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Shure Axient Digital PSM, l’IEM en WMAS

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La première solution Shure à bénéficier du nouveau cadre réglementaire WMAS (Wireless Multichannel Audio Systems) est un système de retours IEM, le AXIENT DIGITAL PSM.
Comme nous l’avons vu dans un article précédent, Shure a joué un rôle important dans la définition et l’adaptation du nouveau cadre réglementaire WMAS qui permet maintenant de l’utiliser dans le domaine des tournées et des productions professionnelles.


De haut en bas, deux coupleurs AD8C puis trois émetteurs ADTQ, Q signifiant 4 canaux de transmission. Il existe aussi le modèle ADTD qui n’en dispose que de deux.

Avec l’Axient Digital PSM, Shure offre une solution nouvelle qui transcende la qualité de monitoring des IEM, étend les capacités spectrales des transmissions et facilite leur mise en œuvre, tout en conservant une compatibilité avec les systèmes existants. Ceci révèle un choix intelligent et pragmatique, soucieux de garantir la pérennité de leurs équipements aux ingénieurs du son, aux opérateurs HF et aux prestataires/loueurs de matériel, tout en bénéficiant de la plus grande avancée technologique dans le domaine des systèmes sans fil.

Le développement actuel de l’industrie du spectacle dans des formats de plus en plus importants nécessite des environnements sans fil de plus en plus ambitieux. En intégrant sa vision du WMAS dans l’Axient Digital PSM, tout en maintenant une option de transmission traditionnelle à bande étroite, Shure donne les moyens techniques aux professionnels de s’adapter à tout type d’environnement, de la plus simple configuration standard de quelques liaisons IEM à la solution la plus complexe imposée par un environnement HF contraignant.


Nick Wood, Senior Director, Global Marketing and Product Management chez Shure.

Cette approche qui consiste à maintenir les deux types de transmission dans le même appareil permet une polyvalence parfaite et offre une sécurité totale au prestataire qui est ainsi libre d’opter pour la technologie la plus appropriée. De la même manière, un système In-Ear numérique permet d’accéder à une qualité sonore jusqu’à présent inégalée pour les IEM, tout en maintenant des niveaux de latence acceptables par les musiciens et artistes.

« Depuis près d’un siècle, nous concevons chez Shure des solutions innovantes avec pour principal mot d’ordre de résoudre les problèmes de nos clients tout en faisant progresser l’industrie du live et du divertissement. “ explique Nick Wood, Senior Director, Global Marketing and Product Management chez Shure.

“Innovations WMAS, gestion à distance, qualité audio irréprochable… Aux côtés des artistes et des ingénieurs du son depuis des décennies, nous nous engageons plus que jamais à promouvoir l’efficacité spectrale et les réglementations WMAS à travers le monde pour accompagner le dynamisme des industries culturelles.
Notre nouveau système Axient Digital PSM incarne cet engagement et marque un tournant décisif, offrant aux utilisateurs toujours plus de ressources pour optimiser les performances et garantir une utilisation optimale du spectre, aujourd’hui et à l’avenir ».


La famille au grand complet avec les nouveaux coupleurs, émetteurs ears et dans le rack de droite, l’AD600 pour manager le spectre et les unités à la volée, un récepteur quadruple AD4Q et tout en bas 4 racks de chargeurs intelligents SBRC.

L’Axient Digital PSM permet de gérer, quand il est exploité en mode WMAS, jusqu’à 40 canaux de transmissions sans fil par bande de 8 MHz. Il exploite les systèmes d’antennes classiques Shure par liaison coaxiale avec la technologie propriétaire Spatial Diversity sur deux antennes, fournissant une solution plus simple pour la prise en charge de zones particulières et l’optimisation de la couverture dans des espaces de grande taille comme les stades ou les festivals. Le chiffrement AES256 permet des liaisons sécurisées.


ADTQ – Émetteur 4 canaux RF. La face arrière montre les combos d’entrée analogique/numérique, la sortie des 4 émetteurs et, tout à gauche, les ports Dante et Control. Le ADTD est identique sauf que ses ressources sont diminuées de moitié.

Les émetteurs Axient Digital PSM prennent en charge à la fois les formats d’entrée analogiques et numériques, y compris AES3, Dante et AES67, pour une connexion aisée aux consoles de mixage. Nous trouvons sur leur panneau arrière huit ou quatre connecteurs combo commutables en analogiques ou numériques AES3 (suivant le modèle) et 4 ports Ethernet pour le contrôle du réseau et les options d’entrées numériques Dante/AES67.

Une sortie casque avec volume ajustable est disponible en face avant et deux connecteurs de sortie d’antenne RF coaxiale complètent le panneau arrière. Point important, le système Axient Digital PSM est entièrement compatible avec l’environnement HF Shure, lui permettant ainsi d’être contrôlé à distance via ShowLink, et supervisé par le logiciel Wireless Workbench (que nous détaillerons dans un prochain article). Axient Digital PSM propose deux modèles d’émetteurs en rack : le quad ADTQ et le double ADTD.


Le pack récepteur ADXR.

Le système sera complété en ajoutant des récepteurs de poche ADXR. Ce nouveau récepteur, dédié à alimenter des écouteurs intra-auriculaires, intègre une détection automatique de l’impédance, en instance de brevet, lui permettant d’optimiser les performances audio et la durée de vie de la batterie en fonction des écouteurs qui lui sont connectés.

Sa fonction CueMode permet de mémoriser jusqu’à 64 canaux distincts sur un seul boîtier. Il reste léger, durable et résistant à l’humidité avec une mécanique hybride en aluminium/polymère.

La particularité majeure du système Axient Digital PSM est de proposer quatre modes de transmission. Il devient ainsi une solution flexible et puissante capable de répondre à toutes les exigences des formats de spectacles actuels.

– Le mode Multi-channel Wideband exploite la large bande spectrale autorisée par le cadre réglementaire du WMAS et permet jusqu’à 40 canaux par bande de 8 MHz (en Europe).

– Le mode Narrowband fournit plus de puissance d’émission RF par canal et maintient l’efficacité spectrale à 23 canaux par bande de 8 MHz.

– Le mode Analog FM offre une excellente qualité audio avec une latence extrêmement faible.

– Et le mode Axient Digital Standard (mode point à point) permet la transmission audio longue distance à tout récepteur Axient Digital. Ce mode sera disponible via une prochaine mise à jour de firmware.

Axient Digital PSM est supporté par les écosystèmes Shure Wireless Workbench et ShowLink. Les ingénieurs retours peuvent gérer à distance de manière exhaustive chaque récepteur sur scène, avec un aperçu clair sur les paramètres clés et la possibilité d’effectuer des ajustements si nécessaire.
ShowLink permet un contrôle en temps réel et une surveillance continue de tous les récepteurs, y compris la qualité de la liaison, l’autonomie de la batterie, le volume, l’état de la connexion casque, etc. Avec Wireless Workbench et le gestionnaire de spectre AD600, les techniciens peuvent résoudre les problèmes techniques, surveiller le spectre RF et maintenir des fréquences de secours, garantissant des performances fluides pendant tout le spectacle.


Le système Axient Digital PSM, avec une touche de « passé » avec le gestionnaire de spectre AD600 et l’émetteur et ses deux antennes pour le ShowLink, plus le portable avec Workbench et la somme d’infos qu’il délivre.

La nouvelle technologie WMAS est exploitable de nombreuses manières et les fabricants de systèmes sans fil auront chacun leur propre approche. La vision de Shure est extrêmement pertinente. Elle tire parti des nombreux avantages audio et spectraux de cette technologie tout en maintenant un fort niveau de compatibilité avec les équipements existants de la marque et les méthodes d’exploitation actuelles des opérateurs HF.


Nous avons rencontré Tuomo Tolonen, Senior Director, Strategic Global Market Development chez Shure, qui nous détaille les nombreux avantages de cette approche.

SLU : Bonjour Tuomo, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre action au sein de Shure ?

Tuomo Tolonen : Je travaille avec Shure depuis plus de 18 ans. J’ai un background technique et une grande expérience du sans fil. J’ai passé beaucoup de temps sur site à déployer des systèmes, à l’époque où tout était analogique. Le nombre de canaux était beaucoup plus restreint que maintenant et la connaissance générale de la technique HF plutôt sommaire.
Ma mission actuelle est de recueillir des informations auprès de nos utilisateurs, dans tout type de domaine, pour ensuite analyser ces sujets avec notre équipe de développement afin de continuer à toujours développer des produits incroyablement pertinents. Je travaille en étroite collaboration avec Prakash Moorut et l’équipe de réglementation. J’ai participé à des discussions sur la réglementation au Royaume-Uni pendant environ 17 ans et je connais assez bien les problématiques de disponibilité spectrale pour comprendre pourquoi un produit comme l’Axient Digital PSM mérite maintenant d’exister.


Tuomo Tolonen, Senior Director, Strategic Global Market Development Shure.

SLU : Pour vous, cette nouvelle technologie est une solution indispensable face à la pénurie de fréquences ?

Tuomo Tolonen : Faisons un bref aperçu de ce qui s’est passé. Dans les années 70 et 80, les micros sans fil ont été principalement utilisés par les tournées haut de gamme, à la télévision et dans les comédies musicales. Ils étaient très onéreux, assez encombrants et de fiabilité moyenne.
Au début des années 2000, l’utilisation de la technologie sans fil a énormément évolué. C’est à ce moment que les micros sans fil sont devenus meilleurs et plus abordables, de sorte qu’ils ont commencé à être utilisés non seulement par les utilisateurs de haut niveau mais aussi par les ceux de niveau intermédiaire, dans tout type de lieu et de domaines.

Puis l’arrivée de l’iPhone et des smartphones a changé la donne. Le téléphone n’avait plus seulement besoin d’une connexion téléphonique mais aussi d’une connexion de données pour pouvoir lire les mails, aller sur Internet et regarder des vidéos. L’industrie de la téléphonie mobile a donc commencé à faire un lobbying très important auprès des agences de régulation des fréquences pour pouvoir répondre à la demande croissante de leur marché.

Notre industrie qui partageait les bandes UHF uniquement avec les télévisions terrestres s’est retrouvée confrontée à cette nouvelle présence des opérateurs mobiles qui voulait aussi mettre la main sur les bandes UHF dont la longueur d’onde permet une propagation très favorable. L’accès au spectre UHF a donc commencé à se limiter au profit des fréquences gagnées par les opérateurs mobiles. Depuis 2012, près de 50 % de ce spectre est passé à la téléphonie mobile. Nous avons perdu l’accès à la bande des 800 MHz, puis celle des 700 MHz.
Dans le même temps, toute la télévision terrestre qui existait dans la bande des 700 et 800 MHz s’est concentrée dans le spectre restant entre 470 et 694 MHz, de sorte que le scénario est toujours le même : la télévision est prioritaire, et les liaisons sont toujours secondaires. Heureusement nous pouvons continuer à coexister en utilisant ce que nous appelons les espaces blancs du spectre libre, mais qui sont maintenant beaucoup plus restreints.

SLU : Il fallait donc agir au niveau de la régulation internationale pour développer un nouveau mode de transmission adapté à ces contraintes ?

Tuomo Tolonen : L’industrie est passée des micros sans fil analogiques aux sans fil numériques, mais qui continuaient à utiliser des transmissions RF en bande étroite (200 kHz), imposée par l’ETSI, l’organisation qui définit les normes technologiques en matière de communications. Cela posait des défis pour répondre à l’exigence de qualité supérieure exigée par nos utilisateurs, que ce soit pour les comédies musicales, la télévision, ou les artistes musicaux.
Au niveau de l’ingénierie, il devenait de plus en plus difficile de maintenir une qualité audio élevée avec une largeur de bande restreinte de 200 MHz, et je ne parle pas de faire de la stéréo de qualité pour des IEM. C’est là que nous sommes intervenus en collaboration avec d’autres fabricants pour établir une nouvelle norme, à laquelle on se réfère à présent sous le terme de WMAS.


SLU : Pourriez-vous nous décrire ce qu’est la WMAS ?

Tuomo Tolonen : Le cadre offert par la WMAS est la prochaine étape des techniques de transmission numérique. Elle exploite une porteuse avec une largeur de bande beaucoup plus large que celle que nous avons l’habitude d’utiliser en bande étroite. Elle définit essentiellement trois critères de performance minimaux : la bande passante de la porteuse, sa puissance de sortie maximale et le masque spectral, c’est-à-dire un masque d’émission qui indique essentiellement la quantité de bruit autorisée en dehors de la porteuse primaire.
Ces règles sont beaucoup plus passionnantes à exploiter à l’inverse de la bande étroite que nous connaissons et qui impose un certain nombre de compromis sur l’autonomie, la qualité audio, la latence en numérique, plus des contraintes mécaniques liées à l’utilisation de l’énergie. Il est important de comprendre que la WMAS définit comment les fabricants doivent transmettre les données dans l’espace fréquentiel, mais en aucun ne définit comment les données transmises sont formatées. L’approche technique des données transmises en WMAS est entièrement du ressort du fabricant.

SLU : Le WMAS est aussi une réponse au manque de disponibilité spectrale que vous venez de décrire ?

Tuomo Tolonen : Exactement. Une des raisons d’avoir imposé la norme WMAS est de permettre une efficacité spectrale encore plus grande, c’est-à-dire la capacité d’obtenir encore plus de canaux dans une quantité limitée du spectre. Ensuite c’est au choix du fabricant de choisir comment il va le faire. C’est le début d’une période de développement que je trouve très intéressante.

SLU : Pour son premier produit WMAS, Shure semble avoir adopté une approche très particulière en proposant un produit dédié uniquement aux IEM ?

Tuomo Tolonen : C’était évident pour nous. J’ai passé les 18 dernières années à parler avec nos utilisateurs. Nous avons créé en 2011 avec notre système d’IEM sans fil PSM 1000 un standard de l’industrie, mais qui exploite la technologie FM analogique.
La question qui m’était sans cesse posée par les ingénieurs retour au cours de ces 10 dernières années, depuis la sortie de notre premier produit système numérique ULX-D en 2012 et ensuite Axient Digital en 2017, était toujours la même : Quand vos systèmes IEM sans fil vont-ils entrer dans l’ère du numérique ? Eh bien, maintenant !


IEM et micro sur des packs distincts, on ne change pas de méthode.

SLU : Votre nouveau système Axient Digital PSM, en utilisant la WMAS, supprime toutes les limitations actuelles des IEM sans fil ?

Tuomo Tolonen : La FM analogique dont nous avons parlé plus tôt a des limitations audio sur les IEM sans fil. La réponse en fréquence que la porteuse FM analogique impose ne permet pas une bonne transmission des basses fréquences et limite également le haut du spectre audio autour de 15 kHz.

Il est aussi impossible d’obtenir une vraie porteuse stéréo et il faut beaucoup de magie RF pour faire en sorte que le cerveau perçoive la stéréo avec une porteuse unique de 200 kHz. La solution aurait été d’avoir deux récepteurs, un pour chaque canal, mais avouez que ce n’est pas pratique. L’autre grande limitation était bien sûr la largeur de bande RF qui limitait le choix des fréquences.

Il y avait donc un besoin évident d’un système numérique pour résoudre l’ensemble de ces problèmes et proposer, aux artistes de spectacles des IEM, et aux émissions de télévision des IFB, dotés d’une qualité numérique et d’un contrôle à distance dans un système à large bande capable de travailler n’importe où dans les bandes UHF. L’approbation de la WMAS par les instances de réglementation internationales nous a permis de finaliser ce produit que nous développons depuis plus de trois ans et qui correspond parfaitement à la demande du marché.


Le système de conférence sans fil Microflex Complete Wireless existe depuis plusieurs années chez Shure.

SLU : La WMAS permet des liaisons bidirectionnelles. Y a-t-il un besoin pour un boîtier transmetteur qui permet à la fois de gérer un IEM et une entrée micro ou ligne ?

Tuomo Tolonen : Oui, je pense que nous pourrions un jour fabriquer un boîtier bidirectionnel car la WMAS facilite sa fabrication. Mais le concept d’émetteur-récepteur n’est pas nouveau. Il a déjà existé pour des applications spécifiques. Shure en a déjà fabriqué en 2018 avec le système de conférence Microflex Complete Wireless, qui se base sur des postes de conférence bidirectionnels. Le canal de retour était parfois utilisé à des fins de traduction. D’autres fabricants en proposent aussi.
Je ne crois pas qu’un émetteur-récepteur pour des spectacles musicaux soit nécessairement la voie à suivre dans l’état actuel des choses. En plus, imaginez un musicien qui change d’instruments pendant le show. L’opération sera peut-être plus complexe avec des boîtiers bidirectionnels qu’avec des IEM et des micros sans fil sur des boîtiers distincts.

SLU : Shure a une approche particulière de l’exploitation de la largeur de bande en WMAS?

Tuomo Tolonen : Dans ce produit, Shure a choisi d’utiliser une porteuse large bande de 800 kHz qui supporte 4 sous-utilisateurs, ou sous-porteuses. Cette approche nous paraît plus « RF friendly » car elle permet de trouver plus facilement du spectre pour l’utiliser. Les paysages RF sont incroyablement encombrés. Que vous soyez dans un festival ou au beau milieu de Paris dans un théâtre, entre les canaux TV et les autres utilisateurs sans fil, être capable de toujours trouver un canal de 8 MHz entièrement vide, et ceci indépendamment du nombre de liaisons sans fil utilisées, me parait assez complexe.

SLU : Cela ne limite pas le nombre de canaux RF que vous pouvez déployer ?

Tuomo Tolonen : Non, au contraire. En privilégiant une approche avec porteuse de 800 kHz, il est plus facile de déployer plusieurs sous-porteuses. Avec la version Quad de l’Axient Digital PSM, vous pouvez gérer 4 canaux RF de 4 liaisons IEM stéréo chacune, donc un total de 16 IEM stéréo (ou 32 IFB mono pour la télévision) dans seulement 3,2 Mhz de largeur de bande utilisée (4 x 800 Mhz).
Donc dans la largeur de bande totale WMAS autorisée de 8 Mhz, nous pouvons gérer 40 IEM stéréo. Nous atteignons toujours la promesse d’une plus grande efficacité spectrale, mais avons la liberté totale d’y parvenir en déployant une multitude de porteuses de 800 kHz à travers le paysage RF, même dans les environnements RF les plus difficiles.

SLU : Les liaisons audio sont-elles paramétrables ?

Tuomo Tolonen : Nous n’offrons pas d’options de paramétrage des liaisons audio dans le mode d’émission WMAS. Nous ne faisons aucun compromis sur la qualité audio. Nous avons choisi d’offrir le meilleur son possible avec une latence fixe de 2.9 ms.
Nous obtenons ainsi, comme nous l’avons vu, 40 liaisons stéréo dans une largeur de bande de 8 Mhz. Cette approche répond parfaitement à ce pour quoi la WMAS a été conçue, obtenir une grande efficacité spectrale avec un grand nombre de canaux. Il est alors facile d’augmenter le nombre de canaux tout en maintenant la fiabilité et une qualité audio sans compromis, même dans l’environnement RF le plus difficile.


Des récepteurs qui s’adaptent à tout type d’écouteurs.

Nous pouvons donc aller au Super Bowl, qui est un cauchemar, et trouver de petits espaces libres dans le spectre pour y loger nos liaisons. Essayer de trouver un canal TV complet partout n’est, à notre avis, pas pratique. C’est tout l’intérêt de la norme WMAS. Elle n’impose pas d’avoir une largeur de bande de porteuse fixe.
Elle dit simplement que ne sommes plus limités par une porteuse de 200 kHz et nous laisse la possibilité de l’exploiter comme nous le désirons. Notre approche est conviviale et respectueuse de l’environnement d’un point de vue RF pour obtenir un plus grand nombre de liaisons.

SLU : En revanche les canaux RF de l’Axient Digital PSM sont paramétrables et offrent plusieurs modes d’émission, dont toujours de la bande étroite ?

Tuomo Tolonen : Oui. En tout, nous proposons 4 modes de transmission. En plus de la large bande numérique WMAS que nous venons de voir, nous proposons trois types de transmission en bande étroite. La première est de la FM analogique traditionnelle. Pourquoi ? Parce qu’elle est compatible avec les récepteurs PSM 1000 existants pour lesquels des centaines de prestataires ont déjà lourdement investi. Ils peuvent donc les utiliser et ce mode entièrement analogique offre la plus petite latence possible.

Nous proposons ensuite un mode en bande étroite numérique qui est similaire à l’Axient Digital, toujours avec une largeur de bande de 200 kHz. Il augmente l’efficacité spectrale. Dans les 8 Mhz, nous pouvons loger 23 porteuses de 200 kHz de largeur de bande. 23 IEM stéréo dans 8 Mhz, c’est génial et beaucoup d’utilisateurs continuent d’exploiter ce mode d’émission parce qu’il leur est familier. Le troisième mode “point à point” permet à un émetteur de dialoguer directement avec un récepteur numérique.

Ce mode est utilisé pour de la transmission sur de longues distances, pour envoyer un mixage stéréo vers d’autres unités très éloignées ou pour alimenter, par exemple, des rappels de diffusion. L’Axient Digital PSM est ainsi très flexible. Facile à adapter, il fonctionne dans des environnements difficiles ou non. Vous pouvez faire de la FM analogique, du narrow band numérique ou du wide band numérique pour tirer le meilleur parti de votre environnement, évitant ainsi l’utilisation d’une unique porteuse de 8 MHz partout où vous allez.

SLU : L’Axient Digital PSM permet donc de créer à lui tout seul une grande variété de configurations ?

Tuomo Tolonen : Avec notre approche technique, il y a d’autres avantages en dehors de la large bande et l’un d’entre eux est l’évolutivité en termes d’utilisation des ressources de l’appareil. Si vous prenez un équipement traditionnel comme le PSM 1000, c’est un émetteur à deux canaux. Si je n’utilise pas le canal 2, les ressources du canal 2 sont perdues. Avec l’Axient Digital PSM c’est différent. Nous disposons de ressources pour l’ensemble de l’appareil qui peuvent être allouées assez librement entre les canaux.

Dans le modèle Quad, nous avons donc quatre canaux radio WMAS intégrés (deux pour le modèle Dual) que nous pouvons configurer pour gérer le nombre de canaux, le mode de transmission, la puissance de sortie RF, suivant les besoins. C’est un système idéal pour les opérateurs HF car ils peuvent l’exploiter comme ils le souhaitent. Le modèle Quad peut ainsi être configuré de multiples façons pour gérer de 4 à 16 liaisons stéréo max, de 2 à 8 pour le modèle Dual, suivant les prestations. Cela va beaucoup simplifier les problématiques de parc des prestataires qui, avec le même appareil; pourront gérer tout type de configurations IEM.

SLU : Ceci a donc un impact sur l’utilisation de la puissance d’émission du système ?

Tuomo Tolonen : Oui bien sûr. En WMAS, la puissance RF de la porteuse est partagée de manière égale entre les sous-porteuses. Dans notre cas, avec une porteuse d’une largeur de bande de 800 kHz de 50 mW, cela signifie que chacune de nos quatre sous-porteuses dispose d’une puissance de 12.5 mW. Si vous avez une seule porteuse d’une très grande largeur de bande de 8 MHz de 50 mW avec 32 sous-porteuses, la puissance répartie va devenir extrêmement faible, ce qui signifie qu’il faudra déployer plus d’antennes ou être plus proche.

SLU : Au niveau des antennes, nous gardons le format traditionnel en coaxial ?

Tuomo Tolonen : Nous avons choisi de garder une technologie d’antenne traditionnelle pour offrir toutes les capacités de coexister avec d’autres infrastructures existantes comme les solutions fibre Wisycom, utilisées systématiquement dans les grands événements pour étendre la portée. Si vous prenez la tournée de Taylor Swift ou d’autres spectacles de même format, la scène est énorme et l’artiste court de la scène principale à la scène B et parfois dans la foule. Ses ears doivent fonctionner tout le temps.
Et le show dépend de leur bon fonctionnement car ils contiennent tous les signaux du spectacle, de cues, de click, etc., mais aussi de santé et de sécurité. La couverture doit fonctionner de manière continue et c’est à mon avis encore beaucoup plus facile à réaliser avec des antennes traditionnelles, et comme ces nouveaux systèmes doivent coexister avec d’autres équipements en place, ils doivent être compatibles avec l’infrastructure d’antennes existante.

SLU : Pour revenir à la latence… 2.9 ms n’est pas une valeur trop élevée pour les IEM de musiciens ?

Tuomo Tolonen : 2.9 millisecondes pour un IEM stéréo audio de haute qualité nous paraît être une valeur totalement acceptable. Elle sera un peu augmentée par les autres équipements de la régie, mais cela reste le bon compromis. Cependant, si pour un artiste, un ingénieur ou qui que ce soit, la latence n’est pas négociable et que cette valeur semble trop élevée, vous avez la possibilité de transmettre avec le même appareil en FM analogique et donc sans latence. C’est une des principales raisons d’avoir conservé ce mode de transmission. Vous vous priverez de certaines performances liées au numérique, mais vous pourrez toujours répondre à toute demande.

Nous pourrions diminuer cette latence en numérique mais au détriment du nombre de liaisons réalisables. Nous avons choisi un niveau de latence que nous pensons convenir à 95% de nos utilisateurs pour fournir une excellente qualité audio et le bénéfice de toute l’efficacité spectrale en WMAS. Pourrions-nous à l’avenir voir d’autres modes de transmission ? Oui peut-être. La technologie sous-jacente nous donne de nombreuses possibilités de développement et vous verrez de nouvelles fonctionnalités apparaître rapidement.

SLU : Le système intègre de nombreuses possibilités de contrôle à distance des récepteurs?

Tuomo Tolonen : Le contrôle à distance en temps réel des systèmes sans fil n’est pas nouveau chez Shure. ShowLink a été introduit avec le tout premier système Axient en 2012 ! Bien sûr, elle est utilisable sur ce système et est indépendante de la technologie WMAS. Voir les informations du récepteur sur la face avant de l’émetteur ou dans Wireless Workbench présente un avantage indéniable. Nous proposons également une gestion de l’impédance des casques car les boitiers sont amenés à alimenter une grande diversité d’écouteurs intra-auriculaires.


Avec ses deux antennes tout en haut du rack, le point d’accès diversity ShowLink AD610.

SLU : Ce système est donc compatible avec WorkBench ?

Tuomo Tolonen : Bien sûr. Ce logiciel permet le contrôle à distance des émetteurs ou des récepteurs. Il offre aussi des capacités de détection et d’évitement d’interférences radio en permettant de changer automatiquement la fréquence d’une transmission. Cette option ne sera pas disponible dès le lancement du produit, mais fait partie des fonctionnalités à venir. En WMAS, je dois non pas changer une porteuse à bande étroite, mais changer une porteuse large bande. S‘il est très facile de changer une porteuse de 200 kHz pratiquement instantanément, c’est une tâche plus complexe pour une porteuse de 800 kHz.
C’est une des raisons qui nous fait opter pour l’utilisation d’une largeur de bande restreinte, car si elle est très large et qu’elle intègre beaucoup de sous porteuses, le temps nécessaire pour la déplacer deviendrait difficile à gérer dans une prestation en direct. Actuellement il est possible de changer la fréquence manuellement en cas de problème. Avec notre largeur de bande restreinte à 800 kHz, nous estimons parvenir à changer en moins de 50 millisecondes, et avec plus de facilité pour trouver un espace fréquentiel disponible.

SLU : Allons-nous assister à une profusion de nouveaux systèmes WMAS ?

Tuomo Tolonen : Les règles WMAS sont si faciles à exploiter que nous verrons sûrement apparaître de nouveaux fabricants de systèmes. Est-ce qu’ils proposeront des produits sans fil de haut niveau qui rivaliseront avec ceux des marques leader du marché ? Probablement pas, parce que de nombreux autres critères, comme la qualité audio, les transducteurs, sont plus difficiles à respecter.

SLU : Est-ce que nous pourrions voir des systèmes WMAS encore plus abordables sur le plan économique ?

Tuomo Tolonen : Je pense que dans les 5 à 10 ans, nous verrons des systèmes à des tarifs plus bas pour d’autres industries et d’autres marchés, et sûrement pour le marché MI. Offrir 4 ou 8 canaux de liaisons sans fil à des groupes de musiciens, opérables instantanément sans avoir à intervenir sur le plan fréquentiel et de qualité optimale sera extrêmement apprécié.

Le cadre réglementaire WMAS offre un champ de développement extrêmement large et prometteur aux fabricants de systèmes de transmission audio sans fil. Avec l’Axient Digital PSM, Shure a fait le choix de fournir, pour son premier produit à exploiter cette nouvelle opportunité, une solution d’une grande efficacité spectrale, sans compromis sur l’audio et sur la latence, et restant capable de fonctionner avec les systèmes existants.

Cette approche du WMAS, par sa facilité de mise en œuvre et ses capacités d’intégration dans les systèmes actuels facilitera grandement son adoption dans les applications live et e broadcast, pour offrir enfin la qualité du numérique tant attendue par les utilisateurs de systèmes IEM.
Le système numérique de retours sans fil Axient Digital PSM de Shure sera disponible début 2025.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Shure

Sennheiser 421 Kompakt, le 421 en format réduit

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Cela fait bien une soixantaine d’années que nous croisons le MD 421 de Sennheiser, facile à reconnaître par sa forme et sa pince si particulière. Les présentations ne sont plus à faire, en studio comme sur scène. Aujourd’hui, Sennheiser en présente une nouvelle déclinaison, le MD 421 Kompakt.


Le MD 421 Kompakt (à gauche) et le MD 421-II (à droite).

Il offre des performances similaires, mais dans un format qui lui offre une plus grande polyvalence d’utilisation, facilitée par des dimensions réduites et une pince entièrement repensée.
Le MD 421 Kompakt dispose d’une large capsule à directivité cardioïde et propose une grande plage dynamique.

« Le MD 421 est un micro d’une polyvalence incroyable. Depuis son lancement en 1960, il s’est distingué comme un outil incontournable en studio pour la voix, tout en étant très utilisé dans les diffusions radiophoniques, où il est apparu aux côtés de nombreuses célébrités.


Bertram Zimmermann, Responsable Live Sound & Studio chez Sennheiser.

Aujourd’hui, son successeur, le MD 421-II, lancé en 1998, reste très employé pour de nombreuses applications, notamment les percussions, les amplificateurs de guitare et les cuivres », explique Bertram Zimmermann, Responsable Live Sound & Studio chez Sennheiser. « Il fonctionne partout, capturant la source sonore avec précision, détail et richesse. »

Jimmy Landry, Responsable Marketing de la catégorie Instruments de Musique.

Jimmy Landry ajoute : « Avec le MD 421 Kompakt, nous offrons la même sonorité légendaire et la capacité de gérer des niveaux de pression sonore élevés, mais dans un format ultra-compact. »

Pour rendre le MD 421 plus compact tout en conservant sa large capsule, l’interrupteur coupe-bas a été retiré. La perte de cette fonctionnalité, pertinente à l’époque, sera facilement compensée à la console.


Le MD421 Kompakt, bien sûr pour la batterie et les percussions.
Et aussi pour la reprise des cuivres. Entre autres sources…

Sur le plan sonore, le MD 421 Kompakt offre la même restitution détaillée et authentique qui a fait la renommée du 421. Il se caractérise par un son riche et ample, clair et détaillé.


L’analyse de sa réponse en fréquence qui s’étend de 30 Hz à 17 kHz, montre une bonne linéarité dans les basses et une légère accentuation centrée autour de 5000 Hz qui se stabilise dans le haut du spectre. Le MD 421 Kompakt s’avèrera aussi être une bonne solution face au Larsen. Et comme son grand frère, il supporte sans broncher des niveaux de pression sonore élevés.


Le MD 421 Kompakt (à droite) et sa version dédiée aux percussions, livrée avec une pince supplémentaire MZH.

La pince de fixation du MD 421 Kompakt a été entièrement repensée. Elle fait désormais partie intégrante du boîtier du micro pour une fixation simple et sécurisée.

La version pour percussions inclut une pince spécifique dans laquelle se visse la nouvelle pince intégrée, assurant un maintien infaillible sur les percussions.

« La pince était l’élément que les utilisateurs critiquaient le plus », remarque Landry. « La nouvelle est désormais intégrée au micro, et la pince optionnelle pour batterie se visse solidement dessus, garantissant une fixation fiable. »

Doté d’un boîtier robuste, d’une grille en acier inoxydable et d’un connecteur XLR-3 plaqué or, le MD 421 Kompakt est conçu pour résister à une utilisation intensive. Une protection interne limite l’exposition à la poussière et à l’humidité.

Le MD 421 Kompakt est disponible dès maintenant au prix de 279 EUR (prix public conseillé). La version pour batterie, livrée avec la pince MZH, est proposée à 299 EUR. La pince MZH peut également être achetée séparément. Le MD 421-II reste bien entendu au catalogue.

Plus d’information sur le site Sennheiser

 

Adamson accueille VGs dans les Vergence Group

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Adamson annonce un nouveau venu dans les Vergence Group: VGs, une nouvelle référence en basses fréquences pour les applications les plus exigeantes.


Le nouveau VGs d’Adamson, le deuxième produit lancé dans la série Vergence Group, est un subwoofer amplifié construit sur la base de l’impact des basses fréquences et de la polyvalence du modèle E-Series E119, associé à un amplificateur monocanal de classe D de 6 kW, conçu et fabriqué en interne, avec un DSP embarqué.

Équipé d’un seul transducteur de 19 pouces SD19 Kevlar Neodymium à longue excursion, utilisant l’architecture exclusive de sa membrane Advanced Cone Architecture et la technologie Symmetrical Drive, le VGs est capable de reproduire des fréquences de 29 Hz à 100 Hz.


L’arrière des VGs abrite un amplificateur de classe D de 6 kW avec DSP intégré.

Avec un amplificateur intégré et un poids de seulement 72,5 kg tout en étant capable de fournir une sortie de crête de 139 dB, ce subwoofer se situe dans une classe à part.

Le VGs inclut une connectivité audio analogique ainsi qu’un port AVB Milan redondant et chaînable, plus un DSP complet qui peut être pointé et piloté de façon transparente via le logiciel ArrayIntelligence d’Adamson.

Des préréglages très précis permettent de déployer le VGs dans une multitude de configurations cardioïdes souvent utilisées, notamment Front-Back, Front-Back-Front et End Fire.

Un kit de mise à niveau clé en main sera disponible pour tous les utilisateurs existants de E119 afin de transformer rapidement et facilement leur parc d’enceintes.


Brian Fraser

Brian Fraser, responsable des produits et de la technologie chez Adamson, ajoute : « Les progrès que nous avons réalisés dans notre plate-forme amplifiée nous ont permis d’atteindre les objectifs de notre feuille de route en matière de produits.
Des subwoofers comme les VGs donnent plus de puissance et de contrôle à nos clients, tout en permettant aux partenaires existants d’augmenter le retour sur investissement de leur stock actuel ».

L’utilisation du logiciel ArrayIntelligence permet d’associer de manière transparente les VGs avec les VGt ainsi que la série CS d’Adamson, tandis que l’Adamson Bridge permet l’intégration de tous les systèmes amplifiés séparément existants. De nombreuses fonctionnalités garantissent un pilotage aisé, des capacités de contrôle accrues et des déploiements rationalisés dans les environnements mobiles et d’installation.


Depuis plus de 40 ans, Adamson est un leader dans la fourniture d’enceintes à la pointe de la technologie pour les marchés du Touring et de l’installation audio, et cette tradition se poursuit avec l’introduction de VGs.

Les commandes pour VGs et le kit de mise à niveau peuvent être passées dès à présent, et ces nouveaux produits seront livrés au cours du premier trimestre de l’année 2025.

D’autres information sur le site Adamson Vergence Group

 

Le Théâtre Shakespeare de Gdansk s’équipe en Robe T1 Profile

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Le Théâtre Shakespeare de Gdansk est situé au cœur de la ville industrielle et portuaire dynamique de Gdansk, en Pologne. Conçu par l’architecte italien Renato Rizzi, il a été construit en 2014 sur le site d’un théâtre du XVIIe siècle, connu sous le nom d’École d’Escrime, où des troupes anglaises de passage jouaient des œuvres du théâtre de la Renaissance anglaise.


En 2022, le Théâtre a acquis 11 projecteurs Robe T1 Profile, pour assurer d’éclairage principal de toutes les représentations, comme l’explique le responsable technique, Jòzef Leoniuk.

Jòzef Leoniuk

Les principales raisons pour lesquelles les projecteurs T1 ont été sélectionnés, après un appel d’offres compétitif avec d’autres produits, sont leur fonctionnement silencieux, leur indice de rendu des couleurs (IRC) élevé, la gamme étendue de blancs et la courbe de gradation affinée.
En plus du soutien de haute qualité qu’ils reçoivent du distributeur polonais de Robe, Prolight à Varsovie, et de leur agent local, Grupo Profit à Gdansk. Le Théâtre avait également besoin d’un projecteur avec des volets de découpe précis, car un éclairage exact et efficace, des acteurs, est essentiel pour la narration shakespearienne.

La scène principale mesure 14 mètres de large, 11 mètres de profondeur et 9 mètres de hauteur sous plafond. Il y a trois passerelles techniques au-dessus de la scène et trois au-dessus du public, et les T1 sont déplacés en fonction des besoins des productions.

« Ce sont des équipements très utiles », a commenté Jòzef, anciennement membre du département éclairage et désormais responsable d’une équipe technique de six personnes, ajoutant que « tout le monde » est satisfait de travailler avec les T1 Profile.


Les fonctionnalités supplémentaires, couleurs, gobos, roues d’animation et zoom de 7° à 49°, etc… sont également très utiles pour les autres événements organisés dans le lieu de 600 places assises et 1 000 places debout. Le théâtre accueille aussi des soirées techno, des concerts de jazz et organise chaque année son festival Shakespeare en juillet.

C’est un espace vivant et dynamique, et « nous apprécions beaucoup cette lumière très flexible », a ajouté Jòzef, soulignant que « les T1 Profile rendent le processus d’éclairage beaucoup plus rapide et fluide. Ils sont très faciles et agréables à utiliser ».


Trois marques avaient été initialement envisagées avant de choisir Robe, qu’ils avaient découvert en action lors d’une production de La Tempête en provenance d’Italie, mise en scène par Alessandro Serra et en collaboration avec le designer lumière Stefano Bardelli.

« La compagnie avait amené ses propres T1. Nous avons été vraiment impressionnés et nous voulions absolument en avoir pour nous-mêmes ! » a expliqué Jòzef. De plus, les T1 Profile sont très compatibles avec les sources à tungstène de leur parc, grâce à la gamme de blancs étendue de 2700 à 8000K.
« Robe a vraiment répondu aux besoins du marché du théâtre avec la série T », explique-t-il, « et les gammes de luminaires de Robe sont également toutes très bonnes et couvrent de nombreuses applications », conclut-il.


Jòzef observe plus généralement que Robe est « bien connu, établi et respecté en Pologne », et qu’il a découvert la marque bien plus tôt dans sa carrière, lorsqu’il travaillait comme technicien lumière et opérateur au KLUB ŻAK, un lieu artistique et culturel populaire au centre-ville, connu comme un cinéma, théâtre, bar et espace tendance accueillant un mélange animé de performances, de musique et d’événements.

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

 

ETC lance l’Halcyon Silent, un puissant Spot/Profile sans ventilateur

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Depuis des années, ETC s’est imposée comme le leader de la technologie d’éclairage automatisé sans ventilateur. Aujourd’hui, ETC pousse encore plus loin sa gamme de produits sans ventilateur avec le nouveau Halcyon Silent de High End Systems. Ce projecteur combine une opération silencieuse avec les caractéristiques exceptionnelles de la famille Halcyon, fleuron d’ETC.


Parfait pour les salles de concert, les opéras et d’autres lieux sensibles au bruit, le Halcyon Silent utilise un système de refroidissement par convection pour éliminer les bruits perturbateurs. Des spécialistes acoustiques de renommée mondiale, Müller-BBM, ont effectué des tests sur le projecteur pour confirmer son fonctionnement silencieux.
À pleine intensité et en éliminant les bruits de fond, les niveaux sonores du Halcyon Silent ont été mesurés à 13 dBa. Les niveaux de pression sonore inférieurs à 20 dBa sont considérés comme inaudibles.

Le Halcyon Silent offre une lumière de 18 400 lumens et un zoom de 5,5 à 60 degrés pour la scène. Le projecteur est également équipé d’un nouveau système de mixage des couleurs breveté utilisant 12 filtres. Grâce à cette technologie, les utilisateurs peuvent obtenir des pastels plus lumineux et plus cohérents ainsi que des saturations plus profondes. Ces ensembles de couleurs peuvent être contrôlés soit en mode combiné simple, soit en mode de contrôle individuel des filtres.


Les deux roues de gobos rotatifs.

Conçu pour maximiser les possibilités de conception, le Halcyon Silent comprend une série de gobos sur deux roues de gobos rotatives. Le projecteur dispose également d’un cadrage complet de rideau ainsi que du système Trifusion pour un contrôle total de la diffusion, allant des projections nettes aux lavages lourds.

Les programmeurs peuvent contrôler la position angulaire des animations grâce à la roue d’animation rotative à vitesse variable du Halcyon Silent. La technologie brevetée Whisper Home d’ETC améliore encore l’expérience utilisateur grâce à un processus de retour en position (homing) rapide, silencieux et précis. Les utilisateurs peuvent également tirer parti des prismes doubles, de l’iris et de la roue de couleurs du Halcyon Silent pour sublimer leurs conceptions.


Les possibilités du frost.

« Depuis l’introduction du SolaFrame Theatre et du SolaFrame Studio, des centaines de lieux à travers le monde ont fait confiance aux solutions sans ventilateur d’ETC dans les environnements acoustiquement les plus sensibles », déclare Matt Stoner, Responsable des produits d’éclairage automatisé. « Avec le Halcyon Silent, nous poursuivons cet héritage avec un projecteur offrant une puissance supérieure et un poids plus léger que le SolaFrame Theatre. »

Tania Lesage, Responsable du marché, note : « L’industrie du divertissement live a déjà adopté la famille Halcyon pour ses performances et caractéristiques de premier ordre. Avec l’ajout du Halcyon Silent, la famille peut desservir encore plus de marchés grâce à ses performances exceptionnelles et son fonctionnement silencieux. »

Présentation vidéo


Plus d’infos sur le site ETC

Showlight 2025, Ouverture de la vente de billets aux participants !

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@Alain-Doire – Bourgogne-Tourisme

Les acteurs de la lumière européens qui souhaitent assister au congrès/exposition Showlight, à Dijon du 19 au 22 mai 2025, peuvent à présent acheter leur billet de participant.
Le très attendu événement quadriennal de réseautage pour les acteurs de l’éclairage aura lieu au Parc des Expositions et Congrès de Dijon, en France, du 19 au 22 mai 2025, avec Robert Juliat comme sponsor principal.



C’est le premier retour de Showlight en présentiel depuis l’édition 2017. Les billets sont en vente et peuvent être réservés directement sur le site web Showlight


Inscrivez-vous à Showlight 2025. Les participants ont le choix entre trois types de billets :

Pour toute la durée du congrès, ,
Pour une journée
Étudiant pour toute la durée du congrès.

Les détenteurs d’un billet de participant à toute la durée du congrès bénéficient de l’ensemble de l’événement qui, en plus des sessions quotidiennes de communications comprend le déjeuner chaque jour, les pauses-café/thé, la réception de bienvenue du lundi soir, les dîners parrainés par les entreprises du mardi soir, les nouveaux ateliers du mercredi après-midi et le grand dîner de Showlight.

Les billets pour les participants à la journée donnent accès pendant une journée aux conférences, soit le mardi, soit le mercredi (y compris les ateliers), soit le jeudi, avec bien sûr, le déjeuner, le thé et les pauses-café inclus.

Les détenteurs de billets étudiants, comme les participants à part entière, auront accès tous les jours aux conférences, aux ateliers, à la réception de bienvenue, aux dîners d’entreprise, au grand dîner ainsi qu’aux pauses thé et café et au déjeuner quotidien.

Tous les participants auront accès à l’exposition des fabricants d’équipements d’éclairage et des fournisseurs de services, qui sera ouverte entre les conférences.

Les billets se vendront rapidement, alors réservez votre place dès maintenant en visitant le site web de Showlight à l’adresse www.showlight.org pour vous inscrire.


Programme d’étudiants parrainés

Showlight offre la possibilité à un certain nombre d’étudiants et de jeunes diplômés des cours d’éclairage d’assister gratuitement à Showlight 2025.

Chaque candidat retenu est parrainé par l’un des exposants de Showlight et recevra une allocation de 500 livres sterling pour couvrir ses frais de voyage et d’hébergement. En contrepartie, chaque étudiant doit se mettre à la disposition de son sponsor pour l’aider à monter son stand le lundi 19 mai et à le démonter le jeudi 22 mai. Les stands sont petits, il s’agit donc d’une installation facile et d’une occasion de construire une relation avec l’équipe de votre sponsor.

Pour plus d’informations et pour soumettre votre candidature à l’un de ces billets gratuits, remplissez le formulaire de sélection sur le site web de Showlight à l’adresse suivante : www.showlight.org/students


Réservez votre hôtel

Dijon est une destination très fréquentée (surtout avec l’arrivée de Showlight !), alors réservez votre hébergement le plus tôt possible pour être sûr d’avoir la chambre que vous souhaitez. Robert Juliat, sponsor principal, a travaillé avec Showlight pour obtenir un certain nombre de tarifs préférentiels avec des hôtels du groupe Accor, dont la liste peut être consultée sur le site web de Showlight à l’adresse suivante : www.showlight.org/hotels-travel.
N’oubliez pas de cocher la case « Special Rates/Tarifs Spéciaux » en indiquant SHOWLIGHT 2025 pour bénéficier de ce tarif. Les chambres sont attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi, après quoi les prix reviendront au tarif standard.


D’autres informations

De plus amples informations sur tous les aspects de Showlight 2025 seront communiquées au cours des prochains mois. Surveillez les nouvelles concernant les conférenciers et les thèmes de leurs exposés, ainsi que le nouveau programme d’ateliers. Les détails sur les nouveaux exposants et sponsors sont continuellement mis à jour sur le site web de Showlight et sur les sites de médias sociaux.



Il y a de nombreuses façons de rester en contact : inscrivez-vous à la liste de diffusion, suivez-nous sur tous les sites de médias sociaux habituels en consultant :

Site web : www.showlight.org
Facebook : @showlight_event
Twitter/X : showlight_event
LinkedIn : @showlightevent

Inscrivez-vous à Showlight 2025 : www.showlight.org/tickets
Réservez votre hôtel à Dijon : www.showlight.org/hotels-travel

 

Chauvet allume “Le Pont Vers le Futur” de Jean-Michel Jarre

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Le pont à haubans de 303 mètres qui enjambe le Danube à Bratislava dans la capitale slovaque a servi de décor au concert de Jean-Michel Jarre, “The Bridge from the Future”, éclairé par Jordan Babev et animé par 220 Color Strike M de Chauvet Professional.

Pour cette expérience multisensorielle imposante, la scène de 60 mètres de large et ses deux tours de 36 mètres se sont animées cet été de flashs lumineux et d’écrans vidéo synchronisés à la musique composée par Jarre et ses collaborateurs, dont Sir Brian May, membre fondateur de Queen.


Aux côtés de JMJ pour la conception du spectacle, on retrouvait le directeur artistique associé, Jvan Morandi, qui collabore avec le pionnier de la musique électronique depuis 2016. « Notre méthode est la suivante, explique Jvan Morandi. Je m’occupe de la réalisation et de la mise en œuvre des idées que nous avons développées ensemble au cours de nombreuses réunions. Je gère une équipe de spécialistes en éclairage, vidéo, laser, feux d’artifice, drones et décors, tout en supervisant la création du story-board. »


@Jordan Babev

Le concert « The Bridge from the Future », qui a attiré plus de 100 000 spectateurs et une audience télévisée internationale, s’inscrivait dans la série de concerts “City in Concert” de Jarre, qui a déjà fait escale à Houston, Londres, Pékin, Le Caire et d’autres grandes villes du monde.

« En général, ces spectacles sont des projets uniques, créés spécifiquement pour chaque lieu, précise Jvan Morandi. On travaille en amont avec les autorités locales pour développer un spectacle visuel dans un endroit emblématique de la ville. Le concept, la narration ainsi que tous les détails du show sont personnellement supervisés par l’artiste. »

Pour l’éclairage du concert de Bratislava, Jvan Morandi a collaboré avec Jordan Babev (directeur de la lumière et DOP) et Davide Pedrotti (programmeur senior) du studio de design Blearred Milan en Italie. « J’ai vraiment apprécié de travailler avec eux, confie Jvan Morandi. Le design final est né du processus habituel d’échange créatif. Il a réussi à créer une atmosphère de type installation artistique spatiale. »


Dans le plan de feu, 220 Color Strike M de Chauvet Professional viennent apporter leur puissance et couleurs. Ils ont été fournis par Colour Sound Experiment Ltd qui a également procuré les équipes lumière et vidéo dirigées par le responsable de production Adam Burton, le chef d’équipe lumière Frank Kelly, et le responsable vidéo Leroy Murray.

Les projecteurs Color Strike M étaient répartis dans toute la structure mais principalement installés en contre et sur les deux tours (surnommées “Castor” et “Pollux” par l’équipe).
« Nous avons beaucoup apprécié les Color Strike M explique Jvan Morandi. Non seulement ils donnaient forme aux structures, mais aussi, disposés en longues bandes sur les faces avant, ils produisaient des effets dynamiques en pixel mapping. »



Babev et Pedrotti, ainsi qu’Alberto Manzone (programmation et réseau) et Paul Abdula (FOH Manager) ont géré le spectacle en timecode, prévisualisant le tout sur Depence3 et Capture, avec quelques éléments live improvisés.
Le système principal d’éclairage était contrôlé en live pour permettre des ajustements en temps réel pour la retransmission télévisée. Une palette de couleurs riche, semblant émaner organiquement de la musique, a ajouté une dimension de profondeur au spectacle.



« Davide et Alberto sont des programmeurs et LD fantastiques, qui sous la direction de Jordan, ont réussi, en une semaine de sessions de prévisualisation, à créer le spectacle précis que Jean-Michel Jarre et moi recherchions, souligne Jvan Morandi, qui loue les efforts de toute l’équipe.
Pour la vidéo et les caméras en direct, nous avons bénéficié du travail de Jonathan Klahr (VFX et contenu), Giulia Sirianni (contenu et serveurs médias), Mikkel Garro (contenu, caméras live et artiste Notch) et Georgy Molodtsov (montage et contenu).

Pour les lasers, nous avons collaboré avec Laser Image Holland, avec notamment Joel Lemmerling (programmeur), Hugo Bunk (chef de projet) et Ensar Turan (responsable technique). En matière de mapping laser, nous avons travaillé avec KVANT Slovaquie, avec Martin Gabco (programmation) et Michal Rezak (chef de projet). HighFiles Studio (Riccardo Franco-Loiri) a également fait un travail exceptionnel sur le contenu vidéo.


Et bien sûr, nous avions aussi une équipe de production talentueuse, avec Romain Bilowus (producteur exécutif), Steve Spencer (directeur technique), Kevin Hopgood (responsable de production) et Olivier Vadrot (coordinateur de production).

Les efforts collectifs de cette équipe internationale ont abouti à de nombreux moments inoubliables, alors que la scène géante et ses deux tours se transformaient au fil du spectacle grâce à des effets éblouissants qui semblaient modifier leur taille et leur configuration. À certains moments, la scène semblait calme avec des couleurs monochromes subtiles, pour éclater l’instant d’après en flashes intenses et motifs en constante évolution.


Pour Jvan Morandi, l’un des moments les plus remarquables a été lors de “Rendez-Vous Bratislava”, qu’il décrit comme « un magnifique moment d’opéra électronique avec le chœur et la section cuivre de l’orchestre symphonique ». L’autre moment marquant a été “Bratislava Time”, lorsque Jean-Michel Jarre a joué de la harpe laser, rejoint par Brian May à la guitare dans une explosion de sons industriels postapocalyptiques.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

La série NEXO ID pour le Théâtre du Palais de l’Europe à Menton

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Joyau architectural de la Belle Époque construit en 1909, le Palais de l’Europe de la ville de Menton sur la Côte d’Azur accueille régulièrement des expositions mettant en valeur les œuvres d’artistes locaux, nationaux et internationaux. Ces expositions sont complétées par un programme varié d’événements culturels et associatifs dans la salle de théâtre à l’italienne Francis Palmero de 700 places.


Une vue du théâtre à l’italienne Francis Palmero niché au sein du Palais de l’Europe.

Travailler dans un bâtiment aussi historique et prestigieux impose des exigences supplémentaires aux designers sonore dans leur quête d’un son clair et intelligible, avec une couverture cohérente dans l’ensemble de la zone d’audience, avec une attention particulière à l’esthétique et aux points d’accroche.

On distingue les deux ID84 tête-bèche ne formant plus qu’une unique colonne en bas à gauche de l’image à la droite de l’escalier menant au plateau.

Le théâtre s’est rapproché des Monégasques de SES, spécialistes des technologies audiovisuelles pour l’événementiel et l’installation, afin de disposer d’un nouveau système de sonorisation.

L’équipe basée à Monaco a conçu un design s’appuyant sur des enceintes point-source compactes et performantes des gammes ID, P+ et ePS du fabricant français NEXO, dont deux paires d’enceintes colonnes ID84 montées à gauche et à droite de la scène.

L’ID84 est dotée d’un accessoire coupleur dédié, afin de créer des colonnes de plus grande longueur et offre ainsi une dispersion dans les graves plus ciblée.
Les colonnes ID84 se superposent « tête-bèche », celle du haut à l’envers de façon à obtenir un couplage en proximité des tweeters à dôme pour assurer des performances sans compromis dans l’aigu.

L’enceinte colonne ID84 s’adapte aisément à tout environnement et à toute application. Elle dispose d’un système exclusif et facile à utiliser, pour changer la dispersion verticale dans les aigus. Un commutateur à l’arrière de l’enceinte permet une flexibilité sans limites et des performances supérieures grâce à une dispersion hautes fréquences réglable, et à un couplage parfait des éléments pour une réponse basses fréquences plus précise (+0°/-10° en mode “Narrow” ou +0°/-25° en mode “Wide” pour une directivité horizontale de 100°).


Une des six ePS10, le modèle immortel de NEXO.

Au Palais de l’Europe, les deux enceintes colonnes ID84 sont configurées pour une dispersion verticale étroite, et le système FOH principal est complété par 2x subs NEXO L15, 6x enceintes point-source NEXO ePS10 pour couvrir les niveaux supérieur et inférieur depuis les côtés, et 3x NEXO ID24 pour les front-fills.

Les trois ID24 en charge des happy fews collés au nez de scène.

L’amplification et le traitement du système sont assurés par 5 contrôleurs TD amplifiés NEXO NXAMPMk2 équipés de cartes réseau Dante.


Trois NXAMP4x1 pour le système et deux NXAMP4x2 pour les wedges en P12.

Didier Maddalon et Ronan Salieri de la société SES commentent : « NEXO nous a proposé l’ID84 qui nous a séduit par son rapport qualité/prix. NEXO dispose également d’une gamme de produits très complète avec un excellent support technique, ce qui est un vrai plus pour un intégrateur.
Nous sommes très satisfaits de l’accompagnement apporté par NEXO sur ce projet. Ils nous ont proposé une solution pertinente et élégante malgré les contraintes techniques, et ont également pris en compte notre sensibilité au contexte environnemental actuel.

« Nous tenons également à remercier l’équipe technique du Palais de l’Europe à Menton leur disponibilité et leur confiance. »

Pour plus d’informations sur :

– NEXO
– SES Monaco
– Le Palais de l’Europe

 

OXO Colorblind 400 BFX, blinder IP 65, à blanc variable et à effets

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OXO nous présente un « blinder » à LED matriçable, classé IP65, qui dispose de possibilités d’animations et d’effets couleurs très originales et revendique une qualité de lumière exceptionnelle. Nous avons testé l’engin, pour découvrir ce qui se cache sous ses 9 gros yeux !


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Principe

Le principe du « blinder », connu dans ses versions à lampes, se décline depuis la nuit des temps dans différents assemblages d’ampoules diverses, à diffusion large.

Nous connaissons tous et toutes les « FL1300 » « FL 2600 », « molefays », « Minibrutes », « Brabo », « Mickeys » entre autres, dont le but est « d’envoyer la sauce » en direction du public… Soit en effet aveuglant (d’où le nom de “blinder” ) soit de façon plus subtile pour créer une atmosphère à contre-jour.
C’est bien l’objectif du Colorblind 400 BFX qui bénéficie en plus d’une conception récente autrement dit de sources led et de nombreuses astuces grâce à l’utilisation d’applications ingénieuses de sources Led de couleurs.


Le Colorblind 400 BFX propose 3 aspects de lumière sur chacune de ses 9 sources :

– L’effet “Blinder” : une puissante source blanc chaud / blanc froid
– L’éclairage des corolles : un système de leds RGB vient éclairer en couleur le réflecteur de chaque source du blinder.
– Les couronnes : une couronne de LED RGB qui vient matérialiser un anneau de couleur autour de chaque réflecteur.

Chacun de ces aspects est contrôlable indépendant.


1°) La lumière « BLINDER »

La lumière la plus puissante vient du cœur des corolles, au fond des réflecteurs. La source LED COB blanche de 50 Watts qui y loge permet d’envoyer le boulet et clairement de faire ce qu’on fait avec du blinder “classique” depuis des lustres… La disposition en carré des 9 sources donne un aspect très sympa et pour le coup un peu inhabituel. C’est beau et efficace.


Effet « blinder » avec toutes les sources, ou sélection partielle de sources.

Chaque source génère un halo correspondant à environ 36° d’ouverture. La gestion blanc chaud / blanc froid en est super intéressante. Elle agit de plusieurs façons :

La première, c’est l’utilisation “blinder par défaut”, suivant les modes, sur le premier canal, où l’engin vous délivre toute la puissance dont il dispose, avec un blanc chaud à environ 3200 K, qui descend sous l’action du dimmer jusqu’à 1700 K, simulant donc dans une certaine mesure, l’effet de “rougeoiement” qu’on obtenait avec des projecteurs à lampe tungstène.
Il est nommé “Tungstène mode” par OXO. Sur un canal, de 0 à 100 % et on a “l’effet blinder” bien basique et efficace, à l’ancienne. On obtient alors un éclairement d’environ 1 000 lux à 5 m, ce qui équivaut à peu près à un bon FL 1300, ce qui n’est pas peu dire !

La seconde utilisation est identique, mais vous pouvez aussi, suivant le mode de contrôle que vous aurez choisi, bénéficier d’une gestion indépendante de chacune des 9 sources (9 sources : 9 canaux dédiés à la gestion par défaut de 0 à 100 %, avec le “Tungsten mode” ).


De blanc chaud jusqu’à blanc froid.

Et enfin, dans un cas comme dans l’autre, vous pouvez choisir, dès que vous actionnez les valeurs des canaux concernés, définir vous-même la température de couleur du blinder, de 1700 K jusqu’à 7000 K.



Courbe de dimmer en éclairage continu des COBs de 0 à 100 %.
Le dérating ne dépasse pas 9% en éclairage continu des COBs en blanc full.

La caractéristique importante de ce projecteur, est l’IRC des 9 grosses sources blanc chaud / blanc froid, qui se situe entre 83 et 93 ! On a donc un « blinder » dont les capacités lumière sont bien plus intéressantes qu’un simple projecteur aveuglant accroché sur le pont de face pour éclairer la foule lors d’un concert !

On est ici en présence d’un luminaire dont toute la puissance et la précision dans les nuances de blanc peuvent faire de lui un outil précieux pour créer de la lumière d’ambiance. En bref, le ColorBlind 400BFX est avant tout une source de lumière très malléable et très qualitative dont les applications possibles sont finalement très étendues.


2°) L’éclairage des corolles

Chacune des 9 corolles servant de réflecteur aux COBs du “blinder” peut s’éclairer pour devenir un élément de décoration scénique qui va être extrêmement intéressant pour créer un décor, habiller un fond de champ, ou encore créer des effets matriciels colorés divers et variés.


Effets des corolles en modes « simulation tungstène ».

Suivant les modes de contrôle choisis, on bénéficie d’une gestion très simple par quelques canaux qui vont contrôler l’ensemble des 9 sources, ou alors de façon plus complexe, piloteront chacune des sources indépendamment en RGB. De quoi s’amuser avec des générateurs d’effets, ou même s’adonner à l’envoi de flux médias en les utilisant comme des pixels… Tout est possible.

L’éclairage des corolles génère évidemment une lumière bien plus modeste que celle des COB chargés de l’effet “blinder” mais elles sont suffisamment lumineuses pour que l’effet de couleurs généré soit très significatif sur scène.


Aspects de variations de couleurs.

3°) les couronnes de lumière

Le Colorblind 400 BFX dispose en plus, sur chaque “hublot”, d’une couronne lumineuse pouvant être pilotée en RGB, offrant une apparence particulière au projecteur pour servir d’habillage lumineux. Cette fois-ci, il s’agit d’un “anneau” led marquant le bord extérieur de chaque réflecteur.
Là encore, l’effet se gère en ensemble, ou indépendamment, suivant les modes de contrôle choisis. L’effet de ces couronnes, utilisé seul ou en complément de l’éclairage des corolles, ou même de l’effet blinder, peut donner des visuels particulièrement impressifs et spectaculaires.


Macros d’effets

Plusieurs des modes de contrôles, sont associés à des canaux de gestion de différents programmes de macros intégrés permettant d’accéder à une multitude d’animations lumineuses, de programmes de chaser, de combinaisons de couleurs, pour créer rapidement des effets dynamiques ou même simplement des combinaisons d’effets statiques complexes.


Effets de macros internes avec jeux de couleurs.

Bien qu’il soit possible, notamment avec les modes étendus, d’avoir accès à tout et à chaque élément de lumière, en agissant dessus à la façon de pixels ou simplement en générant des effets bien précis soi-même, les macros d’effets seront fort utiles en cas d’usage courant, lorsque vous n’avez pas forcément un temps précieux à consacrer à la création de vos effets bien spécifiques.
Les opérateurs d’événementiel ou même de musique live, savent que bien souvent, on les engage à la journée, avec un kit de matériel “et zou débrouille toi, il faut installer et programmer tout ça et que ça joue ce soir”. Merci d’avoir pensé à eux !


Construction & manipulation

L’appareil posé.

La construction de l’engin est simple et robuste. Les gros carters en aluminium, rigidifiés par des radiateurs qui prennent une part importante de la structure de l’appareil, laissent envisager une bonne fiabilité mécanique pour ce projecteur qui risque fort d’être sollicité dans des cas multiples et où sa solidité peut éventuellement être mise à rude épreuve. Il est robuste et imposant mais ne pèse pourtant que 13 kg.

Une grosse poignée occupe le haut de la face arrière, et un étrier verrouillable permet d’accrocher l’appareil et de l’incliner à volonté. En position basse, l’étrier sert à maintenir le Colorblind droit, et il servira aussi de “béquille” solide, stable, et précise pour l’incliner au sol.


Vue de l’arrière.

L’engin est livré avec deux gros oméga qui permettront de l’accrocher par l’arrière, mais aussi sur l’étrier si besoin. Mais surtout, grâce à un entraxe identique entre leurs orifices de fixations, les oméga serviront d’éléments de jonction de plusieurs appareils, en les installant à cheval entre deux Colorblind. Et ceci aussi bien verticalement qu’horizontalement.

Le design et la disposition des sources de lumière permettent de réunir autant d’appareils que possible, avec toujours un même écartement entre chaque élément lumineux. Il n’est donc pas possible, vu du public, de distinguer les jonctions entre les Colorblind. Vous pouvez en faire un mur complet si vous voulez. La continuité sera parfaite.


Les connecteurs.

Tout le centre arrière du Colorblind, derrière les supports de fixation des oméga, est occupé par le Boîtier contenant l’électronique. Sur sa partie inférieure se trouve la connectique, avec l’alimentation en True1 recopiable, les XLR 5 pour le DMX et deux RJ 45 pour la mise en réseau.
Chacun des connecteurs est équipé d’un bouchon en caoutchouc assurant une parfaite étanchéité car rappelons-le, ce projecteur est classé IP 65, il ne craint donc ni la pluie ni la poussière.


Menu et paramétrages.

En plein milieu, coincé entre les radiateurs qui refroidissent l’électronique, se trouvent l’écran de contrôle et ses 4 boutons d’accès au menu.
A l’intérieur du Boîtier, dont le couvercle se retire en ôtant six petites vis, on trouve, outre la petite carte de gestion “logique”, les alimentations et régulation des leds.


L’électronique, les alims.

On trouve ici aussi le seul ventilateur de l’appareil, de petit format, qui vient pousser un peu d’air frais sur l’alim. Son fonctionnement est quasi imperceptible à l’oreille même si vous êtes collé au projecteur. On peut donc parler d’un appareil silencieux.


L’un des carters de la face avant.

Pour jeter un coup d’œil sur les sources, ça se passe sur la face avant. Chaque source est protégée par un petit carter en plastique rond à base carrée qui se démonte en retirant 4 petites vis.

Sur le rebord intérieur de chaque carter se trouve un revêtement dépoli circulaire diffusant qui, éclairé par les leds internes, vient constituer la couronne sur chacune des sorties de lumière. Une petite vitre vient garantir l’étanchéité et protéger les composants de toute agression extérieure.


La source COB et son optique de diffusion. On distingue la carte circulaire des leds démontée de ses colonnettes.

Chaque source est constituée d’un système COB surmonté de son optique de diffusion, et entouré de 4 colonnettes.

Entre les colonnettes vient se glisser la grosse corolle étincelante qui s’enlève très facilement. Elle est juste posée et maintenue par les colonnettes.


Le système optique LED monté sur ses colonnettes, corolle mise en place.

Sur ces colonnettes, une carte électronique en forme de cercle vient porter sur ses deux faces, les leds qui diffuseront leur lumière, pour une face vers la corolle, générant la colorisation de celle-ci, et pour l’autre face, vers le diffusant circulaire situé sur le rebord du carter.
La construction est astucieuse, simple et efficace. Respect.

Gestion DMX

Le Colorblind se contrôle en DMX ou en Artnet. Plusieurs modes sont disponibles, 4 / 14 / 36 / 37 / 76 ou 86 canaux vous offriront de piloter l’engin en fonction de ce que vous voulez faire avec.
Le mode 4 canaux, le plus basique, vous permettra juste d’agir en RGB (donc sur 3 canaux) sur l’ensemble des sources « background » de couleurs et un canal pour l’ensemble des sources blanches « blinder » avec l’émulation tungstène dans la gradation. Ce mode est le plus basique mais il sera souvent suffisant pour faire du beau blinder et pour pouvoir utiliser également la colorisation globale du projecteur.

Les autres modes permettent des choses bien plus précises sur différents paramètres, à commencer par certains effets de macros préprogrammées et la gestion de leurs vitesses et réglages fins des effets, des effets de strobes, des couleurs indépendantes sur les corolles ou sur les anneaux de lumière, etc. Les modes les plus étendus permettent bien évidemment de gérer chaque source en couleur et intensité.

Conclusion

Le Colorblind 400 BFX est un produit remarquable qui offre aux éclairagistes un intérêt évident pour un grand nombre d’applications. Il peut servir de blinder, de projecteur de déco, mais constitue également une vraie belle source de lumière qualitative et précise pour qui saura l’exploiter.
Quoi qu’on fasse, du live, du théâtre, du cinéma, de l’événementiel, de la télévision, on a tous intérêt à exploiter ce projecteur. Sa qualité de construction, sa légèreté et sa polyvalence en feront j’en suis sûr, une des stars des parcs de loc dans les années à venir. Il promet d’être un super compagnon de route.


On aime :

  • la polyvalence
  • L’intelligence du développement et du fonctionnement

On a moins aimé :

  • De ne pas en avoir une vingtaine, la tout de suite, sous la main

Tableau général

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GROUPE NOVELTY-MAGNUM-DUSHOW DEVIENT LE GROUPE NOVELTY

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Le Groupe Novelty (anciennement Groupe Novelty-Magnum-Dushow), leader européen des solutions techniques pour l’événementiel et le spectacle vivant, adopte une nouvelle identité visuelle marquée par un changement de nom.

Désormais regroupées sous l’appellation unique « Groupe Novelty », les sociétés du Groupe avancent ensemble vers une ambition renforcée sur les marchés français et internationaux. Cette évolution s’accompagne d’un nouveau logo, reflétant une approche cohérente et résolument tournée vers l’avenir.

Jacques de la Guillonière, fondateur et président du groupe Novelty.

« Ce nouveau positionnement ouvre une nouvelle ère d’expansion », déclare Jacques de La Guillonnière, Président fondateur. « Forts de plus de 40 ans d’expertise et une présence solide en France comme à l’étranger, avec des centaines de milliers d’événements à notre actif, nous sommes fiers de rassembler nos savoir-faire sous une seule bannière pour offrir une expérience inégalée à un public élargi. »

Jacques de La Guillonnière explique les avantages que la dimension internationale du Groupe et les expertises individuelles de ses marques apportent aux clients : « Avec 15 marques spécialisées sous un même toit, le Groupe Novelty se distingue par son approche à 360° qui lui permet de gérer tous les aspects techniques d’un événement ou d’un projet d’installation fixe.

Cette approche intégrée fait la réussite de près de 15 000 projets annuels avec l’aide de plus de 3 500 intermittents par mois, et valide la réputation du Groupe Novelty en tant que partenaire de confiance. » Avec une présence dans 20 bureaux avec entrepôts en France et 12 à l’international, le Groupe couvre des marchés clés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.


L’ensemble de l’équipe de Tournée de Soprano au Matmut de Bordeaux.

Chaque année, les 15 sociétés du Groupe produisent un chiffre d’affaires annuel de plus de 400 millions d’euros, dont près de 10 % sont investis dans nouveaux équipements pour rester à la pointe de l’innovation technologique. Ce choix stratégique vise à garantir un service de qualité optimale à ses clients, en s’appuyant sur un parc matériel unique en Europe.

Le Groupe réunit au total une quinzaine de sociétés, chacune ayant ses spécialités et son expertise : Novelty, Magnum, Dushow, Alabama (vidéo/LED/VR studio), BBS Backline (backline), Best Audio & Lighting (distribution), C17 SFX (effets spéciaux), De Préférence (ingénierie sonore), NOMAD (matériel d’occasion), On Stage (scène), Potar (spécialiste du live), Seven (rigging) et Teamagine (bureau d’étude et R&D).


Les chaussures Louboutin à la Piscine Molitor pour la Fashion Weeek de Paris 2024 avec David LaChapelle.

Quant à l’avenir, Jacques de La Guillonnière s’enthousiasme des possibilités offertes par cette nouvelle identité « Le nom « Groupe Novelty » incarne à la fois nos ambitions internationales et nos valeurs en tant qu’entreprise : l’excellence, l’innovation et la‘French touch’. »
Il conclut : « Ce repositionnement et ce nouvel élan international ont notamment été motivés par les besoins croissants de nos clients en dehors de l’hexagone. Nous sommes fiers de les accompagner, et impatients de continuer à démontrer notre savoir-faire ».

D’autres informations sur le site Groupe Novelty

 

La Série L au Musis Hall d’Arnheim

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Musis Arnhem, l’une des salles de concert les plus anciennes et les plus prestigieuses des Pays-Bas, vient d’achever une rénovation audio majeure pour répondre aux besoins croissants de sa programmation très variée.
La salle, qui accueille chaque année plus de 100 concerts de différents genres, a installé un système L-Acoustics de la série L dans le Parkzaal, marquant ainsi un bond en avant dans ses capacités de sonorisation.


Fairlight, intégrateur certifié de L-Acoustics, a dirigé la conception et la mise en œuvre du nouveau système. Le projet présentait des défis uniques, notamment la nécessité de prendre en compte la diversité des événements organisés au Parkzaal et son mur arrière en verre de 16 mètres sur 11.

Le système de sonorisation pro et recherché par les pros dépasse les attentes

Rene van der Linden de Fairlight commente : « L-Acoustics, avec sa réputation de qualité sonore et sa présence fréquente sur les riders était le choix évident pour Musis Arnhem, qui accueille principalement des productions en tournée. Lorsque nous avons fait la démonstration de la série L dans le Parkzaal, il est rapidement devenu évident qu’il ne répondait pas seulement à toutes leurs exigences sonores, mais qu’il les dépassait. C’est le système que l’industrie demande et attend ».


Un aperçu du nouveau système L2 et des subs et in-fills prêts à entrer et sortir de la scène sur des roulettes.

Devenir le système résidant du Parkzaal, d’une capacité de 2 000 personnes, exigeait un produit polyvalent capable de fournir une qualité exceptionnelle pour tous les types de spectacles, du classique au contemporain.
Les principaux défis consistaient à atteindre des niveaux de pression élevés et uniformes pour toutes les positions d’écoute, tout en maintenant un plancher de bruit bas pour les concerts classiques et les événements d’entreprise.

Le système devait s’adapter à l’acoustique modulaire de la salle, notamment aux murs en chêne réfléchissants et aux 400 panneaux absorbants, tout en minimisant l’impact visuel dans ce lieu à l’architecture remarquable. En outre, l’équipe a dû tenir compte de l’environnement acoustique complexe créé par la configuration des balcons.


Une solution audio unique pour des défis audio qui le sont autant

Le système à jardin. Non visibles, quatre 5XT comblent l’espace déjà couvert par les in-fills A10i pour les tout premiers rangs.

Le projet présentait des défis uniques, notamment la nécessité de tenir compte du mur de verre de la Parkzaal donnant sur le parc Musis. Des enceintes compactes étaient nécessaires pour minimiser l’impact visuel dans ce lieu à l’architecture remarquable.

L’équipe a utilisé le logiciel Soundvision de L-Acoustics pour relever ces défis au cours du processus de conception. Cet outil puissant leur a permis de tester et d’affiner virtuellement diverses configurations, garantissant une couverture et des performances optimales avant le début de l’intégration.

Le système comprend un système principal composé d’un L2 et d’un L2D par côté, complété par huit subwoofers KS21, 4 par côté en configuration cardioïde, pour le renforcement des basses fréquences. Quatre A10i Wide servent d’in-fills, et quatre 5XT assurent le débouchage des premiers rangs.

Le système est contrôlé et alimenté par quatre LA7.16i et deux LA12X et LA2Xi, le traitement étant assuré par le processeur P1 et la mise en réseau par des commutateurs Milan-AVB LS10.

Série L : design compact et remarquable rendu sonore

Toujours le système L2 à jardin. Si vous regardez attentivement, les Panflex de gauche sont réglés à 90° sur L2 et L2D sauf pour les deux derniers qui sont fixes car la dispersion est réglée pour augmenter de 110 à 140°. Grâce à cela, les murs latéraux génèrent moins de réflexions.

La série L, dernière innovation de L-Acoustics en matière de systèmes de sonorisation de concerts, s’est avérée être la solution parfaite pour répondre aux exigences de Musis Arnhem.

Sa conception compacte et ses capacités sonores ont permis une meilleure couverture dans un format réduit, préservant ainsi l’esthétique du lieu tout en offrant une parfaite qualité sonore.

Les réactions de l’équipe et du public ont été extrêmement positives depuis la mise en place du système. Nombreux sont ceux qui ont noté l’amélioration de la clarté et de la cohérence du son dans l’ensemble de la salle, quelle que soit la position des sièges.
La capacité de L2 à s’adapter aux différents environnements acoustiques du Parkzaal a été particulièrement appréciée, garantissant une expérience d’écoute optimale pour chaque type de spectacle.


Un système son moderne et à l’épreuve du temps

Alors que Musis Arnhem continue d’accueillir des spectacles de classe mondiale et de servir de pierre angulaire culturelle aux Pays-Bas, le nouveau système de L-Acoustics L Series est prêt pour les années à venir, consolidant ainsi la réputation du lieu comme l’une des meilleures salles de concert du pays.

Pour plus d’infos sur L2

 

Concept K choisit le iFORTE LTX Robe pour la WorldSkills Lyon 2024

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La WorldSkills Lyon 2024, s’est déroulée à la LDLC Arena à Lyon pour sa 47e édition. Ce concours rassemble des jeunes professionnels du monde entier qui exercent divers métiers techniques et artisanaux, mettant en avant leurs compétences dans des domaines variés.


Au total, près de 80 pays ont participé à cette compétition réunissant des jeunes de moins de 23 ans. Ils se sont affrontés dans plus de 60 métiers, allant des technologies de l’information à la construction, en passant par les arts graphiques, l’industrie, les services et l’agriculture.
Cet événement international s’est terminé par une cérémonie de clôture de très haut niveau, le 15 septembre 2024 à l’OL Vallée, rassemblant des milliers de personnes autour de 7 scènes distinctes disposées à 360°, et près de 2000 participants au centre sur la pelouse.
Au programme : remise des médailles, animations et performances artistiques au cœur du Groupama Stadium. C’est l’agence de création Lumière Concept K qui a signé la scénographie de cette cérémonie.


« Pour cette scénographie à 360°, tout a été pensé pour que le spectacle fonctionne sous tous les angles. Nous avons réfléchi à un light design à 360°, où la face d’un côté fait le contre de l’autre. » précise Frédéric « Aldo » Fayard (de Concept K).
Les équipes de Concept K ont choisi d’intégrer plus de 70 projecteurs WashBeam à LED longue portée et IP65 iFORTE LTX et 150 MegaPointe dans leur kit lumière, fournis par le Groupe Novelty-Magnum-Dushow.

Frédéric « Aldo » Fayard : « Après plusieurs essais, Le iFORTE LTX était la référence évidente pour sa puissance, sa qualité lumineuse et l’amplitude de son zoom. En réalité, le résultat a dépassé nos espérances ! Le MegaPointe est une valeur sûre, le compromis parfait entre Beam, Spot et Wash, et nous avions besoin d’une grande quantité de sources identiques. »

Tous accrochés sur 6 ponts entourant le site, les iFORTE LTX ont été complétés par les MegaPointe disposés à la fois dans les tribunes « hautes » à 360° et au sol, autour du terrain de football.
L’agence de création Lumière Concept K a assuré la direction du spectacle, conception artistique création des décors, la gestion de scène, la conception et la programmation lumière et laser. Elle a collaboré avec la production partenaire, La Franco European Image, pour la direction technique de l’événement, la captation, le mixage et la diffusion sonore.

L’Équipe de France a décroché cette année la troisième place de la compétition derrière la Chine et la Corée qui ont remporté respectivement la 1re et 2e place. Ce spectacle d’une durée de 4 heures, divisé en 10 séquences distinctes a été filmé par 21 caméras et retransmis dans le monde entier.

« Cette cérémonie était un énorme défi, amplifié par le peu de temps que nous avions pour tout mettre en place quelques jours seulement avant le show… Nous avons pu le réaliser grâce à un travail d’équipe interne et externe extraordinaire !
Nous souhaitons remercier toutes les équipes de Free-Lance, de sous-traitants, de bénévoles et d’intervenants, notre client français et international, et bien entendu notre production partenaire La Franco European Image. » conclut Frédéric « Aldo » Fayard.



Production : La Franco European Image

Creative Production & Set Design : Concept K

Equipe Concept K :
Show Director : Aldo (Frédéric Fayard)
Broadcast Director : Philippe Letourneur
Show Caller : Laurence Pelissier
Set Designer : Simon Fouillet
Director of Photography & Lighting Design : Theo Broche Cannone
Lighting Programmers & Assistants : Paul Biencourt & Paul Simon
Laser Designers & Programmers : Tanguy Kopczynski & Theo Frick
Production Technical Director : Antoine D’Halluin
Production Deputy Technical Director : François Catteau
Network R&D : Kelian Sevree & Martin Muraccioli
Project Manager : Stephane Courtillot
Project Coordinator (Shanghai Crew) : Stephane Thiodat (Stod)
Musical Composer : Philippe Villar
Sound Engineer : Antoine Secondino, Jeremie Kokot

Lighting Equipment Provider : Group Novelty-Magnum-Dushow

© Photos : YourWolfAgency



 

Protos Voyager TW, un système de treuil intégré

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Intégré au centre d’un pont standard, le système Protos Voyager TW utilise des poulies qui se fixent sur la structure pour guider les câbles d’acier reliés aux points d’accroche de la salle.

Le système de treuil intégré PROTOS VOYAGER TW (Truss Winch), est un système de levage de pont ou de gril à un seul palan, un exemple d’ingéniosité auquel nous décernons un prix de l’innovation SLU.

Le système TW simple et autonome intègre le treuil directement dans la construction. C’est une solution polyvalente, sécurisée et économique avec des exigences minimales en matière de hauteur de montage.


Intégré dans un châssis standard de section 30 cm/40 cm et de 1/1,3m de long, il se connecte par manchon à une structure SIXTY82 TPM 29S/39S ou équivalent. Les poulies universelles, conçues pour guider les câbles d’acier tout au long d’un pont ou d’une travée de gril peuvent être montées à n’importe quel endroit de la structure.


Présentation vidéo du système


Fabriquée en Hollande, la gamme est constituée d’un système de levage de pont individuel TW et un système de levage de gril TWG.


Les deux modèles TW et TWG sont proposés en plusieurs versions de moteur pour lever un pont ou un gril.

Caractéristiques :

Avec des options de vitesse fixe (5 m/min) et variable (0 8 m/min), les TW et TWG sont gérés par des contrôleurs à 1 ou 4 canaux montés en rack 19” avec une carte de contrôle DMX en option.

Le contrôleur à 4 canaux pour la vitesse fixe peut être relié à un maximum de 24 unités, ce qui donne un total maximum de 96 canaux possibles.


Le contrôleur Protos.

Les treuils à vitesse variable utilisent un contrôleur à un seul canal et peuvent être programmés à l’aide d’un PC ou d’une tablette qui, à son tour, se connecte au treuil à l’aide d’un connecteur RJ45.

La gamme PROTOS VOYAGER offre un système unique de levage particulièrement compact et adapté aux salles de faible hauteur. Un grand nombre d’options permettent d’adapter le système à vos besoins, tout en respectant les normes EN-17206 et CE.

Plus d’infos sur le site Protos

 

Deux jours en immersion chez d&b

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Passer deux jours en Allemagne en immersion chez d&b audiotechnik, cela vous intéresse? Alors suivez le guide. Le programme est copieux et très intéressant avec en préambule un concert au festival jazzopen de Stuttgart pour apprécier les bienfaits de la spatialisation de Soundscape.

Un échange très instructif avec le département du management produit, la visite des unités de fabrication, des présentations sur la vision et le développement durable de la marque, pour terminer par une démonstration évidemment convaincante des avantages de la spatialisation vue par d&b. Prêts ? C’est parti.


Trois lignes de diffusion spatialisée d&b pour toute l’audience de Meute.

d&b est un partenaire de longue date du festival jazzopen qui se tient chaque année dans le centre-ville de Stuttgart. Pour cette édition qui célèbre le 30è anniversaire du festival, un programme de 16 concerts était organisé sur une scène installée en fond de la Schlossplatz et entourée de bâtiments imposants. Autant dire que l’endroit est propice à de nombreuses réflexions et qu’il vaut mieux ne pas trop exciter son environnement naturel.


Le système intègre deux clusters étendus pour la diffusion traditionnelle en gauche / droite.

La scène accueillait un système de diffusion spatialisée Soundscape en accroche au cadre de scène composé de cinq lignes dont deux avec plus d’éléments afin de satisfaire aux besoins du traditionnel gauche/droite. A cela s’ajoutent une ligne de rappel pour les tribunes, un ensemble en charge du front-fill et un sub array, le tout alimenté par le processeur DS100.


Sub array et ligne de front-fill.

Pour commencer, nous assistons au concert de Meute, un marching band moderne, teinté de sonorités et d’arrangements électro dont la particularité est d’avoir un grand nombre de musiciens en mouvement permanent.
Une richesse de timbres et un jeu de scène très dynamique qui prédestinait l’utilisation d’une diffusion spatialisée, comme nous l’explique Dominic Grimm, support application chez d&b.

“C’est un grand avantage d’avoir ici un système Soundscape. Dans un setup stéréo à la maison, vous êtes assis au milieu de vos enceintes et tout est parfait. Dans un festival comme ici, où vous êtes pratiquement sûr de ne jamais être au centre, vous n’entendrez, avec une sonorisation gauche / droite ou stéréo, qu’une image sonore tronquée. C’est le problème. Normalement pour ce type de festival avec une large audience, nous ne faisons pas de la stéréo, mais deux mono.


Dominic Grimm, application support d&b (gauche), Ralf Zuleeg, Directeur de Soundscape Enablement (à droite en gris) et l’équipe technique.

Avec Soundscape, nous pouvons passer à quelque chose d’autre. Tout ce que le spectateur voit sur scène est écoutable et parfaitement localisé, indépendamment de l’endroit où il est placé. Nous pouvons enfin proposer une expérience émotionnelle identique à toute l’audience, en accord avec l’activité artistique sur scène. “

Suivre les déplacements incessants des musiciens dans le mixage objet s’avérerait manuellement impossible. Heureusement un système de tracking est présent. Le public peut ainsi bénéficier d’une image sonore constamment en raccord visuel avec les mouvements des musiciens, (qui n’hésitent pas à aller jouer dans le public) pour une expérience d’écoute créative et confortable.


Avec le tracking, aucun souci pour suivre le déplacement des musiciens habillés en rouge et qu’on distingue dans le public.

“Il en résulte une expérience beaucoup plus puissante que d’habitude. C’est plus émotionnel que technique. Le travail de l’ingénieur du son devient beaucoup plus créatif. Vous pouvez parler à des techniciens du système Soundscape, mais, tant qu’ils ne l’utilisent pas, ils ne peuvent imaginer. S’ils l’écoutent ou le pratiquent, ils ne voudront pas revenir en arrière.”


Le concert de Parov Stelar, en diffusion traditionnelle.

Deux des cinq lignes du système principal étaient configurés en mode gauche / droite pour permettre l’accueil des productions qui ne voudraient pas exploiter la spatialisation. Si le son était bien entendu de qualité, il n’était en revanche pas le même pour tout le monde et il valait mieux se retrouver au centre pour profiter pleinement de l’image sonore.

Il était difficile de sentir une différence d’impact sonore entre les deux concerts, même avec des contenus pourtant très différents. Toutefois, le spatialisé semblait être beaucoup plus précis, sûrement par le fait d’une énergie sonore moins interférente car délivrée par plus de deux lignes. Il en résultait une sensation de volume sonore identique mais avec moins de pression acoustique excitant les bâtiments environnants, et donc beaucoup plus confortable.

Stephan Greiner, COO chez d&b.

Le lendemain matin, nous nous retrouvons dans les quartiers généraux de d&b à Backnang, à quelques kilomètres de Stuttgart. Après avoir été fondée en 1981 par Jürgen Daubert & Rolf Belz dans un simple garage, c’est ici que d&b s’est relocalisé en 1989 avec 20 employés sur une surface de 800 m². Désormais, d&b emploie 1 000 collaboratrices et collaborateurs à travers le monde. L’usine, comme nous le verrons plus loin dans le reportage, s’est agrandie.

Nous sommes accueillis par Stephan Greiner, COO chez d&b. “Nous sommes très fiers de notre évolution. Ici à Backnang, nous développons et nous fabriquons tous nos systèmes. C’est d’ici que tous nos produits partent vers nos clients du monde entier. Partout où vous pouvez imaginer une diffusion de haute qualité, vous pourrez trouver d&b”

Cette forte présence de d&b sur le Touring peut perturber la perception de l’offre produit de la marque. L’installation fixe a cependant toujours été dans l’ADN de d&b. “Nous avons une stratégie claire de développement de notre offre sur nos deux marchés, le Touring et l’installation fixe. L’intégration de la spatialisation dans les systèmes de diffusion d&b concerne bien les des marchés. Le développement du son immersif est évidemment lié aux artistes qui intégreraient la spatialisation et l’immersif dans leur création.

C’est une nouvelle expérience pour eux. Les artistes ont l’imagination pour créer leur propre vision de comment utiliser cette technologie. Ils peuvent accéder aux trois dimensions et produire directement pour ce type de système.” Vous l’avez compris, la diffusion spatialisée est au centre des développements de d&b. Mais son exploitation impose des changements d’habitudes.


Flashback d&b en 1981 avec le Das Alphorn System, le début de la collaboration entre Jürgen Daubert (d) & (b) Rolf Belz.

“L’histoire est toujours la même… Nous écoutons de la musique. Mais nous sommes conditionnés par la stéréo depuis de nombreuses années. L’idée du son spatialisé est de le ramener à son niveau naturel et de fournir une représentation sonore exacte de ce que l’auditeur voit. C’est l’idée de base qui a tout déclenché et c’est toujours sur cela que nous travaillons”

“Le système Soundscape est déjà installé dans de nombreux lieux à travers le monde, mais il paraît encore difficile de parler de standardisation. Le succès du développement des solutions spatialisées semble, pour l’installation dépendre des techniciens, mais aussi des prescripteurs qui devront maîtriser cette technologie pour la proposer. ”

“Entendre c’est croire et c’est le bon moyen de comprendre ce que notre technologie peut apporter. Nos prescripteurs doivent connaître nos capacités pour les prescrire. Nous nous adressons à tous en leur posant la même question : quels sont vos besoins pour votre projet, votre événement, votre concept ? ”

“Soundscape est bien plus qu’un produit. Déjà c’est un ensemble de produits que nous pouvons utiliser dans plein de formats différents, par le biais d’options logicielles qui résolvent des problèmes ou des challenges de sonorisation que les systèmes classiques ne peuvent pas régler, tout en maintenant la qualité sonore indépendamment des conditions. C’est un système, une philosophie, une marque, une solution, un mix de tout ça.”

Parlons stratégie

Sebastian Schubnell, Vice-Président du développement produit.

Après cet échange qui nous éclaire davantage sur les volontés et la philosophie que d&b compte déployer dans les prochains mois, nous retrouvons justement l’équipe de développement produit avec Sebastian Schubnell, Vice-Président du management produit, qui nous en développe la stratégie.

“ Notre stratégie de développement produit est guidée sur cinq axes majeurs que nous allons vous décrire. Ils nous donnent les lignes directrices pour créer nos nouveaux produits. Parmi nos prochaines innovations, l’accent sera mis sur les réseaux audio et le son immersif. ”

1.L’efficacité système “ Il ne s’agit pas seulement de l’efficacité électroacoustique de nos produits pour laquelle nous sommes réputés, mais cela inclut aussi la mécanique complète, ses facultés de déploiement et de transport, les performances générales et l’amélioration ESG par le contrôle de la consommation.”

2.Le meilleur workfllow “ Nos outils logiciels sont la clé pour faciliter le passage du planning au déploiement. Array Calc et R1 sont développés pour produire des prédictions parfaites et optimiser l’exploitation du système de diffusion en réduisant le temps de montage, en permettant le contrôle pendant l’exploitation et en proposant des adaptations en fonction des conditions climatiques et de l’audience.”

3. Plus d’art, moins de bruit “ Cela passe par la maîtrise de la directivité sur toute la bande passante. Le challenge dans les basses fréquences est toujours complexe. Nous exploitons pour cela les technologies cardioïdes. Nous contrôlons aussi l’énergie vers l’audience et nous proposons, avec notre logiciel NoizCalc, un outil unique sur le marché pour prédire l’émergence sonore vers le voisinage.”

4. Les réseaux audio “ C’est un point clef cette année. C’est maintenant le moment de créer un écosystème, la colonne vertébrale de nos installations.”

5. L’Immersif “ C’est une évidence. Nous concentrons tous nos efforts sur les solutions immersives.”


Cette stratégie est appliquée à de nombreux développements logiciels déjà disponibles, dont la technologie Headroom Calc qui, dans le logiciel de prédiction, fournit un résultat très précis du niveau de pression acoustique (SPL) et de la réserve de dynamique ou headroom, limitant ainsi les risques de modifications de dernière minute sur l’événement.


Headroom Calc pour un prédiction plus précise du SPL et du Headroom.

“ Nous avons avec En-Space les fondations pour permettre de dupliquer une acoustique de salle dans une autre. Nous prévoyons de proposer des solutions personnalisables, et ainsi d’offrir un véritable service pour répondre à des besoins particuliers. ”


En-Space, les fondations pour une acoustique personnalisable.
En-Bridge gère l’interopérabilité d’un système Soundscape.

Le logiciel En-Bridge simplifie énormément le workflow de systèmes de diffusion dans des évènements complexes en facilitant l’interopérabilité du système Soundscape avec des systèmes tiers, dont les systèmes de tracking, les consoles et plug-ins et les contrôleurs OSC génériques.

La panoplie logicielle se termine avec En-Snap, produit de la collaboration entre d&b et Gareth Owen Sound. Il améliore les possibilités de contrôle et d’automation du système et permet au créateur de bénéficier d’une interface utilisateur autonome pour contrôler un show basé sur Soundscape, et bien sûr le logiciel de simulation ArrayCalc est de la partie.



Les nouveaux produits hardware sont largement concernés par l’intégration de l’interface réseau MILAN. C’est le cas du DS20 qui est le premier bridge réseau d&b à intégrer le protocole pour permettre d’exploiter un système d&b dans un environnement MILAN.

“ Nous choisissons le réseau MILAN comme colonne vertébrale de nos nouveaux systèmes. Dans un environnement mobile, nous pensons que le réseau MILAN est plus simple à gérer. Il est totalement plug-and-play et sa mise en œuvre nécessite moins de connaissances informatiques. C’est un protocole plus ouvert et indépendant. Malgré tout il y a encore beaucoup de cas où Dante est parfaitement adapté. En donnant ce choix à nos clients, nous sommes prêts pour l’avenir.”

Pour permettre une exploitation optimale du réseau MILAN, d&b et L-Acoustics se sont associés pour développer le logiciel de contrôle MILAN Manager. “ Cela a du sens que nous travaillions avec L-Acoustics pour développer MILAN Manager, l’outil dont toute la profession a besoin. Nous ne cherchons pas à en tirer des bénéfices individuels parce que la finalité de ce contrôleur est de développer des éco-systèmes MILAN ”


MILAN Manager.

MILAN fait donc son apparition dans le hardware d&b. C’est aussi le cas pour le nouveau processeur DS100M qui intègre la connectivité MILAN, complétée par une interface MADI 128 canaux et du wordclock.

DS100M, nouveau processeur du système Soundscape, MILAN, MADI et Dante.

“ Le DS100M est en plus doté d’une nouvelle architecture de traitement interne. Elle permettra dans le futur de proposer une version modulable et évolutive, car comme vous pouvez l’imaginer, le développement de notre système Soundscape entraînera des besoins différents en termes d’entrées et de sorties.”

Il en va de même pour le nouvel amplificateur D90, qui prend la succession du célèbre D80 en service depuis plus de dix ans. Il dispose aussi d’une interface MILAN intégrée et exploite une nouvelle plateforme DSP. A termes, tous les amplificateurs intègreront la compatibilité MILAN.


Le nouvel amplificateur D90, nouveau DSP et MILAN.

“ En 2025, nous nous concentrerons sur le lancement de nouvelles enceintes et de solutions immersives, dans lequel nous mettrons toute notre attention sur l’interface utilisateur, la manipulation, de nouvelles fonctionnalités de logiciel et des capacités de personnalisation. C’est notre programme pour la prochaine année. Ce sera très excitant, je vous le promets. ”


Le groupe d&b étant l’un des leaders mondiaux de son industrie, est directement concerné en matière de développement durable. Toutes ses actions sont contrôlées de manière externe en totale transparence. Pour cela, un département dédié à la durabilité a été créé. Robert Trebus en gère la direction et nous le présente.

Melanie Stegemann, Vice-présidente de la marque et des communications et Robert Trebus, directeur du développement durable du groupe d&b.

“ La durabilité est un processus à long terme, avec un système de gestion qui permet d’améliorer les performances. Il est essentiel de mesurer continuellement les activités et de renforcer les stratégies pour atteindre les objectifs. Ce travail sur la durabilité existe depuis plus de 20 ans. ”

Cette notion de développement durable s’étend naturellement à tous les acteurs qui participent à l’organisation d’événements. La nouvelle norme ISO 20121, utilisée pour la première fois aux Jeux olympiques de Paris 2024, encadre cette démarche.

Elle s’applique à tous types d’événements, indépendamment de leur taille, et incite les organismes à gérer les impacts sociaux, économiques et environnementaux d’un événement de manière responsable. C’est une référence en matière de management responsable de l’activité événementielle. Elle aide les organismes à intégrer de manière transparente les principes de la durabilité dans toutes les facettes de la planification et du déroulement de leurs événements.


d&b SustainSymphony, traquez vos datas pour gérer le développement durable de vos événements. C’est gratuit.

“ Pour faciliter ce travail avec nos collaborateurs et nos clients, nous avons créé un outil logiciel SustainSymphony.
Les données à collecter pour les événements sont particulières et ce logiciel permet de les recueillir de manière spécifique, de faire leur analyse et de vérifier sa stratégie.
Il est gratuit et très facile à utiliser. Il respecte les aspects d’un événement et les catégories qui correspondent à notre industrie. Nous espérons qu’il incitera les entreprises de l’événementiel à intégrer la notion de développement durable dans leur activité. ”


L’assemblage des enceintes.

Les unités de fabrication des enceintes d&b sont installées à Backnang. L’ensemble des transducteurs employés dans les enceintes est testé à l’entrée dans l’usine. Différents gabarits de test sont adaptés à chaque modèle.
Les mesures intègrent pour les woofers le contrôle de l’excursion maximale, et pour l’ensemble une mesure de réponse en fréquence à très faible tolérance. Tout transducteur échouant au test est rejeté des chaines d’assemblage.


Assemblage des transducteurs et contrôle qualité final.

Les cabines à peintures permettent bien entendu des finitions sur mesure pour des couleurs spéciales ou différentes versions, essentiellement pour l’intégration. La vérification des finitions est extrêmement pointue, avec une grande exigence d’uniformité de peinture, car il est hors de question qu’un assemblage d’enceintes révèle des variations visuelles.


Incubation chamber

Et pour terminer notre séjour, nous nous retrouvons dans la salle immersive, appelée ‘incubation chamber’. C’est ici que d&b effectue des essais, des paramétrages, de la formation et prépare le contenu de ses démonstrations immersives. Notez au plafond les éléments acoustiques gonflables. Nous y retrouvons Ralf Zuleeg, Directeur de la mise en œuvre de Soundscape.


La chambre d’incubation Soundscape. Remarquez les diffuseurs gonflables au plafond.

“Avez-vous vu le concert de Meute hier ? Le groupe bouge en permanence. Cela crée des images acoustiques avec des positionnements de musiciens différents. C’est impossible à faire si on est en mono ou en stéréo. C’est possible avec Soundscape.”


Ralf, qui maîtrise vraiment très bien son sujet, nous explique avec des mots simples pourquoi d&b a commencé à travailler sur le son spatialisé officiellement avec Soundscape en 2018, mais officieusement en 2013 dans un club dont il s’occupait.

Ralf Zuleeg, Directeur de la mise en œuvre de Soundscape.

“ C’est la réalité. Nous n’écoutons pas le monde en mono ou en stéréo. Notre monde est fait d’objets audio. Quand nous allons en ville ou à la campagne, nous avons un environnement sonore permanent à 360 degrés et nous savons tout le temps où nous sommes. C’est réaliste.”
Évidemment, quand nous parlons de Soundscape et de d&b, nous pensons immédiatement à une utilisation sur du live. Un autre point qui de ne doit pas être sous-considéré, c’est l’amélioration importante de l’intelligibilité que procure un système spatialisé.
“Imaginez le parlement européen à Strasbourg. Vous êtes dans l’hémicycle : 720 députés, et vous n’avez que 3 enceintes… Quand quelqu’un prend la parole, vous mettez environ 20 secondes pour le localiser et trouver qui est en train de parler. Pendant ce temps, votre cerveau est occupé et ne distingue pas les mots. ”

L’audio spatialisé permet de mieux se faire entendre. Et surtout, c’est moins fatiguant pour l’audience. Des avantages bien entendu très importants dans les applications de conférences, de conventions, de lieux de cultes et plus généralement pour l’installation fixe non musicale. “ Si vous avez un son qui vient d’un endroit et que son origine est ailleurs, le cerveau doit en permanence travailler pour réunir les deux. Avec une diffusion spatialisée et un mixage par objets, 100% de l’audience tournera la tête vers vous immédiatement et pourra comprendre l’intégralité de votre message. ”

Le premier déploiement pour la musique live de Soundscape a été pour la tournée mondiale de Kraftwerk en 2013. Ils étaient séduits par les possibilités créatives que le système offrait. Le système est aussi extrêmement adapté aux comédies musicales et au théâtre (cf. notre reportage sur le Lido 2 Paris en immersif). La localisation parfaite des comédiens et du suivi dans leur déplacements font apprécier davantage ces spectacles à leur audience.

Ralf conclut en rappelant l’importance de la technologie immersive, au-delà de l’audio.

“ Cette année, l’immersion a percé dans tous les arts. L’audio spatial, l’éclairage, la vidéo. Il est désormais partout et Soundscape représente une part importante de ce mouvement.” Ces objets sonores peuvent bien entendu se déplacer. Pour cela des solutions de contrôle existent, comme En-Snap, qui vont permettre de commander le système Soundscape par des logiciels externes comme QLab ou des consoles comme Lawo, SSL, Avid… D’autres solutions existent également pour créer des espaces réverbérés. C’est le cas de En-Space.

“ En plus, le mixage objet dans un système Soundscape est extrêmement simple. L’ingénieur du son va découvrir qu’il n’a plus besoin de compresser ou de corriger fortement pour permettre à l’auditeur d’entendre un mix parfait de toutes les sources sonores. Il n’a aucune raison de craindre de mixer en spatialisé car c’est facile. Encore plus facile qu’en stéréo. Et s’il n’est pas assez brave pour le faire, il ratera quelque chose d’important. Tout ceci, nous le faisons pour les spectateurs.”

Le mot de la fin

La team d&b qui nous a accueillis.

Pour terminer notre immersion au sein de d&b, nous laissons la conclusion à Melanie Stegemann, vice-présidente de la marque et des communications. “ Notre but a toujours été de transformer des expériences live. Nous sommes passés d’un fabricant d’enceintes à un fabricant de technologies audio, et maintenant, avec l’arrivée de Soundscape, nous devenons un fabricant d’expériences multisensorielles.

Le groupe d&b intègre des partenaires qui nous permettent de mieux comprendre ce dont nos clients ont besoin. La prochaine étape est de capturer, de répliquer et de distribuer ces expériences live dans le monde entier. Au-delà d’être présent à un événement, nous pourrions “l’expériencer” à un autre endroit dans le monde. C’est sur quoi notre business unit immersive est en train de travailler… ”

Plus d’infos sur d&b et sur SustainSymphony

 

LES CAMEO ORON H2 DYNAMISENT LE FESTIVAL IRON DRIFT KING

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Chaque année, les 64 meilleurs pilotes de drift (glissades en voiture) se retrouvent à Ferropolis, la « cité de fer », pour se disputer le titre d’Iron Drift King. Au milieu du décor impressionnant du musée industriel de Ferropolis, avec ses gigantesques excavatrices industrielles autrefois utilisées pour l’extraction à ciel ouvert.


Les pilotes professionnels se sont affrontés devant des milliers de spectateurs sur une piste construite sur mesure. Leurs drifts ont été mises en lumière de manière dynamique par le prestataire de services techniques i:TECS Event Production, qui a utilisé pour la première fois les lyres asservies hybrides à source laser phosphore IP65 Cameo Oron H2.


Au total, l’équipe d’i:TECS a déployé 30 lyres Oron H2 sur les toits et les flèches des quatre excavatrices de Ferropolis, afin de mettre en scène de façon spectaculaire les courses dans l’arène en plein air.


«Nous avons considérablement élargi notre design lumière pour l’Iron Drift King par rapport à l’année dernière, en optant pour la première fois pour des têtes automatisées positionnées sur les excavatrices afin de souligner l’atmosphère industrielle unique de Ferropolis et renforcer le dynamisme des courses», explique Robin Ziegler de i:TECS.

« Alliant intensité lumineuse élevée, souplesse de zoom et résistance aux intempéries grâce à sa certification IP65, l’Oron H2 était le projecteur parfait pour cette occasion. »


L’équipe a également apprécié les poignées en forme d’étrier de l’appareil, qui ont grandement facilité leur mise en place quand les accès étaient compliqués.

En 2024, i:TECS a de nouveau été impliqué dans ce projet pour assurer la prestation technique de l’éclairage, du son et de la vidéo en pleine conscience des exigences des organisateurs : « Le design de l’Iron Drift King ne devait pas seulement être fonctionnel.

L’organisateur attache une grande importance à ce que les projecteurs utilisés contribuent à l’atmosphère de Ferropolis et assurent des jeux de lumière impressionnants pendant les moments de pause entre les courses », confirme Robin Ziegler. Les lyres asservies à source laser phosphore proviennaient d’une location sèche assurée par NicLen.


Pour l’éclairage environnemental global et celui des « clipping points » (points centraux sur le circuit), i:TECS a également fait appel à des projecteurs Wash à LED d’extérieur Cameo Zenit W600. Dans ce cas, le module W-DMX intégré s’est avéré particulièrement utile pour un contrôle sans fil des projecteurs.

« Le ZENIT W600 était le choix idéal pour nous, car il est résistant aux intempéries, compact, léger et lumineux, des atouts parfaitement adaptés à une utilisation dans des conditions exigeantes comme celles-ci », explique Robin Ziegler.

Pour plus d’informations sur :
– irondriftking.de
– i-tecs.fr
– cameolight.com
– adamhall.com