Sous un design très épuré, se cache la console la plus complète jamais conçue. On trouve sur la même plateforme, une console lumière, un média serveur et un visualiseur !
Sonoss organise une journée découverte, le 7 novembre prochain chez Lumière et Son à Bussy Saint Georges à laquelle Chris Kennedy (directeur du développement des logiciels chez Chamsys) sera présent pour présenter la MQ1000 Stadium et recueillir vos impressions afin d’améliorer et finaliser le soft. Une préversion du hardware de la MQ1000 avait été présentée en mars au Prolight + Sound. C’est au Plasa que la version définitive a été dévoilée ainsi que la version bêta du logiciel refondu. La console MQ 1000 Stadium Chamsys regroupe, dans un même hardware, les trois logiciels développés par Chris Kennedy : le logiciel de la console Magic Q, le média serveur MagicHD et le visualiser MagicVis. Même en version bêta, le fonctionnement est déjà très fluide.
Lumière Vidéo et Simulateur dans une seul console !
En ce qui concerne les nouveauté hardware, une nouvelle ligne de boutons de commande donne à l’utilisateur un maximum d’accès directs. Le développement de la console étant très ajusté aux demandes et retours des utilisateurs, le choix des fonctions assignées à ces boutons n’est pas encore complètement défini. La partie software a été entièrement revue pour créer un maximum d’interactions entre les trois logiciels et donner aux utilisateurs une interface plus moderne. Parmi les nouveautés développées dans cette nouvelle mouture du logiciel, un petit truc très visuel et particulièrement astucieux a été ajouté. Chaque fois que l’on crée une mémoire, un snapshot (capture d’écran) du visualiser apparaît sur l’écran du Cue Stack, juste au dessus du fader. Au niveau restitution, on dispose de 30 faders motorisés surmontés de 30 encodeurs rotatifs qui peuvent, entre autres, accueillir 30 autres Cues Stacks. En tirant le fader vers le bas, le visualiser passe en mode preview et l’on visualise ce que serait l’état lumineux si la cue était activée.
Coté chiffres, je n’en citerai que deux : les 500 univers DMX annoncés à Prolight sont partagés entre le matriçage (300) et le contrôle des projecteurs (200). Le montant de la facture, n’est pas encore complétement arrêté, mais il sera assurément dans l’esprit Chamsys.
La version PC du logiciel de la MQ1000 Stadium sera disponible dans les prochains jours en bêta test sur le site de Chamsys et la console devrait voir le jour début 2015.
Ce n’est qu’un bref résumé des possibilités, il y a beaucoup d’autres nouveautés et astuces à découvrir en compagnie de Chris Kennedy « himself », pendant cette présentation organisée par Sonoss, le distributeur de Chamsys en France.
Présentée en première mondiale au Plasa, Merlin à de quoi enchanter toute une population de prestataires et poursuiteurs avec des caractéristiques inédites qui la placent en tête du genre : un rapport de zoom 4:1, un châssis renforcé, une ventilation qui la laisse froide et en plus elle parle…
Ludwig Lepage et Merlin…
“Jusqu’à présent, nous explique Ludwig Lepage (chef produits Robert Juliat) sur le stand Ambersphere Solution (le distributeur Robert Juliat en Grande Bretagne), nos poursuites étaient développées pour des applications théâtre et ça fait des années qu’elles tournent partout dans le monde avec des boîtes de loc qui les traînent et les malmènent, de camion en conteneur, dans l’humidité…
Nous avons consigné soigneusement dans un carnet tous les retours d’utilisateurs de Lancelot, Cyrano, Aramis… et nous en avons tenu compte pour développer Merlin, une poursuite vraiment adaptée au touring”.
Châssis renforcé Alors que dans une poursuite classique c’est toute la carrosserie qui sert de châssis, Merlin dispose de deux longerons en aluminium avec des plaques intermédiaires qui constituent la porteuse. Le fabricant français y a fixé 4 points de levage (roses) et 4 poignées de manutention. Le couvercle ne constitue plus que l’habillage, et s’il prend un choc, il sera remplacé facilement. Autre nouveauté, ce couvercle est en acier inoxydable, (la visserie également) donc plus résistant aux chocs et surtout à l’humidité. Merlin est donc parée pour les pays humides.
L’alimentation à découpage est intégrée, ultra plate et plaquée sous la poursuite via une connexion et deux vis, donc facile à extraire pour le SAV. Quand Merlin sort de son flight case personnel, elle se branche sur une ligne 16 A via une Neutrik True One.
Ludwig me précise que Merlin ne sortira qu’en version à ballast électronique et flicker-free car tout concert fait maintenant l’objet de captation vidéo. Et avec tout ça, il n’est pas plus lourd que Cyrano : 80 kg.
Le ballast est fixé et connecté sous la poursuite. Notez au dessus de la commande de l’iris, un des 4 points rose d’accroche et à gauche une des poignées. Tout en haut à droite de l’image est fixé un viseur pour le plus grand bonheur des poursuiteurs.
Zoom 3-12° Le zoom de Merlin est unique. Il couvre la plage 3° – 12° sans avoir à changer de module. C’est la première fois qu’un zoom propose un rapport de 4:1 avec seulement deux trains de lentilles.
La plage 3 à 12° présente une réelle utilité car les artistes disposent souvent d’une avant scène quand ils ne se retrouvent pas au centre de la salle sur un chemin de scène, ce qui nécessite de pouvoir ouvrir le faisceau. Pour mémoire, le zoom de Cyrano couvre la plage 3-8° et celui d’Aramis 4,5-8°.
Double obturateur Merlin dispose d’un obturateur mécanique manuel à deux lames qui assure une déviation minime de la température de couleur en gradation. Le pourcentage de gradation bénéficie d’une double indication : sur la commande mécanique, et sur l’afficheur du ballast.
On peut lui adjoindre en accessoire un deuxième obturateur, cette fois motorisé et commandé en DMX qui permettra de synchroniser des black out. Tout est pré-câblé pour l’accueillir sans modification préalable.
La position de l’iris a changé avec une commande très pratique qui permet de manipuler l’iris en bougeant la poursuite. Une guillotine verticale et une horizontale serviront (surtout l’horizontale) à éviter de baver sur les premier rangs en bord de scène ou à prendre des chanteurs en ligne.
La commande de l’iris, à la fois souple et précise.
Le support de gobo est amovible. On l’enclenche ou pas en parfaite sécurité autrement dit sans risque pour le spectateur placé juste sous le poursuiteur.
Comme Cyrano, Merlin dispose d’un frost progressif et du changeur de couleurs éprouvé chez Robert Juliat.
Et puis il y a un accessoire sympa comme une lampe sur flexible pour éclairer la conduite lumière qui s’alimente sur une prise USB (pratique aussi pour recharger son Smartphone).
Le contrôle Merlin embarque un système électronique de supervision relié à des capteurs. Placés dans la lanterne et dans l’alimentation ils permettent de gérer la température par la commande les ventilateurs. Au Plasa on pouvait lire sur l’afficheur 33°C dans la lanterne. Ca c’est nouveau, Merlin reste froide.
Mais ce n’est pas tout, la poursuite affiche d’autres messages d’erreurs et se protège. En cas de danger, une tension d’alimentation inadaptée comme le 380 V par exemple, l’alimentation se coupe. Le double compteur horaire de la lampe signale aussi quand il est temps de la changer. L’amorçage de la lampe se contrôle par DMX ou DMX sans fil, à vous de choisir le récepteur. L’antenne est bien protégée dans son petit logement. Merlin est aussi RDM.
Une fonction éco-mode Si soit l’iris, soit l’obturateur sont à zéro, Merlin passe de 2500 W à 1500 W après un temps paramétrable. Ce mode éco est aussi commandable par un bouton. Cette fonction permet de l’allumer avant le spectacle avec une moindre consommation.
Merlin a bien des atouts qui devraient lui assurer un succès mondial. Sa disponibilité est programmée en février 2015.
Le Sparxs 10, nouvel héritier du savoir faire JB Lighting
Le marché du projecteur à Led est compliqué pour deux raisons, l’évolution des leds est rapide et la copie des produits existants l’est encore plus. Les fabricants innovants ont très peu de temps pour rentabiliser leurs investissements et doivent sans cesse sortir de nouveaux projecteurs.
Toujours à la pointe de l’innovation, JB Lighting présentait au Plasa 2014 un nouveau projecteur wash à Leds, le Sparx 10. Bien plus que le grand frère du Sparx 7, il est le premier à utiliser une nouvelle led RGBW de 25 W.
Moins d’un an après la commercialisation du Sparx 7, JB Lighting nous présente le Sparx 10. Son design est très proche de celui de son prédécesseur avec une couronne de leds en plus. Il est donc un peu plus imposant et un peu plus lourd (environ 4 kg). On retrouve un zoom de même amplitude, 8° – 40°, ainsi que le générateur d’effets interne que nous avions présenté dans la vidéo du Sparx 7.
Une des importantes différences est le contrôle individuel de chaque led. Cette possibilité manquait à son ainé pour pouvoir concurrencer les leaders du marché, le but de ce produit étant clairement d’aller se frotter à la concurrence.
Cette nouvelle lyre est équipée de 37 leds. En ajoutant 10 cm à la hauteur totale, les concepteurs de la marque allemande on presque multiplié par deux le nombre de sources. De plus, JB Lighting est le premier à utiliser la nouvelle led RGBW de 25 watts. Les ingénieurs ont dû développer un nouveau système de refroidissement, et ils ont réussi à obtenir un gain de 30 à 40% de luminosité.
Le résultat est au rendez-vous, et JB Lighting annonce déjà que lorsque le faisceau est au plus serré, le Sparx 10 est plus puissant que le A12 (qui lui est équipé de 61 leds). Le plus grand nombre de leds ainsi que l’augmentation de leur puissance entraîne évidemment une consommation supérieure qui atteint 700 W. La température de la led blanche du multichip sera de 6500K, elle pourra être modifiée via le paramètre CTC.
Ce nouveau projecteur colle parfaitement à l’image de la marque allemande qui sait nous surprendre. Chaque nouveau projecteur a son lot d’innovations qui maintient la marque dans le groupe très fermé de celles qui font évoluer la lumière. La finalisation du Sparx 10 est proche, il devrait être disponible d’ici quatre à six semaines. Stephanie Walloner, responsable vente et marketing, nous à promis un exemplaire de test “As soon as possible“. Elle nous a aussi annoncé que les premières livraisons de P8, le Spot à leds, étaient en cours. On devrait donc retrouver très vite les produits JB Lighting sur le site SoundLightUp.
D.A.S. propose un nouveau retour de scène pour la série Event, le M210A en 3 voies tri-amplifié qui, comme sa référence l’indique, intègre 2 haut-parleurs de 10″ Néodyme ainsi qu’un moteur M-60, que l’on retrouve notamment dans l’Aero 8A, monté sur un guide d’ondes en aluminium.
L’amplification et le filtrage numérique restent les mêmes que pour les autres produits de la série Event : tri-amplification en classe D de 3 x 360 W crête et DSP de dernière génération avec filtres FIR. Tout cela permet d’atteindre une pression acoustique maximale de 134 dB SPL crête et de fonctionner sur une bande de fréquences de 70 Hz à 20 kHz avec une ouverture horizontale de 60° et une ouverture verticale asymétrique de 50° (+20° / – 30°).
La caisse en multipli de bouleau balte dispose d’une finition haute résistance ISO-Flex. Le M210A pèse 24,5 kg et est muni de deux poignées latérales encastrées dans l’ébénisterie.
L’Event M210A est disponible au prix public HT de 1745 euros.
Lors de la 137e convention AES de Los Angeles (9-12 octobre) Audio-Technica a présenté un nouveau micro cardio statique pour instruments venant compléter sa gamme prestigieuse AT50XX.
Fabriqué à la main, et doté d’une large membrane, l’AT5045 offre une plage dynamique de 141 dB ainsi qu’une fidélité et une profondeur exceptionnelles. Il est disponible séparément ou sous forme de paires stéréo (AT5045P).
Faisant l’objet d’un brevet, la large capsule rectangulaire de l’AT5045 a été conçue pour améliorer la réponse en transitoires et élargir au maximum la réponse en fréquence.
Les différents composants sont triés afin d’optimiser la performance sonore, et la membrane d’une épaisseur de 2 microns est recouverte d’une fine couche d’or déposée en phase vapeur. Elle est vieillie pour obtenir des caractéristiques optimales, garanties même après des années d’utilisation.
Cette large membrane lui confère une sensibilité de 17,7 mV/Pa (-35 dBV à 94 dB SPL), un bruit propre de 8 dB (A), une admissibilité de 149 dB SPL et donc une gamme dynamique impressionnante (141 dB à 1 kHz).
De telles caractéristiques font de l’AT5045 un microphone idéal pour les instruments, et tout particulièrement pour les overheads de batterie, les percussions, la guitare acoustique, les cordes et tout autre instrument acoustique nécessitant l’enregistrement d’un son dynamique et précis.
Une autre caractéristique particulière de l’AT5045 est sa suspension interne qui permet un découplage de la capsule par rapport au châssis du microphone. La suspension externe est conçue non seulement pour parfaire l’isolation de la capsule mais aussi pour permettre de positionner le microphone dans de nombreuses configurations studio. Cette suspension AT8481 (optionnelle) peut s’utiliser avec n’importe quel pied de micro fileté 5/8″. Enfin, signalons que le micro est livré avec une mallette de rangement et une bonnette en mousse AT8165.
Caractéristiques:
Capsule : Condensateur polarisé en permanence avec plaque à charge fixe
Directivité : Cardioïde
Réponse en fréquence : 20 – 20 000 Hz
Sensibilité en circuit ouvert : – 35 dB (17,7 mV) ref 1V à 1 Pa
Impédance de sortie : 100 ohms (symétrisation par transfo)
Niveau Maximal : 149 dB SPL, 1 kHz à 1% T.H.D.
Bruit : 8 dB SPL (A)
Gamme dynamique (typique): 141 dB, 1 kHz à Max SPL
Rapport Signal/Bruit : 86 dB, 1 kHz à 1 Pa
Alimentation fantôme de 48V / consommation 1,4 mA
Dimensions, masse : 177 mm, D = 25 mm, 197 g
Disponibles en novembre, l’AT5045 et l’AT5045P (paire stéréo) seront proposés aux tarifs public de :
Pour ses vingt ans fêtés au Plasa, Robe présentait sa toute dernière et sa plus belle création, un Spot nommé BMFL pour Bright Multi-Functional Luminaire. Avec une nouvelle lampe 1700 W, un zoom de très large excursion 5°-55°, un système de compensation de ballant, il fait le plein de fonctions et ne pèse que 36 kg.
Ce nouveau projecteur est issu d’une longue réflexion croisée entre les concepteurs de Robe et les utilisateurs afin de répondre aux attentes des designers. Avec comme première exigence la qualité de la lumière, Robe a demandé à Osram de développer une lampe spécifique pour ce projet, une 1700 W à décharge, les lampes éprouvées ne permettant pas d’atteindre les objectifs recherchés.
Avec 1700 Watts sous le capot, la puissance est au rendez-vous, mais pas que ! Un autre point fort de ce Spot est qu’il peut être utilisé avec trois puissances différentes, 1700, 1500 ou 1200 watts suivant les besoins. L’optique semble avoir été choisie avec soin et le faisceau a un aspect très homogène sur toute la plage du Zoom qui va de 5 à 55° avec souplesse et rapidité !
Grace à un IRC de 92 (Indice de rendu des couleurs) la gamme de couleurs est impressionnante. En plus des deux roues de couleurs, le BMFL est équipé d’un système de trichromie très bien conçu, permettant d’obtenir une large palette, autant dans les tons pastel que les teintes saturées. Mécaniquement parlant, il n’y a rien a dire, hormis bravo ! Les transitions de couleurs sont impeccables à des vitesses très lentes mais peuvent aussi être d’une incroyable rapidité. Le CTO est progressif de 6000 à 2700 K.
Au niveau effets, ce Spot est très complet. On dispose de deux roues de six gobos tournants et indexables. Encore une fois, le choix des graphismes a été fait en collaboration avec de nombreux utilisateurs, et on ne peut que les en féliciter car il est complet et judicieux. Les gobos peuvent être combinés avec deux roues d’effets et deux prismes, rotatifs et indexables. Grâce à la puissance de la lampe, on empilera plusieurs paramètres sans être trop rapidement à court de lumens !
Le spot est également équipé d’un iris, de deux frosts combinables, d’un shutter dédié permettant de dimmer des effets strob.
J’ai gardé pour la fin une nouvelle fonction et pas des moindres ! Grâce à un système gyroscopique, le BMFL est capable de compenser les mouvements ou le ballant des ponts ou perches. Cette fonction, désactivable, permet d’éviter les balancements de faisceaux lorsque les ponts sont en mouvement ou lorsque le mouvement d’un grand nombre de machines fait balancer le pont.
Robesigne pour ses vingt ans un grand millésime, voire sa plus belle réalisation.Le BMFL est un projecteur très complet et techniquement abouti. Il est polyvalent et peut s’adapter dans de nombreux kit lumière grâce à sa puissance variable. L’autre tour de force, c’est son poids de seulement 36 kg. Les plus impatients n’auront pas à attendre, il est déjà sur les lignes de fabrication et disponible à la vente au prix catalogue de 11000 € HT.
Je n’ai qu’une hâte c’est de le recevoir pour les tests, de le torturer afin de vous faire partager un article qui s’annonce palpitant !
Locmat, le puissant logiciel de gestion commerciale dédié aux sociétés de location et prestation technique arrive dans une nouvelle version pour Mac (Mavericks) et PC (Windows 8.1) développé sur la V 13 de 4e Dimension avec de nouvelles fonctions et surtout en couleur. Parmi les références les plus prestigieuses, Locmat compte Melpomen, Impact Evénement, Alive CSE, Multiscénic, TSL, Sound Light Evénement… La liste est longue, elle s’étend jusqu’aux Antilles.
Sise à Orléans, avec un pied commercial en région Parisienne, Locmat a démarré cette activité de développement d’un outil dédié au métier de prestataire technique en 2000. Le logiciel a évolué en prenant en compte les demandes des clients, auxquels Locmat, en assurant la vente, l’installation, la formation et aussi le SAV reste très connecté.
La fenêtre qui centralise le nombre de fichiers enregistrés dans la base.
Il est bien loin le temps où chacun glissait ses étiquettes sur un planning, et dépassée aussi l’utilisation d’Excel.
Locmat gère les clients avec leurs remises, les prestations, les locations avec les coef, et ventes associées, le personnel et la disponibilité du matériel, en temps réel, autrement dit à la moindre création ou modification d’un devis.
Nous avons suivi une présentation détaillée d’une version monoposte sur une petite journée avec Christian Morasin, directeur Commercial de cette société de développement orléanaise.
Les 3 versions du logiciel en fonction de la taille de l’entreprise
Locmat a bien compris qu’une petite société de prestation constituée de deux à trois personnes n’a pas les mêmes besoins qu’une grosse structure disposant d’une armée de commerciaux. Le logiciel est donc décliné en trois versions :
Focus pour les petites entreprises, en monoposte ou réseau, (les fonctions sont les mêmes) de 4 à 5 postes maxi.
Vision s’adresse aux grosses structures qui emploient de nombreux commerciaux et nécessitent plus de 5 postes, donc en réseau, avec une gestion pointue des utilisateurs.
Et vision + permet en plus de gérer le personnel avec la création automatique de déclarations à l’URSSAF.
La version Vision+ permet d’éditer des graphiques. Vous choisissez en haut à gauche le sujet. Ici ce sont les 8 meilleurs clients sur l’année 2014 de notre version de démo. L’échelle verticale du graphique est graduée en €.
Un réseau de 30 postes est le maximum installé à ce jour, au-delà tout est possible en fonction des moyens mis en œuvre pour le serveur.
Le principe de Locmat Toute société de prestation travaille des affaires pour lesquelles elle émet des devis. Les devis vont collecter des articles, prestation, location, vente et à ces devis vont être adjointes des dates. Tout ce qui est article de location, va pouvoir, suivant l’état de l’avancement de l’affaire, compter ou pas dans le planning, mais n’anticipons pas. Pour faire un devis, on dispose donc de trois fichiers d’articles : location, prestation et vente. On dispose aussi d’un fichier clients et d’un fichier fournisseurs (pour la sous-traitance de loc).
Avant tout, la saisie de la base de données.
Mais avant de créer une première affaire et un premier devis, il va falloir saisir dans la base, ou importer d’un logiciel précédent (Excel ou autre), les données relatives aux clients, aux fournisseurs et aux articles de location et de vente. Et l’on créé les services prestation.
Paramétrer la table des coefficients Avant la saisie des produits, il faut créer des familles, (par exemple audio, lumière, structure et vidéo). Puis des sous-familles (projecteur automatique, trad, caisson de basse, ampli), et enfin des catégories (par exemples des marques). C’est dans les sous-familles que l’on va paramétrer la table des coefficients et dire par exemple 1 jour de loc c’est coef 1, 5 jours coef 3, etc. Ca va très loin car on peut générer pratiquement une sous-famille par article ce qui serait un peu exagéré mais bon, c’est possible.
La saisie d’un produit Quand on saisit un produit dans le dossier vente ou dans le dossier location, on renseigne ce que l’on veut : la marque, le type, la référence, le prix d’achat, la date d’achat et on peut même télécharger la photo du produit. Chaque produit sera attaché obligatoirement à une famille, à une sous-famille et à une catégorie, ce qui facilite la recherche pendant la création d’un devis. On peut ajouter des articles sans limitation et l’on dispose de 19 possibilités de créer des stocks (endroits physiques) qui seront gérés différemment : le matériel d’un showroom par exemple ou une antenne éloignée.
Appliquer une remise Dans chaque fiche client, on peut appliquer des remises différentes par types d’articles et aussi appliquer ligne par ligne une remise spécifique. Dans le devis aussi on peut décider de changer une remise, de façon ponctuelle cette fois.
Une fiche client, avec en haut, son code et son nom, puis des informations comptables, plus bas encore ses remises par activités, et dans la fenêtre du bas ses affaires. Si l’on double clique sur les lignes, le détail de l’affaire s’affiche.
Ma première affaire
Toute nouvelle affaire génère un numéro que l’on associe à un nom (d’artiste ou d’événement). Et dans cette affaire, seront réunis les devis, les bons de commande, les bons de préparation, les factures…
Une page affaire avec en haut, le N°, le nom de l’affaire puis le nom du client. Dans la fenêtre du haut, on note la présence de deux bons de préparation comme l’indique l’onglet gris placé dessous. Le carré rouge signale un devis technique. Dans la fenêtre du bas, la ligne en grisé affiche une assistante lumière confirmée pour une prestation. Au centre on note qu’une demande de disponibilité lui a été envoyée et que la réponse est oui. La ligne en bas totalise le montant de l’opération.
On recherche le client demandeur dans la base ou on le crée.
On indique ensuite le type du service (loc) et on va le paramétrer en lui affectant des dates qui ont du sens pour la réservation et aussi pour le coefficient.
On indique donc une date de début et une date de fin sans oublier une date de facturation.
Précisons que les dates de marge ne sont pas facturées mais elles sont immobilisées, c’est la préparation ou le transport. Le logiciel tient compte des 1/2 journées notées AM (matin) et PM (après midi).
Une facture. Dans la grande fenêtre du bas on note d’abord un groupe sonorisation dans lequel ont été récoltés de la loc dont 2 kits armoire et de la prestation avec ingénieur du son. Chaque petit triangle à gauche permet de replier le groupe ou les kits. En lançant l’impression on obtient ce qui s’affiche à l’écran.
La gestion des dates Ce logiciel est pointu au niveau des dates puisqu’à l’intérieur d’un même devis on peut déterminer des groupes. Car la création d’un devis implique de créer obligatoirement un groupe, par exemple un groupe audio. Les dates de l’affaire vont se recopier mais on peut les changer et tous les articles de ce groupe vont prendre ces nouvelles dates.
L’utilité des groupes ou des sous-groupes est évidente quand par exemple dans une affaire, une partie du matériel est convoyée par transporteur 3 jours avant le show, et une autre partie, par exemple du matos précieux, sera confiée au free lance la veille de l’événement.
Le matériel précieux sera inscrit dans un sous-groupe avec des dates de départ et de retour différentes pour la même affaire. C’est un gros point fort de ce logiciel. On peut créer autant de groupes que nécessaire et même des sous-groupes.
Les codes et la sérialisation On choisit ensuite les articles nécessaires. On peut les sélectionner par familles ou sous-familles avec un puissant moteur de recherche qui accepte un bout de référence ou de marque, soit dans la désignation soit par le code de l’article. Car chaque article est défini par une désignation (en clair le nom) et un code que vous déterminez et aussi un code informatique qui permet de refaire la codification : c’est utile en gestion. Par exemple, 3 écrans vidéo de même référence auront chacun leur code. On voit dans l’historique sur quelles affaires ils sont sortis. C’est de la sérialisation pour le matériel précieux et cher et le logiciel initie des codes barres.
Ce qui est intéressant c’est la possibilité de faire du kit Le kit c’est un assemblage d’articles, par exemple un pont avec les élingues, les manchons et les goupilles… Le genre d’accessoires que les commerciaux ne rentrent jamais dans le devis. Et c’est embêtant car au retour du matériel, si il manque des goupilles, on peut difficilement les réclamer au client car elles ne sont pas dans le devis. Le système de kit résout ce problème en éditant un bon de livraison très détaillé.
La disponibilité du matos Quand on va ajouter un article dans un devis, le logiciel nous indique par un carré rouge si le produit n’est pas disponible. C’est un des points forts de Locmat, tout est calculé en live.
Liste des affaires pour une période choisie toutes activités confondues. Un code de couleurs apporte une compréhension immédiate de la page. Les boutons de sélection sont en bas à droite. Regardez les colonnes de la fenêtre avec la date de début et de fin, et les lettres R, 0+, O-, AT et AN : les 5 statuts d’une affaire.
Car un devis dispose de 5 statuts : “En attente”, “Annulé”, “Option Moins” (il rentre dans le planning), “Option Plus” (J’ai de grandes chances de validation) donc il entre dans une autre case du planning, et enfin “Réservé”. On note que 3 de ces statuts génèrent un calcul avec une notion de chance de remporter l’affaire. Et dans les plannings apparait pour un article donné, à une date définie, son niveau de disponibilité suivant que l’on prend en compte tous les devis “Réservé”, ou si on prend en compte l’Option + ou encore l’Option -. A tout moment, on sait ce qui reste en disponibilité, et les appareils manquants apparaissent en moins. L’affichage tient compte évidemment des demi-journées puisque le logiciel travaille en AM – PM.
Le Planning : un gros agenda Le planning, c’est un gros agenda qui va reprendre tous les devis, tous les articles de location et dans la version plus complète Vision+, il prend en compte aussi les free lance. Il signale donc les défaillances de disponibilité.
Vue globale de l’activité location sur un mois (Vision+) tous clients confondus avec du détail. Le même planning sans les détails donne une vision plus immédiate de l’activité.
La Gestion de la sous-traitance En cas de problème de disponibilité d’articles à des dates données, je peux envisager des solutions comme la sous-traitance.
Le carré rouge devient vert
Je choisis un fournisseur et je passe une demande de sous-traitance.
Le logiciel recalcule et le carré devient mi-rose mi-vert, ce qui signifie qu’une demande est partie.
Quand la sous-traitance est validée, le carré devient tout rose.
Ce code de couleurs est une vraie bonne idée des développeurs.
Un devis avec un groupe sonorisation et des produits indisponibles (carrés rouges), j’envisage une sous-traitance (carré vert), la demande est envoyée (carré rose/vert), la sous-traitance est validée (carré rose). On sait tout d’un seul coup d’œil grâce à ce code de couleurs.
Le Matériel compatible La notion de matériel compatible quand un article est manquant permet de choisir un produit de remplacement dans le devis logistique et d’éviter la sous-traitance qui réduit forcément la marge bénéficiaire. Il suffit de paramétrer un ou plusieurs produits de remplacement dans chaque fiche article. Ensuite, c’est facile, il y a un bouton dans le devis sur lequel on clique pour faire apparaitre les produits de remplacement.
Christian Morasin nous explique que certains clients avaient détourné la fonction en paramétrant des accessoires pour compléter le devis. Donc sur la nouvelle version, l’emplacement a été scindé en deux fonctions : remplacement et accessoires. Précisons que le matériel de remplacement apparaîtra dans le devis logistique mais le devis commercial et la facture resteront inchangés.
Les bons de préparation Mon affaire est validée, j’ai donc un devis qui va être facturé et un bon de livraison. Une commande génère aussi un ou plusieurs bons de préparation imprimables classés par familles : structure, son, éclairage, vidéo. C’est intéressant sur les grosses affaires quand plusieurs préparateurs gèrent chacun une partie de la commande.
Le colisage, une nouveauté C’est intéressant d’avoir le calcul du volume pour organiser le transport. Le volume du produit doit tenir compte du flight-case. Locmat a eu l’idée de se servir de la notion de kit, par exemple constitué d’un projecteur et de son flight. On obtient ainsi une gestion de contenant et de contenu. Le problème vient quand il y a deux produits dans un même flight. Le logiciel donne la possibilité de gérer finement les quantités et les flight-cases, et ça c’est nouveau. Il prend en compte précisément le volume du contenant. Il en va de même pour le poids.
Le retour et ses aléas Au moment du retour du matériel au dépôt, le technicien va pouvoir créer un constat si une machine est manquante, abimée mais réparable, abimée non réparable. Ce constat sera pris en compte dans la facture de la même affaire si le matériel est manquant ou non réparable. Quand le produit est réparable, il y aura création d’un devis SAV différent.
Pour gagner du temps Je maîtrise déjà Locmat depuis quelque temps, j’ai donc dans la base plusieurs affaires en mémoire réalisées avec différents clients. Si je suis dans une affaire, je dispose de la liste de tous les devis. Je peux copier un ancien devis du même client ou même d’un autre client en faisant bien sûr une mise à jour des dates et des prix qui ont pu évoluer, et ainsi gagner du temps. Toutes les affaires apparaissent par lignes. Le logiciel permet de travailler plusieurs affaires en même temps : devis, factures, fiche client, personnel, statistiques.
Récapitulatif sur un mois du planning personnel. Ici une seule personne avec les cases demande, confirmation, cachet, frais, coût employeur, marge… Chaque ligne représente une affaire et quand cette ligne est verte, c’est bon signe, car l’affaire est rentable.
Les accès au logiciel
Chaque utilisateur est enregistré et chacun aura des droits paramétrés mais à partir du moment où un utilisateur a accès à la création de devis, il peut modifier tous les devis. C’est une sécurité au cas ou l’un d’eux serait en arrêt maladie. Chaque devis est attribué à un utilisateur automatiquement avec une traçabilité.
Développé sous 4D pour MAC et PC
Locmat a été développé dans 4e dimension pour MAC ou PC donc le client peut utiliser un serveur MAC ou un serveur PC et avoir des clients MAC ou PC, tout se mélange. Locmat serait le seul logiciel du marché de la location et prestation à offrir cette souplesse. Il n’est limité que par les moyens techniques investis.
Le temps de calcul optimisé
La première fois que l’on ouvre une affaire, le logiciel recalcule tout, c’est la force du système. Ce temps, qui est bien sûr fonction du serveur et de la taille de la base de données, atteint en moyenne 30 secondes. Mais si l’on ouvre l’affaire plusieurs fois dans la journée, le cache qui garde les dernières affaires en mémoire, accélère l’exécution. Dans le cadre du cache, l’utilisation d’un disque SSD n’octroie pas de gain de temps. Par contre à la première ouverture, on obtient un rendement supérieur avec un SSD. 4D accepte 4Go, donc ce n’est pas la peine de prévoir plus.
Les outils d’analyse
Le module analyse permet de sortir des statistiques par articles de loc, les quantités sorties (le nombre de sorties x le nombre de jours). Il permet aussi de regarder le cumul des coefficients. Il analyse aussi le chiffre d’affaires par clients en loc, vente et prestation, et le plus important, le CA cumulé.
Les statistiques de location d’articles suivant la sélection de votre choix et au final le CA réalisé (en bas de la page). Le palmarès par ordre décroissant de CA, 1 ligne par article avec les tarifs, la valeur, les quantités (le nombre de sorties x le nombre de jours), le cumul des coefficients, le CA… Ce tableau s’imprime ou s’exporte dans Excel en cliquant sur la flèche rouge.Les statistiques clients basées sur les facturations des différentes activités, avec sur la ligne du bas, les cumuls de CA et le total.
Le traitement de la requête est rapide. Et bien sûr il fournit le CA réalisé par commerciaux. Dans la version Vision+, il y a même un éditeur de graphiques.
Les statistiques par affaires des commerciaux. Une affaire par ligne.Le chiffre d’affaires réalisé par chaque commercial sur une période donnée.
Un vrai module d’achat à venir
Le but d’une analyse est aussi de savoir si vraiment l’activité génère du profit et à combien s’élève la marge. Et pour calculer la marge réelle, il faut tenir compte du coût moyen unitaire pondéré de chaque article, autrement dit son prix d’achat moyen en temps réel. Un module d’achat est en développement, il permettra ainsi de donner une valeur de marge quasiment exacte. Sa disponibilité est prévue en début d’année 2015.
La gestion du personnel
C’est un développement récemment intégré à la version Vision +.
Toujours dans Vision+, une page Personnel qualification. Juliette a 5 cordes à son arc, avec pour chaque qualif, un tarif horaire à paramétrer et des bases horaires qui sont aussi paramétrables.Dans la version Vision+, une page Personnel qui répertorie les permis de conduire de la free lance Juliette. Mauvaise pioche, elle n’a aucun permis.
Dans cette page de planning réservée au Personnel, Juliette est retenue le Mercredi 2 juillet, le matin et l’après midi et elle est la seule car toutes les cases de sélection des freelances sont cochées. Dans le vert on lit le N° de l’affaire.
Pour chaque free lance, on renseigne son nom, son statut, ses coordonnées et sa qualification (par exemple technicien son), ses habilitations, son agenda avec ses dates d’indisponibilité (congés) et on peut même télécharger sa photo.
Les tarifs de base horaire sont évidemment paramétrables.
Le logiciel génère automatiquement les déclarations à l’URSSAF.
Dans le devis je pourrai appeler le nom des technos, cette fois en articles de prestation.
Le logiciel ne me propose que les gens qui ont la qualification demandée.
Je choisis une personne et si elle est indisponible un carré rouge apparait (comme pour le matériel).
Si elle apparait comme disponible, je vais lui faire une demande directement par mail en fournissant toutes les caractéristiques de sa mission.
Sa réponse est positive ? Je le confirme, il est réservé et je génère un contrat automatiquement. A partir de cet instant je le retrouve en indisponibilité dans son planning personnel.
Je vais pouvoir gérer ses déplacements, ses repas en forfaitaire ou directement en montant dans le logiciel.
Précisons que Locmat est aussi en conformité avec la convention collective.
Formation et Acclimatation
C’est Yann Boudet qui assure les formations dans les locaux de Locmat ou sur site. Pour bien comprendre le logiciel il faut compter de 1 à 2 jours pour un groupe de maximum de 6 personnes.
“A l’exploitation, les clients démarrent vite, nous explique Christian Morasin. Ils sont capables techniquement de gérer des affaires en moins d’une semaine. Puis petit à petit, ils mesurent toutes les possibilités de l’outil ce qui peut les amener à changer leurs procédures. Pour trouver leur propre rythme et vraiment profiter de l’outil, il leur faut entre 4 et 6 mois de pratique.
Upgrader son système
SLU : Et si mon Mac tourne sous Lion et que je passe à Mavericks, ça se passe comment ?
« Locmat vend aussi de la maintenance », m’explique Christian. « La hot Line est à Orléans et peut prendre le système en main à distance. Nous nous chargeons d’installer le logiciel nous-mêmes et notre intervention dépasse largement la fonction de maintenance car tout doit fonctionner parfaitement. La maintenance a un coût annuel. Elle prend en compte les mise à jour de Locmat et les mises à jour 4D qui sont intégrées dans la maintenance”.
Conclusion
Gestion commerciale oblige, Locmat est un progiciel exigeant qui nécessite un sérieux paramétrage. Mais l’interface utilisateur est remarquablement conviviale et facile à prendre en main pour qui est au cœur du besoin. Il n’y a finalement que peu de pictogrammes à digérer et la couleur apporte un confort général et participe à la lecture instantanée des disponibilités et des actions à mettre en œuvre.
Les deux modes de fonctionnement pour s’adapter à deux types de structure sont un plus. Focus, la version la plus simple, allégée de certaines fonctions inutiles aux petites structures, et allégée en prix, apporte la même souplesse de travail que Vision. Et le client peut facilement évoluer avec Locmat, il suffit de débloquer les licences qui donnent accès aux menus en payant la différence de prix entre les deux versions, une pratique commerciale particulièrement honnête et louable.
Tarif logiciels :
Focus, monoposte : 715 € HT
Focus réseau, 2 postes : 1440 € HT
Vision, 2 postes : 2230 € HT
Vision +, 2 postes : 3570 € HT
Tarif maintenance :
Pour Focus monoposte : 122 € HT /an
Pour Focus réseau 2 postes : 319 € /an
Pour Vision 2 postes : 512 /an
Pour Vision + : 785 €/an
Tarif formation : 815 € HT/jour.Locmat est agréé organisme de formation par l’AFDAS
En réponse à la demande d’installateurs/intégrateurs pour un commutateur stéréo au niveau ligne déclenché par télécommande, le fabricant australien ARX propose dans sa famille AudiBox, l’ARX Remote Switcher qui commute de façon totalement silencieuse deux paires stéréo (A et B) en entrées XLR femelles vers une paire de XLR mâle.
Les applications types concernent principalement la commutation entre la diffusion audio et les messages d’alerte EWIS (Emergency Warning and Intercommications System) dans les lieux publics et les bâtiments commerciaux mais aussi la commutation entre sortie console Live et Dj’s lorsqu’ils partagent le même système de diffusion, voire encore la commutation de sources en broadcast.
La technologie « softswitch » d’ARX garantit l’absence de « pops » dans la chaîne audio lors de la commutation qui peut être contrôlée soit par un contact sec (relais ou inter) avec une source d’alimentation externe (adaptateur secteur) soit par une tension de 12 ou 24 V DC en provenance du système EWIS. En l’absence de tension, c’est la paire A (audio) qui est sélectionnée.
Le nouveau système ear-monitor PSM300 de Shure offre un traitement audio numérique en 24 bits confié à un FPGA et une liaison sans fil de grande fiabilité grâce notamment à la technologie brevetée ”Audio Reference Companding” qui garantit un son de qualité, un niveau de bruit très faible et l’absence d’artefacts.
La fiabilité de la couverture du système permet d’obtenir une portée de 90 m, sans risque de décrochage, avec une puissance à l’émission de 30 mW. Facile à configurer et à utiliser, le PSM300 bénéficie d’options de balayage de fréquences et de synchronisation par infra-rouge permettant de trouver et d’assigner simplement les fréquences libres.
La technologie MixModeR donne le choix à l’utilisateur entre le mode stéréo ou un mix de deux canaux audio différents.
Deux modèles de récepteur : Le PSM300 est proposé dans une version plus dépouillée P3TR112GR ou bien dans une version professionnelle P3TERA215CL, avec un récepteur disposant de fonctionnalités avancées et d’un boitier en métal. Les deux systèmes exploitent le même émetteur P3T, au format demi-rack, opérant sur une bande passante de 24 MHz en UHF et compatible avec la TNT et la 4G (en France les bandes K3E et L19 : 606-630 MHz et 630-654 MHz).
Pour les applications aux exigences plus élevées,Shure propose donc avec le système P3TERA215CL un récepteur en boitier métal P3RA, doté d’un afficheur LCD et de la possibilité d’être alimenté avec un accu Lithium-Ion SB900, disponible en option. Cet ensemble premium est complété par des écouteurs SE215CL alors que le P3TR112GR est livré avec des écouteurs intra-auriculaires SE112.
Caractéristiques :
Bande passante RF de 24 MHz- Jusqu’à 15 systèmes utilisables en simultané par bande
Puissance d’émission : 30 mW
Scanner de fréquences et synchro IR
Réponse en fréquence audio : 38 Hz à 15 kHz
Traitement audio 24 bits avec FPGA
Modes mono, stéréo et MixMode
2 entrées sur jack 6,35 mm symétriques avec recopies (+4 dBu, -10 dBV)
Collecteur de fonds pour le programme d’études musicales de l’école Thurgood Marshall de San Francisco, le groupe Glimr, un tribute band spécialisé dans la reprise des Beatles, s’est offert un concert privé filmé dans le légendaire Candlestick Park, un des plus grands stades de Californie.
C’est dans ce même lieu gigantesque, et désormais voué à la démolition, que le 29 août 1966, les quatre de Liverpool ont donné leur dernier concert devant un public payant, les ultimes notes ayant résonné lors du fameux rooftop concert, trois ans plus tard en 1969 sur le toit de leur maison de disques, Apple.
“Nous avons fait le choix de juxtaposer dans un film, les images tirées du concert qu’on a donné devant les 70 000 places vides du Candlestick Park le 16 juin de cette année, et celles du dernier concert des Beatles. La gloire la plus absolue face à notre anonymat. Qu’importe le résultat, nous poursuivons notre rêve !» Le plateau, la diffusion et le matériel pour le tournage ont été fournis par le prestataire californien Trinity Productions : www.trinityprosound.com
John Moore le dirigeant de Trinity nous explique les qualités de l’enceinte TTL11-A de RCF qui en ont fait le meilleur choix pour cette opération : » Elle est fine et discrète et pourtant elle délivre une pression très importante ».
Le système comportaitdes TTL11A, des enceintes actives composées de deux éléments distincts. Le module TTL11A-H dédié aux hautes fréquences est équipé de quatre moteurs à compression 2,5″ avec aimant néodyme et gorge 1,5″ et trois médiums de 8″.
Le module TTL11A-B reproduit quant à lui le bas du spectre grâce à quatre woofers 8″ avec aimant néodyme et bobine mobile 2,5″. L’ensemble est amplifié en 9 voies actives par des modules en classe D développant un total de 4000 Watt. 7 voies sont dédiées au haut et deux au bas du spectre, rendant ainsi possible le guidage vertical en numérique.
Les deux TTL11A étaient posées sur un sub TTS26-A par côté, un renfort de grave équipé de deux woofers 15″ avec aimant néodyme alimentés par un étage de puissance en classe D de 3400 Watt.
« Ce système a parfaitement tenu le choc en délivrant dans le stade un rendu et une pression que sa taille n’aurait jamais laissé soupçonner » continue Moore. Ce dernier a aussi pointé le fait que malgré la distance séparant la diffusion de l’armoire électrique, plus de 100 mètres, l’alimentation des enceintes disposant d’un PFC a permis un fonctionnement fiable et résistant aux sauts de courant et aux baisses de tension. « Tout le monde, y compris les membres du groupe, a été impressionné par la qualité et la puissance délivré par la diffusion et les retours de scène » conclut Moore.
Clay Paky mène à ses concurrents un train d’enfer. Six mois après le Super Sharpy présenté à Prolight+Sound, c’est le Mythos qui défraie la chronique et remporte un prix de l’innovation au Plasa, un spot compact, consommant à peine 500 W et une patate lumineuse infernale, tout comme le Super Sharpy.
SoundLightUp a été convié à une présentation de la version Beta en avant première par Clay Paky France, quelques jours avant le Plasa, et nous avons eu le loisir de sortir notre luxmètre Minolta pour vous livrer quelques mesures de flux.
Mythos s’inscrit dans la nouvelle gamme Prima avec le strobe à Led Stormy et Super Sharpy dont il constitue une déclinaison.
Hormis la lentille, c’est le jumeau du SuperSharpy
Attention,qui dit version Beta dit encore quelques points non finalisés qui devraient donc évoluer d’ici la livraison des premiers modèles de série, nous attendrons donc d’avoir une machine finie pour nous prononcer. Nous vous offrirons notre test complet dès qu’un appareil de série nous sera confié.
Hormis la lentille frontale, ils sont identiques et utilisent la même lampe Philips MSD Platinum 20 R de 470W. A n’en pas douter, le premier atout de ce spot est le couple puissance luminosité.
Le résultat est stupéfiant ! Dès la première ouverture de dimmer on en prend plein les mirettes, au sens propre comme au figuré. Le faisceau dégage une puissance que l’on n’attend pas d’un spot de moins de 500 watts et 61 cm de haut.
Mythos emporte un prix de l’innovation aux Plasa Awards 2014
Tests et vidéo
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Le Mythos utilise la même motorisation que le Super Sharpy. Les déplacements sont rapides et précis sur les deux axes. Il ne faut qu’une seconde et quarante huit centièmes à chaque axe pour parcourir 180° degrés.
La gestion des mouvements lents est encore perfectible et Massimo Piccinini, technicien démonstrateur chez Clay Paky Italie, nous a confirmé que la gestion des moteurs des deux axes ainsi que la gestion du dimmer et de la trichromie étaient en cours de finalisation et seraient bientôt prêtes et updatées dans une prochaine mise à jour.
Sur le module on voit bien le nouveau système roue de couleur / trichromie, et la partie effets.
Le module couleurs est particulièrement ingénieux. Il est composé de trois roues constituées chacune de deux sections distinctes.
Une moitié est réservée à la trichromie et la seconde moitié est splitée en cinq emplacements recevant des filtres de couleurs que la trichromie ne permet pas d’obtenir, des correcteurs, chaud, froid et minus green ainsi qu’un frost permettant d’atténuer le point chaud et un filtre UV particulièrement efficace.
Cette solution permet de combiner dans un espace minimum, quinze filtres de couleurs et une trichromie. Le choix de l’emplacement des couleurs et correcteurs par rapport aux couleurs de la trichromie a été soigneusement étudié pour limiter les inconvénients que ce système pourrait engendrer.
Sur la partie effets, Clay paky n’a pas lésiné sur les possibilités. On trouve dans le projecteur une roue de 18 gobos fixes. Ils sont directement découpés dans un disque de métal facilement interchangeable puisqu’il est maintenu par aimantation. La roue de gobos tournants comporte 7 emplacements. On trouve aussi une roue d’animation et deux prismes rotatifs et indexables.
Le filtre UV particulièrement efficace nous permet de mettre en valeur l’œuvre de Gérard Dezeuzes
Tout comme la couleur, le système optique a fait l’objet d’un développement particulièrement ingénieux.
Les deux roues de gobos étant assez éloignées l’une de l’autre, il a fallu trouver une solution technique pour pouvoir faire le net sur chacune d’elles.
La solution trouvée par les ingénieurs de Clay paky a été de monter sur le chariot motorisé du focus, la lentille du nez et celle du Zoom. Cette solution permet d’obtenir un gobo fixe net sur une plage de 6 à 30° d’ouverture et un gobo rotatif net sur une plage de 11 à 50°.
Hors gobos, on peut obtenir un angle de quatre degrés. La roue d’animation étant placée entre les deux roues de gobos, on peut facilement créer des effets de morphing.
Sur le papier
Bien que ce projecteur soit une version Beta, avec tous les aléas que cela peut comporter, nous n’avons pu résister à une première salve de mesures pour confirmer notre impression de faisceau sur-vitaminé !
De gauche à droite, le Sharpy, le Super Sharpy, le Mythos
Avec le système optique du Mythos, cette tâche n’est pas la plus tranquille car on peut prendre des mesures sur les cinq ouvertures de références, petit net gobo fixe, petit net gobo tournant, grand net gobo fixe et grand net gobo tournant et faisceau Beam. Les deux petits nets gobos étant assez proches l’un de l’autre, nous n’avons mesuré la luminosité que pour la plus petite valeur de zoom. On a bien entendu complété ces mesures avec notre valeur de référence, un angle de 20 °.
Mesures de flux angle 20°
Cette mesure permet de donner en même temps une première impression sur la luminosité et l’homogénéité du faisceau et de positionner le produit par rapport aux autres projecteurs.
La première mesure, celle du centre du faisceau, nous apporte déjà une surprise de taille ! La cellule indique 56 600 lux ! Une valeur hors norme, surtout pour une lampe de 470W… La mesure tous les 10 cm sur deux axes nous conduit à un flux total de 23 129 lumens, la lampe étant donnée pour un flux supérieur à 23000 lumens sans plus de précisions. La courbe d’intensité lumineuse montre un important point chaud. C’est d’ailleurs pour l’atténuer au besoin que la première roue de couleur comporte un diffuseur. Le résultat n’en reste pas moins impressionnant, avec une telle luminosité, ce projecteur peut sans difficulté tirer son épingle du jeux dans de nombreux kits et remplacer un spot équipé en 1000 ou 1200 watts.
Les premières mesures confirment nos premières impressions !
Mesures de flux faisceau large (net sur gobo fixe)
Les mesures suivantes sont prisent pour l’ouverture maximum du zoom permettant d’obtenir un net sur les gobos fixes. L’éclairement au centre est divisé par deux : 27 100 lux. En revanche avec un flux total de 23 347 lumens, on constate, une meilleure répartition de la lumière. On n’a bien évidemment pas un étal parfait, ce n’est pas du tout le concept du projecteur, mais la décroissance lumineuse est beaucoup plus régulière qu’à 20°. Nous mesurons un angle de 29,74° qui confirme les 30° annoncés par le fabricant.
À 30°, toujours autant de flux !
Mesures de flux faisceau large (net sur gobo rotatif)
Nous effectuons ensuite une autre série de mesures pour le plus grand net sur un gobo rotatif. La différence d’ouverture est importante, on mesure un angle de 46,55°. Ce résultat est à double tranchant. La première conséquence est une perte significative de luminosité. On obtient un flux total de 17 043 lumens, ce qui est assez décevant par rapport aux résultats précédents. Le second point est plus positif. Il concerne le point chaud qui est moins marqué à cette ouverture.
Une meilleurs répartitions du flux lumineux mais une perte de luminosité !
Faisceau serré (le plus petit net sur gobo fixe)
On repart en sens inverse avec le plus petit net possible sur un gobo fixe et le sourire revient très vite. À la première prise de valeur, le résultat crève le plafond et les capacités de la cellule. obligés d’utiliser un filtre X10 pour pouvoir mesurer l’éclairement au centre de 736 000 lux ! Le flux atteint 27 383 Lumens ! Là il n’y a pas photo, mais bien photons (sans faux tons)! La courbe de luminosité La luminosité chute très vite elle est divisée par trois sur la seconde couronne et par cinq pour la troisième. Pour cette ouverture de zoom on trouve un angle d’ouverture de 4,87°.
736 000 lux au cantre pour 470 Watts, que dire de plus…
Faisceau le plus serré (sans gobo)
La dernière session de mesures concerne le faisceau le plus serré. Elle est de très courte durée, l’éclairement au centre dépasse les 1 000 000 de lux et faute de filtre X100 il nous a été impossible de mesurer le flux lumineux !
En attendant
Pour une présérie, j’ai été très surpris par les résultats obtenus ! Le Mythos est clairement une bête de scène qui saura allier bâton de lumière et effets de gobos. C’est un excellent compromis entre un Beam et un Spot. Comme tous compromis il est perfectible, et il ne saurait, dans certains domaines comme le théâtre ou le ballet, remplacer une lyre conçue pour avoir un faisceaux le plus homogène possible. Mais le but n’est clairement pas celui là et hormis quelques cas spécifiques, il fera le job et même plus.
Le rapport poids, dimensions, puissance, luminosité est incroyable, et l’on devrait retrouver très rapidement cette petite merveille sur les grills du monde entier ! Nous avons dû nous incliner devant le Mythos, mais ce n’est pas notre denier mot ! Cette pause nous donnera le temps d’acquérir un filtre et donnera aux techniciens de Clay Paky le temps de peaufiner cette superbe machine ! Le deuxième Round ne saurait tarder…
Le Mythos est un excellent hommage à Pasquale “Paky” Quadri, fondateur de la marque italienne, qui a récemment rejoint les cieux. Le puissant faisceau sera notre trait d’union avec son étoile.
Développés spécifiquement pour l’installation, les nouveaux amplis 4 canaux de la série D existent en trois versions de puissance, 8000, 12000 et 20 000 W, et deux variantes de plateforme DSP – réseau : Tesira DSP de Biamp Systems avec AVB (Audio Video Bridging) ou bien Lake avec Dante. La topologie d’amplification de la série D reprend les principes de la classe TD (tracking class D) mise en œuvre sur les modèles PLM avec le système de refroidissement intercooler.
les amplis de la série D intègrent de nombreuses innovations facilitant la vie des intégrateurs, notamment le système RPM (Rational Power Management) qui conjointement à l’ISVPL (inter sample voltage peak limiter) permet de configurer la répartition de la puissance totale disponible entre les différents canaux. Chaque canal peut ainsi être configuré selon la charge qui lui est connectée et l’éventuel surplus de puissance alloué aux autres canaux.
Ainsi, si un canal nécessite 5 kW de puissance crête alors que les autres peuvent se satisfaire de 2 ou 3 kW, un D120 : 4 (12 kW) peut convenir alors qu’autrement il aurait fallu opter pour un D200 : 4 (20 kW ou 4 x 5 kW). De même le « petit » D80 : 4 (8 kW sur 4 canaux) peut délivrer, sur un ou deux des canaux, plus que les 2 kW envisageables sans le système RPM. En plus, le système Load-Guard garantit que la puissance maximale configurée sur un canal sera délivrée quelle que soit la puissance demandée sur les autres canaux. Cela autorise de réelles économies d’échelle et une meilleure exploitation du parc en fonction des systèmes de diffusion.
Ces amplis disposent par ailleurs de la technologie de PFC (Power factor corrector) CDM (main’s Current Draw Modelling) de Lab.gruppen. Le facteur de puissance obtenu est supérieur à 0,98 dès qu’une puissance significative est délivrée et l’ampli s’adapte à des secteurs « anémiques » ou « survitaminés » ou encore aux longues lignes de distribution sans perte d’efficacité.
La technologie BEL (Breaking Emulation Limiter) configure la réponse courant/temps du dispositif de protection d’entrée au dimensionnement des protections de distribution réseau de façon à limiter les risques d’arrêt intempestifs dus aux surintensités transitoires.
La carte d’entrées, réseau et traitement de signal Lake
Sur les modèles Lake, la fonction pilot tone permet le monitoring en temps réel des enceintes acoustiques (avec des signaux de test inaudibles) pour se conformer aux installations critiques PA/VA qui nécessitent la supervision 24/7 de la diffusion.
Enfin le système LoadSmart (avec Load Library, bibliothèque de description) identifie et isole les mauvais raccordements aussi bien que les bobines mobiles endommagées ou défaillantes. La vérification ne prend que quelques secondes et permet d’opérer du contrôle préventif en dehors des périodes d’exploitation.
Coté traitement de signal en variante Lake, les amplis de la série comprennent quatre modules Lake avec filtres classiques, à phase linéaire ou FIR, des correcteurs MESA EQ asymétriques, des limiteurs crête et RMS, le contrôle via tablette avec Lake Controller. Les entrées possibles, sélectionnables par canal, se font par quatre XLR ligne analogiques ISO Float ou deux AES numériques ou via encore 8 canaux Dante redondants.
Composé de 4 micros de qualité, un D6 et trois I5, plus deux jeux de pinces et un clip, le tout rangé dans une belle mallette en métal, le Kit DP4 d’Audix représente un bon départ dans la prise de son batterie ou instrument, à un prix assez avantageux. Revue de détail.
On ne présente plus le D6, l’un des très bons micros batterie. A l’aise dans une grosse caisse comme devant un tom basse et toute autre source puissante et riche dans le bas, il délivre assez facilement un bon rendu tout en gardant du détail dans le médium et ce malgré sa membrane imposante.
Le I5 quant à lui est le typique dynamique instrument avec une directivité cardioïde, un rendu assez complet et chargé dans des extrêmes qu’il faut sculpter, et une capacité à accepter la pression liée à la proximité. Ce n’est pas à proprement parler LE micro batterie, mais sait se rendre utile dans beaucoup de situations.
Ajoutez à ces quatre capteurs sept pinces, dont trois DFlex, des supports conçus pour s’agripper à toute futaille voire au-delà, le tout dans une chouette mallette métallique bien garnie de mousse et vous obtenez le kit DP4 proposé à 649 € TTC en prix public.
Lors du salon IBC, Sennheiser a dévoilé la carte d’expansion DanteTM destinée au récepteur EM 9046. Cette carte permet l’intégration du système D 9000 au sein d’un réseau audio IP Dante. L’utilisateur peut ainsi assigner facilement le signal audio haute définition du récepteur grâce au contrôleur Dante de chez Audinate.
Dante fonctionne avec les infrastructures réseau existantes, en conformité avec les normes IP et Ethernet, et offre des centaines de canaux audio de haute qualité. « C’est ce qui rend Dante si attrayant pour nous » déclare Claus Menke, Responsable Portfolio Management Professional Audio chez Sennheiser. « Avec cette carte d’expansion, les ingénieurs du son live et broadcast peuvent maintenant intégrer facilement notre meilleur système de micro HF à un réseau Dante et obtenir le meilleur de sa sonorité exceptionnelle. »
La carte d’expansion EM 9046 DAN s’insère simplement dans le slot d’un récepteur huit voies EM 9046. Cette carte offre seize entrées permettant d’envoyer les signaux audio numériques et les signaux de contrôle sur le réseau Dante. La connexion se fait grâce à deux prises RJ45 Gbit pouvant servir à créer deux circuits de réseau redondants ou mettre les signaux en série. La carte fonctionne aux fréquences d’échantillonnage 44,1/48/88,2 et 96 kHz pour une résolution de 24 bits.
Ce n’est pas tous les jours qu’une institution vieille de 13 siècles refait ses éclairages. C’est pourtant le cas de l’abbaye Saint Wandrille, un monastère bénédictin édifié en Normandie en l’an de grâce 648. Elation vient d’y installer des projecteurs à leds blanches TVL 3000 II dans l’église abbatiale.
Une partie importante de l’abbaye, qui, au cours des siècles, a produit le nombre incroyable de 30 saints, est une antique grange du 13ème siècle, qui a été soigneusement transportée vers ces lieux par les moines il y a près de 50 ans pour servir d’église au monastère. La vaste nef, un bâtiment en bois d’une taille exceptionnelle pour son âge, mesure 48 m de long, 16 m de large et 14 m de haut. Elle est construite en bois de chêne. L’abbaye a cherché à améliorer l’éclairage intérieur de l’église pour le rendre plus au goût du jour avec un impératif absolu de silence.
Les trois versions blanc chaud, blanc froid et blanc variable du TVL 3000-II Elation.
« Il ne devait y avoir AUCUN bruit, absolument aucun ! Les appareils devaient être totalement silencieux », explique Alain Cornevaux d’ESL, fournisseur d’éclairage et partenaire d’Elation sur le projet. « Après avoir examiné et testé plusieurs appareils, qui ne se sont pas révélés suffisamment discrets, ils ont finalement conclu que le TVL 3000 était le bon choix. »
Outre l’exigence que ces nouveaux appareils d’éclairage soient silencieux, une lumière blanche de grande qualité était indispensable, tout comme la discrétion dans le placement des projecteurs.
« Nous avons proposé la version blanche dynamique TVL 3000 II, autant pour son niveau de luminosité que pour la qualité de sa lumière blanche réglable en température de couleur », déclare Jean Michel Vergniol de l’équipe commerciale d’ESL,qui a travaillé sur le projet en étroite collaboration avec l’éclairagiste Philippe Rabuteau de la société Profil Scène.
Trente-cinq projecteurs TVL 3000 sont montés sur une série de poutres de chêne le long de la nef de l’église. Chacun n’a qu’une modeste consommation de 72 W et, en utilisant le refroidissement par convection naturelle, silencieux par nature, on élimine le bruit du ventilateur. « Il a également des volets réglables et dispose d’un jeux d’optiques permettant différents angles de faisceau, qui se sont révélées très utiles lors de l’installation et du placement, » dit Philippe, à propos de ces brillants projecteurs à température de couleur réglable.
Les appareils, qui combinent 24 diodes électroluminescentes blanc chaud et blanc froid de 3 W, produisent une lumière blanche homogène et uniforme sur toute la longueur de la chapelle. Ils sont utilisés pour compléter et se fusionner à la lumière naturelle qui pénètre dans la nef par les fenêtres rectangulaires et les étroites baies verticales.
Il était également important de conserver le caractère sacré de l’architecture du lieu en plaçant les projecteurs d’une manière discrète, de telle sorte qu’on ne les voie pas du baptistère. La petite taille du TVL 3000 a rendu cela possible. Lorsqu’on entre dans l’église abbatiale, la perspective de l’autel et la pureté visuelle de la magnifique charpente en chêne ont été préservées.
Installé en Avril de cette année, le nouvel éclairage Elation ouvre un nouveau chapitre de la brillante légende de l’abbaye et est, à n’en point douter, l’une des mises à niveau d’éclairage les plus historiques qu’on puisse trouver. Plus d’infos sur le TVL 3000 : www.esl-france.com/eclairage-spectacle