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Guy Vergnol et José Tudela cèdent On-Off à Yannick Bétis et Eric Barthélemy.

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logo On OffGuy Vergnol et José Tudela, les deux dirigeants d’On-Off, ont vendu des parts de leur entreprise à Eric Barthélemy et Yannick Bétis en juillet 2014.
Cette info sonnerait-elle le retrait de nos deux amis Guy et José ? Que nenni, nous découvrons vite au cours de notre entretien dans les locaux de Chelles qu’ils restent très impliqués dans le fonctionnement du célèbre interrupteur.

Mais qui sont donc Eric Barthélemy et Yannick Bétis, à priori inconnus dans l’univers de la prestation technique ? Nous étions curieux de faire leur connaissance et de découvrir les raisons de cette tractation, même si, il faut bien l’avouer, nous en avions une petite idée quand même.

Guy Vergnol : Eric Barthélemy et Yannick Bétis cherchaient à acquérir une société de prestation technique et se sont rapprochés de On-Off. De notre côté, nous préparions notre sortie, et étions à l’écoute de solutions qui nous permettaient de mettre en place une transition. La réussite d’une telle étape impose de l’anticiper.

Equipe direction On Off
De gauche à droite, Eric Barthélemy, Guy Vergnol, José Tudela et Yannick Bétis

SLU : Vous n’avez jamais envisagé de faire participer le personnel de On-Off à la continuité de l’entreprise ?

Guy Vergnol : Si, nous y avons bien pensé. La reprise d’une société, que ce soit par les enfants des dirigeants, ou par leurs propres équipes, nécessite une volonté forte des candidats à la reprise, mais aussi la capacité de diriger l’entreprise et de pérenniser l’activité, sans parler d’aspects financiers qui font forcément partie de la réflexion. Dans notre cas, ce n’était pas envisageable, nous avons donc vite abandonné cette piste. Par ailleurs, nous ne ressentions pas de réelle urgence. Puis un soir, nous avons reçu un appel téléphonique : « Bonsoir, je m’appelle Yannick Bétis… »
Les discussions ont donc débuté en Septembre 2013 pour aboutir en Juillet 2014 avec la vente de la majorité des parts de On-Off à Eric et Yannick. Au-delà du fait que José Tudela et moi-même restons dans l’actionnariat, nous accompagnerons Yannick et Eric dans le développement de la société pendant plusieurs années.

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SLU : Les parts se répartissent comment ?

Eric Barthélemy : Nous sommes majoritaires, largement.

SLU : Guy et José, vous accompagneront pendant combien d’années ?

Eric Barthélemy : Comme l’a dit Guy, José et lui resteront pleinement intégrés dans la vie de l’entreprise et son développement pendant encore plusieurs années. Notre projet est ambitieux, et nous ne serons pas trop de quatre pour le faire avancer. Guy et José sont enthousiastes, ils ont vraiment envie de vivre cette étape de l’entreprise qu’ils ont portée jusque-là.

Guy Vergnol : Et surtout on retrouve dans les projets d’Eric et de Yannick, un désir d’évolution en phase avec la philosophie et l’esprit de On-Off.

SLU : Quel est le nouvel organigramme ?

Eric Barthélemy : Yannick et moi dirigeons la société, José et Guy nous accompagnent dans le développement commercial et l’ensemble des grandes décisions qui concernent la société.

Guy Vergnol : Yannick et Eric sont beaucoup plus jeunes que nous, ils arrivent avec une vision, une ambition… Leur enthousiasme et leur énergie vont donner un énorme coup de fouet à l’entreprise.

On Off
Guy, Eric et José le jour de notre rencontre.

SLU : Pourquoi On-Off ?

Eric Barthélemy : Parce que cette société et ses dirigeants nous ont tout de suite plu. La société était saine, et nous avons aimé ce qu’elle représente, la philosophie des anciens dirigeants, leur respect des hommes, du matériel, leur proximité avec leurs équipes aussi bien qu’avec les clients.

On sent qu’il y a à la fois une rigueur dans l’organisation et dans la gestion de l’entreprise, et enfin on sent que se sont des gens qui aiment profondément ce qu’ils ont construit. Nous avons exactement le même état d’esprit, nous ne sommes pas des investisseurs financiers dont la seule préoccupation est la rentabilité maximum. On est dans un projet de vie.

SLU : Vous avez vu d’autres sociétés de prestation ?

Eric Barthélemy : On a vu pas mal d’autres sociétés.

SLU : C’était la boîte la plus saine ?

Eric Barthélemy : C’est une société saine, mais ce n’est pas la seule. C’est surtout la société avec laquelle nous avons eu les atomes crochus les plus immédiats car il s’agit de travailler ensemble, c’est important.

Guy Vergnol : C’est même fondamental !

Eric Barthélemy : Oui, c’est un ensemble de choses. Il y a aussi ce qu’On-Off représente sur le marché. C’est une société qui est connue et reconnue pour savoir faire du gros live, de la grosse tournée et du gros festival, de la comédie musicale et il n’y en a pas non plus cinquante en France.

On Off Rock en seine
Rock en Seine édition 2012, Le système V arrive chez On-Off. Il est ici utilisé pour la grande scène en renfort latéral du Système J

SLU : C’est quoi votre passé ?

Eric Barthélemy : Nos passés professionnels ne sont pas dans le monde de l’audio. On a occupé des fonctions de direction commerciale, de direction générale et d’entrepreneuriat dans d’autres secteurs d’activités, et en partie dans d’autres pays. Nous avons géré des équipes importantes, on a développé du business, on a créé des structures…

SLU : Pourquoi avec-vous choisi ce secteur de l’audio pro ?

Eric Barthélemy : Yannick est un audiophile passionné de musique. C’est quelqu’un qui a une collection de pratiquement 10000 CDs chez lui, un système Hifi complètement hallucinant et c’est quelqu’un qui comprend vraiment le fond musical ; il a une vraie sensibilité pour ça. Moi je suis musicien depuis longtemps.

SLU : Quel instrument ?

Eric Barthélemy : Basse. Un peu de guitare et de batterie, mais surtout basse. Je joue dans plusieurs groupes semi-pro. On se produit dans des salles comme La Maroquinerie, Le Divan du Monde, le Bus Palladium …

SLU : En plus de votre métier ?

Eric Barthélemy : Je trouverai des espaces de temps pour faire ce que j’aime faire.
J’évolue depuis un bon moment dans le monde de la musique, j’y connais pas mal de monde, certes plus parmi les artistes que parmi les prestataires ou les techniciens. C’est un secteur dans lequel Yannick et moi avions vraiment très envie d’aller.

SLU : Donc vous conjuguez la passion et le travail…

Eric Barthélemy : Exactement, et c’est quand même une chance extraordinaire. On a effectivement la quarantaine tous les deux et nous souhaitions avoir une activité qui nous ressemble, qui nous anime et qui nous donne la pêche tous les matins quand nous nous levons. Nous avons tous les deux décidé d’abandonner des situations très confortables, qui nous permettaient d’envisager de belles poursuites de carrières, pour nous consacrer pleinement à ce projet de rachat. A 40 ans passés, on ne voit pas les choses comme à 25. On s’inscrit aujourd’hui dans un projet à long terme, qui nous ressemble. Notre parcours professionnel se terminera certainement avec On-Off.

SLU : Vous envisagez de mettre les mains dans le cambouis, suivre des formations techniques, c’est déjà lancé ?

Eric Barthélemy : Pas que les mains, on est dans le cambouis jusqu’au cou. On ne débarque pas non plus dans un monde inconnu, loin s’en faut. Nous n’avons pas vocation à sonoriser nous-même le Stade de France, mais nous savons ce qu’est une console, une diff,…notre compréhension technique s’affinera rapidement.

Guy Vergnol : Si je puis me permettre, on n’est pas obligé d’être ingénieur du son pour faire ce métier, j’en suis une preuve vivante.

SLU : C’est ce qui va différencier les nouvelles entreprises des anciennes, car si mes souvenirs sont bons, José est ingénieur du son comme la plupart des gens qui ont créé leur entreprise de prestation technique.

Eric Barthélemy : C’est probable. Yannick et moi avons une très forte sensibilité pour ce milieu. Nous ne sommes pas complètement perdus quand on parle de son ou de technique, loin de là, mais on est aussi des entrepreneurs. Le profil “type” du fondateur de ces sociétés est effectivement l’ingénieur du son. Les patrons historiques ont fait des choses admirables. Mais ils ont parfois buté sur certaines évolutions ou hésité à prendre certains virages faute de compétences de gestion, par exemple la gestion du changement pour ne prendre qu’elle.

SLU : Quel est votre cursus ?

Eric Barthélemy : Yannick a fait un parcours un petit peu atypique : bac C puis Math Sup, et il a arrêté ses études pour se lancer dans un début de carrière de sportif de haut niveau. Il a été pendant un an au centre de formation de l’OGC Nice, un club de ligue 1, mais il n’a pas été au bout car c’est extrêmement compliqué et sélectif. Au lieu de reprendre ses études, il a décidé de se lancer dans la vie active. Yannick est un fonceur qui aime prendre les choses à bras le corps. Il s’est lancé dans une carrière commerciale et il a franchi progressivement les échelons avant de devenir DG puis de créer sa première boîte.
Moi j’ai fait une école de commerce et j’ai eu des fonctions financière d’abord, puis de dirigeant de Business Unit, de filiales. J’ai dirigé des équipes de 300 personnes. A nous deux nous avons dirigé des structures qui font cinquante ou soixante millions de CA.

On Off Rock en seine
On-Off sonorise les 5 scènes de Rock en Seine en d&b depuis 10 ans avec cette année une amplification de tous les systèmes J et V assurée par le nouveau D80 grâce au soutien de d&b.

SLU : Vous avez déjà des objectifs de développement de On-Off ?

Eric Barthélemy : Oui, on a des projets de développements importants. Notre volonté, c’est de faire de On-Off un des leaders de la prestation technique en France dans les 5 à 6 années qui viennent.

Guy Vergnol : L’idée est quand même de faire largement évoluer On-Off. Ces derniers mois par exemple, nous avons, en plus du rock’n roll ou de la variété, développé une véritable expertise sur la comédie musicale, avec la tournée de Robin des Bois et ses 200 dates, puis l’installation récente de la comédie musicale Flashdance, qui part pour 170 dates au moins.

Eric Barthélemy : Nous voulons jouer notre rôle de spécialiste du son dans le spectacle vivant, mais aussi dans l’événementiel, l’audiovisuel, l’intégration…Et continuer à améliorer une qualité de prestation qui nous permet de nous assurer la fidélité de nos clients.

SLU : On-Off est aujourd’hui full d&b. Est-ce que vous pensez à l’avenir vous diversifier en diffusion de puissance ?

Eric Barthélemy : Ce n’est pas d’actualité aujourd’hui. Pour commencer, nous avons une relation très privilégiée avec d&b. Nous sommes l’ambassadeur de cette marque en France, et comptons bien le rester. Notre relation s’inscrit dans un partenariat gagnant-gagnant et la nature de nos relations nous permet de nous faire mutuellement progresser. Ensuite, les systèmes produits par d&b sont parmi les meilleurs, et sont sur toutes les fiches techniques des artistes du monde entier. Enfin, la question d’un choix d’un deuxième partenaire de diffusion ne se pose pas avec la taille d’On-Off aujourd’hui.

SLU : Vous avez prévu de réinvestir cette année en matériel : consoles,  systèmes de diff…

Eric Barthélemy : Oui, et c’est l’une des différences de notre approche par rapport à celle qu’avaient José et Guy jusqu’ici. Ils géraient l’entreprise en « bon père de famille », et ce n’est absolument pas péjoratif. Notre projet de développement va nous amener à avoir une stratégie d’investissement plus dynamique.

SLU : Et les banquiers, comment réagissent-ils en ce moment par rapport aux demandes de prêts sur ce marché du spectacle ?

Eric Barthélemy : On n’a aucun problème avec nos partenaires bancaires qui sont enthousiastes et ont envie de nous accompagner. A partir du moment où l’entreprise est saine, le projet cohérent et les perspectives prometteuses, les discussions avec les partenaires financiers sont plus simples.

SLU : Quelle est votre vision du spectacle vivant en France ?

Eric Barthélemy : Avec la crise du disque et le bouleversement des modèles de diffusion de la musique, le live est devenu la principale source de revenu des artistes. Si l’on observe la fréquentation des festivals cet été, on constate que malgré la crise économique, ils ont tous ou presque battu leur record de fréquentation. Le spectacle vivant s’est beaucoup développé ces dernières années ; le public a aussi besoin de trouver un peu autre chose que de la grisaille ambiante et de vivre des moments d’émotion comme il peut en trouver lors d’un concert.
Mais en même temps, les budgets sont de plus en plus serrés, et ce secteur d’activité fait l’objet d’une gestion financière plus fine, avec un impact réel sur les prix des prestations. Aujourd’hui, on voit évoluer les profils de nos interlocuteurs dans les sociétés de production. Beaucoup d’acteurs financiers ont pris des positions dans ce secteur d’activité. Demain, nous devrons être capables, les uns et les autres, de parler le même langage. Nous sommes convaincus que le salut pour nos sociétés de prestations techniques viendra à la fois d’une amélioration de l’organisation et des processus, voire même leur industrialisation. Et la capacité à se positionner sur plusieurs segments et à atteindre une taille critique.

Nuits Créoles au Stade de France
Nuits Créoles au Stade de France. On-Off est un des rares prestataires son français à maitriser la diffusion de puissance dans les grands lieux.

SLU : On commence à voir de la prestation technique délocalisée et puis la baisse des tarifs qui continue, comment une société française de prestations peut-elle s’en sortir ?

Eric Barthélemy : Eh bien elle peut s’en sortir en étant très proche de ses clients, en étant très réactive, en ayant une qualité de prestations et d’accueil irréprochable. Le live ne permet pas d’erreurs et la délocalisation de certaines prestations constitue une grosse prise de risques pour l’organisateur. Moi je suis aussi organisateur de concerts par ailleurs donc je sais ce que c’est.

SLU : C’est du vécu ?

Eric Barthélemy : Disons que j’ai vécu des délocalisations dans d’autres vies, en l’occurrence dans l’informatique. J’en connais les attraits et j’en connais aussi les risques. C’est vrai que l’on peut raisonner en termes de coût mais c’est vite dangereux. Sur des prestations qui ne laissent absolument aucune place à l’erreur, notre réponse sera une gestion optimisée de l’entreprise mais aussi une qualité irréprochable et une réactivité immédiate, une proximité. Nous serons bien évidemment de plus en plus présents sur l’ensemble de nos opérations, et nous serons le plus possible au contact de nos clients.
Je pense que la dimension humaine est importante dans ce secteur d’activités plus que partout ailleurs. Tout ca joue et jouera contre la délocalisation. Il y a encore une dimension d’artisanat dans nos métiers, pas incompatible avec l’industrialisation dont je parlais plus tôt. Je ne suis pas trop inquiet par rapport à ce type de menace.

SLU : Comment le personnel de On-Off a t’il réagi à ces changements ?

Guy Vergnol : Ce serait plus à nos techniciens de répondre. Mais avec José, on a informé nos équipes dès que nous avons eu la conviction que les discussions allaient aboutir. Aujourd’hui, ils ont à la fois le côté rassurant des anciens qui restent à bord et l’enthousiasme du projet des nouveaux dirigeants. Ils ont tout de suite adhéré à cette évolution. Le personnel est une des richesses de notre société, à la fois les fixes et les intermittents fidèles à On-Off. Ils ont un véritable savoir-faire et c’était une question très importante de les garder avec nous et puis de les faire évoluer avec l’entreprise.

SLU : Guy, que feras-tu après ?

Guy Vergnol : Après, après ? Je ne sais pas moi, j’irai à la piscine ou à la pêche…

SLU : Vous allez prendre un peu de vacances ou vous gardez le même rythme ?

Guy Vergnol : Nous avons pris 3 semaines cet été. Une éternité que nous n’étions pas partis aussi longtemps… Sinon on reste à fond dedans. On suit nos affaires comme on le faisait avant, sauf qu’on en parle à quatre au lieu d’en parler à deux.

Aussi étonnante qu’inattendue, cette reprise sonne sans doute le début d’une réorganisation plus large du parc de prestataires français dont l’âge des dirigeants rend le bois de la canne à pêche plus attrayant que celui des flight-cases.
Le choix de Guy et José de céder leur entreprise à de jeunes managers portés par la passion mais aussi une indéniable rigueur entrepreneuriale sera un plus déterminant pour la continuité d’On-Off et de ses équipes à qui Soundlightup souhaite bonne chance et toute la réussite qu’ils méritent.

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AXENTE distribue SYMETRIX

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La marque américaine de matrices numériques Symetrix, qui propose notamment un système éprouvé d’annulation d’écho acoustique (AEC) pour les liaisons de conférence, et l’intégration de réseau Dante sur ses produits, vient de rejoindre Axente pour sa distribution dans l’hexagone.

Axente équipe audio
L’équipe Axente (audio) de gauche à droite : Damien Taymans (Technicien SAV, chef d’Atelier), Arnaud Beunard (ADV, Est), Rosy Pignot (Administration), Sandrine Brisach (Responsable Exploitation), Aurelie Foucher (ADV, Paris), Abdel Youcef (Directeur SAV), Frederic Kazmierski (Technico-commercial, Est), Christophe Carles (Directeur technique), Jerôme Brehard (Directeur général), Jean-Paul Dos Santos (acheteur), Cindy Gharbi (ADV, Ouest), Eric Constant (Technico commercial, Ouest), Alain Hercman (Directeur du marketing et des ventes).

L’adjonction de Symetrix au portefeuille de marques distribuées par Axente arrive à point nommé pour le marché audiovisuel pro car la demande en solutions de traitement de signal supportant le format réseau Dante d’Audinate est en forte croissance.

Selon Alain Hercman, Directeur des ventes et du marketing audio chez Axente : « Les produits Symetrix, qui fournissent des performances de haut niveau avec le support de Dante, créent de nouvelles opportunités. La spécialisation et l’expertise que Symetrix a développées dans les plateformes de traitement de signal (DSP) de différents types présentent un avantage technologique significatif pour nous et nos partenaires. »

Les séries Radius Edge, AEC et 12x8 sont des matrices « à la carte » pour Edge supportant le couplage par Dante, entièrement configurables avec AEC (annulation d’échos acoustiques), et télécommandes via app pour téléphones et tablettes.
Les séries Radius Edge, AEC et 12×8 sont des matrices « à la carte » pour Edge supportant le couplage par Dante, entièrement configurables avec AEC (annulation d’échos acoustiques), et télécommandes via app pour téléphones et tablettes.

Pour les installations haut de gamme complexes, Alain prédit une parfaite adéquation des SymNet Radius 12×8 et Radius AEC (Acoustic Echo Cancellation) à architecture ouverte. Pour les applications de milieu de gamme, la série Jupiter à architecture fixe, avec ses quelque 70 applications prédéfinies mais configurables aisément, devrait rapidement s’imposer sur le marché.

La série Jupiter à architecture fixe comporte trois modèles A4, A8 et A12 selon le nombre d’E/S
La série Jupiter à architecture fixe comporte trois modèles A4, A8 et A12 selon le nombre d’E/S

Alain Hercman poursuit : « Notre philosophie a toujours été de ne pas être de simples « pousseurs de cartons » mais d’offrir à nos partenaires un support et un accompagnement dans leurs projets avec des solutions adaptées. Avec sa gamme étendue de produits à architecture ouverte et fixe élaborée en ayant à l’esprit les besoins des usagers finaux, les solutions Symetrix correspondent totalement à cette approche ».

Mark Ullrich, Directeur des ventes à l’international de Symetrix, se réjouit du partenariat avec Axente et planifie déjà des formations autour des produits de la marque : ‘’ la position de leadership d’Axente dans le domaine pro-audio est claire pour tout le monde, et nous envisageons une collaboration fructueuse qui devrait faire évoluer notre présence sur le marché français ».

A cet égard Symetrix et Axente organisent dès le 21 octobre chez Axente une journée de formation à la présentation et la programmation des matrices Symetrix à l’intention des intégrateurs et bureau d’études. Qu’on se le dise.
Voir le site Axente pour les modalités et l’inscription : http://www.axente.fr/blog/formation-symetrix-avec-le-fabricant-21-octobre-2014

Signalons que, dans le même temps, Axente a aussi ajouté Furman (stabilisateurs, conditionneurs de réseau électrique et UPS), à son portefeuille de marques distribuées. Nous y reviendrons. 

 

Ayrton lance le MagicRing-R1 ™ au PLASA Londres

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Ayrton MagicRing-R1Grand innovateur français dans le domaine de l’éclairage à LED, Ayrton prend un malin plaisir à surprendre ses clients avec le lancement inattendu d’une nouvelle ligne de produits.
Ayant déjà lancé la série Radical au Prolight + Sound au début de cette année, Ayrton vient tout juste d’annoncer le MagicRing-R1 ™, un nouveau complément à sa série Radical, qui sera présenté en première mondiale au salon PLASA Londres.

Le MagicBeam-R1 ™ est le dernier à recevoir le traitement Radical. Identique en taille et en forme au WildBeam-R ™, le MagicRing-R1 ™ possède toutes les caractéristiques de son prédécesseur, mais avec, en plus, les propriétés de rotation pan et tilt continue exclusives d’Ayrton tout comme son grand frère le MagicRing-R9.

Se présentant avec le WildBeam-R ™ comme l’un des plus petits appareils de la gamme Radical, le MagicRing-R1 ™ dispose de sept sources LED RGBW de 15W avec des optiques de 67 mm. Il fournit un flux de 3 200 lumens et un éclairement au centre du faisceau de 380 000  candelas pour une modeste consommation d’énergie de 130 W.

Très compact, léger, ultra-rapide et puissant, le MagicRing-R1 ™ bénéficie d’une gestion thermique améliorée et d’une carte de contrôle rapide à 32-bit lui permettant de réagir très rapidement aux commandes qui peuvent lui être envoyées en DMX ou RDM.
Ses faisceaux étroits de 4,5° présentent une empreinte visuelle réduite et peuvent être commandés individuellement ou en groupes pour produire des motifs et des effets visuels étonnants.

Ayrton expose au Plasa sur le stand 70 où toute la gamme Radical fera sa première apparition au Royaume-Uni.

Caractéristiques du MagicRing-R1 ™ :

  • Collimateurs de 67 mm 
  • Ouverture de faisceau de 4,5 °
  • Rotation continue en PAN et en TILT
  • Electronique rapide à 32 bits 
  • Gestion thermique améliorée
  • contrôle : DMX, RDM, ArtNet, KlingNet
  • Récepteur DMX-RDM sans fil Lumen Radio intégré.

Pour plus d’informations sur les nouveautés à LED  Ayrton, visitez www.ayrton.eu

 

 

 

 

 

Robert Juliat dévoile la sortie d’une nouvelle poursuite

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Robert Juliat dévoilera sa toute nouvelle poursuite sur le salon londonien PLASA 2014 aux côtés de son distributeur pour le Royaume-Uni, Ambersphere Solutions.
Depuis quelques mois, des rumeurs annonçaient l’arrivée d’un nouveau produit chez Juliat. Les visiteurs du PLASA 2014 auront donc le privilège de découvrir en exclusivité une toute nouvelle poursuite.

Robert Juliat poursuite

Conçue pour compléter les gammes ultra-compacts, compacts et longue portée Robert Juliat, cette nouvelle poursuite est l’aboutissement d’un projet ambitieux, né de consultations menées auprès des professionnels du métier, poursuiteurs, éclairagistes, techniciens ou bien encore prestataires.

Facile à transporter, à installer et à entretenir, ce nouveau modèle offre toutes les qualités optique et ergonomique propres aux poursuites Robert Juliat, le tout combiné à une structure extrêmement robuste résistant aux conditions de vie imposées par les tournées et les grands spectacles live. En somme, c’est une nouvelle poursuite tout-terrain qui vient compléter la gamme des poursuites Robert Juliat.

Robert Juliat sera présent sur le Stand R80 aux côtés de l’équipe Ambersphere Solutions.

contact : www.robertjuliat.com

 

 

RCF montre les dents

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RCF va renforcer ses efforts en vue de dissuader des fabricants d’enceintes d’utiliser des copies de ses haut-parleurs. La réputation de la marque, bâtie sur la qualité et la fiabilité de ses transducteurs, risque d’être mise à mal par l’étendue du nombre de copies en circulation.

LF21N551: Woofer 21’’ à bobine interne-externe de 5,3’’ et moteur Néodyme. Denier né de la gamme « Precision Transducers » de RCF. 2000 WRMS, double spider ; BL = 39 T.m !
LF21N551: Woofer 21’’ à bobine interne-externe de 5,3’’ et moteur Néodyme. Denier né de la gamme « Precision Transducers » de RCF. 2000 WRMS, double spider ; BL = 39 T.m !
ND950 2.0 : Compression à diaphragme Titane et bobine 4’’ et gorge 2’’. 140 W AES en continu. 500 Hz- 20 kHz. Bobinage en aluminium sur chant.
ND950 2.0 : Compression à diaphragme Titane et bobine 4’’ et gorge 2’’. 140 W AES en continu. 500 Hz- 20 kHz. Bobinage en aluminium sur chant.


LDH Audio, le distributeur RCF pour la Chine, a mis en lumière la présence de haut parleurs contrefaits au sein d’enceintes assemblées par un constructeur chinois par ailleurs client en direct de la marque transalpine. Il a donc été décidé d’appliquer un certain nombre de mesures.

  1. Il est possible de vérifier la réalité des numéros de série des RCF dans le site de la marque à  rubrique « produits » puis « enregistrement produits ».
  2. Une fois un produit enregistré (veuillez suivre les instructions dans la rubrique « enregistrement produits »), il sera possible de savoir si ce même produit a déjà été enregistré. Ceci rendra impossible la réutilisation d’un même numéro de série par une tierce personne.
  3. RCF se réserve le droit d’attaquer en justice quiconque fabrique ou utilise des copies de ses produits.

S’il vient à trouver un produit RCF contrefait, nous prions tout fabricant ou utilisateur de nos produits de se rapprocher de LDH Audio, le distributeur de nos haut-parleurs pour la Chine. Avec la collaboration de LDH Audio, RCF continuera à se battre contre ce fléau.

 

 

 

 

Patrick Marguerie rejoint l’équipe de Soundlightup

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Patrick Marguerie
Patrick Marguerie

On dit que la qualité d’une publication se juge à l’aune des plumes qui la composent. Soundlightup est fier de vous annoncer l’arrivée dans notre équipe d’un poids lourd, d’une référence incontestable du monde de l’audio doublé d’un homme délicieux ce qui ne gâche rien, Patrick Marguerie.

Rares sont ceux qui ignorent son parcours qui l’a conduit de la direction technique de Régiscène à l’INA où il a été l’un des formateurs les plus actifs en passant par la SFP, une vie toute entière tournée vers la technique mais aussi la transmission d’un savoir qu’il maîtrise et explique depuis 1976.

A l’INA, il a en effet dessiné de nombreux stages de formation dont “L’ingénierie de la diffusion sonore” ou encore “La prise de son live”. Curieux et incollable, il trouve tout naturellement sa place dans notre magazine en ligne aux côtés de Monique Cussigh, Claude Ducros, Jean-Pierre Landragin, Ludovic Monchat et vient d’y signer sa première contribution sur les mélangeurs automatiques, disponible ici : 

http://www.soundlightup.com/archives/comprendre/les-melangeurs-automatiques-de-microphones.html

S’il est vrai qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, un Marguerie va faire le plus beau des automnes.

Bienvenue chez toi Patrick !!

 

 

 

LumenRadio et ACME établissent un partenariat pour la technologie CRMXchip

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En ce mois de septembre, LumenRadio ajoute ACME à la communauté en pleine croissance des intégrateurs du CRMXchip, la nouvelle puce de réception DMX par Wifi. ACME, l’une des plus grandes entreprises mondialement connues spécialisée dans le domaine de l’éclairage intégrera désormais le CRMXchip en standard dans ses  lignes de produits professionnels existantes et futures.

LumenRadioACME


Durant ces deux derniers mois, LumenRadio a travaillé en étroite collaboration avec ACME pour intégrer le CRMXchip dans certains des produits actuellement les plus vendus d’ACME, tels que les Spots et Beams XP-1000SZ / WZ, XP-16R, et les CM-600Z.

LumenRadio ACME CRMXchip

« Nous sommes enchantés d’être un partenaire OEM de LumenRadio. ACME s’efforce d’être toujours à la pointe de la technologie et le CRMXchip va nous aider dans cette voie. Avec un récepteur sans fil en standard, nos clients vont maintenant bénéficier d’une commande DMX sans fil totalement intégrée aux appareils.

En outre, nous sommes fiers d’avoir la certitude que nos clients disposent de la solution sans fil la plus fiable du marché », explique Thomas Su, directeur des produits et des ressources stratégiques, à ACME.

LumenRadio et ACME sont tous deux convaincus que leur partenariat se dirige vers un très brillant avenir, et qu’il a un potentiel énorme.
Jessica Björk, directrice des ventes et du marketing de LumenRadio commente : « Nous sommes ravis de ce nouveau partenariat et du potentiel qui l’accompagne. ACME évolue depuis plus de 29 ans en tant que fabricant de produits d’éclairage professionnels et je pense qu’il est juste de dire que jusqu’à présent, ils ont dépassé les attentes de l’industrie dans tous les domaines. Ce n’est que le début et je suis sûre que nous allons voir très prochainement ce que ce partenariat va donner. »

 

M32 : la console d’entrée de gamme MIDAS

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Présentée en janvier au NAMM d’hiver, la petite dernière de MIDAS s’est laissée quelque peu désirer puisque ce n’est qu’en ce début d’octobre qu’EVI Audio France sera enfin en mesure de la livrer à ses clients.

MIDAS M32
MIDAS M32

Appartenance commune au Music Group oblige, la parenté avec la X32 de BEHRINGER est une évidence qu’en dépit de son dessin original la M32 ne parvient pas à dissimuler. La console reprend même intégralement la partie logicielle, la disposition des commandes et les fonctionnalités de sa proche cousine …

Toutefois, pour mieux toucher son habituel cœur de cible, celui de la prestation pro, le constructeur anglais n’hésite pas à positionner sa console comme un upgrade matériel majeur de sa proche parente. Pour cela MIDAS met notamment en avant la solidité du châssis tout acier et les matériaux high-tech tels l’aluminium et la fibre de carbone utilisés autour de la surface de contrôle.
Mais surtout, pour mieux convaincre les inconditionnels de la marque, la console a été dotée des renommés faders et préamplis de la série PRO. De quoi rassurer ce public très sensible à la fiabilité des uns et à la légendaire signature sonore des autres.

Les faders MIDAS équipant la M32.
Les faders MIDAS équipant la M32.

Midas M32 fader flip
Midas M32 fader flip


Aux dires du constructeur, les autres performances audio n’ont pas été négligées avec une architecture ouverte qui dans l’avenir devrait permettre le fonctionnement de la console en 96 kHz…

Caractéristiques notables de la M32 :

  • 40 canaux de traitements 
  • 25 bus de mixage temporellement alignés et à phase cohérente
  • 32 préamplis MIDAS PRO embarqués
  • Convertisseurs AD/DA Cirrus Logic 192 kHz
  • Dynamique 114 dB
  • Traitement des signaux en 40 bits à virgule flottante
  • 8 moteurs d’effets stéréo
  • 25 faders motorisés MIDAS PRO
  • 8 DCA, 6 groupes de mute
  • Ecran TFT de 7’’ lisible en lumière du jour
  • Interface audio 32 x 32 canaux au format USB2 incluse.
  • 2 ports réseau AES50
  • 1 port ultranet dédié au système de monitoring personnel à 16 canaux PowerPlay P16.
  • Télécommande de la console via les logiciels M32 editor (Mac ou PC), M32 MIX (Ipad) ou M32 CUE (Android, IPhone, IPod touch).
  • Dimensions et poids : 891 x 612 x 256 mm / 25 kg
La M32 est un concept tout en un avec les entrés-sorties sur la console mais des extensions possibles via AES50.
La M32 est un concept tout en un avec les entrés-sorties sur la console mais des extensions possibles via AES50.

Options :

  • Cartes d’interface audio 32 x 32 disponibles aux format MADI, Dante et ADAT
  • boitiers de scène MIDAS DL16 avec 16 préamplis MIDAS PRO et 8 sorties à raccorder à concurrence de 3 aux ports AES50 

La M32 est disponible chez EVI Audio France au prix de 4750 euros HT

 

 

 

 

 

 

Les mélangeurs automatiques de microphones

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Les mélangeurs automatiques de microphones (auto-mélangeurs ou automixers) sont particulièrement utiles lors de programmes non scénarisés pour gérer dans un mixage la contribution individuelle de plusieurs micros d’orateurs. Ils déchargent l’ingénieur du son du fastidieux suivi au fader des voies concernées, le laissant libre de se consacrer à des tâches plus créatives.
Les domaines d’application des auto-mélangeurs touchent aussi bien celui de la sonorisation de conférence, d’assemblée générale, d’événementiel, que celui de la télévision ou de la radio lors d’émissions de débat, table ronde et autre talk-show produites dans les conditions du direct.

Yamaha Automixer

Ce document explique les principaux bénéfices liés à l’utilisation des auto-mélangeurs tout en abordant certains principes fondamentaux, comme la structure du gain acoustique et les différences conceptuelles majeures entre systèmes incorporant des portes de bruit (noise gate) et ceux utilisant un algorithme de partage de gain comme dans l’automixer Dugan™.

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Problématique des captations multi micros

Trois problèmes inhérents à la sonorisation multi micros sont résolus par les auto-mélangeurs. Quels sont ils ?

Réduction de la marge à la réaction acoustique
Quand plusieurs micros sont ouverts, le recul au larsen est réduit. Ainsi, chaque fois que le nombre de micros utilisés est doublé, ce sont 3 dB qui sont perdus sur la marge résiduelle. Par rapport à une situation qui n’utiliserait qu’un seul micro, l’ouverture  d’un deuxième micro fait donc perdre 3dB ; 6 si on en ouvre quatre, et 9 pour huit micros d’ouverts, etc.

Accroissement du bruit ambiant amplifié
Prenons l’exemple d’une table ronde où huit micros sont disposés devant autant de participants. Si tous les circuits sont ouverts alors qu’un seul intervenant s’exprime, les huit micros capteront et amplifieront le bruit ambiant réduisant d’autant le rapport signal sur bruit de la voix amplifiée. Cette dégradation qui dans notre exemple est quantifiable à 9 dB impacte directement l’intelligibilité avec laquelle est perçue l’orateur.

Génération de filtre en peigne
Les filtres en peigne sont générés à partir du chevauchement de signaux audio non synchronisés. Si par exemple, une source sonore est captée par deux microphones, la différence de distance de la source à chacun des micros représente également une différence de temps de captation (figure 1) ; en d’autre termes un décalage de phase. Lorsque ces deux signaux sont mélangés, le filtre en peigne qui en résulte nuit à la qualité tonale de la sonorisation. Les filtres en peigne générés à des fréquences d’1 kHz et plus affectent plus particulièrement  l’intelligibilité de la parole.

Yamaha Automixer

Les auto-mélangeurs ferment automatiquement ou réduisent le gain des micros inutilisés à l’exception bien sur de celui captant un signal sur sa membrane autre que du bruit ambiant.
Si le dispositif de sonorisation ne génère aucune réaction acoustique lorsqu’un seul micro est en fonction, alors un auto-mélangeur aura la capacité d’ajuster automatiquement le gain acoustique du système afin de prévenir tout larsen intempestif et ce, même lorsque plusieurs micros sont utilisés simultanément.
Les fonctionnalités inhérentes aux auto-mélangeurs résolvent les trois problèmes mentionnés ci-dessus.

Gain acoustique

Pour bien comprendre le principe des auto-mélangeurs, il est nécessaire de maitriser le concept du gain acoustique. 

Indissociable de l’amplification d’une voix, le gain acoustique se définit comme l’accroissement en dB du niveau sonore que perçoit un auditeur quand le système de sonorisation est en fonction comparé à celui perçu lorsque le système est coupé.

Une conversation à niveau normal dans un lieu calme fournit une pression d’environs 65 dB SPL à un mètre. Pour un auditeur situé à 10 mètre de la conversation, la pression sonore à cette distance sera de 65 dB – 20log (10) dB= 45 dB SPL soit 20 dB inférieure à celle qu’il aurait perçue à 1 mètre. Le système de sonorisation (figure 2) a pour objet d’amplifier la voix captée par un microphone et fournir l’illusion que l’orateur est plus proche de l’auditoire.

En corollaire de cette hypothèse, pour qu’un auditeur situé à dix mètres d’un orateur ait l’impression qu’il n’est en fait virtuellement distant que d’un mètre, le système de sonorisation devra fournir un niveau de pression de 65 dB SPL à l’oreille de notre auditeur et donc, apporter un gain acoustique d’une vingtaine de dB.
Ce gain appelé gain acoustique nécessaire (GAN) pour l’auditeur le plus éloigné du système de diffusion varie en fonction des différentes distances séparant :

  • l’orateur du micro (Ds),
  • l’orateur de l’auditeur le plus éloigné (Do),
  • le micro du haut-parleur (D1) et enfin
  • le haut-parleur de l’auditeur le plus éloigné (D2).
Figure 2
Figure 2

Lorsque le système est inactif
En prenant pour hypothèse que le niveau de pression acoustique fournit par l’orateur à son micro est représentée par le niveau Ns et en appliquant la loi du carré inverse de la distance, la pression No à l’oreille de l’auditeur le plus éloigné de l’orateur se déduit de l’équation suivante :

No = N-20 log (Do/Ds)        (EQ.1)

Lorsque le système est actif
Il suffit d’augmenter le gain de la chaine de diffusion pour obtenir le niveau désiré pour l’auditoire. Toutefois, au delà d’un certain taux d’amplification, le son en provenance du haut-parleur reviendra suffisamment sensibiliser le microphone pour qu’une réaction acoustique intervienne.
Considérons la boucle  électroacoustique micro > haut-parleur > micro. Si une réaction se produit c’est que le gain de cette boucle est positif, autrement il est négatif. A la limite de la réaction acoustique le gain est de 0 dB (gain unitaire). A ce point singulier d’équilibre, les niveaux de pression acoustique émis d’une part par l’orateur et d’autre part par le haut-parleur, et captés chacun par le micro, sont égaux. On peut alors calculer la pression acoustique (N2) résultante du haut-parleur à la position de l’auditeur le plus éloigné.

N2 = Ns-20 log (D2/D1)      (EQ.2)

Le gain acoustique (GA) se définit comme la différence entre l’équation 1 et l’équation 2, soit :

GA = (Ns – 20 log (D2/D1)) – (Ns – 20 log (D0/DS))
= 20 log (D0/DS) – 20 log (D2/D1)
= 20 log (D0/DS) + 20 log (D1/D2)
= 20 log D1 + 20 log D0 – 20 log D2 – 20 log DS            (EQ. 3)

Le gain acoustique de l’équation 3 représente l’expression du gain acoustique au seuil de la réaction acoustique. Un système de sonorisation pour être stable ne peut être raisonnablement exploité dans ces conditions et une sécurité de 6 dB qu’on appellera marge au larsen doit être considérée.

Le maximum de gain acoustique qu’un système électroacoustique peut produire en incluant cette marge de 6 dB définit le gain acoustique potentiel (GAP).

GAP = 20log D1 + 20log D0 – 20log D2 – 20log DS – 6     (EQ. 4)

A titre d’exemple, en substituant aux variables de l’équation 4 les valeurs suivantes:

D1 = 5 m, D0 = 16 m, D2 = 13 m, DS = 0,5 m,

Le calcul du gain acoustique potentiel théorique devient :

GAP = 20log 5 + 20log 16 – 20log 13 – 20log 0.5 – 6 = 15,8 dB

Dans l’explication ci-dessus, micro et haut-parleur sont supposés avoir un comportement omnidirectionnel. Dans le monde réel, ces deux éléments sont généralement directifs. On peut donc espérer obtenir un GAP plus important que ne le laisse supposer le calcul théorique, mais à ce point de la discussion, ce que l’on doit surtout retenir, c’est ce que les auto-mélangeurs travaillent à maintenir à tout moment constant le gain acoustique potentiel.

Effets inhérents à l’ouverture de plusieurs micros (1)

Jusque-là, les calculs de gain acoustique du système n’ont pris en considération que l’exploitation d’un seul microphone. Dans cette nouvelle section, un système utilisant plusieurs micros est considéré.

Si deux micros ayant des caractéristiques identiques sont réglés chacun individuellement à la limite de la réaction acoustique, leur sommation produit un gain acoustique supplémentaire de 3 dB et le système devient instable. Il suffit alors de décroitre le gain global du système de 3 dB pour supprimer la réaction acoustique.
Plus généralement, chaque fois que le nombre de micros ouverts double, le gain global du système croit de 3 dB (si les sources ne sont pas parfaitement corrélées), soit la sommation acoustique de la puissance captée par les membranes.
Si nous exprimons cela en équation, Avec NMO le nombre de micros ouverts, nous obtenons :

Gain (dB)  = 10 log NMO     (EQ. 5)

En incorporant la variable NMO dans le calcul du gain acoustique potentiel, l’équation du GAP devient :

GAP = 20log D1 + 20log D0 – 20log D2 – 20log DS – 6 – 10 log NMO       (EQ. 6)

Comme évoqué dans la section précédente, les auto-mélangeurs travaillent en permanence à maintenir constant le gain acoustique potentiel. Ils insèrent donc automatiquement dans leur chaine de traitement une atténuation égale à 10log NMO de telle manière que le gain total du système, que ce soit avec plusieurs micros ouverts où un seul, demeure identique. En conséquence, si un seul micro n’entraîne pas de rétroaction, plusieurs micros ouverts n’en provoqueront pas davantage.

Deux types d’auto-mélangeurs coexistent, ceux à base de portes à seuil et ceux à partage de gain.

Auto-mélangeurs à base de portes de bruit à seuil (gating)

Un élément important des auto-mélangeurs est l’algorithme utilisé pour détecter si un micro connecté reçoit bien sur sa membrane un signal utile et non du bruit. A cet effet, les mélangeurs à seuil utilisent sur chacune de leurs entrées des portes à déclenchement qui autorisent la mise en service de leur micro pour celles dépassant leur réglage de seuil.

Lorsqu’un micro est mis en fonction avec une porte à seuil rudimentaire, des plosives intempestives peuvent être diffusées par le système en raison de l’émergence de composantes basses dans le bruit ambiant. Par ailleurs, lorsqu’un orateur s’arrête de parler, son micro se retrouve brutalement coupé. La réverbération et le bruit eux aussi se retrouvent interrompus soudainement provoquant dans la diffusion une rupture d’ambiance ressentie comme artificielle.

Avec un auto-mélangeur bien conçu, le temps d’attaque est suffisamment long pour éviter l’apparition des plosives, le temps de maintien est ajusté de manière appropriée afin que la porte reste ouverte pendant les courtes prises de respiration du locuteur, enfin le micro est progressivement atténué lors de pauses plus longues ou lorsque l’orateur a terminé son intervention.

Un auto-mélangeur composé de portes de bruit à seuil fixe ne peut fonctionner correctement en toutes circonstances. Si le niveau du seuil est réglé trop bas, le bruit ambiant provoquera l’ouverture intempestive des portes et par voie de conséquence celles de micros non concernés par la captation de l’orateur. A l’opposé, si le seuil est trop élevé, certains phonèmes émis par le locuteur seront supprimés de la diffusion.

Un seuil optimisé pour la parole dans une salle calme ne convient plus lorsque le public applaudit ou lors de la diffusion de musique d’ambiance. Pour résoudre ce problème, certains modèles possèdent une fonction qui détermine de façon dynamique le niveau de seuil en tenant compte du bruit ambiant. Diverses méthodes ont été mises au point pour augmenter la précision de la commande de seuil comme par exemple un type adaptatif qui compare en permanence le bruit ambiant continu (tel celui pouvant être généré par un système de climatisation), par rapport au son global intégrant d’une part le bruit ambiant et d’autre part le son amplifié.

Par ailleurs, certains auto-mélangeurs à portes sont dotés d’un dispositif d’auto-maintien permettant de garder ouvert le micro du dernier intervenant et de le conserver dans cet état jusqu’à ce qu’une autre entrée soit mise en service. Ce dispositif prévient des coupures inopinées lors des fins de mots et de la rupture brutale de la réverbération et du bruit ambiant dans la diffusion. Le bruit ambiant capté par le dernier micro continuera d’être diffusé et ce jusqu’à ce qu’un nouvel orateur prenne la parole mais pour l’auditoire, le résultat semble plus naturel qu’un bruit ambiant interrompu chaque fois qu’une pause se produit.

Dans certains auto-mélangeurs à seuil, afin de maintenir le gain acoustique potentiel constant, l’atténuation du NMO est insérée après mélange dans l’étage de sortie (figure 3). Comme mentionné précédemment, le niveau d’atténuation du GAP par le NMO est de 3 dB pour deux micros ouverts, 6 dB quand il y en a quatre, et 9 dB quand il y en a huit.

Figure 3
Figure 3

D’autres modèles ont une fonction qui permet de n’ouvrir qu’un micro pour une source acoustique donnée. Cette fonctionnalité empêche non seulement les erreurs de gain, mais aussi le chevauchement inhérent aux captations multiples, corolaire des réponses en peigne.

Les auto-mélangeurs à partage de gain

Ces auto-mélangeurs développés par Dan Dugan utilisent un algorithme qui compare chaque entrée à la somme de toutes les entrées, puis règle chaque microphone afin que le gain acoustique potentiel de la somme de toutes les entrées activées soit constamment égal à celui d’un seul micro. Du fait qu’un gain constant est réellement partagé, ce régime a été qualifié par son concepteur d’automixer « à partage de gain ».
Aucune porte à seuil n’étant utilisée, les débuts de phrases ne sont jamais coupés.
Les signaux d’entrée de ces auto-mélangeurs sont dirigés simultanément vers une voie de traitement principale et une chaîne latérale de commande de gain. La voie principale route les signaux d’entrée, chacun conformé en niveau par un gain personnalisé appelé « Automix », vers le bus de mélange global.
Les signaux de la chaîne latérale sont sommés en un pré-mélange dont le rapport à chaque entrée devient le gain individuel utilisé pour chaque micro. Implicitement, cette conformation se traduit à tout moment par un gain global constant.
La figure 4 illustre le principe de ces auto-mélangeurs.

Figure 4
Figure 4

Le rapport d’Automix est calculé en utilisant une formule d’une simplicité déconcertante:

Rapport d’amplification d’un canal Automix = U (V) de son entrée / ∑ U (V) des entrées     (Eq.7a)
Ou bien encore, exprimé en dB
Gain d’un canal Automix (dB) = niveau de son entrée (dBu) – ∑ des entrées (dBu)               (Eq.7b)

Contrairement aux auto-mélangeurs à portes qui se contentent d’ouvrir ou fermer des micros, les auto-mélangeurs à partage de gain allouent de façon transparente un gain approprié pour chaque entrée. Cette opération est similaire à une situation où un ingénieur du son virtuose contrôlerait plusieurs faders d’entrée de manière précise et rapide.
Le comportement résultant de l’algorithme de fonctionnement de l’auto-mélangeur à partage de gain est facilement compréhensible par l’examen les diagrammes de la figure 5 illustrant quatre cas typiques d’exploitation.

Figure 5
Figure 5
  1. Représente une situation dans laquelle personne ne parle. Le gain Automix de chaque micro est le même, et la somme des gains Automix de toutes les entrées microphonique est égal à 0 dB, soit le gain d’un seul micro.
  2. Représente une situation dans laquelle une personne parle dans le micro alimentant l’entrée 2. Automatiquement le gain de ce micro prend sa valeur nominale alors que les autres micros sont globalement atténués en proportion.
  3. Représente une situation dans laquelle un autre orateur commence à s’exprimer dans le micro 3. Instantanément le gain de ce deuxième micro prend sa valeur nominale, et les autres micros sont baissés. Comme le gain est immédiatement réaffecté de façon transparente, le début de prise de parole n’est pas coupé.
  4. Représente une situation dans laquelle deux personnes parlent en même temps. Le gain est partagé entre chacun des micros recevant un orateur et les micros non utilisés sont baissés. Comme le gain global est le même que lorsqu’ il n’y a qu’un micro d’ouvert, aucune réaction ne se produit.

Ici, nous allons vérifier la situation (2) de la figure 5 en remplaçant par des valeurs numériques les variables de l’équation 7b.

Dans cet exemple, le niveau du bruit ambiant (soit le niveau de bruit aux membranes des micros 1 et 3) est de 45 dB SPL, et le son capté au micro 2 est de 65 dB SPL.
La somme de ces trois niveaux de signal est : 10log (1045/10 + 1065/10 + 1045/10) ≈ 65 dB SPL.

Gain Automix (pour les micros 1 et 3) = 45 – 65 = -20 dB
Gain Automix (pour le micro 2) = 65-65 = 0 dB

La somme des niveaux des signaux après l’auto-mélange de tous les micros est illustrée ci-dessous et est égal au niveau du signal d’un seul micro (ici le 2).

∑ mic 1+2+3 = 10log (10(45-20)/10 + 10(65-0)/10 + 10(45-20)/10) = 65 dB SL

De même, nous allons vérifier la situation (4) de la figure 5, le niveau de bruit ambiant et le niveau d’entrée du micro sont supposés être les mêmes que dans le cas précédent.

Gain Automix (pour micro 1) = 45-68 = -23 dB
Gain Automix (micros 2 et 3) = 65-68 = -3 dB

La somme des niveaux des signaux après l’auto-mélange de tous les micros est égale à :

∑ mic 1+2+3 = 10log (10(45-23)/10 + 10(65-3)/10 + 10(65-3)/10) = 65 dB  

On peut en déduire qu’une atténuation égale à l’atténuation du NMO (atténuation NMO = 10log1 = 0 dB pour la situation (2) et 10log2 = 3 dB pour la situation (4)) est insérée dans le traitement des micros captant la voix d’un orateur.

Un auto-mélangeur à partage de gain bien conçu traite les entrées corrélées de manière spécifique. A titre d’exemple, nous vérifions le cas pour deux signaux d’entrée à 65 dB SPL. En substituant ces valeurs dans l’équation 7, s’il n’y a pas de corrélation entre les deux signaux, leur somme est égale au niveau de chacun des signaux plus 3 dB. S’il existe une corrélation, leur somme est égale au niveau du signal original plus 6 dB.

S’il n’y a pas de corrélation
Le gain Automix est de 65 – 68 = -3 dB. Chaque signal d’entrée sera atténué de 3 dB. La somme de deux signaux mutuellement non corrélés et qui ont été ajustés à 65 – 3 = 62 dB SPL est égale à 65 dB SPL soit le même niveau que le signal capté par un seul microphone.

Si il y a corrélation
Le gain Automix est de 65 – 71 = -6 dB. Chaque signal d’entrée sera atténué de 6 dB. La somme de deux signaux mutuellement corrélés et qui ont été ajustés à 65 – 6 = 59 dB SPL est égale à 65 dB SPL. Ainsi l’auto-mélangeur à partage de gain compense l’augmentation de niveau qui se produit naturellement lorsque la même source acoustique atteint deux micros en proximité l’un de l’autre. Cette fonctionnalité est utile lors de l’utilisation de pupitres d’orateur équipés de micros à col de cygne montés en couple x-y. Dans ce cas, l’auto-mélangeur à gain partagé compense même les éventuelles différences de pression entre les deux micros lors des déplacements latéraux de l’orateur dans la zone de captation.

Avec un auto-mélangeur à seuil, les micros qui ne reçoivent pas un signal d’entrée valide sont généralement automatiquement atténués de 15 dB.
Avec un Auto-mélangeur à gain partagé, chaque gain Automix est réduit d’une valeur précise calculée pour maintenir constant le gain global du système.

Comme mentionné précédemment, afin d’éviter les désagréables ruptures d’ambiance acoustique potentiellement inhérentes à certains auto-mélangeurs à seuil, la porte du micro du dernier intervenant est maintenue ouverte au delà de sa prise de parole. Les auto-mélangeurs à partage de gain ne nécessitent aucunement de dispositif de maintien du dernier micro ouvert. En effet, quel que soit le nombre de microphones actifs, le niveau du signal du bruit ambiant s’ajuste automatiquement pour être équivalent au niveau du bruit capté par un seul micro ouvert.

En calculant à partir de la situation (1) de la figure 5 la somme des niveaux des signaux après auto-mélange de tous les micros, nous pouvons en déduire qu’elle est égale au niveau du signal d’un seul micro.
Dans cet exemple, le niveau de bruit ambiant est supposé être de 45 dB SPL (niveau sonore à chaque micro). Le gain Automix pour les micros 1, 2, et 3 est donc : 45 – 50 = -5 dB

La somme des niveaux de tous les micros après mélange est égale à :

mic 1+2+3 =10log (10(45-5)/10 + 10(45-5)/10 + 10(45-5)/10) = 45 dB

En d’autres termes, l’algorithme de partage de gain intègre une fonction équivalente à la fonction d’auto-maintien des mélangeurs à portes.

Lors d’enregistrement et d’émissions radio ou télédiffusées, une ambiance naturelle est indispensable. Les auto-mélangeurs a partage de gain ayant comme particularité de conserver un caractère naturel à l’ambiance acoustique, les faders de la console peuvent être laissés ouverts, prêts pour une utilisation instantanée. La manière avec laquelle le chevauchement des sons issus de plusieurs micros est pris en compte est différente avec les auto-mélangeurs à partage de gain de celle des auto-mélangeurs à seuil.

Analysons le cas de la figure 1 en appliquant la loi du carré inverse de la distance.
Si la pression acoustique au micro situé à 1 m de l’orateur est de 65 dB SPL, celle captée par le micro situé à 2 m sera de : Nmic2 = 65 – 6 = 59 dB SPL

La somme de ces deux niveaux est : 10 log (1065/10 + 1059/10) = 66 dB SPL

Nous substituons ces valeurs dans l’équation 7 afin de déterminer les gains Automix pour les deux micros. Le gain Automix pour le micro situé à 1 m est de : 65 – 66 = -1 dB

Le gain Automix pour le micro situé à 2 m est de :  59 – 66 = -7dB

La différence était à l’origine de 6 dB, mais après passage à travers le mélangeur automatique elle est alors de 12 dB. La séparation des micros est donc plus importante. De même, si la différence d’origine avait été de 3 dB, la différence après passage à travers le mélangeur automatique du microphone aurait été de 6 dB. Pour 9 dB d’écart initial, on obtient au final 18 dB de différence, soit dans tous les cas deux fois plus de séparation.

Cela minimise la dégradation de qualité due aux filtres en peigne et permet l’amplification d’un son clair, non seulement que ce soit lors de la sonorisation d’une table de conférence multi micros mais également pour celle d’un simple pupitre d’orateur équipé d’un couple de microphones.

Dan Dugan Sound design

Dan Dugan Sound Design est une entreprise dirigée par … Dan Dugan. La société est bien connue des professionnels de l’audio pour ses auto-mélangeurs, notamment aux Etats-Unis où ils sont populaires tout autant dans le secteur de la radio et télédiffusion que dans celui de la sonorisation de conférence. 

A son origine, la société a d’abord développé et fabriqué des consoles analogiques à entrées microphoniques incorporant un dispositif automatique de partage de gain mais depuis quelques temps, elle se concentre sur la mise au point de contrôleurs à DSP insérables dans les canaux d’entrée des consoles audio. Six années de recherche ont été nécessaires à Dan Dugan pour développer l’algorithme de partage de gain qui sera plus tard protégé par un brevet industriel. L’algorithme fut d’abord exploité par Altec Lansing qui très tôt l’intégra à ses mélangeurs automatiques.

Depuis, la conception de l’algorithme a connu de nombreuses améliorations, ce qui fait que de nos jours en Amérique du Nord, les auto-mélangeurs Dugan sont devenus un standard d’exploitation pour les émissions nécessitant la gestion automatique de plusieurs micros d’orateur.

Dugan-MY16

La carte MY16-Dugan est un produit spécifiquement développé pour les consoles de mixage numériques Yamaha. Elle intègre le tout dernier algorithme de partage des gains.

Yamaha QL5

La carte peut être installée dans un emplacement au format Mini-YGDAI. Il est recommandé que la carte soit insérée post-fader des canaux d’entrée. Chaque carte supporte le mixage automatique de 16 canaux (à 48 kHz).

Yamaha QL5 DuganLe nombre maximum de cartes pouvant être utilisés simultanément est de huit (128 canaux à 48 kHz). Chaque entrée peut être attribuée à l’un des trois groupes résidents (a, b et c), chacun d’eux pouvant fonctionner comme auto-mélangeur individuel.

La carte dispose de fonctionnalités telles que : pondération, mute, bypass et commande prioritaire (override). Elle peut être contrôlée et surveillée à partir d’un PC, d’un Mac ou d’un iPad. 

Les consoles QL Yamaha intègrent en natif jusqu’à 16 canaux de traitement Dugan accessibles via leur rack d’effets virtuels dédié aux égaliseurs graphiques.

Conclusion

Comme il est expliqué dans ce document, il existe une différence fondamentale entre les auto-mélangeurs à partage de gain et ceux à compresseurs ou à simples portes à seuil (noise gate).

Les auto-mélangeurs à partage de gain permettent aux ingénieurs du son de régler rapidement la balance entre des différentes voies de la console de mixage et ne plus se soucier des ouvertures et extinctions des micros des différents intervenants. Ils aident les ingénieurs à mixer en confiance de façon créative tout en maintenant un fonctionnement sécurisé et un son de haute qualité(2).

(1) Sound System Engineering, Don & Carolyn Davis. Effects of Multiple Open Mics
(2) Nous ne recommandons pas l’utilisation des auto-mélangeurs pour des applications musicales. Mélanger ce type de sources nécessite un équilibre artistique. Les auto-mélangeurs sont conçus pour servir d’autres utilisations telles celles décrites dans le présent document, loin des impératifs nécessaires à l’accomplissement d’une balance musicale.

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Nexo et son STM à l’assaut des rockeurs allemands

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La première grosse sortie du nouveau système Nexo STM acquis par le prestataire allemand Satis&Fy s’est déroulée il y a quelques semaines sur l’anneau d’Hockenheim pour le compte du festival Rock’n’Heim. 27 000 spectateurs se sont massés devant la scène Revolution pour y voir se produire des stars comme Outkast, DeadMau5 ou Jan Delay.

Nexo Festival Rock’n’Heim
Un plan large de la scène équipée par Nexo. Tout à droite, on voit nettement la ligne de renfort latéral composée de 12 ensembles STM complétés par trois M28 en douche. A gauche on aperçoit la ligne plus discrète car uniquement composée de 12 M28, le module conçu pour compléter avec son ouverture à 120° une ligne de M46 mais qui peut aussi être utilisé de façon autonome.

Satis&Fy a étroitement collaboré avec Nexo pour établir le design du système qui a requis un travail approfondi sur les subs afin de limiter l’émergence vers le second plateau tout en garantissant une couverture large et homogène.
Deux paramètres ont encore compliqué la tâche des concepteurs sonores. Tout d’abord la structure n’a pas été conçue pour supporter la charge des subs et, les problèmes volant toujours en escadrille, l’emplacement des points photo et caméra a rendu impossible d’ériger plus de deux subs à la fois à partir du sol.

Une vue très intéressante car montrant l’ensemble du système STM. Au premier plan deux M28 posés à même les subs S118 alignés au sol. En haut à gauche on aperçoit l’un des side utilisés pour les retours et composé de 6 modules M46. A leur droite se trouve la ligne principale de cour composée par la classique association M46 et B112, fini par deux M28 et tout au fond, le renfort latéral constitué de 12 ensembles M46 et B112, complété par trois M28 cachés ici par la bâche.
Une vue très intéressante car montrant l’ensemble du système STM. Au premier plan deux M28 posés à même les subs S118 alignés au sol. En haut à gauche on aperçoit l’un des side utilisés pour les retours et composé de 6 modules M46. A leur droite se trouve la ligne principale de cour composée par la classique association M46 et B112, fini par deux M28 et tout au fond, le renfort latéral constitué de 12 ensembles M46 et B112, complété par trois M28 cachés ici par la bâche.

Nexo STaime le Rock’N’Heim
Le système consistait en 15 ensembles STM pour les deux lignes principales, chacune assemblant les têtes large bande M46 et les renforts en grave B112, deux M28 servant de douche aux premiers rangs.

Le renfort de droite, couvrant environ 80 mètres, comportait 12 ensembles STM complétés par trois M28 en douche. Celui de gauche a été allégé à cause de la présence d’une zone VIP dans la ligne de tir des têtes, ce sont donc uniquement 12 M28 qui ont été chargées de rehausser légèrement la pression et améliorer la couverture.

Trois tours de délai placées à 80 mètres de la scène ajoutaient 60 mètres de portée grâce à des lignes de 9 M28 chacune et enfin deux ensembles de 2 M28 ont été placés sur les subs pour lécher les tous premiers rangs

La position décentrée de la régie façade a été un ultérieur challenge que l’équipe a relevé en exploitant le guidage du front d’onde des ensembles de subs en montage cardioide et placés côte à côte. Cela a permis d’ouvrir à 110° environ le lobe horizontal. Situés dans la zone de couverture de la ligne de droite et avec une pression conforme dans le grave, les ingénieurs FOH ont disposé d’un équilibre proche de celui de l’ensemble du public pour travailler.

Composés de 9 M28 chacune, les trois tours de rappel placées à 80 mètres de la scène et rajoutant encore 60 mètres de portée utile. Au pied de la tour centrale on aperçoit la régie.
Composés de 9 M28 chacune, les trois tours de rappel placées à 80 mètres de la scène et rajoutant encore 60 mètres de portée utile. Au pied de la tour centrale on aperçoit la régie.

« Pour nous, c’était une grande première » commente Martin Ramrath, le responsable audio de Satis&Fy. « La première grosse prestation avec un nouveau système est toujours un moment très important. Nous avions de grosses attentes et le résultat nous a enchantés. Le résultat sonore a été remarquable et nous n’avons eu pour cela qu’à effectuer quelques corrections de fréquence.

A mon avis, le point fort du STM est la justesse et la puissance de son rendu. Avec Nexo, nous avons prouvé qu’il a sa place parmi les meilleurs gros systèmes et j’attends avec impatience de pouvoir à nouveau l’exploiter sur d’autres grosses manifestations ».

Les retours
Les retours de l’ensemble du festival ont été assurés par Nexo avec notamment l’emploi de petits systèmes STM accrochés en guise de side et à chaque fois trois subs S118 posés sur le plateau pour compléter le rendu. 26 wedges 45N-12 ont été aussi utilisés en fonction des besoins en mode simple, double ou triple. L’ensemble des retours a nécessité l’emploi de 8 contrôleurs amplifiés NXAMP4 4×4

Reiner Roters, le technicien en charge des retours pour Satis&Fy a été très satisfait par l’ensemble des enceintes déployées sur scène : « J’ai à nouveau beaucoup apprécié le système STM, et il ne m’a pas fallu beaucoup de temps avant d’obtenir le bon rendu pour un sidefill, sans parler des excellents subs. J’ai été emballé par la pression que l’on obtient d’un S118 employé sur une batterie à seulement 2 mètres des micros. Les Batteurs et les DJ ont adoré leurs retours (2X M28, 2x B112, 2x S118), et le fait de pouvoir précisément pointer les M28 sur les musiciens et les DJ où qu’ils soient placés, s’est révélé un plus indéniable. »

Surpris en plein travail dans sa régie système, Joseph Carcopino, un ingénieur R&D de NEXO fait face à d’innombrables écrans.
Surpris en plein travail dans sa régie système, Joseph Carcopino, un ingénieur R&D de Nexo fait face à d’innombrables écrans.

Reiner Roters ne cache pas son estime pour les 45N-12. « A mon avis c’est l’un des seuls wedges que tu sors du carton et fais jouer très fort sans trop perdre de temps à tailler dedans. Un bon exemple de sa puissance nous a été donné par l’utilisation de 8 paires d’enceintes en guise de « wash de plateau » pour le groupe Outkast. L’ ingé son retours s’est escrimé à obtenir un accrochage vu le volume auquel il travaillait, mais sans succès. Le 45N-12 s’est révélé être un bon choix. » 

Une équipe technique de Nexo s’est déplacée sur site pour assurer le support de l’événement avec Val Gilbert, Norbert Bund, Reinhard Steger et Joseph Carcopino, ce dernier ayant en charge la gestion de la liaison en Dante vers les 50 contrôleurs NXAMP 4×4.

Une partie des 50 contrôleurs NXAMP 4x4 utilisés lors du Rock’n’Heim Festival
Une partie des 50 contrôleurs NXAMP 4×4 utilisés lors du Rock’n’Heim Festival

L’interface en charge de recueillir et brasser le signal issu de toutes les consoles vers les cartes Dante des amplis a été la Toolbox Auvitran AVBX7. Des processeurs Lake LM44 ont été utilisés sur le trajet du flux en Dante pour caler et égaliser le système.

« Il n’y a pas eu un seul mixeur qui n’ait pas été impressionné par le STM » conclut l’ingénieur système et support technique Nexo, Val Gilbert. « Il a parfaitement fonctionné avec une couverture optimale, à la fois horizontale comme verticale. Le recoupement entre les M46 et les M28 s’est révélé quasi inaudible rendant le calage et le pointage très simples à réaliser ». 

 

 

Radial Stagebug SB48-UB

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Nous arrivant tout droit du Canada et de Radial, voici une boi-boîte utile en toutes circonstances dès lors qu’un micro a besoin d’une alimentation fantôme en 12 ou 48 Volt pour exister.
Plus connue sous le petit nom de Stagebug, cette nouvelle version s’appelle plus précisément la SB48-UB.

Radial StageBugSelon le concepteur de la marque, Nancy Smith: « Au cours des 2 dernières années, nous avons pu constater l’engouement pour notre préamplificateur instruments PZ-Pre sur les scènes professionnelles, en particulier avec les instruments ‘blue grass’, guitares acoustiques et basses.

Comme le PZ-Pre est capable de combiner deux entrées en utilisant une fonction de « blend », on peut mélanger deux types de micros ensemble pour créer un son. Il est donc possible de combiner un microphone à condensateur avec un capteur piézo.

Le SB-48UB dispose d’une entrée symétrique et fournit une alimentation 48V. Il délivre également un signal asymétrique en sortie qui convient au PZ-Pre ou au PZ-Deluxe. Cela permet donc aux artistes d’utiliser leur micro préféré avec nos pédales de préampli. »

Fabriquée au Canada, pourvue d’une coque solide en acier avec entrée sur XLR femelle pour brancher le micro et sortie sur XLR symétrique ou jack asymétrique, cette DI est alimentée par un adaptateur 15V et convertit cette tension en interne en 48V ou bien en 12V. 

Le prix de vente public conseillé est de 149 € TTC 

 

 

 

Ambersphere Solutions, nouveau distributeur Ayrton au Royaume-Uni

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Ambersphere Solutions vient d’être nommé distributeur exclusif au Royaume-Uni pour la gamme de Luminaires et de solutions créatives d’imagerie à LED d’Ayrton. Cette nomination permet à Ambersphere Solutions d’élargir ses services uniques au Royaume-Uni de ventes, de support et de formation aux produits Ayrton.

Yvan Peard (Directeur Général d'Ayrton), Lee House et Matt Cowles (technico commerciaux d'Ambersphere) et Valère Huart-Gyors (Directeur commercial d'Ayrton).
Yvan Peard (Directeur Général d’Ayrton), Lee House et Matt Cowles (technico commerciaux d’Ambersphere) et Valère Huart-Gyors (Directeur commercial d’Ayrton).

Doté d’une qualité de fabrication exceptionnelle et du souci du détail, l’éventail des solutions à LED d’Ayrton offre aux concepteurs d’éclairage des projecteurs véritablement créatifs conçus pour résister aux conditions difficiles des tournées et des installations fixes. Très innovante, la gamme comprend des projecteurs intérieurs et extérieurs, des appareils à tête fixe et mobile, et la gamme exclusive MagicPanel.

Ambersphere Solutions est le distributeur exclusif de Clay Paky, MA Lighting et Robert Juliat au Royaume-Uni. « Ayrton propose une gamme de haute qualité de produits modulaires créatifs à LED qui complètent parfaitement la gamme de produits distribué par Ambersphere », déclare Glyn O’Donoghue, directeur général d’Ambersphere.
« Je pense que nos clients apprécieront vraiment de connaître la gamme Ayrton, pleine de solutions ingénieuses, très astucieuses et impressionnantes, qui  conviennent parfaitement aux tournées, à la télévision et aux marchés architecturaux ».

Valère Huart-Gyors, directeur commercial d’Ayrton commente : « Nos produits sont conçus pour les professionnels de la création d’éclairages et au Royaume-Uni,  Ambersphere est positionné de manière idéale pour accéder à cette clientèle. Ambersphere Solutions offre un support et des services de qualité pour accompagner nos produits, ce qui est primordial pour nous permettre de prendre position sur l’important marché du Royaume-Uni « .
Vous pouvez voir toute la gamme Ayrton au PLASA Londres sur le stand R70

Contact : www.ayrton.eu et www.ambersphere.co.uk

 

 

Sadler’s Wells et Robert Juliat : une heureuse alliance !

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Depuis 1683, il y a un théâtre sur le site de Sadler’s Wells et l’actuel bâtiment est la 6e construction édifiée à cet endroit marqué par le nom du premier fondateur (Salder) et des puits (wells) qui se trouvent toujours dessous.  

Christian Wallace, le Directeur Technique du théâtre nous expose la mission de ce lieu culturel : « Sadler’s Well présente tous les genres de danses, aussi bien de Grande Bretagne que de compagnies étrangères, incluant le tango, le hip-hop, le ballet classique, le flamenco et la danse contemporaine. Nous présentons des œuvres de haut niveau, internationalement reconnues. Nous avons donc  besoin de proposer le meilleur équipement, ce qui, bien entendu, intègre le matériel d’éclairage ».

Christian WallaceLe bâtiment actuel a été inauguré en 1998 et les projecteurs pour la plupart ont maintenant seize ans. Wallace admet volontiers que, malgré le maintien d’un programme d’entretien rigoureux, il était temps de considérer les appareils plus modernes et plus sophistiqués actuellement sur le marché. Le moment était venu d’effectuer une remise à jour.

“Notre budget d’éclairage n’est qu’une petite portion d’un vaste programme de mise à niveau et d’amélioration technique des installations. Nous allons mettre à niveau notre système d’accroche, passer aux LED pour tout l’éclairage du théâtre, remplacer les gradateurs et moderniser notre réseau. Nous allons aussi offrir  une salle plus confortable à notre public en renouvelant les moquettes et les fauteuils. Rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien financier de plusieurs alliés de Wells Sadler et en particulier, en ce qui concerne l’éclairage, de la Fondation Wolfson. »

Alors, pourquoi Robert Juliat? « Pour nos Fresnel, nous avons eu à l’origine un certain nombre de Strand Alto 2K PC et Robert Juliat 310 en 1,2 kW », poursuit Wallace. « Les Robert Juliat ont été excellents. Un seul est tombé en panne en 16 ans et nous les avons donc conservés.

Nous hébergeons de nombreuses troupes de danse européennes ; elles demandent toujours Robert Juliat ou ADB, et nous avons noté que plus personne n’avait vraiment envie d’utiliser les Altos. Nous avons opté pour l’achat de quelques Robert Juliat 310 1,2 kW supplémentaires  et quelques 329 en 2,5 kW. Maintenant, tous nos Fresnel sont des Robert Juliat aussi bien sur la scène principale que dans notre espace Lilian Baylis Studio ».

Parallèlement à la commande des Fresnel, on a acquis de nouveaux genres de projecteurs. Il y a eu tellement de modèles sur le marché et tellement d’innovations depuis l’investissement initial de Sadler’s Well en 1998 que ça n’a pas été chose facile. « Dans cet esprit, nous avons fait des essais comparatifs des principales découpes », explique Wallace. « Les découpes de la gamme 600 SX étaient les plus brillantes, (au sens propre du terme !). Le fonctionnement de leur système de découpe  est le meilleur que j’aie vu. Il est le plus facile à utiliser, et les couteaux sont les plus nets en projection avec en plus la possibilité de les verrouiller et d’en ajouter d’autres si nécessaire ».

Ambersphere Solutions est le fournisseur exclusif du matériel Robert Juliat au Royaume-Uni. C’est Matt Cowles, le technico-commercial, qui a facilité les démonstrations de l’ensemble. « Matt a été au centre de notre décision de réinvestir dans les découpes Robert Juliat, précise Christian Wallace, aussi bien au cours des essais que des négociations qui ont suivi. La certitude d’avoir leur support et leur service après-vente disponible en permanence a indubitablement  joué un grand rôle dans notre décision finale ». 

Contact : www.robertjuliat.com

A propos de Robert Juliat :
Fondée en 1919, la société Robert Juliat est toujours détenue à 100 % par la famille. Robert Juliat est le fabricant réputé de matériels d’éclairage de très haute qualité alliant de très belles optiques et une conception ergonomique. Tous les luminaires de Robert Juliat sont conçus et fabriqués en France. 

 

 

La société belge Alpha Company devient Novelty Benelux

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NOVELTY Benelux

Laurent Gretiens
Laurent Gretiens

Cette rentrée est marquée par l’intégration dans le groupe Novelty de la société belge Alpha Company qui devient Novelty Benelux, toujours dirigée par Laurent Grietens qui garde des parts dans l’entreprise.
Novelty ouvre ainsi sa première agence internationale. 

Installée au centre de Bruxelles, Novelty Benelux collabore à de nombreux projets « music business » tours – shows – live !

Novelty BeneluxAvec un stock de matériel conséquent, une logistique bien rodée et une équipe motivée, Novelty Benelux est un acteur important sur le marché de l’événementiel d’entreprise et reprend toutes les compétences du groupe en Sonorisation, éclairage, vidéo, structure, distribution électrique.

Contact: www.novelty.fr

 

 

 

Fohhn PS-9 : un sub « mi-lourd » qui a du punch

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Bien que sorti il y a maintenant deux ans, le sub PS-9 de Fohhn est passé relativement inaperçu alors qu’il intègre de nombreuses innovations au premier rang desquelles, le contrôle de l’élongation du transducteur par le système breveté DPC et une plate-forme d’amplification classe D capable de délivrer une puissance crête de 8,5 kW sous de très faibles impédances (240 A crête à crête !)

Fohhn PS9

Le PS-9 exploite un transducteur de 21’’ haute efficacité qui présente une impédance nominale de 1 ohm et accepte 2,5 kW AES. Ce haut-parleur permet une excursion max (XDamage) de 76 mm crête à crête et une excursion linéaire de 50 mm et autorise donc des niveaux de pression acoustique très élevés, 145 dB SPL dans le caisson double reflex passe-bande acoustique du 6e ordre mis en oeuvre! C’est inégalé avec un simple 21’’. Il a été spécialement développé pour travailler avec le traitement de signal DPC (Differential Pressure Control) et l’ampli classe D embarqué qui peut délivrer 8,5 kW crête sous des charges d’1 ohm.

L’algorithme de contrôle DPC (breveté) opère sur une plateforme DSP à très faible latence dédiée (quelques microsecondes) qui permet d’obtenir une boucle de contrôle (de contre-réaction) répondant en temps réel comme une boucle analogique mais avec les avantages inhérents au numérique.

Le panneau de raccordement arrière. Le paramétrage peut se faire aussi bien en local qu’en réseau.
Le panneau de raccordement arrière. Le paramétrage peut se faire aussi bien en local qu’en réseau.

Les protections et le filtrage ainsi que les autres contrôles, notamment via réseau, sont confiés à un deuxième DSP avec un paramétrage possible aussi bien en local via l’afficheur LCD 4 lignes, qu’en réseau avec le logiciel Fohhn Audio Soft. Le réseau peut gérer jusqu’à 255 unités.

Le contrôle DPC garantit l’excursion maximale possible tout en offrant une protection optimale et assure une dynamique et une précision qui font que le 21’’ se comporte sur les attaques comme un 15’’ avec bien entendu un niveau délivré bien plus élevé et une bande passante dans l’extrême grave plus étendue (28 Hz – 110 Hz).

Les deux évents latéraux ont été optimisés pour éliminer les bruits inhérents aux flux d’air en mouvement. Une grille de protection est superflue et est remplacée par un tissu de nylon très résistant et perméable à l’air à l’intérieur des évents.

Vue 3D de l’intérieur illustrant le principe de fonctionnement.
Vue 3D de l’intérieur illustrant le principe de fonctionnement.

L’ébénisterie est réalisée en multipli de bouleau balte recouvert d’une peinture polyuréthane (étanche) en lamellé-collé et double vissage avec des renforts pour supporter les hauts niveaux de pression.
L’électronique est suspendue avec des amortisseurs en caoutchouc.
Huit poignées de manutention sont ménagées dans l’ébénisterie ainsi que des inserts M8 pour fixer jusqu’à huit PS9 empilés en accroche.