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Locmat sur le terrain, avis vérifiés des utilisateurs

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Locmat, ce puissant logiciel de gestion de parc de location est utilisé en France par plus de 150 sociétés de prestation pour gérer aussi bien leurs locations, ventes et prestations, avec dans sa version la plus sophistiquée, les déclarations directes à l’URSSAF du personnel.

Ce progiciel évolue régulièrement grâce aux demandes incessantes des utilisateurs. Mais qui sont-ils et que pensent-ils de leur précieux outil et de l’équipe – Lauren Massart, Yann Boudet et Christian Morasin – de la petite entreprise française qui le développe ? C’est ce que nous allons découvrir avec étonnement dans les lignes qui suivent.


Locmat, SoundLightUp en parle depuis quelques années déjà pour annoncer ses évolutions. Cette année, nous avons décidé de recueillir l’avis de ses utilisateurs en leur soumettant par téléphone un questionnaire. 4 dirigeants fondateurs de sociétés de prestation dans des domaines divers aux 4 coins de la France ont bien voulu nous consacrer un peu de leur temps dans cette période de rush. Nous les en remercions.

Si votre entreprise se développe au point de lâcher votre tableur Excel, ou si vous n’êtes pas satisfait de votre système de gestion de parc, il se pourrait que leurs avis vous soient précieux. Attention, certains sont très bavards.


AGETECH

Maxime Ohayon, gérant, fondateur d’Agetech en 1998

Activités : Prestataire technique scénique et événementiel – son, éclairage, vidéo, structure, chapiteaux. Location comptoir et vente.
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur – Marseille

Site : http://www.agetech.fr – Mail : [email protected]

6 licences Locmat Vision+ (avec gestion du personnel et déclaration à l’URSSAF)


SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?

Maxime Ohayon : je vais vous faire sourire. J’utilise Locmat depuis qu’il a été pensé par le fondateur en 2012. Quand j’ai créé ma société en 1998, on avait développé en interne un logiciel de gestion de location parce qu’à l’époque les logiciels n’étaient pas du tout adaptés à notre activité. Tous nos voisins travaillaient sur des fichiers Excel imprimés et marqués au stabilo pour signaler les blocages de matériel.

Maxime Ohayon, gérant fondateur d’Agetech

SLU : Pourquoi avoir choisi ce logiciel et non pas la concurrence ?

Maxime Ohayon : Un jour j’ai rencontré un monsieur qui avait développé Locmat sur Mac, on travaillait sur Mac, à une époque où tous les logiciels tournaient sur PC. Il était vraiment à l’écoute de nos besoins, donc le développement s’est fait dans ce sens.
Quelques années après, la société Locmat a été reprise par de nouveaux gestionnaires et ils ont mis en place une force technique qui nous a permis, dans les 2 ans qui ont suivi, d’avoir une adaptation totale du produit à nos besoins avec même de la personnalisation.
C’est inestimable comparé aux autres logiciels que nous connaissons par l’intermédiaire de nos confrères, qui sont sans cesse bloqués sur des problèmes de-ci de-là. Avec Locmat on a un interlocuteur au bout de la ligne qui prend la main sur notre machine et adapte le logiciel à nos besoins. Il y a Lauren et Yann, des développeurs en face de nous.

Il m’est arrivé d’avoir des plantages suite à un gros orage, la foudre qui tombe sur l’entreprise et l’ordi qui ne redémarre pas. J’ai appelé et une demi-heure après ils ont tout réinstallé, récupéré mes données, tout fonctionnait. C’est un service très très rare aujourd’hui. Si j’essaye de joindre Locmat, parfois le matin à 7 h 00, ils ne répondent pas bien sûr car ils ouvrent à 9 h 00 mais à 9 h 02 ils me rappellent. C’est un vrai prestataire de services et puis le produit a vraiment évolué et il fait partie des logiciels, je pense, que beaucoup d’entreprises suivent dès qu’elles ont commencé à y goûter.

SLU : Pour quelles activités utilisez-vous Locmat ? Location, Prestation, Vente ?

Maxime Ohayon : Tout passe par Locmat à l’exception des mails entrants, et encore. Il nous arrive de les copier dans les fichiers de suivi clients de manière à pouvoir tout centraliser. L’avantage de Locmat sur les versions en ligne c’est aussi que vous pouvez continuer à travailler même en cas de coupure d’Internet. Et ça me rassure d’avoir mes données chez moi.

©Agetech

SLU : Avez-vous avez téléchargé la nouvelle version d’interface ? 

Maxime Ohayon : Elle n’est pas encore disponible pour la version Vision+. Ils ont prévu de la sortir en fin d’année et de toute manière on n’aurait pas basculé avant l’été, pour éviter une catastrophe – on a quand même géré plus de 180 opérations au mois d’avril. Ca aurait impliqué de former tous les opérateurs au moment où on rentre dans un rush de travail. Dès que la saison sera plus calme on appellera Christian Morasin et on basculera sur la nouvelle version tranquillement.
Sinon on utilise toutes les interfaces. L’interface affaire, l’interface achat, l’interface personnel, l’interface planning. Pour répondre à des questions qui pourraient être posées par des utilisateurs, l’interface planning aujourd’hui n’est pas interfacée avec des applications via internet puisque c’est un élément qui est en réflexion si je ne m’abuse chez Locmat. On a mis en place des solutions et aujourd’hui le planning est disponible sur un PC chez nous et nos opérateurs ont accès à cette machine pour le consulter à distance.

SLU : Donc vous vous connectez à distance ?

Maxime Ohayon : Oui, chaque personne de l’entreprise a un ordinateur et/ou une tablette et peut se connecter sur cette machine pour consulter les plannings, la disponibilité, modifier un bon de livraison. On fait même signer les bons de livraison sur tablette à l’extérieur sur le terrain. On a des tablettes avec GSM embarqué. On fait imprimer et on fait signer le client et il reçoit un mail direct en live. C’est la tendance.


©Agetech

SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat liée à sa proximité avec impact Evénement, puisqu’ils sont dans le même groupe, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?

Maxime Ohayon : (Rire) Je vais être tout à fait transparent. Quand une entreprise de la taille d’Impact s’équipe avec Locmat, vous comprenez bien que les équipes vont être lourdement sollicitées pour fournir un produit qui se développe vite et puisse être maintenu.
Avant la reprise par ce groupe, nous avions l’inquiétude que la société disparaisse, Locmat serait alors devenu obsolète au bout en 2 ans. Aujourd’hui on sait qu’il y a une grosse machine en support qui fait en sorte de continuer le développement.

Par contre on avait bien l’inquiétude que nos données soient diffusées à droite à gauche. Honnêtement, je pense maintenant que ce sont vraiment 2 identités étanches avec des équipes séparées. Aujourd’hui j’ai trois interlocuteurs chez Locmat qui sont les développeurs Lauren et Yann et Christian le directeur commercial et ça se passe très bien, je n’ai pas d’inquiétude.

SLU : Avez-vous identifié des défauts à Locmat ?

Maxime Ohayon : Il y a un seul défaut sur Locmat, mais il a été généré par les utilisateurs. Avec la force justement d’avoir des gens derrière qui sont à l’écoute, chaque utilisateur a demandé à le personnaliser par rapport son utilisation et à l’adapter à son mode de fonctionnement.
Il en résulte un logiciel qui aujourd’hui a d’énormes avantages, parce que vous profitez des évolutions que d’autres ont demandées, sauf que vous donnez la possibilité à votre personnel d’avoir plusieurs manières de travailler et parfois de s’écarter du process de l’entreprise. Il est peut-être un peu trop personnalisable, c’est le revers de la souplesse.

J’ai des collaborateurs qui ont créé des modèles de courriers spécifiques et parfois c’est déroutant. Je reconnais que je leur ai donné la possibilité de le faire, j’aurais effectivement pu les bloquer car j’ai accès à tous les blocages imaginables. Ca c’est quelque chose d’exceptionnel pour gérer les autorisations aux membres de l’équipe en fonction de leur position dans l’entreprise.
On peut mettre n’importe qui derrière Locmat sans avoir d’inquiétude, même un stagiaire affecté à de la saisie sans risque qu’il n’efface des devis ou des affaires. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de logiciels sécurisés à ce point. La souplesse est aussi une vraie qualité. Quand vous affichez votre liste d’affaires, vous pouvez la configurer comme vous le souhaitez, y laisser apparaître ce que vous voulez alors que d’autres logiciels n’ont qu’une fenêtre type.

Ils ont même développé un module “Salle” pour louer des espaces. Dans mon 2e métier j’ai acquis un hôtel que j’ai équipé de Locmat. Dans le module Salle, je crée mes 42 chambres, toutes les salles plénières et les espaces extérieurs, avec du matériel dedans, les temps d’immobilisation. Je peux tout faire, j’ai des jongleries énormes.

©Agetech

Autre exemple de souplesse, on leur a demandé il y a dix ans de développer un module de sérialisation, c’est-à-dire de pouvoir identifier les produits par numéro avec génération de code-barres. Ca suppose beaucoup de rigueur et de temps car le préparateur doit identifier chaque produit avec sa vraie référence et son numéro de série mais ça procure un suivi des produits exceptionnel.

Locmat a une particularité que n’ont pas les autres, en tout cas je ne l’ai pas trouvée ailleurs, c’est que si vous avez des retours de prestation mélangés, ça arrive fréquemment en sortie de week-end, à la lecture du code-barres du produit, automatiquement Locmat va aller le chercher dans toutes les affaires et valider son retour. Vous savez aussi instantanément de quelle affaire il s’agit en cas de dégradation du matériel. Tous les produits ne sont pas sérialisés par code-barres encore chez Agetech mais les grosses pièces le sont.

SLU : Vous préféreriez utiliser les puces RFID ?

Maxime Ohayon : On en a discuté longuement avant le développement des code-barres sur Locmat. L’inconvénient du RFID dans nos métiers c’est que l’on a beaucoup de matériel métallique et le RFID aujourd’hui ne permet pas de faire une lecture à l’intérieur d’une caisse sans risque d’erreur. Ca fonctionne pour les gros éléments, les pièces complètes mais pas pour les accessoires qui sont à l’intérieur des caisses.


©Agetech

SLU : Ils ont un coût ces développements personnalisés ?

Maxime Ohayon : Non. La volonté de l’équipe étant d’optimiser le logiciel pour l’ensemble de ses clients, quelque part c’est un échange. Ils analysent votre besoin de fonctionnement, et si d’autres clients peuvent avoir le même, il n’y a pas de facturation.

SLU : Combien vous coûte la maintenance de Locmat par an ?

Maxime Ohayon : 1500 € par an, une misère, et on gagne énormément de temps.

SLU : Comment voyez-vous l’avenir avec Locmat ?

Maxime Ohayon : Je n’ai pas d’inquiétude, sauf s’ils arrêtent ce que je ne pense pas. C’est une entreprise sérieuse, c’est ça qui est important. Locmat c’est à la fois un logiciel puissant et fiable et une équipe qui nous accompagne comme si on faisait partie de leur groupe, suivant une démarche qui ressemble à celle de mon entreprise. Aujourd’hui c’est un service hélas qui se perd.

C’est un logiciel fiable, qui tourne chez nous 24 heures sur 24, avec des utilisateurs qui se connectent de l’intérieur de l’extérieur… Il peut arriver qu’il plante ou, quand il y a un gros orage, que l’ordinateur s’éteigne. Comme pour tous les logiciels, vous redémarrez et c’est réglé. Je conseillerai Locmat à tous les gens qui veulent être accompagnés dans la gestion de leur métier.
Ce logiciel est très évolutif et va permettre aux petites entreprises de démarrer tranquillement et d‘évoluer sereinement. Je ne pense pas que de grosses entreprises puissent être frustrées de travailler avec Locmat, bien au contraire.


ARTEMUS EVENEMENT

Nicolas Flahaut, gérant, fondateur d’Artemus Evénement en 2004

Activités : Prestataire de services – soirées événementielles – prestation
Région : Nord-Pas-de-Calais – Escaudœuvres
3 licences Vision

Site : https://artemus-evenement.com – Mail : [email protected]


SLU : Quelle est votre activité ?

Nicolas Flahaut : Je fais surtout de la prestation globale qui comprend le matériel et les animateurs pour des soirées événementielles à thème avec des jeux d’animation de toute sorte : jeux anciens, jeux forains, jeux gonflables, tables de casino, de la décoration et aussi de la restauration. J’ai fait des olympiades ou des Koh-Lanta ou d’autres opérations pour des groupes de 300, 400, 600 personnes donc j’ai également obligatoirement aussi du son, des pendrillons, de la structure, du pied, de la lumière mais je ne suis pas prestataire de concerts.

Nicolas Flahaut, gérant fondateur d’Artemus Evénement.

SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?

Nicolas Flahaut : Depuis 2011

SLU : Comment l’avez-vous connu ?

Nicolas Flahaut : J’avais déjà développé une base de données sur 4D pour mes besoins professionnels. Puis je suis parti dans une société qui n’avait pas de base de données et c’était compliqué d’adapter la mienne. J’ai donc utilisé un logiciel officiel mais qui ne gérait que de la vente, je ne disposais ni du locatif ni de la gestion de calendrier.
J’ai pris la décision à un moment donné de me remettre à développer un outil sur 4D, mais c’est quand même une tuerie ! En appelant 4D, ils m’ont envoyé sur Locmat. J’ai contacté Christian Morasin (le directeur commercial de Locmat). Il est venu me présenter le logiciel qui correspondait parfaitement à ce dont j’avais besoin.

SLU : Vous êtes-vous posé la question d’un produit concurrent ?

Nicolas Flahaut : Non, 4D me convenait très bien car je le maîtrise parfaitement.

SLU : Locmat est une société française avec des acteurs français. C’était important pour vous ?

Nicolas Flahaut : Pas particulièrement mais pour être franc, ça m’arrangeait. Je ne suis pas persuadé que j’aurais pu travailler avec une boîte d’un autre pays parce qu’il y a toujours un problème de langage. Effectivement le fait que Locmat soit en France, que l’équipe soit venue me voir pour me présenter le logiciel a aidé à me décider. J’aime bien mon pays mais mon premier objectif est d’utiliser un produit qui me convienne.


©Artemus-Evenement

SLU : Avez-vous téléchargé la nouvelle interface ?

Nicolas Flahaut : Non

SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat liée à sa proximité avec impact Evénement, puisqu’ils sont dans le même groupe, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?

Nicolas Flahaut : Je n’en savais rien mais ça ne me pose pas de problème. L’événementiel est un monde excessivement large. On peut se retrouver sur les mêmes dossiers mais je n’ai pas de problème par rapport à ça.

SLU : Vous avez combien de commerciaux chez Artemus Événement ?

Nicolas Flahaut : Je n’ai plus de salariés, je suis revenu tout seul depuis le COVID. On était 7 au total mais j’étais le seul commercial. J’ai tenté de recruter 2 personnes en début d’année mais ça n’a pas été comme je le voulais. Donc pour l’instant je travaille seul, et normalement le prochain salarié chez moi sera mon fils.

SLU : Quel est votre chiffre d’affaires ?

Nicolas Flahaut : 500 000 €. Sur le mois de juin par exemple, j’ai réalisé 36 événements.

Les produits les plus populaires d’Artemus Evenement.

SLU : Est-ce que vous ressentez la proximité de l’équipe Locmat ?

Nicolas Flahaut : Ce que j’aime bien quand j’ai un souci, c’est que j’appelle Yann et il me répond en direct. Je ne passe pas par 12 personnes, par des répondeurs interminables. C’est ce que je fais moi-même avec mes clients. Et ça c’est précieux quand toute l’activité repose sur le fonctionnement du logiciel.

SLU : Est-ce que vous leur demandez des développements particuliers quand vous avez une idée d’optimisation ?

Nicolas Flahaut : De temps en temps effectivement j’ai des demandes et j’obtiens satisfaction.

SLU : Ca a un coût élevé ?

Nicolas Flahaut : Ca n’a pas de coût si ça peut profiter à l’ensemble des clients.

SLU : Quel est votre coût de la maintenance ?

Nicolas Flahaut : 1 100 € par an

SLU : Quels sont les défauts du logiciel ?

Nicolas Flahaut : Je ne vois rien à signaler à mon niveau.

SLU : Est-ce que vous travaillez à distance avec Locmat ?

Nicolas Flahaut : Oui, je travaille avec le bureau à distance et ça fonctionne super bien. C’est vraiment comme si j’étais devant l’ordinateur original. J’ai l’application fournie par Windows de bureau à distance et je me connecte depuis mon ordinateur distant sur mon serveur qui est en local. Je travaille ainsi sans aucune latence

SLU : Comment voyez-vous l’avenir avec Locmat ?

Nicolas Flahaut : Ca fait 12 ans que je suis avec eux et a priori c’est une société pérenne. Je n’ai pas l’impression qu’ils aient l’intention d’arrêter, et ça m’arrange.


FOX SLV

Eric Lambertin, président, fondateur de Fox SLV en 2010

Activités : Prestataire de services technique pour le spectacle – location, prestation, vente – Son, éclairage, vidéo

Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur – Châteaurenard

6 licences Vision


Site : https://foxslv.com – Mail : [email protected]


SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?

Eric Lambertin : On a commencé avec Locmat en 2013, nous étions un de leurs premiers clients. Avant on utilisait un logiciel que nous avions développé nous-mêmes sur 4D pour nos Macintosh. J’étais associé à l’époque avec des informaticiens donc on avait développé une base de données et quand on a découvert Locmat on s’est tout de suite retrouvé chez nous.

Eric Lambertin, président fondateur de Fox SLV.

SLU : Comment les avez-vous connus ?

Eric Lambertin : Ils sont venus nous démarcher me semble-t-il, et leur logiciel qui tournait aussi sur Mac était beaucoup plus en avance et performant que notre solution maison. On n’a pas hésité une fraction de seconde.

SLU : Locmat est une société française avec des acteurs français. C’était important pour vous ?

Eric Lambertin : Nous sommes très fiers que ce soit une boîte française mais je ne vais pas faire de chauvinisme et toute mon équipe parle couramment anglais. Ce qui compte c’est que Locmat soit de taille humaine, quelle que soit son origine. On aime les réseaux courts, on aime les réseaux français, mais ce n’était pas ma priorité.

C’est surtout que l’équipe est excessivement disponible. On peut les appeler à n’importe quel moment. Ils sont ouverts, on peut faire remonter les bugs, les avancées potentielles. Ils peuvent faire des corrections. Ils prennent la main à distance sur nos machines… C’est hyper pratique. Je ne connais pas bien la société mais j’ai 3 interlocuteurs, Lauren, Yann Christian, et on ne reste pas une journée en panne et d’abord on n’est jamais en panne.

SLU : De combien de postes disposez-vous ?

Eric Lambertin : On a six postes, 6 utilisateurs et en manque toujours un.

SLU : Donc si vous en achetez un 7e, il en manquera encore un ? (rire)

Eric Lambertin : Evidemment, c’est pareil pour les salariés. Chaque fois que vous embauchez un salarié c’est super parce que vous étiez en sous-effectif, et du coup vous passez en sureffectif mais ça donne de l’oxygène.

SLU : Pour quelles activités utilisez-vous Locmat ?

Eric Lambertin : Pour la prestation, la location, la vente. Locmat gère absolument tout, les stocks surtout, c’est très très important pour nous.

SLU : Avez-vous téléchargé la nouvelle interface sortie l’année dernière ?

Eric Lambertin : Hélas oui et cette nouvelle interface nous a complètement déstabilisés. On l’a téléchargée au mauvais moment, c’est-à-dire en pleine saison. On avait tellement l’habitude de l’autre que ça nous a retardés mais vraiment Locmat n’y est pour rien. Sur l’ancienne version j’allais très très vite pour faire des devis, et j’ai l’impression maintenant de de ne pas arrêter de lâcher ma souris de lâcher mon clavier.

J’ai l’impression de faire des nœuds, mais une fois encore, je suis très franc, ce n’est pas de leur faute. Je pense qu’il faut qu’on s’habitue un peu plus et surtout que l’on télécharge la toute dernière version. Il y a beaucoup de choses qui ont changé en un an. Cette fois on va attendre l’automne quand on aura un peu plus de temps, car pendant l’été ce n’est pas possible. On ne fait pas que du théâtre, on fait aussi de la prestation.

On a tellement pris l’habitude de travailler sur Locmat et surtout sur la gestion des stocks qui nous donnent des disponibilités dans le hangar que ce logiciel est devenu notre Bible. Il nous permet de travailler correctement. Tous nos gars sont formés. On modifie les devis, on modifie les bons de livraisons. On commence à faire des devis en janvier pour la saison d’été, donc on travaille avec le statut option plus qui est très très bien parce qu’il nous gère les stocks, et nous permet de faire tourner beaucoup plus efficacement notre parc.


© Fox SLV

SLU : Utilisez-vous la nouvelle interface Affaires ?

Eric Lambertin : Bien sûr obligé, on fait notre facturation dessus et on est allé même beaucoup plus loin en utilisant Movinmotion pour gérer les emplois d’intermittents. On ne fait plus appel à un cabinet comptable pour les bulletins de payes et on utilise le nouveau logiciel de comptabilité Agicap qui est très performant et je crois qu’il existe un pont entre Locmat et Agicap. On facture sur Locmat et ça va directement sur Agicap.

SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat liée à sa proximité avec impact Evénement, puisqu’ils sont dans le même groupe, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?

Eric Lambertin : Ca ne me dérange pas du tout. J’y vois même un avantage parce que je sais que c’est un groupe solide. Je ne suis pas un chef d’entreprise qui refuse d’acheter à son concurrent. Pour moi ce sont des partenaires.

SLU : Avez-vous complètement confiance dans l’équipe ? Ils prennent la main sur vos ordinateurs ?

Eric Lambertin : Ah oui, pour faire les mises à jour ou des choses compliquées, Yann ou Lauren prennent la main sur nos machines via Teamviewer. Yann est déjà venu nous former plusieurs fois. C’est-à-dire qu’on est demandeur et on ne se contente pas d’utiliser Locmat simplement. De temps en temps, une fois tous les 2 ou 3 ans, on fait venir Yann, il reforme tout le personnel et on envisage des personnalisations.
Il nous apprend aussi certaines astuces. Et environ 2 ou 3 fois par an, ils prennent la main sur nos ordinateurs pour vérifier que tout se passe bien, que les mises à jour sont bien faites, que les back-up fonctionnent car nous avons deux types de backup : le 4D backup et des Time machines sur nos Mac.

SLU : Quels sont les défauts de Locmat ?

Eric Lambertin : C’est toujours pareil, les défauts de Locmat c’est qu’on en demande toujours plus à un logiciel, à partir du moment où on commence à s’habituer à travailler avec. Pour moi il n’a pas de défaut. Qu’est-ce que l’on demande à un logiciel ? Qu’il soit stable, qu’il nous facilite la vie, qu’il ne se trompe pas. Et c’est le cas de Locmat.
Il y a bien quelques détails qui nous dérangent mais qui ne sont peut-être pas des défauts pour d’autres. On a par exemple du mal à lire les alertes et les plannings d’alerte quand le matériel n’est pas disponible, mais on ne l’a jamais dit à Christian ou à Yann. Effectivement à chaque fois qu’on change de page il faut rafraîchir la page, donc ça nous embête, mais peut-être que pour d’autres utilisateurs c’est nécessaire, donc je ne peux pas critiquer.

Fox n’est pas la seule société à utiliser Locmat. Je ne lui trouve pas réellement de défauts. Ca va vite, c’est stable, ça ne plante pas sauf parfois quand on fait une erreur de manipulation on crache un peu tout, mais depuis 13 ans on n’est pas resté un seul jour sans Locmat.


©Fox SLV

SLU : Est-ce que vous l’utilisez à distance ?

Eric Lambertin : Oui, alors ça par contre les pauvres n’y sont pour rien non plus mais comme on est sur Mac et que MAC ne gère pas la prise à distance on ne peut pas prendre le bureau à distance directement. Par contre j’ai acheté un PC, je l’ai connecté sur mon réseau local, je l’ai relié à internet, et on a téléchargé le logiciel Remote Desktop sur MAC, qui est gratuit, et qui nous permet, depuis un Macintosh, de prendre la main sur le PC.
Je l’ai essayé dans le monde entier et dans le monde entier ça marche très bien, il suffit d’une connexion internet pour se connecter sur le PC du bureau.

SLU : La maintenance de Locmat vous coûte combien ?

Eric Lambertin : Je n’ai pas exactement le montant en tête mais c’est très abordable. Une fois que l’on a acheté les licences, c’est environ 1300 € par an je crois. Mais il ne faut pas leur dire, ils pourraient être tentés d’augmenter les prix (Rire !).

SLU : Comment envisagez-vous l’avenir avec Locmat ?

Eric Lambertin : C’est toujours pareil, on aime que nos clients soient fidèles. Fox travaille avec des acteurs historiques. On travaille avec les Chorégies d’Orange depuis que Fox existe et même avant. On travaille avec l’Opéra d’Avignon, avec le Festival de Vaison Danses, on est partenaire du Mucem depuis sa création, donc 2013 Marseille Capitale Européenne de la culture.
Les appels d’offres sont renouvelés à chaque fois en confiance parce qu’on essaie de faire du mieux qu’on peut. Tant que Locmat fera du bon boulot, je n’ai aucune raison de ne pas les garder. Les conditions de départ seraient que le logiciel ne soit plus développé, qu’il fonctionne mal ou que les prix deviennent exorbitants, ce qui n’est absolument pas le cas donc je ne changerai pas, même si je trouvais moins cher et plus performant. Ca s’appelle de la conscience et de la loyauté. Donc je suis fidèle à Locmat.


NESTOR FACTORY

Mathieu Cauvin, président, fondateur de Nestor Factory en 2014

Activités : Fabricant, loueur de matériel régie pour les tournages

Région : Ile de France – Noisy-le-Sec

15 licences Vision


Site : https://www.nestorfactory.com – mail : [email protected]


SLU : Quelle est votre activité

Mathieu Cauvin : Fabricant et loueur de matériel régie, principalement à destination des tournages de fiction, donc des tables, des chaises, du déroulant, des groupes électrogènes et aussi tout ce qui est lié au confort du tournage, donc des chauffages des talkies-walkies, des frigos, des glaces maquillage…
Autrement dit, nous fournissons toute la dimension logistique et organisationnelle autour des tournages. Nous travaillons principalement en Ile de France, mais comme nous sommes assez peu de prestataires dans ce domaine d’activité, on a également des projets aux 4 coins de la France.

Mathieu Cauvin, président fondateur de Nestor Factory.

SLU : Vous avez créé la société Nestor en quelle année ?

Mathieu Cauvin : Nestor Factory existe depuis 2014. Historiquement j’étais régisseur donc j’ai travaillé une dizaine d’années sur les plateaux. J’étais en quelque sorte mon propre client au début. Je consacre maintenant mon énergie à la société qui s’est vraiment développée depuis 5 ans et nous allons fêter nos 10 ans l’année prochaine.

SLU : Depuis combien de temps utilisez-vous Locmat ?

Mathieu Cauvin : La société existe depuis 2014, mais elle n’a commencé à salarier du monde qu’en 2017 au moment où j’ai arrêté d’être régisseur pour y travailler à plein temps. On a utilisé pendant un an des tableurs Excel, et assez vite on s’est arraché la tête.
On perdait beaucoup de temps à gérer le planning car nous avons beaucoup de petites références. On a rapidement décidé de s’équiper d’un outil de gestion, suffisamment tôt pour accompagner notre croissance. On a dû acheter nos 2 premières licences en 2018.

SLU : Pourquoi avez-vous choisi ce logiciel et non pas la concurrence ?

Mathieu Cauvin : Avant de signer avec Locmat, nous avions contacté aussi d’autres sociétés. Je n’avais pas beaucoup d’argent à l’époque. Je savais que les gros prestataires utilisaient MCS mais c’était une solution à au moins 4 zéros. J’avais donc rencontré les 4 sociétés qui étaient on va dire à moins de 5 000 € et Locmat m’avait paru le plus facile d’accès en tout cas pour un usage basique, et surtout me permettait de formater et générer des bons de livraison de la forme que je souhaitais. C’était un peu une usine à gaz mais l’équipe de Locmat m’avait aidé et c’est ce qui a été décisif.


Une des glaces de maquillage proposées à la location. © Nestor Factory

SLU : Vous avez mis longtemps à vous acclimater à ce progiciel ?

Mathieu Cauvin : On a très vite assimilé la gestion du quotidien. Faire des devis, des bons de livraison des bons de retours a été assez rapide avec un bon accompagnement de Locmat. Ensuite je dirais que c’est une évolution constante en compétences sur 5 ans parce que c’est un logiciel à tiroirs. Tous les six mois on utilise une nouvelle fonctionnalité, soit que l’on ne connaissait pas, soit qui vient d’être développée, soit dont nous n’avions pas encore besoin.
Au début on n’utilisait pas par exemple le système de fiches d’intervention et puis au bout de 2 ans on a compris que ça pouvait être utile. Nous avons appelé Locmat qui nous en a expliqué le fonctionnement, et puis petit à petit on a fait modifier quelques paramètres. Ils nous ont expliqué quel était le process normal et on a intégré la gestion des points d’intervention. Aujourd’hui on doit utiliser 70 à 80 % des possibilités du logiciel en sachant qu’il y a encore des fonctionnalités intéressantes à explorer.

SLU : Vous avez combien de postes ?

Mathieu Cauvin : Aujourd’hui on en possède 15 postes Vision. On a dû commencer avec la Focus et assez vite on a eu besoin de plus pour mon associé, un premier commercial et moi. Il a fallu aussi mettre un ordi à l’accueil clients pour les bons de livraison, etc. Petit à petit nous sommes montés en gamme avec Vision pour que tous les départements de la société puissent avoir accès au logiciel.
Il y a une gestion de droits d’autorisation en fonction du poste de chacun. Les commerciaux n’ont pas accès à certaines données de l’atelier, et l’atelier n’a pas accès à certaines options des commerciaux. On a aussi un département SAV assez important pour entretenir et réparer le matériel. Il interagit dans les affaires directement pour facturer la casse, facturer des réparations gérer des stocks de pièces détachées. Tout est géré sur Locmat

: Instagrid, une unité de stockage d’énergie mobile très légère (20 kg) et compacte. ©Nestor Factory

SLU : Utilisez-vous la nouvelle interface Affaires ?

Mathieu Cauvin : Oui, bien sûr, depuis 6 mois. On aime bien mettre un peu les mains dans le cambouis et dès qu’il y a une nouvelle version on la teste en profondeur. On échange beaucoup avec Yann, et dès qu’il y a un une nouveauté, on l’utilise, en faisant attention aux effets induits.
C’est d’ailleurs toujours pour moi un argument vraiment décisif, ils sont très à l’écoute de nos besoins et il y a beaucoup de paramètres qu’ils ont développés ou ajustés suite à nos suggestions. On travaille vraiment main dans la main. Dans l’interface Affaires justement, il y avait un détail qui ne nous convenait pas, et ils ont réussi à adapter l’outil à notre système de fonctionnement.

On doit faire un entre 1 000 et 2 000 affaires et entre 10 000 et 20 000 devis par an, donc c’est hyper important d’avoir quelqu’un qui nous suit et qui est disponible pour nous aider à gérer ce flux. Note spécificité c’est d’entrer beaucoup d’affaires à plus de 100 devis, ce qui n’est pas forcément la manière la plus courante d’utiliser Locmat, c’est même visiblement rarissime ! Les clients généralement rentrent de 1 à 10 devis dans une affaire.
Du coup on a eu un peu de mal à s’approprier cette version dans le sens où l’accès à une grande quantité de devis était un peu moins évident. Mais je trouve que l’on a gagné quand même en ergonomie et la nouvelle fenêtre est plus intuitive. C’est là que l’équipe de Locmat est intelligente, et du coup ils ont réussi à faire des ajustements pour nous permettre de travailler avec cette nouvelle interface.

SLU : Cette personnalisation est-elle facturée ou fait-elle partie du contrat de maintenance ?

Mathieu Cauvin : Je sais que dans les suggestions que j’ai pu soumettre, il y a pas mal de développements qui n’ont pas été facturés et qui ont été intégrés au logiciel parce qu’ils semblaient pertinents pour l’ensemble des clients. Par contre, le développement d’un format de bon de préparation spécifique à notre manière de travailler nous a été facturé car les autres clients n’en auront jamais besoin. C’est déterminé en bonne intelligence et ça dépend vraiment des cas de figure.

On a aussi beaucoup travaillé pour créer des interconnexions entre notre site internet et Locmat. Notre site est capable aujourd’hui de lire ma base de données et de fournir aux clients des informations en temps réel sur les devis, sur une disponibilité de matériel sur une quantité de stock ou sur un tarif. L’équipe de Locmat nous a donné les clés et les chemins à suivre pour créer ces ponts. Ca fonctionne parfaitement et ça n’a pas été facturé parce qu’à mon sens c’est quelque chose qui peut bénéficier à tous de créer des interconnexions entre les outils web et l’outil de gestion.

Tables de régie roulantes ©Nestor Factory

SLU : Vous utilisez Locmat à distance ?

Mathieu Cauvin : On peut. Il existe une vraie solution avec un système de bureau à distance donc ça fonctionne mais ça reste perfectible dans le sens où il faut prendre la main sur un ordinateur qui est physiquement au bureau. J’en ai longuement parlé avec Christian. Ils ont déjà beaucoup travaillé et ça fonctionne. Je sais qu’ils y travaillent encore parce que le télétravail fait partie des sujets d’actualité.

SLU : Quel est le coût de Locmat ?

Mathieu Cauvin : L’achat des licences Vision et ensuite la maintenance annuelle par poste sont d’un coût raisonnable. On a une quinzaine de licences donc forcément, plus on augmente le nombre de postes plus ça grimpe mais comparé à d’autres logiciels on reste vraiment à un tarif raisonnable par rapport au service fourni. Pour Nestor, le coût de la maintenance annuelle ne dépasse pas 3 000 €. Pour le niveau supérieur il faudrait ajouter je pense un zéro.

SLU : Est-ce que l’expertise de terrain de Locmat, liée à sa proximité avec impact Evénement, est un avantage pour vous ou un inconvénient ?

Mathieu Cauvin : Je n’ai pas d’avis tranché sur la question. Que cette société soit rattachée à une grosse structure comme Impact est plutôt rassurant. Ca veut dire que le programme ne peut pas disparaître du jour au lendemain car Impact a trop besoin de Locmat.
Qu’ils aient accès à l’ensemble de notre base de données, parce que dès qu’il y a un pépin je leur envoie toute la base pour qu’ils puissent la dépanner, ne m’inquiète pas. J’ai plutôt confiance dans leur gestion des données et en plus on est sur des territoires assez différents avec Impact. A mon sens c’est plutôt un point positif. De plus, comme le dit Christian Morasin, les produits sont d’abord testés par impact avant d’être envoyés au plus grand nombre. C’est plutôt un avantage.

La transporteuse ©Nestor Factory

SLU : Avez-vous identifié des défauts à ce logiciel

Mathieu Cauvin : Je ne dirais pas des défauts, Il y a 1 000 améliorations à faire parce que je suis un psychopathe des process d’organisation et que nous gérons énormément de petits matériels : des couteaux à pain, des serpillières… Plein de petites choses.
On a des manières de travailler qui ne sont pas forcément celle des gros loueurs et donc oui, pour Nestor, il y a des sujets à améliorer que l’on soumet régulièrement à Locmat. On cherche toujours à améliorer le temps de traitement des retours, le temps de traitement des devis.

On cherche toujours à optimiser, à avoir plus de statistiques. Dans les exemples un peu tout bêtes, je sais que Locmat offre la possibilité de gérer la lecture des codes-barres et j’adorerais travailler avec des puces RFID.

SLU : Vous avez l’intention de mettre des puces RFID sur vos produits ?

Mathieu Cauvin : C’est une étude que j’ai envie de faire vu le volume de notre activité. Il y a peut-être 500 produits qui sortent et qui rentrent chez nous chaque jour d’où l’idée de gagner du temps, une qualité de traçabilité et puis aussi d’éviter à mes gars de remplir des listings de matériel. Je pense que tout le monde serait gagnant. Je connais toutes les contraintes du RFID mais ça fait partie des évolutions qui pourraient être envisagées.

SLU : Comment voyez-vous l’avenir avec Locmat ?

Mathieu Cauvin : J’ai plutôt envie de croire que ce produit va durer. C’est pour cette raison que je prends le temps de parler avec vous aujourd’hui et que je prends le temps d’échanger avec Lauren qui assure le développement et avec Yann qui s’occupe de l’intégration. J’ai soulevé plein de bugs du logiciel parce que l’intérêt c’est de travailler en équipe. Travailler en bonne intelligence c’est aussi s’entraider.


C’est incroyable (mais vrai) comme cette petite équipe a réussi à s’intégrer à toutes ces entreprises, à personnaliser les contacts et finalement être considérée comme membres de leur personnel. Pari gagné pour Locmat, les clients sont investis au plus haut niveau parce qu’il n’y a pas de problème sans solution, qu’ils gagnent un temps fou dans l’exercice de leur métier et que les tarifs sont raisonnables. Ils n’ont apparemment qu’un souhait : que Locmat poursuive ses développements longtemps.

Plus d’infos sur le site Locmat

STARDUST Group certifié FULL SERVICE PARTNER par d&b

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Spécialisé dans la réalisation d’événements et l’intégration audiovisuelle sur mesure, STARDUST Group poursuit son développement dans l’expertise technique.
Fidèle aux systèmes de sonorisation d&b depuis de nombreuses années pour assurer ses prestations et ses installations haut de gamme, le groupe déploie maintenant un niveau de service supérieur en obtenant de la part du fabricant allemand la certification « Full Service Partner ».

De gauche à droite, Pierre Scalco (spécialiste d&b Audiotechnik ), François-Xavier Marchal (expert technique d&b chez STARDUST Group) et Eric Matouk (directeur général associé STARDUST Group).

Via la certification « Full Service Partner », d&b garantit que STARDUST Group a été formé par ses équipes et dispose de l’expertise pour restaurer et remettre en service les produits de la marque. Cette compétence s’applique du diagnostic à la réparation, hors ou sous garantie, pour l’ensemble des produits, de l’enceinte à l’amplificateur.

“Après plusieurs années de pratique et de formation, j’ai choisi de travailler avec d&b parce que j’ai été convaincu de « l’ultra-fiabilité » de leurs produits. En choisissant les systèmes son d&b, on ne se trompe pas : tant au niveau de la qualité que de la facilité d’utilisation mais aussi par l’innovation nettement avancée sur le marché “ nous explique François-Xavier Marchal, dit “FX”, ingénieur son et expert technique d&b chez STARDUST Group.

STARDUST Group apporte un savoir-faire riche de plus de 30 ans d’expérience dans le développement de solutions sur mesure. En témoigne l’adaptation au domaine de la prestation de l’amplificateur multicanal 5D entrevue dans leur locaux, avec une belle mise en rack et un panneau arrière de connexion conçu et fabriqué par notre expert pour pousser des enceintes petits et moyens format comme la E8 et la E12X, très souvent utilisées sur les événementiels.


Amplificateur multicanal 5D pensé à l’origine pour l’installation fixe …
… qui, avec un panneau de connexion très bien pensé par l’expert FX de Stardust, devient un ampli prêt pour les prestas.

Confirmation de l’engagement auprès de la marque ; un système line array composé de 16 enceintes V8/V12 et 8 subwoofers V-Sub vient rejoindre le parc de location. Il est accompagné de son Touring Rack contenant les amplificateurs et une distribution Dante.

Du plus petit au plus grand format, ici du V…

“Une des meilleures enceintes de la gamme ! Et en plus, c’est une 3 voies à filtrage passif, donc au minimum un canal d’amplification pour deux enceintes linkées.
Une économie d’amplification qui se ressent considérablement tant au niveau de la facilité de déploiement pour nos équipes que budgétaire pour nos clients.

Nous pouvons aussi utiliser la technologie Array Processing qui permet de corriger la balance tonale en fonction de la température et de l’hygrométrie mesurées du lieu, une option qui nous est très utile sur des événementiels de longue durée ” confirme FX.

Stardust maîtrise également la solution de spatialisation Soundscape de d&b. Confiant dans l’avenir de ce type de sonorisation, l’installateur a été précurseur en équipant l’auditorium Le 28 George V de Châteauform d’un système de sonorisation spatialisé.


Amplification D80 et matrice DS100, une maîtrise complète de la gamme d&b chez Stardust

“ Aujourd’hui, avec le Soundscape de d&b, j’entends le son d’où il vient qu’importe l’endroit où je me trouve dans la salle. On ne rend pas compte, mais c’est une diffusion sonore beaucoup moins fatigante qu’une simple stéréo, parce que l’image visuelle et l’image sonore que l’auditeur entend reste toujours cohérente.

Avec en plus une pression acoustique et un budget maîtrisé, c’est un atout indéniable et une garantie d’excellence pour nos clients, y compris dans le corporate, qui veulent offrir à leur public la meilleure expérience audio possible.
Et tout ceci dans une volonté de fonctionnement durable grâce à la maîtrise totale du service après-vente” nous dit Eric Matouk, directeur général associé de STARDUST Group.


D’autres informations sur :

– Stardust Group
– d&b V8
– d&b V-Sub
– d&b Soundscape
– d&b 5D

 

Prolights EclSoft LinearIP, une barre à déguster sans modération

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Si vous cherchez une barre de leds matriçable qui gère aussi bien les blancs que les couleurs, qui a un générateur d’effets interne et un flux lumineux de plus de 11 000 lumens, j’ai ce qu’il vous faut ! 480 Leds RGBW à votre service dans une barre de 1 mètre qui résiste aux assauts du temps.
C’est la marque Italienne Prolights a développé cette source tous terrains avec sa panoplie complète d’accessoires. Mais attendez tout de même la fin de ce test, avant de vous précipiter, on va faire, ensemble, le tour des possibilités de La barre leds LinearIP.

Quand Prolights prend la barre !

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Entrée

Comme à l’accoutumée, nous sommes accueillis dans le studio de La BS pour réaliser nos tests de projecteurs. En ouvrant les multiples cartons, on est surpris par le nombre d’accessoires livrés en standard avec la barre ou optionnels.
On a bien sûr un cordon d’alimentation et 2 crochets Oméga livré avec l’appareil ainsi que le filtre diffusant MD, mais l’on trouve aussi, en option, 2 autres crochets ¼ de tour pour poser la barre au sol et l’incliner suivant les besoins.


480 leds…
… RGBW.

Dans un pays où la culture de la lumière est presque aussi importante que celle de la table, il est normal de trouver un grand nombre de marques développant et fabriquant des projecteurs. C’est sur les rives de la mer Tyrrhénienne, entre Rome et Naples, que la société Prolights prend ses sources.

Dans le cas de la barre LinearIP ce sont 4 lignes de 120 leds réparties sur 1 m pour un peu plus de 7 kg et 250 W au total. Pour contrôler la diffusion de la lumière Prolights propose également 3 filtres diffusants supplémentaires, un filtre nid d’abeilles 60° et un SnapGrid 50°. Il y a aussi deux accroches centrales, une fixe et une articulée.


Un des 4 filtres diffuseurs simple et rapide à monter.
Nid d’abeilles 60°
SnapGrid 50° en tissu avec attaches en velcro.

La marque a aussi pensé à l’élingue de sécurité, différents câbles pour le data et l’alimentation électrique, un Boîtier pour les mises à jour, différents émetteurs et récepteurs wifi, des colliers en aluminium et même un flight case pour 5 barres avec les accessoires !

En positionnant les attaches ¼ de tour à cheval sur 2 barres, il est possible d’associer plusieurs sources et créer une ligne continue. Il y a également un petit bouton, sur une des extrémités qui permet de libérer un axe. En entrant dans une seconde barre, on peut aligner et solidariser les deux éléments. (cf manuel p. 7)

Support 1/4 de tour pour poser la source.
Crochet Oméga ¼ de tour pour accrocher la barre sur un pont ou l’intégrer dans un décor.

Niveau connectique l’offre est aussi très complète et bien organisée. Côté antenne permettant de recevoir le DMX HF via les protocoles CRMX et W-DMX, il y a l’alimentation électrique, l’entrée DMX XLR5 et le connecteur RJ45 pour les protocoles Artnet et sACN.
A l’opposé, une recopie de l’alimentation pour un autre projecteur, la sortie DMX XLR5 et un connecteur 3 broches pour connecter une batterie 48 V et être autonome.

On aurait pu avoir une autre prise RJ45 mais cela supposait une carte supplémentaire pour ne pas avoir de dégradation du signal et donc un coût en plus. Le choix aurait pu aussi se porter sur un connecteur USB pour les mises à jour. La vie est remplie de choix et celui fait par l’équipe de Prolights est tout à fait justifié, voire très intéressant car entre la batterie et le signal DMX HF la barre peut être totalement indépendante.
On remarque également sur ce côté mais sous le projecteur, un bouchon encastré dans le corps de l’appareil. Il sert à contrôler l’étanchéité IP65 du projecteur, toute la procédure est décrite page 83 du manuel.

Coté antenne les entrées alim, DMX, réseau et le data HF.
Les capuchons des connecteurs pour préserver l’étanchéité et en haut, le bouchon pour contrôler l’IP65.

Pour la configuration et, éventuellement, le contrôle manuel, la LinearIP dispose d’un écran et de 4 boutons. La navigation est très simple, le premier bouton sert à choisir le menu, les flèches à naviguer dans le menu sélectionné et le dernier bouton à choisir l’option désirée.
Il faut savoir que pratiquement toutes les options sont disponibles avec le canal DMX « contrôle » et qu’il est ainsi facile de les configurer rapidement sur l’ensemble des barres du kit.

Simple, clair et efficace.

Pour l’adressage ce n’est évidemment pas possible mais l’on peut utiliser le RDM ou l’option dans le menu qui permet de transmettre la configuration de la source à tous les autres projecteurs avec ou sans l’adresse DMX.

Quand c’est possible, il est intéressant de privilégier le signal DMX HF car les barres ont chacune un récepteur mais elles peuvent aussi transmettre le signal. Il est donc très simple et rapide de connecter le réseau DMX.
Il est aussi prévu d’entrer un signal Artnet, sACN ou WDMX et ressortir du projecteur via le connecteur DMX out ou même entrer un signal ethernet et le transmettre en Wirless DMX. Comme vous le voyez le menu est complet. Il y a un grand nombre de réglages pour la courbe de dimmer, le mode de ventilation, la fréquence des leds et même la programmation manuelle.

Plat

Le design est simple et sobre. La barre LinearIP est discrète, elle peut aussi bien s’intégrer sur un plateau vidéo, qu’au pied d’un château ou dans un décor d’opéra. La polyvalence est un des grands atouts de cette source et avec les possibilités de diffusion et d’ouvertures il est possible de l’utiliser à la face, en latéral, en douche et en contre.
Comme on le voit, l’équipe de Prolights n’a rien laissé au hasard. Les options de contrôle sont aussi très complètes. Le LinearIP dispose d’un très grand nombre de modes qui permettent à la source de s’adapter au mieux à l’utilisation que l’on veut en faire.

En plus des options traditionnelles (Basic, Standard, Extended…) on a des modes pour le cinéma et le théâtre. On a également deux adresses, une pour la gestion des paramètres et l’autre, pour contrôler les 15 pixels de chaque barre et créer une grande matrice dans une console lumière ou un média serveur.
Comme je n’ai qu’une barre j’ai utilisé le mode Extended avec un contrôle en Art-Net. La liaison console projecteur s’est faite sans problème. Suivant la configuration des valeurs par défaut de votre console il y a un petit piège qu’il faut contrôler en premier si vous ne voulez pas chercher pendant une heure pourquoi vous ne contrôlez pas la couleur.

Il y a une fonction appelée  » Crossfade from CCT to Color ». A 0 % vous travaillez en mode « Blanc » en jouant les niveaux et les températures couleur de 2800K à 10000 K. En passant ce paramètre à 100 % on est alors en mode « Couleurs » et l’on peut alors modifier la teinte du faisceau.

Il en va de même pour travailler en mode “Pixel”. Il faut utiliser le paramètre  » Crossfade for Pixel Engine ». Si vous voulez utiliser la barre LinearIP comme une barre standard, hormis ce point à connaître vous allez vite vous habituer et sûrement y prendre goût. La philosophie générale de la barre LinearIP est de travailler sur 4 niveaux.
Le premier niveau est le CCT, qui permet un travail sur les Blancs. Le second niveau est le mélange de couleurs (on peut choisir entre RGB, RGBW, CMY ou HSI). Les niveaux 3 et 4 sont utilisés par les Pixel Engines qui travaillent sur 2 protocoles Ethernet (ETH1 et ETH2).

En ce qui concerne le contrôle, on a bien entendu des paramètres Dimmer et Shutter généraux au projecteur pour l’intensité et le strob. Suivant le mode utilisé, vous pouvez aussi avoir des dimmers et shutter pour la couche avant et arrière (Tour Forground et Tour Background). Le travail en mode blanc comme en mode couleurs et très agréable et précis.
En blanc, c’est la fonction CCT qui va déterminer la température du blanc. On a contrôlé la température de couleur des blancs programmés sur notre cible et les valeurs concordent. On a également 2 paramètres pour modifier le blanc sélectionné, le Tint qui correspond au minus green et le CTO. Quel que soit le mode de mélange de couleurs utilisé, on arrive à trouver facilement les teintes souhaitées.

Blanc de blanc de 2800 K à 10000 K.

Quand on est en mode CCT il est bien sûr possible de modifier les valeurs des paramètres RGBW et inversement puis utiliser le paramètre  » Crossfade from CCT to Color » pour faire une transition entre la couleur et le blanc. On utilisera aussi ce paramètre pour colorer le blanc ou, à l’inverse éclaircir une couleur. C’est également un bon moyen de créer une couleur pastel en partant de la teinte saturée.


Quelles belles couleurs !

La barre LinearIP dispose également d’un grand nombre de presets de couleurs. Afin de faire rapidement son choix dans une très large gamme de macros, on dispose de 4 paramètres. Le premier est « Control Mode » où il faut sélectionner « Colour Macro ». On peut alors choisir dans deux catalogues, Lee et Colour puis une sous-catégorie par type qui offre un choix de références de gélatines.
C’est aussi avec le premier de ces paramètres que l’on va pouvoir simuler une source comme une ampoule halogène ou un tube fluo, mais aussi une chandelle ou un écran d’ordinateur. Ce paramètre donne accès à une gamme d’effets cinéma ou des macros de températures de blancs.

Comme vous le voyez les possibilités sont immenses et Prolights a mis les petits plats dans les grands ! Si vous voulez utiliser toutes les fonctions, notamment les effets internes, je vous conseille de prendre quelques heures pour les découvrir afin de vous rendre compte de l’étendue des possibilités et ensuite pouvoir programmer rapidement le projecteur.
Je n’ai pas pu approfondir la découverte des effets internes, mais le peu que j’ai vu est déjà bluffant. Quand on ajoute la possibilité de matricer les barres via une console et/ou un média serveur on s’aperçoit qu’il n’y a pratiquement pas de limite.

Présentation vidéo


Trou Normand

Derating

Le derating est vraiment insignifiant.

Comme pour tous nos tests, les chiffres que nous annonçons sont après derating et avec les options de base, la ventilation en mode automatique et le diffuseur médium.

L’atténuation de l’éclairement après 30 minutes allumé à full ne dépasse pas 1,28 % autant dire que la lumière est ultra-stable. C’est un résultat excellent qui confirme la qualité de la conception de ce produit.

Mesures d’éclairement

L’angle de diffusion de l’optique MD livrée en standard est tellement large, 107° avec le filtre diffusant MD livré en standard, que nous avons dû nous placer à 1 m de la cible pour faire nos mesures d’éclairement.

Une fois le flux lumineux stabilisé (hormis les légères fluctuations dues au mode de ventilation et à l’alimentation) l’éclairement tous les 10 cm le long des 4 axes tracés sur notre cible. La valeur au centre atteint de 4 900 lux à 1 mètre, qui deviennent 196 lux ramenés à 5 mètres.
Le flux total, conservatif quelle que soit la distance, atteint 11 300 lumens après derating (11 400 à froid) pour une ouverture de 107° à I/10 (intensité au centre/10). Pour le CRI des blancs, aucune mesure ne descend en dessous de 93. On a également apprécié la puissance des couleurs saturées grâce à la source RGBW.


Courbe de dimmer de 0 à 100 %.

Dimmer

Les mesures du dimmer sont moins convaincantes, mais c’est souvent le cas dans les premières versions du soft et les courbes sont retravaillées et améliorée lors des mises à jour.



Fromage et dessert

Avec la barre LinearIP, Prolights propose un très bon produit, polyvalent, complet et abouti. Dotée d’une source RGBW performante, cette source vous en fait voir de toutes les couleurs mais elle offre également une large gamme de blancs et ce n’est que la partie cachée de l’iceberg !
En plus des qualités de lumière et de couleurs, le projecteur dispose d’un panel complet d’outils pour être utilisé dans toutes les configurations possibles. Que ce soit pour la programmation, l’implantation ou sa lumière, le LinearIP est autant à sa place sur une scène d’opéra qu’au pied des remparts d’un château ou sur un plateau TV.

Donc, si vous cherchez une barre de leds matriçable qui gère aussi bien les blancs que les couleurs, qui a un générateur d’effets interne et un flux lumineux de plus de 11 000 lumens appelez sans tarder ESL pour une présentation complète.

Plus d’infos sur le site du distributeur ESL

On aime :

  • La puissance
  • La qualité des blancs et des couleurs
  • La facilité et les possibilités de programmation
  • L’autonomie : DMX HF + Batterie

On regrette :

  • La nécessité d’un boîtier pour la mise à jour du soft

Tableau général

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Tuto vidéo : Entretien du Robe T1 profile

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Avec un moteur de leds de 550 W, le spot à couteaux motorisés Robe T1 propose 5 teintes de leds et plusieurs options d’accès direct à la colorimétrie qui font l’unanimité des éclairagistes et dir phot !
Vincent Bouquet directeur technique pour Robe France présente l’entretien de la machine, depuis les gestes de base, jusqu’au démontage des modules Gobos et couteaux.



Plus d’infos sur :

– Le site Robe France
– Le banc d’essais sur SLU : Un joli Profile Robe T1 créé sur mesure pour le broadcast

HOLOPLOT dévoile X2, sa toute dernière innovation

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HOLOPLOT, annonce le lancement de sa dernière innovation produit : X2. Établissant une nouvelle norme en matière de diffusion pour les applications basées sur la parole et les contenus multiples, X2 est la suite logique de l’engagement continu de HOLOPLOT à fournir un contrôle du son inégalé maintenant pour plus d’applications que jamais auparavant.

Conçu dans un design plus compact, le nouveau X2 de HOLOPLOT intègre les mêmes technologies de base de 3D Audio-Beamforming et de Wave Field Synthesis que X1, plusieurs fois primé, ce qui le rend plus accessible pour les projets d’intégration dans une grande variété de secteurs.

Le très attendu X2 est optimisé pour les applications vocales et s’appuie sur les réalisations des années de départ de HOLOPLOT, lorsque les tests d’un prototype technologique ont donné lieu à des mesures de l’indice de transmission de la parole (STI) parmi les plus élevées jamais enregistrées sur le quai d’une gare.

Le Modul 30 (MD30) est un système Matrix Array, incorporant 30 transducteurs large bande dans un arrangement matriciel à simple couche. X2 tire parti d’une optimisation logicielle du design et des performances audio, tout en garantissant une intégration fluide et personnalisable.

Le Modul 30.

Pour la conception du produit, HOLOPLOT a fait appel à Klas Dalbjorn en tant que chef produit tirant parti de ses 30 ans de carrière dans le domaine de l’audio professionnel et de son expérience chez Lab.gruppen et Powersoft.

Klas Dalbjorn

« En concevant X2, il était évident que nous devions rester fidèles aux principes du Matrix Array de HOLOPLOT. Nous voulions apporter le même contrôle numérique sans précédent sur le son que celui obtenu avec X1 et le transposer a X2 en offrant une intelligibilité et une directivité inégalées pour les cas d’utilisation typiques tels que les auditoriums, les applications PA/VA ou les lieux de culte.

La taille et le rapport puissance/taille ont été des éléments clés dès le départ. X2 est optimisé pour les applications vocales, mais peut également prendre en charge de manière fiable la reproduction de contenus musicaux », déclare Dalbjorn.

L’Audio-Beamforming 3D en action.

X2 est spécialement conçu pour résoudre les problèmes acoustiques jusque là subis, réduisant de manière substantielle la nécessité d’un traitement acoustique, en atténuant les réflexions indésirables, garantissant ainsi un rendu audio clair et cohérent.

Pouvant être placé discrètement derrière des écrans ou des panneaux muraux acoustiquement transparents, X2 préserve l’intégrité architecturale de n’importe quel espace, tandis que les algorithmes d’optimisation de HOLOPLOT contrecarrent la perte de transmission.
X2 est étonnamment compact, sans pour autant compromettre le contrôle sonore exceptionnel qui caractérise HOLOPLOT.

Le cadre de montage simple et intuitif de X2 permet une installation propre et efficace, ce qui en fait un choix pratique pour une grande variété d’environnements. S’appuyant sur les principes modulaires du Matrix Array de X1, X2 peut être déployé sans effort pour répondre aux exigences d’une multitude d’espaces.

Reconnaissant le rôle crucial d’une communication claire dans les applications de sonorisation et d’alarme vocale, X2 est un choix optimal pour les applications critiques en matière de sécurité, telles que les gares et les aéroports.

Conçu pour supporter des environnements difficiles, X2 est construit pour résister à des conditions météorologiques extrêmes, notamment des températures élevées, l’humidité et l’exposition à l’eau. Cette durabilité permet à X2 d’être installé en extérieur ou dans d’autres environnements exigeants sans compromettre les performances ou la pérennité.

Qu’il soit placé dans une station balnéaire des tropiques, dans une piscine intérieure humide ou dans de grands espaces de rassemblement en plein air, le module MD30 offre des performances audio constantes et de haute qualité, quels que soient le climat ou les conditions d’exploitation.

Holoplot Plan

Avec l’annonce de X2, HOLOPLOT lance également une toute nouvelle version de son logiciel de conception de systèmes son, HOLOPLOT Plan.

Outre un certain nombre de mises à jour de fonctionnalités, il permet désormais de planifier et de simuler les systèmes son HOLOPLOT avec les modules X2.

MichaelKastner

« X2 incarne notre quête incessante de la perfection audio, poursuivant notre quête d’une nouvelle référence en matière de contrôle et de performance sonores », conclut Michael Kastner, chef de produit chez HOLOPLOT.

« Notre objectif est de fournir une solution innovante qui permette d’obtenir une intelligibilité et une qualité sonore exceptionnelles, même dans les espaces acoustiques les plus difficiles, tout en garantissant une perturbation minimale de l’esthétique du projet.
Nous pensons que X2 y parvient et qu’il est prêt à redéfinir la façon dont la société perçoit le son. »

D’autres informations sur le site Holoplot

 

Arthur LT Robert Juliat s’installe aux studios SBS à Seoul

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Robert Juliat est fier d’annoncer l’arrivée de ses premières poursuites Arthur LT en Corée du Sud. Cinq de ces projecteurs LED 800 W à longue portée ont été installés dans les studios du Seoul Broadcasting System Open Hall à Deungchon-dong, en Corée du Sud, par le distributeur exclusif de RJ pour la région, C&C Lightway.


Créé en 1990, SBS est le plus grand diffuseur privé de Corée du Sud, avec un réseau national de 10 chaînes régionales et trois réseaux de radio. Et l’un des principaux lieux de production TV de la région, avec un vaste programme d’émissions de divertissement et de variétés.
Les poursuites à LED Arthur LT 800 W ont été installées dans une cabine sur mesure située à une distance d’environ 20 mètres du plateau de production. Elles seront principalement utilisées pour le programme phare de K-pop de SBS, SBS Inkigayo (The Music Trend), ainsi que pour tous les autres programmes nécessitant des capacités d’éclairage similaires.


« Le projecteur de poursuite Arthur LT LED est très apprécié et recommandé pour tous les types de programmes, y compris SBS Inkigayo « , explique Seung-Hoon Chun, directeur de l’éclairage et concepteur lumière chez SBS depuis 2013. « La raison décisive du choix de l’Arthur LT est principalement due à son adéquation à l’environnement de télédiffusion de SBS, mais aussi à l’absence de produit concurrent sur le marché des poursuites. »

Seung-Hoon Chun a fait l’éloge de l’IRC de l’Arthur LT, qu’il a qualifié de très satisfaisant, et a trouvé ses capacités de contrôle DMX du projecteur extrêmement utiles dans l’environnement télévisuel : « Le contrôle par DMX permet d’utiliser de nombreuses fonctions qui n’étaient pas réalisables avec les poursuites à lampe traditionnelles, ce qui améliore la commodité et la facilité d’utilisation », explique-t-il.

« Le DMX permet un contrôle précis de l’allumage et de l’extinction, ce qui permet de contrôler finement chaque projecteur. En utilisant le protocole DMX, il devient possible d’envoyer des commandes spécifiques à chaque point de poursuite ou canal, ce qui permet un contrôle précis de leur état ».


Arthur LT est un modèle à longue portée du projecteur Arthur original de Robert Juliat, développé pour correspondre à la puissance d’une source HMI de 2 500 W. Son puissant moteur LED et son angle de projection très étroit (5,5° – 15°) lui confèrent une capacité de longue portée qui, combinée à un IRC élevé de 95, permet d’obtenir des performances incomparables, avec un rendement et une qualité de lumière de premier ordre.

Une alimentation intégrée sans scintillement et un choix de modes de ventilation, garantissant un niveau sonore nettement inférieur à celui de ses concurrents à décharge, font d’Arthur un projecteur idéal pour les lieux sensibles au bruit tels que les studios et les opéras, ainsi que pour les concerts et autres spectacles live.

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Le nouveau OFF à Chartres, équipé 100 % LED et 100 % ETC

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ETC, célèbre fabricant américain, réputé pour ses consoles Eos, ses Source Four LED et gradateurs Sensor, développe aussi depuis de nombreuses années une gamme “ColorSource“ efficace et réellement abordable.

L’équipe du OFF, ce nouveau lieu de création artistique à Chartres, a été séduite par cette gamme. Ils ont investi dans 120 projecteurs avec de nombreuses optiques, 3 consoles et les gradateurs… Un nouveau lieu 100 % LED, 100 % ETC.

Le OFF est un lieu entièrement dédié à la création artistique. Les compagnies professionnelles locales peuvent ainsi développer leurs spectacles et les diffuser en public avant de partir en tournée. Sous l’impulsion de Jean-Pierre Gorges le maire de la ville et avec la complicité d’Isabelle Vincent, élue à la culture, présidente de C’Chartres Spectacle et de Jérôme Costeplane, directeur général de C’Chartres Spectacle, ce bâtiment qui était auparavant un cinéma a ouvert ses portes en septembre 2022.


Jérôme Feuillade

Jérôme Feuillade, Directeur Technique de C’Chartres Spectacles, a eu la mission de choisir l’équipement du lieu, qui comporte 3 salles de spectacles :

– le OFF 01 dont la jauge est de 188 places assises.
– le OFF 02 qui dispose de gradins amovibles pour une salle modulaire de 94 places assises à 300 places debout.
– le OFF 03 et ses 84 places.


La Scène 1 et ses 188 places assises.

Jérôme Feuillade

Bien évidemment, Jérôme Feuillade a commencé par effectuer une analyse du marché et à organiser des tests avec plusieurs fabricants. « Je cherchais un bon rapport qualité / prix mais surtout quelque chose qui se rapprochait au plus près d’un projecteur traditionnel », explique-t-il.

C’est Nicolas Da Canal, directeur commercial d’ETC France qui lui a fait découvrir la gamme ColorSource, idéale pour ce type de lieu à la recherche du meilleur équipement LED en restant dans des budgets maîtrisés.

« Je voulais d’abord un projecteur se rapprochant au plus d’un PC traditionnel. Et pour ça j’ai trouvé la découpe ColorSource Spot Jr, poursuit-il. Comme je l’explique à toutes les compagnies, j’ai pris cette découpe comme un PC, par rapport à son faisceau très intéressant quand il est utilisé à la face ou à contre. Après il se trouve qu’elle a les couteaux… Et les découpes ETC on connaît depuis longtemps, on sait comment ça marche ! »


La Scène 3…
… et son pont de face.

La qualité ETC à petit prix, c’est exactement avec cette promesse que cette découpe a été lancée il y a 3 ans, et commercialisée a un peu plus de 1 000 €. Plus de 1000 projecteurs ColorSource Spot Jr ont depuis été vendus en France.

Le ColorSource Jr.

Jérôme Feuillade a donc décidé d’utiliser ce projecteur pour éclairer les faces mais il en a placé aussi en plusieurs endroits du grill en tant que découpe. Au total, 40 ColorSource Spot Jr sont réparties dans les 3 salles.

Jérôme a ensuite choisi le ColorSource Spot, plus puissant mais aussi plus imposant. Il y en a 15 dans le OFF 01 et tout autant dans le OFF 02.
Il est polyvalent puisque sa source est compatible avec toute une série de nez optiques de haute qualité. Jérôme a donc équipé le lieu d’optiques Fresnel, de Cycliodes et de zooms 15-30° et 25-50°.


La Scène 2 dont les gradins sont escamotables.
Le pont de face de la Scène 2.

Pour compléter le kit de départ, le OFF s’est doté de 50 PAR de la nouvelle série Source 4WRD Color. Le Source 4WRD Color est un module à LED qui permet de transformer facilement un projecteur Source Four traditionnel en projecteur LED.

Les Source 4WRD Color II PAR.

Et ce nouveau moteur LED a également été intégré dans différents boîtiers pour offrir aux utilisateurs une version complète de projecteur dont un PAR aux bords flous et aux couleurs saturées.

Côté contrôle, Jérôme Feuillade a choisi 3 consoles ETC. Une console ColorSource 40 AV est en régie de la petite salle, car la gamme ColorSource offre aussi des possibilités de contrôle abordables, puissantes et simples à utiliser.
Les deux autres salles utilisent chacune un pupitre Element 2, la première console de la gamme Eos, qui permet de bénéficier du remarquable système Eos, et des applications mobiles ETC, à un prix là aussi plus abordable. Jérôme a donc ajouté une tablette pour avoir un contrôle mobile de la régie.

Le pupitre ColorSource 40 AV.
Un des deux pupitres Element avec tablette.

La puissance, est assurée par des gradateurs de la gamme ColorSource. Avec 12 circuits pour la petite salle et 24 pour chacune des grandes, l’équipe du lieu qui est pourtant 100 % LED a pensé aux compagnies qui auraient besoin d’utiliser des sources traditionnelles.
De plus, les 2 locaux techniques des salles OFF 01 et OFF 02 étant côte à côte, il est possible de répartir les 48 circuits de gradation en fonction des besoins d’une salle ou de l’autre.

Un local technique avec circuits directs et gradués.

En équipant ce lieu, ETC prouve qu’il peut satisfaire les exigences des salles aux budgets plus serrés avec des produits efficaces et fiables qui embarquent les meilleures technologies sans compromis sur la qualité. Les projecteurs de la gamme ColorSource, à l’instar des autres produits ETC, sont couverts par la garantie de 5 ans sur l’ensemble du projecteur et de 10 ans sur la dalle LED.

Les projecteurs de cette gamme ColorSource partagent un grand nombre des technologies propriétaires d’ETC. Ils bénéficient d’une calibration en usine qui permet de garantir l’uniformité des projecteurs et la compensation thermique est gérée en interne par des algorithmes afin de garantir la stabilité des couleurs après plusieurs heures de spectacle.
Ce nouvel outil culturel à Chartres est un franc succès. Jérôme Feuillade, ravi de ses choix techniques est surtout heureux de voir aujourd’hui les compagnies donner vie au lieu, d’autant que le public Chartrain, fidèle à ses compagnies locales, répond aux rendez-vous et remplit régulièrement les 3 salles.


Découvrez le VLOG à la rencontre de ce lieu sur la chaîne YouTube de ETC France :


Plus d’infos sur le site ETC

 

Sixty82, forgerons modernes

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En 5 ans la compagnie Sixty82 a réussi à s’imposer comme le fabricant de structure le plus innovant de sa génération. Formée par d’anciens dirigeant de Prolyte et Litestructure, accompagnée par Axente en France et AC-ET en Angleterre, la compagnie Hollandaise révolutionne le monde de la structure par ses inventions.
Puce RFID et appli de gestion de stocks, accessoires d’accroches, système modulaire Alpha82, plateau de scène mobile Arena Frame, chaque année semble offrir un lot inépuisable de nouveautés.

Pour 2023, plusieurs produits Sixty82 ont su séduire les visiteurs du Prolight+Sound, en voici une petite sélection, effectué lors de notre dernier périple allemand.


Inferno, prix de l’innovation SLU

Les nouvelles élingues Inferno existent en longueurs de 50 cm, 1 m, 1,5 m et 2 m.

Les élingues de structure ont pendant très longtemps encombré les panières des riggers. Ces éléments indispensables à l’accroche de pont, filins métalliques lourd et rugueux, sont maintenant remplacés par les Softsteel, des brins d’aciers entourés d’un textile armé, plus souple et léger.

Une fenêtre de vision dans la gaine protectrice permet de vérifier le bon état des sections en déroulant le Softsteel. Sixty82 propose une élingue encore plus souple, plus légère et plus pratique avec Inferno.
Souple, n’abîmant ni les ponts, ni les mains, l’élingue Inferno suit toutes les normes de sécurités. Actuellement en fabrication, elle sera bientôt disponible auprès d’Axente.


Sur le verso de l’étiquette un pense-bête répertorie les différentes façons d’utiliser l’élingue autour d’un pont.

L’innovation de cette élingue composite réside dans sa tresse, une multitude de fils d’aramide, un matériau à la fois très solide, résistant à la chaleur et léger. Il n’y a pas de cœur ou d’enveloppe, la tresse composite étant fabriquée d’un seul tenant.

Les brins d’aramide sont plus fins que des cheveux, d’une souplesse considérable et d’une excellente résistance à l’abrasion. Un simple contrôle visuel suffit pour déceler des dommages éventuels, puisque tous les brins sont solidaires, de l’intérieur à l’extérieur. Le rayon de courbure de 6 mm est si petit, qu’il permettrait de réellement faire des nœuds avec l’élingue.

Dotée d’une résistance au feu de 200°, Inferno, au nom de circonstance, se décline en différentes tailles, de 50 cm à 2 m, avec un coefficient de sécurité de 7. Les élingues sont prévue pour 2 tonnes de charge, ou 4 si elle est doublée.


Série TPM prix de l’innovation SLU

La série de ponts TPM 29 existe en 12 longueurs, de 21 cm à 4 m, et s’accompagne de 14 pièces d’angles et 8 types de cerces.

Les ponts sont, avant même leur premier assemblage sur scène, une affaire de soudeurs. Et pas n’importe lesquels. Soudure en aluminium, normes drastiques, les spécialistes sont rares, et les temps de fabrications assez fluctuants, surtout en période de fortes demandes.

L’idée assez ancienne d’industrialiser tout ce processus, a trouvé avec le brevet TPM un aboutissement solide et fiable. Cette série de ponts en 29 cm de largeur, compatible avec les anciens ponts Sixty82, se base sur un changement drastique de design et de méthode de fabrication.

Les nouveaux modèles adoptent un format redessiné de traverses, aux diagonales semi-carrées, avec face arrondie, sans aucun longeron à l’intérieur de la structure. Ces traverses sont soudées à l’aide de robots soudeurs sur rail, avec des bancs de soudure bi-face. Les techniciens programment les bras automatisés et gèrent l’approvisionnement des pièces et leur contrôle.


La terminaison d’un pont TPM, d’un seul tenant donc plus rigide.

Le prix de l’innovation SLU concerne les éléments de terminaisons de chaque pont, qui réunissent les traverses en carré, triangle ou échelle, sont créés à partir d’un profilé extrudé coupé dans un bloc d’un seul tenant.
Les avantages sont légion. La structure obtenue est ainsi encore plus homogène, plus rigide et avec 25 % de résistance en plus suivant utilisation.

Le poids est quasi inchangé (entre 2 et 5 % plus lourd) et pourtant les ponts sont pratiquement antichocs, et la solidité améliorée au niveau des angles permet de garantir un assemblage aisé dans le temps. De plus ce nouveau design permet de laisser un passage complet à l’intérieur des ponts carrés ou triangulaires, pour y glisser des projecteurs, par exemple.


Mais le gain le plus important concerne la durée de fabrication. Les cycles de constructions sont divisés par 6, et permettent de gérer les stocks sans soucis, même en cas de demande urgente. Pour assembler cette série TPM, de nouvelles goupilles en alliage d’acier haute résistance sont maintenant proposées, et peuvent être utilisées dans les anciennes gammes.
La taille 29 des nouvelles structures TPM est déjà disponible, la série 39 est-elle annoncée pour la rentrée.

La fabrication


La technique


Accessoires et perfectionnement

En compagnie d’Alain-René Lantelme, directeur technique d’Axente, nous avons pu avoir un aperçu des dernières innovations du fabriquant néerlandais.

Sur le stand Alpha82 du Prolight+Sound, une valise intègre un Kit Manchon composé de cales de différents millimètres d’épaisseur. Ces cales sont intégrées dans des demi-manchons, avec un épaulement à l’épaisseur souhaitée pour adapter une structure ou prévoir un contre-fléchage.
Un pont dérivé de la série Alpha82 comporte une traverse tubulaire centrale réglable pour l’accroche de projecteurs ou de moteurs. La Série Alpha 82 pré-rig répond aux demandes de touring, pour les gains de temps et de place durant les phases de transport et de montage. Ainsi, les projecteurs ou les éléments d’accroches sont laissés dans les ponts durant toute la tournée, ce qui évite énormément de manutention.

La Cage de tower TM10 est utilisée pour fixer des ponts en largeur 30 ou 40. Son nouveau design arrive entièrement boulonné avec seulement 4 éléments. L’empreinte centrale, dite ‘Horse-Shoes’, permet de verrouiller la cage sur le tower.

La cage de tower TM10 est disponible en taille M.

Plus d’informations sur les produits Sixty82 sont disponibles en ligne sur le site Sixty82 ou auprès de leur distributeur français Axente

Sonoss FlexCell, un peson connecté en filaire et HF

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Le FlexCell est un peson autonome conçu par Sonoss, capable de mesurer en temps réel la charge sur chaque point d’accroche des structures.

Pour son développement Manuel Lauwerier, directeur technique de Sonoss et créateur de la télécommande moteur digitale sans-fil RT72-20G-W-WL, a rédigé à un cahier des charges très précis, reprenant un ensemble de demandes formulées par plusieurs directeurs techniques français, dont des sociétés phares de l’événementiel et du spectacle vivant.

Il vise ainsi à compléter l’ancienne gamme Broadweigh, distribué par Sonoss, en apportant plusieurs innovations indispensables, et en adoptant un fonctionnement plus complet.


Au Prolight+Sound 2023, Sonoss a proposé des démonstrations de ses pesons connectés et de ses télécommandes moteurs sans-fil.

Peson FlexCell, l’assurance sécurité pour le levage

Ce peson prend la forme d’un cube d’une douzaine de centimètres de côté qui intègre le dispositif de mesure, une batterie, un module d’émission HF, des connecteurs et un menu affichage numérique. La partie communication est protégée par un Boîtier en nylon fibré, très robuste, solidaire du système d’accroche métallique.
Celui-ci possède 2 larges anneaux de chaque côté pour venir l’intercaler entre la manille de levage du palan et l’élingue du pont (par exemple). Autour du Boîtier, une bande de diodes RGB sous un diffuseur opale diffuse sur 360°, ce qui permet de transmettre des alertes visuelles, comme une surcharge ou l’état de la batterie.

Le FlexCell est le premier peson connecté à la fois filaire et sans-fil à menu intégré.

Le FlexCell peut mesurer une charge jusqu’à 5 tonnes et l’afficher sur son menu lors d’une utilisation locale. L’afficheur, complet, permet de configurer chaque peson directement.

Pour un contrôle déporté, le peson transmet aussi ses informations en HF à fréquence de 868 MHz pour le touring, ou en filaire pour les applications fixes, une souplesse d’utilisation inédite pour ce type de produit.

Un capteur de température va permettre de linéariser la courbe des données en fonction de la dilatation des pièces mécanique différente aux températures extérieures extrêmes. Car l’acier ne se déforme pas de la même façon à – 20 °C et à +50 °C. Cette correction, transparente pour l’utilisateur garantit la précision de l’indication.

Grâce à sa batterie, et suivant les conditions d’utilisation, il possède une autonomie de plusieurs jours, et jusqu’à un mois en fonction de la fréquence d’interrogation des mesures. Celle-ci est paramétrable suivant les besoins, en continu, toutes les secondes ou plus.
Un accéléromètre gyroscope intégré va détecter les vibrations et réveiller le peson si le système de levage se met en marche. Il permettra aussi d’aligner automatiquement l’affichage suivant le sens de montage du peson.


Sur le peson situé en haut à droite de l’image, l’alarme visuelle permet de détecter que l’un des pesons est en surcharge.

Une alarme de dépassement de charge, avec une précision d’1 kg, déclenchera une alerte visuelle (le ruban de led s’illuminera en rouge) et pourra aussi transmettre un signal soit en filaire, soit sans-fil. En effet, dans le cas d’installation plus complexe, il est indispensable de pouvoir réagir rapidement si un moteur débraye, ou si la structure prend de l’angle.
Un récepteur permet de récupérer les informations de tous les pesons déployés en le branchant à un simple poste informatique. En plus des mesures d’effort, il permet le calcul de la charge globale et affiche les alertes suivant les paramètres désirés. Le récepteur peut se connecter en Wifi au réseau informatique du lieu et possède un Web Serveur pour pouvoir lire ses données en intranet.



Présents sur le côté du FlexCell deux connecteurs, en retrait de l’enveloppe métallique pour être protégés des chocs, permettent soit de créer un réseau filaire de transfert de données pour les installations fixes, soit d’être configuré spécifiquement. Parmi eux, un connecteur permet de se relier en filaire à une alarme externe sonore, ou de brancher un codeur incrémental pour se synchroniser avec des moteurs asservis.

Plus que pratique, la charge des batteries s’effectue par simple contact entre les FlexCell et les bornes de recharge de la valise de transport. Deux plots métalliques, situés de part et d’autre du boîtier, assurent la charge quel que soit le sens de positionnement du peson.
Le bandeau lumineux donne alors directement l’état de charge de la batterie. Un kit comprenant la Valise, 6 pesons et leurs manilles, sera disponible dès le mois de juin.

Assemblés à Lille chez Sonoss avec des composants européens, les pesons FlexCell seront utilisés dès cet été sur plusieurs festivals de renom par le groupe Novelty.


Télécommandes moteurs sans-fil RT72 et RT-24, le confort en plus

Sonoss a décliné sa fameuse télécommande déportée 72 moteurs en une version plus légère de 24 moteurs. Tout est dans la référence. La première se nomme RT72-20G-W-WL, pour Remote 72 (moteurs) – 20 Group – Wired (Filaire) – WireLess. La nouvelle DR24-8G-W-WL gère donc 24 moteurs, pouvant être rassemblés en 8 groupes et fonctionnant soit en filaire, soit sans-fil, avec les armoires moteur de la marque Sonoss.

La dernière télécommande moteur sans-fil DR24-8G-W-WL entre en production.

Cette Télécommande est un condensé d’ergonomie, portable facilement, avec 2 larges poignées, une sélection directe des 24 moteurs, la création en 8 groupes ; et la partie maître comprenant le sélecteur de sens, un coup de poing d’arrêt d’urgence et un reset moteur général.

Un écran sur le côté renseigne les différentes actions, ou l’état de charge des batteries, mais prend tout son sens avec les pesons FlexCell.
En effet, un récepteur HF se relie à la télécommande pour dialoguer avec les pesons et créer ainsi un écosystème autonome de gestion optimisée du levage. Une liaison qui peut se faire ou en filaire, ou en HF pour plus de liberté.

Il suffit de repérer chaque moteur sur la télécommande et de lier à son peson, une solution software va ensuite transférer les informations de charge, ainsi que la somme des informations délivrées par chaque peson pour apprécier la charge totale supportée par la structure.
L’utilisateur va donc connaître en temps réel les efforts supportés par les moteurs, prévoir la capacité exacte de chacun, le poids total de sa structure en mouvement et même récupérer les alertes de dépassement de charge sur son combiné, et éventuellement automatiser le blocage des moteurs en cas d’alarme importante.

Le Système de télécommande conçu par Sonoss est prévu jusqu’à 128 moteurs, et peut gérer autant de pesons connectés.

Plus d’infos sur le site Sonoss

SDM joue à l’Olympia avec les Sharpy X Frame

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Pour la conception lumière de son concert à l’Olympia inscrit dans la tournée “Liens du 100”, le rappeur SDM a fait appel au studio Lumiverse Design qui a choisi un kit lumière comportant 32 Sharpy X Frame, 16 B-Eye K10 et 12 Mythos2 Claypaky fournis par B Live.


Valentin-Marchand et Guillaume-Dubot, deux des trois associés fondateurs avec Mathis Dubot du studio de céation Universe Design.

Lumiverse Design est un studio de création basé à Paris spécialisé dans le design, la scénographie et la programmation lumière.

Dans ces locaux, l’équipe pré-produit ses projets et construit les éléments scénographiques nécessaires.
C’est avec une volonté de se démarquer des propositions plus classiques pour répondre à l’univers du rappeur que Lumiverse Design a choisi une conception épurée et élégante, qui a unanimement remporté l’adhésion de l’artiste et son équipe.

Lumiverse Design a ainsi opté pour un tulle en fond de scène marqué du logo SDM, qui apporte une identité visuelle propre à l’artiste et une touche théâtrale aux tableaux lumière, dynamiques ou intimistes, adaptés à chacun des titres de SDM accompagné de nombreux invités.

Le choix de Lumiverse Design s’est très vite orienté vers le Sharpy X Frame, une machine hybride Beam Profile, compacte, puissante avec sa lampe à décharge 550 W, et versatile grâce à son zoom de large amplitude 0,5° – 52°, et son système de couteaux à quatre plans focaux.

Reprenant les meilleures caractéristiques de la gamme Sharpy et avec système CMY complété d’une roue de 14 couleurs, il était idéal pour produire des couleurs uniformes et de belles textures de ses 18 gobos, comme le souhaitait l’équipe.

Une partie des Sharpy X Frame et les B-Eye K10 étaient accrochés sur les ponts de contre et milieu du grill, d’autres Sharpy X Frame assuraient les latéraux et la face, alors que les Mythos2 placés à contre sur de petites échelles renforçaient la profondeur de la scène.
Le groupe B Live a fourni l’ensemble des projecteurs Claypaky, avec la collaboration d’Adrien Mouttou.

Plus d’infos sur les sites

– Lumiverse Design
– B Live
– Claypaky
– Dimatec

 

Prolights certifié ISO 14001:2015 !

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Music & Lights, propriétaire de la marque Prolights, a obtenu la certification ISO 14001:2015 pour son « Système de management environnemental ». Elle vient s’ajouter à la certification ISO 9001:2015 déjà obtenue par l’entreprise italienne pour son process de gestion de la qualité.

Cette nouvelle certification confirme l’engagement de l’entreprise dans la recherche d’innovations techniques respectueuses de l’environnement, et accentue sa vision éco-orientée, incitant tous les acteurs de l’entreprise à adhérer à un mode de vie plus durable, non seulement concernant les processus de production, mais aussi en proposant des espaces de bien-être à ses employés (cantine gratuite, salle de loisirs, grands espaces verts avec ferme et potager biologique).


Franco Sorabella, Président fondateur de Music & Lights.

Franco Sorabella, fondateur et PDG de Music & Lights, a déclaré : « La certification ISO 14001:2015 est pour nous un nouveau point de départ vers un programme d’optimisation de tous nos processus de production : un engagement à développer une culture d’entreprise innovante.
Nous continuerons à travailler avec détermination et persévérance pour réduire significativement notre impact environnemental et développer des luminaires innovants alliant haute performance et éco-durabilité. »

Et d’autres informations sur le site Prolights et sur le site ESL

 

Ayrton Huracan ST, un Wash qui fait de l’effet !

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Un peu plus de deux ans après le test de l’Huracan-X, je retrouve le plaisir de cette gamme puissante et innovante mais cette fois en version Wash. Enfin, Wash n’est que son diminutif!

Ayrton, comme à son habitude, sort des sentiers battus pour proposer plus et mieux : Une source puissante, un zoom qui sait se faire tout petit mais ouvre très très large quand il le faut, une palette de couleurs optimisée et un tas de fonctions jamais embarquées dans un Wash grâce à sa lentille de sortie F.O.S. qui reçoit un prix de l’innovation SLU !


Dans la famille Huracan, je demande le Wash ST.

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Comme un ouragan

Avec Ayrton, c’est sans surprise que l’on est toujours surpris. Le point numéro 1 de la marque est de développer des produits novateurs et originaux afin de toujours avoir une valeur ajoutée par rapport à la concurrence. Mais comme ils ne se satisfont pas du mieux, ils cherchent toujours à améliorer leurs propres produits.

Le Huracan Wash en est un parfait exemple. La première version disponible était la S. Elle dispose d’une source de 80 000 lumens permettant d’obtenir un flux lumineux supérieur à 52 000 lumens dans une sphère d’intégration avec un CRI au-dessus de 70 (chiffres fournis par Ayrton) et une température de 7000 K.


Ça va on ne s’est pas trompé !

Pour les amoureux de la couleur, la R&D a également proposé une version TC, True Color ! Avec une température native de 6000 K et un flux de 49 000 lumens, cette version produit en sortie 33 900 lumens avec un CRI supérieur à 95 (chiffres fournis par Ayrton) !

Beaucoup se seraient satisfaits de ces deux modèles, mais pas Ayrton. Ils ont profité d’une nouvelle source ayant un point blanc D65 (6500 K), qui répond parfaitement aux besoins de l’industrie du cinéma et de la production audiovisuelle numériques, pour proposer une version ST. C’est cette dernière que nous avons testée.

Sur le papier, le flux natif 68 000 lumens permet d’obtenir 45 300 lumens dans une sphère d’intégration avec un CRI supérieur à 80. En plus d’être complètement adapté aux exigences de la vidéo, il pourrait être un parfait compromis entre les versions S et le TC pour les prestataires et les salles ayant un panel de prestations très diversifié.

Le Vent, le Feu et la Tempête

Armé de sa baguette cruciforme, Cyril Albus Union, le magicien qui rend réel l’imaginaire d’Yvan Péard, fondateur et grand designer d’Ayrton, lève le voile (et les capots) de l’Huracan Wash. Sur le plan esthétique, il est similaire aux autres modèles. On retrouve le souci du détail et le savoir-faire emblématique qui permettent d’identifier la marque au premier coup d’œil. C’est donc sans ambages que l’on peut parler de l’embase.

On y trouve bien évidemment deux poignées de chaque côté qui facilitent la prise en main des 42,5 kg. Deux grilles de ventilation permettent de faire circuler l’air à travers toute la base. Astucieusement positionnées derrière les poignées, elles ne seront jamais obturées.
Deux filtres en mousse évitent l’entrée des poussières. Sur la face avant on retrouve l’écran et la molette permettant de configurer les nombreuses options d’un menu clair et pratique.


Tactile ou rotatif, on peut même être Bi !

Côté connectique et contrôle, il y a du plus par apport à certaines versions de l’Huracan. On retrouve, sur tous les modèles, 2 connecteurs XLR5 pour le signal DMX, 2 connecteurs etherCON RJ45 pour l’ArtNet et le sACN ainsi qu’un connecteur powerCON True1 pour l’alimentation électrique.

Avec une consommation maximum de : 1 470 watts, une recopie de l’alimentation aurait pu entraîner de fâcheuses conséquences. Sur ce projecteur on trouve également un connecteur USB, pour les mises à jour du soft et un accès direct à la pile qui permet, entre autres, de configurer le projecteur sans le brancher à une prise. Le protocole RDM est disponible, tout comme un récepteur sans fil CRMX TiMo de Lumen Radio.

Coucou la voilà !

Une puce NFC (Near Field Communication) est maintenant ajoutée aux projecteurs et l’on peut ainsi, via un smartphone, récupérer toutes les données de la machine et la paramétrer. Une nouveauté qui va grandement faciliter la gestion du parc de matériel.
Comme d’habitude, dans la base logent la carte mère ainsi que les alimentations de l’électronique et de la matrice de leds. Pas non plus de changement sur la lyre. On peut bloquer les deux axes de rotation pour porter la machine en toute sécurité. L’entraînement du Tilt est dans le bras qui comporte le blocage de cet axe.

Sous le capot, le système diffère un peu de celui de L’Huracan-X mais reste très classique. Dans l’autre bras on retrouve la carte de gestion des axes pan et tilt, ainsi que la montée d’une partie du câblage vers la tête.


Visiblement il y a une liaison voltueuse entre la carte et le moteur hybride pas à pas triphasé de l’axe Pan ! Coté Tilt, à droite, ça monte aussi à la tête !

C’est avec Gertrude, oups non ce n’est pas elle. C’est avec constance qu’Ayrton s’attache à produire des projecteurs alliant design, robustesse et fiabilité. Pour cette raison, une grande partie des éléments fixes sont en fonte d’aluminium. En combinant le châssis avec les éléments extérieurs, la structure est très rigide avec des volumes plus importants.

Pour voir ce que l’Huracan a dans la tête, il suffit de tourner d’un quart de tour chacune des deux vis de chacun des capots. Petite astuce : pour changer un gobo, Il faut retirer le capot du dessus quand le logo « Huracan » est à l’envers. Au premier regard on ne voit pas de différence avec une version profile !


Une version Wash avec une tête bien pleine !

Prix de l’innovation SLU

La seule et unique manière rapide qui permet de différencier la version Wash des versions profile, si l’on n’a pas le nez sur l’étiquette, c’est l’auguste lentille Fresnel de 210 mm. Entièrement moulée, c’est sûrement l’élément de ce wash qui a demandé le plus de recherches.

La grande lentille Fresnel F.O.S. de l’Huracan ouvre la porte à une nouvelle génération de Wash !

Si l’on retrouve sur la partie extérieure toutes les caractéristiques de l’optique Fresnel, sur l’autre face une multitude de « points » ont été ajoutés et la position de chacun d’eux méticuleusement étudiée.

En effet, afin de pouvoir utiliser efficacement le module couteaux, les gobos et le prisme ovalisant embarqués, la RD a dû développer un système de diffusion progressif qui s’adapte en fonction de l’application et des accessoires ou éléments optiques utilisés.

La lentille F.O.S. (Fresnel Optimization System) apporte également une très importante amélioration au mélange et à la diffusion des couleurs ainsi qu’un gain de luminosité qui peut aller jusqu’à 10 %.


Derrière la lentille se trouve la partie optique de la tête avec le focus, en plus du zoom habituel, un prisme ovaliseur et, quel bonheur, un système de frost progressif reprenant le même principe que la trichromie.

Le zoom, le frost et l’ovaliseur ! Déjà disponible dans toutes les bonnes salles mais sans la BO d’Ennio Morricone.
Et oui ma bonne dame, c’est un Wash et en plus il a une lentille focus !

Dans le second espace, on retrouve, comme sur les Huracan Profile, deux modules. Le plus proche du zoom comporte deux paramètres, l’iris et les couteaux. Il aurait été plus simple et moins coûteux de reprendre la version du profile et ne proposer les améliorations que dans les futurs modèles, mais Ayrton propose toujours le meilleur de ces possibilités.

L’iris, tout pareil !
Le module couteaux, aussi mais en mieux !

Le système des 4 couteaux est comme celui du grand frère. Chaque lame, contrôlée par 2 moteurs, ferme entièrement le faisceau. Par contre, l’indexation du module se fait sur 120° alors qu’elle était de +/- 45° sur le profile. Ce n’est pas une révolution, mais c’est souvent dans les détails que l’on apprécie la qualité d’un produit.

Le second module est une version allégée et surtout optimisée pour la version Wash. Le système de 3 couleurs (CMY) et 3 correcteurs (CTO, CTB et CTP) a bien entendu été conservé, il a même été adapté aux caractéristiques de la matrice de leds. On retrouve également la roue de couleurs ainsi que la roue d’effets multicolores et pour finir une roue de 7 gobos tournants et indexables.

Ce qui fait la différence !
12 drapeaux de 6 teintes pour 281 trillions de couleurs !

Sur un air de latin jazz, du vibraphoniste Cal Tjader

Quelques tours de vis pour tout remettre à sa place et la machine est prête à nous montrer l’étendue de ses possibilités. Je connecte le port RJ45 à mon contrôleur et la liaison ArtNet se fait directement. On a bien entendu choisi le mode Extend de 61 canaux qui offre le plus de possibilités. La machine propose aussi les modes Basic et Standard qui utilisent respectivement 37 et 39 paramètres. L’arborescence et le contenu du menu sont pratiquement identiques sur les projecteurs Ayrton de même génération et il est donc très simple de configurer la source.

La plupart des fonctions sont également disponibles via l’application NFC et sur le contrôleur via le RDM ou le dernier canal DMX de chaque projecteur. Des options très utiles qui permettent des modifications pendant le déroulement du Show.
On peut, par exemple, sélectionner durant la majeure partie des tableaux le mode de ventilation Stage pour le maximum de puissance lumineuse et passer en mode Auto, Silence voire Super Silence si on a besoin de baisser le niveau de la ventilation à certains moments.
Si un jour, le cadre de scène est plus petit, on peut également limiter la course du Pan. Le Huracan est maintenant prêt. Allumé @Full, on sent qu’il y a des lumens dans le moteur ! Même si ce n’est pas la version la plus lumineuse, le faisceau est puissant et homogène.

Le Huracan Wash ST c’est du Lux !

La version ST est principalement destinée aux plateaux TV et cinéma ainsi qu’au Théâtre, à l’opéra et au ballet même si, à mon avis, c’est le plus polyvalent des 3. Le dimmer est très efficace et l’on peut caler avec précision l’intensité souhaitée. Il est même disponible en 16 bits avec le mode Extend. Suivant vos besoins, vous pouvez choisir entre les courbes Square Law, par défaut, ou Linear. Pour un bel effet d’orage, on a bien sûr aussi une fonction Shutter avec des strob réguliers, Pulse ou Random.

Pas non plus de surprise sur les deux axes pan et tilt. Les mouvements sont bien gérés avec des temps de transitions très courts où très longs et quelles que soient les combinaisons de valeurs. Un des paramètres qui m’a particulièrement surpris, est le zoom. La plage d’ouverture est bluffante, tout en conservant une grande vitesse entre les valeurs extrêmes.

Quelques exemples de la grande plage d’ouvertures !

Un des plus du Wash Huracan, c’est qu’il ouvre grand et que l’on peut aussi avoir un bâton de lumière en conservant une bonne luminosité homogène. Quand on est sur une utilisation 100 % Wash, on n’utilise pas la fonction Focus et l’on a une vitesse très rapide de 0 à 100 ! En rajoutant l’iris on arrive à retrouver les petits faisceaux tout fin dont le balai est toujours magique !

Si vous êtes chafouin voilà un effet pour vous donner la banane.

Un effet que j’ai été surpris de revoir, c’est le prisme simulant l’ovalisation du faisceau du Par 64 que l’on appelait « La Banane ». Comme il est rotatif et indexable, il produit un effet volumétrique original !

La combinaison entre la trichromie CMY, les 3 correcteurs progressifs CTO, CTB, CTP, la roue de couleurs et les macros de couleurs font de ce Wash un parfait outil pour les utilisateurs très exigeants en matière de couleurs. Quand tous ces paramètres sont combinés avec la nouvelle lentille F.O.S. cela donne une perle rare !

La roue de couleurs, même si elle est un peu plus compliquée à utiliser pour les transitions, apporte toujours quelques couleurs, qu’il serait difficile ou impossible de reproduire avec la trichromie, ou une version plus lumineuse qu’avec l’empilement des différents filtres.
Sur la version ST, les teintes des drapeaux de la trichromie ont été spécialement adaptées pour obtenir le meilleur compromis entre palette de couleurs et luminosité. Il y a une légère différence avec la version Profile mais les deux modèles se marient très bien dans un même kit.

Un petit échantillon des 281 trillions de couleurs disponibles sur l’Huracan Wash !

L’ajout des 3 correcteurs, CTO, CTB et CTP (minus green) est un gros plus pour la télévision et le cinéma tout particulièrement, mais aussi pour les autres utilisateurs. On peut choisir une couleur et très simplement, la refroidir ou la réchauffer, l’adapter aux réglages des caméras ou faire une bascule subtile entre deux ambiances sans modifier la couleur de base. Je suis prêt à parier, sur la tête de ma belle-mère, que l’on a là un des systèmes de couleurs les plus complets jamais développés sur un projecteur.


L’effet multicolore va vous faire halluciner !

La roue d’effet colorée ajoute aussi des possibilités en termes de couleurs. Elle peut être utilisée seule mais il est tout aussi intéressant de la conjuguer avec une autre couleur ou même un « chase » ou un effet de plusieurs couleurs.

Les couleurs originales étant principalement basées sur le cyan, le jaune et le bleu, en ajoutant des complémentaires se rapprochant du magenta, du rouge ou du vert, on modifie totalement le rendu original.

J’ai aussi apprécié le Frost. Le fait d’avoir choisi de modifier le système du Profile est une très bonne idée. On a une arrivée et une gestion beaucoup plus précises de la diffusion. C’est bien sûr un point important sur un Wash. Un autre point intéressant est le module couteaux qui permet de cadrer le faisceau sur un ou plusieurs côtés. Une possibilité pas simple à mettre en place sur ce type de source, mais le travail fait sur la lentille de sortie permet d’obtenir des résultats très convaincants.

On ne fait pas que des points ronds ? Mais non Raymond on fait aussi des points carrés !

Le dernier paramètre la roue de gobo, est sûrement le plus original ! Les 7 gobos ont été spécialement choisis pour une efficacité optimale et je dois dire que le résultat est très convaincant. C’est un plus sur cette machine déjà complète, qui amène une vraie différence avec tous les autres produits du marché.


Le set de gobos très efficace en projection et en volumétrique.
Et avec la roue d’effet, c’est encore plus attrayant !
Un rendu intéressant en jouant avec le focus.

Et avec présentation dynamique en vidéo


Le routier de l’espace

Mon moment préféré dans les tests arrive ! Mo sort le télémètre, on va bientôt aller manger… Après avoir laissé le projecteur refroidir, on rallume la matrice @ full pour mesurer l’incidence de l’échauffement des leds sur l’intensité lumineuse.

Sur une durée de 35 minutes l’éclairement au centre passe de 7 350 Lux à 6 954 lux avec une valeur au plus bas de 6 930 au bout de 20 minutes.

On a donc un derating maximum de 5,71 % en mode auto, pas de surprise, Ayrton est un des pionniers de la source Led.


Faisceau 20°

Après une heure de pause avec sushi mais sans soucis, la luminosité de l’Huracan est restée identique. On commence donc la première série de mesures pour trouver le flux lumineux à 20°, notre angle de référence. L’éclairement au centre de 20 450 Lux après derating (21 620 à froid) conduit à un flux total de 29 100 lumens (30 760 à froid).
Nos méthodes et conditions de mesures étant complètement différentes, il est tout à fait normal que nous trouvions des valeurs différentes que celles d’Ayrton qui dispose d’une sphère d’intégration. La courbe d’intensité ne présente ni point chaud ni défaut dans le faisceau. On en profite pour relever les intensités des teintes RGB, CMY, CTO CTB CTP et on relève un CRI de 81 pour le blanc de base.


Faisceau serré

Pour la plus petite ouverture de 7,1° que nous mesurons à I/2 (intensité au centre divisée par 2) l’éclairement au centre est très élevé, 90 000 lux après derating, (95 140 lux à froid) et le flux total est de 24 250 lumens (25 600 lm à froid). Pas de soucis sur la courbe d’intensité lumineuse. La mesure de l’angle, cette fois à I/10 conduit à 10,2°.


Faisceau large

Pour l’ouverture maximale, 72,3° que nous mesurons à I/10, avec un éclairement au centre de 1 640 lux après derating (1 750 lux à froid) le flux atteint 29 920 lm (31 640 lm à froid). 0 5 mètres de distance, la projection de lumière couvre un diamètre de 8 m sur la cible !

Nous mesurons également la régularité du dimmer et c’est sans surprise que le projecteur passe le test haut la main !

Courbe de dimmer de 0 à 100 % en mode Square Low.
Courbe de dimmer de 0 à 10 % en mode Square Low.


Un fameux bolide !

La Phrase qui résume le mieux ce projecteur est du charcutier d’Yvan Péard : « Il y en a un peu plus, je vous le mets quand même ? » Tout comme la version Profile, le Wash de la série Huracan apporte des innovations majeures et des fonctionnalités en plus. On a même 3 versions pour aller au plus près de nos besoins et toujours plus loin dans les conceptions.

L’Huracan Wash dispose d’un faisceau puissant et homogène qui permet de décupler l’énorme potentiel du système de couleurs CMY, CTO, CTB, CTP mis en valeur par la nouvelle lentille F.O.S. Mais cette source a également une très belle palette d’effets et de possibilités grâce aux gobos, à la roue d’effet et au module couteaux. Je n’ai qu’un conseil à vous donner, c’est de demander une démo à l’équipe de son distributeur Axente !

AYRTON – Huracán Wash – Presentation from Ayrton on Vimeo.


D’autres informations sur le site Ayrton et sur le site Axente

Tableau général

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L’Écrin s’équipe en PAINTE Robe avec Novelty

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©l’Ecrin

La salle de spectacle l’Ecrin près de Dijon, d’une jauge de 442 places assises, s’est équipée de huit projecteurs PAINTE, le Profile compact de Robe Lighting, choisis par Philip Blandin, régisseur général du lieu et fournis par Novelty.


©l’Ecrin

Philip Blandin est responsable de la coordination de tous les aspects techniques des spectacles à l’Ecrin. Il nous explique les raisons de son choix et son retour d’expérience sur l’utilisation quotidienne des PAINTE.

Philip Blandin : « Robe est une marque premium dans le domaine des projecteurs asservis. Nous recherchions des lyres à couteaux motorisés et après avoir demandé des démonstrations à différentes marques, nous avons choisi les PAINTE pour leurs performances. »

La vente et l’installation de ces projecteurs Robe à l’Ecrin ont été réalisées par la société Novelty, spécialisée dans les équipements techniques, audiovisuels et scénographiques.
Grâce à leur expertise, les projecteurs ont été parfaitement intégrés à la structure de la salle, offrant ainsi un éclairage précis et puissant.

Ils sont positionnés aussi bien à la face qu’en milieu de grill pour une grande variété de possibilités d’éclairage qui offre une flexibilité appréciable lors de la conception des spectacles de tout type : théâtre, musique, humour, danse, cirque…

Au cours des derniers mois, les projecteurs Robe PAINTE ont été régulièrement utilisés sur divers spectacles à l’Ecrin et particulièrement appréciés pour leur fiabilité, leur rapidité d’exécution et leur flux lumineux puissant.

©l’Ecrin

« Ils répondent parfaitement à nos besoins et nous permettent de créer des ambiances visuelles fabuleuses, en accord avec les exigences artistiques de chaque production. Cette salle de spectacle possède également 12 Ledbeam 350 Robe.


©l’Ecrin

Julie Tixier, Chargée d’Affaires ventes et installations chez Novelty, conclut : « Quand un client a des besoins d’éclairage scénique, proposer du Robe Lighting est une évidence. Je suis certaine que le client disposera toujours d’un produit fiable, polyvalent et répondant à ses besoins. La gamme est suffisamment vaste pour répondre aux besoins de nombreuses salles de spectacles, en fonction de leur taille et de leur utilisation ».


©l’Ecrin

Plus d’infos sur le site Robe lighting France

 

La FabSonic, l’immersif pour le spectacle vivant

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Chez La FabSonic, tout tourne autour de l’immersif. Installé depuis début 2022 dans les locaux de TREMPO à Nantes, ce studio spécialisé dans les projets spatialisés à géométrie variable, est animé par Jérôme Boudeau, Christophe Sartori et Florian Chauvet.


Christophe Sartori, Jérôme Boudeau et Florian Chauvet, (de gauche à droite). ©Julia Briend

Le son fait partie de leurs vies, de leur travail depuis toujours. Ils maîtrisent toutes les étapes d’un spectacle, d’un événement ou d’une production utilisant du son immersif. De la création d’un contenu sonore à sa diffusion finale sous toutes ses formes, La FabSonic a les compétences requises et l’outil de création, de recherche et de modélisation.

C’est dans ce véritable studio immersif que Florian Chauvet et Jérôme Boudeau nous accueillent pour un entretien passionné sur la nouvelle place de la spatialisation dans l’ensemble des disciplines audio, et sur la polyvalence apportée par le logiciel SPAT Revolution de Flux, qu’ils ont choisi comme moteur principal de l’immersif.


SLU : Comment est née l’équipe et le studio La FabSonic ?

Florian Chauvet : Le studio a été créé à la base comme un outil de travail. Il n’est pas dédié à la prestation même. C’est plutôt un laboratoire pour nous trois : Jérôme Boudeau, régisseur son spectacles et tournées, Christophe Sartori, compositeur et régisseur son pour la danse, le théâtre et la radio, et moi-même Florian Chauvet, ingénieur du son musique. Nous sommes aussi tous formateurs aux lycée Gabriel Guist’hau pour le DN MADE Spectacle.
C’est comme ça que nous nous sommes tous retrouvés à Nantes. Au cours d’une réunion de travail nous avons évoqué l’immersif et notre collaboration commençait. Nous avons pu obtenir ce lieu à la suite d’un appel à projet au sein de l’espace d’émergences musicales TREMPO et nous l’avons équipé pour nous permettre de travailler le son immersif sous tous ces aspects.

SLU : Votre structure se concentre sur la démocratisation du son spatialisé ?

Florian Chauvet : Oui on peut le voir comme ça ; nous utilisons nos réseaux de connaissances professionnelles pour faire passer notre message que maintenant, on peut faire autrement que la simple stéréo.

360° autour, c’est de l’immersif, ici avec SPAT.

SLU : Pourquoi faire de l’immersif ?

Florian Chauvet : Pour les sensations que le son immersif nous apporte. Nous sommes partis du constat que dans le spectacle nous mixons en double mono depuis trente ans, car on mixe en stéréo seulement pour 8% de la salle environ.

Et nous avons aujourd’hui la possibilité de faire découvrir le même son à tout l’auditoire, ce qui est quand même une véritable révolution. Cela génère un plaisir renforcé d’écouter de la musique. Nous distinguons dans cette approche le son spatialisé, qui est frontal, et l’immersif à partir du moment où on fait du 360° autour du public.

SLU : Quel type de productions gérez-vous ?

Florian Chauvet : Notre cœur de métier, c’est le spectacle vivant pour la musique, le théâtre et la danse. Aussi la scénographie sonore pour la muséographie dans laquelle il y a un fort intérêt pour l’immersif. Cela nous intéresse beaucoup car il n’y a plus forcément la relation avec le visuel, ce qui ouvre encore plus de possibilités créatives.

SLU : Quels sont vos interlocuteurs ?

Florian Chauvet : Ce sont les artistes, les chorégraphes, les metteurs en scène, les scénographes. Nous pouvons ainsi rédiger un cahier des charges qui permet de réaliser le spectacle immersif de la création à la diffusion. Nous ne sommes pas ici pour promouvoir du matériel. Nous sommes là pour donner la solution adaptée à tout type de spectacle.
Nous essayons toujours d’optimiser le workflow entre la demande et le résultat, pour une cohérence financière et artistique, afin que l’expérience immersive fonctionne et réussisse.

SLU : Est-ce que les technologies de diffusion sont prêtes pour l’immersif ?

Florian Chauvet : Pour le live, oui car la diffusion spatialisée ou immersive est déjà exploitée. Pour le grand public c’est plus compliqué. La meilleure écoute pour l’instant me parait le casque avec le binaural. De nouvelles barres de son ou systèmes d’enceintes apparaissent pour la maison, mais faut-il encore avoir des espaces adaptés.
En tout cas, pour le live, nous avons déjà un très grand choix de solutions techniques offertes par de nombreux fabricants.

Régie théâtre en mode immersif, console CL5, logiciels Reaper et SPAT.

SLU : Vous poussez l’immersif ou la demande est déjà forte ?

Florian Chauvet : La demande est en train d’arriver. Nous sommes précurseurs avec notre studio dédié à la création pour le spectacle vivant. Il y a de l’intérêt de la part des artistes et des salles. Comme on sait que ces dernières renouvellent leur équipement tous les 10 à 15 ans, nous leurs portons le message que si un jour on change la diffusion, il est possible de faire autrement avec du spatialisé.
Nous jouons notre rôle de conseil et de prescription. On peut proposer, si l’installation permanente n’est pas d’actualité, des rajouts ou par exemple des accroches pour anticiper et permettre le déploiement d’immersif occasionnel pour accueillir des spectacles qui, déjà maintenant, le demandent dans leur fiche technique.

Jérôme Boudeau : En un peu plus d’un an nous avons fait beaucoup de démos auprès des artistes, des compagnies de théâtres et de danse et ils repartent avec beaucoup d’envies. Ils ont les oreilles qui brillent. Il leur faut un peu de temps pour appréhender cette nouvelle technique et l’intégrer dans leur démarche artistique. Ils ont beaucoup de questions et nous les accompagnons aussi sur ce sujet.

SLU : Et au niveau des installations fixes dans les salles ?

Florian Chauvet : Sur ce point, nous avons déjà une forte demande des acousticiens. Avec les nouvelles normes sur les émergences, ils ont bien compris que l’immersif était une des solutions pour résoudre ou atténuer certains soucis acoustiques. Quand les artistes commenceront à penser l’immersif en élargissant l’espace sonore, ce sera encore plus compliqué de comprendre où l’on mesure la pression. Mais c’est beaucoup plus agréable pour les oreilles. Et la sensation physique est là, sans forcément avoir envie de pousser davantage la pression.

SLU : L’expérience d’écoute en est bien plus agréable ?

Jérôme Boudeau : L’immersif ne fait pas forcément l’effet Waouh ! L’énorme avantage c’est surtout d’être naturel. Cela ne doit pas faire Waouh d’ailleurs. Le système d’enceintes devient transparent pour produire le même son partout, le vrai son de l’artiste.

Florian Chauvet : Beaucoup de personnes s’attendent à de l’extraordinaire. Et ce qui l’est, c’est d’entendre partout dans la salle, la même balance sonore et une spatialisation en raccord avec le visuel. Partout dans la salle le public entend ton mix et c’est une véritable révolution.

Une belle ligne WFS en frontal pour un concert de rock dans une salle de taille modeste.

SLU : Pour ça, il faut un algorithme de spatialisation temporel de type WFS ?

Florian Chauvet : Oui, un algorithme temporel de type WFS est idéal pour ça. Pour simplifier, chaque objet sonore est envoyé dans toutes les enceintes avec un niveau et un délai en fonction de sa position. Donc si un instrument est sur scène à gauche, l’auditeur l’entend plus fort et en premier temporellement dans les enceintes à sa gauche et son cerveau le replace parfaitement à gauche. Ce qui permet d’entendre les objets sonores toujours à la même position visuelles qu’importe où on se trouve dans la salle. Ceci donne une diffusion extrêmement naturelle.

Jérôme Boudeau : Le principe de la WFS n’était pas conçu pour ce que l’on fait aujourd’hui dans notre spécialité. L’idée originale était de créer une source sonore fantôme au milieu des enceintes. Recréer une seule enceinte composée de multiples unités qui faisaient le tour de la pièce. Avec nos systèmes actuels qui sont une déclinaison de la WFS, on ne peut bien sûr pas faire ça. Le son vient toujours de derrière les enceintes.
Cette technique s’appuie sur une théorie développée par le physicien Huygens à la fin du XVII° siècle. La puissance des calculateurs de maintenant nous permet de pouvoir utiliser cette théorie avec beaucoup moins d’enceintes et donc de l’adapter au live. Mais il y a plein d’autres modes de spatialisation.

SLU : Donc la WFS, cela ne fonctionne pas pour tout et partout ?

Florian Chauvet : L’inconvénient de la WFS qui utilise des délais, c‘est de rendre audibles des mouvement rapides de sources. On entend obligatoirement des artefacts dus à l’adaptation des délais quand on déplace rapidement un objet sonore. Dans ce cas on utilise des algorithmes de spatialisation qui ne gèrent, c’est plus complexe que ça en réalité, que le paramètre d’amplitude.

SLU : Alors avec tous ces systèmes, comment dit-on ? Un système immersif, un système spatialisé ?

Florian Chauvet : Alors il a de la 2D, de la 3D, de l’immersif et de la spatialisation, il y a beaucoup de termes. On peut dire quand même spatialisé pour la mise en place d’objets sonores sur une image frontale comme la WFS, et l’immersif quand on recrée un espace multidirectionnel comme de la 2D en 360° et la 3D mais ce qui est rare pour l’instant dans une salle de spectacle. Personne n’est vraiment d’accord sur les termes à employer ! C’est notre interprétation.

Jérôme Boudeau : Dans la salle La Rampe à Grenoble il y a un système d’acoustique active Carmen dont nous avons pu récupérer l’accès à chacune des boîtes en séparé et nous avons pu créer un véritable système 17.6.1 avec un véritable plafond pour un spectacle musical totalement immersif.

SLU : Et je suppose que c’est là que le logiciel SPAT intervient ?

Florian Chauvet : Toutes ces variantes d’algorithmes et de systèmes nous amènent à parler du SPAT de Flux que nous utilisons sur l’ensemble de nos projets. Sa grande force c’est d’avoir la capacité de tout gérer. Il permet d’exploiter tous les types d’algorithmes de spatialisation, y compris la WFS et tous les modes de panoramique comme le VBAP. En tournée c’est un énorme avantage car il permet d’adapter la création aux nombreux systèmes de diffusion que nous pourrions être amenés à rencontrer.

Le logiciel SPAT en action, l’élément central de l’immersif chez La FabSonic.

Jérôme Boudeau : Dans les systèmes de diffusion spatialisée développés par les fabricants d’enceintes, comme L-Acoustics et d&b avec leurs L-ISA et Soundscape, il y a des paramètres directs sous la main. C’est bien entendu voulu car ça rassure l’ingé son qui ne maîtrise pas en profondeur la spatialisation. La grande force de ces systèmes c’est qu’ils apportent la prédiction.

Tout est simulé dans les logiciels qui permettent de concevoir les systèmes. Comment savoir si l’auditeur va, à cet endroit, avoir une bonne image sonore. C’est un avantage majeur qui permet de répondre à des cahiers des charges précis de sonorisation de salles. En revanche, c’est propriétaire et donc plus difficile à exploiter avec des variantes de systèmes de diffusion pour certains.

SLU : Mais alors est-ce possible d’utiliser SPAT en même temps qu’un système Soundcaspe ou L-ISA par exemple ?

Florian Chauvet : Oui bien sûr et c’est important. Par exemple, un artiste qui vient chez nous pour préparer une tournée, nous allons configurer le studio en positionnant un kit d’enceintes qui va simuler en échelle réduite par exemple un Zénith. Nous allons utiliser du VBAP ou de la WFS pour gérer sa spatialisation comme ce le sera pendant son concert.
Il pourra travailler ses automations et ses mouvements et l’avantage avec SPAT, c’est qu’une fois qu’on a fait tout ça, on peut modifier la distances des enceintes comme elles seront sur le lieu du spectacle, et le logiciel recalcule tout simplement.
Avec un système utilisant ses propres algorithmes comme L-ISA, on peut aussi utiliser le SPAT pour commander uniquement les mouvements des objets en envoyant les trajectoires des objets via le protocole ADM OSC à la matrice immersive choisie. L’ADM OSC est un protocole OSC unifié développé par plusieurs fabricants.

Jérôme Boudeau : Les calculs de SPAT sont basés sur des modèles sphériques. Donc peu importe la place du haut-parleur, SPAT est capable de recalculer immédiatement. Avec cet outil nous avons tous les paramètres sous la main avec une interface utilisateur basée sur l’artistique qui est utilisable de manière indépendante d’un système propriétaire.
Ceci n’exclut pas que nous puissions travailler avec Soundscape et L-ISA, mais aussi Space Hub de Coda, Fletcher Machine d’Adamson ou encore Holophonix d’Amadeus.

SLU : Les systèmes propriétaire ont donc aussi un grand rôle à jouer ?

Florian Chauvet : Oui. Quand on regarde les méthodes de diffusion en danse en en théâtre, c’était très courant de poser des enceintes un peu partout sur le plateau, à l’arrière, sur les gradins, pour simuler des choses et faire de la multidiffusion où on ne déplaçait pas le son mais où on le plaçait.
Avant c’étaient les créateurs qui géraient l’immersif avec de la multidiffusion. Pour eux, rien de nouveau. Ce qui devient intéressant c’est que cela vient des fabricants d’enceintes. Cela amène une normalisation et surtout propose un arrangement d’enceintes cohérents, qui amène du liant dans la matière sonore diffusée. Et en plus cela apporte une réverbération de pièces vraiment multicanale.

Jérôme Boudeau : Par exemple, au Quatrain près de Nantes où j’ai fait beaucoup d’accueil de spectacles de danse et théâtre, il m’est arrivé qu’on me demande de placer des X12 et X15 en mode indirect pour taper dans les murs et dans les plafonds, Ca fait mal au cœur de d’employer de telles enceintes dos au public pour reconstituer une réverbération. La modernité des systèmes de diffusion va nous aider.


La douche, plus connue sous le sobriquet de « The Voice of God ».

SLU : Pourquoi un studio immersif ?

Florian Chauvet : En immersif, ce n’est pas le tout de se dire que ça peut marcher, il faut le pratiquer pour voir comment cela fonctionne et comment préparer les sons. Par exemple en WFS, il n’y a plus d’effet de masque. Donc le travail de mixage traditionnel qui consiste à traiter les différents objets pour les faire se différencier n’est plus nécessaire.
Maintenant c’est plus naturel, mais il faut toujours savoir faire du son. Cela peut être déroutant car ça crée des impressions très différentes qu’il faut apprendre à maîtriser. Une forme de rééducation peut être nécessaire.

SLU : Puisque vous maîtrisez l’immersif, est-ce que la prescription est l’une de vos missions?

Florian Chauvet : Oui et nous pouvons préconiser le système totalement adapté à un spectacle, une tournée ou une salle. Au centre culturel nantais Le Lieu Unique, nous avons fait une installation en 360°. On a même mis la façade derrière les musiciens. Cela fonctionnait très bien. Nous gérions le système de diffusion, la régie et l’accueil.

SLU : Dans une configuration comme ça, vous utilisez SPAT ?

Florian Chauvet : Oui bien sûr, nous reprenons les direct out post fader des instruments, comme ça on récupère tout ce que fait le mixeur. Nous entrons dans le SPAT pour traiter puis on ressort soit directement dans le système, soit dans la console et on utilise les sorties de cette dernière pour attaquer le système. L’avantage de tout faire revenir dans la table, c’est que le classique LR reste dans la configuration et l’ingé son peut l’enclencher quand il le désire.
Un des avantages de SPAT est de pouvoir gérer tout type de configuration de diffusion. On peut faire une vraie stéréo à l’ancienne qui part dans la console, et si on ne veut pas repasser par la console, on crée dans SPAT une room stéréo où les sons seront mixés comme dans une stéréo standard et on attaque directement le système. SPAT nous permet de répondre rapidement à toutes demandes de l’ingé et en accueil, c’est un des points les plus importants.

SLU : SPAT peut gérer plusieurs configurations immersives simultanément ?

Florian Chauvet : Oui, il peut avoir une Room stéréo, une Room WFS, une Room VBAP et l’on choisit pour chacune quels instruments vont dedans et pouvons générer un mixage binaural pour l’écoute casque. Tout dépend du nombre de sorties de l’interface audio utilisée et de la puissance du processeur de l’ordinateur. En live, nous utilisons généralement une carte RME DIGIFACE Dante.

SLU : Comment un artiste utilise-t-il votre studio ?

Jérôme Boudeau : L’idée est de proposer un outil qui permette à l’artiste de finaliser sa création immersive. Il peut dans son studio personnel utiliser un système pour mixer au casque en binaural. Le binaural est parfait pour commencer à élaborer sa création immersive mais il ne permet pas de tout bien entendre.
Pour finaliser, il vient au studio où l’on aura choisi un placement d’enceintes cohérent avec le projet. Si ensuite il doit diffuser sa création sur une autre configuration, par exemple en 8, dans le studio nous allons transcoder son mix au bon format avec SPAT sous forme d’un rendu multipiste dans Reaper.

Dans SPAT, tout passe dans les Rooms comme vous le désirez.

SLU : Et quand tu utilises différents types de systèmes immersisf, le placement des objets restent identiques, cohérents entre les différents systèmes ?

Florian Chauvet : Dans SPAT, tu crées des Rooms, des espaces sonores qui peuvent être stéréo, binauraux, WFS, VBAP, etc… Ce sont des objets que l’on bouge. SPAT restitue ensuite l’objet la où il se trouve dans la room.

SLU : Et au niveau de la latence ?

Florian Chauvet : On est à 64 samples sur l’ordi, et avec les interfaces audio, les consoles et les process d’amplis, on se retrouve souvent vers 12 ms. La latence de nos jours est un point à scruter de très près, mais jusqu’à maintenant nous la gérons sans aucun souci en live. Les musiciens ont généralement leur système de retours et souvent des ears, ce qui ne leur pose donc pas de problème.

Jérôme Boudeau : Mais il nous est arrivé au Lieu Unique sur un spectacle en 360 avec la scène à l’intérieur de la diffusion que le saxo leader d’un groupe de jazz enlève ses ears directement à la fin du premier morceau et joue tout le concert avec le son de la diffusion.

Spectacle au Lieu Unique avec une scène positionnée au sein du système de diffusion immersive.

SLU :Et pour le musicien, la WFS apporte un plus ?

Jérôme Boudeau : Pour les musiciens en plateau c’est très agréable, L’onde arrière du système est plus agréable sur la scène. Cela fait comme une amplification virtuelle pour le musicien. Et c’est très cohérent. Comme on utilise des enceintes de taille plus réduite avec une excitation sonore moindre, on évite beaucoup de pollution sonore par les réflexions acoustiques de la salle.
En plus, même en écoutant sur scène, l’image sonore est maintenue. Les musiciens nous rapportent toujours une grande satisfaction d’une sonorisation en WFS. Dans les petites salles, cela permet de diminuer les niveaux dans les retours. Malgré la latence, on ne les sent pas perturbés et quand on met la face derrière la scène, c’est juste une belle expérience pour les musiciens.

Florian Chauvet : Ce qui est intéressant dans la WFS c’est de lier l’audio au visuel. Par exemple, un musicien joue du synthé. Si ce sont des nappes, on place son objet sonore à une autre position que la sienne, on le voit jouer et ça ne pose pas de problème de raccord visuel. En revanche si c’est un véritable piano acoustique avec un son que nous plaçons à l’arrière sans le mettre dans le frontal, notre cerveau sera perturbé et nous remarquerons que ça ne fonctionne pas.

SLU : Tu sous-entends que nous devons apprendre à écouter en immersif ?

Florian Chauvet : Oui, c’est vraiment une éducation intellectuelle. C’est comme le binaural. Si l’auditeur veut maîtriser le binaural et percevoir correctement les placements et déplacements d’objets, il doit en écouter. Plus tu en écoutes, plus tu perçois l’immersif.
Un breton natif n’a pas de souci avec le son d’une bombarde, un balinais n’a pas de souci avec le son d’un gamelan ! Nos grands-mères avaient horreur du son de la guitare électrique quand elle a été inventée ! Maintenant ça ne pose de problème à personne. Une fois la chose entendue, notre cerveau s’y habitue, et n’est plus étonné. On apprend tout !

Le studio de La FabSonic pour la pré-production de spectacles vivants.immersifs.

SLU : Devons-nous maintenant nous débarrasser de la stéréo ?

Jérôme Boudeau : Si l’on parle du live, oui. On a fait que ça. Il y a encore beaucoup de personnes qui disent que la stéréo c’est très bien et c’est très bien chez soi seul dans son salon ! C’est une habitude et une normalisation. Maintenant, l’immersif nous ouvre une grande expression artistique. Alors profitons-en pour écouter autrement.

SLU : Votre studio est-il adapté pour cela ?

Jérôme Boudeau : Une grande partie de notre projet c’est pour du live. Notre studio nous permet de faire de la simulation et de préparer des shows et des spectacles immersifs. Bien sûr, si une fois la production immersive terminée il faut produire une rendu en binaural ou en Dolby Atmos, nous pouvons le faire.

SLU : Quel cheminement suivez-vous pour créer un spectacle immersif ?

Florian Chauvet : En premier, s’il y a un besoin, nous créons du contenu immersif, par exemple de la prise de son binaurale ou 360. Ensuite nous gérons le mixage multicanal immersif sur tout type de configuration, car on peut adapter l’écoute au projet désiré. Nous faisons ensuite œuvre de consulting sur la tournée pour déterminer le choix du système de sonorisation en fonction des salles, avec quelle marque et enfin si nous gardons SPAT ou pas pour la scène.

Bien que le studio puisse gérer jusqu’à 25 enceintes, la config de base est du 12.1.4.1

Nous assurons également la régie du spectacle ou nous la préparons pour un autre ingénieur. Notre studio permet d’écouter le résultat immersif d’une production sans être obligé d’aller dans une vraie salle. Nous utilisons pour cela un nombre et un placement d’enceintes différents en fonction des projets. Cela va vite car elles peuvent passer d’une configuration à une autre sans démontage.

Nous avons malgré tout une config de base. On a 12 boîtes autour, avec une vraie stéréo avec un angle 30/30, un LCR et 9 en circulaire. Nous pouvons également exploiter une ligne frontal en WFS. Il suffit ensuite de dire à SPAT le nombre et le placement des boîtes et quel type d’algorithmes est choisi pour les gérer.

Au maximum pour une configuration immersive 3D totale, nous gérons un 25.1, c’est à dire 12 avec le frontal et le surround, 8 en élévation, une enceinte pour le centre plafond qu’on appelle généralement VOG (Voice of God) et 4 au sol, plus le canal subwoofer. Ceci nous permet entre autres de faire du Dolby Atmos.

Nous utilisons bien sûr le même modèle d’enceinte pour tous les points. Nous avons choisi la Tannoy Gold 8 qui nous paraît être un très bon compromis qualité prix, ce qui n’est pas négligeable quand on doit équiper son studio de 25 boîtes. Nous utilisons deux subwoofers Yamaha.

Le studio La Fabsonic en version de base.
Le frontal en Tannoy et le canal sub assuré par Yamaha.

SLU : Pourquoi des enceintes coaxiales ?

Florian Chauvet : C’est fait pour nous. On a un respect parfait de la directivité et une cohérence horizontale et verticale primordiale (90 x 90). Nous avons une mise en phase plus simple. On peut sentir une différence avec des enceintes non coaxiales surtout si la personne qui écoute se déplace entre les boîtes.

Reaper et SPAT, une solution idéale pour la gestion d’éléments sonores dans une diffusion immersive.

SLU : Quelle station de travail utilisez-vous pour gérer et mixer vos sources ?

Florian Chauvet : Nous travaillons beaucoup avec Reaper car il est capable de gérer la lecture, l’enregistrement, les traitements et les bus avec des fichiers multicanaux aussi simplement qu’avec des fichiers mono/stéréo et peut gérer jusqu’à 128 canaux.

Nous utilisons les plugs SPAT Send pour envoyer les sons dans SPAT et les plugs SPAT Return pour ramener les sorties de SPAT dans un bus multicanal de Reaper, qui nous permettra de l’enregistrer facilement si nécessaire en un fichier multicanal.

Le microphone Zylia-ZM pour une prise de son immédiate en ambisonique de 3ème ordre.

Nous employons une carte son Metric Halo ULN-8 en USB-C, équipée de cartes MADI vers un convertisseur SSL. L’ordinateur est un Mac Studio qui nous donne une belle puissance de traitement pour SPAT, indispensable aussi pour le live.
Pour beaucoup de nos prises de son nous utilisons un microphone ambisonique de 3eme ordre Zylia-ZM1 équipé de 19 capsules qui nous permet d’enregistrer un fichier 16 canaux.

Par exemple, pour le concert au Lieu Unique, il y avait une pièce à côté de la scène. Au début du show, nous avons simulé que l’orchestre, que nous avions enregistré pour une autre occasion en ambisonique de 3ème ordre, jouait dans cette pièce en éloignant avec SPAT.
C’était tellement réaliste que des personnes allaient voir dans la pièce en croyant découvrir des musiciens.


Faire croire que les musiciens sont dans la petite pièce à droite de la scène, c’est possible !

SLU : Il y a aussi un paramètre de spread ?

Florian Chauvet : Oui, SPAT propose de nombreux paramètres qui nous permettent de manipuler nos sons. On peut les faire tourner sur eux-mêmes avec le Yaw, ou utiliser le Spread pour réduire ou élargir leur diffusion. De nombreux autres paramètres de perception, de présence et de correction font de SPAT le logiciel immersif qui permet le plus de contrôle créatif sur les objets sonores.

SPAT offre une palette de contrôles extrêmement complète sur les objets sonores.

SLU : Quels sont les formats d’objets sonores gérés dans SPAT ?

Florian Chauvet : Un objet sonore peut être mono, ambisonique, quad… ce qu’on veut. Je peux même récupérer un fichier Atmos. Imaginons un orchestre qui doit jouer sur une musique de film. Si le long métrage a été mixé en Atmos, je peux récupérer son mixage et le diffuser dans la room qui ne sera pas forcément de l’Atmos. SPAT fera un transcodage pour l’adapter automatiquement à la configuration immersive utilisée mais sans faire de miracles. Il faut rester cohérent dans ce que l’on veut transcoder.

Le format ambisonique est intéressant parce que c’est un format qui n’est pas lié à des positions d’enceintes. Il fournit une “boule” de son à 360 degrés, mais ne s’occupe pas de savoir si tu as deux, 4, 8 ou 16 enceintes pour le lire. Tu as donc un fichier multicanal en fonction du nombre d’ordre, si c’est un ambisonique d’ordre 3, tu as 16 canaux qui correspondent à des directions, des vecteurs de diffusion.
La room de SPAT, c’est à dire l’espace sonore dans lequel on mixe en immersif est bien entendu liée à des configurations d’enceintes. SPAT va donc faire ses calculs en interne pour diffuser les 16 canaux ambisoniques dans cet espace.

SLU : Comment mémoriser, automatiser le mixage immersif ?

Florian Chauvet : Avec l’OSC qui est exploité par de nombreux fabricants sur de nombreuses plateformes, audio, lumière, vidéo. Le protocole OSC permet, en fonction de son port et de l’adresse, de commander à distance n’importe quel paramètre. Il permet à un musicien qui est sur scène d’utiliser un simple potentiomètre pour commander un des paramètres du SPAT qui est en régie. C’est ultra puissant.
L’avantage de l’OSC est de permettre d’avoir plusieurs machines qui commandent via du réseau. Nous utilisons entre autres des contrôleurs MIDI Fighter. Ils sont équipés de potentiomètres sans fin avec switch de commande.

Descriptif du code OSC… Rassurez-vous, les logiciels compatibles gèrent tout ça pour vous.

SLU : Sur un show, comment gérer les commandes de SPAT et d’autres équipements ?

Jérôme Boudeau : En live, nous devons avoir des boutons et non pas une souris. Avec le logiciel Chataigne, on crée des configurations Noisettes qui permettent de patcher n’importe quel langage avec un élément de commande physique. C’est un chef d’orchestre des données. On peut y gérer de l’OSC, du DMX, du MIDI, de l’artNet, des GPIOs… Tout passe par le réseau.


Chataigne, le chef d’orchestre des protocoles de commande.

C’est un logiciel gratuit, mais il est bon de donner de l’argent pour que son créateur continue son développement ( NDR Tout travail mérite salaire). Je peux aussi commander le transport de mon Reaper, sélectionner des objets à l’aide d’une simple télécommande AKAI APC. En réalité, j’évite au maximum l‘utilisation de la souris. Merci à l’OSC.


SPAT et les commandes JL Cooper Axos, Midi Fighter et Akai APC Key, interfacés avec le logiciel Chataigne

En plus un protocole ADM OSC a été développé pour permettre d’unifier les langages de commandes propre à chaque fabricant. Flux, L-Acoustics, d&b, DiGiCo entre autres sont compatibles ADM OSC.
Cela veut dire que mes commandes faites en OSC pour SPAT peuvent très bien être utilisées pour commander L-ISA ou Soundscape installé dans une salle ou sur un concert ou une tournée.

SLU : Et pour le binaural ?

Florian Chauvet : Nous pouvons générer une Room binaurale à tout instant dans SPAT qui transférera tous les placements et mouvements d’objets dans un espace binaural. Par contre, pour les prises de son, nous utilisons notre tête artificielle, Maurice, indispensable pour faire de la prise de son binaurale native. C’est comme tes oreilles.

Par exemple, si tu veux diffuser un live en streaming, tu peux mettre la tête dans le public. C’est quand même onéreux. Tu peux aussi tricher avec une tête de coiffure dans laquelle tu peux loger tes micros, c’est un peu du bricolage mais ça peut le faire. Mais notre Maurice a en plus les épaules…

SLU : Le binaural permet-il d’avoir une parfaite sensation immersive ?

Florian Chauvet : Pour les mixeurs et les artistes, la porte d’entrée de l’immersif c’est le binaural. Mais tout le monde ne le perçoit pas de la même façon. Pour faire une écoute binaurale on utilise un traitement basé sur une fonction de transfert appelé HRTF (Head Related Transfer Fonction) qui simule les paramètres d’écoute générés par une tête humaine. C’est l’empreinte d’une tête. Or personne n’a la même tête. Il existe plusieurs types de HRTF proposés par les systèmes.

Maurice, pour une parfaite prise de son binaurale native.

Il faut donc trouver celle qui te correspond le mieux. Certains fabricants permettent de créer ta propre HRTF à l’aide d’un smartphone et d’un bon appareil photo. En plus, en écoute binaurale, nous n’avons souvent pas de corrélation visuelle pour aider à positionner les sons, donc nous devons les imaginer. Nous avons une discrimination précise dans les 160° horizontaux de notre vision.

En revanche cela se gâte avec un discrimination verticale très mauvaise. Sans indication visuelle, il est difficile de savoir de combien une source sonore est élevée. Et à l’arrière on n’est pas très bon. Derrière, un peu à gauche ou à droite, on ne sait pas vraiment. Tout ça dépend de la charte HRTF qui simule la tête.

Par exemple avec le système de in-ear spatialisé de Klang, le résultat binaural est excellent. Ils ont développé une charte qui fonctionne parfaitement bien, La HRTF moyenne idéale c’est la quête du graal. Une bonne manière d’appréhender sa perception du mix binaural est d’écouter le célèbre enregistrement du virtual barber shop. Il y a une période d’apprentissage pour apprécier le binaural.

SLU : L’immersion engendre-t- elle un surcoût de production ?

Jérôme Boudeau : Depuis un an, on voit bien l’explosion de l’immersif. Une SMAC comme Le Temps Machine a installé un système Soundscape et des boîtes d&b. Nous avons des festivals et des tournées en immersif. En conception, je ne pense pas qu’on peut parler de surcoût. La durée de création n’est pas plus longue. Au niveau de la diffusion, on a tendance à parler d’un e augmentation d’environ 20%. Mais c’est compliqué de généraliser. Dans certains cas, ce n’est pas forcément plus onéreux. Cela va dépendre des configurations et des types de salles.

SLU : Il faut des techniciens en plus ?

Jérôme Boudeau : Nos métiers évoluent sans cesse. Avant le mixeur faisait tout. Le mix, le calage système et tout passait dans des câbles analogique. Maintenant il y a le mixeur, le caleur système, le responsable réseau sur les grosses opérations, le régisseur HF et maintenant nous rajoutons le régisseur immersif. C’est dans la logique des choses.
Après, dans une DiGgiCo ou une S6L Avid, le technicien a le plug de SPAT directement sous la main pour piloter le placement des objets, ce qui lui donne de l’autonomie. Ce principe de plugins n’est pas uniquement disponible chez Spat. L-Isa et Soundscape en ont également.

Accès aux paramètres de SPAT sur une console DiGiCo.

Florian Chauvet : Le problème que je vois plutôt ce sont les amplis. Il nous faut beaucoup de canaux. L-Acoustics vient de sortir le LA7.16i, un ampli qui en offre 16 en 2U. C’est très intéressant pour l’immersif car ce sont les amplis qui reviennent cher. Ce problème est en train de se régler. Pour ce qui est de l’installation, on a tendance à dire qu’il faut plus de ressources humaines. Je proposerai à quelqu’un de câbler une ligne WFS de 10 boîtes, une tous les mètres, en filaire brin par brin, et je lui proposerai aussi de câbler en filaire brin par brin, un line array. Je pense qu’il mettra plus de temps. Mais pour les line arrays, nous avons créé des multis tout faits.

De la même manière, les loueurs prépareront des faisceaux pour la WFS. Il en va de même pour les outils de commande, nous devons les formaliser. Soit tu es sur une grosse tournée et tu utilises une DiGiCo ou une S6L et les plugs de ta solution de matriçage, ou soit tu es en théâtre-danse avec des petites consoles, et tu utilises par exemple SPAT avec des contrôleurs MIDI et Chataigne. Nous pouvons donc mettre au point les outils pour nos clients en vertu de ce qu’ils ont. Une sorte de sur mesure.

SLU : Un calage de système immersif c’est plus compliqué ?

Florian Chauvet : Pas vraiment et pas plus compliqué qu’un calage de line array. Nous devons avoir toutes nos enceintes identiques. Nous ne ferons que du calage en amplitude. Aucune compensation de délai car c’est la WFS qui le gère. Il faut juste équilibrer le système, on aligne sub, tête et EQ. Ce n’est pas plus compliqué. On nous pose souvent la question des subs. Pour nous c’est un LFE.
Sur de la WFS, on peut mesurer n’importe où et on peut placer la régie où l’on veut, car on a le même son partout. Bien sûr, on ne va pas se caler au mur ou se mettre sous un balcon. Le gros point c’est qu’il met moins en exergue les défauts du lieu et c’est très intéressant de s’en affranchir plus qu’à la normale.

SLU : Quelle acoustique pour un studio immersif ?

Florian Chauvet : L’important est d’avoir une acoustique la plus neutre possible. Il nous faut les quatre murs et le plafond cohérent. Nous utilisons deux bass traps actifs AVAA de PSI. Le résultat est étonnant ! En gérant les modes propres de la pièce, le grave est plus compact et ça supprime le masquage.

SLU : Y a-t-il une manière d’appréhender un mixage immersif ?

Florian Chauvet : C’est ce qui est intéressant, on se retrouve comme un gamin sur un terrain de jeu très vaste, comme s’il n’y avait plus de lignes blanches. C’est vrai que l’immersif est simple à mettre en place. En revanche qu’est-ce qu’on en fait ? Cela demande beaucoup de travail et d’expérience. Comme je n’ai plus de problème de masquage, j’entends tout le monde, mais est-ce que c’est beau ? Parfois j’ai envie que ça soit un peu plus sale, mettre un peu plus de glue. Et cela demande d’autres méthodes qu’avec de la stéréo.

La FabSonic en planisphère, une belle distribution.

Je passe une grande partie de mon temps à prendre de la matière sonore et à essayer des mixes. En plus le cerveau est très malin, Une scène qui ne bouge pas au bout de quelques minutes perd son caractère immersif. Tu dois faire bouger des choses très légèrement pour le solliciter régulièrement. Par exemple, si tu veux mettre en avant un instrument dans un mix immersif, tu le fais bouger sur une très faible distance, et automatiquement le cerveau va le distinguer et va mieux l’entendre sans avoir touché son niveau. C’est beaucoup de psychoacoustique.

En WFS, tu lies le visuel à l’audio ce qui est pour moi un truc essentiel. Si tu mets un pot de fleur sur scène en plein milieu du plateau et que tu veux faire chanter cette fleur, en WFS tu peux vraiment faire sortir le son du pot de fleur. Et pourtant pour le comédien c‘est particulier car avant, on aurait mis un haut-parleur dans le pot de fleur, et le comédien aurait bien entendu le son qui sort du pot. Avec la WFS, c’est dans la salle qu’on l’entend, le comédien n’aura donc pas cette image sonore. On voit donc que cela a des conséquences sur la façon d’appréhender la sonorisation immersive.

SLU : Comment commences-tu un mix en immersif ?

Florian Chauvet : L’élément le plus faible définit le niveau le plus élevé de mon mix. C’est une de mes règles sur les mixages standard. J’ouvre tout. Si c’est en WFS tu entends tout le monde. Je commence par l’élément le plus important. Et je vais ensuite faire vivre les choses autour. S’ils y a beaucoup de nappes je vais pouvoir élargir.
Si j’ai beaucoup de rythmique je vais les garder assez centrées. En live, il doit y avoir le raccord avec le visuel, et donc au moins dans le frontal. Cela dit, rien ne nous empêche de dupliquer les objets, d’en mettre un à l’endroit original et de mettre des ersatz vers l’arrière avec du filtrage ou de la réverbe. On tombe là dans le domaine créatif, bien sûr en tenant compte du propos artistique.

Du LFE made in Japan.

SLU : Comment définis-tu des espaces en immersif ?

Florian Chauvet : Une des grandes forces de l’immersif est de pouvoir recréer une réverbération. Si l’ingénieur du son a déjà des réverbes, je les intègre en objets dans le SPAT, je les place comme il en a l’habitude et ensuite je peux les écarter. Une autre solution est de dupliquer l’objet de reverbe et d’en placer une devant et une derrière. Cela fonctionne très bien.

SLU : Comment gérer les sons graves qui sont plus difficiles à localiser ?

Florian Chauvet : C’est un vaste sujet. On dit que le grave est omni, c’est faux. Il est diffus mais pas omni. Si un caisson de grave est dans le coin d’une pièce, tu sens bien que le son vient de là. Si tu mets quatre caissons de graves dans les quatre coins de la pièce, tu peux faire tourner du grave.
C’est très intéressant sur des nappes ou des basses de clavier assez espacés et on voit bien que le grave en immersif devient plus un effet que dans une sonorisation classique.

En immersif on laisse les enceintes en full range et on utilise le caisson de grave que pour le LFE. Avec un complément d’installation, on garde généralement le grave du système, soit il est accroché au centre ce qui pour moi est idéal et on va rajouter un canal LFE supplémentaire pour faire de la spatialisation. Le sub ajouté sert forcément de subs LFE qui ne dépendent pas des subs du système.

SLU : Le détimbrage est fréquent ?

Florian Chauvet : En WFS impossible de faire des déplacements rapides sans détimbrage et artefacts, Pour des déplacements rapides le plus efficace est le VBAP. Chaque système a son moteur qui essaye de détimbrer le moins possible. Dans SPAT, c’est de très bien réussi.

SLU : As-tu la possibilité de préparer la spatialisation d’un show dans SPAT ?

Florian Chauvet : Oui. J’importe la scène sous forme d’une image jpeg. Si par exemple j’ai un plan de scène à l’échelle d’un orchestre symphonique, je peux le mettre dans l’écran de SPAT, je peux placer chaque musiciens et mon SPAT est déjà préparé. Pareil avec un plan de scène de groupe.

SLU : Et pour suivre les mouvements physiques des comédiens sur scène ?

Florian Chauvet : On fait du tracking. A Nantes, nous avons la chance d’avoir le société NaoStage qui permet de faire du tracking avec des caméras. Sur une scène sans décor, c’est ultra rapide car on n’utilise qu’un seul système de détection. Le système va envoyer le x et y des comédiens en OSC que je vais récupérer dans le SPAT, et quand le comédien se déplacera, l’objet qui correspond le suivra.

SLU : Quelle solution pour l’archivage ?

Florian Chauvet : Si on veut garder tous les objets, le mieux est de garder une copie de son multipiste, Reaper chez nous, et une copie de la session SPAT. En réalité, une copie de la session Reaper suffit car on mémorise les mouvements des plugs SPAT qui envoient de l’ADM-OSC. Donc avec n’importe quel système de spatialisation compatible ADM-OSC, on retrouve ses placements et ses positions.
Si on veut garder une archive définitive de la matière sonore, on sort tout simplement un fichier multicanal, mais on perd les objets. Une autre solution très intéressante est de générer un fichier de sortie ambisonique qui devient agnostiques d’enceintes, par exemple d’ordre 7 pour avoir un maximum de précision. Ce fichier ambisonique du spectacle, tu peux le diffuser ensuite dans ce que tu veux, 2 ,4, 8 etc… SPAT permet de générer ce fichier ambisonique et Reaper permet de l’enregistrer et de le lire.

Pas de souris, mais des boutons avec les MIDI Fighters.

SLU : Les pièges à éviter ?

Florian Chauvet : Le mauvais goût. On n’est pas là pour faire tourner les serviettes. Si on n’a pas besoin de mouvement, on ne fait pas de mouvement. Le premier travail est de créer une room avec une réverbération 360. SI on fait des mouvements ils sont très fins sauf si intégrés à la composition.
En tant que mixeur qui accueille un groupe, on fait déjà du statique et on crée des espaces. L’erreur est de mettre ailleurs que dans le visuel. Si on voit une source instrumentale acoustique, elle doit être en frontal quoi qu’il arrive.

SLU : Et les échanges avec les artistes ?

Florian Chauvet : Cela se passe très bien, mais tu n’imposes pas un mix objets à un artiste s’il n’est pas d’accord. Dans le live, en accueil d’un ingénieur, je lui laisse faire son mix, que je place dans la stéréo, et ensuite seulement je lui propose de sortir différents instruments.

Je lui demande la voix en direct out et je vais lui créer un objet que je vais placer dans l’enceinte centrale avec un peu de spread pour l’écarter et que tout le monde l’entende bien, et il va trouver ça très intéressant.
Je peux ensuite continuer sur les claviers, puis je vais les placer un par un. Il va retoucher sa correction dans le mix stéréo parce que l’instrument sort mieux, et ainsi de suite.

Pour le moment, on nous appelle surtout pour préparer la diffusion. Mais nous avons maintenant des créateurs qui viennent chez nous avec des préproductions en binaural ou en Atmos. Nous reprenons leur sessions et nous les adaptons facilement dans SPAT.
Nous pouvons aussi adapter la diffusion dans des salles différentes. Nous avions un spectacle qui a tourné dans des salles de 150, 500 et 1000. Dans SPAT je replace les enceintes et go. Je rejoue toutes les automations dedans sans rien retoucher et ça fonctionne, C’est quand même génial.

SLU : Quelque chose à rajouter ?

Florian Chauvet : Petite précision. Nous avons beaucoup cité les systèmes SPAT, L-ISA et Soundscape, mais il existe d’autres systèmes tout aussi intéressants comme la Fletcher Machine d’Adamson, le SpaceHub de chez Coda, le Ness de chez APG ou l’Holophonix de chez Amadeus. On les voit moins mais ils ne sont pas moins performants pour autant, et ont chacun leurs avantages. Je vous invite à les découvrir si ce n’est pas déjà fait.

Plus mûre est la chute

La diffusion spatialisée est en plein essor. Depuis quelques mois, salles de concerts, festivals et tournées d’artistes utilisent l’immersif pour le plaisir de son public et une démarche artistique sublimée. Les fondateurs de La FabSonic ont bien anticipé ce phénomène en créant une des premières structures pour accompagner cette mutation pratique et créative. Alors soyez prêts, car avec La FabSonic, l’immersif peut être partout autour de vous.

Pour avoir plus d’infos encore sur le site La FabSonic

Et pour découvrir chacun des systèmes cités :

– SPAT Revolution de Flux
– Chataigne de Ben Kuper
– L-ISA de L-acoustics
– Soundscape de d&b
– Fletcher Machine d’Adamson
– SpaceHub de Coda
– NESS d’APG
– Holophonix d’Amadeus

Genelec étend la garantie de ses produits à 5 ans

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Genelec a amélioré l’expérience de ses clients et renforcé son engagement en matière de développement durable en introduisant une garantie de 5 ans sur ses produits.
En enregistrant leurs modèles sur le site Web de Genelec, le nouveau programme de garantie permet aux clients du monde entier de prolonger la garantie standard de deux ans de trois années supplémentaires, couvrant à la fois les pièces et la main-d’œuvre.


Depuis la création de la société il y a 45 ans, Genelec a placé la durabilité au cœur de sa philosophie de conception, en produisant des enceintes avec un long cycle de vie et un faible impact sur l’environnement, soutenus par des niveaux de fiabilité extrêmement élevés et un support de pièces détachées à long terme.
Cette nouvelle extension de garantie constitue une avancée importante dans la mesure où ces trois années couvrent à la fois les pièces et la main d’œuvre (alors que seules les pièces étaient couvertes auparavant).

L’extension de garantie est activée par le client simplement en enregistrant ses achats en ligne sur le site Web de Genelec, un processus qui a été rendu plus rapide et plus simple en fournissant des codes QR sur l’emballage des produits pour permettre de scanner facilement les modèles et les numéros de série.
Une fois que les détails du client et la preuve d’achat sont téléchargés, les centres de service des distributeurs Genelec du monde entier peuvent rapidement vérifier l’état de la garantie de tous les modèles renvoyés pour réparation.

Ole Jensen, Directeur des ventes internationales de Genelec

« Nous nous sommes toujours attachés à concevoir des solutions d’enceintes qui offrent des décennies de performances fiables à nos clients, mais nous souhaitons également leur offrir la tranquillité d’esprit supplémentaire que procure une extension de garantie sûre « , commente Ole Jensen, directeur des ventes internationales chez Genelec.

« Nous sommes convaincus que notre nouvelle garantie de 5 ans facilitera la vie de nos clients, soulignera la fiabilité de la marque et témoignera de notre engagement continu en faveur du développement durable. »

Pour plus d’informations sur le site Genelec et sur le site Audio Technica