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ACTLD utilise 64 G-Spot SGM dans un endroit hideux pour un spectacle inoubliable

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Basée à Bruxelles, l’agence créative ACTLD, spécialisé en conception d’éclairages et de visuels, a imaginé un spectacle son et lumière dans un lieu inaccoutumé, un chantier de construction sur les rives du canal à Bruxelles.
Au cours des quatre soirées du Festival Lumière « Bright Brussels Festival », et loin des sites et monuments archi-connus du grand public, les créateurs d’ACTLD ont eu l’occasion d’offrir à près de 30 000 visiteurs une création nouvelle et une expérience mémorable.

Crédits photos : Leslie Artamonow – www.actld.com

« Naked Truth » (la Vérité nue) est un spectacle son et lumière qui habille les lieux d’une atmosphère poétique et contemporaine. Les effets lumineux, les effets spéciaux et la musique sont en parfaite harmonie avec l’âme industrielle du site. Placée sur un sol submergé, une matrice de 64 projecteurs automatiques G-SPOT SGM (IP65) vise le ciel et se reflète dans l’eau tandis que le brouillard artificiel modifie la perception de l’espace offrant de nouvelles expériences aux spectateurs.

Crédits photos : Leslie Artamonow – www.actld.com

Cette singulière proposition créative vise non seulement à embellir l’espace et à captiver l’attention du spectateur, mais surtout à lui faire ressentir une émotion. Totalement attentive à l’authenticité de l’expérience du spectateur, l’équipe combine ses savoir-faire dans l’éclairage, l’architecture et le spectacle, et intègre régulièrement de nouvelles technologies dans ses prestations.
Cette installation dynamique laisse ouverte l’interprétation de son histoire. Le spectateur y redécouvre les potentialités artistiques d’un espace urbain souvent négligé.

Crédits photos : Leslie Artamonow – www.actld.com

À l’avenir, ACTLD envisage d’explorer cette démarche créative en développant et produisant des installations sur mesure, des spectacles ou des projets multimédias temporaires pour réhabiliter les espaces urbains et les transformer en destinations intemporelles.

Dans le domaine de l’architecture et de l’événementiel, ACTLD travaille sur des projets bruxellois (« Grand Place », « Bruxelles-Gare Centrale », « Bilzen Mysteries », exposition « Friendly Takeover » au Mima) et sur des projets créatifs à grande échelle à l’international (« Arbre de Vie » à l’Expo 2015 de Milan, « City Walk » à Dubaï, « Lumière Intemporelle » à Strasbourg, illuminations « Timeless Elegance » à Londres ou encore « Cinéscénie » au parc à thème du Puy du Fou et plusieurs centres commerciaux ).

Crédits photos : Leslie Artamonow – www.actld.com

Crédits :

  • Création et production: ACT Lighting Design (ACTLD)
  • Concepteur principal : Koert Vermeulen, ACTLD
  • Concepteur d’éclairage senior : Luc de Climmer, ACTLD
  • Bande originale : Musicom
  • Technique : ASP Group
  • Effets spéciaux : Magic Mist & FX3

Innled présente KUB, la lumière en 5D

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Un nouveau luminaire qui peut à la fois se poser, s’accrocher ou se suspendre vient de faire son entrée dans la gamme d’Innled, le fabricant français de jolis luminaires pour l’événementiel…
KUB, la lumière 5D, comme les 5 positions d’éclairage qu’il peut assurer : éclairage mural, éclairage d’espace, de sol, de plafond ou encore balisage.

Avec son design fonctionnel, son corps en aluminium brossé et sa coque en polycarbonate 8mm, KUB est léger et nomade.
Ses 4 spots led RGBWA+UV de 40W au total lui offrent un flux lumineux puissant et précis. Sa coque lui sert également de diffuseur permettant une projection homogène de la lumière…
Sa batterie Lithium-ion 36V intégrée lui permet de rester éveillé pendant 12h. Il est possible de piloter KUB à distance en le connectant à un émetteur DMX HF et de créer ainsi une multitude d’effets.
Pour encore plus de personnalisation, sa coque est interchangeable et donne la possibilité de choisir la couleur qui s’accorde au décor de l’événement ! Bref, KUB c’est un peu le « couteau suisse » de la gamme, conçu pour faciliter le quotidien des acteurs de l’événementiel.

Inleed sera situé dans le Hall 4.0 – Stand F21 et plus d’infos sur le site Innled

ETC atteint des sommets avec son systeme de levage Prodigy P2

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Avec son nouveau système de levage Prodigy P2, ETC ouvre la voie à une nouvelle génération de systèmes de machinerie scénique haute.
Installation rapide, utilisation aisée et possibilité d’extension à moindres frais, le Prodigy P2, dernier né de la gamme Prodigy®, se faufile absolument partout.
Le Prodigy P2 est un système compact à vitesse fixe dont l’unité de puissance pèse 130 kg et d’une capacité de charge de 300 kg. Il peut être utilisé de manière autonome ou être combiné à des systèmes plus grands au sein d’un système hybride.

Il offre une course de 15 mètres avec jusqu’à huit câbles de levage de cinq millimètres de diamètre. Les gammes de contrôleurs QuickTouch® et Foundation® d’ETC, sont entièrement compatibles avec le Prodigy P2 et toutes les autres solutions de levage d’ETC. Le Prodigy P2 rassemble toutes les fonctionnalités innovantes et les performances qui distinguent les produits ETC de leurs concurrents sur le marché.

ETC Prodigy P2

Installé avec ou sans le profilé de compression unique d’ETC, il est conçu pour s’intégrer dans les espaces les plus restreints sans accroître les efforts latéraux supportés par le bâtiment, ce qui permet aux scènes qui ne peuvent pas utiliser les modèles plus volumineux d’accéder enfin, elles aussi, aux systèmes de levage motorisés. Il est également possible de positionner des poulies de renvoi indépendamment des points de montage structurels du bâtiment, afin de supporter au mieux la charge en fonction d’elle-même et non par rapport au bâtiment.
La sécurité est au cœur du Prodigy P2, qui est équipé d’un contrôle de charge et d’une fonction de détection de mou de câble. Il inclut également un système d’entraînement par vis sans fin à verrouillage automatique en cas de vitesse excessive. L’électronique de commande intégrée du Prodigy P2 comprend un dispositif homme-mort, ainsi que des circuits d’arrêt d’urgence.

« Le Prodigy P2 est très rapide à mettre en place », explique Nils Becker, responsable des systèmes de levage d’ETC. « Il suffit de deux techniciens pour installer six dispositifs totalement opérationnels en une journée, ce qui réduit les frais d’installation pour le client et limite les perturbations pour les productions ou les événements prévus. » Rien de plus simple également que d’ajouter des dispositifs de levage supplémentaires à un système Prodigy P2 en place ou de mettre à niveau les dispositifs existants.
« Chez les autres fabricants, l’ajout de dispositifs de levage nécessite souvent de lourdes modifications en matière de commande et de câblage, ce qui n’est pas le cas avec les systèmes ETC », explique Enrico Nobile, directeur commercial chargé des systèmes de levage en Europe. « En raison de leur simplicité d’installation et de leur inter compatibilité, les composants de nos systèmes permettent aux clients de faire des économies. »

Plus d’infos sur le site ETC

Claypaky lance Axcor 900 et le K-Eye HCR

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Claypaky Axcor Profile 900

Claypaky lance officiellement à Prolight+Sound la lyre spot à couteaux et source led blanche de 900 W que nous avions vue lors de la soirée Light Passion Night et la baptise Axcor Profile 900.
La famille des wash led s’offre un héritier K-Eye HCR qui avec 6 teintes de leds fournit un contrôle total de la couleur : pour un spectre plein, des nuances de couleurs précises et un IRC très élevé.

Axcor Profile 900 est le premier Spot à couteaux motorisés chez Claypaky à utiliser une source de lumière à leds, en lieu et place d’une lampe à décharge. Claypaky a choisi d’utiliser un moteur à leds blanches d’une puissance totale de 900 W pour un flux annoncé de 24 000 lumens, associé à des filtres pour créer les couleurs.
Grace à son niveau de lumière, l’Axcor Profile 900 se place au sommet de sa catégorie et offre le meilleur en termes de technologie pour tous les paramètres : la qualité du blanc et des couleurs, la qualité de projection et la commande précise des couteaux.

Après le B-EYE, qui a révolutionné le monde des wash à leds avec ses effets innovants, Claypaky lance le K-EYE HCR, un wash à LED qui assure un contrôle très précis des couleurs et des blancs.
La nouvelle technologie HCR utilisée dans le K-EYE est une plate-forme électronique exclusive développée par Claypaky en association avec Osram pour répondre aux besoins des concepteurs d’éclairage qui n’étaient pas entièrement satisfaits des performances des wash à leds par rapport aux lampes à décharge, en raison de leur gamme de couleurs incomplète, d’un faible indice de rendu des couleurs et d’un manque de cohérence.
Toutes ces limitations ont été surmontées dans le K-EYE HCR, et il est finalement possible de produire chaque couleur, et chaque nuance avec une qualité satisfaisante. Le cœur du wash HCR K-EYE est une source de lumière LED composée d’un module à six puces de couleurs différentes : rouge, vert et bleu, ambre, cyan et citron vert. Ce système offre une gamme de couleurs très large avec une couverture de spectre de couleur excellente.

Claypaky K-Eye HCR

Clay Paky sera situé dans le hall 3.0 sur le stand D45

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

Robe lance le pixelPATT, un projecteur « rétro » à leds RGBW

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Robe vient de lancer le pixelPATT, un nouveau projecteur à LED qui complète sa gamme de projecteurs rétro PATT… Il est composé de 7 LED RGBW multi-puces de 30 W, une au centre entourée d’une couronne de six, logées dans un cadre léger et ultra-mince en métal brossé. Esthétiquement, il conserve les dimensions et les courbes attrayantes du PATT 2013 et du picklePATT, ce qui le rend tout aussi attractif tant par son aspect physique que comme source lumineuse.


Avec le contrôle indépendant de chaque pixel adapté au pixel mapping, il est réellement polyvalent. Chaque pixel possède un réflecteur parabolique de 200 mm en aluminium pour assurer l’unité l’esthétique dans la famille PATT. Très lumineux, il peut être gradué progressivement entre 0 et 100 % via son gradateur électronique haute résolution. Il propose une gamme de blancs dont la température de couleur s’étend de 2700K à 8000K, et une roue virtuelle de 66 couleurs préréglées Lee Filter.


ROBE pixelPATT preview from ROBE lighting on Vimeo.

Le PixelPATT possède également des effets préprogrammés avec des séquences de couleurs, de gradation et de strobes, des vagues et des impulsions à vitesse et direction variables. Parmi les fonctionnalités les plus utiles, on compte un obturateur électronique et un stroboscope à cadence variable jusqu’à 20 éclairs par seconde.
Le projecteur est contrôlé extérieurement via le PATTDriver qui dispose d’un écran LCD permettant d’effectuer rapidement l’adressage DMX et la configuration du projecteur. L’électronique est équipée d’un commutateur Ethernet intégré qui permet de constituer facilement des chaînes de pixelPATT utilisant les protocoles de réseau Kling-Net et ArtNet pour le pixel mapping vidéo et une programmation très souples. Le récepteur CRMX de Lumen Radio intégré est une autre voie de contrôle sans fil.

20 pixelPATT ont été vus pour la première fois à la cérémonie des TPI Awards. © Louise Stickland

Les applications du pixelPATT sont nombreuses.
On peut l’intégrer dans les décors ou en faire un pilier, avec un aspect de mur de métal lourd ou de fabuleux gadget visuel pour un groupe ou un artiste solo. Il sera parfait pour les productions télévisées, les prises de vue vidéo, de films et de photos, les décors de théâtre, les défilés de mode ou tout autre type d’événement nécessitant un luminaire performnat et décoratif sans oublier les les clubs


Plus d’infos sur le site Robe

L-Acoustics va présenter le processeur P1, Syva et L-ISA

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Cela devient désormais une bonne habitude, chaque année L-Acoustics y va de sa nouveauté au Prolight + Sound. Pour l’édition 2017 c’est avec le P1, un processeur numérique réseau, avec pour les retardataires la présentation de Syva et de L-ISA, le tout sur son stand C11 dans le Hall 3.1.
Très peu d’éléments ont filtré sur le P1. Il s’agit du premier processeur audio numérique et réseau en rack 1U. On ignore tout de ses fonctions. Tout ce que l’on sait, c’est que cette présentation sera dynamique et que la mise au point logicielle suit son cours. Ce produit ne sera disponible que plus tard dans l’année.

Le P1. On vous laisse deviner par les afficheurs et les commandes visibles en face avant ses fonctions…

Outre le P1, L-Acoustics va montrer et expliquer Syva et sa technologie segment source, une enceinte aussi maline que belle et aussi discrète que puissante que nous avons décrite grâce :

Un ensemble Syva, la tête équipée de 6 transducteurs de 5’’ et de 3 moteurs 1,75’’ posée sur un renfort de grave Syva Low embarquant les deux mêmes 12’’ que K2 ! A droite un Syva Sub, avec un 12’’ tiré du 18’’ équipant KS28.
  • A une présentation de Stéphane Ecalle et Cédric Montrézor, Lien ici
  • A la découverte en action au Louvre aux mains d’Alain Français, lien ici.

Syva sera disponible à la vente à partir de juin de cette année.

De plus, les visiteurs pourront assister durant les trois jours du PL+S à des présentations journalières du workflow et du soft de contrôle de L-ISA, le procédé de reproduction multidimensionnel de L-Acoustics qui offre immersion et spatialisation à la fois pour le touring, l’installation mais aussi le résidentiel.
L-ISA donne aux équipes artistiques la possibilité de relier totalement le son à l’image ou aux événements se déroulant sur scène, avec un rendu naturel.

Le calendrier des présentations ayant lieu sur le stand de L-Acoustics C11, Hall 3.1 est le suivant :

Le système L-ISA de la tournée du chanteur français Renaud

Plus d’infos sur le site L-Acoustics

Robert Juliat arrive en force avec Oz et Alice, deux nouvelles poursuites à led

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Robert Juliat présentera en avant-première deux nouvelles poursuites à led Oz et Alice, dotées d’une puissante source en blanc froid de 600 W, une version en blanc variable des Zep Fresnel 360LF et ZEP profile 660SX, une version raccourcie Dalis 862S de la rampe bain de pied Dalis 862 et aussi un mystérieux nouveau SpotMe…
Oz et Alice, respectivement à longue et courte portée, sont les premières poursuites à led capable de fournir une forte puissance, comparable aux 1200 HMI. Leurs dimensions compactes et leur fonctionnement silencieux s’ajoutent aux avantages d’absence d’échauffement, de gradation électronique progressive, locale ou à distance via DMX, et de maintenance réduite, notamment du fait de l’absence de lampe à remplacer.

Oz et Alice, les deux puissantes poursuites à led présentées en avant première à Francfort.
Un design différent pour la partie lanterne des nouvelles poursuites à led.

L’affichage numérique, un connecteur RJ45 et un port USB sont quelques unes des fonctionnalités pratiques standards. Poursuites compactes de grande puissance, Oz et Alice sont parfaitement adaptée aux besoins des grands théâtres
La série ZEP Fresnel 360LF et la série ZEP profile 660SX disponibles en blanc chaud et blanc froid seront complétées par une toute nouvelle version en blanc variable (déjà disponible à la vente). Cette nouvelle source présente le même niveau lumineux que ses sœurs avec une parfaite uniformité de faisceau et une absence totale de point chaud.

Robert Juliat Dalis 862

Autre nouveauté pour Prolight+Sound, Robert Juliat présentera le Dalis 862S, une version raccourcie de sa rampe Dalis 862 Footlight. Avec 50 cm de longueur, le Dalis 862S a été créé à la demande des concepteurs d’éclairage qui ont besoin d’une couverture précise à partir du plateau sur les scènes incurvées et de formes particulières, sa plus petite taille pouvant se révéler très idéale pour délimiter parfaitement les bords de la scène.

Pour découvrir SpotMe, rendez-vous sur le stand Robert Juliat dès l’ouverture du salon.

Enfin, dans une des révélations les plus attractives du stand, Robert Juliat dévoilera SpotMe, une solution avancée pour ses gammes de poursuites Compact et Grand, conçue pour éclairer les artistes de manière intelligente et progressive…
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le stand Robert Juliat dans la zone Lightpower du Hall 3.0 Stand C42.

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

Wily ! Une petite révolution dans le contrôle de la lumière…

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Développée par la jeune société française Pangolab, Wily! est une surface de contrôle tactile compatible avec les logiciels d’éclairage Prego (E.GO Controls) et Hathor (ADB), une application pour iPad (Apple). Pionnière dans cette approche de l’utilisation professionnelle d’un iPad en spectacle, elle allie fonctionnalités audacieuses, modularité et mobilité dans un design innovant.
« Nous avons choisi des hardwares Apple, haut de gamme, pour garantir la qualité et la fiabilité du système » explique Yann Jourdan, un des créateurs de Wily!.

Wily! propose deux modes de travail : console et client

Plus qu’une simple application, Wily! permet de construire sa surface de contrôle en assemblant jusqu’à 4 iPads, en filaire ou en Wi-Fi. La connexion avec le logiciel (Prego ou Hathor) est assurée par un protocole dédié. Aussi les interactions offertes par Wily vont bien au-delà de ce qu’il est à ce jour réalisable en utilisant une liaison MIDI ou l’Open Sound Control. Bien que pouvant être perçue de prime abord comme telle, Wily! n’est pas une télécommande.
En mode console, Wily! peut travailler seule (de 1 à 4 iPads en simultané) ou encore, étendre les accès des hardwares existants (consoles ADB, E.GO Controls, BCF2000, AVAB…). Pas de gestion de priorité, de setup compliqué, de mappage MIDI à effectuer, chaque iPad qui utilise Wily! devient un module supplémentaire parfaitement intégré à l’éco système. De quoi donner un sacré coup de jeune aux anciennes consoles compatibles !
En mode client, chaque iPad dispose de son propre espace de travail, permettant de multiplier le nombre d’opérateurs connectés sur une même session. C’est une approche du travail à plusieurs totalement nouvelle. Là où actuellement chaque client connecté sur un réseau lumière nécessite un ordinateur muni du logiciel d’éclairage, Wily! propose de connecter plusieurs surfaces de travail sur un seul ordinateur qui gère le show, mais si un backup est ajouté au système, les iPads peuvent être redistribués sur les différents PC à contrôler !
Le mode client permet un travail confortable à distance en autorisant l’accès à l’ensemble des éléments essentiels de la conduite lumière. Dans ce mode, Wily! permet d’encoder de n’importe où, seul ou à plusieurs.


L’application a été chaleureusement accueillie aux JTSE 2016 (stand ADB). Après plusieurs mois de beta test en tournée et en création (Odéon, Théâtre de la Ville, tournée, compagnies…), Wily! sera présentée en avant -première au Prolight&sound 2017 toujours sur le stand ADB. Hall 3.0 stand D37

Plus d’infos sur le site Pangolab

A propos de Pangolab : Pangolab est une entreprise fondée par Yann Jourdan, David Perlmutter et Jaufré Thumerel. Elle a pour vocation la création de nouvelles interfaces innovantes de contrôle de la lumière dédiées au spectacle. Pangolab veut inscrire sa démarche dans le temps en développant progressivement une gamme de produits à la pointe de la technologie, qui procurent à la création lumière plus de souplesse et de liberté.
Pangolab s’est construite sur l’expérience de deux de ses fondateurs qui exercent au théâtre de l’Odéon, une des salles françaises les plus prestigieuses. Wily!, son premier produit, est né de riches échanges sur quatre années avec des professionnels de la lumière, régisseurs, éclairagistes. Il répond à un grand nombre de leurs attentes et son évolution se poursuivra dans cette logique.

Powersoft met l’accent sur la formation autour d’Armonia

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Powersoft a décidé de jouer la carte de la formation pour mettre encore mieux en avant sa compétence dans l’amplification et le traitement du son.
Trois sessions par jour sont prévues à même le stand Powersoft au Prolight+Sound afin de faire découvrir la dernière mise à jour d’Armonia, la 2.10 et plus encore de présenter le Powersoft Interactive Tuning, une nouvelle façon de mesurer et caler un système.

Luigi Chelli

“La méthodologie pour mesurer et caler un système a changé” nous précise le Manager des ingénieurs système de Powersoft Luigi Chelli. Les longues plages de bruit rose ne sont plus qu’un lointain souvenir, tout comme les complexes séquences de mesures multi micros. Mesure une fois et cale sereinement est le concept de base.”
« Nous espérons que nos clients vont retenir un grand nombre de trucs et astuces pour créer leur propres espaces anéchoïques virtuels de mesure » continue Luigi. « Notre désir et notre mission sont de fournir les meilleurs solutions capables d’améliorer et de simplifier grandement leur travail. »

Une capture d’Armonia offrant phase et magnitude.
Remo Orsoni

Menées par les deux ingés système maison Remo Orsoni et Luigi Chelli, les sessions de formation vont avoir lieu chaque jour à 11h00, 13h00 et 17h00 sur le stand Powersoft Hall 3.1 et C41.
Elles vont aussi inclure une partie dédiée à la connexion à distance avec SMAART, ainsi qu’une partie dédiée à l’analyse d’une enceinte acoustique et à son calage à l’aide d’une multi réponse interactive simulée.
Pour assister à ces formations, deux possibilités. Vous pouvez réserver sur le stand ou bien dès maintenant en envoyant un email à cette adresse [email protected] en indiquant vos prénoms, noms, heure et jour préférentiels de présence.

Programme de la formation :

  • Dernières nouveautés soft et presets pour les produits Touring et Installation
  • Présentation du plugin de calage interactif
  • Présentation de la connexion à distance avec SMAART
  • Analyse d’une enceinte acoustique et calage à l’aide d’une multi réponse interactive simulée
  • Trucs et astuces pour créer ses propres espaces anéchoïques virtuels de mesure

Pour plus d’informations :

Ayrton MagicBlade-FX, la polyvalence élégante

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La rampe motorisée MagicBlade arrive dans la famille FX avec les sources carrées du MagicPannel-FX, la même qualité de mixage des couleurs et la même polyvalence d’effets : volumétriques 3D, surface colorée et mouvante, points lumineux, faisceaux ultra serrés ou wash grand angle grâce à son zoom dont le mouvement est invisible de l’extérieur.

Le mixage des couleurs effectué dans les guides de lumière associés au leds RGBW est parfait.

Ce nouveau MagicBlade-FX présente un bandeau de 7 sources carrées en sortie dont chacune associe une LED multichip RGBW haute puissance à un guide de lumière qui conduit le mélange de couleurs à la lentille carrée asphérique visible en sortie.

Cette lentille optimisée pour obtenir un faisceau très serré de 3,5° est fixe. C’est tout le système interne qui est motorisé en translation pour obtenir le rapport 15:1 du zoom 3,5° à 53°.
Ce système optique présente l’avantage d’un beau mélange de couleurs qui permet de réussir des teintes très sophistiquées impliquant toutes les puces RGBW de chaque led et en multicolore grâce à leur gestion point par point.

Ci-après, la vidéo de démo conçue par Stéphane Migné et programmée par Arnaud Pierrel : 99 machines!


AYRTON – MagicBlade-FX – 99 Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

C’est la polyvalence du MagicBlade-FX est intéressante.
On l’utilisera à contre pour offrir des effets de moirage de lentille, de faisceaux volumétriques en rotation continue pan/tilt, en latéral ou de face pour rattraper des artistes, ce luminaire dont le facteur de forme est très proche de son ainé MagicBlade-R en offre les mêmes facilités d’intégration dans un kit lumière.

Le système optique permet aussi d’obtenir des points lumineux de grande intensité.
La démo conçue par Stéphane Migné, avec 99 MagicBlade-FX qui offrent une belle polyvalence d’effets.

Du MagicBlade-R classique il reprend les protocoles de commande – DMX-RDM, ArtNet, DMX sans fil par récepteur Lumen Radio avec antenne extérieure – la base et la motorisation pan/tilt continue par moteurs pas à pas hybrides triphasés. Sa disponibilité est immédiate

Grace au zoom 3,5 -53°, et la gestion point par point, chaque source génère un faisceau beam ou wash.

D’autres informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

Clair Brothers va vous en mettre plein les yeux et les oreilles

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Ne manquez pas le stand E37 du Hall 3.1, Clair Brothers a décidé de frapper un grand coup en direction des intégrateurs comme des prestataires. Après le lancement réussi du C15, le line array grand format, la branche fabrication du géant de Lititz présente le reste de la gamme C avec le C12 et le C8.
Ces deux line arrays disposent d’une évolution majeure dans la technique mise en œuvre dans le guide d’onde qui séduira certainement les installateurs. C12 et C8 sont livrables, grâce à la Clair True Fit Technology, avec une ouverture horizontale précisément faite pour le lieu à sonoriser en fixe ! Comment cela est-il possible.

Clair Brothers travaille avec des architectes et des consultants audio afin de déterminer la couverture requise et l’emplacement des enceintes dans la salle, en tenant compte de toutes ses caractéristiques et de ses éventuels points faibles. Avec ces données, les ingénieurs de Clair vont programmer un progiciel propriétaire 3D et déterminer précisément les caractéristiques géométriques du guide d’onde afin de le rendre parfaitement adapté à la salle où il sera employé.
Ce guide est taillé dans un bloc de multipli de bouleau balte, le matériau de prédilection de tous les produits Clair Brothers. Le résultat final est un ensemble unique de C12 ou C8 qui va correspondre exactement aux besoins d’un lieu qui bénéficiera d’un rendu parfaitement homogène.

Une image du C15, le grand modèle en deux fois 15’’ duquel sont dérivés les C12 et C8 dont aucun visuel n’est pour le moment disponible.

True Fit Technology permet d’obtenir la meilleure couverture possible des zones où prend place le public tout en minimisant l’impact en dehors, que les salles soient modernes ou anciennes. Ces deux modèles vont assez rapidement prendre la place des i208 et i212 dont par ailleurs des kits permettront de remplacer le module médium aigu et la grille de façade pour en améliorer les performances et remettre l’aspect au goût du jour.
C12 et C8 disposent aussi de transducteurs de nouvelle génération qui offrent deux avantages majeurs. Le premier est une importante baisse du poids, l’autre est une réduction dans les besoins en canaux d’amplification. Bonne nouvelle, ces améliorations n’impliquent aucun sacrifice. Pour être plus précis elles apportent en plus la possibilité de régler la projection verticale de façon électronique grâce au processing FIR inclus dans les contrôleurs Lab.gruppen adoptés par Clair.
Le C12 comme le C8 peuvent être commandés avec une variété d’ouvertures. En standard ils ouvrent horizontalement à 90° ou 120° mais sur demande ils peuvent être livrés entre 60° et 140°. « Nous continuons notre politique de mise en place d’un catalogue riche en produits exclusifs et de hautes performances entamée l’année passée. » confirme Josh Sadd, vice-président et ingénieur en chef de Clair.

Un de plus dans la gamme des wedges ONE

Le 1.5AM+, un wedge disposant d’un HP coaxial basé sur un aimant néodyme, avec une partie grave délivrée par une membrane renforcée de fibres de carbone de 15’’ et un moteur de 4 pouces à dôme titane et passage 2’’ dans un guide 40 x 60 rotatif. Le module ampli double Powersoft délivre deux fois 1600 W et dispose d’un puissant DSP

La série des wedges coaxiaux One Series en 12 et 15 pouces existe déjà en passif et pour le 1AM, le 12’’, il existe une version amplifiée en deux voies, le 1AM+.
Nouveauté au PL+S de cette année, le 1.5AM va être présenté aussi en version amplifiée grâce à un puissant double module Powersoft.
Comme le dit Josh Sadd : « le 1.5 embarque le même type de module d’ampli Powersoft que le modèle 12’’ et tout comme le 1AM+, le 1.5AM+ est capable d’alimenter un wedge passif grâce à la puissance disponible.
Il suffit de connecter le 1.5AM+ à un 1.5AM à l’aide un câble pour avoir un ensemble de deux wedges bi-amplifiés.

Encore des coaxiaux chez Clair

Si vous êtes à la recherche d’un système puissant, facile à monter au sol et point source, aussi à l’aise en installation qu’en itinérant, Clair a la solution. Disposant d’une technologie coaxiale de pointe similaire à celle existant dans les wedges One Series, Clair Brother présente un nouvel ensemble appelé S2-System et basé sur une tête montée en 15’’ avec le guide d’onde du 1.5AM et d’un sub équipé d’un 21’’ appelé S2-Sub et disponible en passif ou en actif grâce à un module Powersoft.

Tous ces nouveaux produits sont dés-à-présent disponibles à la vente et pour les visiteurs présents à Francfort, Dominique Maurel d’Audio Concept Distribution vous accueillera sur le stand Clair Brothers E37 du Hall 3.1 pour vous les montrer.
N’hésitez pas à le contacter sur son portable +33 6 08 75 73 66 pour prendre rendez-vous ou bien appelez-le directement sur site au Prolight + Sound.

Plus d’infos sur le site Clair Brothers et sur le site Audio Concept

Le système HF numérique Sennheiser Digital 6000

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Conçu pour répondre principalement aux exigences du live, le nouveau système D6000 allie qualité audio et transmission HF robuste et sécurisée, avec un mode longue portée et un codec audio maison, hérités du modèle haut de gamme Digital 9000.
La série 6000 se compose d’un récepteur deux canaux (EM6000) décliné en deux versions (une version Dante), d’un émetteur de poche (SK6000), d’un émetteur main (SKM6000) et d’un chargeur en rack 19” (L6000) acceptant jusqu’à huit packs simultanément.

le nouveau système D6000 avec l’unité de recharge modulaire L 6000 rackable.

Le récepteur numérique deux canaux travaille sur une largeur de bande de 244 MHz (entre 470 et 714 MHz) en double hétérodyne (double conversion de fréquence), couverte par trois versions d’émetteurs de 88 MHz de bande commutée (470-558 MHz, 550-638 MHz et 630-718 MHz). Huit récepteurs peuvent cohabiter sans coupleur d’antenne supplémentaire, une seule paire d’antennes suffisant pour un système multicanal. La latence occasionnée par la transmission numérique avoisine trois millisecondes.
Un des points forts du système Digital 6000 réside dans sa conception « True Bit Diversity » couplée à des technologies de correction et de compensation automatiques d’erreurs lors de la transmission (d’où la latence de 3 ms). La qualité de réception résultante est supérieure aux autres modes de réception en diversité en ce sens qu’elle met en œuvre deux circuits de réception pour produire un signal optimal.

L’émetteur EM 6000 dispose d’une sortie numérique AES-3 et de sorties analogiques XLR-3 et jack 6,3 mm symétrisées par transformateur (rare aujourd’hui). La version Dante inclut en plus un connecteur RJ-45 Amphenol haut de gamme.

L’indicateur de qualité de liaison du récepteur prévient des problèmes avant qu’ils n’affectent la qualité de transmission et l’emploi d’algorithmes prédictifs permet ainsi au système de maintenir une transmission stable là où d’autres défaillent. Par ailleurs, la technologie de cryptage AES 256 bits assure la confidentialité des liaisons. Le système supporte les antennes UHF standard, actives et passives, grâce aux filtres d’antenne sélectifs intégrés au récepteur. Inutile ainsi de remplacer les infrastructures existantes. Et, toujours pour garantir la pérennité des investissements, les émetteurs Digital 6000 sont équipés des mêmes accus rechargeables que le Digital 9000.

L’émetteur SK 6000
L’émetteur SKM 6000

De même l’émetteur main SKM 6000 est compatible avec toutes les capsules classiques Neumann et Sennheiser des gammes evolution wireless et 2000, ainsi qu’avec les capsules spéciales de la série 9000.
L’unité de recharge L6000 au format 19”/1U, compatible avec les équipements du système 9000, peut réunir jusqu’à quatre modules LM6000, chacun pouvant recharger deux batteries d’émetteurs.

L’unité de recharge modulaire L 6000 rackable, capable de charger jusqu’à huit batteries d’émetteurs grâce à quatre modules LM6000, au choix selon le type de batterie à charger : BA 60 pour la version main et BA 61 pour la version de poche.

Le logiciel de supervision WSM (Wireless System Manager) donne d’ailleurs accès aux informations concernant l’énergie embarquée, notamment l’autonomie de la batterie, les cycles de charge, et la capacité restante, …


Ci-après Quelques caractéristiques :

Pour le système :

  • Transmission: modulation numérique avec mode longue portée (SeDAC)
  • Réponse en fréquence audio: 30 Hz à 20 kHz (dans 1,5 dB)
  • Plage dynamique : 111 dB (A)
  • Latence: sortie analogique, 3 ms, numérique 3 ms (AES/EBU)
  • THD: <0,03% (à 1 kHz)

Récepteurs (dont version Dante) :

  • Bande de fréquence : 470 to 714 MHz
  • Réception : double superhétérodyne
  • Sensibilité : -100 dBm typique soit environ 2 μV
  • Rejection fréquence image : >100 dB typique
  • Sortie casque : 6.3 mm jack, 2 x 100 mW sous 32 Ω
  • Sorties analogiques : XLR-3 et 6.3 mm, symétrie par transformateur, de-10 dB à +18 dBu par pas de 1 dB (sur 2 kΩ)
  • Sorties numériques : AES3 sur XLR-3: 48 kHz et 96 kHz, 24 bits
  • Dante™, RJ-45: 48 kHz et 96 kHz, 24 bits
  • Entrée et sortie wordclock : BNC, 75 Ω (48 kHz, 96 kHz)
  • Consommation : max 35 W (90 – 240 V, 50, 60 Hz)

D’autres informations sur le site Sennheiser

Le Spikie Robe sur la tournée de Soprano avec AAD

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Soprano, l’artiste marseillais aux multiples disques d’or, de platine et de diamant, a choisi de confier le design lumière de sa tournée à Victorien Cayzeele du collectif All Acces Design.
Dans son kit fourni par Dushow, il a intégré une petite trentaine de Spikie, le nouveau projecteur mono source à led au Pan-Tilt continu et ultra rapide de Robe et une vingtaine de BMFL Blade.

Dans ce design, Victorien souhaitait ne pas charger inutilement la scène. « On n’a pas tant de sources que ça au final, explique-t-il. On utilise des ponts très haut pour aérer le plateau, d’où le choix du BMFL. Nous avions besoin de sources efficaces. Je voulais que le set respire pour mettre en valeur la scénographie. »

Victorien Cayzeele du collectif All Acces Design

Sur scène, une imposante montagne rappelle l’Everest (nom du denier album et de la tournée) sur laquelle 4 VPs projettent les sources vidéo en mapping. On retrouve au-dessus 12 BMFL Blade répartis sur 4 ponts, 6 sur le pont de face pour éclairer les faces et créer des effets sur le public et les derniers en latéraux.
Les Spikie sont tous au niveau de Stage B, la scène triangulaire qui s’avance dans le public, une dizaine de mètres devant la scène principale. Seize sont au sol et douze accrochés sur une structure portée, triangulaire elle aussi et asservie

Durant le show, cette structure descend sur l’artiste pour former une cage, remonte pour créer des effets aériens de volume, se cabre pour révéler le triangle qui rappelle celui de la montagne et s’incline dans tous les sens. Sur cette tournée des arenas, Victorien a donc réussi à marier la plus petite et la plus grande des sources Robe, associant un module led de 60 W à une lampe à décharge de 1700 W !

« Quand Robe nous a présenté le Spikie, j’ai tout de suite aimé le faisceau, notamment le mélange des couleurs qui est super clean ! On cherchait une petite source efficace, qui ne prenne pas de place, qui ait le pan-tilt infini, qui fasse quelque chose de nouveau et de polyvalent… Choisir des sources de 60 W pour une arena n’était pas sans risque, mais au final j’ai eu raison d’y croire, ça fonctionne très bien.

Le Spikie ne se fait pas écraser par les autres sources car sur la stage B je l’exploite avec un Wash de 190 W et vu le nombre, on n’a pas le sentiment de trop peu. »
Et c’est toute la polyvalence du produit que le design exploite, tantôt utilisé comme beam, tantôt comme wash en bain de pied quand l’artiste est sur la stage-B.
Le Spikie est également utilisé avec l’effet Flower, notamment quand les 16 projecteurs du triangle asservi se trouvent en hauteur, afin de créer du volume.

« J’aurai également aimé avoir le Pointe qui est aussi un super produit polyvalent et bien sûr le nouveau Spiider, mais on ne peut pas tout avoir sans sortir de l’enveloppe budgétaire, conclut-il. Je suis déjà très content que Dushow ait joué le jeu en commandant les Spikie pour la tournée. »

D’autres informations sur le site de Robe

Adamson dévoile le S10n et la série IS à Francfort

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Adamson IS7

Durant la grande messe européenne de notre profession qui se déroule à Francfort du 4 au 7 avril 2017, Adamson va répondre à la demande de ses clients avec le S10n conçu pour les grandes distances et surtout lancer la série IS dédiée à l’installation avec l’IS7, un line array deux voies, et l’IS118, son sub spécifique.

Le S10n en tous points identique au S10 sauf côté directivité horizontale où 15° par côté sont rabotés sans que pour autant le SPL Max en bénéficie

Le S10n est un S10 conçu pour tirer loin. Identique en tout point au très apprécié S10, un line array large bande et deux voies, le S10n concentre sa couverture dans 80° horizontaux contre 110°.
« Le S10n complète l’effort d’Adamson en direction du marché du touring » commente Marc Weber le Chef produit d’Adamson.
« Nous avons développé le S10n pour répondre à la demande très précise de nos partenaires prestataires afin d’augmenter la portée du S10 et lui permettre de prendre encore mieux en charge la sonorisation de grands espaces ou de lieux réfléchissants. »

La seconde nouveauté, la série IS est très intéressante à plus d’un titre. D’abord il s’agit de modèles conçus pour l’installation avec des lignes particulièrement fluides et discrètes, tout en reprenant l’ADN des produits conçus pour le Touring. Ensuite la tête en 7’’ semble combler par le bas la gamme touring d’Adamson avec une parfaite déclinaison 15’’, 12’’, 10’’ et donc 7’’, même si l’IS7 est présenté en version installation. Ce petit line array avec son moteur central a un très fort lien de parenté avec les S et les E. Ce ne devrait pas être trop difficile d’en tirer une version touring ;0)

Une image du IS7, un line array prévu pour l’installation et dont le nom trahit la présence d’une paire de 7’’ de part et d’autre d’un moteur 1,4’’. Remarquez les ouvertures latérales déjà présentes sur le S10 et faisant partie de la Controlled Summation Technology

Comme le précise Brock Adamson, fondateur de la société éponyme, la série IS trahit la rapide croissance de sa société. « Adamson a une vision très claire des marchés de l’installation et du touring. ». « Ces trois dernières années de forte croissance n’ont pas changé notre stratégie d’intégration des cerveaux et des machines de production.
En faisant en sorte que la R&D soit en contact avec les équipes en charge de la réalisation de leurs projets, nous améliorons encore la performance et la pertinence de nos produits. Nos nouveaux systèmes conçus pour des segments précis du marché en sont la preuve et apportent à nos clients une réponse à la hauteur de leurs attentes. »

L’IS7 est un line array large bande à deux voies équipé de deux ND7-X5, des 7’’ à aimant au néodyme et d’un moteur NH3 tiré du NH4 qui est monté dans les E et les S. Ce nouveau moteur est un 3’’ à gorge 1,4’’ chargé par un guide d’onde produisant un front d’ondes légèrement incurvé et ouvrant à 110° x 12,5°.

Quatre IS7 montrant la discrétion d’assemblage nécessaire aux installations fixes qu’une éventuelle couleur sur mesure complétera.

La directivité verticale de 12,5° permet une couverture plus large avec un moindre nombre de têtes sans pour autant perdre de présence au lointain. Enfin on retrouve le même montage des 7’’ avec le principe de la Controlled Summation Technology qui élimine les lobes dans le bas médium propres aux lignes sources à deux voies.

L’IS118, un sub reprenant les codes et la qualité propres à la marque mais avec des astuces propres à séduire les intégrateurs comme un arrière disposant d’une grille pour ne pas dépareiller dans une ligne, en cas de montage cardioïde tête bêche. Avec un SPL Max de 137 dB et une bande passante utile de 35 à 80 Hz, il n’a pas à rougir face au plus huppé E119 à qui il rend 1 dB !

Pour accompagner, muscler l‘IS7 et reprenant sa largeur, Adamson présente l’IS118, un sub embarquant le ND18-S, un transducteur à longue excursion de 18’’ à bobine 4’’ et aimant au néodyme utilisant l’architecture dite AAC. Ce HP de course est monté dans une enceinte bass reflex conçue pour reproduire des bases fréquences exemptes de distorsion.
Les deux IS sont construits en employant du contreplaqué de bouleau balte de qualité marine et de l’acier de qualité aéronautique. L’IS7 est équipé avec des prises NL4 et des connecteurs à vis là où l’IS118 peut disposer des connecteurs sur demande.
L’accroche s’effectue au moyen de pattes et de vis très discrètes. La série IS est livrable en blanc et noir et sur demande les couleurs conformes au nuancier RAL sont également disponibles
Les premières livraisons de la gamme IS ont attendues pour la fin mai 2017. Le S10n le sera courant de l’été 2017.

Nous ne manquerons pas d’assister à la présentation de ces nouveaux produits dès le premier soir du salon à 16h30 sur le stand d’Adamson B60 du Hall 3.1, une présentation suivie d’une balade virtuelle dans les nouveaux ateliers de la marque de Port Perry dans l’Ontario. Si vous avez la chance d’aller au Prolight+Sound, contactez Adamson en écrivant à [email protected] pour assister au cocktail de lancement de ces nouveautés.
Adamson sera situé dans le Hall 3.1 stand B60

Minuit Une, B Live, Olivier Germain et Allo Floride des partenaires qui font du laser, un Carré

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Si nous vous avions déjà parlé des petits génies de Minuit Une, jeunes entrepreneurs français talentueux sous l’angle de l’innovation avec leur M-laser, nous revenons aujourd’hui sur l’accueil que leur ont réservé les professionnels depuis leur arrivée sur le marché.
C’est lors d’une démonstration à Paris que nous les avons interrogés en croisant leur perception avec celle d’Eric Barthélemy, Co-Président du groupe B Live qui a accompagné leur lancement commercial, et du designer lumière Olivier Germain.

De gauche à droite, Eric Barthelemy (B Live), Eric Phelep (Minuit Une) , Olivier Germain (Lighting Designer) et Aurélien Linz (Minuit Une).

Ils nous invitaient à une démo à couper le souffle, emmenant autant de bonnes vibes visuelles que structurelles pour la start-up lauréate des Grands Prix de l’Innovation de la Ville de Paris catégorie « Industries Numériques Créatives et culturelles ».
Il faut dire qu’un an après leur lancement commercial, en plus des 3 tournées d’artistes d’Allo Floride, les produits Minuit Une accompagnent les tournées de Patricia Kaas (avec le lighting designer Regis Kolczynski), Broken Back (Camille Jourdain), Slimane (Vincent Haffemeyer), du groupe métal néerlandais Epica (Erwin Van Lokeren) et un artiste allemand de premier plan dont la tournée a démarré en mars avec 20 produits sur scène !
C’est en effet forte d’un nouveau partenariat avec le groupe B Live, et d’une collaboration artistique avec le designer lumière Olivier Germain, que Minuit Une présentait sa M-Pyramide mais aussi son M-Carré, à présent disponibles en source 10 W, et constamment améliorés pour plus de possibilités techniques et visuelles.

Ce show, conçu par Olivier Germain, offrait un écrin à la mesure de 6 M-Pyramide et 4 M-Carré Minuit Une, associés à 18 Spectron Martin, 6 B-Eye K10 Claypaky, mis en action sur une musique – 2020 de Suuns – en osmose totale avec l’ambiance visuelle. Du futur à portée de main, pour bouleverser le produit d’éclairage, la source laser, la relation entre la scénographie, la musique et la lumière et, surtout, celle des acteurs investis dans le développement de ce projecteur pas comme les autres.

Un partenariat de confiance et de passion

En ayant un comportement de précurseur, c’est sans beaucoup d’hésitations que le Groupe B Live a décidé d’engager un partenariat avec Minuit Une, et une exclusivité sur les produits en collaboration avec l’éclairagiste Olivier Germain, séduit par les projecteurs et enthousiaste à l’idée de les utiliser en tournée pour le visuel de ses artistes.

SLU : Comment est née cette rencontre entre B Live, Olivier, Allo Floride et vous ?

Aurélien Linz (co-fondateur de Minuit Une) : “Tout à commencé avec Olivier Germain qui a répondu très vite à nos sollicitations dans notre démarche de collaboration avec des éclairagistes et a perçu tout le potentiel du produit.”

Éric Barthélemy (Co-Président de B Live) : “C’est d’abord une histoire de rencontre, comme souvent. Présenté par des amis communs, Olivier Germain m’a parlé de ses projets et du produit Minuit Une qu’il souhaitait y intégrer. Son discours, son enthousiasme et la façon dont il envisageait une possible collaboration nous ont séduits et ont suscité notre curiosité. Olivier nous a mis en relation avec Aurélien et Eric de Minuit Une, qui nous ont montré les carrés et les pyramides.
Nous avons vraiment été bluffé par ce que nous avons vu, la variété des effets, la dimension immersive, dont nous pouvions facilement imaginer l’usage aussi bien sur un concert électro que dans de l’événementiel. Nous avons aussi apprécié le discours de ces jeunes entrepreneurs, qui, au-delà d’être des créateurs talentueux, ont à la fois une véritable ambition, le courage de se lancer dans ce type d’aventure et une démarche pragmatique et réaliste. Nous avons finalement un ADN assez similaire. C’est cet ensemble de raisons qui nous a donné envie de faire le pari Minuit Une, et de les accompagner à un moment aussi sensible de leur développement.”


Pyr to Pyr from Gymkhana on Vimeo.

SLU : Comment se définit concrètement le partenariat ?

Olivier Germain (concepteur lumière) : “J’ai toujours vu la dimension très innovante et le potentiel des Pyramides, mais il fallait trouver un moyen de lancer et de développer le produit. La rencontre avec B Live s’est faite au meilleur moment, peu après que je découvre le projecteur. Nous avons tout de suite envisagé une approche globale, impliquant à la fois le fabricant, le prestataire et le créatif, l’idée étant de mettre nos énergies et nos compétences en commun pour partager les retours d’expérience et accélérer les derniers développements et améliorations du produit de Minuit Une pour permettre son utilisation optimale dans les différents environnements techniques et artistiques dans lesquels il peut être déployé.
De mon côté, je travaille actuellement avec une production qui s’appelle Allo Floride, qui elle aussi a décidé de s’engager avec B Live pour offrir ces produits Laser à ses artistes. J’ai donc emmené les M-Laser en tournée avec Clément Bazin, ou les DJs Pfel & Greem (de C2C) et sur des designs complètement différents me permettant d’exploiter toutes les possibilités des Pyramides et des Carrés, de la douche aux effets. Ensuite, c’est la tournée de Møme, commencée aux Trans Musicales de Rennes, qui fut, pour nous tous, une belle concrétisation du lien entre B Live, les projecteurs de Minuit Une, et le design que j’ai imaginé.”

Éric Barthélemy : “Nous sommes aujourd’hui le seul prestataire en France à avoir investi dans les produits Minuit Une, et bénéficions d’une exclusivité jusqu’à fin juin. Notre relation va plus loin qu’une simple relation entre un client et son fournisseur, puisque nous travaillons ensemble sur la commercialisation du produit. Sur le plan technique, Nicolas Savigny, le Directeur Technique Lumière et Vidéo du Groupe, et ses équipes, notamment Thiebaud Richard, ont beaucoup travaillé pour améliorer les produits”.

B Live a en effet fait le choix courageux d’investir dans 40 projecteurs avec une réelle confiance dans le produit et son potentiel, ce qui ne se voit plus si souvent chez les prestataires hexagonaux…


Nuit Blanche 2016 from Minuit Une on Vimeo.

SLU : D’habitude les prestataires achètent du matériel pour une tournée, selon des besoins précis, ça n’est pas le cas ici ?

Aurélien Linz : “C’est vrai que lors de notre lancement, on a rencontré beaucoup de prestataires qui étaient intéressés par le produit, mais ne souhaitaient pas investir sans avoir la garantie de pouvoir le rentabiliser sur des tournées clairement identifiées. B Live aurait pu se contenter d’acheter quelques appareils, qui correspondaient aux besoins du designer pour une opération précise.
Au lieu de ça, ils ont fait le choix d’investir immédiatement dans une série de 20 machines, puis dans une deuxième série de 20 quelques semaines plus tard. C’est un signe très fort de la confiance qu’ils ont dans le potentiel du produit. Et ça nous a permis de crédibiliser notre démarche et d’avancer dans l’industrialisation de la production. ”

Éric Barthélemy : “Et nous ne regrettons pas ce choix ! Les 20 premières machines ont été livrées à l’automne, et dès janvier, notre parc n’était plus suffisant pour faire face à la demande. Ce ne sont pas que des paroles. C’est à nous d’avoir un peu de courage pour miser sur des gens dans lesquels on croit.
Et c’est aussi comme ça que peuvent démarrer de belles histoires. L’idée que grâce à ce partenariat, nous contribuons au véritable démarrage de cette jeune entreprise, est plutôt sympathique, non ?”

SLU : Donc l’exclusivité jusqu’à juin est limitée a la France.

Aurélien Linz : “Oui, nous gardons toute liberté de vendre nos produits à l’étranger.”

SLU : Comment s’organise le SAV ?

Aurélien Linz : “Nous assurons le support technique aux équipes de B Live, surtout sur cette première série, l’idée étant au départ de former des référents chez B Live pour qu’ils soient autonomes le plus rapidement possible. Nous avons conçu des produits aussi robustes que possible, pour servir nos ambitions de développement à l’international, sachant que la maintenance est toujours potentiellement un frein.
Nos produits demandent finalement peu de maintenance : les sources de pannes sont réduites, mécaniquement le concept est stable, le M-Laser n’est pas une machine de guerre comme les automatiques très lourds techniquement ! Encore une fois, l’objectif et de permettre aux prestataires d’assurer le SAV de base eux-mêmes.”

Révolutionner l’expression visuelle, entre envie et audace

SLU : C’est donc une histoire qui démarre bien !

Éric Barthélemy : “Tout-à-fait. Il y a quelques mois, nous avons fait un choix, donc pris un risque, et aujourd’hui, nous sommes satisfaits des premiers mois d’exploitation du produit. Nous sommes toujours convaincus par le potentiel des pyramides et des carrés, et voyons une jeune entreprise avancer et progresser. Et nous avons encore beaucoup de travail à faire ensemble pour que les produits donnent leur pleine mesure, notamment dans l’événementiel.”

Aurélien Linz : “Nous avons tous pris des risques, comme Olivier qui a fait confiance au projecteur comme outil, notre investissement dans sa création, et B Live dans son investissement financier.

SLU : La nouveauté d’une jeune entreprise avec un produit qui est un concept à lui tout seul soulève des interrogations, mais les aspects techniques d’une source laser aussi ?

Aurélien Linz : Bien sûr, la nouveauté génère des interrogations. On a souvent entendu que même si la M-Pyramide était un beau produit, elle était difficile à placer, de par sa forme. On a donc créé le M-Carré et obtenu des retours enthousiastes pour cette forme plus « neutre ». Au final aujourd’hui on est à 50/50 sur les utilisations de ces deux formes.

Le prix de l’innovation 2016 remporté par Minuit Une dans la catégorie Industries Numériques Créatives et Culturelles

SLU : Le fait que vous sortiez d’une école d’ingénieurs vous rend aussi plus audacieux ?

Aurélien Linz : On a quand même bénéficié d’un écosystème d’aide à la création de start-up, donc nous développons une entreprise et un produit en même temps. Nous somme lauréat 2016 du Concours d’Innovation de la Ville de Paris, dans la catégorie « Industries Numériques Créatives et Culturelles. Nous avons été élus par de grands groupes, des politiques, et des institutionnels, à qui nous, petits Minuit Une, avons parlé de lumière et de scénographie, alors qu’aujourd’hui les start-up sont dans le digital, et bien loin du spectacle vivant…
Ici encore, on donne une image et une visibilité de ce marché très différente, plus moderne. De la même façon, nous allons réaliser un show pour la cérémonie de remise des diplômes de notre école d’optique, devant des chercheurs qui vont voir que le laser peut aussi servir à faire danser et rêver des gens !
Nous avons la volonté de montrer que derrière un beau spectacle, il y a de beaux objets technologiques avec de bons techniciens au service d’un visuel de qualité. Nous développons des outils pour que l’ensemble des acteurs du marché travaille à encore plus améliorer le plaisir visuel des spectateurs.”

Un objet, deux formes, mille possibilités

SLU : Le projecteur dispose-t-il d’une charte DMX comme un automatique ?

Aurélien Linz : “Oui, nous avons deux modes, 25 et 45 canaux, retravaillés et étendus grâce à nos échanges avec Thiebaut Richard et Nicolas Savigny.
Nous sommes en RGB avec un contrôle des teintes et la possibilité d’avoir des pastels, ce qui est un plus pour un laser.

SLU : La Pyramide et le Carré sont deux projecteurs différents ?

Aurélien Linz : Non, nous avons les mêmes drivers pour toute la gamme, les miroirs sont au même endroit dans les deux projecteurs. En fait c’est juste le plexiglas qui est proposé sous deux formes, pyramidale et carrée. Nous vendons le produit avec ces deux options directement pour plus de flexibilité dans les implantations.

SLU : Par contre, vous avez abandonné les modèles 5 W pour ne proposer le produit qu’en 10 W

Aurélien Linz : En effet, pour exister au sein d’un vrai kit lumière avec d’autres projecteurs automatiques de forte puissance, le 5W semblait un peu limite. D’ailleurs B Live a acheté des 10W qui, de toutes façons sont graduables avec un dimmer linéaire.” (Forcément un peu « cut » en début de course, sur une source laser…NDA)

Le laser qui fait rêver en toute sécurité

SLU : Justement c’est un Laser, avec toutes les contraintes de sécurité inhérentes. Quelle distance de sécurité préconisez-vous ?

Aurélien Linz : “Nous avons été audités par un organisme indépendant qui est venu effectuer les mesures, et nous avons une DNRO (distance nominale de risque oculaire) de 3 m, même avec la source 10 W. Cela signifie qu’à partir de 3 mètres il est aussi inoffensif qu’un laser de classe 2. Ces 3 m sont importants bien sûr pour la sécurité, mais aussi pour le produit en lui même. Plus il a de volume, plus il existe !

SLU : Cette distance paraît peu élevée pour un Laser de 10 W

Aurélien Linz : En fait la technologie embarquée n’a plus grand chose à voir avec ce qui se faisait auparavant en laser, et la grande particularité de notre système c’est que nous créons un plan à 360° dans le projecteur. Contrairement aux lasers classiques équipés de moteurs pas à pas en X et Y, nous avons un plan à 360° avec un moteur en rotation continue, incliné à 45° qui va tourner très vite (20000 tours/minute) ce qui transforme le laser en un laser pulsé à une fréquence de 333 Hz (là où les lasers sont en général à 30 Hz) et faire que, pour l’œil, le faisceau n’est jamais totalement fixe, même si on le voit comme tel.
Les 4 miroirs viennent renvoyer le faisceau, dans le plan orienté vers le public, et on obtient le même phénomène que quand on passe très vite son doigt sur la flamme d’une bougie, et qu’on ne se brûle pas ! Les yeux, c’est pareil mais avec des temps beaucoup plus courts. Pour un faisceau laser classique, compte tenu du fait qu’il peut être à une vitesse quasi nulle sur les bords d’une figure (là ou le miroir fait demi tour), le temps d’exposition pour l’œil est de 0,25s, alors qu’à 333 Hz, le temps d’exposition de l’œil au faisceau (inférieur à 3 microsecondes) est plus court que le temps que ce dernier met à absorber son énergie (environ 18 microsecondes).

Nuit Blanche Mairie du 11e : Light-Design Timothée Toury. ©Maxime Simon

De plus, avec cette fréquence à 333 Hz on évite les effets de balayages en TV (fréquents avec les 30 Hz combinés aux caméras à 50 Hz) et surtout, on n’a plus besoin d ‘utiliser des logiciels comme Pangolin qui venaient compenser le manque de sécurité oculaire par des procédures et calculs complexes, et ainsi on peut bénéficier d’un mode de contrôle en DMX.
Entre cette distance de sécurité réduite à 3 m et le contrôle par paramètres, nous élargissons les possibilités du laser et produisons une lumière douce, confortable et sécurisée.

SLU : Comment est définie cette distance de 3 m ?

Aurélien Linz : Pour les lasers il y a la classification, mais aussi la distance nominale de risque oculaire, (DNRO). C’est ce qu’on peut nommer la « distance de sécurité», et qui signale que, au delà de cette distance, le produit ne présente absolument aucun risque. La norme sur le laser est la plus stricte de toute en France, et la DNRO a été conçue en fonction de l’éblouissement (on commence d’ailleurs à en parler pour les LED). L’éblouissement c’est comme un signal de douleur, quand on a une image qui reste sur la rétine, qui créé une dégradation temporaire de l’œil.
Mais, l’éblouissement peut aussi déconnecter de la musique et ne pas créer une vraie harmonie visuelle avec l’ensemble du spectacle. Notre produit crée un lien confortable entre le public et la scénographie.
Cette valeur de DNRO, les fabricants de laser l’occultent volontiers dans un intérêt commercial alors que c’est le meilleur moyen de caractériser un système laser, et de définir un périmètre de non risque oculaire autour du produit. Ainsi, nos 3 m et toute l’installation en elle même (barrières, zone de sécurité, produit et opérateur) est moins dangereuse qu’un classe 2, au contraire d’autres lasers dont la zone de sécurité atteint 500 m !”

Interpolation des risques du M-Laser en fonction de la distance d’utilisation

Et comme le laser fait et fera toujours rêver, on comprend le potentiel réel du produit concept de Minuit Une qui évolue depuis une bonne année déjà de démonstrations en show room, en passant par les scènes de France, souvent au service de musiques nouvelles et électroniques.
Un produit qui est en pleine évolution et ascension, qui change de formes pour satisfaire encore plus ses utilisateurs, qui se dote de canaux DMX plus précis et étendus, ou d’un système de refroidissement boosté pour accompagner l’arrivée d’une nouvelle puissance de 10 W.

Pfel & Greem au Divan du Monde – Light Design Olivier Germain. ©Hugues Poulanges

Toujours en mouvement, l’aventure Minuit Une s’offre un nouveau palier de choix en industrialisant maintenant sa gamme à 100 % en France, près d’Angers, pour plus de qualité, et recrute (3 postes créés en 2016, une dizaine de prévus en 2017), en évoluant dans un marché lumière toujours demandeur de nouveauté.

Plus d’infos sur SLU et sur le site Minuit Une