Après avoir créé CODA Audio France en mars de cette année et fidèle à son plan de développement et aux premiers bons résultats, Philippe Pelmelle annonce le recrutement de Yves Guégan au poste d’Ingénieur Technico-Commercial pour prendre en charge la région parisienne et le grand ouest. « La réponse du marché pour CODA Audio est excellente, commente Philippe. Je suis heureux de voir chaque jour qu’il y a une réelle envie d’accueillir une nouvelle marque et d’en connaitre plus sur les technologies et les produits. Un nouveau collaborateur devenait indispensable pour accompagner et dynamiser cette croissance. »
Yves Guégan à gauche et Philippe Pelmelle créateur et dirigeant de Coda Audio France
Pour le recrutement de son premier Ingénieur Technico-Commercial, Philippe a choisi un profil technique. Yves a 18 ans de statut d’intermittent du spectacle mais également l’expérience d’un entrepreneur puisqu’il a codirigé pendant 5 ans la société SIWA, le prestataire breton bien connu. Comme beaucoup, cet ancien bassiste est entré dans le métier par la musique, passant du home studio à la scène en tant que road avant de choisir de se consacrer 100% à la technique en évoluant vers la console de mixage. « Quand Philippe a pris contact avec moi j’ai d’abord été surpris, nous confie Yves. Bien qu’étant codirigeant d’une société, je me considérai avant tout comme un technicien. Je me suis demandé si j’avais les compétences et la volonté pour réussir au poste qui m’était proposé. La découverte des produits à Francfort m’a convaincu et m’a donné l’envie d’être celui qui ferait à son tour découvrir cette marque en France. »
Yves Guégan dans les bureaux de Coda Audio France à Trembay en France
Dès le début, Philippe a fait le choix de s’entourer de quelqu’un du métier : « Je voulais à tout prix quelqu’un d’autonome sur les présentations des produits et des technologies, et qui sache parler avec les prestataires, les ingénieurs du son et les techniciens. La grande majorité des personnes que nous rencontrons nous disent avoir entendu du bien de nos produits et pourtant ils ne connaissent pas toujours très bien la gamme. C’est pourquoi nous devons faire l’effort de la présenter le plus professionnellement possible. »
Le fabricant d’outre-rhin est devenu aujourd’hui un acteur clé de l’audio avec 180 employés et un chiffres d’affaires multiplié par 10 en 7 ans. Les produits sont entièrement conçus, développés et fabriqués dans les usines de la société et pas simplement assemblés. CODA Audio vient d’ailleurs d’achever un programme de lancement de 3 systèmes ligne source de dernière génération : le AiRAY, le ViRAY et le TiRAY. Coda Audio France va profiter du passage de la tournée de Placebo avec 4 dates en France pour faire découvrir le système AiRAY à plusieurs acteurs clé désireux d’entendre ce système en exploitation réelle.
La marque continue donc son implantation dans le paysage hexagonal avec Yves en charge de la région parisienne et de l’Ouest de la France tandis que Philippe se concentre sur les grands comptes et le reste du territoire.
Faisant suite au séminaire en ligne récemment organisé par AV Technology (le 13 Octobre) avec la participation d’Audinate et de Shure (Lien ici), le livre blanc « Implementing Audio-Over-IP from an IT Manager’s perspective » d’Audinate s’adresse aux administrateurs réseau d’entreprise, mais également aux techniciens de l’audiovisuel qui exploitent et configurent des réseaux AV. Il est disponible au téléchargement (dans la langue de Shakespeare) sur le site d’Audinate.
Les gestionnaires de réseau d’entreprise se trouvent de plus en plus confrontés à l’intégration de systèmes AV sur le (les) réseau(x) de données interne(s) mais ne sont pas toujours familiers avec les pré-requis propres aux réseaux locaux Audio sur IP. A l’inverse, les spécialistes réseau Audio-Vidéo, ne connaissent pas toujours les objectifs des directeurs informatique ou les moyens mis en oeuvre pour les atteindre. Ce petit recueil aide les deux parties à comprendre les besoins de chacun pour opérer la convergence sur une même infrastructure.
Les sujets abordés sont :
Que doivent connaître les gestionnaires réseau à propos d’AoIP (Audio sur IP)
Les standards exploités pour les réseaux audio : Descriptions, termes et acronymes.
Les considérations de bande passante (en général, besoins moindres que ce que l’on pense)
Des exemples concrets et les meilleures pratiques à mettre en œuvre.
Le texte passe ainsi en revue les aspects spécifiques à l’Audio sur IP des jeux de standards et protocoles IP :
L’emploi du multicast (et d’IGMP Snooping* afin d’éviter l’utilisation inutile de bande passante) pour établir la synchronisation temporelle et la reconnaissance des dispositifs audio reliés au réseau ainsi que l’envoi des mêmes canaux audio à plusieurs dispositifs,
L’usage d’UDP (User Datagram Protocol) plutôt que TCP (Transmission Control Protocol) pour s’affranchir du contrôle d’erreurs (et retransmission) et permettre une transmission en temps réel,
L’utilisation de DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol), plus souple, et non d’adresses IP statiques (ce qui peut néanmoins se faire),
La configuration de VLANs (réseaux virtuels) pour ne pas perturber le reste du trafic tout en partageant la même structure physique,
Les règles de Qualité de service (QoS) à respecter (DSCP, Differentiated Services Code Point, pour hiérarchiser les priorités), toujours en vertu de la transmission en temps réel, et notamment la possibilité d’inhiber la fonction EEE ** (Energy Efficient Ethernet). Cela nécessite des switches administrables qui supportent certaines fonctionnalités. Nous y reviendrons.
* IGMP Snooping : Littéralement Espionnage par « Internet Group Membership Protocol ». Il s’agit de la surveillance et du filtrage des flux multidiffusion (multicast) afin d’optimiser la bande passante utilisée sur le réseau et d’éviter d’envoyer des informations (des canaux audio) à des appareils disposés sur le réseau qui n’en ont pas besoin. C’est aussi indispensable lorsque Dante partage sur le même réseau physique d’autres flux multicast (de données ou contrôle par exemple) ou qu’on utilise le WiFi sur le même réseau. Et c’est bien sûr vital sur des infrastructures en 100 Mbits/s pour des considérations de bande et donc de débit. La marge de manœuvre est plus importante en 1Gbits/s, même avec un nombre de canaux conséquent et le partage avec d’autres types de trafic.
** EEE : Energy Efficient Ethernet ou Green Ethernet, standard ratifié par l’IEEE visant à limiter la consommation d’énergie sur les réseaux Ethernet, notamment en mettant en veille certains circuits et les interfaces physiques (transmetteurs) en l’absence d’émission. Cela nécessite un délai pour la réactivation, ce qui s’avère incompatible avec la transmission de données en temps réel.
On pourra également consulter avec les liens ci-après sur le site SoundLightUp :
Lorsqu’il s’agit de réaliser des installations de grande longévité en extérieur, beaucoup de produits sont à écarter pour cause de défauts d’étanchéité ou de résistance aux rayonnements UV. Le nouveau câble SC-Aqua Marinex Led Control complète la gamme Aqua Marinex qui comprend déjà des câbles audio, vidéo et réseau étanches et résistant même à l’eau de mer comme leur référence l’indique. Composé de cinq conducteurs de 0,34 mm² de section (45 brins AWG 22), un par couleur de Led plus un retour, ce câble est totalement exempt d’halogène et transversalement étanche à l’eau grâce à un rubanage de protection. Il peut être utilisé jusqu’à une profondeur de 10 m dans l’eau douce ou salée.
Ses âmes torsadées à pas court le rendent particulièrement adapté aux usages mobiles. Le revêtement externe en Polyuréthane SR garantit par ailleurs une faible inflammabilité ainsi qu’une grande résistance aux UV et aux bactéries. Au plan des caractéristiques électriques, il présente une capacité linéique inter-conducteur de 79 pF/m, une résistance linéique de 27 mΩ/m, et une résistance d’isolement de 1 GΩ/km. Le gainage interne des conducteurs est réalisé en Polyéthylène. « Souple jusqu’à – 40 °C et stable jusqu’à + 80 °C, notre nouveau câble Aqua est en outre non adhérant au sable. Grâce à sa gaine extérieure en Polyuréthane SR résistante au rayonnement UV, il supporte aussi les rayons solaires intensifs. Nos clients peuvent ainsi envisager en toute confiance des équipements ambitieux jusqu’à une profondeur de 10 mètres dans l’eau», déclare Pascal Miguet, manager de production chez Sommer Cable. Plus d‘informations sur le site de Sommer Cable
Clay Paky complète sa gamme Scenius avec un projecteur hybride, une très belle machine qui offre toutes les fonctions nécessaires pour assurer en Spot, Découpe, Beam et Wash avec de la puissance et toujours dans un format compact. La machine parfaite pour optimiser un kit en offrant aux concepteurs lumière toutes les possibilités de variations d’effets et de tableaux. Clay Paky a développé un nouveau système optique optimisé pour s’adapter à cet ensemble de fonctions et un nouveau réflecteur pour booster la lumière. Scenius Unico reprend la lampe Osram 1400 W – 6500K et CRI élevé retenue sur toute la gamme Scenius. Il gère la couleur à l’aide d’une trichromie CMY, un CTO linéaire et une roue de 7 couleurs. Son zoom linéaire a une plage 5° – 50° plus étendue que celui des Spot et Profile.
Pour séduire en Spot, il dispose d’une section effets composée d’une seule roue de 6 gobos rotatifs, d’une roue d’animation, d’un prisme rotatif, d’un autofocus sur toute la plage de zoom et bien sûr du couple dimmer shutter. La fonction découpe est assurée par le module du Scenius Profile à 4 couteaux motorisé qui lui a valu un prix de l’innovation au Plasa 2016. En Wash, il profite des 2 filtres frost de densité différente qui insérés graduellement vont flouter progressivement le faisceau et distribuer la lumière uniformément.
Unico est aussi capable de tirer en Beam avec un angle de 5° visible à plusieurs centaines de mètres en quittant sa lentille PC de sortie d’un large diamètre de 180 mm. L’iris jouera les réducteurs, si nécessaire, avec la précision de ses 16 lames. Commandé en DMX – RDM et ArtNet, ce projecteur est un poil plus lourd, 2,5 kg et à peine plus grand (5 cm) que le Scenius Profile récemment testé.
L’entrée du Théâtre des Sablons à Neuilly sur SeineUne SM5 en bas et une SM10 posées sur leur frame
On connait RoomMatch, le système d’installation à courbure constante de Bose dont le principe de flexibilité de couverture verticale comme horizontale s’appelle DeltaQ. Voici ShowMatch, un nouveau système qui joue encore et toujours la carte de l’optimisation mécanique de la couverture DeltaQ, mais offre aussi la possibilité de fonctionner en ligne-source et donc d’attaquer de nouveaux marchés plus « Show » où SPL, poids et taille comptent. Une démo a été organisée à Paris par le constructeur américain. SLU était présent, nous vous livrons nos premières impressions. L’accueil au Théâtre des Sablons de Neuilly est aussi chic que réussi, un grand bravo à Sophie Molitor et l’équipe de Bose Pro France au grand complet pour l’organisation vraiment parfaite. Après dégustation de quelques petits fours, on profite de la présence d’un certain nombre de boîtes en présentation statique pour en apprécier la conception, les transducteurs et les matériaux.
Pour celles et ceux qui auraient raté notre news de présentation de ShowMatch à l’Infocomm 2016, revenons sur les caractéristiques principales de ce nouveau système.
ShowMatch en quelques lignes
La SM5 montée en 70°, une ouverture assez serrée pour une tête de petite taille et facilitant la projection.
Ce système deux voies est composé de trois têtes SM5, SM10 et SM20, et un sub SMS118 de même largeur et permettant des montages en accroche ou en stack. Les trois têtes diffèrent par leur ouverture verticale de 5, 10 ou 20° et par la forme arrière de l’ébénisterie s’affinant de plus en plus en fonction des angles et réduisant aussi un peu le volume de charge. Contrairement aux systèmes spécialisés, ShowMatch offre la possibilité d’être monté en mode courbure constante, les boîtes étant choisies en fonction de la couverture verticale désirée et de la pression recherchée en fonction de la distance, ou bien en courbure variable via le modèle ouvrant à 5° et disposant d’une accroche permettant la prise d’angles par pas de 1°, une première pour le fabricant américain qui lui ouvre grand le marché de la prestation.
Une SM20, 20° d’ouverture et donc des formes biseautées permettant de constituer des lignes en courbure constante.Le kit 55° livré en standard avec la SM5 et offrant l’ultime portée et SPL.
Mais qui dit design DeltaQ, dit aussi possibilité de faire varier l’ouverture horizontale. Contrairement à RoomMatch qui en parfait produit d’installation, demande de choisir son ouverture à l’achat, ShowMatch gagne en flexibilité via des volets latéraux interchangeables à l’aide de 4 vis et passant la directivité de 70° à 110°, deux kits étant livrés avec chaque tête. Ne vous plaignez pas trop vite, des volets optionnels à 55° et 120° augmentent encore le nombre de combinaisons. Enfin et comme chez d’autres constructeurs, il est possible de panacher deux ouvertures pour des couvertures asymétriques, autant dire que virtuellement tout est possible avec ce système, des petites salles aux applications live nettement plus ambitieuses.
Deux moteurs EMB2S surpris par le flash dans le volume de charge dévolu aux deux 8’’.
Question transducteurs, Bose n’a pas lésiné sur la qualité et la quantité, pleinement conscient qu’on ne peut pas intégrer le monde de la prestation sans cracher du SPL. Le chiffre de 127 dB crête dans le grave et 132 dB crête dans l’aigu pour le modèle SM5 est là pour en témoigner. Pour atteindre ce niveau, malgré sa petite taille et son poids très raisonnable d’environ 30 kg, les anciens moteurs de la gamme RoomMatch ont été améliorés en modifiant leur propension à démarrer assez bas en fréquence puisqu’ils ne prennent le relai qu’à 800 Hz dans ShowMatch. Désormais appelés EMB2S, il délivrent 4 dB de plus que le modèle précédent et en étant couplés en série parallèle par 4 sur leur guide d’onde CADS (Continuous Arc Diffraction Slot).
Le 8’’ aussi ventilé que puissant et clairement Made in Italy sur cahier des charges Bose.Quand on dit ventilé, cela n’est pas un vain motUn montage cardioïde de trois SMS118, quelque chose de facilité par une prise doublée en face avant.
il complètent très bien la paire de 8’’ à grande excursion, bobine de 3’’ et aimant au néodyme, d’origine italienne et de très belle facture, dont on verra plus loin le nerveux et la capacité à descendre dans le grave. Le sub SMS118 embarque dans un montage bass reflex un 18’’ lui aussi à grande excursion et aimant au néodyme et est prévu pour être accroché en tête de ligne ou bien stacké au pied des lignes. ShowMatch dispose de nombreux accessoires, et notamment du bumper principal lui permettant de lever 24 modules avec un facteur de sécurité de 10 pour 1. Pour l’amplification, Bose propose deux solutions. Pour l’installation, le PowerMatch PM8500, un ampli malin, puissant et flexible comme la gamme d’enceintes, et tirant parti de la possibilité de mise en pont des 8 modules de 500 Watts qui le composent, on verra après comment.
Des racks de PM8500, l’ampli couteau suisse de Bose, tels qu’ils voyagent de ville en ville pour cette série de démos de ShowMatch.
Pour le touring, Bose adoube Powersoft qu’on ne présente plus, et à qui il va fournir les presets nécessaires au bon fonctionnement itinérant de ShowMatch.
Suivez-nous dans l’auditorium des Sablons
Sophie Molitor expliquant le déroulement de l’écoute et aussi son plaisir de nous présenter ce nouveau produit très prometteur.
Après cette rapide présentation, on reprend le cours de cette après-midi de découverte de ShowMatch avec son écoute dans la salle du Théâtre où nous attendent Sophie Molitor, la Directrice de la division systèmes professionnels & live music de Bose France, et Blaise Dupiellet, le Responsable du bureau d’études de Bose France, et question décibels, on va être gâté.
Blaise Dupiellet ravi de l’effet produit par les quelques passages musicaux distillés durant son intro technique de ShowMatch.
Un gauche/droite de 7 boîtes par côté et 4 subs posés au sol toujours par côté ont été déployés, le même système qui fait le tour d’Europe des distributeurs ou des filiales de la marque.
7 boîtes ShowMatch en l’air, une configuration largement suffisante pour couvrir le Théâtre des Sablons.
SLU : Quel type de boîte est accroché ?
Blaise Dupiellet : Nous avons quatre 5° et trois 10° pour finir la ligne. Sur le nez de scène, nous avons quatre 20° en lip et huit subs en deux groupes de quatre en montage cardioïde. Pour l’amplification on utilise des PM8500 dont on bridge deux paires de canaux et les quatre restants sont exploités dans une configuration parallèle/pont (appelé Quad mode) permettant d’obtenir 2000 W sous 4 ohms. L’ampli devient donc un trois canaux en 2 x 1000 W et 1 x 2000 W et alimente une paire de têtes en parallèle et un sub. Les têtes sont des 6 ohms pour la section aigüe et 8 ohms pour le grave. Le sub est en 4 ohms. C’est donc très confortable.
SLU : Les presets actuels sont relativement simples..
Blaise Dupiellet : Il s’agit de filtres standard, d’égaliseurs, de délais et de limiteurs. On est aujourd’hui pour cette journée assez flat, avec un alignement effectué essentiellement pour la console, mais Bose a passé un accord avec Powersoft pour permettre à ShowMatch de voyager, nos amplis étant conçus pour l’installation, et de bénéficier d’une plateforme DSP plus élaborée. Nous conseillerons les X4 et X8 pour la prestation ou l’installation de prestige. Les presets ShowMatch pour Powersoft seront disponibles quand nous aurons finalisé le package prestation.
Quatre SMS118 en montage end fire. Deux PM8500 sont nécessaires pour les alimenter.
Nous avons aussi un « shooter » assez simple mais efficace pour RoomMatch et ShowMatch et qui permet de faire du champ direct très rapidement, le Bose Array Tool. Le but est de faire un design en moins de 5 minutes et exporter un rapport avec toutes les informations nécessaires à l’accroche, voire d’utiliser une option qui propose, en fonction d’une zone de couverture, le bon nombre de boîtes pour y parvenir.
Plus d’infos encore avec Arthur Boutin
Arthur Boutin et à droite Romain Gamundi avec qui nous parlerons disponibilité, prix et positionnement un peu plus loin.
Nous avons rendu Blaise Dupiellet à l’ensemble des intégrateurs, techniciens et clients présents et avons repris notre farandole de questions avec Arthur Boutin, un technico-commercial de Bose avec un solide bagage technique, pour avoir des précisions sur le système.
SLU : Les moteurs EMB2 semblent avoir pris du poil de la bête.
Arthur Boutin : Ils ont été modifiés pour accompagner des 8’’ là ou avec RoomMatch ils travaillaient par six à la fois mais avec deux 10’’ et descendaient pour cela à 500 Hz. ShowMatch est coupé à 800 Hz, ce qui a permis à ces moteurs rebaptisés EMB2S d’avoir une meilleure réponse dans les aigus et de délivrer 4 dB en plus de 8 à 16 kHz, ce qui est indispensable dans un line-array et évite de trop charger dans les presets.
Une image qui montre bien les sorties aboutissant dans le guide d’ondes dont une seule moitié est volontairement en place, une 100°.
SLU : Les volets qui modifient les angles de couverture horizontale des boîtes sont au total au nombre de 4 ?
Arthur Boutin : Chaque module a sa directivité qu’on appellera de livraison, par exemple pour le SM5 on monte 70° en usine, mais il est possible de les équiper avec le second choix qu’on trouve dans le carton et parfois même une troisième en option. En résumé le SM5 accepte 55°, 70° et 100°, le SM10 accepte 70° et 100° et le SM20 accepte 70°, 100° et 120°. Il y a donc 8 possibilités en tout. Le preset est commun aux 8 variantes de directivités. Il est enfin possible de panacher deux ouvertures différentes afin, par exemple, de ne pas exciter un mur horizontal ou encore une passerelle sur laquelle passent des artistes micro en main. Ce travail au niveau des directivités doit être fait avec rigueur, on ne peut pas passer d’une boîte en 55° à une en 120°. « Modeler » est d’une grande aide pour voir si l’association entre différents modèles peut marcher ou pas.
Une vue du volume de charge des 8’’ équipant les têtes ShowMatch. On devine les moteurs qui baignent, comme souvent, dans l’onde arrière. Les évents au nombre de 4 sont largement dimensionnés.
SLU : Les deux 8’’ sont chargés comment ?
Arthur Boutin : La particularité de cette enceinte tient au partage de tout le volume de charge entre les deux transducteurs ce qui donne une réponse dans le grave assez étendue. Il n’y a guère que le guide d’ondes et les 4 moteurs qui lui prennent un peu de place. RoomMatch partageait ce volume en deux et les moteurs étaient à part.
SLU : Quelques mots sur le sub ?
Arthur Boutin : Il a été développé en même temps que ShowMatch et en reprend les cotes exactes, ce qui permet toute sorte d’exploitation en accroche ou en ground stack. Bose a veillé à placer une Speakon en face avant pour faciliter les montages cardio.
Le SMS118. 62 kg avec son accroche et un niveau crête de 135 dB SPL posé au sol et 129 en l’air.
SLU : Le HP ?
Arthur Boutin : Un super 18’’ fabriqué en Italie sur cahier des charges Bose. Grande élongation et aimant néodyme, ce qui donne, entre autres, un poids raisonnable.
SLU : Je vous repose la question car on sent du potentiel non encore exploité dans ce système. Où en sont les presets ?
Arthur Boutin : On a aujourd’hui des presets qui sont définis, mais on sait bien que cette partie logicielle vit avec le système et ses utilisateurs, donc tout ça va évoluer.
Les têtes en mode installation. Le gain de place et la discrétion sont manifestes.
SLU : Tout système line-array demande sa plateforme software.
Arthur Boutin : Chez nous elle s’appelle Modeler, un outil puissant de simulation électro-acoustique, équivalent de Ease et CATT, et intégrant par exemple les matériaux de la salle et leurs caractéristiques acoustiques ainsi que les formes complexes. Ayant conscience que l’installation et la prestation ne se traitent pas de la même manière, nous avons préféré créer un outil plus simple, intuitif et rapide à utiliser qu’on a appelé Bose Array Tool, et qui fonctionne sur la base de Modeler avec les mêmes outils de dessin.
SLU : Revenons à l’installation. Est-ce que vous avez des variantes de ShowMatch dédiés à ce marché ?
Arthur Boutin : Non. ShowMatch est prévu pour l’installation comme la prestation et pour cela les deux poignées arrière de transport et les flancs, dans lesquels deux autres poignées sont moulées, peuvent être ôtés. Il en va de même avec les goupilles touring qui sont remplacées par des modèles plus petits et courts. Tout cela fait gagner de la place et rend les boîtes encore plus discrètes pour les intégrateurs.
Une vue de près de la mécanique de prise d’angles par l’arrière des SM5. On distingue bien aussi les goupilles touring avec le verrouillage par deux pièces qui s’effacent lorsqu’on appuie sur le bouton doré bien visible. Chaque goupille est solidement arrimée à l’aide d’un lien acier.
SLU : Je ne vois de mécanique de prise d’angle que sur les SM5.
Arthur Boutin : C’est normal, c’est ce modèle qui sera essentiellement employé en touring et en accroche. On propose d’aller de 0 à 5° par pas de 1°. Les SM10 et 20 seront utilisées plutôt en installation en DeltaQ, en courbure constante. Dans ce cas il suffit de les accrocher avec les goupilles courtes. A propos de goupilles, celles de touring disposent d’un slider pour les tenir en place et elles glissent vraiment bien (rires).
SLU : Quels matériaux sont utilisés pour vos enceintes ?
L’arrière d’un volet dans les mains d’Arthur Boutin, la partie qui fait face au bord de chaque HP de 8’’ et qui joue sur la phase de ce dernier.
Arthur Boutin : Du multiplis de bouleau balte pour l’ébénisterie, de l’acier pour les accroches et pour le reste du polymère pour plus de légèreté. L’avantage de ce type de bois, c’est d’être résistant à l’eau comme aux changements de température. Le système va résister à une pluie légère, ceci étant nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour juger de sa tenue dans le temps.
SLU : Il paraît étudié l’arrière de vos volets faisant varier la directivité…
Arthur Boutin : Ils le sont. Ils atténuent certain modes du 8’’ et surtout ils modifient et optimisent la réponse polaire.
SLU : A-t-on une idée de la disponibilité à la vente de ShowMatch ?
Romain Gamundi (Marketing & Events Coordinator chez Bose) : Allez, je me lance. Tout devrait être disponible début décembre.
SLU : Une idée des prix ?
Romain Gamundi : Les trois enceintes coûteront le même prix de 3850 € HT et le sub 3400 € HT. Le pavillon additionnel (les deux côtés) va être vendu à 110 €, enfin le grand frame 2950 € HT. C’est un positionnement prix qui est environ à 30% en dessous des marques les plus connues et qui qui permettra de bien exploiter ce système des trois façons prévues. Par exemple avec trois SM20 en 70° ou 100° d’ouverture horizontale, on a un système point source puissant et abordable. En panachant plus les modules et les ouvertures on dispose d’un système DeltaQ à part entière avec tous ses avantages en installation, mais avec plus de SPL et une taille plus réduite qu’avec Room Match. Enfin en utilisant les modules SM5 et SM10 en courbure variable, on peut aisément tirer à 50-60 mètres et sonoriser des événements de belle taille. En prenant par exemple les clubs, on peut équiper du plus petit au plus gros en tirant en plus parti de nos nouveaux subs qui descendent à 32 Hz.
SLU : Pourrez-vous vendre des configurations touring complètes avec les amplis ?
Le Powersoft X8, une sacrée fabrique à watts savants grâce à sa puissance DSP et à watts tout court , avec 40 KW crête au total sur 8 canaux. Un excellent choix de la part de Bose.
Blaise Dupiellet : Bien sûr. Outre les configurations d’installation et 100% Bose, nous vendrons les racks touring équipés d’amplis Powersoft et spécifiquement prévus pour ShowMatch. C’est une société belge qui s’occupera de les assembler suivant notre cahier des charges.
Le mot d’un homme rare
Nous avons enfin eu la chance de parler avec Akira Mochimaru, le Responsable Monde de Bose Professionnel, un homme rarement dans nos contrées, et à qui nous avons demandé le pourquoi du choix de Powersoft comme ampli pour le touring.
Akira Mochimaru, aussi souriant que disponible.
Akira Mochimaru : PowerMatch est un excellent ampli, très solide, et je suis certain qu’il pourrait prendre la route, simplement il est configuré pour l’installation avec, par exemple, des connecteurs Euroblock qui ne conviennent pas pour le touring. Plutôt que de rester fermes sur notre préconisation, nous avons choisi de laisser libres nos utilisateurs d’utiliser d’autres modèles et spécialement Powersoft qui est une excellente marque, fiable et proposant des produits de grande qualité. Ils disposent par ailleurs d’un très bon réseau de distributeurs aptes à assurer du service après-vente. Enfin notre accord inclut l’accès à leur plate-forme DSP pour y intégrer nos presets et la possibilité de commander la diffusion. J’insiste sur le fait que l’on n’oblige personne à utiliser des amplis Powersoft, mais c’est vrai que nous n’avons pas testé et donc validé d’autres marques et qu’en revanche les essais menés dans les laboratoires de Bose avec la marque italienne se sont révélés concluants.
Conclusion & écoute
Courageux, culotté même penseront certains, Bose se lance avec ShowMatch dans le grand bain du line-array avec la volonté d’en élargir considérablement la palette d’emploi via sa technologie DeltaQ. Il met aussi tous les atouts de son côté avec le choix malin de Powersoft pour fournir puissance et fonctionnalités évoluées, indispensables pour séduire le milieu du touring. L’écoute confirme cette bonne première impression dès les premières notes jouées. Avec des sources masterisées, l’aigu et le médium apparaissent justes et plaisants, et prolongent bien un grave intéressant et suffisamment nerveux où le raccord avec les subs passe bien si ce n’est un léger manque d’impact de ce dernier, tout du moins dans la salle où a eu lieu cette brève écoute. Les têtes seules ont en revanche une attaque et un rendu intéressant dans le grave, largement suffisant à faible niveau ou sur des groupes vocaux. L’écoute sur le mix live du groupe qui a joué spécialement pour Bose, permet d’affiner nos impressions. Les voix sont reproduites avec clarté et définition, sans aucune dureté. Il en va de même avec les instruments, batterie comme claviers, le rendu est franchement « live » avec ce qu’il faut de punch, et de couleur, pour séduire un large auditoire. Le sentiment de puissance est bien là à une pression allant de 100 à 102 dB(A) et qui nous a semblé plus que suffisante.
Rien de tel que de vrais instruments et de vraies voix avec toute leur dynamique pour juger un système qui part à l’assaut des prestataires.
J’ai en revanche remarqué que quelques petits progrès restent à faire au niveau de la couverture polaire. La sommation mono du système est pour le moment perfectible et la classique bosse de niveau face au point 0° des boîtes demande à être un peu lissée. Il n’est pas exclu que la salle soit pour partie responsable de ce comportement d’autant qu’une ouverture de 12 mètres n’est pas idéale dans un lieu somme toute assez petit. N’oublions pas aussi que nous avons écouté un système filtré en bon vieux Butterworth là où la concurrence travaille en FIR, et qu’aucune amélioration via des DSP n’a été mise en œuvre. Je suis donc très curieux de réécouter au plus vite ShowMatch avec du Powersoft et surtout drivé par des presets spécifiques bénéficiant de la puissance de calcul embarquée dans ces amplis, à même de peaufiner la polaire, permettre de constituer de longues lignes et mettre le son encore plus dans la face. Peut-être aussi que ces nouveaux presets prendront en compte la variété d’ouvertures symétriques ou pas qui sont possibles.
Le groupe en plein ShowMatch !
En attendant cela ne fait aucun doute, ShowMatch est mécaniquement et acoustiquement bien né, et le travail qui va être fait avec les remontées de terrain, finira de l’inscrire dans un paysage professionnel où il a d’ores et déjà sa place.
Powersoft poursuit son programme de développement de la formation et de l’information délivrées à ses clients (et ses futurs clients …) à travers une série de séminaires en ligne (webinars) ouverts à tous (et gratuits). Ces conférences interactives produites conjointement avec ProAudio-Central.com offrent aux professionnels de l’Audio la possibilité d’acquérir les meilleures pratiques de mise en oeuvre révélées par des experts de terrain et de tirer le meilleur parti de leur parc d’amplis Powersoft. La série de « webinars » débutera en novembre avec des sessions organisées par Steven Kemland de FACE et Dave Rat de Rat Sound.
Steven Kemland de FACEDave Rat de Rat Sound
Francesco Fanicchi, directeur MarCom de Powersoft, explique : « Nous sommes toujours à la recherche d’opportunités pour offrir à nos utilisateurs des informations et des idées qui peuvent les aider à tirer pleinement parti des capacités de nos produits. Bon nombre de « gourous » de l’audio utilisent des amplificateurs Powersoft en raison de leur technicité. Il est logique de profiter de leur expertise pour ces webinaires.» De plus ces webinaires peuvent aider les acteurs de l’industrie à résoudre des problèmes communs, dans des applications fixes ou Live. Chaque webinaire comprend une vidéo entièrement réalisée avec l’intervenant et expliquant son utilisation de la technologie Powersoft, suivie d’un Q/A (Questions/ Réponses) en direct où les conférenciers peuvent répondre aux questions des participants. Les webinaires sont enregistrés et les participants reçoivent tous les documents après.
Comment surmonter les limites posées par une vieille installation au parc aquatique Plopsaqua en Belgique
Vue du parc aquatique Plopsaqua en Belgique (à La Panne) où Steven Kemland est intervenu pour l’installation audio.
Steven Kemland, un vétéran de l’industrie, spécialisé dans les installations pour parcs à thème, théâtres et entreprises, parlera de son récent projet d’installation au parc Plopsaqua en Belgique. Rejoint par le directeur technique du parc aquatique, Kemland mettra en évidence les défis posés par la structure complexe du site et comment lui et son équipe ont été en mesure d’améliorer les limites du précédent système son avec la nouvelle installation en Powersoft. Il discutera également des techniques d’économie d’énergie possibles avec les amplificateurs Powersoft, et des avantages apportés par la plate-forme Armonia DSP de Powersoft.
Comment exploiter au mieux la technologie Powersoft sur scène.
A partir de l’expérience de Dave Rat sur la tournée 2016 des « Red Hot Chili Peppers ». Dave Rat de Rat Sound s’est construit une solide réputation comme l’un des meilleurs gourous du son live dans le monde, en travaillant avec des artistes comme Nirvana, Rage Against the Machine et Blink 182.
Les Red Hot Chili Peppers sur scène lors de leur récente tournée avec Rat Sound Systems (Camarillo CA) au son.
Dans son webinaire, Rat parlera de son travail sur la tournée mondiale 2016 des Red Hot Chili Peppers et de comment il a réussi à exploiter le potentiel de ses amplificateurs Powersoft pour délivrer un gros son à des foules massives. Dave évoquera également son « Rat Sound Superwedge », un nouveau moniteur de scène puissant et polyvalent notamment utilisé sur la tournée et conçu sur mesures en tirant parti des capacités de l’amplificateur X4 Powersoft.
Ayrton réinvente le stroboscope avec un panneau à leds blanches de très grosse puissance, contrôlable par petites sections et allié à la rotation Pan Tilt continue. Et Stéphane Migné s’est régalé à concevoir un concept extêmement innovant filmé sur cette vidéo, sans doute la plus difficile à réaliser tellement les strobes se régalent à griller les capteurs des caméras numériques.
La face carrée de 384 x 384 mm du MagicBurst™ supporte 3 840 leds blanches de forte puissance, regroupées en 64 pixels sur une matrice de 8 x 8. Avec une nouvelle alimentation ultra-compacte de 1,300 W, le MagicBurst peut produire pendant plusieurs secondes un flux lumineux de plus de 240 000 lumens en pointe, calibré à 5600K, et le faire tourner de manière continue.
Ayrton présente le MagicBurst™, le premier stroboscope motorisé à LED de l’industrie, fournissant 240 000 lumens
On peut contrôler indépendamment la durée, la vitesse et l’intensité des éclairs de chaque groupe pixels de LED ainsi que chacune des sections pour créer des motifs graphiques, des damiers animés, des lettres clignotantes, etc. Le MagicBurst dispose également d’une bibliothèque préprogrammée d’images fixes et d’effets dynamiques. Avec un design minimaliste et une empreinte visuelle réduite, le MagicBurst est similaire en dimensions à la famille des MagicPanel™-FX et DreamPanel Shift et Twin. Ce format standardisé permettra de les assembler en panneaux graphiques géants, avec des résultats forcémment étonnants.
Equipé de ventilateurs à vitesse variable, le MagicBurst permet de choisir entre les modes de ventilation Auto, Scène et Studio, avec un fonctionnement silencieux en mode Auto. Grâce à sa connectivité série étendue, le MagicBurst peut être contrôlé en DMX-RDM, ArtNet ™, sACN ou via une liaison sans fil grâce au module CRMX TiMo RDM intégré de LumenRadio ™.
La tournée « Formation » de Beyoncé est parmi les plus grosses et les plus médiatisées. Tout y est tricoté dans « monolithe », une sculpture vidéo mobile et tournante à 4 faces de LED qui est au centre d’une production spectaculaire et élégante où se fondent l’expression artistique et l’innovation dans les techniques de scène. Haut de 20 mètres, large de 20 mètres et profond de 10 mètres, le Monolithe a été conçu par Es Devlin, le designer de la production, en étroite collaboration avec Beyoncé elle-même, qui s’est impliquée dans tous les détails importants de sa présentation sur scène. Design conceptuel étonnant et innovant à maints égards, il reprend la beauté singulière, l’insularité et la simplicité d’un Monolithe.
L’objet s’ouvre au centre sur 7,3 mètres, glisse sur des rails et tourne sur 360 degrés. Cette prouesse d’ingénierie a été rendue possible par les spécialistes d’automatisation belges de WIcreations, qui ont conçu les systèmes de rotation et de guidage pour le compte de Stageco, le fabricant des parties mobiles de la scène. Le Monolithe, qui pèse la bagatelle de 180 tonnes, est recouvert de LED WinVision de 9 mm sur les faces larges et de 18 mm sur les faces étroites… et décroche facilement le record du plus gros objet dans tous les stades où il est installé.
Chez WIcreations, c’est Hans Willems qui a piloté l’aspect automatisation du projet. Au terme de deux séances de réflexion avec Dirk De Decker (DDD) de Stageco, Hans a convaincu DDD qu’il avait une solution simple et fiable pour déplacer les deux grilles coulissantes fabriquées par Stageco. A la base de l’ensemble de la structure du Monolithe, il y a une piste circulaire conçue par Stageco et fabriquée par TCS. Dessus, on trouve deux grands bogies, roulant sur 8 petites roues acceptant chacune une charge nominale de 30 tonnes, dont quatre sont entraînés par le système de contrôle WI, d’une manière similaire à un véhicule 4×4. La rotation s’effectue au moyen de quatre moteurs d’entraînement parfaitement synchronisé via le logiciel de contrôle de WI.
Sur les deux châssis de bogies, Stageco a fabriqué une grande grille statique pour soutenir les deux structures coulissantes qui ouvrent et ferment le Monolithe. L’idée était que la boîte chevauche la grille statique qui supporte toutes les charges verticales, tandis que les charges horizontales (vent et mouvement) sont transférées à 16 palans BGV C1 fonctionnant en synchronisme avec le système de commande de levage WI. Cet ouvrage est capable de déplacer la structure en toute sécurité avec des vents atteignant 20 m/s (environ 72 km/h) en fournissant toute la stabilité nécessaire tout en étant utilisable en tournée. Travaillant directement pour la production, l’équipe de WI également conçu et fabriqué les deux grilles du «halo».
Hans a été rejoint par Yves Vervloet, le gestionnaire du projet, qui recherchait les éléments du «halo», alors qu’il portait toute son attention sur la partie automatisation en collaboration avec le département R&D de WI. L’arrangement du «halo» comprend deux grilles carrées placés au-dessus des grilles coulissantes de Stageco, à l’intérieur desquelles sont logés tous les treuils de positionnement de l’écran à LED. Quand ce «halo» de métal est en place, les palans sont toujours dans la même position, donc quand les manteaux de LED qui enveloppent la structure sont en position haute, les écrans alignés affleurent parfaitement en haut et semblent flotter dans l’air. Le guidage horizontal des deux grilles coulissantes du Monolithe a fait appel à un gros effort de physique, d’ingénierie et de disciplines associées. Chaque structure coulissante pèse 60 tonnes et doit se déplacer à gauche et à droite dans des conditions de vent potentiellement violent, produisant une forte charge dynamique. La solution de cette partie du puzzle d’automatisation met en œuvre des palans de 800 kg à vitesse nulle BGV C1 de WI et un triple système de blocage spécifique pour assurer la prise en compte de la charge due au vent. WI a réalisé les deux systèmes complets d’automatisation qui sont révolutionnaires pour la production de la tournée. Tous les palans ont donc été intégrés dans des châssis spécialement conçus pour optimiser la vitesse de mise en place et de démontage. Les châssis de levage personnalisés ont été fournis avec des revêtements transparents pour les protéger de la pluie et donner une visibilité claire permettant de contrôler visuellement le système.
Pour WI, le principal défi n’était pas tant l’ingénierie de la rotation et du guidage, c’était surtout le délai de livraison. Après le feu vert de la production, il fallait que les deux systèmes complets soient prêts pour les répétitions en Floride en 5 semaines seulement. WI avait déjà un stock important d’éléments d’automatisation en location sur sa base de Heist-op-den-Berg, ce qui l’a aidé à atteindre cet objectif.
Deux équipes de superviseurs de WI, respectivement constituées de Dion Pearce et Lander Michielsens et de Miro Kusik et Stefan (Xumi) Schumacher, accompagnent chacun des systèmes en tournée et l’opérateur Ross Maynard travaille avec la production. « C’était super de travailler avec Dirk de Decker, le gestionnaire de compte de Stageco, l’ingénieur Tom Frederickx, Gert Hulsmans, le directeur de la R&D et son équipe, ainsi que Mark Van Gorp, le chef de projet et tout le personnel de Stageco sur place », a déclaré Hans Willems, « Ensemble, les nombreuses autres personnes de talent et les grandes sociétés ont fait de cette tournée l’un des spectacles les plus attractifs et fascinants de l’année 2016 ». Il s’agit de trois grands experts internationaux de la production : Malcolm Weldon, directeur de production et Jake Berry et Chris Vaughan, consultants de production, de Tim Routledge, concepteur d’éclairage et d’Ed Burke et Todd Tourso, producteurs de contenu vidéo. Tous ont travaillé en étroite collaboration avec Erinn Williams, le directeur artistique de Beyoncé. Lizzie Adshead est coordinateur de production assistée de quatre coordinateurs de site : Charlie Boxhall, Nick Evans, Jez Craddick et Robert Hale. Albert Lawrence a géré la coordination du site des répétitions. Yose Lawson est le chef monteur de la production.
C’est Stageco qui a construit la partie tournante et coulissante de la scène, WI qui a conçu et fourni les éléments d’automatisation et des grilles de montage spéciales «halo», TAIT qui a fourni diverses autres parties de la structure de scène. Le principal fournisseur d’éclairage pour les USA et les branches européennes de la tournée est Neg Earth, alors que c’est PRG Nocturne qui a fourni le matériel vidéo. D’autres informations sur le site de WIcreations
Nota :Les photos ont été prises au cours de la mise en place au Stade Roi Baudouin de Bruxelles
Initialement construit en 1859 dans le style Renaissance, le Stora Teatern de Göteborg est l’un des bâtiments historiques les plus populaires de la fourmillante ville portuaire suédoise. Il propose une programmation très dynamique qui mélange concerts, théâtre et spectacles de danse. C’est aussi un lieu incontournable pour les week-ends de la saison estivale, avec « Backstage », une expérience de DJ club très populaire dans la région. Du fait de ce programme de spectacles véritablement ouvert et des nombreuses configurations différentes selon les événements, les grills d’éclairage des spectacles sont perpétuellement en changement. Pour gagner du temps et s’épargner bien des soucis, Joel Karlberg, le responsable de l’éclairage, a installé un système DMX sans fil LumenRadio, qui permet de réacheminer rapidement et facilement les signaux de données entre les projecteurs et le pupitre de commande.
Joel coordonne tous les éléments techniques de l’éclairage. Il a trouvé que le système DMX sans fil est une solution souple et commode pour l’adressage et réadressage de la trentaine de projecteurs motorisés du grill, qui sont utilisés en permanence pour tous les spectacles et les événements, mais dans des situations et des réglages différents. Quand le club Backstage fonctionne, la piste de danse principale et le bar occupent ce qui est normalement la scène, et l’espace se prolonge dans les coulisses et sur les côtés de la scène et à l’extérieur, juste à l’arrière de la salle, par un grand espace extérieur qui permet d’accueillir 1 200 personnes.
Le système d’éclairage du club est complètement différent de celui des spectacles de danse ou d’art dramatique invités, qui utilisent la scène. Les projecteurs sont donc réinstallés dans des endroits différents, mais avec le système LumenRadio, Joel n’a pas à se soucier du cheminement des câbles de données ou des liaisons vers la console d’éclairage, tout se fait sans fil. Pour cette saison, les principaux projecteurs club comprennent 10 Robe Pointe, 12 Robe LEDWash 800, quatre Clay Paky Mythos et quatre Vari*Lite VL1100 fonctionnant via DMX sans fil, plus un supplément de 30 barres et washes statiques à LED. En utilisant les cartes sans fil intégrées dans les Robe LEDWash 800, on peut fournir des signaux de données sans fil à l’ensemble de la plate-forme. Il y a un double émetteur-récepteur LumenRadio permanent (installé à poste fixe dans le plafond), deux récepteurs, une unité flexible (qui peut être configurée comme un émetteur ou récepteur) et un émetteur supplémentaire. Les projecteurs sont reliés par leur intermédiaire sans qu’il soit nécessaire de s’embêter avec tout un tas de câbles de données… un gain de temps précieux pour la mise en œuvre.
Une grille système standard pour recevoir des productions théâtrales reçoit 12 LEDWash 800, 10 Martin Quantum Profile et quatre découpes à LED Robe DL4 associés à 8 Vari*Lite VL1100 et un complément de 50 projecteurs conventionnels. A l’aide du système sans fil, on peut parfaitement relier à la console des appareils d’éclairage supplémentaires ou des dispositifs comme les machines à fumée. Pour les concerts et les spectacles, les 800, DL4S et LEDWash peuvent être mises vers le bas et déplacés ou posés au sol, à la position qui convient le mieux pour éclairer le spectacle mis en scène, et facilement connectés au système sans tirer de lignes de données.
Avant de s’engager, Joel a consulté plusieurs utilisateurs de LumenRadio dont le centre des arts du spectacle du Riksteatern qui dispose également d’une solution DMX sans fil. Ils ont ont tous confirmé la fiabilité et stabilité du systeme sans fil. Joel a donc préconisé la marque pour le Stora Teatern. « Honnêtement, nous économisons énormément de temps de travail supplémentaire », conclut Joel, ajoutant de plus que le service et le soutien de LumenRadio sont « excellents ».
Martin complète sa gamme vidéo avec un nouvel écran VDO Face 5, de pitch 5 mm, équipé soit de diodes blanches (white face), soit de diodes noires (black face). Il est classé IP65, et se contrôle comme toute la gamme vidéo créative par les contrôleurs P3. On imagine déjà les solutions mixant différents écrans de la famille Martin sans souci de protocoles de commande.
Le VDO Face 5 intégré dans la gamme vidéo créative Martin.
Après la gamme créative des, VDO Sceptron, VC-Grid et VC-Strip, Martin présente un panneau vidéo RGB, étanche pour les concerts et événements joués en extérieur avec le plus petit pitch – 5 mm – généralement retenu pour les écrans classés IP65.
Ce VDO Face 5 est proposé en deux versions : Une à leds blanches (white Face) optimisée pour la luminance : 5000 nits, l’autre à leds noires (black Face) qui assure un meilleur contraste au prix de la luminance (3000 nits) particulièrement destinée aux applications de télévision ou concert en salle où le contraste prime sur la puissance. Et comme il est complètement silencieux car sans ventilation, il s’invite sans problème sur les plateaux de télévision.
Le VDO Face 5 HD à leds blanches favorise la luminositéLa version HC à leds noires assure un contraste élévé.
SLU : Quels sont les critères qui distinguent ce VDO Face 5 de la concurrence ? Nous avons posé la question à Wouter Verlinden, chef produit LED vidéo chez Martin.
Wouter Verlinden, chef produit Led, vidéo et contrôleurs P3
Wouter Verlinden : L’innovation du VDO Face 5 se situe au niveau de son intégration dans un système P3 et de la calibration des écrans. C’est un problème récurrent sur le marché de la vidéo, il y a toujours des différences de niveau voire de colorimétrie entre les écrans de séries chronologiquement différentes. Les systèmes Martin sortent tous des usines, avec la même calibration. Cela signifie que si un prestataire complète son parc d’écrans avec plusieurs mois de d’écart, il pourra les utiliser ensemble sur un projet plus grand, sans aucune dérive de couleur ou de luminosité.
SLU : Que se passe-t-il si les premiers écrans achetés subissent la perte de luminosité normale du fait de leur exploitation.
Le banc de calibration en niveau et colorimétrie
Wouter Verlinden : Après un certain temps d’utilisation, en effet, on observe des pertes. Les leds ne sont pas parfaites malgré tout ce que les fabricants ont essayé de nous faire croire (rire) ! Si par exemple on utilise des panneaux sur une tournée pendant 2 ans, ils perdent de la luminosité, et si on les combine avec des panneaux neufs, il y aura une différence visible. Pour y remédier, il y a une nouvelle fonctionnalité logicielle dans le P3, appelée P3 Fixture Adjuster, qui permet de réajuster les vieux panneaux au même niveau de luminosité que les nouveaux.
SLU : Ce ne serait pas plutôt l’inverse ?
Wouter Verlinden : C’est le truc magique (rire) ! Plus sérieusement, pendant la calibration initiale des écrans chez Martin, on ne pousse pas les leds à 100 %, on garde une certaine marge de luminance,environ 25 %.
SLU : Et si les prestataires veulent exploiter le maximum de luminosité, peuvent-ils accéder dans le logiciel ?
Wouter Verlinden : Hélas non, on ne leur laisse pas cet accès qui les priverait de la possibilité d’aligner ultérieurement leurs panneaux et d’exploiter leur système sur le long terme.
SLU : Quelles sont les dimensions du VDO Face 5
Wouter Verlinden : Il mesure 500 mm de large et précisément 562,5 mm de hauteur. Ces dimensions correspondent au ratio de 8 (horizontal) : 9 (vertical). Si on assemble deux panneaux horizontalement on obtient 16 : 9 qui est le ratio standard des caméras et systèmes vidéo. C’est donc hyper facile d’envoyer un signal caméra dedans.
SLU : Vous avez aussi développé des systèmes d’accroche ?
Wouter Verlinden : Oui, nous avons un bumper de la largeur d’un panneau et un bumper de la largeur de deux panneaux. Martin ne veut pas créer de bumper de 5 m de large qui serait difficile à transporter dans un camion. Nous développons aussi un système pour les stacker au sol. Nous proposons également en option des flight cases pour transporter les écrans et les bumpers.
SLU : Son poids ?
Wouter Verlinden : 36 kg par m2. Il n’est pas super léger mais la structure est étudiée pour supporter un vent de 74 km/h
SLU : Son prix ?
Wouter Verlinden : Le prix catalogue est annoncé à 8000 € HT le m² sans les bumpers et sans flight case.
SLU : Où est-il fabriqué ?
Wouter Verlinden : Le VDO Face 5 est fabriqué en Chine. Ensuite, la calibration et le contrôle qualité sont effectués en Hongrie dans la nouvelle usine
SLU : La R&D Martin est-elle toujours au Danemark ?
Wouter Verlinden : Pour tout ce qui est lumière et vidéo, le centre de compétences est resté à Aarhus. Donc la R&D ainsi que la production de la présérie de chaque nouveau produit sont toujours au Danemark. Quand le produit est stable, il part en Hongrie pour y être fabriqué en série.
Clay Paky fait un buzz vidéo sur sa toute nouvelle machine, le Scenius UN1CO, une lyre multifonctions, qui sera lancée demain au LDI (Las Vegas). Spot, Découpe, Beam et Wash ! Un Challenge impossible ? Voyez vous-même ! On vous en dit plus dès que possible.
Avec le lancement des HPH-MT8 et HPH-MT5, Yamaha complète sa nouvelle gamme de casques de monitoring professionnels fermés MT, live et studio, initiée avec l’introduction en 2015 du HPH-MT7. Inspirés du rendu clair et fidèle des monitors de studio NS-10M, les casques de la série MT sont conçus pour délivrer un son neutre avec une image stéréo précise et une reproduction fidèle de la source, tout en garantissant un haut niveau d’isolation acoustique et un grand confort d’utilisation pour faire face aux longues sessions d’écoute.
De gauche à droite les modèles MT8, MT5 et MT5W
Les transducteurs dynamiques de ces casques sont équipés de puissants aimants au Néodyme et de bobines CCAW (Copper-Clad Aliminium Wire) de respectivement 45 et 40 mm pour le MT8 et le MT5 (le HPH-MT5 est proposé en noir ou en blanc).
Le HPH-MT8 vu de dessus ……
Ces bobines mettent en œuvre du fil d’aluminium recouvert d’une couche de cuivre de grande conductivité, ce qui permet d’obtenir une résistivité presque équivalente au cuivre seul (surtout en HF avec l’effet de peau) tout en réduisant la masse de l’équipage mobile, même avec une plus grande longueur de bobine (Bl plus important), pour une meilleure réponse transitoire (entre autres). Ces casques présentent une impédance de 37 ohms (MT8) et 51 ohms (MT5), et supportent une puissance max de 1,6 W. Le MT8, de sensibilité 102 dB/1 mW, affiche une courbe de réponse qui s’étend de 15 Hz à 28 kHz. Le MT5 offre une sensibilité de 100 dB/1 mW avec une réponse un peu moins large.
…. et replié pour tenir moins de place durant le transport
Yamaha a veillé à ce que ces nouveaux modèles aient la durabilité nécessaire pour encaisser les rigueurs du touring : une conception robuste avec un dos fermé bien ajusté, et une configuration circum-aural avec une solide boîtier en ABS et un arceau résistant à la sueur. Les grands coussinets d’oreillette sont en « cuir » synthétique de faible résistance pour absorber les vibrations et réduire les fuites sonores. Au total, on obtient une excellente isolation et un grand confort de port sur des périodes prolongées. La construction du pivot de bras et la longueur du coulisseau réglable en aluminium assure une parfaite adaptation à la tête du porteur. Sur le MT8, le support d’arceau est en aluminium injecté et les oreillettes sont orientables pour permettre l’écoute à une oreille. Les HPH-MT8 et MT5 sont livrés avec un cordon de 3 m détachable équipé d’un jack stéréo 3,5 mm complété d’un adaptateur 6,35 mm, pour s’adapter à toutes les sources. Le coffret du MT8 contient également un cordon de 1,2 m spiralé. Ils remplacent respectivement les modèles HPH-MT220 et MT120.
Présentée en avant première en 2013 sous la forme très épurée d’un écran tactile multitouche 24 pouces avec une interface entièrement configurable et quelques touches, la console Vibe était de retour à Londres cette année dans sa version finale. Basée sur un hardware plus conventionnel, mais toujours dotée d’une interface très novatrice, la nouvelle console Compulite ne déroge pas à la tradition et comme pour les précédents contrôleurs de la marque Israélienne, le maître mot est l’innovation !
La nouvelle console Vibe de Compulite capable de s’adapter à tous les shows et tous les opérateurs
Le principe de base de la partie software est la facilité, la rapidité et la flexibilité. Chaque utilisateur doit pouvoir accéder facilement et rapidement aux fonctions de la console et des projecteurs. En partant du principe que chaque opérateur est unique, les ingénieurs de Compulite ont développé un nouveau système qui, à travers deux écrans, multi-touch 21,5″ et 11,6″, permet aux utilisateurs de complètement personnaliser et adapter la console à leurs besoins afin d’être les plus réactifs possible. En faisant glisser des icones réparties autours des fenêtres via des gestuelles déjà connues sur les téléphones et les tablettes, il est très rapidement possible de créer des espaces de travail pouvant être très vite sauvegardés et rappelés depuis des boutons dédiés. Si vous voulez tout avoir sous la main, il est même possible de rajouter 3 écrans tactiles externes et une infinité de contrôleurs tactiles capables de diriger des paramètres en 24 bits ou virtuels. Le hard n’est pas en reste. Pour contrôler les projecteurs on ne compte pas moins de 4 encodeurs haute résolution, rétro-éclairés en RGB, 4 autres roues interactives et une 9e roue dédiée aux dimmers ainsi qu’un trackball 3 axes ! On dispose également, en plus des boutons de fonctions, de 20 boutons totalement configurables pouvant contrôler une Q-list, une scène, un groupe, une vue ou pratiquement n’importe qu’elle fonction, fournissant ainsi une alternative aux écrans tactiles et/ou un accès direct aux fonctions les plus souvent utilisées.
Tout comme la Vector, le système Vibe est développé sous un environnement Windows. Il est compatible Windows 7 et 10. Coté processeur, Compulite n’a pas lésiné, en implantant un I7 Quad Core de 4e génération. Il faut bien ça puisque la console, équipée de base avec 32 univers DMX, peut en gérer jusqu’à 256 sans recourir à des nodes externes. Elle est bien sûr compatible RDM et capable de sortir les univers en DMX 512 sur 8 sorties physiques ou via les protocoles réseau Art-Net et sACN disponibles sur une des 4 sorties du Switch Ethernet Gigabit. Une autre particularité intéressante est l’utilisation de deux disques durs distincts : un SSD pour l’OS et un HDD pour les sauvegardes des données. Après de longs mois de développement, Compulite présente une console très aboutie et innovante, prouvant ainsi que l’on peut être pionnier dans un domaine et rester innovant après plusieurs décennies !
La salle de la Parole Errante de Montreuil décorée et ceinturée par des tables, à gauche le bar, à droite la scène et surtout disposant d’un splendide parquet indispensable pour danser.
Richard Garrido aime et danse le tango, mais il est aussi le PDG d’Audio-Technica Europe, deux bonnes raisons pour retrouver une foultitude de produits de la marque japonaise à Montreuil pour la 6è édition du Tango Roots Festival dont sa société est partenaire officiel.
A gauche Bertrand Allaume d’Audio-Technica et Bastien Peralta le mixeur du Festival.
Nous avons été à cette occasion à la rencontre de Bertrand Allaume d’Audio-Technica et de Bastien Peralta le mixeur du Festival pour une vraie initiation à cette danse, à ses rites, ses inflexions sonores et a ses groupes. Une découverte passionnante et très sonore. Hébergé à La Parole Errante dans une salle très bien décorée et disposant pour l’occasion d’une piste de danse en bois d’une qualité de finition remarquable, ce festival s’offre le luxe d’accueillir des danseurs vedette mais aussi des amateurs avec des orchestres en plus des DJ spécialisés en tango.
Cela implique du son et du bon, d’où le partenariat avec Audio-Technica et le coup de pouce d’APG. L’infrastructure technique a été confiée à SNO, un prestataire basé à Lognes. Nous avons été accueillis pour la grande milonga d’ouverture du festival avec l’Orquesta Silbando et DJ Elisabeth Dussaud.
L’Orquesta Silbando en action ou plutôt mettant en action son public car du tango on ne fait pas que l’écouter, on le danse.
SLU : Vous avez donc prêté le parc micro de ce soir à SNO ?
Bertrand Allaume (brand manager d’Audio-Technica) : On a choisi des micros spécifiques dans notre catalogue pour suivre la fiche technique qui nous a été fournie. Il faut savoir que le Tango est totalement acoustique. Ce soir par exemple nous allons avoir piano, contrebasse, deux violons et deux bandonéons.
Les micros main « habituels » d’Audio-Technica, les Artist Elite dans les mains de Bertrand. A gauche en rouge deux dynamiques AE4100, et le troisième et bleu est un statique, l’AE5400.
SLU : HF ?
Bertrand Allaume : Non, tout en filaire. Ils ne sont pas fans des HF et en plus il faut rester autant que possible en filaire avec des instruments acoustiques. Je suis ravi d’être ici ce soir car cela me permet de tester et d’écouter le rendu de mes micros sur ce type d’instruments, des choix parfois inattendus et originaux et qu’il faut pouvoir valider par un test grandeur nature.
SLU : De grosses déconvenues ?
Bertrand Allaume : Non, dans un cas c’est merveilleux et dans l’autre cela n’apporte rien. C’est rare que cela n’aille pas. On cherche toujours la pertinence dans nos choix qui sont validés ou pas durant les balances, quand les musiciens se prêtent au jeu ce qui a été le cas ce soir.
Une balade sur le plateau
SLU : Pas de problème pour s’accrocher aux bandonéons ?
Bertrand Allaume : Pas chez nous. On a des accessoires spécifiques et, par ailleurs, les joueurs de bandonéon ont tous des pattes rajoutées à leur instrument pour permettre de s’y agripper ou sont déjà équipés. Beaucoup d’entre eux choisissent d’ailleurs l’ATM350 qui est petit, fidèle et encaisse bien. Un nouveau modèle, l’ATM350a sera disponible dans quelques semaines (il l’est désormais avec de nombreux accessoires pour encore mieux le fixer et deux longueurs de flexible différentes. NDR).
SLU : Ce sont les 5040 sur le piano ?
Bertrand Allaume : Non, ce sont les 5045. Au lieu d’avoir 4 membranes comme le 5040 ce qui a un effet très positif sur le bruit propre du capteur, ils en ont qu’une très grande.
Le 5045, une paire de 5045, de très beaux micros à condensateur à capture latérale grâce à leur membrane rectangulaire qui les rend pratiques pour repiquer un grand nombre d’instruments acoustiques.Une vue de près d’un 5045 où l’on devine la membrane rectangulaire. Chapeau pour la fixation. Quand joli rime avec pratique.Luxe lié à un petit patch et à un gros stock de micros, la contrebasse hérite de deux capteurs, le BP40 pour la face et un 2500 pour les retours, un micro double tête dont n’est employée que celle dynamique.
SLU : Et sur la contrebasse ?
Bertrand Allaume : On s’est fait plaisir. C’est le BP40, un dynamique à large membrane qui apporte beaucoup de détail. Comme on en avait presque trop pour les retours, on a placé un AE2500 en n’utilisant que la cellule dynamique qui apporte une belle rondeur qu’on exploite du coup aussi un peu en façade et à 100% dans les retours.
Agrippé à son bandonéon, un des deux 350 attend sagement d’en prendre plein la bonnette. Il faut dire que la façon typique de jouer sur la cuisse en tapant le soufflet, génère de belles transitoires.
SLU : Un des bandonéons est modifié pour accepter des micros…
Bertrand Allaume : Quasiment tous, ils disposent de fixations pour les repiquer classiquement en main droite et gauche. Un ATM 350 de chaque côté.
SLU : Et enfin les cordes…
Bertrand Allaume : Nous avons ce soir un violon et un alto. Le troisième violon ne sera malheureusement pas des notres. Ils sont repiqués de la même façon avec un ATM350 sur l’instrument lui-même et un AT4022 pour leur redonner un peu d’air. Ce dernier a été spécifiquement conçu pour reprendre des cordes, frottées ou pincées.
l’AT4022, un statique à électret omnidirectionnel abordable et très utile pour redonner de la distance et un son plus doux et aéré aux violons.Un des ATM350 attend patiemment son violon pour s’y agripper.
Tango : us, coutumes et son.
Tandis que nous visitons le plateau, Elisabeth Dussau la DJ « chauffe » la salle et permet au public de se régaler sur la piste aussi lisse qu’un green de golf. Trois tangos viennent d’être joués à la suite en CD, éclate alors un son venu de nulle part, anachronique, drôle, très décalé de l’univers tango. On nous explique qu’il s’agit de la cortina, une sorte de respiration sonore qui marque l’instant où les danseurs se séparent et peuvent se parler avent que des couples se reforment et trois nouveaux tangos soient enchaînés pour leur bonheur, trois morceaux qui forment une tanda.
De gauche à droite Bertrand Allaume brand manager pour Audio-Technica, Bastien Peralta, sonorisateur du festival et Hugo Heredia, assistant sonorisateur
Arborant un sourire qu’on s’est empressé d’immortaliser, Bastien Peralta, le sonorisateur du Tango Roots Festival a pris quelques minutes pour nous répondre et nous initier un peu à cette musique et aussi à certaines de ses contraintes comme par exemple…
Bastien Peralta : Non, pas de régie face au système, dans le tango on doit se faire discret car la priorité est donnée aux danseurs et pas un mètre carré de parquet ne doit leur manquer. Généralement je travaille avec un iPad avec lequel je peux mixer à distance tout en écoutant, comme ce soir je ne l’ai pas, je ferai des allers retours entre la salle et jardin où j’ai installé ma régie ou je demanderai à Hugo Heredia qui m’assiste de me donner des indications. J’ai sinon à ma disposition une QL1 Yamaha que je peux entièrement télécommander en WiFi.
Une vue de la salle dédiée à la danse depuis la régie son placée à jardin et en charge de la face et des retours grâce à une QL1 Yamaha et son stage Rio 3224 qu’on devine sous les trois récepteurs Audio-Technica.
SLU : Ton nom somme assez argentin ou je me trompe…
Bastien Peralta : Non c’est vrai, je le suis à moitié, mais ce n’est pas pour ça que je suis là. Mon côté argentin est venu après et je ne me suis pas vendu comme spécialiste du tango car ayant du sang argentin.
SLU : Mais désormais tu es connu pour ça non ?
Bastien Peralta : Oui, j’en mixe pas mal mais il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de mixeurs spécialisés sur cette musique et qu’il n’y a pas beaucoup de festivals qui disposent d’orchestres comme le Tango Roots.
La QL1 en charge de face, retours et effets pour les deux, une tâche dont elle s’accommode les doigts dans le nez car petit ne signifie plus mou du genou ou du DSP…
SLU : Et quand tu ne mixes pas de tango ?
Bastien Peralta : Je travaille avec des groupes africains et des jazzmen, le Surnaturel Orchestra. J’aime bien la nature spécifique de la prise de son du jazz dont le son doit être aéré. On passe plus de temps à positionner les micros. Je sonorise enfin des pièces de théâtre, une bonne école pour ne pas mixer trop fort.
SLU : Audio-Technica étant partenaire du festival, tu as bénéficié d’une sacrée valise de micros (rires)
Bastien Peralta : Absolument. Nous nous sommes rencontrés avec Bertrand et on a bien échangé autour des micros. Les musiciens ont fait état de quelques demandes spécifiques et nous avons trouvé les bonnes réponses.
L’Orquesta Silbando avec violon et alto placés juste derrière les bandonéons, la contrebasse et le piano ne sont eux-mêmes pas loin. L’ensemble dispose malgré tout de retours.
SLU : Les musiciens paraissent être très proches les uns des autres…
Bastien Peralta : C’est la meilleure façon de s’entendre et le style musical veut ça, sans oublier que nous nous produisons souvent dans des lieux qui sont beaucoup moins bien équipés, il faut donc savoir donner sans avoir forcément la place où le matériel adéquat. La pianiste Chloë Pfeiffer qui est aussi l’arrangeuse et directrice de l’Orquesta Silbando qui joue ce soir, a demandé en revanche à avoir dans ses retours ce qui est placé à cour et qu’elle a du mal à bien entendre or le piano dans le Tango mène le jeu avec le premier bandonéon et doit donc être parfaitement immergé dans le son.
Une prise de son réussie mais qui demande à ce que le musicien reste bien en face des capteurs, un choix qui demande donc sa totale participation.
Bertrand Allaume : L’avantage aussi du tango est que ça ne joue pas fort, culturellement on doit pouvoir se parler ce qui fait que même dans une salle comme celle où nous nous trouvons et qui n’a pas une acoustique étudiée, cela peut passer car on ne l’excite que très peu.
SLU : Ce soir tu vas jouer avec une seule marque de micros. Ca ne te gêne pas ?
Bastien Peralta : Non parce que la gamme est très vaste et offre plein de gammes et couleurs différentes et puis c’est rare d’avoir à sa disposition autant de produits différents. Je ne les connais bien sûr pas tous, donc je suis en mode découverte avant même de me poser la question de savoir si oui ou non je n’aurais pas préféré avoir d’autres marques sous la main.
SLU : C’est vrai qu’avant de faire le tour de la gamme d’A-T…
Bertrand Allaume : Il faut plusieurs années (rires !)
Bastien Peralta : Il est quand même fréquent aussi d’avoir toujours les mêmes références proposées par habitude et par commodité donc le fait de changer est très sympa.
La prise de son très réussie des cordes. On voit bien les ATM350 placés loin de la zone de jeu et là où le son prend de l’ampleur et de la rondeur et perd de son mordant trop frotté.
Bertrand Allaume : Sortir de ses habitudes et de la zone de sécurité pour tester d’autres micros est une démarche qui prend du temps et nécessite d’avoir pas mal de modèles, la complicité du groupe et si possible, quelqu’un comme moi qui peut expliquer modèle par modèle et placement par placement ce qui évite de perdre du temps.
L’ATM350 sans son chapeau
Et je peux t’assurer que j’apprends à chaque fois. C’est passionnant. Bastien par exemple place l’ATM350 au niveau de l’éclisse des violons pour laisser les musiciens attaquer leurs cordes comme ce style musical l’exige. Et ça sonne bien, c’est super équilibré sans que l’archet ne soit trop proéminent. Un peu d’air avec l‘AT4022 et c’est fait.
SLU : Vous avez aligné les deux capteurs ?
Bertrand Allaume : Oui nous les avons remis en phase avec la console.
Une diffusion moderne. Trop ?
Un des deux points de diffusion principaux APG composés d’unités de grave UL118 et UL115 et de trois têtes UC206N
SLU : Qui a eu l’idée de placer des line-array ?
Bastien Peralta : C’est un deal avec APG et très classiquement une face a été montée et deux petits rappels ont été placés en fond de salle, mais ce n’est pas forcément la solution idéale pour le tango même si ça l’est pour concentrer l’énergie sur la piste de danse et ne pas trop aller exciter le reste de la salle.
SLU : Oui, c’est sûr que les deux rappels faisant face au système vont ôter plus qu’ajouter. Quelle est la solution communément employée en tango pour couvrir la piste en ce cas ?
Bastien Peralta : Ce qui est très intéressant c’est de créer des zones pour les danseurs. Avoir une seule face stéréo n’offre pas la même sensation quand on se place devant les enceintes ou au fond du parquet, même avec un line-array et sa décroissance plus faible. L’idée est d’avoir plein de petites sources qui éclairent des zones sonores qui font que le son est le même partout, avec bien sûr des différences localement mais dont les tangueros s’accommodent. Avec une grosse diff on retrouve la sensation du concert, mais pour celle de la danse, il faut plein d’enceintes, quitte à être localement un peu interférent.
Conclusion
Fin de la musique enregistrée jouée par la DJ, et souvent très ancienne et délicate à reproduire car ancrée entre 200 et 4000 Hz et place à un beau piano acoustique, des bandonéons, et des cordes. Même si tout est nouveau pour nous, du bon son, on sait encore le reconnaître. Comme prévu, le SPL à trois chiffres fait relâche ce qui n’empêche en rien la dynamique d’être présente avec une très belle attaque des archets, des bandonéons et même du piano. Il n’y a pas à proprement parler de section rythmique au tango, mais rien que les bandonéons donnent la cadence en employant la jambe du musicien sur le soufflet, ou l’inverse, ce qui génère cette attaque si particulière que les 350 restituent fidèlement.
Chloë Pfeiffer l’arrangeuse et directrice de l’Orquesta Silbando mène la danse…
Il en va de même avec la contrebasse, précise et ronde à la fois, même si un peu trop effacée du mix à mon goût. Le piano est très bien repiqué malgré un spectre assez court dans le grave, quelque chose de voulu car, une fois encore, le tango n’a pas besoin d’infra. Tout un autre monde. Après quelques allers-retours dans la salle et parfois même sur la piste, Bastien obtient le son recherché, tout en retenue mais avec de jolies réverbérations et la précision qui est nécessaire aux danseurs pour s’exprimer. Si l’on en juge par leur nombre sur la piste et leurs applaudissements, ils aiment aussi. Beau boulot.
d&b a décidé d’étoffer son offre pour le marché de l’installation avec trois nouveaux modèles point source de la série xS, les 24S, 24S-D et le 21S-Sub. Les cibles visées sont les clubs, les SMAC, les lieux de culte, les salles polyvalentes et les salles de sport. La taille des deux têtes et des HP de 12’’ permettent leur emploi en large bande et reliées au 30D, l’ampli d’installation de d&b, elles offrent 138 dB SPL, 137 dB SPL, et 134 dB SPL pour le sub. « Les 24S, 24S-D et 21S-Sub sont des enceintes conçues pour être posées et oubliées. Elles répondent parfaitement aux exigences des installations fixes, simplicité et grande robustesse » nous explique Wolfgang Schulz, le Manager des produits d’installation de d&b.
Une vue de la 24S laissant apercevoir son guide d’onde à directivité constante et ses deux 12’’ en montage dipolaire et bénéficiant à la fois d’évents étudiés et d’un volume de charge respectable.
L’essentiel des caractéristiques techniques des 24S et S-D est identique comme deux HP de 12’’ au néodyme en montage dipolaire et charge bass reflex, et un moteur à gorge de 1,4’’ monté sur un guide d’ondes à directivité constante pouvant tourner sur 90°, ce qui facilite l’installation verticale ou horizontale, les deux têtes diffèrent par l’ouverture de ce dernier.
La 24S a une dispersion de 75° x 45° là où la 24S-D ouvre plus à 110° x 45° (H x V). Les deux enceintes sont passives et ont fait l’objet d’études poussées au niveau des évents afin de garantir extension et pression jusqu’à la dernière octave. Grâce au montage spécifique des deux HP de grave, le contrôle de la dispersion suit jusqu’à environ 500 Hz dans le même plan que le dipôle, ce qui limite la transmission d’énergie dans le champ réverbérant et améliore le gain avant accrochage lors de l’utilisation de micros.
Les directivités horizontales et verticales des deux modèles prouvent le travail effectué sur les guides d’ondes mais plus encore sur les HP de grave dont les « fuites » ne démarrent réellement qu’à partir de 500 Hz, un comportement plus que rare pour des enceintes d’installation passives et de petite taille.
24S-Directivite horizontal24S-D Directivite Horizontale24S-Directivite verticale24S-D Directivite VerticaleLa réponse en fréquence absolument parfaite des deux modèles. Deux modes sont représentés, celui Standard et le Cut, ce dernier étant le fruit d’une coupe opérée par le contrôleur amplifié.
Avec une réponse en fréquence régulière allant de 55 Hz à 18 kHz, les 24S et 24S-D sont une offre pratique et simple d’enceinte large bande. L’ébénisterie en contreplaqué marin est peinte avec une résine résistante aux impacts. Une grille métallique et une mousse transparente protègent les transducteurs. Les 24S peuvent être posées, accrochées ou accrochées en clusters verticaux. De forme trapézoïdale, elles mesurent 80 cm de haut, la face avant fait 41 de large, la profondeur est de 42 cm et la face arrière ne dépasse pas les 24 cm, le tout pour un poids de 33 kg.
En cas de besoins importants dans le bas du spectre, le 21S-Sub vient en renfort malgré une taille très acceptable. Embarquant un HP de 21’’ à longue excursion dans un montage bass reflex avec un évent unique de grandes dimensions, ce sub délivre une pression et une extension importantes par rapport à sa taille et peut être déployé en mode standard couvrant les 35 à 105 Hz, ou bien en renfort d’autres subs d&b en mode INFRA en descendant à 33 Hz et en ayant comme fréquence de coupure haute 85 Hz.
La réponse en fréquence du 21S-Sub ou plutôt les deux, celle plongeant plus vite dans la partie haute étant l’Infra qui apporte plus d’énergie entre 33 et 50 Hz en complément d’autres subs. Bravo à d&b pour parvenir à tirer un SPL de 134 dB et même 135 avec le D80 d’une enceinte aussi petite.
Le 21S-Sub peut être posé ou accroché sur ses deux côtés. En accroche, il peut être seul ou par deux. Ses cotes sont de 110 cm de haut, 58 de profondeur et la face avant est large de 53 cm pour un poids de 54 kg. Tout comme les têtes, le 21S-Sub est fabriqué en contreplaqué marin et peint avec une résine résistante aux impacts. Une grille métallique doublée par une mousse transparente protège le transducteur.
Reliées au 30D, l’ampli conçu spécifiquement pour les installations fixes, les 24S, 24S-D et 21S-Sub offrent respectivement 138 dB, 137 dB, et 134 dB SPL et peuvent remplacer avantageusement des petites lignes-source.
Le 30D, l’ampli conçu spécifiquement pour l’installation de d&b
La simplicité d’installation et la flexibilité de ces enceintes les rendent indispensables à chaque fois que la hauteur sous plafond ou les pattes d’ampli disponibles excluent tout line array, sans parler des avantages des systèmes point source en termes budgétaires.
Le bonheur vu par la lorgnette de d&b. Un contrôleur amplifié, un ordinateur pour y déployer R1 et piloter l’ensemble et enfin des enceintes.
« Avec leur volume de charge important, les 24S/24S-D produisent une pression et une réponse en fréquence suffisamment étendue dans le grave pour être qualifiées de large bande, tout en restant assez compactes pour ne pas poser de problèmes d’accroche » conclue Schulz. « Quand les basses doivent gagner en puissance, le 21S-Sub se révèle être le parfait complément des deux têtes. » Ces nouveaux modèles bénéficient de l’ensemble de accessoires de montage de série xS. Plus d’informations et d’images sur le site d&b Audio