ALPHA SIXTY82, à l’origine de vos ponts

La R&D de SIXTY82 a développé le connecteur ALPHA82, une pièce support de structure, autrement dit la pierre angulaire de tous types de ponts et notamment ceux qui n’existent pas toujours en standard.

Le connecteur Alpha, dans les mains de Xavier Drouet, un des associés fondateurs de Sixty82.

Les avantages de cette réelle innovation pour le monde de l’accroche, outre la modularité, se mesurent en termes économique et écologique.

Pont ouvert monté avec le connecteur ALPHA82. Dommage, la couleur standard du système sera gris alu, mais toutes les couleurs sont accessibles sur commande.

L’équipe de SIXTY82 a organisé le lancement du système ALPHA82 dans ses locaux de production à Drachten en Hollande entourée de ses distributeurs venus du monde entier avec leurs propres clients pour découvrir l’innovation majeure de ces 30 dernières années.

De son côté Axente, distributeur SIXTY82 en France, a affrété deux cars couchettes pour amener à bon port, et dans le confort, une belle brochette de ses fidèles clients. Direction Drachten à la tombée de la nuit après vérification de nos passes sanitaires et un test antigénique pour être absolument sûr de ne pas générer un cluster de Delta.

Devant les cars couchettes, la belle brochette de clients SIXTY82 invités par Axente, le distributeur en France.

Après une bonne nuit de sommeil, frais et bien reposés, nous arrivons à Makkum, l’extrémité Nord-Est de la Hollande pour embarquer sur un ancien voilier, le “De Boekanier” à la conquête du lac Ijsselmeer.
La cérémonie de lancement de l’Alpha82 étant programmée en fin d’après-midi, nous avons le temps de naviguer au petit matin baigné d’un soleil timide vers la Mer du Nord, habités de l’âme des navigateurs hollandais du XVII siècle.


C’est le moment de hisser les voiles et…

… quelques heures plus tard, et après quelques voltiges…

… de les ranger avant d’arriver au port.

Et l’on découvre que nombre de techniciens du spectacle ont largement passé le niveau de matelot quand il faut lever les lourdes voiles. Mais comme on ne se refait pas, les conversations reviennent vite autour des sujets qui nous animent au quotidien, nouveaux projecteurs Ayrton, dernier soft de MA3, et interrogations quant à la nouveauté structure qui nous attend !


SIXTY82

Le moment des retrouvailles : Autour de Xavier Drouet, Fokko Smeding CEO de SIXTY82 à droite et son fils Rainier, CCO, à gauche.

Tapis rouge et team de direction sur leur 31 nous attendent à l’entrée de bâtiment moderne de 4 000 m2. Après quasiment de deux ans de communication par visio conférence, les associés affichent un vrai bonheur à se retrouver.

Rappelons que SIXTY82, créée il y a bientôt 4 ans par 3 groupes d’experts – anglais, français et hollandais – est une jeune société de production de structures aluminium compatibles, riche de compétences.

L’équipe est constituée des anglais Adrian Brooks et son fils Lee spécialisés dans la fabrication de structures sur-mesure pour les grosses scènes internationales – des français Jérôme Bréhard, Xavier Drouet et Alain-René Lantelme, distributeurs de structures depuis 30 ans – et des hollandais Gert Felten, Marc Hendriks, Ronald Seinen et Fokko Smeding inventeur de la structure à manchon conique. En à peine 4 ans, ils ont réussi à fédérer 34 distributeurs dans le monde, parmi les plus influents sur le marché de l’accroche.


L’usine

Le siège et site de production, 4 000 m2 à Drachten.

SIXTY82, assure dans cette usine la découpe des tubes d’aluminium, l’assemblage et la soudure des ponts et les tests de contrôle qualité avec du personnel certifié.

C’est Alain-René Lantelme, DG adjoint d’Axente, qui nous guide lors de cette visite. Ici les pièces mises au rebut seront recyclées.

La matière première comme les tubes d’alu de différentes sections, les pièces usinées comme les manchons mâles et femelles et les pièces en acier est fournie par des métallurgistes européens.
De même, les plateaux de praticables en contreplaqué de bouleau de Finlande recouvert de résine phénolique sont fournis par des menuiseries industrielles et découpés chez SIXTY82.

Leurs outils de production que nous découvrons en parcourant les allées sont essentiellement des bancs de ceintrage et des lignes de soudure semi-automatiques et manuelles.

Un des 6 bancs de soudure, réglables en hauteur. Quand les tubes sont maintenus dans les gabarits, la soudure des traverses, positionnées sur des guides, est manuelle.

« La soudure semi-automatique, nous explique Alain-René Lantelme, permet un gain de temps et d’obtenir une belle régularité de soudure du manchon femelle à l’extrémité des tubes en rotation. » Viennent ensuite les soudures manuelles des traverses quand les tubes en question sont assemblés sur gabarits.

Banc de soudure des angles.

On note que les tables des soudeurs sont réglables en hauteur pour le confort et la qualité du geste. On note aussi la présence de bancs de torsion des tubes pour rattraper un axe d’1/4 de poil afin que les trous soient bien alignés.

On apprécie la régularité de la soudure.

Le banc de coupe automatique des tubes aluminium.

« Globalement, poursuit Alain-René, tous les ponts de la planète sont fabriqués de cette façon mais c’est la qualité des alliages, des gabarits, de l’alignement, des postes à souder, du contrôle, la certification des soudeurs et l’investissement dans les outils de production qui font la différence. »


Weldy, le robot soudeur.

Justement en parlant d’investissement, on découvre un robot flambant neuf destiné à souder les cadres et les supports de pieds des praticables.
Les différentes dimensions de praticables sont programmées et le robot, après mise en place manuelle du plateau et des supports aux 4 coins, vient souder les éléments automatiquement.

Il faut juste positionner le plateau et positionner les supports de pieds, ce qui ne demande pas de soudeur certifié comme le prouve Jérôme Bréhard, DG d’Axente.

C’est toujours fascinant de voir évoluer un robot, en plus il est le seul à travailler en ce jour de fête et Weldy ne compte plus ses fans. Il est 8 fois plus rapide qu’un humain et assure une belle qualité de soudure constante.

On ne verra pas tout de cette usine, car dans de nombreuses zones, les outils ont été poussés contre les murs et cachés derrière des pendrillons pour accueillir les invités.

Dans les bureaux, une partie de l’équipe d’Axente : de G à D : Sophie Diana, Sindy Cufi, Xavier Drouet, Alain-René Lantelme, Sandrine Brisach, Aurélie Foucher et Jérôme Bréhard.


Système ALPHA82

Marc Hendriks, CTO, et Matthias Moeller, STO, présentent le nouveau système innovant…

Il est temps de lever le rideau sur la nouveauté. Son nom ALPHA82, un système modulaire de structure, configurable à vos besoins. Il fait l’objet d’un brevet international.

ALPHA82 est constitué d’un connecteur en aluminium extrudé et usiné, de forme similaire à celle d’une arche, sur lequel viennent se boulonner des structures en échelle de largeur 52 ou 101 cm, pour former des ponts 3D.

… Que voici

Les échelles disponibles en deux largeurs, 52 et 101 cm et 4 longueurs.

Assemblage du système ALPHA82.


En outre, ce connecteur ALPHA82, qui existe en plusieurs versions, présente des gorges de taille M12 sur 4 côtés pour connecter des accessoires : anneaux de levage, pinces, supports, rails de rideaux, entretoises… Tout est possible !

Le connecteur ALPHA82 existe en 2 versions standards et plusieurs tailles et découpes sont accessibles sur demande.

Les accessoires compatibles.


Plus qu’un long discours voici en images une variété de montages possibles pour vous donner des envies et des solutions : des ponts ouverts qui s’empilent, des ponts de pré-rig pour placer des moteurs à l’intérieur du cadre, mettre un IPE à l’intérieur d’un chariot, assembler un trolley avec un moteur dedans, construire un pont avec rail supports d’écran led pour gagner en hauteur, doubler facilement un pont pour un besoin ponctuel.



Alors évidemment, on ne va pas s’amuser à déboulonner des ponts standards après chaque prestation, mais plutôt réfléchir aux formes qui apportent une solution à des besoins récurrents en presta et les stocker montés.
En revanche, il s’avère très économique de jouer au Meccano pour des besoins ponctuels, en événementiel ou en tournée. Ce qui évitera de stocker des pièces volumineuses toute l’année ou de les louer.
Le système ALPHA82 répond aussi idéalement à des configurations d’intégration dans des lieux fixes.


Le kit ALPHA82, un jeu d’enfant à monter.

Et dans le cas précis de transport coûteux, l’avantage sera d’acheminer le kit structure en pièces détachées pour réduire le volume de 75 %.
Compte tenu des augmentations de coût de transport, ça semble valoir l’investissement.

Pour définir les tableaux de charges, SIXTY82 prévoit de fournir tous les éléments de calcul en fonction des constructions envisageables.
Et pour la modélisation, qui pourrait apparaître comme un casse-tête, la solution rapide est de faire du calcul d’enveloppe, en rentrant les valeurs générales de charge d’une poutre carrée par exemple dans l’ordinateur.


Vidéo de présentation :


Innover dans le domaine de la structure est encore possible pour SIXTY82 dont c’est l’ADN. Et Fokko Smeding, à l’origine du petit manchon conique et son équipe d’experts n’ont toujours pas dit leur dernier mot.
Après cette présentation acclamée par les invités, une soirée exceptionnelle nous attendait, offrant de nombreux pôles d’attraction pour les gourmands, les fans de casino, les danseurs, les fans de rock ou simplement ceux qui savouraient le plaisir de discuter avec des potes perdus de vue depuis 2 ans.

Plus d’infos sur le site Sixty82 et sur le site Axente

 

Audio-Technica recherche un.e spécialiste produit, support technique

Vous assurez le support technique pour les clients finaux d’Audio-Technica et des marques distribuées par la société sur la région EMEA, et en particulier pour les marchés Francophones.

De formation Bac+2/Bac+4, vous bénéficiez d’une expérience de 3 à 5 ans dans un rôle similaire dans le domaine de l’Audio ou bien vous justifiez d’une formation de type école d’Ingénieur du son avec des stages représentatifs sur une activité identique ou voisine.


Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

ZacTrack, Smart is Beautiful

Le Tracking automatisé pour tous sera-t-il enfin possible avec le kit ‘Smart’ de ZacTrack ? C’est en tout cas la mission de ces Autrichiens aux neurones survoltés derrière cette nouvelle révolution. Il est ici présenté par Alain René Lantelme, DG adjoint d’Axente qui le distribue en France.



Présentation

Présenté comme « La prochaine génération de suivi automatisé par ondes radio Ultra-Wide-Band en temps réel », le système ZacTrack Smart se définit comme une solution d’asservissement automatisé pour les projecteurs d’éclairage, la diffusion audio spatiale ou le vidéo mapping. Avec, en point d’orgue, un kit qui tient dans une valise, fonctionne en Plug-And-Play et se configure en moins de 15 minutes avec une application sur tablette.

L’idée générale derrière cette technologie est d’identifier la position des artistes grâce à de petits émetteurs portatifs transmettant leur position aux antennes radios fixées aux abords de la scène. L’environnement 3D et l’implantation précise des projecteurs, reconnus grâce à la technologie « Mesh Network SelfMeasuring », permettent ensuite de contrôler en pan tilt les mouvements des automatiques, qui vont suivre les comédiens comme autant de poursuites.
L’utilisation d’une technologie de tracking radio UWB à faible émission (entre 6.2 et 6.7 GHz), est disponible sans limitations dans le monde entier (sauf peut-être en Corée du Nord !). Les ondes radios ne sont pas perturbées par les éléments scéniques (tissus, décors, structures), ni par les conditions météo, ce qui les rend particulièrement intéressantes pour le spectacle ou les conventions.
Les émetteurs, grands comme un porte-clefs, sont faciles à dissimuler dans un costume, mais peuvent aussi facilement rentrer dans une poche ou se porter autour du cou. La technologie ZacTrack permet de les cibler en 3D avec une précision inférieure à 5 cm.

Si suivre un intervenant dans un séminaire ne pose guère de problèmes, certains artistes demandent un traitement particulier. Les algorithmes de prédictions contenus dans le serveur ZacTrack permettent d’anticiper les mouvements rapides des acrobates, patineurs voire même de voitures. Le software utilise des schémas mathématiques avancés, capables de piloter avec justesse des projecteurs jusqu’à cent mètres de leur visée.


Composition

Le Kit Smart.

Le Kit ‘Smart’ de ZacTrack contient 6 éléments :

– Une valise de transport de 30 x 30 cm ;

– Huit ZacTrack SMART Anchor (les huit ‘radars’ sont des antennes radio actives 6.24-6.74 GHz UWB de 190 x 200 x 42 mm, 535 g, PoE, IP64, avec emplacement pour crochet et élingue de sécurité) ;

– Quatre ZacTrack SMART Puck (les 4 ‘cibles’ utilisées pour paramétrer le système en X,Y et Z sont à la fois des émetteurs radio 6.24-6.74 GHz UWB et des capteurs lumineux de 95 x 95 x 59 mm, 342 g, batterie interne de 24 heures, charge par USB-C) ;

– Cinq ZacTrack SMART Tracker (les cinq ‘balises’ sont des émetteurs radio pour repérer en 3D leur porteur. 6.24-6.74 GHz UWB de 35 x 60 x 10 mm, 26 g, IP65, batterie interne de 8 heures, charge par USB-C. Le système accepte jusqu’à 10 Trackers simultanément) ;

– Un ZacTrack SMART Charger (une station de charge pour les Trackers, 5 ports USB-C, 270 x 70 x 65 mm, 387 g) ;

– Un ZacTrack SMART Server (Un ordinateur en demi-rack pour le software et les calculs, 222 x 34,5 x 230 mm, 1 320 g, 230 VA, 100-240 Vac).


Configuration

Le montage et les réglages s’effectuent en quelques étapes relativement simples. En premier on accroche des SMART Anchor sur les structures entourant la scène, à différentes hauteurs et dans toutes les dimensions, sans symétrie particulière, avec de préférence 4 antennes en haut, 4 en bas.
Les SMART Anchor sont à raccorder en câbles Ethernet RJ45 au serveur SMART, via un switch PoE (alimentation par câble réseau). Sur une tablette connectée au serveur, le lancement du client ZacTrack permet la reconnaissance des 8 radars.

Montage sur scène.

Pour le paramétrage 3D, il faut utiliser des cibles de calibration. Grâce aux 4 SMART Puck placés au sol aux 4 coins de la scène – 1 puck au centre, les trois autres en croix dessinant plus ou moins un rectangle de plusieurs mètres – le processus de ‘self-mesure’ de la tablette dessinera l’espace 3D de la scène.

Par la suite, chaque projecteur contrôlé par ZacTrack doit être patché dans le serveur, avec son univers et adresse DMX, qui s’interface avec la console lumière en Art-Net ou en sACN. Il est aussi possible d’ajouter une librairie ZacTrack dans la console lumière, pour le contrôler en Art-Net ou sACN et paramétrer ainsi à distance les préférences de suivi.

Enfin, une fois les projecteurs reconnus par le serveur, il suffit de les pointer grossièrement sur les cibles avant que la fonction ‘Auto-Align’ ne prenne la main comme par magie. Les faisceaux vont alors s’aligner tout seul sur chaque Pucks, et chaque source sera intégrée précisément dans la 3D, que ce soit en position ou en orientation.

Une mise en place rapide dont vous retrouverez les principales étapes en vidéo :


Utilisation

Chaque artiste ou intervenant est équipé d’une balise ZacTag pour être reconnu en 3D dans l’espace scénique. Il suffit de les intégrer dans l’éditeur de Show du serveur pour les activer et régler les comportements des éclairages. Le suivi automatique des projecteurs est précisé avec la configuration de la hauteur du point d’impact et de la vitesse de déplacement.
L’ajustement des réactions s’effectue avec le pourcentage de ‘Freeze Filter’. Cela permet d’éviter au Tracking de tressaillir à chaque petit mouvement des comédiens sur scène, sauf dans certains cas voulus (acrobates ou sportifs par exemple).
Il est possible aussi d’automatiser certaines fonctions annexes, pour que l’intensité, l’iris ou le zoom des projecteurs s’adaptent aussi aux mouvements des Trackers (la fameuse fonction ‘Constant Beam’).
Les paramètres avancés d’asservissement permettent également une intégration poussée avec les consoles lumières ou la création de zones d’exception, pour s’assurer que les projecteurs ne suivent pas les artistes quand ils repartent en coulisse.

Indépendant de la console, le serveur ZacTrack s’intègre aussi bien dans les kits lumière que vidéo ou audio. Grâce à ses interfaces en PSN ou OSC, les applications de son immersif, de vidéo mapping ou de matrices d’éclairages peuvent maintenant réellement interagir avec les musiciens ou les danseurs.

Plus d’infos sur le site Axente

 

Constellation transforme l’acoustique d’une salle

Lorsque la salle de concert Arlene Schnitzer de Portland a rouvert ses portes après le hiatus C-19, les spectateurs qui ont assisté à la reprise du Symphonique de l’Oregon, ont été frappés par la différence du son de l’orchestre.
Suite à l’installation d’un système actif Constellation, ils ont été immergés pour la première fois dans une réverbération naturelle, riche, équilibrée et distribuée uniformément dans la salle.

Le Arlene Schnitzer Concert Hall de 2 776 places assises à Portland.

Sur scène, les musiciens pouvaient s’entendre distinctement malgré la disparition de la conque acoustique massive et disgracieuse les surplombant jusqu’alors. L’emblème néo-rococo italien bien-aimé de Portland avait acquis une nouvelle signature acoustique, qui plus est très flexible.

Avec une jauge de 2 776 places, la salle de concert Arlene Schnitzer fait partie d’un quintette de lieux gérés par les « Portland’5 Centers for the Arts ». Construite en 1928 comme salle de vaudeville, elle a été reconvertie en cinéma seulement deux ans plus tard, avant de disparaître en 1982. Après un projet de rénovation de 10 millions de dollars, le lieu a rouvert ses portes en 1984 en tant que salle de concert polyvalente et nouveau siège du Symphonique de l’Oregon.

Robyn Williams

« Le nôtre est le premier cinéma d’époque à avoir été restauré et équipé de Constellation, ce qui a nécessité un certain apprentissage », explique Robyn Williams, directrice générale de Portland’5.
« C’est un système complexe mais il reçoit des critiques élogieuses. L’expérience du public est bien meilleure. Ceux qui ne savent même pas que Constellation est déployé ici disent que le son de la salle est très bon, et ceux qui le savent, que cela a changé le son du tout au tout. »

La rénovation de 1984 a permis d’apporter des changements significatifs à l’acoustique architecturale, notamment l’installation d’une grande conque, afin de stimuler la réverbération pour les performances symphoniques.

Mais des problèmes subsistaient. Par exemple, les sièges situés sous le balcon qui est très profond, subissaient un déséquilibre et une atténuation sonores notables, et l’énorme conque ne parvenait toujours pas à distribuer le son uniformément dans la salle. En outre, cette structure vieillissante était difficile et longue à déplacer et à stocker, et elle commençait à poser des problèmes de sécurité.

Regardez attentivement la moitié supérieure de cette photo. Les fils et les points noirs qui pendent sont une partie des 86 micros de détection du son ambiant, dans ce cas-ci placés à dessein à la verticale de l’orchestre.

Robyn Williams et d’autres décideurs clés avaient initialement écarté toute solution d’acoustique active, en se basant en partie sur l’expérience d’un système de génération précédente d’un autre fabricant entendu ailleurs dans l’Oregon. Mais Robyn Williams a changé d’avis après avoir fait l’expérience de Constellation à SoundBox, la salle de l’Orchestre symphonique de San Francisco.

Trois UPM, de la bonne couleur et délivrant la bonne ambiance. Trois parmi 294 boîtes.

« J’ai tout de suite compris qu’il s’agissait de la solution que nous recherchions », explique Robyn Williams. « La conque avait plus que fait son temps, et nous étions réticents à dépenser bien plus d’une somme à six chiffres pour une solution qui ne servirait qu’un seul style de musique.

Constellation améliorerait non seulement l’acoustique pour l’orchestre symphonique sur scène et dans le public, mais offrirait de la flexibilité pour l’ensemble des autres styles musicaux que nous accueillons. »


Scott Showalter

Les principaux décideurs, dont Robyn Williams, le président-directeur général de l’Oregon Symphony, Scott Showalter et des musiciens de l’orchestre symphonique, se sont rendus au siège de Meyer Sound à Berkeley pour écouter Constellation et au Zellerbach Hall de l’Université de Berkeley.

Après une décision prise à l’unanimité, les choses se sont rapidement mises en place. Les spécialistes de la préservation du patrimoine Architectural Resources Group ont travaillé avec les consultants en théâtre de The Shalleck Collaborative sur la planification générale et ont fourni le cadre pour le cahier des charges techniques à l’équipe Constellation de Meyer Sound.


Un couple de MM-4XP très bien intégré.

« Le son est transcendé, c’est vraiment le jour et la nuit », remarque Showalter, de l’orchestre symphonique. « Les musiciens s’entendent mieux entre eux et le son est plus viscéral dans le public. Quel que soit l’endroit où vous êtes assis, vous entendez un véritable équilibre de tous les instruments. »

Le système Constellation installé comporte 86 micros pour le repiquage et le bouclage des sons et 294 petites enceintes méticuleusement réparties pour la diffusion de l’ambiance, avec diverses combinaisons affectées à quatre zones acoustiques distinctes sur la scène et dans la salle.


La salle des machines type d’un Constellation, équipée d’un grand nombre d’unités de traitement et de distribution audio numérique en réseau D-Mitri et de nombreux racks Meyer Smart Power MPS -488HP, qui alimentent en 48 V CC les petites enceintes actives réparties dans toute la salle.

Le système emploie l’algorithme breveté VRAS, hébergé dans une plateforme audio numérique D-Mitri. Intégré par Sound Image, il s’agit du plus grand système Constellation aux États-Unis en termes de déploiement total de haut-parleurs et de capteurs.

Le directeur projet de Constellation, John Pellowe, anciennement ingénieur du son classique pour Decca Records à Londres, a supervisé le processus complexe de calage su système en salle, en utilisant divers ensembles sur scène comme source musicale.
Constellation a fait ses débuts en octobre avec le premier concert de l’Oregon Symphony sous la direction du nouveau chef d’orchestre David Danzmayr.

Consciente que la salle sert une variété de clients autres que le symphonique, Robyn Williams loue la flexibilité acoustique accrue. « Lorsqu’ils ont réduit le TR pour Constellation, cela a rendu la salle meilleure pour la musique amplifiée avec Constellation désactivé, tandis qu’avec des réglages intermédiaires, la salle est meilleure pour les concerts de jazz et de pop légère. »
Consciente qu’il existe des dizaines d’autres grandes salles de cinéma à travers le pays, aujourd’hui reconverties en salles de concert polyvalentes, Robyn Williams pense que la salle de concert Arlene Schnitzer pourrait devenir une Mecque pour ses pairs.

Une salle à l’acoustique complexe pour le son et à la peine sous le balcon. Constellation aide beaucoup en pareil cas.

« Constellation est quelque chose qui insuffle une nouvelle vie à ces grands bâtiments anciens », dit-elle. « Il crée une acoustique nouvelle et flexible sans grands panneaux réfléchissants ou autres stratagèmes, de sorte qu’il ne nuit pas à l’esthétique visuelle. Il est discret et respectueux de l’architecture existante. »

286 enceintes, certaines très visibles, quelques autres bien cachées, mais toutes indispensables.

Basé sur un algorithme breveté sur le traitement numérique des espaces acoustiques, Constellation insère un générateur de réverbération multicanal entre des réseaux de microphones et de haut-parleurs répartis dans la salle.
Le générateur augmente le volume apparent de la pièce tandis que la variation du gain des microphones modifie l’absorption ou la réflexion apparente des surfaces de la pièce.

En complétant les premières réflexions ou en rallongeant le temps de réverbération de la pièce, cette dernière se comporte comme si elle était plus grande, de forme différente ou construite avec des matériaux présentant divers degrés d’absorption ou de réflexion. L’énergie sonore générée dans la pièce est continuellement récupérée, les réflexions baissant en niveau selon le programme prédéfini pour créer l’effet réverbérant spécifiquement souhaité.

Tous les composants du système sont fournis exclusivement par Meyer Sound, l’équipe de Constellation étant responsable de la conception et de la mise en service.

D’autres informations sur :

– Le site Meyer Sound
– Le site Sound Image
– Le site Portland’5
– Le site Best Audio&Lighting

 

ETC présente les Source 4 Series 3, EOS 3.1 et LoneStar

Dans l’actualité d’ETC, la nouvelle découpe Source Four Series 3 Lustr X8 se taille déjà un beau succès, le soft EOS arrive en version 3.1 et Lonestar dans la famille High End marque une rupture avec les machines lourdes et imposantes. Nous les découvrons avec Nicolas Da Canal directeur commercial d’ETC France.



Source Four LED Series 3

Plus tout à fait une nouveauté et déjà une bonne notoriété, la Source Four LED Series 3 est dotée du nouveau moteur led X8 qui permet d’obtenir toutes les nuances de couleurs et Daylight HDR qui procure une vaste gamme de blancs.

La Source Four LED Series 3 multiplie les nuances.

Pour augmenter la gamme de couleurs l’équipe R&D a ajouté une huitième teinte au moteur x7. L’ajout du rouge profond permet à la fois d’augmenter les nuances disponibles mais aussi d’augmenter la luminosité des couleurs.

La série 3 bénéficie également de technologie DMX/RDM sans fil Multiverse® de City Theatrical. Elle permet de transmettre jusqu’à 10 univers via un seul émetteur. En installant sur un téléphone ou une tablette, l’application Set Light, qui utilise le protocole « near field communication » (NFC), il est possible de configurer le projecteur rapidement sans console ou intervention dans le menu. Si vous recherchez ce type de produits, n’hésitez pas à demander rapidement une présentation.



EOS version 3.1

La version 3.1 du logiciel EOS qui équipe les consoles ETC a, entre autres, comme nouvelle fonction de créer des touches de sélection directe personnalisées qui prennent en charge des milliers de listes cibles auxquelles vous pouvez ajouter des circuits, des groupes, des palettes, des scènes, et bien plus encore. Cette fonction appelée Custom Direct Selects est disponible dans l’onglet Editeur.

Le pupitre ION xe pour découvrir les nombreuses nouveautés de la version 3.1 d’EOS.

Une autre nouvelle fonction demandée depuis très longtemps par les utilisateurs fait son apparition dans cette version. Elle offre la possibilité de créer des cartes d’encodeurs disposant d’un éditeur dédié.
Comme il s’agit de cibles pouvant être créées, elles sont donc sauvegardées et peuvent ensuite être importées parmi les fichiers de conduites.

Vous pouvez maintenant ajouter des icônes aux Groupes, Palettes, Préréglages, Macros, Effets, Magic Sheets et Custom Direct Selects et les faire apparaître sur les Magic Sheets. Bien entendu Augment3d bénéficie également de nombreuses améliorations.

Afin de se rapprocher au plus près de la réalité, il est désormais possible d’ajouter des textures (images plates) ou des éléments (images et reliefs) aux objets. Augment3d intègre aussi les sources omnidirectionnelles comme les appliques murales ou les lustres.
La dernière évolution dont nous parlerons ici est le Fader Wing Groups, qui permet de réunir plusieurs faders dans des groupes et de gérer les faders d’un même groupe indépendamment ou ensemble, une fonction très utile, notamment pour les festivals ou la télévision.

La liste non exhaustive des nouveautés EOS est sur le site ETC en suivant ce lien.

Toutes les nouveautés EOS en vidéo :





LoneStar

J’ai gardé une petite pépite pour la fin. LoneStar, une petite machine qui illustre parfaitement la symbiose entre ETC et High End. Niveau design, on identifie du premier coup d’œil un projecteur de la marque Texane, comme les poignées sur la lyre et le look Hummer mais ETC a rajouté une touche d’élégance qui devrait beaucoup plaire au marché européen.

LoneStar, un Spot à couteaux motorisés de la gamme High End.

Le projecteur fait 60 cm de haut avec un empattement maximum de 41 cm et elle pèse 22,7 kg. LoneStar est équipé d’un moteur de leds 290 W blanc (7000 K, IRC 70) et ETC annonce un flux de 15 400 Lumens. Les paramètres ne doivent pas se sentir seuls !

Le Lonestar dispose, entre autres, d’un zoom 3,8° à 55°, 2 frosts, 2 prismes, une roue d’animation, une trichromie CMY, un CTO progressif, une roue de couleurs et 9 gobos rotatifs et pour compléter cette impressionnante liste, un système de 4 couteaux pouvant tourner à 120° !
Le Lonestar est une Etoile montante qui ne devrait pas se cantonner aux scènes country d’autant qu’il est commercialisé au prix compétitif de 6150 € HT. Il est parfait pour de nombreuses prestations et toute l’équipe d’ETC France se fera un plaisir de vous présenter ce petit bijou dans son showroom ou dans vos locaux.

Une vidéo de présentation :


Plus d’infos sur le site ETC

 

ISE 2022 reporté du 10 au 13 mai 2022

Après consultation des exposants et des visiteurs de l’ISE et compte tenu de l’impact croissant du variant Omicron en Espagne, Integrated Systems Events annonce que l’ISE 2022, prévu du 1er au 4 février, est reporté du 10 au 13 mai 2022 à la Fira de Barcelona Gran Vía.

Mike Blackman, directeur général d’Integrated Systems Events, a déclaré aujourd’hui 11 janvier : « Nous avons suivi de près les conditions en Europe et avons travaillé dur pour équilibrer les préoccupations de santé et de sécurité avec le besoin de commerce et d’échange. Ces deux dernières années ont été une période difficile pour beaucoup et, bien que nous soyons impatients de rencontrer tout le monde à ISE 2022, en écoutant toutes les parties prenantes, nous avons convenu que la meilleure solution était de reporter l’édition du salon de trois mois.
« En déplaçant l’événement au printemps, cela donne le temps à notre communauté de se rééquilibrer et à la confiance dans les voyages et les réunions internationales de reprendre. Nous travaillerons en étroite collaboration avec tous nos exposants pour assurer une transition en douceur vers les nouvelles dates. Nous sommes impatients d’accueillir la communauté audiovisuelle mondiale à ISE 2022 en mai dans notre nouvel espace à Barcelone. »

Integrated Systems Events est impatients de faire de cet événement un succès et remercie sess partenaires – exposants, sponsors, visiteurs, partenaires médias, entrepreneurs et l’équipe de la FIRA Barcelone – pour leur soutien continu dans cette situation difficile et en constante évolution.

Plus d’infos sur le site ISE

 

Robe T2, La couleur absolue pour le théâtre et la prise de vue

Dans la famille des machines ultimes pour directeur photo et éclairagiste de théâtre exigeants en matière du contrôle et de la couleur », Robe présente le T2, qui associe un projecteur de type Profile à un moteur de leds multispectral. On vous en dit plus.


[private]

L’engin, avec un beau design typiquement Robe, produit près de 15 000 lumens de flux, ce qui n’est pas rien pour une machine de cette catégorie. Le CRI du blanc se situe aux alentours de 76, mais atteint jusqu’à 90 sans ajout de filtres, juste par dosage des différentes teintes de la source.
Le faisceau offre les possibilités habituelles des machines du haut standard professionnel de cette catégorie : un zoom dont l’amplitude varie de 5 à 55°, une gestion totale des couleurs, 2 roues de gobos, un module de découpe asservi, un iris, 2 prismes tournants indexables, 2 frosts, bref, tout ce que l’on demande à une machine à faisceau net. Le projecteur pèse 36 kg et consomme en fonctionnement maximum jusqu’à 1150 watts.


Zoom 5° à 55°

Le T2 se pilote sous trois modes différents, au choix. Les deux premiers offrent une palette CMY émulée, et le troisième donne accès directement aux 5 couleurs de leds en mode additif. Le mode le plus réduit compte 36 canaux, et les modes étendus en comptent respectivement 52 et 56.

Dimmer

Le dimmer est ultra-fin et précis, il s’agit bien évidemment d’une régulation des leds, et le software est particulièrement bien écrit puisque la colorimétrie et l’IRC restent constants sur toute la courbe de gradation.

Courbe de dimmer de 0 à 100 %

Courbe de dimmer de 0 à 10 %.

IRC

Un canal permet de choisir l’indice de rendu des couleurs de 76 qui est la valeur minimum, jusqu’à 90 au prix bien sûr d’une perte de lumière. Quelle que soit la valeur de CRI sélectionnée, la machine adapte son fonctionnement à cette base qui lui est imposée, quelle que soit la couleur utilisée ensuite. La légère perte de pêche est logiquement un peu plus visible sur blancs froids que sur les blancs chauds.

Paramètre de gestion des « verts »

Le paramètre qui permet de gérer le minus green, (ou même le « maxi green » si on le souhaite…) pour la captation, est très flexible. Il peut aller d’un faisceau quasiment teinté « verdâtre » jusqu’à un faisceau extrêmement « rosé ».
Entre les deux, toutes les nuances sont accessibles. A zéro ou à 128, il n’y a aucune correction, et à partir de la valeur médiane (128 donc), on accède à la progressivité du minus green dans les deux sens.

Gestion des verts… Versatilité absolue pour accorder les blancs en captation.

Température de couleur

La librairie de la machine que nous avons utilisée (sur grandMA2) règle par défaut la température de couleur de 6200 K. (C’est d’ailleurs à cette valeur, où la source est la plus sollicitée, que nous avons effectué nos mesures photométriques).
Donc avec ce fameux paramètre de « color température », on peut faire varier la température de 2700 K à 8000 K de façon linéaire en partant de 6200 K.


Température de couleur, du froid au chaud.

Là encore, avec ce paramètre, on peut choisir la température de couleur voulue pour l’ensemble du projecteur. Toutes les couleurs ajoutées tiendront compte de ce paramètre automatiquement. On obtient la une vraie belle couleur de blanc variable, qui permet de se raccorder à tout type de source.
Si cela ne suffit pas, et que votre amour pour le trad exige encore davantage, on peut sélectionner en DMX, via le canal « colour functions », différentes émulations de lampes tungstène, depuis les 80 V-750 W jusqu’à 2 500 W de découpes trad. Les caractéristiques de lumière de 5 grandes familles de projecteurs peuvent être imitées.

Fréquence d’alimentation des leds

Cette fonction, commune à une majorité projecteurs professionnels, est mise ici en avant et les deux modes de contrôles les plus étendus offrent son contrôle direct via deux canaux DMX pour les besoins de captation.
L’opérateur peut d’un simple coup de molette ajuster la fréquence de balayage des sources, sur le premier canal DMX entre 300, 600, 1 200 ou 2 400 Hz, le second canal assurant un réglage fin autour de la valeur principale choisie.

La couleur, les teintes

Par défaut, la machine fonctionne en CMY via les modes de contrôle 1 et 2. Il s’agit d’une émulation électronique qui permet au T2 de réagir comme n’importe quelle machine « classique » équipée d’une trichromie Cyan Magenta Jaune.

Emulation CMY

En mode 3, on a accès à toutes les couleurs natives indépendamment : rouge, vert, bleu, ambre et lime.

Chaque couleur de sources.

Les couleurs sont belles et saturées, elles sont franches, les pastels sont nickels, tout est beau. Et les blancs sont vraiment également tout à fait clean. La crainte venait des blancs qui ont toujours été les plus délicats à obtenir sur une machine de ce type.
Mais ça, c’était avant… La gestion électronique du T2 est exemplaire, tout comme celle du T1. Malgré toutes les altérations possibles liées au dimmer, au CRI, etc. Rien n’y fait, la machine répond sans faille.

Comme toujours pour les machines à moteur de leds multi-spectral, l’énergie des couleurs est remarquable.

Un canal de commande appelé « Virtual colour wheel » donne accès directement a de nombreuses teintes équivalentes aux standards de gélatines LEE, mais aussi à des teintes « custom » appelées « multicolour », des mélanges un peu particuliers qui vont générer des faisceaux multicolores. Ça produit de jolis effets, notamment sur des faisceaux avec gobo et prisme.

Les effets bicolores avec les librairies de couleurs « multicolour ».

Les couteaux et l’iris

Le module de couteaux est tout à fait classique. Les lames, disposées sur quatre plans focaux distincts, sont parfaitement indépendantes les unes des autres. Chaque couteau assure une fermeture totale.
Le net absolu sur les quatre couteaux en même temps sera donc parfois un peu difficile à obtenir, mais on est clairement dans la moyenne haute voire très haute du fonctionnement d’un module de découpe dans une machine de ce type.
120° de débattement total pour le positionnement de la frame de couteaux permet d’envisager de découper le faisceau dans tous les sens. Un iris vient compléter la découpe et ferme le faisceau jusqu’à une infime mouche de lumière.

Les gobos

Les gobos sont répartis sur 3 plans. Une roue de 6 gobos tournants indexables, une roue de 8 gobos fixes, et une roue d’animation (que l’on peut considérer comme une troisième roue de gobo avec un gobo animé en continu…). Le kit choisi, très typé « théâtre » (mais bon, c’est pile poil le créneau du T2) comporte des feuillages, des textures, des stries, etc.

Autrement dit, on retrouve les gobos du T1 auxquels s’ajoutent des gobos fixes. Grosso modo, tous les gobos ont quasiment le même aspect en volumétrique. C’est la roue d’animation qui va donner un côté un peu plus festif au faisceau.

Roue de gobos tournants.

Roue de gobos fixes.

Prismes et frosts

Les 2 prismes, tournants et indexables, ont 6 facettes. Le premier éclate l’image autour du faisceau principal, et le second, de façon linéaire. L’utilisation des prismes offre une belle qualité de projection, avec une multiplication d’images enchevêtrées.
En revanche, le faisceau n’est pas éclaté sur une très grande amplitude, ce qui est logique sur une machine destinée en grande partie au monde du théâtre. Les deux prismes peuvent être joués combinés, mais ça n’apportera pas vraiment une amplitude supérieure, juste de multiplier le nombre d’images projetées.

Les prismes.

Le T2 est équipé de deux frosts. Un léger et un plus large. L’un comme l’autre sont annoncés comme progressifs car ils peuvent s’introduire de zéro à 100 % de façon linéaire dans le faisceau. En revanche, comme sur bon nombre de machines actuelles, la progressivité de « l’effet Frost » n’est pas réelle. On observe plutôt un halo de lumière floue envahir l’image principale, alors que ses contours ne sont réellement altérés et passent hors net que lorsque le filtre est engagé à 100 %.


Les frosts.

On a pris l’habitude de ne pas trop s’en formaliser même si ça peut poser souci à ceux qui souhaitent doser un niveau de flou sur une projection, sur un cadrage aux couteaux, etc.

Les couteaux et le frost.

Menu et connectivité

Comme sur l’ensemble des machines Robe de dernière génération, l’écran de contrôle tactile s’associe à 4 boutons physiques permettant de circuler dans les menus (au cas où…). La configuration est simple et claire, vous avez accès à tout.
Les configurations DMX, réseau, mais aussi le système Wireless (en option) dont vous pouvez équiper vos T2. L’engin dialogue également en RDM, via son connecteur XLR, avec les consoles ce qui permet d’accéder à de nombreux paramétrages à distance. Le connecteur réseau reçoit les protocoles ArtNet, MA-Net, MA-Net2, sACN.

La calibration entre machines est une fonctionnalité formidable qu’on retrouve aussi sur les dernières machines Robe. Chaque projecteur est équipé d’un capteur analysant en continu ses performances lumière, et permettant ensuite d’aligner un ensemble de machines connectées entre elles sur la machine de performance la plus basse. Ça peut être très utile si votre kit lumière réunit des machines récentes et des machines plus anciennes.
En quelques secondes s’offrira à vous la garantie que tous vos T2 ont exactement la même lumière et le même faisceau (un peu comme jadis quand on homogénéisait des lots de lampes sur un parc de bécanes parce qu’un directeur photo vous faisait remarquer que les machines numéro 14, 22, 27 et 34 avaient un peu plus de pêche que les autres, et qu’en plus la 17 tirait franchement sur le vert… Sauf qu’ici, ça ne prend pas 2 h 30 mais 1 minute, et sans outils !)

Vidéo de présentation


Le bruit du T2

Le T2 est une machine silencieuse. Malgré ses ventilateurs, la gestion est vraiment bien optimisée car même à pleine puissance, en usage prolongé, elle reste discrète. 3 modes de ventilation sont configurables, dont un mode « quiet » qui garantit un niveau sonore quasiment inaudible, et même un mode qu’on pourrait nommer « Extra Quiet » où la machine procède à un arrêt absolu et total de tout système de refroidissement dès qu’il y a black-out. Silence total…

Mesures Photométrique

Derating

Le T2 propose deux modes de derating. Dans le mode classique, machine allumée à pleine puissance, l’éclairement se stabilise en 5 minutes avec une atténuation de 12 %.
Robe a ajouté un mode stabilisé “Light Output Stability” qui sollicite moins les leds à l’allumage pour que l’éclairage reste très stable. Sous ce mode, l’éclairage est stable. L’atténuation de la lumière ne dépasse pas 2 %.

Courbe de derating classique.

Courbe de derating stabilisé.


Faisceau au plus petit net

Pour la température de couleur de 6 250 kelvin réglée par défaut à l’allumage de la machine, l’éclairement au centre atteint 45 000 lux après derating (51 340 à froid) et le flux est de 8 360 lumens (9 530 lm). Le plus petit net correspond à un angle de 5,4°.


Faisceau 20° 6250 K

A 20°, l’éclairement passe à 6 120 lux après derating (6 960 lux à froid) et le flux grimpe à 14 830 lm (16 910 à froid).


Faisceau 20° 7800 K

Le T2 montre ses performances optimales en blanc froid. Pour une température de couleur de 7800 K, nous mesurons un éclairement au centre de 6 590 lux après derating (7 515 lux à froid) et le flux s’élève à 15 870 lm après derating (18 090 lm à froid). La courbe d’intensité lumineuse est évidemment identique quelle que soit la température de couleur.


Plus grand net (6250 K)

Nous revenons au blanc par défaut de 6250 K. Eclairement 888 lux au centre après derating (1 020 à froid). Flux 14 200 lm (16 190 à froid). L’angle du faisceau est de 52,5° au plus grand net.


Démontage

Le T2 se démonte entièrement avec un tournevis cruciforme. Ca, c’est une vraie bonne nouvelle. Il n’y a rien de plus agaçant que les machines qui nécessitent des outils très spécifiques pour accéder à certains éléments. La tête se bloque en pan et en tilt. Très classiquement, plusieurs angles sont possibles pour travailler dans n’importe quelle position.

La tête

Moteur de leds.

La tête se démonte en ôtant les deux demi-capots maintenus par 4 vis quart de tour, et en déclipsant (toujours avec un cruciforme) les petites élingues qui les retiennent en sécurité.
A l’arrière, 6 gros ventilateurs, 3 par côté (3 qui soufflent, et 3 qui aspirent) entourent la source, emmurée derrière de gros radiateurs à caloduc. Il faut bien refroidir ces 850 W d’énergie !

En interne, le bloc source est constitué d’un mélange complexe de sources leds dont les flux sont traités par des lames dichroïques et des lentilles pour sortir un unique faisceau homogène.


L’arrière de la tête avec le bloc source enfermé dans les radiateurs à caloduc, derrière les ventilateurs.

La partie arrière comportant les leds et leur refroidissement est complètement isolée du reste de la tête et de la partie « effets ».
Aucun flux d’air de refroidissement ne communique. Seul le circuit électronique se situe du côté « effets », au niveau de la lentille de sortie de la boîte à lumière.

Entre le module LED et la lentille de sortie, tout est démontable. Comme sur le Forte, chaque module se raccorde avec un connecteur unique qui lui fournit son alimentation et ses datas.


Le module gobos.

Le premier module, juste après la source, reçoit les roues de gobos et la roue d’animation. D’habitude, au plus près de la source, on commence par les couleurs, mais sur le T2 point de filtres dichroïques et autres systèmes de verrerie pour colorer le faisceau, les leds multi-spectrales s’en chargent !

La roue d’animation vient se positionner dans le faisceau par une potence motorisée, ensuite c’est la roue de gobos fixes clipsables avec un repère détrompeur en cas de changement, et enfin la roue de 6 gobos tournants.

Le module est équipé de deux ventilateurs prévus pour refroidir le circuit de gestion des leds. Il comporte également un petit ventilateur en cage d’écureuil assurant le refroidissement de la fenêtre optique du faisceau dans laquelle viennent se positionner les gobos (il y a tout de même beaucoup d’énergie dans le faisceau).

Module de découpe.

Le module suivant comporte les couteaux et l’iris. Il est grosso modo de même facture que celui du Forte et de l’Esprite. Les petites lames s’articulent sur 4 plans indépendants, et la rotation totale du système complet se fait sur 60° dans un sens et 60° dans l’autre.

Le dernier module comporte le zoom et le focus, avec leurs grosses lentilles montées sur chariot motorisé et positionné sur des rails industriels qui assurent la linéarité de leur translation. Sur ce chariot se trouvent aussi les prismes et les frosts. Toutes les optiques sont accessibles sans avoir à démonter le module.

Les chariots de lentille avec les frosts et les prismes.

Le module zoom / focus démonté. On peut y voir les frosts et les prismes.

Le mécanisme fait que ces effets ne sont pas utilisables sur un petit 10 % de la course du zoom, la partie la plus serrée.

Le fait que les prismes soient sur l’optique du focus explique en partie qu’ils « éclatent » modérément le faisceau, mais c’est un choix qui a du sens sur une machine de ce type.

A l’extérieur de la tête, comme sur le T1, accessoire inhabituel sur un asservi, un porte filtre permettra à certains utilisateurs d’y insérer un filtrage spécifique si besoin.

Les bras

En retirant 4 vis par capot, on accède aux bras. On trouve, très classiquement, d’un côté la « motorisation » et de l’autre le passage de câble et l’électronique ».
Le côté motorisation est exclusivement consacré au déplacement tilt, avec le renvoi de mouvement du moteur situé dans la partie basse de l’étrier, jusqu’à la poulie de l’axe de rotation via une courroie crantée avec son dispositif de réglage de tension.
Le démontage d’une petite plaque de renfort suffira à dégager la courroie pour un remplacement éventuel.

Moteur pan, particulièrement accessible.

De l’autre côté circule un gros faisceau de câbles qui passe dans l’axe, et un module électronique ventilé. Il s’agit des drivers moteurs (notamment pan / tilt).
Juste au-dessous dans la partie basse, loge le moteur du déplacement pan, pour le coup très accessible. Le démontage de la partie centrale de la lyre permet de dégager l’axe et les emplacements moteurs pour y travailler si besoin.

La base

16 vis se retirent pour enlever les 2 plaques qui recouvrent le socle de l’appareil, dans lequel on trouve toute la partie alimentation et gestion DMX / software. Pas de mystère particulier dans la base, des modules d’alimentation à découpage, une carte DMX qui gère le soft et qui fait interface avec l’écran de contrôle et avec les connecteurs data.
Des petites plaques de métal sont clipsées au-dessus des modules d’alimentation pour canaliser l’air et favoriser le refroidissement dans cet espace aussi propre que richement rempli.

L’afficheur tactile.

Sur l’un des plus larges côtés se trouvent l’écran tactile de contrôle et ses 4 boutons d’accès direct. Le côté opposé reçoit le panneau de connecteurs.
Il comporte une entrée d’alimentation en True1 accompagnée du porte fusible général de la machine, une entrée sortie DMX XLR5 doublées en XLR3 si besoin était, et deux ports Ethernet en RJ45 (il y a un switch embarqué et une recopie du signal).


Le panneau de connecteurs.

Le dessous comporte les fixations pour les oméga d’accroche. 4 angles différents sont possibles. Dans les deux sens à droits perpendiculaires et parallèles au socle, et deux angles inclinés. La fixation de l’élingage se fait au centre. Des oméga avec déport sont disponibles en options (dommage qu’ils ne soient pas fournis de série, c’est un accessoire tellement important…).

Conclusion

Le T2 est une bien belle machine. Robe pousse très loin le concept de la source led multicouleur. Cette machine pourra très vraisemblablement correspondre à quasiment tout ce qu’attendent les utilisateurs les plus exigeants en théâtre et en captation.
Cette machine a été conçue pour eux, tout comme le T1 (avec lequel il est entièrement « compatible » puisqu‘ils ont exactement les mêmes critères de faisceau et de couleurs).

Il s’agit d’une machine précise. Précise dans ses fonctions, précise en colorimétrie, précise sur ses possibilités de réglages purement « lumière ». Robe annonce même sa disponibilité dans une version Fresnel et lentille PC. En tout cas, pour certains ça sera l’arme absolue.


J’aime :

  • Le contrôle de la couleur et de la colorimétrie
  • L’accessibilité à tout

Je regrette :

  • La non progressivité des frosts

Tableau général

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Les nouveautés sonores de Axente

Distributeur de nombreuses marques d’éclairages et de son, Axente présente de belles nouveautés audio chez Audix avec le A127, Frenetik avec la Spik 2c et la Resist 5, FrenchFlair avec l’AS-D5 et enfin Green-Go avec sa plateforme logicielle en V5.

Audix

Belle surprise que celle des américains d’Audix qui nous présentent le A127 un capteur statique qui pourrait largement rejoindre le parc des micros de mesure tant sa réponse en fréquence, son bruit propre, sa distorsion et sa directivité omnidirectionnelle se prêtent à l’exercice !

Une réponse en fréquence comme on les aime, livrée individuellement avec chaque micro.

Équipé d’une membrane entièrement métallique d’un demi pouce et d’une épaisseur de 3µm, le A127 est un micro a électret haut de gamme conçu pour capter en studio ou broadcast des instruments ne dépassant pas la pression de 140 dB SPL, un peu juste donc pour venir se frotter par exemple à une caisse claire. Son bruit propre étant très bien maitrisé, la dynamique disponible atteint les 133 dB.

Une vue de la tête à électret et membrane en métal de 3 µm

Pour atteindre de telles valeurs de bruit, un travail très important a été mené pour blinder les parties où le signal est le plus faible et un circuit actif remplace le bon vieux transfo.

Un éclaté du A127. Remarquez la pièce tubulaire tout à gauche blindant le signal issu du capteur.

Malgré ce tableau presque idyllique et la grande polyvalence de ce micro haut de gamme, le prix a su rester abordable à 1 900 € HT


Audix casques

Le A155 en compagnie d’un capteur statique studio à condensateur toujours de chez Audix, le A133.

La gamme de casques professionnels est désormais complète et va des A140 et 142, des modèles d’entrée de gamme plutôt destinés aux home-studios, aux très pros A150 et 152.
Le chiffre suivant le A correspond au diamètre en mm des transducteurs équipant chaque modèle.

Les oreillettes pivotent de 90° pour un usage DJ et pour le rangement dans l’étui fourni et elles sont clairement repérées par voie.

Les 140 et 150 sont linéaires, les 145 et 152 délivrent un grave plus présent et sont réservés à un usage plus ludique. Fermés, offrant une bonne isolation et circum-auraux, tous les modèles disposent de transducteurs appairés en phase, d’aimants en Néodyme et d’un câble détachable et remplaçable avec des connecteurs standard côté casque.

Les prix sont très sages et vont de 140 à 260€ en prix public HT


Frenetik

Une belle nouveauté demandée par les distributeurs étrangers chez Frenetik avec la Spik 2c.

Il s’agit d’une colonne en aluminium équipée de 8 transducteurs 2” alimentés par un ampli intégré en classe C délivrant 60W, lui-même équipé d’un DSP et surtout d’une carte Dante et d’une alimentation intelligente à l’appétit d’oiseau en PoE+.

Une page du soft PC très simple à mettre en oeuvre.

Vous l’avez compris, suivant l’exemple des autres enceintes de la marque française, cette colonne est absolument autonome et ne demandera qu’un câble réseau pour s’animer et l’application Frenetik Adjust 2 pour en régler le volume et l’égalisation.

Comme toute colonne qui se respecte, la 2c délivre un son compacté sur le plan vertical avec une directivité très contrôlée de 12° en moyenne et beaucoup plus large sur celui horizontal. Plus précisément et par octaves, voici sa dispersion :

500 Hz : 360° x 127°
1000 Hz : 220° x 52°
2000 Hz : 191° x 26°
4000Hz : 110° x 8°
8000Hz : 64° x 8°

La projection de la voix est naturellement privilégiée mais deux presets sont disponibles pour, le cas échéant, favoriser une réponse plus large bande (120 Hz à 20 kHz -10 dB) ou bien miser sur le SPL et concentrer la puissance embarquée sur le médium et l’aigu. Dans le premier cas la Spik 2c délivre 117 dB SPL, dans le second 120 dB, de très bonnes performances eu égard à la taille de l’enceinte et des transducteurs.

Le preset large bande a été travaillé afin de tenir compte du mur sur lequel 99% des fois ce type de colonne est placée et rend possible la diffusion de musique avec un bon équilibre. En cas de besoins additionnels en grave, il est possible d’adjoindre le Spik Sub, lui aussi PoE+, un preset est prévu à cet effet.

Spik 2 existe en blanc et noir et son prix public HT est sous les 700€


Resist 5

Une première image de la Resist 5.

Nouvelle venue au milieu des Spik avec son nom évocateur, la Resist 5 est la réponse de Frenetik aux besoins de son en milieu humide et plus généralement en extérieur.
A cet effet cette boîte est étanche et dispose, pour étendre la réponse du grave, d’une membrane passive en lieu et place d’un évent reflex par définition ouvert sur l’extérieur.

Bien entendu elle dispose du module ampli classe D de 60W, fonctionne en PoE+, tire avantage d’un DSP pour être réglable à distance et s’insère dans un réseau Dante, mais contrairement à la Spik 5 coaxiale, elle est animée par un 5” et un tweeter 1”.
Autre avantage du radiateur passif qui l’équipe, le niveau de grave dépasse légèrement celui de la Spik 6.

La disponibilité est prévue pour le début du second trimestre 2022 et le prix public est de 499 HT

FrenchFlair Audio

Le progrès est en marche aussi chez FrenchFlair Audio qui propose désormais une AS5 active et incorporant l’ampli, le DSP, le récepteur Dante et l’alimentation PoE+ qui en font l’AS-D5.

L’évent du 5” et désormais plus qu’un port RJ45 pour la AS-5D.

Toujours coaxiale et toujours aussi jolie, l’AS-D5 dispose du même 5” plus tweeter 1” qu’un ampli de 60 W en classe D anime.
Le SPL Max reste suffisant pour de nombreuses applications puisqu’il atteint 109 dB, les autres caractéristiques comme sa réponse en fréquence ou sa taille physique, restent inchangées par rapport au modèle passif.
Le changement se voit à l’arrière avec l’adoption d’une simple prise RJ45 en lieu et place d’une paire de Speakon NL4.

Rien n’a change dans la AS-5D question timbre ou dynamique et la petite bosse dans l’extrême aigu vient toujours apporter du croustillant dans les ambiances surchauffées.

Bonne nouvelle enfin avec un prix public HT de 649€, soit à peine plus de la version passive pour une mise en œuvre simplifiée et une flexibilité accrue au prix de quelques dB en moins.

Le Trapèze Si avec ses fils conducteurs qu’on connaît bien dans l’univers de l’éclairage.

Autre nouveauté qui ne se voit par forcément, et toujours chez FrenchFlair, les Suspensions Si qui sont une fixation sur élingues conductrices.
Elles ont été demandées par de nombreux intégrateurs et clients qui étaient gênés par le câble audio serpentant jusqu’aux enceintes, du coup le fil désormais transporte le signal audio et porte la boîte.

Deux possibilités sont donc offertes, le fil audio visible, pourquoi pas en couleur ou torsadé ou bien la solution minimaliste et élégante. Ce nouveau système existe aussi en Trapèze Si et est prévu pour les modèles AS-3 et AS-5 mais pas AS-8.


Green-Go

Green-Go répond lui aussi à la demande et propose ses propres casques une et deux oreilles de très belle facture tout en rappelant que tout modèle de toute marque peut être employé pour coller exactement aux besoins existants en termes de confort, isolation ou rendu sonore.

Les nouveaux casques de Green-Go.

Autre nouveauté le lancement de la version 5 de la plateforme logicielle Green-Go. Il ne s’agit pas encore d’une version définitive et il est déconseillé de s’en servir de façon opérationnelle même si elle apparaît très stable.

Une capture d’écran du dashboard Green-Go en V5.

Gros avantage chez Green-Go, la totalité du soft a été comme à chaque fois réécrit et optimisé avec des améliorations notamment au niveau du look qui est désormais moderne et de la réactivité du soft qui désormais peut être utilisé en live et plus seulement en configuration exportée ensuite dans les postes.
La V5 fonctionne bien entendu sur Mac et PC, la latence du système est passée de 12 à 10 msec et la fréquence d’échantillonnage peut atteindre les 48 kHz.


Pour plus de renseignements :

www.axente.fr
audixusa.com
www.frenetik.fr
frenchflairaudio.com
www.greengodigital.com

 

Fohhn LS-2 et LS-4. Du sub en colonne

LS-4. La différence de hauteur avec LS-2 est du simple au double, mais largeur et profondeur sont identiques.

LS-2

Fohhn dévoile deux renforts de grave/subs passifs en colonne, les LS-2 et LS-4 exploitant tous deux des ensembles de 4” et membrane passive déjà présents dans la colonne active large bande Hybrid-1.

Le marché visé par ces nouvelles enceintes est l’installation et le renfort sonore dans des lieux et pour des applications où l’intelligibilité, la qualité du rendu et le besoin d’une réponse en fréquence full range sont plus importants que le SPL seul, et où le format et la taille usuelle d’un sub ne conviennent pas.
Rappelons à ce propos que ces deux colonnes sont les seuls subwoofers du marché ayant ce format et cette taille.
Les deux modèles se différencient par le nombre de couples 4” à longue excursion et membrane passive présents dans la colonne, mais aussi par leur taille et le SPL produit. La réponse en fréquence reste sensiblement la même.

La réponse en fréquence de LS-4 avec les trois points de raccordement possibles avec les enceintes large bande en charge du reste du spectre. Le 48 Hz est passé à -6 dB, une très bonne performance eu égard au faible volume de charge et à la taille des transducteurs.

Le SPL Max du petit modèle LS-2 atteint 106 dB pour 65 cm de haut et 100 W admissibles, le LS-4 doublant le nombre de transducteurs, gagne 6 dB à 112 dB. Il en va de même pour sa taille qui atteint les 122 cm et la puissance admissible 200 W.

L’alimentation se fait par bornier et via des amplis Fohhn embarquant le processing et le preset spécifique assurant la protection et le filtrage comme le MA-4.100 ou le plus puissant MA-4.600.

Le MA-4.100, quatre fois 100 W en demi-rack avec toutes les ressources DSP nécessaires à la mise en œuvre des LS-2 et LS-4.

Le MA-4.600, quatre fois 600 W en format rack 1U. Une solution musclée avec une matrice incorporé, des sorties possibles à haute impédance et une option pour avoir le Dante.


D’autres informations sur :

– Fohhn LS-2
– Fohhn LS-4
– Le site Fohhn France

 

Les studios Mobeon s’équipent en fos/4 Panel ETC

Pour collecter des fonds d’aide à l’hôpital pour enfants St. Jude, La chaîne YouTube de Game Theory s’est associée aux studios Mobeon pour produire en live un événement de qualité, éclairé par des fos/4 Panel ETC.

La très célèbre chaîne Game Theory sur YouTube (15 millions d’abonnés) voulait produire l’été dernier un événement diffusé en live pour collecter des fonds destinés à venir en aide à l’hôpital pour enfants St. Jude.
Les studios Mobeon ont fait appel à Justin Preston qui a profité de cette occasion pour tester les fos/4 Panel ETC, à la suite de quoi, ils ont investi dans ce nouveau produit pour équiper leur plateau. L’événement a eu un succès incroyable récoltant 3,1 millions de dollars pour l’hôpital.

9 heures de show

YouTube Originals, Game Theory et l’hôpital pour enfants St. Jude se sont associés aux studios Mobeon (Los Angeles) pour produire un live de qualité professionnelle. C’est Justin Preston de Preston Productions qui a été choisi par les studios pour réaliser la production de cet évènement. Preston Productions s’est distingué en intervenant sur des projets techniques complexes tels que « The Elf on the Shelf’s Magical Holiday Journey », qui utilisait 1 000 projecteurs, des déclencheurs à distance et 4 kilomètres de fibre sur plus de 100 univers DMX.

Pour Preston, c’est la matrice de leds Lustr X8 intégrée au fos/4 Panel (et au fos/4 Fresnel) qui présente de l’intérêt. Cette nouvelle matrice LED, brevetée par ETC, est un mélange de 8 teintes de leds – vert, lime, bleu, indigo, cyan, ambre, rouge et rouge profond (deep red) – qui établit un nouveau standard en matière de qualité d’éclairage LED.
La lumière de cette matrice crée des couleurs saturées intenses et révèle magnifiquement les teintes de peau dans la nuance. « Ce qui m’a convaincu, c’est sa capacité à mélanger les couleurs, explique Preston. Le résultat de l’ajout de la Deep Red au mélange de couleurs est impressionnant. »

Ils avaient bien besoin de cette richesse de couleurs pour tenir le public en haleine pendant les neuf heures de l’événement. Le décor principal reproduisait un petit salon pendant qu’une variété de cascades, de jeux et d’activités ont eu lieu dans cinq zones annexes, impliquant d’autres célébrités de YouTube et même un happening avec un robot coiffeur à l’extérieur. Les projecteurs fos/4 ont été utilisés en éclairage de face, de remplissage (fill light), de fond (background light) et de contre (back lightet) ils ont réussi leur mission.

« Le mélange et le rendu des couleurs de la gamme fos/4 sont sans égal, déclare Preston. La qualité de la lumière du fos/4 était excellente dans toutes les situations. J’ai adoré la douceur de la lumière avec l’objectif standard. » Il a également apprécié leur alimentation intégrée et la commande sans fil NFC.
« J’aime vraiment le NFC intégré dans les appareils, ajoute Preston. C’est très agréable de pouvoir les commander et les configurer sans les brancher. Si je veux changer l’adresse du projecteur, mon chef électricien peut saisir une nouvelle adresse sur son téléphone pendant qu’il se dirige vers l’échelle.
Il approche son téléphone et c’est fait. Maintenant que j’ai utilisé cette fonctionnalité, je ne veux plus m’en passer. J’aime aussi beaucoup l’alimentation intégrée. Je ne perds pas mon temps à chercher une alimentation supplémentaire. »

La collecte de fonds a donc été filmée au studio Mobeon, propriété de Mark Alamares. Le studio se concentre sur cette nouvelle convergence du divertissement entre TV, cinéma, jeux vidéos et musique. Ce lieu associe des performances en direct avec des décors virtuels, notamment pour les diffusions de compétitions de e-sports.
Les émissions qui utilisent aussi la réalité augmentée ou la réalité virtuelle peuvent être diffusées aussi bien sur les chaînes de télévision traditionnelles que sur les plateformes vidéos et les réseaux sociaux. Ancien développeur de jeux lui-même, Mark Alamares a été impressionné par toutes les technologies intégrées au fos/4.

« Nous travaillons avec des décors virtuels pour des émissions qui utilisent la Réalité Augmentée, la Réalité Virtuelle, la Réalité Mixte ou encore la réalité Étendue. Mais quelle que soit la réalité dans laquelle vous vous trouvez, c’est avec la lumière que vous sculptez l’espace et que vous créez le show, explique Mark Alamares. Nous avons besoin de projecteurs polyvalents, flexibles, interactifs et qui diffusent une lumière de qualité. Nous avons trouvé le fos/4 parfait en toutes circonstances. »

Les 3 tailles de fos/4 Panel

Mark Alamares a connecté les lumières au moteur de jeu vidéo Unreal Engine et a été impressionné par la façon dont les fos/4 reproduisaient la couleur de l’environnement virtuel dans la réalité du studio en direct, de sorte que tout a fusionné de façon cohérente.

Il a donc investi dans un kit de fos/4 accrochés à une structure périphérique. Ce nouveau studio à écran vert dispose d’une structure autoportée qui reçoit 12 petits fos/4 Panels (20 x 60 cm), 4 moyens (40 x 60 cm), et 4 grands (60 x 60 cm), tous équipés de dalles LED Lustr X8.

Ils viennent également d’utiliser cette plateforme pour un autre événement de collecte de fonds avec MatPat de Game Theory. Cette fois, la collecte de fonds, au profit de Red Nose Day, a nécessité un seul décor virtuel avec trois caméras pour suivre les acteurs en direct. Une console ETC Ion (programmée par Lucas Garriety) contrôlait l’éclairage supervisé par le directeur photo Mason Bell.

« Nous avons à nouveau été impressionnés par la qualité de la lumière des luminaires fos/4 et leur facilité de programmation, déclare Mark Alamares. Ils cochent toutes les cases pour l’éclairage sur site, et ils sont également parfaitement adaptés à la lumière virtuelle du moteur de jeu. Ils ont la polyvalence que nous recherchions. J’essaie de créer une expérience technologique révolutionnaire et j’aime la façon dont ETC permet à Mobeon d’améliorer la narration sur tous les supports. »



Plus d’infos sur le site ETC

La finale CQLP en partenariat avec Algam, Martin et Novelty change de lieu

En partenariat avec Algam Entreprises et Martin by Harman, le concours français de pupitreurs lumière organisé par CQLP revient en 2022 pour une 5e édition.
Cette année, une centaine de joueurs vont s’affronter sous le feu des projecteurs Martin via des virtual shows pour atteindre la finale, qui aura lieu le 14 janvier sur la scène de l’espace culturel Saint Exupéry 1 Place Iametti 91320 à Wissous, et sous la lumière d’un kit Martin fournit par le prestataire Novelty. Vectorworks est également partenaire. SoundLightUp couvrira cet événement.


A vos votes, prêts, partez…

Depuis le 25 décembre et jusqu’au 8 janvier se déroule la première étape du concours : la phase de poules. Vous pouvez alors voter et soutenir les prestations des pupitreurs sur le groupe Facebook de CQLP.
Les votes se poursuivront lors de la phase de demi-finale qui débutera le dimanche 9 janvier et se conclura par une finale le 14 janvier en présentiel à l’espace Saint Exupéry à Wissous (et non plus au cirque Phénix initialement prévu).



Pour assister aux CQLP Awards

Organisée au sein de l’espace culturel Saint Exupéry,1 Place Iametti 91320 à Wissous, la finale de cet événement sera l’occasion de découvrir en situation réelle les solutions de la marque danoise au travers de différents shows créatifs.
Près de 500 machines Martin seront à disposition des participants, dont la nouvelle MAC Ultra, le Wash MAC Aura PXL les projecteurs VDO Atomic Bold, les barres LED Fatron et bien d’autres !
Une bonne occasion d’assister à un show grandeur nature pour tous les professionnels.les et passionnés.es de show lumière grâce à ce concours qui met un point d’honneur à rester accessible au plus grand nombre.


Le déroulé de la finale

– 13h à 14h : Accueil
– 14h30 à 17h : Passage des finalistes et remise des trophées

Pour assister à la finale, réservez ici votre billet sur le site de CQLP

Vous êtes client Algam Entreprises ? N’hésitez pas à contacter votre responsable commercial pour en savoir plus et obtenir vos places gratuitement.

 

Yamaha Music Europe recherche un.e Chargé.e d’Affaires Audio

Pour développer le réseau Yamaha de distributeurs et d’installateurs sur les secteurs IDF et Nord, vous justifiez d’une formation supérieure et d’une expérience réussie de développement et de gestion de clientèle en B to B et portez un vif intérêt aux produits audio professionnel.

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Minuit Une IVL Photon. Au Core du laser

Cinq ans après l’IVL Square, au franc succès d’estime, les Frenchies de Minuit Une ont franchi le cap de la 2e génération de projecteur. L’IVL Photon est ici présenté par Alain René Lantelme, DG d’Axente, distributeur Minuit Une en France.



L’idée surprenante d’utiliser une source laser réfléchie en rotation ultra-rapide pour créer des voiles de lumières est toujours au cœur de leurs projecteurs. Ce second volet voit l’adoption d’une source classée 3R, laser sans recul, pour une utilisation sans habilitations dans les espaces publics suivant le standard IEC 60825-3.

Pour faire simple, si la source est bien composée d’un laser, le projecteur se manipule aussi simplement et sans plus de formalités qu’un projecteur à leds standard. Ce saut technologique leur permet d’obtenir des faisceaux plus concentrés, avec une divergence réduite à longue portée.

Fortement attachée à l’expérience utilisateur et toujours avide d’échanges avec les opérateurs et éclairagistes, Minuit Une a accordé une place prépondérante aux nombreux retours du terrain avant de s’atteler à l’IVL Photon.

La forme en premier, circulaire, se fond plus dans l’espace scénique et permet la réflexion du scanner laser 360° haute fréquence (>330 Hz) vers huit miroirs cette fois, multipliant la perspective des formes. Chacun des miroirs possède deux faces, une lisse, l’autre dépolie, et un moteur 16 bits en tilt indépendant, pour plus de finesses.

La pièce maîtresse de l’IVL Photon, le Moving Frosted Core.

Au centre, une innovation fait son apparition avec le Moving Frosted Core, une coupole diffusante à insertion verticale, utilisée pour concentrer les faisceaux. Le MFC permet de nouveau effets, avec un renvoi très fort de faisceaux, qui vont créer un halo central détonant.

Projecteur à plusieurs vocations, l’IVL Photon boxe dans trois catégories : le 3D Space Ray, le Decorative Frost et le Creative Punch !
Soit en premier la lumière immersive avec ces faisceaux acérés rebondissant des miroirs et se multipliant dans les airs, au sein d’une perspective à 45°.

Puis, en basculant sur les faces dépolies des miroirs (en 0,25 seconde) des éclairages plus ornementaux, aux couleurs saturées visibles à 180°, avec 4 000 lux d’intensité en sortie. Enfin la pièce maîtresse, le MFC concentre les effets en contre, mi-boule de feu, mi-strobe aux flashs percutants de 20 000 lux.

Une autre facette de l’évolution de Minuit Une concerne la gestion entièrement revue de cet Octopus lumineux. Repensé pour une vraie programmation en multi-instance, chaque miroir est considéré comme une source à part, avec ses réglages de position, intensité et couleur RGB. Les possibilités asymétriques multiplient la richesse des effets, tout comme le choix d’utiliser la partie réflective ou diffusante des miroirs. Attention toutefois aux courbes de gradation, forcément limitées par la technologie.


Launch video – IVL Photon by Minuit Une from Minuit Une on Vimeo.

Le neuvième module, le principal, gère la découpe des faisceaux, le strobe et le ‘zoom’ du Moving Frosted Core. Ainsi le choix d’un des E-Gobo permet de scinder le laser en 1,2,4,8,16,32, 64, 128 ou 256 faisceaux, puis d’ajuster sa taille, sa position et sa vitesse de rotation. Le contrôle par 60 canaux DMX est facilité par la mise à disposition, sur le site Minuit Une, de librairies sur mesures pour Chamsys, Avolites, GdMA2 et GdMA3 ainsi que de shows de démo pour démarrer.

Pensé pour une mise en place simple, l’IVL Photon est un projecteur relativement compact et léger, de 16 kg et 48 cm de diamètre, entouré d’une large lyre classique à serrage par poignée. Son refroidissement étant assuré par une ventilation active, il faudra veiller à ne pas le plaquer au sol ni à l’insérer dans une décoration empêchant toute circulation d’air.

Pour assurer un entretien pérenne, sa construction est modulaire. Les miroirs, le tiroir d’alimentation de 200 W et les autres pièces peuvent être changés en moins de 10 minutes et sont entièrement Plug&Play. Le menu avec écran LCD s’accompagne de connecteurs DMX, bientôt compatibles RDM avec un port Micro-SD pour les mises à jour.

Présenté en présérie à quelques visiteurs chanceux, l’IVL Photon est maintenant disponible dans le monde entier grâce à un fort réseau de revendeurs. Les premières livraisons ont commencé depuis décembre.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site de Minuit Une qui regorge de photos, d’astuce et d’aides à la prise en main.

 

KLOTZ PowerLink Truss & Stagebox

Nils Westerwell, le directeur des ventes Europe

Le PowerLink Truss & Stagebox de KLOTZ AIS est un nouveau système de distribution électrique extrêmement robuste, ergonomique et facile à manipuler.
Les possibilités d’utilisation flexibles offrent un grand avantage, car cette nouveauté n’est pas seulement à l’aise dans l’événementiel, mais aussi dans le théâtre ou le studio de télévision.

Vidéo de présentation du Klotz PowerLink Truss & Stagebox par Nils Westerwell.


Le boîtier PowerLink est équipé d’une entrée et de quatre sorties NEUTRIK powerCON True1. Il délivre jusqu’à 16A/250V. Grâce à sa taille compacte et à la disposition ergonomique des connexions, une manipulation sans problème est garantie même dans les conditions difficiles sur scène et cela même avec des gants.

Le PowerLink a été pensé avec l’espacement suffisant pour laisser passer des mains gantées entre les powerCON.

Le boîtier en matière plastique est conçu pour absorber les chocs grâce à son design avec des bords absorbants arrondis, mais aussi grâce à sa surface robuste.

À l’intérieur du boîtier, des renforts transversaux, en combinaison avec six vis, confèrent au PowerLink Truss & Stagebox une très grande résistance et garantissent le respect des normes de sécurité courantes. Une chute d’un pont de structure est facilement absorbée, ce qui souligne la robustesse et la durabilité.

En outre, le boîtier est ultra léger et peut être facilement fixé à une structure alu à l’aide de deux pieds de serrage (PowerLink clamps), ce qui permet de gagner du temps durant le déploiement.

Il est également possible de le sécuriser avec deux joints toriques supplémentaires et de l’équiper d’un étrier métallique optionnel sur la face inférieure. Celui-ci dispose de deux trous pré-percés et d’un vissage M10 pour garantir une fixation sûre.

Les fixations rapides en gros plan.

KLOTZ AIS va proposer des revêtements en caoutchouc en différentes couleurs à la gamme PowerLink.
Ainsi équipé, les boîtiers peuvent être identifiés facilement, afin de pouvoir distinguer rapidement les circuits électriques les uns des autres, même à grande distance.
KLOTZ AIS a protégé le design et l’a enregistré début octobre 21 auprès de l’Office de l’Union Européenne pour la Propriété Intellectuelle (EUIPO).

Le système PowerLink Truss & Stagebox sera disponible à partir du deuxième trimestre 2022 au prix indicatif de 154,70 € incl. TVA allemande.

Pour tous renseignements contactez votre commercial ou écrivez à [email protected]

Et d’autres informations sur le site Klotz