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NEXO complète la série P+ avec les nouveaux P18 et L20

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S’appuyant sur l’expertise saluée de la société en matière d’enceintes compactes, à haut rendement et point source, la série P+ de NEXO s’est avérée un succès instantané après le lancement de P12 en 2019.

P18 posé sur son nouveau subwoofer de référence, le L20.

Largement installée dans les théâtres, les salles, les stades et les lieux d’accueil, et très appréciée comme équipement essentiel pour d’innombrables prestataires et sociétés de production d’événements dans le monde entier, la série P+ s’étend maintenant avec le lancement à PLASA 2023 des nouveaux P18 et L20 sub.

Complétant une gamme qui comprend déjà les modèles P8, P10, P12 et P15, le nouveau P18 emploie un haut-parleur coaxial à longue excursion en néodyme de 18 pouces pour les basses fréquences et de 4 pouces pour les hautes fréquences, dans une enceinte curviligne en contreplaqué de bouleau et de peuplier.


La grille d’acier grande ouverte montre le puissant 18”, et le 4” prêt à accueillir les différents flanges.

L’enceinte est relativement compacte, mesurant 680 mm x 579 mm x 446 mm. La réponse en fréquence est comprise entre 50 Hz et 20 kHz, et le niveau de pression acoustique maximal est de 140 dB Peak en passif et 142dB en actif.
Comme pour les autres enceintes de la série P+, la polyvalence de P18 est renforcée par un système ingénieux permettant de varier les schémas de couverture HF.

Des flanges peuvent être insérées pour offrir un choix de directivités, du 60°x 60° en standard, au 90°x 40° ou un asymétrique 50°- 90°x 40°.
Le passage d’une directivité à l’autre s’effectue en 15 secondes seulement, en retirant facilement la grille en acier avec une pièce de monnaie et en remplaçant le flange, qui utilise une fixation magnétique.


Un combo très, très puissant, parfait pour un side, une sono très sérieuse pour un DJ, sans oublier un système audio principal de théâtre.

La nouvelle P18 est disponible en versions Touring, Installation (passive uniquement) et hybride TIS. Dans la version Touring, deux grandes poignées de chaque côté contiennent un adaptateur pour pied de mât de 35 mm et un connecteur Speakon pour une connexion discrète lorsque l’enceinte est utilisée sur un pied ou en tant que wedge.

Deux autres connecteurs Speakon sont inclus sur la plaque arrière. Dans la version Installation, un passe-câble pour un câble à deux fils pour l’entrée audio assure une protection IP54 en cas d’utilisation à l’extérieur.

Rejoignant les caissons de basses L15 et L18 de la série P+, le nouveau L20 utilise un haut-parleur de 20 pouces à longue excursion, atteignant un niveau de pression acoustique de 141 dB crête et étendant la réponse en fréquence jusqu’à 28 Hz.

L20, le dernier subwoofer de Nexo, et le premier à franchir la barrière des 18” .

Les NEXO NXAMPMK2 ou DTD/ DTDAMP offrent des solutions de puissance et de traitement sur mesure, combinant une amplification multicanal, de haute puissance, pouvant être mise en réseau, avec un contrôle et une protection sophistiqués des enceintes.

Les presets à phase linéaire inclus pour les enceintes P+ en configuration verticale et horizontale – et pour toute la gamme d’enceintes NEXO – permettent de configurer rapidement et facilement une solution « Plug & Play » pour n’importe quel système.

NXAMP4X2MK2, le nouveau contrôleur de NEXO, est riche en ressources DSP et est prêt à fournir un total de 10 kW sur ses quatre sorties.

Les nouveaux P18 et L20 sont accompagnés d’une gamme complète d’accessoires, ce qui permet de les utiliser dans une grande variété d’applications itinérantes et fixes.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site nexo-sa.com

 

Claypaky racheté par Arri : Quels changements selon Marcus Graser

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Osram, Clay Paky, Seriate

Suite à la récente acquisition de Claypaky par le groupe Arri il y a six mois, Marcus Graser, PDG de Claypaky, revient sur les engagements du fabricant et les évolutions en cours.


Marcus Graser, PDG de Claypaky, répond à nos questions sur l’impact du rachat de l’entreprise par le groupe Arri.

Après la séparation d’avec Siemens AG par le biais d’une introduction en bourse en 2023, OSRAM, l’ancienne société mère de Clay Paky, a été rachetée par la société autrichienne de semi-conducteurs AMS en 2019.
Peu de temps après avoir finalisé ces acquisitions, AMS-OSRAM annonce sa volonté de vendre certaines de ses activités au motif que cinq ou six entreprises, ne font pas partie de son cœur de métier parmi lesquelles Claypaky. Il s’avère que le fabricant a été un des derniers à être cédé du fait d’un retard résultant de la pandémie de Covid.

Marcus Graser précise : « Cette stratégie était purement axée sur le cœur de métier et je pense qu’elle a bien fonctionné pour nous, jusqu’à présent. En effet, nous sommes très satisfaits de notre nouvel actionnaire Arri, et personnellement je comprends parfaitement la raison pour laquelle Claypaky a été vendu. C’était tout à fait logique et, je dois le dire, cela a été géré de manière professionnelle. »


Claypaky est situé près de Bergamo au nord de l’Italie.

SLU : Pendant cette période de session, l’entreprise a-t-elle été soutenue pour faire face à la pandémie ?

Marcus Graser : Osram nous a soutenus malgré des pertes de revenus qui, dans la pire période, ont atteint 80 % des revenus… En termes de flux de trésorerie, le groupe nous a aidés à gérer les coûts associés au maintien de notre personnel sur une longue période de deux ans et même au-delà pour continuer à investir dans l’innovation et les nouveaux produits, ainsi que dans les machines et la modernisation de notre infrastructure.


Les changements et évolutions apportés par Arri

Une cession prévue de longue date et un investisseur déjà très présent dans le monde de la lumière. On se demande bien sûr quels changements pourraient intervenir et si une logique de marché pourrait s’appliquer ou si des synergies entre les deux géants du secteur pourraient s’établir. Mais les acteurs semblent très à l’écoute des spécificités de chacun, une bonne nouvelle.

SLU : Allez-vous conserver Osram comme principal fournisseur de LED et de lampes ?

Marcus Graser : Nous avons toujours eu une politique très ouverte avec Osram, dans le sens où nous utilisions toujours la meilleure LED ou la meilleure lampe pour nos luminaires. Il se trouve donc que certains de nos produits n’ont pas de lampe ou de LED Osram.
Nous étions donc vraiment indépendants avec toujours l’objectif de construire de bons appareils. Cela étant dit, Osram fabrique d’excellents produits et, lorsque nous le pouvons, nous les utilisons.

Matthias Erb, directeur d’Arri, entérine l’acquisition de Claypaky en posant avec Marcus Graser son PDG.

SLU : À la suite du rachat de Claypaky par Arri, allez-vous continuer la production en Italie et cela aura-t-il un impact sur le personnel ?

Marcus Graser : Oui, nous allons continuer à fabriquer ici. C’est ce qui est prévu, et c’est également conforme à la philosophie de nos actionnaires. Je pense d’ailleurs que la fabrication en Italie fait partie des raisons pour lesquelles ARRI a racheté la société.

Il s’agit également d’une entreprise dotée d’un solide bagage technologique et industriel, ce qui présente des avantages en termes de coûts de main-d’œuvre, qui sont inférieurs à ceux de l’Allemagne. Il y a également un avantage unique en termes d’opportunités d’embauche dans le nord du pays, ce qui signifie qu’il y a un très bon vivier d’ingénieurs et de personnel de production.
Le personnel actuel sera donc conservé, et nous sommes actuellement à la recherche de nouveaux talents. En 2023, nous espérons pouvoir engager entre 15 et 20 nouveaux collègues.

SLU : Tout est fabriqué sur place actuellement ?

Marcus Graser : Innovation and R&D est sur place et nous veillons à maintenir un bon équilibre entre les produits innovants et très haut de gamme fabriqués en Italie et les produits de base externalisés en Extrême-Orient.

SLU : Quelles formes pourraient prendre les synergies entre Claypaky et ARRI ?

Marcus Graser : ARRI, est reconnu comme l’un des leaders du marché de l’équipement cinématographique communément désigné « CineStyle », mais aussi auprès de secteurs tels que la télévision, les studios de tournage et les salles de spectacles.


Le savoir-faire Claypaky est renommé dans le monde entier et intéresse aujourd’hui le monde du Cinéma.

Par rapport à Claypaky, je pense que cela pourrait d’une part nous ouvrir certaines portes car il semble que le secteur cinématographique utilise de plus en plus de têtes automatisées.
D’autre part, nous allons certainement travailler sur certaines synergies technologiques car ARRI est connu pour la très haute qualité de son contrôle des couleurs, ce dont nous pourrons bénéficier.
Nous sommes quant à nous réputés pour nos projecteurs asservis, l’électronique et l’optique.

SLU : Ce travail a-t-il déjà commencé ?

Marcus Graser : Nos ingénieurs travaillent déjà ensemble sur certains projets. Ce qu’il y a de bien avec ARRI, c’est qu’ils ne sont pas dans une optique d’intégration radicale et de réorganisation. Ils visent plutôt à maintenir Claypaky en tant qu’unité commerciale distincte et indépendante, tout en essayant de stimuler les échanges de savoir-faire. Notre activité est différente mais également très complémentaire à la leur.


Marcus Graser, 20 ans de carrière professionnelle à son actif et actuel PDG de Claypaky, a commencé comme consultant en gestion pour Siemens. Trois ans plus tard, il intègre Osram et gravit les échelons au sein du groupe passant de la division automobile à la division architecturale pour être finalement choisi pour diriger la célèbre entreprise de fabrication de projecteurs italienne « Le poste le plus stimulant de ma carrière et le plus passionnant jusqu’à présent » comme il le décrit lui-même. En septembre 2019, il succède en effet à son très charismatique prédécesseur, Pio Nahum, qui prend sa retraite.

Marcus Graser : «Vous pouvez imaginer que c’était déjà une période assez particulière pour Claypaky, car l’entreprise sortait d’une période de difficultés. Et alors que je n’occupais ce poste que depuis trois mois, la plus grande crise de ces dernières décennies a commencé avec la pandémie de Covid, suivie de grosses difficultés dans la chaîne d’approvisionnement de composants et d’une guerre au centre de l’Europe en plus de nombreux autres défis.»
Positif, vif et dynamique sont les qualités de ce nouveau PDG très investi dans la réussite de l’entreprise et de ses partenaires. Pendant cette période difficile, il procède à de nombreux changements en internes pour faire face à un secteur bouleversé et en profite pour instaurer une nouvelle vision.
« Nous voulions rénover et transformer l’entreprise dans son ensemble, de l’innovation aux processus, en passant par les personnes et la culture. Nous avons donc proposé des changements dans des domaines clés, en commençant par une approche innovante, allant du développement de technologies totalement nouvelles, telles que les sources laser, à des algorithmes spécifiques de gestion du bruit, des couleurs et de la chaleur. L’histoire se poursuit aujourd’hui avec la récente acquisition de la marque par le groupe ARRI ».


Interview Vidéo

Marcus Graser fait le tour de l’entreprise Claypaky en se prêtant au jeu de l’interview vidéo.


Un Portfolio « Smart Product » qui anticipe la demande

Depuis sa prise de fonction, à la rentrée 2019, Marcus cherche à faire évoluer la philosophie de la marque en opérant des changements profonds. Il lance un travail orienté sur l’offre.

Marcus Graser : « Nous avons retiré du catalogue les produits qui, selon nous, n’étaient plus en phase avec l’époque. Dans le même temps, entre 20 et 30 nouveaux produits ont été introduits au catalogue depuis 2019. » Une initiative qui a pour objectif d’être bien représentée sur le marché et ce dans diverses catégories et classes de puissance ou de technologies. »

SLU : Pensez-vous que d’autres innovations sont à prévoir dans le secteur LED ou pensez-vous que la technologie a atteint son maximum en termes d’efficacité et de performance ?

Marcus Graser : Effectivement je m’attends à ce que la technologie LED continue de se développer, et pas seulement en ce qui concerne la LED blanche mais aussi les sources LED multicolores pour qu’elles offrent une bonne qualité de colorimétrie et un rendement plus élevé. Nous allons aussi sûrement nous diriger vers une optimisation de l’ensemble des systèmes qui concernent les interactions entre la source lumineuse LED, la gestion thermique de l’électronique et l’intégration complète de ces systèmes dans un projecteur.

Par ailleurs, de nos jours, presque tous les nouveaux luminaires sont conformes à la spécification IP65 et il y aura encore d’autres innovations à venir comme l’utilisation de nouveaux matériaux. Mais globalement, je pense que les étapes pourraient être un peu plus lentes comparé à la courbe d’évolution exponentielle que nous avons vécue avec la LED. »

La modernisation se poursuit par un exercice de numérisation qui permet d’introduire de nouveaux processus de gestion des relations client, de planification de la demande et de prévisions. Cette particularité numérique s’étend jusqu’aux projecteurs Claypaky qui deviennent intelligents « Smart Product » grâce au système « CloudIO ». L’objectif étant de faciliter le service et la manipulation.

Un autre aspect des changements qui se sont opérés concerne l’organisation de la production et l’application d’un flux Kanban. « Notre flux interne de marchandises est maintenant géré de cette manière et nous faisons de même avec nos fournisseurs. Cette approche plus rationnelle permet de minimiser nos stocks tout en conservant une bonne réactivité. »

L’entreprise Arri a mis en place une organisation de production de type Kanban.

La méthode Kanban est une méthode de gestion des flux de travail qui prévoit un processus d’abord développé et appliqué par Toyota comme système de planification et avec pour objectif une fabrication à flux tendus dite « juste à temps ». Le poste situé en aval communique ses besoins à son « fournisseur » (en amont de la chaîne) par le biais d’un jeu d’étiquettes appelé « Kanban » en japonais et selon une stratégie dite « Pull ».


Les valeurs de l’entreprise sont rappelées pour remobiliser les équipes et les encourager à suivre des formations pendant la difficile période Covid.

En réaction à la pandémie et parce que l’humain reste au cœur de nos métiers, Marcus très à l’écoute des 150 employés de l’entreprise, propose de mettre en avant les aspects positifs de l’industrie du spectacle alors à l’arrêt, ainsi que les missions et les valeurs qui s’y rattachent.

« Notre passion et notre façon de faire doivent également être soutenues par de bonnes valeurs. Nous avons donc introduit le programme « Claypaky way » pour prendre des mesures concrètes allant dans le sens de l’apprentissage afin d’accroître les compétences de chacun. De nouvelles méthodes de collaboration réunissant des personnes qui travaillent dans différents départements sont également apparues. »


Un clin d’œil affectueux à Davide Barbetta, directeur marketing, qui nous a guidées, Marion Schneider (responsable du Marketing chez Dimatec en France) et moi-même, sous une belle lumière italienne.

Davide Barbetta, Responsable Marketing pour Claypaky.
Marion Schneider, responsable marketing chez Dimatec, distributeur de la marque Claypaky en France.

Une roadmap avec des objectifs élargis

Fort d’une stratégie interne consolidée, le fabricant a pu travailler sur une feuille de route qui oriente les prochaines années.

Marcus Graser : « Claypaky a toujours travaillé dans les secteurs du « Touring Rental » et du « Live » et ce à plus de 70 % de son activité. Aujourd’hui, nous essayons de positionner l’entreprise sur plusieurs piliers en renforçant notre portefeuille théâtral.

Le Claypaky Sinfonya, un assservi pensé pour le théâtre pour qui le bruit, la couleur et le faisceau devaient être irréprochables.

Selon cet axe, de nouveaux luminaires statiques ont été lancés sous la marque ADB by Claypaky (Marque traditionnelle dédiée au théâtre) lors du salon Prolight+Sound 2023. « La gamme visera la modernité tout en respectant un bon compromis entre innovation et prix. »

On se souvient de la récente fermeture des services en charge de la console Ocean. Un choix logique à l’époque étant donné le poids de certains concurrents qui semble avoir été un peu rapide étant donné le retour aujourdh’ui d’une offre riche destinée au Théâtre.

Par ailleurs le monde de l’installation sera également concerné et même si des produits Claypaky sont utilisés pour certaines applications architecturales, c’est un secteur sur lequel la marque est encore peu présente. Cet objectif semble aujourd’hui possible grâce au réseau de distribution qui s’étend à plus de 70 pays.


La Claypaky’s touch

SLU : Mais finalement qu’est ce qui fait la spécificité de l’entreprise ?

Marcus Graser répond sans hésitation : « Outre, bien sûr, la « touche italienne » – c’est-à-dire l’attention portée par les Italiens au design et à une certaine façon de faire les choses – je pense que ce qui nous distingue vraiment, c’est l’innovation. Nous avons investi une grande partie de nos ressources, environ 8 % de nos revenus. Je pense que c’est et ce sera toujours l’épine dorsale et l’ADN de l’entreprise ».


Les Claypaky Sharpy font partis des projecteurs phares de la marque et son en bonne place dans le célèbre musée de la Lumière mis en place par l’entreprise.

SLU : Quels produits seraient les témoins de cette innovation ?

Marcus Graser : Le Sharpy qui a été utilisé sur toutes les scènes et plateaux TV au niveau mondial ou l’Astroraggi très présent en discothèque, ont rendu l’entreprise célèbre.
Et même si le marché est beaucoup plus mûr et toujours plus compétitif, nous continuons à surprendre avec des projecteurs comme le Xtylos, la première source, équipée d’un moteur laser RGB, entièrement développée par nos soins. »


Le célèbre Astroraggi (la demi sphère à gauche), symbole de d’innovation au début des années 80 côtoie la bataille qui a eu lieu entre les têtes automatisées et les projecteurs asservis à miroir (au fond dans le ring).

La diversité des sources est d’ailleurs une autre des spécificités de Claypaky, nous fait remarquer le PDG « Nous faisons partie des rares fabricants à utiliser différentes technologies de sources en parallèle. Que ce soient les lampes, les sources LED blanches et multicolores, les sources laser RGB et, maintenant le laser blanc.

Je pense qu’une autre différence réside dans le fait que nous sommes une des rares entreprises qui fabrique encore ici en Europe. Le fait de posséder notre propre savoir-faire dans la manière d’industrialiser et de fabriquer les produits permet de faire la différence.


Pascale Quadri, fondateur de Claypaky en 1978, ici sur le premier stand de la marque au SIM de Milan.

SLU : Qu’en est-il des produits fabriqués en Chine ?

Marcus Graser : Nous utilisons l’activité ODM (Original Design Manufacturer) avec une exigence « Claypaky ». C’est-à-dire que nous ne nous contentons pas de spécifier les produits. Nous développons et concevons également des parties essentielles des montages pour obtenir une combinaison entre les capacités de production de nos fabricants en Chine et nos compétences. C’est une grosse différence par rapport à certains concurrents qui ne proposeraient que du rebranding de projecteurs déjà existant.

Un Original Design Manufacturer, ou fournisseur de concepts d’origine, est une entreprise qui fabrique un produit en marque dite blanche sur lequel une autre entreprise peut y apposer sa marque.


SLU : Cela vous aide-t-il à résoudre le problème des imitations chinoises ?

Marcus Graser : Grâce à notre micrologiciel, la copie de nos produits a été rendue plus difficile. Par ailleurs, tout notre savoir-faire en matière d’optique et de sources lumineuses a été relocalisé en interne et nos ingénieurs spécialisés sont embauchés au sein de Claypaky depuis trois ou quatre ans.
Si la copie continue pour nous et nos concurrents, je pense que la meilleure réponse reste l’innovation et la rapidité. Être le premier, apporte des avantages concurrentiels comme avec la source laser et nous prenons soin de protéger nos idées et de créer des brevets internationaux de propriété intellectuelle même si cela n’est pas toujours efficace, en particulier sur le marché chinois.

SLU : Claypaky a-t-il un projecteur phare à l’heure actuelle ?

Marcus Graser : Nous sommes sortis d’une stratégie axée sur un « produit héros ». Certains produits ont eu beaucoup de succès comme l’Unico, le Mythos ou encore le Sharpy. Bien sûr, nous avons pris conscience qu’en cas de problème d’approvisionnement ou de copie, il était difficile de rester en tête. Donc, si un produit fonctionne bien commercialement, c’est bien mais nous veillons à être également viables sur des segments de marché et des produits différents.

Le Volero Wave est actuellement bien accueilli dans le monde entier même si nous sommes encore en train de rattraper notre retard d’approvisionnement. C’est une machine qui offre de nouveaux effets et opportunités aux éclairagistes grâce à sa polyvalence. Cela dit, de nombreux autres produits se vendent très bien comme le Sharpy X-Frame et le Sharpy Plus.


Le Claypaky Volero Wave, offre une palette d’effets illimités qui a ont su capter l’attention des éclairagistes lors de sa présentation publique.

Une approche CP Green de la production

Avec une consommation électrique de 600 W, le Claypaky Skylos affirme pouvoir rivaliser avec les lampes xénon de 4 000 W.

Fort de son nouveau Skylos, un skytracer doté d’un moteur laser, capable de rivaliser avec des lampes xénon de 4 000 W, le fabricant poursuit sa révolution dans sa prise de conscience environnementale. En parallèle, une stratégie de production zéro carbone prend de plus en plus de place dans les préoccupations.

Marcus Graser : En réalité, pour nous l’innovation ne concerne pas seulement le produit ou le processus, mais aussi la manière dont nous les créons et son impact final sur le marché et notre environnement.
A ma connaissance, nous sommes la première et la seule entreprise dédiée à l’éclairage de divertissement à avoir été officiellement certifiée ISO 14064-1.

Elle certifie notre action de mesure de notre empreinte carbone. Nous l’avons fait pour la première fois en 2021 et c’est notre ancien directeur technique, parti en retraite, qui s’occupe du projet CP Green.
L’objectif du calcul de notre empreinte carbone est de réduire nos émissions et d’atteindre la neutralité en matière de gaz à effet de serre dans nos activités et nos installations d’ici à 2030.

ISO 14064-1:2018 Certification du système de gestion de l’inventaire carbone :
Spécifications et lignes directrices, au niveau des organismes, pour valider la démarche de quantification et de déclaration des émissions et des suppressions des gaz à effet de serre. (Source iso.org)


SLU : Quels exemples concrets avez-vous implémentés ?

Marcus Graser : Nous avons optimisé le chauffage du bâtiment et nous installerons des panneaux solaires sur le toit pour couvrir une bonne partie de notre consommation d’électricité. Pour l’achat de nouvelles voitures, nous préférons toujours les modèles électriques.

Claypaky s’engage à mesurer ses émissions de gaz à effets de serre. Un premier pas vers une production plus respectueuse de l’environnement fortement soutenue par Marcus Graser.

En outre, nous essayons d’optimiser la chaîne d’approvisionnement et les itinéraires de transport afin de réduire les émissions de carbone. Il s’agit d’un projet très sérieux, qui pourrait un jour avoir un impact commercial, mais nous pensons avant tout qu’il est important de le réaliser en tant qu’entreprise et « entreprise citoyenne ».

La première étape, très difficile, a consisté à mesurer notre empreinte carbone globale d’une manière fiable et scientifique et à en déduire un plan de gestion du carbone.
Nous passons maintenant à la phase suivante, qui consiste à rechercher des moyens de réduire et de compenser les émissions générées par le site de l’entreprise.


SLU : L’innovation viendra sûrement de la collaboration entre les fabricants et les utilisateurs. Avez-vous déjà reçu des demandes spécifiques en la matière ?

Marcus Graser : Nous le constatons de plus en plus, certains éclairagistes de haut niveau poussés par leurs artistes mettent l’accent sur ce point. Coldplay en fait partie et cette sensibilité s’étend à d’autres groupes. Je crois que Live Nation a monté un département dédié à ce sujet, et certains prestataires nous demandent d’éviter les emballages plastiques.
Nous sommes par ailleurs à l’écoute d’idées pour réduire nos émissions de CO2 lors de la production de nos produits. C’est la raison pour laquelle nous investissons fortement dans la technologie laser, car ce sont des sources qui permettent d’obtenir une efficacité lumineuse en lumen par Watt élevée. Par exemple, un faisceau très étroit et puissant comme le Xtylos consomme environ 300 watts, alors qu’une source LED nécessiterait au moins 1 000 watts, voire plus, mais sans obtenir la même puissance de faisceau qu’une source laser !


Depuis 2019, Claypaky a vécu de nombreux défis avec dynamisme, modernité et efficacité sous l’égide de Marcus Graser, son PDG qui fêtera bientôt ses quatre ans à la direction de la société. A l’intérieur comme à l’extérieur, l’entreprise met en place de nouvelles méthodes.
Depuis la R&D, la fabrication en appliquant la méthode Kanban jusqu’à la livraison des produits. L’optimisation du catalogue, la prise en compte des besoins et les innovations en cours, tout a pour but d’améliorer la production et les conditions de travail pour promouvoir la valeur des parcs des clients de la marque.

L’Offre produit et l’approche de production se verdit pour prendre le virage du changement climatique à temps. Une initiative intelligente dans la course qui oppose les fabricants premium sur un marché devenu très concurrentiel. S’il faut parfois faire un peu chauffer le moteur pour gagner la course, il faut aussi pouvoir tenir sur la durée et ça l’équipe italienne l’a compris depuis longtemps. Le savoir-faire et l’approche rassurante et engageante de Claypaky n’ont pas fini de nous impressionner.

Ayrton Argo 6 en démo vidéo

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Après avoir présenté les Argo 6 Wash et Argo 6 FX à Prolight+Sound, Ayrton choisit le PLASA Show 2023 pour leur lancement officiel le 5 septembre sur le stand de son distributeur Ambersphere Solutions au Royaume-Uni. Ces deux washs multisources conformes à la norme IP65 sont en démo dans cette vidéo d’Ayrton.


AYRTON – Argo 6 – Presentation from Ayrton on Vimeo.


Pour la première fois de son histoire, Ayrton lance un luminaire à effets IP65 qui offre autant de potentiel créatif à l’intérieur qu’à l’extérieur. Argo 6 présente un design minimaliste incorporant des caractéristiques pour une protection totale contre les intempéries avec un accès interne plus facile.
Grâce à un nouvel alliage composite, à la réduction de l’épaisseur des pièces, à un système de refroidissement optimisé, à un guidage simplifié des lentilles et à l’intégration de composants optiques à faible densité, Ayrton a pu réduire le poids total de 20 %.

Par ailleurs, le placement des moteurs de pan et tilt dans la base et la tête du luminaire permet d’éviter les contraintes liées à l’étanchéité des bras. Un nouveau système de ventilation submersible dans un compartiment non étanche permet un refroidissement optimal.

Argo 6 FX

Disponible en version Wash ou FX, Argo 6 est équipé de 19 LEDs de 40 W avec synthèse additive des couleurs RGB+W pouvant délivrer un flux lumineux de 13 000 lumens. Sa fenêtre frontale de 280 mm est conçue pour garantir des visuels optimaux. Argo 6 peut obtenir un faisceau très intense avec un rapport de zoom de 14:1 et une large plage de zoom de 4° à 56°.

Argo 6 FX

Argo 6 FX reprend les principales caractéristiques de la version Wash et offre une rotation continue en pan et tilt (I.R.S.TM). Argo 6 FX est équipé d’un système d’effet liquide haute définition rehaussé d’un nid d’abeille translucide pouvant générer des effets graphiques complexes LiquidEffectTM.

Argo 6 Wash

Argo 6 Wash

Pour la première fois, Ayrton propose un contrôle individuel des LED sur la version Argo 6 Wash et ajoute une bibliothèque d’effets virtuellement infinie. Argo 6 Wash est une machine précise qui permet d’obtenir une reproduction parfaite des couleurs.

Une bibliothèque complète de couleurs préprogrammées permet de créer rapidement des bandes lumineuses subtiles, denses et contrastées. Son nid d’abeille noir et la séparation parfaite des sources lumineuses contribuent à augmenter considérablement le niveau de contraste.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

L-Acoustics L2, la première écoute à Marcoussis

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Avec L2, L-Acoustics a fait un choix novateur, original et définitivement pratique. Est-il gagnant pour le fabricant comme pour les prestataires, répond-t-il à un besoin identifié et, certainement pas le moins important des critères à considérer, est-ce que L2 sonne bien ? Début de réponse ci-dessous !
Mais avant tout et si vous ne connaissez pas du tout le système L2 et son indispensable contrôleur LA 7.16, cliquez ici, nous en avons déjà parlé assez longuement.


Le combat entre deux systèmes qui n’ont que quelques Hertz, décibels et années d’écart, et pourtant, le futur frappe à la porte des dépôts.

Direction Marcoussis

Arriver à Marcoussis reste un plaisir et outre les poignées de main et les accolades avec les fidèles de la première heure, on croise aussi un nombre impressionnant de nouvelles têtes dont une grande partie vient d’un peu partout dans le monde. Le talent n’a pas de frontières. Comme à chaque visite, on se perd un peu. Les murs sont soit repoussés, soit un nouveau bâtiment vient s’ajouter pour aider à la croissance de notre géant français du son.
Une balade dans les lignes d’assemblage prouve aussi à quel point des embauches bien ciblées ont fait évoluer l’outil de travail et les diverses procédures, et à quel niveau de qualité le QC maison pousse sa démarche. Le moindre écart même difficilement visible de hauteur de grille ou tissu, le plus petit grain non conforme ou éclat sur l’ébénisterie ou le plus infime bruit lors de l’écoute (à bas niveau) de la boîte, conduit cette dernière à quitter la ligne et à se voir affublée d’une pastille de couleur et d’une description du défaut constaté.

Qualité mais aussi durabilité sont assurés dans le temps grâce au stockage de l’ensemble des courbes et des chiffres de chaque boîte neuve, offrant la possibilité de les comparer avec la même enceinte quelques années et milliers d’heures de son plus tard.
Même si le jour de notre visite une grosse commande de K1 et de K1-SB occupe les lignes, quelques ébénisteries (très complexes) de L2 dans l’atelier prouvent que la firme de Marcoussis travaille déjà à ce produit afin de pouvoir servir les premières commandes pour cette rentrée 2023.

Scott avec L2 posé au sol, juste à côté d’un stack de quatre K2 qui être le maître étalon de l’écoute par sa proximité en termes de taille, poids, SPL et réponse en fréquence. Des différences existent, on le listera plus loin.

Présent le jour de notre visite, on a le plaisir de retrouver Scott Sugden, Director of Project Management, Electronics & Software, la synthèse vivante d’un super technicien son et d’un brillant chef produit.
C’est en sa compagnie que se déroule l’écoute agrémentée de questions réponses toujours aussi pertinentes et instructives.

SLU : Où est passé l’orifice pour manœuvrer les Panflex ?

Scott Sugden : Y’en a plus ! Clac ! Clac ! Tu tapes dessus ça sort, tu retapes avec ton poing et ça rentre. Vas-y n’aie pas peur, c’est extrêmement solide. On a fait ce choix car à la mesure on avait un petit défaut généré par ce trou et la polaire s’en ressentait (rires).
On a aussi modifié le volet afin qu’une partie se replie par-dessous pour diminuer les besoins en place au niveau de la face avant et éviter qu’un trou ne se forme sur le côté du volet.


Le coté du volet où l’on voit bien une pièce découpée et qui se replie à la rentrée.

SLU : Comment trouves-tu L2 au niveau look ? On a des retours dubitatifs à SLU.

Scott Sugden : Je n’ai personnellement pas vraiment d’avis, mais en France j’ai l’habitude des critiques sur les réseaux sociaux (rires). Par exemple il paraît que le bas de l’ébénisterie de L2D est biseauté…
Si tu regardes bien, il forme avec la partie avant de la dernière « boîte intégrée » dans le système, un angle droit, exactement comme le ferait un élément de line-array classique ouvert au max question angle, ce qui est le cas ici puisque L2D ouvre au total à 60° en vertical. Le français est assez conservateur et on innove beaucoup, ceci explique sans doute cela.

L2 et L2D en accroche. Les cordons remontent vers le bumper après une boucle contrainte par des pinces passe câble. Remarquez le guide de la « boîte » du bas de L2D. Pas de volets mobiles. Les quatre moteurs du bas sont solidaires de guides fixes et progressifs ouvrant de 110° à 140°.

SLU : C’est bien le passage des câbles à l’arrière…

Scott Sugden : On l’a particulièrement étudié en profitant du multipaire à petite section et de nombre limité d’éléments composant le système L2, au maximum 4. Il est donc possible de les faire serpenter et les fixer de manière invisible à l’arrière avec 4 rangs de pinces passe câble.

Notre Cable Management est prévu pour une sortie par le bumper. Forcément L2D qui se place toujours en bas de système, n’a pas de pinces contrairement à L2 qui en a 4.

L’écoute

L’écoute se déroule de façon très structurée, comme toujours chez L-Acoustics, en extérieur, un système étant accroché à la potence et un second posé au sol, côte à côte avec K2. On commence par un A/B entre les deux à l’aide d’un même titre guitare voix très doux, Hurt de Youn Sun Nah. Sans aucun sub.

Si la signature est la même à quelques détails près, la profondeur du bas de K2 est moins présente sur L2. On s’en rendra mieux compte avec l’extrait suivant. Le fait d’être en 2 voies + extension de grave d’un côté et en 3 voies de l’autre, modifie aussi un peu la manière dont est reproduite la voix humaine féminine qui se partage entre quatre 6,5” et deux moteurs dans K2 et dans deux 10” et deux moteurs 3” dans l’autre. L2 semble plus précis et défini, avec, si ce n’est de l’énergie mesurable, une clarté supérieure dans le haut médium accompagné d’un extrême aigu un peu plus fouillé.

Le fameux bosquet du dB enchanteur collé au siège social de L-Acoustics et où se déroulent les écoutes des divers systèmes et où quelques minutes après avoir pris cette photo, on découvrira ce qui donne un coup de vieux à K2 : la directivité cardioïde des basses fréquences de L2.

L’extrait suivant, Wake Up Everybody de Keb’ Mo’ comporte une dynamique plus importante et une matière chaude et bien définie dans le bas. L2 propose un rendu très net, analytique et toujours aussi précis et incisif dans le haut, un son qu’on pourrait qualifier de plus moderne et en mal de sub comparé à K2 dont les 6,5” et les 12” très généreux dans le bas, sonnent plus « familiers » à nos oreilles. Mieux ? Je ne le pense pas, mais la colle de la dernière (ou première) octave fait défaut à L2, et ce malgré un bas dur et ultra défini qui mesure bien, arrondi par les 12” qui ne font pas qu’assassiner l’onde arrière.

On profite de ce titre pour découvrir la polaire en tous points remarquable. De 0 à 40° c’est une baisse très légère et presque large bande. Au-delà on sent les 6 dB partir puis ça plonge nettement (écoute faite à 110°) et, une fois encore, on a le sentiment qu’on baisse le volume tant c’est régulier. A l’arrière c’est le calme quasi plat. Rien à se mettre sur l’enclume et le marteau. A l’atténuation logique des moteurs, s’ajoute celle des 10” dont il reste bien peu de bas. Pour une première expérience dans le monde des têtes cardio, c’est une réussite totale pour la R&D de Marcoussis.

La structure de Marcoussis portant L2 et L2D derrière lesquels on aperçoit une ligne de quatre KS28 en end fire pour les écoutes full range et à grande distance. Au sol K2 et L2 pour les A/B sans sub.

Histoire d’enfoncer le clou, Scott fait jouer le stack de K2 alors que nous sommes derrière L2, et après l’avoir traité de tricheur, on comprend encore mieux l’utilité des têtes cardioïdes. L’énergie est utile devant, pas dans les cintres pour faire tomber les confetti du show précédent. Le grave abondant de K2 est omnidirectionnel, et ça s’entend.

On bascule ensuite L2 de Cardioïde à Supercardioïde, un choix pratique quand l’on veut relâcher un peu les côtés jusqu’à 110 Hz tout en serrant le reste ce qui peut être utile dans nombre de configurations comme un simple gauche/droite englobant la scène où un peu de pression est souhaitée.
Le résultat immédiat et sans aucun bruit de transition..


Le test suivant démontre la consistance de la balance tonale depuis 55 mètres jusqu’à face au système, ce dernier étant accroché à une dizaine de mètres de hauteur. Seuls quelques dB d’écart doivent être perceptibles. Le titre choisi est Birds de Dominique Fils-Aimé, de la voix, une contrebasse très sèche et un batteur/percussionniste. Le résultat est très bon malgré le vent latéral qui s’est levé autour du pas de tir de L-Acoustics. Il n’y a guère que sous le système ou presque où une différence est logiquement perceptible.

Rappelons tout de même que c’est assez rare que l’on place la dernière boîte à une hauteur aussi faible et qu’on puisse aller dessous. Questionné, Scott précise que le Beam Shaping qui a maintenu une dispersion et une balance parfaites, ne peut faire de miracles au point 0 ou presque. Il précise aussi qu’avec L2 il est désormais possible de mieux travailler aussi le bas du spectre dès lors qu’on branche deux ou, mieux encore, trois éléments L2.

L2 et L2D, 70° en à peine plus de deux mètres et quarante centimètres. L2D est décidément fait pour le champ proche. A chaque L2 ajouté, L2D attaque à 10° en plus. On voit bien les volets fixes des deux « boîtes » du bas de L2D, la courbure les rallonge beaucoup.

SLU : Est-ce que les angles de L2, si je compte bien 10 + 60, 70° ne sont pas un peu trop pour une diffusion à plat ?

Scott Sugden : Si bien sûr. La ligne est trop basse et trop anglée. Si on avait monté huit K2 dans la même configuration, 10° ou 15° auraient suffi. On est à la limite théorique de la technologie PULS (Progressive Ultra-dense Line Source). On peut travailler à plat, la preuve, mais le système a été conçu pour des salles avec une certaine hauteur du public et un angle avec la scène.

C’est le choix conceptuel que nous avons fait pour répondre au plus grand nombre de cas qui se présentent. Le système tel qu’il est monté avec un L2 et un L2D peut suffire pour un très grand nombre de shows dans le monde entier avec une jauge de quelques milliers de spectateurs et une accroche à 15 mètres.

SLU : Il y a huit 10” et quatre 12” dans chaque enceinte L2. Les 10” sont filtrés dans le bas du spectre ?

Scott Sugden : Non, les deux fonctionnent en mode Full Range et descendent à 45 Hz, ils ont simplement une charge et un rôle différent et vous allez voir avec le dernier extrait, que L2 fait du grave.

L2 en solo c’est bien, mais il prend tout son sens avec des subs

Le titre utilisé pour démontrer les capacités dynamiques et le bas de L2 sans et enfin avec des subs, n’est autre que Donald Fagen avec Snowbound, le regretté Walter Becker l’accompagnant à la guitare et à la basse. Et quelle basse. La comparaison avec K2 donne toujours un petit avantage à ce dernier système sur le bas mid, l’amorce d’infra et la nature plus ample du grave, le reste du spectre semble en revanche plus percussif, incisif et fidèle avec L2. Le grave de L2 est un peu comme la batte sur la peau du pied, c’est l’information, il lui manque juste un peu de contour et quelques Hz et pour ça, KS28 est le sub idéal.

Quand l’array en end fire de quatre KS28 est activé, et heureusement joue au bon niveau, L2 s’illumine. Sa dynamique et son impact si précis sont complétés sans perdre en netteté et sans se voir affublés d’une quelconque forme de traînage. KS28 et LA12X sont en ce sens un grand progrès par rapport à SB28 et LA8. Si on pinaille un peu, et chacun pourra le faire ou pas à sa guise, un plateau de deux petits dB à partir de 3 kHz donnerait encore plus de relief et de croustillant à L2 + sub par rapport à K2. L2 en solo c’est bien, mais il prend tout son sens avec des subs.

Les deux manières de faire la chasse au grave de L2. Très efficaces toutes les deux. Ici en Cardioïde, à partir de 30 Hz, et dès 120 Hz, tout tient en 110°.
En Supercarcioïde on assiste à un petit retour du grave jusqu’à 110 Hz où le nettoyage repart de plus belle, de quoi donner un peu de pression aux artistes sur scène sans sacrifier la réjection arrière.

Face à nos questions quant au grave et à la capacité de LA 7.16 de tenir le choc avec des mix très, voire trop chargés dans le bas et à L2 d’y faire face, on nous a sorti le super morceau qui va bien, sauf si vous êtes une membrane et une alim, Mansa des Maliens du Super Rail Band. Avant l’époque des protections bien fichues, ce titre aurait pété des dômes et gonflé des bobines, voire pire.

Le titre est joué au ras de limiteurs et c’est un bonheur. La snare qui claque dur, très clair et fort, passe impeccablement bien, le pied qui tire une note de basse sans fin derrière, lui aussi. Bien sûr il y a un truc. Le contour et la dernière octave sont apportés sur un plateau par KS28 et LA12X, ce qui retire des épaules de LA7.16 des gros besoins en énergie, cela dit, le reste du spectre est envoyé sans effort apparent et avec une clarté nouvelle, sans doute le montage en deux voix et demi de L2 et la tripotée de ressources disponible par transducteur.

Scott en train de fixer L2D au L2D-Chariot.

Interrogé quant au potentiel restant dans l’alim de LA7.16, Scott est serein : fifty percent. 50%. Un coup d’œil sur l’écran et effectivement le morceau tire sur la bête aux 16 bras, mais elle est loin de la mettre à terre.

Scott Sugden : « Nous avons testé L2 avec LA7.16 durant de longs mois et avec des styles musicaux très variés en stockant les logs. Très récemment L2 et LA7.16 ont équipé la Mojave Tent à Coachella, (3 L2 par côté pour couvrir les premiers 50 mètres et 16 KS28 au sol, plus des délais en K2). C’est la troisième scène en termes d’accueil avec une jauge max de 20,000 personnes.

Nous avons ainsi pu récupérer un maximum d’infos très complètes, incluant l’alimentation mais aussi le contenu spectral du signal qui a été amplifié et les niveaux FOH. Une seule fois les 50% ont été dépassés et ce soir-là ça jouait à 106 dB A à la régie. Définitivement l’association L2 et LA7.16 fonctionne et ce contrôleur amplifié a été conçu spécifiquement pour ce système, donc il n’y a pas de discussion possible ! »


Blondie accompagnée par un guest dont le son de guitare connu de tous a mis du temps à résonner sous la Mojave Tent de Coachella : Nile Rogers. On aperçoit à jardin trois éléments L2.

Fred Bailly venant faire un saut à la fin de la démo, on complète notre liste de questions autour de L2 et de son raccord avec les deux gros subs de la firme.

Fred Bailly : L2 marche parfaitement bien avec KS28 et KS21. Avec KS28 le raccord se fait un peu plus haut que d’habitude, à 70 Hz. Avec KS21 où il manque quelques Hertz comparé à KS28, c’est parfait avec le preset 60. L’avantage de ce dernier sub c’est sa petite taille. En colonne derrière L2, il disparaît complètement et il apporte un punch assez remarquable.

La fixation se fait à l’aide de crochets captifs auto verrouillables pour assurer sécurité, rapidité de mise en oeuvre et proximité entre les éléments.

Un coup d’œil au démontage de L2 de la potence d’essais de Marcoussis démontre l’extrême simplicité et rapidité d’exploitation. On vous passe la blague de Scott mais réellement d’importe qui peut lever L2 dont l’accrochage par l’avant et le verrouillage par l’arrière sont un jeu d’enfant.
Aucun angle à prendre, un câble léger et verrouillable par l’arrière, l’ergonomie de ce système est virtuellement imbattable. Une fois déterminé la position des arrays et leur composition, ils peuvent être levés en quelques minutes, la suite du calage se faisant derrière l’écran à la régie.


Les deux couches d’accessoires du L2-Bumpflight permettent de traiter quatre L2 soit un gauche/droite de L2 et L2D.

Le ultime parole famose   (Une dernière pour la route)

L2 n’est pas qu’une nouveauté en termes d’ergonomie ou de simplicité de mise en œuvre, mais aussi et surtout une nouvelle proposition sonore. La distribution idéale d’un point de vue couverture grâce à sa granularité, et son rendu quasi full range à quelques Hz et dB près, raccordent comme papa dans maman avec KS28 dont le potentiel sur l’octave 30/60 Hz en impact et rondeur, complète l’énergie « moderne » de L2.

L’Isocontour de KS28 en montage cardioïde. On perd 5 mètres au lointain mais la distribution de la pression est plus utile et dégage parfaitement l’arrière.

De la même manière qu’on s’est habitué à K2 et d’autres lignes sources en 3 voies à leur répartition de l’énergie et à la couleur entre grosse membranes, petites membranes et moteurs, on le fera avec L2 qui agit différemment, un peu comme un deux voies en 10” et moteur 3” avec un renfort de grave en 12”, le sub agissant comme une colle et un indispensable piédestal pour porter et sublimer l’ensemble.

Le truc est bien caché. Les deux lignes noires soulignant les bords extérieurs de L2 sont en réalité des évents ramenant en face arrière une partie de ce que les 12” génèrent.

Arrivé pourtant tard sur le marché de la tête cardioïde, L-Acoustics réussit un coup de maître. L2 est propre et très facile en termes d’onde arrière et devrait faciliter grandement la vie aux preneurs de son qui aiment l’air en classique comme Alain Français et va moins exciter les salles traitant le grave façon Spoutnik.
La puissance des Autofilters dans leur travail de lissage et d’uniformisation, voire de conformation de la dispersion verticale gagne encore en résolution et en puissance grâce au DSP de LA 7.16 et à la discrimination amenée par ses 16 canaux séparés par enceinte.

J’ai enfin hâte de pouvoir entendre L alimenté par un vrai mix live (l’écoute de Marcoussis a été faite avec des extraits de titres de très bonne qualité et très représentatifs mais masterisés) et surtout en déploiement L-ISA même si en pareil cas il faudra retenir les chevaux dans le mix face à sa densité et sa précision dans le haut.


Une autre image de Coachella 2023 avec Blondie et L2 en plein show. Et K2 aussi ;0)

Pour plus d’éléments sur L2, visitez le site L-Acoustics

Regent’s Park Open Air choisit Ayrton Perseo pour un kit plus écologique

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Le Regent’s Park Open Air Theatre de Londres est devenu le premier théâtre en plein air du Royaume-Uni à installer des luminaires Ayrton Perseo dans le cadre de son plan de mise à jour vers un système d’éclairage plus durable et respectueux de l’environnement.


Woodnut (Dumile Sibanda) et Ensemble – Robin des Bois Photo © Pamela Raith

20 x profiles Perseo ont été fournis à ce lieu unique par le prestataire White Light pour la saison estivale. White Light a travaillé en étroite collaboration avec les équipes de Regent’s Park et d’Ambersphere, le distributeur exclusif d’Ayrton au Royaume-Uni, afin de comprendre les objectifs et répondre à toutes les exigences du théâtre.

Joe Kirk, responsable lumière du Regent’s Park Open Air Theatre, était déterminé à apporter des changements au kit lumière lorsqu’il a pris ses fonctions l’année dernière : « Je voulais remplacer l’ancien parc de projecteurs à lampes à décharge et tungstène, réputés très gourmands en énergie, par des projecteurs à LED plus durables », explique-t-il, « en commençant par 20 projecteurs à décharge lourds qui étaient logés dans de grandes boîtes en bois disgracieuses installées sur des tours.

« L’étanchéité de ces boîtes de protection n’était pas très efficace, les projecteurs surchauffaient par temps chaud et leurs ventilateurs étaient souvent bloqués par le pollen. Déplacer et entretenir ces appareils de 45 kg à une hauteur de 10 m était à la fois dangereux et peu pratique, ce qui obligeait souvent l’équipe à recentrer d’autres projecteurs qui avaient été heurtés au cours de l’instllation. Elles devaient donc disparaître ! »


Ti Moune (Gabrielle Brooks) et Papa Ge (Lejaun Sheppard) Once On This Island Photo © Marc Brenner

Cependant, les projecteurs de remplacement devaient également répondre à des critères stricts pour être à la hauteur des besoins d’un théâtre : « Nous avions besoin d’un IRC élevé, d’un bon mélange de couleurs, de jolis gobos et d’une bonne qualité de gradation », explique Kirk.
« La plupart des projecteurs motorisés IP sont davantage destinés au live qu’au théâtre, de sorte que des facteurs tels qu’une bonne courbe de gradation ou la capacité de faire la différence entre Lee 201 et Lee 202 sont plus difficiles à obtenir. Pour le théâtre, la qualité de la couleur et de la gradation est vraiment importante. »

« En outre, il était très important pour nous d’être équipés d’appareils lumineux car, en tant que théâtre de plein air, nos spectacles commencent à la lumière du jour, ce qui signifie que nous avons besoin de beaucoup d’intensité. La scène fait 17 mètres de large et les poutrelles 10 mètres de haut. la plupart des projecteurs IP sont lourds et peu lumineux.
Nous avions donc besoin d’un projecteur à tête automatisée suffisamment lumineux pour tenir sur nos distances de projection, mais qui ne soit pas non plus trop lourd à monter ou ne nécessite pas de beaucoup d’entretien.

Ayrton Perseo Profile

« C’est moi qui conçois les installations de la saison, et je devais donc m’assurer que ce remplaçant soit aussi performant qu’un projecteur d’intérieur, mais aussi qu’il convienne à un éclairagiste de théâtre.

White Light, avec qui le Regent’s Park Open Air Theatre entretient une longue collaboration, a fait appel à Briony Berning, d’Ambersphere, pour une démonstration du Perseo et d’autres appareils.
« J’ai été vraiment impressionné par la convivialité du Perseo, non seulement en termes d’IRC élevé, de mélange de couleurs, de sélection de gobos et de zoom, mais aussi en termes de taille, de poids, d’intensité et de fiabilité », confirme Kirk.

« La fiabilité a fait une énorme différence pour notre budget et notre calendrier de maintenance. Nous n’avons plus besoin de faire le tour des lampes et lorsque les appareils se trouvent à 10 m de hauteur sur une tour verticale, c’est absolument incroyable ! Par ailleurs, le problème de devoir posséder des lampes de températures de couleur différentes à chaque fois qu’une lampe doit être remplacée a tout simplement disparu ! Ce budget lampes a aussi disparu.”

“Les Perseo Profiles sont montés sur les quatre tours temporaires de 10 m de haut de l’avant-scène, où ils sont complètement exposés aux éléments météo d’avril à septembre. « L’indice de protection IP nous a permis de nous débarrasser de ces ridicules boîtes en bois qui protégeaient les anciens appareils. Les Perseo ont maintenant un aspect très soigné et se fondent dans le kit lumière », explique Kirk. « Ce sont les seules têtes automatisées que les éclairagistes peuvent réaménager !


Marion (Ellen Robertson) et Ensemble – Robin des Bois Photo © Pamela Raith

Kirk rapporte que les nouveaux éclairagistes sont très impressionnés par le Perseo, « ce qui est très bien car ce n’est pas une lumière qu’un designer de théâtre rencontrerait naturellement en travaillant en intérieur. Ils sont nettement plus lumineux que tout ce que nous avons eu auparavant et sont devenus des outils de travail absolus qui seront largement utilisés sur chaque spectacle cette saison.

« L’une des caractéristiques les plus étonnantes du système LED », ajoute Stuart Porter, responsable du développement commercial de White Light pour les locations, « est qu’en raison de la luminosité des unités, les spectacles sont désormais éclairés dès le début. On voit clairement la différence et ce même à la lumière du jour, de sorte que la magie commence dès le début du spectacle ».

En tant que théâtre en plein air niché au cœur d’un parc londonien, le Regent’s Park Open Air Theatre accorde une grande importance à la durabilité et à la responsabilité environnementale, un autre domaine dans lequel il s’aligne sur la philosophie d’Ayrton. « Ayrton accorde beaucoup d’attention aux moyens d’améliorer ses références environnementales et c’est également important pour nous », explique Kirk.

« Les économies d’énergie réalisées en remplaçant vingt unités à lampe à décharge de 1200 W par vingt projecteurs Perseo de 600 W sont énormes ! Les vérifications de l’appareil avant le spectacle consomment également une quantité minimale d’énergie, car les Perseo peuvent être allumés et éteint instantanément, alors que les anciennes unités à décharge étaient allumées dès le check up de l’appareil à 17 heures. Cela change la donne du point de vue de sa durabilité.”

“Pour résumer, du point de vue de la production, les profiles Perseo sont étonnants et fiables. Du point de vue de la conception, les éclairagistes sont ravis de l’éclat des couleurs et adorent tout ce qu’ils font. Et du point de vue environnemental, le Perseo est un accessoire de choix. Je suis donc très, très satisfait de ces produits, et très heureux d’être débarrassé de ces boîtes !”

D’autres information sur le site Ayrton et sur le site Axente

 

Plasa Show du 3 au 5 septembre à Londres

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Le PLASA Show revient une fois de plus à l’Olympia de Londres pour présenter l’avenir de la technologie du spectacle. Du 3 au 5 septembre, le salon élargi accueillera 239 marques, 112 sessions éducatives et des milliers de professionnels de l’industrie. Des billets gratuits sont disponibles jusqu’au 31 août. Ils passent ensuite à 15 livres sterling, puis à 20 livres sterling à l’entrée.


Marques internationales

Des marques emblématiques présenteront leurs derniers produits et services sous le plafond de verre voûté tout aussi emblématique de l’Olympia. Les professionnels de l’éclairage peuvent s’attendre à rencontrer Artistic Licence, Astera, Ayrton, Chauvet Professional, Claypaky, Elation, ETC, GDS, GLP, MA Lighting, Martin, Robert Juliat, ROXX, SGM, TMB et Varilite. De plus, Robe, le sponsor principal du Salon produira un show live sur toute la durée du salon.

Les professionnels de l’audio pourront rencontrer les marques Allen & Heath, AED Audio, BishopSound, d&b audiotechnik, DiGiCo, EM Acoustics, FBT Audio, Glensound, KV2 Audio, JBL, L-Acoustics, Midas, Nexo, Omega Pro Audio, OutBoard TiMax, Peavey, RCF, Sennheiser, Shure, Tannoy et Yamaha.
De nombreuses marques du secteur audiovisuel seront également présentes, telles que Canford Audio, Clear-Com, Epson, Green Hippo, Luminex, PSCo, Rigging Services, Rosco et Tight AV.

Ceux qui travaillent avec des technologies de levage et de rigging pourront entrer en contact avec les entreprises BroadWeigh, ChainMaster, CM-ET, Dirty Rigger, Doughty Engineering, Harlequin, Holotronica, J&C Joel, Lift Turn, Move, Next Truss, Steeldeck industries, Total Solutions Group et UK Rigging.

Le PLASA Show accueille également plusieurs nouvelles marques cette année, notamment Microphone Dude, Claywell Digital, Mighty Tough Cases, AV Tapes, Innovate Audio, Sumolight, SpectralBot, Hex Event Solutions, Offstage Controls et Vampire Squid.

Sessions éducatives

Le programme de séminaires, sponsorisé par Vectorworks, propose des sessions qui offrent une inspiration créative, des conseils commerciaux et des informations techniques. Les points forts en matière d’éclairage sont les suivants :
L’Eurovision avec Tim Routledge ; les Jeux olympiques avec Durham Marenghi ; Women in Lighting sur le rôle de l’éclairage dans la narration ; et des approfondissements techniques avec ETC, Avolites, Cast et Vectorworks.

Le contenu audio est fourni par Innovate Audio et son processeur audio spatial panLab, la galerie d’art londonienne Frameless en association avec LSi, l’ASD sur l’installation des micros radio, Sandy Brown sur les espaces acoustiques difficiles et l’enquête d’OutBoard sur « Qu’est-ce que l’immersif ?
L’audiovisuel est également bien représenté avec des sessions sur les technologies vidéo avancées avec Frame:work, sur l’interphonie avec Clear-Com, sur la RFID avec Rentman et sur IPMX avec Avixa.

Le monde des affaires est également à l’ordre du jour, avec une session sur la redéfinition du leadership avec Production Futures ; la parentalité avec Women in Live Music ; la neurodiversité avec Backup ; l’avenir avec l’auteur primé Mark Stevenson ; le développement durable avec l’ALPD ; et le Brexit avec PLASA.

Les participants pourront assister à des présentations sur les réalisations techniques, notamment le reportage de TAIT sur le festival Soundstorm ; Electric Airshows sur les drones d’éclairage et Unusual Rigging sur la pièce Mrs Doubtfire du West End.
Les visiteurs peuvent également approfondir leurs connaissances en matière de santé et de sécurité avec Tom Goode, de BS7909 avec James Eade, de EN17206 avec TAIT, de normes techniques avec l’ABTT et d’expérimentation théâtrale avec PEARL.

Formation et démonstrations

En plus du programme de séminaires bien fourni, le PLASA Show proposera plusieurs formations pratiques et démonstrations immersives. Les visiteurs peuvent profiter de la certification Dante pour les niveaux 1, 2 et 3, ainsi que d’un cours optionnel supplémentaire.
Il est conseillé aux visiteurs de s’inscrire à l’avance sur le site web à ces sessions populaires afin de s’assurer une place. Par ailleurs, ChamSys proposera trois jours de sessions de formation pratique, couvrant MagicQ, QuickQ, des sessions avec des concepteurs d’éclairage invités, et des questions-réponses en fin de journée.

Les professionnels de l’audio pourront assister à des démonstrations en direct de KV2 Audio, JBL et RCF, et découvrir de nombreux nouveaux produits. De plus, d&b Soundscape est de retour et propose diverses sessions et démonstrations tout au long du salon. Et pour les professionnels de l’éclairage, Minuit Une présentera son impressionnant luminaire IVL Photon, qui a été primé.

Audio et éclairage vintage

Après ses débuts l’année dernière, CH Vintage Audio revient au salon, en tandem avec le Classic Gear Live. Ensemble, ils présenteront des produits audio et d’éclairage vintage utilisés pour certains des concerts, albums et spectacles les plus emblématiques.
Parmi eux, le système de sonorisation de Dark Side of the Moon de Pink Floyd, les moniteurs Abbey Road des Beatles et l’équipement de tournée Ziggy Stardust de David Bowie datant d’il y a 50 ans.

Célébrer l’innovation

Les PLASA Awards for Innovation seront bien sûr présents au salon, célébrant les technologies les plus impressionnantes de l’année. Les visiteurs peuvent voir les nominés sur la galerie de l’innovation pendant le salon et découvrir les lauréats lors d’une cérémonie intime à 18 heures le lundi dans le théâtre de séminaire 1.
En outre, les exposants et les visiteurs sont invités à se rendre au bar du salon pour l’afterparty officiel #WeMakeEvents, qui offre un moyen précieux de discuter avec des personnes issues de l’ensemble du secteur.

Des espaces de socialisation et de soutien

Women in Lighting organisera une session de réseautage en partenariat avec Ambersphere et Ayrton. Retrouvez-les au bar à partir de 15h30 le lundi. Toujours au bar, les visiteurs pourront écouter de la musique de qualité grâce à Martin Audio et au Bug Club – une cabine de DJ professionnel, dans un camping-car VW converti, équipé de Martin Audio !

Le salon PLASA se tiendra à l’Olympia de Londres du 3 au 5 septembre. Pour en savoir plus et vous inscrire pour obtenir votre badge d’entrée, rendez-vous sur le site du Plasa

 

Robe au Plasa 2023 !

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Robe se prépare à lancer trois nouveaux projecteurs et un concept de show inédit au salon PLASA de Londres, du 3 au 5 septembre, sur les stands A70 et C28. Anolis et Artistic Licence présenteront leurs propres innovations dans des espaces dédiés.

Wash Beam iFORTE® LTX WB

Wash Beam à LED longue portée, classé IP65, le iFORTE LTX WB sera la star du stand.

Équipé du moteur LED iSE-TE™ 1 000 W XP (Xtra Performance) interchangeable de Robe, il produit un éclairement de jusqu’à 335 000 lux à 5 mètres.
Cette technologie de moteur TE “Transferable Engine” lui assure durabilité et performance sur le long terme, avec une garantie de 4 ans / 20 000 heures.

Equipé d’optiques innovantes dont une lentille de 245 mm, le luminaire propose trois modes de zoom :
le mode optique standard pour une couverture de 3,5° à 55°,
un mode poursuite de 2° à 55°
et un mode poursuite « longue portée » produisant un angle ultra-serré de 0,8° à 2° sans perte d’intensité malgré les distances de projection.


Wash FORTE Fresnel et FORTE PC

Ces deux produits allient puissance et subtilité de leur faisceau quelle que soit leur optique : faisceau doux en Fresnel ou plus défini pour le PC, adaptées à diverses applications.

Avec un zoom étendu (6° à 61° pour le Fresnel, 5,5° à 62° pour le PC), une couverture uniforme est assurée, avec un flux comparable à celui d’un projecteur Fresnel équipé d’une lampe de 2,5 kW.

Équipés du nouveau moteur LED Robe TE 1 000 W XP blanc (90 200 lumens natifs) de température de couleur 6 700 K, ils produisent un flux en sortie de jusqu’à 41 000 lumens.
Le moteur qui garde toutes les données d’état en mémoire remplaçable en cinq minutes, est conçu et brevetés par Robe, avec une durabilité des LEDs de 50 000 heures L70/B50 et une garantie de 4 ans / 20 000 heures.

Le système de mélange CMY procure des transitions de couleur douces, des pastels subtils aux saturations vives, confirmant la bonne réputation de Robe en matière de mélange des couleurs.

Deux roues de couleurs, deux filtres correcteurs d’IRC – 80 et 90, et une plage de température ajustable de 3 000 à 6 700 K assurent une gamme complète de nuances chromatiques.


« The Power of imagination »

Robe révélera également le premier show de sa nouvelle trilogie, astucieusement intitulée « The Power of Imagination » ! Cette performance réunira trois artistes sur scène dans un récit élaboré par Robe, exploitant dans le kit lumière les derniers projecteurs de la marque. Le spectacle sera présenté cinq fois par jour pendant les deux premiers jours et quatre fois le dernier jour.
Ce show mettra en avant le iPAINTE, l’iESPRITE, le T1, le T11, une série de projecteurs PC et Fresnel, les LEDBeam 350, les Tetra2 et TetraX, les Spikie+, l’iBeam350, l’iSpiider, ainsi que le tout nouveau bain de pieds FOOTSIE et le système de poursuite à distance RoboSpot. Une surprise vous attend !
Et… Comme toujours avec Robe, il y aura un ou deux produits surprises à découvrir sur le stand… Suspense !


Anolis

Anolis, la marque d’éclairage LED architecturale de Robe, présentera ses nouvelles gammes Calumma, Ambiane et Eminere sur le Stand C28.

Les projecteurs Calumma M & S offrent des optiques asymétriques parfaites pour l’éclairage public et routier, optimisant l’efficacité et réduisant les reflets gênants.

La gamme Ambiane SP s’étoffe avec des versions « downlight » et Pendant, offrant une lumière homogène, une gradation 18 bits et une gestion TV green +/-. L’Ambiane SP16 Pendant Remote, qui offre une solution d’éclairage efficace des espaces bas de plafonds sera également en démonstration.


Artistic Licence

Artistic Licence, intégrée au groupe Robe, exposera sa technologie de contrôle d’éclairage sur le Stand C28, avec des nodes, des switches et des solutions réseau innovantes.

Sur le même stand, MDG présentera sa gamme de machines à fumée dont theONE et Ice Fog Q qui seront intégrées au show Robe.

 

Foire En Scène 2023 avec Freevox, CSI et Audiopole

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Rendez-vous marquant de chaque rentrée, le Festival Foire En Scène 2023 à Chalons-en-Champagne du 1er au 11 septembre sera comme à l’accoutumée le moment de découvrir les produits phare d’Audiopole avec DAS et FOHHN, de Freevox avec JBL et CSI avec Starway, sans oublier les champignons sonores de Arbiter !



Parmi ces produits, commençons par l’audio et la marque espagnole DAS, et plus spécialement ses line-arrays actifs de la famille ARA avec LARA et SARA puisqu’ils vont être particulièrement mis à l’honneur par Audiopole qui en assure la distribution.

LARA

Une ligne de 8 LARA. Remarquez les grilles arrière, synonymes de directivité cardioïde, une première sur des enceintes actives de touring.

Si vous ne connaissez pas LARA, il s’agit d’un système actif et cardioïde en deux fois 12”, deux fois 8” et deux moteurs 3”, plus deux autres 8” placés sur les coins arrière et voués à atténuer de 15 dB les fréquences générées par la boîte entre 63 et 200 Hz.
Le tout est alimenté par 8 amplis en classe D totalisant 6 kW RMS avec trois pattes bridgées pour les 12”, trois pour les deux moteurs et les deux modules restants pour les 8” avant et arrière.

Un plan de coupe de LARA et ses 8 transducteurs. Remarquez les deux 8” collés à la sortie des deux moteurs et débouchant sur le guide. L’électronique est plaquée à l’arrière gauche de l’ébénisterie.

Ceux huit amplis sont alimentés au travers d’un PFC et le signal analogique en entrée est converti en données numériques en 96/24 afin de bénéficier du DSP interne et de filtres FIR. Le SPL Max en données constructeur atteint 146 dB (AES75 et M-Noise) et 150 dB SPL en burst.

Une image qui dit tout du très bon travail réalisé par la R&D de DAS. Dés 75 Hz, le grave est atténué hors axe et à 150 Hz, il colle aux 110° nominaux du guide d’onde. A l’entrée des moteurs vers 1,6 kHz, c’est encore plus précis.

La réponse en fréquence s’étend de 63 Hz à 17 kHz (-10 dB), la géométrie verticale de chaque boîte est de 7° et la dispersion horizontale est de 100° (-6 dB).

La réponse en fréquence de LARA. Plus droit cela paraît difficile. On tient de 70 à 16 kHz en ± 2 dB…

Chaque boîte pèse 88 kg et le bumper est prévu pour accueillir un maximum de 24 têtes ou 16 LARA-Sub dont on va parler juste après.

Le rack de distribution et d’alimentation RACK-ARA 230 prévu pour LARA.

Une distribution du signal, du réseau de contrôle et du secteur par blocs de 6 têtes est prévu sous la forme d’un rack touring appelé ARA-RACK. Il accepte le signal en Dante, AES/EBU et analogique et le délivre en analogique à chaque boîte.

Le contrôle et le monitoring s’effectue via le soft propriétaire ALMA et le DSP de chaque boîte peut être programmé via DASaim afin de diriger précisément le faisceau vertical et d’uniformiser le rendu de l’array une fois levé.


LARA-SUB

Accrochés au bumper qui peut tout aussi bien lever les têtes, deux LARA-SUB.

Actif et cardioïde natif, LARA-SUB est le compagnon de LARA dont il reprend la largeur et donc la possibilité d’employer le même frame.

Équipé de transducteurs de 18” à aimant néodyme et bobine 4“, deux en face avant et un dernier à l’arrière dans une chambre séparée, il est en mesure de délivrer 140 dB (AES75 et M-Noise) et 144 dB SPL en burst.

Son amplification intégrée comporte trois modules délivrant chacun 1200 W RMS, le double en crête, et un DSP protégeant les haut-parleurs et générant la meilleure onde arrière. L’alimentation est équipée d’un PFC.


Une vue indiscrète dans LARA-SUB. L’onde arrière est, faute de place en largeur, exploitée avec des évents triangulaires tronqués au centre de l’ébénisterie.

L’atténuation arrière atteint 14 dB sur l’octave entre 40 et 80 Hz ce qui donne au couple LARA et LARA-SUB la capacité d’être cardioïde sur plus de 2 octaves entre tête et sub.

LARA-SUB, cardioïde natif et fier de l’être.

Tout comme LARA, LARA-SUB accepte un signal analogique et peut être piloté par le soft propriétaire ALMA, les deux véhiculés sur un même câble via une prise etherCON, une powerCON se chargeant du secteur.


SARA

SARA

Avec SARA on revient vers un produit plus classique, actif à deux voies et sans dispositif d’atténuation de l’onde arrière. Le SARA-Sub, à ranger plutôt dans les compléments de grave offrant aux têtes un rendu pleine bande, complète cette famille et grâce à sa largeur identique à SARA, peut s’accrocher en haut de ligne pour mieux concentrer et projeter le bas du spectre.

SARA est équipé de deux 8” et d’un moteur 3” à gorge d’un pouce et demi, le même qui équipe en double exemplaire LARA, ce qui est un gage de compatibilité en termes de signature sonore.

SARA sans sa face avant laisse admirer la pièce de mise en phase des deux 8” avec le moteur 3”.

La réponse en fréquence de SARA tient entre 70 Hz et 17 kHz (-10 dB) pour un SPL de 138 dB (AES75 et M-Noise) et 142 dB SPL en burst. Son amplification intégrée comporte quatre modules délivrant chacun 750 W RMS,et un DSP offrant les mêmes possibilités de réglages du gros système. L’alimentation est aussi équipée d’un PFC.


SARA-SUB

SARA-SUB

SARA-SUB, bonne surprise, utilise toute la puissance de ses 4 modules ampli délivrant chacun 750 W RMS, au service de deux transducteurs car il est cardioïde natif.
Le 18” en face avant est le même que celui employé dans LARA-SUB, à l’arrière en revanche c’est un 15” qui est chargé de faire le ménage avec une atténuation revendiquée de 14 dB autour de l’octave 40 à 80 Hz.

L’arrière de SARA-SUB, d’où souffle fort un 15”. On aperçoit aussi la grille d’une turbine de refroidissement des modules d’amplis florentins, la platine des connexions à gauche et au centre le rail d’accroche arrière.

La réponse en fréquence utile à -10 dB s’étend de 35 à 125 Hz. Le SPL Max en linéaire est de 134 dB et en burst il atteint les 138 dB. Son poids est de 68 kg.

SARA-SUB dispose d’une entrée analogique symétrique et peut être piloté par le soft propriétaire ALMA et chaque enceinte dispose d’un switch simplifiant le câblage et garantissant l’intégrité du signal quel que soit le nombre de boîtes connectées.


Le plateau d’artistes du Festival étant des plus relevés avec Louis Bertignac, Michel Jonasz, Florent Pagny, Kenji Girac, Mika, Jenifer, Dadju & Gims, Mika ou encore Gilbert Montagné et Patrick Sébastien, il sera possible de joindre l’utile à l’agréable si vous allez rendre visite aux équipes d’Audiopole à Châlons-en-Champagne.

Un lien pour des démos des deux systèmes DAS est à dispo ici


Pilier du son de Freevox, l’américain JBL sera présent à Châlons-en-Champagne avec ses nouveautés et notamment le petit dernier des VTX A-Series, le A6 ainsi que les SRX 900, des enceintes amplifiées et abordables.
Pour en savoir plus sur ces deux lignes de produits, lisez :
les derniers line array JBL avec Laurent Delenclos

Si enfin vous souhaitez en savoir plus sur site, ou les écouter, Laurent Delonclos se fera un plaisir de vous expliquer le son JBL jusqu’à le dernière nervure sur les transducteurs. Parole de Bellote !
prenez rendez-vous via ce lien avec les équipes de Freevox.


Distribué en France depuis cette année par Audiopole, et toujours représentée par l’incollable Daniel Borreau, la marque allemande FOHHN, grande spécialiste du Beam Steering montrera à Foire en Scène quelques produits phare.
Pour assister à l’événement FOHHN, inscrivez-vous avec ce lien.


Marque italienne appréciée pour son look inimitable et son rendu généreux, Pequod Acoustics sera aussi présente à Châlons-en-Champagne grâce à Arbiter qui l’a au catalogue. Pour prendre un rendez-vous avec l’équipe et découvrir les produits, cliquez sur ce lien.



STARWAY

Starway est désormais la marque phare de CSI couvrant progressivement tous les besoins en éclairage scénique et architectural avec des projecteurs asservis ou fixes, exclusivement à leds, à exploiter en intérieur ou IP65 pour supporter les intempéries.


Starway Aperta

Dino et Aperta

Starway démarre le renouvellement de ses asservis à lampe par des projecteurs à Led en 2019 aux noms de bolides Ferrari avec Dino, un spot compact de proximité et Aperta, un Beam doté d’une source RGB de 50 W.
(voir article Dino et Aperta inaugurent une nouvelle gamme de lyres Starway sur SLU)

Lusso et Modena

En 2021 naissent le spot Lusso équipé de 320 W de leds blanches et le Wash Modena à 7 sources RGBW de 40 W contrôlables indépendamment et une plage de zoom qui s’étend de 4,35° à 32°.
(voir sur SLU les articles Starway Lusso, un Spot led compact et efficace)
et Modena, un Wash Beam Led Starway de nouvelle génération)


Starway Lusso
Starway-Moderna

Starway Baracca 360, deuxième version du Baracca, classé IP 20 mais enrichi d’une rotation Pan/tilt Continue.

Baracca

C’est certainement le Beam Baracca qui en 2022 qui traduit la volonté de Starway de s’inscrire parmi les fabricants les plus innovants avec sa source Laser blanche Phaser de 260 W, l’un des rares projecteurs de ce type sur le marché mondial et il passe en version 360 avec une rotation pan/tilt continue et un indice de protection IP20.
(voir article Le Baracca Starway, un SkyTracer pour déchirer le ciel sur SLU)

Protégé par une coque d’alliage d’aluminium moulé, classé IP65, Baracca projette en sortie de sa lentille de 222 mm un bâton de lumière de 0,8°portant un éclairement de 460 000 lux à 20 m.
Pour colorer son faisceau, il s’adjoint une trichromie CMY, une roue de 17 couleurs et un filtre rainbow 6 couleurs alors qu’une roue de 17 gobos et 4 prismes lui assurent des effets volumétriques.

Daytona et Enzo

En 2023 les nouveautés montent en puissance. Le wash Daytona évolution du Modena dispose de 19 sources Osram RGBW de 40 W pilotables indépendamment et d’un zoom large de 5 – 52° et le Spot Profile Enzo dont la lumière est propulsée par un moteur de 550 W est doté de toutes les fonctionnalités d’usage et d’un module de quatre couteaux asservis. (voir article Enzo, Daytona, Baracca 360, les avant-premières Starway sur SLU)


Starway Enzo
Starway Daytona

Tous ces nouveaux produits seront proposés en démo par l’équipe commerciale de Freevox et en utilisation réelle sur la scène du Festival dont le kit lumière sera cette année exclusivement composé de produits Starway. Inscrivez-vous pour découvrir les produits Starway

Et plus d’infos sur le site CSI

 

schoko pro insvesti dans des Cameo Opus et Zenit

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Fondée en 1982, la société schoko pro GmbH est devenue en plus de 40 ans un prestataire de services reconnu en matière de technique événementielle en Allemagne. Avec ses trois filliales, l’entreprise couvre tous les domaines d’expertise :

– Original Stars : technique événementielle et médiatique incluant streaming et conférences,
– Mechanical Artists : technique pour la scène, cinétique et constructions sur mesure,
– Digital Performers : logiciels, médias et réseaux numériques.

Et elle prouve que la technique peut aussi faire preuve de créativité grâce à des projecteurs polyvalents. C’est pour cette raison que schoko pro a récemment opté pour renforcer son parc en projecteurs Cameo.


L’investissement comprenait des lyres asservies Profile Opus SP5, des Zenit B200, projecteurs wash à Led sur batterie pouvant être utilisés pour de l’éclairage en extérieur ainsi que des projecteurs Par Led IP65 sur batterie Zenit B60 B.

« Nous avions déjà utilisé du matériel Cameo de manière régulière en location et pour des événements variés, ce qui nous a permis de nous rendre compte de la qualité de ces projecteurs », explique Wilko Weiß, Responsable du secteur « Éclairages et Accroches » chez schoko pro.
« L’Opus SP5, avec ses deux roues de gobos et son module couteau controlable avec précision, est vraiment polyvalent. C’est un véritable bourreau de travail, avec lequel nous pourrons nous amuser au cours des prochaines années mais surtout pour couvrir un grand nombre d’événements ! »


Avec les deux projecteurs sur batterie de la gamme Zenit, schoko pro remplace les anciens modèles de son parc. En contact avec le service après-vente de la marque très à l’écoute de ses utilisateurs, l’équipe du prestataire a été particulièrement impressionnée par les performances et le mélange de couleurs à Led RGBW ainsi que par les options d’accessoires proposés.

« Nous voulions quelque chose qui soit dans le style d’un « projecteur Par » classique, en plus du Zenit B200, nous avons également opté pour le Zenit B60 : léger et facile à utiliser et donc parfait en tant qu’uplight classique », confirme Wilko Weiß.
Ces nouveaux projecteurs Cameo ainsi que les wash Zenit W600 et Zenit W600 SMD ont été mis en pratique pour la première fois lors de la célèbre course des 24 heures du Mans.

En plus des événements en plein air, ces nouveaux modèles prouveront leur polyvalence lors de galas ou de congrès, comme le Founder Summit, la plus grande conférence allemande sur les start-up et l’entrepreneuriat, qui a attiré plus de 7 000 visiteurs au RheinMain CongressCenter Wiesbaden cette année. « Comme lumière d’ambiance, comme uplight, pour un éclairage de fond ou comme effet. Nous avons même utilisé le Zenit B200 comme petit blinder. »


Schoko pro prévoit déjà de nouveaux investissements pour l’avenir. Wilko Weiß le confirme, Cameo figurera en bonne place dans la liste des marques candidates : « Cameo s’est très bien développé au fil des ans et constitue aujourd’hui pour nous une véritable alternative sur le marché. En outre, leur communication rapide et leur disponibilité jouent en leur faveur. »

Schoko pro GmbH a investi dans les produits Cameo suivants :

  • Lyres asservies à couteaux Opus SP5 Profile
  • Projecteurs wash à Led sur batterie pour extérieur Cameo Zenit B200
  • Projecteurs Par à Led IP65 sur batterie Zenit B60 B

Et pour plus d’informations sur :

– schokopro.com
– cameolight.com
– adamhall.com

 

Mathieu Cabanes nuance les couleurs d’Hermes avec EOS

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© caroline Sachs

La célèbre maison de luxe Hermès a choisi l’étonnement comme thème créatif annuel présenté à ses invités et l’éclairagiste Mathieu Cabanes a spécifié un pupitre ETC Eos Gio pour mettre en lumière le collectif (LA) HORDE dans une série de performances scénographiées par Julien Peissel en plein cœur de la Camargue.


© caroline Sachs

Comme chaque année, depuis 1987, les invités réunis pour la “Fête du Thème” d’Hermes ignorent tout du voyage qui les attend. En juin dernier, c’est en plein cœur de la Camargue qu’ils ont été transportés dans trois remorques tirées par autant de tracteurs : étonnant !

Sur place, dans un marécage que foulent chaque jour chevaux et taureaux, le public a été accueilli par la performance vocale de l’artiste Lyra Pramuk, aux côtés des danseurs de (LA) HORDE très vite rejoints par les chevaux de l’écurie nîmoise Hasta Luego et la cheffe de chœur Deborah Bookinder, pour un moment artistique aussi unique que subtile et poétique.


© caroline Sachs

Si une grande partie des lumières était préprogrammée par Mathieu, et jouée le soir par son assistante Léa Mastrovito, la gestion des couleurs se faisait en direct, comme il nous l’explique : « c’était un exercice vraiment particulier, car il fallait gérer la subtile transition des couleurs du coucher de soleil. »

Pas si simple en effet d’assurer le passage du jour à la nuit, sachant que chaque jour est différent de la veille. « J’ai beaucoup appris grâce à cette expérience sur la gestion des luminosités naturelles, poursuit-il, notamment en fonction des nuages.
Bien qu’il nous éblouisse, la puissance lumineuse du soleil au coucher est plus faible que celle d’un ciel couvert. Il faut arriver à équilibrer les puissances des projecteurs en fonction. »


Pour ce faire, Mathieu s’est appuyé sur les célèbres possibilités de la console Eos. « J’ai beaucoup insisté pour avoir une Eos qui n’a pas été facile à trouver à cette période de l’année mais Novelty y est parvenu. »

Les lumières des 28 projecteurs asservis placés sur un mat à côté de la tribune et en haut de celle-ci, étaient aussi utiles en plein jour que de nuit. « Placer le public face au coucher de soleil, signifie que nous avions les artistes à contre-jour.
Du coup, les projecteurs étaient très importants même de jour pour assurer la face. J’avais également des panels en bas du petit gradin des chœurs, situés juste à côté du gradin public. »

« Comme souvent, j’ai d’abord modélisé le site dans AutoCAD® puis je l’ai importé dans l’Eos pour m’appuyer ensuite sur Augment3d, l’outil de Prévisualisation. Pendant le show j’allais voir mes mémoires en Blind, puis je ré-étalonnais en fonction de la luminosité, avant de revenir en mode LIVE puis de lancer ma CUE avec les bons niveaux et les bonnes couleurs. Pour moi, l’ergonomie de l’Eos était nécessaire, tout comme la précision de son module couleurs. »


Tout allait très vite nous confie-t-il et d’autres challenges se présentaient à lui comme de faire attention à ne pas aveugler un cheval qui serait mal positionné par rapport à un projecteur. Armé du pupitre de ETC, Mathieu a réussi à offrir la subtilité et la précision nécessaire pour ce type de show. Et encore une fois, on retrouve la console Eos en dehors d’un théâtre pour offrir à un évènement toute la richesse de son interface.

Plus d’infos sur le site ETC

 

Solstice d’hiver pour Astera

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« SOLSTICE : Reflections on Winter Light » est une expérience artistique multimédia et méditative célébrant le jour le plus court et le plus sombre de l’année, créée par MASARY Studios de Boston et présentée au cimetière Mount Auburn à Cambridge et Watertown, dans le Massachusetts.

©Aram Boghosian

Il s’agissait au départ d’une petite installation de deux jours en 2020, pendant la pandémie, qui s’est développée rapidement et organiquement pour devenir un festival d’art public annuel de dix jours, extrêmement populaire et accessible. Les visiteurs s’intéressent à la magie et à la beauté éphémère de l’éclairage et du son, ainsi qu’à leur relation avec les algorithmes, le mystère et les énergies à l’œuvre dans l’univers.

Sam Okerstrom-Lang, de MASARY Studio, avait initialement besoin d’un « kit de haute qualité et durable pour résister aux conditions environnementales difficiles de la Nouvelle-Angleterre en hiver ». Lorsque leur partenaire technique AVFX leur a présenté Astera en 2020, ils ont été ravis des résultats et heureux de continuer à utiliser la marque au fur et à mesure que l’événement s’est développé.


©Aram Boghosian

L’événement du solstice d’hiver 2022, le plus important à ce jour, sera répété en 2023 et 2024, Sam et ses collègues se réjouissant à nouveau d’utiliser près de 250 luminaires à leds Astera. SOLSTICE s’étend désormais sur trois zones du terrain qui a été consacré comme le premier  » cimetière-jardin  » des États-Unis en 1831.
Le cadre particulier englobe des monuments classiques sur un terrain paysager attrayant et vallonné, l’endroit idéal pour une œuvre d’art multimédia contemplative et contemporaine.

Les trois zones du solstice d’hiver font appel à des produits Astera

Au total, 48 AX3, 24 AX2, 80 AX5 et 32 AX7 ont été déployés en 2022 pour éclairer ces différentes parties du projet, y compris l’intérieur de la chapelle Bigelow et les nombreux sentiers interconnectés autour du cimetière.

Astera_AX2
AX3
AX5
Astera AX7

« Phase Garden » était une nouvelle pièce immersive d’éclairage et de son réalisée pour la première fois en 2022 et prévue pour revenir cette année. Ryan Edwards, artiste de MASARY, a dirigé le son et Jeremy Stewart, PhD, gourou du Touch Designer, a dirigé l’éclairage.
L’œuvre se compose de 12 tours disposées autour d’une circonférence cartographiée de 70 mètres, chacune équipée de quatre Astera AX5 TriplePAR, de deux AX7 SpotLite, de deux AX2 PixelBar et d’un haut-parleur. Les projecteurs ont tous été choisis pour leur excellent mélange de couleurs et la possibilité de pixéliser les AX2 en particulier, créant ainsi des animations verticales fluides.

La géométrie a été une grande source d’inspiration pour cette œuvre, a expliqué Sam, d’autant plus qu’elle se trouve dans le jardin Asa Gray, un espace conçu par le botaniste le plus célèbre d’Amérique et situé juste à l’intérieur de la porte d’entrée néoégyptienne du cimetière. Elle sert de point focal et de crescendo à l’expérience céleste.

Chaque tour agit comme un canal indépendant de lumière et de son dans l’espace sphérique, avec des signaux déclenchés par une série d' »événements » cosmiques. Les visiteurs sont libres d’entrer, de s’asseoir, de s’attarder, de contempler, de se déplacer, et de rester pour une durée indéterminée.


©Aram Boghosian

L’éclairage et le son de Phase Garden sont transformés par une série de calculs liés aux différents rapports cosmiques créés par les relations périodiques entre la terre, le Soleil et la Lune à des échelles diverses et combinées.

Les « événements », qui modifient radicalement l’échelle mélodique, la palette de couleurs et la fréquence (rythme) du son et de l’éclairage, sont gérés par une console grandMA3 et une interface Ableton Live connectée à Touch Designer, cette dernière créant des zones mathématiques « chaudes » dédiées, dérivées d’événements algorithmiques dans l’univers.
« Les visiteurs peuvent se connecter et réfléchir aux rythmes et cycles cosmiques qui transforment les saisons ; ils peuvent ressentir la puissance de l’horloge cosmique qu’est le voyage solaire de notre terre », a expliqué Sam.

Les Astera fonctionnaient tous avec des câbles bien que Sam apprécie également leurs capacités sans fil et étaient complètement ouverts aux éléments, où ils étaient fréquemment soumis au vent, à la neige, au grésil, à la pluie et aux températures glaciales. « Leurs performances et leur robustesse, associées à la luminosité et à la facilité de mise au point, étaient excellentes », affirme-t-il.
Phase Garden a remporté un franc succès auprès du public, c’est pourquoi elle est de retour pour le solstice d’hiver de cette année, aux côtés d’autres œuvres d’art spécifiques au site.


©Aram Boghosian

L’architecture intérieure éclairée de la chapelle Bigelow offrait une atmosphère totalement différente, élégamment éclairée par des AX3 et AX5 réglés sur des couleurs et des intensités vacillantes qui complétaient une multitude de bougies incandescentes placées par chaque invité. Sam apprécie particulièrement les gammes ambrées Astera, ainsi que la douceur et l’homogénéité de leur lumière.


©Aram Boghosian

Ces trois œuvres d’art lumineuses et mixtes reviendront en décembre, mais Sam laisse entendre que, comme tout projet vivant, elles connaîtront toutes une certaine « évolution ».

MASARY Studios est un collectif d’artistes transdisciplinaire qui crée, reconsidère, réimagine et dynamise des environnements par le biais d’installations spécifiques et de performances utilisant le son, la lumière, la vidéo et d’autres médias numériques et électroniques.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Astera

 

La salle de concert de la Bijloke savoure le silence du Robe T1

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©Louise Stickland, Geert Vandepoele & Michiel Devijver

La salle de concert du Centre musical de la Bijloke à Gand, en Belgique, était autrefois un hôpital municipal du XIIIe siècle. Elle offre aujourd’hui un mélange intéressant de musiques qui englobe souvent d’autres formes de performances et d’arts visuels, comme le théâtre et le cinéma.

Pendant la pandémie, la salle de concert, qui a conservé son toit et ses murs extérieurs en bois d’origine, a été entièrement rénovée. Un nouvel éclairage a été installé dans le cadre de cette rénovation, notamment 13 profiles Robe T1, spécifiés par le responsable technique du centre musical, Natan Rosseel, et son équipe.

Natan Rosseel, responsable technique du Centre musical de la Bijloke. ©Louise Stickland : Geert Vandepoele & Michiel Devijver

Les travaux impliquaient de retirer l’ensemble du plancher, qui a été enfoncé d’un mètre. Il s’agissait principalement d’améliorer l’acoustique, en permettant aussi de gagner un mètre supplémentaire de hauteur libre, ce qui a été très apprécié par le service lumière.

Les travées du toit datant du XIIIe siècle sont toujours en place, mais la capacité d’accroche du lieu a été sérieusement renforcée par l’installation d’une nouvelle structure en acier soutenue par le sol et reposant sur des pieds situés à l’extérieur des murs, inspirée par l’intégrité esthétique.

Cela signifie qu’il est possible d’installer beaucoup plus d’éléments de production, notamment un nouveau système de sonorisation line array d&b V8 qui, complété par des subs cardio sous la scène, a non seulement considérablement amélioré l’expérience audio des invités, mais aussi le calme et la sérénité de l’ensemble de la salle.


© Bijloke Music Centre

Cette salle charismatique d’une capacité de 720 personnes accueille des spectacles à un rythme quasi quotidien. Le programme comprend souvent de la musique contemporaine, de la musique classique et du jazz. L’espace joue un rôle important dans plusieurs festivals locaux, nationaux et internationaux et peut être loué par des entreprises et des particuliers.

Robe T1

Le Centre musical Bijloke a géré lui-même l’équipement lumière de la modernisation technique de la salle de concert en s’adressant directement à Controllux pour la livraison des projecteurs Robe après les avoir sélectionnés. Robe a une longue histoire avec la Bijloke qui avait déjà investi dans 22 LEDWash 600 et 6 E-Spot 600, choisis pour leur légèreté et leur discrétion.

Lorsqu’il a été question de trouver un nouveau luminaire à LED pour les rejoindre, la caractéristique la plus importante pour la direction et les équipes techniques, y compris le concepteur lumière attitré Pieter Kinoli, a été de trouver un produit aussi silencieux que possible. Surtout après avoir travaillé dur pour améliorer l’acoustique générale de la salle !
Lors de la démonstration du T1 Profile et dès sa mise sous tension, tout le monde était satisfait avant même qu’il ne soit allumé!


Mattias Ternoot, de Controllux, à gauche, et Natan Rosseel, responsable technique du Centre musical de la Bijloke.©Louise Stickland : Geert Vandepoele & Michiel Devijver

« Nous avons également exploré d’autres options à des fins de comparaison », note Natan, « mais il n’y avait tout simplement pas d’autre appareil équivalent qui s’approchait du silence du T1 Profile ! »
Il ajoute que ce n’est pas seulement le système de refroidissement qui doit être silencieux, mais aussi toutes les fonctions mécaniques.

« Les concerts acoustiques et classiques exigent un silence absolu, et même si nous n’entendons pas tous le moindre bruit ambiant, les musiciens, eux, l’entendent ! Les consoles de sonorisation et d’éclairage placées à l’arrière de l’auditorium devaient répondre à des critères similaires, et les modèles les plus silencieux ont été choisis et installés. »

Parmi les autres caractéristiques de T1 Profile que Natan apprécie et qui sont largement utilisées, citons le shuttering, tandis que la plage de zoom augmente la flexibilité et signifie qu’il peut effectivement être utilisé comme un wash, un flood, parfois avec l’ajout des frosts. Le poids n’est plus un problème lorsqu’il s’agit de l’accroche, mais la légèreté des appareils les rend plus faciles à manipuler.


Concert d’Aka Moon ©Geert-Vandepoele

Natan dirige l’équipe technique de la Bijloke, composée de quatre personnes, qui sont toutes pluridisciplinaires et travaillent dans les départements audio, éclairage, vidéo et mise en scène.

D’autres information sur le site Robe Lighting France

 

Dinos à Bercy joue avec les MegaPointe

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Le rappeur français Dinos a donné un concert exceptionnel à Bercy pour le lancement de son dernier album studio, “Hiver à Paris”. Son concepteur lumière Damien Dufaitre de BlackMoon Design lui a créé un environnement unique avec 90 x Robe MegaPointe fournis par Dushow.

Damien qui travaille avec Dinos depuis un certain temps déjà avait pour objectif d’enchaîner des tableaux vivants et provocants, mais aussi bruts et élégants à un rythme rapide qui corresponde à l’essence de la musique de Dinos. « Il s’agissait avant tout de le mettre en valeur, Dinos et sa musique », confirme-t-il.

Il a proposé une scène centrale rectangulaire de 18 m x 7 m, recouverte d’un plancher vidéo représentant « un chemin de lumière », à l’instar des podiums de défilés de mode. Au-dessus de cette scène se trouvait une “couronne” rectangulaire d’écrans leds de 4 mètres de hauteur, répondant aux dimensions de la scène de 18 mètres de large et 7 mètres de profondeur.


Le contenu vidéo des écrans a été créé par BlackMoon en collaboration avec un autre studio numérique, The Vandals, et tous les éléments complémentaires ont été commandés et soigneusement sélectionnés par Damien, qui a développé l’éclairage et la vidéo en tandem. La scène était délibérément dépouillée, à l’image de la vidéo, de l’esthétique générale et de de l’univers de l’artiste.


Robe MegaPointe

En matière d’éclairage, Damien qui avait besoin de luminosité et d’impact, a choisi des MegaPointe Robe, positionnés autour du sommet des ponts de l’écran et de la scène, pour encadrer le spectacle suivant deux points de vue très différents.
D’autres ont également été installés sur des structures situées au-dessus des écrans, invisibles pour le public, afin de préserver l’aspect pur et austère de la scène.

Les MegaPointe ont été choisis pour leur intensité foudroyante, la qualité de leur faisceau et leurs multiples fonctions permettant de créer des effets et d’optimiser la profondeur de l’espace de représentation. La luminosité et le punch étaient essentiels à la combinaison spécifique d’éclairage et de vidéo du concept de Damien.

La ligne de 15 MegaPointe positionnée au-dessus du centre de la scène a été utilisée pour lancer des faisceaux dans l’arène sur le public, ainsi que pour un travail de proximité et pour tirer des faisceaux serrés au-dessus de Dinos et de ses invités. Ces mêmes projecteurs ont également été utilisés pour interagir avec les écrans vidéo supérieurs semi-transparents.

En plus du contrôle de lecture du contenu vidéo, Damien a travaillé avec le directeur de la photographie Clément Chabaut sur l’intégration des flux de caméras en live pour  » habiller  » et texturer les surfaces vidéo, lorsque toutes les sources devaient être homogènes et cohérentes.

Damien commente : « Les projecteurs Robe sont présents dans pratiquement tous mes projets ! Ils sont fiables, robustes, précis et disponibles en quantité auprès de nombreux fournisseurs en France. »

L’équipement lumière a été fourni et installé par Dushow, et l’équipement vidéo par Alabama Media. Des flammes, des effets pyrotechniques et de nombreux autres effets visuels ont contribué à dynamiser le spectacle. De la fumée ou un « rideau » d’étincelles ont été utilisés pour révéler les entrées surprises des invités et dissimuler leurs sorties, et pour faciliter la sortie théâtrale et magique de Dinos à la fin du spectacle.

« C’était une grande réussite en termes d’intégration visuelle et de travail d’équipe à tous les niveaux de la production », note Damien. « Je pense que nous avons tous apprécié de relever les défis, de trouver des solutions et de mettre en place des processus afin d’imaginer de superbes résultats que l’artiste et le public ont pu apprécier et savourer. »


Le pupitreur Ugo Culetto, également de BlackMoon Design, travaillait aux côtés de Damien à la régie. L’équipe lumière de Dushow était composée d’Etienne Stoll, Brice Bennabi, Romain Barrey et Jean Christophe Rachesboeuf ; le chef de projet de Dushow était Régis Nguyen, et l’ensemble de la production a été coordonné et organisée par Noueva Productions / Live Nation.


BlackMoon Design : Ce studio de création visuelle et scénographie et de conception lumière a été fondé en 2018 par Damien Dufaitre afin de proposer aux artistes un service de production complet, de la conception à la réalisation. L’entreprise utilise des outils technologiques performants et travaille en collaboration avec les designers et techniciens les plus expérimentés pour la réalisation de projets personnalisés.
Le studio coordonne également tous les éléments techniques, si nécessaire, afin de garantir la fluidité de tous les aspects visuels liés au spectacle, à l’événement ou à la présentation. BlackMoon n’a pas de frontières et travaille dans toute la France et dans le monde entier. (blackmoon-design.fr)


Plus d’infos sur le site robe Lighting France

 

Vasco en tournée des stades avec le nouveau Skylos Claypaky

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Vasco Rossi a décidé de ravir à nouveau ses innombrables fans en 2023 avec une courte tournée de concerts qui a traversé l’Italie. Son concepteur lumière Giovanni Pinna a largement impliqué les projecteurs Claypaky dans son kit dont le nouveau Skylos.


Giovanni Pinna : « La scénographie a changé radicalement cette année. Nous avons principalement utilisé des scènes de 70 mètres sur 26 mètres basées sur des triangles : il y avait trois triangles de barres motorisées de différentes dimensions autour d’un grand mur LED triangulaire central. »

Il a délibérément choisi de n’utiliser que trois types de projecteurs asservis Claypaky afin que la scène soit aussi uniforme que possible. L’objectif final était d’obtenir un résultat visuel à fort impact et parfaitement cohérent. Le concepteur lumière a spécifié 148 wash Hy B-EYE K25 et 70 Tambora Batten Square pour l’éclairage principal et les tout nouveaux sky tracers à source laser Skylos.


Claypaky HY B-Eye K25
Skylos

Giovanni Pinna : « Les Hy B-EYE K25 constituaient une grande partie de mon kit. On pourrait même dire qu’ils ont fait le spectacle à eux seuls sur plusieurs tableaux. La tournée a débuté en mai, ce qui explique que la première partie du spectacle ait été très ensoleillée, pendant environ une heure.
Par conséquent, j’avais vraiment besoin d’un projecteur qui éclaire beaucoup. J’ai utilisé des Hy B-EYE en lumière blanche pour les six premiers titres. Puis, à la tombée de la nuit, j’ai ajouté de la couleur. J’ai été très impressionné par leur puissance et leur flexibilité, et je dois remercier Marco Zucchinali de Claypaky pour son aide à la programmation. »



La version « Square » de la barre Tambora est un autre élément décisif de l’installation. C’est un luminaires à LED de haute puissance doté de capacités avancées de pixel mapping. Leur sélection de fonctions de « gestion des couches » signifie qu’ils peuvent être disposés en ligne ou en matrice, pour des effets d’éclairage stupéfiants.

Giovanni Pinna : « J’ai disposé 54 Tambora Batten Square sur les triangles au plafond et 16 au sol, pour lesquels j’ai fait construire des supports scéniques où les Tambora sont encastrés pour dissimuler leur corps et ne laisser visibles que leurs sources lumineuses.
Ce sont des lumières très brillantes qui peuvent souvent être utilisées seules sur scène. Je les ai aussi abondamment utilisées pour éclairer le groupe, et je dois dire qu’elles ont fait un travail incroyable.


Tambora Batten optiques carrées.

Enfin, j’ai pu utiliser quatre Claypaky Skylos. Il s’agissait de leurs débuts internationaux et ils ont été les vedettes de la conception lumière. » Le Skylos a une source laser blanche, capable de produire une lumière visible à des kilomètres de distance. Pourtant, il ne consomme que 600 W.
C’est un projecteur polyvalent et résistant aux intempéries, capable de supporter des conditions extrêmes grâce à son indice de protection IP66 et à sa protection marine. Tous ses composants sont testés pour résister aux variations de température dans une fourchette allant de 70° à – 30 °C.

Giovanni Pinna : « J’avais quatre Skylos et je les ai utilisés par paires des deux côtés du proscenium, en particulier pour certains titres où leur puissance était évidente, comme « Gli Spari Sopra ». Je les ai ensuite programmés pendant les pauses, de manière à créer un spectacle dans le spectacle. »


L’équipement lumière a été fourni par BOTW de Pomezia. Gio Forma a assuré la conception des décors. Fabrizio Moggio était chef éclairagiste et Marco Piva, opérateur console.

D’autres information sur :

– Le site Claypaky
– Le site Dimatec

 

Cobra dessine un pont de lumière sur la Seine

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L’artiste international de la lumière Christien Methot a permis aux Parisiens de voir leur chère Seine sous un nouveau jour en créant le Light:Bridge un pont entre deux rives de Seine à l’aide de Cobra, le Beam à source laser phosphore d’Ayrton.


Au cours d’une nuit magique de juillet, Christien Methot, concepteur lumière de la société Design One Lighting Design, basée à New York, a ajouté un nouveau pont sur la Seine en utilisant 10 puissants faisceaux de lumière parallèles pour projeter un « pont » sur l’eau près de la passerelle Léopold-Sedar-Senghor, qui relie le musée d’Orsay au jardin des Tuileries.
De loin, les faisceaux lumineux apparaissent comme un passage solide et physique, mais à mesure que l’on s’en approche, la nature éthérée d’un pont fait de lumière se révèle. Seule la lumière pouvait réaliser cette dichotomie reliant les deux rives du fleuve avec élégance.


« Des œuvres d’art plus grandes qu’une galerie, une rivière qui semble ne pas avoir de limites, des œuvres d’art publiques à grande échelle basées sur la lumière – ces idées ont germé dans mon esprit pendant des années », explique Christien Methot.

«Jusqu’à présent, la technologie n’existait pas, mais le projecteur à source laser Cobra d’Ayrton offre des possibilités extraordinaires. J’ai vu les Cobra chez ACT Entertainment et j’ai été très enthousiaste. Ils n’ont pas besoin de brouillard pour être vus à des kilomètres.»

Cobra est la source laser Phaser sans interférences d’Ayrton, incomparable en termes de définition du faisceau, avec un contraste natif jamais atteint auparavant par une source lumineuse numérique. Cobra bénéficie également d’une étanchéité totale aux conditions climatiques les plus extrêmes.

Tom Simpson, de Design One à Paris, a géré la mise en place de l’installation Light:Bridge, choisissant le bon endroit sur la Seine sur les conseils de la ville de Paris.
109 Productions a participé à l’obtention des autorisations et Impact Evénement a effectué la totalité de la prestation.

Au coucher du soleil, les faisceaux blancs de Light:Bridge ont pris vie, éblouissant les habitants et les touristes. Bien que M. Methot ait orienté les lumières d’un côté à l’autre de la Seine à une hauteur conçue pour ne pas gêner le passage des bateaux de tourisme à deux étages, les croisiéristes ont tout de même sauté pour essayer de toucher les faisceaux au-dessus de leur tête et es joggeurs s’arrêtaient pour poster des photos se réjouissant de ces magnifiques jets de lumière.

« C’est à dessein que je n’ai pas fait bouger les cobras, qu’ils n’ont pas ondulé et qu’ils n’ont pas changé de couleur, explique M. Methot. L’installation était axée sur l’expérience du spectateur avec elle et avec la ville.


Il note qu’une fois les lumières allumées, « les Cobras ont fait exactement ce qu’ils étaient censés faire. Aucun réglage n’a été nécessaire ;
tout correspondait parfaitement, nous étions méticuleux quant aux distances. Bien que le Cobra soit doté d’un nombre impressionnant de fonctions, je n’avais besoin que du Beam le plus brillant et le plus net. La Seine est un cadre magnifique. »

Methot affirme avoir bénéficié d’un soutien formidable de la part d’ACT et que « Ayrton a été extraordinaire pour nous fournir ce dont nous avions besoin et nous mettre en contact avec les bonnes entreprises. »
Light:Bridge a servi d’exemple de concept qui peut être commandé et repris à plus grande échelle « dans le cadre d’un paysage urbain, d’une œuvre d’art public emblématique ou d’une pierre angulaire visuelle pour de grands événements, tels que les Jeux olympiques », explique M. Methot.


Avec plus de 30 ans d’expérience dans la conception d’éclairages pour le monde du spectacle et de l’architecture, M. Methot s’interroge sur le pouvoir émotionnel de la lumière. « Dans un monde où les divisions semblent s’accentuer, je crois que la lumière peut nous rassembler et nous rappeler notre humanité commune.
Light:Bridge est une invitation à explorer les possibilités illimitées qui s’offrent à nous lorsque nous embrassons l’unité et la créativité. Au quotidien, la lumière joue un rôle utilitaire. Mais lorsque nous la laissons nous transporter, l’expérience devient plus profonde. »

Plus d’informations sur :

– Le site Axente
– Le site Ayrton
– Le banc d’essais du Cobra sur SoundLightUp : Cobra Mister Beam Laser