motorisation et s’accompagne du T31 Cyc dont la longueur, divisée par deux, mesure 50 cm. On le retrouve également en version “slim”, sans la motorisation du point chaud.

Quelques explications supplémentaires : Lors de la conception du T32, pour obtenir une parfaite homogénéité de projection il était prévu que les appareils soient installés bord à bord, sans discontinuité. Il s’avère dans la réalité que ceux-ci peuvent ne pas être mis bout à bout, les projecteurs pouvant être espacés de 50 cm à 1 m selon le recul sans pour autant nuire au rendu projeté.

Dans des lieux plus petits où la hauteur fait défaut, ou encore pour éclairer un cyclo arrondi, un projecteur plus court peut donc apporter la solution et ce projecteur est le T31 Cyc. Petite info supplémentaire, cette nouveauté est accompagnée par une optimisation du poids du T32 Cyc. Celui-ci perd quelques kilos sur la balance grâce à son nouveau système de refroidissement.

Plus d’infos sur :

– Le site Robe Lighting France

– SLU :

– Les Robe T32 Cyc et l’iT12 arrivent dans la gamme théâtre
– Banc d’essais du T1 Profile
– Robe lance 4 nouveaux projecteurs au Plasa

Astera lance le QuikSpot, polyvalent et rapide à mettre en œuvre

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Astera présente QuikSpot, un projecteur LED, IP65, extrêmement polyvalent, alimenté par batterie, conçu pour apporter des solutions instantanées à tout type de besoin : PAR, Fresnel et Uplight. Ce luminaire combine facilité d’utilisation, performances précises et installation rapide, offrant une solution compacte aux professionnels en quête d’efficacité.


QuikSpot, un projecteur à source unique et à zoom, s’inspire du boîtier pratique de l’AX5 PAR Light, tout en bénéficiant de la qualité du moteur de leds Titan et de la qualité optique du PlutoFresnel.
Son design est optimisé pour gagner du temps et économiser des efforts lors de la préparation et de l’utilisation, et constitue une solution idéale pour les sociétés de location et de production très actives. Ce luminaire léger (3,5 kg) et certifié IP65 offre d’excellentes performances sur scène comme sur plateau.


Cette vidéo montre toute l’ingéniosité de ce projecteur et ses applications


Performances

Doté du moteur LED Titan d’Astera, le QuikSpot offre une plage de zoom de 13° à 60°, un indice de rendu des couleurs élevé, et un système optique Fresnel produisant un faisceau homogène qui génère une ombre unique.

le volet coupe flux rotatif.

Ces caractéristiques garantissent un spectre de couleurs RGBMA complet, adapté aussi bien au live qu’aux applications Broadcast.

Les options incluent un volet coupe flux rotatif à 8 lames avec SafetyLink intégré, ainsi qu’une gamme d’accessoires pratiques pour l’éclairage de face ou des contres puissants.
QuikSpot qui se distingue comme le projecteur le plus lumineux d’Astera en 60 W, produit jusqu’à 3 000 lux à 3 mètres (13°).


Un filtre elliptique rotatif elliptique pour façonner le faisceau.

La nouvelle fonction OutputGain permet aux utilisateurs de choisir entre une sortie maximale avec des couleurs saturées profondes ou un indice de rendu des couleurs (IRC) plus élevé pour des tons de peau parfaits.

Il est compatible avec les accessoires frontaux de l’AX5 (filtres, dômes, snoots).


Facilité d’utilisation

L’appareil propose des options d’utilisation filaires et sans fil, avec une autonomie maximale de 4,5 heures à pleine puissance et jusqu’à 20 heures en mode économique.
Les options de montage incluent une lyre amovible, un TrackPin Compact pour une suspension discrète, et un filetage BabyPin 3/8″ à l’arrière. Les batteries intégrées se chargent directement dans leur mallette grâce à des contacts électriques, évitant tout câblage supplémentaire.



Transport et préparation

Des accessoires tels que la ChargingPlate et la PrepBox permettent de configurer jusqu’à huit projecteurs simultanément en quelques secondes. Pour le transport, le ChargingCase Compact et le TruckPack peuvent accueillir 8 luminaires avec leurs accessoires.


Ben Díaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, déclare : « Le QuikSpot est conçu pour ceux qui sont toujours en mouvement ! Ce luminaire est né pour que les techniciens lumière puissent créer des installations performantes dans des environnements où chaque seconde compte.

Avec QuikSpot, nous avons allié la flexibilité d’un projecteur zoomable à source unique, la précision du spectre complet du moteur Titan LED, et le rendu vibrant et dynamique assuré par notre nouvelle fonction OutputGain. »

Pour plus d’informations sur le site Axente et sur le site Astera

 

TAF GS500, une structure carrée pour les tours de levage

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La GS500N Fork Truss est une structure carrée en aluminium conçue principalement pour construire vos ponts sur des tours, avec des éléments droits et des angles.
Elle utilise un système de connexion par fourche garantissant un assemblage sécurisé.



Avec ses tubes de 48 mm de diamètre et 4,4 mm d’épaisseur, La GS500N allie efficacité et capacité de charge élevée, ce qui en fait un choix idéal pour des applications de production scénique et événementielle et les installations extérieures.

Disponible jusqu’à 3 m de longueurs, elle est livrée en standard avec son kit de connexions.


Caractéristiques principales

Structure carrée de 500 x 500 mm
Disponible en longueurs allant jusqu’à 3 m
Applications intérieures et extérieures
Kit de connexion fourni avec éléments droits et angles
Compatible avec les pinces 8001, 8002, 8004, 8007, 8011, 8015, 8016, 8017, 8018, 8020, 8021, 8023, 8031, 8032, 8033, 8034, 8035, 8036, 8037
Compatible avec les Snap Clamps (8102-8105)
Connexion par fourche – connecteurs mâle et femelle, goupilles en acier et clips de sécurité
Finition en peinture époxy disponible sur demande


Plus d’infos sur le site TAF

Contact TAF au +420 730 893 969 ou [email protected] pour plus d’informations ou demande de devis.

 

L‘EMC rejoint bientôt le Groupe Novelty

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Le Groupe Novelty, leader européen en solutions techniques audiovisuelles, annonce la signature d’un protocole d’accord en vue de l’intégration de l’EMC. Créé en 1989 et basé à Malakoff, cet établissement de référence propose des formations en alternance aux métiers de l’image, du son et de la création 2D-3D.


Jacques de La Guillonnière, Président fondateur du Groupe Novelty.

Jacques de La Guillonnière, Président fondateur du Groupe déclare : « Avec ses 1 500 collaborateurs permanents et jusqu’à 6 000 collaborateurs intermittents, notre Groupe couvre l’ensemble des métiers techniques du son, de l’éclairage, de la vidéo, de la structure scénique et de la distribution électrique.
Face aux défis croissants auxquels notre industrie fait face tels que le recrutement et l’évolution des compétences nécessaires dans nos métiers, que ce soit pour nos collaborateurs permanents ou intermittents, les partenariats avec des écoles professionnalisantes jouent un rôle crucial. »

EMC s’est imposé comme un acteur clé de la formation dans le domaine de l’audiovisuel professionnel, et le Groupe Novelty collabore avec l’école depuis plusieurs années au travers de stages, de contrats d’alternance, ainsi qu’un plan de formation conçu pour les demandeurs d’emploi en partenariat avec France Travail et l’AFDAS. Depuis sa création, ce programme, réalisé par EMC, a permis à près de 80 % des participants de retrouver un emploi dans le métier d’aide de scène.

« Cette réussite, fruit de valeurs partagées et d’une vision commune, nous a conduits à proposer à EMC de rejoindre notre Groupe », explique Jacques de La Guillonnière. « Ce rapprochement marque une étape décisive dans notre engagement à former et à intégrer les talents de demain. »


Guillaume Couderette, Président de l’école EMC

Guillaume Couderette, Président de l’école EMC, commente : « Depuis sa création en 1989, EMC a toujours œuvré pour rapprocher la formation académique et les réalités du terrain. Nos diplômes et certifications sont conçus en lien étroit avec les entreprises du secteur, et nos étudiants évoluent dans un cadre pédagogique alternant école et immersion professionnelle.

Au fil des années, le Groupe Novelty s’est imposé comme un partenaire incontournable, notamment grâce à sa volonté d’offrir des perspectives de carrière solides aux jeunes talents. » L’intégration d’EMC au sein du Groupe renforce cette dynamique. Elle ouvre la voie à de nouveaux projets, notamment dans le développement de la formation continue, et conforte la mission de l’école : préparer les professionnels de demain dans un secteur en constante évolution.

« C’est avec enthousiasme que nous entamons ce nouveau chapitre de notre histoire, en collaboration avec un acteur majeur du secteur audiovisuel », ajoute Guillaume Couderette.
Ce partenariat stratégique traduit la volonté commune des deux structures de répondre aux enjeux du marché de l’emploi et de contribuer au développement des compétences dans les métiers techniques audiovisuels.

Jacques de La Guillonnière                                         Guillaume Couderette
Président fondateur du Groupe Novelty                      Président de l’école EMC

Les Skylos Claypaky rayonnent dans le ciel de Riyad pour les jeux saoudiens

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Lorsque le concepteur lumière et scénographe Steve Wary a été chargé de créer l’ambiance de la cérémonie d’ouverture des Jeux saoudiens 2024, il a choisi 50 Beam laser Claypaky Skylos pour assurer un départ dynamique à l’événement.
Organisés du 3 au 17 octobre, les Jeux saoudiens étaient la troisième édition du plus grand événement sportif national organisé chaque année dans le Royaume. Plus de 9 000 athlètes masculins et féminins de 52 disciplines se sont affrontés.


La cérémonie d’ouverture s’est déroulée non pas dans un stade traditionnel, mais dans le quartier existant de Boulevard City à Riyad, où toutes les infrastructures devaient être édifiées, créées et organisées. L’endroit offrait une excellente occasion d’utiliser les écrans LED déjà présents sur les bâtiments, qui ont servi de toile de fond à une scène centrale suffisamment grande pour accueillir l’impressionnant défilé d’athlètes filmé par deux drones pour être diffusé.


La flamme symbolique des Jeux devait être un élément majeur de la conception, et Steve Wary a dû créer un éclairage capable d’ajouter de la profondeur et de la substance à la production sans obstruer les écrans LED.
Pour ce faire, il a conçu une scène composée de deux couronnes superposées, de 36 x 18 mètres de diamètre, avec une pente de 7°. Au centre de la scène, il a intégré le chaudron de la flamme ainsi qu’une zone plane pour les discours et la séquence cérémoniale de l’événement.


Steve Wary a réparti l’éclairage sur quatre niveaux à la hauteur de la scène, y compris des beams laser sur le sol, huit tours arrondies pour les beams et les contres et trois autres tours derrière les gradins pour les projecteurs de face et 24 Claypaky B-EYE K20 washes. Il a monté 50 Skylos sur les toits en arrière-plan.

« Les Skylos ont créé des faisceaux dans le ciel de Riyad, où la brume est omniprésente toute l’année, ce qui crée un joli brouillard », note Steve. Les B-EYE K20 sur la tour FOH principale ont permis de créer une zone de lumière uniforme pour mettre en valeur les faces de près. Ils ont fait leurs preuves car nous avions besoin d’une lumière puissante et d’un bon angle pour aider les projecteurs de face dans les zones difficiles à atteindre. »


C’est à l’occasion des Jeux saoudiens que Steve Wary a utilisé pour la première fois des Skylos, qu’il qualifie de «choix idéal pour ce type de spectacle à grande échelle, le produit parfait». Ils sont conçus pour une utilisation en extérieur et je savais qu’ils résisteraient aux températures élevées de ce pays en plein soleil. Je dois admettre que, malgré le traitement des lentilles et leur capacité à supporter des températures extrêmes, nous avons tout de même prévu une position tête en bas dans la console pour protéger les lentilles pendant la journée. »

Pour créer de grands faisceaux dans le ciel, il a monté les Skylos sur des toits, donnant ainsi de la texture au ciel de Riyad. « La puissance des Skylos a rapidement mis tout le monde sur la même longueur d’onde, et il y a eu des exclamations de “wow !” lorsque je les ai allumés et que les gens ont levé les yeux, rapporte-t-il.


Outre le faisceau puissant et propre, Skylos offrait d’autres avantages majeurs. Tout d’abord, l’excellent choix de couleurs sur la roue chromatique, montre clairement que chaque couleur a été choisie pour perdre le moins de puissance possible en sortie, en particulier les couleurs ambrées qui sont généralement difficiles à faire ressortir dans un Beam. Avec les Skylos, ces couleurs étaient impressionnantes. »

« Une autre surprise agréable est venue du prisme. Il a également été conçu pour perdre un minimum de lumière une fois qu’il est entré dans le faisceau, ce qui m’a permis de texturer le ciel comme par magie et d’ajouter une autre dimension à un simple faisceau.

Steve Wary a trouvé les Skylos « très fiables. Nous n’avons eu aucune panne une fois les équipements installés, et le support de Claypaky a été très réactif et efficace lorsqu’ils nous ont aidés à résoudre un problème initial. »


LAB2580 a géré la production du spectacle, avec l’éclairage fourni par LabLive/SLS Production. Jean-Yves Orcel était le directeur photo et au pupitre lumière Steve Wary était accompagné de Jérôme Claude.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Michael Berzon et Julien Peyrache éclairent Calogero avec A.M.O.U.R.

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Michael Berzon et Julien Peyrache, cofondateurs d’Alien le studio, signent le design d’ »A.M.O.U.R. »  la dernière tournée de Calogero qui doit s’étendre jusqu’en décembre 2024 et dont le prestataire technique est Dushow.


Le public est déchaîné pour la nouvelle tournée de Calogero A.M.O.U.R. tour dont le design, signé Julien Peyrache et Michael Berzon, fait la part belle aux Ayrton Zonda 9 et aux Robe Forte !

Neuf semis sont chargés et déchargés matin et soir pour donner vie à une installation imposante, innovante et rock, à la hauteur de l’immense carrière de l’artiste Calogero. Point d’orgue, une date était prévue à la Paris La Défense Arena, une salle qui prend de plus en plus de place dans la programmation des tournées.

Quand j’entre, je découvre un gigantesque mur vidéo de fond de scène accompagné de huit pods mobiles. Ces structures métalliques rectangulaires d’1 tonne chacune, garnies de washs Ayrton Zonda FX côté pile et de barres à sources led surmonté de panneaux vidéo semi-transparents côté face, ont été construites par la société « Fer&Défaire » située près de Lyon.


Les Ayrton Zonda 9 FX, monstres de puissance signent des tableaux très Rock.

SLU : Est-ce que Calogero a eu des demandes particulières ?

Julien Peyrache : Il avait en tête un show qui puisse être modulable avec la possibilité de passer d’un tableau à un autre à chaque titre. Avec Mika nous sommes revenus vers lui avec une idée de scénographie basée sur huit pods : quatre de chaque côté comme des pendrillons de théâtre qui bougent en translation gauche / droite et en rotation +/- 180°.

Cette configuration permettait, entre autres, de créer une boîte mais également une « flèche de pods » devant les écrans. Calogero n’était pas spécialement partant pour de la vidéo à la base mais en l’imaginant comme un gros projeteur qui puisse faire des aplats de couleur plutôt que de la vidéo illustrée, l’idée lui a plu. On a travaillé tableau par tableau pour pouvoir créer un nouvel univers pour chacun des titres et le motion des éléments de scénographie avec ce mélange vidéo / lumière, nous permet d’aller assez loin.

Michael Berzon et Julien Peyrache se sont prêtés à une interview en vidéo :




Julien Peyrache et Michael Berzon, respectivement 32 et 29 ans, démarrent assez jeunes dans la lumière. Michael raconte sa première expérience complétée par une formation à l’école 3IS « Ma première scène lumière, je l’ai faite à 16 ans dans une MJC à Marly Leroy, ma ville natale. Puis je suis passé technicien et pupitreur. »

Julien quant à lui, autodidacte en lumière aussi, passe par le CFPTS pour se former en régie lumière. La période Covid leur donne l’occasion de développer leurs compétences. « Avec Julien on s’est rencontré avant le Covid et on a passé beaucoup de temps pendant cette période à imaginer des projets. C’est de là qu’est né Alien le studio aujourd’hui basé au 3e étage de la Maroquinerie dans le 20e arrondissement de Paris. C’est d’ailleurs une installation que nous louons de manière ponctuelle. » Explique Michael.


SLU : De combien de jours en résidence avez-vous pu bénéficier ?

Michael Berzon : Sur les shows en Zéniths on a eu dix jours de pré-encodage en studio, puis 7 jours de résidence à Lille. Et pour la U Arena il y a eu 5 journées de pré-encodage chez nous puis deux jours sur place avant la date.

SLU : Avez-vous utilisé un logiciel de prévisualisation ?

Michael Berzon : On utilise Depence pour simuler la scène en 3D.

Huit pods comme mur de fond de scène

Huit gigantesques pods se déplacent en fond de scène avec une certaine souplesse malgré une tonne de matériel pour chacune des unités. Il y en a quatre de chaque côté et la société MASH a été chargée d’en concevoir le système de tracking pour les déplacer et leur donner vie dans une belle scénographie qui fait évoluer le show.


L’imposant mur vidéo de fond de scène semble se fractionner, devancé par les faces vidéo des 8 x pods. Chapeau à l’équipe pour la gestion de ces lourdes structures en toute sécurité.

La motorisation a été fournie par Dushow et sa filiale Dushow distribution avec une console permettant de gérer les déplacements du matériel sur les rails. Pour la date de Paris La Défense Arena, le système initialement prévu pour 24 mètres d’amplitude a été agrandi de 9 mètres de chaque côté de la scène. Jean-Christophe Caron en charge de l’automation des Pods nous explique comment fonctionne l’installation.


Jean-Christophe Caron contrôle le déplacement des pods grâce à une interface logicielle développée en interne.

SLU : Comment est géré le mouvement de ces grosses structures ?

Jean-Christophe Caron : « Au-dessus des Pods nous avons installé une lisse, que nous appelons un tracking et qui fonctionne un peu comme pour les déplacements d’écrans au sol, c’est-à-dire sur rail.
Sur cette date où la scène est plus large, le tracking est passé de 24 mètres à 42 mètres. Du point de vue des charges, huit moteurs, supportant deux tonnes chacun, portent toute la structure rattachée aux rails. Nous avons donc doublé les coefficients de charge.

SLU : Et comment sont-ils contrôlés du point de vue machinerie ?

Jean-Christophe Caron : Chaque pod est contrôlé par deux moteurs : un pour la translation et un pour la rotation. Nos descentes (la connexion des câbles ndlr) se font en bout de pont et à l’intérieur du tracking, des boucles de câbles alimentent la lumière et la vidéo de chacun des pods ainsi que leurs moteurs. Cela demande donc un gros travail de préparation. »


Puissante source de lumière de contre, les pods évoluent dans leur scénographie pour marquer la différence d’un titre à l’autre.

Il poursuit : « L’interface logicielle nous permet de programmer une succession de positions avec des temps de déplacement, des rampes d’accélération et de décélération. Par sécurité, on crée des groupes de moteurs avec pour règle de déclencher un arrêt complet de l’ensemble si l’un des pods ne se déplace pas comme prévu. On évite ainsi un scénario catastrophe qui serait d’embarquer le décor ou une personne par exemple. Par ailleurs nous disposons d’un arrêt d’urgence manuel pour arrêter immédiatement les mouvements et cela sans latence.


Jean-Christophe Caron raconte « La voiture sert tous les jours à récupérer une drisse sous la scène pour tirer un câble (rire) »

SLU : Quels sont les paramètres physiques à maîtriser quand on fait bouger des éléments aussi lourds ?

Jean-Christophe Caron : Sur les mouvements synchronisés, il peut y avoir des risques de créer des mouvements de balancier. Pour les éviter, on se déplace en symétrie et sur le même temps.
Les rampes d’accélération et de décélération créent alors une opposition qui stabilise l’ensemble. Pour cela, on part du milieu de la scène qui est notre point zéro. »

Le contrôle du kit en grandMA

Depuis la régie, Matthieu Patriarca pupitre le kit de la scène sur une grandMA3 soft 2. Julien précise « Je pense que c’est la dernière tournée pour laquelle nous utilisons le soft 2 ». Pour cette date un peu spéciale, une deuxième console gérée par Louis Demacon contrôle le kit en salle. En plus, l’équipe dispose d’un Smode pour envoyer le contenu vidéo et assurer la synchronisation des projecteurs avec les écrans. Une solution particulièrement souple et adaptative qui permet de prolonger la vidéo dans les projecteurs et obtenir des effets très impressionnants.


(De gauche à droite) Louis Demacon, pupitreur salle, Michael Berzon, designer Alien Studio, Matthieu Patriarca, pupitreur, Julien Peyrache, designer Alien Studio.

SLU : Quels protocoles sont utilisés ?

Michael Berzon : La grandMA reçoit le flux vidéo en Art-Net du Madmapper et communique ses datas au plateau en sACN via les switches. Le sACN prend donc le relais pour tout ce qui est communication FOH plateau. A la console 50 006 paramètres sont gérés grâce à l’ajout de 12 NPU.

SLU : Pourquoi cette logique d’envoyer des datas vidéo dans la grandMA via un Madmapper ?

Michael Berzon : Cela permet d’accompagner les médias de manière fluide. Si du rouge s’affiche, les projecteurs passent au rouge. S’il y a un balayage, ils vont le suivre avec précision. Nous récupérons le signal NDI en parallèle dans le Madmapper pour le traduire en valeurs RGB et le réinjecter dans les projecteurs. Et depuis la console nous contrôlons le pan/tilt, le zoom et l’intensité.

Julien Peyrache : Ce système nous permet de faire des ajustements très rapides sans repasser par des phases de rendu. Du Smode, partent des flux directement vers les écrans mais aussi dans le madmapper où tous les projecteurs ont été positionnés pour représenter des coordonnés. Cela concerne notamment les matrices de 162 x Acme Gemini installés derrière les écrans.


Une matrice de 66 barres à sources leds ACME Gemini a été installée derrière le gigantesque écran vidéo du mur de fond de scène complétée à cour et à jardin par deux matrices de 12. Les Pods mobiles mettent en valeur des contenus vidéo de qualité, réalisés sous la direction d’Alien Studio soit en interne soit chez Studio BK pour les plus travaillés graphiquement. Michael ajoute « Le fait de pouvoir gérer la scénographie, la vidéo et la lumière nous assure une synergie globale dans notre travail créatif ».

SLU : Est-ce qu’il y a un titre qui se prête particulièrement bien à ce processus ?

Julien Peyrache : Sur « Juste une chanson », de multiples explosions de peinture sur les écrans sont prolongées sur les faisceaux des projecteurs Gemini situés derrière qui s’allument de la même couleur. Grâce à la transparence des écrans, on a l’impression que c’est la vidéo qui émet un faisceau. Les Gemini sont des appareils qui disposent de cinq sources led chacun. On s’en sert comme d’un écran vidéo à faible résolution mais à grande puissance. Ces rampes à Leds Acme Gemini, sont visibles quand elles s’allument en contre ou quand elles projettent leurs puissants faisceaux.

Installées en lignes successives dans la hauteur, elles permettent de densifier un kit déjà très riche. Parfois utilisées en rétroprojection, elles dévoilent alors l’arrière des écrans par transparence et éclairent la structure et les câbles pour un rendu industriel. L’effet est aussi un peu orageux, presque argenté. Elles savent aussi se faire discrètes quand elles sont contrôlées par pixel lors d’un fabuleux ciel étoilé prolongé par les téléphones du public eux-mêmes contrôlés par l’application Crowdglow.


Les barres Gemini de fond de scène alignées à celles des Pods.

SLU : Que pensez-vous de ces projecteurs ?

Julien Peyrache : Dushow nous a présenté ces appareils qu’ils avaient récupérés d’un prestataire ukrainien pour soutenir son activité après le début de la guerre en Ukraine. La grosseur de leurs sources leds est finalement un plus et permet d’obtenir un compromis avec ce que nous cherchions de base. Parfois on allume une seule des cinq sources au centre ce qui donne l’impression d’avoir de multiples points qui sont comme des centaines de blinders, ce qui fonctionne assez bien.

Michael Berzon : De plus ils possèdent un crayon de strobe blanc très puissant sur l’autre face ce qui permet une double utilisation. Nous n’avons pas eu trop de pannes car sa fabrication est solide et nous en sommes agréablement surpris. Il a fallu faire un long travail de calibration pour trouver un équilibre entre leurs couleurs et celle des écrans mais on ne s’en sort pas si mal. Par ailleurs, les courbes de dimmer en basse intensité ne sont pas idéales mais cela reste acceptable.


162 x Acme Gemini réparties sur le mur de fond de scène et les pods animent la scène grâce à leurs faisceaux qui traversent les écrans vidéo.

Michael Berzon : Les écrans vidéo sont semi-transparents et les Gemini sont installés en sandwich devant une cloison occultante qui permet d’utiliser les pods en vidéo ou comme de gros blocs noirs massifs sur lesquels on vient travailler des jeux de faisceaux.

SLU : Comment se déplacent ces pods ?

Michael Berzon : De gauche à droite jusqu’à la limite physique des éléments de décors. Ils peuvent se resserrer, effectuer des rotations et ces mouvements sculptent l’espace scénique et les volumes entre chaque tableau. Cela répond à notre parti pris d’être théâtral avec un décor qui évolue tout au long du show.

Ayrton Zonda 9, gros Wash pour faisceaux XXL

Quand les pods se retournent, on découvre les superbes matrices de huit Ayrton Zonda 9 FX. Outils de création par excellence, ces énormes washs sont capables de produire des faisceaux ultra-larges et denses grâce à leur large sortie de 384 mm de diamètre composée de 37 lentilles et tout autant de sources RGBW de 40 W agencées en trois couronnes, et sa puissance flirte avec 1 000 W.


Une incroyable Matrice de Zonda 9 FX répartie sur l’une des faces des huit pods permet à Michael et Julien de créer des effets particulièrement puissants et rock.

Cette combinaison LED/système optique permet d’obtenir un flux de 25 000 lumens et un mélange parfaitement homogène de couleurs pastel et saturées, avec un IRC de 86. Sa plage de zoom s’étend de 4 à 56°. En version FX, la zone inter lentilles, noire sur la version Wash, est alors translucide. Dessous court un réseau de diodes vidéo, 588 leds RGB contrôlables indépendamment produisant un effet liquide particulièrement innovant. Son poids total reste raisonnable avec 29 kg sur la balance.


Les Ayrton Zonda 9 FX envoient un faisceau particulièrement dense produit par ses 37 Sources de 40 W chacune pour un diamètre de 384 mm.

Michael Berzon : Le Ayrton Zonda 9 est un très beau produit. Ce qui nous a le plus intéressés dans ce projecteur c’est d’abord la couleur et sa puissance mais aussi son diamètre de sortie car c’est le Wash qui a le plus gros diamètre sur le marché. Les pods mesurant 5 x 2 mètres nous avions besoin de sources qui soient équilibrées en termes de taille par rapport au volume global et pour éviter une sensation un peu taches de mouche sur un gros rectangle.

SLU : Il est ici en version FX, as-tu exploité toutes ses possibilités ?

Michael Berzon : Pour ce spectacle nous n’avons pas eu besoin d’utiliser le Liquid Effect. Cela dit, je ne trouve pas que ce projecteur se définisse par cet effet même si c’est un plus. Personnellement j’ai aimé son infinité de couleurs, son travail dans les basses intensités et sur les couleurs ce qui est souvent un problème avec les appareils à leds mais que l’on ne détecte quasiment pas sur le Zonda. Il travaille extrêmement bien dans les détails et je trouve que cela fait vraiment une différence lors de son utilisation.

Michael et Julien travaillent le faisceau dans les intensités de contraste et de couleur. Comme ils l’expliquent eux-mêmes « On n’est pas dans l’exagération de mouvement ou dans de gros effets qui partent dans le public. Nous allons plutôt poser un tableau pour un titre et travailler autour ». Bien qu’ils reconnaissent avoir eu une période un peu plus geek avec le début des asservis, leur approche de la lumière a évolué pour aller vers du plus classique et en travaillant les positions. Ils cherchent maintenant à faire passer l’émotion grâce à des équilibres dans les intensités tout en conservant un design lumière visuellement impactant et émouvant.

SLU : Est-ce que Calogero se lance en impro pendant le show et comment gérez-vous ces moments ?

Michael Berzon : Certains morceaux sont serrés en termes de timing et donc figés. Sur ces titres on a tendance à développer plus d’effets qui vont souligner certains détails. Cela étant dit, il y a toujours une partie manuelle. Pour une bonne partie de la set list, les musiciens ne jouent pas au clic et c’est Mathieu Patriarca, le pupitreur, qui envoie à la main. C’était important pour Calogero de garder cette liberté au plateau et avoir une énergie qu’il ne pourrait avoir dans une structure musicale.



Les totems ont été construits sur-mesure et réagissent en lumière à l’interaction physique des musiciens.

Quatre totems positionnés au milieu des musiciens s’éclairent en couleur et produisent un son quand les musiciens tapent dessus grâce à un capteur piezzo intégré. Imaginés par Studio Monsieur, ils ont été construits par Dahotech.

Michael Berzon : Cette tournée se distingue aussi par le nombre de musiciens avec un côté très arcade fire, c’est-à-dire qu’ils jouent ensemble et s’amusent. C’était une volonté de Calo d’avoir ces fameux éléments ludiques dans la scéno.

SLU : Comment ces objets sont-ils connectés ?

Michael Berzon : Chaque totem représente une note qui envoie un signal midi en régie et nous définissons quelle animation se déclenche selon telle ou telle note.



Le kit sur scène avec Robe Forte à la face et à contre

56 Forte Robe sont impliqués dans le show, sur les ponts de contre, au sol en contre, en douche et pour la face sont contrôlés par des RoboSpot.

Michael explique : « L’artiste se déplace beaucoup pendant le show et doit être bien visible sur ce long runway ». Les Forte sont donc en grand nombre vu la taille de la scène.



Une ligne de contre de Robe Forte au sol et une sur pont ont été prévues pour bien détacher les silhouettes des musiciens sur scène.

Michael Berzon : Quatre Robe Forte sont assignés aux RoboSpot en plus de deux présents dans les coins que l’on contrôle depuis la console pour une face plus générale.

En plus nous en avons prévu 4 pour éclairer le piano installé sur une plateforme élévatrice qui monte jusqu’à 4 mètres pour un éclairage purement en douche.

Il y a également six Forte qui viennent attaquer en peigne le runway selon une logique d’éclairage type défilé de mode pour obtenir une belle face sur Calogero ou en contre pour bien détacher ses épaules.

Entre les quatre projecteurs gérés par la console et les deux paires en poursuites RoboSpot, on le récupère donc toujours sur quatre points. Enfin une ligne de contre au sol et une sur pont assurent une pleine puissance selon les besoins.

Quatre Robe Forte sont installés sur un pont en croix au-dessus de la stage B douchent le piano qui s’élève et trois autres assurent la face du chanteur.

Les poursuiteurs aux commandes des Robe RoboSpot.

SLU : Combien y a-t-il de poursuiteurs sur cette date ?

Michael Berzon : En Zénith il y a deux poursuiteurs sur scène. Un pour Calo et un pour un guest ou un autre musicien.
Pour la U Arena deux poursuiteurs supplémentaires s’occupent du runway et de la stage B. Ils sont installés au même endroit pour communiquer facilement et se passer le relais.


SLU : Ont-ils la main sur le dimmer et la colorimétrie ?

Michael Berzon : Ils ont une base sur le dimmer, le zoom, le focus, l’iris et le pan tilt mais depuis la console c’est nous qui décidons de leur ouvrir la possibilité de contrôler le dimmer en fonction de ce que l’on souhaite intégrer dans certaines conduites. Par contre, la colorimétrie et l’intensité sont envoyées depuis la console car la caméra du RoboSpot ne permet pas d’avoir une bonne idée du rendu réel.


La face ne craint ni la précision, ni la distance dans cette salle géante grâce aux puissants faisceaux des Robe Forte.

Le Forte  est le Spot/Profile le plus puissant de la gamme Robe, avec son moteur de leds blanches de 1 000 W. Une large lentille de 180 mm libère une belle lumière blanche homogène de 6620 K avec un flux qui dépasse 34 000 lumens à 20° et quasiment identique en faisceau large. L’IRC natif de la machine est de 69 ; il grimpe à 80 ou 90 grâce à 2 filtres positionnés sur la roue de couleurs.

Par ailleurs une version « HCR » du moteur de leds interchangeable procure en natif un indice de rendu des couleurs de 94. Il est aussi disponible dans une version IP65, le iForte, particulièrement intelligente et autonome dans sa gestion de l’humidité grâce à deux capsules filtrantes et une valve d’équilibrage.

Michael Berzon : La construction est assez simple. Pour chaque emplacement de musicien, on a mis un Forte pile dans l’axe et légèrement en contre. On va rarement utiliser un projecteur tout à cours ou tout à jardin au profit d’une implantation plus linéaire. Il y en a deux derrière Calo à différent plan : un plan arrière et un plan médian au centre. On a également créé un bain de wash Robe Spiider sur deux lignes pour répondre à nos besoins de faire un wash général au plateau.

Il y a aussi une matrice de 56 MegaPointe dispersés sur quatre ponts. Ils sont utilisés en beam et pour sculpter des faisceaux au plateau de manière ponctuelle. Une ligne d’Elation Chorus Line située au-dessus des écrans vidéo permet de produire une lame de lumière. Parfois les pods rentrent éteints pour couper leurs faisceaux et créer une image d’immeubles ou de bâtiments qui coupent les rayons du soleil afin de travailler en jeux d’ombres.



Deux machines à brouillard MDG et une machine à fumée Look Unique assurent un support uniforme aux faisceaux qui prolongent la vidéo.

Michael Berzon : MDG est une marque de référence en ce qui concerne le brouillard en salle car il est réputé pour tenir longtemps dans l’air. La Unique quant à elle apporte une intensité de fumée en renfort sur une petite zone située en fond de scène qui permet d’avoir comme un mur de brouillard. Elle est envoyée dans une chaussette ventilée qui disperse le brouillard uniformément.

SLU : Parfois les artistes ont leur mot à dire par rapport à la qualité du brouillard qui peut assécher leurs cordes vocales.

Michael Berzon : Nous n’avons pas eu de retours dans ce sens mais c’est vrai qu’il y a des artistes qui y sont sensibles. Cela dit, on est sur des formats où on ne risque pas d’avoir de paquet de fumée intempestif car le brouillard est globalement très lisse grâce à la chaussette.


En salle, Chauvet Color Strike M et Martin Mac Aura PXL se partagent l’espace

Près de 100 x Chauvet Color strike M dessinent le pourtour du runway et de la stage B. Michael explique : « l’idée était de créer une synergie avec le plateau en prolongeant l’installation des Color Strike M sur les praticables et l’avant-scène. D’ailleurs, on les utilise beaucoup avec le madmapper pour faire exploser la vidéo en salle ».


Les Chauvet Professional Strike M sont parfois utilisés en bain de pieds.

Contrôlés en DMX, ils permettent de dynamiser l’espace, de bien intégrer le décor et sont particulièrement visibles pour les spectateurs tout en haut des gradins. Michael précise aussi qu’ils sont également utilisés en bains de pieds.


Installés sur scène et sur le pourtour du runway et de la stage B les Strike M envoient des effets impactant à destination du public placé haut dans les gradins.

Michael Berzon : Ils se défendent bien même s’ils ont des soucis de maintien de colorimétrie dans les basses valeurs de dimmer comme souvent sur ce genre de produit

SLU : J’ai vu que vous aviez utilisé les Strike M en matrice pour ajouter des petits points sur le devant de scène.

Julien Peyrache : Tout est en Leds, full Leds, full pixel que ce soit les Color Strike, les Gemini, les Zonda. On peut tous les traiter en pixel. Les éclairages de salle on ne les a pas pris en mode full mais le reste oui.

En salle on trouve aussi 100 x Martin Mac Aura PXL ajoutés au kit de la tournée pour éclairer la zone du public de la Paris La Défense Arena. Ils font tout le tour et washent fort grâce à leur flux de 13 000 lumens, soit plus du double d’un Mac Aura XB avec leurs 19 bulbes transparents derrière lesquels sont logées 19 Leds RGBW de 40 W. Cette puissance s’accompagne d’une grande précision dans la gestion de la focalisation, avec un faisceau serré très défini et un faisceau large homogène.
Son zoom s’étend de 7 à 55°. La température de couleur variable avec précision de 2 000 à 10 000 K, l’émulation tungstène et la roue de couleurs virtuelle renforcent l’éventail des possibilités offertes. Son poids total affiche 16 kg. Ils sont complétés par des Elation Protron Eclypse du kit de tournée en rappel au-dessus des écrans de cours et jardin.

Michael Berzon : A la base on avait fait le choix de partir sur un vrai blinder tungstène ou bien prendre le contre-pied et utiliser un appareil complètement différent car nous ne sommes pas séduits par les blinders qui imitent le tungstène. On a choisi les Protron qui avec leur grosse dalle Led et leur forme rectangulaire sont très assumés et matchent avec cette grosse scénographie rock. On perd l’esthétique du blinder quatre lampes mais il s’utilise très bien en blinder.

CrowdGlow

Pour apporter une touche personnalisée à son concert et offrir à son public un instant ludique, Calogero cherche à individualiser la lumière. L’équipe se met en contact avec l’équipe de développement de CrowdGlow, un système qui prend temporairement de contrôle de l’écran et du flash des téléphones portables des spectateurs ayant téléchargé l’application du concert.


Les téléphones s’allument en couleur ou en flash et permettent d’apporter une touche particulière en exportant le design étoilé du titre dans la salle.

Michael Berzon : « Nous étions contents de pouvoir proposer quelque chose de nouveau au public notamment sur des titres comme « Feu d’artifice » où nous prenons le contrôle des flashes de smartphones. Pour cette tournée on cherchait à créer une ambiance intimiste, en clair-obscur sur la scène et grâce aux téléphones, cela nous a permis d’avoir un parterre étoilé très léger dans le public mais sans détériorer le visuel du plateau. »


Trois antennes suffisent à quadriller la salle de la Paris La Défense Arena sans latence pour contrôler 40 000 téléphones potentiels.

SLU : Comment communiquez-vous avec les spectateurs pour qu’ils préparent leur téléphone ?

Julien Peyrache : Dès le début du titre, on fait vite apparaître un logo sur les écrans du plateau pour qu’ils lancent l’appli. En régie, un serveur installé dans un mac mini, relié à une antenne répétée sur le pont de face et au plafond d’un des ponts de la salle, envoie des données qui vont être interprétées comme des motifs aléatoires par les téléphones.

Cela dit, pour Paris La Défense Arena, nous avons intégré le plan de billetterie afin de créer un mapping d’image sur les gradins. Les gens peuvent donc ouvrir l’application pour renseigner leur zone, rang et place qui les identifie à un pixel dans l’espace.

Julien Peyrache : L’idée est de pouvoir balader de la lumière entre les téléphones. On peut envoyer des couleurs, des motifs, des strobes sur les flashs ou faire vibrer l’appareil. On peut aussi donner au public des indications comme, « dirigez votre écran vers la scène ».
Sur le titre, « A.M.O.U.R. » les écrans sont allumés en rouge vers Calo et au premier roll de batterie, les flashs se mettent à strober dans le sens du public et ça marche super bien car on voit leur visage s’éclairer. L’application, utilisée depuis le début de la tournée en janvier, donne pleine satisfaction à l’équipe et sublime l’ambiance dans une salle géante de 40 000 places.

La grande poursuite


La grande Poursuite intervient sur le dernier titre du show avec poésie en simulant un joli coucher de soleil.

En plus de cette installation particulièrement innovante, Michael et Julien en profitent pour concrétiser une dernière idée un peu OVNI qu’ils appellent « La grande poursuite ». Projecteur destiné à simuler un coucher de soleil sur le tout dernier titre du spectacle, c’est une matrice de 24 PARs assemblés sur un châssis mobile.


La grande Poursuite.

Michael Berzon : On utilise le tampon élévateur situé à l’arrière de la scène pour y positionner une poursuite en contre, manipulée par un vrai poursuiteur. Cette installation est dans le même esprit que les Zonda c’est-à-dire avec un large diamètre.

Elle est constituée de 24 x PARs 64 fixés dans un châssis en aluminium qui assure une rotation pan et tilt. Lors du rappel, la plateforme s’élève très lentement pendant deux minutes et Lionel “Mumu” Mulet vient accompagner le mouvement de ce gros faisceau pour suivre Calo en contre.


Calogero signe ici une superbe tournée imaginée par Julien Peyrache et Michael Berzon. Le prestataire Dushow aura mis à leur disposition de véritables pépites pour assurer leur design.
Les Ayrton Zonda FX projettent leurs épais faisceaux pour des tableaux absolument somptueux, rock et imposant. Ils sont en double face avec les Acme Gemini, la belle découverte du kit.
Les Robe Forte assurent faces et contres à la perfection. Les Chauvet Color Strike M réjouissent les spectateurs en dynamisant l’espace, accompagnés des Martin Mac Aura PXL et des Elation Chorus Line.

Un mur de fond de scène de panneaux vidéo, projette différentes ambiances, complétées par les huit pods mobiles disposant eux aussi d’une face vidéo.
Les paroles sont poétiques et la scénographie les prolonge dans une apothéose de touches de lumière. Quelle finesse, bravo !

Plus d’information sur :

– Alien le studio
– Instagram Alien le studio
– CrowdGlow
– Ayrton
– Axente
– Robe Lighting
– Martin
– Algam Entreprise
– Chauvet Professional
– Acme
– Fer&Défaire

Shure Axient Digital PSM, l’IEM en WMAS

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La première solution Shure à bénéficier du nouveau cadre réglementaire WMAS (Wireless Multichannel Audio Systems) est un système de retours IEM, le AXIENT DIGITAL PSM.
Comme nous l’avons vu dans un article précédent, Shure a joué un rôle important dans la définition et l’adaptation du nouveau cadre réglementaire WMAS qui permet maintenant de l’utiliser dans le domaine des tournées et des productions professionnelles.


De haut en bas, deux coupleurs AD8C puis trois émetteurs ADTQ, Q signifiant 4 canaux de transmission. Il existe aussi le modèle ADTD qui n’en dispose que de deux.

Avec l’Axient Digital PSM, Shure offre une solution nouvelle qui transcende la qualité de monitoring des IEM, étend les capacités spectrales des transmissions et facilite leur mise en œuvre, tout en conservant une compatibilité avec les systèmes existants. Ceci révèle un choix intelligent et pragmatique, soucieux de garantir la pérennité de leurs équipements aux ingénieurs du son, aux opérateurs HF et aux prestataires/loueurs de matériel, tout en bénéficiant de la plus grande avancée technologique dans le domaine des systèmes sans fil.

Le développement actuel de l’industrie du spectacle dans des formats de plus en plus importants nécessite des environnements sans fil de plus en plus ambitieux. En intégrant sa vision du WMAS dans l’Axient Digital PSM, tout en maintenant une option de transmission traditionnelle à bande étroite, Shure donne les moyens techniques aux professionnels de s’adapter à tout type d’environnement, de la plus simple configuration standard de quelques liaisons IEM à la solution la plus complexe imposée par un environnement HF contraignant.


Nick Wood, Senior Director, Global Marketing and Product Management chez Shure.

Cette approche qui consiste à maintenir les deux types de transmission dans le même appareil permet une polyvalence parfaite et offre une sécurité totale au prestataire qui est ainsi libre d’opter pour la technologie la plus appropriée. De la même manière, un système In-Ear numérique permet d’accéder à une qualité sonore jusqu’à présent inégalée pour les IEM, tout en maintenant des niveaux de latence acceptables par les musiciens et artistes.

« Depuis près d’un siècle, nous concevons chez Shure des solutions innovantes avec pour principal mot d’ordre de résoudre les problèmes de nos clients tout en faisant progresser l’industrie du live et du divertissement. “ explique Nick Wood, Senior Director, Global Marketing and Product Management chez Shure.

“Innovations WMAS, gestion à distance, qualité audio irréprochable… Aux côtés des artistes et des ingénieurs du son depuis des décennies, nous nous engageons plus que jamais à promouvoir l’efficacité spectrale et les réglementations WMAS à travers le monde pour accompagner le dynamisme des industries culturelles.
Notre nouveau système Axient Digital PSM incarne cet engagement et marque un tournant décisif, offrant aux utilisateurs toujours plus de ressources pour optimiser les performances et garantir une utilisation optimale du spectre, aujourd’hui et à l’avenir ».


La famille au grand complet avec les nouveaux coupleurs, émetteurs ears et dans le rack de droite, l’AD600 pour manager le spectre et les unités à la volée, un récepteur quadruple AD4Q et tout en bas 4 racks de chargeurs intelligents SBRC.

L’Axient Digital PSM permet de gérer, quand il est exploité en mode WMAS, jusqu’à 40 canaux de transmissions sans fil par bande de 8 MHz. Il exploite les systèmes d’antennes classiques Shure par liaison coaxiale avec la technologie propriétaire Spatial Diversity sur deux antennes, fournissant une solution plus simple pour la prise en charge de zones particulières et l’optimisation de la couverture dans des espaces de grande taille comme les stades ou les festivals. Le chiffrement AES256 permet des liaisons sécurisées.


ADTQ – Émetteur 4 canaux RF. La face arrière montre les combos d’entrée analogique/numérique, la sortie des 4 émetteurs et, tout à gauche, les ports Dante et Control. Le ADTD est identique sauf que ses ressources sont diminuées de moitié.

Les émetteurs Axient Digital PSM prennent en charge à la fois les formats d’entrée analogiques et numériques, y compris AES3, Dante et AES67, pour une connexion aisée aux consoles de mixage. Nous trouvons sur leur panneau arrière huit ou quatre connecteurs combo commutables en analogiques ou numériques AES3 (suivant le modèle) et 4 ports Ethernet pour le contrôle du réseau et les options d’entrées numériques Dante/AES67.

Une sortie casque avec volume ajustable est disponible en face avant et deux connecteurs de sortie d’antenne RF coaxiale complètent le panneau arrière. Point important, le système Axient Digital PSM est entièrement compatible avec l’environnement HF Shure, lui permettant ainsi d’être contrôlé à distance via ShowLink, et supervisé par le logiciel Wireless Workbench (que nous détaillerons dans un prochain article). Axient Digital PSM propose deux modèles d’émetteurs en rack : le quad ADTQ et le double ADTD.


Le pack récepteur ADXR.

Le système sera complété en ajoutant des récepteurs de poche ADXR. Ce nouveau récepteur, dédié à alimenter des écouteurs intra-auriculaires, intègre une détection automatique de l’impédance, en instance de brevet, lui permettant d’optimiser les performances audio et la durée de vie de la batterie en fonction des écouteurs qui lui sont connectés.

Sa fonction CueMode permet de mémoriser jusqu’à 64 canaux distincts sur un seul boîtier. Il reste léger, durable et résistant à l’humidité avec une mécanique hybride en aluminium/polymère.

La particularité majeure du système Axient Digital PSM est de proposer quatre modes de transmission. Il devient ainsi une solution flexible et puissante capable de répondre à toutes les exigences des formats de spectacles actuels.

– Le mode Multi-channel Wideband exploite la large bande spectrale autorisée par le cadre réglementaire du WMAS et permet jusqu’à 40 canaux par bande de 8 MHz (en Europe).

– Le mode Narrowband fournit plus de puissance d’émission RF par canal et maintient l’efficacité spectrale à 23 canaux par bande de 8 MHz.

– Le mode Analog FM offre une excellente qualité audio avec une latence extrêmement faible.

– Et le mode Axient Digital Standard (mode point à point) permet la transmission audio longue distance à tout récepteur Axient Digital. Ce mode sera disponible via une prochaine mise à jour de firmware.

Axient Digital PSM est supporté par les écosystèmes Shure Wireless Workbench et ShowLink. Les ingénieurs retours peuvent gérer à distance de manière exhaustive chaque récepteur sur scène, avec un aperçu clair sur les paramètres clés et la possibilité d’effectuer des ajustements si nécessaire.
ShowLink permet un contrôle en temps réel et une surveillance continue de tous les récepteurs, y compris la qualité de la liaison, l’autonomie de la batterie, le volume, l’état de la connexion casque, etc. Avec Wireless Workbench et le gestionnaire de spectre AD600, les techniciens peuvent résoudre les problèmes techniques, surveiller le spectre RF et maintenir des fréquences de secours, garantissant des performances fluides pendant tout le spectacle.


Le système Axient Digital PSM, avec une touche de « passé » avec le gestionnaire de spectre AD600 et l’émetteur et ses deux antennes pour le ShowLink, plus le portable avec Workbench et la somme d’infos qu’il délivre.

La nouvelle technologie WMAS est exploitable de nombreuses manières et les fabricants de systèmes sans fil auront chacun leur propre approche. La vision de Shure est extrêmement pertinente. Elle tire parti des nombreux avantages audio et spectraux de cette technologie tout en maintenant un fort niveau de compatibilité avec les équipements existants de la marque et les méthodes d’exploitation actuelles des opérateurs HF.


Nous avons rencontré Tuomo Tolonen, Senior Director, Strategic Global Market Development chez Shure, qui nous détaille les nombreux avantages de cette approche.

SLU : Bonjour Tuomo, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre action au sein de Shure ?

Tuomo Tolonen : Je travaille avec Shure depuis plus de 18 ans. J’ai un background technique et une grande expérience du sans fil. J’ai passé beaucoup de temps sur site à déployer des systèmes, à l’époque où tout était analogique. Le nombre de canaux était beaucoup plus restreint que maintenant et la connaissance générale de la technique HF plutôt sommaire.
Ma mission actuelle est de recueillir des informations auprès de nos utilisateurs, dans tout type de domaine, pour ensuite analyser ces sujets avec notre équipe de développement afin de continuer à toujours développer des produits incroyablement pertinents. Je travaille en étroite collaboration avec Prakash Moorut et l’équipe de réglementation. J’ai participé à des discussions sur la réglementation au Royaume-Uni pendant environ 17 ans et je connais assez bien les problématiques de disponibilité spectrale pour comprendre pourquoi un produit comme l’Axient Digital PSM mérite maintenant d’exister.


Tuomo Tolonen, Senior Director, Strategic Global Market Development Shure.

SLU : Pour vous, cette nouvelle technologie est une solution indispensable face à la pénurie de fréquences ?

Tuomo Tolonen : Faisons un bref aperçu de ce qui s’est passé. Dans les années 70 et 80, les micros sans fil ont été principalement utilisés par les tournées haut de gamme, à la télévision et dans les comédies musicales. Ils étaient très onéreux, assez encombrants et de fiabilité moyenne.
Au début des années 2000, l’utilisation de la technologie sans fil a énormément évolué. C’est à ce moment que les micros sans fil sont devenus meilleurs et plus abordables, de sorte qu’ils ont commencé à être utilisés non seulement par les utilisateurs de haut niveau mais aussi par les ceux de niveau intermédiaire, dans tout type de lieu et de domaines.

Puis l’arrivée de l’iPhone et des smartphones a changé la donne. Le téléphone n’avait plus seulement besoin d’une connexion téléphonique mais aussi d’une connexion de données pour pouvoir lire les mails, aller sur Internet et regarder des vidéos. L’industrie de la téléphonie mobile a donc commencé à faire un lobbying très important auprès des agences de régulation des fréquences pour pouvoir répondre à la demande croissante de leur marché.

Notre industrie qui partageait les bandes UHF uniquement avec les télévisions terrestres s’est retrouvée confrontée à cette nouvelle présence des opérateurs mobiles qui voulait aussi mettre la main sur les bandes UHF dont la longueur d’onde permet une propagation très favorable. L’accès au spectre UHF a donc commencé à se limiter au profit des fréquences gagnées par les opérateurs mobiles. Depuis 2012, près de 50 % de ce spectre est passé à la téléphonie mobile. Nous avons perdu l’accès à la bande des 800 MHz, puis celle des 700 MHz.
Dans le même temps, toute la télévision terrestre qui existait dans la bande des 700 et 800 MHz s’est concentrée dans le spectre restant entre 470 et 694 MHz, de sorte que le scénario est toujours le même : la télévision est prioritaire, et les liaisons sont toujours secondaires. Heureusement nous pouvons continuer à coexister en utilisant ce que nous appelons les espaces blancs du spectre libre, mais qui sont maintenant beaucoup plus restreints.

SLU : Il fallait donc agir au niveau de la régulation internationale pour développer un nouveau mode de transmission adapté à ces contraintes ?

Tuomo Tolonen : L’industrie est passée des micros sans fil analogiques aux sans fil numériques, mais qui continuaient à utiliser des transmissions RF en bande étroite (200 kHz), imposée par l’ETSI, l’organisation qui définit les normes technologiques en matière de communications. Cela posait des défis pour répondre à l’exigence de qualité supérieure exigée par nos utilisateurs, que ce soit pour les comédies musicales, la télévision, ou les artistes musicaux.
Au niveau de l’ingénierie, il devenait de plus en plus difficile de maintenir une qualité audio élevée avec une largeur de bande restreinte de 200 MHz, et je ne parle pas de faire de la stéréo de qualité pour des IEM. C’est là que nous sommes intervenus en collaboration avec d’autres fabricants pour établir une nouvelle norme, à laquelle on se réfère à présent sous le terme de WMAS.


SLU : Pourriez-vous nous décrire ce qu’est la WMAS ?

Tuomo Tolonen : Le cadre offert par la WMAS est la prochaine étape des techniques de transmission numérique. Elle exploite une porteuse avec une largeur de bande beaucoup plus large que celle que nous avons l’habitude d’utiliser en bande étroite. Elle définit essentiellement trois critères de performance minimaux : la bande passante de la porteuse, sa puissance de sortie maximale et le masque spectral, c’est-à-dire un masque d’émission qui indique essentiellement la quantité de bruit autorisée en dehors de la porteuse primaire.
Ces règles sont beaucoup plus passionnantes à exploiter à l’inverse de la bande étroite que nous connaissons et qui impose un certain nombre de compromis sur l’autonomie, la qualité audio, la latence en numérique, plus des contraintes mécaniques liées à l’utilisation de l’énergie. Il est important de comprendre que la WMAS définit comment les fabricants doivent transmettre les données dans l’espace fréquentiel, mais en aucun ne définit comment les données transmises sont formatées. L’approche technique des données transmises en WMAS est entièrement du ressort du fabricant.

SLU : Le WMAS est aussi une réponse au manque de disponibilité spectrale que vous venez de décrire ?

Tuomo Tolonen : Exactement. Une des raisons d’avoir imposé la norme WMAS est de permettre une efficacité spectrale encore plus grande, c’est-à-dire la capacité d’obtenir encore plus de canaux dans une quantité limitée du spectre. Ensuite c’est au choix du fabricant de choisir comment il va le faire. C’est le début d’une période de développement que je trouve très intéressante.

SLU : Pour son premier produit WMAS, Shure semble avoir adopté une approche très particulière en proposant un produit dédié uniquement aux IEM ?

Tuomo Tolonen : C’était évident pour nous. J’ai passé les 18 dernières années à parler avec nos utilisateurs. Nous avons créé en 2011 avec notre système d’IEM sans fil PSM 1000 un standard de l’industrie, mais qui exploite la technologie FM analogique.
La question qui m’était sans cesse posée par les ingénieurs retour au cours de ces 10 dernières années, depuis la sortie de notre premier produit système numérique ULX-D en 2012 et ensuite Axient Digital en 2017, était toujours la même : Quand vos systèmes IEM sans fil vont-ils entrer dans l’ère du numérique ? Eh bien, maintenant !


IEM et micro sur des packs distincts, on ne change pas de méthode.

SLU : Votre nouveau système Axient Digital PSM, en utilisant la WMAS, supprime toutes les limitations actuelles des IEM sans fil ?

Tuomo Tolonen : La FM analogique dont nous avons parlé plus tôt a des limitations audio sur les IEM sans fil. La réponse en fréquence que la porteuse FM analogique impose ne permet pas une bonne transmission des basses fréquences et limite également le haut du spectre audio autour de 15 kHz.

Il est aussi impossible d’obtenir une vraie porteuse stéréo et il faut beaucoup de magie RF pour faire en sorte que le cerveau perçoive la stéréo avec une porteuse unique de 200 kHz. La solution aurait été d’avoir deux récepteurs, un pour chaque canal, mais avouez que ce n’est pas pratique. L’autre grande limitation était bien sûr la largeur de bande RF qui limitait le choix des fréquences.

Il y avait donc un besoin évident d’un système numérique pour résoudre l’ensemble de ces problèmes et proposer, aux artistes de spectacles des IEM, et aux émissions de télévision des IFB, dotés d’une qualité numérique et d’un contrôle à distance dans un système à large bande capable de travailler n’importe où dans les bandes UHF. L’approbation de la WMAS par les instances de réglementation internationales nous a permis de finaliser ce produit que nous développons depuis plus de trois ans et qui correspond parfaitement à la demande du marché.


Le système de conférence sans fil Microflex Complete Wireless existe depuis plusieurs années chez Shure.

SLU : La WMAS permet des liaisons bidirectionnelles. Y a-t-il un besoin pour un boîtier transmetteur qui permet à la fois de gérer un IEM et une entrée micro ou ligne ?

Tuomo Tolonen : Oui, je pense que nous pourrions un jour fabriquer un boîtier bidirectionnel car la WMAS facilite sa fabrication. Mais le concept d’émetteur-récepteur n’est pas nouveau. Il a déjà existé pour des applications spécifiques. Shure en a déjà fabriqué en 2018 avec le système de conférence Microflex Complete Wireless, qui se base sur des postes de conférence bidirectionnels. Le canal de retour était parfois utilisé à des fins de traduction. D’autres fabricants en proposent aussi.
Je ne crois pas qu’un émetteur-récepteur pour des spectacles musicaux soit nécessairement la voie à suivre dans l’état actuel des choses. En plus, imaginez un musicien qui change d’instruments pendant le show. L’opération sera peut-être plus complexe avec des boîtiers bidirectionnels qu’avec des IEM et des micros sans fil sur des boîtiers distincts.

SLU : Shure a une approche particulière de l’exploitation de la largeur de bande en WMAS?

Tuomo Tolonen : Dans ce produit, Shure a choisi d’utiliser une porteuse large bande de 800 kHz qui supporte 4 sous-utilisateurs, ou sous-porteuses. Cette approche nous paraît plus « RF friendly » car elle permet de trouver plus facilement du spectre pour l’utiliser. Les paysages RF sont incroyablement encombrés. Que vous soyez dans un festival ou au beau milieu de Paris dans un théâtre, entre les canaux TV et les autres utilisateurs sans fil, être capable de toujours trouver un canal de 8 MHz entièrement vide, et ceci indépendamment du nombre de liaisons sans fil utilisées, me parait assez complexe.

SLU : Cela ne limite pas le nombre de canaux RF que vous pouvez déployer ?

Tuomo Tolonen : Non, au contraire. En privilégiant une approche avec porteuse de 800 kHz, il est plus facile de déployer plusieurs sous-porteuses. Avec la version Quad de l’Axient Digital PSM, vous pouvez gérer 4 canaux RF de 4 liaisons IEM stéréo chacune, donc un total de 16 IEM stéréo (ou 32 IFB mono pour la télévision) dans seulement 3,2 Mhz de largeur de bande utilisée (4 x 800 Mhz).
Donc dans la largeur de bande totale WMAS autorisée de 8 Mhz, nous pouvons gérer 40 IEM stéréo. Nous atteignons toujours la promesse d’une plus grande efficacité spectrale, mais avons la liberté totale d’y parvenir en déployant une multitude de porteuses de 800 kHz à travers le paysage RF, même dans les environnements RF les plus difficiles.

SLU : Les liaisons audio sont-elles paramétrables ?

Tuomo Tolonen : Nous n’offrons pas d’options de paramétrage des liaisons audio dans le mode d’émission WMAS. Nous ne faisons aucun compromis sur la qualité audio. Nous avons choisi d’offrir le meilleur son possible avec une latence fixe de 2.9 ms.
Nous obtenons ainsi, comme nous l’avons vu, 40 liaisons stéréo dans une largeur de bande de 8 Mhz. Cette approche répond parfaitement à ce pour quoi la WMAS a été conçue, obtenir une grande efficacité spectrale avec un grand nombre de canaux. Il est alors facile d’augmenter le nombre de canaux tout en maintenant la fiabilité et une qualité audio sans compromis, même dans l’environnement RF le plus difficile.


Des récepteurs qui s’adaptent à tout type d’écouteurs.

Nous pouvons donc aller au Super Bowl, qui est un cauchemar, et trouver de petits espaces libres dans le spectre pour y loger nos liaisons. Essayer de trouver un canal TV complet partout n’est, à notre avis, pas pratique. C’est tout l’intérêt de la norme WMAS. Elle n’impose pas d’avoir une largeur de bande de porteuse fixe.
Elle dit simplement que ne sommes plus limités par une porteuse de 200 kHz et nous laisse la possibilité de l’exploiter comme nous le désirons. Notre approche est conviviale et respectueuse de l’environnement d’un point de vue RF pour obtenir un plus grand nombre de liaisons.

SLU : En revanche les canaux RF de l’Axient Digital PSM sont paramétrables et offrent plusieurs modes d’émission, dont toujours de la bande étroite ?

Tuomo Tolonen : Oui. En tout, nous proposons 4 modes de transmission. En plus de la large bande numérique WMAS que nous venons de voir, nous proposons trois types de transmission en bande étroite. La première est de la FM analogique traditionnelle. Pourquoi ? Parce qu’elle est compatible avec les récepteurs PSM 1000 existants pour lesquels des centaines de prestataires ont déjà lourdement investi. Ils peuvent donc les utiliser et ce mode entièrement analogique offre la plus petite latence possible.

Nous proposons ensuite un mode en bande étroite numérique qui est similaire à l’Axient Digital, toujours avec une largeur de bande de 200 kHz. Il augmente l’efficacité spectrale. Dans les 8 Mhz, nous pouvons loger 23 porteuses de 200 kHz de largeur de bande. 23 IEM stéréo dans 8 Mhz, c’est génial et beaucoup d’utilisateurs continuent d’exploiter ce mode d’émission parce qu’il leur est familier. Le troisième mode “point à point” permet à un émetteur de dialoguer directement avec un récepteur numérique.

Ce mode est utilisé pour de la transmission sur de longues distances, pour envoyer un mixage stéréo vers d’autres unités très éloignées ou pour alimenter, par exemple, des rappels de diffusion. L’Axient Digital PSM est ainsi très flexible. Facile à adapter, il fonctionne dans des environnements difficiles ou non. Vous pouvez faire de la FM analogique, du narrow band numérique ou du wide band numérique pour tirer le meilleur parti de votre environnement, évitant ainsi l’utilisation d’une unique porteuse de 8 MHz partout où vous allez.

SLU : L’Axient Digital PSM permet donc de créer à lui tout seul une grande variété de configurations ?

Tuomo Tolonen : Avec notre approche technique, il y a d’autres avantages en dehors de la large bande et l’un d’entre eux est l’évolutivité en termes d’utilisation des ressources de l’appareil. Si vous prenez un équipement traditionnel comme le PSM 1000, c’est un émetteur à deux canaux. Si je n’utilise pas le canal 2, les ressources du canal 2 sont perdues. Avec l’Axient Digital PSM c’est différent. Nous disposons de ressources pour l’ensemble de l’appareil qui peuvent être allouées assez librement entre les canaux.

Dans le modèle Quad, nous avons donc quatre canaux radio WMAS intégrés (deux pour le modèle Dual) que nous pouvons configurer pour gérer le nombre de canaux, le mode de transmission, la puissance de sortie RF, suivant les besoins. C’est un système idéal pour les opérateurs HF car ils peuvent l’exploiter comme ils le souhaitent. Le modèle Quad peut ainsi être configuré de multiples façons pour gérer de 4 à 16 liaisons stéréo max, de 2 à 8 pour le modèle Dual, suivant les prestations. Cela va beaucoup simplifier les problématiques de parc des prestataires qui, avec le même appareil; pourront gérer tout type de configurations IEM.

SLU : Ceci a donc un impact sur l’utilisation de la puissance d’émission du système ?

Tuomo Tolonen : Oui bien sûr. En WMAS, la puissance RF de la porteuse est partagée de manière égale entre les sous-porteuses. Dans notre cas, avec une porteuse d’une largeur de bande de 800 kHz de 50 mW, cela signifie que chacune de nos quatre sous-porteuses dispose d’une puissance de 12.5 mW. Si vous avez une seule porteuse d’une très grande largeur de bande de 8 MHz de 50 mW avec 32 sous-porteuses, la puissance répartie va devenir extrêmement faible, ce qui signifie qu’il faudra déployer plus d’antennes ou être plus proche.

SLU : Au niveau des antennes, nous gardons le format traditionnel en coaxial ?

Tuomo Tolonen : Nous avons choisi de garder une technologie d’antenne traditionnelle pour offrir toutes les capacités de coexister avec d’autres infrastructures existantes comme les solutions fibre Wisycom, utilisées systématiquement dans les grands événements pour étendre la portée. Si vous prenez la tournée de Taylor Swift ou d’autres spectacles de même format, la scène est énorme et l’artiste court de la scène principale à la scène B et parfois dans la foule. Ses ears doivent fonctionner tout le temps.
Et le show dépend de leur bon fonctionnement car ils contiennent tous les signaux du spectacle, de cues, de click, etc., mais aussi de santé et de sécurité. La couverture doit fonctionner de manière continue et c’est à mon avis encore beaucoup plus facile à réaliser avec des antennes traditionnelles, et comme ces nouveaux systèmes doivent coexister avec d’autres équipements en place, ils doivent être compatibles avec l’infrastructure d’antennes existante.

SLU : Pour revenir à la latence… 2.9 ms n’est pas une valeur trop élevée pour les IEM de musiciens ?

Tuomo Tolonen : 2.9 millisecondes pour un IEM stéréo audio de haute qualité nous paraît être une valeur totalement acceptable. Elle sera un peu augmentée par les autres équipements de la régie, mais cela reste le bon compromis. Cependant, si pour un artiste, un ingénieur ou qui que ce soit, la latence n’est pas négociable et que cette valeur semble trop élevée, vous avez la possibilité de transmettre avec le même appareil en FM analogique et donc sans latence. C’est une des principales raisons d’avoir conservé ce mode de transmission. Vous vous priverez de certaines performances liées au numérique, mais vous pourrez toujours répondre à toute demande.

Nous pourrions diminuer cette latence en numérique mais au détriment du nombre de liaisons réalisables. Nous avons choisi un niveau de latence que nous pensons convenir à 95% de nos utilisateurs pour fournir une excellente qualité audio et le bénéfice de toute l’efficacité spectrale en WMAS. Pourrions-nous à l’avenir voir d’autres modes de transmission ? Oui peut-être. La technologie sous-jacente nous donne de nombreuses possibilités de développement et vous verrez de nouvelles fonctionnalités apparaître rapidement.

SLU : Le système intègre de nombreuses possibilités de contrôle à distance des récepteurs?

Tuomo Tolonen : Le contrôle à distance en temps réel des systèmes sans fil n’est pas nouveau chez Shure. ShowLink a été introduit avec le tout premier système Axient en 2012 ! Bien sûr, elle est utilisable sur ce système et est indépendante de la technologie WMAS. Voir les informations du récepteur sur la face avant de l’émetteur ou dans Wireless Workbench présente un avantage indéniable. Nous proposons également une gestion de l’impédance des casques car les boitiers sont amenés à alimenter une grande diversité d’écouteurs intra-auriculaires.


Avec ses deux antennes tout en haut du rack, le point d’accès diversity ShowLink AD610.

SLU : Ce système est donc compatible avec WorkBench ?

Tuomo Tolonen : Bien sûr. Ce logiciel permet le contrôle à distance des émetteurs ou des récepteurs. Il offre aussi des capacités de détection et d’évitement d’interférences radio en permettant de changer automatiquement la fréquence d’une transmission. Cette option ne sera pas disponible dès le lancement du produit, mais fait partie des fonctionnalités à venir. En WMAS, je dois non pas changer une porteuse à bande étroite, mais changer une porteuse large bande. S‘il est très facile de changer une porteuse de 200 kHz pratiquement instantanément, c’est une tâche plus complexe pour une porteuse de 800 kHz.
C’est une des raisons qui nous fait opter pour l’utilisation d’une largeur de bande restreinte, car si elle est très large et qu’elle intègre beaucoup de sous porteuses, le temps nécessaire pour la déplacer deviendrait difficile à gérer dans une prestation en direct. Actuellement il est possible de changer la fréquence manuellement en cas de problème. Avec notre largeur de bande restreinte à 800 kHz, nous estimons parvenir à changer en moins de 50 millisecondes, et avec plus de facilité pour trouver un espace fréquentiel disponible.

SLU : Allons-nous assister à une profusion de nouveaux systèmes WMAS ?

Tuomo Tolonen : Les règles WMAS sont si faciles à exploiter que nous verrons sûrement apparaître de nouveaux fabricants de systèmes. Est-ce qu’ils proposeront des produits sans fil de haut niveau qui rivaliseront avec ceux des marques leader du marché ? Probablement pas, parce que de nombreux autres critères, comme la qualité audio, les transducteurs, sont plus difficiles à respecter.

SLU : Est-ce que nous pourrions voir des systèmes WMAS encore plus abordables sur le plan économique ?

Tuomo Tolonen : Je pense que dans les 5 à 10 ans, nous verrons des systèmes à des tarifs plus bas pour d’autres industries et d’autres marchés, et sûrement pour le marché MI. Offrir 4 ou 8 canaux de liaisons sans fil à des groupes de musiciens, opérables instantanément sans avoir à intervenir sur le plan fréquentiel et de qualité optimale sera extrêmement apprécié.

Le cadre réglementaire WMAS offre un champ de développement extrêmement large et prometteur aux fabricants de systèmes de transmission audio sans fil. Avec l’Axient Digital PSM, Shure a fait le choix de fournir, pour son premier produit à exploiter cette nouvelle opportunité, une solution d’une grande efficacité spectrale, sans compromis sur l’audio et sur la latence, et restant capable de fonctionner avec les systèmes existants.

Cette approche du WMAS, par sa facilité de mise en œuvre et ses capacités d’intégration dans les systèmes actuels facilitera grandement son adoption dans les applications live et e broadcast, pour offrir enfin la qualité du numérique tant attendue par les utilisateurs de systèmes IEM.
Le système numérique de retours sans fil Axient Digital PSM de Shure sera disponible début 2025.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Shure

Sennheiser 421 Kompakt, le 421 en format réduit

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Cela fait bien une soixantaine d’années que nous croisons le MD 421 de Sennheiser, facile à reconnaître par sa forme et sa pince si particulière. Les présentations ne sont plus à faire, en studio comme sur scène. Aujourd’hui, Sennheiser en présente une nouvelle déclinaison, le MD 421 Kompakt.


Le MD 421 Kompakt (à gauche) et le MD 421-II (à droite).

Il offre des performances similaires, mais dans un format qui lui offre une plus grande polyvalence d’utilisation, facilitée par des dimensions réduites et une pince entièrement repensée.
Le MD 421 Kompakt dispose d’une large capsule à directivité cardioïde et propose une grande plage dynamique.

« Le MD 421 est un micro d’une polyvalence incroyable. Depuis son lancement en 1960, il s’est distingué comme un outil incontournable en studio pour la voix, tout en étant très utilisé dans les diffusions radiophoniques, où il est apparu aux côtés de nombreuses célébrités.


Bertram Zimmermann, Responsable Live Sound & Studio chez Sennheiser.

Aujourd’hui, son successeur, le MD 421-II, lancé en 1998, reste très employé pour de nombreuses applications, notamment les percussions, les amplificateurs de guitare et les cuivres », explique Bertram Zimmermann, Responsable Live Sound & Studio chez Sennheiser. « Il fonctionne partout, capturant la source sonore avec précision, détail et richesse. »

Jimmy Landry, Responsable Marketing de la catégorie Instruments de Musique.

Jimmy Landry ajoute : « Avec le MD 421 Kompakt, nous offrons la même sonorité légendaire et la capacité de gérer des niveaux de pression sonore élevés, mais dans un format ultra-compact. »

Pour rendre le MD 421 plus compact tout en conservant sa large capsule, l’interrupteur coupe-bas a été retiré. La perte de cette fonctionnalité, pertinente à l’époque, sera facilement compensée à la console.


Le MD421 Kompakt, bien sûr pour la batterie et les percussions.
Et aussi pour la reprise des cuivres. Entre autres sources…

Sur le plan sonore, le MD 421 Kompakt offre la même restitution détaillée et authentique qui a fait la renommée du 421. Il se caractérise par un son riche et ample, clair et détaillé.


L’analyse de sa réponse en fréquence qui s’étend de 30 Hz à 17 kHz, montre une bonne linéarité dans les basses et une légère accentuation centrée autour de 5000 Hz qui se stabilise dans le haut du spectre. Le MD 421 Kompakt s’avèrera aussi être une bonne solution face au Larsen. Et comme son grand frère, il supporte sans broncher des niveaux de pression sonore élevés.


Le MD 421 Kompakt (à droite) et sa version dédiée aux percussions, livrée avec une pince supplémentaire MZH.

La pince de fixation du MD 421 Kompakt a été entièrement repensée. Elle fait désormais partie intégrante du boîtier du micro pour une fixation simple et sécurisée.

La version pour percussions inclut une pince spécifique dans laquelle se visse la nouvelle pince intégrée, assurant un maintien infaillible sur les percussions.

« La pince était l’élément que les utilisateurs critiquaient le plus », remarque Landry. « La nouvelle est désormais intégrée au micro, et la pince optionnelle pour batterie se visse solidement dessus, garantissant une fixation fiable. »

Doté d’un boîtier robuste, d’une grille en acier inoxydable et d’un connecteur XLR-3 plaqué or, le MD 421 Kompakt est conçu pour résister à une utilisation intensive. Une protection interne limite l’exposition à la poussière et à l’humidité.

Le MD 421 Kompakt est disponible dès maintenant au prix de 279 EUR (prix public conseillé). La version pour batterie, livrée avec la pince MZH, est proposée à 299 EUR. La pince MZH peut également être achetée séparément. Le MD 421-II reste bien entendu au catalogue.

Plus d’information sur le site Sennheiser

 

Adamson accueille VGs dans les Vergence Group

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Adamson annonce un nouveau venu dans les Vergence Group: VGs, une nouvelle référence en basses fréquences pour les applications les plus exigeantes.


Le nouveau VGs d’Adamson, le deuxième produit lancé dans la série Vergence Group, est un subwoofer amplifié construit sur la base de l’impact des basses fréquences et de la polyvalence du modèle E-Series E119, associé à un amplificateur monocanal de classe D de 6 kW, conçu et fabriqué en interne, avec un DSP embarqué.

Équipé d’un seul transducteur de 19 pouces SD19 Kevlar Neodymium à longue excursion, utilisant l’architecture exclusive de sa membrane Advanced Cone Architecture et la technologie Symmetrical Drive, le VGs est capable de reproduire des fréquences de 29 Hz à 100 Hz.


L’arrière des VGs abrite un amplificateur de classe D de 6 kW avec DSP intégré.

Avec un amplificateur intégré et un poids de seulement 72,5 kg tout en étant capable de fournir une sortie de crête de 139 dB, ce subwoofer se situe dans une classe à part.

Le VGs inclut une connectivité audio analogique ainsi qu’un port AVB Milan redondant et chaînable, plus un DSP complet qui peut être pointé et piloté de façon transparente via le logiciel ArrayIntelligence d’Adamson.

Des préréglages très précis permettent de déployer le VGs dans une multitude de configurations cardioïdes souvent utilisées, notamment Front-Back, Front-Back-Front et End Fire.

Un kit de mise à niveau clé en main sera disponible pour tous les utilisateurs existants de E119 afin de transformer rapidement et facilement leur parc d’enceintes.


Brian Fraser

Brian Fraser, responsable des produits et de la technologie chez Adamson, ajoute : « Les progrès que nous avons réalisés dans notre plate-forme amplifiée nous ont permis d’atteindre les objectifs de notre feuille de route en matière de produits.
Des subwoofers comme les VGs donnent plus de puissance et de contrôle à nos clients, tout en permettant aux partenaires existants d’augmenter le retour sur investissement de leur stock actuel ».

L’utilisation du logiciel ArrayIntelligence permet d’associer de manière transparente les VGs avec les VGt ainsi que la série CS d’Adamson, tandis que l’Adamson Bridge permet l’intégration de tous les systèmes amplifiés séparément existants. De nombreuses fonctionnalités garantissent un pilotage aisé, des capacités de contrôle accrues et des déploiements rationalisés dans les environnements mobiles et d’installation.


Depuis plus de 40 ans, Adamson est un leader dans la fourniture d’enceintes à la pointe de la technologie pour les marchés du Touring et de l’installation audio, et cette tradition se poursuit avec l’introduction de VGs.

Les commandes pour VGs et le kit de mise à niveau peuvent être passées dès à présent, et ces nouveaux produits seront livrés au cours du premier trimestre de l’année 2025.

D’autres information sur le site Adamson Vergence Group