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Controllux devient distributeur d’Artistic License au Benelux

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Ayant entretenu une relation commerciale très positive pendant des années, Artistic Licence et Controllux sont ravis d’annoncer leur accord de distribution pour les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.

Fondée en 1968, Controllux est un des leaders dans la distribution de matériel d’éclairage professionnel. Fort de ses nombreux employés expérimentés, la société fournit une offre complète et un soutien pour des marques respectées sur les marchés du théâtre, du broadcast,du cinéma, du spectacle et de l’architecture.

Wayne Howell, PDG d’Artistic Licence, explique : «Notre large gamme de produits d’éclairage et de contrôle d’éclairage renforcera parfaitement l’accent mis par Controllux sur les solutions. Les deux sociétés travaillent dans le commerce depuis de nombreuses décennies et apportent aux clients l’assurance de l’expérience, de la qualité et de la fiabilité. Artistic Licence fabrique ses propres produits au Royaume-Uni, ce dont nous sommes très fiers, et je pense que beaucoup de gens seront surpris de voir à quel point nos prix sont compétitifs sur nos dernières gammes DMX512 / RDM, Art-Net / sACN et DALI.  »

Lex Oudshoorn de Controllux ajoute : « Notre vaste réseau englobe différents domaines de spécialisation, et nous recherchons toujours des marques qui apportent une valeur ajoutée supplémentaire à nos clients. Nous sommes ravis d’être le distributeur officiel des produits Artistic Licence aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.

 

Yamaha System Designers Conference : L’immersif à pas de géant

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La dernière édition du System Designers Conference, cet indispensable rendez-vous annuel organisé par Yamaha cette fois-ci à Prague, a laissé percevoir ce que pourrait être le son en salle de demain. Ça nous a donné envie de rêver à l’outil improbable, imparable et inutilisable !

Ce qui n’a démarré en 2008 qu’avec moins d’une vingtaine de designers à Wiehl en Allemagne s’est transformé au fil des années en référence audio annuelle.

Le thème de la dernière édition qui s’est tenue durant deux jours à Prague en Tchécoslovaquie face à la crème des gens de l’audio a été le son immersif, sous toutes ses formes et aspects, un sujet presque à la mode tant l’emploi de multidiffusions avec positionnement des sources par objet prend de l’ampleur. Les grands fabricants de systèmes de diffusion y trouvent leur compte et proposent des matrices et des designs qui permettent de fournir un rendu convaincant qui commence à séduire artistes comme producteurs et tourneurs.

Des fabricants plus spécialisés proposent des matrices immersives « ouvertes » qui font le bonheurs de certains théâtres et créateurs. Le public sans être encore conquis, découvre l’apparition d’une spatialisation frontale et parfois au-delà, construisant infiniment mieux le paysage sonore de sources complexes comme un symphonique. Les pros saluent la quasi disparition des interférences, une définition très supérieure à toutes les fréquences, un grave précis et mieux distribué et la possibilité de jouer à un SPL moindre tout en obtenant des sensations égales.

Le très joli complexe O2 universum de Prague abritant deux salles, une moyenne et une très grande jauge, toutes deux équipées en NEXO.

Au cours des 48 heures de conférences et de démos, nous avons retrouvé tout ceci, mais bien plus encore. On a pu imaginer, extrapoler ce que pourrait être une sorte d’outil total, ce terme englobant la mise en forme du signal via le couple console + matrice, l’amélioration électroacoustique du son de la salle elle même, la gestion des mouvements dans cette dernière et enfin la diffusion de puissance pour atteindre le niveau de pression requis pour basculer en mode « spectacle ». On nous a donné les ingrédients de l’audio de demain qu’il a été impossible de ne pas associer dans une sorte d’outil complexe, modulaire et n’existant pas, mais qu’on s’est fait un malin plaisir d’imaginer.

Le but des Sound Designers Conferences expliqué par Nils-Peter Keller, Directeur Pro-Audio & AV Groupe de Yamaha Music Europe. Lors de la prochaine édition, il sera ajouté à la fin « but don’t make dumb projects »

Verra-t-il le jour, présente-t-il le moindre intérêt technique et encore plus commercial, rien n’est moins sûr, mais rendons à César ce qui est à Yamaha, année après année les System Designers Conferences donnent des ailes au cerveau et une folle envie de penser au coup d’après. On s’y risque.

Pour schématiser, on dispose aujourd’hui d’un écosystème immersif assez standard et basé sur la mise en forme et le mélange des sources en clair la bonne vieille console, puis la spatialisation via des objets à l’aide d’une matrice externe ou bien des plugs spécialisés et enfin la diffusion à l’aide d’un système renforcé en nombre de boîtes et répondant à une stratégie précise.

Tout a été donc fait pour que les prestataires comme les opérateurs puissent basculer le plus simplement possible du gauche/droite vers l’immersif, ce terme regroupant le frontal comme des configurations beaucoup plus complexes.

La salle ceinturée et couverte par 52 ID24 de Nexo, ici la ceinture basse.

On fait aussi en sorte de fournir un mixdown stéréo plus ou moins convaincant d’un travail par objets pour simplifier l’exploitation changeante de salle en salle.

En parallèle et depuis plus de 30 ans, Yamaha étudie le moyen de manipuler et améliorer à l’aide d’un système électronique, l’architecture sonore d’un espace, un procédé qu’elle appelle AFC pour Active Field Control. Arrivé à sa quatrième itération dite AFC4 et disposant d’une puissance de calcul et d’algorithmes inédits basés sur des filtres FIR, il a atteint une maturité et une plénitude sonore tout à fait saisissantes.

Une vue très simplifiée de ce qu’il est possible de faire avec AFC4 dans un stade où, pour permettre de rendre intelligibles les annonces, d’y donner des concerts, ou de mieux protéger le public des intempéries, la couverture des gradins a été modifiée, en atténuant les effets naturels d’amplification des tifos. Ces derniers sont donc captés et réinjectés pour partie avec ajout de premières réflexions et allongement du TR. Bien entendu, ce système doit être exploité à niveau égal dans les tribunes visiteurs ;0)

Des caractéristiques comme la construction de premières réflexions apportant une meilleure intelligibilité et densité au son d’une salle, la gestion séparée du rendu sur scène ou par exemple sous-balcon et plus encore la possibilité de ne pas cantonner l’ensemble de haut-parleurs nécessaires à la création d’une nouvelle acoustique à cette seule tâche, ouvrent de nouvelles perspectives. Il est désormais possible de se servir de la matrice aussi pour diffuser des voies de surround, des effets spéciaux ou encore pour renforcer l’ambiance de supporters et en améliorer l’expérience dans un stade.

Mais ce n’est pas tout et c’est la que ça devient intéressant. AFC4 peut aussi gérer, via la réception de coordonnées, le déplacement de ces sources dans l’espace. Une démo convaincante a été réalisée dans la salle équipée à cet effet dans la zone de réception de l’O2 universum qui nous a accueillis cette année.

La salle de démonstration d’AFC4. Les deux rangs de sièges sont volontairement décollés des côtés pour permettre un meilleur mélange entre les premières réflexions issues plus des ID24 latérales et la réverbération qui provient de celles du haut. Ça c’est la théorie. En pratique on baigne dans une autre salle.

500m2 matifiés par d’épais pendards et moquette au sol mais laissés libres de respirer en hauteur, ont été équipés de 12 micros omni et cardio pendus, les premiers pour générer la réverbération et les seconds pour les premières réflexions.
52 ID24 Nexo ont été accrochées en périphérie pour principalement restituer les early ref, et au plafond pour plus de réverbération. Enfin 8 subs S110 veillent sur les côtés, derrière les rideaux.

Les S110 alignés derrière les pendards car une belle réverbération descend et les ID24 pas trop. Gros avantage, ici elle peut être naturellement dosée.

Comme nous l’a expliqué Joe Rimstidt, AFC Systems Application Engineer, AFC4 utilise l’acoustique naturelle des lieux où il est déployé en l’enrichissant et en allongeant naturellement son TR (maximum le double du TR naturel de la salle) tout en respectant un dénominateur sonore commun quelque soit le preset programmé. Si l’on veut plus, un moteur de réverbération extrêmement puissant permet des temps plus longs encore.

On nous a donc proposé une ambiance de salle vivante et prolongeant en quelque sorte la voix pour le speech d’introduction, puis une salle plus proche d’une chapelle pour écouter un quatuor à cordes jouant en direct. Enfin le chef dudit groupe a été équipé d’un violon muet repiqué en HF et Tracker et s’est baladé dans la salle, parfaitement suivi par le son de son instrument.


Joe Rimstidt et Dai Ashimoto très sérieux juste avant de faire des lancers de basechicken.

La blague ultime a été de se lancer entre Joe Rimstidt et Dai Ashimoto, Acousticien du Spatial Audio Group de Yamaha, une peluche de poulet caquetant afin de démontrer les capacités et la fluidité du suivi d’un objet se déplaçant rapidement au dessus des têtes. Et ça marche sans bruits étranges autres qu’une salle qui se marre. Peut-être a-t’on remarqué un léger retard dans les mouvements, mais qui peut tout aussi bien être imputé au tracking.

L’effet visuel n’est pas dû au son !

Magnifique travail aussi dans la création d’une salle très crédible et permettant au Prague Music String Quartet de s’exprimer pleinement. Même le preset cathédrale passe bien les yeux fermés.
Quand on les ouvre, l’incohérence entre l’espace et le son gâche un peu le plaisir. On est quoi qu’il en soit à des années lumière des débuts d’AFC et de tout procédé d’enrichissement via une simple réverbération, aussi belle soit-elle.

Et ses développeurs parlent déjà de faire varier la nature des premières réflexions en fonction des déplacements de la source dans la salle. Signalons enfin que si la programmation d’AFC prend de 3 à 5 jours dans une salle, les équipes de Yamaha n’ont eu que 6 heures pour le faire à Prague…Et pourtant ça sonne. Chapeau les artistes !

Le Prague Music String Quartet qui aura égayé la conférence et aura donné pour les 300 invités un concert privé dans l’une des salles d’apparat de l’Opéra de Prague. On sait recevoir chez Yamaha. Remarquez aussi le micro placé devant le quatuor. Certains en ont profité pour effectuer quelques captations très larges…

Il est donc désormais possible d’utiliser ces nouvelles ressources de façon créative pour, non seulement mixer du son dans une salle, mais « faire » aussi une salle pour y mixer un son en lui donnant la meilleure légitimité et ambiance.

Revenons maintenant aux matrices hardware et aux plugs qui spatialisent par objets le son. Comme nous l’avons vu, ils s’insèrent en numérique dans des consoles standard récupérant les sources individuelles ou des groupes de sources pour en faire des objets qu’il sera possible ensuite de placer et même d’automatiser manuellement ou en suivant les instructions fournies en OSC via divers procédés.

4U très discrets mais capables de faire des merveilles. Les calculs d’AFC4 se passent dans ce rack.

Ces mêmes objets aboutissent in fine à un nombre de sorties défini et routé vers les contrôleurs amplifiés et les enceintes correspondants.
Certaines consoles disposent d’un plug permettant d’avoir la main sur la spatialisation qui sera appliquée dans la matrice ce qui évite de quitter la console des yeux pour bouger quelque chose, mais pour le moment il est plus fréquent de voir se constituer des binômes mixeur plus technicien immersif, ce dernier pouvant être l’ingé système ou l’assistant FOH sur une tournée.

Les matrices de son immersif de 1ère génération et celles de création d’une acoustique calculée qui en sont à la 4è pour Yamaha ont donc entamé une forme de rapprochement.
Là où les premières savent ajouter une part d’ambiance via des moteurs à convolution à leur travail de spatialisation des objets sonores, la seconde s’encanaille et ouvre la porte à l’insertion d’un certain nombre de canaux « directs » (jusqu’à 24) via des objets capables qui plus est, de suivre un mouvement, tout en fournissant une ambiance de très haute qualité.

Le mixage en gauche/droite ou rien

Le seul élément qui évolue mais de manière plus -tranquille- est la console de mélange. Quand on y pense, en dehors du passage au numérique, de la séparation entre les étages d’entrée/sortie et la surface de commande et de calcul et l’apparition de nombreux systèmes de transport de signal, le système est resté sensiblement le même.

Imaginez chacun de ces faders gérant un ou un groupe d’objets et qui, sur option, verrait le niveau de chaque envoi vers le système affiché sur les vumètres avoisinants en fonction du routing choisi.

On a beaucoup d’entrées, désormais beaucoup d’effets intégrés, mais le tout revient toujours à un mix standard stéréo parfois doublé et un mono, plus un nombre variable de bus de sortie et d’inserts. Quand on regarde les besoins propres à l’immersif, le format actuel des consoles de mélange ne peut y répondre de manière satisfaisante et conduit à travailler d’une façon hybride sans avoir la main sur les niveaux des objets et surtout sur les groupes d’objets afin de maîtriser leur dynamique très importante une fois en l’air et dans l’air.

La question se pose donc tout naturellement, pourquoi ne pas mixer directement dans un moteur qui cumulerait le travail de console et de matrice d’immersion en ayant sous les doigts les objets principaux ou les groupes d’objets…

De nombreux modèles de consoles sont bâtis sur le triptyque surface + moteur + stage i/o. Il serait donc possible de concevoir un nouveau système dédié à l’immersif et disposant d’un moteur plus puissant pouvant gérer aussi le calcul propre au travail par objet et, pourquoi pas, lui donner aussi la troisième capacité, celle de créer de manière encore plus convaincante l’acoustique de certaines salles en fonction des besoins.

Un des tout derniers et très gros moteurs du marché, le RX-EX de Yamaha. 288 voies d’entrée, 72 sorties, 36 matrices et 512 instances d’effets.

La surface de ce nouveau système devrait, à l’instar des consoles lumière, être entièrement programmable, des entrées aux sorties, avec la possibilité de travailler librement en ayant comme but de créer autant d’objets et de groupes d’objets que possible sur lesquels on aurait totalement la main. Après les VCA et les DCA, place aux DCO, Digital Controlled Objects.

Elle devrait naturellement raccorder sur des stages, des serveurs d’effets, des ordinateurs pour enregistrer et restituer pistes ou objets via des ports aux formats usuels (Dante/AES67, MADI…) accepter de l’OSC pour les mouvements, du Time Code pour être raccord avec des séquences ou des effets lumineux ou spéciaux, mais aussi émettre et recevoir du midi pour d’éventuels effets externes.
Ce système devrait être en mesure de façonner des sources prêtes à être gérées dans l’espace comme une console normale. Mais comme elle aurait la main sur la partie d’encodage des flux audio dans des objets, elle devrait pouvoir offrir une panoplie d’algorithmes variés voire sous licence de chaque fabricant (c’est ça, t’as qu’à croire le chat NDR).

Il s’est prêté au jeu de la balade avec deux packs sur lui, un émetteur et un trackeur TTA pour un résultat plus que crédible et exploitable.

Il serait ensuite aisé d’affecter des objects ou groupes d’objects à des faders et pourquoi pas des joysticks, pour retrouver son mix final, ses niveaux et, disons-le, ses habitudes, sans toucher au mix relatif entre les objets.
Retrouver le plaisir de mixer des groupes, le seul moyen de démouler du gros son sans se laisser déborder par la dynamique. Votre batterie est ouverte sur les 7 lignes principales et certaines réverbérations ouvrent sur d’autres enceintes dans la salle ? Un simple fader permettrait de la baisser.

L’idée serait d’apporter plus facilement du mouvement et du plaisir dans son mix et de « colorer » la salle si besoin est, notamment en classique, ou de créer des ambiances spécifiques à certains titres ou certaines comédies musicales infiniment plus facilement. Idéalement il faudrait pouvoir relier des effets sonores aux effets lumineux, des mouvements de son à ceux des faisceaux des motorisés.

Un vœu, rien qu’un seul. Que l’Entertainment Post-Covid ne se réduise pas à ça.

La gestion des effets audio pourrait aussi être repensée avec une partie de ressources importante dévolue aux objets ou groupes d’objets eux mêmes. Il faudrait donc qu’ils soient capables de gérer plusieurs entrées et sorties en standard avec la possibilité de se linker par objets pour ouvrir la porte à la création sonore et redonner un grain de folie aux mix.

Bien entendu tout pourrait être stocké, les mouvements de niveaux, les positionnements, les mutes, les groupes les effets etc. Des joysticks, des mollettes, un clavier, tout devrait pouvoir être incorporé au châssis modulaire qui disposerait de nombreux écrans tactiles et de la possibilité de déléguer une partie du boulot choisie librement à un assistant sur un second bac, le mixeur gardant comme il se doit la main sur ses DCO. Comme me l’a soufflé un technicien son qui se reconnaîtra, cela pourrait être la GrandMa du son. La redondance serait classiquement possible via un second moteur en mirroring et les limites du système seraient celles de son DSP et de ses stages i/o.

Faites-le taire

OK, le son n’est plus le bruyant parent pauvre d’un show, mais n’est pas encore l’égal de la lumière qui a quitté le strict cadre de scène depuis longtemps, ou de la vidéo qui a appris à se faire immense ou à s’éclater en une multitude de petits panneaux.

L’immersif par objets peut et va faire plus, mais manque d’un côté de moyens et le C-19 n’arrangera rien, et de l’autre d’expérience au niveau des mixeurs qui ne sont pas encore tout à fait sortis de leurs habitudes gauche/droitières et ne disposent pas encore d’outils leur donnant le pouvoir de s’amuser et d’accélérer l’évolution de leur savoir.

Christian « hiiihaaa » Crolle. On s’était fait sortir de la grande salle de l’Opéra où ça répétait quelques minutes avant. Un sondier ça fait du bruit. Imaginez 300…

Quand le cinéma est passé en sonore, en couleurs ou en Dolby, personne n’a pu dire ne pas s’en être rendu compte. Pareil pour le passage trad vers les lyres motorisées, ou tas de bois interférents vers les line arrays.
Le mix par objets doit vite évoluer pour qu’enfin les spectateurs puissent parler d’un show total dont le son aussi donne le tournis et les poils au garde à vous. Et si ça commençait par son moteur et quelques faders…

Aline !

Une chose est sûre. Il ne faut plus que j’aille aux System Designers Conferences hein Christian. Au fait, c’est quand la prochaine ? Promis je ne raterai plus l’avion !

Last but not least, le sourire d’Aline Meegens qui a terminé à quelques jours près à Prague, 40 ans de vie sous le sceau des trois diapasons, avec toujours la même redoutable efficacité. La retraite n’a qu’à bien se tenir !

Modulo Pi lance une plateforme eShop

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Modulo Pi lance une boutique en ligne pour faciliter l’accès à sa technologie. Cette plateforme propose un dongle, des licences logiciel et d’autres outils pour faciliter la réalisation de projets. La boutique en ligne propose des solutions abordables pour favoriser la découverte des médias serveurs Modulo Player et Modulo Kinetic.

Un kit de mapping est également disponible pour les techniciens qui veulent se former aux solutions de Modulo Pi. Il comporte des formes, un château à assembler, des médias et des tutoriels détaillés pour apprendre à utiliser Modulo Player et Modulo Kinetic pas à pas.


Le kit mapping

Les licences pour Modulo Player et Modulo Kinetic Designer offrent la possibilité de programmer un show off line. Les opérateurs peuvent ainsi pré-encoder leur show sur leur PC sans avoir à être connectés à un média serveur. Leur projet sauvegardé sera transféré en temps utile dans le média serveur.

Modulo Pi propose aussi une formule d’abonnement pour Modulo Kinetic Designer 2D+3D. Destinée aux studios d’images et aux opérateurs, cette licence donne accès à des fonctionnalités avancées de Modulo Kinetic : outils d’étude et de simulation, VR interactive temps réel, création de contenu génératif et interactif grâce au moteur 3D embarqué dans le média serveur.

Un dongle et des licences abordables.

« A travers cette plateforme eshop, explique Yannick Kohn, fondateur et PDG de Modulo Pi, nous rendons notre technologie accessible à tous ceux qui souhaitent découvrir Modulo Player et Modulo Kinetic. Par ailleurs, les licences proposées permettront de significativement améliorer l’expérience des techniciens et freelances qui travaillent avec nos systèmes. Par exemple, la programmation off line leur offrira une plus grande souplesse d’organisation de leur travail au quotidien. »

Plus d’infos sur l’eShop Modulo Pi

Cynergie Sonorisation Live confirme ses commandes Robe et d&b

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Pour Cynergie Sonorisation Live, ce projet d’investissement, né il y a quelques mois, visait à accompagner le développement de l’entreprise et plus particulièrement à assurer la saison “chaude”. En dépit du Covid-19 et de ses conséquences dramatiques pour notre secteur d’activités, Laurent Ghys, directeur technique cette société a validé ses commandes.
En lumière chez Robe, 12 Esprite, 8 iPointe, et 16 Spiider. En diffusion chez d&b audiotechnik, 12 M4 et un système A complet en AL60 et AL90, ainsi qu’un complément d’Y7.

Ils sont cinq chez Cynergie Sonorisation. De gauche à droite, Julien Dray, Laurent Ghys, Maxence Baudoin et Baptiste Thelot. Absente sur la photo : Alison Thierry.

Mais revenons à l’histoire de ce prestataire né il y a 5 ans, à Amiens, et qui intervient surtout en Picardie, un peu dans le Nord Pas de Calais, en Normandie et en Ile de France. Leader sur Amiens, il arrive à s’implanter dans les secteurs du live et de l’événementiel, en intervenant au centre des expos Méga Cité géré par GL Event et dans les salles du secteur. Le chiffre d’affaires progresse vite. Après un an d’activité, en 2016, il investit dans son premier parc Robe : le binôme DL4S et Robin 600. Il y a un an, début 2019, un groupe de MegaPointe, LEDBeam 150 et Spikie rejoint les rangs du parc.

« On avait souvent besoin d’un Spot et d’un wash plus puissants, précise Laurent Ghys, d’où le choix aujourd’hui de l’Esprite et du Spiider. L’Esprite, je l’avais vu chez Robe, en République tchèque, un peu avant sa sortie et j’avais été étonné par son flux et séduit par la qualité de sa lumière en général.
C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’investir dans ce projecteur. Et comme la question de l’IP se posait de plus en plus pour des clients qui avaient besoin de marquer le coup sur des événements extérieurs et sur des sons et lumières, nous avons investi dans l’iPointe, la version étanche (IP65) du MegaPointe ».

Les voici impliqués dans cette chorégraphie baptisée Cœur-Onavirus imaginée par l’équipe pour soutenir tout le personnel engagé en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Au total 78 projecteurs Robe sont installés dans le parking de la société.



Leur parc de diffusion sonore n’est pas en reste.
Les 12 M4 d&b et le système A complet de 6 AL60 et 6 AL90, 4 VG Sub, ainsi que 2 D20, 4 Y7 complémentaires viennent compléter l’investissement réalisé en 2018 d’un système Y (20 Y8, 4 Y12, 8 Y7 et 2 Y10).
« Nous avions besoin d’un système de moyenne portée précise Laurent, et le système A s’adapte parfaitement aux salles de jauge moyenne, notamment quand elles sont gradinées. Nous avons toujours prescrit les systèmes d&b en installation, et en février de cette d’année nous avons signé un contrat de distribution de cette marque.

Nous sommes aussi très proches de Robe, dont nous proposons les projecteurs en intégration. Par cohérence, nous prescrivons les marques que nous avons choisies pour assurer nos prestations. »

A la question, pourquoi avez-vous validé vos commandes alors que le marché de la prestation est actuellement au point mort ? Laurent répond : « Nous avions obtenu l’accord des banques pour cet investissement qui est aussi en partie auto financé, et disposons d’un peu de trésorerie pour tenir. Néanmoins, même si la société est très saine, nous espérons vivement le redémarrage de l’activité en septembre.
L’intégration représente une part croissante de notre chiffre d’affaires à tel point que nous avions, avant la crise, pris la décision d’organiser un mini-salon portes ouvertes sur Amiens le 22 septembre. L’idée est de proposer notre savoir-faire aux collectivités, sociétés privées et aux salles de spectacles. On espère pouvoir le maintenir et avancer dans cette direction car il ne faut pas se leurrer, on rentre dans une période difficile.

Plus d’infos sur :

– Le site Cynergie Sonorisation Live

– Le site Robe Lighting France

– le site d&b audiotechnik France

 

Philippe Sadoughi, directeur des ventes Schoeps en France

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Philippe Sadoughi.

Philippe Sadoughi vient d’être nommé directeur des ventes pour la France de Schoeps GmbH. Il apporte à ce poste ses 38 années d’expérience de la distribution, du marketing et des ventes dans l’industrie audio professionnelle.
On l’a connu directeur des ventes et du marketing pour Shure pendant 15 ans puis distributeur exclusif de Sound Devices ces 20 dernières années au cours desquelles il distribuait aussi Aphex, Symetrix, Microtech-Gefell, Audix et Lectrosonics.

Schoeps Mikrofone est une entreprise familiale qui, depuis sa création en 1948, s’est forgé une réputation de fabricant de microphones parmi les meilleurs au monde. Toute la gamme est développée et fabriquée à Durlach, un vieux quartier de la ville allemande de Karlsruhe, par une équipe de 50 collaborateurs, y compris les capsules.

« Avoir été choisi par l’un des fabricants les plus respectables de notre industrie est un plaisir et un grand honneur, déclare Philippe Sadoughi. Travailler à faire progresser une marque prestigieuse telle que Schoeps est aussi une sacrée responsabilité qui m’enthousiasme.

De nombreux projets sont prévus pour mieux faire connaître nos produits, accroître et renforcer notre présence sur les différents marchés avec un meilleur service aux clients et utilisateurs. Comme toujours, je m’appuierai sur les meilleurs partenaires et acteurs pour accomplir cette tâche »
Philippe Sadoughi sera chargé de mettre en place et de superviser le réseau de vente ainsi que le support aux microphones Schoeps dans tous les segments de marché concernés, par l’intermédiaire des réseaux de revendeurs, d’entrepreneurs et de diffuseurs, et d’assurer l’interface entre l’usine et les utilisateurs.

D’autres informations sur le site Schoeps

 

Le système JBL VTX-A8 en webinar avec Bellote le jeudi 4 Juin

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Une très belle configuration A8 à l’Atabal de Biarritz. Ça pousse du dB et du bon.

Parmi les nombreux systèmes développés par JBL depuis des années, les systèmes line array VTX Series marquent une étape importante et ouvrent une nouvelle ère en matière de performances et d’intégration système.

Une VTX-A8 sans sa face avant. 8 transducteurs, 3 voies dont deux actives, grave et médium/aigu.

Ces systèmes sont l’application pratique de développements et de technologies protégés par de nombreux brevets. On peut citer le développement de nouveaux transducteurs, guide d’onde, système d’accrochage et de suspension.
Le système VTX intègre également de nombreuses technologies de traitement numérique et de contrôle, développées en étroite collaboration avec les autres marques du groupe Harman.

Bellote en chair et en son. Pas de panique, il sait de quoi il parle !

Le facteur humain est également pris en compte, en apportant à l’ingénieur système des outils techniques nouveaux, simples et performants, permettant le déploiement optimal du système sur tout type d’événement.

Dernier-né de la gamme VTX, le VTX-A8 permet la création de systèmes line array nouvelle génération en intégrant les avancées technologiques de la série VTX-A développée par JBL dans une enceinte compacte, adaptée aux applications de location et d’installation de petit et moyen format.

Pour découvrir le VTX-A8, nous vous invitons à participer au webinar dédié et animé par Laurent Delenclos qui aura lieu le jeudi 4 juin à 14h30. Il abordera tous les aspects du système : enceinte, transducteur, mécanisme d’accroche et de suspension, transport et configuration système avec Performance Manager.

Pour participer, cliquez simplement ici.

Enfin si vous voulez en apprendre plus dés maintenant, nous avons eu le plaisir d’écouter l’A8 à deux reprises.

– Freevox présente le VTX-A8 et le sub VTX B18 en écoute avec Bellote

– L’Atabal à Biarritz avec Bellote et JBL

Le Khamsin-S d’Ayrton, une révélation pour Mika

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Mika, charismatique chanteur et auteur de “Revelation” a démarré sa tournée “My Name is Michael Holbrook” à l’automne 2019. Véritablement plébiscité par son public, il a fait salle comble jusqu’au printemps 2020 ou le couperet de la crise sanitaire Covid-19 est tombé.

© Sarah Womack/Brilliant

Le design de Vince Foster pour “Revelation” était propre et simple. Beaucoup d’éclairage au sol, un nombre important de machines en accroches latérales et des ponts aux endroits les plus efficaces. De la même manière, ses choix de projecteurs étaient sans ambiguïté : seulement quatre références de projecteurs différentes et majoritairement des Ayrton. Environ trente projecteurs MagicBlade-FX accompagnaient 121 spots led à couteaux Khamsin-S.

© Sarah Womack/Brilliant

« Tous les spots sont des Khamsin, explique Vince quand nous le lançons sur la conception.
J’ai toujours été un grand fan d’Ayrton. J’ai utilisé une grande variété de leurs luminaires au fil des ans.
Le développement vers les têtes automatisées avec cette combinaison d’une technologie riche en fonctionnalités et d’une ingénierie de qualité est très excitant.

Les Khamsin-S sont partout : au sol, sur les côtés, sur la scène ‘B’ (un podium motorisé) et à contre de cette scène. La scénographie a été basée sur les idées de Mika et de sa sœur Yasmine. Nous voulions un look Music-Hall simple qui laisse le public se concentrer sur Mika.
Le brief était essentiellement de créer quelque chose qui fasse penser au “Baron de Munchausen”, avec une atmosphère humoristique légèrement ironique. C’est un artiste accompli, un véritable showman avec une approche très théâtrale. Un véritable cadeau pour un concepteur lumière. C’est comme un paon. Vous l’éclairez et il se met en scène. »

© Sarah Womack/Brilliant

C’était la première fois que Vince utilisait des projecteurs à Leds en éclairage principal. « J’ai toujours senti que les Leds n’étaient pas assez puissantes pour un gros show en Arénas, mais le Khamsin a prouvé que la Led a maintenant atteint sa majorité.
C’est un excellent projecteur, qui semble avoir tout pour lui. C’est une machine puissante mais très silencieuse très riche en fonctions : roues de gobos, roue d’animation, deux prismes, un frost et, bien sûr, une excellente plage de zoom qui me permet de l’utiliser à la fois comme un wash et comme un Beam. »
Ce spectacle ne comporte pas de vidéo (la scène est balayée de rayures en arc-en-ciel pour rappeler la couverture du nouvel album), et la lumière est centrale pour établir l’ambiance visuelle d’ensemble. Vince Foster a utilisé la palette de couleurs du Khamsin-S à fond pour jouer les couleurs de l’arc-en-ciel.

© Sarah Womack/Brilliant

« Généralement, sur certains mélanges de couleurs, on peut perdre en intensité, notamment quand on ajoute du vert, mais pas avec les Khamsin. Pouvoir utiliser le même appareil pour éclairer le spectacle montre sa flexibilité.

Mika passe beaucoup de temps sur la scène B donc nous l’éclairons à 360° et utilisons les Khamsin à contre avec les poursuites en support. Dans ce cas les couteaux sont très utiles pour encadrer les éléments de décors comme la batterie. J’utilise aussi un unique Khamsin en contre avec gobo rotatif pour son entrée sur scène. »

Dans son kit, il avait aussi une trentaine de MagicBlade-FX d’Ayrton. « Les MagicBlade-FX sont excellents, déclare Foster avec enthousiasme et leur zoom est fantastique. Ils peuvent créer un contre très large sans ruptures, comme un mur de lumière. J’en ai dix sur le pont central, huit au sol et neuf sur la scène B. Ils fonctionnent très bien comme uplighter et on obtient un très joli bain de pieds avec un remplissage uniforme qui ajoute au côté théâtral du show. Je suis également fan du contrôle individuel des sources. Avec les 7 sources je peux jouer des palettes de couleurs dynamiques.

© Sarah Womack/Brilliant

Je suis vraiment content d’avoir choisi l’option Khamsin-S et MagicBlade-FX comme kit de base pour cet éclairage, conclut Foster. Les Khamsin m’ont prouvé qu’ils pouvaient être le choix idéal quand on a besoin d’une lumière polyvalente pour un lieu type Aréna. Ils ont fait mieux que relever le défi. »

Plus d’informations avec le lien vers la version complète de cet article

Et sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Robert Juliat Oz et Roxie2 dans les théâtres de Milwaukee

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Depuis plus de 30 ans, la société Studio Gear de Milwaukee fournit des prestations de location, de production et de vente d’équipements audiovisuels et d’éclairage à ses clients partout aux États-Unis.
Tim Cooksy, spécialiste des ventes et de l’intégration de Studio Gear, connaît bien les projecteurs Robert Juliat pour les avoir utilisés à maintes reprises : « Personnellement, dit-il, j’ai installé du Robert Juliat dans toutes sortes de lieux : parcs à thème, salles de spectacle et tournées et je n’ai pas eu une seule mauvaise expérience ces produits »

Récemment, Studio Gear a fourni 4 poursuites à leds Roxie2 de 300 W à la Shorewood High School et une poursuite à leds Oz de 600 W au Milwaukee Repertory Theatre.

Roxie2 au le théâtre Barb Gensler de la Shorewood High School.

D’une capacité de 1 250 places, le théâtre d’art dramatique Barb Gensler de la Shorewood High School est dirigé par Brad Brist, son directeur technique. Le théâtre est plus grand que la plupart de ses homologues, car l’établissement s’engage fortement dans les arts du spectacle avec un programme ambitieux pour ses élèves. En septembre 2019, Brist a investi dans 4 Roxie2. Elles sont arrivées juste à temps pour être utilisées dans Urinetown, la grande comédie musicale d’hiver de la Shorewood High School.

« Il était très logique que l’école achète 4 Roxie2 au lieu de deux poursuites plus grosses, car cela donnait plus d’options créatives aux élèves », explique Cooksy. « L’école produit beaucoup de comédies musicales, et n’avoir que deux poursuites n’aurait permis d’éclairer que des duos.

Roxie2 au le théâtre Barb Gensler de la Shorewood High School.

Avec quatre Roxie2, plus petites et plus légères, les étudiants ont la possibilité de doubler les acteurs pour les duos, d’utiliser plusieurs couleurs pour texturer la lumière ou d’avoir des spots indépendants pour quatre protagonistes ou l’éclairage d’ensemble.

De plus, la plage de zoom de 10,5° à 22,5° de Roxie2 est très souple dans les petits espaces, et avec son faisceau le plus serré, il n’y a pas besoin d’iris et on peut toujours avoir beaucoup de lumière avec le projecteur, même à 10,5°. » Au spectacle Urinetown de la Shorewood High School a succédé une production de l’école secondaire de Xanadu Jr qui employait deux des nouvelles poursuites Roxie2. « Le moteur compact de 300 W de Roxie2 en fait un projecteur idéal pour le lycée. En association avec le contrôle DMX, cela le rendait extrêmement accessible à tous les étudiants », a précisé Cooksy.

Avec ses 720 places, le Théâtre Quadracci Powerhouse est l’un des quatre théâtres qui composent le Milwaukee Repertory Theatre, l’espace le plus prestigieux de la ville. Studio Gear entretient une longue relation avec le Milwaukee Repertory Theatre, et lorsque Cooksy a su que le Quadracci Powerhouse Theatre cherchait à remplacer ses poursuites, Oz se positionnait comme la solution la plus adaptée.

« Le théâtre, axé sur l’action, a une tradition de spectacles à un seul spot placé au centre, à l’arrière d’une salle en fer à cheval, dit-il. Il avait donc besoin d’un unique et puissant projecteur de poursuite, capable de percer l’éclairage général de la scène à une distance de 25 à 30 m. Le zoom de 7°à 14,5° qui équipe Oz est bien adapté car il couvre tous les angles demandés par la scène. »

Oz au Quadracci Powerhouse Theatre.

Oz, acheté en août 2019, a été utilisé dans les productions de West Side Story et La Légende de Georgia McBride cette saison, et le sera sur de nombreux autres spectacles à venir. « Nous avons eu de très bons retours des techniciens et des opérateurs sur le site et la présence de l’Oz a incontestablement amélioré leurs prestations.

Les opérateurs apprécient toutes les caractéristiques d’ergonomie qui font la réputation de Robert Juliat. Les techniciens et les concepteurs aiment aussi le joli champ uniforme fourni par une source led, ainsi que les économies d’énergie et de coûts qui en découlent. »

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

L’écran LED des NME Awards dopé par Brompton Technology

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Les NME Awards, l’un des événements annuels les plus en vue de l’industrie musicale, ont eu lieu le 12 février dernier à Londres avec le design audiovisuel le plus ambitieux à ce jour.
Centré autour d’un écran à leds constitué de 158 panneaux ROE Onyx noir décalés, bordant la scène, il utilisait quatre processeurs à haute capacité Tessera SX40 combinés avec huit distributeurs de données Tessera XD de Brompton Technology.

Après une année d’absence, les NME Awards sont revenus à l’O2 Brixton Academy de Londres pour consacrer les meilleurs talents musicaux de 2019. IMAG Displays, une société britannique spécialisée dans les écrans à leds et la production vidéo, a été chargée de répondre aux exigences en matière d’écran, ce qui intégrait la coordination du contenu pour les 35 remises de récompenses et les multiples prestations en direct.

« Nous avons été mandatés pour fournir un écran led déconstruit original et très innovant, et produire la totalité de l’ensemble audiovisuel, depuis l’installation jusqu’à la fourniture du contenu », explique Charli Harding, co-fondateur et directeur d’Imag Displays.
« La conception de grandes dimensions mettait en œuvre des écrans à leds et une scène échelonnée en gradins à gauche et à droite. C’était un gros défi qui, du fait de sa taille, nécessitait un équilibrage soigné des masses et une accroche à la toiture. »
Le design a été créé par Mark Connolly et Stuart Nunn de Blackbook Live, un directeur de production indépendant sous contrat avec le Broadwick Studio, qui était chargé de la production des Awards.

« Nous avons beaucoup travaillé avec Mark au fil des ans, en particulier sur des projets avec Samsung et Nike », explique Alex Strachan, fondateur et directeur technique d’Imag.
« Nous avons proposé notre ROE Black Onyx 2 mm combiné aux processeurs Tessera SX40, plus des unités de secours, et huit distributeurs de données Tessera XD, car les deux marques sont les leaders de l’industrie en matière de technologie et d’affichage à leds. »
Les travaux sur le projet ont commencé en novembre, avec des plans de conception, les calculs de masse et des esquisses du contenu. La phase de conception a nécessité environ un mois de planification, suivie de plusieurs visites du site et de réunions de production. Lors de la mise en place, il a fallu deux jours pour construire le mur de leds.

« Cela comprenait énormément de câblage : au total, environ 800 m de câble à fibres multiples, alors qu’il en aurait fallu 4 000 m si nous n’avions pas utilisé les XD. Grâce à Brompton, la construction a été beaucoup plus rapide et plus efficace car elle nous a permis de raccorder les panneaux LED de manière immédiate et de tester en continu au fur et à mesure qu’on les montait », poursuit Strachan.

Le processeur Tessera SX40 de Brompton prend en charge les écrans 4K à 60 Hz avec une sortie sur 12 bits par couleur, un redimensionnement à latence nulle permettant d’adapter la source à l’écran, ainsi que toutes les fonctionnalités de traitement particulières propres à Tessera telles que la correction des couleurs ChromaTune et le Réglage des couleurs à l’écran (OSCA). Sur le terrain, le processeur est souvent associé au distributeur Tessera XD, une solution monobloc sophistiquée destinée à gérer les complications du volumineux câblage qui peuvent se présenter avec les grands systèmes d’affichage à LED.

« Nous savions que l’équipe de production des Awards serait soumise à une énorme pression lors de la soirée, avec toute la logistique à gérer et le grand nombre d’artistes qui se produisaient », commente Rob Fowler, directeur principal du développement commercial de Brompton. « Nous étions sûrs que la gamme Tessera les aiderait à piloter la soirée, depuis la résolution de l’écran jusqu’à la qualité des couleurs, la puissance de traitement et la fiabilité, en passant par les procédures de glisser-déposer et de montage vidéo en direct. »

Plus d’infos sur le site Brompton Technology

 

Yamaha dévoile RIVAGE PM5, PM3 et deux nouveaux moteurs

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Les deux nouvelles surfaces de contrôle CS-R5 à gauche et CS-R3 à droite et les nouveaux moteurs DSP derrière.

La surprise est de taille. Yamaha complète sa gamme de consoles RIVAGE PM en créant un véritable écosystème de mélange et de transport du signal avec deux nouvelles surfaces CS-R5 et CS-R3 pour les systèmes PM5 et PM3, et deux nouveaux moteurs, le DSP-RX et le plus puissant DSP-RX-EX.
Si vous avez raté le début de cette saga nippone du mixage audio numérique de haut niveau, reprenons depuis le début. Le premier modèle ayant fait son apparition est le système PM10, une grande surface de contrôle avec trois banques de 12 faders, deux écrans tactiles et son grand panneau Selected Channel sans oublier le fameux bandeau en ronce de noyer, ses deux RPio dédiés équipés de pré-amplis Hybrid émulant un transfo et le circuit Silk et son moteur DSP séparé.

L’écosystème Rivage complet

PM10 a aussi introduit un nouveau protocole de transport du signal, le TWINLANe et surtout un rendu sonore d’une très grande qualité. Quelques années plus tard Yamaha a proposé la PM7, non plus une simple surface mais bien une console à part entière car disposant d’un moteur interne, communicant avec les RPio via le même protocole, mais aussi des Rio moins onéreux en Dante. La configuration PM7 a été une façon d’offrir une super console à un prix plus abordable et sans perdre les caractéristiques propres à RIVAGE dont la flexibilité, la puissance et le son.

Les nouvelles surfaces de contrôle

Une hauteur étudiée pour offrir le meilleur confort de travail.

Aujourd’hui Yamaha démocratise la gamme PM en proposant deux nouvelles surfaces plus petites, légères et intuitives pour former deux systèmes, PM5 et PM3.
La surface CS-R5, pour les systèmes RIVAGE PM5, est dotée de trois grands écrans tactiles et d’une section « Selected Channel » condensée, permettant un fonctionnement fluide et simplifié. La profondeur et la hauteur de la console ont été considérablement réduits pour une utilisation plus confortable et une meilleure visibilité à la fois des commandes comme de la scène.

Les nouveaux vumètres, plus détaillés et mieux placés.

Les vumètres désormais situés à côté de chaque fader afin de gagner en profondeur sont d’une grande précision et offrent une visibilité accrue, ce qui facilite les réglages fins des niveaux.
Avec seulement 42 kg, la surface de contrôle CS-R5 est également remarquablement légère et peut être facilement transportée et manœuvrée par deux personnes.

La surface de contrôle CS-R3, pour les systèmes RIVAGE PM3, regroupe toutes les fonctionnalités et les performances de la série dans une console de seulement 114 cm de large, ce qui en fait la plus compacte de la série et présente une configuration de faders identique au reste de la série RIVAGE PM, avec trois baies de 12 faders chacune.

Même si elle ne possède qu’un écran tactile, il fonctionne spécifiquement avec la section Selected Channel pour offrir un contrôle simple et intuitif, familier aux utilisateurs de la série RIVAGE, et facilite la prise en main pour les utilisateurs des séries CL et QL. Une gamme complète de contrôleurs physiques fait également de la surface CS-R3 un excellent choix en tant que console de retours.

Adieu DSP-R10, place à deux nouveaux moteurs DSP

Le nouveau moteur DSP-RX en version EX, presque le double de ressources pour les très grosses configurations.

Au cœur de tout système RIVAGE PM, on retrouve son moteur DSP. Le nouveau moteur DSP-RX fournit 120 entrées, 48 bus de mixage, 24 matrices et 384 instances de plug-in, tandis que le moteur DSP-RX-EX fournit 288 entrées, 72 bus de mixage, 36 matrices et 512 instances de plug-in.

Une vue arrière du DSP-RX-EX avec ses 4 slots pour cartes HY où il faudra par exemple choisir entre des cartes TWINLANe fibre multi-mode HY256-TL avec 300 mètres de distance max, ou les mêmes sur fibre mono-mode, les HY256-TL-SMF, avec une distance max de 2 Km. Les signaux audio numériques sont véhiculés au format 96 kHz et 32 bits. Sacré débit…

Les deux châssis offrent 4 slots pour des cartes HY capables de transmettre et recevoir 256 canaux. Deux slots Mini-YGDAI acceptent un grand nombre de cartes MY différentes. Deux alimentations indépendantes assurent la redondance.
Si vous commencez avec le DSP-RX et avez besoin de plus de capacité de traitement par la suite, un kit d’extension DEK-DSP-RX permettra au DSP-RX d’offrir la même puissance que le DSP-RX-EX.

Une paire de DSP-RX-EX, mais cela marche aussi avec le moteur moins puissant, en mode miroir. La sécurité absolue de PM10, PM5 et PM3. PM7 disposant de son propre moteur ne peut être redondée.

Les nouveaux moteurs permettent également la mise en miroir : deux moteurs DSP-RX ou deux moteurs DSP-RX-EX peuvent être utilisés dans les situations où la redondance est nécessaire.
Si un problème survient sur le moteur DSP maître, le second prend le relais pour que le spectacle puisse continuer, sans coupure. Ceci est vrai, sauf pour la console PM7 qui embarque son propre moteur DSP sans possibilité de mise en miroir avec un moteur externe.
Un choix de deux moteurs DSP avec différentes capacités de mixage, plus un total de cinq surfaces de contrôle, y compris les deux nouveaux modèles, offre aux ingénieurs du son une grande flexibilité pour créer des systèmes parfaitement adaptés à tous les types d’applications.

L’écosystème RIVAGE PM

Tous les systèmes RIVAGE PM utilisent les mêmes moteurs DSP, les mêmes racks d’entrées/sorties et les mêmes firmwares. Ainsi, quelle que soit la surface de contrôle utilisée, le son, les caractéristiques et le fonctionnement de base restent identiques.

Une configuration mettant en œuvre une PM7 disposant de son propre moteur DSP embarqué et un bac R10-S, la surface raccourcie du système PM10. Cela rajoute des voies pour travailler avec 60 faders ou bien à 2 opérateurs. 144 préamplis micros dans trois RPio sont connectés via TWINLANe en anneau.

La fonction « Dual Console » du système permet d’utiliser une seconde surface de contrôle comme « side-car ». N’importe quelle surface de contrôle peut être utilisée un jour en régie face, le lendemain comme console de retours, et ensuite comme « side-car » si nécessaire. De plus tous les modèles présentent la même configuration de faders avec 3 bacs de 12 faders, de sorte que la même organisation de faders peut être maintenue quel que soit le modèle utilisé.

La face arrière du stage rack RPio622 avec ses deux slots pour cartes HY occupés par un module TWINLANe et le second en Dante.

Tout comme les RIVAGE PM10 et PM7, les RIVAGE PM5 et PM3 sont compatibles avec deux principales technologies de réseaux audio numériques : le réseau propriétaire Yamaha TWINLANe (qui peut transporter simultanément jusqu’à 400 canaux audio avec une latence constante extrêmement faible, 125 μs en 96 kHz).
Et le réseau Dante d’Audinate, un standard que l’on retrouve également dans les consoles numériques séries CL et QL, ainsi que dans de nombreuses gammes de produits Yamaha mais dont la latence dépend du nombre de switches traversés, et donc rarement inférieure à 250 μs.

Concernant le TWINLANe, réseau à fibre optique en anneau, il est possible d’utiliser des fibres optiques mono-mode ou multi-mode selon les distances opératoires ; il suffit d’utiliser les cartes d’interface HY256 appropriées, HY256-TL pour la fibre multi-mode ou HY256-TL-SMF (Single Mode Fiber) pour la fibre mono-mode.


Une configuration à deux moteurs EX en mode miroir, mélangeant des RPio et des Rio, TWINLANe et Dante.

Les RIVAGE PM5 et PM3 héritent entièrement de la philosophie des RIVAGE PM de Yamaha : tout rack E/S compatible peut être utilisé sur scène pour des prises de son précises et fidèles, sans coloration, et permettre l’ajout de touches créatives selon les besoins et les envies.

Nouveau firmware version 4.0

Le nouveau firmware version 4.0 à venir sous peu, sera compatible avec l’ensemble de la série RIVAGE PM : du système RIVAGE PM10 au PM3. Cette nouvelle version offre de nombreuses et importantes améliorations de l’interface utilisateur et des fonctionnalités, dont l’ajout d’un nouveau plugin premium, la Reverb EVENTIDE SP2016. Livrée avec de nombreux presets, la SP2016 offre également de nombreuses possibilités d’édition qui permettront aux ingénieurs du son de personnaliser leurs réglages.

Ray Maxwell

Ray Maxwell, vice-président des ventes et du marketing d’Eventide, commente : « Les réverbérations luxuriantes et distinctes du SP2016 d’Eventide original ont été utilisées sur d’innombrables tubes depuis près de 40 ans.
La réverbération originale peut être entendue sur les albums d’Adele, Mariah Carey, Eminem, et bien d’autres. Eventide est honoré de s’associer à Yamaha pour apporter les réverbérations caractéristiques du SP2016 (Room, Stereo Room et Hi-Density Plate) aux consoles RIVAGE PM en version 4.0.

Des couleurs, des afficheurs et des boutons aussi parfaitement restitués…

Les utilisateurs disposeront d’une re-création fidèle du processeur en rack d’origine, grâce à l’utilisation de technologies de modélisation de pointe VCM permettant de reproduire à la perfection le son unique de cette réverbération largement reconnue ».

Par ailleurs, avec cette mise à jour, la série RIVAGE PM est maintenant capable de contrôler le système L-ACOUSTICS L-ISA. Pour chaque canal d’entrée mono ou stéréo, un contrôle direct des objets ou groupes L-ISA sera disponible directement depuis la surface de contrôle RIVAGE PM utilisée. En version 4.0, la RIVAGE PM7 verra également ses capacités de traitement augmenter en supportant 144 canaux d’entrées et 96 bus de sortie contre respectivement 120 et 84 en version 3.

La RIVAGE PM7, le modèle « tout en un » de la famille qui n’a pas été oublié, ses capacités augmentant considérablement.

Yamaha continuera à développer et à ajouter des fonctionnalités à la série RIVAGE PM en fonction des retours des utilisateurs sur le terrain, et continuera à travailler avec de nouveaux partenaires pour ajouter des plugins de qualité supérieure.

RIVAGE PM5 version 4.0 et les deux nouveaux moteurs seront disponibles dès cet été. La surface CS-R3 sera quant à elle commercialisée à l’automne.

Pour aller un peu plus loin

Bien que Yamaha ne fournisse pas d’infos quant à l’architecture ou les technologies employées pour les moteurs DSP du système RIVAGE (processeurs, DSP, FPGA, …, ou mix), on peut néanmoins avoir une idée précise des capacités de traitement pour l’exploitation.

Le pavé de commande propre à toute la gamme RIVAGE, avec ici sur la surface CS-R5, un mélange entre touches réelles et touches virtuelles sur l’écran à droite.

Pour tous les canaux d’entrée (3 patches possibles : A , B et Virtual Sound Check), on dispose d’un égaliseur paramétrique 4 bandes plus deux filtres shelving (4 algorithmes différents), de deux modules de traitement de dynamique (au choix 2 types de compresseurs, gate, de-esser, expander, ducking), jusqu’à 8 plug-ins en insert (sur une bibliothèque embarquée de 50), d’un délai réglable jusqu’à 1000 ms et du routage vers mix stéréo A/B, matrice, direct out, …

Pour tous les canaux de sortie, on dispose d’un égaliseur paramétrique 8 bandes plus deux filtres shelving, d’un module de traitement de dynamique (même choix que sur les entrées), jusqu’à 8 plug-ins en insert, d’un délai réglable jusqu’à 1000 ms et du routing mix vers stéréo, mix vers matrice, mix vers entrée,…

Pour les cinquante plug-ins compris (en standard), les moteurs prennent en compte selon le modèle, 384 ou 512 instances (ressources allouées en insert et envoi). Pour fixer les idées quant aux besoins, par exemple:

– Eventide SP2016 : 16 instances
– Eventide H3000 (Ultra Harmonizer) : 12 instances
– DynEQ4 (égaliseur dynamique 4 bandes) : 3 instances
– Portico 5043 (Neve) : 2 instances
– Portico 5033 (Neve) : 2 instances


Les écrans tactiles de 15” permettent aussi des fonctions telles que le pinch & swipe.

De plus et indépendamment des instances de plug-ins, on a accès à 48 égaliseurs graphiques 31 bandes ou 96 en 15 bandes.

La liaison (directe) entre les surfaces et les moteurs (en Ethernet) ne doit pas excéder 100 m (CAT5). On peut n’utiliser qu’un port (sans redondance).

Dans un système, on peut travailler soit uniquement en TWILANe, soit uniquement en Dante, voire en MADI, soit avec les deux réseaux mélangés selon les racks utilisés et les cartes HY insérées (côté moteurs), en sachant que d’une part les latences sont différentes (transport réseau et conversion) entre les deux réseaux (et deux types de racks) et que dans le cas des racks RPio (TWINLANe) même si on peut insérer une carte Dante, cela ne concerne que l’audio, pas le contrôle depuis la console.

128 entrées et sorties au format MADI.
144 entrées et sorties au format Dante avec SRC.
256 entrées et sorties au format TWINLANe

Nous n’avons pas encore d’informations concernant le prix de la gamme RIVAGE (le moteur du système PM10 change avec le passage du DSP-R10 aux deux nouveaux DSP-RX et DSP-EX-RX) ou quant à la possibilité de voir et essayer les nouveaux produits, mais on ne manquera pas de vous tenir informés dès que ces éléments seront disponibles.

En attendant, découvrez le système PM5 sur ce court film :

Et d’autres informations sur le site Yamaha

Les Robe Esprite éclairent une Famille en Or

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Les premières éditions sud-africaines et ghanéennes de l’émission ultra-populaire “une Famille en Or” ont été produites par Rapid Blue et enregistrées en décembre et janvier dernier dans les studios Urban Brew de Johannesburg.
C’est Joshua Cutts qui en signe l’éclairage. Le kit lumière fourni pas Blond Productions intégrait 12 spots led à couteaux Esprite Profile Robe. Cette émission marque les débuts du projecteur sur les plateaux de télévision africains.

Le très populaire American Family Feud Show (nom américain ndlr) a déjà été diffusé dans plus de 50 pays depuis 1976. Il fait partie des émissions les plus anciennes du paysage audiovisuel. Depuis 2010, elle est animée par le célèbre Steve Harvey.
Blond Productions basé à Midrand (Afrique du Sud), est une société de prestation spécialisée lumière, audio et vidéo pour la télévision, le cinéma et la publicité.

C’est donc à “Josh” que le projet a été proposé, l’idée étant de créer un binôme avec Maurits Neethling comme éclairagiste associé. Tous deux ont collaboré avec le scénographe de Dream Sets, Michael Gill pour présenter un package créatif et technique complet à Rapid Blue. Ils ont choisi l’Esprite en sources principales que le distributeur DWR venait tout juste de rentrer dans son catalogue.

Les lignes de conduite basiques des spectacles américains ont été appliquées à l’éclairage et Josh s’est inspiré des précédentes formules en choisissant les mêmes codes couleur. Un décor innovant et esthétique venait parfaire le visuel d’ensemble.
Les deux séries ont été tournées en 4 semaines au rythme effréné de 3 épisodes par jour. Des structures Prolyte supportaient les éléments de décors, avec un maillage de ponts flottants afin de fournir des points d’accès supérieur aux projecteurs.

Josh a utilisé les Esprite pour l’éclairage de face en raison de leur CRI élevé et précision de gradation : “Ce sont des Profile à leds de haute qualité, avec une lumière en sortie fantastique qui permet d’obtenir de superbes rendus camera notamment sur les tons de peaux.”
Le plateau intégrait des éléments multiples (comme des écrans leds ou plasma) en plus de luminaires et nombreuses barres de leds. Avec un sol noir ultra-brillant, particulièrement réfléchissant, il fallait fignoler le placement des sources lumière pour optimiser l’image à l’écran.
Pour Josh, le plus gros challenge en lumière a été de couvrir la large surface qui devait capter tous les mouvements de Steve Harvey (connu pour occuper tout l’espace et de manière énergique) tout en s’assurant que tous les angles de caméras étaient couverts.

En plus des Esprite, le kit lumière comportait 72 autres projecteurs Robe. 48 LEDBeam 100 ont été utilisés pour rétro éclairer les colonnes et autres éléments du décor et pour l’éclairage de contre de l’audience. 24 x LEDWash 300 assuraient la face et les contres de manière plus globale. Enfin, 24 x CycFX 4 étaient positionnés à contre des participants.
Blond possède déjà plusieurs centaines Esprite Profile en parc. “Le retour sur investissement est vraiment excellent. Ce sont des sources qui s’adaptent à toutes les situations,” expliquent les membres de l’équipe, touchant du doigt le fait que la décision a été prise de compléter le parc d’Esprite dans un futur proche.

Le pupitreur Ryan Lombard a été également très impressionné par ces appareils. Il explique que la plupart du temps, il les utilise entre 15 à 40 % de leur intensité, pour optimiser la profondeur de champs des caméras et garder les détails du décor. C’est d’ailleurs un style que Josh cherche tout particulièrement à créer en lumière.
L’enregistrement a été fait à une température de couleur de 4800K sans aucune source tungstène. Ryan a contrôlé les sources lumières avec une console grandMA2 light qui gérait également l’envoi des vidéos d’un média serveur Disguise P3 via un VPU.

Blond a aussi fourni un système son L-Acoustics pour cette série d’émissions qui est actuellement diffusée sur E.TV le dimanche soir en Afrique du Sud.

Pour plus d’information sur les produits sur le site Robe Lighting France

 

Arthur s’empare du trône !

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Robert Juliat est heureux d’annoncer le lancement de sa toute nouvelle poursuite à LED 800 W longue portée, Arthur, capable de rivaliser avec le flux lumineux d’une poursuite Aramis 2 500 W HMI à angle égal (jusqu’à 29 000 lumens).
Grâce à une optique serrée (5,5° – 15°) et la puissance de sa source lumineuse 800 W, Arthur garantit des performances indétrônables avec un éclairement supérieur à 2000 lux à 40 m de distance, tout en offrant un rendu lumière de grande qualité avec un IRC élevé (>90) ; critère capital pour une poursuite dont le rôle essentiel est d’éclairer et de mettre en valeur des artistes sur scène.

Ses qualités optiques offrent une répartition de la lumière parfaitement homogène, sans point chaud, et une excellente projection de gobos. Son zoom optique variable (rapport de projection 3:1) permet un contrôle indépendant de la taille de l’image et de la netteté, avec une projection parfaite quel que soit l’angle. La gradation électronique de la source assure la variation d’intensité lumineuse de 0 à 100 % avec un lissage exceptionnel même à faible niveau, et une température de couleur constante.

La consommation énergétique de cette poursuite est minimale grâce à l’efficacité de la source LED. En outre, elle est fonction de l’intensité lumineuse réglée ce qui n’est pas possible avec des poursuites à décharge dont la consommation est constante pendant tout le spectacle. Dotée de plusieurs modes de ventilation, Arthur est particulièrement silencieuse contrairement à ses homologues à décharge, et s’adapte ainsi à tous les lieux et en toutes circonstances.

De conception modulaire, la lanterne d’Arthur facilite les opérations de maintenance. L’alimentation, les drivers et l’électronique font chacun l’objet de compartiments indépendants et amovibles. C’est un avantage évident pour les loueurs et prestataires.

Si Roxie, Oz et Alice, les premières poursuites à LED Robert Juliat ont su convaincre leurs utilisateurs de leur légitimité à remplacer des poursuites à décharge 575 W et 1 200 W, il y a fort à parier qu’ils choisissent Arthur pour monter en puissance.

Arthur est en passe de détrôner tous ses rivaux – Longue vie à Arthur !

Plus d’informations sur le site Robert Juliat

Osram AirZing Pro, le tube UV-C killer de virus

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Osram propose les tubes AirZing Pro dont le rayonnement UV-C garantit la destruction de virus, notamment le Covid-19 avec 99 % de succès. Une aubaine pour tous les lieux publics fermés.

L’action stérilisante du rayonnement UV-C (200 nm – 280 nm) particulièrement autour de 250 nm de longueur d’onde a été découverte la fin du 19e siècle, et depuis 1960 son action sur l’ADN est entérinée.

Quand un micro-organisme (bactéries ou virus) est exposé à un rayonnement de 253,7 nm, un élément de son ADN/ARN (appelé Thymine) absorbe les photons et subit une transformation telle que la cellule ne peut ni se multiplier ni survivre.

Sur ces bases, Osram a développé la série de tubes AirZing Pro proposée en deux versions, 1,058 m de long pour le 5030 et 1,363 m pour le 5040. Ils émettent un rayonnement UV-C de précisément 253,7 nm, diffusent sur 360°autrement dit ils tuent tous les virus et bactéries exposés à leur lumière sur une zone comprise entre 80-150 m2 qui dépend de la hauteur d’installation. Le Temps d’exposition nécessaire à l’agonie du Covid-19 serait de quelques dizaines de minutes. Cette donnée sera précisée dans un second temps par Osram sous forme d’abaque car la durée est fonction de la distance entre le tube et la surface à désinfecter.


Revers de la médaille, ce rayonnement est très, très nocif pour l’homme. Toute désinfection doit être engagée salle vide. Osram a pour cela prévu une sécurité par infrarouge qui assure un retard de démarrage de 30 secondes et coupe instantanément l’alimentation à la moindre rupture de faisceau.

La ville de Wuhan a déjà installé plus de 1 000 tubes AirZingTM PRO dans 38 de ses hôpitaux en mars 2020

Les lieux qui auront intérêt à s’équiper de ce dispositif sont multiples : milieu hospitalier, écoles, entreprises, transports et bien sûr, théâtres, cinémas, salles de spectacle, clubs, bar, etc.

Ces tubes sont disponibles chez Dimatec

 

Accès à la formation : mesures exceptionnelles pour les intermittents du spectacle

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Dans la période exceptionnelle de crise sanitaire qui impacte votre activité, les partenaires sociaux mettent en place des mesures exceptionnelles pour soutenir et favoriser l’accès à la formation  des intermittents du spectacle :

– Si vous êtes en période de carence, celle-ci est levée pour vous permettre de suivre une formation dans cette période particulière.

– L’étude de recevabilité se fait sur 36 mois (versus 24) pour atteindre un nombre suffisant de cachets/jours de travail.

– Si vous êtes primo accédant, la période à compter du 17 mars sera considérée comme une période d’activité afin d’atteindre les deux années requises pour accéder à une for-mation. A noter : seule une formation métier pourra être mobilisée.


Outre vos droits à la formation sur le plan de développement des compétences administré par les équipes de l’Afdas, nous vous rappelons que vous pouvez mobiliser aussi votre CPF ou le CPF de transition, selon votre projet. Contactez votre conseiller Afdas pour vous accompagner dans la constitution de votre dossier de CPF de transition.

Cette période exceptionnelle peut créer de nouvelles opportunités de formations et être ainsi mise à profit pour continuer de développer vos compétences et préparer votre reprise d’activité.
Découvrez l’ensemble de l’offre de formations à distance, métier (sélection de projets pédagogiques reconduits en 2020) et transversales (bureautique, langues, management, sécurité, technologies numériques) en cliquant sur ce lien.

Pour plus d’informations sur les modalités d’inscription et de prise en charge, rapprochez-vous de l’organisme de formation pour un devis puis adressez par mail à vos contacts Afdas habituels vos demandes de prise en charge ou rapprochez-vous de votre conseiller emploi formation.

Et plus d’information sur le site AFDAS

 

Goosera, la formation réseau certifiante

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Certification en poche, ces Avengers du réseau sont maintenant prêts à relever le défi partout dans le 255.255.255.255.

La première, toute première session de Goosera AVNT-1, qui s’est tenue début mars, a été un véritable succès. Les stagiaires ont pu, grâce à un programme bien calibré, accéder à de nouvelles connaissances réseau et surtout les valider par la pratique.

Avec Fabrice, ils ont commencé à remplir leur boîte à outils avec méthodologie. La méthode pas à pas, est une notion simple et efficace pour construire son réseau ou le dépanner en cas problème. Elle permet d’éviter le cauchemar du black-out en plein show.

Le super formateur Fabrice fait le point…
..avec le tout premier groupe de stagiaires de l’AVNT-1.

Lors de cette première session, 100 % de ceux qui ont passé l’examen ont obtenu le fameux diplôme. Un beau score qui témoigne de l’accessibilité de cette formation. Les personnes certifiées seront d’ailleurs officiellement référencées sur le site Internet Goosera.com.
Voici leur réaction à chaud en vidéo.


Les notions abordées traitaient des différents protocoles utilisés sur le terrain, leur origine et mise en application, du DMX/RDM, de l’Art-Net et du sACN sans oublier d’approfondir les notions suivantes de DHCP, Dip Switch, Unicast, Multicast…

Le matériel utilisé lors des Travaux Pratiques.

Puis ces connaissances étaient mises en pratique lors de TPs avec des appareils terminaux permis lesquels : testeur DMX, splitter, pupitre, logiciel de monitoring, projecteur, node, câbles XLR ou Ethernet
Un programme dense faisant le point sur l’essentiel du réseau lumière avec le contrôle d’un média serveur, le mélange HTP /LTP et la redirection d’univers.

AVNT-1 est la première formation d’une suite de 5 modules construite selon une progression régulière du niveau de connaissances. Elle a pour objectif d’amener les participants à une maîtrise graduelle de la technologie réseau applicable en situation.

L’ambiance est studieuse lors de l’exercice final d’évaluation.

Plus d’infos sur le site Goosera et sur SLU : LC Formation s’associe à Fabrice Gosnet