Freevox présente le VTX A8 et le sub VTX B18. En écoute avec Bellote.

Lorsque Samsung a pris le contrôle de Harman, on a craint pour JBL, déjà bousculé jusque sur ses terres par des français, des allemands et même des canadiens. Il n’en est rien et le colosse au cartouche orange repart de plus belle avec les VTX A et le dernier né, le A8.

Il ne manque que la scène. Le son et la vidéo sont en place ! Remarquez à droite les wedges prêts à rugir.

La présentation en France de ce système a été l’occasion de rencontrer les équipes de Freevox et plus particulièrement Laurent Delenclos, le Directeur technique audio et Arnaud Leschemelle, le PDG de Freevox. Profitant de la disponibilité de ce dernier, nous lui avons demandé sa vision sur le groupe Harman suite à la prise de contrôle de Samsung et plus spécialement sur JBL.

Arnaud Leschemelle

Arnaud Leschemelle : Pour mieux comprendre Harman, il faut savoir que ce mastodonte est globalement composé de trois entités :
– l’automotive à savoir la voiture connectée et autonome avec toutes les technologies de pointe nécessaires, marché potentiellement colossal,
– le connected qu’on pourrait décrire comme la fourniture de services binaires pour les géants de la téléphonie et de l’informatique, une activité qui elle aussi va exploser quand la 5G permettra de quasiment tout connecter
et enfin le lifestyle ou la somme d’appareils audio visuels pour la plupart connectés connectés que le monde entier s’arrache.
JBL a triplé son CA sur des enceintes connectées en 3 ans. Samsung a donc acheté une somme immense de compétences toutes indispensables pour répondre au marché et à son évolution rapide et y apporte, au delà de ses moyens importants, une connaissance indispensable dans les réseaux, la téléphonie et la connectivité de masse.

Tout de magenta vêtu, merci Vari-Lite, le VTX A8

SLU : Le mariage semble des plus logiques, mais quid de Harman Pro et par exemple du retard pris par certains produits comme le A8 ?

Arnaud Leschemelle : Au moment où Samsung a pris le contrôle, Harman avait déjà lancé une profonde restructuration afin de créer des passerelles entre les marques et leurs R&D, surtout celles appelées à travailler ensemble au quotidien et aussi à repenser les sites de production et de gestion de marques parfois géographiquement émiettées et pas au mieux de leur compétitivité.

Ce travail de fond a dû être arrêté le temps de la transaction, ce qui a engendré des retards dans le développement, à plus forte raison que certaines équipes n’ont pas accompagné ces changements en quittant les sociétés du groupe. Changer une usine c’est facile, changer d’hommes ça l’est beaucoup moins, mais tout est rentré dans l’ordre et le futur s’annonce radieux avec énormément de nouveautés et d’avancées technologiques.

La salle de l’hôtel Hyatt Regency qui nous a accueillis. Des projecteurs ont aussi été présentés, donc, brouillard !

SLU : Connectées…

Arnaud Leschemelle : Forcément. De la même manière qu’une voiture ou un avion de ligne est connecté à son constructeur qui en suit la marche et garantit son bon fonctionnement, il va en aller de même avec les produits pro. Plus aucun ingé son ou éclairagiste ne se baladera avec des fichiers, même un plan de feu ou un patch audio. Tout sera prêt et fonctionnel à son arrivée sur les consoles car elles seront connectées. Et accessoirement à jour. Et si ce n’est pas ton matériel il suffira de taper login et password et la config se déploiera en quelques secondes.
L’arrivée de Samsung a révolutionné la manière avec laquelle les équipes de R&D travaillent et collaborent. Le développement chacun de son côté, c’est fini et la profondeur des changements que ce mode de travail et de conception génère va faire que certaines gammes ou produits vont être entièrement repensés comme les prochaines consoles Soundcraft, et d’autres très modifiés comme les prochains amplis Crown. Le futur s’annonce radieux.

Une A8 qui, grâce à la gentillesse de Bellote, a perdu sa face avant et nous montre ses 8 transducteurs, 2 graves, 4 médiums et 2 moteurs d’aigu.

SLU : Et le A8 dans ce tourbillon ?

Arnaud Leschemelle : C’est le premier produit de cette nouvelle ère Harman. C’est une enceinte super maligne, de la bonne taille pour tout type d’utilisation et de prestataire, aussi à l’aise en touring qu’en installation, richement dotée en accessoires, délivrant des spécifications de premier plan et qui génère des commandes !

On a bu du champagne hier pour notre travail, mais on a levé notre verre aussi à Harman qui travaille vraiment pour nous avec des produits faits pour plaire et ça vend partout, aux USA où une commande de 1000 A12 a été enregistrée, comme en Europe où JBL retrouve petit à petit sa place sur les riders. On a reçu notre stock de A8 presque en même temps que les USA.

Bellote est arrivéééé, sans se presseeeer..

Bellote, directeur technique de Freevox mais très grand sondier avant tout.

Et là, arrive comme une fleur Laurent Delenclos, pour quelques mots d’explication sur ces deux nouveaux produits que sont le VTX A8 et le nouveau sub dédié VTX B18, le tout suivi d’une écoute trois étoiles. Du Bellote pur jus !

SLU : On a bien compris que Harman et JBL ont passé une année assez compliquée, mais l’était-ce autant de réduire d’un tiers l’excellente A12 et faire la A8 ?
(Voir sur SLU Les nouvelles VTX A12 JBL au coeur de Paris)

Bellote : Oh oui. Sur le papier tout paraît simple, on réduit de 30% le gros modèle et c’est fait, mais une fois arrêté le choix de rester en trois voies dont médium et aigu sont coupés par un filtre passif, il a en définitive fallu tout reprendre depuis le début. La seule chose qui a été reprise est le moteur d’aigu annulaire qui équipe en trois exemplaires la A12 et en deux la A8, le 2423K.

Les deux moteurs annulaires 2423K au cœur de la A8

Tout le reste a changé et a donc été spécialement repensé et développé dont les quatre 3,5” médium et les deux 8” pour le grave.

SLU : Est-ce que la polaire est aussi régulière que la A12 ?

Bellote : Absolument. Constante de 300 Hz à 18 kHz. La A8 ouvre à 10° verticalement et 110° horizontalement.

Quand on parle de polaire régulière… 250 Hz à 18 kHz

SLU : Pas de possibilité de changer la directivité horizontale ?

Bellote : Les trucs qui bougent ? (rires) Non, c’est une vraie 110° et, malgré cette ouverture, elle délivre 139 dB SPL pour un poids de 29 kg.

Le B18, un seul 18” mais comme souvent avec JBL, tout neuf. 135 dB de SPL Max !

SLU : Tu nous parles du sub ?

Bellote : Le B18 est un simple 18” équipé d’un tout nouveau transducteur, le 2288H.
Les ingénieurs de JBL ont réussi à augmenter la pression acoustique de 4 dB entre 60 et 100 Hz sans pour autant sacrifier la réponse dans l’extrême grave.

L’excursion de l’équipage mobile est de 9 cm et la technologie est comme toujours le Differential Drive mais de nouvelle génération. Le problème c’est que la pulpe de cellulose ne résiste plus à une telle excursion, on est donc passé à divers mélanges pour et c’est la fibre de verre mélangée au carton qui donne les meilleurs résultats entre légèreté, solidité et résistance dans le temps.

Le B18 et ses 4 évents à double profil accélérant et ralentissant l’onde arrière.

Ce sub marche en bass reflex et dispose de 4 évents très travaillés dit Slip Stream placés aux quatre coins. A l’arrière on retrouve un inverseur A/B permettant de ponter deux subs avec un connecteur NL4 et chacun prend le canal d’ampli qu’il veut.
Ici et du fait d’un Arc Sub, chacun est relié à une patte délayée d’ampli. En face avant on a aussi deux prises pour des montages cardio. Il pèse 68 kg et on peut en accrocher jusqu’à 16. Bien entendu il est de la taille de la A8.

SLU : Les accessoires paraissent bien fournis…

Trois accessoires sur une photo. A gauche et sur la A8 le MiniFrame en trois morceaux, le Rotating Clamp et à la base des deux A8, le Base Plate.

Bellote : Niveau accastillage c’est archi complet. On a deux frames, les deux sont légers et le plus petit qui en plus est démontable en 3 morceaux, accepte 10 boîtes ou un panachage entre boîtes et sub à hauteur de 300 kg. Autre nouveauté, une pince pour accrocher jusqu’à 500 kg de charge et qui dispose d’un roulement faisant tourner la charge sur 360° !

On a aussi une platine (Base Plate) pour stacker des têtes sur un sub en verrouillant l’ensemble grâce au trou pour un pied et l’ensemble peut facilement pivoter et s’incliner de -15 à +5. Ici encore tout se range à même l’accessoire pour ne jamais perdre de pièces. Ce Base Plate dispose enfin de 4 patins élargisseurs d’empattement afin de sécuriser un stack de 3 subs et 6 têtes qui est le maxi que l’on peut faire, et qui serait sinon en équilibre instable vu la faible emprise du sub au sol.

SLU : Comment on amplifie tout ce petit monde ?

Un VRack, à savoir 3 I-Tech 4x3500HD Crown.

Bellote : Le ratio est de 3 têtes pour deux subs et l’ampli n’est autre que le Crown I-Tech 4x3500HD avec 3 A8 en parallèle sur deux pattes et les deux subs sur les deux sorties restantes. Chaque 18” accepte 2000 W sous 8 ohms donc en mettre deux en parallèle serait un peu juste sur cet ampli.

SLU : En fait tu serais bien avec un 4 canaux plus puissant et autre moins puissant (rires). Bon, on écoute ?

 

La configuration choisie par Bellote est optimisée pour la salle et ressemble à un vrai petit système avec 5 têtes par côté accrochées sur pied et un mini Arc Sub de 6 B18 ouvert à 70°.
Pourquoi 5 A8 et pas 6 ? La taille de la salle et plus encore le plaisir d’en garder deux à portée de main et d’appareil photo pour bien les raconter expliquent la chose. Deux VRack prennent en charge tout le système et les 4 wedges VTX M20 en 2×10” et VTX M22 en 2×12” qu’on a aussi eu le plaisir d’écouter brièvement et qui tapent dur, surtout le M20. De vrais wedges.

L’exploitation standard du système avec la tête A8 coupée tout comme le sub B18 à 80 Hz. SPL avant tout.

L’exploitation en full range de la A8, elle descend jusqu’à 50 Hz, et les deux choix possibles pour le sub entre 60 Hz avec un petit recouvrement ou à 80 Hz avec un plus grand pour disposer d’un gros niveau de grave. Dans les deux cas, on obtient un peu moins de SPL.


Le premier extrait comporte un contenu riche et détaillé dans le bas et connaissant Bellote, il n’est pas là par hasard. Comme aucun des très bons morceaux d’ailleurs. L’articulation du grave de la A8 est clairement Hi-Fi, mais aussi très physique entre 80 et 300 Hz. Ces deux octaves sont stratégiques pour qu’une basse ait à la fois rondeur et un effet « SVT dans le dos » dans l’attaque et le ressenti. Une écoute sans sub explique la chose.

Bellote écoutant les yeux fermés son système en compagnie de Xavier Poulailleau.

La A8 en full range délivre beaucoup d’impact et de détail de « petite gamelle » et par le couplage des têtes (5 dans notre cas, mais avec plus cela doit être un délice) une extension et une assise très lisible. On ne perd aucune note jouée.
Le sub donne aussi de l’énergie là où c’est utile pour souligner cette attitude de la tête et dénote l’intelligence du développement de ce nouveau système. Plus tard, un titre très chargé dans le bas montrera que A8 et B18 sont aussi à l’aise dans la pop urbaine et dans tout genre de musique nécessitant un gros contour.

La réponse en fréquence et en phase de la A8. Difficile de faire mieux…

Le médium est membraneux, fluide, fidèle et trahit dans le bon sens l’enceinte trois voies ce qui est rare pour une 8”. L’aigu enfin est aussi beau que celui de la A12 et ses deux moteurs annulaires, permettent aisément à la A8 de fonctionner comme système principal malgré ses 110° d’ouverture latérale. Il y a de la réserve pour une enceinte de cette taille. Ces moteurs 2” ont la particularité de rayonner directement sur le guide d’onde isophase offrant une sensibilité importante et une distorsion très contenue.

Le coeur de la A8 avec l’un des deux 8” dont on appréciera le radiateur et les orifices de ventilation de la bobine, gages d’une compression thermique sous contrôle, les deux 3,5” cachés derrière leur petite charge et alimentés par le fil bleu outremer et enfin les deux moteurs annulaires directement raccordés au guide isophase, ce dernier débouchant en face avant, derrière la fine maille blanche.

Laurent un micro à la main. Non, il n’a pas poussé la chansonnette mais a fourni de quoi écouter ses wedges !

Le clou de cette écoute a consisté en une sortie de console (sans le chant) mixé par l’un des meilleurs mixeurs français. Ca sonne fort et fidèle. Très analytique sans être truffé de haut. La salle n’étant pas immense, il n’a pas été possible de juger la polaire mais la A8 ouvre manifestement très large et sans détimbrages en sortant de l’axe. Sans être cardioïde, cette tête est très propre à l’arrière et ne devrait pas être difficile à travailler. Un coup d’oeil au calage de Bellote sur Performance Manager montre la qualité de la boîte et du preset. Les retouches sont minimes.

Mon petit doigt m’a laissé entendre que la A8 va faire une apparition cet été sur un festival. On ira écouter de près pour valider cette première impression positive. JBL tient le bon bout et ça ne nous étonnerait pas que la famille A s’agrandisse dans le futur à la fois en nouveaux modèles mais aussi en nombre de boîtes chez des prestataires français.

Et d’autres informations sur le site JBL Pro et sur le site Freevox

 

Portman Light P3 PIX3L avec démo vidéo

Le P3 PIX3L est un grand hexagone au design industriel, habillé d’un large réflecteur. Celui-ci recueille trois lampes halogènes quartz « crayon » 230 W placées en étoile derrière une grille en nid d’abeille.
Chaque source se pilote individuellement, grâce à une gestion DMX-RDM et des gradateurs intégrés. Adapté à son temps, une commande sans-fil est disponible via un récepteur W-DMX optionnel.

Proposé d’origine dans une version sur lyre, le P3 dispose d’accessoires d’accroche spécifiques permettant de les assembler entre eux au sein de larges structures spectaculaires.

Détail de la face arrière avec l’entrée et la sortie DMX sur XLR5, la PowerCON secteur et l’afficheur

La tête tri-lampe du P3 Pix3l.


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Portman

A PL+S 2019 RCF fête ses 70 ans avec une foule de nouveautés et les écoutes des systèmes

Pour cette édition de PL+S, RCF, qui fête ses 70 ans (création en 1949), a comme à l’accoutumée présenté de nombreuses nouveautés :

une nouvelle version plus musclée du line array grand format HDL 50-A, le HDL 50-A 4K (pour 4 kW RMS d’amplification à bord), le petit format HDL 26-A, amélioration du HDL 6-A (même encombrement).
Nous avons aussi vu de nouveaux moniteurs de proximité Ayra, les Ayra Pro, une console de mixage numérique 20 canaux déclinée en version rack avec ou sans interface Dante (M 20 X, M 20 R, M 20XD et M 20 RD) et toute une série de produits dédiés installation, RCF Business Music Solutions.

Commençons notre périple parmi les nouveautés avec les systèmes line array HDL 50-A 4K et HDL 26-A ; les impressions d’écoute de Ludo sur ces systèmes sont en fin de texte.

Le HDL 50-A 4K est une évolution du HDL 50-A introduit en 2015 qui conserve les mêmes transducteurs en 3 voies (2×12’’, 4×6,5’’, et 2 compressions gorge 2’’) dans la même ébénisterie mixte polypropylène et multipli de bouleau, mais embarque une autre amplification classe D (et alimentation) qui passe de 4,4 kW crête à 8 kW crête (4 kW RMS) grâce à l’adoption de modules Pascal Audio avec 2000 W RMS pour les deux 12”, 1000 W pour les quatre 6,5” et 1000 W dévolus aux deux moteurs 3” à gorge 2”.

Le HDL 50-A (et 4K, identique) ouvert, grille ôtée.

Cela modifie la masse d’une boîte qui augmente de 8 kg à 56 kg mais également le paramétrage DSP, car les fréquences de raccordement changent de même que les réglages de protection. Bien sûr le système accueille la nouvelle version de RDNet, RDNet 3.1, pour le contrôle en réseau avec de nouvelles fonctionnalités. Le SPL max avec le doublement de la puissance s’accroît de 3 dB à 143 dB (au lieu de 140).

Lucio Boiardi-Serri à côté de la version 4K du HDL 50-A.

Comme nous l’a expliqué Lucio Boiardi-Serri, l’Audio Specialist Audio Pro, cette enceinte dispose désormais du gros « moteur » qui lui manquait et les acquéreurs de la première version pourront changer l’électronique pour bénéficier du nouveau rendu. RCF étudie une solution abordable pour cet échange.
Impossible en revanche de mélanger au sein d’une même ligne les deux modèles 50-A et 50-A 4K pourtant identiques en termes de HP et d’ébénisterie puisque les fréquences de coupure ont légèrement changé de même que le calage des limiteurs.

Ligne de 4 HDL 26-A sur le stand

Le HDL 26-A est un petit line array deux voies doté de deux HP 6’’ Néodyme en symétrie coplanaire et en charge hybride (passe-bande acoustique) raccordés avec un moteur (Néodyme) à diaphragme Titane et gorge 1,4’’ (bobine 3’’) mûs par un module d’amplification classe D de 2000 W. La compression est montée sur un guide 4 Path.

Pour sa taille (même empreinte qu’un HDL 6-A) et sa masse (13,5 kg), il est capable de descendre assez bas (55 Hz), avec un raccord entre voies à 750 Hz, et peut délivrer un SPL max de 133 dB avec une ouverture de 100° (H) x 10° (V).
Il est tout de même recommandé de lui adjoindre en accroche son extension de grave complémentaire HDL 35-AS (15’’) dans les applications de touring faible jauge.

Grille ôtée, on voit bien la structure adoptée.

Face arrière HDL 26-A


La plateforme DSP intègre le filtrage FIRPHASE de RCF et le contrôle s’opère via RDNet. Bonne nouvelle, le système HDL 26-A est d’ores et déjà disponible commercialement.

Les moniteurs Ayra Pro

Comme pour la série Ayra, que la série Ayra Pro est amenée à remplacer, on dénombre trois modèles deux voies en 5 (Pro5), 6 (Pro6) et 8’’ (Pro8) accompagnés d’un sub en 10’’ (Pro10Sub), tous amplifiés en classe D avec une plateforme DSP supportant l’algorithme FIRPHASE garantissant l’alignement temporel sur toute l’étendue spectrale.

Toute la gamme Ayra Pro avec le sub à droite et le contrôleur MC-1 à gauche

Les amplis classe D embarqués délivrent respectivement 100, 120, 140 W et 300 W pour le sub. Equipé d’un tweeter à dôme 1’’ monté sur guide à directivité constante, ces moniteurs de proximité conviennent tout aussi bien à une utilisation professionnelle de monitoring stéréo ou multicanaux qu’aux systèmes AV haut de gamme ou encore en haute fidélité.
RCF propose également un contrôleur passif baptisé MC-1 pour gérer deux couples de moniteurs stéréo avec Mute, atténuateur 20 dB et contrôle de volume.

RCF Business Music Solutions

Cette nouvelle série de produits « commercial audio » comprend des enceintes murales (WMR, Wall monitors) et des haut-parleurs plafonniers (CMR, Ceiling Monitors) en 4, 5 et 6 » avec tweeter à dôme 1 » en ébénisterie composite ainsi que des amplificateurs avec ou sans mixers numériques, DMA et DPA, une télécommande (RC 401) et même une console de paging, BM404.

La gamme Business Music Solutions.

Les deux modèles de mixers-amplificateurs, DMA 82 (2 x 80W) et DMA 162 (2 x 160W), intègrent une plate-forme DSP permettant de charger les pré-réglages des enceintes. Les entrées (deux entrées ligne stéréo sur RCA, une entrée Mic / Ligne symétrique et une entrée de paging) disposent d’une sélection de gain (micro / ligne), d’un égaliseur graphique 3 bandes, d’un filtre passe-haut et d’un compresseur.

Sur les sorties, les réglages concernent le gain (mono / stéréo), le filtrage passe-haut à réglage fin et un « Bass Enhancer » (utilisant un nouvel algorithme propriétaire RCF). Chaque pré-réglage HP comprend des filtres FIR, 5 égaliseurs paramétriques et un Hi-Shelf. La configuration s’effectue via le panneau avant avec un affichage OLED ou via RDNet, à l’aide d’une carte optionnelle.
Une sortie de ligne est également disponible pour attaquer un subwoofer actif et une commande de mise en sourdine à distance permet de connecter le périphérique aux systèmes d’alarme vocale. Enfin, le DMA peut distribuer quatre canaux audio à des unités d’amplification DPA satellites sur un seul bus en câble CAT5.

Face arrière du DMA 162 en version RDNet.

Avec leur traitement de signal intégré, les amplificateurs DPA 162 (2×160 W) augmentent la puissance installée dans une architecture multi-pièces à partir du signal audio traité sur le bus à quatre canaux (avec également une entrée stéréo locale). La télécommande RC 401 et la console de télé-appel BM 404 peuvent être utilisées avec les unités DMA.

Les consoles numériques M 20X

Avec la console numérique M20 X qui se décline en version rack sans faders M20 R et avec la connectivité Dante, M20 XD et M20 RD, RCF introduit sa première console à faders motorisés. Cette série M 20 offre 20 canaux d’entrée avec 16 pré-amplis micro de qualité, huit entrées sur XLR et huit entrées sur Combo, deux entrées TRS et une entrée stéréo sur mini-jack.

La console M20 X, surface de contrôle.

Les dix 10 canaux de sortie sont répartis sur huit XLR et deux jacks TRS avec deux XLR pour le master G/D. Toutes les sorties sont routables. En outre le panneau arrière accueille une sortie stéréo AES-EBU, une interface audio USB 24×24 et un port LAN permettant de connecter un point d’accès externe pour une commande à distance sans fil.

L’écran tactile capacitif 5’’ complété de cinq encodeurs, permet de contrôler toutes les fonctionnalités du mélangeur. Quatre boutons de fonction rappellent les pages principales de l’écran et huit touches utilisateur programmables sont également disponibles. Les faders motorisés sont au nombre de 11, dont 10 pour les E/S et un pour le mixage principal. Ils sont assignables sur quatre couches (entrées 1-10, entrées 11-20, quatre retours FX et six custom faders, la quatrième étant dédiée aux 10 sorties de mix).

M20 R, version rack avec en bas la connectique de face arrière

Tous les canaux comprennent un filtre passe-haut, un égaliseur paramétrique 4 bandes, un compresseur (canaux 1 à 16) et gate, ainsi que quatre moteurs Z.CORE FX internes de qualité studio. Les effets incluent deux reverb, Delay et Modulation (échangeable pour un délai supplémentaire). Enfin, une sortie casque et une fonction RTA (Real Time Analyzer) peuvent être affectées à n’importe quel canal.

Trois options sont proposées pour l’enregistrement et la lecture multipistes en temps réel : 20 pistes sur carte SD, une interface USB 2.0 à 24 x 24 canaux et l’enregistrement/lecture stéréo sur clé USB. L’un des deux ports USB situés sur la surface permet la connexion de contrôleurs USB / MIDI ou de périphériques USB 5 V, le second permettant à un dongle WiFi de connecter un périphérique tiers, tel qu’une tablette.

L’écoute des HDL 26-A et HDL 50-A 4K

RCF nous a gâtés pour l’édition 2019 du PL+S avec deux systèmes proposés à l’écoute en plein air, le petit HDL 26-A et le tout nouveau HDL 50-A 4K complétés par un même ensemble de 9 subs 9006-AS en montage end fire. Nos impressions.

Remettons d’abord et comme chaque année les choses dans leur contexte. Ces écoutes ont lieu dans un espace assez limité, réduit par rapport aux années passées et à des distances que tout système même non line-array peut atteindre. Le niveau max étant de 95dBA, les petits systèmes sont clairement avantagés puisque chaque marque charge en subs.
Les sources diffusées sont toutes issues d’enregistrements studio voire de simples CD dont la mixage et la masterisation, voire la remasterisation permettent, année après année, une course au SPL, en gavant consciencieusement le Leq autorisé avec une préaccentuation déraisonnable des extrêmes. Pour nous résumer et de l’aveu même de nombre de techniciens assurant ces démos, il faut les prendre juste comme un aperçu de ce que sait faire le produit.

RCF a cette année encore partagé son podium mobile avec les cousins dB Technologies mais aussi les nouveaux cousins d’outre Atlantique EAW, et a accroché deux références de sa gamme d’enceintes en composite HDL, les 26-A et les 50-A.

Quelques produits de la grande famille de RCF Group. Ne manque qu’un micro de DPA ! De gauche à droite les HDL 26-A, les 50-A 4K, les dB Technologies VIO L212 et enfin le système Anya de EAW.

La collaboration avec Leo Moracchioli musicien YouTubeur bien connu a été maintenue et nous avons donc eu droit aux reprises metal de Africa de Toto et de GhostBusters de Ray Parker Jr. comme programme musical pour les passages avec sub (et donc à fort niveau) le tout étant entrecoupé habilement de passages parlés expliquant les points forts des produits et permettant de faire redescendre le LEQ ;0)

Les 26-A, étonnamment petits avec leurs 6” alors qu’à leurs côtés trônent trois modèles embarquant du 12” voire du 15”, sont d’abord mis à l’épreuve en full range avec un programme musical qui ne comporte rien en dessous de 80 Hz et s’en tirent donc avec les honneurs lors de ce bref galop d’essai. Le rendu est assez naturel et précis sans aspérité ni couleur. On sent simplement que c’est une petite boîte par le couplage du grave qui est forcément limité par la taille des HP.
La polaire est large et régulière. Les 90° sont une réalité avec au-delà une baisse rapide mais homogène. La voix est reproduite avec un joli grain et ce qu’il faut de bas médium pour qu’utilisées telles quelles, elles puissent suffire pour un événementiel, une prise de parole, un comique ou du théâtre.

Bi-amplifiés, disposant de 2000 W et ne pesant que 13,5 kg, les HDL 26-A offrent puissance et respect des timbres.

Le moteur 3” rentre à 750 Hz et fait un sacré boulot. La mise en service de l’ensemble de subs 9006-AS, un stack unique qui facilite l’obtention d’un lobe très peu interférentiel et calé pour séduire le nombreux public allemand, gonfle les 26-A et même si le vrai grave fait défaut, l’illusion est quasi parfaite et le SPL s’envole.

Africa revu et Metallisé dont des stems ont été livrés à RCF, permet de simuler un line check avant que la gomme ne soit mise pour un final au ras du limiteur multibande « hard » qui empêche la casse des transducteurs mais déjà dans le compresseur « soft » effectuant un premier freinage 6 dB avant. Ca pompe et tord un peu, mais le tout tient sacrément la route quand on se rappelle qu’on est en extérieur, avec 8 petites boîtes par côté et que ces dernières sont très abordables. On ne peut que saluer RCF pour cette démo et tout de même rappeler que ce n’est pas fréquent qu’on associe d’aussi petites têtes avec de tels subs qui ont à peine tiédi…

La soufflerie italienne. Neuf 9006-AS en montage End Fire et utilisée avec les deux références d’enceintes RCF accrochées.

HDL 50-A 4K

Avec les HDL 50-A, désormais 4K à savoir disposant d’une amplification stéroïdée, on change de crèmerie. 8 éléments par côté, il y a de quoi faire. Lucio Boiardi-Serri, l’Audio Specialist Audio Pro nous le confirme, cette enceinte dispose désormais du gros moteur qui lui manquait et les acquéreurs de la première version pourront changer le module ampli pour bénéficier du nouveau rendu. RCF étudie une solution abordable pour cet échange.

Impossible en revanche de mélanger au sein d’une même ligne les deux modèles pourtant identiques en termes de HP et d’ébénisterie puisque les fréquences de coupure ont légèrement changé de même que le calage des limiteurs. Ce nouveau module d’origine Pascal Audio fournit 2000 W RMS aux deux 12”, 1000 W aux quatre 6,5” et 1000 aux deux moteurs 3” à gorge 2”. Le double de la puissance ajoute fatalement 3 dB de SPL Max pour atteindre 143.

Comme chaque année, les écoutes des produits RCF font le plein, même quand la météo et le réseau Dante font des caprices ;0)

La première impression lors de l’écoute en full range est que ça respire drôlement. Le son est ample, très profond et le grave est vraiment présent avec une capacité dynamique importante et une restitution physique.
Le grain de la voix est précis, un peu chargé en aigu mais cela est sans doute dû à la fois au fichier son et image de la démo et au calage une fois encore très germanique. La polaire est large et les 90° sont atteints avec une chute un peu plus prononcée du médium par rapport au reste du spectre au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre. Aucune dureté ou couleur n’est perceptible ce qui rend ce produit parfaitement à sa place pour restituer des messages délicats comme du classique.

L’arrivée des subs se traduit par l’utilisation des arrangements de notre ami le YouTubeur Leo Moracchioli mais hélas sur GhostBusters, le titre choisi par RCF, il a définitivement trop chargé la mule et entre pompage, écrêtage et distorsion, il devient impossible de se faire ne serait-ce qu’une opinion sur ce système. Il est évident que le HDL 50-A 4K est puissant et apte à rivaliser avec d’autres gros formats, mais nous attendrons un vrai concert avec du vrai son pour nous prononcer.

RCF HDL 50-A 4K.

Espérons enfin que RCF renouvelle à l’avenir ses démos et passe à d’autres extraits tirés, si possible, de vrais concerts ou de sources irréprochables pour mettre à l’épreuve l’attaque, la dynamique et le respect des timbres que de ses très belles enceintes.

Et d’autres informations sur le site RCF

Vari-Lite VL6500, néo rétro

Vous rappelez-vous du VL5 ou encore du VL500 qui arboraient fièrement leur look de turboréacteur ? Ce design reconnaissable entre tous se croise avec celui de l’actuel VL6000 pour créer la future nouveauté signée Vari-Lite.
Pourquoi future nouveauté ? Car cette machine n’est pas encore au catalogue du fabricant d’outre-Atlantique et s’avère toujours en cours de développement. Soucieux de revenir de Francfort avec quelques informations à son sujet dans notre besace nous interrogeons Jean-Martin Fallas, chef produit chez Freevox.

Premier contact rapproché avec le futur projecteur de la gamme VL.

Le VL6500 est donc une évolution du VL6000 Beam, ce gros projecteur aux allures de searchlight. Il représente une volonté de Vari-Lite de proposer en plus d’une machine performante, un visuel attrayant pouvant s’avérer comme un critère persuasif d’intégration de l’appareil sur une création lumière. Des VL5/500 il ne réembauche les ailettes rotatives que pour le frost progressif, les autres fonctions ayant une action sur le faisceau restent bien cachées derrière le gros réflecteur ellipsoïdal qui habillait déjà le VL6000.

Ses fonctions justement… Sans rentrer dans les détails, pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont pas connus ou définitifs, nous apprenons que le système de roues de couleurs utilisé jusqu’alors cède sa place à un module de trichromie. Cet ensemble adopte en plus un CTO progressif.
Le frost, que nous évoquions plus haut, restera dans la version définitive tel qu’il nous est présenté sur le salon et permettra ainsi d’élargir ce puissant faisceau jusqu’à une valeur d’environ 32° d’ouverture. La roue de gobos rotatifs (utilisés dans le but de modeler le faisceau plutôt qu’en projection de graphismes nets) reste présente dans cette mouture, il en est de même pour l’iris et la lampe MSR Gold de 1 500 W.

Le look global très masculin demeure inchangé excepté quelques légers détails sur la tête, il en est de même pour le poids, inférieur à 30 kg, perturbant (dans le bon sens du terme) au regard des proportions massives de l’appareil.
Nous n’en saurons pas plus et restons encore quelques instants devant les deux premiers exemplaires fabriqués qui trônent devant nous. Les fonctions subiront-elles d’autres apports ou modifications ? Quand sortira ce nouvel asservi ? À quel prix ? Wait and see…

Plus d’infos seront disponibles sur les sites internet de Vari-Lite et de Freevox distributeur français.

Les interfaces tactiles ETC pour le levage et l’éclairage architectural

L’EchoTouch en haut de l’image entouré par plusieurs modules de la gamme Echo proposée par ETC.

Pour cette édition 2019 du Prolight+Sound, la marque américaine débarque en Europe avec dans sa valise deux nouvelles interfaces intelligentes, la première dédiée à la gestion de moteurs de levage qui partage la vedette avec une surface de contrôle destinée à l’éclairage de salle et architectural.

QuickTouch Preset, c’est le nom donné à ce nouveau boitier dévoué à contrôler 24, voire 96 points de levage. Cette télécommande entièrement paramètrable est présentée comme l’interface la plus intuitive créée par ETC. Elle se conditionne sous la forme d’un boitier équipé d’un large écran tactile de 7 pouces, un arrêt d’urgence et un bouton « go ».

Le nouveau QuickTouch Preset ici dans sa version 8, nouvelle interface dédie au levage aux airs de petite unité centrale.

Le but de cette interface est simple, faciliter la tâche des opérateurs, surtout ceux pour qui les compétences en machinerie sont limitées. Les multiples modes d’utilisation vont du simple contrôle unitaire de moteur à la programmation de mouvements complexes via une banque de presets éditables à volonté en mode administrateur, administrateur qui peut alors créer de toute pièce l’interface utilisateur et décider des possibilités qui qu’il souhaite ou non accorder aux opérateurs.

Ce boitier intègre donc une multitude de fonctions qui peuvent être amenées à évoluer via des mises à jour. Concernant les presets, ils sont au nombre de 999 maximum, quand au nombre de 24 points-moteurs il peut être augmenté jusqu’à 96 en raccordant un ou plusieurs nodes MCX.
Ce nouvel appareil de contrôle se situe à mi-chemin entre les systèmes de cintres informatisés et les commandes de machinerie plus « classiques ». Notons que cette télécommande n’est compatible qu’avec les systèmes de levage ETC.

Dans le même esprit d’utilisation, nous découvrons l’EchoTouch, une interface sous la forme d’un unique écran tactile dédié à l’architectural et la gestion de l’éclairage de salles et espaces de taille limitée. Ce système englobe dans ses fonctions principales la gestion des modules de la gamme Echo d’ETC (contacts secs, relais de puissance, contrôle réactif avec capteurs de présence …) et ce, en pilotage et retour d’informations, mais propose en plus dans un but adaptatif, la gestions de projecteurs asservis en tout genres via DMX/RDM et sACN.

L’EchoTouch, surface de contrôle entièrement tactile destinée au pilotage d’éclairage de salles et d’ensembles architecturaux.

L’appareil dispose ainsi comme une console DMX, d’une banque de fixtures comprenant la plupart des projecteurs du marché. Cependant attention à ne pas faire l’amalgame entre une vraie console lumière et l’EchoTouch. Ce dernier ne propose qu’un univers DMX et 64 canaux de pilotage et dédie d’avantage ses fonctions de contrôle envers les produits Echo et son protocole EchoConnect.

Son fonctionnement par contre est très proche de celui d’une petite console : boutons et faders virtuels, color picker, édition de séquences … L’environnement graphique de l’appareil est intégralement modifiable par l’utilisateur qui peut ainsi décider des fonctions qu’il souhaite afficher à l’écran et s’il le souhaite, les verrouiller.

Pour plus d’informations sur les nouvelles interfaces levage et éclairage architectural, rendez-vous sur le site web d’ETC

 

Martin VDO Atomic Dot, redoutablement efficace

D’innombrables mono sources lumineuses disposées sur le mur du stand Martin ne cessent de nous appeler à coups d’effets de matriçage, de puissants flashs et de couleurs. Ces effets proviennent du nouveau VDO Atomic Dot, un tout petit projecteur d’une efficacité redoutable, résultant d’une combinaison entre strobe, blinder et pixel vidéo.

Seul ou en nombre, le VDO Atomic Dot, nouvelle source fixe signée Martin brillera par sa polyvalence.

Ce petit boîtier octogonal au format PAR30 intègre en premier lieu une puissante LED COB centrale collimatée, disponible au choix en blanc chaud ou froid.
Autour de ce point milieu, une couronne de 16 petites leds RGB prend place et envoie sa lumière autour de la LED centrale qui est à nouveau redirigée vers le réflecteur.
Nous obtenons donc un effet Aura coloré et matriçable, visuellement très convaincant. Le faisceau créé par la LED centrale ouvre à 11°. Il arrive à 22° lorsque les sources sont combinées faisant grimper le flux lumineux jusqu’à 3 600 lumens à pleine puissance.

Vue rapprochée des petits « Dot » avec plusieurs accessoires comme un filtre frost ou un module de couplage rapide.

Au fur et à mesure que nous découvrons cet appareil, son nom nous apparaît comme une évidence. VDO pour son utilisation en tant que pixel via le protocole P3 ou l’ArtNet, Atomic pour sa puissance qui est vraiment au rendez-vous, et Dot pour son côté « mono source compacte ».
Mais les innovations ne s’arrêtent pas là ! Figurez-vous que ce petit concentré de lumens sera tout autant à l’aise en milieu sec qu’humide avec sa certification IP65.

Il dispose d’une connectique nouvelle et développée par Martin où datas et alimentation électrique transitent dans le même câble. Pas d’alimentation externe, chaque unité est approvisionnée en courant secteur et s’occupe comme une grande d’abaisser et réguler sa tension.

Le VDO Atomic Dot côté coulisses, avec en détail son connecteur hybride.

Ce point nous paraît important, ainsi les boîtiers nécessaires au raccordement entre ce câblage et celui plus conventionnel n’ont que cette fonction et sont dépourvus d’électronique.

Le petit Dot pourra sans sourciller répondre à quasiment toutes les extravagances des lighting-designers en termes d’accroche et d’intégration de par son large potentiel d’accastillage. D’autres accessoires sont disponibles comme des filtres diffuseurs pour éclater le faisceau jusqu’à 60° ou encore des volets réglables.

Une petite source prometteuse et clairement versatile, paramétrable en mono canal DMX comme blinder, 3 ou 4 canaux en mode « Atomic » (strobe) mais qui, en mode étendu nécessitera 64 paramètres. Pour finir, Wouter nous annonce son prix public qui avoisinera les 500 € HT par unité.

Plus d’informations sur le site du distributeur Algam Entreprises et sur le site de Martin

Inauguration de Chauvet France

Punch, Champagne et délices créoles, Chauvet France inaugurait le 21 mars dernier ses locaux de Chilly Mazarin entourée de ses invités, accueillis par Albert Chauvet, son épouse partenaire Bérénice et leurs équipes européennes. Détails de la soirée en images et interview d’Albert Chauvet

L‘équipe Chauvet France presque complète. De G à D, Alain Minet (Directeur du marketing & communication Europe, Martin Fournier (directeur commercial Europe), Victor Faré (commercial Pro/DJ nord & IDF), Laurent Ballarin (responsable PRO/DJ sud), Stéphane Pélissier (commercial Pro/DJ ouest), Nicolas Pommier (technicien et responsable produits Dj), Daniel Gjeorgievski (technicien SAV), Robin Caraveccia (commercial Pro/DJ Est & IDF), Jérôme Garnier (directeur technique), Juliette Masson (responsable administrative), Meriem Belhamra (coordinatrice marketing) et Laetitia Calvario (service client & ADV).

Accueillis par les jeunes femmes de l’équipe française. Sabine, Juliette et Meriem.

Voyager, dès accueil. Un petit shoot photo, transposé dans un décor de rêve, au choix de l’invité. Et démarrer la soirée avec un souvenir en poche.

Coup d’œil au Showroom.

Pas si mal ces projecteurs pour DJ, hein Laurent !

Martin Fournier (directeur commercial Europe) en pleine présentation des équipes France et de quelques membres de la filiale Belge et de la filiale Allemande.

…Les voici réunis. © Studio Géhin

Discours de remerciements d’Albert Chauvet…

… Aux invités très attentionnés.

Ahhh, le bar à punchs, réalisés sur commande

Imprimer nos visages en 3d sur une figurine dont on choisit le costume, une idée vraiment originale…

…et drôle. Vous le reconnaissez ? C’est Bruno


Fred s’essaye au putting. Suspense !

Baby-foot à 8 pour faire durer le plaisir…


En décembre 2016, Albert Chauvet réalise son rêve de créer une filiale en France, un pays auquel il est profondément attaché. Cette société américaine positionnée dans le top 3 des ventes mondiales de projecteurs sur plusieurs secteurs de la lumière a su recruter une équipe affûtée et très expérimentée, des commerciaux et techniciens qui avaient dans leur passé noué de bons liens avec le marché professionnel.
Un an et quelques mois après la création de la filiale, nous avions bien quelques questions à poser à Albert Chauvet quant à la réussite de l’entreprise. Il y en a une à laquelle ne répondra jamais le patron d’une entreprise privée américaine (c’est) : “Quel est le chiffre d’affaires de ta société ?”

Albert Chauvet, discret, chaleureux et bosseur infatigable…

SLU : Es-tu satisfait des résultats. En pourcentage, es-tu en mesure d’indiquer une évolution de CA en 2018 ?

Albert Chauvet : Avant tout, je suis extrêmement satisfait d’avoir gagné en proximité sur notre marché, avec les clients, les lighting designers, prestataires ou magasins.
Cela nous permet de mieux servir nos clients, les besoins spécifiques au marché français et de faire évoluer notre activité à la hausse. L’entreprise est très contente des résultats enregistrés en 2018 et la tendance sur le premier trimestre 2019 va au-delà de nos attentes.

SLU : Quelle est la nouvelle position de la France en termes de chiffre d’affaires dans le monde ?

Albert Chauvet : La France est une nouvelle filiale mais c’est aussi celle qui se développe le plus rapidement dans le monde…

SLU : Comment est organisée la filiale, avez-vous pu recruter des candidats pour effectuer toutes les fonctions nécessaires ?

Albert Chauvet : La filiale est déjà composée des services supports indispensables à la satisfaction des clients (service commercial, services techniques et après ventes, marketing et administratif). Nous avons commencé il y a un an avec 4 personnes.
Grâce au développement du chiffre d’affaires, la filiale compte aujourd’hui plus de 10 collaborateurs et pour poursuivre notre développement, nous sommes actuellement à la recherche d’un commercial pour le secteur sud-est de la France. J’en appelle donc à vos lecteurs ! (Rires)!

Bérénice Chauvet, épouse et partenaire marketing d’Albert depuis les débuts de Chauvet. Epuisée par le décalage horaire avec Miami.

SLU : Quels sont les types de produits qui rencontrent le plus gros succès ?

Albert Chauvet : Chauvet possède cinq marques, Chauvet Professional, Chauvet DJ, Chamsys, Trusst (non distribuée en Europe) et Iluminarc avec des gammes très étendues. Nous ne sommes donc pas dépendants du succès d’un produit.
Depuis 1 an, nous organisons régulièrement des roadshows, ce qui permet à nos clients de découvrir des gammes de produits jusque-là ignorées. Les séries Ovation, Rogue, Maverick et Intimidator sont nos gros succès du moment, sans oublier notre Epix.

SLU : Quel a été l’accueil des différents acteurs du marché français ?

Albert Chauvet : Excellent ! Je remercie tous nos clients pour la qualité de leur accueil et l’établissement de liens de partenariats forts, ce qui nous permet d’évoluer rapidement. Bien entendu, certains prennent plus de temps pour faire aboutir leurs réflexions, c’est pourquoi je suis très confiant pour la suite.

SLU : Pour quelle gamme avez-vous les meilleurs résultats ? Chauvet Pro ? Chauvet DJ ?

Albert Chauvet : Ces deux marques sont en forte évolution mais c’est particulièrement vrai pour Chauvet Professional qui était moins connue sur le marché français.

SLU : Quelques belles références en France à citer ?

Albert Chauvet : Nous sommes très présents sur le marché de l’installation et beaucoup de clients ont choisi Chauvet. A ma connaissance, ils en sont très satisfaits. Je pense par exemple au Puy du fou, au théâtre du CD 31 à Toulouse, au restaurant Pirates Paradise à Lille, au musée du quai Branly à Paris, sans oublier le dernier spectacle de Disneyland Paris. En prestation, Chauvet est régulièrement présent pendant Fashion Week et sur diverses tournées.

Et d’autre informations sur le site Chauvet France

Vias & Brocard, les hérauts de Nexo

Ils ont la gouache, réponse à tout et surtout des produits porteurs. Nous avons passé quelques minutes à Francfort avec deux visages bien connus de la profession du son : Stéphane Brocard et Jean-Jacques Vias, les hérauts commerciaux de Nexo.

Jean-Jacques Vias, le Nord, Stéphane Brocard, le Sud.

Ils sont désormais deux pour s’occuper du territoire national. Comment s’est effectué le partage ? Le plus simplement du monde, avec un cordeau et de la craie bleue !
Tout ce qui est au nord d’une droite allant de La Rochelle à Genève est traité par Jean-Jacques Vias (avec Dom-Tom, Maroc et Tunisie) et tout ce qui est au-dessous, c’est le jardin de Stéphane Brocard, lyonnais et fier de l’être.

SLU : Quels sont vos derniers projets ?

Stéphane Brocard : On vient de livrer début avril une très belle installation en STM (M28, B112, S118 et ID24 pour ajouter en flexibilité) dans un hall de 1000 m2 dédié à l’événementiel dans un incubateur lyonnais dernier cri mettant des outils de grande qualité à la disposition des start-ups et qui s’appelle le H7. Une ancienne fonderie classée. Le prestataire intégrateur qui a géré ce projet et complètera ponctuellement l’installation en fonction des besoins grâce à son stock est MKplus à Brignais.

Une vue de la grande nef où sera déployé le système Nexo STM

Jean-Jacques Vias : On a aussi Tuareg Prod à Casablanca au Maroc qui vient d’investir dans 24 GEO M10 et qui fait des prestations magnifiques.

SLU : Combien de de boîtes en plastique vous avez vendu ? (provoc en solde NDR)

Stéphane Brocard & Jean-Jacques Vias : Ahh non, pas en plastique ! En composite ! (chic, ça marche) On a de meilleures propriétés qu’avec du bois et les avantages sont innombrables. On peut travailler la dureté, la souplesse, l’absorption, la tenue dans le temps, les formes et j’en passe.

Une configuration type avec deux MSub18 et 6 GEO M12 photographiée chez Nexo. Si, si, il fait beau à Plailly;0)

Jean-Jacques Vias : Pour répondre à ta question le M12 vend très bien. On pensait que le lancement du M10 allait être dur à battre, mais c’est chose faite et on a une première tournée qui part avec, Aldebert, et se produira dans des Zéniths à la rentrée 2019 avec une configuration musclée.

Stéphane Brocard : Pour le lancement du GEO M12 on a fait une grosse tournée en camion d’un mois avec Jean-Jacques et un tech son, Damien Herbillon, auprès de nos distributeurs français pour leur montrer et leur faire écouter. Cela nous a permis de bien connaître le M12, de le découvrir dans tout type de lieu, d’avoir beaucoup de remontées de terrain et aussi de chouettes commandes (sourires).

Jean-Jacques Vias : Ce n’est pas de tout repos car il faut arriver tôt, lever le système, le caler, faire deux démos et à partir le 17h le tomber, remballer le tout et partir en camion vers la ville suivante !

SLU : Est-ce que le 12” lui donne des facilité en large bande ?

Stéphane Brocard : Oui, on a été surpris de sa capacité à fonctionner sans sub. On a encore de l’énergie à 50 Hz et cela a scotché tout le monde lors des démos car même avec un petit nombre de boîtes, le M12 peut s’en tirer dans un événementiel ou toute application qui ne requiert pas la dernière octave ou un gros SPL.

Jean-Jacques Vias : Le but est de coller aux besoins des prestataires de taille intermédiaire et de leur proposer un système qui offre le « woaw effect » qui le différencie et le rend désirable. M12 est novateur, puissant et plein.

Une M12 sans sa grille mais avec un évent sérieux. 50 Hz à -6dB, 140 dB SPL Max et le tout pour 34 kg…

Nous avons laissé JJ et Steph à leurs visiteurs mais nous irons à la rentrée écouter Aldebert et le M12 dans un des Zéniths de la tournée, trop curieux d’entendre comment ce nouveau système appréhendera d’aussi grands espaces.

Et d’autres informations sur le site Nexo

 

Robe SilverScan, retour aux sources

Le Stand Robe est toujours plein à craquer, signe heureux d’une vitalité inflexible.

Dans un immense décor de film d’aventures, les guerrières danseuses de la trilogie Lost World ont chauffé la place au groupe de techno swing Mydy Rabycad pour une soirée d’anniversaire mythique.
Malgré trois cents projecteurs impliqués plus guère de BMFL et Tarrantula, mais des ponts de pierre hérissés de SuperSpikie, des parois supportant des théâtrales T1 Profile et Wash, des douves pluvieuses gardés par des iPointes et au plafond, clin d’œil à l’esprit rave de leurs débuts, la renaissance surprise des premiers SilverScan.


ROBE lighting at ProLight + Sound 2019 from ROBE lighting on Vimeo.

SilverScan

La république Tchèques est un pays de coutumes. Robe a donc décidé de fêter ses noces d’argent, vingt-cinq années au service de ses utilisateurs, avec une série déjà culte de projecteurs, les Silver Jubilee.

Présenté en gris pour les exhibitions, le SilverScan est évidemment disponible en noir pour les prestataires.

Première surprise inespérée, le retour maintes fois demandé du Scan, ce populaire automatique si vite oublié. Clin d’œil au premier projecteur Robe, le SilverScan est un remix maîtrisé, abordable et fiable du Scan 250.

En intégrant toutes les technologies du Viva CMY à un luminaire compact avec miroir asservi, les tchèques nous rappellent non seulement nos premiers émois d’éclairagistes, mais aussi tous les avantages à utiliser ce type de projecteur : une vitesse de déplacement inégalée, une maintenance simplifiée par l’absence de lyre en mouvement, et un encombrement réduit, propice aux intégrations fixes.

Si ses facultés le destinent a priori aux complexes architecturaux, parc à thème et discothèque, la réponse incroyable du public promet de le voir s’intégrer dans nombre de projets scéniques.

La matrice de leds de 350 W, dont les détails sont visibles dans le reflet du miroir, permet d’utiliser pleinement les effets dérivés du Viva CMY : une trichromie CMY, une roue de 6 couleurs, 7 gobos rotatifs et 9 gobos fixes, un prisme 3-facettes et un filtre frost. Grâce à son miroir proche de la sortie focale, l’excursion de zoom est plus large que celle des anciens Scans, comprise entre 9° et 27°.

Le Pan et le Tilt changent aussi, avec des débattements de 180° et 55°, des moteurs ultra-réactifs et une gestion séparée de la vitesse tant elle est véloce. Avec 16 kg, 74 cm de long et 37 cm de profondeur, le SilverScan a déjà démarré en trombe ses commandes, à l’image de JBL Sonorisation, premier client de Robe France à avoir craqué directement au premier regard.

25 ans de technologie séparent le modèle original Scan250 de son successeur SilverScan.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Algam Entreprises recherche un(e) responsable Commercial(e) Intégration RP

Dans le cadre de son développement, Algam Entreprises, recherche un(e) responsable commercial(e) Intégration pour prospecter de nouveaux comptes en région parisienne et suivre le développement des clients intégrateurs existants.
De formation commerciale Bac+2 minimum, vous justifiez d’une expérience confirmée dans une fonction similaire.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Algam Entreprises recherche un(e) Assistant(e) commercial(e)

Dans le cadre d’un remplacement temporaire, Algam Entreprises recherche un(e) Assistant(e) commercial(e).
Vous jouez un rôle d’information et de conseil auprès des clients, vous prenez en charge les tâches administratives de gestion commerciale notamment les processus de réponses aux appels d’offre et de suivi d’affaires, vous assistez les Responsables technico-commerciaux au quotidien.
De formation Bac+2 technique ou commerciale, vous bénéficiez d’une première expérience significative sur un poste similaire.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Ayrton, montée de gamme

Porté encore une fois par le show haut en couleur de Stéphane Migné, Ayrton met à l’honneur une gamme complète de lyres Spot et Wash. Les projecteurs impliqués sont à la fois les garants d’une certaine tradition de l’éclairage et les portes étendards d’une conception quasi futuriste, nouveau credo d’Ayrton depuis le lancement de ses séries Profile et Wash Luminaire, portés par le succès du Ghibli.

L’équipe Ayrton à l’ouverture de Prolight+Sound. De G à D : Rémi Derruau (Product Manager), Christopher Ferrante (CEO), Cyril Union (Electronic Design Engineer), Michael Althaus (Global Sales Director), Yvan Péard (CTO), Roger Li (Key Account Manager) Simon Gasch (International Sales), Marilyn Hordesseaux, Zane Cretten (International Sales), Jorg Sieper (Germany Sales), Markus Kowalewsky (Germany Technical Support), Linnea Ljungmark (International Sales), Lance Liu (Industrial Engineer), Jean Nguyen (Marketing Manager), Jerad Garza (International Sales), Sandra Valentin (Inside sales), Evgenii Kamenskii (Russia Sales), Axel Schwakenberg (Germany Marketing), Henrik Frevert (Germany Sales), Vincent Billard (Director of customer service)

Après le lancement à l’automne dernier de ses deux fers de lance, le Profile Khamsin et le Wash hybride Bora, deux nouveautés viennent compléter cette série de luminaires dans le vent, dans des déclinaisons plus compactes, les Diablo et Levante.
En avant-première également, un monstre de puissance et de précision dénommé Huracán-X, dont la luminosité atteint de nouveaux records, et le premier Profile IP65 d’Ayrton, le Perseo-S seront détaillés prochainement.

AYRTON – Prolight+Sound 2019 from Ayrton on Vimeo.

Diablo et Levante

En complément des Merak et Mistral, les Diablo et Levante sont les déclinaisons en 300 watts et moins de 22 kg des fameux Khamsin et Bora. Tous deux sont disponibles dans des versions de moteur led différentes, le S et le TC, ce qui fait 4 modèles en tout, strictement semblables de l’extérieur.
Les versions S sont propulsées par une source led blanche 300 W de 26 500 lumens à 8000K et annoncés pour un peu moins de 20 000 lumens à 6.500K en sortie avec un IRC supérieur à 70. En source TC ce sont 20 500 lumens à 7000K au départ et 14 000 lumens à 5700K à l’arrivée, mais doté un IRC à 90.

Les modèles TC sont donc plutôt prévus pour des applications très précises en lumière, comme en opéra ou en tournage, tandis que le gain de puissance des S les destine essentiellement à la scène ou aux évènementiels.
Ces deux projecteurs, fortement complémentaires, se révèlent riches en effets et pourvus d’un système optique décisif, réalisé avec un ensemble optique complexe de 13 éléments.

Adeptes du même design minimaliste tout en douceur…

… les projecteurs Ayrton ne se distinguent plus que par leur logo.


Le Diablo est un Profile équipé d’une roue de 7 gobos HD verre graphiques tournant, de l’effet ‘sparkle’ de scintillement du module led, d’un prisme 5 facettes, d’un iris, d’une roue d’animation, de 4 couteaux à insertion totale, d’un frost, d’une trichromie CMY, d’un CTO variable et d’une cassette de 7 couleurs complémentaires. Sa large amplitude de zoom permet de passer de 6,7° à 53° au travers de sa lentille de sortie de 119 mm.

Le Wash Beam Levante possède aussi 7 gobos tournants, plus basiques mais très efficaces, l’effet ‘sparkle’, un iris, 4 volets internes à insertion totale, un frost linéaire et le même système de colorimétrie. Particularité du Levante, une lentille claire de 138 mm orne sa tête, preuve de son hybridation Wash et Beam. Son zoom plus important passe de 6,3° à 58°.
Les deux utilisent les dernières technologies avancées de refroidissement par changement de phase liquide et dispersion de chaleur tubulaire, garantes d’un rendement maximum et d’une ventilation silencieuse. Ils sont compatibles DMX-RDM et Lumen Radio grâce à leur récepteur sans-fil intégré.

Leur production a déjà démarré, afin de garantir dès maintenant les premières livraisons pour les commandes effectuées auprès d’Axente, distributeur d’Ayrton.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

Amadeus imagine un système de diffusion immersive à La Scala Paris

La Scala by night.

Erigé en 1873 et après plusieurs vies mouvementées, La Scala Paris désormais théâtre d’art s’est équipé de 172 enceintes Amadeus et du processeur de son spatial Holophonix. Ce système de diffusion immersive offre au théâtre parisien un outil aux possibilités infinies.

La Scala Paris est un théâtre d’art, ouvert à tous les courants de la création au plus haut degré d’invention. Après des année d’errance et d’abandon, il s’est inventé et rebâti de fond en comble, du printemps 2016 au printemps 2018, dans un dialogue constructif avec les artistes d’aujourd’hui, de toutes les disciplines. Plusieurs dizaines d’entre eux sont venus visiter ce lieu et l’ont façonné par l’expression de leurs désirs.

Le kit son est aussi polyvalent que magique par son potentiel. Souhaitons que des œuvres spécifiques soient crées afin de l’exploiter.

Tous ont composé sa programmation, habités par l’histoire extraordinaire de la salle et l’ambition de son projet artistique. Tous sont devenus aussitôt des « pensionnaires » de La Scala Paris qui présentera régulièrement leurs créations tout au long des saisons futures. Théâtre, danse, arts du cirque, musique et arts visuels habiteront dans les murs neufs d’un lieu de mémoire, impatient de rayonner ici et partout.

Des artistes scénographes, designers pensionnaires avec Mélanie et Frédéric Biessy qui ont repris ce lieu et l’ont ressorti de terre.

Parce que nombre d’artistes d’aujourd’hui ne peuvent s’exprimer totalement dans les espaces de représentation traditionnels et frontaux, c’est dans un dialogue avec eux que s’est inventée la conception de la Grande Salle de La Scala Paris.

Richard Peduzzi en charge de l’identité visuelle de La Scala

Elle est dotée d’un gradin modulable dessiné par le scénographe Richard Peduzzi et construit par les sociétés italiennes CETA, de Bergame, et BL&F, de Padoue, sur le modèle inventé par le designer Giorgio Armani pour ses propres cinémas et spécialement adapté pour La Scala Paris.
Ce gradin mobile et sécable, piloté électroniquement par « joystick », permet plusieurs configurations différentes pour favoriser toutes les formes de la création scénique et plastique : frontale, bi-frontale, tri- frontale, quadri-frontale, etc. Ce gradin est complété par deux balcons et des coursives latérales d’environ 100 places à chacun des deux étages.

La jauge en version frontale est de 560 places. Elle peut être étendue jusqu’à 750 personnes selon la configuration. La modularité est exceptionnelle. Il faut en effet moins de quarante-cinq minutes pour modifier la configuration du parterre.
Un gril technique sous plafond aux mesures de la salle (15 mètres de largeur sur 25 mètres de profondeur) permet à tous les systèmes d’accroche – son, lumière et vidéo – de trouver leur place quelles que soient les volontés des metteurs en scène, chorégraphes, chefs d’orchestre, vidéastes et plasticiens.

Philippe Manoury en charge de l’identité sonore de la Scala.

La Scala Paris est dotée d’une acoustique physique variable, mettant en œuvre les technologies les plus récentes, conçue avec le compositeur Philippe Manoury et les meilleurs ingénieurs acousticiens.
Cette acoustique remarquable peut satisfaire les exigences des compositeurs, interprètes et designers sonores.
Par sa modularité et son acoustique variable, La Scala Paris offre des conditions de création, de production et de représentation parmi les plus performantes de la capitale.

Les choix sonores et acoustiques qui ont été faits par Mélanie et Frédéric Biessy à la Scala sont nés de leur rencontre avec des artistes tels que Philippe Manoury, Philippe Hersant ou Philippe Schoeller. Il s’agissait pour eux de concilier un dispositif prêt à accueillir tous types de spectacles vivants et les concerts les plus sophistiqués sur les plans acoustiques et sonores. Leurs rencontres et échanges avec l’IRCAM ont également contribué à faire de La Scala Paris une salle aux performances acoustiques uniques.

Melanie Biessy, co-propriétaire de La Scala.

Frederic Biessy, co-propriétaire de La Scala.

L’acoustique et la sonorisation de cette salle sont au cœur du projet de Mélanie et Fréderic Biessy, même si La Scala n’est pas à proprement parler qu’une salle de concert.
« Faire le pari de la pluridisciplinarité implique pour qu’il soit gagné, que dans chaque domaine, l’outil soit le plus exigeant et le mieux adapté à la qualité et aux exigences des artistes produits. Le retour de tous les artistes qui se sont produits à La Scala depuis quatre mois confirme que ce pari est réussi, » évoque Frédéric Biessy, producteur de théâtre et propriétaire de La Scala Paris.

Le système de diffusion électro-acoustique spécialement imaginé pour La Scala Paris par la société Amadeus – en concertation avec le compositeur Philippe Manoury et les scénographes Patrice Buniazet et Richard Peduzzi – est extraordinaire dans sa conception. Il offre de par sa modularité une quantité quasi-infinie de configurations et de possibilités.

A gauche Gaëtan Byk, le directeur du marketing d’Amadeus et et Thierry Coduys, le responsable recherche et développement du projet HOLOPHONIX chez Amadeus.

« La Scala Paris a été rêvée tel un lieu fondamentalement différent, différenciant de par sa programmation, de par son expression artistique, de par sa scénographie technique et les technologies qui y sont associées.
Le sujet du sonore a immédiatement été essentiel, tant sur des aspects purement acoustiques, mécaniques, que sur ceux de la diffusion électro-acoustique, » évoque Gaëtan Byk, Directeur Marketing de la marque Amadeus.

Le système est articulé autour du nouveau processeur de son spatial HOLOPHONIX, conçu par Amadeus, en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) ; laboratoire fondé en 1995 et hébergé à l’IRCAM associant le CNRS, Sorbonne Université, le Ministère de la Culture et l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique.

Le processeur HOLOPHONIX permet de mixer, de réverbérer et de spatialiser des matériaux sonores provenant de divers dispositifs selon différentes techniques de spatialisation et de combiner ces techniques (ou algorithmes) en temps réel.
Imaginé selon une représentation semi-sphérique, enveloppant au maximum les spectateurs et adapté aux contraintes géométriques (parallélépipédiques), techniques et esthétiques de la Grande Salle, le dispositif de diffusion sonore est articulé autour de 127 haut-parleurs, fabriqués par la marque Amadeus.

Une capture d’image issue du processeur Holophonix et montrant La Scala et l’ensemble d’enceintes prêtes à répondre à tous type d’algorithme et d’exploitation immersive

Il est largement inspiré dans sa philosophie du dispositif installé au sein de l‘Espace de Projection de l’IRCAM, salle à acoustique variable destinée à la recherche sur les systèmes de reproduction du champ sonore, dont WFS (Wave Field Synthesis) et Ambisonics 3D. Cet espace accueille plus de 339 enceintes sur-mesure, développées et fabriquées par Amadeus entre 2008 et 2012.

Les Amadeus PMX 5 SLIM 30° développées spécifiquement pour La Scala

Certaines enceintes acoustiques et notamment celles installées au niveau des passerelles supérieures de La Scala Paris ont été développées spécifiquement sur cahier des charges.
La face avant des modèles installés en première passerelle, à 6.50 mètres depuis le niveau du sol, est naturellement inclinée, offrant au transducteur coaxial une inclinaison naturelle de 30° favorisant un recouvrement optimal au sweet spot. La face avant des modèles installés en deuxième passerelle offre au transducteur une inclinaison supérieure de 45°.

Trois « antennes » de haut-parleurs sont installées en rappel, sous chaque balcon. Chacune est constituée de 12 enceintes coaxiales PMX 4 uniformément réparties dans la largeur, induisant un écart inter-sources de 1.25 mètre.

Un ensemble de diffusion frontal de forte puissance (« line array ») est également intégré au dispositif. Il est articulé autour de 18 DIVA M² nouvellement parus au sein de la gamme Amadeus. Il peut être installé selon plusieurs configurations, à savoir L/R (2 x 9 DIVA M²), ou L/C/R (3 x 6 DIVA M²) ou multidiffusion (6 x 3 DIVA M²).

Neuf DIVA M². Le renfort en sub est constitué par quatre ML15 et quatre ML18.

« La Scala Paris est le premier théâtre français à combiner un système de variabilité acoustique, articulé autour de parois modulaires à deux faces (absorbante, diffusante), à un système de diffusion immersif extrêmement élaboré constitué de quelques 172 haut-parleurs, » explique Thierry Coduys, Responsable Recherche et Développement du projet HOLOPHONIX chez Amadeus. « Imaginer un dispositif de diffusion sonore unique en son genre, à la dimension de La Scala Paris – véritable joyau technique et technologique – fut un challenge fascinant, enivrant ».

Le processeur poly-algorithmique HOLOPHONIX offre un nombre quasi-illimité de bus (ou spatialisateurs), chacun pouvant exécuter un algorithme de spatialisation embarqué et notamment Higher-Order Ambisonics (2D, 3D) Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Wave Field Synthesis, Angular 2D, k-Nearest Neighbor, Stereo Panning, Stereo AB, Stereo XY, Native A Format Ambisonics, Native-B Format Ambisonics, Binaural.

Au sein de la Grande Salle, trois spatialisateurs Wave Field Synthesis (WFS) sont utilisés, afin de piloter le plus finement possible chaque antenne de rappel, dont les positions spatiales sont différenciées.
Un bus Higher-Order Ambisonics 3D pilote les enceintes acoustiques installées en couronne autour du public, en passerelles, au premier et deuxième niveau et au plafond. Un bus Vector-Base Amplitude Panning (2D) pilote les enceintes acoustiques de Surround, installées au niveau des balcons, derrière le public.
Les enceintes rajoutées ponctuellement au gré des projets peuvent être injectées dans un spatialisateur de type Angular 2D, ou k-Nearest Neighbor ou alors être directement assignées à une source physique (direct routing).

Le célèbre scénographe, peintre, designer et créateur de mobilier Richard Peduzzi signe la totalité de l’architecture intérieure, depuis le « Bleu Scala » édité par Argile jusqu’aux dessins du mobilier, des luminaires, des loges, des escaliers, des rampes, des garde-corps et des coursives de la Grande Salle.
Richard Peduzzi, Amadeus et Argile ont travaillé de concert afin de réaliser la totalité des enceintes acoustiques (exception faite des enceintes mobiles) dans une finition spéciale « Bleu Scala » ; subtile mélange de résines et de pigments bleu gris à la fois sombre et lumineux.

La salle bleu Scala (pas loin du bleu pétrole) avec une infinité de PMX 4 (1 x 4’’ LF ; 1 x 0.8’’ HF) au plafond du premier balcon et face scène.

Le dispositif dans son intégralité est amplifié et contrôlé par des amplificateurs à DSP intégrés développés par la marque Powersoft. Ceux-ci assurent le pilotage des paramètres fondamentaux de chaque système (égalisation, alignement temporel entre les différentes sections, réglage des limiteurs, protection thermique des transducteurs…).

« Les technologies liées au son immersif ou spatial sortent désormais des laboratoires de recherche, pour investir les lieux de spectacles. Elles représentent certainement la prochaine révolution du sonore, indissociable de la vision avant-gardiste de certaines institutions françaises telles que La Scala Paris, le Théâtre National de Chaillot, le Théâtre du Vieux-Colombier, Les Champs Libres (…), comptant parmi les premières à avoir cru et investi en elles, » conclut Gaëtan Byk.


Liste des références installées au sein de la Grande Salle :

  • Amadeus PMX 5 SLIM 45° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 12
  • Amadeus PMX 5 SLIM 30° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 12
  • Amadeus PMX 5 SLIM 0° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 8
  • Amadeus DIVA M² (1 x 8’’ LF ; 1 x 3.5’’ MHF ; 1 x 1.75” HF) : 18
  • Amadeus PMX 4 (1 x 4’’ LF ; 1 x 0.8’’ HF) : 54
  • Amadeus PMX 8 (1 x 8’’ LF ; 1 x 1.7’’ HF) : 8
  • Amadeus PMX 12 (1 x 12’’ LF ; 1 x 3’’ HF) : 4
  • Amadeus C15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3.5’’ MF, 1 x 1.75” HF) : 4
  • Amadeus ML 15 (1 x 15’’ LF) : 4
  • Amadeus ML 18 (1 x 18’’ LF) : 4
  • Powersoft X8 DSP+DANTE : 4
  • Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 5
  • Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 3
  • Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 5

Liste des références installées au sein des espaces Hall, Foyer et Restaurant :

  • Amadeus PMX 4 (1 x 4’’ LF ; 1 x 0.8’’ HF) : 33
  • Amadeus ML 18 (1 x 8’’ LF) : 11
  • Powersoft Ottocanali 8K4 DSP+DANTE : 5

D’autres informations sur le site Amadeus Audio

Delphine Hannotin rejoint Yamaha

Delphine Hannotin au PL+S 2019

Disposant d’un spectre de compétences allant du mixage à la diffusion qui a fait d’elle une professionnelle et formatrice respectée, Delphine Hannotin rejoint Yamaha Music Europe en tant que Manageuse Recherche et Développement. L’annonce en a été faite au PL+S 2019.

Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, Delphine est une personne aussi discrète que compétente, et Dieu sait si elle est compétente, nous avons donc fait cet entretien à trois avec Bertil Sommer AKA DJ BerSom, le Chef de ventes audio pro de Yamaha, qui nous a aidé à comprendre la stratégie de la maison aux trois diapasons.
Formatrice depuis presque 20 ans à l’INA et aussi consultante pour Yamaha, on l’a retrouvée fréquemment sur le terrain lors de nos grandes messes musicales et télévisuelles hexagonales pour épauler les équipes de Silence ! y compris au système où elle excelle tout autant que sur les consoles au bandeau en ronce de noyer (pas vrai Alex ! NDR).

SLU : Est-ce que d’une certaine manière tu te poses toi aussi ?

Delphine Hannotin : Non pas vraiment, ça fait un bout de temps que je suis à l’INA, mais c’est vrai que j’ai toujours fait des prestations à côté ce qui fait des grosses semaines. On a toujours travaillé en bonne intelligence avec l’INA d’autant que j’ai formé dans les creux d’activité quand il y a des intermittents, et travaillé en pleine saison, là où il y a moins de demande en termes de formation.

SLU : Bye-bye l’INA, bonjour Yamaha. Depuis quand ?

Delphine Hannotin : Lundi 1er avril (nous sommes le 2 en plein PL+S NDR)

Delphine Hannotin et Bertil Sommer lors du PL+S 2019. Cette photo a été prise à la 10ème heure d’ancienneté de Delphine…

SLU : Tu nous expliques ton rôle et où on aura la chance de te voir ?

Delphine Hannotin : Etant française je vais essentiellement travailler en France mais je vais aussi beaucoup voyager puisque la maison mère européenne est en Angleterre et les consoles PM, ce sur quoi je vais principalement travailler, sont présentes très largement aussi en dehors de nos frontières.

Bertil Sommer : Je suis ravi que Londres ait choisi une française pour compléter le pool d’experts en charge d’assister nos utilisateurs mais aussi de synthétiser leurs commentaires et envies afin d’alimenter le bureau d’études au Japon.
Delphine va devenir une sorte d’ingénieure application et va être rattachée au Research and Marketing, ce qui chez Yamaha est appelé le R&M. Ce département basé à Londres fait partie du pôle R&D Europe. Le renfort de Delphine se fait surtout autour de Rivage.

SLU : Delphine sortira d’Europe ?

Bertil Sommer : Oui c’est prévu (regard mi-amusé mi-surpris de l’intéressée NDR) elle va rapidement aller aux USA. Yamaha veut disposer de gros spécialistes capables d’aller partout dans le monde supporter Rivage.

SLU : Ton été sera chaud et suisse on imagine…

Delphine Hannotin : Ohh oui, Vevey, j’arrive, mais même le mois de mai s’annonce chargé !

SLU : Yamaha a décroché le pompon en Suisse ?

Bertil Sommer : Je crois que nous aurons 7 scènes en Rivage, plus la captation sur Nuage avec Nuendo. Grosse config en Dante ! Delphine aura de quoi s’amuser d’autant que la durée de cette Fête des Vignerons est telle que cela s’apparente plus à de l’installation fixe qu’à une prestation !

La PM7 lors de sa présentation à l’ISE 2018 par Andy Cooper, un des futurs proches collègues de Delphine.

On ne peut que souhaiter bonne route et gros son à Delphine et féliciter Yamaha Music Europe pour sa prise qui ne doit certainement rien à l’équipe française du fabricant nippon. Comme on dirait en Belgique : « non, peut être ! » ;0)

Et d’autres informations sur le site Yamaha