La famille des HOPS heureuse de vous annoncer la naissance de la petite HOPS7-Pro, une enceinte Point Source comme le disent les deux dernières lettres de son nom, les deux premières servant à mettre en garde : High Output.
La 7-Pro, qui sera prochainement épaulée par une 10-Pro, vient compléter la gamme commençant par la 12-Pro et finissant avec la minuscule HOPS5. Nous avons justement eu le plaisir d’écouter le HOPS5 à l’ISE de Barcelone dans la ‘GRANDE’ salle de démo de CODA Audio.
La HOPS5 à l’ISE entre deux panneaux sonores Space.
L’ensemble des personnes présentes, nous y compris, a été épatée par la qualité du rendu, le SPL et le rapport taille / performance de cette mini tête composée d’une paire de 5” dont un disposant d’un moteur de 1,75” en montage coaxial. Bien entendu les extraits musicaux ont été savamment choisis pour ne pas prendre à défaut HOPS5 et le U12-SUB qui lui servait de support et de grave, mais l’efficacité de ce tandem très transportable devrait lui valoir un succès mérité.
Revenons à la 7-Pro
Extrêmement compacte à seulement 518 mm x 190 mm x 273 mm, la HOPS7-Pro délivre la pression remarquable de 139 dBA (dispersion 80 x 50) malgré son design ultra-compact.
La 7-Pro avec son étrier.
Unité polyvalente à 2 voies et à haut rendement, cette enceinte est équipée d’un moteur néodyme de 1,75” à membrane annulaire et de deux transducteurs néodyme de 6,5” à très faible distorsion, avec une puissance admissible élevée de 1000 W (AES). La réponse en fréquence va de 60 Hz à 20 kHz (-6dB) avec un filtrage passif centré sur 1 kHz.
Le principe de fonctionnement du système DAC avec la lame d’aluminium sur laquelle sont vissés les transducteurs de grave dont les calories récupérés via le saladier sont évacuées par l’onde arrière sur toute la longueur de la charge et de l’évent.
Conformément à la polyvalence de la gamme HOPS-Pro, la 7-Pro est équipée de la dernière technologie DAC (Dynamic Airflow Cooling) de CODA, qui améliore considérablement la dissipation de la chaleur, réduisant la compression thermique et augmentant le niveau de pression acoustique maximal atteignable à 139 dB.
Une vue du guide instafit, ici le 50 x 80, ou le 80 x 50 !
Contrairement à la gamme HOPS standard, dont la directivité est fixe, tous les modèles Pro, y compris la HOPS7-Pro, sont dotés de guides d’ondes rotatifs instafit derrière une grille à ouverture rapide, dont le retrait ne nécessite aucun outil. Cela permet d’ajuster la directivité avec des options de 80° x 50° et 120° x 60° en orientation portrait ou paysage.
Les produits de la série HOPS-Pro utilisent tous les technologies innovantes des systèmes line array de CODA, ce qui contribue à renforcer la synergie de l’offre de CODA Audio. La HOPS7-Pro partage les technologies et les qualités de la série N, garantissant que les systèmes combinés d’array et de source ponctuelle sont facilement compatibles.
Pesant seulement 9,2 kg, HOPS7-Pro est livrée avec une gamme d’accessoires qui lui permet d’être déployée verticalement et horizontalement, et place la simplicité d’utilisation et la flexibilité au cœur de toute application.
La 7-Pro bénéficie à plein de son ébénisterie dont le pan coupé ajoute du volume de charge et offre un angle intéressant pour en faire un wedge très crédible.
Facile à monter sur une perche d’enceinte filetée M10, HOP7-Pro constitue l’ensemble compact ultime pour les salles et les applications de petite taille, sans compromis sur la puissance.
La conception de son ébénisterie ajoute une flexibilité supplémentaire en permettant à l’unité d’être utilisée comme un retour de scène extrêmement compact mais à haut rendement.
Le concours Eurovision 2024 s’est déroulé à la Malmo Arena, en Suède. Il a été mémorable pour de nombreuses raisons notamment grâce à l’installation technique exceptionnelle qui lui a permis d’atteindre un niveau d’excellence encore jamais réalisé. Sous la direction technique d’Ola Melzig, une équipe de créateurs, de programmeurs, d’ingénieurs, d’architectes réseau et de techniciens particulièrement talentueux ont collaboré pour mettre en scène ce CES en salle.
Le designer Lighting Fredrik Stormby, du studio de création Greenwall Design, basé à Stockholm, et son équipe, se sont occupés de tout ce qui concerne l’éclairage et ont coordonné le contenu des écrans, en étroite collaboration avec Florian Wieder, directeur artistique et scénographe. Le kit lumière spécifiait 52 x Robe Forte, 57 x Profile T1 et 14 x Profile T2.
Robe FORTERobe T1 ProfileRobe T2 Profile
Ces projecteurs automatisés Robe ont été utilisés pour couvrir certains besoins à la fois sur scène et en salle. Installés sur de multiples ponts de douche et latéraux pour couvrir le dessus et la zone alentour de ces deux espaces principaux, tout l’équipement d’éclairage a été fourni par Creative Technology Sweden, de même que le matériel vidéo et audio.
Ce système automatisé a contribué à renforcer la dynamique des trois émissions produites en live (deux demi-finales et la grande finale) et de mettre en valeur les 37 candidats. Les projecteurs Robe ont été choisis pour leur excellent IRC, leur intensité et la qualité générale de leur source.
Les Forte étaient équipées du module HCF (High Colour Fidelity) Transferable Engine de la série TE de Robe, des moteurs d’éclairage à LED conçus, développés et fabriqués dans l’usine Robe en République tchèque.
Le moteur LED HCF blanc 6 000 K de 1 000 W offre 35 000 lumens et un IRC exceptionnellement élevé de 96, ce qui rend ces luminaires parfaits pour ce type de show. Les T1 et les T2 ont tous deux un IRC de 95 et sont déjà bien établis dans le monde de la radiodiffusion et du théâtre pour leur capacité à optimiser les tons chair et les couleurs. En plus d’être utilisées pour l’éclairage général, plusieurs Forte ont été configurées pour faire partie d’un vaste système de suivi déporté, de sorte qu’ils puissent être appelés et activés en fonction des besoins.
« Comme pour toute émission diffusée, l’éclairage principal est l’un des éléments fondamentaux. Nous avons donc été très heureux que Fredrik ait accepté de travailler avec ces appareils Robe », a déclaré Emil Hojmark, responsable de l’éclairage chez CT Sweden pour l’Europe du Nord, qui a coordonné la production d’éclairage.
Il a ajouté que l’équipe technique de Robe lui avait apporté un « grand soutien » pendant toute la durée de l’événement. L’installation dans la Malmo Arena, qui a également accueilli le CES en 2013, a commencé le 3 avril, précédé de quatre jours de préparation dans l’entrepôt de CT.
L’équipe de programmation de Fredrik comprenait Ishai Mika, programmateur principal des effets lumineux, Dom Adams, programmateur de l’éclairage principal, ainsi qu’Isak Gabre, Linus Pansell et Leo Stenbeck. L’assistante lumière, Louisa Smurthwaite et les deux éclairagistes associés Mike Smith et Michael Straun, ont travaillé en équipes de jour et de nuit durant les cinq semaines de répétition et de développement.
L’Eurovision 2024 a été remporté par l’équipe Suisse de Nemo avec le titre « The Code », devançant de peu les Croates de Baby Lasagne avec « Rim Tim Tagi Dim », et les Ukrainiens d’Alonya Alonya & Jerry Heil en troisième position avec « Theresa & Maria ». Le concours Eurovision de la chanson 68th a été organisé par l’Union européenne de radio-télévision (UER) et le radiodiffuseur accueillant, Sveriges Television (SVT). C’était la septième fois que le show se déroulait en Suède.
Cameo a choisi une source Laser phosphore de 260 W pour développer L’Oron H2, un projecteur hybride motorisé IP65, adapté aux salles de moyenne et grande jauge, et aux scènes intérieures et extérieures. Il constitue une alternative durable aux Beams équipés de lampe à arc de 480 W.
L’Oron H2 bénéficie de la plage de zoom la plus étendue aujourd’hui sur le marché des projecteurs à tête laser phosphore. Annoncée de 0,6 à 32°, elle lui procure une polyvalence Beam, Spot, Wash qui favorise les projections de gobos et d’autres effets.
En mode Beam, pour un angle de faisceau extrêmement étroit au plus petit net de 0,6°, (obtenu sans l’utilisation d’un réducteur de faisceau) l’Oron H2 produit un éclairement de 330 000 lux à 20 mètres en sortie de la lentille de 178 mm de diamètre.
Avec ses 19 gobos fixes et 12 rotatifs, une roue d’animation, ainsi que deux roues à effet combinables recevant 6 prismes et 3 frosts, ce projecteur offre une grande variété de possibilités de création. Cameo annonce même un ovalizer. La création de couleurs fait appel à synthèse soustractive CMY+ CTO complétée d’une roue de 19 couleurs. Le blanc est réglable de 3 000 K à 6 500 K.
Vidéo d’introduction
L’Oron H2 est particulièrement compact (431 mm x 676 mm x 330 mm) et grâce à ses carters en magnalium (alliage d’aluminium et de magnésium) ne dépasse pas 32 kg, donc facile à manipuler. Son classement IP65 le destine à être utilisé sur tout type de projet, en intérieur et en extérieur sur les festivals. Il est gérable par tous les protocoles : DMX/RDM, Art-Net, sACN, W-DMX et CRMX au choix.
Cameo a prévu en option deux tailles de flight dédiés pour le protéger des chocs de transport : un simple et un double.
Daniel Wrase, (Cameo Senior Product Manager) : « Avec l’Oron H2, nous voulons répondre au souhait de nos clients et proposer un projecteur correspondant à un champ d’application extrêmement large. Jusqu’à présent, un tel projecteur hybride avec source lumineuse d’avenir faisait défaut dans la gamme Cameo. »
Présentation vidéo
Frithjof Rother (Project Manager Light Technology) : « L’utilisation d’une source lumineuse laser au phosphore dans les têtes mobiles marque une avancée significative dans l’évolution de la technique événementielle. Cette technologie innovante offre un large éventail de possibilités pour concevoir des événements impressionnants et immersifs. Le développement et le perfectionnement continus de cette technologie ont une influence déterminante sur l’avenir des techniques d’éclairage. »
La tête mobile hybride Cameo Oron H2 IP65 sera disponible à partir de fin juin.
La plupart des artistes donnent un nom à leurs tournées, parfois de manière inspirée, parfois de manière fantaisiste. Andrea Bocelli, chanteur nommé 11 fois aux Grammy Awards et dont l’œuvre se situe à cheval entre l’opéra classique, la pop romantique et les genres latinos, n’a eu besoin que de quelques lettres et chiffres pour lui donner un nom : AB30. Ses initiales et le nombre d’années pendant lesquelles il a enregistré et parcouru le monde donnant des concerts. Et même cette signature abrégée n’est qu’un raccourci pour des millions de fans qui disent simplement « Andrea ! ».
La tournée actuelle, qui a traversé l’Amérique du Nord en février et avril, avec une brève escale au Brésil en mai avant de se rendre en Europe de juillet à novembre, reviendra finalement aux États-Unis en décembre. Tout au long de sa carrière, Bocelli a été accompagné par des orchestres de plus de 60 musiciens, souvent des fleurons de leurs pays respectifs, tels que l’Orchestre symphonique de Toronto et l’Orchestre symphonique de l’Indiana, tous dirigés par le maestro Steven Mercurio.
Tout aussi impressionnantes sont les deux nouvelles consoles de mixage Quantum852 qui accompagnent la tournée, qui comprend également un orchestre complet et un chœur de 60 voix. Les deux consoles, qui représentent la dernière itération de la célèbre série Quantum, ont été fournies à l’équipe audio d’Andrea Bocelli dans le cadre d’une production complète par OSA International, Inc.
« Dès que nous avons vu la Quantum852, nous avons su qu’il s’agissait du meilleur choix pour l’artiste et pour OSA. Rien d’autre ne la dépasse et nous sommes fiers d’avoir quelques-uns des premiers exemplaires aux États-Unis », déclare Carmen Educate, vice-présidente exécutive d’OSA. « L’ajout des tables Quantum852 à nos sites de Las Vegas, Nashville et Chicago est une » chance » pour nos clients et elles complètent parfaitement l’équipement et les services de premier ordre que nous sommes fiers d’offrir. »
Pour la tournée AB30, les deux pupitres utilisés pour le mix en façade
L’un pour l’orchestre qui comptait 68 musiciens lors des concerts à São Paolo en mai, dirigé par Stefano Serpagli, et l’autre pour le mix final, géré par Davide Lombardi. Ce dernier reprend le premix de Serpagli et le mélange avec l’orchestre utilisé pour les titres plus pop et latins, les chœurs, quelques pistes de playback occasionnelles provenant de Pro Tools, et enfin la magnifique voix de Bocelli. En plus de tout cela, les deux consoles fournissent les retours de scène.
« Je viens du monde de la pop, mais j’ai aussi travaillé sur de la musique classique, et j’adore ça », explique Stefano Serpagli, qui a déjà mixé Natalie Imbruglia et Dido. « La complexité des orchestres réside dans le fait qu’il y a un grand nombre de micros et de musiciens en direct, et qu’il s’agit de trouver les subtilités et le bon équilibre.
Stefano Serpagli, en charge du premix des orchestres symphoniques.
Il y a aussi des différences entre les orchestres, vous pouvez passer de l’Orchestre philharmonique de Londres, évidemment si bien rodé, à un orchestre jeune et enthousiaste comme celui de São Paulo. La différence peut être énorme par rapport à ce que vous obtenez dès le départ. Et même un grand orchestre ne vous donnera qu’un bon point de départ.
Le défi réside dans la différence des environnements que nous rencontrons. Bocelli est un artiste qui joue dans des Arenas et des stades, et il faut donc composer avec les spécificités et les complexités liées à des environnements de ce type. »
Serpagli affirme que le Quantum852 a permis à ce qui était déjà son choix pour le mixage d’orchestres d’atteindre un niveau encore plus élevé. « Je suis un utilisateur de DiGiCo depuis la D5, puis depuis la gamme SD, et j’adore les progrès réalisés sur les traitements dynamiques embarqués, et puis sont arrivés les Quantum », dit-il. « Nous avons utilisé la Quantum338 et la Quantum7, qui était auparavant ma surface de travail préférée avec sa banque centrale de faders facilement accessibles.
Mais la 852 est une catégorie à part ! Elle dispose d’une surface immense et intuitive sur laquelle il est absolument génial de travailler. Il n’y a pas de compromis sur cette console. Je peux avoir tout ce que je veux et autant que je veux. Et même si j’étais déjà impressionné par la netteté des écrans de Quantum7, la 852 rend la visibilité et la gestion des commandes encore meilleures. » Serpagli est également un grand fan des traitements des Quantum. « J’utilise le Chilli 6 [compresseur dynamique à six bandes] pour chaque section de l’orchestre afin de l’adoucir », explique-t-il. « Par exemple, les orchestres plus jeunes peuvent avoir plus d’attaque, d’un point de vue dynamique, et cela me permet d’obtenir un résultat plus doux pour Davide afin de le mélanger avec les autres voix et le reste du spectacle.
Davide Lombardi, superviseur audio, sound designer et mixeur pour cette tournée de Bocelli.
Davide Lombardi travaille avec Bocelli depuis 2009 et joue le rôle de superviseur audio, ainsi que de sound designer et de mixeur pour cette tournée. Il a également aimé employer le traitement Quantum, progressivement plus puissant, au cours de sa collaboration avec Bocelli. « La Quantum852 est une évolution naturelle vers l’avenir,des écrans plus grands et une puissance supplémentaire », explique-t-il.
« Cela nous aide beaucoup, car nous faisons également les retours depuis la face, et la disponibilité du Spice Rack et du Nodal Processing nous offre d’excellents outils à cet effet. Nous pouvons en avoir autant que nécessaire et nous pouvons les automatiser, de sorte que nous pouvons assurer à la fois les retours et le mixage salle. Il n’y a pas beaucoup de monitoring sur scène, mais ce qu’il y a doit être très précis, et Quantum852 nous facilite la tâche en nous permettant de faire différents cues pour différents sets ».
Lombardi gère 158 voies pour chaque spectacle, y compris le mixage envoyé par la console de Serpagli et les voix de Bocelli provenant de la capsule Schoeps Mk21 de son micro casque DPA, qui passe par les préamplis micro Stadius 32 bits sur le SD-Rack de scène. « La 852 me permet de configurer la console exactement comme j’en ai besoin pour assurer la gestion du spectacle », explique-t-il. « C’est un autre aspect que DiGiCo a bien compris : chaque nouveau modèle de console est plus ergonomique que le précédent. Je n’ose imaginer ce qu’ils vont inventer ensuite.
Plus d’informations sur l’itinéraire de la tournée d’Andrea Bocelli, consultez le site www.andreabocelli.com
OSA International est disponible en ligne à l’adresse www.osacorp.com
Suite à la nomination de Terry Di Isernia au poste de responsable de marché Avolites en France, Robe Lighting France annonce l’arrivée de Jean-Marc Farré pour le remplacer sur la région Grand Sud.
Jean-Marc Farré se distingue par un profil technique extrêmement solide, le rendant non seulement autonome pour les démos clients, mais également apte à répondre aux exigences spécifiques des salles de spectacles, théâtres et opéras. Son expertise est le fruit de nombreuses années d’expérience en tant que régisseur technique, régisseur général, régisseur lumière, ainsi que technicien et responsable des asservis dans des lieux et événements de grande envergure.
Bruno Garros, Directeur Général de Robe Lighting France, se réjouit de cette nouvelle collaboration : « Nous sommes ravis d’intégrer un profil aussi technique que Jean-Marc, qui a exercé des postes de régisseur général notamment en lumière au sein de nombreux événements et lieux prestigieux comme le domaine de Bayssan. En tant qu’opérateur, Jean-Marc a également travaillé avec de nombreux théâtres et opéras, qui sont dorénavant pour Robe des cibles prioritaires mais aussi de nombreux prestataires ! Par son expertise et sa passion, Jean-Marc Farré est assurément une valeur ajoutée pour l’entreprise et ses partenaires. »
Jean-Marc Farré : « Je suis enchanté de rejoindre Robe Lighting France, une entreprise renommée pour son esprit d’innovation et son expertise dans l’éclairage professionnel. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’assume la responsabilité du secteur Grand Sud. Passionné par la technique scénique, je suis impatient de travailler avec vous tous pour créer des solutions qui répondent exactement à vos attentes. »
Avec cette nouvelle nomination, Robe Lighting France renforce son engagement à offrir des solutions techniques de pointe et un excellent service client, répondant ainsi aux besoins spécifiques de tous les professionnels du secteur dans la région Grand Sud.
Placée sous le thème des jeux Olympiques, la prochaine soirée After-Work d’ETC programmée le 2 juillet dans les bureaux d’ETC France, à deux pas du village olympique, réserve encore bien des surprises aux professionnels de la lumière. L’équipe très joueuse d’ETC a imaginé 5 épreuves originales et ludiques auxquelles les plus sportifs.ves seront invités.es à participer. Tout un programme !
Habitué à accueillir ses visiteurs, le 6 boulevard de la Libération à Saint-Denis, siège de la filiale ETC France sera bientôt une zone difficile d’accès, car situé en plein cœur d’un Saint-Denis dévoué aux Jeux Olympiques de Paris. Avant l’arrivée des touristes, la société ETC France propose un dernier after-work sous le nom de code : LIGHT GAMES.
Le lancer de marteau laissera sa place au lancer de couteaux (rassurez-vous, ceux qui équipent les découpes Source Four LED), le saut d’obstacles sera ici celui des flight-cases, la gymnastique acrobatique celle des cartons sur palette, le basketball se fera avec des câbles à lancer dans un flight-case et enfin, clou des jeux, le dressage d’asservi demandera dextérité et précision pour manier le PAN et le TILT des bêtes.
Éclairagistes, pupitreurs et techniciens, installateurs, loueurs et prestataires, vous êtes tous et toutes invités.es à partir de 17 h 30. Les jeux se dérouleront entre 18 h 30 et 20 h 30 et les 3 victorieux.ses décorés.es d’une médaille seront récompensés de goodies de la marque.
Le DJ et producteur Michael Canitrot a joué récemment un nouveau Monumental Tour dans le cadre de la cathédrale Notre-Dame de Laon, éclairé par Mikael Trochu qui a pu disposer de 6 iBolt Robe à source Laser. Il nous livre ses premières impressions et ne boude pas son plaisir.
Sur ce Monumental Tour, il y a l’artiste Michael Canitrot, le concepteur du mapping vidéo Jérémie Bellot de AV Extended, le scénographe et concepteur lumière Mikael Trochu et le prestataire Bendelight. En fonction des lieux des dates Mikael Trochu propose une scénographie qui est validée en fonction des budgets et des possibilités du lieu.
Comme l’artiste se produit sur des sites souvent atypiques, le positionnement des machines est déterminé au moment du repérage avec Martin Javouret et Enguerran de la chevasnerie les directeurs techniques pour assurer la sécurité de l’artiste et des spectateurs.
Mikael Trochu : « C’est à partir de ce moment où les contraintes finales sont bien définies que je détermine la scénographie et que je fais mon choix de matériel. Ensuite j’encode en 3D avec le mapping vidéo pour bien voir ce qui fonctionne visuellement ou pas et je soumets le rendu à Michael Canitrot pour validation. Quand nous arrivons sur site, je n’ai plus qu’à retaper mes positions car une grande partie du show est faite. C’est le côté confort du travail. »
Mikael qui a déjà éclairé plusieurs Monumental Tour spécifiait toujours des MegaPointe
Mikael Trochu : Quand j’ai entendu parler du iBolt, je me suis dit que ça serait cool de l’avoir sur ce type de projet où l’on utilise essentiellement des faisceaux Beam très serrés pour une signature visuelle très esthétique et très graphique qui se marie avec le mapping.
Comme les bâtiments qui accueillent les Monumental Tour sont souvent très grands et très longs, le iBolt permet d’accentuer cette particularité avec son faisceau très serré qui trace dans le ciel et porte loin grâce à sa source Laser. C’est hyper impressionnant et c’était très cool d’avoir réussi à les louer à Dushow.
On utilise toujours des MegaPointe, ici une trentaine, pour leur polyvalence car avec le même projecteur, on peut disposer d’un faisceau très serré ou large sans perte de flux et jouer du gobo sans que la lumière ne s’écroule. Comme la source est une lampe, le faisceau est très lumineux et brillant en sortie mais sur la distance, il s’évase et s’estompe.
Le iBolt en sortie est moins lumineux mais à 20 mètres, quand le MegaPointe commence à décroître et à s’ouvrir, il continue sa course tranquillement avec le même contraste à 200 mètres. Sur des bâtiments très longs, tu gardes cette linéarité qui va permettre sur les photos plans larges et vidéos plans larges d’avoir ce principe de crayon bien rectiligne associé au mapping.
Par contre, comme on travaille sur de grandes distances, le iBolt impose d’être précis en position pan et tilt pour que la direction du faisceau fonctionne toujours à 200 m. »
La taille de la lentille de sortie, 300 mm de diamètre est un avantage pour occuper l’espace.
Mikael Trochu : « Le iBolt a une grande lentille, donc énormément de matière dans le faisceau et sur de grands ouvrages, il permet avec moins de sources d’occuper un espace beaucoup plus large. C’est un traceur nouvelle génération, sans l’inconvénient d’un faisceau baveux. C’est assez dingue !
Michael Canitro, de dos, dans sa cage formée des faisceaux de iBolt.
J’aurais aimé avoir davantage de iBolt pour entourer la cabine DJ et créer une vraie cage lumineuse autour de lui donc j’ai placé les 6 dont je disposais devant l’artiste pour que les faisceaux se referment devant lui et partent au ciel. C’était le premier choix esthétique que j’envisageais avec cette machine. Je l’ai utilisé en version serrée mais à la fois en gardant tout le diamètre de la lentille pour avoir un faisceau relativement large et qui offre une certaine transparence.
Mikael Trochu à gauche, et Bruno Garros (DG de Robe Lighting France) heureux d’assister à la première sortie du iBolt sur un show en France.
Et c’est très intéressant car cette transparence permet de mettre ce genre de produit devant l’artiste sans pour autant l’enfermer dans une vraie cage de faisceaux très denses et très marqués. Si j’avais adopté la même configuration avec des MegaPointe, Michael aurait été caché par la lumière alors qu’avec le iBolt, on garde ce qui se passe derrière et l’image n’est pas cramée.
Je les ai utilisés aussi en faisceau très très serré le plus serré possible pour obtenir un peu la brillance du MegaPointe en sortie qui ensuite sur la distance s’estompe légèrement mais reste rectiligne. C’est un confort de pouvoir disposer d’un faisceau très large ou très serré, avec du contraste sur de grandes distances.
Et en jouant avec la machine, il découvre un défaut qui se révèle finalement positif…
Mikael Trochu : J’ai découvert un petit problème sur la machine, faisceau ouvert à fond et complètement défocalisé, le faisceau déborde autour de l’optique à l’intérieur de la machine, ce qui génère en sortie une sorte de cône de point chaud au centre du faisceau ouvert. C’est un rendu que j’ai trouvé hyper sympa. J’en parlais avec l’équipe Robe qui consciente de ce problème technique a décidé de ne pas le corriger car ils ont trouvé aussi cet effet très graphique visuellement intéressant. J’ai réussi à l’utiliser ce qui m’a donné envie d’avoir plus de machines pour ne projeter que cet effet sur un tableau parce que c’est beau.
C’était du coup tentant de cacher des boules à facette sur le site
Mikael Trochu : J’avais aussi envie de profiter du iBolt pour créer des faisceaux qui partent dans tous les sens en tapant dans des boules à facettes qui étaient cachées. Ca m’a permis de remplir le bas du parvis de faisceaux qui partaient dans toutes les directions sur un tableau hypergraphique. Ca marchait très très bien grâce au flux puissant de la source Laser et au côté impactant de la boule à facette. Le problème de focus au plus large et les boules à facettes sont des effets que j’ai utilisé sur les 3 titres en live qui n’étaient pas intégrés dans le Time code.
Car le show lumière jouait en synchro son mais aussi en live
Mikael Trochu : Au tout début du projet, on envisageait du full time code et finalement on a choisi de jouer une partie time codée et une partie live. Chaque piste audio est time codée mais de manière indépendante.
On se fait une sorte de bibliothèque de Time code pour pouvoir passer d’un TC à un autre, ou d’un TC à une piste live ou inversement d’une piste live à un TC. Ca permet de vraiment s’adapter à l’envie de l’artiste qui va en fonction des personnes présentes sur le festival pouvoir jouer certains titres et pas d’autres, ce qui lui donne pas mal de liberté d’expression…
Un avis sur la taille de l’engin ?
Mikael Trochu : C’est vrai que le iBolt est imposant et lourd mais en termes de mouvements, il est assez rapide, sans comparaison bien sûr avec un MegaPointe, mais il y a peu d’inertie et ses mouvements sont plutôt smooth. Il est agréable à contrôler et ne fait pas de bruit, ça c’est assez cool. La machine est aussi très esthétique donc elle peut s’intégrer dans un fond de caméra. Après c’est un parti pris de profiter du look de sa grosse optique ou pas. En tout cas il n’est pas disgracieux mais peut-être que j’aime trop la technique…
Et la sécurité des spectateurs ?
Mikael Trochu : Comme c’est une source Laser de forte puissance, (500 W), on a fait des tests en projetant des bâtons pour être sûr de ne pas toucher les spectateurs, en envisageant le cas ou des personnes seraient perchées sur des épaules. Donc à l’encodage, les faisceaux ne descendent pas à moins de 45°.
Le iBolt propose deux modes d’application : le mode “Sky” qui impose que l’on ne touche personne à moins de 800 mètres et le mode “Stage” qui en calmant le flux de sortie, réduit cette distance à 30 mètres. Cette source Laser de classe 1 ne justifie pas de contrôle mais il faut appliquer les mêmes précautions que pour un Laser de classe 3B ou 4 en raison du risque de lésions oculaires. Donc il faut faire attention, ne pas encoder n’importe comment, ne pas tirer dans le public, ne pas le laisser entre les mains de n’importe qui.
Les domaines d’application du iBolt
Mikael Trochu : C’est une machine évidemment qui prend tout son sens en extérieur, et dans les grandes salles et Arénas. On pourra l’exploiter dans les salles de moyenne jauge en passant peut-être en mode “Stage”, avec un faisceau toujours rectiligne mais plus transparent qui ne va pas cramer l’image.
Un extrait du show
Les références de Mikael Trochu
Je fais beaucoup de direction photo, du light design en événementiel pour du corporate, notamment pour Alpine, TF1 Event, Peugeot… J’ai eu la grande chance de travailler pour Clair Obscur avec Philippe “Bibi” Cerceau qui m’a laissé ma chance donc c’était très cool de pouvoir intégrer l’équipe. Je n’ai pas voulu continuer car la mode ne m’intéressait pas plus que ça mais c’était vraiment un honneur de travailler avec ce grand Monsieur et cette grande équipe de Stéphane Viallon qui m’a appris énormément de choses.
J’ai fait pas mal de soirées électroniques quand j’ai commencé, et j’aime beaucoup. Je ne me ferme aucune voie, j’aime bien aller un peu partout. J’ai fait un peu de d’éclairage de spectacles de danse, un peu de cabaret, le festival Possession au Bourget… . C’est intéressant d’avoir un œil dans tous les domaines que ce soit la télé, la mode, le spectacle vivant, l’événementiel… Pour apprendre de tous les secteurs. »
La prestation a été assurée par la société Bendelight et c’est Dushow qui a fourni les iBOLT, une des premières sociétés françaises à les proposer à la location. La Vidéo mapping a été réalisée par le collectif AV Extended avec des contributions de F. Deretz.
Situé dans un ancien atelier de fabrication de bicyclettes transformé en boîte de nuit ainsi qu’en label et en agence représentant des DJ et des producteurs, The Other Side s’est placé au premier plan de la vie nocturne européenne grâce à son nouveau système audio L ISA.
Première boîte de nuit au monde à proposer une ambiance immersive L-ISA, la salle principale de The Other Side, d’une capacité de 900 personnes, dispose d’une configuration L-ISA 14.1.5 conçue pour envelopper le public à 360 degrés. Le système offre une palette créative unique aux artistes et fait passer l’expérience de la boîte de nuit à un tout autre niveau pour les fêtards.
« Si vous créez un club comme celui-ci, le produit principal doit être le son. »
Doeshka Vrede et Jasper Löwik, le duo multifacettes derrière The Other Side en plus de posséder et de gérer le club, sont tous deux producteurs, musiciens et managers d’artistes, expliquent que dès le départ, une qualité audio optimale était au premier plan de leurs préoccupations. « The Other Side est un lieu où les artistes se développent, où la créativité circule et où l’expression personnelle est le mot d’ordre », explique M. Vrede.
« Si vous créez un club comme celui-ci, le produit principal doit être le son. Le couple a travaillé avec Stefan Liem, ingénieur du son et expert en multi diffusion, pour concrétiser sa vision. Liem, qui connaissait déjà L-Acoustics et la technologie spatiale L-ISA, s’est réjoui de l’occasion qui lui était donnée de déployer une technologie aussi novatrice.
La cabine du DJ et, au-dessus, l’élément central du système Scene qui en comporte 5, et composé d’un A15 Focus et d’un A15 Wide.
En collaboration avec Audio Solvation, fournisseur certifié de L-Acoustics basé aux Pays-Bas, Liem a conçu un système 5.1 Scene composé d’un A15 Focus et d’un A15 Wide par cluster. Neuf enceintes coaxiales X12 assurent le surround, trois sur les murs de gauche, de droite et du fond. Cinq autres X12 sont placés au plafond en douche.
Deux stacks de quatre subwoofers KS21 sont placées de chaque côté de la scène pour l’extension des basses fréquences et deux coaxiaux X8 sont situés près de la cabine du DJ pour déboucher l’avant-scène. Le système est alimenté par un LA7.16i et cinq contrôleurs amplifiés LA4X.
Le son immersif transforme un lieu en instrument de creation
Les DJ accueillis choisissent la manière dont ils souhaitent utiliser la technologie : ils peuvent se produire en stéréo en utilisant la fonctionnalité L-ISA Stereo Mapper, ou ils peuvent se plonger dans les capacités immersives complètes et explorer au maximum le potentiel créatif de L-ISA, avec les conseils de Liem. « C’est notre magicien du son, il utilise l’espace comme un instrument », explique Vrede.
« L-ISA est extraordinaire », déclare Liem. Il était très important pour The Other Side d’être à la pointe de la technologie, d’offrir de nouvelles expériences à notre public et d’obtenir un haut niveau d’implication de la part des artistes qui souhaitent l’utiliser. Tous les atouts étaient réunis pour faire avancer le projet, et L-ISA s’est avéré beaucoup plus fiable que les autres technologies immersives avec lesquelles j’ai travaillé. Nous avions besoin que tout fonctionne de manière transparente, et c’est ce que fait L-ISA ».
Le meilleur système son d’Amsterdam
En conclusion Vrede est enthousiaste à l’idée de ce que l’avenir réserve à The Other Side et de la manière dont ils peuvent continuer à repousser les limites.
« Depuis l’ouverture en novembre, nous avons créé un grand engouement », s’exclame-t-elle. « Beaucoup de gens parlent du système son qui est le meilleur d’Amsterdam. C’est une nouvelle expérience pour le public et les artistes. Tout le monde est enchanté à l’idée d’y participer. »
Avec plus de 10 ans d’expérience dont 7 ans d’analyse et retours sur la Source Four Led Series 2, ETC a mis au point la 3e génération de Source Four Led. Équipée de la dalle Lustr X8, elle produit des rouges profonds et s’attache une nouvelle gamme de nez optiques XDLT, optimisés pour les sources Led. Nous l’avons passée au banc tests à La BS et comparée à la Souce Four Led Series 2 et même à la Source Four à lampe halogène.
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Cela fait bientôt 50 ans qu’ETC fait évoluer la lumière. L’entreprise Américaine est devenue un acteur incontournable dans les domaines de la programmation et de l’éclairage, chaque nouveau produit apportant des innovations. Voyons ce qu’il en est de cette nouvelle découpe.
la Source Four Series 3 adaptée à tous les “profiles” !
Dehors et dedans
On remarque d’emblée une évolution de design. Le look de la Series 3, plus contemporain, marque la prise en compte des goûts et des attentes de tous les utilisateurs. J’aime bien l’idée d’avoir cassé l’aspect « tube » sur toute la longueur. Cela devait être plus pratique pour loger la source, le refroidissement et l’électronique mais le mélange des différents volumes et surtout les liaisons pour les intégrer sont du plus bel effet.
Pour la partie connectique tout est gravé dans le métal !
Outre l’esthétique, les designers ont également pensé à l’ergonomie. L’arrière du projecteur a été divisé en 3 panneaux, un vertical et 2 inclinés. Celui du dessus reçoit les connecteurs d’alimentation PowerCON True1 in et out pour alimenter une autre source et 2 prises XLR5 pour le signal DMX – RDM.
Pour les protocoles Art-Net et sACN, à la place d’une entrée directe, le fabricant américain a préféré implanter un récepteur Multiverse de City Theatrical. L’antenne se connecte sur le connecteur dédié situé sur le panneau du bas. Un émetteur peut transporter jusqu’à 10 univers DMX via une entrée ArtNet ou sACN. Donc, petit conseil, ne faites pas comme moi, prévoyez toujours un node au cas où vous n’auriez pas de solution RJ45 ou Wireless. Merci à La BS pour le prêt du Showtech Net 2/5, petit, simple et efficace.
Sur le panneau du centre logent un écran couleurs et 4 boutons rotatifs, 2 autres boutons ainsi qu’un connecteur USB alimenté pour les mises à jour et la sauvegarde des configurations. On y trouve aussi un petit switch très pratique qui permet de verrouiller la partie contrôles. L’accès et la configuration sont très simples. L’accès au menu et pages d’options se fait avec le bouton placé sous le contrôleur d’intensité (le bouton du bas sert pour le choix du mode de contrôle (Fn)).
La face arrière, bien étudiée pour l’accès au panneau d’affichage.
Il offre maximum 4 options ayant chacune la couleur d’un des 4 boutons situés autour de l’afficheur. J’adore cette idée qui facilite la configuration, et en plus les boutons s’allument quand on accède au menu. On peut également utiliser son téléphone et l’application Set Light via le protocole NFC pour configurer le projecteur même s’il n’est pas alimenté.
Il suffit de retirer 4 vis pour accéder à l’intégralité du projecteur. Sur l’arrière logent l’électronique et l’alimentation électrique, puis un ventilateur chargé de refroidir le radiateur où est fixée la matrice de leds. Pour finir, une boîte contient plusieurs miroirs formant un tunnel qui se termine par un condenseur. Ce système, développé pour la Series 2, permet d’homogénéiser le flux des leds et les couleurs, quel que soit le nombre de teintes utilisées.
Pas besoin de chercher, tout est là !
En 2014 l’arrivée de la matrice Lustr X7 de la Series 2 avait créé une révolution. L’ajout du vert citron permettant une nette amélioration du rendement des teintes blanches et des pastels. La nouvelle dalle de leds Lustr X8 de la Series 3 reprend ce concept en ajoutant cette fois la teinte rouge intense. Le R&D a également augmenté le nombre de leds puisque l’on passe de 60 à 96 puces Lumiled Luxeon.
Le large spectre de la Lustr X8, étendu dans les rouges profonds (document ETC).
La nouvelle source dispose donc de 8 teintes, Rouge intense, Red, Ambre, Lime, Vert, Cyan, Bleu et Indigo pour un large spectre. L’autre avantage, et pas des moindres, par apport à la précédente version, est que la Series 3 est accompagnée d’une toute nouvelle gamme d’optiques XLDT. Il faut dire que la conception des précédentes datait de 1992, les débuts de la Source Four.
Quand tu regardes par le judas et que c’est la matrice Lustr X8 qui s’invite à la maison.
Bien plus adaptés aux attentes des éclairagistes et aux sources leds, ces nouveaux nez amènent un nombre impressionnant d’améliorations : une meilleure luminosité, des couleurs plus contrastées et plus claires, une meilleure netteté (notamment pour les gobos) et une suppression presque totale de l’aberration chromatique. Cette gamme XLDT propose 8 optiques fixes : 5°, 10°, 14°, 19°, 26°, 36°, 50°, 70° et un zoom 15° – 30°.
In Vivo
Ça donne l’eau à la bouche et nous avons hâte de tester ce petit bijou. Pour ce test, nous avons pensé qu’il serait intéressant d’aller encore plus loin en mettant côte à côte, dans un premier temps la Source Four LED Series 2 et la Series 3, et même de ressortir la Source Four originale à lampe halogène.
En appuyant sur le bouton noté « Fn » on accède à 5 modes de contrôle (Studio, Color, Gel, Effects, Préréglage) et au mode DMX. Pour ce dernier 5 choix de 1 à 12 canaux ! Le mode Direct qui permet de contrôler individuellement chaque couleur est plutôt destiné aux consoles comme l’EOS ou la Hog 4 (V4) qui comporte des fonctionnalités internes permettant de combiner au mieux ces 8 couleurs pour obtenir, entre autres, le meilleur rendement lumineux pour chaque couleur. Avec d’autres consoles, je conseillerais plutôt le mode étendu qui permet d’utiliser pleinement le potentiel de la matrice Lustr X8 avec un encodage RGB ou Studio.
Tous sur les 6 modes de contrôle
Les Chartes DMX
V2 et V3 @ Full et les Lustr s’allument !
Y pas à tortiller le potentiomètre pour éclairer droit, la différence est nette ! L’avancée de la nouvelle matrice couplée à la nouvelle optique, est vraiment bluffante en termes d’intensité mais aussi de qualité du faisceau et de densité de teinte. Pour aller un peu plus loin, il faut jeter un coup d’œil au fonctionnement du projecteur.
Avec le mode étendu, Il y a quelques paramètres à bien connaître pour une utilisation optimale. Pour commencer, le canal Mix permet de travailler en mode Studio (blancs) ou RGB. On a également la possibilité de faire une transition de l’un à l’autre. En mode Studio on joue avec le paramètre CTC qui fait varier la température de blanc de 1900 K à 10 950 K avec un slot à 3 200 K et un autre à 5 600 K. Dans ce mode on a également une fonction Tint qui ajoute une dominante verte ou magenta.
Si l’on travaille en RGB on utilise bien sûr les 3 paramètres de trichromie additive. Le travail en RGB avec une matrice de 8 couleurs passe par un algorithme, donc pourquoi ne pas en faire plusieurs afin de satisfaire le plus grand nombre ? Le canal Tuning permet de choisir la méthode de calcul de la couleur. Soit on favorise la luminosité, avec l’option Brightest, soit on choisit d’avoir un rendu optimal des couleurs avec l’option Spectral.
La troisième option, Studio, se base sur l’algorithme Spectral avec une variation du métamer. C’est-à-dire le mélange de couleurs ayant la même chromaticité. Si l’on les applique sur un mur blanc, ces couleurs semblent identiques. Cependant, dès que la lumière se reflète sur des surfaces à spectre complexe comme des tissus, de la peinture ou même les tons de peaux, les différences de composition du spectre deviennent évidentes. Avec les systèmes de couleurs à 5, 6, 7 ou 8 émetteurs, la possibilité d’obtenir la même chromaticité, avec plusieurs mélanges devient beaucoup plus élevée. Le dernier point qui concerne l’intensité et la couleur est la manière dont va fonctionner le dimmer. Pour choisir une des options, on utilise le canal DMX 2 qui propose 2 courbes, une incandescente pour simuler un filament, et une linéaire. On peut également simuler la modification de température lors de la variation d’intensité d’une source halogène, pour les 2 courbes.
Voilà. Une fois que l’on connaît ces fonctionnalités, on connaît le fonctionnement de la source Source Four LED Series 3. Sur ma console je suis en mode Studio par défaut donc on commence par le travail des blancs.
Quand on allume la Series 3 seule, et que l’on fait varier le paramètre CCT, on obtient la variation d’un blanc très chaud jusque très froid avec une belle progression. Le fait d’avoir séparé sur 2 slots (3 200 K / 5 600 K) est intéressant car on peut y accéder rapidement. 4 slots (par exemple : 1 900 K / 4 000 K – 4 001 / 5 200 – 5 201 / 6 200 et 6 201 K/ 10 450 K) auraient aussi été intéressants pour séparer blancs chauds et blancs froids.
Quand on allume la Series 2 à côté on retrouve cet effet « Ha oui quand même ! » du premier allumage. La Lustr X8 montre une nette avancée d’homogénéité, de profondeur et de luminosité. Je profite du mode Studio pour tester les options du dimmer et sans surprise, les courbes et le Red Shift correspondent aux attentes. Pour ceux qui n’utilisent que du blanc, la version Daylight HDR est adaptée à leurs besoins avec une gamme de blancs plus étendue et une luminosité supérieure.
Projection sur notre cible.A gauche la Series 2 Lustr X7 et à droite la Series 3 Lustr X8 avec le nez XDLT.
Si la Source Four Led Series 3 a des atouts indéniables dans les blancs, c’est dans la couleur, en mode étendu, que cette nouvelle source s’épanouit totalement. Suivant les teintes elle n’est pas systématiquement plus lumineuse que son ainée, mais, d’une part la palette de couleurs est bien plus étendue et les teintes proposées ont à la fois plus de corps et plus de densité. Je les trouve aussi plus homogènes en luminosité.
Si la Series 2 était déjà bien pourvue, la Series 3 propose une super gamme de couleurs. Avec la synthèse additive, l’entrée de couleur est instantanée. On a dès les premières valeurs DMX, une coloration étale de la couleur et l’on peut ainsi obtenir des teintes pâles homogènes, des pastels lumineux et, grâce à une très bonne gestion des sources leds, la progression vers les couleurs saturées est régulière. C’est un atout important pour les transitions entre 2 couleurs et la précision des teintes recherchées.
Un petit échantillon de couleurs pour voir la différence entre la Series 2 (à gauche) et la Series 3 (à droite)
Nous n’avons pas pu résister au test ultime, Source Four halogène, Led Series 2 et Led Series 3 !
Œuf corse, de base c’est la version originale qui est plus lumineuse, mais précisons que sa lampe est neuve, (fournie par la BS après un petit incident de parcours). Quel plaisir de retrouver cette magnifique lumière. Par contre, il ne faut pas oublier que l’on consomme 750 W et qu’au bout de quelques minutes on se brûle les doigts, les gants sont obligatoires pour régler le focus et qu’il faut prévoir aussi quelques lampes de rechange !
La nouvelle optique est pour beaucoup dans la qualité de la Led Series 3, en termes d’homogénéité du faisceau, et de luminosité.
A gauche la S1, à droite la S3 et au dessus la S2. Pour la Series 5 on vous fera les JO !
Elle apporte aussi une réelle amélioration sur les couteaux. Positionnés sur 2 plans focaux, on obtient un beau net sur 2 couteaux et l’on n’en est pas loin sur les 2 autres. On peut même, en faisant très léger flou, être pratiquement homogène sur les 4 côtés.
La qualité de l’optique se ressent lors de l’utilisation des couteaux.
On a pris quelques mesures pour confirmer notre bon ressenti.
Pour le derating l‘éclairement reste au maximum. On pourrait presque parler d’’Inverted derating’ ou de Raising. En effet, au lieu de décroître après l’allumage, l’éclairement augment légèrement et se stabilise. C’est, à ma connaissance, le seul projecteur à leds qui se comporte de cette manière ce qui devrait séduire le monde de la vidéo.
Optique 26°
Pour le flux total, on a bien sûr utilisé notre tableau magique. La première mesure au centre, en mode Brightest, avec l’optique 26° nous indique 2 750 lux. On s’arrête 120 cm plus loin avec une luminosité moyenne de 1 473 Lux. La colonne flux total indique 10 616 lumens. La courbe de luminosité nous montre une optique de très haute qualité. L’ouverture mesurée est de 26,5°. Pour Souce Four Led Series 2, en 2014, on avait utilisé une optique de 19°. La luminosité au centre était de 2 785 lux et le flux total de 4 487 lumens.
Tableau Couleurs
Dimmer
Nous avons testé la progression de l’intensité en fonction de la valeur du dimmer. Le tracé de la courbe linéaire est parfaitement rectiligne de 0 à 100 %. Si l’on regarde de 0 à 10 % il y a quelques petites imperfections mais rien de perceptible sans une cellule.
: Courbe de dimmer de 0 à 100 %.Courbe de dimmer de 0 à 10 %.
On a également fait un comparatif lampe / Series 3. Si l’on prend le blanc natif de 3 000 K de la lampe halogène neuve, Source Four produit 3 200 lux et la Source Four Led Series 3 fournit 2 278 Lux. Quand on compare la version lampe avec gélatine au travail des 8 teintes de la Series 3, on inverse la tendance. Avec un Lee 200, on obtient 439 lux pour la lampe et 1033 lux pour la Series 3. Par contre, en jaune ou magenta la version lampe est plus lumineuse.
La Lustr X8 amène les lux
La Source Four Led Series 3 avec l’optique XDLT est une redoutable combinaison qui prend toute sa dimension avec les consoles Eos et Hog. La propreté du faisceau et l’étale de la lumière sont une très belle réussite de la R&D d’ETC. Les 8 couleurs du nouveau moteur de leds offrent une gamme de blancs et de couleurs qui est décuplée avec les nombreuses options de contrôle. La Lustr X8 et la Daylight HDR permettent de répondre à toutes les demandes. Le comparatif entre 3 générations de Source Four est un argument de poids qui fait sauter toutes les barrières du passage à la led. Je vous encourage donc à appeler sans délai ETC et demander une présentation complète des possibilités de cette incroyable source !
L-Acoustics annonce la nomination d’Anne Hamlett au poste de Chief People Officer, marquant ainsi un tournant dans l’évolution de l’entreprise. Anne, qui rejoint les deux directeurs généraux Hervé Guillaume et Laurent Vaissié, place la stratégie et l’avenir de l’entreprise au cœur de sa culture de l’éducation et de l’innovation, centrée sur les personnes.
En plus d’apporter une contribution axée sur les ressources humaines à des sujets stratégiques clés au niveau de la direction, Anne dirigera directement trois divisions de L-Acoustics : Ressources humaines ; Juridique, Fiscal et Conformité ; et Education et Sensibilisation Scientifique.
Les équipes qu’Anne dirigera développeront une expérience enrichissante pour tous les employés, renforceront la marque de l’entreprise et créeront un programme de formation interne et externe qui stimulera la créativité, les aptitudes à l’emploi et la résilience des membres de l’équipe de L-Acoustics, des partenaires et des utilisateurs finaux.
Avec plus de 20 ans d’expérience dans la direction d’équipe chez L-Acoustics, Anne a joué un rôle déterminant dans la réussite de l’entreprise. Anne est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en droit des affaires. Avant de rejoindre L-Acoustics, elle a supervisé les négociations contractuelles pour une société de marketing direct et géré les ressources humaines d’un cabinet de conseil en propriété intellectuelle.
Depuis qu’elle a rejoint L-Acoustics, elle a supervisé le recrutement d’innombrables personnes talentueuses et, au cours des deux dernières années, elle a habilement guidé l’entreprise à travers une augmentation de 30 % du nombre d’employés au cours d’une croissance accélérée qui permettra à cette dernière d’atteindre les 1 000 membres cette année. La vision stratégique d’Anne a considérablement renforcé la force de l’entreprise et instauré une culture « people first ».
Laurent Vaissié et Hervé Guillaume
« Depuis des années, nous apprécions de collaborer avec Anne et nous apprécions sa contribution constante à la croissance et au succès de L-Acoustics », ont déclaré Hervé Guillaume et Laurent Vaissié, co-PDG de L-Acoustics, dans un communiqué commun. « Son expertise, son leadership et sa perspicacité stratégique font d’elle la dirigeante idéale pour façonner l’ensemble de notre personnel, améliorer l’expérience des employés et nous aider à définir la voie à suivre. »
Avec la nomination d’Anne au poste de Chief People Officer, L-Acoustics fait un pas décisif vers la pérennisation de son succès. Le leadership constant d’Anne et sa profonde compréhension de la dynamique organisationnelle garantissent que l’entreprise reste agile, résiliente et prête à poursuivre sa croissance dans un secteur en constante évolution. Sa capacité à favoriser une culture de l’innovation, associée à son talent pour mettre en place des structures organisationnelles efficaces, permet à L-Acoustics de continuer à créer des expériences audio de haut niveau pour les publics du monde entier.
En tant que Chief People Officer, je suis fière de placer notre culture « people first » au cœur de notre stratégie mondiale », déclare Anne. « Les équipes People, Legal et Education se sont transformées en un groupe exceptionnellement talentueux, uni par la mission d’encourager la croissance et le développement de nos équipes et de nos partenaires dans le monde entier. Continuer à soutenir leur progression, et celle de l’entreprise, sera pour moi un honneur et un privilège. »
Astera annonce le lancement de la LunaBulb, une proposition innovante sur le marché de l’éclairage qui reproduit extérieurement l’apparence d’une ampoule classique, mais qui intègre tout le contrôle fourni en standard par l’écosystème Astera.
LunaBulb est idéale pour les directeurs de la photographie ou pour mettre en valeur des visages aux tons chair parfaits avec son IRC supérieur à 96. Elle est également pratique à utiliser en événementiel, offrant aux concepteurs lumière et scénographes une myriade de possibilités créatives.
L’ampoule LunaBulb, classée IP44, ressemble à une ampoule à incandescence traditionnelle rayonnant à 360°, mais elle fonctionne comme un luminaire professionnel. L’indice IP44 signifie que les LunaBulb peuvent être utilisées à l’extérieur, même dans des conditions humides, si la douille dans laquelle elles sont vissées est également conforme à l’indice IP44, ce qui les rend parfaites pour les éclairages décoratifs, tels que des guirlandes, ou partout où l’éclairage peut être utilisé pour créer des ambiances et des atmosphères.
Consommant seulement 3,5 watts, l’ampoule LED LunaBulb est disponible avec un culot E26, E27 et B22 et, comme une ampoule conventionnelle, se visse directement dans une douille câblée sur secteur. LunaBulb est télécommandée sans fil via les récepteurs CRMX ou Bluetooth intégrés, en utilisant la même technologie que n’importe quel autre appareil DMX sans fil Astera fonctionnant via une télécommande ou une console d’éclairage.
Contrairement à une ampoule conventionnelle, les utilisateurs disposent d’un contrôle créatif inégalé avec la possibilité de régler des blancs entre 1 750 K et 20 000 K, ainsi que la couleur (RGB, Ambre et Menthe, avec les options de sélection de couleur HIS, XY et Filter Gel), ce qui permet d’obtenir un éclairage magnifique et sans scintillement dans une grande variété de contextes.
Ce contrôle est basé sur le moteur Titan LED, qui sous-tend l’ensemble de l’écosystème Astera, ce qui rend LunaBulb idéale pour des applications plus larges, de l’amélioration des performances scéniques intimes aux scènes théâtrales, en passant par l’intégration à d’autres éclairages pour des événements spectaculaires à grande échelle.
Chaque LunaBulb ne pèse que 81 grammes, tandis que l’IRC, supérieur à 96, est tout simplement excellent pour révéler les détails naturels de la peau. Il est important de noter que l’ampoule elle-même peut être convertie rapidement entre une forme classique, idéale pour l’éclairage conventionnel, et une ampoule crayon, qui permet de l’insérer dans de nombreux luminaires. La conversion est simple : il suffit de fixer ou de détacher le dôme « classique » sur l’ampoule crayon à l’aide d’un clip à ressort.
La configuration est réalisée à l’aide de la valise Astera LunaBulb PrepCase. Pouvant contenir jusqu’à huit LunaBulb, le PrepCase offre un moyen rapide et efficace de configurer les ampoules, individuellement ou en groupe, en fonction de l’option de contrôle préférée de l’utilisateur.
Le PrepCase est également disponible en version PrepInlay (sans son boîtier de protection), ce qui permet aux utilisateurs de l’intégrer dans leur propre dispositif de transport, qu’il s’agisse d’un flight case ou d’une autre unité personnalisée. Comme le PrepCase et le PrepInlay sont alimentés par piles, avec une autonomie d’une heure ou indéfiniment avec un chargeur Titan Tube, les LunaBulb peuvent être préconfigurées avant d’arriver sur le site, pour une installation et un déploiement plus efficaces.
Chaque ampoule possède sa propre puce CRMX et les PrepCase et PrepInlay peuvent être utilisés pour attribuer automatiquement des adresses DMX pour un contrôle individuel ou pour préconfigurer la gradation et la couleur, ce qui permet aux utilisateurs d’intégrer les ampoules dans leurs flux de travail existants.
La boîte peut également être utilisée pour placer rapidement les ampoules en mode bleu, le contrôle étant facilité par l’application, qui permet d’appliquer des pre set de groupes et des effets. Astera proposera plusieurs options, notamment les kits PrepCase et PrepInlay, qui comprennent huit LunaBulb, ainsi que les PrepCase et PrepInlay seuls, qui sont vendus avec un bloc d’alimentation, mais nécessitent l’achat séparé des ampoules. Ces différentes options permettent aux utilisateurs de moduler leur installation LunaBulb en fonction de leurs besoins.
En outre, les ampoules individuelles et le PrepCase lui-même peuvent également être configurés en tant que passerelle Bluetooth (BTB) pour faciliter le contrôle du reste de l’ensemble. Enfin, une simple pression combinée sur la télécommande Astera White ou FX permet d’établir une connexion en pointant la télécommande vers n’importe quelle ampoule, ce qui assure un contrôle en un clic.
Ensemble, ces options de contrôle des ampoules LunaBulb permettent aux directeurs de la photographie, pupitreurs et éclairagistes d’intégrer les ampoules LunaBulb de manière transparente dans leur kit lumière. Ces lampes conviennent parfaitement aux productions cinématographiques et télévisuelles, bien que leur conception pratique et leur éclairage exceptionnel des tons chair les rendent idéales pour les environnements lumineux réalistes, ainsi qu’aux événements de tous types.
Le nom LUNA vient du désir d’émuler l’éclairage classique de nuit avec un contrôle, une efficacité et un mélange de couleurs modernes. Certaines des meilleures expériences et souvenirs humains sont liées aux lumières de fées et aux fêtes, aux parcs d’attractions, aux arcades et aux sentiers et jardins illuminés… Ces ampoules offrent donc un style artificiel très personnel de clair de lune unique « LUNA ».
Sur les plateaux de cinéma et de télévision, les ampoules LunaBulb peuvent être utilisées pour un éclairage variable avec un contrôle maximal. Pour les réalisateurs, les chefs opérateurs, les ampoules LunaBulb élargissent encore la portée et l’impact de l' »écosystème intelligent » d’Astera. Pour les spectacles, les décors et les événements, plusieurs LunaBulb peuvent être utilisées en guirlandes pour créer des atmosphères spéciales et définir des espaces qui améliorent l’ambiance.
Ben Díaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, commente : « LunaBulb est l’aboutissement de nombreux mois de développement intensif et représente tout ce qui fait la réputation d’Astera : la volonté de combiner le contrôle créatif et l’application flexible avec quelque chose d’exceptionnellement pratique, robuste, intuitif, efficace et facile à utiliser. « Nous sommes ravis de commercialiser LunaBulb et nous sommes impatients de voir comment les cinéastes et les concepteurs d’événements trouveront des moyens novateurs d’utiliser cet outil unique dans leurs projets.
Comme vous l’avez remarqué, de nombreux lieux et salles de spectacles font depuis quelques mois le choix de s’équiper d’un système de diffusion spatialisé. Un investissement cohérent qui apporte au public une réelle valeur ajoutée, aussi bien technique qu’artistique, mais qui paraît ne concerner que les productions et les salles de grand format.
Ceci réserverait-il la primeur d’offrir au public un son immersif et un plaisir d’écoute uniquement aux structures disposant de lignes budgétaires confortables ? On n’est pas de cet avis. Le son spatialisé a toute sa place dans des salles de petite taille, et peut être parfaitement maîtrisé avec des solutions techniques qui leur sont abordables.
50 places assises et 100 places debout privilégiées par un son immersif au Théâtre du Temps.
Pour vous le démontrer, nous nous retrouvons au Théâtre du Temps, dans le onzième arrondissement de Paris, où les 50 places assises bénéficient désormais d’un son spatialisé sous l’impulsion de son directeur Mickaël Sabbah, de sa programmatrice et coordinatrice artistique Emilie Portant et de son régisseur Tristan Ligen.
SLU : Qu’est-ce qui a motivé votre passage au son spatialisé ?
Tristan Ligen : Par ma formation de scénographe, je m’intéresse naturellement à la création. J’ai commencé à travailler ici il y a huit ans, peu après ma sortie de l’école d’Art et Scénographie de Monaco. Je gère toute la technique, lumière, son et vidéo. Faire la régie m’intéressait si ce lieu devenait un laboratoire de création. Nous voulions aussi l’ouvrir à la production musicale et nous démarquer des autres petits théâtres parisiens.
Nanolink, l’intégrateur audiovisuel qui nous accompagne, nous avait déjà orientés vers le logiciel SPAT et organisait la présentation d’un système de son spatialisé au théâtre Edouard VII. J’y suis allé, et à mon retour j’ai dit à Mickaël : “Aucun doute, c’est effectivement ce qu’il nous faut”.
De gauche à droite, Tristan Ligen, Mickaël Sabbah et Emmanuel Desault (Nanolink).
Mickaël Sabbah : Je suis auteur, acteur, metteur en scène et musicien, spécialisé dans la pluridisciplinarité. Je travaille actuellement et depuis plusieurs années sur le projet théâtral, musical et immersif, Trans_Human_Art. Ce projet est le moteur qui a permis de penser, installer, tester et développer la spatialisation et l’immersion sonore et visuelle dans notre salle. La musique a toujours occupé une place primordiale dans mes œuvres. Depuis toujours, je cherche à atteindre la pureté du son et à envelopper le spectateur afin de rendre le propos le plus puissant et percutant possible.
A l’origine, la musique et le théâtre ne sont pas des arts frontaux. Avant l’amplification, des hommes jouaient dans des grottes, les troubadours se produisaient en plein air, et les auditeurs étaient immergés dans l’expérience sonore. Que ce soit dans un carnaval, un bal ou une cathédrale, l’immersion sonore fait partie de notre expérience naturelle de la vie. Aujourd’hui, nous pouvons recréer cette immersion dans une salle de spectacle. Les possibilités de création deviennent dès lors fulgurantes, que ce soit pour la musique, le théâtre ou encore la danse.
Pour la musique, c’est une nouvelle façon de composer, de penser et de positionner les instruments, de repenser l’écoute. Cela modifie forcément le rapport à la scène. De même, pour le théâtre, l’immersion sonore entraîne la chute du quatrième mur. Le son immersif permet un travail novateur sur les voix, les ambiances et les décors, tout en enrichissant la mise en scène. Cela permet de produire des spectacles extrêmement riches tout en réalisant des économies substantielles, notamment pour les nombreuses compagnies aux budgets limités.
Des gradins modulables pour une salle de plain-pied
SLU : Quelle est la programmation de votre salle ?
Emilie Portant : Notre ouverture d’esprit est vaste et inclusive. Au départ notre activité principale était le théâtre contemporain et les œuvres d’auteurs vivants mais nous avons élargi notre horizon artistique en réponse à l’évolution créative de Mickaël. Aujourd’hui, nous accueillons une grande diversité de genres musicaux : musique contemporaine et classique, électronique, rock progressif, post-punk, techno, jazz, chanson française… ainsi que des spectacles musicaux et de danse.
Cette diversification enrichit notre programmation et attire un public varié. Nous sommes également ouverts à une multitude d’autres activités culturelles et éducatives. Notre espace se prête parfaitement à l’organisation d’événements, de formations, de conférences, de débats, d’ateliers et à l’accueil d’écoles de musique.
Grâce à notre système de diffusion spatialisée, nous avons la capacité unique d’accueillir des œuvres et des résidences immersives, offrant ainsi une expérience inédite tant aux artistes qu’aux spectateurs. En somme, notre approche polyvalente et innovante fait du Théâtre du Temps un lieu où les arts se rencontrent et se transforment, un espace dynamique et vivant dédié à l’exploration artistique sous toutes ses formes.
SLU : Comment se compose votre système de diffusion spatialisé ?
Tristan Ligen : Nous avons une première ligne de diffusion, reculée à l’arrière de la scène pour permettre une couverture du plateau afin d’éviter l’utilisation de retours. Elle se compose de quatre ID24T de Nexo avec une directivité de 90×40.
Les enceintes ID de NEXO pour une parfaite discrétion visuelle.
En front de scène, nous avons une ligne supplémentaire avec une ID24T de chaque côté qui prend le relais pour le reste des gradins. En latéral, quatre ID14 sont distribuées sur la profondeur de la salle, de chaque côté.
Des ID14 en latéral.
Toutes les enceintes sont gérées individuellement, un canal par enceinte, sauf les deux ID14 à l’arrière, pour l’instant réunies sur le même canal, faute d’amplification disponible. Nous avons logé un subwoofer IDS110T sous les gradins. Nous gérons l’intégralité du système spatialisé et le mixage objet avec le logiciel SPAT Revolution de Flux.
SLU : Pourquoi avez-vous choisi le logiciel SPAT ?
Tristan Ligen : Nous avons trouvé que SPAT ouvrait plein de possibilités pour des petits théâtres comme nous. Il met à notre disposition de nombreuses fonctionnalités dont de nombreux algorithmes de spatialisation et nous permet de pousser les murs pour un budget vraiment très raisonnable.
SLU : Et NEXO ?
Tristan Ligen : Nous sommes allés écouter différentes solutions de diffusion à la Boutique du Spectacle. Parmi celles-ci, les enceintes NEXO étaient pour nous celles qui sonnaient le mieux et qui permettaient aussi un bon choix d’angles de diffusion.
Nous avions aussi besoin de petites boîtes. Elles ont en plus un beau design qui permet une bonne intégration dans notre salle. Nous profitons aussi des processeurs et des amplificateurs NEXO qui nous permettent de faire un calage optimal. Le subwoofer est aussi particulièrement performant.
SLU : Le placement de la première ligne en fond de scène est surprenant…
Tristan Ligen : La petite taille et la forme originale de la salle n’ont pas simplifié le placement des enceintes. Nous avons fait ce choix pour donner du son aux artistes sur le plateau. Le seul problème que nous rencontrons est quand les musiciens nous demandent de vrais retours, mais nous arrivons à le gérer correctement. Une grande partie d’entre eux utilise de plus en plus des ears. Dans SPAT, nous gérons une zone de protection sans perte de volume qui nous permet de maîtriser la diffusion à cet endroit.
La première ligne en fond de scène assure ainsi le retour plateau. Trouvez les six iD24, il n’y a rien à gagner !
SLU : Est-ce satisfaisant pour les premiers rangs ?
Mickaël Sabbah : En réalité, les gradins sont rétractables ce qui permet d’utiliser la salle de plain-pied pour certains spectacles ou événements. Dans ce cas, tout est parfait. Quand les gradins sont déployés, nous sommes satisfaits de la couverture, mais nous avons juste un petit souci d’élévation qui pousse les spectateurs des deux premiers rangs à lever la tête. Nous réglerons ce problème prochainement en ajoutant deux sources à niveau pour nous permettre de redescendre l’image sonore.
Processeurs DTD et amplificateurs DTDAMP4x0.7 NEXO plus un NXAMP4x1 MK2.
SLU : Comment avez-vous géré l’amplification ?
Mickaël Sabbah : Pour des petites structures comme la nôtre, l’un des problèmes est le coût de l’amplification. Mais maintenant les fabricants commencent à proposer des modèles multicanaux bien adaptés au spatialisé à un prix beaucoup plus abordable.
En ce qui nous concerne, nous mélangeons des amplificateurs classiques et d’autres avec processeurs intégrés. Nous devions composer avec le matériel existant et nous avons complété en fonction des besoins du spatialisé.
Nous avons deux amplificateurs DTDAMP 4×0.7 et 4 processeurs DTD-T, dont chacun gère deux canaux, plus un contrôleur amplifié NXAMP4X01 MKII. Nous utilisons une baie de brassage sur un réseau Dante, qui permet la distribution des signaux aux amplis à partir de notre console Soundcraft Si Impact équipée d’une carte Dante, via l’ordinateur du SPAT équipé en Dante Virtual Soundcard.
Boîtier magique Dante AVIO pour insérer des sources analogiques sur le réseau.
SLU : Et sur le plateau ?
Tristan Ligen : Nous avons des boîtiers de scène en XLR et nous utilisons des interfaces 2 canaux Dante AVIO pour permettre d’injecter sur le réseau des entrées et des sorties ponctuelles à partir du plateau.
SLU : Avoir installé du Dante vous apporte de nombreux avantages ?
Tristan Ligen : Le réseau Dante me permet de brancher mon ordinateur sur la scène ou dans le théâtre, du moins hors régie. Il m’arrive donc souvent pour les concerts de gérer le mix objet depuis le fond des gradins. Pour des événements ou du corporate, un boitier AVIO permet tout simplement de connecter une source stéréo externe depuis le plateau.
Mickaël Sabbah : Et pour ma part, je travaille sur la Divine Comédie depuis des années donc je connais bien le logiciel Dante Alighieri ! J’ai appris à décoder son langage ?? Rires
SLU : Vous avez fait vous-même l’installation ?
Mickaël Sabbah : Nous avons réalisé le câblage audio et réseau. Cela minimise les coûts et nous permet de connaître l’installation mieux que n’importe qui. C’est l’avantage du fait maison. Pour le système de sonorisation, nous avons participé au choix de la conception. Nous avons bien sûr été accompagnés sur l’installation par Jérôme Lelay et Emmanuel Desault de Nanolink et par Alain Roy qui nous a conseillés et a réalisé le calage du système.
Des gradins amovibles pour plus de polyvalence.La même salle sans une partie des gradins.
SLU : Comment s’est déroulé l’évolution vers le son spatialisé ?
Mickaël Sabbah : En cherchant constamment à optimiser la circulation du son dans l’espace, l’acoustique a toujours été au cœur de notre réflexion. Nous avons rapidement constaté les avantages d’entourer le spectateur et d’abolir les murs de notre salle, tant par le son que par l’image. L’idée du son spatialisé s’est imposée en 2012, après une réflexion sur la création d’un acousmonium dans cet espace. Inspirés par notre sensibilité à la musique concrète, nous avons commencé avec un petit système artisanal, espérant produire un son immersif. En 2017, grâce à des efforts considérables et au soutien de la Région Île-de-France, de la mairie de Paris et du Centre National de la Musique, nous avons lancé les premiers travaux pour concrétiser notre vision. La première étape consistait à isoler correctement la salle, à traiter son acoustique et à la rendre modulable pour faciliter les nouvelles interactions entre scène et immersion. Malgré les défis techniques, nous avons respecté l’histoire, le patrimoine et l’architecture du lieu, ce qui a finalement permis d’obtenir une acoustique presque parfaite. En 2019, nous avons commencé le câblage. Le confinement de 2020 a marqué un tournant, nous offrant l’opportunité de finaliser cette transformation. Nous avons investi dans des enceintes NEXO et adopté le système FLUX pour la spatialisation sonore. Nous avons également installé un nouveau plafond technique pour accueillir les enceintes, suivi du câblage son et réseau. Grâce à notre création en résidence, « Trans_Human_Art », qui a servi de cobaye, nous avons pu tester, stabiliser la technologie et développer l’aspect artistique.
SLU : Comment gères-tu le mix objet ?
Tristan Ligen : Quand il s’agit de musique en direct ou de bandes sons, j’utilise les bus de la console, mono et stéréo, comme envoi dans le logiciel SPAT. Ils alimentent respectivement des objets mono et stéréo.
La régie condense tous les contrôles dans un espace ultra réduit.
SLU : Et pour le théâtre ?
Tristan Ligen : Pour le théâtre, j’utilise QLab pour la gestion des sons. Dans ce cas-là, je ne passe même pas par la console, J’envoie directement de Qlab dans SPAT.
SPAT de Flux pour le process du son spatialisé.
Comme il est dans le même ordinateur, j’utilise le plug-in SPAT Send qui permet de relier directement en audio les deux logiciels. Je retrouve mes sources Qlab dans SPAT où je réalise mon mix objet.
Plus besoin de console dans ce cas, les outils de Qlab et du SPAT suffisent. Quand nous faisons de la création, j’utilise aussi le logiciel Reaper dont j’envoie directement les pistes dans des objets de SPAT.
SLU : Le mix objet est débrayable ?
Tristan Ligen : Oui, je me suis fait une sécurité en cas de soucis sur le mix objet. Les sorties gauche droite et mono de la console sont routées vers les deux enceintes latérales et le sub ce qui permet de repasser tout de suite sur une stéréo en cas de problème.
SLU : Vous incitez les productions à utiliser le son spatialisé ?
Mickaël Sabbah : Si nous avons juste des événements comme par exemple des cours de chant, dans ce cas la stéréo est peut-être plus simple, Mais sur pratiquement tous les spectacles, nous sommes en son spatialisé et cela ne pose aucun souci.
Tristan Ligen : Pour l’instant, la plupart des spectacles hors résidence arrivent encore avec juste une simple bande son. Je me retrouve avec un simple objet stéréo dans SPAT, toutefois ceci suffit à améliorer sa diffusion.
En théâtre, c’est QLab qui commande !
SLU : Et pour du théâtre avec différentes sources ?
Tristan Ligen : La plupart des compagnies arrivent avec des sons mono et stéréo. Prenons cet exemple, une scène où les comédiens devaient être face à la mer. Nous mettons en place un éclairage de salle type mer et nous diffusons l’ambiance de mer proposée à l’arrière, puis tous les autres sons en frontal ou en latéral. Cette simple distribution immersive des sons apporte déjà beaucoup plus qu’une simple diffusion gauche-droite, sans avoir besoin d’aucun travail supplémentaire de production.
SLU : C’est un plus indéniable pour une petite structure comme la vôtre ?
Tristan Ligen : Ce qui est intéressant dans l’accueil avec du son spatialisé, c’est que même avec de la mono et de la stéréo, nous allons pouvoir exploiter l’immersif. Ce n’est pas difficile à mettre en œuvre et les productions peuvent ainsi bénéficier d’une diffusion vraiment améliorée de leurs illustrations sonores. Nous leur proposons différentes options de spatialisation et ça fonctionne rapidement. Sur une représentation de Ionesco, nous avons fait rentrer les sons du Rhinocéros par la porte de la salle, c’était simple à faire et le résultat était impressionnant. Et tout cela sans rien avoir à préparer, en utilisant simplement le matériel sonore existant.
SLU : Quel type d’algorithme de spatialisation utilises-tu ?
Tristan Ligen : J’utilise essentiellement du KNN. Nous n’utilisons pas de WFS. Avec le KNN dans SPAT, je peux quantifier la proportion d’enceintes affectées par le panoramique pour un contrôle parfait de la spatialisation. Ce type d’algorithme ne dépend pas d’un emplacement idéal, ce qui permet d’offrir une cohérence d’image sonore pour l’ensemble du public.
SLU : Comment cela se passe-t-il, maintenant, avec les compagnies de théâtre ?
Tristan Ligen : C’est très simple. Avant la mise en place de notre système spatialisé, les compagnies souhaitant travailler une spatialisation sonore arrivaient avec leurs propres enceintes de multidiffusion, nous les mettions en place et on faisait le spectacle. Maintenant nous les rappelons et les invitons à venir sans leurs enceintes. Nous avons tout ce qu’il leur faut et nous sommes prêts. Elles sont, bien entendu, ravies. En revanche en musique, l’utilisation de l’immersif, uniquement s’il y a intégration de mouvement, doit passer par un temps de conception.
Les sources mono et stéréo attaquent la “room” de SPAT, pour ressortir vers la diffusion.
SLU : Cela change-t-il ta façon de travailler ?
Tristan Ligen : Je me suis approprié le mixage spatialisé petit à petit. L’accompagnement des compagnies en résidence ici permet aussi d’acquérir une très bonne maîtrise de l’outil car nous avons le temps de répondre à de nombreux cas de figures et sollicitations des créateurs. Je trouve qu’avec une sonorisation spatialisée, nous ramenons le son à des concepts d’espaces proches de lumière. Je trouve des similitudes à faire du son comme je fais de la lumière.
SLU : Comment organises-tu ton mix objet dans SPAT ?
Tristan Ligen : Il n’y a pas d’exception, tout passe par SPAT (sauf si on me demande des retours de scène). J’utilise deux configurations de base. Pour la musique, il me paraît important de garder la console dans le processus. Je route donc tous mes bus mono et stéréo de la console vers des objets de SPAT et je gère ainsi l’envoi de mes différentes sources dans la spatialisation, tout en gardant le mixage au fader disponible, pour moi ou pour l’ingénieur en accueil.
En configuration théâtre, j’utilise le logiciel QLab pour la lecture des éléments sonores et route directement les sons depuis QLab dans SPAT en utilisant le plugin d’envoi de SPAT sur la même machine. Pour le théâtre je n’utilise donc plus la console sauf quelques cas particuliers, une pièce de théâtre nécessitant un micro par exemple.
Les trajectoires de déplacement sont facilement programmables en OSC dans QLab.
SLU : Comment contrôles-tu le déplacement des objets ?
Tristan Ligen : C’est très simple, je rajoute des lignes OSC dans ma programmation. Cela me permet de définir très facilement un placement ou un déplacement depuis QLab. Je me suis créé des petits scripts en OSC que je peux réutiliser très rapidement pour commander le SPAT. Par exemple je peux couper une réverbération ou effectuer des mouvements basiques. Je crée aussi des snapshot du SPAT dans QLab que je peux rappeler. Je me suis ainsi fait ma propre boîte à outils.
SLU : Quel procédure de création immersive proposez-vous aux artistes
Tristan Ligen : Nous leur proposons d’utiliser SPAT qui leur permet de préparer leur spectacle en amont grâce à une réduction en binaural, tout en prenant en compte la configuration d’enceintes du théâtre que nous leur fournissons. Nous faisons ensuite des ajustements pour exploiter directement leur spatialisation sur notre système.
Le son spatialisé permet une meilleure maîtrise de la pression.
SLU : Le spatialisé a-t-il une incidence sur le niveau sonore dans la salle ?
Tristan Ligen : Dans la salle nous n’avons jamais de forts niveaux, mais je remarque que j’ai tendance à la faire diminuer, Ce qui est flagrant, c’est le gain en intelligibilité sur les voix et c’est important pour notre activité.
L’incidence sur le temps de travail est aussi incomparable. Nous réduisons le temps de répétition. Nous diminuons aussi, et c’est important pour notre voisinage, de manière importante les émergences et les nuisances sonores.
SLU : Comment gères-tu les espaces réverbérés ?
Tristan Ligen : Utiliser les réverbes de la console ou des modules externes peut être intéressant dans le cadre d’une production musicale. Mais dans le cadre d’une prestation live et de représentations théâtrales comme ici, ce n’est pas toujours nécessaire. J’utilise de plus en plus la réverbération de SPAT à la place de celle de la console, parce qu’elle est cohérente et extrêmement fine. Je la fais varier si nécessaire et je peux créer de très beaux espaces. Les presets des différentes réverbérations de SPAT me permettent de répondre parfaitement aux demandes du théâtre.
SLU : La couleur est-elle respectée pendant des mouvements d’objets ?
Tristan Ligen : Entre les ID24 et les ID14, nous n’avons pas tout à fait la même réponse en fréquence. On peut le sentir dans les déplacements mais ce n’est pas extrêmement flagrant. Dans une petite salle comme ici, nous ne sommes pas trop confrontés à ce problème.
SLU : As-tu remarqué une différence sur la dynamique ?
Tristan Ligen : C’est difficile de répondre car nous avons installé en même temps le SPAT et nos nouvelles enceintes NEXO. Ce que je peux affirmer, c’est que je ressens très peu le besoin de traiter la dynamique.
SLU : En situation d’accueil, comment cela se passe-t-il avec l’ingénieur ?
Tristan Ligen : Cela dépend de ce qu’il veut faire. S’il veut travailler sur le SPAT, je dois lui faire une formation rapide et lui mettre à disposition les outils nécessaires. Mais la plupart du temps, l’ingénieur préfère être derrière la console son, et je m’occupe des objets. Nous pouvons aussi rajouter des enceintes si nécessaire sur un spectacle, suite à des besoins particuliers. C’est une manipulation facile à faire dans SPAT, avec en plus la souplesse de pouvoir exploiter toute type et marque d’enceintes.
SLU : Et avec le metteur en scène ?
Mickaël Sabbah : Le concept du son immersif transcende les frontières traditionnelles de la création artistique en offrant une véritable révolution dans la manière dont nous percevons l’espace sonore. En effaçant les barrières physiques du décor, le son devient une force motrice, permettant de redéfinir les limites de l’expérience théâtrale. Désormais, l’auteur ou le metteur en scène n’est plus tenu par les contraintes matérielles du plateau ; il peut concevoir des univers sonores infinis, peuplés de personnages et de paysages sonores riches et évocateurs.
Pour mieux saisir l’ampleur de cette transformation, il suffit de se tourner vers les pièces radiophoniques, où chaque bruit, chaque souffle, chaque murmure contribue à créer une atmosphère immersive et captivante. Dans ce contexte, le rôle du metteur en son devient crucial, car c’est lui qui donne vie à ces univers sonores complexes et enchanteurs. Ainsi, le son immersif, en libérant l’imagination des créateurs et en offrant aux spectateurs une expérience théâtrale totalement immersive, ouvre de nouvelles perspectives artistiques.
Le bar du Théâtre du Temps passera sûrement lui aussi en immersif.
SLU : Quelles sont vos prochaine évolutions ?
Mickaël Sabbah : Ce qui me manque le plus maintenant, c’est la notion d’élévation. Nous allons travailler sur l’ajout d’un dôme sonore pour le haut et trouver une solution pour donner l’impression d’un son qui vient de dessous. Nous allons aussi améliorer l’arrière en ajoutant deux autres enceintes prochainement.
Tristan Ligen : J’aimerais bien pouvoir expérimenter, si on sonorise les comédiens sur scène et leur déplacement dans le SPAT, la possibilité de faire des captations en binaural et de recréer la diffusion du théâtre en pièces radiophoniques. Cela donnera encore plus l’envie d’écouter des pièces de théâtre. J’ai aussi écouté des configurations Dolby Atmos converties pour le binaural, ce qui peut être une solution vraiment performante.
SLU : Avez-vous entrevu des limites au système ?
Mickaël Sabbah : En plus de la spatialisation, nous aimerions pouvoir simuler une cathédrale, une grotte, etc… Il nous faudrait encore un peu plus d’enceintes et avancer sur la notion de captation avec des micros fixes pour faire de l’acoustique active. On voudrait également activer la licence supérieure de SPAT pour disposer de plusieurs rooms. Enfin ce serait bien de pousser le concept jusqu’à spatialiser aussi notre bar au sous-sol et notre accueil. Mais là encore, il va falloir attendre un peu.
SLU : D’autres idées d’immersions ?
Tristan Ligen : Oui, par la vidéo. Nous avons testé de la multi projection sur tous les murs, notamment pour la pièce immersive Trans_Human_Art. Nous arrivons à le faire en bricolant. Nous jouons les vidéos par QLab et nous lions SPAT par de l’OSC ce qui nous permet de spatialiser nos objets sonores par rapport à la vidéo. Si le résultat est correct, nous étudions bien sûr des systèmes beaucoup plus performants et intégrés.
Immersion conclusive
Le son spatialisé, en ouvrant de nouveaux périmètres artistiques, est un apport considérable pour une salle, même de format réduit. Le Théâtre du Temps nous démontre qu’il est possible de mener progressivement cette évolution technique, avec une mise en œuvre qui reste simple et un budget bien maîtrisé.
Pionnier de sa catégorie en proposant un système de spatialisation sonore dédié au spectacle vivant dans une structure de production économiquement abordable, il affirme encore plus son charme inclassable associé à la démarche créative et visionnaire de ses animateurs, dont il revient de saluer la volonté de rendre populaire et accessible le meilleure de la technologie aux artistes et créateurs émergents.
Dans le cadre d’un appel d’offres, la REMCA recherche pour sa Grande Salle de la Cartonnerie (SMAC de Reims, 1050 places debout + 150 places assises au balcon) un système de sonorisation destiné à la diffusion « façade ». CPV principal : 48952000 – Systèmes de sonorisation
Type de procédure : Appel d’offres ouvert – consultation passée dans le respect des dispositions des articles L.2124-2 et R.2124-2 du Code de la commande publique.
La création gratuite d’un profil entreprise est requise pour accéder aux documents de consultation et pour le dépôt des offres. Un document explicatif de dépôt par voie dématérialisée est inclus dans le DCE.
Date et heure limites de remise des offres : le mercredi 10 juillet 2024 à 12:00.
Les propositions doivent être rédigées en français.
Conditions de remise des plis : remise des candidatures et des offres par voie électronique obligatoire
Base juridique de la procédure : Directive 2014/23/UE.
Critères d’attribution : L’offre économiquement la plus avantageuse sera déterminée à l’issue d’un classement, selon des critères pondérés et détaillés dans l’article 5 du règlement de la consultation.
Le lancement de EVERSE 8 fin 2022 a vu Electro-Voice établir une nouvelle référence pour les enceintes portables alimentées par batterie en intégrant de véritables performances pro-audio, et le nom EVERSE a rapidement grimpé dans les rangs pour représenter la référence dans le segment. EV a encore amélioré son offre avec EVERSE 12, une option deux voies de 12” plus grande et plus puissante pour les utilisateurs à la recherche d’un gros son, avec la meilleure performance sur batterie de sa catégorie et les fonctions sans fil qui ont fait de son homologue 8” un tel succès.
Plus de son, plus de graves, plus longtemps
EVERSE 12 se démarque de la concurrence en présentant des spécifications impressionnantes qui le distinguent des enceintes disponibles dans l’électronique grand public. Comme toujours, Electro-Voice ne fabrique que des équipements de qualité professionnelle, et EVERSE 12 reflète cet engagement à un prix attractif avec un SPL max de 126 dB (comparé aux 121 dB de EVERSE 8), une réponse dans le grave allant jusqu’à 45 Hz (preset music) et une large dispersion de 100º x 60º. Malgré son format compact, EVERSE 12 délivre des performances inégalées dans sa catégorie.
La réponse en fréquence de Everse 12 avec en moutarde le mode « speech » dédié à la parole qui taille la dernière octave et offre un plateau de 5 dB, et trois variantes Live, Music et Club, le premier étant le plus linéaire et le dernier le plus testostéroné avec jusqu’à 8 dB dans les 4 premières octaves.
Associez la clarté caractéristique d’EV à cette capacité SPL importante, et à une reproduction des basses à couper le souffle, et vous obtenez une enceinte portable puissante qui convient à toute une série d’applications.
Qu’il s’agisse d’un DJ set sur un toit, d’un concert sur une terrasse, d’un mariage en plein air, d’expositions et d’événements, d’un show sur la plage, ou d’une fête dans un jardin qui ressemble à une production professionnelle, partout où vous avez besoin d’une sonorisation à l’intérieur comme à l’extérieur. Elle est parfaite pour les musiciens, les DJ, les prestataires et tous les passionnés d’audio à la recherche d’un son puissant et prêt à l’emploi, sans cordon d’alimentation.
La batterie remplaçable sans outils depuis le bas de l’enceinte.
Le pack de batteries Li-ion haute capacité conçu sur mesure pour EVERSE 12 renforce encore son attrait, optimisé pour l’audio et fournissant une puissance abondante pour générer 12+ heures un SPL moyen de 100 dB ou 6+ heures un niveau maxi avant écrêtage, surpassant la performance équivalente de EVERSE 8 à 95 dB. Le circuit de protection réduit le risque que la batterie atteigne une tension trop faible pour être rechargée, par exemple après une longue période de stockage. Des vis sans outil permettent de la retirer sans effort.
Au-delà de sa puissance et de son endurance impressionnantes, EVERSE 12 est équipée d’un ensemble de fonctionnalités haut de gamme, notamment une concéption résistante aux intempéries, un moteur à dôme titane à haut rendement, un véritable streaming stéréo sans fil et une application de commande/mixage. Ces caractéristiques garantissent que EVERSE 12 excelle dans chaque détail essentiel, tout en passant sans problème de l’intérieur vers l’extérieur.
Un gros son commence derrière la grille
Le panneau des connexions et des commandes. Simple, pratique et suffisant, sans oublier les effets incorporés et la possibilité de brancher un micro statique.
Comme toujours chez Electro-Voice, c’est ce qui se trouve à l’intérieur de la boîte qui fait toute la différence. Le woofer et le moteur à dôme titane de EVERSE 12 sont couplés à un guide d’ondes à évent breveté SST (Signal Synchronized Transducers), améliorant l’extension des basses fréquences et offrant une dispersion verticale et horizontale homogène sur toutes les fréquences, le tout dans une ébénisterie nettement plus petite.
Les transducteurs sont « Powered by Dynacord « , pilotés par un amplificateur classe D à haut rendement délivrant des crêtes de 400 W et un module DSP, tous deux développés en collaboration avec l’équipe d’ingénieurs en électronique audio de Dynacord, la marque sœur d’EV.
Les fonctions pro comprennent une table de mixage numérique intégrée à quatre voies avec des effets et un traitement de qualité studio, des presets de mode / emplacement / subwoofer, une alimentation fantôme 48 V, une suppression de l’effet Larsen et un ducking audio, assurant ainsi une solution totalement intégrée, de l’entrée à la sortie.
Configuration et connectivité simples flexibles
La commande et le contrôle sans fil sont rationalisés grâce à l’appli EV QuickSmart Mobile, qui permet aux utilisateurs de régler toutes les fonctions audio, d’effets et de mixage via un mobile ou une tablette. L’appli permet d’appairer et de regrouper jusqu’à six enceintes portables Electro-Voice équipées de Bluetooth®, dans n’importe quelle combinaison. EVERSE 12 supporte le véritable streaming stéréo Bluetooth®.
L’interface utilisateur intuitive facilite l’adaptation du son à son environnement, ce qui permet aux utilisateurs de se concentrer sur leur performance plutôt que sur le matériel. La configuration là même l’enceinte peut être réalisée en quelques secondes à l’aide de l’encodeur à bouton unique avec écran LCD.
Un port intégré de 12 V CC fournit l’alimentation de la batterie de EVERSE 12, ce qui le rend idéal pour les liaisons telles que l’Electro-Voice RE3 (se référer au manuel d’utilisation pour plus de détails), il suffit de fixer le plateau d’accessoires en option pour sécuriser le récepteur HF. Un port de charge USB-C pour appareils mobiles est prévu pour une recharge durant le streaming. Deux prises combo XLR/TRS, une prise stéréo de 3,5 mm et une entrée de pédale TRS ajoutent encore à la connectivité.
Design polyvalent et résistant aux intempéries
Chaque détail de EVERSE 12 est conçu avec un grand soin pour faciliter le levage et le transport, tandis que sa qualité de fabrication renforce la réputation de fiabilité d’Electro-Voice. Une poignée ergonomique souple et une construction légère simplifient le déplacement et le montage de votre EVERSE 12, qu’il s’agisse sur un trépied pour augmenter la portée, sur un nez de scène en taint que retour avec un angle de 55°, ou posée à la verticale avec un angle de 25° pour projeter vers le haut. Les pieds intégrés avec des patins en caoutchouc antidérapants garantissent également que le système reste en place.
Le cache plastique transparent couvrant la partie « sensible » du panneau de commande avec notamment les prises d’entrée/sortie. Pour garder le passage aux câbles, d’autres accessoires sont prévus.
En combinant le boîtier robuste en polypropylène et le couvercle arrière résistant aux intempéries inclus, EVERSE 12 peut atteindre un niveau IP43 (résistant aux éclaboussures et aux pluies légères) lorsqu’il fonctionne sur batterie pendant le streaming Bluetooth®.
Une housse de protection contre la pluie est disponible en option pour une meilleure résistance aux intempéries. Un large sac est également disponible en option, prêt à accueillir tout ce dont l’utilisateur pourrait avoir besoin en plus de son EVERSE 12.
ETC poursuit le développement de son équipe commerciale en recrutant Nicolas Sautiez au poste de Responsable des Ventes Régional pour le nord de la France. Sous la responsabilité de Nicolas Da Canal, Nicolas Sautiez (le 3e Nicolas de l’équipe) aura la responsabilité des régions Île de France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne Franche-Comté.
Nicolas Da Canal, Responsable Commercial, choisit de développer son équipe avec des profils commerciaux expérimentés. Il met alors en place un nouveau découpage de la France pour mieux accompagner son réseau de revendeurs.
Nicolas Da Canal : « Le but est bien entendu que les clients finaux, qu’il s’agisse des salles de spectacles, des éclairagistes ou des prestataires techniques, aient accès au meilleur niveau de service possible. Pour cela, nous devons être proches de nos revendeurs et installateurs, avec un discours technique. »
Le profil de Nicolas Sautiez l’a séduit par son parcours et son expérience de la LED. « Il a cette double casquette que nous recherchions : une véritable expérience commerciale mais également une grande connaissance de la LED. C’est quelqu’un qui sait animer un réseau de vente, et qui sait très bien parler avec tous les acteurs grâce à son expérience technique. »
Nicolas a fréquenté les studios TV à l’adolescence, où il a découvert beaucoup d’aspects de la lumière.
Nicolas Sautiez : « Mes premiers contacts avec la lumière, c’était quand je cherchais à me faire de l’argent de poche en tant que machiniste sur les plateaux TV de la plaine St-Denis. J’ai ensuite travaillé dans la photo pendant mon service militaire, avant de rejoindre des studios en tant qu’assistant photographe. Là j’ai pu côtoyer tous les types de projecteurs car tous les professionnels de l’image utilisent des sources différentes. » Nicolas a ensuite travaillé pour différentes agences avant d’intégrer Balcar, un fabricant de projecteurs fluos qui rachètera très vite Strand Lighting et QuartzColor. Là, il poursuivra son expérience des projecteurs jusqu’à développer lui-même sa première source LED recouverte d’un pelliculage spécial pour atteindre des niveaux d’IRC jamais encore atteints jusque-là.
Riche de cette expérience, il intégrera Opto Electronic pour s’occuper de Seoul Semi-conducteur. « Chez ce fabricant de LED, j’étais en charge des marchés B2B et j’ai pu découvrir des processus très rigoureux et un gros rythme de travail. Cela m’a forgé pour la suite. J’ai ensuite travaillé pour Citizen, le fabricant japonais qui développe des LED de très haute qualité. » Cette affection pour la lumière précise et riche l’a donc amené jusqu’à ETC. Il y rejoint une équipe en pleine progression. En effet, la filiale française du fabricant américain, qui n’est en place que depuis 5 ans, a vu son chiffre d’affaires plus que doubler. C’est pour bien maîtriser cette croissance que la société fait évoluer son équipe commerciale.
« L’expérience n’éclaire que le chemin parcouru, conclut avec beaucoup d’humilité Nicolas Sautiez. Malgré tout ce parcours dans les différents secteurs de la LED, je découvre aujourd’hui de plus près l’univers du spectacle vivant. J’ai beaucoup de choses à apprendre et c’est ce qui rend cette expérience aussi excitante. J’ai débuté à mon poste il y a quelques mois et je prends beaucoup de plaisir à rencontrer les professionnels du théâtre, de l’opéra et de l’évènementiel. »