Ad
Accueil Blog Page 48

Electron Libre éclaire la cérémonie d’ouverture de l’IAC en Robe

0

La 73e édition de l’International Astronautical Congress (IAC) s’est tenue au Paris Convention Centre en septembre 2022 avec une cérémonie d’ouverture mise en lumière par Électron Libre Design.

Ce congrès, organisé par l’International Astronautical Federation (IAF) et le CNES, Centre National d’Etudes Spatiales, qui rassemble sur 5 jours les grands acteurs du domaine spatial, a attiré 8 000 professionnels de 72 pays : un record !

Pour l’occasion, l’agence de communication évènementielle win-win, représentée ici par Stéphane Charrier, Directeur conseil, a été mandatée pour organiser et mettre en place la Cérémonie d’Ouverture du congrès.
Stéphane Charrier a décidé de poursuivre sa collaboration avec Dimitri Gogos et Cédric Davignon de l’agence « Electron Libre Design » pour mettre en lumière l’événement.


Présentée en 7 actes et en 1 h 30 de show, la cérémonie s’articulait autour de l’histoire d’une fillette qui rêve d’aller sur la Lune. Le public a pu la voir évoluer et grandir au fil de l’histoire jusqu’à l’âge adulte : « Sur cette réalisation, le parti pris a été de synchroniser les éclairages avec le support média vidéo et trouver le bon équilibre notamment entre la vidéo, le son et la lumière. », précise Dimitri.

Paul Partenet, directeur de création, et Jacques Jalenques, directeur de production, ont d’abord proposé une scène avec des écrans littéralement « éclatés » sur tout le fond de scène. Le duo Dimitri & Cédric a alors réfléchi à un moyen de jouer sur la profondeur de la scène et créer des effets de lumière qui puissent plonger le spectateur dans la narration, lui donnant l’illusion d’être dans « l’espace » (aussi bien que la fillette se l’imagine).


Un pendrillon en « étoilé » a notamment été installé en fond de scène pour donner plus de profondeur à la scène tout en offrant l’aspect « spectacle » au public, notamment grâce aux faisceaux des Pointe et des Spiider, utilisés ici à bon escient et à faible intension avec l’effet « flower » pour les séquences plus lyriques et théâtrales de la représentation.

Essentiellement time codé sur Wysiwyg, le design lumière a nécessité l’utilisation de 120 projecteurs motorisés Robe Lighting : 14 x BMFL WashBeam, 46 x Spiider, 14 x MegaPointe et enfin 46 x Pointe.
« Les MegaPointe ont surtout servi à souligner le faux plafond et à créer l’effet « étoilé » dans le ciel », précisent Dimitri et Cédric. Les BMFL, utilisés principalement pour la Face ont aussi créé quelques effets et complété les Pointe.


Au total, sept semi-remorques ont transporté le matériel scénique nécessaire à l’évènement.
Ce matériel, fourni par la société Novelty, a été en partie utilisé pour éclairer les différentes conférences des 5 jours de congrès et les différents espaces tels que le grand hall d’exposition de 8 000 m2, ouvert au public, qui a accueilli plus de 250 exposants venus du monde entier.


Intervenants sur le projet :

Agence win-win – Stéphane Charrier, directeur conseil – Paul Partenet, directeur de création – Jacques Jalenques, Production exécutive d’évènements
Conception Lumière : Dimitri Gogos et Cédric Davignon
Prestataire : Novelty
Responsable du développement commercial : Pierre Clause
Chef de chantier Novelty : Éric Hiernard
Organisation et coordination générale : K.I.T Group France


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Le Théâtre des Travailleurs de Tempere opte pour zactrack

0

Un système de suivi en temps réel zactrack SMART a été installé sur la scène principale du Théâtre des Travailleurs de Tampere (Tampereen Työväen Teatteri – TTT), en Finlande, où il est exploité en son et en lumière.
Le bâtiment qui abrite cette salle de 800 places a été achevé en 1985. Sa scène, d’une largeur de 20 mètres est la deuxième plus grande de Finlande. Le programme du théâtre intègre des pièces finlandaises, des classiques de la littérature mondiale et des comédies musicales.

“Come from Away” a été une des premières productions à bénéficier du tracking audio et lumière via Zactrack. © Kari Sunnari

En 2020, le théâtre a investi dans la technologie audio immersive L-ISA de L-Acoustics, ce qui a entraîné le besoin d’un produit de tracking de pointe qui pourrait servir à la fois pour l’audio et l’éclairage, explique Pauli Molnar, directeur commercial du distributeur finlandais de zactrack, Intersonic, basé à Espoo.

Au cours des premiers mois d’utilisation de L-ISA, il est rapidement devenu évident qu’un suivi précis et efficace était essentiel pour tirer pleinement parti de sa capacité de suivi, de sa précision de localisation et de son potentiel créatif… sans que les concepteurs et ingénieurs du son aient à consacrer beaucoup de temps à la programmation.

Le contrôle manuel des déplacements audio, en particulier pour certaines des comédies musicales à grande échelle présentées au TTT, n’étant pas une option envisageable, l’équipe a commencé à examiner l’option de tracking automatique.
L-ISA prend en compte des éléments tels que la profondeur lorsque les acteurs se déplacent dans les coulisses, de sorte que le son est correctement perçu comme plus proche/plus éloigné, et avec cette expérience auditive 3D détaillée au cœur du concept L-ISA, le tracking qui offre une localisation complète joue un rôle vital dans l’expérience sonore offerte.

“Come from Away”. © Kari Sunnari

Le responsable son du théâtre, Jarkko Tuohimaa, et le responsable lumière, Sami Rautaneva, ont travaillé en étroite collaboration avec le concepteur son Kalle Nytorp, et le concepteur lumière, Eero Auvinen, pour évaluer différents systèmes. Ils ont choisi zactrack pour son adéquation au suivi audio et lumière.

Les besoins en audio sont moins complexes et exigeants, car l’oreille a tendance à être plus indulgente que l’œil lorsqu’il s’agit de traiter des informations directionnelles précises provenant du cerveau. Il existe une fenêtre d’environ 7,5 degrés dans laquelle le cerveau interprète toujours le son comme provenant de la source. Ainsi, alors que d’autres options de suivi pouvaient satisfaire au son, le choix s’est rétréci pour l’éclairage.

Pour effectuer un tracking audio, on prend un émetteur zactrack (tracker) depuis son socle de recharge, on le relie via un flux au processeur sonore, on l’assigne à un objet (dans le contrôleur L-ISA) et on rentre les paramètres ID d’entrée corrects, afin que l’objet suive le tracker attaché à l’acteur. Cette mise en place rapide et simple a constitué une raison majeure du choix de zactrack.

Le kit zactrack Smart : De gauche à droite, Anchor, l’antenne du système reliée via réseau RJ45 POE – Station, la station de chargement des Trackers (cibles) jusqu’à 5 – Tracker, la cible – Server, le cœur du système, qui calcule automatiquement l’espace 3D (antenne/puck/tracker) et génère les signaux de contrôle de l’éclairage, du son ou de la vidéo. Et dessous, Puck le capteur de sol qui permet de configurer l’espace 3D et Tracker, la cible.

Le système a été installé par l’équipe technique du théâtre suivant un processus rapide et simple. Quatre capteurs zactrack ont été positionnés autour de la scène et autocalibrés ce qui a pris quelques minutes, les identifiants d’adresses ont ensuite été attribués et ajustés, et tout était prêt.
Pour l’éclairage, la fluidité et la précision du suivi sont essentielles. Le système zactrack peut prédire avec précision comment un acteur ou un danseur se déplacera dans une certaine direction à une certaine vitesse et entraîner le ou les projecteurs correspondants en conséquence.

C’était le premier système zactrack qu’Intersonic fournissait à un théâtre, et l’entreprise prédit un grand avenir à ce produit. Il apporte de nombreux avantages à ce type d’environnement, notamment la commodité des berceaux de recharge magnétiques.
Dès que le tracker est déposé, il se désactive et commence à se recharger… Aucun connecteur n’est nécessaire. C’est une solution idéale pour un théâtre très fréquenté comme celui-ci, où les trackers sont utilisés quotidiennement.

“Come from Away”. © Kari Sunnari

La facilité de calibration est un autre avantage important, qui intéressera également les sociétés de location et de production et qui est « idéale pour les scénarios où le système doit être installé plusieurs fois », a noté Pauli.

Troisièmement, la salle principale de ce théâtre est grande et la combinaison de L-ISA et du zactrack améliore la capacité de l’équipe de production à fermer l’espace et à le rendre plus intime, selon les besoins des spectacles ou des parties spécifiques des représentations.

Avec l’espace scénique important de TTT, ils ont voulu perfectionner la localisation sonore avec pour objectif ultime que les invités ne perçoivent pas qu’un système de sonorisation est utilisé !
D’une manière générale, Pauli pense que zactrack est un « produit remarquable » en soi, et surtout lorsqu’il est combiné avec L-ISA qui est également révolutionnaire en tant que concept et produit, représentant un « changement de modèle pour les applications audio professionnelles. »
Matilda, Come from Away et Momentum ont été les trois premières grandes productions du Théâtre des Travailleurs de Tampere à bénéficier du nouveau système zactrack.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site zactrack

 

24 x GLP Impression X4 Bar 20s éclairent le Crystal Lobby Show

0

THG a signé une sculpture en verre chatoyante fabriquée à partir de plus de 380 000 cristaux de Bohème taillés individuellement afin de décorer le lobby de l’hôtel-casino Galaxy Macau. Cette sculpture éblouissante, décrite comme un « pavillon cinétique », est mise en valeur par 24 projecteurs GLP Impression X4 Bar 20, tous contrôlés en DMX, qui colorent le dôme de cristal.

Ce projet est le fruit d’une équipe de près de 450 personnes composée de concepteurs, d’artisans, d’ingénieurs et d’ouvriers répartis dans plus de 25 pays.
Parmi eux, l’équipe de Creative Lighting Asia (CLA), s’est occupée d’installer un ensemble complet d’éclairage et un système de contrôle composé de24 x Impression X4 Bar 20.

CLA a été recommandé auprès de THG par une autre des équipes créatives suite à de nombreuses collaborations pour Galaxy Entertainment Group, le client final.
Suite à l’étape d’appel d’offres, l’achat et l’installation des appareils ont été décidés suite à une spécification réalisée par la société américaine DFD, qui s’est également occupé de la programmation.

Interrogé au sujet des Impression X4 Bar 20s, Paul Rees, directeur des ventes et du marketing du groupe CLA, déclare : « Les produits GLP ont une très bonne réputation sur le marché et sont donc toujours une option pour les projets à venir. Dans ce cas précis, ils sont utilisés pour fournir un éclairage homogène pendant les périodes dites « statiques » mais aussi un fort éclairage coloré pendant le spectacle. »


GLP X4 Bar 20

Le spectacle animé du Crystal Lobby Show comprend en effet 32 fontaines dansantes, huit jets d’eau bondissants et un immense plafond mobile composé de 24 pétales recouverts de cristal qui se chevauchent ainsi que 12 lustres de cristal rotatifs. Le tout est centré sur une élégante fleur de lotus en cristal à l’allure aérienne. Ces éléments se synchronisent sur une musique originale accompagnant ce spectacle de lumière, de couleur et de son au charactère immersif.

Il existe trois spectacles chorégraphiés différents. Chacun dure environ trois minutes et représente une période précise dans l’année : Noël, Le Nouvel An chinois et un troisième relatif aux reste des périodes de l’année.

Cette attraction a été lancée avec le premier spectacle, « The Phoenix Returns », qui célèbre le nouvel an lunaire en honorant l’arrivée de Fenghuang, l’oiseau mythologique immortel et multicolore dont l’apparition rare est considérée comme un présage d’harmonie.


Accompagné d’une bande sonore et de visuels évoquant les tambours, la musique, les feux d’artifice, les pétards et les lanternes rouges traditionnelles, ce spectacle célèbre l’arrivée de la nouvelle année, qui apporte nouvelles possibilités de prospérité et joie en continue. Ce projet marque le succès de l’équipe THG, dirigée par Justine Huseth, et David Finn le concepteur général de l’éclairage.

Michael Muenz, directeur général de GLP Asie, commente : « Nous avons été heureux d’être contactés par le CLA et invités à jouer un rôle dans ce projet d’installation unique. Grâce à la diligence de notre bureau de Hong Kong, toutes les communications et les expéditions entre Hong Kong et le bureau CLA de Macao se sont déroulées sans effort, et tout s’est passé comme prévu. »


Pour plus d’informations sur GLP, vous pouvez visiter le site GLP

 

Electro-Voice lance EVERSE 8

0

Electro-Voice a le plaisir d’annoncer le lancement mondial de l’enceinte EVERSE 8, alimentée par batterie et protégée contre les intempéries, avec audio et contrôle Bluetooth.

Première enceinte autonome d’Electro-Voice et premier modèle étanche de ce type, l’EVERSE 8 tire parti de décennies de compétences techniques d’Electro-Voice ainsi que des dernières avancées pour offrir une expérience audio véritablement portable et sans fil à un prix et à un niveau de performance inégalés par les produits comparables actuellement sur le marché.

Qu’il soit utilisé pour la musique en direct, le renforcement vocal et/ou la lecture audio, les musiciens, les DJ, les sociétés de production/location, les profs de fitness et autres utilisateurs pro, amateurs et récréatifs, tous peuvent bénéficier de la qualité sonore supérieure d’EVERSE 8, de sa convivialité et de son design tout-en-un.
Un concept qui ouvre la voie à de véritables performances de pro pour un plus grand nombre d’utilisateurs. EVERSE 8 est disponible en noir ou blanc, ajoutant ce choix à sa polyvalence.


La réponse en fréquence de Everse8 en fonction des divers presets. Il y a de quoi travailler.

Avec une pression acoustique maximale de 121 dB et une couverture large et régulière de 100º x 100º, les capacités d’EVERSE 8 n’ont que daire de sa taille compacte et établissent de nouvelles références sans compromis pour son segment de produit.

Les composants comprennent un woofer de 8’’ avec un port SST (Signal Synchronized Transducers) breveté par EV, et un tweeter à dôme titane à haut rendement monté sur un guide d’ondes à directivité constante. L’EVERSE 8 est alimenté par un ampli classe D à haut rendement et un module DSP développés avec l’équipe d’ingénierie audio de Dynacord, la marque sœur d’EV.

Les caractéristiques comprennent un mélangeur numérique intégré à quatre canaux avec des effets et un traitement de qualité studio, une alimentation fantôme de 48 V, une suppression du Larsen et un ducker. Et, comme pour toutes les enceintes portables Electro-Voice, la fiabilité du système EVERSE 8 est vérifiée par des tests musicaux et d’endurance approfondis.

Deux vis à main et le pack batterie sort de son logement.

EVERSE 8 est alimenté par une batterie Li-ion haute capacité conçue sur mesure, optimisée pour l’audio et fournissant une abondante puissance pour une autonomie allant jusqu’à 12 heures.

Des protections réduisent le risque que la batterie se décharge à un voltage trop faible pour qu’elle puisse être rechargée, par exemple après un stockage prolongé. Des vis sans outil permettent de la démonter sans effort.

Les caractéristiques d’EVERSE 8 garantissent un système véritablement autonome, de l’entrée à la sortie. Le contrôle et le suivi sans fil sont facilités par l’application EV QuickSmart Mobile, qui permet de gérer l’audio, les effets et de mixage via un mobile ou une tablette.


Une interface intuitive permet de façonner facilement le son en fonction de l’espace, afin que les utilisateurs puissent se concentrer sur leur performance plutôt que sur le matériel.
Un port 12 V DC intégré fournit une alimentation à partir de la batterie de l’EVERSE 8, ce qui le rend parfait pour un système de micros sans fil tel que le RE3 ou le R300 d’Electro-Voice, il suffit de fixer le plateau d’accessoires en option sur le dessus d’un EVERSE 8 pour sécuriser le matériel de réception en place.

Pour les installations stéréo, l’EVERSE 8 est équipé du système de diffusion stéréo sans fil Bluetooth®. Un port est également inclus pour les appareils mobiles si une recharge est nécessaire lors du streaming.

Chaque détail de l’EVERSE 8 a été conçu pour faciliter sa manutention et son transport, tout en renforçant la réputation de durabilité d’EV. Une poignée ergonomique douce au toucher et une construction légère de qualité facilitent la mise en oeuvre de l’EVERSE 8, que ce soit sur un trépied pour une projection plus longue, sur le côté comme un coin de scène avec un angle de 55° pour le moniteur, ou à la verticale à 30° pour projeter en dehors de la zone de performance. Des pieds intégrés avec des patins en caoutchouc garantissent que le système reste en place.

Le couvercle apportant une résistance aux projections d’eau.

Couplé au robuste boîtier en polypropylène, l’utilisation du couvercle résistant aux intempéries inclus, permet à l’EVERSE 8 de répondre à la norme IP43 lorsqu’il fonctionne sur batterie et en Bluetooth. Emmenez l’EVERSE 8 à l’extérieur pour les concerts, les répétitions ou tout autre endroit où une sonorisation est nécessaire, quelles que soit la météo.

Le panneau arrière avec les ports d’entrée et sortie, l’écran et les codeurs.

Un sac fourre-tout est disponible en option, pour accueillir tout ce dont l’utilisateur pourrait avoir besoin en plus de son EVERSE 8 : plateau d’accessoires et housse de protection, micro et récepteur sans fil, batterie supplémentaire, câbles XLR et d’alimentation, et appareils mobiles.

EVERSE 8 est disponible.

Pour plus d’infos sur le site Electro-Voice

 

Women In Lighting chez Ayrton pour plus de parité

0
WIL, le premier évènement en présentiel et en rediffusion, sponsorisé par Ayrton, fait salle comble ce jeudi 20 Octobre.

En mars 2020, durant la période de confinement, « Light Collective » constate une forme d’invisibilisation des femmes dans le domaine de la lumière et décide de lancer un mouvement qui aura vocation à les mettre en valeur.
Les cofondateurs, Martin Lupton et Sharon Stammers, cherchent alors à créer une base de données d’interviews d’éclairagistes et de techniciennes évoluant dans le monde entier. Le projet Women In Lighting (WIL) prend vie.

L’objectif est simple : mettre en valeur des femmes travaillant dans la lumière pour promouvoir leurs passions, leurs travaux afin de les encourager, les soutenir et qu’elles puissent devenir des sources d’inspiration pour les générations à venir.


Linnea Ljungmark, A l’origine de ce partenariat. Bravo !

Pour faire évoluer cette situation, Ayrton s’engage auprès du collectif et devient partenaire du projet. Jeudi dernier s’est donc tenu le tout premier événement en présentiel, sponsorisé par Ayrton. Il était également retransmis en direct via la plateforme Twitch.

Linnea Ljungmark, organisatrice de cette édition spéciale mais également responsable Business développement chez Ayrton, avait à cœur de faciliter les rencontres pour créer du networking. Finalement, cet évènement aura aussi permis de donner vie à un espace d’échange d’information et d’expérience.


Les quatre invitées talentueuses qui se sont succédé à la tribune, donnent un tour d’horizon qui va de l’Ukraine à la France et du Royaume-Unis à la Belgique en passant par le Japon. Attachez vos ceintures…on décolle !

Nikolay Berenok et Yamina Kovalevska.

Yanina Kovalevska est Ukrainienne et elle partage ici son expérience issue de 18 années de pratique dans la lumière pour le spectacle pendant lesquelles elle a été amenée à occuper différents postes.

(De gauche à droite) Briony Berning, Martin Lupton et Sharon Stammers.

Briony Berning est d’origine anglaise et travaille avec Ambersphere. Elle partage son expérience de la lumière à travers quelques projets pour lesquels elle a travaillé.


Akari-Lisa Ishii

Akari-Lisa Ishii est une conceptrice lumière d’origine japonaise. Elle baigne dans l’univers de  l’éclairage architectural depuis l’enfance grâce à sa mère, et choisit finalement ce métier après avoir complété un cursus d’art et de design. Elle est actuellement la directrice de l’agence I.C.O.N à Paris.

Cristina Martinez

Cristina Martinez est senior designer chez ACTLD mais aussi ambassadrice pour WIL à Londres. Pour compléter ses études d’architecture, elle se forme au design lumière. Lors de sa présentation, elle avait à cœur de mettre en valeur le processus de conception.

La retransmission du live.


C’est un mouvement encore jeune mais la tendance, elle, est forte. La lumière demain se conjuguera davantage au féminin au bénéfice des artistes et de leur public et, friands de belles lumières que nous sommes, nous applaudissons cette initiative!

Chris Agius Ferrante, pdg d’Ayrton, et Brionny concluent par une démo privée du Cobra et du Zonda. Royal !

Le prochain rendez-vous WIL concernera l’exposition « Collected Light » du 14–25 Novembre 2022 à la SoShiro Gallery à Londres.

Vous pouvez également obtenir plus d’informations sur le site internet du collectif ou via leurs réseaux sociaux.

– womeninlighting.com
– facebook.com/womeninlighting
– instagram.com/womeninlighting

Et pour plus d’info sur les projecteurs Ayrton, vous pouvez visiter le site Ayrton

L’été a été chaud en Catalogne pour NEXO et BTM sound

0

L’été a été chaud pour BTM Sound, alors qu’un programme complet de concerts et de festivals a fait son retour en Catalogne en 2022, après deux années difficiles liées au Covid.

Les spécialistes de l’événement basés à Gérone ont déployé des systèmes NEXO lors des festivals de Porta Ferrada, Sorrer et enfin Sons del Món sur la Costa Brava, où les têtes d’affiche étaient Andrés Calamaro, Gipsy Kings et Ben Harper.


Dans un lieu magnifique surplombant la Méditerranée, le système NEXO de Sons del Món était composé de 12 boîtes GEO M12 par coté pour couvrir une profondeur de public d’environ 60 mètres, avec 8 paires de caissons de basses MSUB18 devant de la scène.

Une des lignes de douze GEO M12 complétées par huit paires de MSUB18 placées au sol au pied du nez de scène.

Des P12 ont été utilisées pour déboucher les premiers rangs et renforcer les côtés, et enfin les artistes ont bénéficié de la couverture précise des retours 45N12. L’amplification et le traitement étaient assurés par les contrôleurs amplifiés NXAMPMK2.

BTM équipe Sons del Món depuis de nombreuses années, le promoteur Promo Arts lui confiant ce festival et d’autres.
« Le système GEO M12 a atteint sans aucune difficulté le dernier rang et avec une réponse en fréquence cohérente dans tout le public » rapporte Robert Reig Collell de BTM.

Robert Reig Collell, le directeur technique de BTM Sound.

« La pression dans le grave était bien concentrée sur le public. Nous avons reçu des commentaires très positifs de la part des artistes et des mixeurs. »

La M12 est la plus grande des trois boîtes GEO M de NEXO, qui partagent toutes la même signature sonore et le même système d’accroche afin de fournir un système efficace et facile à déployer, avec une puissance et une marge étonnamment élevés pour les festivals et les événements de taille moyenne.

Fondée en 1992, BTM Sound est en mesure de fournir un ensemble complet de services, du son et des lumières à la vidéo et à la régie.

Pour plus d’informations sur BTM Sound et sur NEXO

 

Pangolab développe Wily! 2.0 et Crafty! pour contrôler Prego V3

0

Pangolab poursuit ses développements autour des logiciels lumière Prego et Hathor. Après Wily! surface de contrôle tactile, qui évolue en V.2, Crafty! est une nouvelle solution hardware empruntée à l’univers du home studio, donc hyper économique, qui répond aux besoins des petites compagnies de théâtre. Willy! fait aussi l’objet d’une nouvelle application pour iPhone.

Wily! V2.0

Pangolab décidément cherche des alternatives aux utilisateurs de pupitres ADB et Avab maintenant privés de possibilité de renouvellement de leur console lumière. Une de leurs solutions s’appelle Wily!, une application pour iPad, à la fois surface de contrôle tactile du logiciel Prego tournant sur PC, et Wing des pupitres ADB et Avab, avec l’avantage de la mobilité pour contrôler et programmer les éclairages depuis la salle.

Jaufré Thumerel

Wily! qui a enthousiasmé dès sa sortie en 2017 de nombreux éclairagistes de théâtre arrive en version 2.0 avec beaucoup d’améliorations, dont une page séquence qui donne accès à tout le spectacle de manière visuelle.

C’est Jaufré Thumerel co-développeur de Pangolab qui nous la présente.

Jaufré Thumerel : « Cette page séquence met en évidence les principaux éléments liés à la restitution du spectacle. L’utilisateur retrouve tous les contrôles présents dans la première version, mais ceux-ci sont regroupés dans cette vue pour apporter une lecture synthétique. Les accès tactiles de cette page permettent l’édition et la correction de chacun de ces paramètres.


Vue de la page “Sequence” qui donne accès à l’ensemble des éléments.

L’utilisateur va pouvoir changer, avec un simple toucher tactile, le temps de montée de n’importe quel pas de séquence, sans devoir déplacer le pas en cours de restitution. Il n’est nullement nécessaire d’être un programmeur émérite pour modifier un simple paramètre. Avec Wily!, c’est le travail sur la lumière et sur la création qui est mise en avant pas l’encodage.

La vue Playback à double séquentiel.

Une autre amélioration répond directement à une demande des utilisateurs théâtre de Wily!

Nous avions développé un double écran de playback. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on a 2 playbacks en théâtre. Cela peut arriver, mais bien moins souvent qu’en concert.

Une des demandes était d’avoir le playback d’un côté et les faders de l’autre. La version 2 offre donc ce nouvel écran mixte dans lequel il est possible d’afficher un playback avec, en parallèle, soit 6 faders simplifiés, soit 3 faders complets.


Vue d’un écran mixte avec playback à droite et 6 faders simplifiés à gauche.
Ecran mixte toujours, mais cette fois avec 3 faders complets à gauche.

Ces faders présentent toujours les mêmes contrôles tactiles intuitifs qui permettent de changer leurs modes, leurs temps de restitution, etc…
Revenons aussi sur une fonction peu connue de Wily! qui permet de lier des faders entre eux à l’intérieur d’un groupe de faders. Cette fonction permet de contrôler tactilement un ensemble de faders en déplaçant un seul fader.

Vue du patch.

Les dernières nouveautés concernent aussi le patch. Patcher un circuit se fait en tactile ou au clavier.

Parallèlement nous avons aussi développé une nouvelle application Wily! pour smartphone. À la différence de l’ancienne version, elle offre des contrôles similaires à la version tablette. Elle permet à un régisseur qui n’a pas d’iPad de préparer son spectacle chez lui avec un iPhone et un PC. Elle permet aussi à un électro de préparer des réglages en parallèle du régisseur.

On retrouve toute la puissance de l’interface graphique de l’application avec une ergonomie adaptée à l’iPhone.

Cette version offre des possibilités très complètes dans la limite de la taille d’un écran de smartphone. »

Wily! possède deux niveaux de licence, Single qui permet de se connecter à un seul appareil iOS et Multi qui n’est pas limité : 2 tablettes, 3 tablettes… + le smartphone. Aujourd’hui Wily! n’existe que pour des systèmes iOS et ne fonctionne pas sur d’autres environnements.

Prego V3, la convergence des logiciels Hathor et Prego

Le logiciel d’éclairage Prego V3 s’inscrit dans la continuité de Prego, que l’on rencontre sur les systèmes hérités d’Avab et de Hathor que l’on rencontre sur les systèmes ADB. Prego V3 est le résultat de la convergence en un seul logiciel de ces deux environnements.
La bonne nouvelle c’est que Prego V3 fait toujours l’objet d’améliorations par son développeur historique et des mises à jour régulières sont téléchargeables sur le site de Pangolab qui en assure la distribution pour le marché français.
Toutes les licences précédentes de Prego ou Hathor peuvent aujourd’hui s’upgrader en V3. Là encore il y a plusieurs niveaux de licence qui dépendent du nombre de sorties DMX dont vous avez besoin.

Crafty!

Pour ceux qui ont du mal avec les boutons et potentiomètres virtuels sur tablette, Yann Jourdan et Jaufré Thumerel, co-développeurs de Wily! ont eu l’idée d’adapter une console MIDI au contrôle du logiciel Prego V3 pour constituer une régie lumière.

Avec une licence Prego V3, installée sur n’importe quel PC relié à une console de home studio en MIDI, en l’occurrence la Behringer X-Touch Compact que vous trouverez à moins de 400 €, vous disposez d’une petite console lumière performante et économique avec faders motorisés !

La console Behringer X-Touch Compact débarrassée de ses boutons, prête à recevoir l’overlay magnétique situé à gauche de l’écran de l’ordinateur chargé de Prego V3.

La sérigraphie d’une console de home studio étant à des années-lumière du langage de l’éclairagiste, ils ont poussé le concept jusqu’à concevoir un masque, Overlay, aux inscriptions académiques.
Ce masque magnétisé s’adapte facilement sur la façade de la console après avoir ôté tous les boutons de commande. Il est percé pour laisser passer les voyants et les tiges de potentiomètres.

Avec Crafty!, la console parle le langage des éclairagistes.

Après transformation qui prend au bas mot 5 minutes, vous êtes l’heureux propriétaire d’une console lumière très compacte et économique qui vous suivra partout.
Crafty! autrement dit l’Overlay, est livré avec un pack de softs à installer dans la Behringer et un fichier à charger dans le Prego V3. Tout est expliqué très clairement dans le mode d’emploi.
La Behringer est gérée nativement par le Prego et apparaît directement dans l’écran des consoles du logiciel Prego, au même titre que les Freedom, Liberty… Elle aura les mêmes fonctions avec des boutons physiques et de vrais faders motorisés. Le prix du logiciel Prego dépend de la licence choisie.

Tout espoir n’est donc pas perdu pour les compagnies et structures théâtrales de continuer à utiliser le logiciel Prego malgré l’arrêt de production des consoles ADB et Avab.
La jeune société Pangolab y veille avec la volonté farouche de perpétuer la tradition de la création lumière en France à travers le développement d’un langage simple et très complet qui place la lumière au cœur même du processus de l’écriture scénographique du spectacle. Cette approche s’oppose à une construction anecdotique de la lumière qui réduit celle-ci à un empilement d’effets.

Les développeurs de Wily! et Crafty!, Jaufré Thumerel à gauche et Yann Jourdan

Wily! exécuté sur plusieurs iPad, est en mesure de remplacer un pupitre, même très gros avec l’avantage de la mobilité en salle par wifi. Ce n’est pas Wily! qui génère la data, mais bien l’ordinateur associé sur lequel est exécuté le logiciel Prego V3, cela garantit à l’ensemble du système une grande stabilité. Wily! peut être associé à un ordinateur portable, une station de travail, un pupitre ADB ou Avab ou encore une console midi.

Crafty! associé à un ordinateur exécutant Prego, répondra parfaitement aux besoins des compagnies théâtrales disposant d’un budget limité. C’est aussi un paramètre très important pour nos amis développeurs Yann Jourdan et Jaufré Thumerel.

Et si décidément vous ne pouvez pas vous séparer de vos pupitres ADB et Avab, sachez que la société D6Bell Light est en mesure d’assurer leur entretien et même de changer leur carte mère vieillissante pour vous assurer encore de longues heures de fidélité !

Plus d’infos sur :

– Le site Pangolab
– Le site D6Bell Light
– Sur SLU : Wily!, une petite révolution dans le monde de la lumière

Cameo présente la Série S : Des Panneaux lumineux à LED IP65

0

Grâce à la nouvelle Série S, Cameo élargit son catalogue avec des panneaux à LED certifiés IP65 pour une utilisation en extérieur dans les domaines de la télévision/du cinéma, des événements, des livestreams, etc. Le point de départ est le modèle S4 IP qui, grâce à son très bon rendu des couleurs, met les personnes et les objets sous les feux de la rampe avec une lumière naturelle et diffuse.

Associée à la large gamme d’accessoires disponibles dès son lancement, la série S de Cameo s’adresse aux éclairagistes et aux producteurs de contenu à la recherche de softlights professionnels et polyvalents, dotés d’une possibilité de contrôle précise.

L’IP S4 compact est basé sur 544 LED SMD uniques par couleur (RGBWW) disposées en groupes de quatre. En combinaison avec la puce d’étalonnage intégrée, le S4 IP offre un rendu des couleurs extrêmement naturel (IRC 95, TLCI 91) ainsi qu’une couverture exceptionnelle de l’espace couleur Rec. 2020 étendu de 85 %. En outre, la température de couleur réglable, avec sa large gamme de 1800 à 10 000 kelvins, permet une utilisation dans tous type d’environnements.

Au cours du développement de la nouvelle série S, Cameo a accordé la plus grande importance au concept du boîtier et à sa manipulation. Les poignées fixes sur les côtés assurent un transport sûr et confortable et permettent d’aligner rapidement les panneaux avec les personnes et les objets sur le plateau.


Conformément à la certification IP65 de la S4 IP, le panneau souple est doté de connecteurs powerCON TRUE1 étanches et verrouillables. L’appareil se contrôle en DMX-RDM, W-DMX, ArtNet, sACN. L’opération se fait soit sur l’unité elle-même, soit via EZRemote en utilisant le contrôleur UNICON DMX/RDM prévu en option.

Pour faire du S4 IP le compagnon idéal et flexible adapté à toutes les situations, Cameo n’a pas fait de compromis sur les accessoires. Outre le support Omega et le diffuseur standard fournis, la gamme propose des nids d’abeilles, avec des angles de faisceau de 30° et 60°, des intensificateurs et diffuseurs lourds, en passant par des Barndoors, un étrier de montage central ou un adaptateur V-Mount pour un fonctionnement sur batterie.
En option également, un filtre sombre en option assure une intégration discrète dans n’importe quel décor.

Plus d’informations sur :

cameolight.com/s-serie
adamhall.com
blog.adamhall.com

 

Jamie Gomez Marketing Manager de Martin & Optimal Audio

0

Jamie Gomez a été nommé au poste de Global Marketing Manager pour Martin Audio et Optimal Audio. Jamie occupe ce nouveau poste après avoir travaillé au sein du groupe Focusrite, où il exerçait les mêmes fonctions pour Focusrite Pro.

Professionnel du marketing avec une solide expérience dans le domaine de l’audio et spécialisé dans le développement de la marque et du marketing numérique, Jamie a passé du temps chez Pioneer PRO AUDIO, où il a acquis une connaissance approfondie de la sonorisation, avant d’entrer dans le monde de l’audio en réseau, de l’enregistrement et de la post-production chez Focusrite PRO.

Jamie Gomez commente : « L’opportunité de revenir dans le monde de la sonorisation et des enceintes avec non pas une, mais deux marques exceptionnelles, est un défi unique et irrésistible, que je suis très heureux de relever.
Avec Optimal Audio, j’ai la possibilité de travailler sur une jeune marque passionnante et innovante dans le secteur commercial, là où un leader du marché établi comme Martin Audio, exige une approche différente, mais je suis impatient de partager mes idées et d’aider à maintenir la marque au sommet du secteur audio professionnel ».


James King, directeur du marketing pour Optimal Audio et Martin Audio ajoute : « L’un des nombreux avantages de faire partie du groupe Focusrite est que nous avons été en mesure de présenter des opportunités à travers les marques pour que les employés puissent évoluer. Jamie en est un exemple, et je ne pourrais être plus heureux que de le voir rejoindre l’équipe.
Il a une vision ambitieuse du marketing qui, j’en suis sûr, contribuera à accélérer l’essor de la jeune marque Optimal Audio, tout en aidant à rafraîchir et à développer celle de Martin Audio, mieux établie.


Vous en voulez plus ? Cliquez sur martin-audio.comet sur optimal-audio.co.uk

 

Chez Robe, Harry et Ingo assurent de nouvelles fonctions

0

Deux membres déterminants de l’équipe de ventes internationales de Robe lighting s.r.o. depuis de nombreuses années vont assumer de nouvelles fonctions au sein de l’entreprise !

À 70 ans, le globe-trotter de la vente Harry von den Stemmen annonce qu’il va se simplifier un peu la vie dans un avenir immédiat en quittant son poste de directeur des ventes internationales pour continuer à travailler en tant que responsable des grands comptes internationaux et assumer un rôle d’ambassadeur au sein de l’entreprise.

« J’ai fêté mon 70e anniversaire le mois dernier et, après 50 années au service de ce secteur extraordinaire, dont les 20 dernières en tant que visage public de Robe, j’ai senti que le moment était venu d’ajuster mon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, de faire un peu moins d’heures et de kilomètres aériens chaque mois, et de passer plus de temps avec mes petits-enfants et à exercer les nombreuses autres activités et loisirs que j’apprécie en plus du travail ! ».

Depuis 2003, Harry est l’ambassadeur des efforts déployés par Robe pour devenir un leader du marché des projecteurs motorisés et de la technologie LED. Son zèle et sa passion pour l’industrie et la marque, associés à sa compréhension des différentes cultures, mentalités et approches du commerce, ainsi qu’à un incroyable réseau de relations, ont contribué à la mise en place du réseau de distribution mondial dynamique et pérenne de Robe.

Josef Valchar, PDG de Robe s.r.o., a déclaré : « Harry a joué un rôle absolument essentiel dans le développement de notre marque à l’échelle mondiale. Son immense expérience, sa perspicacité, son souci du détail et ses compétences diplomatiques inégalées ont été parmi nos plus grandes forces. Nous sommes tous ravis que Harry souhaite continuer à faire partie de l’équipe Robe. »
Harry continuera à voyager, mais à un rythme moins effréné, et consacrera du temps à des projets spéciaux de Robe dans certaines régions. Il continuera à gérer des territoires mondiaux spécifiques et s’engagera dans certaines activités de communication et de promotion qui soulignent la forte identité de la marque Robe, la fidélité de ses clients et son engagement en faveur d’un avenir durable.

« Il y a de nombreux défis à relever et beaucoup de choses à attendre, surtout rester dans le secteur et collaborer avec des personnes que j’admire et respecte », a commenté Harry, admettant qu’il a l’intention de profiter pleinement de son temps supplémentaire, bien qu’une grande partie de celui-ci soit déjà allouée ! »


Ingo Dombrowski, qui travaille pour la société depuis 18 ans et qui a joué un rôle important dans l’accession de Robe au rang d’acteur mondial, occupera le poste de directeur des ventes internationales.
Bien connu pour son sens technique et ses compétences organisationnelles, Ingo initiera, coordonnera et sera le fer de lance des affaires internationales avec la force de vente internationale et les filiales de Robe.

« Je suis très honoré que Josef et Ladislav Petřek, cofondateurs et copropriétaires de Robe me fassent autant confiance, et j’ai hâte de relever les défis et le travail qui m’attendent, et de poursuivre fièrement la success story de Robe ! » a-t-il déclaré.

Ingo estime que la fiabilité des produits et l’anticipation ont largement contribué à l’ascension de la marque, tout comme le fait de rester à l’écoute des besoins des clients et d’intégrer ces informations dans les produits. Cette pro activité continuera à sous-tendre les cycles de développement des produits « sous sa vigilance », a-t-il confirmé.

Josef conclut : « Je suis convaincu que l’expertise et les connaissances d’Ingo permettront d’assurer la continuité du rôle de directeur des ventes internationales en cette période critique. La position de Robe sur le marché aujourd’hui est le résultat du travail d’une équipe brillante composée de personnes très créatives et talentueuses aux multiples spécialités. Nous avons toujours cru qu’il fallait investir dans le « capital humain » et placer sa responsabilisation, son énergie, son imagination et son inspiration au cœur de nos activités et de notre famille. »

 

DiGiCo dévoile Quantum338T à l’AES 2022

0

L’AES 2022 voit DiGiCo dévoiler la dernière-née de sa gamme de consoles Quantum destinées aux théâtres, la toute nouvelle Quantum338T.
Avec un mixage  » in the box  » réduisant le besoin d’équipement externe et une surface de contrôle légère, l’ajout des plus récentes fonctionnalités logicielles spécifiques au théâtre rend la Quantum338T parfaite pour les productions théâtrales régionales et les tournées.

S’appuyant sur les performances audio exceptionnelles de Quantum338, la Quantum338T offre aux designers sonores et aux mixeurs de théâtre un mode de programmation et d’exploitation qui améliore le système de cue avec les outils renommés de Auto Update et de gestion des données de cue de DiGiCo.

Auto Update permet aux designers d’établir des relations complexes entre les cues, les modifications apportées aux paramètres des voies se propageant automatiquement aux autres cues. Les variations sur les personnages, qui résultent souvent de changements de costumes et d’accessoires, sont gérées par la fonction Alias, et les changements de distribution sont facilement gérés par la fonction Players.

Les fonctions de traitement et de mixage des voies de Quantum338T sont identiques à celles de Quantum338 axé sur le live, mais la matrice bénéficie de retards individuels et d’alias de matrice. Ce système de matriçage amélioré joue un rôle extrêmement important dans le traitement complexe des sorties dans un théâtre, et ce, sans sacrifier les capacités de traitement générales de la Quantum338T.

Quantum338 est basé sur des FPGA de septième génération et offre 128 voies d’entrée avec 64 bus et une matrice 24 x 24, le tout avec un traitement complet des voies. Il y a un nouveau look et une application en mode sombre et trois écrans multitouch de 17 pouces, 1000 nit, haute luminosité, permettant à la fois à l’affichage des niveaux et aux boutons de sélection rapide, de cohabiter sur chaque écran.

Il y a également 70 afficheurs de de voie et le châssis flottant Quantum comporte 38 faders sensibles au toucher de 100 mm disposés en trois blocs de 12 faders, plus deux dédiés assignables par l’utilisateur, chacun étant doté d’un affichage des niveaux à haute résolution.
Un nouveau degré de connectivité et de performances audio pour les huit entrées locales est atteint grâce à la conversion ADC et DAC à 32 bits  » Ultimate Stadius « , intégrée en standard à Quantum338, ainsi qu’à six connexions MADI simples ou trois redondantes, à deux slots DMI et à une interface d’enregistrement USB UB MADI intégrée.


L’arrière de 338 montrant un grand nombre de ports MADI, slots DMI, prises analogiques et AES.

Mustard Processing, Spice Rack, Nodal Processing et True Solo, tous lancés l’année dernière pour Quantum 7, sont également disponibles en standard sur Quantum338.
Le traitement Mustard est un ensemble de traitements de voie qui fonctionnent en parallèle avec le traitement standard du Quantum. Chaque bande de traitement Mustard offre un choix de deux modélisateurs de préampli, un égaliseur à quatre bandes (y compris des filtres all pass), quatre modèles différents de compresseurs et un gate/ducker.

Quantum338 est équipé de 36 bandes de traitement Mustard mono qui peuvent être utilisées sur n’importe quel type de canal.
Le Spice Rack, quant à lui, prend en charge les plugins natifs FPGA, ce qui vous permet de construire un rack comprenant jusqu’à huit processeurs.

Le premier d’entre eux est le Chilli 6, un compresseur multibande à six bandes qui permet un contrôle total de tous les paramètres, y compris le contrôle unique et breveté du release shape de DiGiCo, ce qui signifie que le Chilli 6 est parfait pour façonner les voix et les instruments ainsi que pour se concentrer sur les fréquences problématiques.

L’extension logicielle spécifique au théâtre de DiGiCo, déjà familière aux utilisateurs des Quantum7T, SD10T, SD12T et SD9T, peut être ajoutée à n’importe quelle Quantum338 ; un simple code de déverrouillage peut être saisi pour activer les fonctions théâtre sur n’importe quelle console Quantum338.

Pour plus d’infos sur le site DV2

Et d’autres infos sur digico.biz/consoles/quantum338t/

 

Les nouveaux treuils motorisés ETC Prodigy P2 : 600 et 900 kg

0

ETC augmente les capacités de charge de ses systèmes de levage avec deux nouveaux modèles de treuils motorisés Prodigy P2-600 kg et P2-900 kg.
A l’instar du modèle déjà existant de 300 kg, ces deux treuils compacts s’installent dans des espaces habituellement inaccessibles aux autres moteurs.

Ils peuvent être équipés de l’innovante technologie ETC du tube de compression, qui permet aux poulies d’être positionnées n’importe où sur la longueur, absorbant les forces latérales et permettant l’installation du système sur des structures qui n’étaient pas conçues à l’origine pour supporter des palans motorisés. De nombreux lieux peuvent ainsi bénéficier des avantages de sécurité et de vitesse des cintres automatisés.

Toute la gamme de treuils Prodigy P2-300, P2-600 et P2-900 ainsi que les contrôleurs ETC avec sécurité SIL-2 ont été créés pour répondre et même aller au-delà des exigences de la norme EN-17206 pour les cas d’usage 1 et 2 (UC1 / UC2) et sont entièrement certifiés TÜV-Süd selon le DGUV 17/18 (anciennement BGV-C1).

Grâce aux précâblages et tests en usine, le temps de montage sur site est minime, ce qui simplifie également la mise en service, la certification du système, les contrôles finaux et récurrents, ainsi que le processus d’approbation du projet, et au final un gain de temps et d’argent.

Ned Keitt, chef produit pour les systèmes de levage et d’alimentation, explique : « nous sommes ravis d’ajouter ces nouveaux modèles à notre gamme Prodigy P2 et de commencer à expédier des treuils de plus grande capacité. L’arrivée des modèles P2-600 kg et P2-900 kg, assure plus d’options de machinerie scénique pour s’adapter aux besoins de n’importe quelle salle. Aussi, les entrepôts européens d’ETC disposeront d’un stock de pièces pour les configurations standards, ce qui réduira considérablement le délai entre la commande et la livraison. »

Les systèmes de levage Prodigy de ETC offrent un large choix de solutions de câblage pour les équipements lumière. Parmi eux, on retrouve une technologie brevetée de gestion des câbles qui regroupe plusieurs paires de câbles (alimentation et distribution des données) à l’intérieur d’un seul câble plat pour éliminer complètement les enchevêtrements de câbles.

le système Helix.

Le système Helix, un système de gestion des câbles abordable compatible avec tous les treuils ETC, constitue aussi une option disponible.

Ce dernier est d’ailleurs le partenaire idéal du système ColorSource Raceway d’ETC, une gamme qui permet d’alimenter en courant et en données ses projecteurs via des perches précâblées et légères, avec plusieurs options de connecteurs d’alimentation et des répartiteurs DMX actifs.

Et pour les applications où le poids est crucial, ETC peut équiper le ColorSource Raceway d’une porteuse en aluminium renforcé appelée WebPipe Batten, qui peut supporter jusqu’à 57 kg de charge uniformément répartie sur une portée de 3 mètres.


Le ColorSource Raceway équipé d’une porteuse WebPipe Batten.

Et au bout des treuils Prodigy, on peut retrouver la gamme de contrôleurs QuickTouch. ETC a mis à profit plus de 40 ans d’excellence en matière de contrôle dans le Théâtre pour développer ces outils particulièrement fiables, intuitifs et puissants.

Le modèle QuickTouch Preset disponible en version portable ou murale offre le rappel de scène en une touche, et le QuickTouch+ propose un contrôle encore plus puissant par boutons-poussoirs.

Pour en savoir plus sur les systèmes d’ingénierie scénique d’ETC et les palans Prodigy, rendez vous sur etcconnect.com et choisissez sur la carte le bouton CE/UK CA pour voir les solutions de levage ETC disponibles en Europe.

 

Dimatec / Avolites : une histoire d’amour qui finit bien

0

Après plus de 30 ans de collaboration, DIMATEC et AVOLITES, ont pris communément la décision de mettre fin à leur partenariat, consécutivement à la sortie de l’Angleterre de l’Union Européenne, de la situation Internationale et du contexte global induit (taux de change, délais et garanties).

DIMATEC continue d’étendre son offre vers des solutions numériques et Européennes : Distributeur exclusif de Capture depuis plus de 7 ans, DIMATEC poursuit son développement vers les consoles digitales et solutions dématérialisées de nouvelle génération au travers de son département studio, intégration et architectural.

DIMATEC tient à remercier l’ensemble de ses clients et utilisateurs de produits AVOLITES qui leur ont accordé leur confiance pendant toutes ces années et leur assure, malgré tout, la continuité du support qui leur est dû pendant la durée de leur garantie.

 

Anolis Lighting éclaire L’Hôtel de ville de Pantin

0

La façade de l’Hôtel de ville de Pantin (Seine-Saint-Denis) est illuminée par un nouveau système d’éclairage à leds Anolis sur une conception de Rozenn Le Couillard de l’agence nantaise Noctiluca. Ce nouveau projet d’intégration répond à une démarche de rénovation globale du bâtiment.
Bâti à la fin du XIXe siècle, l’Hôtel de ville de Pantin de style néo-renaissance est classé Monument Historique et bénéficie cette année d’un projet de restauration de sa toiture et sa façade.

Pour l’éclairage, la ville de Pantin a voulu intégrer de nouvelles sources capables de produire un blanc chaud ainsi qu’un éclairage dynamique avec différentes séquences de changement de couleurs pour appuyer certains événements (le rose en soutien à la lutte contre le cancer du sein, le vert pour la semaine du développement durable ou encore le bleu-blanc-rouge pour les fêtes nationales).

Rozenn Le Couillard a donc cherché des solutions adaptées pour offrir un maximum de polyvalence à ce nouveau système d’éclairage. Elle a finalement choisi les luminaires Anolis, RGBW, de la gamme ArcSource : ArcSource Outdoor 4MC, 16MC et 24MC.

La conceptrice lumière a travaillé avec Bruno François, Responsable Prescription Installation & Marché Architectural chez Anolis France pour s’assurer que les luminaires correspondaient parfaitement au cahier des charges du client. Le spécialiste et architecte Grégoire Oudin de l’agence APGO Architecture & Patrimoine a également été impliqué dans le projet.
Une des principales contraintes consistait à intégrer les projecteurs sans endommager l’apparence générale du bâtiment. La façade, constituée d’un corps central et de deux pavillons latéraux, est marquée par six lignes verticales de lumière qui définissent la symétrie de l’architecture et mettent en valeur les ornements en pierre et autres gargouilles qui habillent la façade.

10 x ArcSource Inground 24MC RGBW ont été positionnés en retrait, de 2 à 3 mètres de la façade, autour du bâtiment. Six à l’avant et quatre à l’arrière. Les étages supérieurs des deux pavillons, avant et arrière, sont éclairés par 12 x ArcSource Outdoor 4MC avec une optique de 24°.

5 x ArcSource 4 MC ont été déployés pour éclairer l’entrée principale de la mairie, le balcon du premier étage et les colonnes verticales qui encadrent ces deux éléments : Trois d’entre eux se trouvent sur le balcon lui-même. Celui du milieu est équipé d’une optique de 7°x42° pour effleurer la fenêtre du premier étage au centre, tandis que les deux autres ont des optiques plus serrées de 7° pour mettre en évidence les sculptures.

Les deux autres 4MC sont équipés d’optiques de 60°x7° et éclairent la partie inférieure du balcon, tout en s’alignant sur les deux luminaires (Inground) au centre. Ce qui permet de mettre en valeur l’arc au-dessus de la porte d’entrée principale du bâtiment. Trois 4MC avec des optiques de 40° ont également été installés dans le clocher pour en éclairer l’intérieur.

À l’arrière de la mairie, deux autres 16MC montés sur poteau avec des optiques de 7°x42° sont placés à environ quatre mètres de haut et à égale distance du centre.
Rejoints par deux autres 16MC, également utilisés avec des optiques de 7°x42° et placés au sol derrière un balcon de pierre pour napper le haut de la fenêtre centrale.


Le point fort des luminaires Anolis est leur capacité à produire les différentes températures de couleur adaptées à ce projet. La fiabilité, la qualité et la robustesse des projecteurs ont également été prises en compte lors du choix.
Robe Lighting France a livré les luminaires à SPX et l’installation a été réalisée par CITEOS Grands Projets (filiale de VINCI Energies).
Le contrôleur Pharos, contrôlé par IP, est accessible via Internet. Anolis France a travaillé avec Lumières Utiles pour faciliter le changement des 20 scénarios d’éclairage préprogrammés.


Crédits :

Photos : La Chouette Photo – Olivier Hannauer
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Pantin
Conception Lumière : Noctiluca (Nantes)
Installateur : Citeos Grands Projets
Contrôle et programmation : Lumières Utiles
Partenaire Anolis : SPX Lighting

Projecteur Anolis :

11 x ArcSource Inground 24 MC Integral
18 x ArcSource Outdoor 4 MC
4 x ArcSource Outdoor 16 MC Integral
4 x ArcPower 24 Outdoor


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Lionel Capouillez & Stromae Du Studio à la Scène Part 1

0

Depuis le tout premier EP “Alors On Danse”, Lionel Capouillez mixe les sons de Stromae. Nous le retrouvons à Bruxelles, dans son Air Studio pour un double reportage.
Avec Du Studio à la Scène, la 1ère partie, on va découvrir comment et avec quels outils nait un album. Avec De la Scène au Studio on apprendra comment est transposé sur scène le travail fait en studio.


C’est aussi grâce à ce premier sujet que l’on accueille au sein de notre rédaction Christophe Masson, un homme d’une expérience et d’une compétence rares. Sa plume et ses idées vont mettre en relief les ponts qui existent entre le monde de la création et celui du spectacle vivant et donner la parole à encore plus de techniciens. Même les Bruxellois. Non peut être !

Construit dans les années 90 par le groupe italien Wamblee à la suite de l’énorme succès en Belgique de son titre Anitouni, ce studio va être animé par Lionel durant 8 ans.
Il en deviendra l’ingénieur du son maison, avant de le quitter et de le racheter quelques années plus tard pour le consacrer entièrement à ses propres activités de mixage.

SLU : Quand tu as repris le studio, quelles ont été tes premières modifications ?

Lionel Capouillez : La reprise des lieux s’est accompagnée d’une remise à niveau de la cabine de mix. J’ai immédiatement fait opérer quelques améliorations de l’acoustique car j’avais des soucis entre 150 et 200 Hz. C’est la société FAR Audio qui s’en est chargée.

Les trois écoutes de Air Studio. Les grosses sont du sur mesure créé par FAR qui a aussi amélioré l’acoustique de la salle, la solution idéale avant d’investir dans des enceintes généralement très chères. Les petites à ruban sont des Adam et enfin les plus centrales des KH, devenues depuis le rachat du groupe Sennheiser, des Neumann.

Étant aussi fabricant d’enceintes, elle m’a conseillé de changer la grande écoute (qui datait d’une génération plus ancienne) par un système sur mesure. Face au résultat, j’ai flashé. A l’époque nous étions en tournée avec du Leo de Meyer, et quand j’ai écouté cette nouvelle grande écoute, je me suis dit : “Ouahh, j’ai l’impression d’être en live … même ressenti, même sensation, là, je suis vraiment à l’aise.”

Bien entendu, j’ai complété l’équipement existant avec l’intégralité de mes périphériques hardware qui me suivaient en free-lance et en live. La partie studio est restée identique et totalement adaptée à mes besoins de prises de son très occasionnelles, avec une zone brillante pour la voix, et une zone rendue mate par un plafond en basstrap pour les guitares amplifiées ou les percussions.

SLU : Un studio pas seulement pour Stromae ?

Lionel Capouillez : J’accompagne Stromae aussi bien en studio qu’en tournée. Quand il est actif, bien entendu, je lui dédie une grande partie de mon temps mais je travaille aussi pour beaucoup d’autres artistes. Ils me sollicitent essentiellement pour le mixage de titres destinés aux radios et aux médias actuels.

SLU : Des racks bien garnis…

Lionel Capouillez : Oui en effet. J’utilise les équipements hardware pour des besoins précis, qu’eux seuls peuvent me procurer, comme par exemple les réverbérations Bricasti M7 et TC Electronic M3000 (que j’emmène sur les live de Stromae). Il y a aussi beaucoup de préamplis dont mes préférés sont le Chandler Germ 500, les 512 API, les Avalon 737, et un JoeMeek que j’apprécie pour son côté un peu disto.

Le célèbre compresseur SSL dont j’adore le plug-in que j’utilise beaucoup, et que j’ai donc doublé en hardware. Je l’utilise beaucoup sur des bus de batterie. Les dbx 160SL et les gates Drawmer pour leur redoutable efficacité. Le compresseur Urei 1178 est un de mes favoris. Il a une saleté qu’on ne retrouve pas dans les machines et plug-ins de maintenant. Avec ce compresseur, je suis à l’aise pour obtenir de la cohésion.

En fait, je n’aime pas beaucoup les traitements trop propres. Dans beaucoup de productions d’aujourd’hui, tout est à sa place mais cela manque d’incisif.

Ahh oui, particulièrement bien garnis en qualité et quantité ces racks, un fait pas banal pour un utilisateur intensif de plug-ins ;0).

Autres favoris, le TLA100 de Summit Audio pour les voix françaises, douces, qui doivent encore vivre un peu après le traitement et le Distressor pour des voix qui ne doivent pas bouger du tout. J’aime beaucoup le caractère unique des multi-effets Alesis Quadraverb et Miniverb que j’utilise souvent sur les caisses claires. L’Eventide H3000S bien sûr. Sans oublier le compresseur stéréo Tegeler Audio que j’utilise parfois sur les masters.

Une grande partie de ces périphériques me suit aussi en live. Je teste beaucoup de matériel pendant les tournées. “Il n’y a pas grand danger à essayer des produits en live. C’est pour moi le meilleur endroit.” Quand le matériel est convaincant, je le ramène ensuite au studio.

SLU : Étonnement, il y a une console Mackie 32-8 ?

Lionel Capouillez : Oui, en ce moment il n’y a plus rien qui passe dedans ! (rires) Je mixe tout dans l’ordinateur. Je peux l’utiliser de temps en temps comme insert pour des bus de batterie sur lequel je vais insérer un correcteur ou un compresseur externe.

SLU : Venons-en au fait. Ta configuration de mixage c’est quoi ?

Lionel Capouillez : Je fais tout dans mon Pro Tools équipé d’interfaces audio RME FireFace 800. Nous avions utilisé ces interfaces sur le live “Racine Carrée” de Stromae, (en remplacement des interfaces de moins de 100 euros que nous avions sur la première tournée, si si, c’est vrai) et nous avons été bluffé par la qualité de conversion.
Le batteur était occupé sur sa grosse caisse quand j’ai changé l’interface. On a juste fait “Wouaaahhhh, mais la claque ! C’était tellement mieux, affolant.” On les a gardées. J’ai deux autres convertisseurs ADAT RME ADI-8 DS MKIII pour passer en 24 in/out.

Lionel devant sa console et…Non, le nerf de la guerre c’est son Pro Tools qu’il anime à la souris et au clavier, à l’ancienne.

SLU : Si je comprends bien, tu travailles tous tes mixes en natif ?

Lionel Capouillez : Oui c’est bien ça. Tout est fait en natif. Pour le mixage, la latence ne me gêne aucunement. Et de toute façon, des latences en dessous de 10 ms… Honnêtement, si on est perturbé par ça c’est qu’on est un robot, non ?

En revanche si je suis en mixage, que j’ai beaucoup de plugs en service qui augmentent la latence et que je veux refaire une voix, je fais un bounce de l’instru pour faire les prises et je les réintègre ensuite dans ma session de mixage. Tout simplement.
En plus je suis très nomade. Quand je suis en tournée, cela peut arriver qu’on me demande une modification de mix que j’ai fait dans la semaine, comme un simple réajustement de la voix ou de la caisse claire. En natif, je peux rouvrir ma session sur mon ordi portable et facilement régénérer une nouvelle version.

SLU : Mais je ne vois aucune surface de contrôle pour ton Pro Tools dans le studio…

Lionel Capouillez : Je n’en ai pas besoin. Quand j’ai commencé à utiliser Pro Tools, il y a de nombreuses années maintenant, je faisais toutes mes automations à l’écran et donc à la souris. Je n’ai pas changé. Je trouve cela beaucoup plus pratique et beaucoup plus précis.

Les écoutes conçues sur mesure par les belges de FAR, une marque fondée par Pierre Thomas qui s’est hélas éteint il y a quelques années.

SLU : Au niveau de l’écoute

Lionel Capouillez : La grande écoute FAR Audio a été construite sur mesure pour le studio et corrigée suivant mes goûts. Les tweeters ruban me conviennent bien car j’aime les aigus doux et précis.
Pour la proximité, ce sont des ADAM Audio A7X et des KH qui ne pardonnent pas s’il y a un problème entre 500 et 1000 Hz.
Je mixe principalement sur la grande écoute. 70% du temps. J’adore travailler là-dessus. C’est chaud, c’est agréable, ça ne fait pas mal aux oreilles. Les basses sont fabuleuses.

Je commence par les rythmiques et tout le travail sur le bas du spectre. Et ensuite les voix, les respirations. Elles me donnent l’extension en fréquence et les détails dont j’ai besoin pour ce travail. Il faut une grande écoute pour se rendre compte.
Parfois quand on travaille uniquement sur l’écoute de proximité, on a tendance à s’emballer un peu, à en faire un peu trop et quand on repasse sur la grande écoute, on dirait un pétard mouillé. Dans ce cas, il faut retravailler le bas. Donc j’alterne souvent entre les ADAM et la grande écoute, et vers la fin j’affine sur les KH.

De toute façon, je pense que se contenter d’une écoute de proximité pour mixer, même avec un caisson de basse en plus, me parait très, très restrictif, car en dessous de 50-60 Hz, tout traîne, tout est rempli sans être bien défini. Cela manque d’impact et de précision. Avoir une grande écoute est obligatoire pour faire de vrais mixes.

SLU : Le mastering ?

Lionel Capouillez : Je ne gère pas le mastering. En revanche je fais, en plus de mon mix final, une version “boost” qui permet à l’artiste d’avoir une épreuve comparable avec les normes de volume sonore utilisé en streaming et en radio. Au mastering, j’envoie la version “no boost” ainsi qu’une version Instru et Voix a cappella qui permet si nécessaire de gérer une problématique particulière sur la voix. Je le fais systématiquement pour tous mes mixes.

SLU : As-tu un rôle dans la production artistique de la musique de Stromae ?

Lionel Capouillez : A la base, Stromae assure entièrement toute la production musicale de ses titres. Il fait tout dans Reason. C’est son programme, qu’il maîtrise parfaitement. Pour l’album “Racine Carrée”, Reason n’était pas encore ouvert aux banques de sons externes. Les titres avaient donc été faits uniquement avec des sons Reason. C’était d’ailleurs très pratique car je pouvais tout retrouver en studio sans me soucier d’avoir les plug-ins annexes installés.
Maintenant Stromae utilise toujours Reason mais avec des VST additionnels comme Native Instruments, Serum, Keyscape, Omnisphere, Latin Urban, Repro… Quand un titre est terminé de son côté et prêt pour le mixage, il m’envoie la session Reason et j’exporte les pistes avec et sans traitement.
A ce moment, j’ai libre choix pour proposer des choses, des automations de réverbes ou d’effets, des édits particuliers. Je lui renvoie les mixes, il écoute, fait des remarques, on échange ainsi à distance et à la fin du processus sur l’ensemble des titres de l’album, on booke quinze jours de studio ensemble pendant lesquels on finalise tous les mixes.

SLU : La voix de Stromae ?

Lionel Capouillez : En studio, c’est un Neumann U87 sur un Avalon 737. Ça marche, ça fait ce qu’il faut comme il faut. Pourquoi chercher ailleurs ? Les classiques des studios sont là depuis longtemps et on les utilise toujours, il y a bien une raison.

Il y a beaucoup plus vieux, le 737 n’est né qu’en 1999, mais il mérite déjà son titre de « classique ».

On a beau inventer tous les nouveaux appareils possibles, les dbx 160 ça marche, les Avalon, ça marche. En studio j’adore le 737 car il fait tout, c’est chaleureux, le son est beau. Ça fonctionne, et je les utilise tout le temps. Ça me va très bien.

SLU : Et je suppose que vous refaites les voix dans ton studio ?

Lionel Capouillez : Non. Stromae enregistre toutes les voix chez lui. C’est très rare que nous réenregistrions une voix ici. Il a un très bon studio chez lui, qui lui permet de réaliser ses chansons. Il est équipé comme ici d’une interface RME Fireface 802, d’un microphone Neumann U87 et d’un préampli Avalon 737. En règle générale, j’évite de refaire des voix car cela peut poser des problèmes d’uniformité sonore.

SLU : Et les instruments ?

Lionel Capouillez : Il y a peu d’instruments dans les compositions de Stromae. On y retrouve juste des guitares, des charangos et une basse (pour le live uniquement). Ils sont enregistrés aussi dans le studio son personnel.

SLU : Au fait, comment tout a commencé avec Stromae ?

Lionel Capouillez : La sœur de Stromae fréquentait la même salle de sport de Bruxelles que moi. Nous avons sympathisé et quand elle a appris que j’étais ingénieur du son, elle m’a demandé ma carte pour la donner à son frère qui faisait de la musique.
Il m’a rappelé un mois plus tard. II avait des projets à mixer. Pour quelqu’un qui produisait tout seul chez lui, les titres étaient super bien réalisés, les idées étaient bonnes, les compos originales. Il savait vraiment ce qu’il voulait, ce qui était rare en studio à l’époque.

Pour l’anecdote, le premier jour de travail avec lui, j’ai oublié qu’il devait venir. Il me téléphone en me disant qu’il était devant la porte du studio… et là je réponds “aahh… suis calé dans les bouchons, j’arrive le plus vite possible.” Heureusement j’étais à trente kilomètres du studio et je suis arrivé avec 40 minutes de retard.

SLU : Vos choix techniques sur les albums ?

Lionel Capouillez : Pour tous les albums de Stromae, tout est mixé entièrement en interne dans Pro Tools, in the box. Nous n’avons utilisé aucun équipement externe, uniquement des plug-ins.

SLU : Et pourtant le son des albums Stromae est particulièrement chaud, puissant !

Lionel Capouillez : La chaleur provient souvent du bas. Grâce à ma grande écoute, je peux aller travailler vraiment sur le bas et c’est cela qui amène la chaleur, qui donne un petit côté « analogique ». Oui, avec le numérique, on peut faire des mixes de ce type. Le hardware, je l’utilise surtout pour le live (ndlr : nous verrons ça dans un prochain article). Je mixe en analogique avec une Midas H3000.

Le sommateur de Lionel. A une époque on appelait ça une console de mélange, et une bonne !

Je travaille donc sans mémoire. Je m’en sers comme un énorme sommateur et correcteur analogique. J’ai pu choisir une console analogique parce que toutes les sources, à l’exception de quelques guitares, sont numériques. On a passé trois semaines en studio, on a équilibré les titres et toutes les sources entre elles. Quand je place tous les faders des pistes de la console à zéro, j’ai normalement un mix parfait car tout est préparé en amont. C’est la seule manière de pouvoir reproduire toute la finesse des compositions et de la production sonore de Stromae.

SLU : Les espaces sonores, tu travailles beaucoup la spatialisation, les premiers et arrières plans autour de la voix de Stromae.

Lionel Capouillez : Oui, j’aime beaucoup faire des effets de réverbération. Par exemple dans “Fils de joie” quand il crie « C’est un héros » il y a ce type d’effet particulier. C’est mon initiative et je trouve que ça apporte une belle dimension. J’aime mettre ces effets en évidence. Dans d’autres chansons comme “L’enfer”, les breaks sont tous travaillés par Stromae et je les accompagne d’effets de réverbération pour que cela puisse être encore plus vivant.
Je travaille avec 4 bus. Les bus Voix, Basse, Drums et Reste d’instru. J’aime aussi beaucoup écarter la stéréo sur le bus instruments, pas sur les voix, pas sur la batterie ni la basse. Cela donne l’espace à la voix. Par contre, il y a une chose que je n’aime pas, c’est d’avoir un instrument uniquement d’un côté. Ca me rend fou. Si je veux faire ce genre d’effet, pas plus de 45° ou je rajoute un délai court sur l’autre versant. Si en live j’utilise des réverbérations hardware de TC et Bricasti, en studio sur les albums de Stromae, ce sont des plug-ins : Lexicon, D-Verb.

Inouï ça, on parle de Bricasti et hop, elle apparait. Saluons ici la seule marque qui a réussi à se glisser dans des racks (et en plug maintenant chez Yamaha) au nez et à la barbe de Lexicon.

SLU : La chanson “L’enfer” illustre bien ton travail de mixage pour Stromae… avec ces différences d’espaces, la présence de la voix, la richesse sonore.

Lionel Capouillez : Oui, c’est un titre très riche. Le son du piano est étonnant. C’est un simple plug de Reason. Au début je voulais couper le bas parce qu’on entend les pédales et tout un tas de bruits…et au final, non. Je l’ai laissé brut et il donne vraiment l’impression qu’on est dans la pièce. C’est une belle introduction au morceau. Il y a aussi des arrangements de cordes joués par l’Orchestre National de Belgique que nous avons enregistré dans un autre studio et qui a joué sur six autres titres. Les cordes ont été éditées, nous les faisons apparaître en fade.
Et il y a la percussion complètement dingue que Stromae a faite et qui donne l’impression de venir casser le mix. Il y a un grand contraste d’espace car les chœurs derrière sont extrêmement réverbérés. Et j’ai tellement élargi ce son que j’ai été obligé de refaire une deuxième piste identique en mono, que j’ai mixée pour compenser le milieu. Cela donne un effet très large tout en restant consistant.

SLU : L’équilibre de la voix de Stromae est particulièrement bien réussi dans cet univers musical pourtant assez riche. Jamais la voix ne semble être gênée !

Lionel Capouillez : J’essaye que cela n’arrive jamais. Je fais peu d’automation de niveau. Par exemple, si j’ai un synthé qui masque un peu la voix, je vais diminuer les fréquences gênantes. Et aussi j’aime bien utiliser un petit sidechain fréquentiel qui se déclenche avec sa voix pour compresser certaines fréquences, avec parcimonie et uniquement sur le reste de l’instru, celui dont j’ai écarté la stéréo. Quoi qu’il en soit, la musique de Stromae est merveilleusement bien pensée, et bien entendu, cela facilite grandement le mixage.

L’écran n’est pas immense mais il prend pile la place entre 3 paires d’enceintes.

SLU : L’originalité sonore de Stromae.

Lionel Capouillez : C’est Stromae qui bidouille énormément. Par exemple, sur “Racine Carrée”, il y avait un son terrible. Je me disais, mais ça sort d’où ce son de synthé. J’ai retiré tous les effets de Reason pour découvrir qu’à la base, c’était un orgue d’église.
Il avait mis une disto, qui repassait dans une disto, qui passait dans une réverbe qui repassait dans une autre disto puis un écarteur stéréo qui en plus faisait du chorus. C’est ce que les créateurs devraient faire le plus souvent. Aujourd’hui je remarque qu’on utilise surtout les presets de base et on superpose.

C’est souvent qu’un musicien me dit, pour ce son que je voulais incisif, j’ai rajouté un synthé qui avait du bas, et comme il me manquait de l’aigu, j’ai ensuite superposé un autre synthé avec de l’aigu, mais… souvent je réponds : dans ton synthé, tu peux prendre le preset de base et chipoter les corrections, modifier les formes d’ondes et fabriquer ton propre son. Les gens sont devenus un peu fainéants (rires). Stromae lui, il bidouille énormément. Et c’est encore plus agréable à mixer, car c’est toujours plus facile de retirer des choses quand on en a beaucoup…

SLU : Le groove est important chez Stromae ?

Lionel Capouillez : Oui très important. Dans le dernier album, il y a beaucoup de percussions. Il y a aussi parfois des grooves un peu étranges, comme sur le premier single “Santé”. Stromae a joué la grosse caisse et la caisse claire sans quantiser, comme il le sentait. Quand j’ai écouté, j’ai eu le réflexe de tout recaler. Je l’ai fait sur la grosse caisse ce qui me paraissait indispensable.

J’ai ensuite essayé sur la caisse claire et cela ne fonctionnait pas, on perdait quelque chose. On a donc laissé le groove comme ça, et juste joué sur les égalisations et le résultat est très original. Nous avons été critiqués pour ce groove particulier qui flotte un peu mais cela donne un truc génial au morceau, ce que voulait Stromae. D’ailleurs le batteur en live a dû beaucoup travailler ce morceau pour reproduire sur scène cette même sensation.

SLU : Dans sa musique, il y a beaucoup de breaks, d’éléments rythmiques en suspension…

Lionel Capouillez : Stromae compose beaucoup au feeling. Et je me retrouve devant un grand nombre d’éléments rythmiques parfois surprenants. Si je trouve que c’est handicapant dans le mix, je vais lui en parler et peut-être recaler l’affaire. Mais s’il me dit que non, c’est comme ça, que c’est voulu, dans ce cas je laisse comme c’est, c’est son projet. C’est toujours l’artiste qui a raison.

SLU : Et sur les batteries, as-tu une méthode particulière pour les mixer ?

Lionel Capouillez : Dans tous les titres, je commence toujours par mixer les batteries. En fait, j’adore ça. J’ai une méthode particulière. Systématiquement, je sature légèrement le son des caisses claires et des claps. J’utilise un petit plug-in gratuit de Softube qui s’appelle Saturator Knob. Ça rajoute un côté sympa que j’aime particulièrement bien.

J’aime aussi travailler la grosse caisse en n’ayant pas peur d’aller dans le bas. Tout part dans un bus dans lequel je place le SSL comp de Waves, avec un temps d’attaque le plus tard possible et un release le plus court possible. L’aiguille de compression frémit juste un peu. Ça lie l’ensemble de la batterie de manière très sympathique.

J’essaye aussi de mettre un sidechain sur la basse à partir de la grosse caisse. Quand les deux jouent ensemble, le compresseur libère l’attaque de la grosse caisse, ça permet de mettre la basse au fond et ça donne généralement un groove qui fait danser. Avec le classique C1 de Waves, ça fonctionne très bien. Pour terminer, je donne un peu d’air en corrigeant les aigus vers 10 kHz avec le correcteur Active EQ de Softube.

SLU : Quels sont tes favoris techniques ?

Lionel Capouillez : Beaucoup de mes favoris sont du software. Le hardware comme ma console, je ne l’utilise que sur une seule piste, et dans ce cas je l’enregistre directement dans Pro Tools. Dans mes plug-ins favoris, on trouve : l’égaliseur Plug-in Alliance Brainworx BX. Lui je l’adore ; dans toutes mes sessions c’est mon eq de base.

Les compresseurs CLA2A et CLA76 de Waves sont mes compresseurs favoris. Le Decapitator de Sound Toys est une saturation que j’affectionne particulièrement et avec son bouton Punish, ça marche d’enfer. Il en va de même du correcteur Active EQ de Softube que j’utilise énormément et pour terminer le SPL Iron de Plug-in Alliance que j’insère sur le bus master et qui donne une très belle couleur analogique.

Mais attention ! On a une tentation de dingue avec les plug-ins. Je rappellerai l’adage “le mieux est l’ennemi du bien”. On met un plug-in c’est bien… et là on se dit : est-ce que je ne pourrais pas faire mieux ? On risque de perdre le truc qu’on trouvait bien d’origine. Je me contente généralement de mes favoris. Je les connais très bien et je sais tout de suite quels plug-ins je vais utiliser en écoutant une piste.

SLU : Ta station de travail favorite, c’est Pro Tools ?

Lionel Capouillez : Oui pour les mixages je fais tout dans Pro Tools. C’est devenu le logiciel que je connais sur le bout des doigts. Pro Tools j’ai l’impression d’être né avec. Pour la composition, j’ai travaillé avec Cubase dont j’aime beaucoup le moteur audio qui, dans le domaine des séquenceurs dits musicaux, me semble le plus performant.

Il y a aussi maintenant Ableton Live. J’avoue connaître quelques producteurs qui font des mixes dessus et ils m’ont mis des claques. Ableton Live a des effets et des instruments propres qui permettent d’obtenir des couleurs originales, dans ce cas-là, c’est bien de composer dedans et d’extraire les pistes pour un mixage final dans Pro Tools.

SLU : As-tu des principes inconditionnels ?

Lionel Capouillez : Le bas de mes mixes, c’est ma marque de fabrique. Je ne crains pas de rentrer dans le sub, tout en faisant attention de ne jamais écrêter. La voix bien en évidence sans forcément la mettre trop fort. J’ai un principe inconditionnel sur toutes mes sessions, il faut un gain correct sur toutes les pistes.
Si la forme d’onde est trop faible, ça me gêne. Je ne normalise pas mais je réajuste les gains de toutes mes pistes vers – 4 ou – 5 dB de manière à ne pas aller chercher des gains trop bas avec les compresseurs pour commencer à voir l’aiguille bouger. Des vrais bons niveaux pour une vraie belle vision instantanée.

Le Pro Tools de Lionel et un plug développé par Brainworx offrant l’émulation d’un très bel égaliseur paramétrique Millenia, le NSEQ-2.

SLU : Pour le traitement des voix de Stromae, tu fais des edits ?

Lionel Capouillez : Oui, je coupe et je nettoie. Il y a aussi un peu de correction vocale. Sur un album il peut arriver que sur deux ou trois mots, il y ait un passage technique plus ou moins bien maîtrisé.

D’autre part j’édite systématiquement toutes les respirations. Je compresse fort les voix leads, comme ça je ressors toutes les saletés que je nettoie et à chaque respiration ; je fais un petit fade pour que ça soit doux.

Sur les chœurs qui chantent en même temps que les leads, je coupe toutes les respirations. Sur les voix, je rajoute souvent des réverbes assez longues, que j’automatise. Sur “Fils de joie”, il y a une réverbération très longue quand il chante “C’est un héros ». A la première écoute, je me suis dit : “là, il faut une grande réverbe qui fait comme ça.” Cela paraissait naturel. Elle donne bien, je suis content.

SLU : Et pour le Mastering

Lionel Capouillez : Je travaille pratiquement toujours avec Pieter de EQuus Mastering. On s’entend super bien depuis des années. J’ai 100% confiance en lui. Il a le respect de la musique, de ce qui a été fait dans le mix. Le niveau sonore est maîtrisé sans faire un boudin sonore inaudible. J’aime beaucoup son travail.

SLU : Est-ce qu’il te manque quelque chose ?

Lionel Capouillez : J’aimerais bien ajouter à mon setup un bus de compression API 2500. Un SSL Fusion qui a un bel écarteur stéréo… et passer mon ordinateur en Mac Studio qui a l’air vraiment extrêmement plus puissant. Je suis déjà pas mal équipé. Peut-être quelques petits compresseurs en plus, dont des 1176 originaux.

Tiens Lionel, c’est cadeau !

SLU : Pour clore cette partie studio ?

Ma technique de travail en studio pour Stromae est la même pour tout le monde. Mon travail avec mes 4 bus, mon traitement de mastering que je garde cohérent sur l’ensemble d’un album. De toute façon le mastering est refait en extérieur mais parfois les artistes préfèrent ma version “boost”.

Quelques dates trouvés à Air Studios et qui ne rajeunissent pas ceux qui, par exemple, à la naissance du CD travaillaient déjà…

Je travaille en 24 bit 44,1 kHz. je ne travaille pas en 96 kHz. Certains y trouveront un intérêt, dans mon cas je ne trouve pas ça suffisamment révolutionnaire pour saturer les disques durs, les sessions et les processeurs, le tout pour un gain de qualité sonore peu audible pour ma part.

Alors on conclut

Avec une approche technique rigoureuse mêlée d’une très belle créativité sonore, Lionel Capouillez gère à merveille l’univers sonore de Stromae. En témoignent les albums studio tous primés.

Cette originalité sonore se retrouve également sur scène, ce qui implique la mise en place de méthodes et de techniques audio toutes aussi originales. Je me ferai un plaisir de vous détailler ceci dans la deuxième partie de notre entretien : De la Scène au Studio.

Pour plus d’infos encore (c’est possible ça ?) sur Air Studio, cliquez ici