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Gaëtan Byk acquiert Amadeus et nous en parle, au futur

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Atelier de création de prêt à sonner, ovni dans un milieu de gros, voire de très gros faiseurs d’enceintes français mais pas que, Amadeus, créé en 1992 par Bernard Byk et Michel Deluc a su trouver sa place dans l’hexagone comme dans le reste du monde.
La marque se glisse partout où le besoin d’un produit professionnel, parfois sur-mesure, acoustiquement irréprochable et disposant d’une esthétique très soignée, ne peut être satisfait.

Prenant un malin plaisir à ne rien s’interdir, Amadeus sait aussi bien équiper une scène avec un très bon système line-array petit format et déployer le système de retours qui va avec, que développer des enceintes habillées de pierre naturelle pour une création artistique immersive de haut vol.

La marque dispose aussi d’un impressionnant catalogue d’enceintes passives et amplifiées apte à couvrir l’ensemble des marchés de l’intégration, allant de l’invisible au très puissant en club, et offre quelques bijoux qui font le bonheur des studios d’enregistrement et des mélomanes avertis.
Enfin Amadeus a su travailler avec l’IRCAM pour concevoir HOLOPHONIX, un puissant processeur de spatialisation, sans cesse complété par de nouvelles fonctionnalités et apportant sur un plateau toute forme d’immersion sonore, décorrélée qui plus est, d’une marque d’enceintes.


Enceintes PMX 4 et PMX 5 conçues pour Microsoft par STUDIOS Architecture et réalisées par Amadeus en chêne naturel avec fil de bois incliné à 60°.

A la lumière d’une évolution dans l’organigramme et le capital d’Amadeus, nous avons longuement interrogé Gaëtan Byk qui en assure toujours le markéting, mais désormais aussi la présidence. Il a accepté de répondre sans langue de bois à des questions parfois assez rudes ; une prouesse tant ce noble matériau inscrit dans l’ADN de la société est travaillé, presque sculpté au quotidien dans ses ateliers. 17 questions pour tout savoir sur le présent et surtout le futur d’Amadeus.


Gaëtan Byk

SLU : Que représente en CA et en personnel Amadeus aujourd’hui ? France Vs export

Gaëtan Byk : La société réalisait en 2019 un chiffre d’affaires de 2 699 000 € HT dont 700 000 € à l’export. Nous comptons parmi nos effectifs 19 salariés en CDI et quelques freelances ‘exclusifs’.
Pour comparaison, le chiffre d’affaires en 2012 était de 1 500 000 € HT, pour un effectif de 18 salariés, de 1 800 000 € HT en 2015, pour un effectif toujours identique…

SLU : Que dit le business plan à 5 ans pour ces mêmes valeurs ?

Gaëtan Byk : Nous avons enregistré un taux de croissance annuel moyen de 9.4% sur la période 2015-2019. Nous avons par ailleurs plus que triplé notre rentabilité opérationnelle sur la même période. Le business plan ‘réaliste’ à 5 ans est donc le naturel prolongement des exercices passés. Je me garderai bien néanmoins de communiquer tout objectif que ce soit, compte tenu des circonstances actuelles.


L’Assemblage manuel des enceintes Philharmonia, conçues au moyen de 547 strates de bois collées puis assemblées par indexation.

SLU : Quelle évolution industrielle va prendre Amadeus. Prêt à porter ? Haute couture ? Grandes séries ?

Gaëtan Byk : Ma mission depuis des années a été de trouver un espace pour Amadeus, un endroit à part ou artisanat d’art et innovations technologiques se conjuguent et se complètent.

Notre marché est saturé par une offre abondante de produits et de solutions qui souvent se ressemblent, dont certaines peuvent néanmoins être de grande qualité chez certains confrères. Je pense que nous devons évoluer là ou nos principaux confrères ne peuvent pas, ne savent pas ou ne veulent pas aller.


Les moniteurs Philharmonia créés pour la Philharmonie de Paris avec Jean Nouvel.

La conception de solutions sur mesure, répondant à des contraintes architecturales, acoustiques ou techniques données, est notre espace d’expression depuis déjà longtemps. Sont ainsi nés des produits assez hors normes au fil des dernières années.

Une des enceintes de la série C recouverte de poudre de pierre naturelle, installée au Panthéon, dans le cadre de l’œuvre imaginée par Pascal Dusapin et Anselm Kiefer pour la Panthéonisation de Maurice Genevoix.

Je pense à Philharmonia, monitor de référence imaginé avec Jean Nouvel pour la Philharmonie de Paris, aux soixante-dix enceintes revêtues de pierre fabriquées pour le Panthéon, à la rampe sonore de près de 40 mètres que nous sommes en train de concevoir pour le Festival d’Avignon, aux premiers dispositifs immersifs que nous avons imaginés avec et pour le Théâtre National de Chaillot, La Scala, La Comédie Française, etc.

De nombreux projets de développements autour du son spatial, auquel nous croyons depuis fort longtemps et qui anime enfin les passions, sont également en cours. Le succès du projet HOLOPHONIX, processeur de spatialisation qui équipe déjà quelques-unes des plus prestigieuses institutions musicales, théâtrales ou muséales internationales, nous conforte dans la direction que nous avons prise. Prolonger ces travaux vers des projets de recherche dans les domaines de l’acoustique active sont à l’étude ; entre autres.

SLU : Comment va évoluer la gamme de produits actuelle ?

Gaëtan Byk : Nos gammes de produits ‘standard’ sont toujours nées de demandes spécifiques ou de développements spéciaux, pour le compte de lieux ou de projets particuliers. La nouvelle Série C à directivité contrôlée est par exemple née de développements initiés au Théâtre National de Chaillot.
Nos nouveaux caissons de grave à profondeur ultra réduite sont nés de contraintes rencontrées au Théâtre de la Ville Les Abbesses.

Le line-array Diva M² et les Diva M² Sub de la Gaité Lyrique à Paris.

Les rampes sonores que nous développons sont nées de la constatation que, depuis la Renaissance, les spectateurs placés au plus proche de la scène comptent paradoxalement parmi les moins privilégiés. Les feux de la rampe et leurs lampions à huile, qui produisaient en leur temps un dense ‘brouillard’ interposé entre la vue des spectateurs et la scène, a laissé place, quelques siècles plus tard, à une sorte d’obscurité sonore pour ce même public.

Rampe sonore sur-mesure, composée de 24 haut-parleurs coaxiaux de 5 pouces, imaginée par Amadeus pour le Centre Dramatique National de Normandie.

Une seconde contrainte persiste par ailleurs, à savoir le refus des utilisateurs et des metteurs en scène de voir une ribambelle de haut-parleurs posés, sinon jetés sur un plateau, avec toutes les contraintes esthétiques que cela implique.

Je ne compte plus les demandes de développements spécifiques que nous avons en cours et qui assurent, à eux seuls, le développement du catalogue pour les années à venir.


SLU : Généraliste, spécialiste, producteur d’enceintes, de solutions, acousticien, luthier… Amadeus va se frotter à quel marché et avec quels produits et services ?

Gaëtan Byk : Notre approche est assez transversale et nos savoir-faire très complémentaires. Nous intervenons principalement dans le domaine électro-acoustique, à savoir de production de haut-parleurs pour le monde du spectacle vivant via différentes gammes, et au travers de Philharmonia, on est présent dans celui de la hi-fi haut de gamme.
Nous intervenons par ailleurs sur des problématiques acoustiques pures, dans le monde du studio principalement, pour de nombreux artistes, producteurs, arrangeurs, ou studios commerciaux. Ces départements sont dirigés par Michel Deluc.

Le studio Question De Son à Paris, deux régies équipées avec le fleuron tri-amplifié actif d’Amadeus, la 355, embarquant deux 15” TAD TL-1601B, le médium 3” ATC 150S et un tweeter Dynaudio Esotar T 330D.

Enfin, le développement de la marque HOLOPHONIX, autour du son spatial et immersif, nous a emmenés vers de nouveaux domaines, ou marchés et ainsi confrontés à de nouvelles problématiques. Nous travaillons actuellement en collaboration avec l’École Polytechnique Fédérale de Zurich sur une problématique de simulation acoustique permettant de simuler des acoustiques urbaines, et leur pollution sonore associée.
Nous travaillons pour une startup française sur une station médicale permettant, par le son, le traitement de maladies neuro-dégénératives, etc. De plus en plus de projets innovants de ce type abondent depuis la genèse du projet HOLOPHONIX, au-delà des projets purement culturels.

SLU : Que restera-t-il de l’artisanat et des copeaux ? Est-ce encore viable ?

Gaëtan Byk : Comme évoqué, il y aura toujours une place à mon sens pour des produits innovants, différents, pour des solutions pensées, développées, fabriquées sur-mesure, pour des produits de ‘haute voltige’ telle que Philharmonia, véritable OVNI dans le paysage électroacoustique contemporain, et seule enceinte au monde ayant été co-développée pour un lieu de prestige tel que la Philharmonie de Paris. La clé est de ne jamais cesser de penser, de chercher, d’innover…

SLU : Le montage financier ayant permis de te donner la majorité, te laisse-t-il des ressources pour entreprendre et travailler de nouvelles gammes ?

Gaëtan Byk : Ma capacité de financement personnelle est nécessairement amoindrie par ce rachat de titres. La capacité de financement de la société est en revanche importante, tout comme nos fonds propres. Le financement de projets futurs devrait se profiler sans encombre.
Je réfléchis par ailleurs à filialiser notre projet HOLOPHONIX dans une structure dédiée éponyme, afin d’accélérer sa croissance et son développement, avec des partenaires, sans pour autant ouvrir le capital de la société mère, Amadeus.

Processeur de spatialisation HOLOPHONIX conçu par Amadeus, en coordination avec l’IRCAM.

SLU : Quels sont les gammes ou les produits à venir, les tendances, les demandes de vos clients…

Gaëtan Byk : Il y a plusieurs projets en parallèle, dont certains encore confidentiels. Nous développons plusieurs rampes sonores de très grand formats, soit entre 12 et 40 mètres de longueur, pour différents lieux culturels, dont une rampe sonore longue portée pour la Cour d’Honneur du Festival d’Avignon. Chaque développement est spécifique, mais nourrit les développements futurs. De plus en plus de lieux culturels font appel à nous pour développer de tels systèmes de front-fills très grands format et totalement intégrés aux infrastructures scéniques.

Michel Deluc, en pleine calibration des monitors Philharmonia, à la Philharmonie de Paris.

Nous développons également une enceinte longiligne, reprenant la forme, la structure interne, la charge acoustique de notre monitor Philharmonia, mais cette fois-ci pour le monde du live.
Elle sera destinée à de la diffusion sonore de moyenne-longue portée, dans un format très allongé, très curve… Je vous laisse imaginer ! 🙂

Nous travaillons aussi sur une série de compléments pour la partie haute du grave de notre nouvelle Série C, basés sur un couple de transducteurs actifs et d’un radiateur passif. Ce procédé, hérité de nos travaux en hi-fi, favorise une réponse impulsionnelle parfaite, une absence totale de turbulences puisque les évents sont de fait supprimés, et de compression d’évent.
Nous déclinons enfin notre Série C en retours de scène à directivité variable dans une forme très low profile. Deux modèles verront ainsi le jour avant cet été, dénommés C12R et C15R.

SLU : Ta montée au capital était nécessaire pour avoir les coudées franches ou pour éviter de perdre la boîte ? Pour préparer une succession ou pour relancer Amadeus

Gaëtan Byk : Il y a principalement deux raisons, une très rationnelle et économique, une plus philosophique et personnelle. Il me fallait tout d’abord un véritable contrôle capitalistique afin de lancer notamment des investissements structurants, des projets de développement ou des recrutements. Les anciens actionnaires ne souhaitaient pas nécessairement lancer ces chantiers coûteux, qui plus est dans une période aussi peu porteuse que durant une pandémie.
Je suis néanmoins parvenu, au cours des 6/7 dernières années, à faire naître nombre de produits, sans jamais mettre en péril la structure, ou investir des sommes irraisonnées. Ce travail d’équilibriste permanent était devenu trop complexe à mener.

Encore du sur mesure avec des enceintes réalisées en acier COR-TEN par Amadeus pour la maison de Champagne Krug.

Il y a enfin des moments dans une vie ou des choix s’imposent d’eux-mêmes, ou tu sais que cette direction est celle que tu souhaites prendre, coûte que coûte. Je connais cette marque, une grande partie de son équipe, ses clients, ses utilisateurs ou prescripteurs et ce depuis mon enfance. Je me suis construit avec eux, en grande partie grâce à eux. Prolonger mon investissement, mon implication, pour cette marque et pour son écosystème était une évidence.

SLU : Comment s’est passée cette phase sanitaire difficile dont on peut commencer à parler au passé ? Les commandes pour 2022 et 2023 tiennent-elles toutes leurs promesses?

Gaëtan Byk : Pas trop mal. Nous avons néanmoins connu une baisse d’activité de près de 30% en 2020 comparativement à 2019 notre meilleure année pour la marque depuis son origine. Les projets redémarrent, plus rapidement en Asie où nous intervenons de plus en plus. Nous travaillons principalement sur des projets de très long terme, à savoir entre un et cinq ans depuis les phases de recherche, conception et prescription, jusqu’à leur réalisation. On oeuvre actuellement sur des projets de construction ou de rénovation de salles qui verront le jour dans plusieurs années.

La Scala, premier théâtre privé parisien équipé du processeur HOLOPHONIX et de quelques 188 enceintes Amadeus ; chacune ayant reçu une finition bleue sur-mesure, pour une intégration parfaite à l’environnement.

SLU : Quel va être l’organigramme et qui va prendre en charge le marketing et les ventes ?

Gaëtan Byk : Je suis officiellement Président de la S.A.S Amadeus depuis le 16/03/2021. Je vais conserver encore quelques mois mes fonctions de Directeur du Marketing et des Ventes, en espérant trouver rapidement un profil partageant notre philosophie, à même de reprendre les rênes de ce poste, extrêmement stratégique.

SLU : Votre bureau d’études repose sur les épaules d’un homme. Est-ce tenable ?

Gaëtan Byk : Michel Deluc dirige la R&D du département électro-acoustique depuis ses origines, étant par ailleurs co-fondateur de la marque Amadeus, mais il est notamment entouré de trois ingénieurs depuis plusieurs années. Compléter notre équipe avec un nouveau profil purement électro-acousticien est actuellement à l’étude.
La R&D liée au projet HOLOPHONIX est par ailleurs totalement distincte du département électro-acoustique. Elle est co-dirigée par Olivier Warusfel et Thibaut Carpentier à l’IRCAM et par Johan Lescure chez Amadeus.

SLU : Le modèle économique actuel va-t-il être changé en vue de s’adosser dans le futur à des bailleurs de fond afin d’accélérer le développement d’Amadeus ?

Gaëtan Byk : Mon objectif est de rester, autant que faire se pourra, actionnaire majoritaire de la structure Amadeus, afin de préserver notre ADN et ne surtout pas rentrer dans une logique de croissance effrénée. Mon souhait est de faire mieux, pas de faire plus. La réflexion est en revanche ouverte concernant HOLOPHONIX. Filialiser cette activité et nous adosser à des partenaires financiers et/ou technologiques est actuellement à l’étude.

Bernard Byk

SLU : Quid de la direction actuelle à part qu’elle a gagné des sous et toi des dettes ? Que devient ton père ?

Gaëtan Byk : Bernard a aujourd’hui 73 ans et a grandement mérité, je pense, un peu de repos. Il a commencé à prendre progressivement de la distance avec la marque, dès mon arrivée, il y a un peu plus de 7 ans, pour me laisser les rênes il y a déjà quelques années. Restait à formaliser, non pas le transfert de fonction, ou de responsabilité, mais de capital.

Nous avons donc lancé ensemble un process de valorisation de la société, qui a duré près d’un an et qui a été dirigé par le cabinet parisien BM&A ; acteur référent sur le marché de l’audit et du conseil. Nous sommes ainsi parvenus à ce deal au premier trimestre 2021. Architecte de formation, Bernard retourne à ses premières amours avec un projet ambitieux de réhabilitation de monument historique, donc assez loin de la planète son.

SLU : Vas-tu enterrer le côté familial pesant au bénéfice d’un métissage de compétences et d’origines ?

Gaëtan Byk : Il règne un climat très familial au sein de la société, peut-être en raison du fait que de nombreux profils sont présents depuis très longtemps, ou que notre structure est à taille humaine. Nous comptons moins de 25 salariés, alternants, ou doctorants au total. Il en va de même pour les nouveaux arrivés, qui se fondent parfaitement dans ce climat. Je pense que cette ambiance fait partie de notre ADN et je dois certainement, inconsciemment, concourir à son maintien. Nous sommes à mon sens davantage une famille, qu’une équipe.

Silverio, ébéniste sénior en cours de ponçage de caissons de grave Amadeus.

SLU : Qui est le pire ennemi commercial d’Amadeus ?

Gaëtan Byk : Je n’ai aucun ennemi, seulement des confrères dont certains plus compétents, ingénieux et donc potentiellement plus dangereux que d’autres ;0)

SLU : Quel est le projet phare/référence de 2021 ?

Gaëtan Byk : Ils sont nombreux. Je n’aime pas vraiment catégoriser ou classer les projets, car ils sont pour la plupart extrêmement enrichissants sur les plans humain, technique, ou technologique. Je suis en revanche très honoré et heureux que notre marque et notre groupement aient été sélectionnés dans le cadre du concours pour le renouvellement intégral des infrastructures scéniques de la Cour d’Honneur du Festival d’Avignon ; probablement la plus importante manifestation internationale du spectacle vivant contemporain.
Être présent à Avignon, avec un dispositif extrêmement innovant construit autour du processeur HOLOPHONIX est une forme de consécration, en tout cas une reconnaissance majeure de notre travail et des idées que nous défendons !

D’autres informations sur le site Amadeus

 

Garden-Party #2 by Cocorico Electro

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En 2020, année Covid, le festival Cocorico électro avait su s’adapter aux contraintes sanitaires en proposant un nouveau concept, les « Garden-Party » en reportage avec ce lien. C’était un des rares évènements qui avait pu être préservé en Région Centre Val de Loire à cette époque.

De gauche à droite : Lancelot Guyot, Agathe Pouillart et Nils Limoge, les cofondateurs du festival Cocorico Electro.

Cette année, les cocos ne seront pas oubliés car l’offre évolue en Garden-Party #2. Le festival conservera le caractère immersif de soirées en jauge réduites mais sans aucun compromis sur la qualité du Line up.

Pour n’en citer que quelques-uns, Vladimir Cauchemar, Breakbot & Irfane, Busy P, Myd, Jean Tonique et bien d’autres se succéderont derrière les platines.
On nous souffle à l’oreille que les nouveaux luminaires Portman Mantis seront de la partie et SoundLightUp sera présent pour les observer dans leur milieu naturel.

Au total, cinq soirées de folie se succéderont les 9, 10, 11, 13 et 14 juillet au château de la ferté Saint Aubin. Autant dire que l’expérience dans cet écrin de patrimoine restera inoubliable.

Différentes animations viendront également rythmer les Garden-Party #2 afin de faire vivre aux festivaliers des moments uniques, dans ce cadre exceptionnel, qui resteront gravés dans leur mémoire.
Mais aussi et pour satisfaire à 100 % les festivaliers, des foodtrucks locaux viendront faire frétiller les papilles des amateurs de sucré et salé.

Vous pouvez acheter vos places ici

Et plus d’informations sur :

– Le festival
– Le prestataire de l’événement
– Le château de la Ferté Saint Aubin

 

Follow-Me chez Axente

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Au début de cette année, Gary Yates et Erik Berends, les deux fondateurs de Follow-Me ont confié la distribution de leur système de tracking 3D à Axente.
Universel, ce système de poursuite, simple à mettre en œuvre s’adapte à toute marque de machines sur lyres motorisées pour suivre une cible ou tourner autour en manuel via un Joystick et même en full automatique.



Depuis 2013, année de création du logiciel, cette société de développement hollandaise affiche des références prestigieuses. Muse, Rammstein, Katy Perry, Justin Timberland et beaucoup d’autres immenses artistes ont été suivis par Follow-Me sur leurs scènes de tournées.
L’équipe de développement hollandaise a mis à profit ces longs mois de sommeil des spectacles pour faire évoluer le soft vers plus de possibilités et prévoir une mise en œuvre encore plus simple du système. Nous y reviendrons.

« Ce qui est intéressant, précise Jérôme Bréhard, DG d’Axente, c’est que le système échange des informations en PSN (PosiStageNet). Il est donc en mesure de piloter aussi bien des projecteurs automatiques, que du mapping vidéo dynamique, des ponts mobiles et aussi de l’audio.
Il y a d’ailleurs plusieurs projets audio immersifs utilisant ce système, en cours de réalisation. Follow-Me fait partie des produits d’avenir et différenciants que nous sommes ravis de distribuer car ils apportent énormément, soit à l’expérience, soit techniquement. »



Trois partenaires d’Axente le proposent à la loc :

– Groupe Novelty : Nicolas SAVIGNY [email protected]
– Impact Évènement : Arthur Baptista [email protected]
– Support Production : Sébastien Lanoue [email protected]


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Follow-Me

 

Des murs vidéo performants avec le nouvel écran LCD Christie Ultra

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Christie annonce le lancement de l’écran LCD Christie FHD554-X de 55 pouces. Il fait partie de la gamme Ultra, une gamme d’écrans LCD performants et fiables permettant de créer des murs vidéo.
Il est idéal pour des espaces tel que les salles de contrôle militaires et gouvernementales, les centres de sécurité et de surveillance, les centres d’information et les environnements de contrôle relatifs à l’exploration pétrolière ou gazière.

Christie FHD554 X

Ces murs vidéo se caractérisent par leurs bords très étroits. Avec des raccords combinés de 3,5 mm pour une visualisation presque transparente. Le FHD554-X redirige ainsi l’attention sur le contenu. Un ensemble de fonctionnalités comprenant des entrées HDMI 2.0 et DisplayPort 1.2 à large bande passante, compatibles HDCP 2.2, prennent en charge le contenu 4K et les signaux 4K UHD à 60 Hz pour diffuser avec le moins de scintillement possible et réduire la fatigue oculaire.

Suppot mural-WW-POP65-L pour mur d’images en paysage.

Les sorties DisplayPort 1.2 facilitent la création de grands murs vidéo en permettant de connecter en série les sources 4K à 60 Hz de 25 écrans.
De plus, un slot OPS simplifie la configuration en acceptant des sources PC et des lecteurs multimédia. Pour les installations sécurisées, le Christie FHD554-X est conforme à la norme TAA et n’utilise pas la transmission RF.

« Le Christie Ultra FHD554-X est parfait pour les clients qui recherchent un écran commercial offrant un excellent rapport prix/performances », explique John Dixon, chef produit senior chez Christie.
« Chaque écran est étalonné en usine pour garantir l’uniformité de l’image sur les murs vidéo. Ces écrans sont en outre assortis de la garantie, du service client et du support technique Christie. » Le Christie FHD554-X sera disponible au troisième trimestre 2021.

Pour plus d’informations sur Christie et leur gamme de produits vous pouvez visiter www.christiedigital.com

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Powersoft ajoute deux nouveaux amplis aux T Series

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Depuis son introduction il y a 18 ans, la série K s’est avérée être une gamme d’amplificateurs fiable et la plus largement utilisée sur le marché, recevant des éloges pour sa qualité audio, son ratio poids/puissance, son efficacité et sa tenue dans le temps.

Les nouveaux Powersoft T902 et T904.

S’appuyant sur cet héritage, Powersoft a présenté en 2019 la série T et, ce faisant, a défini les « spécifications de nouvelle génération » pour les amplificateurs dans les applications de sonorisation en direct, ainsi que dans la connectivité Ethernet ; réseau audio Dante; partage de la puissance par sortie; DSP amélioré avec de puissants groupes d’égaliseurs et un filtrage FIR pour des presets de sonorité exceptionnelle.

Aujourd’hui en 2021, les nouveaux T902 et T904 viennent étendre encore plus les applications de la série T, lui permettant de satisfaire les exigences de tout type de système, y compris les applications touring à plus grande échelle.
Le T902 est un amplificateur à 2 canaux conçu pour fournir 4000W à 2 Ohms, 3200W à 4 Ohms ou 1800W à 8 Ohms, et sa tension comme son courant crête le rendent idéal pour piloter de gros subwoofers de 4 Ohms (comme des doubles 18 ») ou des line arrays 2 et 3 voies.

Le T902, 175 V crête, 8 kW, DSP et Dante.

Grâce au DSP intégré du T902 doté de filtres en cosinus élevé, IRR et FIR ; et un délai très précis, le T902 est le produit parfait pour alimenter et contrôler des montages de subs en mode cardioïde et des line arrays complexes à 3 voies.

L’autre nouveauté de la famille T Series est le T904 à 4 canaux, qui peut fournir 1800 W sous 2 Ohms, 2000 W sous 4 Ohms ou 1600 W sous 8 Ohms. Ce nouvel ampli est conçu pour alimenter des systèmes bi-amplifiés tels que des retours de scène, des points sources à 2 voies, des line arrays à 2 voies ainsi que des subwoofers plus petits.

La face arrière du T904. 4 canaux et 4 entrées, 8 kW au total, DSP et Dante.

Tout comme le reste de la famille T Series, les nouveaux T902 et T904 sont dotés d’un DSP intégré, d’entrées Dante, d’un circuit mesurant l’impédance en temps réel ainsi que de l’Active DampingControl™ de Powersoft pour la compensation de la résistance des câbles.

Marc Kocks, Powersoft Application Engineering team Manager.

« La plupart des gammes d’amplificateurs offre des tensions plus basses pour attaquer des enceintes plus petites et moins coûteuses », déclare Marc Kocks, directeur de l’équipe application de Powersoft.

« Dans les systèmes plus petits, cependant, il est assez courant d’avoir une seule enceinte en 8 ohms par canal. Cela a été l’occasion pour notre équipe de R&D, de créer une gamme d’amplis très homogène et dans laquelle tous les modèles peuvent fournir la même tension de sortie élevée, de sorte que les modèles plus petits puissent également jouer « full SPL » sur des enceintes en 8 ohms.

« Cela rend les plus petits T plus abordables en économisant sur l’alimentation et la capacité de fournir du courant, tout en offrant un ensemble complet de fonctionnalités comme l’ensemble de la famille de produits. Avec l’arrivée des T902 et T904 dans la série T, cette dernière dans son ensemble pourra servir de plateforme standard, flexible et fiable pour tout système de sonorisation. »

D’autres informations sur le site Powersoft

 

SpotMe s’installe au Théâtre de Brno

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Le Théâtre Municipal de Brno, est un lieu réputé en République tchèque pour son répertoire dramatique et ses comédies musicales. Avec une jauge de 680 places, c’est aussi un des théâtres d’Europe les mieux équipés techniquement.

Afin de tenir ce niveau élevé, le directeur technique, David Kachlíř, a ajouté SpotMe de Robert Juliat à ses équipements lumière. Il a déjà 3 poursuites Ginger, des rampes bain de pieds couleurs Dalis 864 et de belles quantités de découpes séries 600SX et 700SX. SpotMe a été fourni par la société Prolight s.r.o., partenaire Robert Juliat pour la République tchèque.

une atmosphère dramatique renforcée par des lumières douces et diffuses. © Tino Kratochvil

Le SpotMe est un système de tracking convivial capable de produire des informations de suivi 3D en temps réel sans émetteurs ni caméras. Il utilise le retour d’informations de capteurs montés sur le trépied et la fourche d’une poursuite, et donc le travail et l’expérience du poursuiteur pour coordonner l’ensemble des projecteurs asservis avec le mouvement initié par la poursuite – un parfait mélange de haute technologie et de contrôle humain.

Pretty Woman – Un éclairage en contre tranchant avec des couleurs saturées pour un spectacle gai et entraînant. © Tino Kratochvil

David Kachlíř a choisi le SpotMe pour répondre à une demande du directeur artistique, Stanislav Moša, qui souhaitait suivre les acteurs et les éclairer en plongé .à contre.
« De telles positions sont impossibles d’accès à un opérateur de poursuite, uniquement en raison du nombre important de perches motorisées, de projecteurs au-dessus de la scène et de décors environnants », explique David.

« Nous avons donc retenu le SpotMe car il permet d’allier contrôle à distance depuis la console et action en temps réel par un opérateur de poursuite. »
Le SpotMe est utilisé avec l’une des poursuites RJ Ginger du théâtre, installée sur le balcon situé face à la scène, et montée sur une tête adaptée aux mouvements en pan.

Depuis cette position, David Kachlíř, qui officie en tant que concepteur lumière et opérateur console pour la plupart des spectacles du Music Theatre, peut interagir avec la poursuite, et contrôler tous les autres projecteurs motorisés calibrés avec SpotMe, directement depuis la console MA2. « C’est très facile et rapide avec cette console – il suffit de sélectionner les motorisés que je veux utiliser pour le suivi, d’activer le préréglage, de lancer la mémoire et c’est tout ! ».

SpotMe installé sur une poursuite RJ Ginger sur le balcon situé face à la scène du Théâtre Municipal de Brno.

David a utilisé SpotMe pour la première fois en décembre 2020 sur la comédie musicale Pretty Woman, dirigée par Stanislav Moša – la première sera donnée en République tchèque le 11 septembre prochain. « Pour cette production, nous utilisons des couleurs saturées comme des pourpres profonds et le suivi des personnages principaux avec des faisceaux tranchants », explique David.

« Le spectacle a un rythme rapide, et j’ai à ma disposition près de 70-80 lyres motorisées calibrées avec SpotMe. Nous avons travaillé avec la fonction vitesse de suivi (Tracking Speed) du SpotMe pour gérer les changements rapides de rythme, en utilisant le mode Fast Standard comme réglage optimal pour un mouvement fluide entre les vitesses normales et celles plus rapides. »

SpotMe est également utilisé sur un autre spectacle à l’ambiance diamétralement opposée – la comédie musicale Jane Eyre, récompensée par un Tony Award, mise en scène et traduite par Petr Gazdík. La première officielle aura lieu en octobre prochain.
« Nous voulions une atmosphère sombre avec des effets wash et des faisceaux aux bords plus flous. Nous avons renforcé l’aspect dramatique des numéros solos en utilisant une seule source motorisée, mais nous avions environ 50 projecteurs calibrés avec SpotMe, prêts à pouvoir composer ce que nous voulions, quand nous le voulions. »

Pretty Woman. © Tino Kratochvil

« En outre, nous avons bénéficié du soutien de Ludwig Lepage, chef produits Robert Juliat, qui nous a apporté son assistance en ligne. Il visualisait la scène en direct en visioconférence et pouvait également piloter à distance la console et accéder aux commandes SpotMe directement depuis son ordinateur en France. Il a ainsi pu vérifier l’ensemble du système et ses paramètres, et même allumer la poursuite à distance pour m’éviter de devoir me rendre à ma propre console ! Nous nous sommes ainsi familiarisés avec SpotMe bien plus facilement. »

Maintenant que l’outil a gagné sa confiance, David Kachlíř souhaite explorer davantage le potentiel créatif du SpotMe. « Jusqu’à maintenant, nous l’avons utilisé en mode standard, mais nous travaillerons bientôt avec le mode étendu qui nous permettra par exemple de jouer avec nos projecteurs bain de pieds Dalis 864.
Depuis leur acquisition, nous les utilisons dans chaque spectacle et elles sont devenues indispensables à toutes nos conceptions lumière. La gradation est très douce et les présélections de couleurs créées par Robert Juliat pour la console sont extrêmement utiles. Nous sommes impatients d’incorporer ces fonctionnalités en conjonction avec SpotMe et de créer des conceptions encore plus audacieuses. »

Jane Eyre – © Tino Kratochvil

« SpotMe nous a offert un niveau de créativité qui n’était pas possible auparavant. Nous pouvons suivre n’importe qui, n’importe où, à n’importe quel moment, avec n’importe quel appareil relié au dispositif, et utiliser tous les paramètres que les projecteurs ont à offrir. Nous sommes très satisfaits de l’accompagnement que nous avons reçu et qui nous a permis de nous familiariser rapidement avec un nouveau concept de produit.
Ce qui pourrait sembler au départ être un système très sophistiqué s’avère en fait très facile à utiliser. Je suis heureux que nous ayons réalisé cet investissement, et nous envisageons d’équiper à l’avenir nos autres poursuites Ginger avec SpotMe. »

Plus d’informations sur le site Robert Juliat et sur le site du Brno City Theatre

 

grandMA3 soutient Light-H-Art à l’Eurovision 2021

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Les lumières ont clignoté, les écrans LED ont pulsé, le système de son a rugi, le pyro a explosé et 26 artistes représentant fièrement leurs pays ont donné des performances exceptionnelles diffusées dans près de 200 millions d’écrans de télévision dans le monde !

Et le public de 3 500 spectateurs était peut-être « à capacité limitée », mais il a pulvérisé les records de bruit dans l’Ahoy Arena. « Le rock’N’Roll ne mourra jamais » a déclaré Damiano David du groupe vainqueur Måneskin !

© Photo : Nathan Reinds

L’éclairage, l’audio et l‘accroche ont été livrés et coordonnés par le prestataire Ampco Flashlight, leader aux Pays Bas, et pour le contrôle de la lumière, 14 consoles grandMA3 et 32 unités de traitement (PU) grandMA3 étaient spécifiées le concepteur lumière Henk-Jan van Beek du cabinet de design visuel Light-H-Art et son équipe.

Henk-Jan a créé un design spectaculaire qui a permis à chacune des 39 délégations participant au concours 2021 de bénéficier d’un design lumière personnalisé et dynamique via plus de 1 800 projecteurs motorisés et luminaires à leds de plusieurs marques, ainsi que plus de 500 univers de ruban led fonctionnant via deux média serveurs Green Hippo.
En plus des lumières réelles dans l’espace, certains éléments de réalité augmentée ajoutés à la diffusion impliquaient plusieurs lumières virtuelles fonctionnant via Art-Net.

Dix des consoles grandMA3 étaient dans la régie lumière de l’arène, et attribuées à trois pôles différents (principal, décor/spécial et éclairage de face), deux autres grandMA3 étaient au sol pour les séances de mise au point et techniques et deux autres étaient situées dans un studio utilisé pour la programmation offline.

Pôle 1 – le kit principal d’éclairage du spectacle a utilisé 15 unités PU grandMA3 ;
Pôle 2 – les rubans de leds alimentés par les serveurs Green Hippo, les lumières virtuelles, l’éclairage du public, la fumée, les barres de leds motorisées près des pistes de caméra ont utilisé 15 autres PU grandMA3.
Le pôle 3 a utilisé les deux autres PU qui étaient dédiés à l’éclairage de face et aux systèmes de tracking RoboSpot et Follow-Me.


Henk-Jan a travaillé avec une équipe de programmeurs et pupitreurs triés sur le volet, qui comprenait Joost Wijgers, pupitreur et concepteur lumière adjoint, ainsi que Micky Dordregter, tous deux de Light-H-Art. Joost a participé à la conception initiale de l’éclairage avant de se concentrer sur l’énorme tâche de programmation.
Pour Joost et Micky, le système grandMA3 est la meilleure solution, mais bien avant l’événement, ils ont discuté, avec le reste de l’équipe de programmation, des différentes options envisageables pour le contrôle lumière. Ils ont choisi la solution grandMA3 (fonctionnant en mode grandMA2) pour « la convivialité, les capacités de mise en réseau, la fonctionnalité multi-utilisateurs… Et bien sûr, la stabilité et la fiabilité », confirme Joost.

Il s’agissait de son premier projet à long terme utilisant du matériel MA3 – la prévisualisation sur site et la programmation ont commencé en mars au Ziggo Dome d’Amsterdam – et il est « très satisfait » de l’ergonomie du pupitre. Leur fichier final contenait 88 559 paramètres avec 11 856 subfixtures et un total de 398 univers DMX, tous contrôlés par grandMA3.

grandMA3

Le plus grand défi pour le département de programmation lumière était de rationaliser l’efficacité multi-utilisateurs et la gestion du temps. L’architecture MA leur a permis de créer un flux de travail permettant à toute l’équipe de travailler simultanément sur différents aspects du spectacle, puis de les fusionner facilement. Partager le système de cette manière avec chaque utilisateur a maximisé l’obtention de résultats époustouflants dans un environnement sous haute pression.

L’équipe de programmation lumière comprenait également Andre Beekmans, Robbert-Jan Vernooij, Erik-Jan Berendsen, Bas Geersema et Emilio Galluzo. Tous ont apprécié le travail d’équipe avec les autres départements comme le décor – un autre chef-d’œuvre spatial élégant et dynamique conçu par Florian Wieder – la production, les caméras et les directeurs créatifs des différentes délégations.
« Chaque département a intensifié son jeu et repoussé les limites de cette production », a déclaré Joost, ajoutant qu’ils étaient également « vraiment satisfaits » du soutien de MA Lighting qui « nous a grandement aidés à réaliser notre configuration initiale et à affiner notre propre flux de travail pendant le projet.

Le titre de Måneskin « Zitti E Buoni » était un hymne rock et une rupture avec d’autres genres récemment primés à l’Eurovision – ils étaient les grands favoris et ont gagné avec une combinaison de votes primés et publics, battant la rude concurrence de la France, la Suisse et l’Islande !

D’autres informations de la gamme GrandMa sur le site Axente

 

Meyer renforce sa présence dans le cinéma résidentiel

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Dans le cadre d’une vaste initiative visant à renforcer sa présence sur le marché du cinéma résidentiel haut de gamme, Meyer Sound a signé un partenariat avec la Home Technology Association (HTA).

Ce nouvel engagement souligne une adoption accélérée des produits et technologies audio professionnels de Meyer Sound dans les salles de projection résidentielles haut de gamme.

« Nous sommes ravis de soutenir la HTA et sa mission de fournir une expérience résidentielle sans compromis », a déclaré Miles Rogers, directeur du développement de Meyer Sound pour les marchés du cinéma et de la création de contenu.

Miles Rogers

« La qualité du son d’un cinéma privé n’est pas définie uniquement par les enceintes, mais par la somme de tous les composants réunis, de la construction de la pièce jusqu’à l’étalonnage final.
Lorsque toutes ces pièces s’emboîtent parfaitement, vous disposez d’un billet VIP pour vous asseoir avec le réalisateur à Hollywood et vivre le film exactement comme il était prévu. Aujourd’hui, l’HTA est la clé pour y parvenir. »

Dans un marché très libre, le programme de certification de la Home Technology Association est le premier et le seul standard d’excellence de l’industrie pour la conception et l’installation de technologies domestiques. Chaque entreprise doit satisfaire à plus de 60 points d’évaluation pour la certification dans l’un des trois niveaux : Estate, Luxury et Foundation.

Daniel Riviera

La certification donne l’assurance à toutes les parties concernées — architectes, décorateurs d’intérieur, constructeurs et propriétaires — que le projet sera réalisé dans les limites du budget et à l’entière satisfaction.

« Le programme de certification HTA fait un travail remarquable de vérification et de qualification des intégrateurs », déclare Daniel Rivera, directeur des ventes de Meyer Sound pour l’Ouest des Etats Unis.
« Et ils sont allés encore plus loin en créant un calculateur de budget qui associe le projet à un intégrateur qualifié à la hauteur de la tâche. »


Le Bluehorn, la réponse en fréquence et en phase la plus plate qui soit ;0)

Ces dernières années, les systèmes de monitoring Meyer Sound ont été largement adoptés dans les meilleures installations de post-production de son de film à travers le monde. Alors que de plus en plus de professionnels de la création de l’industrie cinématographique souhaitaient « emporter le son chez eux », Meyer Sound est devenu l’un des principaux fournisseurs de systèmes pour de nombreuses sommités de l’industrie cinématographique, et ce succès a migré vers le marché plus large du cinéma privé haut de gamme.

Meyer propose une gamme complète de produits et de solutions de cinéma pour les applications de toutes les tailles, du moniteur de studio large bande Bluehorn® System, aux systèmes Amie et aux enceintes d’écran Acheron® au nouvel outil de conception sonore spatiale et de mixage en direct Spacemap® Go et Système acoustique Constellation®.

Les écoutes studio Amie.

En 2021, Meyer Sound a annoncé une exclusivité pour les marchés de la post-production et du cinéma privé avec l’introduction de la solution Ultra Reflex pour les écrans vidéo. Pour la première fois, Ultra Reflex permet au public de profiter de la qualité d’image supérieure des écrans vidéo tout en bénéficiant d’une localisation précise et d’une fidélité totale du LCR.

La solution Ultra Reflex pour les écrans vidéo. En vert, le grave en rayonnement direct.

Au delà du soutien à la HTA, Meyer Sound prévoit d’autres initiatives, partenariats et associations en 2021 pour renforcer encore sa position sur le marché du cinéma privé.

D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio & Lighting

 

Leatherwomen, les techniciennes du spectacle sortent de l’ombre

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Et si on parlait un peu plus des femmes dans SLU ?
Je vous vois sourire, vous qui maîtrisez les technologies du spectacle et qui pensez que ce sont des métiers d’homme même si vous partagez certaines missions avec quelques homologues féminines, aujourd’hui encore à dose homéopathique.

Combien de femmes techniciennes, ingénieures du son, éclairagistes, scénographes ou vidéastes en France ? Et dans le Monde ?
Très peu, et pourtant, 31 % de nos lecteurs sont des lectrices. Où sont-elles ? Quels postes et quelle place occupent-elles ?


Les fondatrices Latherwomen.

Léa et Maïlys, deux des quatre fondatrices de l’association Leatherwomen nous exposent leurs visions en mettant en valeur de formidables techniciennes du spectacle.

Lea

Léa, suite à des études littéraires, se dirige vers des formations aux arts du spectacle avec pour objectif de devenir scénographe. Son parcours la mène successivement vers un CAP accessoiriste réalisateur suivi d’une MANAA (Mise à niveau en arts appliqués équivalent à un bac STD2A) dispensée au Havre.
Elle est ensuite sélectionnée pour intégrer le BTS Design d’Espace à Roubaix qu’elle complète par un stage de design et de scénographie théâtrale aux beaux-arts de Varsovie.

Finalement c’est par une Licence Professionnelle de Scénographie Théâtrale proposée par Sorbonne Nouvelle, en partenariat avec l’école Boule et Dupperé qu’elle complète son cursus. Grâce à ses connaissances dans les techniques de construction et en dessin, ses expériences professionnelles l’ont amenée à occuper le poste de machiniste au Lido ou d’accessoiriste au Lucernaire entre autres.

Maïlys

Maïlys, après ses études littéraires, a suivi un BTS de Gestion de Production Audiovisuelle à l’école Jacques Prévert de Boulogne qu’elle a complété par une Licence Professionnelle de Gestion de Production délivrée par l’école des Gobelins. Ces deux formations effectuées en alternance lui ont permis d’acquérir une expérience de terrain.

Toujours orienté vers le spectacle, son parcours s’est poursuivi dans le domaine de la technique dédiée au mapping chez ETC Onlyview. Elle a également travaillé pour la télévision, le cinéma et l’événementiel.
Elle revient aujourd’hui à la création de contenus audiovisuels comme en témoigne l’un de ses derniers projets pour les Cérémonies d’Ouverture et de Clôture du Rallye Dakar… Elle apprécie le caractère varié de ses expériences et souhaite continuer dans cette logique.

Toutes deux se sont rencontrées lors d’une mission bénévole à Solidays au cours de laquelle elles ont pu constater un fort intérêt commun en faveur d’une démarche qui mettrait en valeur les femmes impliquées dans le spectacle.
De là est née l’association Leatherwomen, qui rassemble des professionnelles du spectacle. Des personnalités très différentes qui se rejoignent dans l’idée valoriser les femmes et de tendre vers la parité mais toujours avec humour et bienveillance.

SLU : Les Leatherwomen c’est qui, c’est quoi, racontez-nous ?

Léa : Tout a commencé par une rencontre avec Morgane qui m’avait rejointe sur un chantier. Au fil des discussions elle m’a parlé d’un projet de réaliser un calendrier de femmes intermittentes travaillant dans le spectacle afin de les mettre en avant et j’ai trouvé ça super !
Nous avons organisé des shootings photo, ce qui était assez drôle car nous n’avions jamais posé de manière professionnelle auparavant. Le premier calendrier a finalement vu le jour en décembre 2020 pour les fêtes de Noël au prix de 10 € et nous en avons vendu 250 au total.


Chaque fille rapporte un élément qui parle de son métier. Une visseuse pour Léa scénographe, Séverine avec une carte routière et un trousseau de clés poids lourd, etc…

SLU : Qui étaient les acheteurs ?

Léa : Des gens du spectacle comme des boîtes de presta, des théâtres mais aussi nos proches pour nous soutenir. Beaucoup d’hommes ont d’ailleurs trouvé l’idée géniale et nous ont encouragées à poursuivre pour donner envie aux jeunes femmes d’envisager une carrière dans ces métiers.
Les formateurs, qui voient passer la profession en continu, hallucinent toujours autant de former proportionnellement si peu de femmes. Avec l’argent récolté et parce que la dynamique de se rassembler pour discuter nous a plu, nous avons maintenant d’autres projets.

SLU : Quels sont-ils ?

Léa : Via la plateforme de vente que nous avions créée pour les calendriers, des auteurs en recherche de témoignages de femmes travaillant dans le spectacle nous ont contactés et Pôle Emploi intermittents nous a proposé d’apporter notre témoignage lors d’une conférence dédiée à la question du genre dans les métiers du spectacle.
Tout ceci a été une super expérience et nous avons alors décidé de créer une association pour continuer à parler de toutes ces femmes que nous avons rencontrées depuis le début du projet.


Idées noires pendant le confinement : Les naufragées.

SLU : Quand avez-vous officialisé l’association et comment votre démarche a-t-elle été accueillie par le milieu ?

Léa : En septembre 2021 nous avons officiellement créé l’association dont le comité est composé de quatre filles en gouvernance collective : Maïlys, Mel, Moe et moi. Chacune travaille de son côté et nous nous réunissons autour de deux gros événements dans l’année. Le projet Leatherwomen évolue sans vraiment avoir besoin de tenir les rênes. Ce sont les personnes autour de nous qui, grâce à leurs interactions, donnent forme au projet.

Maïlys : Nous sommes une cinquantaine d’adhérents et adhérentes. L’association est également ouverte aux hommes qui participent à beaucoup de nos activités. Il y a parmi nous beaucoup de graphistes et de directeurs/directrices artistiques, et c’est aussi l’opportunité de mettre en valeur ces professions dont les projets n’ont pas toujours de générique. Mais il y a aussi une conductrice poids lourd / sérigraphe, une scénographe et je suis directrice de production.

Les membres d’honneur.

L’association est donc accessible à tout le monde et c’est un projet très organique. C’est aussi ce qui fait sa beauté et son succès.
Par contre, nous tenons à ne pas être étiquetés politiquement et, de la même manière, nous ne revendiquons pas forcément une étiquette féministe. Nous avons surtout à cœur de créer un espace d’échange professionnel qui mette en avant l’actualité du secteur et des collectifs.

SLU : Pouvez-vous nous décrire les deux événements dont vous parlez ?

Maïlys : Il y a le calendrier. Lors des shootings photo, une de nous prend un peu en plus main la direction artistique et l’organisation tout en tenant compte de l’avis des autres. Et les personnes présentes nous aident à monter et faire évoluer le projet comme Tristan Szylobryt qui a donné un coup de main à notre lighteux, en plus de proposer des idées créatives.

Léa : Le deuxième projet est d’enregistrer des témoignages pour inonder les réseaux de toutes ces beautés de filles du spectacle, techniciennes grâce à de courtes vidéos façon Konbini où elles se présenteraient pour parler de leur métier et donner envie à d’autres femmes de se lancer dans ce milieu.

Maïlys : Par le biais de ces témoignages, on veut envoyer le message aux enfants et aux adolescentes que tout est possible. J’ai été extrêmement touchée par des jeunes filles qui considéraient certains métiers comme uniquement réservés aux hommes et qui s’empêchaient de les considérer pour elles-mêmes. On est en 2021, comment peut-on encore s’interdire de pratiquer un métier quel qu’il soit ? En discutant et en échangeant on arrive parfois à débloquer des choses même si ça reste compliqué, notamment quand les parents ne sont pas ouverts.


Longue attente du lever de rideau.

SLU : Du coup vous êtes une association qui met en valeur les femmes du spectacle mais vous n’êtes pas féministes. Que pensez-vous pouvoir apporter à vos adhérentes et adhérents ?

Maïlys : Certaines d’entre nous sont des féministes engagées mais ce n’est absolument pas l’objectif des Leatherwomen de se positionner en tant que tel.
Nous souhaitons offrir un espace d’échange professionnel mais aussi social et déconstruire des idées reçues auxquelles nous avons toutes et tous été confrontés comme le fait qu’il existe des postes plus féminins parce que plus orienté vers l’artistique alors que d’autres ne seraient réservé qu’aux hommes parce que très techniques.
On souhaite aussi promouvoir des personnes qui puissent inspirer la jeunesse et leur ouvrir des horizons de carrière car nous pensons sincèrement que le spectacle est aussi un métier de femme.

Leatherwomen est une association où le féminisme n’est pas une fin en soi, mais qui porte une très forte envie de débloquer les choses et d’ouvrir des horizons. Elles viennent tout juste d’organiser un shooting photo pour l’édition spéciale « Festivals » qui sera publié le 21 juin prochain.
Elles organiseront une prochaine session durant l’été ainsi qu’un café-apéro-rencontre dans un parc parisien courant septembre afin de présenter les prochaines actions de l’association. Vous pouvez également visiter leur site Internet pour plus d’informations avec la possibilité d’adhérer probablement dès la rentrée. A Soundlightup on applaudit ce projet qui comble un vide dans tous les sens du terme.

Si vous souhaitez plus d’information, vous pouvez visiter :

– Le site Leatherwomen
– Facebook Leatherwoman Event
– Insta Leatherwomen Panam
– Linkedin Company Leatherwomen

 

Powersoft complète sa distribution avec Sidev

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Créé en 1991 et basé près de Lyon, Sidev est un acteur majeur de l’audiovisuel en France depuis plus de 30 ans. Dans ce laps de temps, l’entreprise s’est développée pour offrir la plus grande équipe de vente et de conseil sur le marché français, ainsi que deux showrooms à Paris et à Lyon, et un chiffre d’affaires annuel de plus de 60 millions d’euros en 2020.

Depuis 2010 Sidev fait partie du groupe Midwich, leader mondial du secteur audiovisuel avec une présence en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord. Plus récemment, la société a développé sa présence et son offre audiovisuelle sur le marché français avec le rachat en 2019 de Perfect Sound, distributeur spécialiste de l’audio.

De gauche à droite Lionel Roudil, PDG de Sidev et Fabrizio Bolzoni, Directeur des ventes de Powersoft.

« Powersoft est une marque reconnue et renommée sur le marché de l’audiovisuel, avec une gamme complète pour servir à la fois les marchés de l’intégration et des entreprises », a déclaré Lionel Roudil, directeur général de Sidev. « Quand nous avons cherché une nouvelle marque d’amplificateurs pour développer et étendre notre portefeuille audio, Powersoft était le choix évident. »

Selon Lionel Roudil, la gamme de produits de Powersoft complète parfaitement le catalogue audio de Sidev, offrant des solutions innovantes et de haute qualité pour ses différents marchés.
« Les gammes d’amplificateurs Powersoft, et la série Mezzo en particulier, répondent parfaitement à la demande actuelle de solutions de salles de réunion et de conférence, qui a connu une véritable augmentation avec le besoin d’espaces de travail hybrides », confirme Roudil. « À la lumière de notre stratégie sur le marché, ainsi que de notre positionnement AV historique, Powersoft sera une proposition forte à destination de notre réseau de partenaires intégrateurs de systèmes. »


Fabrizio Bolzoni, directeur des ventes de Powersoft, conclut : « Nous sommes très heureux de ce nouveau partenariat ; Sidev a une forte présence dans l’audiovisuel corporate, ce qui nous donnera un avantage dans les secteurs tels que les entreprises, la vente au détail et l’éducation, qui font partie du développement stratégique de Powersoft.

Sidev interviendra sur le marché français en synergie avec notre partenaire DV2, fortement ancré sur le marché du spectacle vivant. Nous pensons que ce mix parfait offrira un immense soutien au marché audio français.

Et d’autres informations sur le site Sidev et sur le site Powersoft

 

Le Proteus Maximus brille sur la scène de Tuacahn

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Situé dans un magnifique canyon de roches rouges du désert de l’Utah, l’amphithéâtre de Tuacahn, est l’un des décors les plus pittoresques de théâtre en plein air au monde. Le concepteur lumière Cory Pattak a éclairé une production de La Belle et la Bête dans cet environnement, avec à la face les nouveaux Proteus Maximus classées IP65.

Photo Cory Pattak

Pattak, dans sa quatrième année d’éclairage de comédies musicales à grande échelle dans cet amphithéâtre, a joué un rôle déterminant dans l’achat des luminaires LED de 50 000 lumens, fournis par Felix Lighting. « Dès que le Proteus Maximus a été annoncé, nous nous sommes demandé s’il pouvait convenir à Tuacahn », déclare le designer.
L’amphithéâtre en plein air peut accueillir 2 000 personnes avec une scène de 24 mètres de large sur près de 15 mètres de profondeur, le tout adossé aux roches rouges de Snow Canyon.

Photo Cory Pattak

« Nous subissons souvent la pluie, des vents violents, des températures élevées et toutes sortes de défis environnementaux pendant les spectacles qui se déroulent de mai à octobre. Nous avons un pont de face couvert mais il y fait très chaud et il peut toujours être affecté par la poussière, le vent et la pluie.
Nous avons utilisé des projecteurs qui produisaient une lumière remarquable mais ils n’étaient pas classés IP65 et nous étions constamment confrontés à la surchauffe des lampes et à des problèmes mécaniques internes. Cette année, nous avons saisi l’opportunité de les remplacer par huit Proteus Maximus. »

Elation Proteus Maximus

La Belle et la Bête, premier spectacle à Tuacahn à utiliser les nouveaux luminaires Maximus, a démarré le 7 mai et sera joué jusqu’au 23 octobre. Pattak utilise généralement les luminaires pour éclairer le décor en couleur et projeter de la texture, ou pour la face des artistes, mais il les utilise également sur la paroi rocheuse de fond pour projeter divers motifs comme des bulles, des nuages et des étoiles.
« Les Proteus Maximus sont extrêmement polyvalents », a-t-il déclaré, avant de décrire leurs différentes utilisations dans le spectacle. « Pendant la finale de l’acte 1, j’utilise les huit têtes pour créer un paysage de lune et de nuages en hauteur sur le repaire de la bête. »

Dans la danse de salon classique pendant le numéro La Belle et la Bête, l’équipe a choisi de faire danser les personnages sur un « balcon » leur permettant de placer l’essentiel de l’action à l’intérieur d’un champ d’étoiles. Pattak combine des étoiles projetées par d’autres projecteurs placés sur le plateau avec un motif en étoile du Maximus projeté sur la montagne, en conjonction avec une projection frontale supplémentaire, des écrans vidéo et des étoiles laser.

« Nous sommes capables de créer un champ d’étoiles apparemment sans fin qui génère l’enthousiasme du public. C’est formidable de pouvoir utiliser le même projecteur pour faire du wash panoramique saturé sur 12 m, ou une lumière frontale pâle spéciale pour une seule personne, ou un champ d’étoiles à des centaines de mètres, et ils fonctionnent parfaitement dans tous les cas. »

Photo Cory Pattak

Pattak dit qu’il utilise rarement les Proteus sans gobo. Dans l’un de ses looks préférés, à la fin de Be Our Guest sur le dernier couplet, il utilise la moitié des luminaires Proteus pour créer un motif de bulles de champagne sur le fond de roche rouge. « C’est la première fois que nous projetons un motif sur les rochers et cela a tout fait reculer lors du premier essai », dit-il.

« Soudain, l’espace de jeu, qui n’était pas plus haut que la structure, s’est étendu à des centaines de mètres plus haut dans la montagne, apportant le punch supplémentaire nécessaire pour soutenir la fin d’un spectacle comme Be Our Guest. Sur la dernière note, toutes les bulles tournent et couvrent une zone de la montagne qui doit mesurer des centaines de mètres de large, avec des tirs de pyro sur scène et des feux d’artifice dans les airs – c’est une fin assez spectaculaire. »

Photo Cory Pattak

Le concepteur remarque que la majorité des lyres du kit lumière utilisent un système de mélange de couleurs additif et bien qu’elles produisent de belles saturations, il dit que les blancs et les pastels laissent un peu à désirer. Il savait que la source LED blanche du Maximus et son système de mélange soustractif pourrait produire les couleurs qui lui manquaient. « Mes attentes étaient élevées avant de les allumer », dit-il, « mais elles ont été dépassées. Ces projecteurs sont également extraordinairement brillants. »

Encore plus excitante, était la capacité d’atteindre un niveau de luminosité sur la roche de fond qu’ils n’avaient jamais vu auparavant. Tout le monde à Tuacahn, jusqu’au directeur artistique, était abasourdi par la puissance lumineuse que nous obtenions » dit-il » même à plusieurs centaines de mètres.
De plus, pendant les 30 premières minutes du spectacle qui se déroulent pendant le coucher du soleil, la sortie lumineuse était excellente pour lutter contre cette lumière ambiante. » Pattak résume en déclarant : « J’ai fait des recherches sur de nombreux projecteurs mobiles d’extérieur et le Proteus Maximus est celui qui produit la plus belle lumière et la plus brillante. »

Photo Cory Pattak

Crédits :
Mise en scène : Michel Heitzman
Chorégraphie : Robbie Roby
Scénographie : Adam Koch
Costumes : Ryan Moller
Conception lumière : Cory Pattak
Assistant lumière : Rob Siler
Conception Vidéo & Projection : Steven Royal
Conception sonore : Craig Beyrooti


Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Elation

 

Robe scintille dans la lumière de l’Eurovision

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Glamour, paillettes, disco avec un zeste de rock ‘n’ roll, signaient le retour du concours Eurovision de la chanson 2021 (ESC) cette année à l’Ahoy Arena de Rotterdam. L’ESC est toujours le théâtre d’une production fantastique débordant de créativité visuelle, d’excellence technique et de talent musical !

© Ralph Larmann

Le concepteur lumière Henk-Jan van Beek de Light-H-Art dirigeait le département éclairage en étroite collaboration avec les designers associés Bas de Vries et Martin Beekhuizen.
En plus de créer un style d’éclairage général pour le spectacle, ils ont assuré la liaison avec les délégations des différents pays en compétition — beaucoup d’entre eux ayant leur propre directeur artistique et concepteur lumière – pour créer le design lumière des 39 performances individuelles.
Henk-Jan a spécifié 740 projecteurs motorisés Robe pour l’événement, ce qui représentait plus d’un tiers des 1 782 projecteurs actifs, tous fournis par Ampco Flashlight qui assurait également les besoins en audio et rigging du Show.

© Ralph Larmann

396 Spiider, 220 LEDBeam150, 92 BMFL WashBeam, 25 Tetra2 et 12 BMFL Spot contrôlés chacun par un système de poursuite RoboSpot servait l’étonnante scénographie moderniste de Florien Wieder dont l’écran led et le sol vidéo avaient servi de point de départ à Henk-Jan pour le développement de l’éclairage.

Henk-Jan et Florian ont convenu dès le début du processus de conception et de planification, que « l’intégrité structurelle » de la scène devrait être reflétée et renforcée par l’éclairage à chaque étape, avec des lignes puissantes, épurées.

© Ralph Larmann

Des éléments automatisés tels que les portes tournantes, les pods de wash, les bras suspendus et plusieurs autres pièces mobiles ont contribué à créer pléthore de styles architecturaux différents au-dessus et autour de la grande scène allant de l’intime au grandiose.
Au moment du choix de son kit lumière, Henk-Jan savait qu’il devait prévoir suffisamment d’options pour satisfaire les demandes des directeurs artistiques et concepteurs lumière de chaque délégation et créer un look distinct pour chacun des 39 pays concurrents lors des deux demi-finales et de la grande finale.

Spiider LED wash beams

Les 396 wash à led Spiider ont été répartis sur 44 pods accrochés au plafond de l’Ahoy Arena, à raison de 9 Spiiders par pod déployés dans tout le site pour disposer d’immenses sources wash dans toute la salle. Quatorze de ces pods bénéficiaient d’une accroche mobile au-dessus de la scène principale

Les 220 LEDBeam150 ont été utilisés autour des écrans des scènes, principale et B, et les 25 Tetra2 ont été intégrées au plateau, juste devant l’écran vidéo de la scène principale et utilisés pour des effets ultramodernes qui ont eu fière allure sur les plans larges.

LEDBeam 15O
Robe Tetra2

Après de longues délibérations, une capacité limitée et un public extrêmement enthousiaste de 3 500 personnes testées, socialement distanciées, ont été autorisés à assister aux trois événements et ils ont fait autant de bruit que 100 000 dans un stade, portant l’excitation au maximum.

Le public occupait des sièges des gradins latéraux, tandis que la “Green Room” – qui est souvent à l’écart – avait été déplacée au centre de l’Arena. Tous les artistes et délégations constituaient donc également un public ce qui était pratique et visuellement intéressant.

© Ralph Larmann

Les 92 BMFL WashBeam ainsi que les BMFL FollowSpot (Long Throw) ont été utilisés pour éclairer cette vaste zone, face public. Tous les gros plans des artistes, réalisés pendant l’annonce des scores étaient ainsi correctement éclairés pour les caméras.

RoboSpot

Quatorze RoboSpot faisaient partie de la conception globale du système de poursuites. Douze – un mélange de BMFL WashBeam et de BMFL FollowSpot fonctionnaient avec des MotionCam et deux BMFL FollowSpot, étaient utilisés à la face de la scène.

Les RoboSpot ont été choisis pour leur précision, et les appareils BMFL WashBeam et BMFL FollowSpot pour leur intensité.
Le technicien d’Ampco Flashlight responsable des systèmes de poursuite (un système Follow-Me a également été utilisé lors de l’événement) était Dennis Berkhout.

Tout l’éclairage du spectacle était contrôlé par 10 consoles grandMA3 via Art-Net, sur un réseau totalement redondant prenant en compte les données DMX-RDM et les 26 caméras.


© Ralph Larmann

Si on ajoute aux 39 prestations des pays concurrents, les shows d’ouverture et de clôture du concours, les interventions des présentateurs et les intermèdes, ce sont au total 55 environnements uniques, dynamiques et appropriés qui ont été créés par tous les services chargés du visuel, contribuant à garder les téléspectateurs et les fans de l’ESC devant leur écran tout au long de l’émission.

© Ralph Larmann

« Nous avons passé un moment merveilleux et avons profité d’une synergie incroyable entre les différents départements comme le plateau, la vidéo, l’équipe technique et l’équipe de production », a déclaré Henk-Jan.

« Ce fut un travail intense avec les différentes délégations, mais un grand exploit de contrôle grâce à la liaison éclairage que nous avions mise en place ! Il a fallu BEAUCOUP d’organisation ! Notre propre équipe (d’éclairage) était également fantastique, bien sûr, et nous avons apprécié une excellente atmosphère de travail ensemble ! »

D’autres informations sur le site Robe

 

Presque 500 Xtylos pour la finale de L’Eurovision 2021

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Photo Ralph Larmann

La 65e édition de ce concours populaire a eu lieu fin mai avec 39 pays participants, couronnée par la victoire de l’Italien Maneskin. OSRAM, société mère de Claypaky et partenaire lumière officiel de l’Eurovision Song Contest 2021, a fourni près de 500 Xtylos via Ampco Flashlight, le fournisseur technique de l’événement.


Photo Ralph Larmann

Ce projecteur compact doté de caractéristiques optiques et chromatiques uniques, utilise une source laser RVB, d’une durée de vie de 20 000 heures, et une incroyable palette de couleurs. Contrairement au mélange soustractif utilisé avec les lampes à décharge, les faisceaux lumineux colorés sont extrêmement brillants. L’ouverture du faisceau est réglable de 1° à 7°.

Pour configurer son kit, le concepteur lumière van Beek de Light-H-Art a respecté la scénographie de Florian Wieder inspirée des paysages néerlandais plats et ses horizons bas, avec de longues lignes parallèles basses – une épreuve parfaite pour le Xtylos et les très longs tirs qu’il peut projeter loin avec son moteur laser.

Photo Ralph Larmann

« La première ébauche de la scénographie était très ouverte, sans aucun élément visible », se souvient van Beek.
« C’était aussi une conception qui demandait moins de types de luminaires différents que par le passé. Ainsi, une combinaison de lignes et projecteurs puissants était la ligne conductrice des demi-finales et la finale du concours. »

Van Beek a repris le concept à 360°, les Xtylos étant placés sur trois niveaux – sol, deuxièmes gradins et plafond – pour fournir trois couches de faisceaux créatifs et l’horizon du ciel. « L’avantage d’utiliser 481 Xtylos était que nous pouvions créer de nombreux looks différents », dit-il. « Il y avait 39 titres avec pour chacun une conception différente. Xtylos pouvait être très grand et grandiose mais aussi intime. Le principal avantage était le punch de son faisceau étroit et ses couleurs puissantes – parfait pour l’extérieur et les grandes salles.

Photo Ralph Larmann

« La scénographie pour l’Eurovision a toujours été imposante et audacieuse et peut-être parfois trop élaborée et chargée », note Erwin Rintjema, directeur de la production d’Eurovision, directeur général de Sightline Productions à Utrecht. « Florian a vraiment compris l’aspect ouvert et épuré dont nous parlions : une scène qui semble très simple mais quand on y regarde de près, il y a tellement plus », y compris l’écran vidéo LED sur les portes tournantes.

Van Beek a demandé à l’équipe de nuit de faire tout le positionnement des appareils, ce qui était crucial pour mettre en valeur les beams. « Positionner, positionner, positionner », souligne-t-il. « Les Xtylos ont été parfaitement mis en place. J’ai été impressionné par leur performance, leur précision et leur fiabilité.

Photo Ralph Larmann

Rintjema souligne que l’équipe a eu « la chance de pouvoir utiliser autant de Xtylos, ce qui nous a donné les lignes dont nous avions besoin. Les lumières fonctionnaient à merveille, un faisceau si pointu, très puissant : un Sharpy sous stéroïdes ! Et la vitesse des mouvements nous a vraiment impressionnés. Xtylos a vraiment repoussé les limites.

« C’était très gratifiant de faire le spectacle après avoir dû attendre un an », rapporte Dennis van der Haagen, directeur d’Ampco Flashlight, qui entretient depuis trois décennies une relation avec les produits Claypaky. « Les Xtylos ont été la clé du spectacle ; ils se sont vraiment démarqués et ont attiré l’attention de tous. Xtylos est une unité brillante, et Claypaky les a réalisés pour nous. Nous avons été très satisfaits de l’attitude proactive de Claypaky envers ce projet.

Photo Ralph Larmann

« Je suis extrêmement fier que l’un des événements les plus importants au monde ait utilisé nos Xtylos de manière aussi significative. Le Xtylos est l’un de nos luminaires les plus récents et les plus innovants du marché : il s’agit du premier projecteur lyre alimenté par une source lumineuse laser », déclare Marcus Graser, PDG de Claypaky « et cela ouvre de nouvelles perspectives surprenantes pour le développement de l’éclairage de spectacle.

D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Dushow lance ToolBox, l’inventaire de son parc de loc en ligne

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ToolBox c’est un moteur de recherche associé à une base de données, celle de tout l’équipement en parc chez Dushow. C’est même un peu plus car cette plate-forme permet de créer des “paniers” projets et d’y placer des produits… Ouvert 7 jours/7, 24 h /24.


L’accueil de ToolBox : 4 secteurs d’activité et une fenêtre de recherche rapide pour ceux qui connaissent la référence du produit. La simple consultation est libre, sans avoir à montrer patte blanche.
Directeur du Développement de Dushow, Stéphane Paoli a en charge d’apporter de nouveaux projets comme Toolbox, de nouveaux clients à l’export et de nouvelles entreprises qui pourraient rejoindre le groupe.

Directeur du Développement de Dushow, Stéphane Paoli a en charge d’apporter de nouveaux projets comme Toolbox, de nouveaux clients à l’export et de nouvelles entreprises qui pourraient rejoindre le groupe.

« Nous avons voulu créer un nouveau point d’entrée pour nos clients techniciens, directeurs techniques, concepteurs lumière, ingénieurs du son, tous les gens qui de près ou de loin gravitent autour de nos métiers, nous explique Stéphane Paoli, directeur du développement chez Dushow.

Dans la genèse de ce projet il y a la volonté de gommer cette barrière d’entrée, qui imposait d’appeler un commercial ou d’envoyer un mail pour satisfaire toute interrogation.
ToolBox fournit un libre accès à notre stock de matériel. Toute personne qui a besoin rapidement de faire une recherche de produit peut accéder à notre inventaire quand bon lui semble, sans avoir à interpeller qui que ce soit.


Pour affiner la recherche, on dispose de catégories…
… de sous catégories…
On peut aussi sélectionner un fabricant / plus de 400 sont proposés. Ce moteur de recherche est super rapide.

SLU : Y a-t-il une interaction entre votre ERP et ToolBox ?

Stéphane Paoli : Pas encore, c’est un outil consultatif. Il n’est pas connecté au stock, ni en termes de quantités ni en termes de disponibilité. Ce n’est pas l’objectif pour le moment. ToolBox est un catalogue en ligne de toutes nos références produit auxquelles sont attachés des conseils d’utilisation, des fiches techniques, des vidéos. On y accède librement.

Par produit, sont attachés une description…
… ses caractéristiques. Et si au préalable on a créé un compte, on peut choisir une quantité et décider ou pas d’ajouter le(s) produit(s) au projet. En cliquant sur téléchargement on obtient le mode d’emploi.

Ensuite, en créant un compte, on peut enregistrer un projet et se constituer une liste de matériel qui peut avoir 2 destinations.

Soit on l’envoie par mail à Dushow – son commercial préféré ou une adresse générique – pour obtenir un devis en retour.
Soit on la partage au préalable avec des collaborateurs du projet qui sous réserve qu’ils soient inscrits à ToolBox, pourront consulter la liste et éventuellement la modifier.

On précise aussi les bornes du projet, les dates, le lieu et ces indications vont nous permettre de diriger la requête vers la bonne personne dans la bonne région et de tenir compte des disponibilités pour créer le devis. Le client est libre de travailler ses projets le soir, le dimanche pourquoi pas… C’est une première réponse commerciale qui ne dort jamais.

Si le projet n’est pas encore enregistré, c’est le moment ou jamais.
Quand on a fait son marché, on peut partager la liste avec des collaborateurs en choisissant une permission de lecture ou d’écriture et l’exporter au format PDF ou Excel. On peut aussi l’envoyer par mail à Dushow pour obtenir un devis.

Cette plateforme, développée comme un moteur de recherche, répond rapidement aux références des produits quand on les connaît. Sinon on peut affiner sa recherche par catégories de produits, sous catégories, ou encore par marques.

SLU : Pourquoi les tarifs de location ne sont-ils pas associés aux produits ?

Stéphane Paoli : Ils peuvent l’être sur demande. Les inscrits qui souhaitent avoir accès à la version tarifée de leur projet doivent faire une demande par mail à Dushow qui va apprécier la situation et débloquer la fonction d’accès au tarif. C’est la politique qui a été retenue. Les prix ne sont pas accessibles en première intention.

Retour à la page d’accueil quand on est inscrit et connecté, le bouton “Mes Projets” est accessible au premier niveau.

Le bouton “Mes Projets” conduit à la liste enregistrée, ici “Article SLU” créé pour tester le site. Nous n’avons pas demandé à débloquer les tarifs, sinon une somme s’inscrirait à droite des dates.

SLU : Tous les inscrits à ToolBox vont constituer un joli fichier…

Stéphane Paoli : C’est exact. Ils s’exposent à recevoir des newsletters sur l’actualité de l’entreprise, des notes d’infos sur nos nouvelles acquisitions, les démonstrations et formations que nous organisons.

SLU : Quelle a été la durée de préparation de ce projet ?

Stéphane Paoli : Je l’ai démarré il y a 2 ans avec l’assurance d’une issue rapide. Un moteur de recherche associé à une base de données ne présente a priori pas de grande difficulté ! En réalité c’est beaucoup de travail d’analyse et d’anticipation, sans compter le temps passé à réunir toutes les informations techniques.
Plusieurs personnes chez Dushow sont attachées à enrichir la base de données. J’ajouterai que le site est responsive, autrement dit, s’adapte aussi bien à un écran d’ordinateur qu’à un smartphone ou une tablette.

Nous avons au préalable utilisé Dushow Maroc comme laboratoire d’essais en y lançant ToolBox l’été dernier pendant le confinement où l’activité spectacle était au point mort.
Comme l’entreprise est jeune, elle a un portefeuille de clients et une notoriété naissante, ce qui m’a permis de faire un test réel avec la possibilité de corriger les bugs. Les réactions étant plutôt sympas, nous avons décidé de le lancer en France et en Espagne.

SLU : ToolBox est-il décliné de votre logiciel de gestion de parc ?

Stéphane Paoli : Non, c’est un développement de la société Renting qui appartient au groupe Novelty, Magnum, Dushow, et qui va nous permettre à terme de réaliser du commerce en ligne sachant que le deuxième bébé à venir est… Mais c’est une autre histoire que je te raconterai le moment venu (rire) ! »

Accédez à Dushow Toolbox

Les liaisons Evolution Wireless de Sennheiser passent en Digital

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Le sans fil est censé faciliter les choses. Il donne plus de liberté et accélère le processus d’installation. Pourtant, beaucoup craignent que les microphones sans fil leur pose des désagréments. Sennheiser apporte de la simplicité au monde du sans fil avec Evolution Wireless Digital.

Le combo complet.

Cette série introduit un workflow simple, basé sur sur une application, qui conserve les qualités professionnelles, le multicanal et la fiabilité qui font la réputation des microphones de la marque allemande. Les entreprises en quête d’une solution sans fil simple apprécieront ces micros, de même que les établissements scolaires.

Oliver Schmitz

« Nous avons discuté avec de nombreux utilisateurs pendant le développement d’Evolution Wireless Digital », explique le Dr. Oliver Schmitz, chef de produit pour Evolution Wireless Digital.
« En entreprise comme dans l’éducation, ceux qui s’occupent de préparer la technique avant un événement n’ont pas le temps de scanner la salle à la recherche de fréquences, ni de régler des problèmes techniques complexes.

Autrement dit, ils n’ont aucune envie de devenir des experts HF rien que pour pouvoir installer un micro sans fil. Ce qu’ils veulent, c’est un système qui fonctionne, qu’il suffit de brancher. »


Benny Franke

« C’est pourquoi nous avons développé une application qui s’occupe de tout et vous guide dans la procédure », ajoute Benny Franke, responsable du logiciel.
« Une appli fonctionnelle qui ne demande aucune compétence technique de la part de celui qui l’utilise. Ainsi, les utilisateurs peuvent se consacrer pleinement à leur présentation, en toute tranquillité. »

L’appli Smart Assist App guide les utilisateurs dans l’installation de leur système de micro sans fil.
L’appli Smart Assist App guide les utilisateurs étape par étape dans l’installation du système. « Il suffit de savoir manier une appli pour pouvoir procéder facilement à l’installation HF », déclare Benny Franke.

Les connexions sont établies automatiquement, sans aucune expertise technique nécessaire. L’appli donne accès à l’ensemble des paramètres système et pour une meilleure organisation, il est possible de nommer les canaux. La technologie Bluetooth Low Energy permet l’accès à distance au système et facilite la synchronisation avec le récepteur. L’appli inclut des tutoriels vidéo de prise en main avec l’ensemble des instructions d’utilisation du système.

Le récepteur et le micro main sur lequel toute capsule du catalogue Sennheiser et Neumann pourra être vissée et leur dynamique reproduite.

Dynamique étendue

Les émetteurs Evolution Wireless Digital ont une plage dynamique d’entrée de 134 dB contre 120 dB habituellement en analogique. Ils peuvent tout capter, d’un murmure au bruit d’un réacteur à 50 mètres, ce qui évite de devoir régler la sensibilité au niveau de l’émetteur. La valeur de gain vaut pour la plupart des conditions d’utilisation mais peut être ajustée au besoin. Une nouvelle interface utilisateur simplifie grandement les choses, avec une présentation synthétique, sans sous-menus complexes.

Un détail du soft avec les fréquences volontairement affichées. En haut, dans le Smart Center, apparaissent les alarmes et les infos les plus importantes.

Pas de calcul de fréquence et plus de marge de manœuvre

Les liaisons sans fil s’imposent de plus en plus mais avec Evolution Wireless Digital (EW- D), les choses n’ont jamais été aussi simples. L’appli scanne l’environnement à la recherche de fréquences libres. Et comme l’EW-D reprend la technologie des meilleurs produits Digital 6000 et 9000 de Sennheiser, les systèmes ne produisent presque pas d’intermodulation.

Cela laisse plus de marge dans une fenêtre de fréquences données, mais l’appli peut aussi établir les liens sans fil à intervalles de 600 kHz sans calcul de fréquences et en couvrir plus qu’un micro standard.
Grâce à la technologie d’autres produits de pointe de Sennheiser, inutile d’effectuer des calculs de fréquences. Quel que soit le contexte, l’appli scanne l’environnement à la recherche de fréquences libres.

Des caractéristiques à la pointe

EW-D a une faible latence de 1,9 milliseconde et l’émetteur une autonomie de 12 heures avec le chargeur de batteries rechargeables BA 70.

Le chargeur double et une paire de batteries BA 70.

La largeur de bande de 56 MHz avec 90 canaux potentiels aide à trouver de la place, y compris dans les environnements HF les plus denses.

Audio fantastique

L’EW-D étant un système digital, il n’utilise pas de compander. Fini les bruits de fond et artefacts, le système a le même rendu que du filaire.

L’antenne déportée ADP UHF.

Une gamme complète d’accessoires pro

Toutes nouvelles antennes, répartiteurs d’antennes, boosters, chargeurs, chacun trouvera tout ce qu’il lui faut pour compléter le système et procéder à des installations multicanales plus étendues.
L’antenne à distance ADP UHF comporte des découpes pour réduire la prise au vent.

Les émetteurs à main EW-D sont compatibles avec n’importe quelle capsule sans fil Sennheiser ou Neumann.
C’est le cas des Neumann KK 205 et KK 204, des nouvelles Sennheiser MM 435 et MM 445 et des capsules Digital 9000. Une première à ce prix.

La parfaite combinaison pour l’éducation et les entreprises

« Les entreprises et établissements scolaires à la recherche d’une solution sans fil apprécieront la fiabilité audio de l’Evolution Wireless Digital. Les systèmes sans fil Evolution sont plébiscités par les musiciens et les conférenciers. Jamais, il n’a été aussi simple de les utiliser, que ce soit pour un concert du groupe de l’école, pour relayer le discours d’un directeur ou pour diffuser des présentations live sur le web », conclut Oliver Schmitz.

Le pack comprenant récepteur, pack émetteur et micro-casque cardioïde ME3.

Evolution Wireless Digital est d’ores et déjà disponible, avec un large choix de kits comportant récepteur et divers types d’émetteurs avec micro à main, instrument, micro-cravate et casque

D’autres informations sur le site Sennheiser