Première utilisation du iBOLT sur un Monumental Tour

Le DJ et producteur Michael Canitrot a joué récemment un nouveau Monumental Tour dans le cadre de la cathédrale Notre-Dame de Laon, éclairé par Mikael Trochu qui a pu disposer de 6 iBolt Robe à source Laser. Il nous livre ses premières impressions et ne boude pas son plaisir.


Michael Canitrot, entouré de iBolt dont le faisceau garde une certaine transparence. ©Anouar Hendrix

Sur ce Monumental Tour, il y a l’artiste Michael Canitrot, le concepteur du mapping vidéo Jérémie Bellot de AV Extended, le scénographe et concepteur lumière Mikael Trochu et le prestataire Bendelight. En fonction des lieux des dates Mikael Trochu propose une scénographie qui est validée en fonction des budgets et des possibilités du lieu.

Comme l’artiste se produit sur des sites souvent atypiques, le positionnement des machines est déterminé au moment du repérage avec Martin Javouret et Enguerran de la chevasnerie les directeurs techniques pour assurer la sécurité de l’artiste et des spectateurs.


Mikael Trochu, Lighting Designer et pupitreur sur Monumental Tour. ©Geoffrey-Hubbel

Mikael Trochu : « C’est à partir de ce moment où les contraintes finales sont bien définies que je détermine la scénographie et que je fais mon choix de matériel. Ensuite j’encode en 3D avec le mapping vidéo pour bien voir ce qui fonctionne visuellement ou pas et je soumets le rendu à Michael Canitrot pour validation.
Quand nous arrivons sur site, je n’ai plus qu’à retaper mes positions car une grande partie du show est faite. C’est le côté confort du travail. »


Mikael qui a déjà éclairé plusieurs Monumental Tour spécifiait toujours des MegaPointe

Mikael Trochu : Quand j’ai entendu parler du iBolt, je me suis dit que ça serait cool de l’avoir sur ce type de projet où l’on utilise essentiellement des faisceaux Beam très serrés pour une signature visuelle très esthétique et très graphique qui se marie avec le mapping.

Comme les bâtiments qui accueillent les Monumental Tour sont souvent très grands et très longs, le iBolt permet d’accentuer cette particularité avec son faisceau très serré qui trace dans le ciel et porte loin grâce à sa source Laser. C’est hyper impressionnant et c’était très cool d’avoir réussi à les louer à Dushow.


Vue de la Cathédrale Notre Dame de Laon en contre plongée et les iBolt qui entourent la cabine de Michael Canitrot. ©Geoffrey_Hubbel

On utilise toujours des MegaPointe, ici une trentaine, pour leur polyvalence car avec le même projecteur, on peut disposer d’un faisceau très serré ou large sans perte de flux et jouer du gobo sans que la lumière ne s’écroule. Comme la source est une lampe, le faisceau est très lumineux et brillant en sortie mais sur la distance, il s’évase et s’estompe.

Le iBolt en sortie est moins lumineux mais à 20 mètres, quand le MegaPointe commence à décroître et à s’ouvrir, il continue sa course tranquillement avec le même contraste à 200 mètres. Sur des bâtiments très longs, tu gardes cette linéarité qui va permettre sur les photos plans larges et vidéos plans larges d’avoir ce principe de crayon bien rectiligne associé au mapping.


Les MegaPointe restent une valeur sûre, encore aujourd’hui. Ici, 15 ont été déployés sur la Cathédrale, et 14 sur le parvis. ©Geoffrey-Hubbel

Par contre, comme on travaille sur de grandes distances, le iBolt impose d’être précis en position pan et tilt pour que la direction du faisceau fonctionne toujours à 200 m. »


La taille de la lentille de sortie, 300 mm de diamètre est un avantage pour occuper l’espace.

Mikael Trochu : « Le iBolt a une grande lentille, donc énormément de matière dans le faisceau et sur de grands ouvrages, il permet avec moins de sources d’occuper un espace beaucoup plus large. C’est un traceur nouvelle génération, sans l’inconvénient d’un faisceau baveux. C’est assez dingue !

Michael Canitro, de dos, dans sa cage formée des faisceaux de iBolt.

J’aurais aimé avoir davantage de iBolt pour entourer la cabine DJ et créer une vraie cage lumineuse autour de lui donc j’ai placé les 6 dont je disposais devant l’artiste pour que les faisceaux se referment devant lui et partent au ciel.
C’était le premier choix esthétique que j’envisageais avec cette machine. Je l’ai utilisé en version serrée mais à la fois en gardant tout le diamètre de la lentille pour avoir un faisceau relativement large et qui offre une certaine transparence.


Mikael Trochu à gauche, et Bruno Garros (DG de Robe Lighting France) heureux d’assister à la première sortie du iBolt sur un show en France.

Et c’est très intéressant car cette transparence permet de mettre ce genre de produit devant l’artiste sans pour autant l’enfermer dans une vraie cage de faisceaux très denses et très marqués. Si j’avais adopté la même configuration avec des MegaPointe, Michael aurait été caché par la lumière alors qu’avec le iBolt, on garde ce qui se passe derrière et l’image n’est pas cramée.

Je les ai utilisés aussi en faisceau très très serré le plus serré possible pour obtenir un peu la brillance du MegaPointe en sortie qui ensuite sur la distance s’estompe légèrement mais reste rectiligne. C’est un confort de pouvoir disposer d’un faisceau très large ou très serré, avec du contraste sur de grandes distances.


Et en jouant avec la machine, il découvre un défaut qui se révèle finalement positif…

Mikael Trochu : J’ai découvert un petit problème sur la machine, faisceau ouvert à fond et complètement défocalisé, le faisceau déborde autour de l’optique à l’intérieur de la machine, ce qui génère en sortie une sorte de cône de point chaud au centre du faisceau ouvert. C’est un rendu que j’ai trouvé hyper sympa.
J’en parlais avec l’équipe Robe qui consciente de ce problème technique a décidé de ne pas le corriger car ils ont trouvé aussi cet effet très graphique visuellement intéressant. J’ai réussi à l’utiliser ce qui m’a donné envie d’avoir plus de machines pour ne projeter que cet effet sur un tableau parce que c’est beau.

C’était du coup tentant de cacher des boules à facette sur le site

Mikael Trochu : J’avais aussi envie de profiter du iBolt pour créer des faisceaux qui partent dans tous les sens en tapant dans des boules à facettes qui étaient cachées. Ca m’a permis de remplir le bas du parvis de faisceaux qui partaient dans toutes les directions sur un tableau hypergraphique.
Ca marchait très très bien grâce au flux puissant de la source Laser et au côté impactant de la boule à facette. Le problème de focus au plus large et les boules à facettes sont des effets que j’ai utilisé sur les 3 titres en live qui n’étaient pas intégrés dans le Time code.


Le iBolt, imposant mais sobre est plustôt esthétique derrière son œil géant. ©Geoffrey-Hubbel

Car le show lumière jouait en synchro son mais aussi en live

Mikael Trochu : Au tout début du projet, on envisageait du full time code et finalement on a choisi de jouer une partie time codée et une partie live. Chaque piste audio est time codée mais de manière indépendante.

On se fait une sorte de bibliothèque de Time code pour pouvoir passer d’un TC à un autre, ou d’un TC à une piste live ou inversement d’une piste live à un TC.
Ca permet de vraiment s’adapter à l’envie de l’artiste qui va en fonction des personnes présentes sur le festival pouvoir jouer certains titres et pas d’autres, ce qui lui donne pas mal de liberté d’expression…

Un avis sur la taille de l’engin ?

Mikael Trochu : C’est vrai que le iBolt est imposant et lourd mais en termes de mouvements, il est assez rapide, sans comparaison bien sûr avec un MegaPointe, mais il y a peu d’inertie et ses mouvements sont plutôt smooth. Il est agréable à contrôler et ne fait pas de bruit, ça c’est assez cool. La machine est aussi très esthétique donc elle peut s’intégrer dans un fond de caméra. Après c’est un parti pris de profiter du look de sa grosse optique ou pas. En tout cas il n’est pas disgracieux mais peut-être que j’aime trop la technique…


Et la sécurité des spectateurs ?

Mikael Trochu : Comme c’est une source Laser de forte puissance, (500 W), on a fait des tests en projetant des bâtons pour être sûr de ne pas toucher les spectateurs, en envisageant le cas ou des personnes seraient perchées sur des épaules. Donc à l’encodage, les faisceaux ne descendent pas à moins de 45°.

Le iBolt propose deux modes d’application : le mode “Sky” qui impose que l’on ne touche personne à moins de 800 mètres et le mode “Stage” qui en calmant le flux de sortie, réduit cette distance à 30 mètres. Cette source Laser de classe 1 ne justifie pas de contrôle mais il faut appliquer les mêmes précautions que pour un Laser de classe 3B ou 4 en raison du risque de lésions oculaires. Donc il faut faire attention, ne pas encoder n’importe comment, ne pas tirer dans le public, ne pas le laisser entre les mains de n’importe qui.

Les domaines d’application du iBolt

Mikael Trochu : C’est une machine évidemment qui prend tout son sens en extérieur, et dans les grandes salles et Arénas. On pourra l’exploiter dans les salles de moyenne jauge en passant peut-être en mode “Stage”, avec un faisceau toujours rectiligne mais plus transparent qui ne va pas cramer l’image.

Un extrait du show


Les références de Mikael Trochu

Je fais beaucoup de direction photo, du light design en événementiel pour du corporate, notamment pour Alpine, TF1 Event, Peugeot… J’ai eu la grande chance de travailler pour Clair Obscur avec Philippe “Bibi” Cerceau qui m’a laissé ma chance donc c’était très cool de pouvoir intégrer l’équipe. Je n’ai pas voulu continuer car la mode ne m’intéressait pas plus que ça mais c’était vraiment un honneur de travailler avec ce grand Monsieur et cette grande équipe de Stéphane Viallon qui m’a appris énormément de choses.

J’ai fait pas mal de soirées électroniques quand j’ai commencé, et j’aime beaucoup. Je ne me ferme aucune voie, j’aime bien aller un peu partout. J’ai fait un peu de d’éclairage de spectacles de danse, un peu de cabaret, le festival Possession au Bourget… .
C’est intéressant d’avoir un œil dans tous les domaines que ce soit la télé, la mode, le spectacle vivant, l’événementiel… Pour apprendre de tous les secteurs. »


La prestation a été assurée par la société Bendelight et c’est Dushow qui a fourni les iBOLT, une des premières sociétés françaises à les proposer à la location.
La Vidéo mapping a été réalisée par le collectif AV Extended avec des contributions de F. Deretz.

Plus d’infos sur :

– Le site Robe
– Le site Monumental Tour
– Et sur SoundLightUp

 

The Other Side le premier club L-ISA Spatial Audio 360°

Situé dans un ancien atelier de fabrication de bicyclettes transformé en boîte de nuit ainsi qu’en label et en agence représentant des DJ et des producteurs, The Other Side s’est placé au premier plan de la vie nocturne européenne grâce à son nouveau système audio L ISA.

Première boîte de nuit au monde à proposer une ambiance immersive L-ISA, la salle principale de The Other Side, d’une capacité de 900 personnes, dispose d’une configuration L-ISA 14.1.5 conçue pour envelopper le public à 360 degrés. Le système offre une palette créative unique aux artistes et fait passer l’expérience de la boîte de nuit à un tout autre niveau pour les fêtards.

« Si vous créez un club comme celui-ci, le produit principal doit être le son. »

Doeshka Vrede et Jasper Löwik, le duo multifacettes derrière The Other Side en plus de posséder et de gérer le club, sont tous deux producteurs, musiciens et managers d’artistes, expliquent que dès le départ, une qualité audio optimale était au premier plan de leurs préoccupations. « The Other Side est un lieu où les artistes se développent, où la créativité circule et où l’expression personnelle est le mot d’ordre », explique M. Vrede.

« Si vous créez un club comme celui-ci, le produit principal doit être le son. Le couple a travaillé avec Stefan Liem, ingénieur du son et expert en multi diffusion, pour concrétiser sa vision. Liem, qui connaissait déjà L-Acoustics et la technologie spatiale L-ISA, s’est réjoui de l’occasion qui lui était donnée de déployer une technologie aussi novatrice.


La cabine du DJ et, au-dessus, l’élément central du système Scene qui en comporte 5, et composé d’un A15 Focus et d’un A15 Wide.

En collaboration avec Audio Solvation, fournisseur certifié de L-Acoustics basé aux Pays-Bas, Liem a conçu un système 5.1 Scene composé d’un A15 Focus et d’un A15 Wide par cluster. Neuf enceintes coaxiales X12 assurent le surround, trois sur les murs de gauche, de droite et du fond. Cinq autres X12 sont placés au plafond en douche.

Deux stacks de quatre subwoofers KS21 sont placées de chaque côté de la scène pour l’extension des basses fréquences et deux coaxiaux X8 sont situés près de la cabine du DJ pour déboucher l’avant-scène. Le système est alimenté par un LA7.16i et cinq contrôleurs amplifiés LA4X.


Le son immersif transforme un lieu en instrument de creation

Les DJ accueillis choisissent la manière dont ils souhaitent utiliser la technologie : ils peuvent se produire en stéréo en utilisant la fonctionnalité L-ISA Stereo Mapper, ou ils peuvent se plonger dans les capacités immersives complètes et explorer au maximum le potentiel créatif de L-ISA, avec les conseils de Liem. « C’est notre magicien du son, il utilise l’espace comme un instrument », explique Vrede.


« L-ISA est extraordinaire », déclare Liem. Il était très important pour The Other Side d’être à la pointe de la technologie, d’offrir de nouvelles expériences à notre public et d’obtenir un haut niveau d’implication de la part des artistes qui souhaitent l’utiliser.
Tous les atouts étaient réunis pour faire avancer le projet, et L-ISA s’est avéré beaucoup plus fiable que les autres technologies immersives avec lesquelles j’ai travaillé. Nous avions besoin que tout fonctionne de manière transparente, et c’est ce que fait L-ISA ».

Le meilleur système son d’Amsterdam

En conclusion Vrede est enthousiaste à l’idée de ce que l’avenir réserve à The Other Side et de la manière dont ils peuvent continuer à repousser les limites.

« Depuis l’ouverture en novembre, nous avons créé un grand engouement », s’exclame-t-elle. « Beaucoup de gens parlent du système son qui est le meilleur d’Amsterdam. C’est une nouvelle expérience pour le public et les artistes. Tout le monde est enchanté à l’idée d’y participer. »


D’autres information sur :

– The Other Side
– L-ISA. L-Acoustics
– Audio Solvation

 

ETC Source Four LED Series 3 : Lustr X8 et optique XDLT, une combinaison gagnante

Avec plus de 10 ans d’expérience dont 7 ans d’analyse et retours sur la Source Four Led Series 2, ETC a mis au point la 3e génération de Source Four Led. Équipée de la dalle Lustr X8, elle produit des rouges profonds et s’attache une nouvelle gamme de nez optiques XDLT, optimisés pour les sources Led. Nous l’avons passée au banc tests à La BS et comparée à la Souce Four Led Series 2 et même à la Source Four à lampe halogène.


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Cela fait bientôt 50 ans qu’ETC fait évoluer la lumière. L’entreprise Américaine est devenue un acteur incontournable dans les domaines de la programmation et de l’éclairage, chaque nouveau produit apportant des innovations. Voyons ce qu’il en est de cette nouvelle découpe.


la Source Four Series 3 adaptée à tous les “profiles” !

Dehors et dedans

On remarque d’emblée une évolution de design. Le look de la Series 3, plus contemporain, marque la prise en compte des goûts et des attentes de tous les utilisateurs. J’aime bien l’idée d’avoir cassé l’aspect « tube » sur toute la longueur. Cela devait être plus pratique pour loger la source, le refroidissement et l’électronique mais le mélange des différents volumes et surtout les liaisons pour les intégrer sont du plus bel effet.


Pour la partie connectique tout est gravé dans le métal !

Outre l’esthétique, les designers ont également pensé à l’ergonomie. L’arrière du projecteur a été divisé en 3 panneaux, un vertical et 2 inclinés. Celui du dessus reçoit les connecteurs d’alimentation PowerCON True1 in et out pour alimenter une autre source et 2 prises XLR5 pour le signal DMX – RDM.

Pour les protocoles Art-Net et sACN, à la place d’une entrée directe, le fabricant américain a préféré implanter un récepteur Multiverse de City Theatrical. L’antenne se connecte sur le connecteur dédié situé sur le panneau du bas. Un émetteur peut transporter jusqu’à 10 univers DMX via une entrée ArtNet ou sACN. Donc, petit conseil, ne faites pas comme moi, prévoyez toujours un node au cas où vous n’auriez pas de solution RJ45 ou Wireless. Merci à La BS pour le prêt du Showtech Net 2/5, petit, simple et efficace.

Sur le panneau du centre logent un écran couleurs et 4 boutons rotatifs, 2 autres boutons ainsi qu’un connecteur USB alimenté pour les mises à jour et la sauvegarde des configurations. On y trouve aussi un petit switch très pratique qui permet de verrouiller la partie contrôles. L’accès et la configuration sont très simples. L’accès au menu et pages d’options se fait avec le bouton placé sous le contrôleur d’intensité (le bouton du bas sert pour le choix du mode de contrôle (Fn)).


La face arrière, bien étudiée pour l’accès au panneau d’affichage.

Il offre maximum 4 options ayant chacune la couleur d’un des 4 boutons situés autour de l’afficheur. J’adore cette idée qui facilite la configuration, et en plus les boutons s’allument quand on accède au menu. On peut également utiliser son téléphone et l’application Set Light via le protocole NFC pour configurer le projecteur même s’il n’est pas alimenté.

Il suffit de retirer 4 vis pour accéder à l’intégralité du projecteur. Sur l’arrière logent l’électronique et l’alimentation électrique, puis un ventilateur chargé de refroidir le radiateur où est fixée la matrice de leds. Pour finir, une boîte contient plusieurs miroirs formant un tunnel qui se termine par un condenseur. Ce système, développé pour la Series 2, permet d’homogénéiser le flux des leds et les couleurs, quel que soit le nombre de teintes utilisées.


Pas besoin de chercher, tout est là !


En 2014 l’arrivée de la matrice Lustr X7 de la Series 2 avait créé une révolution. L’ajout du vert citron permettant une nette amélioration du rendement des teintes blanches et des pastels. La nouvelle dalle de leds Lustr X8 de la Series 3 reprend ce concept en ajoutant cette fois la teinte rouge intense. Le R&D a également augmenté le nombre de leds puisque l’on passe de 60 à 96 puces Lumiled Luxeon.


Le large spectre de la Lustr X8, étendu dans les rouges profonds (document ETC).

La nouvelle source dispose donc de 8 teintes, Rouge intense, Red, Ambre, Lime, Vert, Cyan, Bleu et Indigo pour un large spectre. L’autre avantage, et pas des moindres, par apport à la précédente version, est que la Series 3 est accompagnée d’une toute nouvelle gamme d’optiques XLDT. Il faut dire que la conception des précédentes datait de 1992, les débuts de la Source Four.


Quand tu regardes par le judas et que c’est la matrice Lustr X8 qui s’invite à la maison.

Bien plus adaptés aux attentes des éclairagistes et aux sources leds, ces nouveaux nez amènent un nombre impressionnant d’améliorations : une meilleure luminosité, des couleurs plus contrastées et plus claires, une meilleure netteté (notamment pour les gobos) et une suppression presque totale de l’aberration chromatique. Cette gamme XLDT propose 8 optiques fixes : 5°, 10°, 14°, 19°, 26°, 36°, 50°, 70° et un zoom 15° – 30°.

In Vivo

Ça donne l’eau à la bouche et nous avons hâte de tester ce petit bijou. Pour ce test, nous avons pensé qu’il serait intéressant d’aller encore plus loin en mettant côte à côte, dans un premier temps la Source Four LED Series 2 et la Series 3, et même de ressortir la Source Four originale à lampe halogène.

En appuyant sur le bouton noté « Fn » on accède à 5 modes de contrôle (Studio, Color, Gel, Effects, Préréglage) et au mode DMX. Pour ce dernier 5 choix de 1 à 12 canaux ! Le mode Direct qui permet de contrôler individuellement chaque couleur est plutôt destiné aux consoles comme l’EOS ou la Hog 4 (V4) qui comporte des fonctionnalités internes permettant de combiner au mieux ces 8 couleurs pour obtenir, entre autres, le meilleur rendement lumineux pour chaque couleur. Avec d’autres consoles, je conseillerais plutôt le mode étendu qui permet d’utiliser pleinement le potentiel de la matrice Lustr X8 avec un encodage RGB ou Studio.


Tous sur les 6 modes de contrôle


Les Chartes DMX


V2 et V3 @ Full et les Lustr s’allument !

Y pas à tortiller le potentiomètre pour éclairer droit, la différence est nette ! L’avancée de la nouvelle matrice couplée à la nouvelle optique, est vraiment bluffante en termes d’intensité mais aussi de qualité du faisceau et de densité de teinte. Pour aller un peu plus loin, il faut jeter un coup d’œil au fonctionnement du projecteur.

Avec le mode étendu, Il y a quelques paramètres à bien connaître pour une utilisation optimale. Pour commencer, le canal Mix permet de travailler en mode Studio (blancs) ou RGB. On a également la possibilité de faire une transition de l’un à l’autre.
En mode Studio on joue avec le paramètre CTC qui fait varier la température de blanc de 1900 K à 10 950 K avec un slot à 3 200 K et un autre à 5 600 K. Dans ce mode on a également une fonction Tint qui ajoute une dominante verte ou magenta.

Si l’on travaille en RGB on utilise bien sûr les 3 paramètres de trichromie additive. Le travail en RGB avec une matrice de 8 couleurs passe par un algorithme, donc pourquoi ne pas en faire plusieurs afin de satisfaire le plus grand nombre ? Le canal Tuning permet de choisir la méthode de calcul de la couleur. Soit on favorise la luminosité, avec l’option Brightest, soit on choisit d’avoir un rendu optimal des couleurs avec l’option Spectral.

La troisième option, Studio, se base sur l’algorithme Spectral avec une variation du métamer. C’est-à-dire le mélange de couleurs ayant la même chromaticité. Si l’on les applique sur un mur blanc, ces couleurs semblent identiques.
Cependant, dès que la lumière se reflète sur des surfaces à spectre complexe comme des tissus, de la peinture ou même les tons de peaux, les différences de composition du spectre deviennent évidentes. Avec les systèmes de couleurs à 5, 6, 7 ou 8 émetteurs, la possibilité d’obtenir la même chromaticité, avec plusieurs mélanges devient beaucoup plus élevée.
Le dernier point qui concerne l’intensité et la couleur est la manière dont va fonctionner le dimmer. Pour choisir une des options, on utilise le canal DMX 2 qui propose 2 courbes, une incandescente pour simuler un filament, et une linéaire. On peut également simuler la modification de température lors de la variation d’intensité d’une source halogène, pour les 2 courbes.

Voilà. Une fois que l’on connaît ces fonctionnalités, on connaît le fonctionnement de la source Source Four LED Series 3. Sur ma console je suis en mode Studio par défaut donc on commence par le travail des blancs.

Quand on allume la Series 3 seule, et que l’on fait varier le paramètre CCT, on obtient la variation d’un blanc très chaud jusque très froid avec une belle progression. Le fait d’avoir séparé sur 2 slots (3 200 K / 5 600 K) est intéressant car on peut y accéder rapidement. 4 slots (par exemple : 1 900 K / 4 000 K – 4 001 / 5 200 – 5 201 / 6 200 et 6 201 K/ 10 450 K) auraient aussi été intéressants pour séparer blancs chauds et blancs froids.

Quand on allume la Series 2 à côté on retrouve cet effet « Ha oui quand même ! » du premier allumage. La Lustr X8 montre une nette avancée d’homogénéité, de profondeur et de luminosité. Je profite du mode Studio pour tester les options du dimmer et sans surprise, les courbes et le Red Shift correspondent aux attentes. Pour ceux qui n’utilisent que du blanc, la version Daylight HDR est adaptée à leurs besoins avec une gamme de blancs plus étendue et une luminosité supérieure.


Projection sur notre cible.A gauche la Series 2 Lustr X7 et à droite la Series 3 Lustr X8 avec le nez XDLT.

Si la Source Four Led Series 3 a des atouts indéniables dans les blancs, c’est dans la couleur, en mode étendu, que cette nouvelle source s’épanouit totalement. Suivant les teintes elle n’est pas systématiquement plus lumineuse que son ainée, mais, d’une part la palette de couleurs est bien plus étendue et les teintes proposées ont à la fois plus de corps et plus de densité. Je les trouve aussi plus homogènes en luminosité.

Si la Series 2 était déjà bien pourvue, la Series 3 propose une super gamme de couleurs. Avec la synthèse additive, l’entrée de couleur est instantanée. On a dès les premières valeurs DMX, une coloration étale de la couleur et l’on peut ainsi obtenir des teintes pâles homogènes, des pastels lumineux et, grâce à une très bonne gestion des sources leds, la progression vers les couleurs saturées est régulière. C’est un atout important pour les transitions entre 2 couleurs et la précision des teintes recherchées.


Un petit échantillon de couleurs pour voir la différence entre la Series 2 (à gauche) et la Series 3 (à droite)


Nous n’avons pas pu résister au test ultime, Source Four halogène, Led Series 2 et Led Series 3 !


Œuf corse, de base c’est la version originale qui est plus lumineuse, mais précisons que sa lampe est neuve, (fournie par la BS après un petit incident de parcours). Quel plaisir de retrouver cette magnifique lumière.
Par contre, il ne faut pas oublier que l’on consomme 750 W et qu’au bout de quelques minutes on se brûle les doigts, les gants sont obligatoires pour régler le focus et qu’il faut prévoir aussi quelques lampes de rechange !

La nouvelle optique est pour beaucoup dans la qualité de la Led Series 3, en termes d’homogénéité du faisceau, et de luminosité.


A gauche la S1, à droite la S3 et au dessus la S2. Pour la Series 5 on vous fera les JO !

Elle apporte aussi une réelle amélioration sur les couteaux. Positionnés sur 2 plans focaux, on obtient un beau net sur 2 couteaux et l’on n’en est pas loin sur les 2 autres. On peut même, en faisant très léger flou, être pratiquement homogène sur les 4 côtés.


La qualité de l’optique se ressent lors de l’utilisation des couteaux.


On a pris quelques mesures pour confirmer notre bon ressenti.

Pour la Led Series 2 j’ai pris mes sources dans ce merveilleux article d’un sensationnel magazine (SoundLightUp) : ETC Source Four Led, une famille de 4 matrices


Derating

Pour le derating l‘éclairement reste au maximum. On pourrait presque parler d’’Inverted derating’ ou de Raising. En effet, au lieu de décroître après l’allumage, l’éclairement augment légèrement et se stabilise. C’est, à ma connaissance, le seul projecteur à leds qui se comporte de cette manière ce qui devrait séduire le monde de la vidéo.


Optique 26°

Pour le flux total, on a bien sûr utilisé notre tableau magique. La première mesure au centre, en mode Brightest, avec l’optique 26° nous indique 2 750 lux. On s’arrête 120 cm plus loin avec une luminosité moyenne de 1 473 Lux. La colonne flux total indique 10 616 lumens.
La courbe de luminosité nous montre une optique de très haute qualité. L’ouverture mesurée est de 26,5°. Pour Souce Four Led Series 2, en 2014, on avait utilisé une optique de 19°. La luminosité au centre était de 2 785 lux et le flux total de 4 487 lumens.


Tableau Couleurs

Dimmer

Nous avons testé la progression de l’intensité en fonction de la valeur du dimmer. Le tracé de la courbe linéaire est parfaitement rectiligne de 0 à 100 %. Si l’on regarde de 0 à 10 % il y a quelques petites imperfections mais rien de perceptible sans une cellule.


: Courbe de dimmer de 0 à 100 %.

Courbe de dimmer de 0 à 10 %.

On a également fait un comparatif lampe / Series 3. Si l’on prend le blanc natif de 3 000 K de la lampe halogène neuve, Source Four produit 3 200 lux et la Source Four Led Series 3 fournit 2 278 Lux. Quand on compare la version lampe avec gélatine au travail des 8 teintes de la Series 3, on inverse la tendance. Avec un Lee 200, on obtient 439 lux pour la lampe et 1033 lux pour la Series 3. Par contre, en jaune ou magenta la version lampe est plus lumineuse.


La Lustr X8 amène les lux

La Source Four Led Series 3 avec l’optique XDLT est une redoutable combinaison qui prend toute sa dimension avec les consoles Eos et Hog. La propreté du faisceau et l’étale de la lumière sont une très belle réussite de la R&D d’ETC. Les 8 couleurs du nouveau moteur de leds offrent une gamme de blancs et de couleurs qui est décuplée avec les nombreuses options de contrôle.
La Lustr X8 et la Daylight HDR permettent de répondre à toutes les demandes. Le comparatif entre 3 générations de Source Four est un argument de poids qui fait sauter toutes les barrières du passage à la led. Je vous encourage donc à appeler sans délai ETC et demander une présentation complète des possibilités de cette incroyable source !


On aime :

  • La profondeur et la brillance des couleurs
  • La gamme de teintes
  • La qualité optique

On a moins aimé :

  • L’absence de palettes interne

Tableau Général

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L-Acoustics nomme Anne Hamlett au poste de Chief People Officer

L-Acoustics annonce la nomination d’Anne Hamlett au poste de Chief People Officer, marquant ainsi un tournant dans l’évolution de l’entreprise. Anne, qui rejoint les deux directeurs généraux Hervé Guillaume et Laurent Vaissié, place la stratégie et l’avenir de l’entreprise au cœur de sa culture de l’éducation et de l’innovation, centrée sur les personnes.

En plus d’apporter une contribution axée sur les ressources humaines à des sujets stratégiques clés au niveau de la direction, Anne dirigera directement trois divisions de L-Acoustics : Ressources humaines ; Juridique, Fiscal et Conformité ; et Education et Sensibilisation Scientifique.

Les équipes qu’Anne dirigera développeront une expérience enrichissante pour tous les employés, renforceront la marque de l’entreprise et créeront un programme de formation interne et externe qui stimulera la créativité, les aptitudes à l’emploi et la résilience des membres de l’équipe de L-Acoustics, des partenaires et des utilisateurs finaux.

Avec plus de 20 ans d’expérience dans la direction d’équipe chez L-Acoustics, Anne a joué un rôle déterminant dans la réussite de l’entreprise. Anne est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en droit des affaires. Avant de rejoindre L-Acoustics, elle a supervisé les négociations contractuelles pour une société de marketing direct et géré les ressources humaines d’un cabinet de conseil en propriété intellectuelle.

Depuis qu’elle a rejoint L-Acoustics, elle a supervisé le recrutement d’innombrables personnes talentueuses et, au cours des deux dernières années, elle a habilement guidé l’entreprise à travers une augmentation de 30 % du nombre d’employés au cours d’une croissance accélérée qui permettra à cette dernière d’atteindre les 1 000 membres cette année. La vision stratégique d’Anne a considérablement renforcé la force de l’entreprise et instauré une culture « people first ».

Laurent Vaissié et Hervé Guillaume

« Depuis des années, nous apprécions de collaborer avec Anne et nous apprécions sa contribution constante à la croissance et au succès de L-Acoustics », ont déclaré Hervé Guillaume et Laurent Vaissié, co-PDG de L-Acoustics, dans un communiqué commun. « Son expertise, son leadership et sa perspicacité stratégique font d’elle la dirigeante idéale pour façonner l’ensemble de notre personnel, améliorer l’expérience des employés et nous aider à définir la voie à suivre. »

Avec la nomination d’Anne au poste de Chief People Officer, L-Acoustics fait un pas décisif vers la pérennisation de son succès. Le leadership constant d’Anne et sa profonde compréhension de la dynamique organisationnelle garantissent que l’entreprise reste agile, résiliente et prête à poursuivre sa croissance dans un secteur en constante évolution.
Sa capacité à favoriser une culture de l’innovation, associée à son talent pour mettre en place des structures organisationnelles efficaces, permet à L-Acoustics de continuer à créer des expériences audio de haut niveau pour les publics du monde entier.

En tant que Chief People Officer, je suis fière de placer notre culture « people first » au cœur de notre stratégie mondiale », déclare Anne. « Les équipes People, Legal et Education se sont transformées en un groupe exceptionnellement talentueux, uni par la mission d’encourager la croissance et le développement de nos équipes et de nos partenaires dans le monde entier. Continuer à soutenir leur progression, et celle de l’entreprise, sera pour moi un honneur et un privilège. »

D’autres informations sur le site L-Acoustics

 

Astera lance la LunaBulb, un tout nouveau luminaire LED RGBAM intelligent

Astera annonce le lancement de la LunaBulb, une proposition innovante sur le marché de l’éclairage qui reproduit extérieurement l’apparence d’une ampoule classique, mais qui intègre tout le contrôle fourni en standard par l’écosystème Astera.

LunaBulb est idéale pour les directeurs de la photographie ou pour mettre en valeur des visages aux tons chair parfaits avec son IRC supérieur à 96. Elle est également pratique à utiliser en événementiel, offrant aux concepteurs lumière et scénographes une myriade de possibilités créatives.


L’ampoule LunaBulb, classée IP44, ressemble à une ampoule à incandescence traditionnelle rayonnant à 360°, mais elle fonctionne comme un luminaire professionnel.
L’indice IP44 signifie que les LunaBulb peuvent être utilisées à l’extérieur, même dans des conditions humides, si la douille dans laquelle elles sont vissées est également conforme à l’indice IP44, ce qui les rend parfaites pour les éclairages décoratifs, tels que des guirlandes, ou partout où l’éclairage peut être utilisé pour créer des ambiances et des atmosphères.

Consommant seulement 3,5 watts, l’ampoule LED LunaBulb est disponible avec un culot E26, E27 et B22 et, comme une ampoule conventionnelle, se visse directement dans une douille câblée sur secteur. LunaBulb est télécommandée sans fil via les récepteurs CRMX ou Bluetooth intégrés, en utilisant la même technologie que n’importe quel autre appareil DMX sans fil Astera fonctionnant via une télécommande ou une console d’éclairage.


Contrairement à une ampoule conventionnelle, les utilisateurs disposent d’un contrôle créatif inégalé avec la possibilité de régler des blancs entre 1 750 K et 20 000 K, ainsi que la couleur (RGB, Ambre et Menthe, avec les options de sélection de couleur HIS, XY et Filter Gel), ce qui permet d’obtenir un éclairage magnifique et sans scintillement dans une grande variété de contextes.

Ce contrôle est basé sur le moteur Titan LED, qui sous-tend l’ensemble de l’écosystème Astera, ce qui rend LunaBulb idéale pour des applications plus larges, de l’amélioration des performances scéniques intimes aux scènes théâtrales, en passant par l’intégration à d’autres éclairages pour des événements spectaculaires à grande échelle.

Présentation vidéo

LunaBulb_LaunchVideo from AXENTE on Vimeo.


LunaBulb est super léger !

Chaque LunaBulb ne pèse que 81 grammes, tandis que l’IRC, supérieur à 96, est tout simplement excellent pour révéler les détails naturels de la peau. Il est important de noter que l’ampoule elle-même peut être convertie rapidement entre une forme classique, idéale pour l’éclairage conventionnel, et une ampoule crayon, qui permet de l’insérer dans de nombreux luminaires. La conversion est simple : il suffit de fixer ou de détacher le dôme « classique » sur l’ampoule crayon à l’aide d’un clip à ressort.

La configuration est réalisée à l’aide de la valise Astera LunaBulb PrepCase. Pouvant contenir jusqu’à huit LunaBulb, le PrepCase offre un moyen rapide et efficace de configurer les ampoules, individuellement ou en groupe, en fonction de l’option de contrôle préférée de l’utilisateur.

Le PrepCase est également disponible en version PrepInlay (sans son boîtier de protection), ce qui permet aux utilisateurs de l’intégrer dans leur propre dispositif de transport, qu’il s’agisse d’un flight case ou d’une autre unité personnalisée. Comme le PrepCase et le PrepInlay sont alimentés par piles, avec une autonomie d’une heure ou indéfiniment avec un chargeur Titan Tube, les LunaBulb peuvent être préconfigurées avant d’arriver sur le site, pour une installation et un déploiement plus efficaces.

Chaque ampoule possède sa propre puce CRMX et les PrepCase et PrepInlay peuvent être utilisés pour attribuer automatiquement des adresses DMX pour un contrôle individuel ou pour préconfigurer la gradation et la couleur, ce qui permet aux utilisateurs d’intégrer les ampoules dans leurs flux de travail existants.


La boîte peut également être utilisée pour placer rapidement les ampoules en mode bleu, le contrôle étant facilité par l’application, qui permet d’appliquer des pre set de groupes et des effets. Astera proposera plusieurs options, notamment les kits PrepCase et PrepInlay, qui comprennent huit LunaBulb, ainsi que les PrepCase et PrepInlay seuls, qui sont vendus avec un bloc d’alimentation, mais nécessitent l’achat séparé des ampoules. Ces différentes options permettent aux utilisateurs de moduler leur installation LunaBulb en fonction de leurs besoins.


En outre, les ampoules individuelles et le PrepCase lui-même peuvent également être configurés en tant que passerelle Bluetooth (BTB) pour faciliter le contrôle du reste de l’ensemble. Enfin, une simple pression combinée sur la télécommande Astera White ou FX permet d’établir une connexion en pointant la télécommande vers n’importe quelle ampoule, ce qui assure un contrôle en un clic.

Ensemble, ces options de contrôle des ampoules LunaBulb permettent aux directeurs de la photographie, pupitreurs et éclairagistes d’intégrer les ampoules LunaBulb de manière transparente dans leur kit lumière. Ces lampes conviennent parfaitement aux productions cinématographiques et télévisuelles, bien que leur conception pratique et leur éclairage exceptionnel des tons chair les rendent idéales pour les environnements lumineux réalistes, ainsi qu’aux événements de tous types.

Le nom LUNA vient du désir d’émuler l’éclairage classique de nuit avec un contrôle, une efficacité et un mélange de couleurs modernes. Certaines des meilleures expériences et souvenirs humains sont liées aux lumières de fées et aux fêtes, aux parcs d’attractions, aux arcades et aux sentiers et jardins illuminés… Ces ampoules offrent donc un style artificiel très personnel de clair de lune unique « LUNA ».


Sur les plateaux de cinéma et de télévision, les ampoules LunaBulb peuvent être utilisées pour un éclairage variable avec un contrôle maximal. Pour les réalisateurs, les chefs opérateurs, les ampoules LunaBulb élargissent encore la portée et l’impact de l' »écosystème intelligent » d’Astera. Pour les spectacles, les décors et les événements, plusieurs LunaBulb peuvent être utilisées en guirlandes pour créer des atmosphères spéciales et définir des espaces qui améliorent l’ambiance.

Ben Díaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, commente : « LunaBulb est l’aboutissement de nombreux mois de développement intensif et représente tout ce qui fait la réputation d’Astera : la volonté de combiner le contrôle créatif et l’application flexible avec quelque chose d’exceptionnellement pratique, robuste, intuitif, efficace et facile à utiliser. « Nous sommes ravis de commercialiser LunaBulb et nous sommes impatients de voir comment les cinéastes et les concepteurs d’événements trouveront des moyens novateurs d’utiliser cet outil unique dans leurs projets.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Astera

 

Le Théâtre du Temps démocratise le son spatialisé

Comme vous l’avez remarqué, de nombreux lieux et salles de spectacles font depuis quelques mois le choix de s’équiper d’un système de diffusion spatialisé. Un investissement cohérent qui apporte au public une réelle valeur ajoutée, aussi bien technique qu’artistique, mais qui paraît ne concerner que les productions et les salles de grand format.

Ceci réserverait-il la primeur d’offrir au public un son immersif et un plaisir d’écoute uniquement aux structures disposant de lignes budgétaires confortables ? On n’est pas de cet avis. Le son spatialisé a toute sa place dans des salles de petite taille, et peut être parfaitement maîtrisé avec des solutions techniques qui leur sont abordables.


50 places assises et 100 places debout privilégiées par un son immersif au Théâtre du Temps.

Pour vous le démontrer, nous nous retrouvons au Théâtre du Temps, dans le onzième arrondissement de Paris, où les 50 places assises bénéficient désormais d’un son spatialisé sous l’impulsion de son directeur Mickaël Sabbah, de sa programmatrice et coordinatrice artistique Emilie Portant et de son régisseur Tristan Ligen.

SLU : Qu’est-ce qui a motivé votre passage au son spatialisé ?

Tristan Ligen : Par ma formation de scénographe, je m’intéresse naturellement à la création. J’ai commencé à travailler ici il y a huit ans, peu après ma sortie de l’école d’Art et Scénographie de Monaco. Je gère toute la technique, lumière, son et vidéo. Faire la régie m’intéressait si ce lieu devenait un laboratoire de création. Nous voulions aussi l’ouvrir à la production musicale et nous démarquer des autres petits théâtres parisiens.

Nanolink, l’intégrateur audiovisuel qui nous accompagne, nous avait déjà orientés vers le logiciel SPAT et organisait la présentation d’un système de son spatialisé au théâtre Edouard VII. J’y suis allé, et à mon retour j’ai dit à Mickaël : “Aucun doute, c’est effectivement ce qu’il nous faut”.


De gauche à droite, Tristan Ligen, Mickaël Sabbah et Emmanuel Desault (Nanolink).

Mickaël Sabbah : Je suis auteur, acteur, metteur en scène et musicien, spécialisé dans la pluridisciplinarité. Je travaille actuellement et depuis plusieurs années sur le projet théâtral, musical et immersif, Trans_Human_Art. Ce projet est le moteur qui a permis de penser, installer, tester et développer la spatialisation et l’immersion sonore et visuelle dans notre salle. La musique a toujours occupé une place primordiale dans mes œuvres. Depuis toujours, je cherche à atteindre la pureté du son et à envelopper le spectateur afin de rendre le propos le plus puissant et percutant possible.

A l’origine, la musique et le théâtre ne sont pas des arts frontaux. Avant l’amplification, des hommes jouaient dans des grottes, les troubadours se produisaient en plein air, et les auditeurs étaient immergés dans l’expérience sonore. Que ce soit dans un carnaval, un bal ou une cathédrale, l’immersion sonore fait partie de notre expérience naturelle de la vie. Aujourd’hui, nous pouvons recréer cette immersion dans une salle de spectacle. Les possibilités de création deviennent dès lors fulgurantes, que ce soit pour la musique, le théâtre ou encore la danse.

Pour la musique, c’est une nouvelle façon de composer, de penser et de positionner les instruments, de repenser l’écoute. Cela modifie forcément le rapport à la scène. De même, pour le théâtre, l’immersion sonore entraîne la chute du quatrième mur. Le son immersif permet un travail novateur sur les voix, les ambiances et les décors, tout en enrichissant la mise en scène. Cela permet de produire des spectacles extrêmement riches tout en réalisant des économies substantielles, notamment pour les nombreuses compagnies aux budgets limités.


Des gradins modulables pour une salle de plain-pied

SLU : Quelle est la programmation de votre salle ?

Emilie Portant : Notre ouverture d’esprit est vaste et inclusive. Au départ notre activité principale était le théâtre contemporain et les œuvres d’auteurs vivants mais nous avons élargi notre horizon artistique en réponse à l’évolution créative de Mickaël. Aujourd’hui, nous accueillons une grande diversité de genres musicaux : musique contemporaine et classique, électronique, rock progressif, post-punk, techno, jazz, chanson française… ainsi que des spectacles musicaux et de danse.

Cette diversification enrichit notre programmation et attire un public varié. Nous sommes également ouverts à une multitude d’autres activités culturelles et éducatives. Notre espace se prête parfaitement à l’organisation d’événements, de formations, de conférences, de débats, d’ateliers et à l’accueil d’écoles de musique.

Grâce à notre système de diffusion spatialisée, nous avons la capacité unique d’accueillir des œuvres et des résidences immersives, offrant ainsi une expérience inédite tant aux artistes qu’aux spectateurs. En somme, notre approche polyvalente et innovante fait du Théâtre du Temps un lieu où les arts se rencontrent et se transforment, un espace dynamique et vivant dédié à l’exploration artistique sous toutes ses formes.

SLU : Comment se compose votre système de diffusion spatialisé ?

Tristan Ligen : Nous avons une première ligne de diffusion, reculée à l’arrière de la scène pour permettre une couverture du plateau afin d’éviter l’utilisation de retours. Elle se compose de quatre ID24T de Nexo avec une directivité de 90×40.


Les enceintes ID de NEXO pour une parfaite discrétion visuelle.


En front de scène, nous avons une ligne supplémentaire avec une ID24T de chaque côté qui prend le relais pour le reste des gradins. En latéral, quatre ID14 sont distribuées sur la profondeur de la salle, de chaque côté.

Des ID14 en latéral.

Toutes les enceintes sont gérées individuellement, un canal par enceinte, sauf les deux ID14 à l’arrière, pour l’instant réunies sur le même canal, faute d’amplification disponible. Nous avons logé un subwoofer IDS110T sous les gradins.
Nous gérons l’intégralité du système spatialisé et le mixage objet avec le logiciel SPAT Revolution de Flux.

SLU : Pourquoi avez-vous choisi le logiciel SPAT ?

Tristan Ligen : Nous avons trouvé que SPAT ouvrait plein de possibilités pour des petits théâtres comme nous. Il met à notre disposition de nombreuses fonctionnalités dont de nombreux algorithmes de spatialisation et nous permet de pousser les murs pour un budget vraiment très raisonnable.


SLU : Et NEXO ?

Tristan Ligen : Nous sommes allés écouter différentes solutions de diffusion à la Boutique du Spectacle. Parmi celles-ci, les enceintes NEXO étaient pour nous celles qui sonnaient le mieux et qui permettaient aussi un bon choix d’angles de diffusion.

Nous avions aussi besoin de petites boîtes. Elles ont en plus un beau design qui permet une bonne intégration dans notre salle. Nous profitons aussi des processeurs et des amplificateurs NEXO qui nous permettent de faire un calage optimal. Le subwoofer est aussi particulièrement performant.


SLU : Le placement de la première ligne en fond de scène est surprenant…

Tristan Ligen : La petite taille et la forme originale de la salle n’ont pas simplifié le placement des enceintes. Nous avons fait ce choix pour donner du son aux artistes sur le plateau. Le seul problème que nous rencontrons est quand les musiciens nous demandent de vrais retours, mais nous arrivons à le gérer correctement. Une grande partie d’entre eux utilise de plus en plus des ears. Dans SPAT, nous gérons une zone de protection sans perte de volume qui nous permet de maîtriser la diffusion à cet endroit.


La première ligne en fond de scène assure ainsi le retour plateau. Trouvez les six iD24, il n’y a rien à gagner !

SLU : Est-ce satisfaisant pour les premiers rangs ?

Mickaël Sabbah : En réalité, les gradins sont rétractables ce qui permet d’utiliser la salle de plain-pied pour certains spectacles ou événements. Dans ce cas, tout est parfait. Quand les gradins sont déployés, nous sommes satisfaits de la couverture, mais nous avons juste un petit souci d’élévation qui pousse les spectateurs des deux premiers rangs à lever la tête. Nous réglerons ce problème prochainement en ajoutant deux sources à niveau pour nous permettre de redescendre l’image sonore.

Processeurs DTD et amplificateurs DTDAMP4x0.7 NEXO plus un NXAMP4x1 MK2.

SLU : Comment avez-vous géré l’amplification ?

Mickaël Sabbah : Pour des petites structures comme la nôtre, l’un des problèmes est le coût de l’amplification. Mais maintenant les fabricants commencent à proposer des modèles multicanaux bien adaptés au spatialisé à un prix beaucoup plus abordable.

En ce qui nous concerne, nous mélangeons des amplificateurs classiques et d’autres avec processeurs intégrés. Nous devions composer avec le matériel existant et nous avons complété en fonction des besoins du spatialisé.

Nous avons deux amplificateurs DTDAMP 4×0.7 et 4 processeurs DTD-T, dont chacun gère deux canaux, plus un contrôleur amplifié NXAMP4X01 MKII.
Nous utilisons une baie de brassage sur un réseau Dante, qui permet la distribution des signaux aux amplis à partir de notre console Soundcraft Si Impact équipée d’une carte Dante, via l’ordinateur du SPAT équipé en Dante Virtual Soundcard.


Boîtier magique Dante AVIO pour insérer des sources analogiques sur le réseau.

SLU : Et sur le plateau ?

Tristan Ligen : Nous avons des boîtiers de scène en XLR et nous utilisons des interfaces 2 canaux Dante AVIO pour permettre d’injecter sur le réseau des entrées et des sorties ponctuelles à partir du plateau.

SLU : Avoir installé du Dante vous apporte de nombreux avantages ?

Tristan Ligen : Le réseau Dante me permet de brancher mon ordinateur sur la scène ou dans le théâtre, du moins hors régie. Il m’arrive donc souvent pour les concerts de gérer le mix objet depuis le fond des gradins. Pour des événements ou du corporate, un boitier AVIO permet tout simplement de connecter une source stéréo externe depuis le plateau.

Mickaël Sabbah : Et pour ma part, je travaille sur la Divine Comédie depuis des années donc je connais bien le logiciel Dante Alighieri ! J’ai appris à décoder son langage ?? Rires

SLU : Vous avez fait vous-même l’installation ?

Mickaël Sabbah : Nous avons réalisé le câblage audio et réseau. Cela minimise les coûts et nous permet de connaître l’installation mieux que n’importe qui. C’est l’avantage du fait maison. Pour le système de sonorisation, nous avons participé au choix de la conception. Nous avons bien sûr été accompagnés sur l’installation par Jérôme Lelay et Emmanuel Desault de Nanolink et par Alain Roy qui nous a conseillés et a réalisé le calage du système.

Des gradins amovibles pour plus de polyvalence.

La même salle sans une partie des gradins.


SLU : Comment s’est déroulé l’évolution vers le son spatialisé ?

Mickaël Sabbah : En cherchant constamment à optimiser la circulation du son dans l’espace, l’acoustique a toujours été au cœur de notre réflexion. Nous avons rapidement constaté les avantages d’entourer le spectateur et d’abolir les murs de notre salle, tant par le son que par l’image. L’idée du son spatialisé s’est imposée en 2012, après une réflexion sur la création d’un acousmonium dans cet espace. Inspirés par notre sensibilité à la musique concrète, nous avons commencé avec un petit système artisanal, espérant produire un son immersif.
En 2017, grâce à des efforts considérables et au soutien de la Région Île-de-France, de la mairie de Paris et du Centre National de la Musique, nous avons lancé les premiers travaux pour concrétiser notre vision. La première étape consistait à isoler correctement la salle, à traiter son acoustique et à la rendre modulable pour faciliter les nouvelles interactions entre scène et immersion. Malgré les défis techniques, nous avons respecté l’histoire, le patrimoine et l’architecture du lieu, ce qui a finalement permis d’obtenir une acoustique presque parfaite.
En 2019, nous avons commencé le câblage. Le confinement de 2020 a marqué un tournant, nous offrant l’opportunité de finaliser cette transformation. Nous avons investi dans des enceintes NEXO et adopté le système FLUX pour la spatialisation sonore. Nous avons également installé un nouveau plafond technique pour accueillir les enceintes, suivi du câblage son et réseau. Grâce à notre création en résidence, « Trans_Human_Art », qui a servi de cobaye, nous avons pu tester, stabiliser la technologie et développer l’aspect artistique.

SLU : Comment gères-tu le mix objet ?

Tristan Ligen : Quand il s’agit de musique en direct ou de bandes sons, j’utilise les bus de la console, mono et stéréo, comme envoi dans le logiciel SPAT. Ils alimentent respectivement des objets mono et stéréo.


La régie condense tous les contrôles dans un espace ultra réduit.


SLU : Et pour le théâtre ?

Tristan Ligen : Pour le théâtre, j’utilise QLab pour la gestion des sons. Dans ce cas-là, je ne passe même pas par la console, J’envoie directement de Qlab dans SPAT.

SPAT de Flux pour le process du son spatialisé.

Comme il est dans le même ordinateur, j’utilise le plug-in SPAT Send qui permet de relier directement en audio les deux logiciels. Je retrouve mes sources Qlab dans SPAT où je réalise mon mix objet.

Plus besoin de console dans ce cas, les outils de Qlab et du SPAT suffisent. Quand nous faisons de la création, j’utilise aussi le logiciel Reaper dont j’envoie directement les pistes dans des objets de SPAT.


SLU : Le mix objet est débrayable ?

Tristan Ligen : Oui, je me suis fait une sécurité en cas de soucis sur le mix objet. Les sorties gauche droite et mono de la console sont routées vers les deux enceintes latérales et le sub ce qui permet de repasser tout de suite sur une stéréo en cas de problème.

SLU : Vous incitez les productions à utiliser le son spatialisé ?

Mickaël Sabbah : Si nous avons juste des événements comme par exemple des cours de chant, dans ce cas la stéréo est peut-être plus simple, Mais sur pratiquement tous les spectacles, nous sommes en son spatialisé et cela ne pose aucun souci.

Tristan Ligen : Pour l’instant, la plupart des spectacles hors résidence arrivent encore avec juste une simple bande son. Je me retrouve avec un simple objet stéréo dans SPAT, toutefois ceci suffit à améliorer sa diffusion.


En théâtre, c’est QLab qui commande !

SLU : Et pour du théâtre avec différentes sources ?

Tristan Ligen : La plupart des compagnies arrivent avec des sons mono et stéréo. Prenons cet exemple, une scène où les comédiens devaient être face à la mer. Nous mettons en place un éclairage de salle type mer et nous diffusons l’ambiance de mer proposée à l’arrière, puis tous les autres sons en frontal ou en latéral. Cette simple distribution immersive des sons apporte déjà beaucoup plus qu’une simple diffusion gauche-droite, sans avoir besoin d’aucun travail supplémentaire de production.

SLU : C’est un plus indéniable pour une petite structure comme la vôtre ?

Tristan Ligen : Ce qui est intéressant dans l’accueil avec du son spatialisé, c’est que même avec de la mono et de la stéréo, nous allons pouvoir exploiter l’immersif. Ce n’est pas difficile à mettre en œuvre et les productions peuvent ainsi bénéficier d’une diffusion vraiment améliorée de leurs illustrations sonores.
Nous leur proposons différentes options de spatialisation et ça fonctionne rapidement. Sur une représentation de Ionesco, nous avons fait rentrer les sons du Rhinocéros par la porte de la salle, c’était simple à faire et le résultat était impressionnant. Et tout cela sans rien avoir à préparer, en utilisant simplement le matériel sonore existant.

SLU : Quel type d’algorithme de spatialisation utilises-tu ?

Tristan Ligen : J’utilise essentiellement du KNN. Nous n’utilisons pas de WFS. Avec le KNN dans SPAT, je peux quantifier la proportion d’enceintes affectées par le panoramique pour un contrôle parfait de la spatialisation. Ce type d’algorithme ne dépend pas d’un emplacement idéal, ce qui permet d’offrir une cohérence d’image sonore pour l’ensemble du public.

SLU : Comment cela se passe-t-il, maintenant, avec les compagnies de théâtre ?

Tristan Ligen : C’est très simple. Avant la mise en place de notre système spatialisé, les compagnies souhaitant travailler une spatialisation sonore arrivaient avec leurs propres enceintes de multidiffusion, nous les mettions en place et on faisait le spectacle. Maintenant nous les rappelons et les invitons à venir sans leurs enceintes.
Nous avons tout ce qu’il leur faut et nous sommes prêts. Elles sont, bien entendu, ravies. En revanche en musique, l’utilisation de l’immersif, uniquement s’il y a intégration de mouvement, doit passer par un temps de conception.


Les sources mono et stéréo attaquent la “room” de SPAT, pour ressortir vers la diffusion.

SLU : Cela change-t-il ta façon de travailler ?

Tristan Ligen : Je me suis approprié le mixage spatialisé petit à petit. L’accompagnement des compagnies en résidence ici permet aussi d’acquérir une très bonne maîtrise de l’outil car nous avons le temps de répondre à de nombreux cas de figures et sollicitations des créateurs. Je trouve qu’avec une sonorisation spatialisée, nous ramenons le son à des concepts d’espaces proches de lumière. Je trouve des similitudes à faire du son comme je fais de la lumière.

SLU : Comment organises-tu ton mix objet dans SPAT ?

Tristan Ligen : Il n’y a pas d’exception, tout passe par SPAT (sauf si on me demande des retours de scène). J’utilise deux configurations de base. Pour la musique, il me paraît important de garder la console dans le processus.
Je route donc tous mes bus mono et stéréo de la console vers des objets de SPAT et je gère ainsi l’envoi de mes différentes sources dans la spatialisation, tout en gardant le mixage au fader disponible, pour moi ou pour l’ingénieur en accueil.

En configuration théâtre, j’utilise le logiciel QLab pour la lecture des éléments sonores et route directement les sons depuis QLab dans SPAT en utilisant le plugin d’envoi de SPAT sur la même machine. Pour le théâtre je n’utilise donc plus la console sauf quelques cas particuliers, une pièce de théâtre nécessitant un micro par exemple.


Les trajectoires de déplacement sont facilement programmables en OSC dans QLab.

SLU : Comment contrôles-tu le déplacement des objets ?

Tristan Ligen : C’est très simple, je rajoute des lignes OSC dans ma programmation. Cela me permet de définir très facilement un placement ou un déplacement depuis QLab.
Je me suis créé des petits scripts en OSC que je peux réutiliser très rapidement pour commander le SPAT.
Par exemple je peux couper une réverbération ou effectuer des mouvements basiques. Je crée aussi des snapshot du SPAT dans QLab que je peux rappeler. Je me suis ainsi fait ma propre boîte à outils.

SLU : Quel procédure de création immersive proposez-vous aux artistes

Tristan Ligen : Nous leur proposons d’utiliser SPAT qui leur permet de préparer leur spectacle en amont grâce à une réduction en binaural, tout en prenant en compte la configuration d’enceintes du théâtre que nous leur fournissons. Nous faisons ensuite des ajustements pour exploiter directement leur spatialisation sur notre système.


Le son spatialisé permet une meilleure maîtrise de la pression.

SLU : Le spatialisé a-t-il une incidence sur le niveau sonore dans la salle ?

Tristan Ligen : Dans la salle nous n’avons jamais de forts niveaux, mais je remarque que j’ai tendance à la faire diminuer, Ce qui est flagrant, c’est le gain en intelligibilité sur les voix et c’est important pour notre activité.

L’incidence sur le temps de travail est aussi incomparable. Nous réduisons le temps de répétition. Nous diminuons aussi, et c’est important pour notre voisinage, de manière importante les émergences et les nuisances sonores.

SLU : Comment gères-tu les espaces réverbérés ?

Tristan Ligen : Utiliser les réverbes de la console ou des modules externes peut être intéressant dans le cadre d’une production musicale. Mais dans le cadre d’une prestation live et de représentations théâtrales comme ici, ce n’est pas toujours nécessaire.
J’utilise de plus en plus la réverbération de SPAT à la place de celle de la console, parce qu’elle est cohérente et extrêmement fine. Je la fais varier si nécessaire et je peux créer de très beaux espaces. Les presets des différentes réverbérations de SPAT me permettent de répondre parfaitement aux demandes du théâtre.

SLU : La couleur est-elle respectée pendant des mouvements d’objets ?

Tristan Ligen : Entre les ID24 et les ID14, nous n’avons pas tout à fait la même réponse en fréquence. On peut le sentir dans les déplacements mais ce n’est pas extrêmement flagrant. Dans une petite salle comme ici, nous ne sommes pas trop confrontés à ce problème.

SLU : As-tu remarqué une différence sur la dynamique ?

Tristan Ligen : C’est difficile de répondre car nous avons installé en même temps le SPAT et nos nouvelles enceintes NEXO. Ce que je peux affirmer, c’est que je ressens très peu le besoin de traiter la dynamique.

SLU : En situation d’accueil, comment cela se passe-t-il avec l’ingénieur ?

Tristan Ligen : Cela dépend de ce qu’il veut faire. S’il veut travailler sur le SPAT, je dois lui faire une formation rapide et lui mettre à disposition les outils nécessaires. Mais la plupart du temps, l’ingénieur préfère être derrière la console son, et je m’occupe des objets.
Nous pouvons aussi rajouter des enceintes si nécessaire sur un spectacle, suite à des besoins particuliers. C’est une manipulation facile à faire dans SPAT, avec en plus la souplesse de pouvoir exploiter toute type et marque d’enceintes.

SLU : Et avec le metteur en scène ?

Mickaël Sabbah : Le concept du son immersif transcende les frontières traditionnelles de la création artistique en offrant une véritable révolution dans la manière dont nous percevons l’espace sonore. En effaçant les barrières physiques du décor, le son devient une force motrice, permettant de redéfinir les limites de l’expérience théâtrale. Désormais, l’auteur ou le metteur en scène n’est plus tenu par les contraintes matérielles du plateau ; il peut concevoir des univers sonores infinis, peuplés de personnages et de paysages sonores riches et évocateurs.

Pour mieux saisir l’ampleur de cette transformation, il suffit de se tourner vers les pièces radiophoniques, où chaque bruit, chaque souffle, chaque murmure contribue à créer une atmosphère immersive et captivante. Dans ce contexte, le rôle du metteur en son devient crucial, car c’est lui qui donne vie à ces univers sonores complexes et enchanteurs.
Ainsi, le son immersif, en libérant l’imagination des créateurs et en offrant aux spectateurs une expérience théâtrale totalement immersive, ouvre de nouvelles perspectives artistiques.


Le bar du Théâtre du Temps passera sûrement lui aussi en immersif.

SLU : Quelles sont vos prochaine évolutions ?

Mickaël Sabbah : Ce qui me manque le plus maintenant, c’est la notion d’élévation. Nous allons travailler sur l’ajout d’un dôme sonore pour le haut et trouver une solution pour donner l’impression d’un son qui vient de dessous. Nous allons aussi améliorer l’arrière en ajoutant deux autres enceintes prochainement.

Tristan Ligen : J’aimerais bien pouvoir expérimenter, si on sonorise les comédiens sur scène et leur déplacement dans le SPAT, la possibilité de faire des captations en binaural et de recréer la diffusion du théâtre en pièces radiophoniques. Cela donnera encore plus l’envie d’écouter des pièces de théâtre. J’ai aussi écouté des configurations Dolby Atmos converties pour le binaural, ce qui peut être une solution vraiment performante.

SLU : Avez-vous entrevu des limites au système ?

Mickaël Sabbah : En plus de la spatialisation, nous aimerions pouvoir simuler une cathédrale, une grotte, etc… Il nous faudrait encore un peu plus d’enceintes et avancer sur la notion de captation avec des micros fixes pour faire de l’acoustique active. On voudrait également activer la licence supérieure de SPAT pour disposer de plusieurs rooms. Enfin ce serait bien de pousser le concept jusqu’à spatialiser aussi notre bar au sous-sol et notre accueil. Mais là encore, il va falloir attendre un peu.

SLU : D’autres idées d’immersions ?

Tristan Ligen : Oui, par la vidéo. Nous avons testé de la multi projection sur tous les murs, notamment pour la pièce immersive Trans_Human_Art. Nous arrivons à le faire en bricolant. Nous jouons les vidéos par QLab et nous lions SPAT par de l’OSC ce qui nous permet de spatialiser nos objets sonores par rapport à la vidéo. Si le résultat est correct, nous étudions bien sûr des systèmes beaucoup plus performants et intégrés.

Immersion conclusive

Le son spatialisé, en ouvrant de nouveaux périmètres artistiques, est un apport considérable pour une salle, même de format réduit. Le Théâtre du Temps nous démontre qu’il est possible de mener progressivement cette évolution technique, avec une mise en œuvre qui reste simple et un budget bien maîtrisé.

Pionnier de sa catégorie en proposant un système de spatialisation sonore dédié au spectacle vivant dans une structure de production économiquement abordable, il affirme encore plus son charme inclassable associé à la démarche créative et visionnaire de ses animateurs, dont il revient de saluer la volonté de rendre populaire et accessible le meilleure de la technologie aux artistes et créateurs émergents.

D’autres informations sur :

– Nanolink
– Theatre du Temps
– NEXO
– Flux

Appel d’offres : Fourniture et installation du système de sonorisation grande salle de la Cartonnerie (SMAC de Reims)

Dans le cadre d’un appel d’offres, la REMCA recherche pour sa Grande Salle de la Cartonnerie (SMAC de Reims, 1050 places debout + 150 places assises au balcon) un système de sonorisation destiné à la diffusion « façade ». CPV principal : 48952000 – Systèmes de sonorisation


Type de procédure : Appel d’offres ouvert – consultation passée dans le respect des dispositions des articles L.2124-2 et R.2124-2 du Code de la commande publique.

Site donnant accès aux documents du marché et sur lequel devront être déposées les offres : https://www.e-marchespublics.com/appel-offre/1022484

La création gratuite d’un profil entreprise est requise pour accéder aux documents de consultation et pour le dépôt des offres.
Un document explicatif de dépôt par voie dématérialisée est inclus dans le DCE.


  • Date et heure limites de remise des offres : le mercredi 10 juillet 2024 à 12:00.
  • Les propositions doivent être rédigées en français.
  • Conditions de remise des plis : remise des candidatures et des offres par voie électronique obligatoire
  • Base juridique de la procédure : Directive 2014/23/UE.
  • Critères d’attribution : L’offre économiquement la plus avantageuse sera déterminée à l’issue d’un classement, selon des critères pondérés et détaillés dans l’article 5 du règlement de la consultation.

D’autres information sur l’Espace Pro – La Cartonnerie

 

EVERSE 12 le gros son d’Electro-Voice sur batterie

Le lancement de EVERSE 8 fin 2022 a vu Electro-Voice établir une nouvelle référence pour les enceintes portables alimentées par batterie en intégrant de véritables performances pro-audio, et le nom EVERSE a rapidement grimpé dans les rangs pour représenter la référence dans le segment.
EV a encore amélioré son offre avec EVERSE 12, une option deux voies de 12” plus grande et plus puissante pour les utilisateurs à la recherche d’un gros son, avec la meilleure performance sur batterie de sa catégorie et les fonctions sans fil qui ont fait de son homologue 8” un tel succès.



Plus de son, plus de graves, plus longtemps

EVERSE 12 se démarque de la concurrence en présentant des spécifications impressionnantes qui le distinguent des enceintes disponibles dans l’électronique grand public. Comme toujours, Electro-Voice ne fabrique que des équipements de qualité professionnelle, et EVERSE 12 reflète cet engagement à un prix attractif avec un SPL max de 126 dB (comparé aux 121 dB de EVERSE 8), une réponse dans le grave allant jusqu’à 45 Hz (preset music) et une large dispersion de 100º x 60º. Malgré son format compact, EVERSE 12 délivre des performances inégalées dans sa catégorie.


La réponse en fréquence de Everse 12 avec en moutarde le mode « speech » dédié à la parole qui taille la dernière octave et offre un plateau de 5 dB, et trois variantes Live, Music et Club, le premier étant le plus linéaire et le dernier le plus testostéroné avec jusqu’à 8 dB dans les 4 premières octaves.

Associez la clarté caractéristique d’EV à cette capacité SPL importante, et à une reproduction des basses à couper le souffle, et vous obtenez une enceinte portable puissante qui convient à toute une série d’applications.

Qu’il s’agisse d’un DJ set sur un toit, d’un concert sur une terrasse, d’un mariage en plein air, d’expositions et d’événements, d’un show sur la plage, ou d’une fête dans un jardin qui ressemble à une production professionnelle, partout où vous avez besoin d’une sonorisation à l’intérieur comme à l’extérieur. Elle est parfaite pour les musiciens, les DJ, les prestataires et tous les passionnés d’audio à la recherche d’un son puissant et prêt à l’emploi, sans cordon d’alimentation.

La batterie remplaçable sans outils depuis le bas de l’enceinte.

Le pack de batteries Li-ion haute capacité conçu sur mesure pour EVERSE 12 renforce encore son attrait, optimisé pour l’audio et fournissant une puissance abondante pour générer 12+ heures un SPL moyen de 100 dB ou 6+ heures un niveau maxi avant écrêtage, surpassant la performance équivalente de EVERSE 8 à 95 dB.
Le circuit de protection réduit le risque que la batterie atteigne une tension trop faible pour être rechargée, par exemple après une longue période de stockage. Des vis sans outil permettent de la retirer sans effort.

Au-delà de sa puissance et de son endurance impressionnantes, EVERSE 12 est équipée d’un ensemble de fonctionnalités haut de gamme, notamment une concéption résistante aux intempéries, un moteur à dôme titane à haut rendement, un véritable streaming stéréo sans fil et une application de commande/mixage. Ces caractéristiques garantissent que EVERSE 12 excelle dans chaque détail essentiel, tout en passant sans problème de l’intérieur vers l’extérieur.


Un gros son commence derrière la grille

Le panneau des connexions et des commandes. Simple, pratique et suffisant, sans oublier les effets incorporés et la possibilité de brancher un micro statique.

Comme toujours chez Electro-Voice, c’est ce qui se trouve à l’intérieur de la boîte qui fait toute la différence. Le woofer et le moteur à dôme titane de EVERSE 12 sont couplés à un guide d’ondes à évent breveté SST (Signal Synchronized Transducers), améliorant l’extension des basses fréquences et offrant une dispersion verticale et horizontale homogène sur toutes les fréquences, le tout dans une ébénisterie nettement plus petite.

Les transducteurs sont « Powered by Dynacord « , pilotés par un amplificateur classe D à haut rendement délivrant des crêtes de 400 W et un module DSP, tous deux développés en collaboration avec l’équipe d’ingénieurs en électronique audio de Dynacord, la marque sœur d’EV.

Les fonctions pro comprennent une table de mixage numérique intégrée à quatre voies avec des effets et un traitement de qualité studio, des presets de mode / emplacement / subwoofer, une alimentation fantôme 48 V, une suppression de l’effet Larsen et un ducking audio, assurant ainsi une solution totalement intégrée, de l’entrée à la sortie.

Configuration et connectivité simples flexibles

La commande et le contrôle sans fil sont rationalisés grâce à l’appli EV QuickSmart Mobile, qui permet aux utilisateurs de régler toutes les fonctions audio, d’effets et de mixage via un mobile ou une tablette. L’appli permet d’appairer et de regrouper jusqu’à six enceintes portables Electro-Voice équipées de Bluetooth®, dans n’importe quelle combinaison. EVERSE 12 supporte le véritable streaming stéréo Bluetooth®.

L’interface utilisateur intuitive facilite l’adaptation du son à son environnement, ce qui permet aux utilisateurs de se concentrer sur leur performance plutôt que sur le matériel. La configuration là même l’enceinte peut être réalisée en quelques secondes à l’aide de l’encodeur à bouton unique avec écran LCD.

Un port intégré de 12 V CC fournit l’alimentation de la batterie de EVERSE 12, ce qui le rend idéal pour les liaisons telles que l’Electro-Voice RE3 (se référer au manuel d’utilisation pour plus de détails), il suffit de fixer le plateau d’accessoires en option pour sécuriser le récepteur HF.
Un port de charge USB-C pour appareils mobiles est prévu pour une recharge durant le streaming. Deux prises combo XLR/TRS, une prise stéréo de 3,5 mm et une entrée de pédale TRS ajoutent encore à la connectivité.


Design polyvalent et résistant aux intempéries

Chaque détail de EVERSE 12 est conçu avec un grand soin pour faciliter le levage et le transport, tandis que sa qualité de fabrication renforce la réputation de fiabilité d’Electro-Voice. Une poignée ergonomique souple et une construction légère simplifient le déplacement et le montage de votre EVERSE 12, qu’il s’agisse sur un trépied pour augmenter la portée, sur un nez de scène en taint que retour avec un angle de 55°, ou posée à la verticale avec un angle de 25° pour projeter vers le haut. Les pieds intégrés avec des patins en caoutchouc antidérapants garantissent également que le système reste en place.

Le cache plastique transparent couvrant la partie « sensible » du panneau de commande avec notamment les prises d’entrée/sortie. Pour garder le passage aux câbles, d’autres accessoires sont prévus.

En combinant le boîtier robuste en polypropylène et le couvercle arrière résistant aux intempéries inclus, EVERSE 12 peut atteindre un niveau IP43 (résistant aux éclaboussures et aux pluies légères) lorsqu’il fonctionne sur batterie pendant le streaming Bluetooth®.

Une housse de protection contre la pluie est disponible en option pour une meilleure résistance aux intempéries. Un large sac est également disponible en option, prêt à accueillir tout ce dont l’utilisateur pourrait avoir besoin en plus de son EVERSE 12.

EVERSE 12 est disponible.

Pour plus de renseignements sur :

– Le site Electro Voice
– Le site EVI Audio

 

Nicolas Sautiez rejoint ETC France

ETC poursuit le développement de son équipe commerciale en recrutant Nicolas Sautiez au poste de Responsable des Ventes Régional pour le nord de la France. Sous la responsabilité de Nicolas Da Canal, Nicolas Sautiez (le 3e Nicolas de l’équipe) aura la responsabilité des régions Île de France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne Franche-Comté.

Nicolas Da Canal, Responsable Commercial, choisit de développer son équipe avec des profils commerciaux expérimentés. Il met alors en place un nouveau découpage de la France pour mieux accompagner son réseau de revendeurs.

Nicolas Da Canal : « Le but est bien entendu que les clients finaux, qu’il s’agisse des salles de spectacles, des éclairagistes ou des prestataires techniques, aient accès au meilleur niveau de service possible. Pour cela, nous devons être proches de nos revendeurs et installateurs, avec un discours technique. »

Le profil de Nicolas Sautiez l’a séduit par son parcours et son expérience de la LED. « Il a cette double casquette que nous recherchions : une véritable expérience commerciale mais également une grande connaissance de la LED. C’est quelqu’un qui sait animer un réseau de vente, et qui sait très bien parler avec tous les acteurs grâce à son expérience technique. »


Nicolas a fréquenté les studios TV à l’adolescence, où il a découvert beaucoup d’aspects de la lumière.

Nicolas Sautiez : « Mes premiers contacts avec la lumière, c’était quand je cherchais à me faire de l’argent de poche en tant que machiniste sur les plateaux TV de la plaine St-Denis. J’ai ensuite travaillé dans la photo pendant mon service militaire, avant de rejoindre des studios en tant qu’assistant photographe. Là j’ai pu côtoyer tous les types de projecteurs car tous les professionnels de l’image utilisent des sources différentes. »
Nicolas a ensuite travaillé pour différentes agences avant d’intégrer Balcar, un fabricant de projecteurs fluos qui rachètera très vite Strand Lighting et QuartzColor. Là, il poursuivra son expérience des projecteurs jusqu’à développer lui-même sa première source LED recouverte d’un pelliculage spécial pour atteindre des niveaux d’IRC jamais encore atteints jusque-là.

Riche de cette expérience, il intégrera Opto Electronic pour s’occuper de Seoul Semi-conducteur. « Chez ce fabricant de LED, j’étais en charge des marchés B2B et j’ai pu découvrir des processus très rigoureux et un gros rythme de travail. Cela m’a forgé pour la suite. J’ai ensuite travaillé pour Citizen, le fabricant japonais qui développe des LED de très haute qualité. »
Cette affection pour la lumière précise et riche l’a donc amené jusqu’à ETC. Il y rejoint une équipe en pleine progression. En effet, la filiale française du fabricant américain, qui n’est en place que depuis 5 ans, a vu son chiffre d’affaires plus que doubler. C’est pour bien maîtriser cette croissance que la société fait évoluer son équipe commerciale.

« L’expérience n’éclaire que le chemin parcouru, conclut avec beaucoup d’humilité Nicolas Sautiez. Malgré tout ce parcours dans les différents secteurs de la LED, je découvre aujourd’hui de plus près l’univers du spectacle vivant. J’ai beaucoup de choses à apprendre et c’est ce qui rend cette expérience aussi excitante. J’ai débuté à mon poste il y a quelques mois et je prends beaucoup de plaisir à rencontrer les professionnels du théâtre, de l’opéra et de l’évènementiel. »

Visitez le site ETC France

 

Prix de l’innovation SLU

ROLY-Systems, le pré rig qui simplifie l’accroche et assure une précision au mm

Le ROLY-Systems a été dessiné par Xavier Marchand.


Le système ROLY est une totale invention. Un système de chariots qui se déplacent par roulement sur un tube, à l’intérieur d’un pont. Nous sommes heureux de décerner un prix de l’innovation à cette jeune marque française née chez Sonoss.
L’idée a d’abord été mise en application en 2019 pour la tournée de Christine (and the Queen) et après 4 ans d’étude et de développement technique, le produit est né en version définitive au Prolight+Sound.


L’équipe de développement de ROLY-Systems. Vous les connaissez forcément : Frédo à gauche, puis Manu Mouton, Xavier Marchand et Philippe Coudyser.

ROLY System vient rejoindre la marque Altimate dans la section levage de Sonoss et on le retrouvera bientôt sur certains festivals et des événements internationaux.

Les bonnes fées qui se sont penchées sur le berceau de ROLY-Systems, ne sont pas nées dans l’année et affichent une énorme expérience de terrain : Manu Mouton (directeur technique), Fredo Santini (ex Régie Lu), Philippe Coudyser (P.d.g de Sonoss) et notre interlocuteur Xavier.

Entrons dans le détail avec l’appui de cette vidéo très explicite où Xavier nous détaille le produit et ses subtilités qui invitent à l’adopter pour toute configuration, en tournée ou en salle quelle que soit la taille du projet ou du lieu.

Vidéo de présentation


Le premier objectif de ce système de pré rig est de simplifier l’accroche avec un rigging haut réduit à quelques moteurs – jusqu’à 2,5 tonnes – sur la charpente du lieu d’accueil et une grande précision dessous pour ajuster la position du point d’ancrage (jusqu’à 1 tonne) des moteurs supportant le grill de la tournée ou de la salle.

ROLY enlève une épine du pied aux riggers quand les points d’accroche de la charpente sont mal placés, et différents dans chaque lieu d’accueil. C’est aussi parfois moins dangereux et souvent plus rapide de faire intervenir en hauteur au plafond de la salle moins de riggers, et de charger ensuite les plus nombreux moteurs du grill à hauteur d’homme.


Le rigging haut. Les plaques d’accroche à la charpente sont espacées de seulement 25 cm.


L’espacement réduit à 25 cm entre les plaques d’accroche des section de pont ROLY-TRUSS, simplifie aussi la tâche”. Comme pour tous les systèmes de rigging, les moteurs hauts doivent supporter la totalité de la charge. Le pont, ROLY-TRUSS44 existe, pour le moment, en deux tailles, 2 m et 3 m de long. C’est une poutre carrée de 40 cm x 40 cm, fabriquée aux Pays Bas spécialement pour ROLY, qui utilise des tubes de 60 mm de diamètre.

Le chariot ROLY-X, une grosse mâchoire en acier qui vient glisser sur le rail central avec précision grâce à ses 4 roulements…

A l’intérieur, les chariots en acier, appelés, ROLY-X, équipés de 4 roulements pour bien répartir la charge, se déplacent sur un rail, un tube de 60 mm de diamètre.

C’est sur la partie inférieure de ces ROLY-X, chacun supportant jusqu’à 1 tonne, que l’on va sous-percher les moteurs du grill et ajuster leur position avec une grande précision.

Les poutres s’assemblent pour obtenir la longueur de pont nécessaire à l’application avec un rail continu. Les chariots peuvent ainsi passer d’une poutre à l’autre et même se situer entre deux poutres, avec 1 tonne de charge, ce qui est impossible avec un système conventionnel.


… Et supporte un moteur (jusqu’à 1 tonne) de rigging bas.


La plaque de terminaison de la poutre.

Il est prévu deux moyens de sortir ou d’ajouter des chariots, ROLY-X. Soit on les roule jusqu’à l’extrémité du pont, soit on ouvre leur mâchoire à l’aide d’une manette (rouge) après avoir retiré la longue épine de sécurité. La manette se referme automatiquement si l’on ajoute un chariot sur le tube.

Le ROLY-X roule même en charge à une tonne. Il intègre une molette de frein, et un système automatique de pression qui pousse le frein pour définitivement assurer le blocage de la position quand le pont est en hauteur.


Sous le pont on aperçoit le ROLY-T, qui supporte un tube pour une charge annexe de 250 kg.

Sous ce ROLY-X, on va aussi pouvoir installer via le ROLY-T, un tube pour accrocher directement du son ou de la lumière jusqu’à 250 kg.
Ce tube, qui existe en 50 cm de long, est livrable à la longueur souhaitée avec évidemment la capacité de charge correspondant à sa taille. On peut même en assembler plusieurs entre deux chariots pour l’accroche d’un rideau par exemple.

Les derniers accessoires sont des plaques d’adaptation pour aller vers d’autres systèmes et des clamps,ROLY-C pour le cheminement des câbles sous le pont. Ils supportent une charge de 250 kg. Les câbles peuvent aussi s’installer sur les plaques du rigging haut.


Le clamp, ROLY-C qui reçoit le câblage…

… en position sur le rail central.


Roly Systems est vraiment flexible et se prête à toute configuration, avec les avantages uniques de la précision d’ajustement, de pouvoir s’accrocher entre deux ponts, de gagner 50 à 60 cm en dégagement vertical, de pouvoir ajouter et retirer les chariots simplement en les ouvrant…
Il sera une solution lors des créations pour lesquelles on ne sait pas vraiment où on doit se positionner, les lieux qui ont tous les jours le problème de venir ajuster le petit endroit qui tracasse. On peut aussi avoir besoin d’un petit pont pour résoudre le problème quotidien d’ajustement d’un vidéoprojecteur en tournée. Il correspond aux besoins de tout type de salle.
Et bien sûr des gros loueurs qui vont devoir percher par exemple 80 moteurs pour supporter le gril scénique avec l‘avantage énorme de n’accrocher que 12 palans à la charpente du lieu. En moins deux heures c’est possible !

Plus d’infos sur le site ROLY-Systems et sur le site de son distributeur Français Sonoss

 

ROE VISUAL CO-ANIME LES ELECTIONS EN POLOGNE AVEC VELES PRODUCTIONS

ROE Visual est fier du rôle prépondérant qu’il a joué sur le plateau virtuel conçu par Veles Productions et basé sur une technologie à LED, lors de la soirée des élections polonaises de 2023. En tant que fournisseur privilégié d’écrans LED pour le studio, les panneaux Ruby RB1.9BV2 de ROE Visual ont contribué à créer un environnement virtuel captivant et homogène pour les téléspectateurs de TVP.


La soirée des élections polonaises de 2023, diffusée en direct à la télévision nationale polonaise Telewizja Polska, a marqué une étape importante avec un ambitieux marathon de 10 heures très innovant pendant lequel les téléspectateurs ont pu vivre une expérience dynamique et immersive.

Veles Productions, connue pour son expertise en matière de plateau virtuel, a intégré de manière transparente leur technologie à LED dans cette production diffusée en direct. Le studio était équipé d’un mur vidéo ROE Visual composé de panneaux Ruby RB1.9BV2, réputés pour leurs performances à la caméra et leur compatibilité avec des technologies de pointe telles que le GhostFrame. Ces technologie basés sur le virtuel ont permis d’éviter la construction de décors physiques, réduisant ainsi considérablement les coûts de production tout en améliorant la qualité visuelle.

Le projet « Election Night » a été mené par l’équipe d’experts de Veles Productions, avec le soutien des principaux partenaires industriels du secteur. Martynian Rozwadowski a dirigé le projet, orchestrant l’intégration de technologies cruciales pour assurer un fonctionnement sans faille. En outre, les conceptions architecturales de Jose Barbella pour le décor virtuel ont joué un rôle essentiel dans la création d’environnements réalistes et captivants pour cette émission, mettant en évidence ses compétences en matière de conception de décors réels et virtuels.


Les panneaux Ruby RB1.9BV2 de ROE Visual ont servi de toile de fond impressionnante, rehaussant l’éclairage et l’attrait visuel pour les présentateurs et les invités. Conçu pour de hautes performances, le RB1.9BV2 affiche un taux de rafraîchissement de 7680 Hz. Il prend en charge des taux de rafraîchissement allant jusqu’à 450 images par seconde, ce qui en fait un choix idéal pour des production virtuelle multi-caméras en GhostFrame.

Alors que l’écran peut afficher jusqu’à quatre signaux vidéo à 50 images par seconde et atteindre 200 images par seconde, ce taux de rafraîchissement améliore les performances à l’œil nu, offrant une expérience transparente et sans scintillement dans des cas où plusieurs vidéos sont affichées en arrière-plan pour donner à chaque caméra sa propre perspective.

Olaf Sperwer, responsable du développement commercial pour la production virtuelle chez ROE Visual, souligne l’importance des perspectives dédiées pour plusieurs caméras sur les écrans à Leds. Il souligne que cette capacité permet une prévisualisation transparente des différents angles et que cela facilite les changements de caméra en direct.

L’équipe de Veles a utilisé le système Stypeland de stYpe pour créer une intégration transparente et précise entre le mur de LED, le décor virtuel et l’extension du décor. Dans le même temps, la correction spatiale des couleurs a fusionné les couleurs entre les deux, garantissant que les transitions entre le décor virtuel du mur LED et le décor virtuel de l’extension du décor soient indiscernables pour les téléspectateurs.

Vidéo de présentation


Plus d’information sur ROE Visual

 

Prolight + Sound 2024

GLP Creos, S500 et X5 Atom

Au menu de ce millésime 2024 de Prolight+Sound, le chef GLP vous propose : de la puissance avec le Fusion Creos, de la polyvalence avec l’Impression S500 et de la modularité avec le X5 Atom.



Fusion Creos

Le Fusion Creos est un projecteur que l’on pourrait qualifier d’hybride, à mi-chemin entre le wall-washer à effets et le projecteur asservi. Cet appareil, qui de loin reprend les traits et la fonction tilt du JDC1, est doté de 18 puissantes leds de 40 W RGB+Lime dont la lumière de chacune est focalisée par de gros collimateurs, tous solidaires sur le même support. Celui-ci est monté sur chariot pour assurer un zoom général.


Les leds du Fusion Creos sont pilotables de manière indépendante pour pouvoir aussi proposer un effet de matriçage. Il sera tout aussi possible d’utiliser ce projecteur en faisceau large (52° d’ouverture) pour napper de couleur une grande surface, que de resserrer jusqu’à 4,3° et ainsi obtenir un épais et puissant bâton rectangulaire de lumière.

L’algorithme de gestion des couleurs est le même que celui déjà utilisé sur la série X5 pour une compatibilité accrue et une simplification du fonctionnement. L’un de ses modes de pilotage est d’ailleurs entièrement similaire à celui d’une X5 Bar. Son tarif a été étudié afin de permettre au potentiel acheteur de multiplier le nombre de sources acquises. Enfin, le Fusion Creos est entièrement revêtu d’une carcasse qui ne laissera aucune chance aux potentielles agressions d’eau ou de poussières avec son indice IP65.


Lyre Profile Impression S500

l’Impression S500. Avec son corps d’athlète qui contraste avec sa base réduite à sa plus simple expression, la gamme Impression S 500 est reconnaissable entre toutes. Ce nouveau modèle de type profile comporte un moteur de leds blanches de 500 W à 6200 K.


L’Impression S500 et son look bien reconnaissable.

Le produit est proposé en deux versions pour privilégier le rendu des couleurs ou la puissance lumineuse. La version “High Quality” avec un IRC de 95 et TLCI de 92 produit d’un flux maximal de 10 700 lumens. Pour la version “High Output”, le flux est atteint 14 800 lumens (IRC > 70).

Les autres fonctions sont communes aux deux versions. On notera donc la présence d’un module de couteaux asservis indépendants, un zoom honorable au ratio de 1:5 (variable entre 7,5° et 40° d’ouverture), une roue de sept gobos rotatifs couplés à sept gobos fixes (donc 14 si vous n’avez pas perdu le fil) ainsi qu’une seconde roue de gobos entièrement fixes à 10 positions et une roue d’animation.

Toujours dans les effets, un prisme à huit facettes prend place à bord. Du côté des couleurs, la trichromie CMY est évidemment présente, secondée par un CTC variable entre 2500 et 8000 K qui agit directement sur la trichro. Celle-ci est épaulée par deux roues de couleurs arborant différents filtres. Enfin deux frosts progressifs (soft et medium) viennent compléter le tout. Le S500 proposera un unique mode de contrôle de 35 canaux en DMX+RDM, ArtNet, sACN et en CRMX Lumen Radio en option.


Les PAR X5 Atom

Nous terminons notre tour des nouveautés GLP avec le X5 Atom, un projecteur IP65 dont le look et l’ADN reposent sur la version précédente : le X4 Atom.


Les nouvelles têtes Led X5 Atom, sobres et raffinées.

Ce nouvel appareil à leds statique au format PAR abrite une source RGBL qui passe de 30 à 40 W. Ce produit a tout misé sur sa compacité afin de pouvoir être à l’aise dans n’importe quelle configuration d’intégration.


L’alimentation externe des X5 Atom, elle aussi IP65.

Pour réaliser le pari d’augmenter la puissance du X4, conserver le zoom tout en étant aussi petit que possible, les ingénieurs ont fait le choix osé de déporter l’alimentation de l’appareil sur une base externe pouvant piloter au maximum six unités.

Ici encore, le soft a été pensé dans le but de maximiser la compatibilité des produits de la famille X5, tout en augmentant les aptitudes de ce nouvel appareil par rapport à sa version précédente avec notamment une colorimétrie étendue.

Plus d’informations sur le site GLP

 

Amadeus recherche un(e) Ingénieur(e) Technico-Commercial(e)

Depuis près de trente ans, Amadeus conçoit, fabrique et commercialise une large gamme de systèmes électro-acoustiques et de périphériques de très haut de gamme pour le traitement et la spatialisation du son.
Depuis 2017, Amadeus développe un projet innovant autour de la spatialisation sonore en lien avec l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM), baptisé HOLOPHONIX.

Dans le cadre du développement d’une clientèle existante et de prospection de nouveaux clients sur des marchés identifiés, Amadeus recherche un(e) Ingénieur(e) Technico-Commercial(e).


La nouvelle matrice 128 photographiée sur le stand Amadeus à Barcelone lors de l’ISE 2023.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Shure Nexadyne, la nouvelle génération de micros de chant dynamiques

Avec maintenant près d’un siècle d’excellence en ingénierie audio, Shure présente sa toute nouvelle gamme de micros de chant dynamiques, Nexadyne™.

Profitant des dernières avancées technologiques, Nexadyne repousse encore plus loin tout ce qui a fait le succès des micros dynamiques Shure pour la scène, et marque le début d’une nouvelle génération de capteurs.

Disponible en version cardioïde ou supercardioïde, Nexadyne est doté d’une technologie exclusive de transducteur à double moteur baptisée Revonic™. Elle étend considérablement les capacités des micros dynamiques, confortant Shure dans sa position de leader et de précurseur dans ce domaine.


Une grande précision vocale, une réduction du bruit ambiant, une directivité constante et une fiabilité sans compromis sont la résultante de cette innovation technologique pensée pour les professionnels du live, dans la lignée du SM58 et du KSM8.

Au cœur du Nexadyne, la nouvelle technologie brevetée Revonic met en œuvre deux transducteurs parfaitement appairés qui travaillent en synergie, une prouesse technique lors de la fabrication, indispensable pour garantir des performances optimales.
Elle permet d’annuler les vibrations mécaniques, de rejeter au maximum les bruits de scène et de manipulation indésirables, de produire une réponse en fréquence extrêmement précise pour un capteur dynamique et de maîtriser la linéarité en fréquence de la directivité. Ses capacités séduiront sans aucun doute les techniciens et les artistes désireux de produire facilement un meilleur son sur scène.

La technologie Revonic de Shure constitue une avancée significative dans l’industrie du Live. A l’intérieur du micro, le cheminement acoustique du signal permet d’obtenir un niveau de sortie plus élevé que les conceptions à simple transducteur et élimine la nécessité d’une suspension antichoc traditionnelle. La maîtrise de la réponse en fréquence permet aussi de limiter le besoin d’avoir recours à une égalisation corrective.

« Plus la fréquence augmente, plus la directivité du micro va augmenter, et c’est valable dans toutes les directivités. Cela risque, sur scène, de provoquer des accrochages, notamment quand il y a des enceintes posées au sol à proximité des artistes. D’où l’intérêt d’avoir des micros dont la directivité va être très contrôlée, et surtout la plus constante possible sur tout le spectre, des basses aux hautes fréquences.


Thomas Delory, Market Development Manager, Shure France.

C’est le cas du Nexadyne qui marque l’entrée dans une nouvelle ère avec une technologie inédite que nos ingénieurs ont réussi à développer, relevant un défi des plus complexes grâce au savoir-faire de Shure en matière d’ingénierie acoustique », explique Thomas Delory, Market Development Manager, Shure France.

Le micro Nexadyne est disponible en version cardioïde (Nexadyne 8/C) ou supercardioïde (Nexadyne 8/S), et en capsule compatible avec les systèmes sans fil Shure en finition noir ou argent (RPW202 et RPW204).
D’une conception durable, robuste et pérenne, Nexadyne vient enrichir la palette de micros dynamiques au service des ingénieurs du son.
En phase avec les exigences et les sonorités modernes, le micro de chant Nexadyne de Shure offre un rendu plus accentué dans les basses fréquences et chaud dans les hautes fréquences.


Les artistes bénéficient d’une plus grande clarté, d’une restitution naturelle du timbre et d’un meilleur contrôle de chaque nuance vocale pour ne plus avoir à retenir ou pousser la voix, assurés que l’ensemble du public entendra une représentation acoustiquement respectueuse de leur performance et en phase avec leur ressenti.
Pour l’ingé son, Nexadyne délivre un signal plus clair, lui permettant de reproduire et d’équilibrer avec précision les voix des artistes dans le mix avec une réduction significative des traitements audio.


Livrés dans un emballage recyclé et recyclable, les micros vocaux dynamiques Nexadyne sont disponibles dès maintenant au prix de vente conseillé de 379 euros.

Les têtes Nexadyne seront également disponibles en bundle avec les systèmes sans fils numériques de Shure à partir de l’été, notamment Axient Digital, ULX-D, QLX-D et SLX-D.


Vidéo Comprendre la technologie Revonic


D’autres informations produit sur :

– Nexadyne 8/C
– Nexadyne 8/S
– RPW202
– RPW204

 

Dubbing Brothers choisit Genelec pour ses nouveaux studios parisiens

Fondée en 1989, Dubbing Brothers a démarré ses activités dans un petit studio en France, en réalisant le doublage de la série télévisée américaine The Young and the Restless. Au fil du temps, le souci de la qualité a permis à la société de se développer et de gagner la confiance de clients importants tels que Sony, Disney, Warner et Universal.

Aujourd’hui, Dubbing Brothers opère dans plusieurs pays, avec des installations aux États-Unis, en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Suède, au Danemark, en Finlande et en Espagne. Jérôme Malaize, directeur technique, revient sur le parcours de l’entreprise : «Petit à petit, de grands clients nous ont soutenus dans notre développement international. Aujourd’hui, nous travaillons avec toutes les majors et toutes les plateformes de streaming.»


Le studio 108 avec ses trois 8351 blancs et Jérôme Malaize, le directeur technique de Dubbing Bros dos à la surface Avid S4.

Alors que le secteur de la localisation de contenu continue d’évoluer, Dubbing Brothers est confronté à la fois à des opportunités et à des défis. Pour rester dans la course, l’entreprise a investi massivement dans l’équipement, la technologie et le développement des talents.
En outre, l’expertise de la société dans le traitement des projets Home Atmos l’a positionnée comme un leader dans la prestation d’expériences audio immersives. « Avec l’arrivée des nouvelles plateformes, nous sommes passés d’une centaine de studios à 150 aujourd’hui dans neuf pays », confirme M. Malaize.

A Paris, Dubbing Brothers dispose de 19 studios dans son bâtiment principal et de 17 autres dans un second bâtiment situé à 7 km. Avec quatre studios d’enregistrement spécialisés dotés d’équipements dédiés, la plupart des studios de mixage sont également équipés pour l’enregistrement, ce qui permet d’optimiser l’utilisation des studios. Dans l’ensemble de ses installations, l’entreprise propose un total de 28 studios Atmos pour répondre à l’évolution des demandes de l’industrie.


Face à cette demande croissante, Dubbing Brothers a récemment décidé d’agrandir ses locaux parisiens en ajoutant cinq grands studios d’enregistrement et de mixage, cinq studios de mixage plus petits et deux salles de montage.

Les acousticiens Camille Hamel et Jean Marc Vernaudon ont accompagné M. Malaize tout au long du projet, le matériel ayant été acheté auprès de CTM, Videlio, AKA Design et Screen Excellence.

Les années d’expérience de M. Malaize avec les enceintes Genelec et la réputation de fiabilité et de simplicité d’intégration de la marque en ont fait un choix naturel pour la majorité des nouveaux studios. « J’ai choisi Genelec parce que j’ai des années d’expérience avec leurs produits et que j’ai une confiance totale en leur marque.
Nos ingénieurs du son se déplacent d’un studio à l’autre et savent rapidement comment se repérer lorsqu’ils mixent sur ces enceintes. Nos studios sont équipés de Genelec depuis le début, et aujourd’hui nous avons près de 450 moniteurs Genelec dans le groupe. »

Parmi les nouveaux studios de mixage et d’enregistrement, trois ont déployé le même système 7.1.4 Genelec comprenant des S360 pour les L-C-R, des 8340 pour les surrounds et les overheads, et un subwoofer 7382 pour le LFE. Les quatre plus petites salles de mixage 7.1.4 disposent chacune d’un système Genelec légèrement différent. Le studio 107 est équipée de 8350 pour les L-C-R, de 8040 pour les surrounds, de 8030 pour les overheads et d’un sub 7380.

Le studio 108 est équipée de 8351 pour les L-C-R, avec des 8040 pour les surrounds et les overheads et un 7380 pour les basses fréquences. Au studio 109, les 8050 sont combinés aux 8030 et à un sub 7380, tandis qu’au studio 110, les 8050 sont utilisés pour les L-C-R, les 8040 pour les surrounds, les 8030 pour les overheads et un 7380. Enfin, deux suites de montage 5.0 présentent une conception identique, reposant sur des enceintes 8030 et 8020.


M. Malaize affirme qu’il a choisi les moniteurs Genelec pour cette nouvelle expansion : « Genelec est très fiable et réagit très bien lors de la calibration du studio : j’adore la facilité d’intégration ». En outre, le logiciel GLM a été intégré pour calibrer chaque système.
« J’ai installé un kit GLM dans tous les studios, connecté en permanence, ce qui me permet de gagner beaucoup de temps lorsque je dois vérifier la courbe, je n’ai pas besoin d’apporter tout l’équipement supplémentaire, ce qui est utile », ajoute M. Malaize.
« Le GLM me permet d’effectuer un étalonnage précis du système de manière très efficace, tout en gardant la main sur tous les paramètres des haut-parleurs. »

Alors que Dubbing Brothers célèbre l’achèvement de l’agrandissement de ses installations à Paris, M. Malaize est satisfait du résultat global. « Je suis très fier de la façon dont nous avons travaillé avec nos entrepreneurs, nos fournisseurs et nos collègues », déclare-t-il. « Ce fut une expérience formidable – un projet ambitieux, réalisé en un temps record. »

Dans une perspective d’avenir, Dubbing Brothers explore d’autres voies d’expansion mondiale et renforce sa présence dans d’autres pays. Alors que l’entreprise continue d’établir de nouvelles normes en matière de localisation de contenu, son partenariat avec Genelec reste déterminant pour fournir un son immersif de qualité.

M. Malaize conclut : «J’ai installé de nombreuses marques d’enceintes dans le passé, mais Genelec est la seule qui me donne l’assurance que nous produirons un bon mixage.»


Un bref film montrant les nouvelles régies parisiennes


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