« SOLSTICE : Reflections on Winter Light » est une expérience artistique multimédia et méditative célébrant le jour le plus court et le plus sombre de l’année, créée par MASARY Studios de Boston et présentée au cimetière Mount Auburn à Cambridge et Watertown, dans le Massachusetts.
Il s’agissait au départ d’une petite installation de deux jours en 2020, pendant la pandémie, qui s’est développée rapidement et organiquement pour devenir un festival d’art public annuel de dix jours, extrêmement populaire et accessible. Les visiteurs s’intéressent à la magie et à la beauté éphémère de l’éclairage et du son, ainsi qu’à leur relation avec les algorithmes, le mystère et les énergies à l’œuvre dans l’univers.
Sam Okerstrom-Lang, de MASARY Studio, avait initialement besoin d’un « kit de haute qualité et durable pour résister aux conditions environnementales difficiles de la Nouvelle-Angleterre en hiver ». Lorsque leur partenaire technique AVFX leur a présenté Astera en 2020, ils ont été ravis des résultats et heureux de continuer à utiliser la marque au fur et à mesure que l’événement s’est développé.
L’événement du solstice d’hiver 2022, le plus important à ce jour, sera répété en 2023 et 2024, Sam et ses collègues se réjouissant à nouveau d’utiliser près de 250 luminaires à leds Astera. SOLSTICE s’étend désormais sur trois zones du terrain qui a été consacré comme le premier » cimetière-jardin » des États-Unis en 1831. Le cadre particulier englobe des monuments classiques sur un terrain paysager attrayant et vallonné, l’endroit idéal pour une œuvre d’art multimédia contemplative et contemporaine.
Les trois zones du solstice d’hiver font appel à des produits Astera
Au total, 48 AX3, 24 AX2, 80 AX5 et 32 AX7 ont été déployés en 2022 pour éclairer ces différentes parties du projet, y compris l’intérieur de la chapelle Bigelow et les nombreux sentiers interconnectés autour du cimetière.
Astera_AX2AX3AX5Astera AX7
« Phase Garden » était une nouvelle pièce immersive d’éclairage et de son réalisée pour la première fois en 2022 et prévue pour revenir cette année. Ryan Edwards, artiste de MASARY, a dirigé le son et Jeremy Stewart, PhD, gourou du Touch Designer, a dirigé l’éclairage. L’œuvre se compose de 12 tours disposées autour d’une circonférence cartographiée de 70 mètres, chacune équipée de quatre Astera AX5 TriplePAR, de deux AX7 SpotLite, de deux AX2 PixelBar et d’un haut-parleur. Les projecteurs ont tous été choisis pour leur excellent mélange de couleurs et la possibilité de pixéliser les AX2 en particulier, créant ainsi des animations verticales fluides.
La géométrie a été une grande source d’inspiration pour cette œuvre, a expliqué Sam, d’autant plus qu’elle se trouve dans le jardin Asa Gray, un espace conçu par le botaniste le plus célèbre d’Amérique et situé juste à l’intérieur de la porte d’entrée néoégyptienne du cimetière. Elle sert de point focal et de crescendo à l’expérience céleste.
Chaque tour agit comme un canal indépendant de lumière et de son dans l’espace sphérique, avec des signaux déclenchés par une série d' »événements » cosmiques. Les visiteurs sont libres d’entrer, de s’asseoir, de s’attarder, de contempler, de se déplacer, et de rester pour une durée indéterminée.
L’éclairage et le son de Phase Garden sont transformés par une série de calculs liés aux différents rapports cosmiques créés par les relations périodiques entre la terre, le Soleil et la Lune à des échelles diverses et combinées.
Les « événements », qui modifient radicalement l’échelle mélodique, la palette de couleurs et la fréquence (rythme) du son et de l’éclairage, sont gérés par une console grandMA3 et une interface Ableton Live connectée à Touch Designer, cette dernière créant des zones mathématiques « chaudes » dédiées, dérivées d’événements algorithmiques dans l’univers. « Les visiteurs peuvent se connecter et réfléchir aux rythmes et cycles cosmiques qui transforment les saisons ; ils peuvent ressentir la puissance de l’horloge cosmique qu’est le voyage solaire de notre terre », a expliqué Sam.
Les Astera fonctionnaient tous avec des câbles bien que Sam apprécie également leurs capacités sans fil et étaient complètement ouverts aux éléments, où ils étaient fréquemment soumis au vent, à la neige, au grésil, à la pluie et aux températures glaciales. « Leurs performances et leur robustesse, associées à la luminosité et à la facilité de mise au point, étaient excellentes », affirme-t-il. Phase Garden a remporté un franc succès auprès du public, c’est pourquoi elle est de retour pour le solstice d’hiver de cette année, aux côtés d’autres œuvres d’art spécifiques au site.
L’architecture intérieure éclairée de la chapelle Bigelow offrait une atmosphère totalement différente, élégamment éclairée par des AX3 et AX5 réglés sur des couleurs et des intensités vacillantes qui complétaient une multitude de bougies incandescentes placées par chaque invité. Sam apprécie particulièrement les gammes ambrées Astera, ainsi que la douceur et l’homogénéité de leur lumière.
Ces trois œuvres d’art lumineuses et mixtes reviendront en décembre, mais Sam laisse entendre que, comme tout projet vivant, elles connaîtront toutes une certaine « évolution ».
MASARY Studios est un collectif d’artistes transdisciplinaire qui crée, reconsidère, réimagine et dynamise des environnements par le biais d’installations spécifiques et de performances utilisant le son, la lumière, la vidéo et d’autres médias numériques et électroniques.
La salle de concert du Centre musical de la Bijloke à Gand, en Belgique, était autrefois un hôpital municipal du XIIIe siècle. Elle offre aujourd’hui un mélange intéressant de musiques qui englobe souvent d’autres formes de performances et d’arts visuels, comme le théâtre et le cinéma.
Pendant la pandémie, la salle de concert, qui a conservé son toit et ses murs extérieurs en bois d’origine, a été entièrement rénovée. Un nouvel éclairage a été installé dans le cadre de cette rénovation, notamment 13 profiles Robe T1, spécifiés par le responsable technique du centre musical, Natan Rosseel, et son équipe.
Les travaux impliquaient de retirer l’ensemble du plancher, qui a été enfoncé d’un mètre. Il s’agissait principalement d’améliorer l’acoustique, en permettant aussi de gagner un mètre supplémentaire de hauteur libre, ce qui a été très apprécié par le service lumière.
Les travées du toit datant du XIIIe siècle sont toujours en place, mais la capacité d’accroche du lieu a été sérieusement renforcée par l’installation d’une nouvelle structure en acier soutenue par le sol et reposant sur des pieds situés à l’extérieur des murs, inspirée par l’intégrité esthétique.
Cela signifie qu’il est possible d’installer beaucoup plus d’éléments de production, notamment un nouveau système de sonorisation line array d&b V8 qui, complété par des subs cardio sous la scène, a non seulement considérablement amélioré l’expérience audio des invités, mais aussi le calme et la sérénité de l’ensemble de la salle.
Cette salle charismatique d’une capacité de 720 personnes accueille des spectacles à un rythme quasi quotidien. Le programme comprend souvent de la musique contemporaine, de la musique classique et du jazz. L’espace joue un rôle important dans plusieurs festivals locaux, nationaux et internationaux et peut être loué par des entreprises et des particuliers.
Robe T1
Le Centre musical Bijloke a géré lui-même l’équipement lumière de la modernisation technique de la salle de concert en s’adressant directement à Controllux pour la livraison des projecteurs Robe après les avoir sélectionnés. Robe a une longue histoire avec la Bijloke qui avait déjà investi dans 22 LEDWash 600 et 6 E-Spot 600, choisis pour leur légèreté et leur discrétion.
Lorsqu’il a été question de trouver un nouveau luminaire à LED pour les rejoindre, la caractéristique la plus importante pour la direction et les équipes techniques, y compris le concepteur lumière attitré Pieter Kinoli, a été de trouver un produit aussi silencieux que possible. Surtout après avoir travaillé dur pour améliorer l’acoustique générale de la salle ! Lors de la démonstration du T1 Profile et dès sa mise sous tension, tout le monde était satisfait avant même qu’il ne soit allumé!
« Nous avons également exploré d’autres options à des fins de comparaison », note Natan, « mais il n’y avait tout simplement pas d’autre appareil équivalent qui s’approchait du silence du T1 Profile ! » Il ajoute que ce n’est pas seulement le système de refroidissement qui doit être silencieux, mais aussi toutes les fonctions mécaniques.
« Les concerts acoustiques et classiques exigent un silence absolu, et même si nous n’entendons pas tous le moindre bruit ambiant, les musiciens, eux, l’entendent ! Les consoles de sonorisation et d’éclairage placées à l’arrière de l’auditorium devaient répondre à des critères similaires, et les modèles les plus silencieux ont été choisis et installés. »
Parmi les autres caractéristiques de T1 Profile que Natan apprécie et qui sont largement utilisées, citons le shuttering, tandis que la plage de zoom augmente la flexibilité et signifie qu’il peut effectivement être utilisé comme un wash, un flood, parfois avec l’ajout des frosts. Le poids n’est plus un problème lorsqu’il s’agit de l’accroche, mais la légèreté des appareils les rend plus faciles à manipuler.
Natan dirige l’équipe technique de la Bijloke, composée de quatre personnes, qui sont toutes pluridisciplinaires et travaillent dans les départements audio, éclairage, vidéo et mise en scène.
Le rappeur français Dinos a donné un concert exceptionnel à Bercy pour le lancement de son dernier album studio, “Hiver à Paris”. Son concepteur lumière Damien Dufaitre de BlackMoon Design lui a créé un environnement unique avec 90 x Robe MegaPointe fournis par Dushow.
Damien qui travaille avec Dinos depuis un certain temps déjà avait pour objectif d’enchaîner des tableaux vivants et provocants, mais aussi bruts et élégants à un rythme rapide qui corresponde à l’essence de la musique de Dinos. « Il s’agissait avant tout de le mettre en valeur, Dinos et sa musique », confirme-t-il.
Il a proposé une scène centrale rectangulaire de 18 m x 7 m, recouverte d’un plancher vidéo représentant « un chemin de lumière », à l’instar des podiums de défilés de mode. Au-dessus de cette scène se trouvait une “couronne” rectangulaire d’écrans leds de 4 mètres de hauteur, répondant aux dimensions de la scène de 18 mètres de large et 7 mètres de profondeur.
Le contenu vidéo des écrans a été créé par BlackMoon en collaboration avec un autre studio numérique, The Vandals, et tous les éléments complémentaires ont été commandés et soigneusement sélectionnés par Damien, qui a développé l’éclairage et la vidéo en tandem. La scène était délibérément dépouillée, à l’image de la vidéo, de l’esthétique générale et de de l’univers de l’artiste.
Robe MegaPointe
En matière d’éclairage, Damien qui avait besoin de luminosité et d’impact, a choisi des MegaPointe Robe, positionnés autour du sommet des ponts de l’écran et de la scène, pour encadrer le spectacle suivant deux points de vue très différents. D’autres ont également été installés sur des structures situées au-dessus des écrans, invisibles pour le public, afin de préserver l’aspect pur et austère de la scène.
Les MegaPointe ont été choisis pour leur intensité foudroyante, la qualité de leur faisceau et leurs multiples fonctions permettant de créer des effets et d’optimiser la profondeur de l’espace de représentation. La luminosité et le punch étaient essentiels à la combinaison spécifique d’éclairage et de vidéo du concept de Damien.
La ligne de 15 MegaPointe positionnée au-dessus du centre de la scène a été utilisée pour lancer des faisceaux dans l’arène sur le public, ainsi que pour un travail de proximité et pour tirer des faisceaux serrés au-dessus de Dinos et de ses invités. Ces mêmes projecteurs ont également été utilisés pour interagir avec les écrans vidéo supérieurs semi-transparents.
En plus du contrôle de lecture du contenu vidéo, Damien a travaillé avec le directeur de la photographie Clément Chabaut sur l’intégration des flux de caméras en live pour » habiller » et texturer les surfaces vidéo, lorsque toutes les sources devaient être homogènes et cohérentes.
Damien commente : « Les projecteurs Robe sont présents dans pratiquement tous mes projets ! Ils sont fiables, robustes, précis et disponibles en quantité auprès de nombreux fournisseurs en France. »
L’équipement lumière a été fourni et installé par Dushow, et l’équipement vidéo par Alabama Media. Des flammes, des effets pyrotechniques et de nombreux autres effets visuels ont contribué à dynamiser le spectacle. De la fumée ou un « rideau » d’étincelles ont été utilisés pour révéler les entrées surprises des invités et dissimuler leurs sorties, et pour faciliter la sortie théâtrale et magique de Dinos à la fin du spectacle.
« C’était une grande réussite en termes d’intégration visuelle et de travail d’équipe à tous les niveaux de la production », note Damien. « Je pense que nous avons tous apprécié de relever les défis, de trouver des solutions et de mettre en place des processus afin d’imaginer de superbes résultats que l’artiste et le public ont pu apprécier et savourer. »
Le pupitreur Ugo Culetto, également de BlackMoon Design, travaillait aux côtés de Damien à la régie. L’équipe lumière de Dushow était composée d’Etienne Stoll, Brice Bennabi, Romain Barrey et Jean Christophe Rachesboeuf ; le chef de projet de Dushow était Régis Nguyen, et l’ensemble de la production a été coordonné et organisée par Noueva Productions / Live Nation.
BlackMoon Design : Ce studio de création visuelle et scénographie et de conception lumière a été fondé en 2018 par Damien Dufaitre afin de proposer aux artistes un service de production complet, de la conception à la réalisation. L’entreprise utilise des outils technologiques performants et travaille en collaboration avec les designers et techniciens les plus expérimentés pour la réalisation de projets personnalisés. Le studio coordonne également tous les éléments techniques, si nécessaire, afin de garantir la fluidité de tous les aspects visuels liés au spectacle, à l’événement ou à la présentation. BlackMoon n’a pas de frontières et travaille dans toute la France et dans le monde entier. (blackmoon-design.fr)
Vasco Rossi a décidé de ravir à nouveau ses innombrables fans en 2023 avec une courte tournée de concerts qui a traversé l’Italie. Son concepteur lumière Giovanni Pinna a largement impliqué les projecteurs Claypaky dans son kit dont le nouveau Skylos.
Giovanni Pinna : « La scénographie a changé radicalement cette année. Nous avons principalement utilisé des scènes de 70 mètres sur 26 mètres basées sur des triangles : il y avait trois triangles de barres motorisées de différentes dimensions autour d’un grand mur LED triangulaire central. »
Il a délibérément choisi de n’utiliser que trois types de projecteurs asservis Claypaky afin que la scène soit aussi uniforme que possible. L’objectif final était d’obtenir un résultat visuel à fort impact et parfaitement cohérent. Le concepteur lumière a spécifié 148 wash Hy B-EYE K25 et 70 Tambora Batten Square pour l’éclairage principal et les tout nouveaux sky tracers à source laser Skylos.
Claypaky HY B-Eye K25Skylos
Giovanni Pinna : « Les Hy B-EYE K25 constituaient une grande partie de mon kit. On pourrait même dire qu’ils ont fait le spectacle à eux seuls sur plusieurs tableaux. La tournée a débuté en mai, ce qui explique que la première partie du spectacle ait été très ensoleillée, pendant environ une heure. Par conséquent, j’avais vraiment besoin d’un projecteur qui éclaire beaucoup. J’ai utilisé des Hy B-EYE en lumière blanche pour les six premiers titres. Puis, à la tombée de la nuit, j’ai ajouté de la couleur. J’ai été très impressionné par leur puissance et leur flexibilité, et je dois remercier Marco Zucchinali de Claypaky pour son aide à la programmation. »
La version « Square » de la barre Tambora est un autre élément décisif de l’installation. C’est un luminaires à LED de haute puissance doté de capacités avancées de pixel mapping. Leur sélection de fonctions de « gestion des couches » signifie qu’ils peuvent être disposés en ligne ou en matrice, pour des effets d’éclairage stupéfiants.
Giovanni Pinna : « J’ai disposé 54 Tambora Batten Square sur les triangles au plafond et 16 au sol, pour lesquels j’ai fait construire des supports scéniques où les Tambora sont encastrés pour dissimuler leur corps et ne laisser visibles que leurs sources lumineuses. Ce sont des lumières très brillantes qui peuvent souvent être utilisées seules sur scène. Je les ai aussi abondamment utilisées pour éclairer le groupe, et je dois dire qu’elles ont fait un travail incroyable.
Tambora Batten optiques carrées.
Enfin, j’ai pu utiliser quatre Claypaky Skylos. Il s’agissait de leurs débuts internationaux et ils ont été les vedettes de la conception lumière. » Le Skylos a une source laser blanche, capable de produire une lumière visible à des kilomètres de distance. Pourtant, il ne consomme que 600 W. C’est un projecteur polyvalent et résistant aux intempéries, capable de supporter des conditions extrêmes grâce à son indice de protection IP66 et à sa protection marine. Tous ses composants sont testés pour résister aux variations de température dans une fourchette allant de 70° à – 30 °C.
Giovanni Pinna : « J’avais quatre Skylos et je les ai utilisés par paires des deux côtés du proscenium, en particulier pour certains titres où leur puissance était évidente, comme « Gli Spari Sopra ». Je les ai ensuite programmés pendant les pauses, de manière à créer un spectacle dans le spectacle. »
L’équipement lumière a été fourni par BOTW de Pomezia. Gio Forma a assuré la conception des décors. Fabrizio Moggio était chef éclairagiste et Marco Piva, opérateur console.
L’artiste international de la lumière Christien Methot a permis aux Parisiens de voir leur chère Seine sous un nouveau jour en créant le Light:Bridge un pont entre deux rives de Seine à l’aide de Cobra, le Beam à source laser phosphore d’Ayrton.
Au cours d’une nuit magique de juillet, Christien Methot, concepteur lumière de la société Design One Lighting Design, basée à New York, a ajouté un nouveau pont sur la Seine en utilisant 10 puissants faisceaux de lumière parallèles pour projeter un « pont » sur l’eau près de la passerelle Léopold-Sedar-Senghor, qui relie le musée d’Orsay au jardin des Tuileries. De loin, les faisceaux lumineux apparaissent comme un passage solide et physique, mais à mesure que l’on s’en approche, la nature éthérée d’un pont fait de lumière se révèle. Seule la lumière pouvait réaliser cette dichotomie reliant les deux rives du fleuve avec élégance.
« Des œuvres d’art plus grandes qu’une galerie, une rivière qui semble ne pas avoir de limites, des œuvres d’art publiques à grande échelle basées sur la lumière – ces idées ont germé dans mon esprit pendant des années », explique Christien Methot.
«Jusqu’à présent, la technologie n’existait pas, mais le projecteur à source laser Cobra d’Ayrton offre des possibilités extraordinaires. J’ai vu les Cobra chez ACT Entertainment et j’ai été très enthousiaste. Ils n’ont pas besoin de brouillard pour être vus à des kilomètres.»
Cobra est la source laser Phaser sans interférences d’Ayrton, incomparable en termes de définition du faisceau, avec un contraste natif jamais atteint auparavant par une source lumineuse numérique. Cobra bénéficie également d’une étanchéité totale aux conditions climatiques les plus extrêmes.
Tom Simpson, de Design One à Paris, a géré la mise en place de l’installation Light:Bridge, choisissant le bon endroit sur la Seine sur les conseils de la ville de Paris. 109 Productions a participé à l’obtention des autorisations et Impact Evénement a effectué la totalité de la prestation.
Au coucher du soleil, les faisceaux blancs de Light:Bridge ont pris vie, éblouissant les habitants et les touristes. Bien que M. Methot ait orienté les lumières d’un côté à l’autre de la Seine à une hauteur conçue pour ne pas gêner le passage des bateaux de tourisme à deux étages, les croisiéristes ont tout de même sauté pour essayer de toucher les faisceaux au-dessus de leur tête et es joggeurs s’arrêtaient pour poster des photos se réjouissant de ces magnifiques jets de lumière.
« C’est à dessein que je n’ai pas fait bouger les cobras, qu’ils n’ont pas ondulé et qu’ils n’ont pas changé de couleur, explique M. Methot. L’installation était axée sur l’expérience du spectateur avec elle et avec la ville.
Il note qu’une fois les lumières allumées, « les Cobras ont fait exactement ce qu’ils étaient censés faire. Aucun réglage n’a été nécessaire ; tout correspondait parfaitement, nous étions méticuleux quant aux distances. Bien que le Cobra soit doté d’un nombre impressionnant de fonctions, je n’avais besoin que du Beam le plus brillant et le plus net. La Seine est un cadre magnifique. »
Methot affirme avoir bénéficié d’un soutien formidable de la part d’ACT et que « Ayrton a été extraordinaire pour nous fournir ce dont nous avions besoin et nous mettre en contact avec les bonnes entreprises. » Light:Bridge a servi d’exemple de concept qui peut être commandé et repris à plus grande échelle « dans le cadre d’un paysage urbain, d’une œuvre d’art public emblématique ou d’une pierre angulaire visuelle pour de grands événements, tels que les Jeux olympiques », explique M. Methot.
Avec plus de 30 ans d’expérience dans la conception d’éclairages pour le monde du spectacle et de l’architecture, M. Methot s’interroge sur le pouvoir émotionnel de la lumière. « Dans un monde où les divisions semblent s’accentuer, je crois que la lumière peut nous rassembler et nous rappeler notre humanité commune. Light:Bridge est une invitation à explorer les possibilités illimitées qui s’offrent à nous lorsque nous embrassons l’unité et la créativité. Au quotidien, la lumière joue un rôle utilitaire. Mais lorsque nous la laissons nous transporter, l’expérience devient plus profonde. »
Une nouvelle production époustouflante de Richard II, adaptée par le dramaturge et provocateur canadien Brad Fraser est jouée au Théâtre Tom Patterson, dans le cadre du Festival de Stratford 2023 au Canada. Conçue et mise en scène par Jillian Keiley, la pièce est chorégraphiée par Cameron Carver et éclairée par Leigh Ann Vardy, qui utilise 12 tubes Titan et quatre tubes Helios Astera pour soutenir l’ambiance et le flux narratif.
Jillian Keiley souhaitait une mise en scène minimaliste, et lorsque l’équipe de création a commencé à faire évoluer l’esthétique du projet, l’action se déroulant dans une discothèque inspirée du Studio 54 et imprégnée du glamour et du clinquant du New York des années 1970-1980, il est devenu essentiel d’impliquer des luminaires capables de jouer le rôle d’accessoires physiques… et de suggestion métaphysique. En particulier, ils voulaient des sources de lumière qu’un « chœur d’anges » pourrait manipuler.
Leigh Ann, Jillian et Greg Dougherty, le directeur technique du Festival de Stratford, ont commencé à étudier les possibilités de luminaires répondant à ce défi, et c’est Doug Ledingham, responsable LX du Tom Patterson Theatre du Festival de Stratford, qui a suggéré de considérer les tubes sans fil d’Astera comme une solution polyvalente et dynamique. Chris Pegg, du distributeur canadien d’Astera, Lumenayre, s’est présenté avec quelques unités et a démontré certaines des capacités des Tubes. «En fait, c’était exactement ce que l’équipe de création recherchait », a déclaré Doug, « c’était le moment du Saint Graal».
La pièce pose des questions cérébrales et embarrassantes qui tournent autour d’une époque de folie générale, d’hédonisme et de vie à plein régime, le tout juxtaposé aux descentes dans les bains publics, à Stonewall, aux soulèvements pour les droits des femmes, alors que la politique du conservatisme et de la peur se répercute, menaçant d’étouffer l’expression et la liberté.
Leigh Ann était particulièrement intéressée par les concepts de divinité et de disco. « Richard croit que son pouvoir vient du divin, et je voulais donc faire correspondre l’audace de l’adaptation de Brad avec des éclairages vifs et brillants pour soutenir la vision audacieuse de cette pièce », explique-t-elle. Elle a été ravie d’assister à la première démonstration des Titan Tubes par Chris : « Ces luminaires étaient déjà dans notre imagination ! », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle a été encore plus impressionnée lorsqu’elle a constaté que les Titan et Helios Tubes pouvaient faire bien plus que ce qu’elle avait envisagé ».
Au départ, elle craignait qu’ils ne soient trop fragiles ou trop lourds pour être manipulés sur scène, mais cette crainte s’est dissipée dès qu’elle les a tenus en main et qu’elle a constaté de visu « à quel point ils sont robustes et légers ».
Les tubes sont utilisés à de multiples reprises tout au long du spectacle, sans jamais éclairer un acteur, un décor de manière conventionnelle, un aspect qui correspond également à l’approche latérale et au caractère brutal et direct de la pièce. L’une des scènes préférées de Leigh Ann est celle du bain, où les acteurs entrent dans une transition en tenant les Titan Tubes. Sur un temps faible de la musique, les lumières s’allument et s’éteignent, créant un changement d’ambiance.
Les acteurs placent ensuite les Titan Tubes en motifs sur la scène, sans les éclairer, et lorsque chaque personnage entre dans une petite « pièce » créée avec eux, ils s’illuminent de différentes couleurs pour donner un aperçu de l’action. « Ils peuvent donc être utilisés dans un contexte architectural et lumineux », fait-elle remarquer.
Dans la scène de la prison de la pièce, Richard, qui croit que Dieu lui donne le droit de vivre au-dessus des règles, est banni dans une prison vers la fin du spectacle, un aspect austère est obtenu en faisant voler une boule disco d’un mètre de diamètre jusqu’à environ un mètre au-dessus de la scène.
Le Chœur des Anges transporte alors 12 Titan Tubes sur scène et les attache à une cage construite sur mesure autour de la boule disco. Lorsque la boule s’envole, les Titan Tubes sont abaissés pour créer des barreaux de prison illuminés autour de Richard.
La prison est « brisée » par un personnage qui brandit un tube Hélios et « brise » les barreaux, ce qui est très efficace grâce à une combinaison de bruits de verre brisé et d’effets de pixels d’Hélios. Dans le dernier moment du spectacle, Richard est poignardé avec un tube Hélios rose et, à ce moment-là, la couleur s’écoule du tube tandis que du sang rose fluo se répand de sa blessure.
Pour Leigh Ann, l’aspect le plus important des luminaires nécessaires pour jouer tous ces rôles était leur capacité à réagir aux effets, au mappage et au contrôle des pixels, ainsi que « leurs excellentes courbes de gradation », qui ont permis d’obtenir des effets très subtils ainsi que de grands gestes audacieux. Elle note qu’ils ont rarement été utilisés à pleine intensité et qu’ils « sont très percutants, nets et clairs, même à faible intensité ».
L’un des principaux défis de l’éclairage général a été de maintenir l’énergie électrique du spectacle, et c’est aussi la partie la plus stimulante de la conception lumière. « Il s’agit d’une fête visuelle et auditive », décrit-elle, « Aussi, attirer l’attention du public sur les moments cruciaux de l’histoire a été mon obsession tout au long du processus technique ».
Astera TitanTube
« Les tubes Astera ont été essentiels pour y parvenir », a conclu Leigh Ann, ajoutant qu’elle a apprécié de créer un monde magique « excitant et irrévérencieux, où les éléments de conception ont soutenu la narration ».
Du point de vue du Stratford Theatre, Doug est également très heureux d’avoir réalisé cet investissement. « Ils constitueront d’excellents luminaires de réserve et seront certainement utilisés dans de futures productions », a-t-il déclaré. Les ateliers du festival de Stratford ont créé des pieds et des bases sur mesure pour Richard II, ce qui permet de déployer rapidement les tubes autour de la scène et de les fixer comme le cadre de la cellule de prison.
« Je savais déjà qu’il s’agissait d’un produit fantastique pour les applications cinématographiques et télévisuelles, mais pour nous, la portabilité est essentielle et nous pouvons même les programmer pendant que les acteurs les tiennent et dansent ! Comme ils sont pilotés par pixels, ils peuvent facilement être intégrés à nos autres appareils à base de pixels », a fait remarquer Doug.
Situé à Stratford, dans l’Ontario, au Canada, le Stratford Festival est la plus grande compagnie de théâtre de répertoire classique d’Amérique du Nord, produisant et présentant une douzaine de spectacles ou plus par an dans quatre lieux distincts. Les œuvres comprennent des classiques, des drames contemporains et des comédies musicales, avec un accent particulier sur les pièces intemporelles et les écrits toujours d’actualité de William Shakespeare.
Les consoles ChamSys ont contrôlé une grande variété de spectacles sur plus d’une douzaine de sites du festival Glastonbury, de la scène Pyramide, où Jason Hyne a montré sa virtuosité sur la console MagicQ MQ250M Stadium pour Cat Stevens, associant des washs doux à des images vidéo rétro ; au Funkingham Palace, où David Howard a utilisé sa MagicQ MQ250M pour soutenir des performances de DJs sans relâche.
Pour le concert de la chanteuse new-yorkaise Kelis, sur la scène West Holts, Sam Campbell a utilisé sa MQ250M (fournie par DPL Production Lighting) pour créer un large éventail d’ambiances, faisant défiler des washs multicolores sur la scène en synchronisation avec son tube « Got Your Money », et passant à des looks stroboscopiques plus intimes pour sa performance de « Caught Out There ».
La MagicQ MQ250M a permis de soutenir une variété de performances sur la scène du Lonely Hearts Club. Fineline Lighting, qui y a fourni la console, a également équipé la scène acoustique, et le chapiteau du cirque avec des MagicQ MQ500M.
La MagicQ MQ500M, fournie par GLX Productions à la scène du Flying Bus, a servi une variété de spectacles en extérieur. D’autres consoles ChamSys ont contribué à éclairer Glastonbury : la console compacte MagicQ MQ50, utilisée avec une wing sur la scène Glasto Latino, fournie par Mass Affect Lighting et Enlightened, et la console compacte MagicQ MQ70, utilisée par Phil Dawkins sur la scène Greenpeace Tree, en collaboration avec la scénographe Belinda Best. Cette scène a été marquée par une performance inattendue de Fat Boy Slim.
La console MQ80 a été utilisée sur trois sites : The Hive Stage (fournie par Luke Adams Lighting), The Truth Stage (PF Events), et Left Feld (SWG Events). Tout comme ChamSys, le célèbre concepteur/pupitreur Ed Warren semblait être partout à Glastonbury. En plus d’éclairer un groupe varié d’artistes au festival, Warren était à Carhenge, un espace mystique et onirique où de vieux véhicules abandonnés étaient disposés en formations verticales rappelant Stonehenge.
Travaillant avec sa fidèle MQ80, il a mélangé des faisceaux et une variété de couleurs rougeoyantes, pour approfondir l’ambiance transcendante de Carhenge. C’était un look assez différent de ceux créés par d’autres LD qui ont animé les performances d’artistes comme Fat Boy Slim et Kelis, mais tous ont démontré la versatilité de ChamSys.
Le stade Gilbert Brutus de Perpignan, qui accueille les Dragons Catalans, équipe française de rugby, a été agrandi en deux phases, en 2006 et 2010, pour porter sa capacité à 13 000 places, avec trois tribunes. Perpignan accueille également l’équipe de rugby USAP, dont le stade Aimé Giral est équipé d’un système son NEXO GEO S12, installé par le spécialiste local de la technologie AV Sud Media System.
Quatre S12 parfaitement bien intégrés.
Très impressionné par le son du stade voisin, le Stade Gilbert Brutus a récemment confié à Sud Media System l’installation d’un système NEXO dans son enceinte, à l’issue d’un appel d’offres.
Choisi par plusieurs sites sportifs prestigieux, dont Croke Park à Dublin, l’Optus Stadium à Perth, le Toyota Stadium au Japon et le Stade de France, le GEO S12 de NEXO s’est forgé une réputation mondiale enviable pour ses performances, sa fiabilité et sa rentabilité.
Disponible en versions EN54 et longue portée, et en ébénisteries peu profondes ou plus effilées pour permettre des angles plus importants, la GEO S12, est un module d’enceinte 2 voies évolutif qui affiche une pression MF-LF exceptionnelle (103dB SPL sensibilité nominale 1W @1m) à partir d’un seul transducteur LF de 12 pouces et du dispositif de mise en phase (DPD) propriétaire de NEXO. La source d’ondes hyperboloïde réfléchissante (HRW) unique de NEXO permet aux enceintes couplées de rayonner sous forme de fronts d’ondes cohérents, ce qui permet un contrôle précis de la configuration dans les arrays verticaux ou horizontaux.
Le système du Stade Gilbert Brutus a été conçu par l’équipe d’assistance technique de NEXO à l’aide du logiciel propriétaire de configuration NS-1. Une interface intuitive de type « glisser-déposer » inclut tous les systèmes NEXO, les données mesurées sur les enceintes étant traitées avec des données mathématiques complexes pour prédire le SPL et la couverture des délais en 3 dimensions.
NS-1 combine des calculs acoustiques et mécaniques complets avec des outils permettant d’optimiser la conception de lignes sources. Une section d’aide définit les contraintes mécaniques pour établir la sécurité de chaque système, et génère des rapports sur les dimensions du système, le poids, la position du centre de gravité, les forces, les moments, la charge de travail et les facteurs de sécurité.
La tribune Bonzoms est couverte par six groupes de 3 x GEO S12, complétés par 6 x NEXO P10 qui s’occupent des sièges les plus élevés de la tribune sur un délai. Six groupes de 4 x GEO S12 couvrent la tribune Ouest et 7 x P10 supplémentaires couvrent la plus petite tribune, l’amplification et le traitement étant assurés par les contrôleurs amplifiés NXAMPMk2 de NEXO, des contrôleurs qui peuvent en plus être mis en réseau.
De gauche à droite Didier Godin, PDG et fondateur de Sud Media System, Carole Marsaud, Responsable du support technique – NEXO et Bertrand Billon, Support technique – NEXO.
Les conditions venteuses de Perpignan ont obligé l’équipe de Sud Media System à fabriquer et à certifier des supports personnalisés pour fixer les nouveaux groupes d’enceintes aux structures existantes.
Des membres de l’équipe NEXO Engineering Support se sont rendus au stade pour régler et mettre en service le nouveau système son, notamment Carole Marsaud. « C’était un plaisir de travailler avec l’équipe de SMS qui a réalisé une installation très réussie dans ce deuxième stade de Perpignan. Le son était formidable dans toutes les tribunes, et nous avons obtenu d’excellents résultats à la fois en termes de SPL et d’intelligibilité.
Pour plus d’informations sur les solutions sonores NEXO pour les stades, visitez nexo-sa.com.
Pour plus d’informations sur Sud Media System, visitez sudmediasystem.fr
Festival de Heavy Metal par essence, le Hellfest a accueilli cette année 180 groupes sur 6 scènes pendant 4 jours. C’est le rendez-vous incontournable des amateurs de musiques extrêmes. Ils étaient 420 000 cette année.
Sharpy X Frame
Le groupe B Live, qui a assuré l’éclairage des deux Mainstages et de la Warzone, a choisi d’utiliser les Sharpy X Frame Claypaky pour dynamiser la Mainstage 2 qui accueille les plus grands groupes internationaux.
Le kit de la Warzone, dédiée aux groupes punks, intégrait des Arolla Profile MP et Sharpy. Le groupe américain Kiss a enflammé Clisson le premier jour du festival, avec son extravagance légendaire.
Claypaky Xtylos
Sur la Mainstage 1, l’éclairagiste Sean « Motley » Hackett, a placé au sol des Xtylos, les Beams Claypaky à source laser RGB, pour une dynamique futuriste grâce à la portée de leurs faisceaux tranchés alliée à la vivacité des mouvements Pan Tilt.
Avec une scénographie toujours aussi spectaculaire et un feu d’artifice pour clôturer ce concert en apothéose, ce groupe mythique, qui continue sa tournée d’adieu « End of the road », a offert aux festivaliers une toute dernière performance qu’ils ne sont pas près d’oublier.
Prestataire lumière : B Live Chargé de projet et designer : Cyrille Dupont Responsable réseaux : Sébastien Sacco
Le concepteur lumière Mike Swinford, d’UpLate Design, aime les nouvelles technologies autant qu’il apprécie d’être le premier à les utiliser. Il a donc été enchanté quand la société de location Fuse a investi dans les premiers Footsie Robe arrivés aux Etats-Unis, qu’il avait spécifiés pour le CMA Fest 2023.
Ce festival de quatre jours est organisé par la Country Music Association (CMA) est enregistré en public au Nissan Stadium de Nashville (Tennessee), et diffusé sur ABC quelques mois plus tard. Ce rendez-vous qui généralement a lieu en août, a été avancé cette année au 19 juillet.
Mike éclaire cet événement multicaméra depuis 21 ans
Comme pour tout concert de musique country, les chapeaux de cow-boy sur scène sont incontournables et avec eux viennent les ombres inévitables sur les visages, ce qui représente un défi pour les concepteurs lumière et les réalisateurs… Mais cette année, Mike avait un outil supplémentaire dans sa manche avec le Footsie ! Trente barres Footsie ont été placées en ligne sur le devant de la scène, offrant à Mike une bande d’éclairage élégante, propre et solide au bon endroit.
Mike a utilisé le diffuseur intégré du Footsie et commente : « Ils étaient magnifiques, très lisses, et fonctionnaient parfaitement pour éliminer les ombres sur les visages ». Le Footsie étant doté d’un chemin de câbles intégré, tout le câblage a été dissimulé, ce qui a donné un aspect épuré sur scène. Ils émettaient une lumière douce et de haute qualité, qui a impressionné Alan Carter le directeur de la prise de vue et la régisseuse Cindy Sinclair.
« J’étais persuadé que les appareils correspondaient exactement à ce dont nous avions besoin… et ils ont fonctionné exactement comme je l’avais imaginé ! », déclare Mike. L’aventure Footsie de Mike a commencé il y a quelques mois à l’usine Robe en République tchèque, lorsqu’il a découvert les derniers prototypes de ce produit ingénieux lancé à Prolight+Sound. Il a tellement aimé le concept qu’il les a spécifiés pour le CMA Fest et les luminaires sont arrivés chez Fuse via Robe North America juste à temps.
Le Footsie, classé IP65, redéfinit le concept des projecteurs bain de pieds traditionnels grâce à une conception intelligente qui supprime efficacement la barrière visuelle entre le public et les artistes, tout en fournissant un éclairage Led dynamique, quels que soient la production, l’environnement ou les conditions météorologiques !
Footsie est disponible en deux longueurs standards. Footsie1 mesure 600 mm et Footsie2 1 200 mm, c’est la taille que Fuse a commandée. Le luminaire offre le choix entre des leds en blanc chaud ou accordables ou des leds RGBW haute puissance. Les leds classiques blanc chaud offrent un IRC supérieur à 90, ce qui est parfait pour l’éclairage principal des visages. Le blanc des leds RGBW est réglable de 2 700 K à 6 500 K.
L’étanchéité des luminaires Footsie du CMA Fest a été mise à l’épreuve pendant le festival, car le temps était sérieusement pluvieux lors de la dernière nuit ! « Nous les avons laissés dehors et ils ont parfaitement fonctionné », se souvient Mike. L’intérêt du luminaire pour les environnements multicaméras est que les caméras sur pieds dans la fosse, les caméras à main et les Steadicams sur scène peuvent filmer directement au-dessus des Footsie dont le profil bas, n’a aucun impact sur la visibilité. « C’est tout simplement un luminaire brillant, inspiré et très pratique », s’enthousiasme Mike.
Mike a également utilisé 80 Spiider qui ont été installés sur des tours de 5,5 m x 10 m placées à l’arrière et sur les côtés de la scène et utilisés en Wash et pour les effets de pixel qui étaient superbes dans toutes les prises de vues des caméras arrière.
Et sur les 10 FORTE (le Profile à leds le plus puissant de Robe) perchés au sommet de 10 des tours, six fonctionnaient avec des systèmes de poursuite RoboSpot. Mike est un grand fan de ce système depuis qu’il l’a utilisé lors d’une tournée de Kenny Chesney peu après son lancement. « Encore un excellent produit Robe », dit-il, en faisant référence à la fois au système RoboSpot et au nouveau FORTE.
Robe SpiiderRobe Forte
Pour Mike : Robe est un fabricant qui sait « écouter les attentes des concepteurs et y répondre avec d’excellents produits ». Mike a travaillé aux côtés d’une équipe talentueuse, dont Mark Butts, programmeur en chef, et Andre Petrus, qui a soigné l’éclairage des artistes et du public. Ils ont collaboré étroitement avec le directeur photo, Mark Carver assisté de Cole Kiracofe, afin de produire un live élégant et dynamique pour le public et pour les téléspectateurs. Ces dernières années, le CMA Fest s’est éloigné de l’utilisation de multiples caméras sur scène, pour en privilégier l’esthétique. Le plus grand défi a été le délai serré et l’absence de répétitions, ce qui, même pour des professionnels ayant l’expérience et les compétences de cette équipe, représentait une sérieuse pression !
Ils ont eu un peu de temps pour la prévisualisation, mais comme il s’agissait d’un festival et que de nombreux artistes jouaient des sets spéciaux, personne n’était totalement sûr de ce qu’il obtiendrait jusqu’à ce que les artistes jouent sur scène en live. Mike prend tous ces défis à bras-le-corps, ajoutant que cela fait aussi partie du plaisir. De nombreux membres de l’équipe de production travaillent sur le projet depuis plusieurs années et il existe une grande synergie et une énergie créative entre tous les départements.
Auteur-compositeur-interprète italien et « père du blues italien », Zucchero Fornaciari, affectueusement appelé Diavolo, célèbre cette année ses 40 ans de carrière avec son World Wild Tour 2023. La tournée a débuté en Nouvelle-Zélande en avril, avant de revenir dans la ville natale de Zucchero, Reggio Emilia, où il a joué deux dates au RCF Arena, anciennement connu sous le nom de Campovolo.
Avec ces deux spectacles, Zucchero a inauguré le nouveau Campovolo, qui dispose désormais d’une capacité de 35 000 places et d’une pente de 5 % spécialement conçue pour garantir une vue et une acoustique optimales sur l’ensemble du site. L’éclairagiste de Zucchero, Daniele De Santis, a choisi le Ayrton Cobra comme base de sa conception lumière, sachant qu’il voulait un projecteur suffisamment puissant pour marquer cet immense espace.
« Cobra m’a intrigué dès sa sortie », explique M. De Santis. « J’étais fasciné par la possibilité d’utiliser une source laser qui me permettrait d’aller loin, d’avoir un faisceau traceur qui dessinerait une forme nette et claire dans l’air, avec des couleurs vives, même à longue distance ».
Ayrton Cobra
Les 60 Ayrton Cobra ont été placés tout autour de la structure scénique de 80 mètres de large et 18 mètres de haut, afin de définir le cadre de scène et d’agrandir visuellement le système d’éclairage.
« L’objectif était d’étendre la lumière dans toutes les directions », explique M. De Santis. « L’espace de concert était très vaste et il était important de n’exclure aucune partie du public. Je ne voulais pas que les personnes assises sur les côtés ou à l’arrière, à environ 200 mètres, se sentent exclues.
Je voulais que chacun eux ait l’impression de faire partie du concert et d’être enveloppé par les faisceaux de lumière provenant de la scène. Je n’ai pas envisagé de mettre des projecteurs sur les tours de delay, précisément parce que je voulais que tout émane de la scène. En cela, les Cobra m’ont beaucoup aidé car, avec leurs faisceaux, j’ai pu atteindre jusqu’à la dernière personne à l’arrière. »
« Même si j’avais une idée en tête de ce que les Cobras étaient censés faire, je ne connaissais pas tout le potentiel de ce luminaire. Je m’étais beaucoup concentré sur le résultat, qui pour moi était d’obtenir l’effet crucial d’élargissement de la scène, et les Cobras étaient les seuls projecteurs positionnés autour de la structure, avec un cadre de blinders. » « J’avais peur qu’en utilisant des couleurs, les faisceaux disparaissent dans le ciel nocturne, et j’ai eu beaucoup de doutes au début. Mais dès que nous les avons allumés, toutes mes craintes et mes angoisses ont disparu », confie M. De Santis. « Je me suis exclamé Wow ! À la première vue… Voilà des faisceaux lumineux et puissants qui allaient loin et qui m’apportaient tout ce que je cherchais. En quelques minutes, j’ai eu la confirmation que les Cobra produiraient le grand show lumière dont j’avais besoin. J’ai commencé à voir le potentiel de ce que je pouvais créer en programmant avec Cobra. En utilisant le zoom à zéro avec l’effet de faisceau. Nous avons créé des traceurs nets et puissants que je n’avais jamais vus auparavant en vingt-trois ans d’expérience. »
Les Cobra, fournis par Agorà, ont été utilisés pendant une semaine par tous les temps, sans jamais être couverts pendant la nuit. « Une heure avant la première, une tempête s’est soudainement abattue sur toute la région de Reggio Emilia, avec un déluge et des vents très forts, qui nous ont obligés à arrêter le système pour des raisons de sécurité », explique M. De Santis. « Une fois la tempête passée, nous avons commencé à tout rallumer, avec la crainte d’avoir « perdu » certains équipements. Les Ayrton Cobra ont redémarré comme si de rien n’était et ont fait leur travail sans aucun souci. Leur résistance à l’eau est excellente et leur fiabilité incontestable.
Deux modèles composent la nouvelle gamme de systèmes de diffusion de l’allemand LD System, le Maui 11 G3 et le Maui 28 G3 et c’est sur ce dernier que nous avons jeté notre dévolu et surtout nos oreilles. Dépourvu de capacités de mixage et d’entrées micro ou instrument, le 28 G3 n’est là que pour offrir du son sans prise de tête mais quand même une prise 16A ! Des versions embarquant une très chouette console, arriveront en janvier 2024.
Les deux éléments qui une fois assemblés composent la colonne très stable enfichée sur le sub. C’est solide et lourd.
La taille et le poids des cartons ne laissent pas la place au doute, LD Systems n’a pas fait le choix du composite pour les ébénisteries ni du néodyme (sauf pour les deux tweeters en tête) pour les aimants. Pour le sub c’est du contreplaqué de 15 mm et pour les deux éléments médium et médium/aigu, c’est un profilé d’aluminium qui est employé.
De nombreuses poignées bien situées sur les trois éléments facilitent leur manutention, mais le plateau à roulettes disponible en option, paraît être un sage investissement pour déplacer le système complet et ses 37 kg.
Pour cette écoute nous avons pu bénéficier d’un ensemble stéréo soit deux subs et deux colonnes médium/aigu ce qui, comme vous le lirez plus loin, nous a permis de passer en revue le mode normal, celui avec un ratio de deux subs par tête et enfin le mode cardioïde.
Les guides reliant les deux moitiés de la colonne et, pour l’élément du bas, fixant la colonne au sub. Un voit bien les encoches de verrouillage.
L’assemblage ne pose aucune difficulté. Les deux éléments composant la colonne s’emboîtent très solidement l’un dans l’autre grâce à des guides en acier disposant d’une découpe assurant une forme de verrouillage. L’élément haut se différencie de celui du bas par la présence d’un cache sur une de ses extrémités, là où le bas dispose à la fois de trous et de guides. Nous avons rencontré une résistance importante mais tout à fait normale à l’insertion et la désinsertion des guides, notre système d’essai ayant été très peu utilisé, mais à l’usage tout rentrera dans l’ordre. La rigidité de l’ensemble est, cela dit, très rassurante malgré la hauteur de 2 mètres de l’ensemble.
Une vue du sub dans sa charge débouchant en face avant par 4 évents.
Chaque sub embarque un sérieux 12” à aimant ferrite, bobine de 3” avec une excursion max de 30 mm, chargé en bass reflex via des ports récupérant l’onde arrière par un montage ellipsoïdal. Pas de suspense inutile, ça marche bien. Ni l’ébénisterie ni les évents ne se signalent même à très haut niveau.
Plaqué à l’arrière, le module ampli gave à la fois le 12” mais aussi la ribambelle de 3,5”, 12 en tout, chargés par une pièce de mise en phase bien conçue, et disposent d’une ouverture vers l’arrière leur donnant un vrai comportement cardioïde entre 100 Hz et 1 kHz.
Une représentation proposée par le fabricant et matérialisant la polaire de la colonne et de son comportement entre 100 et 1 kHz.
Deux tweeters d’un pouce enfin prennent en charge le haut du spectre grâce à un guide incliné et placé tout en haut de la colonne, à deux mètres de hauteur. L’ensemble offre une dispersion de 120° horizontaux pour 30° sur le plan vertical.
Un éclaté qui montre les 15 transducteurs allant du 12” aux deux 1”.
Le module ampli dispose d’un DSP de nouvelle génération chez LD Systems fonctionnant en 48/24 dont la tâche est justement de la rendre facile à l’opérateur de ce type de système. Un limiteur multi-bande a notamment la charge de permettre de sortir un SPL Max de 127 dB, quel que soit le signal rentrant et surtout le niveau.
1 kW est réparti entre bas et haut du spectre, un filtre passif alimentant les deux tweeters. Un filtre FIR assure la transition entre les deux. On reparlera un peu plus loin de la capacité de ce traitement d’absorber le trop plein qui, souvent, est envoyé à ce type de système. La face arrière dispose de leds très chic signalant l’écrêtage, belles mais assez peu visibles.
Les commandes arrière. Difficile de faire plus dépouillé. Trois messages sont illuminés dont le limiteur.
Conçu pour celles et ceux qui ne veulent pas se compliquer la vie, voire la faciliter aux clients qui loueraient le Maui 28 G3, ce dernier offre des automatismes très sympas comme la détection de la présence de la colonne sur le sub. En son absence, le sub « follower » accolé à celui portant une colonne, voit ses réglages de niveau et l’entrée Bluetooth inhibés. Deux possibilité s’offrent à vous. 6 dB de gain en alignant en phase les deux caissons ou bien un mode cardioïde en tournant le second sub à 180° et en le déclarant avec la touche prévue à cet effet. Cela apporte un surplus d’énergie vers l’avant et gomme une partie de l’onde arrière.
Deux 12” bien en phase cela donne 6 dB de plus.Et deux 12” à 180° et un peu de processing DSP cela donne une atténuation arrière et un peu de gain avant.
L’écoute
Pour découvrir le potentiel et le rendu sonore du Maui 28 G3, nous l’avons déployé sur un plateau de 200 m², 20 mètres de longueur et 10 de largeur, une surface pouvant accueillir de 300 à 450 personnes. Les sources sonores ont été des morceaux peu ou pas masterisés, des extraits d’instruments et enfin quelques tubes souffrant volontairement d’un manque cruel de dynamique. La plupart à haute résolution. Un convertisseur haut de gamme Rockna Wavelight a joué la carte son et surtout le juge de paix par sa neutralité sans concession et ses sorties symétriques.
Les Maui 28 G3 ont beau mesurer 2 mètres de haut, à 20 mètres, elles font toutes petites, mais savent se faire entendre !
La toute première impression est la justesse du rendu qui se révèle équilibré, assez étendu et dénué d’agressivité. Sans être analytique, l’aigu est précis et passe les sifflantes sans méchanceté. Le haut médium est puissant et bénéficie à plein des deux moteurs placés en tête de colonne.
Les pièces de mise en phase placées devant chacun des 3,5” une fois ouverte la colonne.
Le médium et bas médium emmenés par la douzaine de 3,5”délivrent une belle énergie et impact qui font par exemple une très belle caisse claire, et sans aucune couleur particulière. Le raccord avec le grave est naturel et le 12” pousse bien avec de la définition placée assez haut. Son punch donne précision et corps aux notes basses, disons les basses à 4 cordes, moins quand on s’aventure plus bas.
La dynamique est assez bonne et il est aisé de trouver un contour satisfaisant quelle que soit la couleur que l’on recherche pourvu que l’on ne pousse pas trop le niveau du sub car ce dernier agit comme un renfort de basses plus qu’il n’ajoute de la pression et de la bave à une enceinte large bande. Si l’on charge trop le bas, on masque sa partie utile par une bosse autour de la fréquence de raccordement.
Le guide d’onde à directivité constante incliné ce qui, avec son angle natif, couvre parfaitement du lointain au champ proche.
La dispersion se révèle régulière, sans incidents ni creux disgracieux. Les 20 mètres sont couverts avec une bonne sommation en gauche droite comparé au système seul. Le guide d’onde qui a bénéficié d’une étude soignée permet à l’aigu d’aborder cette distance sereinement avec une parfaite discrimination sur les voix. Le bas du spectre a un peu plus de mal sur la distance ce qui est normal sur des musiques à grande dynamique, mais tire mieux son épingle du jeu sur des titres actuels.
On rentre assez facilement dans les limiteurs, le grave d’abord et, comme sur toute enceinte, il ne faudra pas s’attendre à disposer du SPL Max en large bande. Il n’empêche qu’une fois atteint le circuit de protection, le niveau est très important et suffisant pour un espace de 150 à 200 m². Le rendu reste convaincant et la déformation du limiteur multibande est acceptable tant qu’on est raisonnable.
L’arrière de la colonne dont on distingue les deux éléments. La grille permet à une partie de l’onde arrière des 3,5” de venir jouer les trouble-fête et réduire efficacement le niveau entre 100 Hz et 1 kHz.
Son calage a été bien conçu et à aucun moment on ne ressent de déséquilibre spectral avec, par exemple, une remontée trop importante du médium aigu une fois le grave dans les cordes. Si on joue au sapin de noël ça hache, ça mâche mais on ne ressent pas d’essoufflement des amplis ou des transducteurs ce qui est un bon point. Nous avons bien sûr essayé les deux modes d’utilisation d’un second sub. En mode additif +6 dB, on gagne beaucoup d’énergie, mais pas forcément là où l’on en voudrait. Il faudra donc disposer d’un égaliseur externe ou bien dans la console qui alimentera votre configuration pour démasquer l’extrême grave.
Le mode cardioïde fonctionne et apporte une atténuation bien réelle mais qui est moins importante qu’attendue et un peu plus de niveau vers l’avant. Ce sera à vous de tester ce procédé et juger si le jeu en vaut la chandelle, tout en sachant que la flexibilité offerte par ce système vous permettra, le cas échéant, de tourner les deux subs en 10 secondes, désenclencher le mode cardioïde, et retrouver de la patate utile.
Conclusion
En conclusion le Maui 28 G3 répond de manière efficace au cahier des charges d’un système son simple, transportable, joli et abordable et peut offrir à nombre de petites salles, de prestataires d’événementiel, de DJ ou de municipalités, une réponse fiable et élégante au besoin de renfort sonore. A notre avis, la configuration en simple gauche droite offre le meilleur rapport prix/prestation. Sachez enfin que pour garantir pérennité et transportabilité aux différents éléments qui le composent, LD Systems propose en plus du plateau à roulettes, des housses rembourrées pour les subs et des sacs spécifiques et tout aussi rembourrées pour protéger les deux parties en aluminium thermolaqué des colonnes.
Prix public pour un ensemble Sub et Colonne : 1 298 € HT Prix public pour un Sub seul : 848 € HT
Le festival Glastonbury est réputé pour ses multiples scènes qui ont toutes utilisé des projecteurs Chauvet Professional pour animer les concerts : Pyramid, Greenpeace, Flying Bus et la nouvelle zone The Levels, ainsi que des sites plus spécialisés comme la scène Avalon, le Salon Carousel, la scène Hive, la scène Outside Circus et la scène San Remo, une interzone pour les rêveurs, les visionnaires et autres fêtards.
Le strobe/wash hybrides Color STRIKE M était l’un des plus brillants du festival. Sur la scène Pyramid, John Luke Roles en a utilisé 30, fournis par Solotech, UK Group, dans son kit pour le concert de Lizzo. 14 étaient disposés à la base de la contremarche centrale de la scène, qui comportait une toile de fond coulissante par laquelle la chanteuse de Détroit quittait la scène, 16 autres unités étaient disposées sur les contremarches gauche et droite de la scène.
Les Color STRIKE M. étaient aussi utilisés sur la scène The Levels (fourni par SR Production Services), West Holts (DPL Production Lighting Ltd.), Lonely Heart Club (Fineline Lighting) et Sensation Seekers (Enlightened).
D’autres projecteurs Chauvet Professional intervenaient aussi dans bon nombre de plans de feux ! L’éclairage de la scène Avalon très pop intégrait des Maverick MK2 Wash, Rogue R3 Spot, COLORado Panel Q40 et Ovation E-910FC, fournis par Wave Co. Productions.
Maverik Storm 4 Profile
Tandis que sur la scène The Levels, SR Production Services a fait monter l’ambiance avec des Maverick Storm 4 Profiles, loués à IPS, complétés par des STRIKE Array 2, Rogue Outcast 1 BeamWash et Rogue Outcast 1L Beam.
Ce Beam faisait également battre les cœurs sur la scène du Glasto Latino, où Enlighted l’a spécifié avec des Rogue Outcast 2X Wash, et des COLORdash Par H12 ; de même que sur la scène du San Remo, où Wolf Lighting a su tirer le meilleur parti des Rogue Outcast 1 BeamWash et Rogue Outcast 1L Beam.
L’équipe de Greenpeace, appuyée par les sociétés IPS et Colour Sound Experiment a choisi pour son estrade les Maverick Storm 4 Profile et STRIKE Array 2. GLX Productions a également joué un rôle essentiel dans le design de Flying Bus Stage en fournissant le Maverick Storm 4 Profile loué à IPS, le Rogue Outcast 1L Beam et le STRIKE 1, ainsi que le Color STRIKE M.
Fineline Lighting a aussi fait bon usage des projecteurs Chauvet Professional ! Au Circus Big Top, des visuels excitants ont animé tous les spectacles avec des Maverick Storm 1 Spot et des Rogue R2X Wash, tout en utilisant le Color STRIKE M et le Rogue R2X Wash, ainsi que le Color STRIKE M sur la scène du Lonely Heart Club. Fineline a aussi utilisé le COLORado Panel Q40, ainsi que l’Ovation E-910FC sur la scène acoustique, et le Maverick Storm 1 Wash sur la scène Cabaret.
Et la liste continue ! Nous pouvons aussi citer la scène Outside Circus, où Enlightened a déployé le Rogue Outcast 2X Wash et le Rogue Outcast 1 BeamWash, ainsi que la scène The Hive, où Luke Adams Lighting a fourni le Maverick Force S Spot, le STRIKE Array 2 et le Rogue R2X Wash.
Il y a quelques années, Adele a déclaré que le festival Glastonbury lui avait offert « certains des meilleurs moments de ma vie », des moments qui, selon la chanteuse, lui ont laissé des souvenirs impérissables. Ce sentiment est partagé par de nombreux participants au festival cette année. Certains de leurs meilleurs souvenirs ont été éclairés par des projecteurs Chauvet.
Locmat, ce puissant logiciel de gestion de parc de location est utilisé en France par plus de 150 sociétés de prestation pour gérer aussi bien leurs locations, ventes et prestations, avec dans sa version la plus sophistiquée, les déclarations directes à l’URSSAF du personnel.
Ce progiciel évolue régulièrement grâce aux demandes incessantes des utilisateurs. Mais qui sont-ils et que pensent-ils de leur précieux outil et de l’équipe – Lauren Massart, Yann Boudet et Christian Morasin – de la petite entreprise française qui le développe ? C’est ce que nous allons découvrir avec étonnement dans les lignes qui suivent.
Locmat, SoundLightUp en parle depuis quelques années déjà pour annoncer ses évolutions. Cette année, nous avons décidé de recueillir l’avis de ses utilisateurs en leur soumettant par téléphone un questionnaire. 4 dirigeants fondateurs de sociétés de prestation dans des domaines divers aux 4 coins de la France ont bien voulu nous consacrer un peu de leur temps dans cette période de rush. Nous les en remercions.
Si votre entreprise se développe au point de lâcher votre tableur Excel, ou si vous n’êtes pas satisfait de votre système de gestion de parc, il se pourrait que leurs avis vous soient précieux.Attention, certains sont très bavards.
AGETECH
Maxime Ohayon, gérant, fondateur d’Agetech en 1998
Activités : Prestataire technique scénique et événementiel – son, éclairage, vidéo, structure, chapiteaux. Location comptoir et vente. Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur – Marseille
6 licences Locmat Vision+ (avec gestion du personnel et déclaration à l’URSSAF)
SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?
Maxime Ohayon : je vais vous faire sourire. J’utilise Locmat depuis qu’il a été pensé par le fondateur en 2012. Quand j’ai créé ma société en 1998, on avait développé en interne un logiciel de gestion de location parce qu’à l’époque les logiciels n’étaient pas du tout adaptés à notre activité. Tous nos voisins travaillaient sur des fichiers Excel imprimés et marqués au stabilo pour signaler les blocages de matériel.
Maxime Ohayon, gérant fondateur d’Agetech
SLU : Pourquoi avoir choisi ce logiciel et non pas la concurrence ?
Maxime Ohayon : Un jour j’ai rencontré un monsieur qui avait développé Locmat sur Mac, on travaillait sur Mac, à une époque où tous les logiciels tournaient sur PC. Il était vraiment à l’écoute de nos besoins, donc le développement s’est fait dans ce sens. Quelques années après, la société Locmat a été reprise par de nouveaux gestionnaires et ils ont mis en place une force technique qui nous a permis, dans les 2 ans qui ont suivi, d’avoir une adaptation totale du produit à nos besoins avec même de la personnalisation. C’est inestimable comparé aux autres logiciels que nous connaissons par l’intermédiaire de nos confrères, qui sont sans cesse bloqués sur des problèmes de-ci de-là. Avec Locmat on a un interlocuteur au bout de la ligne qui prend la main sur notre machine et adapte le logiciel à nos besoins. Il y a Lauren et Yann, des développeurs en face de nous.
Il m’est arrivé d’avoir des plantages suite à un gros orage, la foudre qui tombe sur l’entreprise et l’ordi qui ne redémarre pas. J’ai appelé et une demi-heure après ils ont tout réinstallé, récupéré mes données, tout fonctionnait. C’est un service très très rare aujourd’hui. Si j’essaye de joindre Locmat, parfois le matin à 7 h 00, ils ne répondent pas bien sûr car ils ouvrent à 9 h 00 mais à 9 h 02 ils me rappellent. C’est un vrai prestataire de services et puis le produit a vraiment évolué et il fait partie des logiciels, je pense, que beaucoup d’entreprises suivent dès qu’elles ont commencé à y goûter.
Maxime Ohayon : Tout passe par Locmat à l’exception des mails entrants, et encore. Il nous arrive de les copier dans les fichiers de suivi clients de manière à pouvoir tout centraliser. L’avantage de Locmat sur les versions en ligne c’est aussi que vous pouvez continuer à travailler même en cas de coupure d’Internet. Et ça me rassure d’avoir mes données chez moi.
SLU : Avez-vous avez téléchargé la nouvelle version d’interface ?
Maxime Ohayon : Elle n’est pas encore disponible pour la version Vision+. Ils ont prévu de la sortir en fin d’année et de toute manière on n’aurait pas basculé avant l’été, pour éviter une catastrophe – on a quand même géré plus de 180 opérations au mois d’avril. Ca aurait impliqué de former tous les opérateurs au moment où on rentre dans un rush de travail. Dès que la saison sera plus calme on appellera Christian Morasin et on basculera sur la nouvelle version tranquillement. Sinon on utilise toutes les interfaces. L’interface affaire, l’interface achat, l’interface personnel, l’interface planning. Pour répondre à des questions qui pourraient être posées par des utilisateurs, l’interface planning aujourd’hui n’est pas interfacée avec des applications via internet puisque c’est un élément qui est en réflexion si je ne m’abuse chez Locmat. On a mis en place des solutions et aujourd’hui le planning est disponible sur un PC chez nous et nos opérateurs ont accès à cette machine pour le consulter à distance.
SLU : Donc vous vous connectez à distance ?
Maxime Ohayon : Oui, chaque personne de l’entreprise a un ordinateur et/ou une tablette et peut se connecter sur cette machine pour consulter les plannings, la disponibilité, modifier un bon de livraison. On fait même signer les bons de livraison sur tablette à l’extérieur sur le terrain. On a des tablettes avec GSM embarqué. On fait imprimer et on fait signer le client et il reçoit un mail direct en live. C’est la tendance.
SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat liée à sa proximité avec impact Evénement, puisqu’ils sont dans le même groupe, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?
Maxime Ohayon : (Rire) Je vais être tout à fait transparent. Quand une entreprise de la taille d’Impact s’équipe avec Locmat, vous comprenez bien que les équipes vont être lourdement sollicitées pour fournir un produit qui se développe vite et puisse être maintenu. Avant la reprise par ce groupe, nous avions l’inquiétude que la société disparaisse, Locmat serait alors devenu obsolète au bout en 2 ans. Aujourd’hui on sait qu’il y a une grosse machine en support qui fait en sorte de continuer le développement.
Par contre on avait bien l’inquiétude que nos données soient diffusées à droite à gauche. Honnêtement, je pense maintenant que ce sont vraiment 2 identités étanches avec des équipes séparées. Aujourd’hui j’ai trois interlocuteurs chez Locmat qui sont les développeurs Lauren et Yann et Christian le directeur commercial et ça se passe très bien, je n’ai pas d’inquiétude.
SLU : Avez-vous identifié des défauts à Locmat ?
Maxime Ohayon : Il y a un seul défaut sur Locmat, mais il a été généré par les utilisateurs. Avec la force justement d’avoir des gens derrière qui sont à l’écoute, chaque utilisateur a demandé à le personnaliser par rapport son utilisation et à l’adapter à son mode de fonctionnement. Il en résulte un logiciel qui aujourd’hui a d’énormes avantages, parce que vous profitez des évolutions que d’autres ont demandées, sauf que vous donnez la possibilité à votre personnel d’avoir plusieurs manières de travailler et parfois de s’écarter du process de l’entreprise. Il est peut-être un peu trop personnalisable, c’est le revers de la souplesse.
J’ai des collaborateurs qui ont créé des modèles de courriers spécifiques et parfois c’est déroutant. Je reconnais que je leur ai donné la possibilité de le faire, j’aurais effectivement pu les bloquer car j’ai accès à tous les blocages imaginables. Ca c’est quelque chose d’exceptionnel pour gérer les autorisations aux membres de l’équipe en fonction de leur position dans l’entreprise. On peut mettre n’importe qui derrière Locmat sans avoir d’inquiétude, même un stagiaire affecté à de la saisie sans risque qu’il n’efface des devis ou des affaires. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de logiciels sécurisés à ce point. La souplesse est aussi une vraie qualité. Quand vous affichez votre liste d’affaires, vous pouvez la configurer comme vous le souhaitez, y laisser apparaître ce que vous voulez alors que d’autres logiciels n’ont qu’une fenêtre type.
Ils ont même développé un module “Salle” pour louer des espaces. Dans mon 2e métier j’ai acquis un hôtel que j’ai équipé de Locmat. Dans le module Salle, je crée mes 42 chambres, toutes les salles plénières et les espaces extérieurs, avec du matériel dedans, les temps d’immobilisation. Je peux tout faire, j’ai des jongleries énormes.
Autre exemple de souplesse, on leur a demandé il y a dix ans de développer un module de sérialisation, c’est-à-dire de pouvoir identifier les produits par numéro avec génération de code-barres. Ca suppose beaucoup de rigueur et de temps car le préparateur doit identifier chaque produit avec sa vraie référence et son numéro de série mais ça procure un suivi des produits exceptionnel.
Locmat a une particularité que n’ont pas les autres, en tout cas je ne l’ai pas trouvée ailleurs, c’est que si vous avez des retours de prestation mélangés, ça arrive fréquemment en sortie de week-end, à la lecture du code-barres du produit, automatiquement Locmat va aller le chercher dans toutes les affaires et valider son retour. Vous savez aussi instantanément de quelle affaire il s’agit en cas de dégradation du matériel. Tous les produits ne sont pas sérialisés par code-barres encore chez Agetech mais les grosses pièces le sont.
SLU : Vous préféreriez utiliser les puces RFID ?
Maxime Ohayon : On en a discuté longuement avant le développement des code-barres sur Locmat. L’inconvénient du RFID dans nos métiers c’est que l’on a beaucoup de matériel métallique et le RFID aujourd’hui ne permet pas de faire une lecture à l’intérieur d’une caisse sans risque d’erreur. Ca fonctionne pour les gros éléments, les pièces complètes mais pas pour les accessoires qui sont à l’intérieur des caisses.
SLU : Ils ont un coût ces développements personnalisés ?
Maxime Ohayon : Non. La volonté de l’équipe étant d’optimiser le logiciel pour l’ensemble de ses clients, quelque part c’est un échange. Ils analysent votre besoin de fonctionnement, et si d’autres clients peuvent avoir le même, il n’y a pas de facturation.
SLU : Combien vous coûte la maintenance de Locmat par an ?
Maxime Ohayon : 1500 € par an, une misère, et on gagne énormément de temps.
SLU : Comment voyez-vous l’avenir avec Locmat ?
Maxime Ohayon : Je n’ai pas d’inquiétude, sauf s’ils arrêtent ce que je ne pense pas. C’est une entreprise sérieuse, c’est ça qui est important. Locmat c’est à la fois un logiciel puissant et fiable et une équipe qui nous accompagne comme si on faisait partie de leur groupe, suivant une démarche qui ressemble à celle de mon entreprise. Aujourd’hui c’est un service hélas qui se perd.
C’est un logiciel fiable, qui tourne chez nous 24 heures sur 24, avec des utilisateurs qui se connectent de l’intérieur de l’extérieur… Il peut arriver qu’il plante ou, quand il y a un gros orage, que l’ordinateur s’éteigne. Comme pour tous les logiciels, vous redémarrez et c’est réglé. Je conseillerai Locmat à tous les gens qui veulent être accompagnés dans la gestion de leur métier. Ce logiciel est très évolutif et va permettre aux petites entreprises de démarrer tranquillement et d‘évoluer sereinement. Je ne pense pas que de grosses entreprises puissent être frustrées de travailler avec Locmat, bien au contraire.
ARTEMUS EVENEMENT
Nicolas Flahaut, gérant, fondateur d’Artemus Evénement en 2004
Activités : Prestataire de services – soirées événementielles – prestation Région : Nord-Pas-de-Calais – Escaudœuvres 3 licences Vision
Nicolas Flahaut : Je fais surtout de la prestation globale qui comprend le matériel et les animateurs pour des soirées événementielles à thème avec des jeux d’animation de toute sorte : jeux anciens, jeux forains, jeux gonflables, tables de casino, de la décoration et aussi de la restauration. J’ai fait des olympiades ou des Koh-Lanta ou d’autres opérations pour des groupes de 300, 400, 600 personnes donc j’ai également obligatoirement aussi du son, des pendrillons, de la structure, du pied, de la lumière mais je ne suis pas prestataire de concerts.
Nicolas Flahaut, gérant fondateur d’Artemus Evénement.
SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?
Nicolas Flahaut : Depuis 2011
SLU : Comment l’avez-vous connu ?
Nicolas Flahaut : J’avais déjà développé une base de données sur 4D pour mes besoins professionnels. Puis je suis parti dans une société qui n’avait pas de base de données et c’était compliqué d’adapter la mienne. J’ai donc utilisé un logiciel officiel mais qui ne gérait que de la vente, je ne disposais ni du locatif ni de la gestion de calendrier. J’ai pris la décision à un moment donné de me remettre à développer un outil sur 4D, mais c’est quand même une tuerie ! En appelant 4D, ils m’ont envoyé sur Locmat. J’ai contacté Christian Morasin (le directeur commercial de Locmat). Il est venu me présenter le logiciel qui correspondait parfaitement à ce dont j’avais besoin.
SLU : Vous êtes-vous posé la question d’un produit concurrent ?
Nicolas Flahaut : Non, 4D me convenait très bien car je le maîtrise parfaitement.
SLU : Locmat est une société française avec des acteurs français. C’était important pour vous ?
Nicolas Flahaut : Pas particulièrement mais pour être franc, ça m’arrangeait. Je ne suis pas persuadé que j’aurais pu travailler avec une boîte d’un autre pays parce qu’il y a toujours un problème de langage. Effectivement le fait que Locmat soit en France, que l’équipe soit venue me voir pour me présenter le logiciel a aidé à me décider. J’aime bien mon pays mais mon premier objectif est d’utiliser un produit qui me convienne.
SLU : Avez-vous téléchargé la nouvelle interface ?
Nicolas Flahaut : Non
SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat liée à sa proximité avec impact Evénement, puisqu’ils sont dans le même groupe, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?
Nicolas Flahaut : Je n’en savais rien mais ça ne me pose pas de problème. L’événementiel est un monde excessivement large. On peut se retrouver sur les mêmes dossiers mais je n’ai pas de problème par rapport à ça.
SLU : Vous avez combien de commerciaux chez Artemus Événement ?
Nicolas Flahaut : Je n’ai plus de salariés, je suis revenu tout seul depuis le COVID. On était 7 au total mais j’étais le seul commercial. J’ai tenté de recruter 2 personnes en début d’année mais ça n’a pas été comme je le voulais. Donc pour l’instant je travaille seul, et normalement le prochain salarié chez moi sera mon fils.
SLU : Quel est votre chiffre d’affaires ?
Nicolas Flahaut : 500 000 €. Sur le mois de juin par exemple, j’ai réalisé 36 événements.
Les produits les plus populaires d’Artemus Evenement.
SLU : Est-ce que vous ressentez la proximité de l’équipe Locmat ?
Nicolas Flahaut : Ce que j’aime bien quand j’ai un souci, c’est que j’appelle Yann et il me répond en direct. Je ne passe pas par 12 personnes, par des répondeurs interminables. C’est ce que je fais moi-même avec mes clients. Et ça c’est précieux quand toute l’activité repose sur le fonctionnement du logiciel.
SLU : Est-ce que vous leur demandez des développements particuliers quand vous avez une idée d’optimisation ?
Nicolas Flahaut : De temps en temps effectivement j’ai des demandes et j’obtiens satisfaction.
SLU : Ca a un coût élevé ?
Nicolas Flahaut : Ca n’a pas de coût si ça peut profiter à l’ensemble des clients.
SLU : Quel est votre coût de la maintenance ?
Nicolas Flahaut : 1 100 € par an
SLU : Quels sont les défauts du logiciel ?
Nicolas Flahaut : Je ne vois rien à signaler à mon niveau.
SLU : Est-ce que vous travaillez à distance avec Locmat ?
Nicolas Flahaut : Oui, je travaille avec le bureau à distance et ça fonctionne super bien. C’est vraiment comme si j’étais devant l’ordinateur original. J’ai l’application fournie par Windows de bureau à distance et je me connecte depuis mon ordinateur distant sur mon serveur qui est en local. Je travaille ainsi sans aucune latence
SLU : Comment voyez-vous l’avenir avec Locmat ?
Nicolas Flahaut : Ca fait 12 ans que je suis avec eux et a priori c’est une société pérenne. Je n’ai pas l’impression qu’ils aient l’intention d’arrêter, et ça m’arrange.
FOX SLV
Eric Lambertin, président, fondateur de Fox SLV en 2010
Activités : Prestataire de services technique pour le spectacle – location, prestation, vente – Son, éclairage, vidéo
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur – Châteaurenard
SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?
Eric Lambertin : On a commencé avec Locmat en 2013, nous étions un de leurs premiers clients. Avant on utilisait un logiciel que nous avions développé nous-mêmes sur 4D pour nos Macintosh. J’étais associé à l’époque avec des informaticiens donc on avait développé une base de données et quand on a découvert Locmat on s’est tout de suite retrouvé chez nous.
Eric Lambertin, président fondateur de Fox SLV.
SLU : Comment les avez-vous connus ?
Eric Lambertin : Ils sont venus nous démarcher me semble-t-il, et leur logiciel qui tournait aussi sur Mac était beaucoup plus en avance et performant que notre solution maison. On n’a pas hésité une fraction de seconde.
SLU : Locmat est une société française avec des acteurs français. C’était important pour vous ?
Eric Lambertin : Nous sommes très fiers que ce soit une boîte française mais je ne vais pas faire de chauvinisme et toute mon équipe parle couramment anglais. Ce qui compte c’est que Locmat soit de taille humaine, quelle que soit son origine. On aime les réseaux courts, on aime les réseaux français, mais ce n’était pas ma priorité.
C’est surtout que l’équipe est excessivement disponible. On peut les appeler à n’importe quel moment. Ils sont ouverts, on peut faire remonter les bugs, les avancées potentielles. Ils peuvent faire des corrections. Ils prennent la main à distance sur nos machines… C’est hyper pratique. Je ne connais pas bien la société mais j’ai 3 interlocuteurs, Lauren, Yann Christian, et on ne reste pas une journée en panne et d’abord on n’est jamais en panne.
SLU : De combien de postes disposez-vous ?
Eric Lambertin : On a six postes, 6 utilisateurs et en manque toujours un.
SLU : Donc si vous en achetez un 7e, il en manquera encore un ? (rire)
Eric Lambertin : Evidemment, c’est pareil pour les salariés. Chaque fois que vous embauchez un salarié c’est super parce que vous étiez en sous-effectif, et du coup vous passez en sureffectif mais ça donne de l’oxygène.
SLU : Pour quelles activités utilisez-vous Locmat ?
Eric Lambertin : Pour la prestation, la location, la vente. Locmat gère absolument tout, les stocks surtout, c’est très très important pour nous.
SLU : Avez-vous téléchargé la nouvelle interface sortie l’année dernière ?
Eric Lambertin : Hélas oui et cette nouvelle interface nous a complètement déstabilisés. On l’a téléchargée au mauvais moment, c’est-à-dire en pleine saison. On avait tellement l’habitude de l’autre que ça nous a retardés mais vraiment Locmat n’y est pour rien. Sur l’ancienne version j’allais très très vite pour faire des devis, et j’ai l’impression maintenant de de ne pas arrêter de lâcher ma souris de lâcher mon clavier.
J’ai l’impression de faire des nœuds, mais une fois encore, je suis très franc, ce n’est pas de leur faute. Je pense qu’il faut qu’on s’habitue un peu plus et surtout que l’on télécharge la toute dernière version. Il y a beaucoup de choses qui ont changé en un an. Cette fois on va attendre l’automne quand on aura un peu plus de temps, car pendant l’été ce n’est pas possible. On ne fait pas que du théâtre, on fait aussi de la prestation.
On a tellement pris l’habitude de travailler sur Locmat et surtout sur la gestion des stocks qui nous donnent des disponibilités dans le hangar que ce logiciel est devenu notre Bible. Il nous permet de travailler correctement. Tous nos gars sont formés. On modifie les devis, on modifie les bons de livraisons. On commence à faire des devis en janvier pour la saison d’été, donc on travaille avec le statut option plus qui est très très bien parce qu’il nous gère les stocks, et nous permet de faire tourner beaucoup plus efficacement notre parc.
SLU : Utilisez-vous la nouvelle interface Affaires ?
Eric Lambertin : Bien sûr obligé, on fait notre facturation dessus et on est allé même beaucoup plus loin en utilisant Movinmotion pour gérer les emplois d’intermittents. On ne fait plus appel à un cabinet comptable pour les bulletins de payes et on utilise le nouveau logiciel de comptabilité Agicap qui est très performant et je crois qu’il existe un pont entre Locmat et Agicap. On facture sur Locmat et ça va directement sur Agicap.
SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat liée à sa proximité avec impact Evénement, puisqu’ils sont dans le même groupe, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?
Eric Lambertin : Ca ne me dérange pas du tout. J’y vois même un avantage parce que je sais que c’est un groupe solide. Je ne suis pas un chef d’entreprise qui refuse d’acheter à son concurrent. Pour moi ce sont des partenaires.
SLU : Avez-vous complètement confiance dans l’équipe ? Ils prennent la main sur vos ordinateurs ?
Eric Lambertin : Ah oui, pour faire les mises à jour ou des choses compliquées, Yann ou Lauren prennent la main sur nos machines via Teamviewer. Yann est déjà venu nous former plusieurs fois. C’est-à-dire qu’on est demandeur et on ne se contente pas d’utiliser Locmat simplement. De temps en temps, une fois tous les 2 ou 3 ans, on fait venir Yann, il reforme tout le personnel et on envisage des personnalisations. Il nous apprend aussi certaines astuces. Et environ 2 ou 3 fois par an, ils prennent la main sur nos ordinateurs pour vérifier que tout se passe bien, que les mises à jour sont bien faites, que les back-up fonctionnent car nous avons deux types de backup : le 4D backup et des Time machines sur nos Mac.
SLU : Quels sont les défauts de Locmat ?
Eric Lambertin : C’est toujours pareil, les défauts de Locmat c’est qu’on en demande toujours plus à un logiciel, à partir du moment où on commence à s’habituer à travailler avec. Pour moi il n’a pas de défaut. Qu’est-ce que l’on demande à un logiciel ? Qu’il soit stable, qu’il nous facilite la vie, qu’il ne se trompe pas. Et c’est le cas de Locmat. Il y a bien quelques détails qui nous dérangent mais qui ne sont peut-être pas des défauts pour d’autres. On a par exemple du mal à lire les alertes et les plannings d’alerte quand le matériel n’est pas disponible, mais on ne l’a jamais dit à Christian ou à Yann. Effectivement à chaque fois qu’on change de page il faut rafraîchir la page, donc ça nous embête, mais peut-être que pour d’autres utilisateurs c’est nécessaire, donc je ne peux pas critiquer.
Fox n’est pas la seule société à utiliser Locmat. Je ne lui trouve pas réellement de défauts. Ca va vite, c’est stable, ça ne plante pas sauf parfois quand on fait une erreur de manipulation on crache un peu tout, mais depuis 13 ans on n’est pas resté un seul jour sans Locmat.
Eric Lambertin : Oui, alors ça par contre les pauvres n’y sont pour rien non plus mais comme on est sur Mac et que MAC ne gère pas la prise à distance on ne peut pas prendre le bureau à distance directement. Par contre j’ai acheté un PC, je l’ai connecté sur mon réseau local, je l’ai relié à internet, et on a téléchargé le logiciel Remote Desktop sur MAC, qui est gratuit, et qui nous permet, depuis un Macintosh, de prendre la main sur le PC. Je l’ai essayé dans le monde entier et dans le monde entier ça marche très bien, il suffit d’une connexion internet pour se connecter sur le PC du bureau.
SLU : La maintenance de Locmat vous coûte combien ?
Eric Lambertin : Je n’ai pas exactement le montant en tête mais c’est très abordable. Une fois que l’on a acheté les licences, c’est environ 1300 € par an je crois. Mais il ne faut pas leur dire, ils pourraient être tentés d’augmenter les prix (Rire !).
SLU : Comment envisagez-vous l’avenir avec Locmat ?
Eric Lambertin : C’est toujours pareil, on aime que nos clients soient fidèles. Fox travaille avec des acteurs historiques. On travaille avec les Chorégies d’Orange depuis que Fox existe et même avant. On travaille avec l’Opéra d’Avignon, avec le Festival de Vaison Danses, on est partenaire du Mucem depuis sa création, donc 2013 Marseille Capitale Européenne de la culture. Les appels d’offres sont renouvelés à chaque fois en confiance parce qu’on essaie de faire du mieux qu’on peut. Tant que Locmat fera du bon boulot, je n’ai aucune raison de ne pas les garder. Les conditions de départ seraient que le logiciel ne soit plus développé, qu’il fonctionne mal ou que les prix deviennent exorbitants, ce qui n’est absolument pas le cas donc je ne changerai pas, même si je trouvais moins cher et plus performant. Ca s’appelle de la conscience et de la loyauté. Donc je suis fidèle à Locmat.
NESTOR FACTORY
Mathieu Cauvin, président, fondateur de Nestor Factory en 2014
Activités : Fabricant, loueur de matériel régie pour les tournages
Mathieu Cauvin : Fabricant et loueur de matériel régie, principalement à destination des tournages de fiction, donc des tables, des chaises, du déroulant, des groupes électrogènes et aussi tout ce qui est lié au confort du tournage, donc des chauffages des talkies-walkies, des frigos, des glaces maquillage… Autrement dit, nous fournissons toute la dimension logistique et organisationnelle autour des tournages. Nous travaillons principalement en Ile de France, mais comme nous sommes assez peu de prestataires dans ce domaine d’activité, on a également des projets aux 4 coins de la France.
Mathieu Cauvin, président fondateur de Nestor Factory.
SLU : Vous avez créé la société Nestor en quelle année ?
Mathieu Cauvin : Nestor Factory existe depuis 2014. Historiquement j’étais régisseur donc j’ai travaillé une dizaine d’années sur les plateaux. J’étais en quelque sorte mon propre client au début. Je consacre maintenant mon énergie à la société qui s’est vraiment développée depuis 5 ans et nous allons fêter nos 10 ans l’année prochaine.
SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?
Mathieu Cauvin : La société existe depuis 2014, mais elle n’a commencé à salarier du monde qu’en 2017 au moment où j’ai arrêté d’être régisseur pour y travailler à plein temps. On a utilisé pendant un an des tableurs Excel, et assez vite on s’est arraché la tête. On perdait beaucoup de temps à gérer le planning car nous avons beaucoup de petites références. On a rapidement décidé de s’équiper d’un outil de gestion, suffisamment tôt pour accompagner notre croissance. On a dû acheter nos 2 premières licences en 2018.
SLU : Pourquoi avez-vous choisi ce logiciel et non pas la concurrence ?
Mathieu Cauvin : Avant de signer avec Locmat, nous avions contacté aussi d’autres sociétés. Je n’avais pas beaucoup d’argent à l’époque. Je savais que les gros prestataires utilisaient MCS mais c’était une solution à au moins 4 zéros. J’avais donc rencontré les 4 sociétés qui étaient on va dire à moins de 5 000 € et Locmat m’avait paru le plus facile d’accès en tout cas pour un usage basique, et surtout me permettait de formater et générer des bons de livraison de la forme que je souhaitais. C’était un peu une usine à gaz mais l’équipe de Locmat m’avait aidé et c’est ce qui a été décisif.
SLU : Vous avez mis longtemps à vous acclimater à ce progiciel ?
Mathieu Cauvin : On a très vite assimilé la gestion du quotidien. Faire des devis, des bons de livraison des bons de retours a été assez rapide avec un bon accompagnement de Locmat. Ensuite je dirais que c’est une évolution constante en compétences sur 5 ans parce que c’est un logiciel à tiroirs. Tous les six mois on utilise une nouvelle fonctionnalité, soit que l’on ne connaissait pas, soit qui vient d’être développée, soit dont nous n’avions pas encore besoin. Au début on n’utilisait pas par exemple le système de fiches d’intervention et puis au bout de 2 ans on a compris que ça pouvait être utile. Nous avons appelé Locmat qui nous en a expliqué le fonctionnement, et puis petit à petit on a fait modifier quelques paramètres. Ils nous ont expliqué quel était le process normal et on a intégré la gestion des points d’intervention. Aujourd’hui on doit utiliser 70 à 80 % des possibilités du logiciel en sachant qu’il y a encore des fonctionnalités intéressantes à explorer.
SLU : Vous avez combien de postes ?
Mathieu Cauvin : Aujourd’hui on en possède 15 postes Vision. On a dû commencer avec la Focus et assez vite on a eu besoin de plus pour mon associé, un premier commercial et moi. Il a fallu aussi mettre un ordi à l’accueil clients pour les bons de livraison, etc. Petit à petit nous sommes montés en gamme avec Vision pour que tous les départements de la société puissent avoir accès au logiciel. Il y a une gestion de droits d’autorisation en fonction du poste de chacun. Les commerciaux n’ont pas accès à certaines données de l’atelier, et l’atelier n’a pas accès à certaines options des commerciaux. On a aussi un département SAV assez important pour entretenir et réparer le matériel. Il interagit dans les affaires directement pour facturer la casse, facturer des réparations gérer des stocks de pièces détachées. Tout est géré sur Locmat
SLU : Utilisez-vous la nouvelle interface Affaires ?
Mathieu Cauvin : Oui, bien sûr, depuis 6 mois. On aime bien mettre un peu les mains dans le cambouis et dès qu’il y a une nouvelle version on la teste en profondeur. On échange beaucoup avec Yann, et dès qu’il y a un une nouveauté, on l’utilise, en faisant attention aux effets induits. C’est d’ailleurs toujours pour moi un argument vraiment décisif, ils sont très à l’écoute de nos besoins et il y a beaucoup de paramètres qu’ils ont développés ou ajustés suite à nos suggestions. On travaille vraiment main dans la main. Dans l’interface Affaires justement, il y avait un détail qui ne nous convenait pas, et ils ont réussi à adapter l’outil à notre système de fonctionnement.
On doit faire un entre 1 000 et 2 000 affaires et entre 10 000 et 20 000 devis par an, donc c’est hyper important d’avoir quelqu’un qui nous suit et qui est disponible pour nous aider à gérer ce flux. Note spécificité c’est d’entrer beaucoup d’affaires à plus de 100 devis, ce qui n’est pas forcément la manière la plus courante d’utiliser Locmat, c’est même visiblement rarissime ! Les clients généralement rentrent de 1 à 10 devis dans une affaire. Du coup on a eu un peu de mal à s’approprier cette version dans le sens où l’accès à une grande quantité de devis était un peu moins évident. Mais je trouve que l’on a gagné quand même en ergonomie et la nouvelle fenêtre est plus intuitive. C’est là que l’équipe de Locmat est intelligente, et du coup ils ont réussi à faire des ajustements pour nous permettre de travailler avec cette nouvelle interface.
SLU : Cette personnalisation est-elle facturée ou fait-elle partie du contrat de maintenance ?
Mathieu Cauvin : Je sais que dans les suggestions que j’ai pu soumettre, il y a pas mal de développements qui n’ont pas été facturés et qui ont été intégrés au logiciel parce qu’ils semblaient pertinents pour l’ensemble des clients. Par contre, le développement d’un format de bon de préparation spécifique à notre manière de travailler nous a été facturé car les autres clients n’en auront jamais besoin. C’est déterminé en bonne intelligence et ça dépend vraiment des cas de figure.
On a aussi beaucoup travaillé pour créer des interconnexions entre notre site internet et Locmat. Notre site est capable aujourd’hui de lire ma base de données et de fournir aux clients des informations en temps réel sur les devis, sur une disponibilité de matériel sur une quantité de stock ou sur un tarif. L’équipe de Locmat nous a donné les clés et les chemins à suivre pour créer ces ponts. Ca fonctionne parfaitement et ça n’a pas été facturé parce qu’à mon sens c’est quelque chose qui peut bénéficier à tous de créer des interconnexions entre les outils web et l’outil de gestion.
Mathieu Cauvin : On peut. Il existe une vraie solution avec un système de bureau à distance donc ça fonctionne mais ça reste perfectible dans le sens où il faut prendre la main sur un ordinateur qui est physiquement au bureau. J’en ai longuement parlé avec Christian. Ils ont déjà beaucoup travaillé et ça fonctionne. Je sais qu’ils y travaillent encore parce que le télétravail fait partie des sujets d’actualité.
SLU : Quel est le coût de Locmat ?
Mathieu Cauvin : L’achat des licences Vision et ensuite la maintenance annuelle par poste sont d’un coût raisonnable. On a une quinzaine de licences donc forcément, plus on augmente le nombre de postes plus ça grimpe mais comparé à d’autres logiciels on reste vraiment à un tarif raisonnable par rapport au service fourni. Pour Nestor, le coût de la maintenance annuelle ne dépasse pas 3 000 €. Pour le niveau supérieur il faudrait ajouter je pense un zéro.
SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat, liée à sa proximité avec impact Evénement, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?
Mathieu Cauvin : Je n’ai pas d’avis tranché sur la question. Que cette société soit rattachée à une grosse structure comme Impact est plutôt rassurant. Ca veut dire que le programme ne peut pas disparaître du jour au lendemain car Impact a trop besoin de Locmat. Qu’ils aient accès à l’ensemble de notre base de données, parce que dès qu’il y a un pépin je leur envoie toute la base pour qu’ils puissent la dépanner, ne m’inquiète pas. J’ai plutôt confiance dans leur gestion des données et en plus on est sur des territoires assez différents avec Impact. A mon sens c’est plutôt un point positif. De plus, comme le dit Christian Morasin, les produits sont d’abord testés par impact avant d’être envoyés au plus grand nombre. C’est plutôt un avantage.
SLU : Avez-vous identifié des défauts à ce logiciel
Mathieu Cauvin : Je ne dirais pas des défauts, Il y a 1 000 améliorations à faire parce que je suis un psychopathe des process d’organisation et que nous gérons énormément de petits matériels : des couteaux à pain, des serpillières… Plein de petites choses. On a des manières de travailler qui ne sont pas forcément celle des gros loueurs et donc oui, pour Nestor, il y a des sujets à améliorer que l’on soumet régulièrement à Locmat. On cherche toujours à améliorer le temps de traitement des retours, le temps de traitement des devis.
On cherche toujours à optimiser, à avoir plus de statistiques. Dans les exemples un peu tout bêtes, je sais que Locmat offre la possibilité de gérer la lecture des codes-barres et j’adorerais travailler avec des puces RFID.
SLU : Vous avez l’intention de mettre des puces RFID sur vos produits ?
Mathieu Cauvin : C’est une étude que j’ai envie de faire vu le volume de notre activité. Il y a peut-être 500 produits qui sortent et qui rentrent chez nous chaque jour d’où l’idée de gagner du temps, une qualité de traçabilité et puis aussi d’éviter à mes gars de remplir des listings de matériel. Je pense que tout le monde serait gagnant. Je connais toutes les contraintes du RFID mais ça fait partie des évolutions qui pourraient être envisagées.
SLU : Comment voyez-vous l’avenir avec Locmat ?
Mathieu Cauvin : J’ai plutôt envie de croire que ce produit va durer. C’est pour cette raison que je prends le temps de parler avec vous aujourd’hui et que je prends le temps d’échanger avec Lauren qui assure le développement et avec Yann qui s’occupe de l’intégration. J’ai soulevé plein de bugs du logiciel parce que l’intérêt c’est de travailler en équipe. Travailler en bonne intelligence c’est aussi s’entraider.
C’est incroyable (mais vrai) comme cette petite équipe a réussi à s’intégrer à toutes ces entreprises, à personnaliser les contacts et finalement être considérée comme membres de leur personnel. Pari gagné pour Locmat, les clients sont investis au plus haut niveau parce qu’il n’y a pas de problème sans solution, qu’ils gagnent un temps fou dans l’exercice de leur métier et que les tarifs sont raisonnables. Ils n’ont apparemment qu’un souhait : que Locmat poursuive ses développements longtemps.
Spécialisé dans la réalisation d’événements et l’intégration audiovisuelle sur mesure, STARDUST Group poursuit son développement dans l’expertise technique. Fidèle aux systèmes de sonorisation d&b depuis de nombreuses années pour assurer ses prestations et ses installations haut de gamme, le groupe déploie maintenant un niveau de service supérieur en obtenant de la part du fabricant allemand la certification « Full Service Partner ».
De gauche à droite, Pierre Scalco (spécialiste d&b Audiotechnik ), François-Xavier Marchal (expert technique d&b chez STARDUST Group) et Eric Matouk (directeur général associé STARDUST Group).
Via la certification « Full Service Partner », d&b garantit que STARDUST Group a été formé par ses équipes et dispose de l’expertise pour restaurer et remettre en service les produits de la marque. Cette compétence s’applique du diagnostic à la réparation, hors ou sous garantie, pour l’ensemble des produits, de l’enceinte à l’amplificateur.
“Après plusieurs années de pratique et de formation, j’ai choisi de travailler avec d&b parce que j’ai été convaincu de « l’ultra-fiabilité » de leurs produits. En choisissant les systèmes son d&b, on ne se trompe pas : tant au niveau de la qualité que de la facilité d’utilisation mais aussi par l’innovation nettement avancée sur le marché “ nous explique François-Xavier Marchal, dit “FX”, ingénieur son et expert technique d&b chez STARDUST Group.
STARDUST Group apporte un savoir-faire riche de plus de 30 ans d’expérience dans le développement de solutions sur mesure. En témoigne l’adaptation au domaine de la prestation de l’amplificateur multicanal 5D entrevue dans leur locaux, avec une belle mise en rack et un panneau arrière de connexion conçu et fabriqué par notre expert pour pousser des enceintes petits et moyens format comme la E8 et la E12X, très souvent utilisées sur les événementiels.
Amplificateur multicanal 5D pensé à l’origine pour l’installation fixe …… qui, avec un panneau de connexion très bien pensé par l’expert FX de Stardust, devient un ampli prêt pour les prestas.
Confirmation de l’engagement auprès de la marque ; un système line array composé de 16 enceintes V8/V12 et 8 subwoofers V-Sub vient rejoindre le parc de location. Il est accompagné de son Touring Rack contenant les amplificateurs et une distribution Dante.
Du plus petit au plus grand format, ici du V…
“Une des meilleures enceintes de la gamme ! Et en plus, c’est une 3 voies à filtrage passif, donc au minimum un canal d’amplification pour deux enceintes linkées. Une économie d’amplification qui se ressent considérablement tant au niveau de la facilité de déploiement pour nos équipes que budgétaire pour nos clients.
Nous pouvons aussi utiliser la technologie Array Processing qui permet de corriger la balance tonale en fonction de la température et de l’hygrométrie mesurées du lieu, une option qui nous est très utile sur des événementiels de longue durée ” confirme FX.
Stardust maîtrise également la solution de spatialisation Soundscape de d&b. Confiant dans l’avenir de ce type de sonorisation, l’installateur a été précurseur en équipant l’auditorium Le 28 George V de Châteauform d’un système de sonorisation spatialisé.
Amplification D80 et matrice DS100, une maîtrise complète de la gamme d&b chez Stardust
“ Aujourd’hui, avec le Soundscape de d&b, j’entends le son d’où il vient qu’importe l’endroit où je me trouve dans la salle. On ne rend pas compte, mais c’est une diffusion sonore beaucoup moins fatigante qu’une simple stéréo, parce que l’image visuelle et l’image sonore que l’auditeur entend reste toujours cohérente.
Avec en plus une pression acoustique et un budget maîtrisé, c’est un atout indéniable et une garantie d’excellence pour nos clients, y compris dans le corporate, qui veulent offrir à leur public la meilleure expérience audio possible. Et tout ceci dans une volonté de fonctionnement durable grâce à la maîtrise totale du service après-vente” nous dit Eric Matouk, directeur général associé de STARDUST Group.