Nouveaux panneaux vidéo à LED Starway VisionGraphik

Freevox annonce la commercialisation immédiate des panneaux à LED modulaires haute performance de la nouvelle gamme VisionGraphik Starway, au pas de 3,9 mm déclinés en deux versions : StarMedia “full black” pour utilisation en intérieur et StarPanel pour l’extérieur.
Ils sont constitués de 4 modules de 64 x 64 pixels au pas de 3,9 mm, mesurant chacun 250 x 250 mm. Le panneau offre donc une définition de 128 x 128 pixels sur une surface de 50 x 50 cm. La structure de base est en fonte d’aluminium.

– Destiné aux usages en intérieur, le panneau StarMedia reçoit des diodes 2121SMD, full black garantes d’un contraste élevé et présente une luminosité de 1200 nits pour une consommation moyenne de 150 W. Il pèse 7,5 kg.

– Dédié aux utilisations en extérieur, le panneau StarPanel fournit une luminosité maximale de 6000 nits de ses diodes 1291SMD white led pour une consommation moyenne de 250 W. Il pèse 8,5 kg.

Les prix au mètre carré intégrant en standard flight case et câblage sont de 2 990 € HT pour le StarMedia et 3 990 € HT pour le StarPanel avec 2 ans de garantie.

Plus d’infos sur le site Freevox ou en contactant Cyril Prat [email protected]

Claypaky en poursuite vers le futur

Dans les chambres secrètes de leur stand, Claypaky et ADB proposent une promenade lumineuse surprenante à vivre en immersion totale. L’environnement, à la fois très esthétique et didactique, change complétement des habituelles démos proposées par les autres constructeurs.

Dans le musée éphémère construit sur le stand Osram à Prolight+Sound, Trilogy raconte cent ans d’éclairage. Ce parcours permet à un public trié sur le volet de visiter les trois chambres imaginées par Marco Zucchinali et Giulia Sabeva pour l’occasion, autour de trois thèmes phare : “Magic”, “Cube” et “Future”.

Il existe toujours sur les stands Claypaky un parfum d’excellence. Attirés par l’élitisme, beaucoup de visiteurs sont prêts à patienter de longues minutes pour y accéder.

Le moindre détail est conçu avec soin. Tous les spectateurs sont équipés d’oreillettes et prennent place sur des coussins douillets. Une bande-son cinématographique laisse place à un narrateur, sa chaleureuse voix résume dans des tirades éloquentes le passé, le présent et le futur du groupe Osram – ADB – Claypaky.

Face à un show multimédia entièrement automatisé, où les projections vidéo et lumière se mêlent à un point tel que les identifier précisément se révèle impossible, les trois mille visiteurs du stand Osram au Prolight+Sound, repartent émerveillés.

“Magic” est une ode au théâtre

Né en 1920, ADB ouvre le bal de ce Polyorama avec un historique audacieux, invitant pour l’occasion les célèbres Svoboda et Warp à ce voyage dans le temps. La rencontre avec les derniers projecteurs ADB, découpes et Fresnel Lexpert, permet de mesurer la constance de qualité d’ADB au travers des années.

Présentés en dernier, la gamme Oksalis et Klemantis sont l’aboutissement de la technologie HCR. Développée par Osram, c’est l’une des technologies de colorimétrie led la plus aboutie de nos jours, et le point d’orgue de cette première étape.



La chambre “Cube” lui succède dans un déferlement de technologie.

Les stars de Claypaky bénéficient d’une présentation réglée au millimètre, une démo irrésistible qui ferait presque oublier l’incroyable fluidité de la programmation lumière et vidéo.

Chacun des projecteurs Claypaky impliqués est présenté dans un écrin, dont les parois en projection vidéo s’évanouissent dans des explosions de lumière.

Les six cubes mettent en avant l’Axcor 900, la famille Scenius, le Mythos2 et enfin l’Hepikos, pour ses débuts au Prolight+Sound.
Ce dernier partage le même châssis et la même lampe 440 W que le Mythos2, dont il est le compagnon idéal.

Cet hybride Wash-Beam au zoom 5-40° présente une trichro CMY, 2 roues de couleur et un prisme quatre facettes comme seuls effets, mais le faisceau émis au travers de sa lentille de 185 mm est particulièrement percutant.



Le “Future” de Claypaky passe aujourd’hui par l’intelligence artificielle

Pio Nahum, Président de Claypaky, est éclairé et suivi par le Système Zac-Eye pendant la conférence de presse. Il a dans la main le petit émetteur radio qui permet au système de le suivre quand il y a plusieurs orateurs dans l’espace défini.

En association avec la compagnie ZacTrack, spécialiste de l’automatisation, est né le système Zac-Eye.

Cette boîte magique, composée d’une caméra laser classe 1, de capteurs infrarouges et de senseurs volumétriques 3D, est capable de reconnaître une silhouette humaine puis de piloter n’importe quel projecteur Claypaky compatible afin de la suivre de son faisceau.

Dans le détail, une fois la reconnaissance effectuée, la personne est imagée en 3D puis intégrée dans l’environnement global. Les puissants algorithmes du cerveau du Zac-Eye sont alors capables de prédire mathématiquement les mouvements de la cible, pour assurer en temps réel des transitions fluides.

Le cylindre placé en déport du projecteur, ici un K-Eye 10, inclut toute la technologie de suivi autonome du Zac-eye. Il est compatible avec tous les derniers projecteurs Claypaky équipés d’un port Ethernet. Ceux-ci peuvent être branchés simultanément avec une console lumière.

Ce « poursuiteur » cybernétique est capable de fonctionner jusqu’à 15 mètres et de gérer 4 cibles simultanément, pour peu que celles-ci soient équipées en sus d’un de petits émetteurs radio, les Tags, permettant de les identifier.

Dans la chambre “Future” au Prolight+Sound, le résultat est relativement bluffant, voire déroutant quand on réalise que les mannequins sont éclairés par une intelligence complètement artificielle.
Les ingénieurs ont encore à corriger quelques petites imperfections de suivi mais le système suffit largement pour éclairer un conférencier ou une présentatrice.

La gamme Axcor est la dernière étape de ce voyage immersif.

Si les Beam, Spot et Wash 300 ont déjà fait l’objet de présentations, aux JTSE ou lors des Light Passion Night, ce dernier show les met particulièrement en valeur. Équipés d’une source led blanche (180 W pour le Spot et le Wash, 110 W pour le Beam), ces trois projecteurs combinent les fonctions essentielles d’éclairage dans un gabarit réduit au possible.
Mention spéciale au Wash, dont les 18 kg cachent un beau faisceau à ouverture de 5.5° à 42°, une lentille de sortie de 140 mm, une colorimétrie incluant trichro CMY, roue de couleurs et CTO, plus un effet « ovalisant » très accentué.


Et d’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

Robe Tarrantula, une araignée au plafond de PL+S

Le public joue des coudes pour essayer de pénétrer dans le Hall Robe du Prolight+Sound. Deux buts le guident. S’approcher des zones de démo et du bar érigé en lieu de rendez-vous international, et où se retrouvent les commerciaux et leurs clients pour profiter de l’hospitalité tchèque.
Profiter de l’étonnant show lumière qui voit plus de deux cents projecteurs impliqués dans ce spectacle unique, à la manière d’une comédie musicale Steampunk. Nathan Wan et Andy Webb, les concepteurs artistiques, ont choisi une bande-son largement remixée de Danny Elfman pour guider les Circassiens au caractère trempé dans une succession de tableaux menée tambour battant.


Rapidement, les incontournables Robe font le show. 42 MegaPointe sont tapis derrière le rideau à l’autrichienne et 36 Spiider survolent les côtés.
Des Spikie rôdent autour de la piste, un mélange de DL4S et DL7S et de BMFL Blade visent depuis le plafond, ainsi que des Halo LED. L’encodage lumière est volontairement outrancier, explosif mais non dénué de nuances, une obligation vu la quantité de projecteurs impliqués et de leurs nombreuses particularités.

C’est pour beaucoup la découverte de produits inédits que nous présente Josef Valchar, le Président fondateur de Robe.


Le Tarrantula

Le Tarrantula sorte de croisement entre un LedWash 1200 et un Spiider, emprunte au premier son côté Wash Led surpuissant, avec trente-six sources RGBW de 30 W, toutes individuelles avec au second sa led centrale de 60 W et son effet flower. Son zoom très étendu, de 4 à 50°, et son flux lumineux de 20 500 lumens le positionnent tout en haut du classement des wash à effets.

Tarrantula, Wash Led surpuissant avec effet flower sur l’optique centrale

Hormis son Beam Shaper, un accessoire ovaliseur de faisceau inspiré par l’éclairage traditionnel et sa graduation sur 18 bits, le Tarrantula se fait surtout remarquer par sa matrice de pixels.
Chaque point de led est contrôlable en macro, en DMX, ou encore en Kling-Net. Ce dernier protocole permet de lui associer très rapidement un média serveur externe, dont le show use et abuse avec conscience.

Avec 1000 W de consommation, ses trente-sept leds, un mappage DMX de vingt-sept à cent quatre-vingt-quinze canaux (!) et ses huit protocoles de commande, le Tarrantula rejoint le peloton des BMFL et MegaPointe dans la course aux projecteurs survitaminés.


le onePATT

Le onePATT, petit gabarit et poids plume, prêt à servir toutes les originalités décoratives

Dernier-né de la famille PATT, le onePATT, reprend le design rétro de ses grands frères dans un tout petit gabarit, avec un poids plume de moins de 2 kg.

S’il abandonne le tungstène pour une source Led RGBW de 30 W, il garde sa belle robe en aluminium brossé et son réflecteur doré.

Pur produit de décoration, il s’accroche dans toutes les positions et s’utilise avec un boîtier d’alimentation externe spécifique, le PaTT Driver.
Celui-ci gère jusqu’à sept onePATT à l’aide d’un câble XLR4 unique d’alimentation et de commande.

Une des plus belles réussites du stand Robe 2018 : les chandeliers en onePATT, une esthétique qui sort tout droit des romans de Jules Verne.

Le RoboSpot

Le système RoboSpot, maintenant bien connu des éclairagistes, voit son software évoluer. Six projecteurs Robe (bientôt 12) à la fois, parmi les gammes BMFL, DL4S et DL7S Profile, Pointe ou MegaPointe, peuvent être pilotés à distance par un seul opérateur et sa RoboSpot BaseStation.

Une Robospot baseStation pourra bientôt commander 12 projecteurs motorisés Robe

À l’aide d’une caméra indépendante, la RoboSpot MotionCamera, ou intégrée dans un BMFL FollowSpot, le poursuiteur suit sa cible sur l’écran.
Grâce à ses deux points de mesures il peut piloter non seulement les mouvements des projecteurs, leur focale et dimmer ou tout autre paramètre, et il peut gérer aussi des hauteurs différentes sur la cible.
Tous les éléments utilisés dans ces configurations communiquent avec le poste de pilotage en RDM, et restent ouverts, caméra y compris, à une gestion en parallèle avec la console lumière.

Le pupitre BMFL LightMaster

Accessoire supplémentaire, le BMFL LightMaster, qui permet de guider un projecteur manuellement et plus simplement, est disponible dans sa version définitive.

Il s’agit d’un pupitre de commande à visser directement sur un BMFL, sur le côté ou l’arrière.
Il comporte un écran tactile, des poignées en forme de guidon et un ensemble de boutons et faders pour commander les fonctions du projecteur.


Les LEDBeam 150 et ParFect 150

Le LedBeam 150 RGBW en version FW

Robe n’oublie pas ses nombreux clients prestataires en attente de produits simples et efficaces. Ainsi continuent les gammes de LEDBeam et ParFect, équipés d’un bloc optique de 150 W avec zoom intégré, et disponibles pour de très larges applications.

Les LEDBeam 150 et ParFect 150 sont des projecteurs compacts, rapides, dont les technologies sont issues des machines haut de gamme Robe :

  • Plage de zoom immense qui couvre tous les besoins de 3,8° à 60°,
  • Courbes de graduation 18 bits,
  • Ou encore puissance de 30 W pour chacune des 7 leds composant sa source unique.

Les LEDBeam 150, sur lyre, sont pourvus de sources RGBW et existent en version standard ou FW, c’est-à-dire équipés d’un filtre de diffusion intégré typé Fresnel Wash, pour des faisceaux plus doux mais un petit peu moins puissants.


Le ParFect 150 FW est proposé en deux versions : RGBW et RGBA

Les ParFect 150 sont des projecteurs fixes, hormis le zoom ! Ils existent aussi en version standard ou FW, avec un choix de modules led RGBW ou RGBA, enrichie en ambre pour le théâtre.
Une série spéciale, IP65 et avec un refroidissement entièrement passif, donc silencieux, est prévue pour le plein air ou les studios de télévision.
Elle ne comprend que deux types de projecteurs, le iParFect 150 FW RGBW ou le FW RGBA.

Pour les équipements en extérieur, l’ArcPar 150 Outdoor est doté d’indices IP65 et IK06 (résistance aux chocs mécaniques), ainsi que de trois couleurs de carrosserie : noir, argenté ou blanc.
Doté des mêmes fonctions que le ParFect 150, il est étudié pour s’insérer dans un système de commande ArcControl Anolis, la marque de Robe dédiée aux installations fixes. Toute la gamme 150 est DMX-RDM, avec en option un récepteur sans-fil CRMX Lumen Radio embarqué.

Et d’autres informations sur le site Robe

Synergy 5 Profile, le Spot à Led et couteaux de DTS

Nous sommes accueillis par Davide Tonini, ingénieur de la R&D, qui nous présente la grosse nouveauté de la marque pour ce Prolight+Sound 2018, le Synergy 5 Profile.
Equipé de couteaux motorisés, ce projecteur tire son faisceau d’une source LED de 420 W à 7000K pour un éclairement de 49 900 lux à 5 m.


Le zoom a une belle amplitude, variable entre 4,6° et 43°. L’homogénéité du faisceau est aussi une réussite même lorsque le faisceau est ouvert au maximum.
Le constructeur annonce deux valeurs d’IRC, la plus haute de 90 au détriment de la puissance lumineuse et la seconde de 75 sélectionnables par DMX. Synergy 5 Profile reçoit une trichromie CMY secondée par un CTO progressif variant la température de couleur de 3000 à 7000K et une roue de 6 couleurs.

Le nouveau Synergy 5 profile DTS.

Il est équipé d’une roue de 6 gobos rotatifs interchangeables, d’un Frost progressif, de deux prismes indépendants, un linéaire et un circulaire.

Et sous les macros «Dynamove», un soin particulier a été appliqué au développement d’effets virtuels : jeux de gobos, de prismes, Frost et couleurs offrent une multitude de textures ou mouvements implicites jusqu’à des effets de roues d’animation (eau, feu…) très réussis.

Un mot sur le système de couteaux, dont on peut piloter chaque lame en insertion et rotation, ainsi que l’ensemble du module en rotation. La fermeture totale du faisceau s’obtient comme toujours au détriment de la netteté qui ne sera optimale que sur deux des 4 lames. Le projecteur est pilotable en DMX – RDM, Art-Net et sACN.
L’aspect extérieur enfin donne une bonne impression de robustesse. Avec une hauteur de 56 cm le Synergy 5 Profile affiche 32 kg sur la balance.


Plus d’informations sur le site ESL et sur le site DTS

Jean-Louis et Christian transmettent Avab Transtechnik France à ETC

Depuis 2004, Jean Louis Pernette Christian Rezgui et ETC déploient un partenariat très actif, par leur association dans Avab transtechnik France.
Ensemble, ils ont développé la marque ETC en France et ont œuvré au cours des 15 dernières années pour qu’ATF soit reconnue comme une équipe compétente, maitrisant le savoir-faire, la qualité, les services et le support de la marque.
Le 3 mai 2018, Avab Transtechnik France est devenue entièrement détenue par ETC.

Après avoir assuré une transmission effective de leurs responsabilités aux dirigeants et aux opérateurs commerciaux et techniques de l’entreprise, Jean Louis Pernette et Christian Rezgui sont maintenant engagés activement dans l’accompagnement de cette équipe durant une transition de 6 mois, pour assurer la continuité de cette recette ‘’à la française’’.

Jean-Louis Pernette (à gauche) et Christian Rezgui

Cette continuité s’est enrichie par la nomination par Dick Titus, Président d’ETC, d’Atika El Sayed au poste de Directrice Générale. Atika a eu l’opportunité de travailler à plusieurs reprises avec les équipes dirigeantes d’ATF et d’ETC depuis 2015, pour des missions de mise en œuvre de la stratégie de transition.
De plus, Atika connaît bien ETC Inc. et ses dirigeants : elle a travaillé proche d’ETC chez Gilson Inc, où elle a assuré la fonction de PDG. Dernièrement, Avab France s’est également enrichie de la distribution de High End Systems, acquise par ETC en avril 2017.

L’équipe et l’ensemble du personnel d’Avab France se sont engagés à l’accompagnement des consoles Avab et ETC, ainsi que tous les équipements ETC et à assurer le suivi des nombreux lieux équipés depuis plus d’une décennie. Jean Louis, Christian et ETC mettent en œuvre tous les efforts nécessaires pour assurer la continuité d’une collaboration forte avec leurs clients et partenaires en France.

L’équipe d’Avab France continuera dans son engagement, en offrant, comme d’habitude, des produits innovants et des services de qualité pour le maximum de satisfaction des clients.

Robert Juliat SpotMe présenté en intégration définitive à PL+S

Le système SpotMe se constitue d’un pied complet et d’une lyre qui s’adapte sur n’importe quel type de poursuite, ici une Flo.

SpotMe, ce système de suivi qui transforme une poursuite en capteur 3D compatible GrandMA2, capable d’asservir tous les automatiques suivant les mouvements du poursuiteur, nous est présenté à Prolight+Sound en intégration définitive.
Pris en sandwich entre le pied (spécifique) et le corps de la poursuite, le module SpotMe combine capteurs, cerveau électronique et routeur de signaux vers les consoles GrandMA.

La face arrière regroupe toute la connectique, dont les liaisons vers les différents capteurs de Pan, Tilt et Iris.

Les capteurs placés au moyeu du pied et le long de la lyre sont capables de détecter la cible du poursuiteur avec une précision de deux centimètres à vingt-cinq mètres de distance, dépendant du paramétrage 3D effectué au démarrage.
Pour l’activer, en parallèle avec un système MA Lighting (console et visualiseur) l’opérateur vise et valide rapidement les quatre angles de la scène grâce à une gâchette externe.

Cela suffit à implémenter tous les mouvements de la poursuite dans l’environnement 3D de la GrandMA, récupérés par une liaison filaire Ethernet. Puis, en échangeant des informations via sACN et PSN (PosiStageNet), le pupitreur peut laisser le poursuiteur diriger automatiquement les projecteurs asservis.
Un principe de zonage permettra de limiter le débattement des projecteurs sur scène, ou d’appliquer des changements de paramètre suivant leur position. Ces solutions seront pleinement opérationnelles sur GrandMA3, même si pour le moment le soft interne Robert Juliat permet de compenser les limitations de la GrandMA 2.

Ci-après, Les cages des capteurs de Pan et Tilt, qui ont demandé la fabrication d’un pied et d’une fourche spéciale.


Certaines particularités, comme une alarme en cas de déplacement accidentel du pied et une communication Telnet/FTP pour les transferts de librairie sont en cours de finalisation. En option, une cassette d’iris avec senseur, ainsi que deux capteurs externes, permettent d’imaginer des combinaisons entre des actions tierces du poursuiteur et d’autres paramètres d’éclairage.
Les premières livraisons sont prévues pour l’été 2018. Et d’autres informations sur le site Robert Juliat

La La Land en Concert avec DiGiCo

Troy Choi, l’ingénieur du son principal de cette tournée, a choisi les consoles SD7 et SD10 pour mixer en live l’orchestre, le groupe de jazz et les chœurs qui accompagnement le parcours mondial des projections du film. L’histoire du film La La Land est si improbable qu’on la croirait sortir du dortoir d’une université.
En effet, Damien Chazelle et Justin Hurwitz étaient pensionnaires à Harvard quand ils ont commencé à travailler sur une idée de comédie musicale jazz dont les sujets étaient un musicien en difficulté et une actrice en herbe, et il a fallu des années pour convaincre quelqu’un de la financer.
Remportant un succès inattendu en 2016, elle a raflé les les Golden Globe, remporté six Oscars et réalisé un bénéfice net d’environ 65 millions de dollars. À partir de 2017 et poursuivant en 2018, le film est sorti des salles de cinéma et a pris la route pour une série d’événements appelés La La Land en concert, constituée de projections du film avec un orchestre, un groupe de jazz et une chorale. Les 29 et 30 décembre, le film sera joué à la Seine Musicale à Paris.

Troy Choi, l’ingénieur du son principal de cette tournée

Troy Choi, l’ingénieur de mixage principal de la tournée, est aux manettes 90% du temps. Les spectacles qui se déroulent sur tous les continents, font appel à des orchestres et des choeurs locaux et, dans la plupart des cas, à des musiciens du cru pour le groupe de jazz, qui est essentiel pour le son et le scénario du film. Pour cette tournée, il a spécifié la SD7 ou SD10 DiGiCo.

« A la base, on passe le film depuis le début, exactement le même que dans une projection de cinéma normale », dit Troy Choi. « Mais toute la musique du film est jouée 100% live. Parfois nous voyageons avec Randy Kerber, le pianiste qui a enregistré la bande-son, il est génial ! La partie jazz de ce film n’est pas facile et c’est toujours bien d’avoir les musiciens d’origine.

En fait, nous avons eu tout l’ensemble qui est à l’origine de la bande son du film : Peter Erskine à la batterie, Kevin Axt à la basse, Paul Jackson Jr. à la guitare, Wayne Bergeron à la trompette, Bob Sheppard au saxophone et Andy Martin au trombone. Mais pour de nombreuses raisons, principalement liées au budget, cela n’a pas pu se faire à chaque fois ». Avec les musiciens locaux, il est essentiel d’être capable de faire marcher les choses et de les faire sonner très rapidement. Et Choi s’appuie sur la qualité audio des consoles DiGiCo de la gamme SD pour mieux y parvenir.

« La plupart du temps, j’ai un micro sur chacun des musiciens. Mon patch est donc facilement compris entre 90 et 100 voies. Et souvent, je n’ai pas le temps de vérifier et fignoler chaqu’une d’entre elles. Il est donc important d’avoir une table de mixage qui sonne toujours bien dès le départ ».
J’utilise des SD7 et des SD10, et avec ces deux consoles je monte le gain, fader à 0 et ça sonne bien avec un minimum de traitement. Le son est à la fois gras, doux et jamais agressif. Un grand nombre de canaux est ouvert sans aucune correction si ce n’est un simple passe-haut. Cela a beaucoup contribué au succès de cette tournée. »

Troy Choi mixe sur une paire de SD7 pour la représentation de La La Land en concert au stade olympique de Jamsil à Séoul, en Corée du Sud, durant le festival « Slow Life Slow Live » (à côté, une troisième SD7 pour la prestation de Hans Zimmer en deuxième partie de spectacle).

Comme on l’a déjà dit, toute la musique est en direct. Les seuls enregistrements sont des fichiers originaux pour les dialogues, des pistes des voix chantées pour Ryan Gosling et Emma Stone, quelques chœurs qui sont mixés avec le chœur en direct, les bruitages et une piste de tops pour synchroniser tout le monde. L’une des fonctions sur lesquelles Choi s’appuie pour gérer toutes ces entrées est le Control Groups. Il en utilise 24 au total.
« Les Control Groups combinés avec la possibilité de personnaliser les couches de faders sont indispensables pour s’en sortir avec toutes ces entrées. Je suis un peu maniaque dans ma manière de travailler », dit Choi. « Il me faut un niveau de contrôle assez important sur le flux de travail. Les faders au centre de la SD7 me permettent de mettre en place une methode de travail qui rend très facile le contrôle de tous les Control Groups ».

Cette fois c’est une SD10 qui a été utilisée à l’Opéra de Sydney lors des shows en Australie.

Même si les orchestres locaux sont parmi les meilleurs, comme le symphonique de Sydney et le philharmonique de Tokyo, chaque orchestre et chef d’orchestre a une approche personnelle capable de changer la personnalité des signaux avec lesquelles Choi travaille. La présence du groupe de jazz complique encore la tâche.

« Jusqu’ici, heureusement, j’ai pu travailler avec orchestre de qualité dans chaque ville. Cela a été plus difficile de trouver le bon groupe de jazz. Tous les musiciens engagés dans ce spectacle ont dit que les parties de jazz de la partition sont très difficiles. J’ai déjà entendu Randy Kerber et Wayne Bergeron dire : « Est-ce que c’est vraiment ça qu’on a joué ? C’est pas évident », plaisante-t-il.

Les problèmes dépassent largement la musique seule et la personnalité de la partie musicale, et les décisions prises par Choi au niveau du mixage peuvent évoluer en fonction d’une multitude de facteurs. « Par exemple, quand nous avons joué en Corée du Sud avec tout le groupe à l’origine de la bande-son, j’ai du pousser les niveaux de la musique parce que les gens qui sont venus, l’ont fait pour voir et écouter les orchestres », explique-t-il.

En dehors des États-Unis, le film est sous-titré, du coup les gens veulent entendre plus d’orchestre, alors que dans le monde anglophone, le public souhait mieux entendre les dialogues. Choi, qui est un ancien batteur et lit la musique, a fait les premiers concerts de la tournée avec une copie de la partition à côté de lui pour mieux se repérer.
« La partition a tellement de parties musicales qui se mélangent au dialogue », dit-il, qu’il a fini par l’apprendre par coeur. « Pour le premier concert, j’avais la partition ouverte devant la console. Mais, arrivé au vingt deuxième show, je la connaissais par cœur ».

Choi indique que les consoles de la gamme SD ont participé au succès du spectacle. « Toutes les entrées sonnent bien sans beaucoup de réglages. Cela me permet de concentrer l’essentiel de mon énergie sur l’équilibre entre l’orchestre, le groupe et les dialogues. De plus, l’organisation de la table elle-même et la manière dont je peux la personnaliser me permettent d’être l’ingénieur très soigneux que j’aime être. Et globalement, cela me rend plus réactif ».
« De plus, j’aime les compresseurs multi-bandes. Je peux les utiliser littéralement sur toutes les entrées sans plug-ins externes, et ils apportent une aide considérable. Il arrive, par exemple, qu’un violon, même un violon très bien joué, puisse paraître un peu acide dans certaines parties de son registre. Avec les trois compresseurs multibandes de la SD, je peux maîtriser ces hautes fréquences difficiles sans perdre la chaleur ou les détails dans le reste de la gamme de l’instrument. De plus, chaque canal a un égaliseur dynamique, j’adore ! »

D’autres informations sur le site Digico et sur le site DV2

Sixty82 dévoile ses premiers distributeurs internationaux

Né en mars 2018, le fabricant Sixty82, dont le fameux slogan “The New Original” exprime le “retour vers le futur” de la structure annonce les accords signés avec ses premiers distributeurs.

A.C. Entertainment Technologies et Axente ont été nommés distributeurs exclusifs de Sixty82 respectivement pour le Royaume-Uni et la France dès le démarrage, puis pan-pro en Allemagne et Set2Stage au Portugal ont été choisis pour en assurer la distribution dans leur propre pays.

“Nous avons choisi A.C. Entertainment Technologies et Axente comme premiers membres de notre réseau international car ils sont forts sur leur territoire, avec une force de vente historique sur le marché du pont et des échafaudages scéniques” nous explique Fokko Smeding, président-directeur général de Sixty82,

“De la même manière, pan-pro et Set2Stage sont toutes deux des sociétés bien implantées dans leurs pays, et dont les équipes sont respectées et idéalement placées pour un partenariat de distribution.” “Nous sommes très heureux de fédérer si rapidement des entreprises de cette envergure. C’est une confirmation de la confiance qu’ils ont dans nos produits et dans l’équipe qui faisait partie des pionniers de cette industrie née il y a 35 ans.”

Equipe Sixty82 Axente

L’équipe attachée à la structure chez Axente

Sixty82 est une alliance de leaders innovants et européens (anglais, hollandais et français), totalisant ensemble plus de 100 ans d’expérience dans la conception et la fabrication de ponts et d’échafaudages scéniques.
Leur gamme de produits offre tous les éléments requis pour changer la manière dont les systèmes de structure légers sont utilisés et introduit une technologie unique qui garantit la traçabilité, la sécurité et la qualité de conception de chaque élément de structure.

“En tant que distributeurs, nous avons choisi les produits Sixty82 car ils sont de haute qualité, innovants et compétitifs” nous confie Xavier Drouet, P.d.g d’Axente. “Nous bénéficions également d’une collaboration agréable avec des personnes expérimentées.”

Le moteur de Sixty82 ? La passion associée à la simplicité afin de proposer des produits et un service de qualité à l’écoute des clients. Les distributeurs partageant ces valeurs ont donc naturellement été choisis.

Lee-Brooks and Jonathan Walters

Lee Brooks un des associés de Sixty82 et Jonathan Walters, directeur des ventes et achats d’AC-ET

Pour Jonathan Walters, Directeur des ventes et achats d’A.C. Entertainment Technologies :
“Sixty82 a rassemblé certains des leaders de l’industrie du pont et de l’échafaudage scénique et AC-ET adore travailler avec des marques technologiques qui partagent sa volonté d’innovation et ses valeurs.”
AC-ET a d’ailleurs présenté la ligne de produits Sixty82 pour la première fois à l’occasion du Plasa Focus Leeds le 1er et 2 mai dernier.

Pour Klaus Hünteler, Président Directeur Général de Pan-Pro : “De la synergie entre les compétences et le réseau des partenaires à l’origine de Sixty82, associée à l’expérience de distributeur de Pan-Pro et son équipe naîtra un fantastique succès. En plus de son savoir-faire, de sa flexibilité ainsi que des délais de livraison courts, Sixty82 apporte des innovations comme le système de puces RFID qui est en train de lancer une tendance.”

“Je suis très heureux de lancer une nouvelle société avec l’appui de partenaires leaders dans leur domaine” poursuit Fokko Smeding. “Je suis certain que nous disposons de la meilleure plateforme pour servir la communauté émergente des utilisateurs de Sixty82 avec les meilleurs produits et un soutien sans faille pour leur croissance.”

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Sixty82

AXENTE RECHERCHE UN(E) CHEF PRODUIT LUMIèRE

Axente, distributeur exclusif en France des marques Ayrton, MA Lighting , MDG… recherche un(e) chef de produit lumière, en support technique de son équipe de commerciaux.
Vous êtes titulaire d’un Bac+2 à Bac+5 avec des compétences en électronique, informatique et optique, vous aurez pour mission d’informer et de former les clients et le personnel de l’entreprise.

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AXENTE RECHERCHE UN(E) CHARGé(E) D’AFFAIRES AUDIO IDF

Axente, distributeur exclusif en France d’une trentaine de marques pro en audio, lumière, vidéo structures, recherche un chargé d’affaires Audio pour le secteur Ile de France.
Vous serez chargé de de promouvoir et commercialiser les marques de leur catalogue audio, de détecter, de concrétiser et de suivre les projets de votre région.

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ETC complète la famille EOS avec l’Element2

C’est au Prolight+Sound qu’ETC a présenté sa nouvelle surface de contrôle Element2, une évolution majeure de l’Element très utilisée par des productions de toutes tailles et de tous horizons.
Afin de faciliter la transition, la disposition des touches du nouveau pupitre Element2 est similaire à celle des autres pupitres de la famille EOS pour accéder rapidement aux nouvelles fonctions apparues en octobre dans la mise à jour du logiciel.

La console Element2 dispose de 2 ou 12 univers (1024 ou 6144 canaux) pouvant être dispatchés en DMX sur 4 sorties XLR5 ou via deux connecteurs RJ45 en ArtNet ou en sACN. Un des deux ports réseau peut également être utilisé pour synchroniser le show avec un autre pupitre Element 2 ou ETCnomad ou ETCnomad Puck en secours. Deux sorties vidéo et 5 ports USB, sont prévus pour connecter deux écrans standards ou tactiles, ainsi que d’autres accessoires tels que clavier, souris, etc.

Coté programmation, l’Element2 bénéficie de toute la puissance du logiciel EOS avec deux possibilités de contrôle : version simplifiée pour les programmations simples, ou complète pour accéder à l’ensemble des fonctions. Il est aussi possible d’utiliser les Magic Sheets personnalisables pour configurer des environnements d’accueil destinés à des intervenants débutants.
Pour la restitution, l’opérateur dispose d’un master double et de 40 faders LTP pouvant contrôler directement les circuits ou des sous-groupes, des palettes IFCB, des presets, des temporisations manuelles, des masters d’effets généraux et bien plus encore. L’opérateur dispose également d’une Cuelist.

Le tarif attractif de l’Element2 met à la portée du plus grand nombre une console simple et pratique, bénéficiant de toute la puissance du système EOS pour des applications basiques, et grâce à la compatibilité et à l’homogénéité de toutes les plateformes EOS, les opérateurs peuvent passer facilement d’un pupitre à un autre. Avec l’arrivée de cette nouvelle surface, ETC propose une gamme de pupitres complète et cohérente pouvant satisfaire tout type de prestation.

D’autres informations sur le site Avab et sur le site ETC

Prolight+Sound 2018, Le clan Led Robert Juliat monte à 600 W de puissance

La poursuite Alice annonce fièrement sa source led.

Il faudrait louer Robert Juliat d’avoir traversé tant de décennies sans perdre son âme. Travailleurs acharnés, c’est l’exemple réussi d’une dynastie quasi-centenaire en constante régénération.

Depuis six ans, la marque 100 % made in France (pour reprendre ce slogan étrange glorifiant en anglais notre spécificité française) transforme petit à petit tout son parc en technologie led, en prenant son temps, pour être absolument sûre de proposer toujours la même qualité à ses nombreux utilisateurs.
Après le remplacement des découpes et projecteurs halogènes, c’est maintenant au tour des lampes HMI 1200 W de céder leur place.

Gamme Led 600 W

Les poursuites Oz et Alice sont maintenant disponibles dans leur version définitive. Comparée aux exemplaires présentés en avant-première au Prolight+Sound 2017, la lanterne a été grandement améliorée.

La boîte à lumière est conçue pour un refroidissement maximal, comme l’atteste l’impressionnant dissipateur thermique visible derrière les grilles. Le menu de paramétrage est placé en retrait, sur une surface condensée.

Avec comme résultat une meilleure dissipation thermique, un bruit de fonctionnement encore atténué, un flux comparable à celui des 1200 HMI, un CRI supérieur à 90 et une température de blanc de 6000K.
La différence se fait sur la plage de leur train optique. Avec une ouverture variable de 7° à 14,5° Oz est l’équivalent d’une poursuite Super Korrigan ; tandis qu’Alice, de 13° à 24° remplacerait une Lucy.
Outre les avantages liés à la led (plus de vieillissement et de changement de lampe, consommation réduite) les poursuites Oz et Alice possèdent d’autres atouts. En plus d’un contrôle fin du dimmer localement et par DMX, elles peuvent strober, et leur alimentation est flicker-free.
Le corps des poursuites reprend le savoir-faire et les nombreuses fonctionnalités des gammes traditionnelles Robert-Juliat.

Entre la tradition de l’optique et la modernité de la source

La découpe Charles est la grande nouveauté Robert Juliat. En la dotant du même moteur de led de 600 W (6000K, CRI>90 ) que les poursuites Oz et Alice, elle atteint 80 % du flux de la gamme de découpes 930 SX d’Artagnan, pourtant équipée en HMI 2500 W. La série Charles 960SX se décline en trois modèles, suivant le principe des 700 SX dont elle utilise les zooms en 8°-16°, 15°-40° et 29°-50°.
Son refroidissement est géré en silence, son alimentation est flicker-free et le contrôle 16 bits du dimmer est manuel ou DMX. Prévue comme équivalente aux découpes 1200 W HMI, pour un poids de 27 kg, Charles sera disponible en septembre.

La série 960 SX mixe la lanterne led développée pour les poursuites Oz et Alice avec les optiques standards des 700 SX traditionnelles.

Gamme Dalis

Véritables stars, Robert et Juliat ne sortent jamais sans leurs habits de lumière et leur nouvelle rampe Led Dalis 864.

Après le Dalis 863, version simplifiée du cycliode à led Dalis 860, déjà présenté aux JTSE, voici le Dalis 864, déclinaison enrichie du bain de pieds Dalis 862.

Les différentes combinaisons possibles entre utilisation (éclairage de cyclorama, comédien ou plateau) et sources (Hexachromie rouge, vert, bleu, bleu roi, ambre, cyan, blanc chaud et froid ; blanc variable et RGBW) se remplissent à mesure de l’évolution de la gamme Dalis.
Les Dalis 863 et 864 partagent ainsi la même source : une quadrichromie rouge, vert, bleu royal et blanc chaud 2200K de 150 W – mais poursuivent des buts différents.
Grâce à ses vingt-quatre lentilles asymétriques, le Dalis 863 excelle dans l’éclairage d’éléments verticaux, tels que cyclorama, mur, kakemono ou statue.
Silencieuse, longue d’un mètre et compatible DMX, RDM, Art-Net et sACN, cette rampe s’avère particulièrement adaptée aux petits budgets soucieux de qualité.

Pour ceux qui se perdent encore dans l’univers Dalis, Robert Juliat a édité un plan simple pour s’y retrouver :

Plus avancé, le Dalis 864 possède quarante-huit microréflecteurs asymétriques sur deux lignes. La première éclaire en partie basse, la deuxième vers le haut. On peut donc facilement illuminer un comédien de plain-pied positionné devant la barre ou à plusieurs mètres de celle-ci.
Avec un peu de programmation sur les mélanges, il devient même possible de suivre un artiste traversant la scène. Cette barre aussi est DMX, RDM, Art-Net, sACN et silencieuse.

Gros plan sur les lentilles asymétriques développées par Robert Juliat pour la série Dalis Footlight.

D’autres informations sur le site Robert Juliat

LE PONT DU PORT À AUCKLAND PREND VIE AVEC MARTIN

A l’occasion du week-end d’anniversaire de la ville d’Auckland, le 27 janvier 2018, le pont du port s’est transformé pour le lancement de Vector Lights, présentant un spectacle lumière alimenté à l’énergie renouvelable. Cet évènement avait pour but de stimuler l’imagination et mettre en valeur de nouvelles façons d’alimenter la ville.

Cette installation a été conçue, managée, installée et programmée par Mandylights, faisant la démonstration de nouvelles possibilités d’éclairage et d’une façon plus astucieuse de fournir de l’énergie à la ville d’Auckland. Ce projet est issu d’un partenariat de 10 ans entre Vector Limited et l’Auckland Council, fondé sur la création d’une énergie intelligente.

Le pont du port d'Auckland

Le pont du port d’Auckland

La narration de cette performance audiovisuelle est composée de trois chapitres.
La première fait référence à Tama-Nui te Ra (le soleil), la source d’énergie originelle. La seconde Hikohiko (l’énergie électrique) décrit l’énergie et à la technologie. Le final, Hei te Ao Marama (le futur monde des lumières) est un hommage à la diversité et à la culture d’Auckland.
Mandylights, une société de production et de design basée à Sydney, a remporté l’appel d’offres de ce projet de long terme. “Nous avons appréhendé ce projet architectural de la même manière qu’un travail de conception lumière pour une tournée ou un événement” nous explique Richard Neville, directeur général de Mandylights. “Plus simplement, nous cherchions un design original, une conception spectaculaire qui transforme le pont en un spectacle lumière unique.”

Vector Lights cherchait un moyen d’illuminer le pont en économisant l’énergie. La conception lumière devait donc prendre cet élément en compte tout en communiquant les idées et valeurs de la Nouvelle Zélande. “Nous devions être capables de montrer comment les dessins Maori et les motifs traditionnels apparaîtraient sur le pont” ajoute Richard. “Un autre élément créatif important était de mettre en valeur sa connexion avec l’eau.”

Le pont du port d'Auckland

Mandylights a passé beaucoup de temps à étudier l’architecture du pont. Richard a au préalable s’est déplacé à Auckland et a passé une nuit à s’asseoir à différents endroits autour de la ville pour prendre en compte tous les aspects de la structure. Il a imaginé des manières d’accentuer la structure unique des poutres installées sous la chaussée du pont.

“Il y a un nombre de détails fascinants sur toutes les poutres situées sous la chaussée et nous voulions illuminer cette partie” nous dit-il. “Nous devions prendre en considération que les gens pourraient s’approcher du pont et voir tous les portiques simplement en s’asseyant sous la chaussée, cela signifie donc une multitude de points de vue différents.”

Que ce soit de près du pont ou depuis Waiheke Island distant de 30 kilomètres, les lumières sont visibles. C’était donc un gros challenge de pouvoir répondre à ce projet doté de plusieurs niveaux de lecture et offrant aux spectateurs une expérience unique à chacun des points de vue.
L’environnement a probablement été le plus gros challenge car l’équipe a dû subir des vents de plus de 70 km/h, ajoutés aux projections de sel et à la proximité de la mer à certains endroits (proche de seulement 6 mètres).

Le pont du port d'Auckland

“Il y avait un martèlement constant de l’eau et du vent. Les températures à Auckland, situées aux alentours des 30°, rendaient les protections solaires indispensables” commente Richard.
“De plus l’installation devait tenir pendant 10 ans. Les câbles exposés ont donc été un point de réflexion important. Pour couronner le tout, le pont bouge constamment du fait des vibrations dues à la circulation.” Les couloirs extérieurs du pont ont été ajoutés en 1969, soit dix ans après que la structure principale ait été construite. En quelques secondes, cette route peut avoir une amplitude de près d’un mètre en fonction de la charge.

Un autre challenge technique a été la difficulté d’accès aux endroits où les lumières devaient être installées. Rise Pacific, une société basée à Sidney et spécialisée dans les riggs, a conçu et construit un système d’accès unique pour que l’équipe de Mandylights puisse se déplacer facilement.
Depuis le début, Richard était clair, il voulait éclairer le pont avec trois types de projecteurs à leds ayant chacun un style défini. Des Wash étaient nécessaires pour illuminer la structure interne du pont, des strips pour souligner l’extérieur de la structure du pont dans son ensemble, des projecteurs mono source à leds pour les 170 diagonales et verticales situées sous le pont.

Le pont du port d'Auckland

“Nous voulions mettre en valeur la structure interne en éclairant les poutres mais aussi en pointant des projecteurs vers l’eau”, nous explique Richard. “Nous voulions le plus de couleurs et de réflexions sur l’eau possible pour rappeler la connexion entre le pont et l’eau.
Avec les strips, nous voulions souligner la route située sur le pont ainsi que l’arche pour que les gens prennent conscience de sa forme d’arc. Pour finir, nous avons utilisé des mono sources Led pour transformer les poutres extérieures du pont en une surface vidéo de basse résolution, basée sur l’architecture du pont en lui-même.

Mandylights s’est vite intéressé aux projecteurs à led Martin Professional du fait de leur fiabilité et du support technique que pouvait leur offrir le partenaire local d’Harman : Show Technology. “Nous avons travaillé de manière très proche avec Martin sur ce projet car il nécessitait plusieurs produits personnalisés dont un pitch de 505 mm sur les mono sources VC afin que l’acier puisse se dilater et se contracter en fonction de la température extérieure sans arracher les rubans qui lient les projecteurs les uns aux autres pendant les jours chauds.”

Le pont du port d'Auckland

Des ajustements de ce type ont également été nécessaires pour le 1,990 mm Exterior PixLines afin de réduire le nombre de projecteurs nécessaires et leur donner une taille plus adaptée à cette installation périlleuse ; prenant, par la même occasion, l’évolution des températures en compte. Martin a su répondre très efficacement à nos demandes. Avec plus de 90 000 leds installées, c’était leur plus grande installation. Plus simplement, ils nous ont aidés à adapter leurs produits à nos besoins spécifiques.”

“Le fait que Show Technology possède un bureau à Auckland et puisse nous apporter un support sur le projet localement était très important pour nous”, nous explique Richard. “Nous avions peu de temps pour définir les besoins du projet et présenter un premier jet créatif, et le fait que nous ayons pu présenter de véritables échantillons des produits au cours de cette première réunion consacrée au pitch a fait pencher la balance de notre côté.”
Le processus d’installation a pris seulement cinq mois et Richard nous explique qu’il y a eu de nombreuses règles de sécurité à prendre en compte. Du fait de vents violents au niveau du pont, l’équipe a dû s’arrêter de travailler pendant quelques semaines pendant la phase d’installation. A cette occasion, le système d’alimentation en électricité du pont a été reconfiguré pour faire fonctionner la grille avec des batteries alimentées à l’énergie solaire.

Exterior Wash 200

L’Exterior Wash 200 a été choisi pour assurer un éclairage que Richard décrit comme incroyablement brillant et polyvalent. C’est un projecteur puissant, compact et économe en électricité. Il a été conçu pour éclairer des structures de taille moyenne et des façades d’immeuble.

Le pont du port d'Auckland

Un discret coupe flux en option s’intègre parfaitement au design lisse des appareils. Il dispose d’un écran intégré pour faciliter son utilisation, une vaste sélection d’angles de faisceau et il est certifié IP-65 pour une utilisation extérieure en continu. Ce Wash a été développé pour des utilisations nécessitant des faisceaux serrés et il est construit à partir de leds séparées en rouge, vert, bleu et blanc.

“Nous l’avons testé à maintes reprises dans nos bureaux et à nouveau sur site et nous avons conclu qu’il était parfaitement adapté à nos besoins” nous confie Richard. Il a une très belle gamme de couleurs – tout particulièrement la palette des bleus profonds et il est doté d’un système de frost très facilement interchangeable, ce qui nous a permis d’utiliser les mêmes projecteurs sur tout le pont. A de nombreux endroits, ils projettent sur 10 ou 20 mètres avec un angle de diffusion de 60° et les mêmes projecteurs projettent leur faisceau sur le chenal de navigation à 150 mètres.

PixLine 40

La barre à leds d’extérieur PixLine 40 est destinée à diffuser du contenu vidéo pour animer des façades. Elle peut être combinée à une large variété de lentilles et de diffuseurs pour obtenir le rendu adapté à chaque application. Les projecteurs peuvent être ajustés en termes de longueur de projection et de couleur pour s’adapter au besoin de chaque installation, tout en gardant cachée la source d’énergie.

“Martin a été très à l’écoute en créant pour nous un PixLine dont la portée peut s’ajuster et qui est plus longue que celles proposées au sein de leur gamme standard” nous dit Richard. “Nous avons conçu un système de monture spécifique pour les attacher au pont de sorte que l’installation se conjugue correctement avec la route située sur le pont.”

En discutant de l’installation des projecteurs, Richard qualifie ce processus comme remarquablement fluide et avec le concepteur technique de Mandylights, Clint Dulieu, qui maîtrise les contrôleurs P3 du système, les projecteurs ont fonctionné avec leur contenu dans les heures qui ont suivi leur installation.

VC-Dot 9

Mandylights a également travaillé en proche collaboration avec Martin sur la customisation du système de support de fixation du VC-Dot 9 afin de concevoir une série d’équerres pour fixer les VC-Dot au pont.
Le VC-Dot 9 est un ruban léger de points lumineux contrôlables individuellement. Le mapping vidéo sur les VC-Dot est rapide et intuitif via le système de contrôle P3. Chaque point du VC-Dot 9 contient neuf leds en mix de couleurs RGB.

“Pour ce projet, le VC-Dot 9 a bénéficié d’un espacement ajusté pour en disposer plus de 10 000 sur le pont” nous dit Richard.
“Les VC-Dot sont très intéressants dans le sens où quand vous êtes très proche du pont vous pouvez les voir installés avec un espacement de 500 mm le pont étant recouvert de milliers de points colorés.
Puis quand vous vous placez à 1 km de distance, votre œil ne voit pas la distance entre les points et ils apparaissent comme des lignes pleines. Il y a donc deux visions différentes pour le spectateur”.

Le pont du port d'Auckland

Contrôle

Le pont du port d'Auckland

Les 90 000 leds installées sont gérées par le P3 Controller Martin dont la source provient de deux média serveurs. Cependant le système complet est contrôlé par un réseau GrandMA 2.
Pour chaque point de distribution installé sur le pont par Mandylights, il y a un Port Node GrandMA 2. Des nodes supplémentaires sont prévus dans la pièce de contrôle.

“Nous avons distribué des points DMX partout sur le pont qui sont prêts à fonctionner si nous décidons de faire quelque chose de différent, comme l’ajout de projecteurs pour le nouvel an”, a ajouté Richard.

« De même, si nous avons besoin d’intégrer le pont dans d’autres projets, le réseau peut s’intégrer dans un énorme réseau de la ville. Il n’y a aucune raison pour qu’un concert organisé au bord de l’eau ne puisse pas utiliser également le pont.
Clint Dulieu a travaillé en proche collaboration avec Vector Lights afin de mettre tout le système en ligne pour qu’il puisse être géré à distance. Nous pouvons effectuer la maintenance, obtenir un retour sur un dysfonctionnement, uploader un nouveau contenu et reprogrammer le pont depuis notre bureau à Sydney ou basiquement depuis n’importe où dans le monde où nous serions amenés à nous déplacer.”
Entre les événements spéciaux, la lumière est utilisée pour mettre subtilement en valeur l’architecture du pont chaque nuit.

Energie

C’est le premier pont d’envergure mondiale dont les besoins en énergie sont complètement assurés par des technologies liées à l’énergie solaire et à ses stocks de batterie. Le projet prend en compte un mix de technologies variées utilisant les dernières batteries à énergie solaire et les systèmes peer-to-peer pour fournir une énergie stockée jusqu’au pont. En utilisant les technologies peer-to-peer, il est possible de virtualiser les connexions entre la batterie et le pont afin d’équilibrer l’énergie qui est utilisée et si besoin la transférer à n’importe quel moment.

L’énergie générée par les panneaux solaires, situés dans le quartier de Wynyard, est stockée dans des batteries de marque Tesla. Actuellement il y a 248 panneaux solaires qui seront prochainement complétés pour en obtenir 600 au total.
Des compteurs intelligents, situés sur les batteries, relaient les données des unes aux autres toutes les 10 secondes. Cela signifie de l’information de quantité d’énergie que Vector Lights utilise à chaque instant est renvoyée vers la batterie qui libère ainsi la quantité d’énergie nécessaire sur la grille, assurant ainsi une balance constante.

Le pont du port d'Auckland

En utilisant l’énergie solaire et les batteries pour alimenter Vector Lights, ce sont 13,6 tonnes de carbone qui sont économisées et ne se déversent pas dans l’atmosphère chaque année. Quand les panneaux solaires supplémentaires seront installés, l’économie des rejets carbone atteindra les 24 tonnes.

“C’est un privilège de voir les produits Martin prendre part au projet entourant cette icône qu’est le pont d’Auckland en Nouvelle Zélande” nous dit Ramesh Jayaraman, Vice Président et Directeur Général de Harman Professional Solutions.
“Nous reconnaissons qu’avoir un partenaire local proposant son expertise et ses services est fondamental pour tous les projets. Nous sommes reconnaissants envers notre partenaire Show Technology pour son expertise, sa capacité à innover et son engagement pour chaque projet.”

Et d’autres informations sur le site Martin Lighting et sur le site Algam Entreprises

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