Ad
Accueil Blog Page 262

L-Acoustics marque un « essai transformé” dans l’Eglise Calvary de Naperville (Illinois)

0

L’église Calvary de Naperville située dans la banlieue ouest de Chicago vient de bénéficier de cinq mois de travaux ayant pour but d’augmenter le nombre de places assises, la passant de 2500 à 3000, sans modifier le gros œuvre du bâtiment.
En plus des aménagements, l’ensemble de l’infrastructure audiovisuelle a aussi été totalement repensée par CCI solutions, un prestataire d’Olympia dans l’état de Washington.

À en croire Duke DeJong, le responsable des relations avec les lieux de Culte de CCI, le client a souhaité que l’audio soit l’élément privilégié dans l’ensemble du projet. « Dès le départ, les responsables de l’église ont placé la barre très haut et souhaité que le nouveau système aille au delà de – l’essai transformé – ont-ils précisé. « Ils ont spécifié un rendu acoustique intelligible, puissant et flexible, en somme spectaculaire dans tous les domaines ».

CCN Une vue à salle vide
Une vue à salle vide permettant d’apercevoir tout en hauteur la ligne de 9 Kara-i de gauche flanquée de son renfort en grave composé de 4 SB18-i, puis la même ligne de Kara-i centrale et enfin masquant la ligne de droite, le second renfort de 4 SB18-i (© Duke DeJong)

Muni de ce cahier des charges, Mark Pearson, consultant senior chez CCI, et son équipe ont lancé un appel d’offres auprès de trois fabricants d’enceintes, demandant à chacun d’entre eux deux designs différents. Des six propositions, c’est celle de L-Acoustics en Kara qui a été retenue.

Dave Sheneman, le directeur technique de CCN raconte : « Nous avons été faire une écoute chez L-Acoustics à Oxnard avec Tim Loar, à la fois pasteur et client. Nous avons été impressionnés par le rendu des systèmes Kara et  Kiva qui nous ont été présentés alors que l’écoute a eu lieu à ciel ouvert sur un parking, des conditions très peu avantageuses pour le niveau de grave. Notre choix s’est très vite porté sur le Kara-i.

Après rénovation, l’église Calvary dispose désormais d’un système en montage LCR composé de trois lignes de 9 Kara-i chacune, soit un total de 27 boîtes. La partie grave est reproduite par deux lignes de 4 SB18-i, chacune accrochée contre les têtes gauches et droites avec en renfort, et jouant avec l’effet de sol, 4 SB28 placés sous le plateau et face aux fidèles.

8 contrôleurs amplifiés LA8 assurent le drive et la puissance de l’ensemble du système principal. Les premiers rangs de sièges sont débouchés par quatre enceintes coaxiales 8XTi et quatre petites 5XT, le tout étant pris en charge par deux contrôleurs LA4.

CCN Le plateau
Le plateau sur lequel on aperçoit à jardin une partie des musiciens et la cabine fermée du batteur, et à cour les voix lead. (© Calvary Chapel of Naperville)

« Avec des services religieux où s’expriment 9 chanteurs principaux, un cœur de 80 voix et un orchestre composé de trois guitares électriques, une basse, deux claviers, un orgue et une batterie, tous en même temps, il était essentiel de disposer d’une réserve de puissance et d’une parfaite clarté » note Duke DeJong. « Le système L-Acoustics que nous avons installé délivre une importante pression acoustique, tout en restant très  transparent et tout le monde à manifesté sa pleine satisfaction à son écoute. 

CCN Vue d'un service religieux
Une vue d’un service religieux donnant la pleine mesure de la taille des lieux et de la largeur importante à couvrir. (© Calvary Chapel of Naperville)

Dave Sheneman pointe la meilleure couverture comparé au système précédent comme étant l’amélioration fondamentale à ses yeux. « Le challenge résolu par l’ensemble constitué des Kara-i ldes SB et des XT a été celui de parfaitement couvrir une salle très large et de forme rectangulaire.

Le parfait recoupement entre les différentes lignes, la répartition du grave et le débouchage opéré par les XT ont conduit le rendu à atteindre des niveaux de pression importants tout en restant naturels dans l’ensemble de la salle. Randall Ross, le pasteur principal, nous a fait part de son immense joie et à déclaré avoir réalisé avec ce système un des meilleurs investissements jamais réalisés par ce lieu de culte. »

Pour le premier service religieux après la modernisation des lieux, Nicole Serrano, une des finalistes du télé crochet The Voice, est venue prêter sa voix. Deux semaines plus tard c’est Sarah Kelly, nominée aux Grammy Awards, qui a interprété quelques chansons.

Pour plus d’informations sur la Chapelle Calvary de Naperville : www.calvarynaperville.org

CCI Solutions, un distributeur certifié L-Acoustics : www.ccisolutions.com 

 

Clay Paky B-EYE : avis et témoignages des premiers utilisateurs.

0

Lors de son lancement officiel au Plasa début octobre, tout le monde en parlait ! La vidéo du spectacle de démonstration de Clay Paky a enregistré jusqu’à plus de 10 000 vues dans les premières vingt-quatre heures, les professionnels de l’éclairage reconnaissant sur les réseaux sociaux un produit vraiment innovant à même de leur offrir un éventail de nouvelles possibilités de création. 

Clay Packy A.Leda B-EYE K20 front frame blue
front frame blue

En un mois d’existence, le B-EYE avait déjà remporté un prix au Plasa et au LDI, les deux plus grandes récompenses au monde dans notre industrie des deux côtés de l’Atlantique.

Clay Paky nous a communiqué les infos de début de carrière de ce projecteur et les premières remontées du marché.

En Janvier 2014, des B-Eyes étaient embarqués dans le kit lumière du spectacle d’ouverture des Brit Awards ; puis ils furent utilisés pour le Jonathan Ross Show, diffusé en Grande-Bretagne par ITV.

Clay Packy A.Leda B-EYE K20 kaleido
Effets Kaleidoscopiques

Le B-EYE a été spécialement mentionné pour de nombreux événements en direct, des émissions de télévision et des conventions d’entreprises.

Récemment il était particulièrement en vue au cours du Super Bowl 2014 pendant le show de Bruno Mars et les Red Hot Chilli Pepper’s au cours de la mi-temps. 

Glyn O'Donoghue Ambersphere-SolutionsGlyn O’Donoghue, directeur général de Ambersphere Solutions, distributeur exclusif de Clay Paky pour le Royaume-Uni, a déclaré:  » Le B -Eye est une toute nouvelle catégorie de lyre. Il est à la fois wash performant avec une plage de zoom très étendue, et un beam puissant avec un faisceau découpé et un mouvement ultra-rapide. Les gens aiment vraiment cette combinaison. Mais quand nous montrons les effets que le B -EYE peut produire, ils sont bluffés ! L’association du wash, du beam et des effets spéciaux dans un seul et unique appareil, est une opportunité séduisante pour les concepteurs et les sociétés de location! Nous recevons des questions sur site de la part des scénographes aussi ».

George Masek, ACT LightingD’intéressants retours d’expérience viennent aussi d’ACT Lighting, le distributeur de Clay Paky pour le marché américain.
George Masek, vice-président d’Automated Lighting, a rapporté certains commentaires recueillis pendant des démos :  » Les clients conviennent que B -Eye est équivalent à trois appareils très performants en un. Il dispose d’une grande capacité de génération et de mélange de couleurs, une qualité de faisceau attrayante avec une plage de zoom étendue et aucune diminution d’intensité visible au centre du faisceau pour les plus grands angles”.
Masek ajoute : «Avec l’utilisation des 37 micro-lentilles et de l’optique tournante, l’appareil est un générateur d’effets spectaculaires. » 

Herbert Marx, LightpowerLe premier pays d’Europe continentale à recevoir un nombre important de B-Eye est l’Allemagne.
Herbert Marx, directeur des ventes de Lightpower GmbH précise :  » Le nouveau Clay Paky A.leda B -Eye a complètement conquis nos clients avec son flux lumineux élevé, sa richesse de couleurs et ses fonctions combinées de wash et de beam. Sa gradation extrêmement progressive et très précise, sans changement de colorimétrie, a été bien perçue.
En outre, le B-Eye offre de bonnes caractéristiques en lumière blanche : on peut accorder toutes les nuances qu’il produit avec une température de couleur déterminée « .

 

Nouveautés Audio-technica : casques studio, micro contour d’oreille,…

0

Lors du salon ISE, Audio-Technica a présenté sa nouvelle gamme de casques professionnels de monitoring M-Séries ainsi que le nouveau microphone statique subminiature cardioïde contour d’oreille BP894 et un système de transmission HF pour guitare.

AudioTechnica M SerieIntroduits lors du dernier Namm et se basant sur la signature sonore de l’ATH-M50, Audio-Technica rénove sa gamme de casques ATH-M avec les modèles ATH-M20x, ATH-M30x, ATH-M40x et ATH-M50x.

Les M20x à M40x sont dotés de transducteurs de 40 mm avec aimants en terres rares, et de bobines en aluminium recouvert de cuivre.
Leurs oreillettes couvrent parfaitement les oreilles pour améliorer l’isolation en environnement bruyant. Leur grand confort d’écoute les prédestine aux longues séances de studio.

L’ATH-M50x, avec ses transducteurs de 45 mm, constitue la nouvelle version de l’ATH-M50 avec des coussinets d’oreille plus résistants, plus durables et trois câbles détachables.

AudioTechnica BP894A l’ISE, la marque a également lancé un microphone statique cardioïde contour d’oreille, le BP894 MicroSet subminiature. Inspiré du modèle A-T BP892 MicroSet, le BP894 dispose d’un boîtier de protection de la capsule pivotant pour une utilisation sur n’importe quelle oreille, ce qui assure un placement optimal. Il permet de viser directement la source sonore avec la capsule.

La directivité très régulière permet une bonne atténuation des bruits ambiants et une grande marge de gain avant accrochage. Pour son alimentation, le module XLR AT8539 l’adapte à une ligne fantôme 48V (11-52 V). Le BP894 admet des niveaux de 135 dB SPL max avec une réponse allant de 20Hz à 20 kHz.

AudioTechnica StompboxEnfin la marque nippone a présenté un système de transmission sans fil (2,4 GHz) pour guitare, le « Stombox » (ATW 1501) Système 10, au format pédale d’effets avec un sélecteur de fonctions “footswitch” (changement d’ampli, mute).

Le système Stompbox se compose d’un récepteur «Stompbox» ATW-R1500, d’un émetteur de poche ATW-T1001 UniPak, d’un câble guitare AT-GcW et de bandes Velcro afin de fixer le récepteur dans un pédalier. L’ATW-R1500 est un récepteur numérique doté d’un boîtier métallique, d’un affichage du numéro de canal HF utilisé, d’un indicateur du niveau des piles de l’émetteur et d’indicateurs lumineux d’écrêtage du signal audio (Peak) et de couplage (Pairing).

Un même récepteur peut être couplé à huit émetteurs de poche Unipak et les trois niveaux de diversité (en fréquences, temps et d’antennes) garantissent une transmission fiable. Par exemple, l’émetteur exploite deux fréquences de transmission allouées dynamiquement et la transmission s’effectue en multiplexage temporel (pour annuler les effets de multi trajet).

Prix publics conseillés :

  • Casque ATH-M20x: 49,00 € HT
  • Casque ATH-M30x: 69,00 € HT
  • Casque ATH-M40x: 99,00 € HT
  • Casque ATH-M50x: 159,00 € HT
  • Casque ATH-M50xWH: 179,00 € HT
  • Casque ATH-M50xBL: 179,00 € HT
  • Micro BP894 et 894-TH avec alimentation AT8539: 439 € HT (disponibilité mars 2014)
  • Micro BP894cW et cW-TH: 339 € HT (disponibilité mars 2014)
  • Système 10 « Stompbox » (émetteur + récepteur) : 319 € HT (disponibilité courant printemps 2014)

 

AED Distribution, distributeur officiel de Robert Juliat au Benelux

0

Avec la nouvelle année, démarre un nouveau partenariat entre Robert Juliat et AED Distribution qui devient son distributeur officiel dans les trois pays du Benelux.

AED distribution, déjà distributeur de la marque française en Belgique et au Luxembourg depuis 2011, ajoute la Hollande à son territoire officiel depuis 1er janvier 2014.

AED-Distribution“Nous sommes ravis de représenter la gamme complète de projecteurs Robert Juliat sur tout le territoire du Benelux et particulièrement sur le marché des théâtres” commente  Hans Vanderheijden, directeur général de AED Distribution HQ.

“Du projecteur à une seule lentille aux poursuites, en passant par les découpes, la gamme Robert Juliat couvre tous les besoins des salles quelle que soit leur taille.”

RJ“La connaissance des produits et le service apporté à la clientèle par AED Distribution  constitue un  support central de haut niveau à tous les utilisateurs de solutions Robert Juliat dans les pays du Benelux”, ajoute Claus Spreyer, directeur des ventes de Robert Juliat.

“Grâce à AED et à la famille de distributeurs RJ, nous sommes en mesure de fournir le même niveau d’assistance à nos clients dans cette région que dans le reste du monde.”

Contact : www.aeddistribution.com  et  [email protected]

ISE 2014, Amsterdam
Les visiteurs de l’ISE 2014 sont invités à découvrir les projecteurs Robert Juliat sur le stand de AED Distribution du 4 au 6 février 2014. Stand 1F-85 

 

Alcons Audio dévoile la RR12 et la série CRMS

0
Alcons-RR12
L’enceinte RR12, deux voies, équipée du tweeter RBN602rsr monté sur le guide Morph-Max

A l’ISE (4-6 février, RAI, Amsterdam), Alcons Audio expose les nouvelles références équipées des dernières évolutions de sa technologie de tweeter à ruban haute puissance RBN : le système point source modulaire RR12 introduit courant décembre et la nouvelle série CRMS (Cinema Reference Monitor Systems).

L’enceinte point source RR12, passive deux voies, occupe une boîte trapézoïdale symétrique permettant, avec ses caractéristiques de dispersion horizontale, de réaliser des agrégats pour obtenir une ouverture horizontale multiple de 30° avec un couplage optimum et sans interférences dans le plan de couplage.

Elle met en œuvre le tout nouveau tweeter à ruban de 6’’ RBN602rsr et un woofer 12’’ double spider avec bobine 4’’ conçu sur mesure. Les deux transducteurs sont équipés d’aimants au Néodyme et le raccordement s’effectue par filtrage passif (vers 1 kHz).

Le tweeter RBN602 est monté sur un guide asymétrique multicellulaire baptisé « Morph-Max » qui permet un parfait contrôle de la directivité verticale sur toute la bande 1 kHz-20 kHz.

Alcons RR12 array
Trois RR12 couplées en horizontal pour une couverture de 90° et +20-40° en vertical.

L’assemblage d’éléments RR12 peut bien entendu se faire dans le plan vertical ou horizontal avec le système de couplage intégré dans les boîtes, ce qui conduit à des incréments de 30° (30, 60 , 90, 120°) dans le plan de couplage et une ouverture asymétrique de 60° (20/40°) dans l’autre.

Le RBN602 accepte des niveaux de puissance crête de 1000 W avec un rapport dynamique RMS/crête de 1 :17 , et les transducteurs subissent des tests de 1000 heures au clipping en déverminage, ce qui permet à Alcons de proposer une garantie de 6 ans.

Alcons-CRMS compact
Le système CMRS met en œuvre des ébénisteries peu profondes notamment pour les subwoofers. Un challenge …

Le système de monitoring Cinema CRMS est conçu pour répondre aux besoins des studios de post-production, des salles de projection aussi bien que pour réaliser des systèmes home cinéma haut de gamme.

Il est constitué de l’enceinte CRMSmkII (main), de l’enceinte CMRScompact (surround) toutes deux équipées des derniers tweeters à ruban pour respecter l’équilibre tonal, et de subwoofers ultra plats pour satisfaire à ces besoins spécifiques.

Tout comme les autres systèmes Alcons dont la RR12, son complément d’amplification et de traitement de signal approprié est le système Sentinel  4 canaux classe D (OS Linux embarqué) qui peut délivrer jusqu’à 10 kW en crête et dispose de conversions (et d’entrées AES3) en 192 kHz.

 Enfin Alcons exposera la colonne ligne source modulaire QR24 dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes. 

 

JB-Lighting Sparx 7

0

Après le succès, mérité, de la lyre Wash A12, le fabricant allemand dégaine le Sparx 7, un projecteur à effets beam et de matriçage, ultra compact doté de 19 led 15 W et dont le zoom permet d’ouvrir le faisceau à 40°.
C’est au PL&S 2013 puis au Plasa qu’il nous a été présenté par la charmante Stephanie Walloner, responsable vente et marketing chez  JB-Lighting.  Il nous a fallu prendre notre mal en patience avant de pouvoir tester la nouveauté 2013 de la marque allemande.

Sparx attaque

JB Lighting Sparxs7

Le Sparx 7, et ses 19 leds multi-chip RGBW 15 W, ressemble extérieurement, hormis l’optique, à un petit A12 ; il est aussi légèrement plus petit qu’un A8 et pèse 2 kg de moins. Peu encombrant et léger, il peut facilement s’intégrer dans de nombreuses configurations de scènes.

Si sa vocation première est de produire des effets de beam et de matriçage, il peut aussi, grâce à son zoom et à sa lentille diffusante, être utilisé comme un wash, en lumière de contre pour créer des ambiances. Son corps utilise le même plastique solide et légèrement brillant que ses deux prédécesseurs. On note l’absence de blocage pour le Pan et le Tilt, ce qui évite les problèmes de casse de ces systèmes qui peuvent engendrer des erreurs de déplacement. Par contre, lors des opérations de maintenance, une main sera monopolisée pour tenir la tête ou le bras.

Le Sparx 7 fonctionne dans toutes les positions et possède 8 fixations ¼ de tour permettant d’accueillir deux supports de crochet Omega Bügel dans de multiples configurations. La fixation de l’élingue de sécurité se trouve sur une des faces du socle, donc sans risque de gêne lorsque la machine est posée.

C’est sur cette même face que l’on retrouve toute la connectique : quatre prises XLR en trois et cinq points pour le DMX et une alimentation 220V. Je pense que de nombreux utilisateurs vont regretter l’alimentation Powercon et sa recopie présentes sur les A8 et A12. On retrouve par contre le système DMX sans fil propriétaire JB-Lighting TRX, très utile.
Sur un des cotés, on retrouve l’afficheur et ses 2 lignes de 4 boutons. Ils permettent l’accès à un menu dans lequel les aficionados de la marque ne seront pas perdus.

La connectique DMX et Puissance
La connectique DMX et Puissance
L’afficheur et ses 8 boutons
L’afficheur et ses 8 boutons communs à tous les projecteurs à leds JB-Lighting

The Sparx

Afin d’explorer toutes ses possibilités, nous avons choisi de travailler avec le mode 2. Suivant vos besoins, il est possible de choisir entre trois modes : 32, 44 ou 24 canaux DMX. Le choix du mode modifie principalement la manière de contrôler les effets internes et les couleurs. Après quelques tours de chauffe pour prendre la machine en main, on commence par la découverte du menu.

On peut choisir entre deux courbes pour le dimmer : Linear ou Square. Comme son nom l’indique, la première courbe permet une progression régulière du dimmer alors que la seconde est plus arrondie et ralentit la montée ou la descente. Les deux courbes sont régulières et la progression du Dimmer est très propre.

La fonction Shutter est aussi entièrement informatisée et donc dépourvue des inconvénients mécaniques. Les effets programmés offrent diverses possibilités aussi bien en transitions fondues que sèches. En complément de la fonction Shutter on trouve une fonction Sparkle qui permet de créer des effets de scintillement entre les leds. On obtient très facilement des effets très intéressants et dynamiques.

Dimmer Sparxs LinearDimmer-Sparxs Square


Le système optique diffère des deux précédents modèles. La nouvelle forme des lentilles permet de créer une matrice sur l’intégralité de l’ouverture de la tête et non en hexagone comme sur le A8 ou le A12. D’après nos chiffres, cette nouvelle optique permet d’obtenir un faisceau plus serré, ce qui est plutôt positif pour une machine à effets.

Le savoir-faire de JB-Lighting et la qualité de ses optiques a permis d’obtenir pratiquement autant de puissance lumineuse en faisceau serré avec les 19 leds du Sparx qu’avec les 37 du A8. Le résultat est au rendez-vous, on a un vrai bâton de lumière homogène, brillant et puissant.

8B4A60378B4A60418B4A6042


8B4A60438B4A60478B4A6049


Les 19 lentilles sur leur support
Les 19 lentilles sur leur support
Le puissant faisceau serré
Le puissant faisceau serré

La profondeur de la tête étant inférieure à celle de ces prédécesseurs, la course du Zoom est plus petite mais une ouverture maximum de 43° reste très satisfaisante et permet au Sparx de pouvoir jouer le rôle d’un Wash quand on doit choisir entre machine à effet ou wash.

De plus, si l’on a vraiment besoin d’un faisceau de type wash, on peut gommer les quelques défauts visibles en projection sur l’extérieur du faisceau avec la plaque de Frost qui vient remplacer la plaque d’origine. Il existe aussi un filtre qui s’ajoute à cette dernière offrant une solution intermédiaire. Comme on le voit sur la vidéo, le Zoom est parfaitement linéaire est aucun accroc  ne vient perturber les déplacements très lents. Les déplacements rapides sont tout autant satisfaisants.


Grâce aux deux moteurs pas à pas hybrides triphasés, les mouvements en Pan et Tilt sont rapides, fluides et précis ou très lissés aux vitesses lentes ; le test de la diagonale est parfaitement réussi. La course maximum du Tilt est de 330° et celle du Pan de 450°. Cette dernière valeur est un peu faible et pourra demander quelques efforts supplémentaires lors de la programmation mais rien de méchant !

J’ai particulièrement bien aimé la gestion des couleurs. Bien que l’on ait un système RGBW, JB-Lighting ne s’est pas contenté de trois paramètres de couleurs mais a ajouté un paramètre roue de couleurs très complet et a même poussé le détail jusqu’a ajouter des demi-couleurs. Les correcteurs de température à la fin de la roue peuvent aussi s’avérer très utile ainsi que le CTC progressif.

Quant à la trichromie, elle peut, suivant le mode, être choisie en 8 ou 16 bits et tout comme pour le dimmer, en courbe Linear ou Square. Au niveau couleurs, le résultat se révèle très bon. Les couleurs sont homogènes, aussi bien au niveau du faisceau qu’en projection. Les transitions sont propres et bien sûr grâce à la led, elles sont instantanées. Les puces RGBW autorisent une large plage de couleurs et en combinant les canaux de trichromie avec la fonction CTC, on obtient très facilement la teinte désirée, qu’elle soit saturée ou pastel.

Sparx-O5-1Sparx-O5-2Sparx-O5-3


Le mélange des couleurs est homogène et permet un large éventail de teintes

Sparx-O5-4Sparx-O5-5Sparx-O5-6


La grosse innovation du Sparx 7 et le tour de force de JB-Lighting est d’avoir créé un projecteur à effets de matriçage avec un nombre de canaux allant de 24 à 44 alors que pour 19 leds RGBW, il en aurait fallut entre 85 et 160 pour contrôler individuellement chaque Led.

Pour arriver à un tel résultat, le constructeur allemand a développé un générateur d’effets interne et pilotable via 11 à 31 paramètres (76 à 152 pour une matrice 8 ou 16 bits). Cette nouvelle approche est un peu déroutante et demande, comme tout nouveau logiciel, un temps d’adaptation mais avec un peu d’entrainement et de patience on apprend vite à maîtriser la bête !

Sparks-6-1Sparks-6-2Sparks 6-3


Des effets de matriçages et de couleurs via le générateur interne

Sparks 6-4Sparks 6-5


Le générateur est divisé en deux grandes parties, le Mapping des leds et les couleurs. Pour la première partie, la matrice est divisée en groupes de leds et chaque groupe est un pas de l’effet. Une fonction permet de choisir l’ordre de défilement des groupes (les patterns) et un troisième paramètre permet de choisir la transition entre les pas et il y a évidemment un paramètre de vitesse.

La partie couleurs est divisée en trois couches (sauf en mode 3). Une couche principale Glow et deux layers pour les effets : le layer Main et le layer Pattern. Le layer Main donne la couleur de base et le layer pattern, la couleur de l’effet. La couche Glow agit sur les deux autres couches.

La fonction Color Spread permet de créer des gradients sur les couleurs de la couche pattern. On peut ainsi facilement créer des effets de dégradés. Pour plus de clarté, il nous a semblé opportun de faire une vidéo explicative pour le générateur d’effet.

Video Sparx FX :

Video Sparx Para :

Promenade dans le Sparx

Les ventilateurs de la tête
Les ventilateurs de la tête

La maintenance est assez simple. Pas besoin d’une valise à outils pour le démonter, trois tournevis suffisent, un cruciforme et deux torx, et une petite clef (à pipe de préférence).

Je conseille l’utilisation d’outils aimantés car l’absence de système de blocage entraîne l’utilisation de la seconde main pour tenir la tête de la machine.

On commence par le capot arrière, sécurisé par une élingue, qui dévoile les 3 ventilateurs servant le système de refroidissement actif de la tête.

Les 19 leds RGBW sur leur support
Les 19 leds RGBW sur leur support

Pour accéder au panneau suivant, il faut démonter le support du capot, la plaque avant et les deux caches qui entourent la tête. On découvre alors le support des 19 lentilles tenu par trois écrous aux axes des trois moteurs de zoom.

En effet, c’est l’éloignement ou le rapprochement du support des lentilles qui permet d’agrandir où réduire la taille du faisceau. C’est le même système de zoom que l’on retrouve dans le A12 et le A8. Une fois le support retiré, on découvre les 19 leds.

De l’autre coté, une fois le support des ventilateurs retiré, on accède à la plaque ou sont fixés les trois moteurs permettant le déplacement des lentilles. Le démontage de ce support demande un peu de patience et de minutie, il faut le faire pivoter légèrement afin de dégager les axes des moteurs du support des leds. On découvre ensuite les tubes permettant de canaliser l’air vers les radiateurs des leds : un tube pour un radiateur pour une led multipuce.

La plaque de support des moteurs de zoom
La plaque de support des moteurs de zoom en position
La plaque démontée
La plaque démontée, on peut voir les guides pour les axes.

Le système de radiateurs individuels JB Lighting
Le système de radiateurs individuels JB Lighting, initié dans le A12.

Ce système de refroidissement individuel a deux avantages : le premier est un énorme gain de place, de transfert thermique et de poids.

Le second avantage est que chaque led peut être démontée et changée pour un coût raisonnable de 60 € HT.  On peut ainsi prolonger à moindre frais la vie de ce projecteur, cela lui confèrera également une valeur ajoutée pour le marché de l’occasion.

Enfin dans les deux bras de la lyre on trouve d’un coté le système d’entrainement du Tilt avec le moteur dans la partie horizontale, de l’autre coté une partie de l’électronique.

Les chiffres

Derating

Pour les projecteurs à leds, le derating est la première mesure effectuée, il permet de trouver le temps que met le flux lumineux à se stabiliser en blanc RGBW à pleine puissance, soit les pires conditions d’échauffement des puces que l’on ne retrouvera jamais en conditions réelles d’utilisation. Soit on wash en couleurs, soit on utilise le matriçage, soit on envoie des effets de flash de courte durée. Si un ou deux chips sont sollicités à pleine puissance, le derating est alors quasiment nul.

Courbe Derating Sparxs
Courbe de derating en blanc RGBW à pleine puissance.

Mesures photométriques faisceau serré

Flux Sparx serre CI-Sparxs-serre

En allumant les chips RGBW à pleine puissance et en faisceau serré, on mesure à 5 m un éclairement au centre, à l’allumage, de 14 500 lux et un flux total de 4250 lumens. Pour comparer avec un projecteur du même fabricant, le A12 dans les mêmes conditions produit 24500 Lux… avec 61 leds contre 19 pour le Sparx. On se retrouve très proche du A8 qui lui a 37 leds.

Faisceau 20°
Flux Sparxs 20 CI Sparxs 20 Faisceau large
Flux Sparxs large CI Sparxs7 large

Lorsque l’on ouvre le zoom au maximum à 43°, un léger trou se forme au centre du faisceau. Le flux atteint 5750 lumens.

This World Ain’t Big Enough For Sparx*

* (Ce monde n’est pas assez grand pour le Sparx)

Comme à son habitude JB-Lighting propose un produit de qualité particulièrement bien étudié. La finition est irréprochable et la qualité et la puissance du faisceau risque d’en surprendre plus d’un. Le Sparx 7 est un projecteur à effets, mais il peut aussi être utilisé en wash.

Cette polyvalence est un plus incontestable qui ravira, en ces temps difficiles, nombre de sociétés qui ne peuvent investir dans plusieurs types de machines, les designers ayant souvent à choisir entre entrée et dessert.

Enfin, sa facilité de mise en œuvre permet de construire rapidement des effets dynamiques et innovants sans pour cela avoir recours à un nombre faramineux de canaux DMX et une programmation longue et fastidieuse.
Cela lui donne un avantage certain pour les prestations “One Shot » qui se montent le matin et se jouent le jour même ! Ne voulant pas vous ôter, entièrement, le plaisir des essais, je vous ai laissé quelques bonnes surprises à découvrir par vous-mêmes.

Tableaux des caractéristiques générales : 

Caracteristiques-SparxsTableaux fonction canal DMX :

DMX

Focusrite iTrack Dock

0

La tablette tactile à l’effigie de la pomme a envahi les métiers du son (entre autres) et de la musique. Partant de ce constat, Focusrite, spécialiste de l’interface audionumérique propose l’iTrack Dock, une solution d’enregistrement de qualité sur iPad dotée de deux préamplis « Focusrite », de sorties ligne et casque pour le monitoring, avec tous les contrôles à portée de main. 

Focusrite itrack+iPad

Il suffit de connecter à l’iPad (iPad 4 / iPad Air / iPad mini / iPad mini retina), un instrument, un micro, un contrôleur MIDI ou un périphérique audio, et vous êtes prêts pour des enregistrements avec une résolution 24 bits à 96 kHz (ou 44,1 et 48 kHz).

L’iTrack Dock alimente l’iPad, le recharge et peut même recharger un périphérique MIDI USB, comme un clavier contrôleur, Novation Launchkey Mini par exemple, tous en même temps. N’importe quel contrôleur MIDI USB peut être branché directement sur l’iTrack Dock qui n’a pas besoin de concentrateurs USB ou de kit de connexion.

Focusrite itrack-arrière
Les principales sorties moniteur sur connecteurs symétriques 1/4 de pouce TRS et sortie casque stéréo avec ses propres contrôles de niveau

Focusrite itrack-face


 Le dock dispose de contrôles de monitoring dédiés et d’une sortie casque. Les niveaux sont visualisés à l’aide des indicateurs « Halo » de Focusrite (couronne de Led rouges ou vertes autour des potentiomètres) pour un enregistrement aisé de voix et d’instruments. Une fonction « Direct Monitoring » sans latence est également implantée.

Focusrite iTrack Dock-MiniL’application « Tape » de Focusrite incluse permet l’enregistrement des projets en toute simplicité avec juste les commandes nécessaires. Mais iTrack Dock fonctionne de façon transparente avec GarageBand (Apple) et toutes les autres applications « core audio » iPad.

Caractéristiques :

  • Interface Dock 2 entrées, 4 sorties, 24 bits/96 kHz
  • Compatible iPad(4e Génération) / iPad Air / iPad mini / iPad mini Retina display
  • Conversion AN/NA avec 105 dB de plage dynamique
  • Deux préamplis Focusrite Mic (EIN : -125 dBu CCIR) avec alimentation 48V (Gain réglable de -4 à +46 dB) et deux entrées ligne (sur jack 6.35)
  • Une entrée instruments haut niveau (14 dBu) – haute impédance
  • 1 sortie stéréo symétrique de monitoring, 1 sortie casque
  • Port USB MIDI pour contrôleurs MIDI externes
  • Fonction ‘Direct Monitoring’
  • Contrôle du volume des haut-parleurs et du casque
  • Application ‘Tape’ incluse
  • Compatible avec toutes les applications ‘Core Audio’ pour iPad
  • Attache Kensington/ Alimentation externe (12 V-1,5 A)
  • Dimensions: 280 (L) x 64 (H) x 168 (P) mm
  • Masse : 0,7 kg

L’iTrack Dock sera disponible en février au prix public conseillé de 219 euros TTC

Focusrite a mis en ligne une vidéo montrant la facilité d’exploitation d’ iTrack Dock : http://global.focusrite.com/ipad-audio-interfaces/itrack-dock#multimedia

Robert Juliat au Top Ten des tournées mondiales 2013

0
Pink éclairée par Lancelot
Pink éclairée par Lancelot © 2013 Todd Kaplan

Qu’est-ce que Bon Jovi, Pink, Bruce Springsteen et Beyoncé ont en commun ?

La musique bien sûr, mais aussi l’utilisation des poursuites Robert Juliat sur les scènes du monde entier ! 

Le Billboard Magazine a publié la liste des dix premières tournées mondiales 2013 et la revue spécialisée PLSN vient de confirmer que sept des dix artistes de ce classement ont été mis en lumière grâce aux poursuites Robert Juliat.

“Une fois n’est pas coutume, Robert Juliat a su se montrer à la hauteur de son image de leader”, commente Claus Spreyer, directeur commercial Robert Juliat.

« Bien sûr, les opéras, les théâtres, les studios apprécient nos poursuites pour leurs excellentes qualités optiques, leur gradation ou bien encore leur faisceau sans point chaud. La publication de ce classement confirme que nos poursuites sont également adaptées pour les tournées de grande ampleur et parfaitement rodées à l’exercice grâce à leur robustesse ».

La poursuite Lancelot 4000
La poursuite Lancelot 4000 W HTI Robert Juliat

Le classement du Billboard Magazine fait état des tournées suivantes 

En numéro 1 : Tournée européenne de Bon Jovi Because We Can (dix poursuites Lancelot – PRG pour 25 dates à travers l’Europe).
Chiffre d’Affaires total : 205 158 370 $
Nbre de spectateurs : 2 178 170 – Nbre de show : 90

En numéro 2 : Tournée mondiale Michael Jackson The Immortal (quatre poursuites Cyrano – Solotech / concepteur lumière Martin Labrecque)
Chiffre d’Affaires total :  157 299 100 $
Nbre de spectateurs : 1 425 442 – Nbre de show : 205

En numéro 3 : Tournée mondiale Pink The Truth About Love (six poursuites Lancelot – PRG / concepteur lumière Baz Halpin).
Chiffre d’Affaires total : 147 947 543 $
Nbre de spectateurs : 1 581 939 – Nbre de show : 114 

Pink éclairée par Lancelot
Pink éclairée par Lancelot © 2013 Todd Kaplan

En numéro 4 : Tournée européenne Bruce Springsteen The Wrecking Ball (pas moins de quinze poursuites Robert Juliat ont été fournies par Morpheus Lights au concepteur lumière Jeff Ravitz – huit Topaze, trois Manon et quatre Lancelot).
Chiffre d’Affaires total : 147 608 938 $
Nbre de spectateurs : 1 389 778 – Nbre de show : 53

En numéro 5 : Tournée mondiale Rihanna Diamonds (trois poursuites Victor – Upstaging / concepteurs lumière Guy Pavelo/Willo Perron & Associates pour 96 dates!)
Chiffre d’Affaires total :  137 982 530 $
Nbre de spectateurs : 1 595 161 – Nbre de show : 87

En numéro 8 : Tournée européenne Beyoncé Mrs Carter Show (huit poursuites Lancelot – Neg Earth).
Chiffre d’Affaires total :  104 358 899 $
Nbre de spectateurs : 883 062 – Nbre de Show : 59

En numéro 9 : Tournée mondiale Depeche Mode Delta Machine (deux poursuites Lancelot et deux poursuites Lucy – Upstaging / concepteur lumière Paul Normandale).
Chiffre d’Affaires total:  99 972 733 $
Nbre de spectateurs : 1 390 141 – Nbre de show : 54

Plus d’informations :
www.robertjuliat.com
http://www.billboard.com/articles/list/5820092/top-25-tours-of-2013

 

Le nouveau système Confidea GEN3 au catalogue Televic 2014 chez Axente

0

Televic AxenteAxente nous annonce la publication du catalogue 2014 de Televic Conférence, spécialiste des systèmes de conférence filaires et sans fil, qui passe en revue l’ensemble des systèmes standards couvrant de nombreux domaines, de la discussion dirigée simple à la conférences avec vote électronique et traduction simultanée.

Le catalogue présente notamment la nouvelle gamme Confidea Génération 3. Utilisant des technologies multi-bandes sans fil avec des protocoles de correction d’erreur et des algorithmes d’encodage avancés, Confidea Génération 3 offre une des connexions sans fil les plus robustes et sécurisées actuellement disponibles.

Le nombre d’équipements wifi et Bluetooth augmentant sans cesse, la bande 2,4 GHz est aujourd’hui encombrée. Confidea G3 permet d’obtenir jusqu’à 25 canaux de transmission en exploitant des bandes de fréquences supplémentaires comprises entre 5,1 GHz et 5,8 GHz. Contrairement aux systèmes fonctionnant uniquement dans la bande 2,4 GHz, Confidea G3 n’est pas limité à trois systèmes simultanément.

Televic Axente catalogueL’encryptage basé sur une clé de 128 bits, combiné avec un protocole de communication propriétaire, garantit un haut niveau de sécurité et de confidentialité. De plus le balayage du spectre RF, encore plus performant dans la génération 3, permet de contrôler en temps réel les interférences Wifi et Bluetooth et de déterminer les fréquences disponibles.

Le point d’accès Confidea WCAP GEN3 est doté d’un serveur web accessible depuis n’importe quel PC ou tablette en utilisant un navigateur internet standard. Les pages web intégrées permettent de paramétrer le système et de contrôler la conférence depuis des appareils portables (tablettes) et permet une gestion simple des microphones (activation des micros, possibilité d’ajouter des noms et de créer des groupes). Aucun logiciel supplémentaire n’est nécessaire dans le cadre d’une utilisation en conférence simple.

Deux modes de transmission sont proposés, STM (Standard Transmission Mode) avec 8 micros actifs plus  16 canaux de traduction ou ATM (Advanced Transmission Mode), transmission plus robuste vis à vis des interférences avec 6 micros actifs plus 4 canaux de traduction.
Les postes de vote sont maintenant équipés d’un lecteur de badge sans contact RFID (Radio Frequency Identification).

 

sE Electronics a dévoilé de nouveaux micros

0

Font notamment leur apparition le sE5, un micro à condensateur pour instruments, le sEX1R, ré-édition d’un capteur à ruban qui avait été trop vite abandonné, et le Magneto, un micro à condensateur à large diaphragme studio. S’y ajoute un kit malin de suspension et de réduction des bruits de vent.

sE5 shockmount

Le sE5 est un classique micro à condensateur pour instruments dérivé du sE4 et disposant plus que jamais d’un positionnement prix/qualité favorable. Offrant une directivité cardioïde fixe, un filtre coupe-bas commutable à 100 Hz et un pré-atténuateur à deux positions -10/-20 dB, sa sensibilité avoisine -34 dBV/Pa (20 mV/Pa) avec un bruit propre de 14 dB. Il accepte des niveaux allant jusqu’à 170 dB (pad enclenché…) et est livré avec sa propre suspension, un élément fondamental en vue d’obtenir la meilleur résistance aux bruits d’origine solidienne transmis par le support du capteur.

Prévu pour être utilisé en studio comme sur scène, il arbore une livrée noire mat et se destine à la prise de son batterie, percussions, piano et cordes. sE propose par ailleurs un kit de 2 micros appairés avec deux suspensions, une barre de montage stéréo et un fly-case spécifique.

sE X1RLe sE X1R est la réédition du micro éponyme qui, lors de sa première mise sur le marché, a su séduire par son rapport qualité/ prix et son rendu sonore malgré sa rareté. Abandonné car ne trouvant plus sa place dans une gamme désormais axée sur des gros volumes, les derniers exemplaires ont bénéficié d’une réduction de prix qui a fortement relancé les ventes et a poussé sE Electronics à lui trouver un successeur.

Appliquant les mêmes recettes de production de masse et de partage d’un nombre important d’éléments visuels et électroniques avec le reste de la gamme sEX1, sE annonce le retour du X1R, un micro à ruban de moyenne gamme disposant d’un prix de vente devant lui assurer un retour gagnant sur le marché. 

Le X1R dispose notamment d’un procédé tiré des modèles haut de gamme Voodoo et RNR1 lui donnant une réponse en fréquence capable d’atteindre les 16 kHz à -1dB avec un aimant Néodyme : une performance remarquable pour un ruban. Sa sensibilité est de – 55,3 dBV/Pa (1,7 mV/Pa), c’est un ruban ( !), et il accepte des niveaux de 135 dB.

sE magnetoMagneto enfin a été conçu pour offrir les meilleures performances possibles pour un tarif très abordable. Il s’agit d’un modèle à condensateur large membrane utilisable de façon quasi-universelle sur les voix, les guitares et en over head sur les batteries, que ce soit sur scène comme en studio. Il accepte un niveau de pression max 140 dB à (0,5% THD à 1 kH), affiche une sensibilité élevée de – 34 dBV/Pa (20 mV/Pa), un bruit équivalent de 16 dB et offre une réponse en fréquence linéaire allant de 20 Hz à 20 kHz. Magneto sera aussi disponible en version Limited mais sans que ses performances ne soient modifées.

L’Isolation pack enfin comporte deux éléments essentiels afin de tirer les meilleures performances des micros à large membrane : une suspension cage et un filtre anti-vent. Conçue pour Magneto, la gamme sE X1 et la gamme sE 2200a, la suspension cage verrouille et déverrouille rapidement les capteurs, les découple efficacement des bruits solidiens et sert de support au filtre anti-vent réglable en hauteur. Ce dernier est simplement constitué d’une cotte d’acier facilitant son nettoyage et sa tenue dans le temps tout en brisant le vent à l’origine des « pops » bien connus notamment en utilisation vocale.

 

Le son ciselé et patateux d’Ivan Herceg pour Lilly Wood & The Prick

1

Lilly Wood & The Prick

Aussi à l’aise avec une Heritage qu’avec une Pro2, adepte du son bien ”fat“ et des boiboîtes, Ivan tricote un boulet tout en dentelle avec la jolie pop de Lilly Wood.N’en jetez plus, conquis est SLU !

Attachant et fatigué comme il se doit, Ivan Herceg nous accueille à bras ouverts et yeux cernés dans un Zénith de Paris qu’une immense boule à facettes assiégée de Sharpy et un parterre de 1000 m² transforment en piste de danse.

Deux canons à confettis sagement pointés vers cette dernière attendent leur heure et laissent présager d’un final grandiose. Malgré le fait qu’il s’agisse d’une tournée assurée par Dushow et Régie Lumière, c’est On Off qui régale lors de cette halte parisienne avec du d&b J calé et cocooné par Boris Jacquier-Laforge, Bobo pour les intimes. Installez-vous confortablement, nos deux compères sont tout sauf avares de leur temps !

Ivan Herceg
Ivan Herceg lumineux ingé son façade !

SLU : Tu voyages avec quoi ?

Ivan Herceg (ingé son face NDR) : Ma console, mes effets, mes micros et mes DI. Je ne prends que la diffusion que je trouve dans chaque salle. En plus, si j’ai un souci au niveau du système, j’ai Julien Ravary qui officie aux retours et qui est super bon en diffusion.
Au lieu de discuter avec le gars de la salle qui se réfugie derrière la phrase type « mais pourquoi ? Tout le monde est super content, et c’est comme-ça depuis toujours », Julien fait des mesures, on fait quelques ajustements, et tout rentre dans l’ordre. Globalement le niveau est bon et on a peu de mauvaises surprises..

Mix en Midas : Pro2 + Heritage

[private]

L’Heritage 3000 avec en arrière-plan la Pro2
L’Heritage 3000 avec en arrière-plan la Pro2 de la tournée reléguée exceptionnellement à un rôle secondaire.

SLU : Si j’ai bien vu la tournée s’effectue en Pro2 ?

Ivan Herceg : Oui, une 24 faders, mais comme aujourd’hui on a beaucoup de lignes en plus, soit je rajoutais un stage rack sur la Pro2 et ça commençait à être compliqué à configurer pour une seule soirée, soit on mettait une analogique en la remplissant bien, et on gardait la numérique pour la chorale qui a elle seule emploie 12 lignes.

SLU : Tu as quand même dû recâbler la totalité de tes périphériques…

Ivan Herceg : Mais ce n’est pas moi qui l’ai fait (rires et regards en biais NDR) ! Cela étant, ça n’a pas pris longtemps dans la mesure où mon rack d’effets communique en XLR au stage en local de la Pro2 et je pars toujours avec des bretelles afin de parer à toute éventualité en festival. Comme on a tourné tout l’été avec le groupe, l’Heritage a vite été configurée.

SLU : Ça ressemble un peu à un festival d’ailleurs la régie ce soir.

Ivan Herceg : Oui, on fait régie et diff commune avec d’autres groupes qui ont joué hier et joueront ici même demain. Cela dit, la console est une demande spécifique que j’ai faite. J’aurais voulu avoir une 2000 ; pour faire les routings et les départs aux c’est plus simple car il y en a moins. Quand t’as des gros doigts comme moi, ce n’est pas évident d’atteindre les boutons de la 3000 qui est plus conçue pour les retours que pour la face. Concernant les routings, on doit faire quelques compromis pour envoyer par exemple du signal dans un bus à gauche car il faut le créer pour les deux côtés mais comme on a de la place on s’en sort bien.

SLU : Tu nous parles du choix de la Pro2 qui s’impose de lui-même, ne serait-ce qu’en termes de poids et encombrement non ?

Ivan Herceg : Le déclic sur cette console s’est opéré aux Francos où l’on vous pousse à opter pour les numériques mais où à la fois le temps manque pour vraiment en tirer parti. J’ai rencontré Gilles Gautrois de Midas (anciennement chez On Off NDR) qui me l’a présentée et je l’ai adoptée pour les 30 dates de la tournée. En revanche pour les Francos, j’ai gardé une Héritage. Un Line Check d’une demi-heure, ça ne permet pas de faire des folies ! J’ai d’ailleurs la même approche avec tous les festivals. J’ai beau avoir des mémoires pour quasiment toutes les numériques, je préfère une XL4, XL3, 3000 ou une 2000.

SLU : Tu as déjà travaillé sur des numériques…

Ivan Herceg : Bien sûr mais ce que j’aime chez Midas, c’est que les écrans ne sont pas tactiles et le rendu est assez proche de l’analogique.

8b4a57188b4a5822


Ivan allergique aux écrans tactiles des consoles numériques

SLU : Tu nous détailles tout ça ?

Ivan Herceg : Le son est analogique dans sa couleur et son ressenti, et quand par exemple tu bouges les faders, ça répond instantanément. J’ai ressenti la même chose avec les nouvelles CL Yamaha qui sonnent bien. J’aime bien aussi l’ergonomie avec les commandes en grand nombre et des écrans qui ne servent qu’à visualiser.
Je n’aime pas les écrans tactiles car à l’usage tu dois passer par eux à chaque fois que tu veux agir sur un paramètre donc écran, encodeur, à nouveau encore écran et ainsi de suite. C’est très dérangeant comme mode de fonctionnement. L’ergonomie des Vi, des CL5 ou des Vista par exemple est bonne, les consoles elles-mêmes sont bonnes, mais ne pas être obligé de toucher un écran est pour moi très important. Du coup j’ai plongé sur une Pro et Julien aux retours en a fait de même.

SLU : Même console et donc même stage rack…

Ivan Herceg : Non, nous n’avons pas de stage rack en commun car celui de la XL8 est très onéreux à la location et en plus, vu le nombre de périphériques dont je dispose à la façade, les 8 in analogiques et les 2 AES en local auraient été trop courtes. Il aurait donc fallu prendre un DL351 pour face et retours, plus un stage rien que pour la façade. Quand on sait que plein de salles ne disposent pas d’une ligne en AES50, il aurait fallu tout tirer. Comme les distances entre scène et régie ne sont pas trop grandes dans cette tournée, j’ai opté pour un stage DL251 que je garde à la console et un multi analogique pour véhiculer mes 30 lignes. Les retours disposent aussi d’un DL251. Le fait d’avoir mon stage rack à la console m’a permis de faire plein d’essais.

Le chœur durant les balances.
Le chœur durant les balances. Douze micros à lui tout seul !

SLU : 30 lignes sauf ce soir avec la chorale…

Ivan Herceg : Oui, ce soir nous en avons beaucoup plus car outre la chorale, nous avons aussi un sax, un invité, un micro en spare pour la chanteuse qui est en HF Beyer TG V70 sur un émetteur TG1000.

Il s’agit d’un prêt. Nous avons détourné l’usage de ce micro qui est fait au départ pour des petites voix et on l’a mis à une chanteuse qui en a une grosse. Ça donne un rendu intéressant.

Entre le son “produit” et la patate rock

SLU : Comment définis-tu le son de Lilly Wood & The Prick, plutôt le tien ou le leur ?

Ivan Herceg : Ils ont leur son et leur style à eux. Il est vrai aussi que la manière de rentrer dans les machines est plus personnelle. C’est ma manière de mixer, c’est ainsi que je trouve un bon équilibre et le groupe n’est pas contre. Enfin, je suppose que ça leur plaît (rires) ! Je respecte aussi beaucoup la façon dont sont produits les disques. Si par exemple dans un titre il y a une grosse réverbération sur un coup de caisse claire, je vais la mettre aussi en live.

Cette production raffinée est une des signatures du groupe et je me dois de la respecter. Je joue pour cela aussi beaucoup avec les niveaux. Les voix sont assez en dedans mais, pour donner de la dynamique, je rentre parfois des guitares à fond, quasi démesurées, et ça marche bien. C’est leur son, ils ne sont pas rock pur basse/batt mais pop rock assez produit.

SLU : Tu bosses pour eux depuis quand ?

Ivan Herceg : Depuis leurs débuts, pas loin de 5 ans je crois. On a commencé dans des clubs avec 30 personnes. Maintenant on fait des salles de 800 à 1200 avec un chouette tour bus et un bahut de 70 m3 pour le matos. Il est assez grand pour ne pas avoir à tiper les flight cases. (tiper de to tip anglais, empiler les racks ce qui casse le dos, c’est une expression TRES utilisée dans le métier NDC)

SLU : C’est un style de pop rock moderne Lilly Wood…

Ivan Herceg : En quelque sorte, tout en sachant que chaque titre a sa personnalité, son tempo et son atmosphère. On quitte par moment la pop pour la ballade aérienne, et le coup d’après on se cogne un gros son dancefloor. La recette n’est pas de compresser pour compresser.

Un rack d’effets complet et très festival avec le DN370
Un rack d’effets complet et très festival avec le DN370 en “range 12” utilisé essentiellement pour sculpter un rendu plaisir et ensuite remis assez à plat sauf à 250Hz ou le mix a besoin d’être désépaissi !

SLU : Mais tu compresses pas mal (rires) !

Ivan Herceg : Oui, mais ça fonctionne. Je relâche parfois certains trucs et d’autres je les charge. La chorale par exemple je la fais transiter par le Space Echo Roland pour lui donner un style un peu planant (très réussi NDR)

SLU : Tu fais quoi par exemple au G/D de ta 3000 ?

Ivan Herceg : Je passe au travers du DN370, mais j’ai aussi en insert sur le bus master de la table le compresseur SSL XLogic cascadé avec un égaliseur passif Lindell PEX500 pour redonner des couleurs au bas qui en perd dans le compresseur et redonner un poil de brillance à l’aigu.

J’agis très discrètement. Si on le “by-pass”, ce n’est pas le jour et la nuit mais ça fonctionne bien et ça complète bien le SSL dont j’ai la nouvelle génération, et pas la 384 qui avait des VCA de chez dbx et un bas plus plein.
J’aurais pu confier le bas du spectre uniquement au système, mais j’ai préféré le regonfler moi-même en amont.

SLU : Ton Fatso est aussi sur le G/D ?

Ivan Herceg : Naaaan, il est sur la basse, sur les deux lignes. Je n’utilise que des DI pour son repiquage, aucun micro.

La voix de Nili en détail

Le rack additionnel d’Ivan
Le rack additionnel d’Ivan contenant de quoi faire sonner n’importe quelle voix. Une belle réverbération Lexicon tout d’abord, la PCM91, puis un célèbre égaliseur dynamique BSS, de DPR-901 et enfin un des compresseurs les plus répandus, à juste titre, le Distressor d’Empirical Labs.

SLU : Comment traites-tu la voix de Nili ?

Ivan Herceg : Il y a un peu de monde. J’insère, via un rack d’alimentation pour deux racks au standard API, un module de compression à FET, le Pete’s Place Audio BAC-500, et un égaliseur à transistors, le Alta Moda AM-25. Comme habituellement je me sers des Dynamic EQ dans la Pro2, j’ai ajouté en sécu un DPR901 sur le trajet du signal pour pouvoir mieux tenir sa voix quand elle envoie et enfin j’ai un Distressor en mode très cool.

On peut les insérer tous les deux ou pas. Le compresseur qui fait vraiment le son c’est le BAC-500 grâce à son side-chain vocal. Il dispose de 3 positions : Flat, coupe-bas et vocal. Il y a deux étages de side-chain en fonction du niveau et de la fréquence. C’est très bien fichu sur les voix. L’égaliseur Alta Moda me sert essentiellement en coupe-bas ; si je le retire, le son de la voix devient un peu pâteux.

L’Heritage 3000 au-dessus de laquelle repose l’iPad mini d’Ivan
L’Heritage 3000 au-dessus de laquelle repose l’iPad mini d’Ivan en double écran avec notamment un traceur assez lent pour garder en mémoire un point d’accrochage le temps de le débusquer.

SLU : Qui profite du Boiler ?

Ivan Herceg : C’est sur un bus de claviers, il poisse leur son et ça les compresse aussi un peu. Tu remarqueras que les capuchons des potards ne sont pas ceux d’origine, mais au moins on voit le réglage et on ne perd pas de temps avec du gaffer ou du crayon.

Pour le reste, j’ai des effets assez classiques mais disposant tous de mémoires par titre. Vu la difficulté d’en changer, par exemple sur le D-two, je me sers de Set List Maker sur iPad au travers du Mobilizer de Line6 qui génère du MIDI pour piloter tout ce petit monde.

SLU : Tu te sers des effets internes de la Pro2 ?

Ivan Herceg : Non pas trop, je ne les aime pas. Je suis fan de cette console mais je préfère utiliser des effets externes, d’autant que certains comme le Space Echo sont très spécifiques. J’ai le RE3 qui est années 80 et très chimique avec un multi-tap, un floater et une réverbe complètement “has been” mais qui donne vraiment de l’air, et qui a été employée dans le mix du premier album du groupe. La tc 4000 me sert sur la batterie et les délais sur les voix et encore sur la batterie lors de certains morceaux. Le ressenti de certains titres serait faussé sans ces effets qui façonnent le son de Lilly Wood.

SLU : Le petit préamplificateur en dessous ?

Ivan Herceg : Le Great River ? Il me servait à salir la caisse claire, à la cruncher. Je rentrais au niveau ligne dans son entrée micro. C’est intéressant mais bon, avec l’Heritage…

Gros plan sur les deux pédales SubDecay et ModFactor.
Gros plan sur les deux pédales SubDecay et ModFactor. Juste au-dessus et éteint le préampli salisseur de snare Great River et encore au-dessus l’inusable Yamaha 990 dévolue sur le programme 19 à faire une Big Snare !

SLU : Parle-nous de tes pédales.

Ivan Herceg : J’ai un chorus Eventide, le ModFactor. Il me sert beaucoup sur les guitares pour booster les soli sans trop toucher aux niveaux. La gratte s’ouvre partout et ça marche bien. Je fais pareil pour 3 titres sur la voix. C’est le mieux que j’ai trouvé pour obtenir ce type d’effet.

La SubDecay est une pédale de guitare et une étrangeté à elle toute seule. C’est une réverbération qui poussée à fond génère une nappe de 5 minutes. Pour générer des textures sur les voix et les chœurs, elle est super. 

Un racks bien farci d’effets
Un racks bien farci d’effets appartenant à Ives dont deux racks au format API de A Designs et repérés 500HR et en dessous le Boiler customisé avec des capuchons vintage du plus bel effet ! Remarquez les deux pédales SubDecay et ModFactor, la première des deux passant par un ampli symétriseur Phoenix Audio aux potards rouges.

Son seul défaut c’est son impédance qui ne correspond pas à celle des consoles professionnelles, donc je l’ai symétrisée à l’aide d’une DI qui colore un peu et qu’on n’utilisait pas à cause de ça, la Phoenix Audio NiceDI en classe A.

L’avantage d’avoir une pédale en guise de réverbération c’est l’accès immédiat au réglage de durée via un potard rotatif. L’inconvénient c’est qu’elle souffle un peu, mais quand on sait ce qu’envoient les amplis guitares ou les grattes, ce n’est pas bien grave.

SLU : Tu symétrises toutes les liaisons avec ces vieux appareils ?

Ivan Herceg : Oui, j’ai des transfos d’isolation en boîtier Palmer, surtout quand je rentre dans des entrées micros comme avec le second Space Echo que j’ai posé sur la console.

Un sacré rack de traitements dynamiques : Avalon, Drawmer, BSS et DBX
Un sacré rack de traitements dynamiques : Avalon, Drawmer, BSS et DBX. On a beau aimer le numérique, voilà un déballage de bijoux assez irrésistibles.

SLU : Tu profites des racks d’accueil mis à ta disposition par On Off ?

Ivan Herceg : Bien sûr ! Je me sers des noise-gates Drawmer, des classiques 201 sauf pour le pied où j’ai un 501 qui est plus complet. J’aime bien le son de l’étage de sortie du 241 quand je mets, comme les anglais, un peu de gain en sortie. Un kick, tu ajoutes 5/6 dB en sortie et 5 dB en moins sur ta console et boum, il se passe quelque chose de plus organique.

A côté, j’ai un générateur de sub-harmoniques dbx, un 120A, que j’ai appelé “infra, sa mère” après avoir entendu un spectateur dire un soir “oh putaing, y’a de l’infra, sa mère !” Je l’utilise sur les deux micros du pied, mais sans doute pas ce soir, et sur le tom basse de la chanteuse pour qu’il devienne ENORME. C’est drôle car c’est un petit modèle et du coup il sonne très gros. 

un Powergate DS501 Drawmer
Au-dessus du stage Midas DL251, un Powergate DS501 Drawmer, sans doute le gate ultime, puis le synthétiseur de subharmoniques DBX 120A amicalement rebaptisé « infra sa mère » par Ivan. Le compresseur Drawmer DL241, enfin, fait aussi un peu le ménage mais pas dans les coins comme le 501 !

SLU : Mélange identique entre les deux micros de la grosse caisse ?

Ivan Herceg : Non, ça dépend. Sur certains morceaux je fais claquer le pied, sur d’autres plus softs je l’arrondis. Ca varie aussi de salle en salle. Je relâche parfois les “gates” pour éviter que ça ne mange trop les attaques sur des titres moins rock. Après je compresse le groupe de kick, et j’en fais de même avec le groupe de snare.
J’agis toujours de la sorte. Je prends les deux micros du pied et les deux de la caisse claire dans des bus séparés où j’insère les compresseurs. Ça permet de nettoyer avant d’aller dans le bus, et par exemple de faire vivre le timbre de la caisse en fonction de la frappe.

SLU : D’autres trucs sympas ?

Ivan Herceg : Oui, on se sert pas mal des Radiall JDX à émulation HP sur les guitares et la basse. Ce sont des DI dites à Impédance Réactive qui réagissent au signal issu de l’ampli mais aussi aux retours des HP. Le résultat est bluffant de naturel même sans micro additionnel et chaque DI accepte 300 ohms. Pour la basse aussi c’est super bien. Bien sûr, si tu assumes le son de l’ampli et le gars joue au médiator, ça marche bien avec un simple micro, mais quand tu joues un peu cool et au doigt, c’est moins intéressant.

8b4a5857

Les micros appartiennent à Ivan

SLU : Tu as dit que tu te sers de tes micros…

Ivan Herceg : Parce que c’est vrai, ce sont mes micros, je ne me sers pas de ceux d’un prestataire, ça n’a aucun intérêt sauf pour la paire d’over head, ici des 414 AKG car ils sont assez fragiles, et je préfère les demander à chaque fois. J’ai énormément de micros, je les emmène en résidence, je teste un 201, un i5, un 57, un Bêta, un 421, les Audix, les statiques, les 535, bref, j’ai tout un parc de micros qui couvre 95% des besoins.

SLU : Donnes-nous ta batterie.

Ivan Herceg : J´ai un D6 en kick out et dans le fût un Shure SM91 vieille version avec le gros préamplificateur. Sur la snare, dessus un i5 Audix et dessous un AKG 535 à -14, un micro très bright qui encaisse pas mal et comme il a un pad, tu ne fais pas “fumer ta table”. Sur la charley on a un 451 monté en CK1. Pour les toms un Audix D2 et un D4, un Shure 57 sur le tambourin et des AKG 414 pour les over.

J’ai aussi des DI en classe A et des amplis guitare. Je préfère avoir mon matériel, comme ça je suis maître du son que je fais. J’entretiens et modifie les amplis moi-même ce qui est indispensable car ils souffrent après 70 dates de tournée. Je modifie aussi les DI. Outre les Radial JDX j’ai des JDV en classe A où je place par exemple une XLR en entrée du transfo. Radial c’est robuste et ça sonne, c’est ce que j’ai trouvé de moins cher et de plus costaud.

à gauche une pédale Boss Space Echo RE20 et à droite un enregistreur Zoom H6
Posés au-dessus de la console façade, à gauche une pédale Boss Space Echo RE20 et à droite un enregistreur Zoom H6…

SLU : Tu enregistres chaque show ?

Ivan Herceg : Oui en souvenir. Je récupère le G/D et j’ajoute de l’ambiance avec les micros en MS de mon Zoom H6. 

En général j’essaie de réécouter chaque concert en entier. Comme c’est la même console, on est sensé avoir une constance dans le son puisqu’on corrige la salle pour gommer les variations, mais en réalité ce n’est pas vrai.

Quand tu es sur de l’Adamson ou du d&b, ton kick et ta dynamique générale n’ont rien à voir, alors qu’au sortir du concert, le résultat te paraît très proche.

SLU : Puisqu’on parle diffusion, celle à ta disposition te convient-elle ?

Ivan Herceg : Oui absolument, c’est la même pour trois jours mais elle est très bien conçue pour la salle. Mon seul regret est l’absence de J-Infra. J’ai 12 J-Sub mais j’aurais aimé avoir 2 ou 4 Infra pour faire un ratio plus proche de ce que j’aime.

SLU : Ça descend déjà pas mal les J-Sub…

Ivan Herceg : Bien sûr que ça descend. Ce n’est pas pour en mettre plus… C’est comme jouer sur un mur de Marshall. Tu peux jouer au même volume avec un seul ampli, mais tu n’auras pas le même truc.

SLU : L’égalisation “plaisir” sur le Klark fait partie de ton son ?

Ivan Herceg : Oui, il ne s’agit pas d’une correction du système mais bien d’une touche de couleur personnelle que je recherche. Elle évolue quand même en fonction des systèmes que je rencontre de salle en salle. Le J par exemple marche très bien et est plus facile à gérer que d’autres références de chez d&b comme le Q1 ou le encore le C7 avec lequel on a du mal à bien faire sonner par exemple des guitares saturées. Le J est quasiment hi-fi.

8b4a5818

SLU : Le Q et le C ne sont pas de la première jeunesse…

Ivan Herceg : C’est sûr, j’ai en revanche été très étonné par le V. Il ne sonne pas comme du d&b, il est plus droit et plus naturel, il n’a pas ce côté un peu “produit” des autres modèles, du coup c’est un peu plus dur à mixer mais ton travail ressort plus précisément. Il me fait penser à d’autres marques dont Adamson. Il manque peut-être un peu d’air mais tu peux le faire toi.

Je trouve que c’est une bonne surprise pour une boîte passive dont le sub cardio est aussi passif ! J’aime bien aussi dans les petites salles l’ARCS de L-Acoustics. Au lieu de mettre des line array partout, l’ARCS 2 c’est excellent. Ils ont refait le guide d’ondes et le rendu est naturel avec en plus une mise en œuvre super simple. Tu regardes la forme de la boîte et tu sais où elle va taper. J’adore.

SLU : C’est quoi le logiciel d’analyse dans ton ipad ?

Ivan Herceg : c’est une version du SMAART. Je m’en sers juste pour voir d’éventuels départs Larsen et suivre l’enveloppe de mon son, regarder si un truc tourne, pour des mesures on a le vrai, le 7 dans un portable. Je me sers du micro de l’iPad qui n’est pas parfait mais de 100 Hz à 8 kHz ce n’est pas mal du tout. Il a un mode de traceur si lent que t’as le temps de faire un Larsen sur le plateau et revenir à la régie pour voir où il est (rires) !

SLU : En dehors de Lilly Wood, pour qui mixes-tu ?

Ivan Herceg : Pour des groupes assez rock. Mademoiselle K, la deuxième tournée de Superbus, la dernière tournée Silmarils avant qu’ils n’arrêtent, les Rabeats…
Quand je ne tourne pas je fais un peu de studio mais bon, je suis un peu tout le temps fourré quelque part, et sinon je vais à la pêche. Je ne fais pas que du son ! J’entends le son à ma manière et ce n’est pas très rationnel.

Je ne calcule pas. J’adore essayer des trucs et des nouvelles machines bizarres, surtout celles qui ne sont pas faites pour l’usage que je vais en faire. L’idée est que chaque trouvaille génère aussi un défaut. Si on arrive à le régler, est-ce que le résultat final est meilleur que le système que je remplace ? Typiquement, on arrive à ce type de raisonnement avec des micros. Cette façon de faire vient aussi du fait que je ne veux pas m’emmerder ! Je ne me vois pas débarquer pour un show comme Lilly Wood avec une table et des snapshots. Comment peut-on faire des snapshots sur de la musique comme ça. Sur des comédies musicales oui mais là…

Vincent Lherisson et Samuel Chatain
A gauche, Vincent Lherisson, le concepteur lumière de Lilly Wood assisté par Samuel Chatain, à droite, opérateur lumière.

SLU : Quand tu as des groupes archi produits, des couleurs différentes entre les titres…

Ivan Herceg : Non, on s’en sort sans problème avec des mémoires de mutes, plein de VCA et, par exemple, mon système de pilotage MIDI des effets. Le rock et la pop ça n’est pas millimétré à ce point ; un jour le guitariste va mettre un boost sur l’ampli et le lendemain pas ! Ça t’oblige à suivre mais au moins tu mixes réellement chaque soir, sinon tu ne penses plus qu’à changer de spnapshot à la fin du morceau et tu perds l’équilibre de ton travail. A la rigueur si t’es au Casino de Paris une semaine avec le même show…

SLU : Et si tu as une vraie embrouille, si tu es malade par exemple ?

Ivan Herceg : Le show aura lieu avec peut-être pas les effets aux mêmes endroits, mais il aura lieu, même si j’ai une gastro (rires) ! Quand tu mixes vraiment tous les soirs, tu te mets la pression tout seul pour être en bonne santé et pour ne pas être viré (rires) !

SLU : Tu constates une baisse de fréquentation dans les salles ?

Ivan Herceg : Non. C’est sans doute la crise mais les salles sont assez pleines. Le disque vend moins, mais les gens viennent au concert, au moins ceux de Lilly Wood. On a de la chance et en plus c’est mieux pour le son (rires) !

Le calage du système d&b façon BoBo

Sympa avec son accent parigot à couper à la machette, place à Bobo, le technicien délégué par On Off pour accueillir les techniciens lors des trois dates consécutives au Zénith.

Boris "BoBo" Jacquier-Laforge
Boris « BoBo » Jacquier-Laforge en pleine action juste éclairé par la grâce du R1 et de l’écran qui l’affiche !

SLU : Tu Baby sittes souvent pour On Off ? (horrible anglicisme, j’en conviens NDR)

Boris « BoBo » Jacquier-Laforge : Pas exclusivement, mais pour ces trois jours oui. Nous avons monté et exploité hier le système pour Vampire Weekend, ce soir pour Lilly Wood et demain pour BB Brune.

Ça tombe d’ailleurs bien puisque ces derniers vont prendre aussi l’Heritage mais s’il avait fallu changer, ça fait partie du job et ça n’est pas insurmontable (rires) !

SLU : Le kit de périphériques est standard avec la table analogique ?

BoBo : Pas forcément. Nous avons récupéré une régie qui a tourné à l’Olympia et comme l’ingénieur prenait beaucoup d’inserts, nous avons eu en dotation cette belle configuration. Chez On Off, tout est fait en fonction de la fiche tech du mec.

Une ligne standard Zénith pour d&b
Une ligne standard Zénith pour d&b avec huit J8 et tout en bas pour mieux couvrir le parterre deux J12

SLU : Tu nous détailles le système de diffusion et surtout les petits ajouts en d&b Q ?

BoBo : J’ai un kit ouvert à 16 mètres avec huit J8 et en bout de ligne deux J12, le kit habituel Zénith qui passe très bien partout. J’ai un grand parterre à couvrir (j’ai mesuré 28×34 m environ NDR). Sur les côtés j’ai mis quatre Q1, et devant j’ai pris des Q7 car ça ouvre plus et du coup c’est moins violent. Si tu poses des Q1 en lip, les premiers rangs vont se faire défoncer la bouche (jolie expression, je ne la connaissais pas celle-là NDR). En parallèle j’ai fait exprès de bien ouvrir les J12 pour aller taper assez proche de la scène.

SLU : Tu travailles au SMAART..

BoBo : Oui, on va même dire à l’ancienne puisque ça marche. Je ne suis pas fan de la multiplication des points de mesure car plus tu en fais, plus tu lisses tes courbes et du coup c’est moins réaliste. Comme c’est une évidence qu’on ne peut pas avoir le même son partout, je commence par passer beaucoup de temps sur la feuille de calcul, j’écoute bien le résultat pour être sûr de mon placement et seulement après je fais des points pour savoir plus précisément ce qui se passe dans la salle.

On fait de l’accueil, on n’est pas en tournée avec chaque soir la même personne à la console, il n’est donc pas question de faire quelque chose de trop personnel et qui ne correspondra pas forcément au mixeur que j’accueille. Je travaille donc assez “flat”. Ivan par exemple m’a demandé de creuser vers 1kHz. Le mixeur d’hier a en revanche poussé très fort l’extrême aigu. Regarde le creux à 250 Hz, Ivan le fait naturellement car il sait qu’il est un peu chargé dans cette partie de son mix et qu’il faut le dégrossir d’entrée de jeu.

SLU : Comment cette phase d’égalisation s’est-elle passée ?

BoBo : Simplement. Ivan est arrivé, il a écouté puis il a sculpté dans le 31 bandes ce qu’il souhaitait avoir. Il a creusé outre le 250, aussi le 1 et 1,2 kHz. On a refait sur le Lake LM44 cette courbe, ce qui lui a permis de relâcher et de ne garder son graphique que pour intervenir ponctuellement s’il a une galère sur son mix ou dans la salle. A 250Hz je suis déjà en cpl (coupling NDR), à -5 dB, j’ai aussi un peu pété à 290 et j’ai aussi atténué une résonance autour de 119 Hz.

SLU : 4 petits Q ça n’apporte pas le grave des J sur les côtés…

BoBo : Impossible. Des solutions existent en mettant par exemple du V qui raccorde bien avec le J ; le problème après est d’ordre commercial et n’est plus de mon ressort. Ce soir une très grande majorité de public est bien servie.

Obtenir un grave cohérent

La partie de la diffusion posée au sol
La partie de la diffusion posée au sol. A gauche, trois J-Sub sur lequel repose bien sanglé un des Q7 employé en lipfill. A droite trois autres J-Sub avec posés dessus quatre Q1 arrosant les gradins latéraux hors de la portée des J, 12 comme 8

SLU : Pourquoi as-tu placé tes subs en G/D et en stack ?

BoBo : d&b conseille vivement de faire des lignes sur le parterre et c’est souvent efficace, si ce n’est que le grave a un peu de mal à monter dans les gradins. Je fais donc le pari de ne pas suivre cette préconisation et d’avoir des lobes assez maitrisés avec mon montage. La ligne de sub c’est super tant qu’elle joue seule, mais dès que tu ouvres la diff, comme je laisse les boîtes en full range pour avoir ce rendu “dans la bouche”, je créé des perturbations qui n’empêchent pas les gens en bas d’être asphyxiés et conduisent à n’avoir pas assez de grave en haut.

Du coup, on rentre à fond dans les amplis et on se retrouve dans le rouge. Je préfère donc empiler mes subs en gauche droite, quitte à envoyer des lobes. On est plus cohérent entre en haut et en bas, et certains spectateurs qui veulent moins de sub peuvent, en se bougeant un peu, modifier la couleur de leur son. Il n’y a donc pas à proprement parler de subtilité de calage, juste quelques choix comme le fait de légèrement tourner et délayer les subs extérieurs ce qui me permet, avec le preset hyper cardio, de bien annuler les ondes arrière et laisser la scène vraiment très propre. Un truc qui marche bien aussi c’est une pile de 6 subs mais c’est difficile à caser (rires) !

Bobo soigne particulièrement la mise en phase

SLU : Qu’est-ce qui est le plus long lors du montage d’un système ?

BoBo : La mise en phase, c’est ce qui me prend le plus de temps mais le jeu en vaut la chandelle. Pour caler par exemple les extérieurs en Q1, je commence en “impulse” comme tout le monde, et je termine ensuite par une mise en phase sur le bas médium. Souvent je re-bouge aussi les valeurs que me donne l’analyseur, et pour avoir la cohérence que je recherche pour l’ensemble je me fie plus à mes oreilles qu’aux courbes. Le soir enfin avec le public, je retouche les extérieurs qui sont généralement un peu en dessous pour ne pas claquer à salle vide, un grand classique !

SLU : Tu es SMAART mais je vois aussi du Flux…

BoBo : Je me sers en fait des deux en fonction des besoins ou de mes envies. Le Flux marche bien, est un bon complément et puis Gaël (Martinet NDR) est un mec cool et hyper intéressant, mais ça ne m’empêche pas de temps à autres de toucher aussi à Room Tools pour déconner (rires), et puis comme d’autres l’ont dit, ce n’est pas l’outil qui compte, mais ce que tu vas faire des résultats qu’il t’affiche. C’est vrai d’un autre côté que calculer des deltas de temps dans Flux c’est monstrueux. Il le fait tout seul !

SLU : Est-ce qu’un analyseur te montre tous les défauts ?

BoBo : Non, pas forcément. Par exemple dans le J, autour de 2,5/3 kHz il ne se passe pas grand-chose dans l’analyse et tu penses que ça va rouler et pourtant, le soir venu, cette partie du spectre va te poser quelques problèmes, et ce n’est que ta connaissance du système qui te permettra d’effectuer les corrections utiles.

SLU : Comment sors-tu le signal de la régie ?

BoBo : En sortie de l’Heritage qui est maître, je descends en analogique jusqu’au LM44 qui est en bas, près des amplis. Il me sert aussi de convertisseur en 96kHz pour attaquer les amplis en AES.

SLU : Un dernier mot sur Ivan. Tu le connaissais ?

8b4a5589

BoBo : Non et c’est un super mec, mortel et gentil, et comme j’adore l’analogique et les machines qu’il utilise, c’est encore plus bonnard ! J’aime bien aussi sa philosophie du travail et du son car je peux t’assurer que j’accueille parfois des gars qui..pffffffffffff (long silence NDR).

Souvent ça se passe très bien, 95% du temps même, mais les 5% restants sont sportifs. Tu fais de ton mieux, tu fignoles tout aux petits oignons, le gars envoie de la m… trop forte que tu dois te “souper” car c’est ton boulot et à la fin, il te balance qu’il a joué fort car “la diff, ce n’est pas ce que je voulais entendre” alors que le jour avant t’as eu un gars avec une Vi1 qui n’a de cesse de te demander ton avis sur son travail et qui te sort avec le sourire un truc en béton !

8b4a5873

L’écoute

Comme on dirait outre-Rhin, le son d’Ivan a la kartofel ! Gras, rond, bien rock et organique, il correspond pile poil à ce dont a besoin un groupe comme Lilly Wood & Prick. N’oublions pas aussi les biscotos du J qui excelle dans cet exercice et de Midas dont le rendu analogique est imparable. Ivan apporte une attention méticuleuse au moindre détail et malgré le côté artisanal de son travail, il cisèle le son du show grâce à une somme de petits délais et de trouvailles qui tombent pile au bon moment. Pas évident d’être distrait !

Cette dentelle d’effets repose sur un grave bien construit et une belle attaque malgré une couleur très “fat” et ronde. Superbe travail enfin sur la voix de Nili qui, à mi-chemin entre Marianne Faithful et Christine McVie, est reproduite avec beaucoup de timbre et de coffre à la fois.
En balade sur les côtés des gradins, la sortie de la ligne de J se passe bien dans le haut et le médium, la couleur et le niveau raccordent parfaitement, en revanche le grave souffre du fait de la difficulté qu’ont les 4 petits Q à projeter du bas. Les HP sont petits et la ligne bien courte. Les J-Subs se révèlent assez directifs de par leur montage qui privilégie un peu la fosse et le fond de salle, mais monte aussi pas mal de coffre dans les gradins. Un choix gagnant de Bobo.

[/private]  

 

La gamme PX Fostex

0
Fostex PX

La gamme PX est constituée de deux moniteurs de studio professionnels deux voies actives en bass reflex, PX-5 et PX-6, dotés d’un woofer et d’un tweeter de 25 mm entièrement nouveaux. Leur filtre numérique de raccordement FIR (à réponse impulsionnelle finie) permet d’obtenir un grand niveau de précision dans la reproduction sonore.

Pour cette gamme PX, Fostex a développé de nouveaux transducteurs : les diaphragmes des boomers « Crimson » en 5,2 » et 6,5 » sont en fibres d’aramide imprégnés de résine pour une plus grande rigidité. Le dôme souple des tweeters 1’’ utilise un tissu de fibres polyester recouvert d’un film d’Uréthane pour une reproduction sans agressivité des hautes fréquences.

Fostex-PX5Fostex-PX6


Le réglage de niveau des aigus peut s’effectuer sur +/-3 dB par pas de 0,3 dB et le réglage de la fréquence de coupure basse du boomer sur +/-20 pas. Le contrôle de volume ajustable par l’unique encodeur rotatif multifonction opère sur 440 pas dans le mode fin (trim). Les PX acceptent des niveaux ligne de +10 dBV en entrée symétrique (Zin = 20 kΩ) sur embase combo XLR/jack, ou asymétrique sur embase RCA (Zin = 10 kΩ).
La gamme PX dispose également d’une fonction de mise en veille automatique (au bout d’une heure) et d’une fonction Fade In pour une montée progressive du niveau de sortie à la mise sous tension.

PX-5 :

  • Réponse en fréquence de 50 Hz à 20 kHz. Raccordement à 2,5 kHz.
  • Amplification classe D deux canaux : 35 W LF et 18 W pour les 
aigus.
  • Consommation en stand-by : < 0,5 W
  • Dimensions : 280 (H) x 180 (L) x 210 (P) mm. Masse : 5 kg

PX-6 :

  • Réponse en fréquence de 48 Hz à 20 kHz. Raccordement à 2 kHz.
  • Amplification classe D deux canaux : 50 W LF et 28 W pour les 
aigus. 

  • Consommation en stand-by : < 0,5 W
  • Dimensions : 335 (H) x 208 (L) x 253 (P) mm. Masse : 7 kg

 

Prism Sound présente ATLAS

0

Toute la famille des interfaces audio USB de Prism Sound est actuellement présentée au NAMM 2014 et c’est l’occasion pour le fabricant britannique de révéler officiellement Atlas, sa troisième interface audio lancée en à peine 8 mois. Complétant les interfaces Orpheus, Lyra et Titan, Atlas offre des performances de conversion similaires sans compromis.

Prism Sound (Cambridge) est connu (et reconnu) pour ses convertisseurs ADA-8RX, ainsi que pour ses analyseurs audio DSA-1 (portatif) et dScope série III, largement utilisés dans le monde.

PrismSound Atlas

Exploitant sa technologie de synchronisation d’horloges CleverClox et intégrant en standard huit des célèbres préamplificateurs micro de la société, la nouvelle interface USB Atlas est destinée spécialement aux applications d’enregistrement multipiste. Elle offre aux professionnels de l’enregistrement le nec plus ultra en matière d’entrées/sorties jusqu’à 192 kHz pour Mac ou PC sous Windows sur un simple port USB.

En plus de l’interface USB hôte, Atlas dispose aussi du nouvel emplacement d’extension MDIO de Prism Sound, qui a été annoncé à l’AES de New York en Octobre 2013 et intégré pour la première fois dans le Titan. En utilisant cet emplacement miniaturisé, on peut, par exemple, raccorder directement un système Pro Tools HDX. Toute une gamme d’autres produits MDIO est prévue. Atlas fonctionne aussi avec les applications natives Apple et Windows sur USB.

Selon Graham Boswell, directeur commercial de Prism Sound : « la plus grande nouveauté des Atlas, Titan et Lyra est de permettre d’agréger des environnements MAC et Windows. On peut ainsi relier un certain nombre d’unités pour réaliser des configurations multipiste, par exemple 24, 32 pistes et même plus, tout en conservant la connexion de type USB pour chacune des machines ».

Dans l’environnement Windows, Prism Sound fournit un nouveau pilote qui agrège les machines et présente une interface de routage multipiste unique pour votre application de station de travail audio.

Atlas propose 8 entrées analogiques, 8 sorties analogiques, plus des accès numériques S/P-DIF et optiques Toslink. On peut aussi utiliser les ports optiques en ADAT, ce qui confère à l’Atlas une capacité de 18 canaux d’entrées/sorties simultanés plus deux casques stéréo de monitoring.

Atlas dispose de préamplificateurs de haute qualité à commande numérique (8 pour micros et 2 pour instruments) qui s’insèrent automatiquement lorsqu’on raccorde les sources respectives. Un encodeur rotatif peut être assigné à n’importe quel groupe de voies de sortie et assure la commande de niveau de sortie et de contrôle. Les deux sorties pour casque stéréo disposent chacune d’un réglage de volume indépendant.

Atlas intègre également des fonctions de traitement numérique du signal dérivées du DSP des interfaces Orpheus et Titan avec, entre autres, un mélangeur complet sur chaque voie de sortie, y compris les canaux ADAT. On peut attaquer chaque sortie avec son propre mélange sans latence de voies d’entrées et de signaux de travail, ce qui permet de créer des retours avec beaucoup de souplesse de même que des départs de contrôle stéréo ou surround 5.1 / 7.1, le tout contrôlé par le bouton du panneau avant si nécessaire.

Indépendamment des commandes de niveau de contrôle et de casque de la face avant, toutes les fonctions de l’Atlas sont accessibles depuis une application de panneau de contrôle virtuel qui s’ouvre sur l’écran dans une fenêtre à côté de la fenêtre de montage de l’utilisateur.

Pour de plus amples informations : www.prismsound.com
ou
visiter en ce moment le stand Prism Sound (7123) au Namm (Anaheim) http://www.namm.org

 

D80 : la nouvelle plateforme d’amplification d&b

0

En test sur différentes opérations en Allemagne et aux Etats-Unis courant 2013 et depuis le début octobre chez d&b France, le D80 longtemps attendu, entre dans sa phase de commercialisation fin janvier.
Donc après les D6 et D12, voici le D80, la nouvelle plateforme d&b qui affiche des performances alléchantes avec ses 4 x 4 kW crête sous 4 ohms (4 x 2 kW sous 8Ω), les quatre canaux en simultané, pour un facteur de crête* de 12 dB (4 x 2,6 kW sous 4 Ω avec CF = 6 dB) et un traitement de signal embarqué « up to date ».

D80_front_diagonalFacteur creteLe D80 se présente en rack 2U (pour un poids de19 kg et une profondeur hors tout de 495 mm) avec en face avant un écran LCD tactile couleur de 8 cm et un encodeur rotatif (avec poussoir de validation) pour la visualisation et le paramétrage de tous les canaux et de l’appareil.

La supervision et le paramétrage peuvent aussi s’effectuer avec le logiciel de monitoring R1 (et les passerelles USB et Ethernet vers CAN R60 &R70).

D80-ecranL’affichage fixé sur un pan incliné de la façade permet de mieux contrôler plusieurs amplis empilés au sein d’une même baie comme dans le rack de touring Z5330 dédié au D80 qui accueille trois unités. Par rapport aux autres amplis d&b (D6 et D12 par exemple), le système de refroidissement par convection forcée opère à l’inverse, l’air chaud étant recraché vers l’arrière (air froid aspiré à l’avant). Il est donc fortement déconseillé de panacher des D80 et D12 (par exemple) dans un même rack.

Le D80 amplifie quatre canaux d’entrée affectés par matrice à une quelconque des sorties de puissance. Avec la connectique de face arrière, l’appareil accepte quatre entrées analogiques et quatre entrées numériques AES3 avec renvois, panachables : 4 analogiques, 4 numériques ou 2 analogiques et 2 numériques. Les connecteurs XLR 2 et 4 du D80 s’utilisent soit comme entrées analogiques soit numériques, et les connecteurs 1 et 3 uniquement comme entrées analogiques. L’interfaçage réseau se réalise par RJ45 pour le bus Can (en chaîne) et sur 2 connecteurs EtherCON pour les deux ports Ethernet (switch incorporé 10/100).

Les connecteurs des sorties de l’amplificateur D80 sont de type EP5 ou NL4, et il y a même un connecteur NL8 regroupant les 4 canaux (donc entièrement câblé). Ce dernier sert d’interface vers des baies de brassage, des câbles multiconducteurs et des adaptateurs de dérivation. Attention, chaque canal, A à D, en classe D est configuré en pont (en H), il est donc impossible de ponter deux canaux, même à l’extérieur. C’est de toute façon inutile vu la puissance disponible sous quatre et huit ohms (voir plus bas).

D80 frontAvec des enceintes caractérisées dans le logiciel (R1-V2), la fonction d&b LoadMatch (logicielle) permet au D80 de compenser électriquement les propriétés du câble (donc l’impédance de source vue par l’enceinte ou le groupe d’enceintes) et sa longueur. Cette fonction opère sur toute la bande passante jusqu’à 20 kHz (prise en compte de la résistance  du câble) et pour des longueurs de câble allant jusqu’à 70 m. Cela se réalise sans câblage complémentaire (comme une prise de tension aux bornes des enceintes).
D80 backAvec les enceintes d&b actuelles, le D80 permet un gain de 4 dB (là, c’est important) sur le V Sub (de 133 à 137 dB max) et de 3 dB sur le J Infra (1 dB pour le Jsub), pas de gain à cause des limitations sur les HP pour les autres mais il est prêt pour les systèmes à venir …

Afin de (mieux) comprendre les choix technologiques opérés par d&b sur cette nouvelle plate-forme d’amplification, il nous semble utile de faire quelques rappels sur l’évolution des systèmes de diffusion, ceux de d&b compris évidemment, puisqu’avant tout le D80 est destiné à animer les systèmes de diffusion de la marque allemande avec tous les presets des enceintes, et couplage d’enceintes, présentes et à venir. Il permet même un paramétrage direct depuis le logiciel de prédiction- simulation ArrayCalc via le logiciel de gestion-monitoring R1 (version 2, V2). R1 communique avec les amplificateurs soit par CANBus (dbCAN) soit par OCA** (Open Control Architecture alliance) sur Ethernet. La plate-forme D80 est sensée servir les futurs systèmes d&b pour au moins les six prochaines années.

Mise en situation, quelques rappels

La tendance depuis quelque temps pour les systèmes de diffusion consiste à utiliser des transducteurs à haut rendement, à fort facteur de force (le produit B.l, induction x longueur de bobine mobile) et longue élongation, ce qui permet d’obtenir plus de pression acoustique et une meilleure linéarité aux fortes excursions dans des volumes de charge plus réduits et surtout de considérablement augmenter l’efficacité des systèmes (puissance acoustique/puissance électrique).

Avec les moteurs à aimant Néodyme, on gagne sur le poids conjointement à la réduction de volume des caisses et bien sûr à taille et poids d’aimant plus faibles, l’induction dans l’entrefer peut facilement être doublée. Couramment, certains transducteurs actuels affichent un Bl de 30 N/A voire plus. La réponse en transitoire s’en trouve améliorée, il y a beaucoup moins de traînage puisque le cône ou le diaphragme est mieux « tenu ». La contrepartie est une augmentation sensible de l’impédance de charge vue par l’amplificateur, particulièrement au voisinage de la résonance, et surtout de la partie réactive de cette dernière (avant et après résonance).

Par ailleurs cela nécessite un besoin de correction, d’égalisation, dans les basses fréquences pour linéariser, aplanir, la réponse (raison pour laquelle ce type de transducteurs n’était jusqu’à présent pas utilisé sur des enceintes large bande). Avec le traitement de signal embarqué aujourd’hui, notamment sur le D80, cela ne pose pas de problème. L’augmentation de l’impédance, en revanche, impose des excursions de tension plus importantes pour un courant équivalent (la force motrice est B x l x i) et surtout, sa composante réactive, impose des topologies qui restent stables et capables de délivrer la pleine puissance sur charges complexes.

Là, il y a un net avantage à la classe D qui s’accommode très bien des charges réactives et « recycle » l’énergie « réfléchie », ce qui n’est pas le cas des classes AB ou dérivées à commutation de rails d’alimentation (H, G, …) où ce sont les transistors de sortie qui l’ingurgitent (avec beaucoup de mal). De plus, en utilisant la classe D en pont complet (en H), la recirculation du courant « réinjecté » se fait entre les rails d’alimentation (+V et –V par rapport à la masse), sans pompage, c’est-à-dire sans augmentation instantanée de la tension des rails d’alimentation en cas de forts appels dans les basses fréquences. Le deuxième bénéfice est qu’on double l’excursion de tension pour une même tension d’alimentation, ce qui satisfait les conditions exposées plus haut.

La deuxième tendance importante consiste à améliorer également le rendement électrique des amplificateurs, c’est-à-dire la puissance électrique absorbée sur la source d’énergie par rapport à la puissance fournie aux charges, dans un souci d’économie d’énergie certes mais surtout d’exploitation : dimensionnement moins important (moins de pertes et donc de calories à évacuer), gain de poids, d’encombrement et donc logistique, plus grande facilité (et rapidité) de mise en œuvre et pour finir, meilleur dimensionnement des sources d’énergie à puissance délivrée égale.

Là encore la classe D avec des rendements souvent supérieurs à 90% s’impose mais surtout les alimentations travaillant également en commutation si elles sont précédées d’un correcteur de facteur de puissance (PFC) bien dimensionné qui permet de tirer le meilleur parti de la puissance de la source (sur toute la sinusoïde secteur et non uniquement au sommet de cette dernière à la mise en conduction des diodes de redressement).

Outre une meilleure exploitation de la source d’énergie, on la pollue moins, courant et tension restent en phase avec une distorsion (THD) en courant très faible, inférieure en général à 10%, ce qui notamment sur une distribution triphasée étoile (avec neutre), structure généralement adoptée, permet d’avoir moins de « courants parasites » (la somme quadratique des courants efficaces des harmoniques des 3 phases) sur le neutre et donc de ne pas enclencher les protections prématurément alors que la puissance max normalement disponible n’est même pas atteinte. Si, si, cela s’est déjà produit …

C’était le point le plus délicat à satisfaire jusqu’à présent technologiquement, en termes de coût et de contraintes techniques mais désormais on sait le faire à coût raisonnable. C’est principalement dû aux progrès des semi-conducteurs de puissance travaillant en commutation : MOSFETs, IGBTs (Insulated Gate Bipolar transistor) et principalement pour le PFC, diodes de commutation HT de puissance rapides (à très faible recouvrement inverse) au carbure de silicium (SiC) qui autorisent des fréquences de commutation plus élevées avec moins de pertes (dans les dispositifs de commutation) et une réduction de taille des composants magnétiques (inductances de PFC et transfos d’alimentation PWM) à forte puissance.

Après cette mise en jambes, peut-être un peu rébarbative, revenons-en au D80.

Le D80, côté puissance

Nous avons évoqué la puissance max par canal, tous en fonction, avec différents facteurs de crête sous 4 ohms. Sous 8 ohms, les 2 kW par canal peuvent être fournis de façon quasi continue. Rappelons qu’il s’agit d’une topologie classe D en pont complet (H) qui assure une très grande excursion de tension (environ 360 V crête à crête) et qui accepte des charges fortement réactives.

d&b ZRackLe D80 est muni d’une alimentation à découpage universelle (100 -127 V/208-240 V) précédée d’un correcteur de facteur puissance capable d’extraire 7 kW de la source sans broncher. Par conséquent le D80 se satisfait avec une marge de sécurité, d’une alimentation en 16 A monophasée sur 220/230 V ou 32 A (30 A) sur 110V (entrée sur PowerCON) pour délivrer la puissance crête max annoncée. Au sein d’un Z rack de touring avec une distribution en 32 A tri, chacun des trois amplis D80 est raccordé à une des trois phases pour équilibrer la consommation sur chaque phase avec un courant de neutre qui reste bien inférieur aux limites.

L’appareil est doté d’un circuit de démarrage en douceur (soft start) contrôlé par le microcontrôleur (ou microprocesseur) interne pour limiter le courant d’appel lors de la mise sous tension, et d’un limiteur programmable MCL (main current limiter) qui permet de régler l’intensité maxi entre 50 et 100 % du courant nominal (16 A sous 230 V et 30 A sous 110 V) ainsi que de protections en cas de sous ou surtension secteur (85 VRMS et 274 V RMS respectivement).

Le D80 est un ampli « green » car il dispose d’un mode stand-by où seule l’alimentation auxiliaire fonctionne pour la partie processeur, ce qui fait qu’il est toujours réceptif aux ordres transmis soit par le réseau soit par le panneau avant, ce qui réduit la consommation secteur à 9 W. En mode veille (consommation de 180 W), tous les circuits sont alimentés et par conséquent les HP raccordés sont contrôlés.

D80-diagramme d'entréesLes protections aval (courant, tension DC, thermique, HF, …) sont actives pour chaque canal indépendamment, ce qui signifie qu’en cas de problème (qui s’affiche) sur un canal, les autres restent en fonction.
Différents modes de sortie peuvent être sélectionnés pour une paire de canaux :

  • Mode deux canaux
  • Mix top/sub
  • Système 2 voies actives
  • Configurations mixtes entre les quatre canaux

Le D80, côté traitement de signal

La gestion de l’appareil est confiée à un processeur tournant sur un OS Linux embarqué et la partie traitement de signal à un DSP Sharc Analog Devices 32 bits virgule flottante ; les convertisseurs A/N sont des modèles 27 bits/ 96 kHz et le système opère en 96 kHz en acceptant bien sûr en AES des données en 48 kHz.

Trois types de filtres selon les configurations d’enceintes sont disponibles : filtres cross-over ou coupe-bas (haut) de raccordement, filtres HFA (atténuation des aigus pour les points source en proximité), de compensation d’absorption ou d’alignement sub-bass cardio, et enfin filtres de compensation de couplage (CPL) pour les configurations en ligne (selon l’angulation et la position au sein de la ligne). A quoi s’ajoutent la correction paramétrique (gain, fréquence et Q ou largeur), les corrections « shelving » (fréquence de coupure, pente et gain), les filtres asymétriques (fréquence basse et haute, gain, et pentes) et le délai réglable par canal entre 0,3 et 10 000 ms par pas de 0,1 ms.

Le menu speaker permet d’entrer directement une enceinte d&b à partir de sa série et du type et obtenir ainsi les presets usine selon les configurations adoptées.

D80-chaîne signalEnfin chaque canal peut recevoir le signal d’un générateur indépendant, soit en bruit rose soit en sinus avec un réglage entre 10 Hz et 20 kHz par pas minimum de 1/96e d’octave en fréquence et en niveau par pas de 0,5 dB de -57,5 dB à + 6 dB.

Caractéristiques techniques D80* * OCA : Open Control architecture Alliance. Association pour la mise en oeuvre, jusqu’à présent en TCP/IP (OCA 1.1), d’un protocole de contrôle de medias en réseau dont d&b est un des membres fondateur et qui comprend notamment Yamaha commercial audio, Loud Technologies, Presonus, FocusRite, Audinate, Bosch Communications Systems (Electro Voice, Dynacord) et depuis peu RCF. Va faire l’objet d’une standardisation AES (en cours) sous le code X210. Cela signifie entre autres que la plate-forme D80 n’est pas exclusivement dédiée d&b.

 

Duo Adamson E15 – E12 sur le Black City Tour d’Indochine

0

BCT_1Débutée en février 2013 la tournée-concept du groupe Indochine, Black City Tour, trace sa route dans les plus grandes salles de France, Belgique et Suisse, et s’achèvera en apothéose au stade de France les 27 juin (complet) et 28 juin 2014.



Pour cette tournée évènement, Nicolas Sirkis a rêvé un dispositif scénique (son, éclairage et vidéo) hors norme et époustouflant ! Philippe Dubich, l’ingénieur du son du groupe, a sélectionné le système de diffusion Adamson E15.

Aussi, Dushow le prestataire global sur la tournée, s’est-il rapproché de Concept Audio à Niort pour la première phase du BCT puis de Lagoona pour la seconde phase, afin de fournir le système de diffusion.


BCT_5C’est Julien Poirot qui a conçu le design du système de diffusion du Black City Tour. Avec son assistant, Wilfried Lasbleiz, ils mettent en œuvre chaque soir le système de diffusion Adamson qui exploite la compatibilité E15 – E12 pour un duo qui s’adapte à toutes les configurations de salles.



BCT_6Pour BCT2, le système se compose de :
 2 x 12 E15 en système principal G/D,
 2 x 9 E12 en « outfills » G/D,
 2 x 6 E12 utilisés en système secondaire en salle (contraintes des écrans)
, 2 x 4 E12 installés en downfill dans le gril scénique pour les premiers rangs afin de dégager complètement la vision de la scène et des multiples écrans.
 20 subs T21 sont installés en 2 colonnes de 10 G/D
.

BCT_2BCT_4

Pour Julien Poirot, l’ingé système de la tournée : « Le E15 est un système très, très puissant alliant dynamique, clarté et précision… Je suis définitivement conquis par ce système qui permet de travailler sur beaucoup de projets différents ! Sur Indo, l’association E15/T21/E12 fonctionne à merveille et nous apporte une homogénéité sonore optimum sur l’ensemble de l’audience. Le résultat est top. »



  • Tournée : Dushow

  • Prestataire E15 pour BCT1 : Concept Audiovisuel- Niort

  • Prestataire E15/E12 pour BCT2 : Lagoona – Strasbourg

  • Design : Julien Poirot

  • Système : Adamson E15 et E12

  • Subs : T21

  • Amplification/Processing : Lab PLM20000Q

  • Réseau audio-numérique : Dante by Audinate