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Le système Bose RoomMatch joue en live

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Nous nous étions quittés avec les équipes de Bose France sur la promesse de se revoir afin d’écouter le système Room Match lors d’un live.
Promesse tenue grâce au festival l’Estival de Saint Germain-En-Laye et à Fréro Delavega qui s’est est produit dans le même théâtre Alexandre Dumas où nous avons découvert ces enceintes d’installation quelques mois auparavant.

Le concert de Fréro Delavéga, programmé le soir de notre écoute au théâtre Alexandre Dumas pour l'Estival.
Le concert de Fréro Delavéga, programmé le soir de notre écoute au théâtre Alexandre Dumas pour l’Estival.

Première constatation, la salle est vivante en ce soir de concert et bruisse de mille conversations entre des jeunes spectateurs et leur parents, et c’est ensemble qu’ils quitteront comme un seul homme les douillets fauteuils du théâtre pour se ruer à l’assaut du premier rang afin d’être au plus près des artistes sur scène.
Pas de soucis, deux RMU 208 veillent au grain depuis les deux subs RMS 218 sur lesquelles elles reposent et débouchent efficacement la petite zone d’ombre en nez de scène.

De gauche à droite Edouard Judlin (responsable commercial région IDF), Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro accompagnée de Romain Gamundi en charge de l’animation marketing et les relations avec la presse et Blaise Dupiellet le responsable du bureau d’études de cette même maison
De gauche à droite Edouard Judlin (responsable commercial région IDF), Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro accompagnée de Romain Gamundi en charge de l’animation marketing et les relations avec la presse et Blaise Dupiellet le responsable du bureau d’études de cette même maison

Nous retrouvons sur place Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro, Blaise Dupiellet le responsable du bureau d’études de Bose Pro et Romain Gamundi en charge de l’animation marketing et les relations avec la presse, sans oublier Thomas Weyant le régisseur son du théâtre accueillant les équipes techniques des différents artistes se produisant au cours du festival.

Le travail de l’ingé son du groupe nous permet de découvrir une diffusion efficace avec un aigu touffu, ciselé, très linéaire et quasi hi-fi, même aux niveaux propres à la sonorisation.
Le cahier des charges est donc rempli pour Bose même si la salle a du mal à se départir d’une certaine paresse dans le grave et le bas médium heureusement compensée par un bel impact.

La ligne de RoomMatch et de ses deux extensions de basses RMS 215 à l’épreuve du live
La ligne de RoomMatch et de ses deux extensions de basses RMS 215 à l’épreuve du live

Manifestement il est difficile de contrer ses modes propres et il n’est pas évident de mixer le dos contre un mur assez réfléchissant et dans une zone où les subs sont moins efficaces. Un très bon point en revanche pour la reproduction de la guitare acoustique, avec tout le détail des glissés de doigts sur les cordes. Bien aussi les voix une fois nettoyées dans le bas.

Bose RoomMatch A l'Estival
Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro en compagnie de Jérémy Frérot et Florian Delavega après le concert.

Peut-être faudrait-il songer à mettre à disposition des mixeurs de passage un preset « live show » plus compact, déjà nettoyé dans les quelques zones sensibles du bas du spectre afin de livrer un rendu plus dynamique encore et de placer la régie audio un peu plus bas, dans une zone où le rendu est plus proche de celui de la majeure partie du public.

Quoi qu’il en soit le pari est gagné pour Thomas Weyant et le staff du théâtre Alexandre Dumas.
Ils ont du son, beaucoup s’il le faut, sans avoir recours à de la location ponctuelle. 99% de la programmation du théâtre peut être satisfaite. Reste Iron Maiden ou AC-DC et encore, s’ils se produisent en version acoustique, qui sait ;0)

Plus d’infos sur SLU : Bose is Back avec les RoomMatch !
Sur le site Bose : www.bose.fr

 

Sa majesté the new Queen en L-Acoustics

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Il faudra s’y faire, après 23 ans de plaisir et de son, le Queen abandonne, sans doute à la pomme, son écrin des Champs Elysées, et se replie quelques mètres plus loin 22 rue Quentin Bauchart, dans les murs de l’ancien Club 78.

A gauche Philippe Fatien, le maître des lieux et à droite Vincent Rautureau, gérant et designer de Giglam
A gauche Philippe Fatien, le maître des lieux et à droite Vincent Rautureau, gérant et designer de Giglam

Philippe Fatien n’a pas raté l’occasion d’offrir aux nuits parisiennes le club de référence où l’audio se taille la part d’un lion qui rugit dans la forêt de Marcoussis.
Dans le domaine du clubbing, on a pour habitude d’avoir un son bien gras, baveux avec un kick qui fait vibrer les pantalons et un volume à la limite de la législation, beaucoup moins d’avoir une écoute précise et une diffusion maitrisée.

Les temps ont changé, les designers sonores s’invitent désormais à la fête, les clients deviennent exigeants, et personne ne s’en plaindra. Immersion dans le reboot du Queen, où la nouvelle installation tout juste calée met déjà le feu aux nuits parisiennes…

La salle vue depuis le carré tournant le dos au bar. On voit parfaitement une grande partie de la diffusion dont deux SB18 cachés sous des alcôves dorées au pied des rappels en Arcs Wide. Tout au fond à gauche de l’image on aperçoit la rotonde
La salle vue depuis le carré tournant le dos au bar. On voit parfaitement une grande partie de la diffusion dont deux SB18 cachés sous des alcôves dorées au pied des rappels en Arcs Wide. Tout au fond à gauche de l’image on aperçoit la rotonde

Le système

N’y allons pas par quatre chemins, il y a assez de membrane au Queen pour équiper l’OIympia, un calage digne des plus belles tournées et une marque d’enceintes prestigieuse et française qui plus est… Champagne !

Le « casque » des DJ, ou comment ne jamais perdre le beat. 3 Kara posées sur un SB18, par côté. Autant dire que ne pas faire preuve de sagesse dans son emploi peut considérablement raccourcir la carrière des DJ.
Le « casque » des DJ, ou comment ne jamais perdre le beat. 3 Kara posées sur un SB18, par côté. Autant dire que ne pas faire preuve de sagesse dans son emploi peut considérablement raccourcir la carrière des DJ.

La régie est tout de Pioneer vêtue avec le kit standard que les DJ vedettes vont réclamer :
4 CDJ-2000NXS aboutissant dans une DJM-900 NXS.

Ajoutez un SM58 et le tour est joué. Non, pas tout à fait. Les «écouteurs» aussi ont changé. Exit les dV-Sub et les dV-Dosc d’antan, place aux SB18 sur lesquels prennent place trois Kara par côté, la nouvelle référence en clubbing.
Autant dire que rien ne peut déconnecter le DJ de son beat. On baigne dans le son et on peut mixer en totale autarcie. Vu la distance régnant entre la régie et le système principal, ça paraît un peu exagéré mais rien n’est trop beau pour ce club, et ce retour est désormais exigé pour accueillir les stars de la scène électro.

Les Arcs II de cour, le système principal en charge de la piste de danse. Trois fois 22,5° d’ouverture horizontale et 60° en vertical. Marchant deux par deux sur un LA8, il a fallu un second ampli pour la troisième tête de chaque grappe. Bien visible à droite, une Arcs Wide rafraichit les idées du carré VIP. Les plus observateurs remarqueront aussi une paire de 8Xt débouchant les premières tables du carré.
Les Arcs II de cour, le système principal en charge de la piste de danse. Trois fois 22,5° d’ouverture horizontale et 60° en vertical. Marchant deux par deux sur un LA8, il a fallu un second ampli pour la troisième tête de chaque grappe. Bien visible à droite, une Arcs Wide rafraichit les idées du carré VIP. Les plus observateurs remarqueront aussi une paire de 8Xt débouchant les premières tables du carré.

En principal, le Queen dispose de trois Arcs II par côté et de quatre SB28 placés sous la régie. Sur la piste on est servi. Une première ligne de délais composée de deux grappes de 4 Arcs Wide recharge le SPL au bout de la piste. Un second rang de délais composé de deux paires d’Arcs Focus et Wide, un montage hybride prévu par le fabricant et donnant une ouverture totale de 45°, prend en charge la fin de la zone assise arrière et le bar.

Pour aider les SB28 dont les danseurs doivent absorber une partie de l’efficacité, huit SB18 distribués à des points clé, représentent autant de «low spots». Tout n’est pas parfait et certains d’entre eux s’avèrent un peu interférents malgré le calage plus que soigneux dont on reparlera plus tard avec son auteur Florent Pancrazi. Si le grave était discipliné ça se saurait ! Enfin les carrés VIP latéraux disposent de couples d’Arcs Focus et d’Arcs Wide pour que personne n’hésite à se lever et danser même au milieu des tables.
Ne vous fatiguez pas, on a compté pour vous. Ce ne sont pas moins de 16 HP de 18”, 6 HP de 15”, 18 HP de 12” et 24 moteurs 3” qui s’agitent, sans compter les quelques 8Xt et 5Xt et bien sûr le « casque » du DJ mais qui aurait plutôt tendance à faire des siennes dans le champ proche si ce dernier se laisse aller sur le volume.

La Pro1 Midas en charge d’apporter plus d’entrées micro, la conversion numérique du son issu de la console DJ Pioneer et aussi de réguler finement des éventuels écarts de niveau liés à l’usage des filtres et autres effets par les DJ.
La Pro1 Midas en charge d’apporter plus d’entrées micro, la conversion numérique du son issu de la console DJ Pioneer et aussi de réguler finement des éventuels écarts de niveau liés à l’usage des filtres et autres effets par les DJ.

Tout cet ensemble est contrôlé et amplifié par cinq LA8 et sept LA4X rackés au sous-sol bien au frais près des machines à glaçons, un sous-sol plus que total puisque la surface est équivalente à celle de la salle, un immense avantage dans une ville comme Paris ou le mètre carré est cher.
Entre les sorties analogiques de la console Pioneer et les contrôleurs, une Pro1 Midas permet d’ajouter les entrées micro nécessaires en cas de gros événement, sert de main invisible pour contenir les niveaux via des compresseurs insérés sur les tranches de la DJM-900 et enfin tient lieu de convertisseur 96/24 pour attaquer la puissance. Un opérateur présent chaque soir assure l’accueil, l’allumage et l’extinction du système. Pour des grosses dates, un technicien de Giglam vient prêter main forte.

Vincent Rautureau, fondateur et PDG de Giglam, revient avec nous en détail sur l’installation du lieu en compagnie de Florian Pancrazi qui a assuré le calage de l’ensemble.

« Tout ce qu’on a fait cet été en festival à Ibiza c’était de l’Arcs ! »

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SLU : Vincent, une question nous brûle les lèvres, L-Acoustics n’étant pas la marque la plus clubbing qui soit, pourquoi ce choix ?

Vincent Rautureau : Nous leur sommes fidèles depuis que nous avons testé cette marque en musique électronique sur des grosses audiences. Nous avons une grosse culture festival électro, et tout ce que nous avons fait à Ibiza cet été nous a confortés sur l’utilisation de la série Arcs, et la gamme Focus / Wide qui nous a agréablement surpris par sa finesse de restitution.

Le système principal de cour en Arcs II et un des rappels du carré VIP en Arcs Wide vus par la régie technique. Tout à droite on aperçoit le côté gauche du « casque » DJ composé de 3 Kara posées sur un SB18.
Le système principal de cour en Arcs II et un des rappels du carré VIP en Arcs Wide vus par la régie technique. Tout à droite on aperçoit le côté gauche du « casque » DJ composé de 3 Kara posées sur un SB18.

SLU : Le cahier des charges du Queen était-il précis ? Quelles étaient les ambitions concernant le son ?

Vincent Rautureau : Notre ambition, partagée avec le patron du Queen, était de remettre à niveau l’industrie de la nuit parisienne. Nous voulions le meilleur son de la capitale, faire un bond dans le temps, exploser ce qui existe. D’après ce que nous avons entendu et lu à droite à gauche, sur les forums spécialisés notamment, la clientèle est hyper satisfaite. Le show d’ouverture a même été remis en place ; les gens l’attendent, comme au bon vieux temps (rires !)

« On ne voulait pas que du gros son »

La salle des machines située sous la régie DJ avec ses 64 kW savants. Cinq LA8 en charge des Arcs II, des SB28, des Kara et des SB18 du « casque ». Le reste de la diffusion est contrôlé et amplifié par sept LA4X. Le LA4X tout en bas de la pile, est en spare.
La salle des machines située sous la régie DJ avec ses 64 kW savants. Cinq LA8 en charge des Arcs II, des SB28, des Kara et des SB18 du « casque ». Le reste de la diffusion est contrôlé et amplifié par sept LA4X. Le LA4X tout en bas de la pile, est en spare.

SLU : Et délivrer du son Club avec du matos qui n’est pas spécialisé pour ça à l’origine, cela implique quelles contraintes techniques ?

Vincent Rautureau : Nous avons effectivement aggloméré plein de contraintes et pleins d’objectifs mais nous n’imaginions pas de le faire avec autre chose que du L-Acoustics.
La nouvelle génération d’enceintes L-Acoustics est riche, on a de tout en possibilités de directivité et de couleur sonore, Il n’y a que les LA8 et leur puissance disponible qui auraient pu nous en dissuader. Quand ils sont au clip, avec du SB28, on sent que les boîtes peuvent encore pousser ! Les amplis sont forcément un peu à la traîne sur de la musique aussi compressée, mais dans un club fermé, on a déjà largement de quoi faire. (SLU : Il n’est pas impossible que L-Acoustics nous gâte lors prochain Prolight + Sound à Francfort !)

Nous voulions le boulet mais aussi et surtout de la qualité. Il y a des DJ qui envoient des sons très produits et très qualitatifs ; nous voulions leur faire honneur, et leur donner un lieu où leurs productions très léchées puissent s’exprimer. L’avis de ces artistes est très important pour nous, le son compte de plus en plus pour les clients, c’est très attendu, très commenté. Cela devient un critère non négligeable pour les clubbers.

SLU : Je reviens sur les choix techniques. Pour la diffusion en club, normalement on mettrait des subs de grandes dimensions avec une charge offrant extension et rondeur, des 15” pour le kick et l’attaque, et des têtes. Ici vous avez choisi uniquement des SB28 en radiation directe et des têtes !

Vincent Rautureau : C’est un choix délibéré de notre part. Notre client n’avait pas de demande particulière, mais la restitution correspond pleinement au style et aux programmes qui passent au Queen. En revanche ça ne pardonne rien, les mauvais masters s’entendent, c’est assez étonnant !

Sagement cachés dans leur alcôve en béton sous la régie DJ et ceinturés par quelques-unes des innombrables machines à fumée, quatre SB28 s’occupent de la dernière octave posés sur des tapis en gomme.
Sagement cachés dans leur alcôve en béton sous la régie DJ et ceinturés par quelques-unes des innombrables machines à fumée, quatre SB28 s’occupent de la dernière octave posés sur des tapis en gomme.

Les basses fréquences sont confiées à quatre SB28, posés sur des tapis de gomme. Le grave est directif vers l’avant car les SB28 sont encastrés dans le socle en béton. Nous avons ajouté des subs sur les extérieurs pour compléter.
Le choix des Arcs se justifie aussi par le contrôle de la directivité qui est parfait chez L-Acoustics. Ici un line-array n’a pas de sens. Le couplage dans le plan horizontal marche très bien.

SLU : Concernant l’égalisation, est-ce que vous avez plusieurs presets pour différents types de musique ?

Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, assez calé pour caler sans caler 42 enceintes dans un espace somme toute pas immense.
Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, assez calé pour caler sans caler 42 enceintes dans un espace somme toute pas immense.

Florian Pancrazi (associé de Décisions Acoustiques, designer, ingé système) :
On a fait une égalisation plutôt « loudness » qui correspond bien à l’électro moderne, proche de la deep electro, et c’est 90% de la musique qui passe ici. Même la Nu-disco, qui est jouée tous les lundis soir, a un kick très moderne.
On couvre tous les besoins avec cette couleur sonore. Il n’y a que pour certains événements live qu’il faudrait revoir le preset mais pour l’instant ça fonctionne bien comme ça.
Tout est verrouillé, nous n’avons laissé la main que sur le niveau des retours et celui du fumoir !

Limiter ? On n’a aucun limiteur !

SLU : Concernant le limiteur, vous avez fait quel choix ?

Florian Pancrazi : Il n’y a aucun limiteur (rires…) ! Il ne nous a pas été demandé. Nous avons calé le niveau une fois pour toutes, on sait qu’à 0 dB de sortie console on a 102 dB sur la piste. Un petit compresseur d’entrée sur la Pro1 évite les gros pics, liés à l’utilisation de filtres par les DJ en live par exemple.

SLU : Les retours DJ sont calés comment temporellement ?

Florian Pancrazi : Le problème comme souvent avec les DJ, c’est qu’on voudrait les aligner sur la face mais ça créé un décalage dont ils se plaignent. Du coup on est obligé de les caler à temps-zéro et de couvrir la face. C’est ce qu’ils demandent dans 100% des cas.

SLU : Tu nous parles du calage en salle ?

Une vue de Soundvision montrant la couverture offerte par les têtes soit 6 Arcs II, 18 Arcs WiFo et quatre 8Xt. Efficace.
Une vue de Soundvision montrant la couverture offerte par les têtes soit 6 Arcs II, 18 Arcs WiFo et quatre 8Xt. Efficace.

Giglam design installation Queen L-Acoustics

Florian Pancrazi : Les Arcs II qui arrosent la piste forment le plan 1, et on ajoute du délai pour les autres sources en se basant sur la phase.
Nous avons fait une analyse en multi micro pour voir les impacts de chaque réglage dans chaque zone à couvrir, et nous avons joué sur les délais pour faire des choix pertinents.
Au final les subs, ne sont quasiment pas interférents malgré leur nombre. Mais ils ne sont pas dans leur fixation définitive, il va falloir qu’on revienne faire des essais une fois qu’ils seront encastrés.

SLU : Comment êtes-vous parvenus à décrocher l’installation du Queen ?

Vincent Rautureau : Ayant à notre actif l’ancien Queen dans sa version 2 et le Mix, nous avions la confiance de Philippe Fatien, le gérant du Queen, et il l’a renouvelée en nous confiant le design du nouveau Queen. Mais ça restait un challenge. Le projet est ambitieux et audacieux. Il a fallu mettre la barre très haut.

A gauche Vincent Rautureau, gérant de Giglam et Designer du Queen et à droite Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, complice de Giglam, sound designer et caleur système du Queen.
A gauche Vincent Rautureau, gérant de Giglam et Designer du Queen et à droite Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, complice de Giglam, sound designer et caleur système du Queen.

Les délais étaient serrés aussi. On a fini le design en mai 2015, attaqué la démolition le 6 juillet, et l’installation s’est faite entre le 10 août et le 3 septembre, soir de l’ouverture Nous avons géré els décors, le courant faible son/lumière, les charpentes métalliques…

SLU : Et toi Florian comment es-tu intervenu ?

Florian Pancrazi : Je suis associé chez Décisions Acoustiques qui collabore beaucoup avec Giglam et fait aussi aussi beaucoup de calage système et de mixage son pour le spectacle vivant.

Vincent Rautureau : On s’appuie sur des hyper spécialistes comme Florian. Notre équipe technique étant toujours sur la route en tournée, nous faisons appel aux meilleurs. Dès qu’un projet audio arrive, nous le travaillons collégialement.

Une écoute puissante et pleine, mais qui ne pardonne rien !

Le couple Arcs Wide et Focus, 45° de banane garantie. Au-dessus le modèle Focus, reconnaissable à sa boite présentant un plus petit angle (et un volume de charge légèrement supérieur) et au-dessous la Wide et ses 30° d’ouverture.
Le couple Arcs Wide et Focus, 45° de banane garantie. Au-dessus le modèle Focus, reconnaissable à sa boite présentant un plus petit angle (et un volume de charge légèrement supérieur) et au-dessous la Wide et ses 30° d’ouverture.

Place à l’écoute, c’est peu de le dire que nous en crevons d’envie. Florian nous passe quelques pistes qui correspondent aux titres habituellement joués au Queen. C’est tout de suite une grosse, grosse claque d’autant que Flo attaque à 0 dB sans aucune sommation.
On a tout, le grave est présent sans être agressif et l’on sent la pression acoustique remplir tout le club. L’ensemble est très homogène avec une bonne intelligibilité pour ce type d’endroit, d’autant que la pièce ne dispose d’aucun traitement acoustique spécifique et qu’elle est vide.

De gros rideaux délimitent les zones VIP, ça aide sans doute ! Le SPL tourne autour de 103 dBA. C’est fort, d’autant que la dynamique tient dans un trou de souris. Le rendu ni pâteux ni poussif est au contraire quasi Hi-Fi, comme une chaîne qui aurait bu une grosse gorgée de potion magique. On regrette malgré tout un manque d’impact.
On est bien levé du sol par les SB28 et l’ensemble de membranes qui s’agitent, mais il nous manque un peu d’impact « sale » entre 100 et 200 Hz pour que le pied tape bien dans le torse. Certaines fréquences ont été légèrement taillées pour éviter toute forme d’émergence. On a peut-être un peu perdu à ce niveau-là.

Un des 8 SB18 habilement disséminés dans la salle pour venir apporter un renfort de grave aux différentes têtes. Pas facile à caler dans les SB28, mais globalement efficaces. Pas facile d’être assis juste à côté ;0)
Un des 8 SB18 habilement disséminés dans la salle pour venir apporter un renfort de grave aux différentes têtes. Pas facile à caler dans les SB28, mais globalement efficaces. Pas facile d’être assis juste à côté ;0)

Nous écoutons, à notre demande, quelques morceaux de disco des années 70-90 en haute résolution, avec des pieds à l’ancienne et plus de dynamique, mais comme c’était prévisible, on perd beaucoup de gras, de rondeur dans le bas et si on pousse le niveau, le haut médium colore rapidement. Manifestement le calage est conçu pour 3 dB de dynamique et des sons énormes, actuels en somme. On nous confirme que même la soirée Disco du lundi soir ne joue que des titres réorchestrés ou rhabillés de gras de la tête aux pieds. Les pieds surtout.

Quoiqu’il en soit, le son est propre défini, riche, dense. On a très bien l’effet loudness dont on nous parlait Florian. Il est très flatteur sur la musique jouée au Queen. La phase est maitrisée, la directivité aussi. Où que l’on aille, le son est présent avec un léger répit dans les carrés VIP et au bar, mais si léger. L’égalisation du système et la qualité des enceintes permettra sans doute de passer la soirée entre 102 et 105dB en sortant sans mal au crane, tout au plus un peu de coton mais, comme toute bonne chose, il suffira de ne pas en abuser.
Notre conseil : écoutez au bar, en face de la piste de danse, c’est ici qu’on a la meilleure restitution et la meilleure image stéréo : merci au couplage Arcs Wide + Arc Focus en rappel et à l’efficacité et qualité de rendu des ensembles 12” + moteur !

SLU : Vincent parle nous de ta société GIGLAM, vous êtes nés dans l’électro, dans l’installation ?

Vincent Rautureau : Nous sommes nés dans le spectacle et l’événementiel. J’ai commencé à 17 ans, au grand désespoir de mes parents ! J’ai toujours voulu travailler dans cette industrie. J’ai commencé avec Barakuda.
J’ai ensuite été DG de Stagecraft, qui a intégré le groupe Novelty dont j’ai été un des responsables et j’en suis sorti pour développer Giglam. Depuis 2009 nous avons signé de belles réalisations : l’Aéroport de Nice, le Queen, la gare du Nord bientôt. Notre chiffre d’affaires de 3,8 M€, n’est pas énorme mais la boîte nous appartient. Nous avançons avec nos passions, nos envies et on se fait vraiment plaisir.

La salle vue depuis le côté du bar. Bien visible un SB18 mais aussi des Arcs en hauteur.
La salle vue depuis le côté du bar. Bien visible un SB18 mais aussi des Arcs en hauteur.

Giglam a trois types de client : la partie live et event, les clubs et les festivals et enfin depuis 5 ans nous développons le retail. Ça va du light artwork au show permanent visuel. Grâce à Unibail, nous avons gagné le « Digital Dream », l’installation des 3 écrans de 250 m² aux 4 Temps à la Défense. La perception qui vient du clubbing et de la scène fait qu’on a de belles choses à raconter dans le retail.

La plus petite enceinte au catalogue de L-Acoustics, la 5XT, ici employée dans la rotonde, une des rares zones volontairement oubliée par le boulet régnant partout ailleurs dans l’établissement
La plus petite enceinte au catalogue de L-Acoustics, la 5XT, ici employée dans la rotonde, une des rares zones volontairement oubliée par le boulet régnant partout ailleurs dans l’établissement

Nous sommes un opérateur atypique, sans outils, sans investissements lourds, qui s’appuie sur les opérateurs dont c’est le métier. On se concentre sur les idées et les risques que nous avons envie de prendre, en travaillant avec des designers et des architectes.
Tout ce que nous avons connu avec la prestation nous sert pour nos productions, et nous essayons de réinventer chaque sujet, d’oublier nos réflexes. Nous signons 300 designs par an en évitant de tomber dans la facilité. J’ai la chance de beaucoup voyager et de pouvoir m’inspirer de ce qui se fait ailleurs dans le monde.

SLU : Et ici le matériel est loué ?

Vincent Rautureau : Oui, ça se fait de plus en plus. On le propose depuis huit ans. C’est une formule idéale pour le propriétaire et pour nous. Par rapport à l’investissement pur, on a souvent du meilleur matériel, et les loyers restent finalement raisonnables. Au Queen, c’est un contrat de 36 mois, ensuite le propriétaire aura plusieurs options.
D’ici là nous serons prêts à proposer un update, car nous aurons découvert de nouvelles gammes de son ou d’éclairage. Le matériel repris est reconditionné et prêt pour vivre une seconde vie. L’avantage des produits haut de gamme comme L-Acoustics, Midas ou Pioneer, c’est qu’ils gardent une valeur résiduelle non négligeable.

SLU : Comment t’y prends-tu pour le design d’un club ? Tu cherches avant tout le son, l’éclairage ? As-tu des ratios en termes d’investissement ?

Vincent Rautureau : J’avance les 2 en même temps car ils sont interdépendants, sans oublier la déco et les effets spéciaux. Il y a des équilibres qui fonctionnent bien tout en les adaptant à chaque club. 45% audio et 55% lumière reste un bon ratio. Quand un client nous dit qu’il ne faut investir que 20% du budget dans le son, on lui explique que ça ne marche pas. On défend nos dossiers avec de la vidéo, des modélisations 3D, plus qu’avec des devis. Nous faisons des essais audio chez eux, ou on les emmène dans des clubs qui sont équipés.

Une des deux grappes de rappels composée de quatre Arcs Wide, ou comment parfaitement couvrir un angle de 120° en horizontal et de 90° en vertical.
Une des deux grappes de rappels composée de quatre Arcs Wide, ou comment parfaitement couvrir un angle de 120° en horizontal et de 90° en vertical.

SLU : Tu travailles avec d’autres marques que L Acoustics ?

Vincent Rautureau : Pour l’instant en club, nous installons du L-Acoustics ou du Funktion One, suivant la même méthode : on cale, puis on verrouille. Nous avons la chance d’avoir de bons opérateurs. Mais avec ces deux marques, nous sommes en mesure de répondre à l’ensemble des demandes.
En festival nous utilisons d’autres marques réputées de Touring. Aujourd’hui il y a énormément de systèmes qui fonctionnent très bien.

SLU : Des projets à cour terme ?

Vincent Rautureau : Il y en a plusieurs. On vient de terminer l’aéroport de Nice le T1. Audiolead nous a livré le matériel, 180 HP ! Un parcours client sur lequel nous avons beaucoup travaillé, une aventure digitale incroyable avec des images au sol. Giglam a piloté l’intégration de bout en bout.

SLU : Pour en revenir aux clubs, quelle image as-tu de l’offre française ?

Vincent Rautureau : Les patrons de clubs comprennent maintenant qu’il faut avoir un bel objet et proposer une expérience hors du commun. Je sens un vrai changement, poussé par l’étranger. J’ai visité en France des clubs qui n’ont pas évolué depuis 20 ans, une hérésie ! Une salle doit être mise à jour tous les 3 ans. Il faut aussi que ce soit propre, que ça sente bon.
Depuis que le tabac est interdit, la climatisation est devenue essentielle. Ici au Queen, le service est parfait, les serveuses sont jolies, tout est fait pour que le client se sente bien, qu’il soit bien accueilli, reconnu, c’est essentiel…

Une vue de la salle avec à gauche les trois Arcs II de jardin face à la piste. Bien visible en haut à gauche, une Arcs Wide arrose avec le couple Arcs Wide et Focus qu’on distingue devant la première colonne couverte de miroirs, le carré VIP.
Une vue de la salle avec à gauche les trois Arcs II de jardin face à la piste. Bien visible en haut à gauche, une Arcs Wide arrose avec le couple Arcs Wide et Focus qu’on distingue devant la première colonne couverte de miroirs, le carré VIP.

Quand tu vois les clubs à Berlin ou à Las Vegas, tu prends des claques. Le métier de designer et de scénographe a été réinventé au cœur de cette industrie. Ce qui est monté à l’étranger, tire la demande française. On nous réclame souvent de refaire ce que nous avons réalisé à Ibiza ou ailleurs en Espagne, c’est assez étonnant ! Il faut partir à l’étranger, monter des gros trucs pour qu’on finisse par te les demander ici en France…

Conclusion

Magnifique, accueillant et disposant du dernier cri de l’équipement technique lumière et son en grande partie français, c’est assez rare pour être signalé, le Queen prend sans effort la tête des clubs de la capitale et au-delà. Dans un style élégant et policé qui sied au positionnement de l’établissement, le rendu sonore est tout bonnement spectaculaire.

Quand on associe un son aussi gros que possible et de tels éclairages, les nuits sont plus belles.
Quand on associe un son aussi gros que possible et de tels éclairages (dont le reportage sera posté dans quelques jours), les nuits sont plus belles.

Pas un centimètre carré de l’établissement n’échappe à l’avalanche de dB bourgeois mais terriblement efficaces que Giglam et Florian Pancrazi ont su concevoir, déployer et caler, mais plus encore, le Queen est équipé pour recevoir facilement les stars des platines, un peu comme un super circuit attire inévitablement une manche du championnat du monde de Formule 1.
Malgré tout, peut être qu’un limiteur mono bande de qualité ne serait pas de trop pour que les 64 kW aux bornes des contrôleurs restent exploités avec toute la sagesse requise.

Un grand bravo à Philippe Fatien et Giglam pour avoir su imaginer, budgéter et proposer un tel bijou aux fêtards de Paname. Le grand Serge chantait : « Si tu aimes la nitroglycérine, c’est au Bus Palladium que ça s’écoute. » Pas que…

Plus d’infos sur Giglam : http://www.giglam.fr/
Arcs Wide et Arcs Focus sur SLU : http://www.soundlightup.com/archives/reportages/l-acoustics-arcs-wifo.html

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Algam reprend la distribution d’Allen & Heath

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Allen & Heath, fabricant réputé de tables de mixage, nous annonce qu’Algam est désormais son distributeur exclusif pour le marché français.
Ce partenariat, c’est l’alliance de deux leaders incontestés dans les domaines du mixage audio et du commerce d’instruments de musique et de matériel audio professionnel.

Algam Distribution d'Allen & Heath
En haut et de gauche à droite : Fred Cresson (Responsable du marché européen pour Allen & Heath), Benjamin Garnier (Directeur Général, groupe Algam), Christian Luecke (Directeur des Ventes et du Marketing, Allen & Heath), Jean-Marc Détienne (Directeur de division commerciale, Audia-Algam Entreprises), Bruno Dabard (Ingénieur conseil audio, Algam Entreprises) En bas et de gauche à droite : Yoann Aubé (Chef de produits Allen & Heath, Audia-Algam Entreprises), Didier Perez (Directeur commercial, Algam Entreprises)

Depuis la création de l’entreprise en 1969, Allen & Heath s’est forgé une solide réputation auprès d’artistes comme Genesis, Pink Floyd ou The Who et est rapidement devenu un des choix des ingénieurs du son.
Les consoles de la marque sont aujourd’hui présentes sur les tournées d’Adele, Slipknot ou encore Rita Ora.

Algam, quant à lui, est le leader français de la distribution d’instruments de musique et de matériel audio professionnel en France et au Benelux. Pour mieux servir l’ensemble des utilisateurs d’Allen & Heath, des musiciens en devenir aux professionnels de l’audio, la marque sera commercialisée par Audia (dédiée aux magasins de musique) et Algam Entreprises (dédiée aux prestataires et installateurs).

“ Nous sommes ravis de travailler avec Algam. ” a déclaré Christian Luecke, directeur des ventes et du marketing chez Allen & Heath. “ Cette compagnie est reconnue pour son expertise et sa profonde connaissance du marché de la musique et de l’audio pro. Nous savons qu’Algam saura tout aussi bien satisfaire la demande de nos clients historiques que rechercher de nouvelles opportunités. ”

“ Algam est fier d’ajouter une marque aussi prestigieuse à son catalogue ”, ajoute Benjamin Garnier, Directeur Général d’Algam. “ Ce partenariat agrandit notre offre, et nous ouvre de belles perspectives dans le marché de l’audio. Nous sommes impatients à l’idée de développer la marque en France. ”
Dans ce contexte, Algam Entreprises présentera la nouvelle gamme de consoles dLive d’Allen & Heath lors des prochains JTSE sur son stand (emplacements n°47, 48, 57 et 58) au dock Pullman.

Allen & Heath dLive S7000
Allen & Heath dLive S7000

Caractéristiques principales des consoles dLive :

  • 3 modèles de 20, 28 ou 36 faders
  • Jusqu’à 216 tranches de console assignables
  • 1 ou 2 écrans tactiles de 12“
  • 3 MixRacks de 32, 48 ou 64 entrées micro
  • 128 canaux d’entrée et 64 sorties Mix avec traitements
  • Architecture de 64 bus configurables (groupes, effets, auxiliaires, matrices,…)
  • Support de configurations jusqu’en 5.1
  • 16 RackFX avec retours stéréo dédiés
  • Traitement DEEP avec plug-ins intégrés …

D’autres informations sur algam-entreprises.com

 

Impact Evénement annonce l’acquisition de L’Illuminé

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Impact Evénement rachète la Société L’Illuminé, spécialisée dans la location de mobilier lumineux, fondée par Loic Glatigny. Il est connu de ses clients, agences événementielles, productions télé et prestataires de service pour fournir des produits parfaitement entretenus pour ne pas dire comme neufs.
L’Illuminé, qui possède le plus le plus gros parc français de mobilier lumineux design (Bars, desks, tables et assises, cubes, sphères, luminaires, déco design…) est déjà installé comme un pape dans les locaux d’Impact Evénement, disposant d’un espace de stockage, d’un atelier d’entretien et de lavage, et d’un bureau d’étude.

Impact Evenement Acquisition Illumine

La place ne manque pas au Parc de L’Evénement, et des travaux sont en cours pour lui créer un espace d’exposition de 800 m2 où le mobilier sera mis en situation, permettant aux clients de se faire une idée plus juste du rendu des objets que sur catalogue. L’équipe de L’illuminé bénéficie ainsi de l’appui, du savoir faire et du support administratif, marketing et commercial d’Impact Evénement. C’est un soulagement pour Loic Glatigny qui va ainsi pouvoir consacrer son temps à la création.

loic Glatigny
loic Glatigny

Loic Glatigny, 43 ans, a fait ses débuts chez XY comme assistant lumière asservie, puis il est devenu pupitreur pour Impact Evénement pendant plusieurs années pour finalement se consacrer à sa passion : la création de décoration lumineuse. Il a démarré chez Afull, avant de fonder les sociétés DÉCOLED et L’ILLUMINÉ qu’il a animées en qualité de gérant pendant plus de 10 ans.
Designer de talent, il a créé des objets lumineux très originaux que l’on retrouve quotidiennement sur de nombreux événements. Il ambitionne aujourd’hui d’élargir la gamme, de signer de nouveaux produits design et technologiques avec l’appui de toute l’équipe d’Impact Événement, enthousiasmée par ce nouveau développement.

Impact Evenement Acquisition Illumine

Impact Evenement Acquisition Illumine

Impact Evenement Acquisition Illumine

Impact Evenement Acquisition Illumine


Stéphane Fleury, Directeur associé d’Impact Evénement, est ravi d’ajouter cette gamme de produits à son offre de location : “ Cette société a une excellente réputation pour l’esthétique innovante et aussi la qualité de ses produits. Ils sont nickels lavés et resurfacés si besoin après chaque location avec un soin méticuleux pour garder l’aspect du neuf. J’aime bien cet état d’esprit, il correspond bien à celui d’Impact Evénement en termes de qualité de service. ”

Impact Evenement Acquisition Illumine

L’Illuminé – Impact Evénement
Le Parc de l’Evénement – 1, allée d’Effiat – 91160
Plus d’infos : impact-even.com

 

Yamaha au club de l’Etoile à Paris

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A l’origine théâtre à l’italienne en 1923, transformé en cinéma en 1930, le Club de l’Étoile occupe une place à part dans le cœur des cinéphiles parisiens. Sa programmation de films étrangers et d’art et essai, dans un environnement pas comme les autres, en fait littéralement une étoile dans les cinémas VIP parisiens.
En 2015, le Club de l’Étoile est passé au son numérique, et c’est un processeur Yamaha qui a été choisi pour restituer la qualité des bandes son.

Yamaha Club de l'Etoile

En 1985, le Club s’est réincarné en salle de projection privée. Un temps réservé aux professionnels, il rouvre ses portes au public en 2010, projetant en haute définition des spectacles d’opéra et de ballet, en direct ou en différé. On peut toujours le privatiser si on le désire pour accueillir des cocktails, des lancements de produits, des conférences de presse, et bien sûr des projections privées.

La baie de traitement et d'amplification avec le DME64N en haut et les amplis TX5n en bas
La baie de traitement et d’amplification avec le DME64N en haut et les amplis TX5n en bas

Le Club de l’Étoile s’enorgueillit de posséder les meilleures technologies en matière d’image et de son : il a notamment adopté le système ShowMax, où l’écran de projection, non perforé, constitue un transducteur audio géant, l’idée étant de supprimer les effets parasites dans l’aigu provoqués par les perforations de l’écran.

Afin d’assurer une qualité maximale, le créateur du système ShowMax, Pierre Vincent, a spécifié une chaîne de restitution audio intégralement numérique, basée sur des appareils Yamaha.
Le signal audio 24 bits, 96 kHz sortant du serveur vidéo est envoyé sur un processeur/matrice numérique Yamaha DME64N, via une carte d’interface MY8-AE96 AES.

Le DME64N traite les signaux et les envoie vers six amplificateurs de puissance Yamaha TX5n, sans conversion, pour reproduction du mixage Surround 7.1 canaux via le système audio 3 voies plus 2 caissons de graves.
Programmé par David Rousseau (Yamaha), le système assure que chaque spectateur appréciera le son, quel que soit son emplacement dans la salle.

 

Une étoile de plus dans le ciel… Nath

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C’est avec un profond désarroi, mêlé de colère, de dégout, de tristesse, et une impression d’horreur, quasi irréelle, que nous avons vécu les événements du 13 novembre dernier. Cela nous touche plus particulièrement quand on est du monde du spectacle, et encore un peu plus quand on connaît bien le Bataclan et son équipe.

Ce jour là, avant même de concevoir ce que ces attentats allaient changer profondément dans nos vies à tous dans cette société, nous avons tremblé pour nos proches, pour les victimes, pour nos collègues, pour nos potes.
Et à l’heure où nous étions rassurés de savoir certains à l’abri ou ayant échappé au pire, c’est durant de longue heures que nous avons cherché à avoir des nouvelles de celles et ceux qui manquaient à l’appel et qui ne répondaient pas à nos messages d’inquiétude. Et ça n’a pas loupé…

Nathalie Jardin
Nathalie Jardin

Parmi ce chaos et dans toute cette confusion qui ne laissait place qu’à l’urgence des vivants, se trouvait Nathalie Jardin, abattue par des terroristes fanatiques à l’intérieur du Bataclan.
Cette adorable jeune fille, de la région Lilloise, de 31 ans, était éclairagiste au Bataclan depuis 2011.

Elle était connue de nous toutes et tous, qui avions été formidablement accueillis lors de nos passages dans cette salle mythique.
Ne se contentant pas d’être une remarquable professionnelle dynamique et efficace, elle était aussi pétillante, sympathique, gentille, disponible, sincère, à l’écoute et proche de ses collègues.

Nathalie Jardin

Tous ceux qui l’ont côtoyée en ont à chaque fois gardé un souvenir magnifique, voire même de profonds liens d’amitiés.
Ce fut mon cas.
Outre sa présence régulière au Bataclan, sa passion pour ce métier de la lumière de spectacle et pour la musique l’a amenée également à assurer la régie de nombreux concerts et Festivals dans sa région du Nord et du Pas-de-Calais où elle y était également particulièrement reconnue, mais également en tournée avec des groupes comme Marcel et son Orchestre ou encore Les Fatals Picards.

Nathalie Jardin

Colère et tristesse infinie, injustice…

La rédaction de SoundLightUp lui rend aujourd’hui hommage, présentant ses condoléances à sa famille et à ses proches, en pensant également à toutes les autres victimes de la barbarie de ce triste vendredi 13 novembre.
Salut Nath…
Jocelyn Morel

Notre fils, ingé son, l’a bien connue. Comme lui elle travaillait dans la joie en faisant un métier prenant qu’elle aimait, et sa gaieté rejaillissait sur ceux qui l’entouraient. Toutes nos pensées vont vers Elle, vers sa Famille à qui ont a enlevé une Enfant qui ne demandait rien sinon de vivre.
Jen Georges Parnière

Jocelyn, merci pour ce bel hommage à Nath que l’on adorait tant. J’ai eu la chance de la rencontrer le 12 juin dernier lors du concert des Fatals Picards au Parvis des Fiz en Haute Savoie. Un être comme tu l’as décrit, qui ne laisse pas indifférent lorsque tu la rencontres pour la première fois…bien au contraire. Tu as envie de la connaitre, d’être proche d’elle.
Elle déboule dans la salle de spectacle avec le groupe vers 15h… Elle part le soir vers 1h00 du matin, et tu sais déjà que tu es son ami pour la vie. C’est une tristesse incommensurable que je ressens depuis l’annonce de son départ pour les étoiles.
Suite aux attentats meurtriers qui ont frappé la ville de Paris, la ville de Saint-Denis, la France dans son ensemble et ce qu’elle représente, ce vendredi 13 novembre, la commune de Passy exprime sa plus profonde solidarité en s’associant à la douleur des proches et leur présente ses plus sincères condoléances.
Sébastien Benkida-Oudin

Cette rubrique reste ouverte à ceux qui souhaiteraient y déposer un hommage : [email protected]

 

Le Kiva L-Acoustics prouve sa polyvalence au Siam Square

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A Bangkok, Siam Square est une destination très prisée pour faire des emplettes et passer ses soirées. Au septième étage de son nouveau centre commercial, le One Building Siam Square, vient d’ouvrir une magnifique salle de spectacles de 1044 places. Equipée d’un système audio L-Acoustics Kiva, elle offre aux spectateurs un son de haute qualité quel que soit leur placement.

La grande salle comprend environ 700 places à l’orchestre et 300 au balcon.
La grande salle comprend environ 700 places à l’orchestre et 300 au balcon.

Officiellement nommée Centre des arts de la scène KBank Siam-Pic-Genesha, la grande salle est complétée par le Playhouse de 200 places et un studio de 40 places. C’est la grande société thaïlandaise de médias Workpoint Entertainment Public Company Ltd qui est propriétaire de ce complexe.

Le système de sonorisation a été choisi suite à une démonstration comparative sur site regroupant cinq grandes marques. C’est un comité de compositeurs, de directeurs artistiques et de membres du conseil d’administration de Workpoint qui a évalué tous les systèmes sur différents types de musique : voix masculine et féminine, musique instrumentale traditionnelle thaï, pop et rock.

Les délais en 8XTi et 12XTi sous le balcon
Les délais en 8XTi et 12XTi sous le balcon

Dans toutes les catégories, c’est L-Acoustics qui a recueilli les scores les plus élevés. La grande salle accueille des productions théâtrales, des comédies musicales, des concerts, des ballets, des événements d’entreprise et des conférences.
C’est Vision One, une société installée à Bangkok, qui a été mandatée comme prestataire pour la conception et l’intégration des installations techniques de la salle. Tanapat ‘Tony’ Mongkolkosol, Frank Reuvekamp, Faz Zalleh et Hermann bin Suparman étaient chargés de superviser et mettre en service l’infrastructure technique.

Le système L-Acoustics choisi pour sonoriser la grande salle met en œuvre deux lignes principales de 9 Kiva surplombées par deux caissons de basses SB15m, un renfort central de huit Kiva et enfin quatre caissons SB18i posés au sol. Cinq 8XTi débouchent les premiers rangs. De plus, cinq 8XTi et 12XTi sont prévus sous le balcon pour le carré VIP et cinq 8XTi supplémentaires en renfort pour les derniers sièges de l’orchestre sous la casquette.
« La configuration de la salle comporte environ 700 places à l’orchestre et 300 au balcon. Pour satisfaire la spécification de niveau de 95 dB +/- 3dB en tout point de la salle, nous avons choisi le Kiva car il offre le niveau sonore nécessaire et la clarté vocale exceptionnelle exigée par les concepteurs des lieux », dit Tony.

Le système principal de la grande salle comprend deux lignes de 9 Kiva complétées par deux renforts de basses SB15 et une ligne centrale de 8 Kiva venant boucher le trou occasionné par la grande ouverture du gauche droite. Les 4 SB18 au sol ne sont pas visibles sur la photo.
Le système principal de la grande salle comprend deux lignes de 9 Kiva complétées par deux renforts de basses SB15 et une ligne centrale de 8 Kiva venant boucher le trou occasionné par la grande ouverture du gauche droite. Les 4 SB18 au sol ne sont pas visibles sur la photo.

« Comme le système principal est accroché assez haut, nous avons installé des frontfills pour couvrir les quatre premiers rangs et des délais pour déboucher le dessous du balcon. Cela permet d’obtenir d’une manière uniforme et transparente 95 dB à tous les sièges. »
« C’est une remarquable salle et les propriétaires sont particulièrement satisfaits de la couverture, du niveau et de la qualité audio offerte par le système L-Acoustics. »

 

Audinate annonce la disponibilité de Dante Via

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Dante Via

Audinate, créateur de Dante™, la technologie réseau la plus utilisée aujourd’hui, annonce la disponibilité mondiale immédiate de son nouveau logiciel Dante Via™.
Audinate permet aujourd’hui aux utilisateurs, consultants et ingénieurs du son agissant dans les différents environnements du marché, de bénéficier plus facilement des avantages du réseau Dante.

Le logiciel Dante Via relie au réseau Dante toute application ou périphérique audio de votre ordinateur. Dante Via permet aux périphériques USB, FireWire® et Thunderbolt™ y compris les microphones, consoles de mixage et boîtiers de scène, d’intégrer le réseau audio Dante.
Ce nouveau logiciel assure aussi la création d’un réseau Dante sans interface physique spécifique Dante, avec un accès direct au routing par le seul intermédiaire d’ordinateurs. Intuitif, doté d’une interface utilisateur fonctionnant par simple « glisser déposer », Dante Via permet la reconnaissance rapide et l’interconnexion très simple de périphériques et d’applications.

Dante Via donne la possibilité aux intégrateurs, ingénieurs et utilisateurs finaux, de créer et d’étendre sans limite leurs configurations audio par un réseau peu onéreux utilisant des ordinateurs.
Par exemple, un ordinateur doté de Dante Via peut être utilisé dans une entreprise, une école ou un lieu de culte pour déployer de façon rapide et flexible une distribution audio répondant à une demande imprévue.

De plus, grâce à sa capacité à placer en réseau des logiciels, Dante Via permet aux applications communes telles que les lecteurs de média, d’être utilisées individuellement dans un établissement accueillant du public. Le logiciel isole le son de l’application éliminant l’étage de sortie de l’ordinateur utilisé lorsqu’on relie sa sortie jack. Un hôtel, un bar ou un restaurant peuvent ainsi utiliser Dante Via sur un ordinateur situé à l’accueil pour router de la musique d’ambiance dans le hall et les autres espaces du lieu.

« La culture d’Audinate a toujours été centrée sur l’invention de produits facilitant la convergence des réseaux, et Dante Via est la dernière de nos solutions innovantes, » indique Lee Ellison, PDG de Audinate.
« Dante Via réalise le pont entre les univers analogique et numérique et rend la mise en réseau des millions de périphériques USB, Firewire et Thunderbolt aussi simple qu’un « glisser – déposer ».

Dante Via a d’ores et déjà obtenu plusieurs prestigieuses distinctions, dont différents « Best of Show » à l’InfoComm 2015.
Le logiciel fonctionne sur PC Windows® 7, 8.1 ou 10, et Macs® OS X10.9.5 ou plus récent. Il accepte jusqu’à 48 sources et 48 destinations, ainsi que des entrées/sorties stéréo pour pas moins de 8 applications simultanées.
Le tarif de Dante Via est de 49,95 USD et il est disponible gratuitement pour essai pendant 30 jours sur le site www.audinate.com/dantevia

 

Adamson s’implante au club Ushuaia d’Ibiza avec le E15

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Voilà une récompense qui doit être attendue comme le macaron Michelin chez les restaurateurs et qui comble aussi S-Group et DV2 à l’origine de la nouvelle identité sonore de l’Ushuaia.
Voilà une récompense qui doit être attendue comme le macaron Michelin chez les restaurateurs et qui comble aussi S-Group et DV2 à l’origine de la nouvelle identité sonore de l’Ushuaia.

L’Ushuaia club situé à Ibiza, l’île espagnole réputée pour son intense vie nocturne et pour sa scène dance et électro, vient d’inaugurer son nouveau système Adamson afin d’offrir aux très nombreux clients se pressant tout au long de l’été autour de sa piscine à ciel ouvert, la meilleure expérience sonore possible.

La scène placée au niveau de l’immense piscine et couvrant une surface approximative de 90 m x 50 m, comporte à son extrémité le plateau où se produisent les DJ, protégés par une structure en forme de coquillage.
Dans la continuité des différents bassins, une zone avec des tables accueille les danseurs et tout autour de cette immense piste à ciel ouvert, trois étages de chambres d’hôtel avec balcons la surplombent. La jauge maximale du complexe atteint 10 000 personnes.

Le cahier des charges des propriétaires était de pouvoir couvrir l’ensemble de cette surface et d’offrir un rendu uniforme et de haute qualité. A cet effet, l’intégrateur S-Group (SLS) a conçu et installé le système Adamson avec la collaboration active de DV2, le distributeur européen de la marque.

Un plan large de l’Ushuaia montrant l’étendue de 90 x 50 mètres pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. On ne les a pas comptées, mais on ne doit pas être loin. On voit bien aussi les chambres d’hôtel sur trois niveaux ceinturant la piste de danse et de baignade. Calme garanti NN ;0)
Un plan large de l’Ushuaia montrant l’étendue de 90 x 50 mètres pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. On ne les a pas comptées, mais on ne doit pas être loin. On voit bien aussi les chambres d’hôtel sur trois niveaux ceinturant la piste de danse et de baignade. Calme garanti NN ;0)

Les deux lignes principales sont accrochées à des mats placés de part et d’autre de la scène afin d’être en mesure d’arroser largement la zone de tir. Chaque ligne comporte douze E15, et six subs MDC3 sont stackés au sol dans son prolongement.

Le mat portant les E15 et aux pieds duquel prennent place les MDC3, des subs embarquant trois 18 pouces néodyme câblés en parallèle et acceptant de fait 3000 W AES. 30 à 100 Hz à -3 dB et un SPL Max de 144 dB. Chauds les marrons, chauds ! Remarquez aussi les angles assez petits des E15 et les infills en S10.
Le mat portant les E15 et aux pieds duquel prennent place les MDC3, des subs embarquant trois 18 pouces néodyme câblés en parallèle et acceptant de fait 3000 W AES. 30 à 100 Hz à -3 dB et un SPL Max de 144 dB. Chauds les marrons, chauds ! Remarquez aussi les angles assez petits des E15 et les infills en S10.

Quatre autres MDC 3 prennent place au centre, dos à la scène pour un total de 16 subs à triple 18” en ligne et montage passe bande.
Des outfills et infills sous la forme d’ensembles de trois S10 viennent déboucher les zones d’ombre laissées par les E15 et enfin deux couples de deux Metrix finissent le travail.

Deux ensembles de délais sont accrochés à des mats pleins érigés à gauche et à droite de la piscine, respectivement à 50 et 74 mètres de la scène, et redonnent un complément de SPL au son via un array de quatre S10 pour le premier et de quatre SpekTrix et d’un SpekTrix Sub pour le plus lointain des deux.

Le carré VIP situé à cour dispose d’un renfort de trois S10 accrochées à un mat placé à 13 mètres de la scène. 
L’ensemble est contrôlé et amplifié par 20 PLM2000Q et 4 PLM20K44.
Trois LM44 Lake sont employés pour le matriçage et la distribution. Le signal enfin est acheminé par un réseau en Dante en double redondance

Une sortie de Blueprint AV, le logiciel de prédiction d’Adamson montrant en bleu et violet foncé, la zone occupée par le public susceptible d’être touché par l’audio. Les deux barres blanches sur la zone kaki sont bien les deux tours supportant les E15 et aux pieds desquelles sont empilés les ventilateurs MDC.
Une sortie de Blueprint AV, le logiciel de prédiction d’Adamson montrant en bleu et violet foncé, la zone occupée par le public susceptible d’être touché par l’audio. Les deux barres blanches sur la zone kaki sont bien les deux tours supportant les E15 et aux pieds desquelles sont empilés les ventilateurs MDC.
Le shoot montrant la « cible » de chaque boîte dans un array. Comme vous le constatez, les trois premières E15 portent loin et ne rateront pas les danseurs pénétrant sur le parterre ! On débusque aussi grâce à cette vue la somme de petits rappels savamment remis en phase et ne laissant aucun répit ou zone d’ombre
Le shoot montrant la « cible » de chaque boîte dans un array. Comme vous le constatez, les trois premières E15 portent loin et ne rateront pas les danseurs pénétrant sur le parterre ! On débusque aussi grâce à cette vue la somme de petits rappels savamment remis en phase et ne laissant aucun répit ou zone d’ombre

Une intéressante vue de face où l’on visualise bien la somme de boîtes du nouveau design en Adamson. La scène est bien entendu tout au fond
Une intéressante vue de face où l’on visualise bien la somme de boîtes du nouveau design en Adamson. La scène est bien entendu tout au fond

« La S10 est la dernière enceinte d’Adamson. C’est une deux voies actives aussi compacte que légère mais capable de générer des niveaux très importants et convient parfaitement pour ce type d’usage » nous explique Julien Poirot Ingénieur Application Touring pour DV2.
« Elle embarque le même moteur que celui de la série E et son 10 pouces ND10-LM Kevlar est en tous points remarquable.
C’est le complément idéal au E15 en termes de réponse spectrale et dynamique.»

Une image due à la courtoisie de S-Group et montrant la scène et ses deux imposantes tours de son composées pour le bas du spectre par des subs MDC3, très appréciés pour leur générosité et leur attaque, et par des E15, aussi à l’aise en rock qu’en électro. Schhhut ne faites pas de bruit, ça dort dans les chambres !
Une image due à la courtoisie de S-Group et montrant la scène et ses deux imposantes tours de son composées pour le bas du spectre par des subs MDC3, très appréciés pour leur générosité et leur attaque, et par des E15, aussi à l’aise en rock qu’en électro. Schhhut ne faites pas de bruit, ça dort dans les chambres !
Une vue d’ensemble du complexe où l’on distingue aisément les deux mats portant les E15 ainsi que les outfill et infill. On voit bien aussi les piles de 6 MDC3 au pied des tours
Une vue d’ensemble du complexe où l’on distingue aisément les deux mats portant les E15 ainsi que les outfill et infill. On voit bien aussi les piles de 6 MDC3 au pied des tours

La particularité de la S10 est son nouveau guide d’onde très élaboré qui permet de disposer d’une directivité très large et haute (110° x 10°) sans aucune réduction en termes de portée ou de SPL dans les hautes fréquences.
Le bas médium est quant à lui exempt de tout lobe grâce à la technologie Controlled Summation CST. Le tout permet d’atteindre le chiffre de SPL de 141,3 dB en crête, une valeur remarquable pour un produit aussi compact.

Adamson ushuaia Ibiza E15

« Avec l’expérience des clubs qui est la mienne, en Angleterre comme à Ibiza, je peux dire qu’Adamson est le meilleur choix car il associe les qualités propres à certaines autres marques ” nous explique François Guittière l’ingé son d’accueil de l’Ushuaia. « Adamson délivre la même dynamique et puissance que du Funktion One avec le même rendu qualitatif et doux sur les voix propre à d&b. »

Julien Poirot conclut par ces mots : « Les propriétaires de ce complexe sont vraiment impressionnés par le résultat obtenu et je suis certain que grâce à Adamson, l’Ushuaia dispose désormais du meilleur son depuis son ouverture.
Nous sommes parvenus à leur donner ce à quoi ils rêvaient. »

Un grand merci à Julien pour la fourniture des images, shoots Blueprint et liste de matériel, le tout à la vitesse du son !!

 

ETC ColorSource Spot : performance et prix doux

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Décidé à ne pas laisser aux autres les bénéfices d’une boîte à lumière économique compatible avec ses optiques Source Four, ETC propose le ColorSource Spot 40 % moins cher que sa majesté Source Four Led et annonçant une large palette chromatique avec un choix de diodes RGBL sortant des sentiers battus : L pour lime, (citron vert) et rouge renforcé. Nous l’avons testée avec un zoom 25° – 50° et la nouvelle optique Fresnel.

ETC ColorSource Spot

La Colorsource Spot version découpe avec le zoom 25-50°
La Colorsource Spot version découpe avec le zoom 25-50°
Et version wash avec l'optique fresnel
Et version wash avec l’optique fresnel

Au magasin

ETC ColorSource Spot

Le carénage du ColorSource Spot est sobre et carré, avec des angles arrondis permettant d’alléger son aspect.
À l’arrière, la partie réglage est dotée d’un petit afficheur et de trois boutons. Le menu en deux parties est très simple : adresse DMX d’une part, séquences et presets d’autre part.
On active ou on valide avec le bouton de gauche, on navigue ou on modifie avec les boutons de droite. En maintenant les trois boutons, on revient aux paramètres d’usine : facile !

La simplicité au menu
La simplicité au menu

On trouve également, pour le DMX et les fonctions RDM, deux prises DMX 5 broches ou RJ45, suivant la version choisie, ainsi que 2 connecteurs PowerCON, in et out.

Le ColorSource Spot est doté d’une matrice de 60 leds RGBL : 24 rouges, 12 bleues, 12 vertes et 12 du fameux citron vert (Lime). Les leds RGB sont des Luxeon Rebel et les leds Lime sont fournies par CREE.
En doublant le nombre de sources rouges et en utilisant la teinte citron vert, à la place du blanc habituel, ETC augmente significativement la gamme de couleurs, particulièrement les teintes chaudes.
Leur gestion se fait en RGB, le dosage de la led citron vert étant assuré par le software de la boîte à lumière donc totalement transparent. Pour éviter tout problème d’homogénéité entre des modèles produits à des dates différentes, toutes les ColorSource sont calibrées en usine.

À l’atelier

[private]

Sous le capot, la carte mère est directement accessible
Sous le capot, la carte mère est directement accessible

Le démontage et la maintenance de cette nouvelle source sont simples et bien pensés. En retirant 4 vis, on peut soulever le capot pour voir apparaitre une optique qui ne nous est pas inconnue et la carte électronique principale. La seconde carte qui intègre l’afficheur et les touches de commande est fixée sur la plaque de ventilation.

La carte mère se démonte aisément tout comme la grille permettant l’accès à l’arrière du projecteur. On peut ainsi voir le système de refroidissement des leds : un radiateur en alu refroidi par un ventilateur qui a prouvé son efficacité dans la série Source Four LED !

Le radiateur est astucieusement maintenu en place par les têtes de deux vis qui viennent en appui sur des encoches du radiateur. En retirant ensuite les deux autres vis qui maintiennent l’optique en place, on peut retirer tout le bloc partant de l’avant du tube jusqu’au ventilateur. On accède ainsi à l’alimentation fixée sur le capot inférieur sans démonter la carte mère ni la grille arrière.

L'alimentation positionnée sous l'optique
L’alimentation positionnée sous l’optique
Le système de refroidissement, un radiateur et un ventilateur très silencieux
Le système de refroidissement, un radiateur et un ventilateur très silencieux

Le tube optique semble être le frère jumeau de celui utilisé pour la série haut de gamme avec les 6 miroirs internes permettant d’homogénéiser les couleurs dans le faisceau.

ETC a repris le système optique de la série Source Four Led qui a fait ses preuves
ETC a repris le système optique de la série Source Four Led qui a fait ses preuves

Pour accéder à la matrice de leds, il faut ôter les 4 vis qui fixent le système optique sur le radiateur. On découvre alors la plaque collimateurs.

Le circuit des 60 leds RGBL...
Le circuit des 60 leds RGBL…
... associé à la lentille qui supporte les lentille de 60 collimateurs
… associé à la lentille qui supporte les lentille de 60 collimateurs
Et voici la lentille en question
Et voici la lentille en question
Sans installer d'optique on projette la matrice de leds
Sans installer d’optique on projette la matrice de leds

Sur scène

ETC ColorSource Spot DMX

Un unique mode DMX comporte 5 canaux de contrôle, Dimmer, RGB et strob. Je trouve qu’ETC a poussé le minimalisme un peu loin, j’aurais bien aimé trouver un canal avec des presets de couleurs et au moins deux correcteurs : CTO à 3200 ou 4000K et un CTB à 5600K. Du coup on ne perd pas de temps sur la console avec la librairie, 5 dimmers sur 5 faders et le tour est joué !

Je monte les 4 premiers faders à full pour ouvrir le faisceau en blanc. La marque américaine nous a démontré qu’elle savait faire de bons produits haut de gamme et l’on s’attendait bien sûr à un beau résultat, mais nous avons été surpris par la puissance et la qualité de la lumière. Si elle n’égale pas celle de gamme Source Four LED, au premier regard on pourrait le croire.

Un beau faisceau efficace en version découpe
Un beau faisceau efficace en version découpe

En y regardant mieux et en jouant avec les couleurs, on perçoit quelques défauts d’homogénéité, sur les bords mais rien de pénalisant pour un large panel de prestations. Rien a dire sur les fonctions Strob et Dimmer, les ingénieurs d’ETC maîtrisent d’alimentation des leds. Comme je l’expliquais plus haut, la gestion des 4 teintes de leds se fait en RGB, permettant de garder un environnement connu, tout en élargissant la palette de couleurs des pastels aux couleurs saturées.
Avec un peu de recherche, on obtient des correcteurs très satisfaisants. Comme les projecteurs sont étalonnés, il est intéressant de prendre une heure pour se construire une palette de couleurs qui sera réutilisable pour toutes les prestations.

Un aperçu de l’éventail des couleurs

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

On peut atténuer les imperfections en floutant les bords lorsque l’on utilise un nez Découpe.
Avec l’optique Fresnel, on obtient un faisceau puissant caractéristique de cette lentille développée par l’auguste personnage du même nom.

Avec l'optique Fresnel le résultat est aussi très intéressant en serré...
Avec l’optique Fresnel le résultat est aussi très intéressant en serré…
... ou en large.
… ou en large.

Au labo

Afin corroborer nos impressions, il est impératif de remplir quelques cases. Le derating, autour de 1 %, frise la perfection. L’éclairement aurait même tendance à être plus élevé après 30 secondes de chauffe qu’à l’allumage : une première dans les tests de SLU ! Et la courbe du dimmer suit sans incident son profil square.

Le derating frôle la perfection
Le derating frôle la perfection
Chez SLU, on apprécie les jolies courbes
Chez SLU, on apprécie les jolies courbes

Mesures photométriques

Nous avons fait trois séries de mesures, deux avec un nez découpe en focales serrée et large avec les bords nets et la troisième avec l’optique Fresnel.

Optique découpe faisceau serré

ETC ColorSource Spot Flux Serre

ETC ColorSource Spot CI Serre

Mesure une ouverture de 31,92°. Hormis un très léger incident à 50 cm du centre, la courbe d’intensité lumineuse est très régulière. On passe de 1240 Lux au centre à 600 Lux à l’extérieur du faisceau. Les mesures prises tous les 10 cm sur 4 axes nous permettent de calculer un flux total de 6250 Lumens.

Optique découpe faisceau large

ETC ColorSource Spot Flux Large

ETC ColorSource Spot CI Large Zoom Decoupe

À 53° on mesure 571 Lux au centre et 125 Lux au bord. Le flux atteint 6400 lumens.

Optique Fresnel faisceau serré

ETC ColorSource Spot CI Large Zoom Decoupe

ETC ColorSource Spot CI Fresnel

L’angle du nez Fresnel, au plus serré est de 29,6°. Par rapport au zoom découpe réglé au plus serré (31,92°), l’éclairement au centre a quasiment doublé avec 2397 lux, mais le flux chute légèrement : 5793 lumens. La courbe d’intensité est régulière.

Dans l’éloge

Avec la gamme Source Four LED, ETC a rejoint le petit groupe des développeurs de projecteurs à leds de haute qualité à même de satisfaire les éclairagistes les plus exigeants. Mais ce niveau de qualité n’est pas forcément indispensable et surtout il a un coût qui pénalise les tarifs de prestation.
Cette réflexion a conduit ETC a développer une gamme pour budget serré, initiée avec le ColorSource PAR en 2014, et qui accueille aujourd’hui ce nouveau ColorSource Spot avec l’avantage de s’adapter mécaniquement aux nez découpe du Source Four présents en quantité chez les prestataires, et aux récentes optiques Fresnel et Cyc (cyclo). Pour disposer d’un panel encore plus complet, il serait d’ailleurs intéressant de prévoir un nez PAR 64 !

Les concessions faites pour descendre le tarif de cette boîte à lumière concernent le software et les options, ETC ayant repris une grande partie des pièces optiques et mécaniques des Source Four Led comme le système de refroidissement et le système de mixage des couleurs qui assurent une belle qualité de lumière et un flux constant.
Que l’on ne s’y trompe pas, la Colorsource Spot est une source plus économique donc moins aboutie que la série haut de gamme, conçue pour occuper un segment de marché où le fabricant américain n’était pas présent. Plus économique ne veut pas dire bas de gamme. Cette nouvelle source à led est même une agréable surprise.

L’optique est, de fait, très bonne, la luminosité excellente et le flux est même supérieur à celui des Souce Four Led que nous avions testées. Pour ceux qui n’ont pas besoin de la qualité ultime, la boîte à lumière ColorSource Spot est une excellente solution, polyvalente grâce aux différentes optiques, et qui honorera un grand nombre prestations.
Je vous engage à vous rapprocher de votre démonstrateur ETC le plus proche pour lui demander une démo !

ETC ColorSource Spot General

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Martin Audio présente le MA5.0Q 4 canaux

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Conçu pour satisfaire les besoins de systèmes de diffusion de petite et moyenne puissance aussi bien en Touring (pour les retours) qu’en installation, le nouvel amplificateur 4 canaux MA5.0Q de Martin Audio tient dans un rack 1U pour un poids de seulement 7,3 kg et délivre une puissance totale de 5 kW (4 x 1250 W sous 4 ohms).

Martin Audio MA5.0Q 4 canaux
Martin Audio MA5.0Q 4 canaux

Bénéficiant de la technologie classe D à fréquence fixe et des alimentations à découpage de la plate-forme d’amplification Martin, le MA5.0Q présente une haute efficacité, une consommation réduite et par conséquent une réduction des coûts d’exploitation, cela dans une démarche écologique.
L’alimentation à découpage 230/115 V est commutable intérieurement et l’amplificateur met en œuvre des filtres de sortie avec circuit breveté d’élimination d’ondulation.

Parmi les protections implémentées, citons la protection AC qui coupe l’alimentation en cas de tension AC en dehors de la plage de fonctionnement normale, le clip limiter qui évite d’envoyer un signal saturé aux haut-parleurs mais conserve la pleine puissance crête, la protection envers les courts- circuits ou encore la protection thermique avec coupure de la sortie au dessus d’une température de 75°C.
Le contrôle thermique emploie une convection forcée avec vitesse variable du ventilateur et extraction de l’air frais depuis l’avant de l’appareil.

Quelques caractéristiques :

  • Puissance (EIAJ test) à 1 kHz 1% de THD par canal : 1250 W / 4 Ω, 750 W : 8 Ω, 1000 W en 70 V, 2500 W en pont 8 Ω
  • Rapport S/B : > 110 dB(A)
  • Sensibilité : 7,97 dBu (1,94 V)
  • THD+N et IMD SMPTE : < 0,05 % à mi-puissance
  • Facteur d’amortissement (à 8 Ω) : > 5000 à 100 Hz

La commercialisation du MA5.0Q est prévue à partir de la mi-novembre.

Plus d’infos sur le site algam-entreprises.com

 

SGM : Une complète restructuration qui fortifie

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Peter Johansen (on the left) & Paolo Covre
Peter Johansen and Paolo Covre
Peter Johansen and Paolo Covre

Pour que SGM conserve sa position de leader en lumière intelligente, des investissements complémentaires étaient nécessaires.
Après une période de mésentente entre les principaux actionnaires concernant la structure du capital, le conseil d’administration n’a pas eu d’autre option que de restructurer la société.

Le 9 novembre à 18 h, SGM repart avec un nouveau capital et de nouveaux actionnaires.
La direction assure que SGM continuera comme avant sans aucun changement, et plus forte que jamais.

Tous les secteurs de la société restent inchangés :

  • L’équipe reste complète et identique
  • Le réseau de distribution mondial est identique
  • La qualité de service est identique
  • Tous les engagements de garantie restent identiques

Ce qui change véritablement chez SGM, c’est sa force financière. Le nouveau propriétaire est une société d’investissement, Eurofinim, dont le PDG, Paolo Covre, souhaite conserver SGM dans l’esprit créé par Peter Johansen et le confirme donc dans son rôle de PDG de SGM.

Paolo Covre déclare : « J’ai suivi SGM « dans les coulisses » pendant un certain temps, et je trouve la vision de la société à la fois sensationnelle et impressionnante en ce qui concerne sa portée, sa réactivité et ses solutions innovantes.
C’est le genre de société à laquelle je fais confiance et je suis honoré d’en faire partie. Elle avait juste besoin d’une injection de capitaux pour poursuivre et renforcer sa croissance ».

Peter Johansen est en parfaite adéquation avec les souhaits du nouvel investisseur pour l’avenir de SGM.  » Paolo et moi partageons beaucoup de points de vue. Je suis heureux de l’avoir comme allié. SGM est maintenant plus forte et plus motivée que jamais.
Nous allons poursuivre notre croissance, le développement des produits innovants dans lesquels nous croyons.
Nous sommes convaincus que les rumeurs trompeuses que nous avons malheureusement subies seront rapidement effacées. »

 

Dans La Fondation Louis Vuitton, Martin Professional éclaire les concerts de l’Auditorium

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Créé à l’initiative de Bernard Arnault, Président du groupe LVMH, la Fondation Louis Vuitton accueille depuis 2014 des visiteurs du monde entier pour ses expositions d’art contemporain, et son architecture extraordinaire conçue par Frank Gehry, à qui l’on doit des chefs d’œuvres comme le Musée Guggenheim de Bilbao.

Fondation Louis Vuitton

À l’intérieur de la Fondation, l’auditorium, est équipé en fixe de projecteurs automatiques Martin, dont 18 MAC AuraTM, 22 MAC QuantumTM Wash et Profile et 10 MAC ViperTM Performance.

« L’objectif de la Fondation est de promouvoir l’art contemporain, selon les valeurs de “ créativité et d’excellence ” du groupe précise Nicolas Paschal, Directeur des Projets.
Et de la créativité et de l’excellence, il y en a ! Que cela soit dans le grand hall d’accueil, dans les 12 galeries d’exposition ou sur les terrasses, où l’on ne se sent ni tout à fait à l’extérieur, ni tout à fait à l’intérieur.

L’auditorium
« Grand passionné de musique classique, Bernard Arnault a attaché beaucoup d’importance à la conception de l’auditorium dès le départ du projet », nous confie Nicolas Paschal.
Complètement vitré, il donne sur l’extérieur, ce qui est rare pour un auditorium. Son acoustique a été étudiée à la perfection, l’emplacement de chaque projecteur et de chaque accroche a été méticuleusement défini en coopération avec les architectes, et son gradin mobile permet de créer toutes sortes de configurations de salle pour répondre à une programmation diversifiée.

Martin Professional Fondation Louis Vuitton

Conseiller technique et audiovisuel, Bruno Madec, a rejoint la Fondation Louis Vuitton en 2008 pour établir le cahier des charges en son, lumière et vidéo en association avec le bureau d’Etudes Duck Sceno. « Ici, nous n’avons pas droit à l’erreur », précise-t-il.
« La fiabilité a été un critère important dans tous mes choix de produits. Pour ce qui est de la lumière, par exemple, je me suis basé presque exclusivement sur la gamme de Martin Professional. Je connais cette société et je sais que les technologies appliquées aux produits sont testées avant leur arrivée sur le marché. »

Une solution polyvalente
Un autre challenge était la nécessité de la polyvalence. La Fondation propose une programmation diversifiée qui va d’un soliste de piano classique à un orchestre de 30 musiciens en passant par Kanye West et Kraftwerk. L’équipe technique doit être en mesure d’équiper ces artistes en fonction de leurs besoins très divers sans avoir à démonter et remonter le matériel pour chaque prestation.

Martin Professional Fondation Louis Vuitton

Pour Bruno Madec, la solution était la création de deux kits de lumière :
un kit « classique » et un kit plus « rock’n roll » intégrés en une seule installation. « Grâce à leur silence de fonctionnement, les MAC Aura et les MAC Quantum me permettent, par exemple, d’éclairer les concerts classiques.
Nous sommes également capables de faire des lancements de produits avec des projections de gobos ou d’utiliser les Mac Viper Performance en découpe grâce à leurs couteaux motorisés.

Nicolas Paschal ajoute : « Cette solution polyvalente nous permet d’intervenir très vite. Il n’y a pas de cela trois mois, nous avons eu un rendez-vous avec un artiste le jeudi soir. Le vendredi, nous nous sommes mis d’accord sur les détails et le samedi, il jouait.
La salle était comble de 1000 personnes pendant quatre soirées. Nous pouvons faire tout ce que nous voulons. C’est aussi le charme du projet. »

Plus d’infos : sur le site Martin Professional

 

Le Groupe Dushow prend encore de l’ampleur. Interview d’Eric Alvergnat

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Groupe Dushow Interview Eric Alvergnat

Tranquillement mais sûrement, Dushow continue sa marche en avant en accueillant dans son groupe Fa Musique, la pépite rhodanienne de Frédéric André, ainsi que S-Audio, Video Events et aussi Harkan via Alabama.

Tout juste trois ans après un reportage sur la naissance du groupe Dushow, nous sommes retournés voir son président Eric Alvergnat pour faire le point sur le paquebot amiral de la prestation française.
Un moment toujours passionnant avec un homme qui préfère accrocher le bois que de l’avoir à la place de la langue.

FA Musique rejoint Dushow avec l’adhésion des salariés

SLU : Une nouvelle étoile rejoint la constellation de Dushow, FA Musique.

Eric Alvergnat : Oui, en suivant notre mode d’intégration douce. Cela fait des années que nous parlions avec Frédéric André de son entrée dans le groupe. Le jour où nous avons appuyé un peu plus sur le champignon, il y a maintenant deux ans, la première chose que nous avons faite, avant même de parler d’argent, a été de réunir les salariés de FA et sa filiale S-Audio dirigée par Jean-Paul Tridon à Valence pour discuter de la façon dont nous allions travailler ensemble et recueillir leur avis.

Groupe Dushow Interview Eric Alvergnat
Frédéric André

Frédéric « Kerde » Kerdekachian était bien sûr aux premières loges puisque c’est lui qui reprendra la présidence de Fa au 1er Janvier 2016 pendant que Fred nous accompagnera pour les 2 prochaines années. Nous avons remporté l’adhésion d’un grand nombre de salariés et nous nous sommes donc lancés.
Dans le cas contraire je pense que nous n’aurions pas finalisé l’opération. C’est une méthode de derniers des Mohicans, qui peut sembler atypique voire caricaturale, mais nous y tenons. Cette manière de procéder ne durera pas aussi longtemps que les impôts (rires).

SLU : Que se passe-t-il ensuite avec ces sociétés qui vous rejoignent ?

Eric Alvergnat : Dès le départ nous harmonisons les structures comptables, c’est impératif, pour deux raisons : La première est de nous permettre de lire de la même façon l’activité et les performances de toutes les entreprises du groupe. La deuxième tient à la consolidation des chiffres. Les sociétés doivent être traitées de façon identique, compte par compte, pour que les résultats consolidés soient cohérents.
Pour le reste, les entreprises continuent à travailler selon leur mode initial et petit à petit, l’esprit de groupe se créé. C’est plutôt soft. C’est construit avec Philippe Borentin, notre expert comptable et fiscal historique. Nous avons démarré ensemble il y a plus de 30 ans et créé ou repris plus de 40 sociétés. Le Lucky Luke du juridique, pas le temps de finir d’expliquer le projet qu’il a déjà pondu les statuts !

Groupe Dushow Interview Eric Alvergnat
Fin 2014, l’équipe de Fa Musique envoyait cette carte de vœux…

SLU : Dushow reste un groupe totalement privé, mais avec sa taille qui ne cesse d’augmenter, n’y a-t-il pas d’envies de s’ouvrir par exemple à la bourse ? Avez-vous reçu des apports en capitaux extérieurs ou étaient-ce essentiellement vos fonds ?

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Eric Alvergnat : Nous ne sommes pas dans les critères qui permettraient d’aller vers la bourse. Nous nous sommes débrouillés seuls jusqu’à présent. Nous maintenons un niveau d’investissement très élevé, le rythme d’il y a déjà 10 ou 15 ans, malgré l’augmentation de la taille des entreprises et des frais fixes.
Nous gardons ce cap parce que nous aimons les beaux et nouveaux produits et surtout parce que nous nous sommes rendus compte que nos clients sont contents lorsque nous leur fournissons ce qu’ils souhaitent ou bien ce qui est le plus récent. Et ça va de plus en plus vite. Les cycles de vie des équipements se raccourcissent, les constructeurs innovent et accélèrent le rythme. Nous suivons.

SLU : Vous êtes combien de personnes maintenant si on intègre FA, tu as une idée ?

Eric Alvergnat : Ces chiffres changent d’un jour à l’autre mais nous sommes environs 300 CDI plus une centaine d’équivalents temps plein avec les collaborateurs intermittents. Pour bien comprendre, il faut faire le tour de l’ensemble. La holding de tête s’appelle Groupe Dushow SA. Elle n’a pas d’activité commerciale directe. Son rôle est de fédérer, aider, apporter de la réflexion et du conseil, à l’ensemble des 12 sociétés commerciales dans lesquelles elle est directement ou indirectement actionnaire majoritaire. Elle sert aussi de banque interne.
J’en suis le Président à plein temps depuis le 1er Juillet dernier. Auparavant je m’en occupais à mi-temps en assurant également la Présidence de Dushow SAS, la plus importante de nos filiales. Compte tenu de l’augmentation des charges de travail et de la nécessité de faire progresser nos jeunes dirigeants, nous avons nommé, ce même 1er juillet, François Soutenet à la présidence de la Dushow SAS.

François Soutenet, le nouveau Président de Dushow SAS, très bien entouré

Francois Soutenet
Francois Soutenet

SLU : Celle qui réunit Dispatch, Arpège et Caméléon ?

Eric Alvergnat : Exactement. Elle est le produit de la fusion de ces trois sociétés effectuée il y a 3 ans. Cette Dushow SAS est encore particulière puisque autour de son jeune président François Soutenet, nous avons un collège de 6 directeurs généraux délégués qui sont Fabrice Allex-Billaud à Marseille, Christian Lorenzi et Philippe Barguirdjian à Nice, ainsi que Xavier Demay, Anthony Robert, et Gérard Trévignon pour Paris.

SLU : François est le plus jeune du lot ?

Eric Alvergnat : Oui, et je suis vraiment content de cette mutation. Préparée depuis plusieurs années, elle a été validée par tous nos actionnaires et tous nos mandataires sociaux. C’est la belle histoire.
Nous avons un jeune de 38 ans qui prend la présidence de Dushow SAS. Il est assisté par 6 artilleurs plus ou moins jeunes et tous très expérimentés. C’est une forte équipe qui l’entoure et qui est formée, c’est important de le dire, de mandataires civilement et pénalement responsables.

Christian Lorenzi
Christian Lorenzi

SLU : Il a un gros rôle Christian ?

Eric Alvergnat : Bien entendu. Il est, avec Philippe, fondateur d’Arpège qui a réalisé une croissance importante dans les années 2000. C’est un pilier historique de l’équipe. Il est très puissant dans le relationnel et le commerce national. Il est particulièrement présent sur la région sud-est qu’il connaît comme sa poche.
Il est également président de notre société monégasque Accord et très impliqué auprès de Patrick Marenco, le dirigeant fondateur de Mash, notre filiale du sud-est dédiée aux structures scéniques et levages asservis.

Eric Alvergnat, Président de la Holding Dushow SA

SLU : Et toi tu fais quoi alors ?

Eric Alvergnat : Alors le matin j’ai piscine et après le déjeuner j’ai arts plastiques ! Et puis je dois aller dans notre petite filiale de Rio voir Dominique Chalhoub ! Entre les deux, je peux maintenant m’occuper à plein temps du groupe, notamment de sa croissance externe et de son devenir en général.
Outre la venue de FA Musique et de S-Audio, nous avons également accueilli, au cours de cette année, une société marseillaise qui s’appelle Vidéo Events. Nous y sommes associés avec Lionel Carmes, son fondateur.
Dans le même temps l’entreprise de vidéo Alabama, présidée par Dominique Lassarat, a repris la société Harkan et son fondateur Olivier « Jekel » Bussy. Elle est spécialisée dans les média serveurs et l’informatique dédiée.

SLU : Dushow continue son petit bonhomme de chemin !

Eric Alvergnat : Nous n’allons pas vite mais cela prend un peu d’ampleur.

SLU : Et pour ce qui est du ratio entre permanents et intermittents, c’est rare que le CDI l’emporte. On constate plutôt l’inverse.

Eric Alvergnat : L’augmentation de la taille des entreprises conduit inévitablement à un accroissement de l’énergie permanente par rapport à l’énergie intermittente.
Pour autant, et concernant les activités son, lumière et vidéo, le Synpase et surtout la Commission Nationale du Label veillent justement à ce que la masse salariale intermittente ne soit pas supérieure à celle des permanents dans les entreprises du secteur.

Une image prise lors de la fête organisée au sein des locaux flambant neufs de Dushow le 26 novembre 2012. On y reconnait une partie du futur comité de direction de Dushow SAS. De gauche à droite, Fabrice Allex-Billaud, Christian Lorenzi, Eric Alvergnat, Xavier Demay, François Soutenet et Gérard Trévignon. Depuis François en a pris les rênes et Antony Robert et Philippe Barguirdjian ont rejoint le comité.
Une image prise lors de la fête organisée au sein des locaux flambant neufs de Dushow le 26 novembre 2012. On y reconnait une partie du futur comité de direction de Dushow SAS. De gauche à droite, Fabrice Allex-Billaud, Christian Lorenzi, Eric Alvergnat, Xavier Demay, François Soutenet et Gérard Trévignon. Depuis François en a pris les rênes et Antony Robert et Philippe Barguirdjian ont rejoint le comité.

SLU : Ton métier est donc de faire prospérer le groupe, la holding. Quelle est la stratégie du groupe. On a eu le sentiment que Dushow à une époque se préparait à changer de main et bétonnait pour éviter l’achat par morceaux.

Eric Alvergnat : Notre stratégie est toujours simple, pour ne pas dire qu’il n’y en a pas, mais ça n’empêche pas de penser !!! (Sourire). Tout d’abord nous n’avons jamais voulu nous implanter dans tel métier, endroit ou pays pour satisfaire des appétits de pouvoir ou d’argent. Nous avons répondu favorablement à des opportunités, ou pas. Nous avons étudié beaucoup de projets qui n’ont pas eu de suite.
La seule et vraie stratégie a été de développer une entreprise indépendante sur une base, pour cette première génération, de partage de l’actionnariat. Nous avons 26 actionnaires dans la holding et encore une trentaine d’actionnaires ou d’associés dans les filiales. Il n’y a pas de personnes morales dans aucune des sociétés du groupe.

Xavier Demay
Xavier Demay

SLU : Qui quitte la boîte, lâche ses parts ?

Eric Alvergnat : Non, nous ne sommes pas en SCOP. Les actionnaires des sociétés commerciales sont ou ont été fondateurs et salariés. La détention des titres n’est pas liée au contrat de travail.

SLU : Pas de gros risque d’émiettement ?

Eric Alvergnat : C’est déjà tout émietté ! Et c’est la belle histoire des fondateurs mais cela ne passera pas une deuxième génération. L’entreprise n’est pas à vendre mais nous avons maintenant quelques actionnaires retraités qui souhaiteraient réaliser. Nous sommes à l’écoute et recherchons des solutions pour leur sortie totale ou partielle.

SLU : Comment Dushow compte-t-il continuer sa croissance. Par voie interne, externe ?

Eric Alvergnat : Les deux mon général. Nous continuons la croissance interne parce que de plus en plus de gens nous sollicitent. Notre chiffre d’affaires, à périmètre constant, est en variation positive. Evidemment le chiffre d’affaires consolidé du groupe est en augmentation puisque le périmètre l’est également. L’activité est là, c’est la rentrée et il y a beaucoup de spectacles, d’événements et de programmes de télévision à tourner. Beaucoup de business, y compris pour les Voyageurs.

SLU : C’est vrai que vos magnifiques studios mobiles prenaient un peu la poussière.

Eric Alvergnat : En ce moment, ils sont tous sur la route, pour U2 European Tour, les MTV Awards sans parler des Taratata. C’est encore remarquable à une époque où l’on peut enregistrer 96 pistes avec un ordi posé sur la couette de la chambre. Dans un autre domaine, notre studio de répétition est complet.
Ca nous arrive même de nous demander si nous ne devrions pas en construire d’autres tellement nous sommes amenés à jongler. Il y a des spectacles qui sortent à 22h, nous avons la nuit pour faire le ménage et d’autres équipes arrivent à 6h du matin comme dans un Zénith ! C’est formidable parce que les artistes viennent chez nous.

Un des plus beaux studios d’enregistrement français avec son écoute en 5.1 et sa console numérique SSL. On appelle ça le Voyageur 1…
Un des plus beaux studios d’enregistrement français avec son écoute en 5.1 et sa console numérique SSL. On appelle ça le Voyageur 1…

Auparavant, les producteurs et les équipes artistiques ne venaient pas chez les prestataires. Ils pensaient que nous étions dans un garage très loin. Ils découvrent que nous leur offrons des conditions de travail optimales avec le plateau de répétition, le studio de pré et post production, les entrepôts, les ateliers, les loges, les bureaux de prod, le restaurant et le bbq dans le même complexe. Pour les sportifs, le golf mitoyen avec hôtel 4 étoiles et centre de remise en forme est en construction.

Philippe Barguirdjian
Philippe Barguirdjian

SLU : Quels sont les grands secteurs d’activité de Dushow et comment se positionnent-ils en termes de ratio ?

Eric Alvergnat : Les ratios sont légèrement différents selon les entités du groupe. Nous sommes globalement leader sur le terrain du spectacle vivant tout en ayant près de la moitié de notre activité dans l’événement.
Et puis la télévision qui ne cesse de se développer. Dushow Barcelone, Bordeaux ou Toulouse font peu de musique tandis que Dushow SAS est très implantée sur les concerts et festivals.
Chez « Spectaculaires » à Rennes, en Bretagne, comme dirait Benoît Quero son dirigeant fondateur, une des activités principales avec « Les Allumeurs d’Images » est la création d’images monumentales qu’ils diffusent aux quatre coins du monde. Et puis nous avons les secteurs de …

SLU : La vente, l’importation, l’installation …

Eric Alvergnat : Yes sir. L’importation, la vente et l’installation représentent 10 à 15 % de notre chiffre d’affaires. Nous ne sommes pas des marchands dans le sens où nous n’avons pas de force de vente itinérante. Nous sommes d’abord prestataires de service mais nous proposons à ceux qui le souhaitent la capacité d’acheter des systèmes audiovisuels et scéniques tels que ceux que nous concevons pour servir le spectacle, la télévision ou l’événement.

SLU : On connaît la qualité des prestations, on imagine que vos installations ne reposent pas que sur du gaffeur et des dominos (rires)

Eric Alvergnat : Surtout que si nous équipons un lieu, et que 3 semaines après l’inauguration nous revenons avec une tournée, nous avons plutôt intérêt à ce que ça marche ! Nous réalisons beaucoup d’installations en ce moment.

Fabrice Allex Billaud
Fabrice Allex Billaud

SLU : Quelle entité effectuait les achats avant la holding Dushow ?

Eric Alvergnat : Dans les années 90, c’était Dispatch, spécialisée dans l’audio, qui remplissait la fonction de holding. Nous n’avions pas de légitimité pour défendre les entreprises du groupe qui faisaient de l’éclairage. Nous avons créé une holding de tête pour couvrir toutes les activités.
Il y avait déjà Dubo, Dubon, Dubonnet, Duson, Duboi et nous avons donc fait Dushow. Elle n’était pas sensée communiquer ou faire du commerce. Et puis nous nous sommes habitués à ce nom et quand nous avons fusionné Dispatch, Arpège et Caméléon en 2012, qu’il a fallu en trouver un pour remplacer toutes les anciennes marques, nous avons fini par le garder en créant Dushow SAS. Du coup la holding a été baptisée Groupe Dushow SA. De mon côté j’avais proposé LSBL à savoir Lovely Sound and Beautiful Light group. Je me suis fait jeter par tous mes potes (rires !) – J’ai quand même déposé la marque !

SLU : Tout en étant à la tête de la holding, tu es toujours présent au sein de la SAS ?

Eric Alvergnat : Bien sûr. Je dois consacrer tout mon temps aux entreprises du groupe avec un relatif prorata à leur taille et la SAS représente environ la moitié de l’ensemble. C’est une mutation douce. François m’a remplacé mais je reste le représentant de l’actionnaire qui détient 100 % et qui regroupe tous mes petits camarades actionnaires historiques. Pour autant, les choses bougent vite et nous sentons déjà le vent nouveau qui vient avec ce jeune président et sa nouvelle équipe de dirigeants très complémentaires et dotés de quelques milliers d’heures de vol.

SLU : Tu ne vois pas de rosiers dans ton jardin et des sécateurs te pousser dans les mains, pas encore ?

Eric Alvergnat : Il y a des rosiers et un sécateur dans le jardin mais ce n’est pas trop mon truc. Je n’ai pas l’intention d’arrêter. Le travail est passionnant et les équipes formidables. La plupart des entreprises sont en bonne santé et le challenge est toujours aussi séduisant. Je prendrai mon sac pour faire d’autres choses lorsque les actionnaires me feront comprendre qu’il faut passer la main. Je ne serai pas fâché, il y a un temps pour tout. La musique sera toujours là et moi présent pour l’écouter ou la « regarder » avec la même attention et le même plaisir.

Gérard Trévignon surpris en plein concert par un objectif indiscret en juin 2008
Gérard Trévignon surpris en plein concert par un objectif indiscret en juin 2008

SLU : La SAS est le cœur du groupe, les autres sociétés sont détenues à 100% par la holding ?

Eric Alvergnat : Non, elles ne sont pas toutes à 100%. Nous sommes majoritaires partout mais il y en a à 100%, d’autres à 80%, et aussi à 60. Les histoires et les personnalités des entreprises sont différentes et le rôle fédérateur de la holding est important. Les chemins se croisent. Par exemple chez Spectaculaires, nous avons une unité très importante de création d’images. Quand on va se quitter à la fin de cette interview, je vais aller assister à la première de Francis Cabrel. Tout le visuel de sa tournée, c’est-à-dire lumière, déco et vidéo, est créé par Spectaculaires. Ils arrivent dans la musique live en tournée par une porte assez sympa, en l’occurrence par l’artiste lui-même.

SLU : Et le son alors ?

Eric Alvergnat : Francis Cabrel habite dans le sud-ouest de la France et quelque part par là-bas, il y a une société que je connais peu et qui s’appelle Audio Concept. Ils font du bon boulot et l’Artiste est fidèle. Nous ne voulons pas demander aux producteurs ou artistes qui nous font confiance et sont fidèles de ne pas l’être avec nos collègues ou concurrents.

SLU : Revenons brièvement sur votre croissance externe. Un certain nombre de sociétés françaises connues rejoignent d’autres groupes. La naissance de ces nouveaux acteurs est elle stimulante par la concurrence qu’ils créent.

Eric Alvergnat : Et pourquoi pas. Nous ne sommes pas le Synpase et ne voulons ni ne pouvons proposer à toutes les entreprises du secteur de nous rejoindre. La naissance de nouveaux groupes ne créé pas forcément de concurrence dans la mesure où leurs opérateurs prennent des participations majoritaires dans des entreprises existantes.

Le Bâtiment de Dushow Paris
Une photo du paquebot Dushow le soir de l’inauguration. Les couleurs donnent la pleine mesure de la taille du bâtiment.

Pour autant, la stimulation est réelle puisque les entreprises, une fois transmises ou reprises, vont changer leurs modes de fonctionnement. A la fois parce que les nouveaux propriétaires ou dirigeants appliqueront des méthodes commerciales où techniques nouvelles mais aussi parce que les modalités d’acquisition par création de dettes seniors vont induire des ratios économiques différents.
C’est nouveau pour la France mais pratiqué à grande échelle depuis longtemps par nos collègues américains qui sont capables de lever des dettes à hauteur de leur chiffre d’affaire annuel.

Au-delà des nombreuses créations d’entreprises sur le secteur, vérifiées par la quantité importante de demandes de Labels, vous constaterez qu’un bon nombre de prestataires actuels ont été créés il y a 30 ans par des personnes qui avaient 30 ans. Ces fondateurs en ont aujourd’hui 60 et cherchent à valoriser leur patrimoine. C’est bien naturel mais il doit y avoir une juste mesure entre les fonds accordés aux sortant et ceux qui restent nécessaires pour que les entreprises continuent d’investir.
C’est l’heure d’une certaine relève et il faut remercier les nouveaux entrepreneurs de s’intéresser à notre secteur.

La vue imprenable sur la fourmilière de Dushow depuis la salle de réunion où s’est tenue l’interview. Tout au fond de l’image à droite et à l’étage, on aperçoit un nombre important de palettes blanches chargées d’enceintes Meyer destinées à un parc d’attraction
La vue imprenable sur la fourmilière de Dushow depuis la salle de réunion où s’est tenue l’interview. Tout au fond de l’image à droite et à l’étage, on aperçoit un nombre important de palettes blanches chargées d’enceintes Meyer destinées à un parc d’attraction

Nous avons pris l’habitude d’investir dans les entreprises avec l’argent que nous avions gagné et non pas celui que nous allions gagner. C’est un peu old school mais cela nous permet de maintenir des politiques d’investissements techniques solides. Dans notre cas, bien que venant de la même époque, nous ne sommes pas vulnérables au départ d’un actionnaire fondateur car nous sommes nombreux.
Certains d’entre nous, notamment ceux qui ont pris leur retraite, sont prêts à réaliser et nous étudions des solutions pour les satisfaire. Nous ne sommes pas à vendre mais prêts à accueillir de nouveaux actionnaires.

SLU : Peut-être que personne n’a été en mesure de mettre le prix qu’on ne refuse pas.

Eric Alvergnat : Pas faux. Mais pas vrai non plus. Ce n’est pas de la démagogie, bien sûr que tout est à vendre mais nous avons développé depuis trente ans une politique de partage des outils de travail avec un certain nombre de salariés qui sont devenus actionnaires ou associés et tout ne peut pas être balayé d’un coup de chéquier. Encore une fois nous sommes sans doute et, encore pour un temps atypiques, mais un changement total d’actionnaire et un gros chèque pour les fondateurs ne suffisent pas à régler les questions du devenir de nos 300 salariés qui vont changer de vie et d’employeur.

SLU : C’est intéressant comme positionnement, ça permet de clarifier les choses.

Eric Alvergnat : C’est la raison pour laquelle nous pensons plutôt à accueillir de nouveaux actionnaires de façon progressive.

Eric Alvergnat accompagné de Melina Avenati à St Denis pour le show de Mylène Farmer en 2009.
Eric Alvergnat accompagné de Melina Avenati à St Denis pour le show de Mylène Farmer en 2009.

SLU : La santé financière du groupe est-elle bonne ?

Eric Alvergnat : Oui. Nous avons toujours été et nous sommes toujours classés à la note d’excellence à la Banque de France. Nous avons peu de dettes à court et moyen terme, pas de dettes à long terme, et pas de dette senior. Tout au plus, un peu de crédit fournisseur, quelques emprunts et un peu de crédit-bail.

SLU : Dans l’histoire du groupe et encore avant Dispatch, vous avez eu des apports en capitaux ?

Eric Alvergnat : Nous n’avons jamais reçu de capitaux externes. Nous avons eu des actionnaires financiers qui n’ont jamais dépassé 10 %. D’abord le grand groupe anglais de capital risque 3i puis un fond de private equity du Crédit Agricole. Ils n’avaient pas d’acheteurs lorsqu’ils ont voulu sortir et c’est nous-mêmes qui avons racheté nos parts.

SLU : Tu nous as dit qu’il y a du travail, mais les marges restent-elles bonnes ?

Eric Alvergnat : Il faut s’accrocher parce que nos interlocuteurs, producteurs, donneurs d’ordres, diffuseurs ont aussi leurs soucis. Ils cherchent à payer moins cher et ils ne vont pas forcément s’intéresser à nos pauvres 40 000 m² de bâtiments généralement neufs.
Lorsque nos équipes se rapprochent de la conclusion de leurs deals commerciaux, nous les incitons à organiser les réunions chez nous de façon à ce que nos clients visitent nos installations. C’est ensuite plus facile de reprendre la discussion. Il est important qu’ils comprennent que nous sommes des entreprises abouties, avec des moyens techniques et humains onéreux.

Le renouvellement du parc de matériel

Francois Maze
Francois Maze

SLU : Est-ce que vous avez chez Dushow une stratégie pour la revente de matériel d’occasion ?

Eric Alvergnat : Oui nous avons une stratégie scientifique et novatrice, qui consiste à chercher des acheteurs (rires). Nous avons simplement monté d’un cran. Pour la SAS à Paris, François Maze était en charge de la vente d’occasion depuis longtemps. Il vient d’être rejoint par Bernard Vainer qui est venu grossir l’équipe à tel point qu’il prend la direction de ce département.
La vente des équipements d’occasion est nécessaire, pour libérer de la place et parce que l’obsolescence est de plus en plus rapide. Nous avons des prix d’achat souvent corrects, donc nos prix de revente ne sont pas négligeables par rapport aux valeurs de remplacement.

Je pense que tous les loueurs et prestataires sont dans la même dynamique. Il faut renouveler les parcs. Il y a 20 ans on achetait une console de son pour 10 ans. Aujourd’hui, tu sais qu’en 5 ans elle sera dépassée car l’informatique et le numérique sont passés par là.

Bernard Vainer
Bernard Vainer

SLU : Comment décidez-vous du meilleur moment pour vous séparer de certains équipements ?

Eric Alvergnat : Nous regardons leur rotation, nous observons leur fiabilité, la façon dont ils sont prescrits. Nous rajoutons une pincée d’expérience et de méthode puis nous nous décidons de lancer leur remplacement. C’est un sujet qui fait l’objet d’assemblées.
Bernard Vainer, notamment, qui a un nez dans notre dépôt et un autre sur le marché mondial de l’occasion, (oui, il faut du pif pour ce business) fait des propositions. Il nous arrive aussi de remplacer des équipements qui sont très demandés, uniquement pour rafraichir le parc.

Toujours fan de Meyer Sound

SLU : Est-ce que Meyer qui a fait les beaux jours du son, est encore une marque d’avenir ? Je la vois moins spécifiée, moins utilisée en France, est ce que c’est toujours intéressant pour Best de la distribuer ?

Eric Alvergnat : J’entends ta réflexion. Elle est probablement justifiée par une communication trop faible de notre part. Nous ne sommes pas de bons communicants. Ce qui est en revanche intéressant de pointer c’est que notre vie avec Meyer est exactement le contraire de ce que tu perçois. Cela fait 25 ans que nous distribuons la marque.
Nous avons des passionnés chercheurs fous toujours aussi fans de haut-parleurs comme Marc de Fouquières. Le critère de fidélité est largement rempli et nous adorons ça. J’étais chez Meyer il y a un mois et c’est une entreprise formidable. Il y a 300 personnes qui travaillent avec des dynamiques de recherche et développement fantastiques. Nous avons reçu cette nuit en urgence 40 palettes par avion !!!

Une des raisons du rayonnement technique et de l’excellence de Dushow : Marc de Fouquières, photographié sur le stand Meyer lors du dernier Prolight + Sound en compagnie de Big Mick.
Une des raisons du rayonnement technique et de l’excellence de Dushow : Marc de Fouquières, photographié sur le stand Meyer lors du dernier Prolight + Sound en compagnie de Big Mick.

SLU : Pour l’exploitation ou pour la vente ?

Eric Alvergnat : Pour la vente cette fois-ci. Les anglais sont très forts sur ces points. Quand ils vendent une console analogique à 6 voies dans un pub de la banlieue de Glasgow, ils diffusent un article dans le monde entier.
Nous, nous envoyons pour un million et demi (en valeur !) de haut-parleurs pour équiper un parc d’attraction et nous n’allons pas en parler. Enfin si, on essaiera de vous faire inviter à l’inauguration (rires !!).

Heureusement nous avons des communicants volontaires. C’est le cas de Xavier Demay, de Christian Lorenzi, de Riad El Abed à Barcelone, de Thierry Perceval à Bordeaux ou Christophe Digne à Toulouse ainsi que de nombreux autres jeunes collaborateurs du groupe. Il se trouve que par notre histoire, notre culture, notre format, notre ADN, je ne suis ni commerçant ni communicant. Il faudrait déjà que je prenne un compte Facebook (rires), mais je dois encore réfléchir !
Pour en revenir à Meyer Sound nous avons une belle équipe chez Best Audio, emmenée par Sébastien Nicolas. Nous sommes fiers de distribuer ces équipements qui surfent actuellement sur une vague de succès formidable avec la nouvelle gamme.

SLU : Comment se fait-il que d&b ou Adamson ont pu ainsi prendre des parts sur le marché français… Est-ce qu’en France on ne veut pas de grosses boîtes avec des amplis dedans. Y a-t-il un phénomène de mode ?

Eric Alvergnat : Je crois qu’il en faut pour tous les goûts et ces deux constructeurs font des équipements de qualité. Côté prestation, il nous est impossible de suivre toutes les marques en même temps. Cependant la quantité de spectacles ou événements traités en Meyer Sound est énorme. En tant que prestataires nous suivons trois marques principales maintenant. Meyer Sound et l’excellent L-Acoustics par la plupart des entreprises du groupe ainsi que d&b avec Fa musique et S-Audio.

SLU : D’où ma question, parce que quand tu me parles du parc Meyer, si tu me comptes la M3D qui sortait peut-être une fois par an, ce n’est pas honnête (rires)

Eric Alvergnat : Effectivement ce sont ces systèmes plus anciens que nous utilisons lorsque l’opération n’est pas « speaker brand sensitive ». En revanche la nouvelle série Leo, Lyon et surtout Leopard est très demandée en raison de ses innovations et résultats.
Pense qu’il y a 25 ans pour sonoriser l’Olympia, nous mettions des compacts 246 SCV de 180 kg. Nous avons pu les remplacer par autant d’UPA Meyer Sound avec leurs subs. Je dis bien remplacer. Ce fut la plus grande fracture, mettre à la place de mastodontes omnidirectionnels, des petites enceintes qui envoyaient du son là où on voulait et encore, ce n’était que le début. Nous étions loin des systèmes actuels, mais on serrait un peu plus la dispersion.

Un article tiré d’une revue financière datant d’environ 1993 où Eric explique utiliser et importer du Meyer depuis 4 ans, mais aussi du Martin, du SCV et sans doute un peu de ce qui s’appelait encore à l’époque du Christian Heil. Déjà à l’époque le même credo : « …nous fournissons le matériel demandé par nos clients et que nous achetons, si besoin est, pour leur donner satisfaction »
Un article tiré d’une revue financière datant d’environ 1993 où Eric explique utiliser et importer du Meyer depuis 4 ans, mais aussi du Martin, du SCV et sans doute un peu de ce qui s’appelait encore à l’époque du Christian Heil. Déjà à l’époque le même credo : « …nous fournissons le matériel demandé par nos clients et que nous achetons, si besoin est, pour leur donner satisfaction »

SLU : Est-ce que c’est L-Acoustics qui a pris toute la place dans votre cœur et qui a été le plus prescrit, en France comme désormais dans le monde entier ?

Eric Alvergnat : Non, nous sommes fiers de travailler la marque Meyer Sound et très heureux de tous les succès réalisés avec notre parc substantiel de haut-parleurs L-Acoustics. Je me souviens avoir mis du V-Dosc sur la tournée de Jean Michel Jarre en 1993 à côté des MSL3. C’est un succès incroyable et la longévité du V-Dosc a été gigantesque. Depuis la durée de vie des systèmes est plus courte chez tous les fabricants.

SLU : Donc avec Meyer tout se passe plutôt bien.

Eric Alvergnat : Nous réalisons un très bon chiffre d’affaire avec Meyer. C’est une belle aventure, avec des gens que nous aimons bien et qui sont très efficaces. Leurs capacités de livraison sont surprenantes. Et puis il faut bien se serrer les coudes car la parité avec le dollar ne nous aide pas ces temps-ci.

SLU : Ce qui n’est pas le cas de tous les fabricants…

Eric Alvergnat : Yes, Euro is cheaper ! Pour les livraisons c’est plus long avec L-Acoustics et sans doute la rançon du succès. Mais nous jouons tous le jeu.

SLU : Tu ne vends pas de L-Acoustics

Eric Alvergnat : Bien sûr que si et dans des propositions non négligeables, surtout dans le sud de la France, en raison des appels d’offres que nous remportons et qui sont prescrits en L-Acoustics.

SLU : Quelques chiffres ?

Eric Alvergnat : Le chiffre d’affaire du groupe est d’environ 75 M€

SLU : Et en termes de vente ?

Eric Alvergnat : C’est assez variable. Nous avons une équipe réduite mais présente à Paris, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Rennes ou Lyon. Dans le groupe la vente représente environ 10 à15 % du chiffre d’affaires.

SLU : Un message à faire passer, le mot du président (rires !!)

Eric Alvergnat : Simplement que nous avons eu de la chance jusqu’à présent, et aujourd’hui nous avons de bons paramètres. Les équipes sont polyvalentes et enthousiastes, le groupe est rentable et nous avons des clients fidèles. Nous nous interrogeons comme tout le monde sur notre avenir mais nous ne sommes pas prêts à faire n’importe quoi.
Nous accueillerons certainement de nouveaux actionnaires mais ce sera dans une démarche collégiale comme cela a toujours été le cas. Je suis particulièrement heureux de voir les jeunes prendre les choses en main. Mais je peux te dire que je ne suis pas près de quitter le bateau car c’est la fête tous les matins et le soir du show must go on ! Euh, presque 🙂

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Le TG-1000 Beyerdynamic continue de s’implanter chez les Prestataires

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L'équipe « Plug and Play »
L’équipe « Plug and Play »

Les sociétés Plug and Play et SNO Technique situés en Seine et Marne se sont respectivement équipées de 8 et 24 liaisons UHF TG‐1000.

L’anticipation de la 5G avec un système couvrant l’intégralité de la bande UHF et l’évolution vers les transmissions numériques permettent aujourd’hui de positionner le TG‐1000 comme la nouvelle référence pour les prestataires et parcs de location HF.

Au delà de l’aspect sans fil, les émetteurs main ne sont pas limités au choix des capsules Beyerdynamic puisque le constructeur allemand propose une bague d’adaptation permettant aux ingénieurs du son d’utiliser une capsule d’une autre marque, choix souvent lié à la voix de l’artiste ou de l’orateur.

Le système TG-1000 chez SNO Technique
Le système TG-1000 chez SNO Technique

Cependant trois capsules Beyerdynamic issues des versions filaires viennent compléter l’offre du TG‐1000.
C’est le cas de la TG‐V96C (électrostatique) et de la TG‐V70D (dynamique à large diaphragme) qui s’imposent actuellement sur différentes tournées de Irma, Lilli Wood and The Prick, Véronique Sanson, …, et enfin de la TG‐V90R (Ruban).

Quelques rappels sur le système TG-1000 :

En rack 1U, le double récepteur TG 1000RD (2 canaux) travaille dans la bande UHF en diversité vraie avec une bande de commutation de 319 MHz (amputée selon les régions), la plus large atteinte à ce jour sur ce type de matériel.
La latence totale entre émetteur (main ou pocket) et récepteur en sortie analogique est de seulement 2,1 ms. Le système met en œuvre un codec TriplePlay qui n’apporte qu’une latence de 1,2 ms et offre une haute résilience aux erreurs.
Les données audio sont encryptées avec une trame de 16 bits.


Le système TG-1000
Le système TG-1000

Le récepteur dispose d’un affichage OLED et ne consomme que 12 W avec une alimentation universelle 100 – 240 V AC.
La réponse en fréquence du système va de 20 Hz à 20 kHz avec une plage dynamique de 116 dB (128 dB avec un niveau baissé de -12 dB sur le transmetteur pocket).
Le contrôle et le monitoring peuvent s’effectuer grâce à un serveur web incorporé.

D’autres informations sur le site www.audiopole.fr