Dans la recherche du son optimal, le choix du bon câble pour la scène et le studio est une étape importante pour de nombreux guitaristes et un choix un choix personnel. Quel câble offre une dynamique optimale, quelle est la quantité de présence souhaitée dans les aigus, les médiums ou les basses ? Quelle est la prise qui tient bien en main ou quelle est la construction de câble que je préfère ? En bref, quel câble complète parfaitement son choix personnel ?
Pour répondre à ces questions, les musiciens recueillent au fil des ans une multitude d’impressions sur différents câbles. Cela rend souvent difficile, voire impossible, une comparaison objective des différents produits. Le multipaire de guitare KLOTZ 5 en 1 offre l’occasion idéale de comparer directement les câbles de guitare « made in Germany » les plus appréciés de KLOTZ. Il regroupe sur une longueur de 4,5 m les best-sellers de son line-up de haute qualité dans un pratique multipaire de test pour guitare.
Des câbles professionnels KIK et PRO ARTIST qui marquent des points avec des matériaux de première classe et une grande fiabilité, en passant par le légendaire câble de basse haut de gamme FunkMaster, jusqu’au câble LaGrange récompensé par l’Editor’s Pick Award et le câble TITANIUM breveté par l’UE de leur gamme suprême, avec lequel des artistes de renommée mondiale composent et produisent des albums.
Le KLOTZ 5 in 1 Test Multipaire n’offre pas seulement la possibilité de comparer différents types de câbles et de connecteurs dans un test immédiat A / B, les différentes valeurs de performances des câbles de guitare KLOTZ, qui sont d’une importance décisive pour la musique, offrent un attrait particulier. Les câbles de ce multipaire couvrent un large spectre de 65 pF/m (19 pF/ft) à 115 pF/m (35 pF/ft), ce qui permet d’accorder parfaitement la guitare à l’amplificateur.
Le multipaire dispose d’une finition de première classe, digne de la haute qualité des câbles KLOTZ. Les différents câbles de guitare sont maintenus en position par une gaine extérieure en nylon tissé. Finalement, le faisceau de câbles est fixé à l’aide de deux gaines thermorétractables stables, de sorte qu’une longueur d’épissure de 30 cm est disponible.
L’identification des câbles de guitare se fait clairement par l’impression de la gaine thermorétractable blanche à l’extrémité de chaque câble, ce qui ne laisse aucun doute sur le câble qui est employé. Le multipaire est complété par des serre-câbles KLOTZ aux deux extrémités pour une manipulation facile.
Pour les revendeurs de la marque, le Guitar Test Multipaire 5 in 1 offre une possibilité pratique de démontrer aux clients les avantages des câbles de guitare KLOTZ sur leur propre station de test. Demandez votre exemplaire personnel (n° d’art. : X86000GITLOOMS), ou contactez votre représentant KLOTZ pour plus d’informations.
Un studio TV-Broadcast totalement opérationnel nous accueille dans le monde audio pro d’Algam.
Pour l’audio chez Algam Enterprise France, le ton est donné avec, dès l’entrée, sa place à l’excellence. Trois configurations studio se déploient autour de leurs pièces maîtresses, les consoles SSL. Une SSL System T s’illustre dans l’exercice d’une prise de son piano avec une captation vidéo assurée par l’ensemble des équipements vidéo distribués par Algam Enterprise France, dont bien entendu les produits Panasonic et BlackMagic. Le studio est totalement fonctionnel et révèle le savoir-faire de l’équipe technique dans le domaine de l’intégration vidéo/broadcast.
Focal, Focusrite et SSL, une belle combinaison pour le studio audio numérique.
En poursuivant, nous découvrons un studio full numérique intégralement géré par les contrôleurs UF8, UF1 et UC1 de SSL. Les préamplis Focusrite et la console SSL BiG SiX apportent juste ce qu’il faut d’analogique pour de belles prises de son.
Le studio hybride avec l’analogique de la SSL Origin et l’écosystème numérique Focusrite et Pro Tools.
Nous terminons notre pèlerinage studio avec une superbe configuration full analogique orchestrée autour d’une console SSL ORIGIN, intégrée dans un écosystème Focusrite RedNet étendu sur un réseau Dante.
La console ORIGIN intègre les circuits d’égalisation de la série E et le célèbre Bus Compressor, associés à un nouveau préampli Pure Drive pour une solution 100 % analogique adaptée aux configurations de studio actuels. Cette console inline disponible en 32 ou 16 voies propose 16 bus et un astucieux système de commutation permettant, au moment du mixage dans votre station de travail audio numérique, d’utiliser toutes ses entrées comme un exceptionnel sommateur analogique.
Tout en bas, le Fusion de SSL, un channel strip magique sur les généraux.
Dans le rack, nous repérons immédiatement le dernier processeur Fusion de SSL : un channel strip plutôt convaincant, idéal pour apporter la “glue” manquante à la production numérique. Nous le retrouvons en ce moment assez souvent en live sur les généraux des façades, apportant au mix numérique la consistance et la chaleur qui leur manquent.
Si son coût n’est pas si excessif que cela, il n’est pas donné à tout le monde de s’approprier les bienfaits de la console ORIGIN dans des configurations de studio personnel, sauf si vous êtes un artiste de renom comme Magma.
: L’interface audio Focusrite RedNet X2P sur le pied de micro, ici comme un préampli déporté et une station de monitoring dans une cabine musicien.
Toutefois, certains produits pourront trouver une place de choix pour magnifier votre station de travail numérique comme l’interface RedNet X2P, qui avec une simple interface Dante procure une entrée/sortie stéréo de première qualité.
Bien entendu tous les studios intègrent de multiples solutions d’écoute Focal, 3 voies avec la ST6 ou 2 voies avec la SOLO 6, qui en plus d’offrir une bonne précision de la scène sonore permet, grâce à son mode Focus, son utilisation en une voie pleine bande exploitant uniquement le woofer, très pratique pour tester la compatibilité des mixages.
Après une petite pause dans le French Focal Lounge et quelques discussions sur le monde du studio, nous prenons la direction du Live Center où nous allons retrouver un grand nombre des marques dédiées à la sonorisation.
Un peu de détente et de bonnes discussions au French Focal Lounge.
Pilier de l’offre Algam, la marque QSC jouait un rôle primordial dans la plupart des ateliers et des conférences par son offre pléthorique de solutions dédiées à l’installation fixe audiovisuelle, intégrant les processeurs Q-SYS et ses systèmes d’amplification et d’enceintes. Ce qui nous intéresse plutôt ici est l’apparition d’un système line-array pour la sonorisation fixe ou mobile, particulièrement pratique et bien pensé, le nouveau L Class.
Tout de rouge vêtu, le L Class de QSC.
L Class propose une solution facile à mettre en œuvre et très performante pour gérer la sonorisation de moyenne portée, que ce soit en installation fixe comme en mobile. Les enceintes sont actives et intègrent un puissant DSP. D’après une étude pertinente des habitudes d’utilisation d’un système line-array, le système propose un choix d’angulation inter-enceintes simplifié à trois valeurs, associé à un système d’accroche ingénieux permettant son montage par un seul intervenant. Le système intègre les valeurs d’angulation retenues, modifiables via un afficheur sur le panneau arrière, pour ajuster le traitement DSP.
Deux types d’enceintes sont disponibles, LA108 (8” + 1.75”) et LA112 ( 12” + 2 x 1.75”). Leur guide d’ondes QSC Leaf, davantage étendu dans les basses fréquences, permet d’offrir une couverture optimale. L’application QSC SysNav permet la prédiction ainsi que le contrôle des paramètres de traitements et d’amplification des systèmes. L’enceinte est munie de deux interfaces pour les signaux audio : analogique et Dante.
Vidéo accroche L Class
Martin Audio était aussi à l’honneur avec une conférence et l’écoute des derniers systèmes de sonorisation dont la gamme FlexPoint regroupant, de la miniature FP4 à la puissante FP15, une série d’enceintes point source passives 2 voies et IP 54. Ces enceintes coaxiales proposent un guide d’onde unique à deux niveaux, le premier se charge du front d’onde généré par le moteur d’aigus, le deuxième l’incorpore au centre de la membrane de grave et son contour asymétrique détermine la directivité.
Flexpoint et son guide d’onde double étage.
Une manière d’éviter le resserrement de la directivité dans les hautes fréquences tout en maîtrisant celle dans les basses fréquences avec peu de détimbrage autour de la fréquence de raccordement. Toutes les enceintes sauf la FP4 proposent une rotation de 90 ° des guides sans outillage, pour s’adapter à l’orientation d’utilisation de l’enceinte.
C’était l’occasion d’écouter le TORUS de Martin Audio.
Martin Audio présentait aussi le TORUS 8, nouveau modèle deux voies 8 pouces venant compléter le TORUS 12 dans la gamme d’enceintes à courbure constante. Il est utilisable en cluster mais également comme simple enceinte point source.
Elle hérite des nombreuses caractéristiques de la gamme TORUS dans un format hyper compact et plus léger, tout en préservant une capacité SPL importante et une couverture de 100 x 20°.
Bien sûr l’intégralité de la gamme des consoles Allen & Heath était présentée, mais il faut être encore un peu patient pour les prochaines nouveautés. Idem pour SSL avec la L650 et la L100 Plus.
Allen & Heath, représenté au complet.
Sûrement l’un des moments le plus important a été la célébration des 20 ans de partenariat entre Shure et Algam. Une ponctuation émouvante durant la présentation du groupe Algam sur la grande scène de l’Amphitrite. L’intervention vidéo de Christine SCHYVINCK (CEO / présidente de Shure) a mis en valeur la relation sincère, forte, humaine et enrichissante qui s’est établie entre les deux sociétés, avec en point d’orgue la remise à Gérard GARNIER d’un des micros en or d’Elvis, dont il n’existe que trois exemplaires au monde.
Marco WEISSERT, Directeur Europe Shure, remettant à Gérard GARNIER l’un des trois micros en or d’Elvis.
Riche de cette collaboration, SHURE présentait lors d’une conférence, les avancées majeures dans le développement de la nouvelle technologie de transmission large bande WMAS (Wireless Multi-Channel Audio Systems). SHURE intervient dans le monde entier auprès des instances de réglementations pour défendre les besoins de notre profession, et plus particulièrement ce qui est maintenant désigné internationalement par PMSE (Program Making Special Events).
Shure joue un rôle important dans le développement de la WMAS au niveau international et nous prépare de belles surprises.
Une équipe dédiée met en lumière les problématiques rencontrées lors des grands événements générés par le manque de place disponible dans les bandes de fréquences allouées et partagées avec les autres opérateurs, dont essentiellement les opérateurs de téléphonie mobile qui ne cessent de consommer toujours plus d’espace.
Quelques chiffres suffisent pour en comprendre l’importance : un concert de Stromae, c’est 60 fréquences, la tournée des Enfoirés, 130, le défilé du 14 juillet, 350, les Victoires de la musique et Fort Boyard, 150. Et les représentations sportives accroissent encore la problématique avec 1 000 attributions de fréquences sur le Tour de France. Pour les J.O. de Paris, des bandes de fréquences ont été temporairement allouées car l’espace régulé ne suffisait pas.
L’équipe Shure avec Guillaume MACOT (Senior Manager Global Regulatory Policy) Ludovic SARDNAL (Ingénieur d’applications HF) et Thomas DELORY (Channel Manager France).
Il est donc important de sensibiliser les organismes régulateurs sur l’indispensabilité des liaisons HF dans les événements culturels et sportifs et le maintien d’espaces radio fréquence disponibles pour les accueillir. La technologie WMAS qui permet l’utilisation d’une large bande de fréquences (jusqu’à 8 MHz comparé à la bande étroite de 200 kHz de nos systèmes actuels) est la solution pour gérer les événements nécessitant un nombre de liaisons importantes.
La CMR (Conférences mondiales des radiocommunications) a reconnu l’importance des PMSE et a fixé l’année 2031 pour la renégociation des fréquences. SHURE préconise le maintien de la bande UHF (470-698 MHz), une modernisation de la bande DECT (1880-1930 MHz) pour les systèmes de conférence sans fil et l’ajout de bandes supplémentaires (1240-1260 et 1350-1400 MHz) Bien sûr les systèmes traditionnels à bande étroite utilisés en ce moment continueront d’exister pour répondre à la demande simple de liaison HF. Ils pourront cohabiter avec les systèmes WMAS et les réglementations maintiennent leurs droits d’exploitation dans les bandes de fréquences actuelles.
Participer au salon ALGAM est toujours une expérience intéressante où la découverte de nouveaux produits et l’échange entre les professionnels présents et les équipes techniques et commerciales est une source de projets et d’évolution, comme nous le confirme Benjamin GARNIER, Directeur Général d’Algam, en s’adressant aux participants invités lors de la présentation du groupe : “Avec aujourd’hui 600 collaborateurs passionnés par leur travail, plus de 200 marques commercialisées, plus de 240 millions d’euros de chiffres d’affaires consolidés, Algam est devenu le leader français de la distribution B2B d’instruments de musiques et de matériels audiovisuels, et ce succès est sans aucun doute le fruit d’une approche atypique du métier d’importateur. Lorsque vous pénétrez dans le bureau de Gérard, une citation résonne : “Ne dure que ce qui change”. Algam incarne cette capacité permanente à se réinventer pour perdurer dans le temps. Chez ALGAM, nous partageons tous la même ambition : vous écouter, vous conseiller et vous accompagner dans vos projets. Votre réussite est notre priorité, en cultivant des relations simples et authentiques. »
Gérard GARNIER, Président fondateur du groupe Algam et Benjamin GARNIER, Directeur Général, lors de la soirée d’ouverture du salon dans l’Amphitrite.
Leader de la distribution B to B d’instruments de musique et de matériel audiovisuel, avec 200 marques importées pour un CA consolidé de 240 M€, le Groupe Algam, guidé par son P.d.g fondateur Gérard GARNIER, organisait en mars son salon annuel. Cette année, réservé à Algam Enterprise France, il a réuni plus de 500 participants dont les équipes d’Algam, les fournisseurs et clients, chouchoutés comme jamais.
Dans un centre de congrès à Nantes offrant de multiples espaces, l’équipe d’Algam Enterprise France a organisé sur 3 jours, démonstrations et conférences par secteurs d’applications correspondant à ses 3 divisions :
La division Pro AV pilotée par Benoît SOUTENET, pour apporter des solutions aux prestataires techniques, sociétés broadcast et studios.
La division Intégration AV guidée par Olivier GELINEAU dédiée aux intégrateurs audiovisuels.
La division lumière et vidéo conduite par David DEFORGE pour les prestataires et sociétés broadcast dans leurs projets d’éclairage et diffusion sur écrans led.
Antoine TOUBLANC, directeur d’Algam Enterprise.
C’est l’occasion de rencontrer Antoine TOUBLANC, le nouveau directeur d’Algam Enterprise France.
Antoine est arrivé il y a 12 ans chez Algam. Après un parcours de chef produit vidéo chez Audia, il s’est impliqué dans Algam Enterprise France dès sa création il y a 11 ans en assurant la fonction de directeur des achats puis de directeur adjoint de Didier PEREZ. « Je suis heureux que ce dernier continue l’aventure au poste de Directeur des relations publiques pour diriger l’entreprise toujours à ses côtés. » précise-t-il.
Son équipe de 50 personnes gère une cinquantaine de marques et génère un CA de 50 M€. Aux directeurs de division, s’ajoutent des ingénieurs d’applications, des commerciaux impliqués localement auprès des clients et plus récemment des business développeurs à la recherche de clients finaux pour accroître le nombre de projets qui rejaillirons sur leurs clients intégrateurs. Algam Enterprise France soigne son réseau de partenaires. Algam Enterprise France propose aussi des programmes de formation et de certifications dispensés par ses ingénieurs d’applications dans des salles équipées de ses locaux à Paris.
Didier PEREZ et Benjamin GARNIER encadrent Franck Sono, honoré pour sa fidélité au groupe.
Algam 2024 : La Lumière et la Vidéo
David DEFORGE, récemment nommé Directeur Commercial de la division lumière-Vidéo nous accueille tout souriant dans l’espace remarquablement transformé par l’équipe en labyrinthe obscure pour mettre en valeur les différentes marques et démo produits.
Après Martin Professional et CLF Lighting, l’offre a été élargie en 2023 avec l’arrivée au catalogue des écrans Unilumin, des projecteurs vidéo Barco, et de quelques petites pépites d’Algam Lighting. C’est bien évidemment le nouveau Martin MAC Viper XIP, lancé à Prolight+Sound qui se taille la vedette.
David DEFORGE : « Martin a repris de sa superbe. Nous avons rencontré un très beau succès avec les MAC AURA PXL et XIP et l’espoir que nous portions sur le VIPER XIP s’est concrétisé par un nombre conséquent de commandes. Une grande majorité de nos clients louent encore régulièrement la première génération de VIPER ; cette version XIP est une version LED, plus puissante, et étanche. Martin bénéficie aujourd’hui d’une nouvelle usine et d’un département R&D de plus de 70 ingénieurs. Nous sommes très contents du succès des nouveaux produits dont le MAC One qui enregistre aussi un très bon démarrage, et nous présage un avenir prometteur.
SLU : Comment s’organise la division lumière ?
David DEFORGE : « Nous sommes 14 personnes avec l’embauche récente de Tony LE DUIGOU en qualité de technicien lumière qui vient remplacer Yoann ORY aux côtés de Joël AZILINON au SAV. Yohan devient notre spécialiste produit. Patrice ESMELIN, notre business développeur travaille sur le marché architectural pour lequel notre programme est écrit jusqu’en 2026 avec de très beaux projets. Pour ma part, j’ai souhaité conserver la relation directe avec les fournisseurs ainsi que la gestion des achats. Je consacre une grande partie de mon temps à l’équipe commerciale composée aujourd’hui de 4 commerciaux et 4 assistants commerciaux. Je peux également les accompagner lors de rendez-vous importants avec nos clients. »
Sous le flux du Viper XIP, de gauche à droite : Joël AZILINON, directeur technique lumière, Peter DAHLIN, Manager Distributor Sales chez Harman Professional, Yohan ORY, chef produit lumière et David DEFORGE, directeur commercial de la division Lumière-vidéo.
SLU : Parle-nous des nouvelles marques intégrées au catalogue
David DEFORGE : « Nous avions le projet de proposer une solution d’écrans LED à nos clients. Avec un service immédiat, un tarif attractif et un stock permanent, l’objectif de répondre rapidement à la demande est maintenant possible. Unilumin s’est révélé être le plus en phase avec notre fonctionnement en termes de qualité et de suivi. Nous avons signé en 2023 un contrat d’exclusivité sur leur gamme URMIII composée de produits indoor et outdoor. Nous avons démarré par un format « standard » étanche de 3,9 mm de pitch qui rencontre un vrai succès.
Pour le SAV Unilumin, nos équipes Nantaises et Parisiennes sont désormais formées et complètement opérationnelles. Nous travaillons également avec la société PIXLAB dans l’Essonne (91) qui nous assure le changement de LED sur les modules. Ils ont tout notre stock de Leds au détail référencé par numéro de série de produits et donc par client. Pour nos démonstrations et pour accompagner nos clients lors de la première mise en route des murs leds, nous avons recruté Lucio MOLINARI (Directeur technique vidéo)
Une autre nouveauté, la société Barco nous a ouvert son catalogue pour se développer auprès des prestataires de services. Nous sommes très flattés et honorés de nous voir confier la distribution d’une marque si prestigieuse. A ce sujet Barco lance plusieurs grandes nouveautés en 2024 et 2025. Nous serons présents partout en France pour vous les présenter.
Créée il y a 4 ans pour proposer une gamme de projecteurs économiques pour les DJs, Algam Lighting n’était pas destiné à être distribué par Algam Enterprise France. Cependant, nous avons su sélectionner quelques produits, comme des produits étanches, les produits sur batteries, ainsi que les barres LED qui sont très bien placés en prix, et qui bien entendu correspondent à la demande de nos clients événementiels. Le catalogue évolue de plus en plus vers des gammes intermédiaires, avec toujours un objectif de rapport qualité prix excellent. Notre catalogue devrait s’étoffer courant 2024, stay tune 🙂 »
Martin MAC Viper XIP
Place aux produits maintenant et surtout au MAC Viper XIP nouvelle génération avec son moteur de leds, héritier d’un des plus gros succès commerciaux planétaires. Joël AZILINON, Directeur Technique, détient des infos complémentaires à celles que nous avons glanées à l’occasion de Prolight+Sound, mesures à l’appui.
Le Martin MAC Viper XIP intégré dans le kit lumière de la salle de spectacle l’Amphitrite.
Joël AZILINON : « Martin a décidé de dessiner lui-même sa source led d’une puissance 1 160 watts mais ne l’exploite qu’à 760 W pour garantir un flux de 28 000 lm sur le long terme, à l’identique du MAC Ultra équipé du même type de leds. Le blanc choisit est à 5800K ce qui permet à la marque de rentrer à l’opéra et au théâtre avec un blanc plus chaud que celui généralement proposé au marché. Il y a cependant un filtre CTB sur la roue de couleurs qui amène le blanc à 7 000 K. La machine reste à 33 dB de bruit ce qui est un atout dans les endroits où le silence est un critère.
La technologie XIP correspond à un IP 54 autrement dit une machine étanche qui sera aussi rapide qu’une machine non étanche. Le remplacement des gobos, ne nécessite pas de kit de compression pour chasser l’humidité car la machine respire. Plusieurs brevets ont d’ailleurs été déposés autour de cette machine pour lui permettre de respirer en extérieur sans aucun problème d’étanchéité. Pour être sûr de l’étanchéité assurée par un joint jaune et noir entre les carters, il suffit au remontage de vérifier que le jaune n’est pas visible. C’est la seule démarche nécessaire et les vis posées sur ressort aident les carters à se positionner correctement.
La trichromie utilise des drapeaux dont le dessin permet de créer des pastels très fins pour accompagner la source à large spectre. Les moteurs de la trichromie sont très rapides, plus rapides encore que ceux du MAC Ultra.
Les 2 roues de gobos rotatives et indexables comportent chacune 2 nouveaux gobos, les autres sont repris du MAC Ultra. Une roue de gobos est spécialisée en projection, l’autre en volumétrique. La roue d’animation pivote pour créer des effets dans le sens vertical, horizontal ou diagonal à l’identique de la roue du MAC 2000 Performance première génération que de nombreux éclairagistes regrettaient. Le petit plus a été de redessiner cette roue d’animation pour faire en sorte que lorsque le gobo est au net, on puisse avoir l’animation très visible en arrière-plan.
14 gobos sur deux roues. Saurez-vous trouver les nouveaux ?
Le module découpe reprend la technologie du MAC Ultra avec des couteaux à fermeture totale, ± 30 % d’inclinaison et rotation du module de ± 87 %. Martin qui fabrique sa source Led a choisi la base en céramique. En positionnant un gobo, la machine produit plus de flux en sortie car le filtre calorifique du gobo produit un effet miroir et renvoie la lumière vers la source. Comme celle-ci est en céramique, il n’y a pas de problème de température.
On corrige le Yellow shift avec quelques pas de trichromie sans problème. Sans gobo le blanc est à 5800K avec gobo et une correction de cyan de 8 % on passe à 5 900 K. Avec l’iris on bénéficie du même gain de lumière. Le matériau de l’iris est choisi pour renvoyer la lumière vers la source sans perte de flux. Le zoom ferme à 5° et ouvre à 51°. A 5° d’ouverture, le gobo est net là où sur le Viper qui fermait à 10°, le gobo n’était pas net avant 14°. C’est un confort de travail pour l’éclairagiste. La machine comporte 2 frosts, un light et un heavy et un prisme x4. Le frost heavy mécaniquement a été placé à un endroit qui permet de conserver la totalité du débattement de zoom.
L’amplitude du zoom.
Le Viper XIP se pilote en DMX-RDM, sACN, Art-Net, P3 offre la possibilité d’intégrer un récepteur HF. Il dialogue en NFC pour le réglage des paramètres sans alimentation secteur. Cette interface NFC développée sur la base visuelle du logiciel P3 et du Martin Companion ce qui apporte du confort à l’utilisateur. Martin a dessiné également les radiateurs associés à la source. Le choix des leds et le travail de l’optique ont aussi été réalisés par la R&D Martin.
Le Viper XIP, carters ôtés.
Le poids de 36 kg, c’est 2 kg de moins que le Viper et 2 cm de plus en hauteur. A l’intérieur il y a de la place et toutes les fonctions sont sur modules extractibles. Pour remplacer un gobo un repère simple. C’est le carter marqué du logo Martin qui donne accès au changement de gobos. »
Quand nous demandons à un des invités, Olivier HAGNERE, Directeur Général du groupe Novelty qui assiste à la démonstration, ce qu’il pense du MAC Viper XIP, il répond simplement : « J’en ai commandé 300 pour équiper toutes nos agences. »
Unilumin
Algam a choisi de distribuer la gamme URM du fabricant Unilumin avec une exclusivité (à l’exception des clients historiques). Cette gamme est constituée de dalles vidéo indoor et outdoor, équipées de diodes black face ou white face avec un même pitch allant de 1.9 à 4,8 mm. Les modules sont disponibles en deux dimensions : 50 cm x 50 cm et 1 m x 50 cm. La marque fournit également les accessoires, support pour installation d’un écran au sol et bumper d’accroche à un pont.
Assemblage de dalles Unilumin URM, en leds black face, 3,9 mm de pitch : des 50 cm X 100 cm et des 50 x 50 cm pour montrer l’étendue des configurations possibles.L’accastillage qui permet de poser l’écran au sol.Vue arrière de la version outdoor. Chaque dalle a ses entrées sorties data et secteur.
Barco
C’est une grosse année pour Barco, qui va remplacer son vidéoprojecteur Tri DLP le plus puissant comme l’UDX par le QDX sous 2 technologies : laser phosphore et laser RGB avec 4 définitions le WUXGA : 1 920 pixels x 2160, Le 4K UHD 3 840 x 2400, le 4K natif 4 096 x 2160, et le 8K 4 680 x 4 320 La version phosphore va perdre 15 % de poids autrement dit une bonne dizaine de kg et gagner 20 % de puissance lumineuse dans le même châssis que l’UDX. Il va dépasser les 40 000 lm ANSI. Barco annonce entre 43 000 et 45 000 lumens. Il s’attache les mêmes optiques déjà en place depuis plus de 10 ans dont Barco sait qu’elles vont s’adapter à la 8K sans problème. Les premiers exemplaires de la version phosphore arriveront en septembre 2024. Pour la version Laser RGB il faudra attendre 2025.
Le nouveau vidéoprojecteur Barco I600.
Dans la gamme des mono DLP, le I600 vient remplacer le F 80 pour répondre idéalement aux salles et expositions immersives qui ont le vent en poupe. Il est plus compact, plus léger plus puissant (jusqu’à 14 000 lumens contre 12 000 lm max).
Avec une seule définition 4K UHD à 120 hertz et optimisation du pixel shift suivant un nouveau protocole développé par Barco qui améliore la qualité : une meilleure colorimétrie, un contraste plus élevé et une gamme de lentilles plus large. Il est déjà compatible avec la 3D. Disponibles en châssis noir ou blanc, ils arrivent en juin 2024 à des tarifs inférieurs à ceux de l’ancienne gamme.
Algam Lighting
Le cahier des charges était d’être en mesure de proposer une gamme pour DJ. Dans cette optique, la gamme propose des projecteurs d’animation, certains classiques d’autres plus originaux, des petits Lasers, des blinders, des PARs, des washs multisource, barres led, et des projecteurs motorisés, tous à des tarifs extrêmement bas mais qui n’en bénéficient pas moins du service Algam et de son SAV.
Jean-Marc DETIENNE, directeur d’Algam Lighting et Jacques VIEGAS, directeur du sourcing.
« On ne fait pas que du sourcing nous précise Jean-Marc DETIENNE, directeur de la marque. Tous les produits Algam Lighting sont développés avec des petits détails ajoutés et les modifications nécessaires à leur fiabilité et performance.
Il y a même une gamme IP65 et en particulier un petit projecteur totalement autonome, wireless DMX et alimenté par batterie tout à fait étonnant. C’est l’EventPAR 44-QUAD-IP qui, dans un mini-format de 12 x 12 x 19 cm, 1,5 kg, reçoit 4 sources RGBWW de 4 W, chacune associée à un collimateur de 25°, et livré avec un petit frost magnétique.
Son autonomie atteint 8 heures à full et jusqu’à 30 heures sur une seule couleur. Son prix unitaire, 149 € HT, incite vraiment à s’équiper de la mallette de transport et de charge optionnelle qui accueille 6 modules. Il sera suivi d’un EventPAR 412 en 4 x12 W et d’un EventPAR 712 en 7×12.
L’EventPAR 44-QUAD-IP dans sa valise de transport.
Fin de la 1ère partie consacrée à la lumière et vidéo. Nous vous donnons rendez-vous demain pour détailler les nouveautés Audio Pro du catalogue de cette magnifique société.
Le slogan officiel du concours de l’Eurovision, #UnitedByMusic, ne s’applique pas seulement aux artistes et au public. L’équipe organisatrice de ce show live réputé être le plus grand au monde, nécessite aussi un énorme travail de préparation et une coopération de longue haleine, avant même que les artistes ne mettent un pied sur la scène.
Fredrik Stormby a utilisé des Ayrton Rivale Profile, des Kyalami et des Huracán Wash pour créer des effets saisissants sur des titres comme “The Code interprété” par Nemo représentant la Suisse.
Sous la direction expérimentée d’Ola Melzig, directeur technique de l’Eurovision, Florian Wieder, directeur artistique, et Fredrik Stormby, éclairagiste et créateur des contenus à destination des écrans de Green Wall Designs, ont travaillé en étroite collaboration avec leur binôme de pupitreur Mike Smith et Michael Straun pour que le 68e Concours de l’Eurovision 2024, à la Malmö Arena, soit le plus impressionnant de l’histoire.
« Pour cette troisième édition accueillie par la Suède en dix ans, nous nous sommes lancé le défi de réaliser un show nouveau et ambitieux qui remette un peu en question le concept traditionnel de l’Eurovision et serve d’introduction à une tournée de concerts à grande échelle en opposition à un concept plus classique de « spectacle en studio », explique Fredrik Stormby.
S’inspirant de la musique suédoise et de l’architecture locale, ainsi que d’une demande délicate des producteurs de placer le public dans le champ des caméras, le duo a conçu une scène basée sur une disposition en cercle utilisant la lumière et la vidéo comme éléments structurants. Au-dessus de cet espace, un dispositif de rigging dynamique, utilisant de près de 200 palans automatisés, transportait plus de 200 tonnes d’équipement.
« L’essentiel du design lumière consistait à travailler avec des lignes fortes de luminaires pour maximiser l’émotionnel », poursuit Fredrik. « Nous avons ensuite choisi d’utiliser de nombreuses combinaisons de lignes de lumière et de positions via cette plate-forme automatisée pour créer une palette de possibilités très intéressantes. »
Le titre représentant l’Espagne.
Les 384 nouveaux profiles Ayrton Rivale et les 146 nouveaux luminaires Kyalami, accompagnés de 32 Huracán Wash, fournis par Creative Technology Group, ont joué un rôle essentiel dans le design à sources Leds et laser conçu par Fredrik Stormby.
Ayrton Rivale
« J’aime aborder mes designs télévisuels en utilisant des appareils dédiés à l’éclairage principal avec une certaine qualité de lumière pour obtenir une bonne base de référence, explique-t-il. J’aime aussi utiliser un seul type de projecteur pour créer des effets volumétriques mais aussi pour cadrer des accessoires sur scène ou les danseurs, mais il fallait qu’ils puissent aussi être capables d’assurer l’éclairage principal tout en remplissant l’éclairage de contre ou des latéraux. C’est ce qui a motivé le choix de Rivale. »
Vingt « pods » automatisés avec chacun une matrice en 3×3 d’Ayrton Rivale constituait l’élément principal du design. Ils ont permis une palette presque infinie de positions aussi bien esthétiques que pratiques. D’autres Rivale étaient installés au-dessus des zones publiques, au-dessus de la scène et autour des gradins.
« J’étais à la recherche d’un projecteur à leds qui soit à la fois robuste et doté d’un module couteau, d’une bonne colorimétrie tout en restant abordable en quantité. Je cherchais également une bonne qualité de lumière, un zoom étroit, un module gobos, des couteaux et tous les éléments classiques, explique Fredrik.
Huracan Wash
Nous devions également faire attention au poids total car il y avait déjà beaucoup de choses en accroche notamment au-dessus de la scène. J’ai découvert l’Ayrton Rivale à Paris, alors qu’il n’était encore qu’à l’état de prototype. Il répondait à tous ces critères et se présentait sous la forme d’un boîtier compact et léger, ce qui était parfait pour notre projet de réaliser un système d’éclairage mobile. »
Trente-deux Huracán Wash étaient par ailleurs présents sur des ponts de face et du public : « Je voulais un Wash avec des couteaux pour l’éclairage du public, pour pouvoir fermer des sections de gradins et éviter de possibles débordements. J’ai pensé que l’Huracán Wash était un bon choix avec cette idée d’utiliser des gobos doux (ce qui n’a finalement pas été le cas ndlr). C’est un bon gros projecteur wash traditionnel et puissant, doté de quelques fonctions supplémentaires qui correspondaient exactement à ce que je recherchais. »
Chypre resplendit sous les vingt pods garnis de wash Ayrton Huracan en matrice de 3×3.
Dans cette optique de mettre en place un dispositif qui puisse définir la scène dans toutes ses dimensions, Fredrik a aussi spécifié les nouveaux Kyalami d’Ayrton, à source laser. Ils étaient installés sur des élévateurs Wahlberg autour des bords de la scène avec du motion pour s’ajuster selon les besoins.
Ayrton Kyalami
D’autres Kyalami étaient installés en lignes verticales sur chacune des deux tours de 18 mètres de haut qui encadraient l’écran vidéo principal. D’autres encore étaient installés sur « le plus grand pont du monde », 32 mètres de long utilisant 62 univers à lui tout seul, suspendu devant l’écran vidéo principal, pour un effet de “but de foot” avec les tours latérales. « Le Kyalami présent sur la structure et les tours pouvait former une boîte de lumière et encadrer l’écran situé sur le plan arrière. Ayant également la possibilité d’abaisser ce pont imposant jusqu’au niveau de la scène, les Kyalami pouvaient former un ensemble au sol ou s’élever très haut pour des effets larges. », Explique-t-il. « Le Kyalami approchait de la fin de son développement lorsqu’on me l’a présenté, mais nous avons déjà pu constater à l’époque qu’il s’agissait d’une unité assez compacte dotée d’un faisceau puissant, dont nous avons finalement fait bon usage car il passait avec facilité devant le flux des écrans vidéo !
J’ai aussi beaucoup aimé la rapidité de ses effets optiques. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de ce projecteur. Il est petit et rapide, sans compter son prisme et son frost qui peuvent être introduits et retirés très rapidement donnant accès à de nombreux effets différents. »
Les Kyalami peuvent créer une « boîte de lumière » grâce à leurs faisceaux laser très définis comme ici lors de la participation Lituanienne.
Le résultat a donné un design suffisamment flexible pour créer des looks uniques lors de performances diverses pour les 37 pays participants tout en respectant un temps de rotation de moins d’une minute entre chaque pays.
« Travailler avec cette installation a été un réel plaisir, car nous pouvions créer des positions et des angles très différents, en plus d’avoir accès à toutes sortes d’éclairages de latéraux, de contre et de basses intensités. Nous avons pu jouer avec les sources et les directions de lumière. L’ouverture de la scène à 360° nous a permis d’intégrer le public dans les prises de vues de manière très naturelle, comme partie intégrante de l’arrière-plan.
La participation Croate.
C’est à ce moment que nous avons dû faire appel aux compétences de nos pupitreurs ! Si nous filmions d’un côté de la scène, par exemple, nous devions nettoyer tous les éclairages qui frappaient les gradins de l’autre côté pour que ça fonctionne bien. Nous avons donc pensé ce show dans le détail pour obtenir l’aspect d’un grand concert de rock tout en étant capables de rediriger instantanément l’attention vers les animateurs du concours. L’Eurovision est un mélange de télévision, de théâtre et d’éclairage de spectacle et je pense que nous avons relevé le défi.
J’ai été très satisfait du résultat global. La production a duré dix semaines en tout et je pense que nous avons coché toutes les cases pour ce qui est de « remettre en question le concept de manière respectueuse ». J’ai trouvé très cool le fait que le Rivale et le Kyalami, en particulier, soient de si petits appareils capables d’éclairer des projets d’une telle envergure ».
L’Estonie donne tout selon un design déstructuré qui marque par sa géométrie inclusive.
Ce résultat n’aurait pas été possible sans une collaboration remarquable entre fournisseurs et distributeurs pour rassembler cette énorme quantité d’équipements pour l’Eurovision 2024, sous la houlette du prestataire lumière officiel de l’Eurovision : Creative Technology, et d’Ayrton.
Le Creative Technology Group a en effet réalisé un investissement substantiel de 276 profile Rivale et a travaillé en étroite collaboration avec VIGSØ Danemark pour sous-louer le reste de l’énorme stock Ayrton nécessaire. Le processus de sélection a été supervisé par TopStage (Suède), qui a travaillé en étroite collaboration avec les éclairagistes pour présenter et faciliter leur choix de matériel.
Emil Højmark, responsable lumière pour la Suède chez CT Group, raconte : « Nous avions envisagé d’investir dans le Rivale bien avant l’Eurovision, mais cela a scellé notre choix ! L’Eurovision a toujours poussé la technologie et Ayrton, qui est présent depuis longtemps sur ce show, a constamment repoussé les limites du développement de ses produits.
Le show de la Slovénie.
Nous avons concentré plus de 384 profils Rivale sur le site et avons eu très peu de problèmes. Les Huracan Wash ont été tout aussi fiables et n’ont posé absolument aucun problème. L’Eurovision est un projet intense avec des défis uniques, et le fait d’avoir un accès direct à l’équipe technique d’Ayrton, présente sur place, faisait une réelle différence. Ce sont des passionnés dévoués avec qui la communication s’est avérée exceptionnelle. »
Ayrton s’est associé à VIGSØ pour faire en sorte que tout soit livré et préparé en moins de 48 heures. « C’était très impressionnant, poursuit Højmark. VIGSØ a été capable de réaliser quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant de la part d’un distributeur. Tous les services ont travaillé de concert. C’était un projet difficile, mais amusant, et tout s’est déroulé dans la bonne humeur ».
La finale et les demi-finales du Concours Eurovision de la chanson 2024 se sont déroulées devant un public nombreux et plus de 160 millions de téléspectateurs répartis sur trois représentations en direct. « Ce furent (…) », comme le dit Eva Beckman, directrice des programmes de SVT (Sveriges Television, Télévision de Suède ndlr), « trois spectacles magiques, débordant de créativité, de caractère, d’humour et de professionnalisme. Je n’avais jamais vu une aussi belle production télévisuelle et je n’ai pas osé cligner des yeux de peur de manquer un seul détail ».
Crédits : Directeur technique principal : Ola Melzig Concepteur de production : Florian Wieder Concepteur d’éclairage et de contenu media : Fredrik Stormby Concepteurs d’éclairage associés : Mike Smith et Michael Straun Assistante éclairagiste (salle de visionnage) : Louisa Smurthwaite Poursuite : Per Hörding Directeurs de l’éclairage et pupitreur principaux : Ishai Mika & Dom Adams Pupitreur d’éclairage : Leo Stenbeck, Linus Pansell, Isak Gabre Prestataire : Creative Technology
Plus d’infos sur l’Ayrton Rivale Profile, le Kyalami et l’Huracán Wash, sur le site Axente et sur le site Ayrton
La famille des HOPS heureuse de vous annoncer la naissance de la petite HOPS7-Pro, une enceinte Point Source comme le disent les deux dernières lettres de son nom, les deux premières servant à mettre en garde : High Output.
La 7-Pro, qui sera prochainement épaulée par une 10-Pro, vient compléter la gamme commençant par la 12-Pro et finissant avec la minuscule HOPS5. Nous avons justement eu le plaisir d’écouter le HOPS5 à l’ISE de Barcelone dans la ‘GRANDE’ salle de démo de CODA Audio.
La HOPS5 à l’ISE entre deux panneaux sonores Space.
L’ensemble des personnes présentes, nous y compris, a été épatée par la qualité du rendu, le SPL et le rapport taille / performance de cette mini tête composée d’une paire de 5” dont un disposant d’un moteur de 1,75” en montage coaxial. Bien entendu les extraits musicaux ont été savamment choisis pour ne pas prendre à défaut HOPS5 et le U12-SUB qui lui servait de support et de grave, mais l’efficacité de ce tandem très transportable devrait lui valoir un succès mérité.
Revenons à la 7-Pro
Extrêmement compacte à seulement 518 mm x 190 mm x 273 mm, la HOPS7-Pro délivre la pression remarquable de 139 dBA (dispersion 80 x 50) malgré son design ultra-compact.
La 7-Pro avec son étrier.
Unité polyvalente à 2 voies et à haut rendement, cette enceinte est équipée d’un moteur néodyme de 1,75” à membrane annulaire et de deux transducteurs néodyme de 6,5” à très faible distorsion, avec une puissance admissible élevée de 1000 W (AES). La réponse en fréquence va de 60 Hz à 20 kHz (-6dB) avec un filtrage passif centré sur 1 kHz.
Le principe de fonctionnement du système DAC avec la lame d’aluminium sur laquelle sont vissés les transducteurs de grave dont les calories récupérés via le saladier sont évacuées par l’onde arrière sur toute la longueur de la charge et de l’évent.
Conformément à la polyvalence de la gamme HOPS-Pro, la 7-Pro est équipée de la dernière technologie DAC (Dynamic Airflow Cooling) de CODA, qui améliore considérablement la dissipation de la chaleur, réduisant la compression thermique et augmentant le niveau de pression acoustique maximal atteignable à 139 dB.
Une vue du guide instafit, ici le 50 x 80, ou le 80 x 50 !
Contrairement à la gamme HOPS standard, dont la directivité est fixe, tous les modèles Pro, y compris la HOPS7-Pro, sont dotés de guides d’ondes rotatifs instafit derrière une grille à ouverture rapide, dont le retrait ne nécessite aucun outil. Cela permet d’ajuster la directivité avec des options de 80° x 50° et 120° x 60° en orientation portrait ou paysage.
Les produits de la série HOPS-Pro utilisent tous les technologies innovantes des systèmes line array de CODA, ce qui contribue à renforcer la synergie de l’offre de CODA Audio. La HOPS7-Pro partage les technologies et les qualités de la série N, garantissant que les systèmes combinés d’array et de source ponctuelle sont facilement compatibles.
Pesant seulement 9,2 kg, HOPS7-Pro est livrée avec une gamme d’accessoires qui lui permet d’être déployée verticalement et horizontalement, et place la simplicité d’utilisation et la flexibilité au cœur de toute application.
La 7-Pro bénéficie à plein de son ébénisterie dont le pan coupé ajoute du volume de charge et offre un angle intéressant pour en faire un wedge très crédible.
Facile à monter sur une perche d’enceinte filetée M10, HOP7-Pro constitue l’ensemble compact ultime pour les salles et les applications de petite taille, sans compromis sur la puissance.
La conception de son ébénisterie ajoute une flexibilité supplémentaire en permettant à l’unité d’être utilisée comme un retour de scène extrêmement compact mais à haut rendement.
Le concours Eurovision 2024 s’est déroulé à la Malmo Arena, en Suède. Il a été mémorable pour de nombreuses raisons notamment grâce à l’installation technique exceptionnelle qui lui a permis d’atteindre un niveau d’excellence encore jamais réalisé. Sous la direction technique d’Ola Melzig, une équipe de créateurs, de programmeurs, d’ingénieurs, d’architectes réseau et de techniciens particulièrement talentueux ont collaboré pour mettre en scène ce CES en salle.
Le designer Lighting Fredrik Stormby, du studio de création Greenwall Design, basé à Stockholm, et son équipe, se sont occupés de tout ce qui concerne l’éclairage et ont coordonné le contenu des écrans, en étroite collaboration avec Florian Wieder, directeur artistique et scénographe. Le kit lumière spécifiait 52 x Robe Forte, 57 x Profile T1 et 14 x Profile T2.
Robe FORTERobe T1 ProfileRobe T2 Profile
Ces projecteurs automatisés Robe ont été utilisés pour couvrir certains besoins à la fois sur scène et en salle. Installés sur de multiples ponts de douche et latéraux pour couvrir le dessus et la zone alentour de ces deux espaces principaux, tout l’équipement d’éclairage a été fourni par Creative Technology Sweden, de même que le matériel vidéo et audio.
Ce système automatisé a contribué à renforcer la dynamique des trois émissions produites en live (deux demi-finales et la grande finale) et de mettre en valeur les 37 candidats. Les projecteurs Robe ont été choisis pour leur excellent IRC, leur intensité et la qualité générale de leur source.
Les Forte étaient équipées du module HCF (High Colour Fidelity) Transferable Engine de la série TE de Robe, des moteurs d’éclairage à LED conçus, développés et fabriqués dans l’usine Robe en République tchèque.
Le moteur LED HCF blanc 6 000 K de 1 000 W offre 35 000 lumens et un IRC exceptionnellement élevé de 96, ce qui rend ces luminaires parfaits pour ce type de show. Les T1 et les T2 ont tous deux un IRC de 95 et sont déjà bien établis dans le monde de la radiodiffusion et du théâtre pour leur capacité à optimiser les tons chair et les couleurs. En plus d’être utilisées pour l’éclairage général, plusieurs Forte ont été configurées pour faire partie d’un vaste système de suivi déporté, de sorte qu’ils puissent être appelés et activés en fonction des besoins.
« Comme pour toute émission diffusée, l’éclairage principal est l’un des éléments fondamentaux. Nous avons donc été très heureux que Fredrik ait accepté de travailler avec ces appareils Robe », a déclaré Emil Hojmark, responsable de l’éclairage chez CT Sweden pour l’Europe du Nord, qui a coordonné la production d’éclairage.
Il a ajouté que l’équipe technique de Robe lui avait apporté un « grand soutien » pendant toute la durée de l’événement. L’installation dans la Malmo Arena, qui a également accueilli le CES en 2013, a commencé le 3 avril, précédé de quatre jours de préparation dans l’entrepôt de CT.
L’équipe de programmation de Fredrik comprenait Ishai Mika, programmateur principal des effets lumineux, Dom Adams, programmateur de l’éclairage principal, ainsi qu’Isak Gabre, Linus Pansell et Leo Stenbeck. L’assistante lumière, Louisa Smurthwaite et les deux éclairagistes associés Mike Smith et Michael Straun, ont travaillé en équipes de jour et de nuit durant les cinq semaines de répétition et de développement.
L’Eurovision 2024 a été remporté par l’équipe Suisse de Nemo avec le titre « The Code », devançant de peu les Croates de Baby Lasagne avec « Rim Tim Tagi Dim », et les Ukrainiens d’Alonya Alonya & Jerry Heil en troisième position avec « Theresa & Maria ». Le concours Eurovision de la chanson 68th a été organisé par l’Union européenne de radio-télévision (UER) et le radiodiffuseur accueillant, Sveriges Television (SVT). C’était la septième fois que le show se déroulait en Suède.
Cameo a choisi une source Laser phosphore de 260 W pour développer L’Oron H2, un projecteur hybride motorisé IP65, adapté aux salles de moyenne et grande jauge, et aux scènes intérieures et extérieures. Il constitue une alternative durable aux Beams équipés de lampe à arc de 480 W.
L’Oron H2 bénéficie de la plage de zoom la plus étendue aujourd’hui sur le marché des projecteurs à tête laser phosphore. Annoncée de 0,6 à 32°, elle lui procure une polyvalence Beam, Spot, Wash qui favorise les projections de gobos et d’autres effets.
En mode Beam, pour un angle de faisceau extrêmement étroit au plus petit net de 0,6°, (obtenu sans l’utilisation d’un réducteur de faisceau) l’Oron H2 produit un éclairement de 330 000 lux à 20 mètres en sortie de la lentille de 178 mm de diamètre.
Avec ses 19 gobos fixes et 12 rotatifs, une roue d’animation, ainsi que deux roues à effet combinables recevant 6 prismes et 3 frosts, ce projecteur offre une grande variété de possibilités de création. Cameo annonce même un ovalizer. La création de couleurs fait appel à synthèse soustractive CMY+ CTO complétée d’une roue de 19 couleurs. Le blanc est réglable de 3 000 K à 6 500 K.
Vidéo d’introduction
L’Oron H2 est particulièrement compact (431 mm x 676 mm x 330 mm) et grâce à ses carters en magnalium (alliage d’aluminium et de magnésium) ne dépasse pas 32 kg, donc facile à manipuler. Son classement IP65 le destine à être utilisé sur tout type de projet, en intérieur et en extérieur sur les festivals. Il est gérable par tous les protocoles : DMX/RDM, Art-Net, sACN, W-DMX et CRMX au choix.
Cameo a prévu en option deux tailles de flight dédiés pour le protéger des chocs de transport : un simple et un double.
Daniel Wrase, (Cameo Senior Product Manager) : « Avec l’Oron H2, nous voulons répondre au souhait de nos clients et proposer un projecteur correspondant à un champ d’application extrêmement large. Jusqu’à présent, un tel projecteur hybride avec source lumineuse d’avenir faisait défaut dans la gamme Cameo. »
Présentation vidéo
Frithjof Rother (Project Manager Light Technology) : « L’utilisation d’une source lumineuse laser au phosphore dans les têtes mobiles marque une avancée significative dans l’évolution de la technique événementielle. Cette technologie innovante offre un large éventail de possibilités pour concevoir des événements impressionnants et immersifs. Le développement et le perfectionnement continus de cette technologie ont une influence déterminante sur l’avenir des techniques d’éclairage. »
La tête mobile hybride Cameo Oron H2 IP65 sera disponible à partir de fin juin.
La plupart des artistes donnent un nom à leurs tournées, parfois de manière inspirée, parfois de manière fantaisiste. Andrea Bocelli, chanteur nommé 11 fois aux Grammy Awards et dont l’œuvre se situe à cheval entre l’opéra classique, la pop romantique et les genres latinos, n’a eu besoin que de quelques lettres et chiffres pour lui donner un nom : AB30. Ses initiales et le nombre d’années pendant lesquelles il a enregistré et parcouru le monde donnant des concerts. Et même cette signature abrégée n’est qu’un raccourci pour des millions de fans qui disent simplement « Andrea ! ».
La tournée actuelle, qui a traversé l’Amérique du Nord en février et avril, avec une brève escale au Brésil en mai avant de se rendre en Europe de juillet à novembre, reviendra finalement aux États-Unis en décembre. Tout au long de sa carrière, Bocelli a été accompagné par des orchestres de plus de 60 musiciens, souvent des fleurons de leurs pays respectifs, tels que l’Orchestre symphonique de Toronto et l’Orchestre symphonique de l’Indiana, tous dirigés par le maestro Steven Mercurio.
Tout aussi impressionnantes sont les deux nouvelles consoles de mixage Quantum852 qui accompagnent la tournée, qui comprend également un orchestre complet et un chœur de 60 voix. Les deux consoles, qui représentent la dernière itération de la célèbre série Quantum, ont été fournies à l’équipe audio d’Andrea Bocelli dans le cadre d’une production complète par OSA International, Inc.
« Dès que nous avons vu la Quantum852, nous avons su qu’il s’agissait du meilleur choix pour l’artiste et pour OSA. Rien d’autre ne la dépasse et nous sommes fiers d’avoir quelques-uns des premiers exemplaires aux États-Unis », déclare Carmen Educate, vice-présidente exécutive d’OSA. « L’ajout des tables Quantum852 à nos sites de Las Vegas, Nashville et Chicago est une » chance » pour nos clients et elles complètent parfaitement l’équipement et les services de premier ordre que nous sommes fiers d’offrir. »
Pour la tournée AB30, les deux pupitres utilisés pour le mix en façade
L’un pour l’orchestre qui comptait 68 musiciens lors des concerts à São Paolo en mai, dirigé par Stefano Serpagli, et l’autre pour le mix final, géré par Davide Lombardi. Ce dernier reprend le premix de Serpagli et le mélange avec l’orchestre utilisé pour les titres plus pop et latins, les chœurs, quelques pistes de playback occasionnelles provenant de Pro Tools, et enfin la magnifique voix de Bocelli. En plus de tout cela, les deux consoles fournissent les retours de scène.
« Je viens du monde de la pop, mais j’ai aussi travaillé sur de la musique classique, et j’adore ça », explique Stefano Serpagli, qui a déjà mixé Natalie Imbruglia et Dido. « La complexité des orchestres réside dans le fait qu’il y a un grand nombre de micros et de musiciens en direct, et qu’il s’agit de trouver les subtilités et le bon équilibre.
Stefano Serpagli, en charge du premix des orchestres symphoniques.
Il y a aussi des différences entre les orchestres, vous pouvez passer de l’Orchestre philharmonique de Londres, évidemment si bien rodé, à un orchestre jeune et enthousiaste comme celui de São Paulo. La différence peut être énorme par rapport à ce que vous obtenez dès le départ. Et même un grand orchestre ne vous donnera qu’un bon point de départ.
Le défi réside dans la différence des environnements que nous rencontrons. Bocelli est un artiste qui joue dans des Arenas et des stades, et il faut donc composer avec les spécificités et les complexités liées à des environnements de ce type. »
Serpagli affirme que le Quantum852 a permis à ce qui était déjà son choix pour le mixage d’orchestres d’atteindre un niveau encore plus élevé. « Je suis un utilisateur de DiGiCo depuis la D5, puis depuis la gamme SD, et j’adore les progrès réalisés sur les traitements dynamiques embarqués, et puis sont arrivés les Quantum », dit-il. « Nous avons utilisé la Quantum338 et la Quantum7, qui était auparavant ma surface de travail préférée avec sa banque centrale de faders facilement accessibles.
Mais la 852 est une catégorie à part ! Elle dispose d’une surface immense et intuitive sur laquelle il est absolument génial de travailler. Il n’y a pas de compromis sur cette console. Je peux avoir tout ce que je veux et autant que je veux. Et même si j’étais déjà impressionné par la netteté des écrans de Quantum7, la 852 rend la visibilité et la gestion des commandes encore meilleures. » Serpagli est également un grand fan des traitements des Quantum. « J’utilise le Chilli 6 [compresseur dynamique à six bandes] pour chaque section de l’orchestre afin de l’adoucir », explique-t-il. « Par exemple, les orchestres plus jeunes peuvent avoir plus d’attaque, d’un point de vue dynamique, et cela me permet d’obtenir un résultat plus doux pour Davide afin de le mélanger avec les autres voix et le reste du spectacle.
Davide Lombardi, superviseur audio, sound designer et mixeur pour cette tournée de Bocelli.
Davide Lombardi travaille avec Bocelli depuis 2009 et joue le rôle de superviseur audio, ainsi que de sound designer et de mixeur pour cette tournée. Il a également aimé employer le traitement Quantum, progressivement plus puissant, au cours de sa collaboration avec Bocelli. « La Quantum852 est une évolution naturelle vers l’avenir,des écrans plus grands et une puissance supplémentaire », explique-t-il.
« Cela nous aide beaucoup, car nous faisons également les retours depuis la face, et la disponibilité du Spice Rack et du Nodal Processing nous offre d’excellents outils à cet effet. Nous pouvons en avoir autant que nécessaire et nous pouvons les automatiser, de sorte que nous pouvons assurer à la fois les retours et le mixage salle. Il n’y a pas beaucoup de monitoring sur scène, mais ce qu’il y a doit être très précis, et Quantum852 nous facilite la tâche en nous permettant de faire différents cues pour différents sets ».
Lombardi gère 158 voies pour chaque spectacle, y compris le mixage envoyé par la console de Serpagli et les voix de Bocelli provenant de la capsule Schoeps Mk21 de son micro casque DPA, qui passe par les préamplis micro Stadius 32 bits sur le SD-Rack de scène. « La 852 me permet de configurer la console exactement comme j’en ai besoin pour assurer la gestion du spectacle », explique-t-il. « C’est un autre aspect que DiGiCo a bien compris : chaque nouveau modèle de console est plus ergonomique que le précédent. Je n’ose imaginer ce qu’ils vont inventer ensuite.
Plus d’informations sur l’itinéraire de la tournée d’Andrea Bocelli, consultez le site www.andreabocelli.com
OSA International est disponible en ligne à l’adresse www.osacorp.com
Suite à la nomination de Terry Di Isernia au poste de responsable de marché Avolites en France, Robe Lighting France annonce l’arrivée de Jean-Marc Farré pour le remplacer sur la région Grand Sud.
Jean-Marc Farré se distingue par un profil technique extrêmement solide, le rendant non seulement autonome pour les démos clients, mais également apte à répondre aux exigences spécifiques des salles de spectacles, théâtres et opéras. Son expertise est le fruit de nombreuses années d’expérience en tant que régisseur technique, régisseur général, régisseur lumière, ainsi que technicien et responsable des asservis dans des lieux et événements de grande envergure.
Bruno Garros, Directeur Général de Robe Lighting France, se réjouit de cette nouvelle collaboration : « Nous sommes ravis d’intégrer un profil aussi technique que Jean-Marc, qui a exercé des postes de régisseur général notamment en lumière au sein de nombreux événements et lieux prestigieux comme le domaine de Bayssan. En tant qu’opérateur, Jean-Marc a également travaillé avec de nombreux théâtres et opéras, qui sont dorénavant pour Robe des cibles prioritaires mais aussi de nombreux prestataires ! Par son expertise et sa passion, Jean-Marc Farré est assurément une valeur ajoutée pour l’entreprise et ses partenaires. »
Jean-Marc Farré : « Je suis enchanté de rejoindre Robe Lighting France, une entreprise renommée pour son esprit d’innovation et son expertise dans l’éclairage professionnel. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’assume la responsabilité du secteur Grand Sud. Passionné par la technique scénique, je suis impatient de travailler avec vous tous pour créer des solutions qui répondent exactement à vos attentes. »
Avec cette nouvelle nomination, Robe Lighting France renforce son engagement à offrir des solutions techniques de pointe et un excellent service client, répondant ainsi aux besoins spécifiques de tous les professionnels du secteur dans la région Grand Sud.
Placée sous le thème des jeux Olympiques, la prochaine soirée After-Work d’ETC programmée le 2 juillet dans les bureaux d’ETC France, à deux pas du village olympique, réserve encore bien des surprises aux professionnels de la lumière. L’équipe très joueuse d’ETC a imaginé 5 épreuves originales et ludiques auxquelles les plus sportifs.ves seront invités.es à participer. Tout un programme !
Habitué à accueillir ses visiteurs, le 6 boulevard de la Libération à Saint-Denis, siège de la filiale ETC France sera bientôt une zone difficile d’accès, car situé en plein cœur d’un Saint-Denis dévoué aux Jeux Olympiques de Paris. Avant l’arrivée des touristes, la société ETC France propose un dernier after-work sous le nom de code : LIGHT GAMES.
Le lancer de marteau laissera sa place au lancer de couteaux (rassurez-vous, ceux qui équipent les découpes Source Four LED), le saut d’obstacles sera ici celui des flight-cases, la gymnastique acrobatique celle des cartons sur palette, le basketball se fera avec des câbles à lancer dans un flight-case et enfin, clou des jeux, le dressage d’asservi demandera dextérité et précision pour manier le PAN et le TILT des bêtes.
Éclairagistes, pupitreurs et techniciens, installateurs, loueurs et prestataires, vous êtes tous et toutes invités.es à partir de 17 h 30. Les jeux se dérouleront entre 18 h 30 et 20 h 30 et les 3 victorieux.ses décorés.es d’une médaille seront récompensés de goodies de la marque.
Le DJ et producteur Michael Canitrot a joué récemment un nouveau Monumental Tour dans le cadre de la cathédrale Notre-Dame de Laon, éclairé par Mikael Trochu qui a pu disposer de 6 iBolt Robe à source Laser. Il nous livre ses premières impressions et ne boude pas son plaisir.
Sur ce Monumental Tour, il y a l’artiste Michael Canitrot, le concepteur du mapping vidéo Jérémie Bellot de AV Extended, le scénographe et concepteur lumière Mikael Trochu et le prestataire Bendelight. En fonction des lieux des dates Mikael Trochu propose une scénographie qui est validée en fonction des budgets et des possibilités du lieu.
Comme l’artiste se produit sur des sites souvent atypiques, le positionnement des machines est déterminé au moment du repérage avec Martin Javouret et Enguerran de la chevasnerie les directeurs techniques pour assurer la sécurité de l’artiste et des spectateurs.
Mikael Trochu : « C’est à partir de ce moment où les contraintes finales sont bien définies que je détermine la scénographie et que je fais mon choix de matériel. Ensuite j’encode en 3D avec le mapping vidéo pour bien voir ce qui fonctionne visuellement ou pas et je soumets le rendu à Michael Canitrot pour validation. Quand nous arrivons sur site, je n’ai plus qu’à retaper mes positions car une grande partie du show est faite. C’est le côté confort du travail. »
Mikael qui a déjà éclairé plusieurs Monumental Tour spécifiait toujours des MegaPointe
Mikael Trochu : Quand j’ai entendu parler du iBolt, je me suis dit que ça serait cool de l’avoir sur ce type de projet où l’on utilise essentiellement des faisceaux Beam très serrés pour une signature visuelle très esthétique et très graphique qui se marie avec le mapping.
Comme les bâtiments qui accueillent les Monumental Tour sont souvent très grands et très longs, le iBolt permet d’accentuer cette particularité avec son faisceau très serré qui trace dans le ciel et porte loin grâce à sa source Laser. C’est hyper impressionnant et c’était très cool d’avoir réussi à les louer à Dushow.
On utilise toujours des MegaPointe, ici une trentaine, pour leur polyvalence car avec le même projecteur, on peut disposer d’un faisceau très serré ou large sans perte de flux et jouer du gobo sans que la lumière ne s’écroule. Comme la source est une lampe, le faisceau est très lumineux et brillant en sortie mais sur la distance, il s’évase et s’estompe.
Le iBolt en sortie est moins lumineux mais à 20 mètres, quand le MegaPointe commence à décroître et à s’ouvrir, il continue sa course tranquillement avec le même contraste à 200 mètres. Sur des bâtiments très longs, tu gardes cette linéarité qui va permettre sur les photos plans larges et vidéos plans larges d’avoir ce principe de crayon bien rectiligne associé au mapping.
Par contre, comme on travaille sur de grandes distances, le iBolt impose d’être précis en position pan et tilt pour que la direction du faisceau fonctionne toujours à 200 m. »
La taille de la lentille de sortie, 300 mm de diamètre est un avantage pour occuper l’espace.
Mikael Trochu : « Le iBolt a une grande lentille, donc énormément de matière dans le faisceau et sur de grands ouvrages, il permet avec moins de sources d’occuper un espace beaucoup plus large. C’est un traceur nouvelle génération, sans l’inconvénient d’un faisceau baveux. C’est assez dingue !
Michael Canitro, de dos, dans sa cage formée des faisceaux de iBolt.
J’aurais aimé avoir davantage de iBolt pour entourer la cabine DJ et créer une vraie cage lumineuse autour de lui donc j’ai placé les 6 dont je disposais devant l’artiste pour que les faisceaux se referment devant lui et partent au ciel. C’était le premier choix esthétique que j’envisageais avec cette machine. Je l’ai utilisé en version serrée mais à la fois en gardant tout le diamètre de la lentille pour avoir un faisceau relativement large et qui offre une certaine transparence.
Mikael Trochu à gauche, et Bruno Garros (DG de Robe Lighting France) heureux d’assister à la première sortie du iBolt sur un show en France.
Et c’est très intéressant car cette transparence permet de mettre ce genre de produit devant l’artiste sans pour autant l’enfermer dans une vraie cage de faisceaux très denses et très marqués. Si j’avais adopté la même configuration avec des MegaPointe, Michael aurait été caché par la lumière alors qu’avec le iBolt, on garde ce qui se passe derrière et l’image n’est pas cramée.
Je les ai utilisés aussi en faisceau très très serré le plus serré possible pour obtenir un peu la brillance du MegaPointe en sortie qui ensuite sur la distance s’estompe légèrement mais reste rectiligne. C’est un confort de pouvoir disposer d’un faisceau très large ou très serré, avec du contraste sur de grandes distances.
Et en jouant avec la machine, il découvre un défaut qui se révèle finalement positif…
Mikael Trochu : J’ai découvert un petit problème sur la machine, faisceau ouvert à fond et complètement défocalisé, le faisceau déborde autour de l’optique à l’intérieur de la machine, ce qui génère en sortie une sorte de cône de point chaud au centre du faisceau ouvert. C’est un rendu que j’ai trouvé hyper sympa. J’en parlais avec l’équipe Robe qui consciente de ce problème technique a décidé de ne pas le corriger car ils ont trouvé aussi cet effet très graphique visuellement intéressant. J’ai réussi à l’utiliser ce qui m’a donné envie d’avoir plus de machines pour ne projeter que cet effet sur un tableau parce que c’est beau.
C’était du coup tentant de cacher des boules à facette sur le site
Mikael Trochu : J’avais aussi envie de profiter du iBolt pour créer des faisceaux qui partent dans tous les sens en tapant dans des boules à facettes qui étaient cachées. Ca m’a permis de remplir le bas du parvis de faisceaux qui partaient dans toutes les directions sur un tableau hypergraphique. Ca marchait très très bien grâce au flux puissant de la source Laser et au côté impactant de la boule à facette. Le problème de focus au plus large et les boules à facettes sont des effets que j’ai utilisé sur les 3 titres en live qui n’étaient pas intégrés dans le Time code.
Car le show lumière jouait en synchro son mais aussi en live
Mikael Trochu : Au tout début du projet, on envisageait du full time code et finalement on a choisi de jouer une partie time codée et une partie live. Chaque piste audio est time codée mais de manière indépendante.
On se fait une sorte de bibliothèque de Time code pour pouvoir passer d’un TC à un autre, ou d’un TC à une piste live ou inversement d’une piste live à un TC. Ca permet de vraiment s’adapter à l’envie de l’artiste qui va en fonction des personnes présentes sur le festival pouvoir jouer certains titres et pas d’autres, ce qui lui donne pas mal de liberté d’expression…
Un avis sur la taille de l’engin ?
Mikael Trochu : C’est vrai que le iBolt est imposant et lourd mais en termes de mouvements, il est assez rapide, sans comparaison bien sûr avec un MegaPointe, mais il y a peu d’inertie et ses mouvements sont plutôt smooth. Il est agréable à contrôler et ne fait pas de bruit, ça c’est assez cool. La machine est aussi très esthétique donc elle peut s’intégrer dans un fond de caméra. Après c’est un parti pris de profiter du look de sa grosse optique ou pas. En tout cas il n’est pas disgracieux mais peut-être que j’aime trop la technique…
Et la sécurité des spectateurs ?
Mikael Trochu : Comme c’est une source Laser de forte puissance, (500 W), on a fait des tests en projetant des bâtons pour être sûr de ne pas toucher les spectateurs, en envisageant le cas ou des personnes seraient perchées sur des épaules. Donc à l’encodage, les faisceaux ne descendent pas à moins de 45°.
Le iBolt propose deux modes d’application : le mode “Sky” qui impose que l’on ne touche personne à moins de 800 mètres et le mode “Stage” qui en calmant le flux de sortie, réduit cette distance à 30 mètres. Cette source Laser de classe 1 ne justifie pas de contrôle mais il faut appliquer les mêmes précautions que pour un Laser de classe 3B ou 4 en raison du risque de lésions oculaires. Donc il faut faire attention, ne pas encoder n’importe comment, ne pas tirer dans le public, ne pas le laisser entre les mains de n’importe qui.
Les domaines d’application du iBolt
Mikael Trochu : C’est une machine évidemment qui prend tout son sens en extérieur, et dans les grandes salles et Arénas. On pourra l’exploiter dans les salles de moyenne jauge en passant peut-être en mode “Stage”, avec un faisceau toujours rectiligne mais plus transparent qui ne va pas cramer l’image.
Un extrait du show
Les références de Mikael Trochu
Je fais beaucoup de direction photo, du light design en événementiel pour du corporate, notamment pour Alpine, TF1 Event, Peugeot… J’ai eu la grande chance de travailler pour Clair Obscur avec Philippe “Bibi” Cerceau qui m’a laissé ma chance donc c’était très cool de pouvoir intégrer l’équipe. Je n’ai pas voulu continuer car la mode ne m’intéressait pas plus que ça mais c’était vraiment un honneur de travailler avec ce grand Monsieur et cette grande équipe de Stéphane Viallon qui m’a appris énormément de choses.
J’ai fait pas mal de soirées électroniques quand j’ai commencé, et j’aime beaucoup. Je ne me ferme aucune voie, j’aime bien aller un peu partout. J’ai fait un peu de d’éclairage de spectacles de danse, un peu de cabaret, le festival Possession au Bourget… . C’est intéressant d’avoir un œil dans tous les domaines que ce soit la télé, la mode, le spectacle vivant, l’événementiel… Pour apprendre de tous les secteurs. »
La prestation a été assurée par la société Bendelight et c’est Dushow qui a fourni les iBOLT, une des premières sociétés françaises à les proposer à la location. La Vidéo mapping a été réalisée par le collectif AV Extended avec des contributions de F. Deretz.
Situé dans un ancien atelier de fabrication de bicyclettes transformé en boîte de nuit ainsi qu’en label et en agence représentant des DJ et des producteurs, The Other Side s’est placé au premier plan de la vie nocturne européenne grâce à son nouveau système audio L ISA.
Première boîte de nuit au monde à proposer une ambiance immersive L-ISA, la salle principale de The Other Side, d’une capacité de 900 personnes, dispose d’une configuration L-ISA 14.1.5 conçue pour envelopper le public à 360 degrés. Le système offre une palette créative unique aux artistes et fait passer l’expérience de la boîte de nuit à un tout autre niveau pour les fêtards.
« Si vous créez un club comme celui-ci, le produit principal doit être le son. »
Doeshka Vrede et Jasper Löwik, le duo multifacettes derrière The Other Side en plus de posséder et de gérer le club, sont tous deux producteurs, musiciens et managers d’artistes, expliquent que dès le départ, une qualité audio optimale était au premier plan de leurs préoccupations. « The Other Side est un lieu où les artistes se développent, où la créativité circule et où l’expression personnelle est le mot d’ordre », explique M. Vrede.
« Si vous créez un club comme celui-ci, le produit principal doit être le son. Le couple a travaillé avec Stefan Liem, ingénieur du son et expert en multi diffusion, pour concrétiser sa vision. Liem, qui connaissait déjà L-Acoustics et la technologie spatiale L-ISA, s’est réjoui de l’occasion qui lui était donnée de déployer une technologie aussi novatrice.
La cabine du DJ et, au-dessus, l’élément central du système Scene qui en comporte 5, et composé d’un A15 Focus et d’un A15 Wide.
En collaboration avec Audio Solvation, fournisseur certifié de L-Acoustics basé aux Pays-Bas, Liem a conçu un système 5.1 Scene composé d’un A15 Focus et d’un A15 Wide par cluster. Neuf enceintes coaxiales X12 assurent le surround, trois sur les murs de gauche, de droite et du fond. Cinq autres X12 sont placés au plafond en douche.
Deux stacks de quatre subwoofers KS21 sont placées de chaque côté de la scène pour l’extension des basses fréquences et deux coaxiaux X8 sont situés près de la cabine du DJ pour déboucher l’avant-scène. Le système est alimenté par un LA7.16i et cinq contrôleurs amplifiés LA4X.
Le son immersif transforme un lieu en instrument de creation
Les DJ accueillis choisissent la manière dont ils souhaitent utiliser la technologie : ils peuvent se produire en stéréo en utilisant la fonctionnalité L-ISA Stereo Mapper, ou ils peuvent se plonger dans les capacités immersives complètes et explorer au maximum le potentiel créatif de L-ISA, avec les conseils de Liem. « C’est notre magicien du son, il utilise l’espace comme un instrument », explique Vrede.
« L-ISA est extraordinaire », déclare Liem. Il était très important pour The Other Side d’être à la pointe de la technologie, d’offrir de nouvelles expériences à notre public et d’obtenir un haut niveau d’implication de la part des artistes qui souhaitent l’utiliser. Tous les atouts étaient réunis pour faire avancer le projet, et L-ISA s’est avéré beaucoup plus fiable que les autres technologies immersives avec lesquelles j’ai travaillé. Nous avions besoin que tout fonctionne de manière transparente, et c’est ce que fait L-ISA ».
Le meilleur système son d’Amsterdam
En conclusion Vrede est enthousiaste à l’idée de ce que l’avenir réserve à The Other Side et de la manière dont ils peuvent continuer à repousser les limites.
« Depuis l’ouverture en novembre, nous avons créé un grand engouement », s’exclame-t-elle. « Beaucoup de gens parlent du système son qui est le meilleur d’Amsterdam. C’est une nouvelle expérience pour le public et les artistes. Tout le monde est enchanté à l’idée d’y participer. »
Avec plus de 10 ans d’expérience dont 7 ans d’analyse et retours sur la Source Four Led Series 2, ETC a mis au point la 3e génération de Source Four Led. Équipée de la dalle Lustr X8, elle produit des rouges profonds et s’attache une nouvelle gamme de nez optiques XDLT, optimisés pour les sources Led. Nous l’avons passée au banc tests à La BS et comparée à la Souce Four Led Series 2 et même à la Source Four à lampe halogène.
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Cela fait bientôt 50 ans qu’ETC fait évoluer la lumière. L’entreprise Américaine est devenue un acteur incontournable dans les domaines de la programmation et de l’éclairage, chaque nouveau produit apportant des innovations. Voyons ce qu’il en est de cette nouvelle découpe.
la Source Four Series 3 adaptée à tous les “profiles” !
Dehors et dedans
On remarque d’emblée une évolution de design. Le look de la Series 3, plus contemporain, marque la prise en compte des goûts et des attentes de tous les utilisateurs. J’aime bien l’idée d’avoir cassé l’aspect « tube » sur toute la longueur. Cela devait être plus pratique pour loger la source, le refroidissement et l’électronique mais le mélange des différents volumes et surtout les liaisons pour les intégrer sont du plus bel effet.
Pour la partie connectique tout est gravé dans le métal !
Outre l’esthétique, les designers ont également pensé à l’ergonomie. L’arrière du projecteur a été divisé en 3 panneaux, un vertical et 2 inclinés. Celui du dessus reçoit les connecteurs d’alimentation PowerCON True1 in et out pour alimenter une autre source et 2 prises XLR5 pour le signal DMX – RDM.
Pour les protocoles Art-Net et sACN, à la place d’une entrée directe, le fabricant américain a préféré implanter un récepteur Multiverse de City Theatrical. L’antenne se connecte sur le connecteur dédié situé sur le panneau du bas. Un émetteur peut transporter jusqu’à 10 univers DMX via une entrée ArtNet ou sACN. Donc, petit conseil, ne faites pas comme moi, prévoyez toujours un node au cas où vous n’auriez pas de solution RJ45 ou Wireless. Merci à La BS pour le prêt du Showtech Net 2/5, petit, simple et efficace.
Sur le panneau du centre logent un écran couleurs et 4 boutons rotatifs, 2 autres boutons ainsi qu’un connecteur USB alimenté pour les mises à jour et la sauvegarde des configurations. On y trouve aussi un petit switch très pratique qui permet de verrouiller la partie contrôles. L’accès et la configuration sont très simples. L’accès au menu et pages d’options se fait avec le bouton placé sous le contrôleur d’intensité (le bouton du bas sert pour le choix du mode de contrôle (Fn)).
La face arrière, bien étudiée pour l’accès au panneau d’affichage.
Il offre maximum 4 options ayant chacune la couleur d’un des 4 boutons situés autour de l’afficheur. J’adore cette idée qui facilite la configuration, et en plus les boutons s’allument quand on accède au menu. On peut également utiliser son téléphone et l’application Set Light via le protocole NFC pour configurer le projecteur même s’il n’est pas alimenté.
Il suffit de retirer 4 vis pour accéder à l’intégralité du projecteur. Sur l’arrière logent l’électronique et l’alimentation électrique, puis un ventilateur chargé de refroidir le radiateur où est fixée la matrice de leds. Pour finir, une boîte contient plusieurs miroirs formant un tunnel qui se termine par un condenseur. Ce système, développé pour la Series 2, permet d’homogénéiser le flux des leds et les couleurs, quel que soit le nombre de teintes utilisées.
Pas besoin de chercher, tout est là !
En 2014 l’arrivée de la matrice Lustr X7 de la Series 2 avait créé une révolution. L’ajout du vert citron permettant une nette amélioration du rendement des teintes blanches et des pastels. La nouvelle dalle de leds Lustr X8 de la Series 3 reprend ce concept en ajoutant cette fois la teinte rouge intense. Le R&D a également augmenté le nombre de leds puisque l’on passe de 60 à 96 puces Lumiled Luxeon.
Le large spectre de la Lustr X8, étendu dans les rouges profonds (document ETC).
La nouvelle source dispose donc de 8 teintes, Rouge intense, Red, Ambre, Lime, Vert, Cyan, Bleu et Indigo pour un large spectre. L’autre avantage, et pas des moindres, par apport à la précédente version, est que la Series 3 est accompagnée d’une toute nouvelle gamme d’optiques XLDT. Il faut dire que la conception des précédentes datait de 1992, les débuts de la Source Four.
Quand tu regardes par le judas et que c’est la matrice Lustr X8 qui s’invite à la maison.
Bien plus adaptés aux attentes des éclairagistes et aux sources leds, ces nouveaux nez amènent un nombre impressionnant d’améliorations : une meilleure luminosité, des couleurs plus contrastées et plus claires, une meilleure netteté (notamment pour les gobos) et une suppression presque totale de l’aberration chromatique. Cette gamme XLDT propose 8 optiques fixes : 5°, 10°, 14°, 19°, 26°, 36°, 50°, 70° et un zoom 15° – 30°.
In Vivo
Ça donne l’eau à la bouche et nous avons hâte de tester ce petit bijou. Pour ce test, nous avons pensé qu’il serait intéressant d’aller encore plus loin en mettant côte à côte, dans un premier temps la Source Four LED Series 2 et la Series 3, et même de ressortir la Source Four originale à lampe halogène.
En appuyant sur le bouton noté « Fn » on accède à 5 modes de contrôle (Studio, Color, Gel, Effects, Préréglage) et au mode DMX. Pour ce dernier 5 choix de 1 à 12 canaux ! Le mode Direct qui permet de contrôler individuellement chaque couleur est plutôt destiné aux consoles comme l’EOS ou la Hog 4 (V4) qui comporte des fonctionnalités internes permettant de combiner au mieux ces 8 couleurs pour obtenir, entre autres, le meilleur rendement lumineux pour chaque couleur. Avec d’autres consoles, je conseillerais plutôt le mode étendu qui permet d’utiliser pleinement le potentiel de la matrice Lustr X8 avec un encodage RGB ou Studio.
Tous sur les 6 modes de contrôle
Les Chartes DMX
V2 et V3 @ Full et les Lustr s’allument !
Y pas à tortiller le potentiomètre pour éclairer droit, la différence est nette ! L’avancée de la nouvelle matrice couplée à la nouvelle optique, est vraiment bluffante en termes d’intensité mais aussi de qualité du faisceau et de densité de teinte. Pour aller un peu plus loin, il faut jeter un coup d’œil au fonctionnement du projecteur.
Avec le mode étendu, Il y a quelques paramètres à bien connaître pour une utilisation optimale. Pour commencer, le canal Mix permet de travailler en mode Studio (blancs) ou RGB. On a également la possibilité de faire une transition de l’un à l’autre. En mode Studio on joue avec le paramètre CTC qui fait varier la température de blanc de 1900 K à 10 950 K avec un slot à 3 200 K et un autre à 5 600 K. Dans ce mode on a également une fonction Tint qui ajoute une dominante verte ou magenta.
Si l’on travaille en RGB on utilise bien sûr les 3 paramètres de trichromie additive. Le travail en RGB avec une matrice de 8 couleurs passe par un algorithme, donc pourquoi ne pas en faire plusieurs afin de satisfaire le plus grand nombre ? Le canal Tuning permet de choisir la méthode de calcul de la couleur. Soit on favorise la luminosité, avec l’option Brightest, soit on choisit d’avoir un rendu optimal des couleurs avec l’option Spectral.
La troisième option, Studio, se base sur l’algorithme Spectral avec une variation du métamer. C’est-à-dire le mélange de couleurs ayant la même chromaticité. Si l’on les applique sur un mur blanc, ces couleurs semblent identiques. Cependant, dès que la lumière se reflète sur des surfaces à spectre complexe comme des tissus, de la peinture ou même les tons de peaux, les différences de composition du spectre deviennent évidentes. Avec les systèmes de couleurs à 5, 6, 7 ou 8 émetteurs, la possibilité d’obtenir la même chromaticité, avec plusieurs mélanges devient beaucoup plus élevée. Le dernier point qui concerne l’intensité et la couleur est la manière dont va fonctionner le dimmer. Pour choisir une des options, on utilise le canal DMX 2 qui propose 2 courbes, une incandescente pour simuler un filament, et une linéaire. On peut également simuler la modification de température lors de la variation d’intensité d’une source halogène, pour les 2 courbes.
Voilà. Une fois que l’on connaît ces fonctionnalités, on connaît le fonctionnement de la source Source Four LED Series 3. Sur ma console je suis en mode Studio par défaut donc on commence par le travail des blancs.
Quand on allume la Series 3 seule, et que l’on fait varier le paramètre CCT, on obtient la variation d’un blanc très chaud jusque très froid avec une belle progression. Le fait d’avoir séparé sur 2 slots (3 200 K / 5 600 K) est intéressant car on peut y accéder rapidement. 4 slots (par exemple : 1 900 K / 4 000 K – 4 001 / 5 200 – 5 201 / 6 200 et 6 201 K/ 10 450 K) auraient aussi été intéressants pour séparer blancs chauds et blancs froids.
Quand on allume la Series 2 à côté on retrouve cet effet « Ha oui quand même ! » du premier allumage. La Lustr X8 montre une nette avancée d’homogénéité, de profondeur et de luminosité. Je profite du mode Studio pour tester les options du dimmer et sans surprise, les courbes et le Red Shift correspondent aux attentes. Pour ceux qui n’utilisent que du blanc, la version Daylight HDR est adaptée à leurs besoins avec une gamme de blancs plus étendue et une luminosité supérieure.
Projection sur notre cible.A gauche la Series 2 Lustr X7 et à droite la Series 3 Lustr X8 avec le nez XDLT.
Si la Source Four Led Series 3 a des atouts indéniables dans les blancs, c’est dans la couleur, en mode étendu, que cette nouvelle source s’épanouit totalement. Suivant les teintes elle n’est pas systématiquement plus lumineuse que son ainée, mais, d’une part la palette de couleurs est bien plus étendue et les teintes proposées ont à la fois plus de corps et plus de densité. Je les trouve aussi plus homogènes en luminosité.
Si la Series 2 était déjà bien pourvue, la Series 3 propose une super gamme de couleurs. Avec la synthèse additive, l’entrée de couleur est instantanée. On a dès les premières valeurs DMX, une coloration étale de la couleur et l’on peut ainsi obtenir des teintes pâles homogènes, des pastels lumineux et, grâce à une très bonne gestion des sources leds, la progression vers les couleurs saturées est régulière. C’est un atout important pour les transitions entre 2 couleurs et la précision des teintes recherchées.
Un petit échantillon de couleurs pour voir la différence entre la Series 2 (à gauche) et la Series 3 (à droite)
Nous n’avons pas pu résister au test ultime, Source Four halogène, Led Series 2 et Led Series 3 !
Œuf corse, de base c’est la version originale qui est plus lumineuse, mais précisons que sa lampe est neuve, (fournie par la BS après un petit incident de parcours). Quel plaisir de retrouver cette magnifique lumière. Par contre, il ne faut pas oublier que l’on consomme 750 W et qu’au bout de quelques minutes on se brûle les doigts, les gants sont obligatoires pour régler le focus et qu’il faut prévoir aussi quelques lampes de rechange !
La nouvelle optique est pour beaucoup dans la qualité de la Led Series 3, en termes d’homogénéité du faisceau, et de luminosité.
A gauche la S1, à droite la S3 et au dessus la S2. Pour la Series 5 on vous fera les JO !
Elle apporte aussi une réelle amélioration sur les couteaux. Positionnés sur 2 plans focaux, on obtient un beau net sur 2 couteaux et l’on n’en est pas loin sur les 2 autres. On peut même, en faisant très léger flou, être pratiquement homogène sur les 4 côtés.
La qualité de l’optique se ressent lors de l’utilisation des couteaux.
On a pris quelques mesures pour confirmer notre bon ressenti.
Pour le derating l‘éclairement reste au maximum. On pourrait presque parler d’’Inverted derating’ ou de Raising. En effet, au lieu de décroître après l’allumage, l’éclairement augment légèrement et se stabilise. C’est, à ma connaissance, le seul projecteur à leds qui se comporte de cette manière ce qui devrait séduire le monde de la vidéo.
Optique 26°
Pour le flux total, on a bien sûr utilisé notre tableau magique. La première mesure au centre, en mode Brightest, avec l’optique 26° nous indique 2 750 lux. On s’arrête 120 cm plus loin avec une luminosité moyenne de 1 473 Lux. La colonne flux total indique 10 616 lumens. La courbe de luminosité nous montre une optique de très haute qualité. L’ouverture mesurée est de 26,5°. Pour Souce Four Led Series 2, en 2014, on avait utilisé une optique de 19°. La luminosité au centre était de 2 785 lux et le flux total de 4 487 lumens.
Tableau Couleurs
Dimmer
Nous avons testé la progression de l’intensité en fonction de la valeur du dimmer. Le tracé de la courbe linéaire est parfaitement rectiligne de 0 à 100 %. Si l’on regarde de 0 à 10 % il y a quelques petites imperfections mais rien de perceptible sans une cellule.
: Courbe de dimmer de 0 à 100 %.Courbe de dimmer de 0 à 10 %.
On a également fait un comparatif lampe / Series 3. Si l’on prend le blanc natif de 3 000 K de la lampe halogène neuve, Source Four produit 3 200 lux et la Source Four Led Series 3 fournit 2 278 Lux. Quand on compare la version lampe avec gélatine au travail des 8 teintes de la Series 3, on inverse la tendance. Avec un Lee 200, on obtient 439 lux pour la lampe et 1033 lux pour la Series 3. Par contre, en jaune ou magenta la version lampe est plus lumineuse.
La Lustr X8 amène les lux
La Source Four Led Series 3 avec l’optique XDLT est une redoutable combinaison qui prend toute sa dimension avec les consoles Eos et Hog. La propreté du faisceau et l’étale de la lumière sont une très belle réussite de la R&D d’ETC. Les 8 couleurs du nouveau moteur de leds offrent une gamme de blancs et de couleurs qui est décuplée avec les nombreuses options de contrôle. La Lustr X8 et la Daylight HDR permettent de répondre à toutes les demandes. Le comparatif entre 3 générations de Source Four est un argument de poids qui fait sauter toutes les barrières du passage à la led. Je vous encourage donc à appeler sans délai ETC et demander une présentation complète des possibilités de cette incroyable source !
L-Acoustics annonce la nomination d’Anne Hamlett au poste de Chief People Officer, marquant ainsi un tournant dans l’évolution de l’entreprise. Anne, qui rejoint les deux directeurs généraux Hervé Guillaume et Laurent Vaissié, place la stratégie et l’avenir de l’entreprise au cœur de sa culture de l’éducation et de l’innovation, centrée sur les personnes.
En plus d’apporter une contribution axée sur les ressources humaines à des sujets stratégiques clés au niveau de la direction, Anne dirigera directement trois divisions de L-Acoustics : Ressources humaines ; Juridique, Fiscal et Conformité ; et Education et Sensibilisation Scientifique.
Les équipes qu’Anne dirigera développeront une expérience enrichissante pour tous les employés, renforceront la marque de l’entreprise et créeront un programme de formation interne et externe qui stimulera la créativité, les aptitudes à l’emploi et la résilience des membres de l’équipe de L-Acoustics, des partenaires et des utilisateurs finaux.
Avec plus de 20 ans d’expérience dans la direction d’équipe chez L-Acoustics, Anne a joué un rôle déterminant dans la réussite de l’entreprise. Anne est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en droit des affaires. Avant de rejoindre L-Acoustics, elle a supervisé les négociations contractuelles pour une société de marketing direct et géré les ressources humaines d’un cabinet de conseil en propriété intellectuelle.
Depuis qu’elle a rejoint L-Acoustics, elle a supervisé le recrutement d’innombrables personnes talentueuses et, au cours des deux dernières années, elle a habilement guidé l’entreprise à travers une augmentation de 30 % du nombre d’employés au cours d’une croissance accélérée qui permettra à cette dernière d’atteindre les 1 000 membres cette année. La vision stratégique d’Anne a considérablement renforcé la force de l’entreprise et instauré une culture « people first ».
Laurent Vaissié et Hervé Guillaume
« Depuis des années, nous apprécions de collaborer avec Anne et nous apprécions sa contribution constante à la croissance et au succès de L-Acoustics », ont déclaré Hervé Guillaume et Laurent Vaissié, co-PDG de L-Acoustics, dans un communiqué commun. « Son expertise, son leadership et sa perspicacité stratégique font d’elle la dirigeante idéale pour façonner l’ensemble de notre personnel, améliorer l’expérience des employés et nous aider à définir la voie à suivre. »
Avec la nomination d’Anne au poste de Chief People Officer, L-Acoustics fait un pas décisif vers la pérennisation de son succès. Le leadership constant d’Anne et sa profonde compréhension de la dynamique organisationnelle garantissent que l’entreprise reste agile, résiliente et prête à poursuivre sa croissance dans un secteur en constante évolution. Sa capacité à favoriser une culture de l’innovation, associée à son talent pour mettre en place des structures organisationnelles efficaces, permet à L-Acoustics de continuer à créer des expériences audio de haut niveau pour les publics du monde entier.
En tant que Chief People Officer, je suis fière de placer notre culture « people first » au cœur de notre stratégie mondiale », déclare Anne. « Les équipes People, Legal et Education se sont transformées en un groupe exceptionnellement talentueux, uni par la mission d’encourager la croissance et le développement de nos équipes et de nos partenaires dans le monde entier. Continuer à soutenir leur progression, et celle de l’entreprise, sera pour moi un honneur et un privilège. »
Astera annonce le lancement de la LunaBulb, une proposition innovante sur le marché de l’éclairage qui reproduit extérieurement l’apparence d’une ampoule classique, mais qui intègre tout le contrôle fourni en standard par l’écosystème Astera.
LunaBulb est idéale pour les directeurs de la photographie ou pour mettre en valeur des visages aux tons chair parfaits avec son IRC supérieur à 96. Elle est également pratique à utiliser en événementiel, offrant aux concepteurs lumière et scénographes une myriade de possibilités créatives.
L’ampoule LunaBulb, classée IP44, ressemble à une ampoule à incandescence traditionnelle rayonnant à 360°, mais elle fonctionne comme un luminaire professionnel. L’indice IP44 signifie que les LunaBulb peuvent être utilisées à l’extérieur, même dans des conditions humides, si la douille dans laquelle elles sont vissées est également conforme à l’indice IP44, ce qui les rend parfaites pour les éclairages décoratifs, tels que des guirlandes, ou partout où l’éclairage peut être utilisé pour créer des ambiances et des atmosphères.
Consommant seulement 3,5 watts, l’ampoule LED LunaBulb est disponible avec un culot E26, E27 et B22 et, comme une ampoule conventionnelle, se visse directement dans une douille câblée sur secteur. LunaBulb est télécommandée sans fil via les récepteurs CRMX ou Bluetooth intégrés, en utilisant la même technologie que n’importe quel autre appareil DMX sans fil Astera fonctionnant via une télécommande ou une console d’éclairage.
Contrairement à une ampoule conventionnelle, les utilisateurs disposent d’un contrôle créatif inégalé avec la possibilité de régler des blancs entre 1 750 K et 20 000 K, ainsi que la couleur (RGB, Ambre et Menthe, avec les options de sélection de couleur HIS, XY et Filter Gel), ce qui permet d’obtenir un éclairage magnifique et sans scintillement dans une grande variété de contextes.
Ce contrôle est basé sur le moteur Titan LED, qui sous-tend l’ensemble de l’écosystème Astera, ce qui rend LunaBulb idéale pour des applications plus larges, de l’amélioration des performances scéniques intimes aux scènes théâtrales, en passant par l’intégration à d’autres éclairages pour des événements spectaculaires à grande échelle.
Chaque LunaBulb ne pèse que 81 grammes, tandis que l’IRC, supérieur à 96, est tout simplement excellent pour révéler les détails naturels de la peau. Il est important de noter que l’ampoule elle-même peut être convertie rapidement entre une forme classique, idéale pour l’éclairage conventionnel, et une ampoule crayon, qui permet de l’insérer dans de nombreux luminaires. La conversion est simple : il suffit de fixer ou de détacher le dôme « classique » sur l’ampoule crayon à l’aide d’un clip à ressort.
La configuration est réalisée à l’aide de la valise Astera LunaBulb PrepCase. Pouvant contenir jusqu’à huit LunaBulb, le PrepCase offre un moyen rapide et efficace de configurer les ampoules, individuellement ou en groupe, en fonction de l’option de contrôle préférée de l’utilisateur.
Le PrepCase est également disponible en version PrepInlay (sans son boîtier de protection), ce qui permet aux utilisateurs de l’intégrer dans leur propre dispositif de transport, qu’il s’agisse d’un flight case ou d’une autre unité personnalisée. Comme le PrepCase et le PrepInlay sont alimentés par piles, avec une autonomie d’une heure ou indéfiniment avec un chargeur Titan Tube, les LunaBulb peuvent être préconfigurées avant d’arriver sur le site, pour une installation et un déploiement plus efficaces.
Chaque ampoule possède sa propre puce CRMX et les PrepCase et PrepInlay peuvent être utilisés pour attribuer automatiquement des adresses DMX pour un contrôle individuel ou pour préconfigurer la gradation et la couleur, ce qui permet aux utilisateurs d’intégrer les ampoules dans leurs flux de travail existants.
La boîte peut également être utilisée pour placer rapidement les ampoules en mode bleu, le contrôle étant facilité par l’application, qui permet d’appliquer des pre set de groupes et des effets. Astera proposera plusieurs options, notamment les kits PrepCase et PrepInlay, qui comprennent huit LunaBulb, ainsi que les PrepCase et PrepInlay seuls, qui sont vendus avec un bloc d’alimentation, mais nécessitent l’achat séparé des ampoules. Ces différentes options permettent aux utilisateurs de moduler leur installation LunaBulb en fonction de leurs besoins.
En outre, les ampoules individuelles et le PrepCase lui-même peuvent également être configurés en tant que passerelle Bluetooth (BTB) pour faciliter le contrôle du reste de l’ensemble. Enfin, une simple pression combinée sur la télécommande Astera White ou FX permet d’établir une connexion en pointant la télécommande vers n’importe quelle ampoule, ce qui assure un contrôle en un clic.
Ensemble, ces options de contrôle des ampoules LunaBulb permettent aux directeurs de la photographie, pupitreurs et éclairagistes d’intégrer les ampoules LunaBulb de manière transparente dans leur kit lumière. Ces lampes conviennent parfaitement aux productions cinématographiques et télévisuelles, bien que leur conception pratique et leur éclairage exceptionnel des tons chair les rendent idéales pour les environnements lumineux réalistes, ainsi qu’aux événements de tous types.
Le nom LUNA vient du désir d’émuler l’éclairage classique de nuit avec un contrôle, une efficacité et un mélange de couleurs modernes. Certaines des meilleures expériences et souvenirs humains sont liées aux lumières de fées et aux fêtes, aux parcs d’attractions, aux arcades et aux sentiers et jardins illuminés… Ces ampoules offrent donc un style artificiel très personnel de clair de lune unique « LUNA ».
Sur les plateaux de cinéma et de télévision, les ampoules LunaBulb peuvent être utilisées pour un éclairage variable avec un contrôle maximal. Pour les réalisateurs, les chefs opérateurs, les ampoules LunaBulb élargissent encore la portée et l’impact de l' »écosystème intelligent » d’Astera. Pour les spectacles, les décors et les événements, plusieurs LunaBulb peuvent être utilisées en guirlandes pour créer des atmosphères spéciales et définir des espaces qui améliorent l’ambiance.
Ben Díaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, commente : « LunaBulb est l’aboutissement de nombreux mois de développement intensif et représente tout ce qui fait la réputation d’Astera : la volonté de combiner le contrôle créatif et l’application flexible avec quelque chose d’exceptionnellement pratique, robuste, intuitif, efficace et facile à utiliser. « Nous sommes ravis de commercialiser LunaBulb et nous sommes impatients de voir comment les cinéastes et les concepteurs d’événements trouveront des moyens novateurs d’utiliser cet outil unique dans leurs projets.