APG et Active Audio annoncent la création d’Arbane Groupe

Régis Cazin, PDG d’Arbane Groupe, commente : « Depuis quatre ans, APG et Active Audio ont su s’appuyer sur un certain nombre de synergies technologiques et organisationnelles, soutenues par un des recrutements stratégiques et des résultats exceptionnels. »

Régis Cazin

« Nous avons vu naître de nombreuses innovations directement issues de notre alliance stratégique, avec notamment les gammes Uniline Compact d’APG et Ray On d’Active Audio », ajoute-t-il.
« La création d’Arbane Groupe est l’aboutissement naturel de notre stratégie de rapprochement et de pérennisation des deux marques. »

Arbane est le nom d’un cépage utilisé dans l’élaboration du Champagne, qui partage de nombreuses similitudes avec les deux fabricants français, comme l’explique Régis Cazin :
« Ce nom illustre parfaitement la philosophie et l’approche commune de nos marques : robuste et singulier, il est choisi par certains vignerons de Champagne afin de se démarquer d’autres productions plus standardisées et de masse. Ce n’est peut-être pas le cépage le plus connu, mais il se distingue par l’excellence de ses résultats. »

La mission d’Arbane Groupe est d’offrir des solutions uniques permettant le contrôle de la directivité, l’amélioration de l’intelligibilité, et la fidélité de la restitution musicale en tous points du lieu. Cette volonté d’offrir un son de qualité est au cœur de la passion qui anime le groupe, et dont les valeurs reflètent celles des deux fabricants, avec pour volonté de mettre le critère environnemental et les performances acoustiques au cœur de la démarche.

Les marques Active Audio et APG continueront de proposer des solutions audio répondant à des besoins distincts, en s’appuyant sur leur réseau international de distributeurs existants.
En parallèle, les deux fabricants pourront s’appuyer sur des synergies communes notamment concernant la chaîne de production située au siège de Nantes, ainsi que pour le marketing.

Avec Active Audio et APG, le Groupe Arbane jouit d’une position unique sur le marché de l’audio professionnel, en proposant un ensemble de solutions allant du public address aux enceintes professionnelles pour l’événementiel et les installations fixes, tout en faisant bénéficier ses clients de la flexibilité d’une entreprise à taille humaine.

Ainsi, APG et Active Audio se sont vu décerner lors de l’ISE 2020 le prix de la « Best Small Company » récompensant ainsi la stratégie du groupe sur ces quatre dernières années.

Pour plus d’infos sur les deux marques, rendez-vous sur le site APG Audio et sur le site Active Audio

 

La Halle ô Grains équipée intégralement en APG

Entièrement repensée afin de répondre aux dernières attentes en matière d’accueil, d’accessibilité, d’esthétique, de visibilité et de confort, La Halle ô Grains de Bayeux a rouvert ses portes au public fin 2019 après trois années de rénovation. Cette remise à niveau a aussi été décidée afin d’offrir une palette technique plus large pour l’accueil des artistes et de leurs équipes.
La nouvelle salle dispose désormais d’un système APG complet installé par le Groupe ISA, partenaire intégrateur du réseau APG, permettant à la direction du théâtre de compter sur un rendu de haute précision et qualité.

« Le cahier des charges a été rédigé autour de la programmation et des spectacles, dont 80% sont théâtraux », a déclaré Romain Motte, régisseur général de La Halle ô Grains depuis cinq ans.
« Nous recherchions un son précis, en particulier au niveau des hautes fréquences pour une restitution des voix très fidèle. Nous souhaitions également différencier La Halle ô Grains des autres théâtres de la région et avons opté pour un système que nous estimions supérieur. »

L’Atelier Peytavin architecte-scénographe de cette rénovation a retenu la solution présentée par le Groupe ISA, et a ensuite validé l’installation. ISA-Sonowest a su proposer un dossier comportant un système son performant, innovant et compétitif. Le théâtre connaissait déjà les produits APG, grâce au prestataire local Music Light, membre du réseau de partenaires prestataires APG en France et fournisseur d’enceintes de cette marque lors d’événements estivaux du théâtre.

Le système APG avec les deux lignes principales et le point central composé d’enceintes UC206W pour Wide avec 105°.

Pour Romain Motte, le choix s’est fait notamment par rapport à la qualité et aux performances des produits APG, mais aussi aux relations qu’il a pu nouer avec les représentants d’APG en un laps de temps relativement court.
« Nous avons été très impressionnés par la qualité d’écoute et la disponibilité des équipes APG », déclare Romain Motte. « Lorsque nous avons reçu la réponse d’ISA sur l’appel d’offre, nous avons également pris des renseignements auprès du Grand T, qui venait de s’équiper en APG et était ravi de son choix. »

Les trois renforts de grave UC115B à jardin.

Après avoir évalué la meilleure configuration possible pour accueillir les performances prévues par la Halle ô Grains – des pièces de théâtre, spectacles de cirque contemporains et conteurs, en passant par la musique classique, la scène musicale française ainsi que des spectacles de marionnettistes et de théâtre d’objet – le choix s’est porté sur une configuration L-C-R basée sur l’Uniline Compact d’APG, composé d’un groupe de six UC206N et trois UC115B de chaque côté et quatre UC206W au centre couplés à une paire de DX12.

Le théâtre a également spécifié une liste d’équipements polyvalents composée de 16 enceintes polyvalentes DX12, quatre SB115M2 et quatre DX8, ainsi que 15 lignes de haut-parleurs sur le grill.


Le stock de DX12

« La salle nécessitait une conception sonore atypique », explique Romain Motte. « En plus d’une programmation essentiellement basée sur la voix, le système devait également être discret par sa taille et son esthétique, afin que le spectateur soit concentré sur les artistes, pas sur d’imposantes lignes d’enceintes accrochées au-dessus de la scène ».

Il poursuit : « En termes de qualité sonore, L’Uniline Compact propose une excellente homogénéité et une grande précision dans les timbres de voix. Une bonne partie du public étant d’un certain âge, le son doit être très clair. Enfin le recours à un fabricant français était également essentiel pour nous, afin de disposer du meilleur suivi après-vente. »

La formation des équipes du théâtre s’est faite conjointement entre l’intégrateur et les techniciens d’APG. « L’équipe est ravie des performances du système APG », note-t-il.
« Notre ingénieur du son Thomas Fouillaud s’est rapidement familiarisé avec le système. Il a bénéficié d’une formation approfondie pour compléter sa propre expérience et a depuis enregistré une grande variété de configurations différentes pour la salle. Cet aspect essentiel crée une relation collégiale, qui se poursuit aujourd’hui. »

Alexis Reymond

Alexis Reymond, ingénieur technico-commercial pour la région Grand Est chez APG, commente : « Cette installation clé pour APG illustre parfaitement la qualité et les synergies crées par le formidable réseau APG composé d’une quarantaine d’intégrateurs et prestataires en France :
Sur ce projet, nous avons un utilisateur qui a connu notre marque par le biais d’un prestataire local, avant d’être accompagné par un intégrateur régional, également partenaire du réseau APG. Cette capacité d’écoute et de service fait la force de notre réseau et bénéficie directement à ceux qui nous font confiance. »

Rouvert le 5 décembre 2019, le théâtre s’est vu dans l’obligation de mettre son activité entre parenthèses pour cause de pandémie. Néanmoins, les premières réactions concernant le système APG ont été excellentes : « Les artistes qui se sont produits récemment ont été agréablement surpris », se félicite-t-il.
« Nous avons notamment accueilli la chanteuse L (Raphaëlle Lannadère) accompagné par BabX au piano dans le spectacle « Un jardin de silence » mise en scène par Thomas Jolly, ainsi que l’immense Christophe, qui vient malheureusement de nous quitter. Leurs attentes en terme de son étaient élevées, et les retours ont été très positifs. »

Le rack audio avec 9 contrôleurs amplifiés DA50:4 et DA15:4.

Alexis Reymond ajoute : « APG a la réputation de proposer un système « ouvert » qui offre une certaine liberté aux ingénieurs du son. Celui de Christophe a notamment pu configurer le son à sa façon et réaliser le mixage exact qu’il souhaitait.
C’est un changement bienvenu dans un paysage peuplé de marques qui ne font pas nécessairement autant confiance aux utilisateurs. » Mais La Halle ô Grains ne se cantonne pas aux performances live et se veut également un lieu permettant l’expérimentation du son spatialisé.

Romain Motte fait partie d’un réseau de directeurs et régisseurs techniques. Il confirme qu’il existe un réel besoin de former les professionnels au son spatialisé, et que le fait de disposer d’un tel système va répondre à cette demande : « Un système comme celui-ci procure un son plus précis qu’un line array classique », explique-t-il.
« C’est un avantage indéniable lors des représentations, mais cela va également nous aider à atteindre notre objectif de devenir un espace de formation pour le son et la lumière, et plus précisément pour le son spatialisé. La réputation de qualité des enceintes APG a eu beaucoup de poids dans notre choix. »

D’autres informations sur le site APG Audio et sur le site Halle O grains

Adamson présente les enceintes amplifiées et processées CS-Series

Connexion AVB Milan-ready, amplification et DSP embarqués, avec la série CS, Adamson donne des muscles, un cerveau et la parole à la très appréciée série compacte S. S’y ajoutent des accessoires et une suite logicielle dédiée.

Les enceintes de la série SC sont disponibles telles quelles mais aussi en tant que kits de mise à niveau de la série S existante. Leur architecture AVB Milan-ready offre une parfaite transition vers l’intégration réseau et bénéficie d’une redondance réseau intégrée dans un seul câble pour transporter le signal audio et le contrôle, ainsi que l’assurance d’une viabilité à long terme dans le cadre d’une norme IEEE .

Brian Fraser

«La série CS est le fruit d’années d’ingénierie et d’innovation, et nous sommes fiers d’offrir aujourd’hui cette solution sophistiquée avec un fonctionnement simple et intuitif et les performances audio que l’industrie attend d’Adamson», dit Brian Fraser, Head of Product and Technology.
«La série CS offre le son en réseau avec un contrôle et un suivi précis de chaque boîte pour maximiser les performances. Nous avons consacré du temps et des ressources à garantir la fiabilité et la redondance afin de fournir un fonctionnement à toute épreuve dans n’importe quelle configuration ou application.  »

La nouvelle série CS comporte le mini line-array à deux voies actives, full range et ultra compact CS7, la variante point source CS7p et leur renfort de basses/sub CS118. Dans la gamme au-dessus on retrouve le line-array à deux voies actives, full range CS10 et sa déclinaison spécifique pour la diffusion en proximité CS10n, mais aussi la CS10p point source et leur sub de référence le CS119.

La famille CS au grand complet.

Les enceintes de la série CS présentent les mêmes dimensions que leurs homologues de la série Set des signatures sonores entièrement compatibles avec les séries S et IS, garantissant des configurations évolutives et haute performance.
En outre, le kit de mise à niveau CS clé en main permet de convertir facilement toutes les enceintes existante de la série S en modèles CS en quelques minutes en retirant simplement quatre vis, en connectant le module CS avec les connecteurs de câblage fournis et en changeant la grille avant.

La série CS est complétée par quatre accessoires au format rack

– Le CS Gateway est une matrice 16 x 16 avec 16 canaux de DSP, contenant un double LAN AVB Milan-ready, des ports AES / EBU et des connexions analogiques.
– Le NDS est une baie de raccordement réseau et analogique qui permet aux utilisateurs d’envoyer du son et un contrôle redondants aux enceintes CS sur un seul câble réseau.
– Le PDS garantit que tous les systèmes de la série CS reçoivent une puissance électrique suffisante, où que l’on soit, et permet également à l’utilisateur de surveiller les données de consommation.
– Le CS Bridge est conçu pour remplacer l’infrastructure réseau existante dans le E-rack d’Adamson, permettant aux utilisateurs d’intégrer de manière transparente la série CS dans leurs parcs existants en convertissant le signal AVB dual-LAN, Milan-ready en AES / EBU, tout en offrant six canaux de DSP par unité.

Les deux modèles point source CS7p et CS10p

Enfin, le nouveau logiciel CS d’Adamson améliore la capacité de l’utilisateur à concevoir, déployer, contrôler et surveiller des systèmes dans des environnements mobiles et fixes avec un workflow simplifié et une interface utilisateur intuitive qui passe logiquement de la conception et de la simulation au patch, contrôle, mesure, optimisation et diagnostic.

« Les retours que nous avons eus à la série CS de la part de certains partenaires du réseau Adamson impliqués dans la phase de tests terrain a été remarquable », note Jochen Sommer, Director of Operations, EMEA.


Jochen Sommer et Marc Bertrand.

«C’est l’avenir de la conception d’enceintes intelligentes. De la conception initiale du système au déploiement et au réglage, la série CS offre des performances de haut niveau avec un workflow incroyablement simple.
Le travail de notre équipe d’ingénieurs dans la technologie DSP et l’amplification a été largement salué, et bien sûr, le son des divers modèles est phénoménal. »

S’appuyant sur ses premières expériences avec la série CS, le concepteur de systèmes et ingénieur FOH Patrick Demoustier (Simple Minds, Night of the Proms, Rock Werchter) déclare: «La série CS est déjà l’avenir de l’audio en réseau. La CS7p offre un incroyable rapport puissance / taille et la qualité sonore éprouvée des line array d’Adamson.

Patrick Demoustier

Nous l’avons utilisé avec beaucoup de succès sur de nombreux événements d’entreprise, défilés de mode et salons de l’automobile et comme fill et délai avec des systèmes plus grands. Je suis aussi un fan de la CS7, probablement la boîte ultra-compact la plus puissante du marché.
Lorsque je l’ai utilisée pour la première fois, j’étais convaincu que le calage du limiteur n’était pas bon – autant de puissance et de corps d’une enceinte aussi petite sans même flirter avec le rouge. Mais je me trompais… »

« La série Adamson S est incontournable dans l’intégration et le touring à l’échelle planétaire », conclut Marc Bertrand, PDG d’Adamson. «Les enceintes, logiciels et accessoires de la série CS s’appuient sur cet héritage et apportent la cohérence, l’innovation et les performances d’Adamson à une plate-forme d’enceintes intelligentes et conçues pour travailler au quotidien mais aussi inaugurer l’avenir de l’audio professionnel.»

Les deux line-arrays et leurs subs désormais amplifiés et en réseau, les CS7 et CS10.

Pour plus d’information sur chaque modèle de cette nouvelle gamme visitez le site Adamson

Sennheiser, 75 ans et toujours frais comme une liaison

Fritz Sennheiser fondateur de Sennheiser.

Quand Fritz Sennheiser a fondé Sennheiser en 1945, cela s’apparentait à ce qu’on appellerait aujourd’hui une « start-up ».
En effet, bien que l’aventure n’ait pas commencé dans un garage comme pour Jürgen Daubert et Rolf Belz, ou encore Christian Heil, c’est dans une ferme près de Hanovre que le Prof. Dr. Fritz Sennheiser a su mettre à profit ses connaissances et compétences acquises lors de sa carrière scientifique afin de répondre à la forte demande d’instruments de mesure et de microphones.

C’est le début d’une longue histoire d’innovations et d’idées nouvelles qui perdure encore aujourd’hui. Ceux qui visitent notre siège social, que ce soit pour des sessions d’écoute, pour découvrir nos produits ou pour visiter l’usine, ressentent la même passion et le même engouement pour l’excellence et la découverte.

De 1945 à 1982 : création de l’entreprise par le Prof. Dr. Fritz Sennheiser

Fritz Sennheiser fonde la société Laboratorium Wennebostel (ou « Lab W ») en juin 1945, avec pour spécialité la fabrication d’instruments de mesure pour Siemens. La ferme où la société fut créée existe toujours sur le site.

La ferme de Wedemark, les débuts de ce qui va devenir Sennheiser.

Le MD2, le tout premier micro de Lab W qui va devenir plus tard Sennheiser.

En 1958, la société change de nom et de forme juridique pour « Sennheiser electronic ». Dès 1945, Siemens confie au laboratoire la mission de recréer un microphone à partir du modèle d’un fournisseur autrichien, commercialisé en 1946 sous le nom MD 1.
La même année, Sennheiser développe son propre microphone : le MD 2 vient enrichir l’offre de la marque dès 1947.

Le canon MD 82.

Le MD 82, premier micro-canon, est produit en 1956. Au début des années 1960, Sennheiser investit dans la recherche et le développement d’une technologie de microphone à condensateur, qui débouche sur des applications d’enregistrement audio sur les tournages de films et dans les studios TV.

Le fil à la patte, autant s’en débarrasser. Le Mikroport est né.

En 1957, Lab W lance un système de micro sans fil pour les professionnels de la télévision, développé en coopération avec NDR. Ce microphone sans fil, connu sous le nom « Mikroport », est distribué en association avec Telefunken dès 1958.

En 1960, Sennheiser commercialise le microphone dynamique MD 421, toujours fabriqué et distribué aujourd’hui.

Le dynamique MD 421. Plus polyvalent…


Infiniment plus confortable que ce qui se faisait à l’époque, le 414 n’avait qu’un défaut…Il était ouvert aux quatre vents et mangeait des coussinets jaunes comme un ogre…

En 1968, Sennheiser lance le HD 414, premier casque ouvert au monde, qui est encore le casque circum-aural le plus vendu à ce jour. Nous conservons et vendons toujours des câbles de rechange et les coussinets jaunes iconiques.

1971 : lancement du microphone MD441, qui deviendra un classique.

Il y aurait tant à dire sur cet indémodable micro qui va fêter ses 50 ans !


Le MKE 2002 où quand le futur frappe à la porte.

Le son devient spatial en 1974 : le microphone stéréo avec attache-oreille MKE 2002 permet des enregistrements audio binauraux selon le principe de la tête artificielle.

A la fin des années 1970, le premier récepteur multicanal Mikroport et le développement d’un système compander contribuent à une avancée décisive de la technologie de microphone sans fil.

Le récepteur EM 1026.

De 1982 à 2012 : développement international sous la direction du Prof. Dr. Jörg Sennheiser

En 1982, le Professeur Dr Fritz Sennheiser cède la direction générale à son fils, le Professeur Dr Jörg Sennheiser.

Fritz et Jörg Sennheiser.

1988 marque le début du développement international de l’entreprise familiale : la première filiale commerciale, Sennheiser France, est créée. D’autres suivront, au point que l’entreprise compte aujourd’hui 21 filiales dans le monde.

Le HD 25. Du son avec des muscles et un port de rêve. Ici la version limitée pour fêter les 75 ans. 20 000 exemplaires seulement accessibles par tirage au sort quand on achète un HD25.

1988 : commercialisation des casques HD 25. Conçus comme de purs casques de monitoring professionnels, ils seront utilisés à bord du Concorde, avant de séduire les DJ du monde entier.
En 2013, nous avons revisité ces modèles de casques légendaires à l’occasion du 25ème anniversaire du HD 25.

Sennheiser rachète le fabricant berlinois de microphone de studio Georg Neumann en 1991 et intègre la production à l’usine Sennheiser de Wennebostel en Allemagne.
En 1991, les casques électrostatiques Orpheus sont commercialisés. Le modèle en édition limitée restera pendant plusieurs décennies le meilleur casque au monde. En 2015, Sennheiser présente le HE 1, successeur du légendaire Orpheus.

Orpheus

1998 : lancement de la série de microphones evolution, suivie par la série des microphones sans fil evolution wireless en 1999.
De nombreuses stars mondiales utilisent encore aujourd’hui nos microphones evolution, une prouesse que nous avons tenu à fêter pour les « 20 ans de la série evolution » en 2018.

Vingt ans plus tard on trouve encore sur Ebay des eW100 de 1ère génération !

Le MKH800. Pas très joli mais extrêmement utile et qualitatif.

En 2000, le MKH 800 devient le premier microphone de studio à condensateur à couvrir toute la gamme de fréquences des nouveaux formats audio numériques avec un seul transducteur.

2005 : Sennheiser rachète le fabricant de haut-parleurs Klein + Hummel

Daniel Sennheiser, petit-fils du fondateur, rejoint l’entreprise en 2008, suivi en 2010 par son frère, le Dr. Andreas Sennheiser. Les deux sont actionnaires de l’entreprise.

Dr. Andreas et Daniel Sennheiser.

2009 : Sennheiser présente le HD 800, nouveau casque d’exception haut de gamme.

Le Digital 9000, de la HF de qualité filaire et très élitiste.

2012 est marquée par le lancement du micro HF numérique Digital 9000.
C’est le seul microphone UHF sans fil numérique au monde à disposer d’un mode sans réduction des données en plus du mode standard LR.

Le premier modèle de casque de la série MOMENTUM est lancé en 2012. Plusieurs modèles avec et sans fil sont commercialisés.

Depuis 2013 : double direction assumée par Dr. Andreas Sennheiser et Daniel Sennheiser

En 2013, Daniel et le Dr. Andreas Sennheiser deviennent les présidents directeurs généraux de Sennheiser electronic GmbH & Co. KG. Les deux assument à égalité la responsabilité de la direction générale. A partir de 1996 et jusqu’en 2015, le Prof. Dr. Jörg Sennheiser préside le conseil de surveillance de Sennheiser.

En 2014, Sennheiser crée une nouvelle succursale « Sennheiser Streaming Technology GmbH (SST) », qui développe des solutions de streaming pour les équipements matériels et logiciels.

l’Ambeo VR Mic.

En 2016, la société présente son programme de technologie audio AMBEO 3D et lance le micro AMBEO VR Mic.
2017 aura été marquée par le lancement du casque AMBEO Smart Headset, le premier produit grand public à intégrer la technologie AMBEO.
Enfin, en 2019, la barre de son AMBEO Soundbar permet au grand public de vivre une expérience de son spatiale au format 5.1.4. Plus d’information sur AMBEO ici.

Le micro le plus intelligent qui soit. Ehh oui, il y a 28 têtes dans le gros pavé.

En 2017, Sennheiser lance TeamConnect Ceiling, un microphone de plafond pour salles de conférence qui enregistre automatiquement celui qui s’exprime dans une salle grâce à sa technologie de beamforming dynamique.

La série des microphones sans fil Digital 6000 est lancée en 2017.

La série D6000. Abordable, robuste, efficace et bon son.


2019 : Sennheiser devient actionnaire majoritaire de Dear Reality, une société spécialisée dans les algorithmes de spatialisation audio et les logiciels audio VR/AR.

Plus d’informations sur le site Sennheiser

Strand. Nouvelle gamme théâtre à Leds

Strand annonce la disponibilité de sa nouvelle gamme théâtre de projecteurs à leds, mise à jour avec des sources à 6 teintes de leds RGBALC, y compris la découpe LED Leko.
« Le large spectre de couleurs, l’IRC élevé et la simplicité d’utilisation du système de contrôle des couleurs SmartColor a généré beaucoup d’enthousiasme sur le marché, déclare Martin Palmer, chef des produits Vari-Lite et Strand chez Signify.
Nous sommes impatients de montrer à quel point la qualité de la lumière de ces luminaires est excellente. »

Le contrôle SmartColor des nouveaux projecteurs Strand en version Full Color permet aux pupitreurs d’exploiter rapidement toute la puissance du système de mélange de couleurs RGBALC (rouge, vert, bleu, ambre, citron vert et cyan) en utilisant le mode de contrôle CYM + CTO.

Les projecteurs de découpe Leko LED et Fresnel Cantata LED sont également disponibles en deux versions de blancs variables : blancs chauds de 2700K à 4500K et blancs froids de 4000K à 7000K avec un IRC supérieur à 94 quelle que soit la température de couleur choisie, ainsi que des valeurs TM30 et TLCI élevées.

« Le système Full Color RGBALC permet aux concepteurs d’obtenir toute la gamme de couleurs saturées assurée par les gélatines tandis que les options de blancs variables froids et chauds sur Leko et Cantata offrent un magnifique rendu des couleurs sur tout le spectre de températures, « explique Palmer. « Grâce au contrôle SmartColor, les concepteurs peuvent obtenir ces couleurs plus rapidement et plus précisément en utilisant le mode CYM + CTO qu’ils connaissent bien. »

Les projecteurs disponibles

Leko® LED Profile

Version moderne de la découpe Leko qui a inspiré des générations de concepteurs, cette découpe est disponible 3 versions :
Full Color (91 leds Luxeon C de 3 W), blancs chauds variables et blancs froids variables avec un IRC supérieur à 94, TM30, & TLCI élevé et contrôle de la vitesse du ventilateur sur tous les modèles. Elle est compatible avec les objectifs SPX.


Cantata LED Fresnel

Le Fresnel Cantata LED est disponible en trois versions :
Full Color (100 leds Luxeon C de 3 W), blanc chaud variable et blanc froid variable avec un IRC supérieur à 94, TM30, & TLCI élevé, contrôle de la vitesse du ventilateur, zoom mécanique de 10 ° à 55 ° et coupe flux à 8 volets optionnel.


Coda LED Cyc

La version Full Color du cyclorama Coda LED (75 leds Luxeon C de 3 W) assure un flux supérieur à 11 000 lumens, deux zones indépendantes de contrôle de couleur, IRC supérieur à 94, TM30, & TLCI élevé, contrôle de la vitesse du ventilateur.


Aurora LED Strip

La barre de led Aurora est disponible en deux versions de 4 ou 12 sources contrôlables indépendamment associant chacune un module led RGBALC de 30 W et une optique 22°. Elles sont refroidies par convection naturelle.


Leko® LED Outdoor Profile

La découpe Leko LED est aussi proposée en version IP 65, Full color ou blanc froid par COB (250 W, 5600K) à rendement élevé. Elles intègrent un zoom 18 – 30° et focus motorisés contrôlables par DMX ou ajustables manuellement.

Plus d’infos sur le site Freevox et sur le site Strand

 

L-Acoustics ajoute à ses formations sur site une plateforme en ligne

Faisant suite au retour progressif de l’activité et à la fin du confinement dans de nombreux pays, L-Acoustics va reprendre ses formations en présentiel dès la fin juin. En parallèle et pour offrir plus de flexibilité dans l’apprentissage, L-Acoustics va lancer sa nouvelle plateforme d’apprentissage en ligne.

Le premier module qui va être proposé est le fameux System Fundamentals qui est la base, presque la clé qui permet d’accéder ensuite à toutes les autres nombreuses formations. Rappelons qu’en 2019 L-Acoustics a donné dans 60 pays l’équivalent de 670 jours de formation et délivré 6 000 attestations, dont 270 jours et 2 400 attestations rien que pour le module System Fundamentals.

Etienne Corteel

« Cette plateforme pédagogique en ligne favorisera la création d’une communauté d’apprentissage où les participants pourront partager leurs questions et développer un réseau d’utilisateurs L-Acoustics, tout en bénéficiant de l’expertise des formateurs et des autres stagiaires », explique Etienne Corteel, Director of Education & Scientific Outreach.

La version en ligne de la formation Systems Fundamentals fournit une première approche de ce qu’est un système L-Acoustics, incluant la partie électronique, acoustique et logicielle, et offre une optique de déploiement sur un projet. Le cours est structuré de la même manière que la formation sur site et accorde aux participants la même certification officielle.
Ce module est personnalisé, et commence par une classe virtuelle délivrée en direct par un formateur après laquelle et pendant plusieurs jours les participants effectuent différentes tâches et des exercices pratiques sur Soundvision et LA Network Manager et ont accès à une plateforme spécifique en ligne pour échanger avec leurs camarades ou poser des questions au formateur. Une deuxième classe virtuelle clôt le programme, le formateur corrigeant les exercices soumis par les étudiants, suivis de conseils et de commentaires.

Francois Montignies

«Le cours en ligne System Fundamentals est pour nous une excellente occasion d’essayer de nouvelles méthodes d’apprentissage collaboratif et interactif pour le Programme de Formation L-Acoustics,» nous explique François Montignies, Head of Education Programs.
«Cela nous permet de continuer à offrir le même niveau de formation de pointe au public le plus large possible et de répondre aux besoins en constante évolution de nos utilisateurs.»

«Notre approche actuelle en présentiel évoluera vers une approche mixte, où les cours sur site resteront au cœur de l’offre, mais complétés par des activités en ligne pour renforcer l’expérience et la qualité de l’apprentissage», conclut Etienne Corteel.

A partir du 25 juin pour les versions en ligne et du mois de juillet pour celles sur site, les formations vont donc reprendre à Marcoussis comme à Westlake Village en Californie et partout ailleurs où ce sera légalement possible. Tous les cours en présentiel suivront un protocole sanitaire strict pour assurer la sécurité des instructeurs et des participants, y compris des ajustements quant à la taille du groupe, ainsi que la fourniture de masques et de gel hydroalcoolique pour tous les participants.

L’inscription aux formations en ligne comme en présentiel et surtout les dates déjà ouvertes sont accessibles sur le site Web de L-Acoustics ici

L-Acoustics est un Certified Technology Specialist™ AVIXA™. Les techniciens qui complèteront en ligne ou en présentiel la formation Systems Fundamentals de L-Acoustics, recevront 3,5 CTS Renewal Units (RU).

Le festival Cocorico se métamorphose pour le 26 juin

Avec intelligence et brio, le Cocorico festival s’adapte et se réinvente le temps d’une année pour offrir à son public des “Garden Party Electro” tout en saveurs et ultra super vip. Pour l’équipe de Cocorico, passer un été sans permettre à son public d’écouter de la musique live dans un cadre exceptionnel n’était pas envisageable.

Suite à la dernière allocution du président de la République, l’équipe a su rebondir et proposer une offre respectant les réglementations gouvernementales. Ce nouveau concept “Garden Party by Cocorico Electro” est tout simplement ultra frais et donnera envie aux festivaliers, les Cocos, de venir vibrer “tous” ensemble !

Nils Limoge, co-organisateur de l’événement nous explique : “Nous voulons les accompagner à retrouver le goût de sortir, se réunir, passer des soirées d’été en organisant des moments festifs réguliers et en petit comité. Grâce aux nombreux soutiens d’artistes, de bénévoles, de festivaliers, de partenaires, le concept de « Garden party by Cocorico Electro » peut maintenant voir le jour.”


Le concept en effet permettra de réunir des artistes se produisant en live dans la cour d’honneur du château de la Ferté Saint Aubin. Royal ! La jauge public sera réduite à 500 personnes afin de respecter que les conditions sanitaires tout en permettant aux festivaliers de profiter de l’événement.

“Nous souhaitons proposer aux festivaliers une expérience et une proximité avec les Artistes pour qu’ils soient immergés dans cet écrin de patrimoine hors du commun que représente le château de la Ferté Saint Aubin.”
La création et la mise en place de ces soirées inédites sont assurées par Stars Europe, le partenaire technique historique du festival, et bien d’autres. En outre, une retransmission des sessions en streaming est également prévue.

“Garden Party by Cocorico Electro” ouvrira les portes du Château de Saint Aubin à partir de 19h les 26 / 27 juin 2020 et les 3 / 4 / 10 / 11 juillet 2020.

Mais la démarche va plus loin, car « Garden Party by Cocorico Electro » participera également à la sauvegarde des entreprises touristiques, événementielles et culturelles de la région. Ces dernières, touchées de plein fouet par cette crise sanitaire, seront au rendez-vous pour vous accueillir.

L’équipe du Cocorico festival propose à tous les détenteurs d’un billet pour le Festival Cocorico Electro 2020 initialement prévu, de le conserver pour 2021 s’ils le souhaitent. En effet, une grosse partie du Line Up programmé cette année a déjà souhaité être présent l’année prochaine. Vous pouvez par ce biais, non seulement soutenir tous les acteurs de l’événement mais surtout vous faire ultra plaisir l’année prochaine.

Passer un excellent moment dans un carré super hyper VIP, nourrir enfin nos oreilles affamées et se régaler d’une belle scéno lumière… Je ne dit qu’une chose : Hâte ! (lien vers le site du festival)

Le format GTDF officiellement normalisé DIN SPEC 15800

Vectorworks, Inc., MA Lighting et Robe Lighting annoncent la reconnaissance du GDTF (General Device Type Format) sous la référence DIN SPEC 15800. Cette DIN SPEC valide le GDTF en tant que norme ouverte pour l’industrie du divertissement du monde entier.

MA Lighting et Robe Lighting, Globalworks et le fournisseur de logiciels BIM (Building Information Modelling, modélisation des informations de bâtiment) Vectorworks, Inc. ainsi que les cofondateurs du GDTF, déclarent que la norme DIN SPEC 15800 consacre la reconnaissance officielle du GDTF comme norme ouverte pour l’industrie du spectacle dans le monde entier.

« Avec ce nouveau statut de norme DIN SPEC 15800, le GDTF va poursuivre sa croissance, et connaître encore plus de succès, maintenant qu’il est reconnu comme un moyen standard pour communiquer les caractéristiques contrôlables des projecteurs », a déclaré le Dr Biplab Sarkar. PDG de Vectorworks. « Au cours des deux petites années qui ont suivi sa création, le GDTF a gagné beaucoup de terrain.

36 fabricants ont déjà signé pour soutenir la norme ouverte et nous les remercions pour leur contribution à la construction d’une base solide pour un format normalisé qui fera progresser l’industrie dans de nouvelles directions. J’ai hâte de voir plus de fabricants et plus de professionnels du spectacle contribuer à une large diffusion des fichiers GDTF et en tirer le plus grand bénéfice dans leur travail. »


DIN (Das Deutsche Institut für Normung e.V.), l’Institut allemand de normalisation, est la plate-forme indépendante de normalisation en Allemagne et dans le monde entier. Une DIN SPEC, est un document qui spécifie les exigences pour les produits, services et/ou processus, et c’est un instrument stratégique fiable pour établir et diffuser rapidement et facilement des solutions innovantes sur le marché. Le travail de DIN est de s’assurer qu’une DIN SPEC n’entre pas en conflit avec une quelconque norme ou règle de procédure existante.

Le GDTF est désormais une norme pour décrire la structure hiérarchique et logique et les commandes de tout type de dispositif contrôlable dans le domaine de l’éclairage et du spectacle. Le GDTF sera utilisé comme base pour l’échange des données entre projecteurs et pupitres lumière, ainsi que pour les applications de prévisualisation CAO et 3D. Le but d’un fichier GDTF est de représenter les composants physiques réels des appareils et de fournir un contrôle à partir de ces informations. Un fichier GDTF intègre et découle de la géométrie, des propriétés et des capacités réelles de l’appareil.

« Chez Robe, on se réjouit de tous les nouveaux développements autour du GDTF car ils offrent la géniale possibilité de communiquer les spécifications détaillées de nos projecteurs asservis dans un format qui n’est pas spécifique à un fabricant de consoles particulier, mais qui est défini par un standard, la nouvelle norme DIN SPEC 15800 », a déclaré Josef Valchar, PDG de Robe Lighting.
« Ce format couvre les applications reliées aux consoles DMX et inclut également des données qui servent à la visualisation, ainsi que des éléments plus particulièrement destinés aux média serveurs et aux travaux de planification d’événements. Avec la DIN SPEC 15800 et le GDTF Builder qui permet de créer les fichiers en ligne, il n’y a absolument plus aucune raison de rester enfermé dans des formats propriétaires des fabricants, mais plutôt d’utiliser des fichiers standards de définition d’appareils. »

« La reconnaissance par DIN de la plus-value offerte par le GDTF aux fabricants et aux acteurs de l’industrie de la production live et de l’événementiel est un moment monumental dans la maturité du format de fichier GDTF », a déclaré Gerhard Krude, directeur général de MA Lighting Technology. « Cela signifie que l’industrie est prête à profiter des avantages de son utilisation pour normaliser les définitions des objets contrôlables du monde réel, et ce n’est qu’un début pour le GDTF.
À l’avenir, les révisions futures de la norme DIN SPEC 15800 étendront le GDTF à toutes les parties de l’industrie, les média serveurs, les systèmes de levage, les systèmes laser et bien plus encore. »

« La DIN SPEC 15800 est un bon exemple de ce que DIN veut réaliser avec les DIN SPEC : soutenir ceux qui améliorent une situation donnée avec une idée innovante », a déclaré Michael Bahr, chef de projet chez DIN. « Le GDTF peut être l’une de ces idées dans le domaine du spectacle. Je me réjouis que nous puissions soutenir ce projet et développer une norme avec le groupe GDTF.
En peu de temps, nous avons pu élaborer ce document qui va renforcer la confiance dans le format GDTF. La DIN SPEC 15800 va rendre le format GDTF disponible et utilisable par tous. C’est pour cela que la norme DIN SPEC est faite : « L’idée d’aujourd’hui. La norme de demain. » »

En savoir plus et télécharger la bibliothèque de projecteurs sur le site GDTF

Sur SLU : GDTF, la librairie universelle des projecteurs

Et Webinaire à la demande

 

L’UDFM fédère et s’organise

L’UDFM, Union des Distributeurs et Fabricants de Matériel pour le spectacle et l’événement, est née en mai, en pleine période de confinement.
Une cinquantaine d’entreprises a d’ores et déjà répondu au premier appel à adhésion de ses quatre membres fondateurs : Atika El Sayed (ETC France), Jean-Philippe Colonna (ESL), Philippe Coudyser (Sonoss) et Guy Vignet (DV2).


Les aides attendues

Depuis son lancement, l’association a identifié les difficultés sans précédent des sociétés de notre secteur, en moyenne une baisse d’activité entre 50 et 80% en 2020, a pris l’attache du SYNPASE via son Délégué Général, lui-même en contact avec les pouvoirs publics sur les aides sectorielles, et afin de se coordonner avec les acteurs de la filière.

Cela leur a permis de structurer des demandes d’aides et d’entrer en relation avec différents bureaux ministériels pour rendre leurs activités éligibles au Plan Tourisme annoncé le 14 mai, et notamment :

– Exonération de charges sociales patronales
– Report / Dégrèvement de la CFE (cotisation foncière des entreprises via l’Etat et les Régions)
– Prolongement du chômage partiel aux conditions des prises en charge actuelles
– Conversion du PGE en crédit longue durée, avec différé d’amortissement.


L’éligibilité de toutes les entreprises

Pour répondre à la demande du gouvernement, de mesurer le poids économique et social du secteur, L’UDFM lance une enquête cette semaine visant à réunir 3 données capitales – chiffre d’affaires, effectif permanent, code APE – et ainsi fournir aux bureaux ministériels avec lesquels elle a établi un contact, une dimension précise de l’enjeu de ce secteur.
Leur but est de flécher spécifiquement les distributeurs et fabricants d’équipements scéniques quel que soit le code APE des entreprises concernées pour les rendre éligibles.

Antonio Morais, coordinateur de l’UDFM

Pour se doter de premiers moyens d’agir, l’UDFM annonce l’arrivée d’Antonio Morais au poste de coordinateur.
Après avoir assuré de nombreuses années la direction du Siel et du Salon de la musique, Antonio a rejoint le Groupe les Echos dans les domaines de l’entreprenariat et de l’inclusion en entreprise.
Il présente l’avantage de connaitre de nombreux chefs d’entreprise et les activités du secteur du spectacle et de l’événement, et aussi de maitriser les relations institutionnelles et media.


Il a pour missions :

– D’être en lien avec tous les acteurs qui souhaitent devenir membre ou sympathisant de l’UDFM
– De gérer les dossiers portés par l’association
– De communiquer sur les missions, les actions auprès des membres, de la profession et au délà
– Et plus largement d’organiser les nécessaires actions de coordination


« Tout va sans doute changer, mais l’union continuera de faire la force »


Pour toute information : [email protected] et pour rejoindre l’UDFM, cliquez ICI

High End TurboRay, l’ami des caméras

Commercialisé depuis quelques mois par ETC France, le TurboRay a fait beaucoup parler de lui en raison de sa sortie de lumière équipée d’ailettes radiales si caractéristiques du légendaire VL5. Là s’arrête la comparaison car les ailettes sont des frosts et sa source utilise des leds RGBW. S’agit-il d’un wash, d’un Beam ? Nous l’avons étudié.

Précision importante, il s’agit de la première machine qui marque le retour pour High-End à une production américaine. L’historique usine d’Austin au Texas a repris son service pour le TurboRay. L’histoire ne dit pas encore si c’est un retour définitif à la production pour l’ensemble des produits de la marque, mais c’est déjà un bel élan.

Quel est donc ce projecteur ?

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Pas réellement un Wash, pas du tout un Spot (ou si peu, malgré ses gobos internes), pas non plus un Beam, ce projecteur peut être considéré comme une « machine à effets » destinée à être utilisée pour créer de l’ambiance lumineuse en fond de champ.
Il répond à la demande de différents directeurs-photo américains souhaitant un projecteur à l’apparence sympathique, et reprenant un peu le concept esthétique du bien connu VL5 avec de nouvelles possibilités.

Techniquement, physiquement

La machine ouverte, libérée de tous ses capots.

Le TurboRay est une belle petite machine de 66 cm de haut, dont la tête, qui fait penser à une turbine ou un réacteur d’avion, présente sa large sortie d’une bonne trentaine de centimètres, tel un canon prêt à faire feu.

Le façonnage des plastiques intègre harmonieusement les trappes de ventilation et de circulation d’air. Les bras et la base paraissent presque menus à côté de la tête large et trapue, mais l’ensemble bénéficie d’un design tout à fait élégant.

Pour le transport et la manipulation, notre TurboRay est équipé de deux larges poignées sur la base, et de deux petites poignées repliables (type flight-case) sur le côté des bras.
Un blocage pan et tilt assure une rigidité à toute la machine, et son poids de 22 kg la classe la catégorie des projecteurs très légers.


Le panneau de connecteur.

De manière fort classique, un côté de la base reçoit le panneau de connecteurs, et l’autre l’afficheur du menu avec ses boutons de commande.
Question connecteurs, nous avons une entrée et sortie True1 pour l’alimentation, permettant d’alimenter plusieurs machines sur la même ligne, une entrée et sortie XLR 5 pour le DMX, deux connecteurs Ethernet RJ45 et un port USB permettant les mises à jour du software.


Les camlocks avec oméga.

Sous cette base, 4 fixations camlock reçoivent les deux oméga d’accroche, dans un sens comme dans l’autre (longueur, ou largeur, peu importe).
On peut juste regretter que les omégas ne comportent pas différentes possibilités de déport pour les clamps, ce qui est ultra-pratique pour positionner l’appareil où on veut, sans avoir à se soucier d’une jonction de pont ou d’une entretoise de structure.

Question démontage, simple et efficace

Les deux demi-capots qui entourent la tête sont tenus par 4 vis quart de tour imperdables, les bras par deux vis de chaque côté, la base aussi, seuls les 4 éléments qui couvrent l’intérieur du bras de lyre se démontent via 4 vis qu’il conviendra de ne pas perdre car elles ne sont pas retenues.
Un seul tournevis cruciforme permet de donner accès à la totalité des zones de la machine qui nécessitent un entretien éventuel. Le peu d’éléments internes et la simplicité de fabrication, associés à l’accessibilité de l’ensemble prédisent un entretien et des interventions simples si besoin est. Excellent point !

l’arrière de la tête, ouverte, avec le refroidissement des sources.

Le fond de la tête, comporte un ensemble de 4 sources led Osram Ostar RGBW (Rouge Vert Bleu et blanc) de 60 W. Elles sont associées chacune à un guide de lumière d’environ 10 cm de long. Derrière les sources, 4 gros radiateurs et un ventilateur central assurent le refroidissement.

Il faut bien comprendre que le TurboRay génère 4 faisceaux qui peuvent jouer ensemble ou s’avérer visuellement indépendants. En sortie des 4 guides de lumière, un module comportant deux roues se spécialise dans le modelage des faisceaux. Les deux roues comportent 4 secteurs, disposés en carré et qui vont simultanément agir sur les 4 faisceaux. Le module se démonte via 4 grosses vis cruciformes (ou même à la main si ça n’a pas été serré excessivement) et le débranchement de deux petits connecteurs.

les 4 sorties des guides de lumière.

Cette roue est positionnée d’office sur le premier segment d’effets qui est un frost pour homogénéiser le mixage des 4 couleurs des sources, et projeter 4 jolis « bâtons » de lumière.
Le deuxième segment de la roue sans frost, permet à la lumière d’évoluer directement vers la suite des effets, ou tout simplement aux lentilles de focaliser les sources, ce qui aura pour effet de projeter des petites figures carrées des puces led et de s’en servir comme d’un effet.

Sans frost et avec frost : en haut faisceau 21°, en bas faisceau 5°.

Aspects de faisceaux avec texture par focalisation des sources LED, et avec gobos.

Le module gobos / frost / couleurs.

Les deux autres segments de cette roue, à mi-chemin entre des gobos et une roue d’animation (puisqu’il s’agit de gobos qui disposent d’une certaine longueur) vont texturer le faisceau avec un effet « passoire » et un effet « stries ».

La seconde roue, est une roue de couleurs présentant, de façon identique pour les 4 faisceaux, 3 couleurs : bleu, rouge, et une sorte de CTO plutôt rosé. Leur combinaison avec la gestion RGBW des leds assure des effets bien sympathiques.

Effet « flower en focalisant les sources led et en jouant avec les couleurs.

Suite à ce module de roues d’effets, un énorme bloc de 4 lentilles, un peu comme une lentille convexe qui aurait été coupée en 4 parts égales, occupe la totalité du diamètre de la tête. Ce sont de très belles pièces d’optique.

Les 4 grosses lentilles focus / zoom en quartiers sur leur chariot qui les motorise d’avant en arrière.

L’ensemble circule d’avant en arrière, emmené par une tringlerie et une motorisation de chaque côté de la tête. Elles vont faire office de focus et de zoom.

En tout dernier, juste avant que le faisceau ne sorte de la tête, nous trouvons les fameuses ailettes radiales qui donnent ce look si particulier au TurboRay.
Elles sont maintenues au centre par des pivots libres, implantés sur le pourtour d’un petit cylindre noir axial.

Le frost de sortie, avec ses ailettes et sa couronne crantée.

Celui-ci est maintenu dans sa position centrale par 4 tiges de métal, juste derrière les ailettes de frost.
L’animation des ailettes se fait par le côté extérieur, par un jeu d’engrenages, dont le mouvement est donné à toutes les ailettes simultanément par une courroie latérale.
La réalisation mécanique semble simple. Tous les choix techniques permettent d’envisager une fiabilité mécanique plutôt bonne.

Fonctionnement du frost de sortie. Ouvert / fermé.

Les motorisations PAN et TILT se font de manière tout à fait classique, avec un gros moteur micro-pas pour chaque axe, tous deux montés dans la base de la lyre, et avec une transmission de mouvement par courroies crantées.

La base et le bas de la lyre. On distingue les moteurs PAN et TILT.

Le Tilt nécessitera un peu de démontage, notamment du socle de la poignée latérale, mais comme il n’y a aucun passage de câblage par l’axe, le remplacement de la courroie paraît assez simple.

Pour le PAN, le principe est à peu près le même, mais ce sera plus long car la courroie est emmurée dans le bas du bras de la lyre, et avec un passage de câblage à l’axe.

Les bras avec la motorisation.

Contrôle de la machine

Dans le menu, vous pouvez choisir le mode de pilotage du projecteur : soit en DMX suivant deux modes (Reduced 25 canaux, ou Standard 53 canaux), soit directement en Art-Net.
Vous pouvez évidemment configurer tout un tas d’options, comme l’inversion pan, tilt, différentes courbes de dimmer (au nombre de 4, dont la « Square-law », qui est particulièrement lissée et qui est représenté ci-dessous).
Et aussi différentes fréquences d’émission des sources LED, option particulièrement intéressante pour s’accorder au jeu des caméras. Une autre option appelée « Red Shift » simule le rougissement et l’inertie au fade-out d’une ampoule à filament.

Couleurs RGB + blanc

Canaux de commande en DMX

Le mode réduit, 25 canaux, pilote la machine de façon globale en RGB, sans tirer parti de la quadruple source sinon par l’utilisation de quelques macros d’animation simples.
En mode étendu, avec 53 canaux, vous avez en plus accès à une commande indépendante des diodes RGBW, du dimmer et du shutter de chaque source. A la console, vous contrôlez donc virtuellement 5 machines : les 4 « quartiers » du faisceau et la machine « main » avec les fonctions pan / tilt / zoom / dimmer général, roue de gobos, roue de couleurs, etc.
Ce mode de fonctionnement, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’est pas du tout fastidieux, et permet très facilement de faire des effets vraiment originaux.

Emulation CMY.

Les mesures

Le Turbo étant essentiellement destiné à et à produire des effets à contre, nous ne l’avons pas soumis aux tests complets des machines d’éclairage principal.
Nous l’avons soumis cependant à la mesure d’éclairement. Faisceau au plus serré de 5,6°, toutes leds allumées à pleine puissance, nous mesurons 23 000 lux au centre à 5 mètres. Au plus large, 22°, nous obtenons 2500 lux.
Autre paramètre important à contre, la linéarité du dimmer est excellente, dès les premiers pourcentages.

La lumière

Le TurboRay, comme nous l’avons vu, est avant tout une machine d’effet, dont l’intérêt est constitué autant par l’effet volumétrique de la lumière projetée que par l’aspect de sa sortie. Il ne s’agit pas d’une machine extrêmement puissante aveuglant tout le monde d’une lumière monumentale.

Projection des gobos.

Mais c’est un projecteur astucieux et très sympathique qui offre des effets uniques en leur genre, un projecteur destiné à être montré comme un élément de décor.
Pour cela, les 4 sources 60 W délivrent ensemble très efficace et suffisamment pêchu pour les effets volumétriques dont il est capable.

La lumière est constituée par un « bâton » de lumière aux bords doux, qui peut être animé par le jeu des 4 faisceaux qui le constitue, mais aussi par tous les effets que l’on peut envisager pour le sculpter et lui donner des aspects différents.

Différents aspects…

…de l’effet du TurboRay.

Tout d’abord, le zoom

Le zoom va permettre à la fois de serrer et d’ouvrir le faisceau de 5° à 21°, mais aussi de le faire jouer sur différentes focales pour obtenir des textures différentes, déjà suivant que l’on utilise ou pas le frost de base, et ensuite, avec l’adjonction des « gobos » ou non.
Les aspects peuvent aller du simple bâton, à un wash tout à fait joli, en passant par un aspect genre « flower » très serré ou même des faisceaux « éclatés ». Je vous laisse jeter un coup d’œil aux photos pour vous faire une idée.

Aspect de la machine en mouvement avec un faisceau serré et découpé.

Chaque source étant indépendante, il est bien sûr possible d’obtenir 4 faisceaux de couleur différente (ou même de les animer avec un générateur d’effet, tant en dimmer qu’en couleurs), pour créer un faisceau aux caractéristiques très spéciales et dont la quadruple naissance indépendante offre des possibilités spectaculaires. Tout sera une question de dosage.
Bref, on a vite fait le tour des fonctions, mais on peut passer un certain temps à bricoler d’innombrables combinaisons. Le jeu de la roue de couleurs, combinée aux couleurs natives peut également révéler de très jolis effets. C’est une machine que l’opérateur devra apprivoiser et avec laquelle il devra passer du temps pour se créer des « bibliothèques » d’états et de combinaisons d’effets prêts à jouer. On peut faire tellement de choses amusantes avec, que l’exploration est un vrai plaisir.

Je me suis moi-même bien amusé à bidouiller toutes ces possibilités sans trop voir le temps passer (jusqu’à ce qu’on vienne limite me dire « voilà les clefs, vous n’oublierez pas d’éteindre en sortant… »). Je sais que certains sont blasés de tout à force de tout faire et tout voir, mais j’ai fort heureusement encore cette capacité à m’émerveiller devant une machine super-sympa et originale.


En conclusion

Le TurboRay a bien des atouts, et ne se contente pas de jouer les « Sois belle et tais-toi » derrière des artistes sur un plateau de télé… Capable de jolis effets à contre-jours, il a des capacités de lumière tout à fait singulières et intéressantes, un vrai vecteur de nouveaux effets. Particulièrement dédié aux « petits » lieux, aux scènes de taille raisonnable, ou plateaux de télévision, il est absolument génialissime en proximité. J’ai presque envie de dire que plus le lieu sera petit, et plus cette large lentille si particulière va savoir prendre place comme élément esthétique remarquable.

C’est un mouton à 5 pattes, unique en son genre, dont le prix public est relativement modeste pour un appareil de cette qualité et de cette gamme. Il répond à des applications bien spécifiques, en télé ou sur scène nécessitant une lumière crée avec des projecteurs qui « existent ». C’est aussi un projecteur « coups de cœur » auquel ne pourront pas résister certains directeurs photo qui feront avec des tas de choses vraiment chouettes.
Personnellement, j’adore.

D’autres information sur le site ETC

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Que la fête recommence avec ou sans C19 !

Il paraît que l’espoir fait vivre et qu’on vit d’amour et d’eau fraîche. On a eu beau chercher ces deux cases sur notre déclaration de revenus, on ne les a pas trouvées et puis l’eau fraîche et les différentiels… Sinon il a le travail, le vrai, qui rapporte des sous !

Mais si vous savez, le travail avec les tourbus qui ronflent, les EPI « il est dans mon flight… », les sondiers qui sweepent, les lighteux la tête dans leur brouillard, les assiettes dans la bassine au catering, les douches qui feraient bien d’en prendre une elles aussi, le dirprod qui est de bonne, bonne, bonne, bonne humeur ce matin (c’est rare), les Fen qui dessinent d’improbables arabesques, votre dos qui veut bien mais votre iPhone qui ne veut plus après son kiss sur une dalle très bétonnée, la patronne qui n’a pas de voix sauf pour vous brasser et ce petit coup de stress au « noir salle ; à tous, bon concert » dans l’inter…

Seulement voilà, l’été sera chaud dans les tee-shirts et les maillots, pas vraiment dans les amplis et les projos. Après les non tournées, les non-événements et les non-festivals, place à deux mois d’été de far niente ou molto poco et à une rentrée parsemée de doutes et heureusement de quelques espoirs.
C’est que c’est une bonne merde le Covid-19. Après le confinement et les vies volées, il s’attaque à l’économie et surtout celle de nos métiers si beaux et inutiles aux yeux de certains. La peur très légitime d’un retour au point de départ a accouché d’un déconfinement tellement restrictif avec ses réductions de jauge, qu’il va être compliqué de monter un événement rentable.

Mais gardons espoir. Tout peut changer d’un coup de baguette politique car les nouvelles semblent meilleures sur le plan sanitaire. Et puis des anges veillent et travaillent sans relâche pour l’ensemble de notre écosystème.
Ils s’appellent Synpase, les Gens du Spectacle, l’Evénement, l’UDFM, les Artisans du Spectacle, le Seinep et plein d’autres collectifs, groupes et syndicats anciens et nouveaux, animés par des femmes et des hommes que rien n’arrête. Chacun avec ses mots, ses mandants et ses demandes, rappelle au gouvernement que les temps sont durs et malgré les aides d’urgence, notre filière a besoin d’un plan beaucoup plus ambitieux pour assurer sa pérennité. Et veut s’y remettre.

La bonne nouvelle est que toutes ces bonnes volontés commencent à se rapprocher, se parlent et de ces échanges pourrait naître un message encore plus solide, représentatif de notre diversité et lisible pour les pouvoirs publics. C’est indispensable. Nous sommes toutes et tous au service de l’événement et du spectacle vivant et c’est donc ensemble qu’on doit avancer.

A cet effet et pour documenter encore mieux ses communiqués, le Collectif des Artisans du Spectacle appelle à répondre à un sondage ciblé plus particulièrement sur les petites structures, les indépendants et les CDDU.

Pour y accéder cliquez ici


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L’autre bonne nouvelle c’est qu’un village peuplé d’irréductibles Teufeurs résiste à l’envahisseur couronné. Elektric Park, le festival qui se tient chaque rentrée sur l’Île des Impressionnistes de Chatou en région parisienne se jette à l’eau : QUE LA FETE RECOMMENCE !

Ca ne va pas être simple, le gel hydroalcoolique va couler à flots, le plateau sera réduit comme la jauge et le masque sera peut-être obligatoire, mais ce festival electro l’affirme, le 5 septembre il ouvrira ses portes pour le meilleur…et le meilleur.
Et puis, quelle plus belle manière de redresser la tête, retrouver des couleurs et se retrousser les manches qu’en faisant la fête ? Bravo à vous et merci, ça donne la patate décret (102 dBA) rien que d’y penser !

Hommage aux héros québécois avec Chauvet

Quand le personnel soignant arrive à l’hôpital de Chicoutimi pour affronter la triste réalité des patients malades du COVID-19, il est accueilli par un arc-en-ciel créé par la Foundation de ma Vie et LSM Ambiocréateurs soucieux d’exprimer leur gratitude.

Dirigé par le chef de projet Ricky Ricken de LSM, qui travaille en partenariat avec la Fondation de ma Vie, le show lumière couvre l’entrée de l’hôpital de teintes bleues, oranges, jaunes et violettes provenant de plus de 70 projecteurs Chauvet Professional Colorado 1 Tri Tour IP du parc lumière de LSM.

Colorado 1 Tri Tour IP

Placés au pied du bâtiment et à différents endroits stratégiques, ces projecteurs RGB classés IP66 illuminent les deux ailes de six étages du bâtiment, jusqu’au sommet.
La lumière projetée par les Colorado caresse également le sommet de la tour principale du complexe, haute de 39 mètres.

Conformément à l’esprit coopératif de cette communauté en pleine pandémie, ce projet a été réalisé grâce à l’effort de tous les bénévoles de LSM, du Régisseur Technique Gabriel Chaperon et du pupitreur Dany Bouchard, ainsi que d’Alexandra Girard, Jean-Philippe Beaulieu et Rémi Larouche. Bien que rien ne puisse atténuer les défis auxquels les héros de la santé sont confrontés chaque jour, cette expression de gratitude colorée leur rappelle que cette communauté reste forte et unie.

Plus d’infos sur le site Chauvet France

 

Les Rendez-vous webinaires GLP JDC Line en juin

GLP France propose en juin nouvelles une série de Webinaires de présentation en français de la barre led JDC Line qui devait être lancée à Prolight+Sound.


Nouvelles dates, horaires et inscription :

– Mardi 9 juin à 11 h et 17 h
– Jeudi 11 juin 9 à 11 h et 18 h
– Mercredi 17 juin à 11 h et 17 h
– Jeudi 18 juin à 11 h et 15 h
– Mardi 23 juin à 11 h et 17 h
– Jeudi 25 juin à 11 h et 15 h
– Mardi 30 juin à 11 h et 17 h

Les places étant limitées pour chaque session, inscrivez-vous par mail auprès de Bruno Souchaud [email protected] en précisant le jour et l’horaire de votre choix.

Lux Partum Art avec Robe

« Lux Partum » – « émission de lumière » en latin – est une installation lumière interactive, magnifiquement sculptée par le concepteur lumière Chris Moylan et son équipe. Elle a été mise en scène dans l’espace événementiel Motorwerk et diffusée en live streaming du 8 au 17 mai 2020.

L’équipe de Chris comprenait Lars Murasch, Andreas Schindler, Matthias Schöffmann, et le DJ producteur de musique Paul van Dyk qui a composé une bande originale et joué un concert live de trois heures le premier week-end.

L’installation a utilisé 20 Pointe, 20 MegaPointe et 14 Tetra2. Au total 54 projecteurs Robe ont été installés sur le site avec des écrans led, tous accrochés, programmés et configurés pour être accessibles au public via le site Lighting Stream et « joués » en temps réel.

En 10 jours, du 8 au 17 mai, plus de 43 000 visiteurs de 94 pays se sont impliqués dans le jeu en utilisant l’interface utilisateur développée sur mesure par Lighting.stream. Ils ont choisi plus de 200 000 combinaisons différentes d’éclairage / vidéo ce qui représente 528 404 minutes d’activités.

Les visiteurs pouvaient sélectionner la couleur et les motifs des effets lumière et vidéo au fur et à mesure qu’ils jouaient sur le morceau de musique. Leur action était validée à des points prédéterminés pour garder une restitution harmonieuse.

Chris discutait régulièrement avec des collègues pendant cette période privée de spectacles, essayant de penser à un moyen de générer de l’énergie positive et de faire ce qu’ils aiment le plus – concevoir des spectacles ! Il a eu l’idée de créer une œuvre d’art avec de la lumière qui puisse être partagée et appréciée à distance et en toute sécurité par le plus de personnes possible.

Matthias Schöffmann basé en Autriche, qui travaille avec Chris sur la programmation de spectacles lumineux, a développé toute la geekery de streaming Web. Lars Murasch a aidé à trouver le lieu via son vaste réseau et a demandé à la société de location TLT Event de fournir le kit tout en fournissant lui-même les écrans LED et la console. L’expert vidéo Andreas Schindler a conçu et réalisé tous les visuels génératifs.

Le point de départ physique était le lieu. Le Motorwerk, ancienne usine construite en 1921 et rénovée pour conserver son caractère d’origine, offre un hall principal de plus de 90 mètres de long, une bonne hauteur et plein de colonnes en fer et de poutres RSJ. Chris a voulu accentuer l’échelle et l’architecture de l’espace et l’intégrer dans la conception.

Il a méticuleusement mesuré la pièce et positionné les projecteurs avec une extrême précision pour que leurs faisceaux puissent créer une série d’hexagones fermés tout au long du couloir afin d’optimiser la perspective vue de la webcam.
Si Chris connaît bien les Pointe et MegaPointe qu’il aime pour leur vitesse, leur luminosité et leur polyvalence, c’était la première fois qu’il utilisait les nouvelles barres led Tetra2. Il a été impressionné par leur luminosité.

Elles étaient positionnées verticalement en deux colonnes au fond de l’espace avec une colonne d’écrans led de 10 mm au centre pour produire une extrémité brillante et dynamique qui a contribué à créer l’illusion de plus grande profondeur particulièrement efficace à l’écran. Chris a mesuré le potentiel de cette barre pour créer des murs de lumière. Il a également intégré l’effet Flower dans les options de visualisation. « C’est très cool de disposer de ce genre de fonctionnalité sur une barre linéaire. »

L’équipe a passé un temps considérable pour s’assurer que lumière et vidéo produisent de beaux visuels dans toutes les combinaisons possibles. Ce qui peut sembler être une tâche simple était en fait très complexe et exigeait un équilibre de calculs, d’expérience et de compréhension mutuelle par l’équipe des disciplines spécifiques de chacun.

« Ce fut un grand projet, conclut Chris, qui cependant ne remplace en aucun cas l’expérience de l’art et du spectacle dans un espace réel en relation avec le public. La culture doit continuer et les gens ont certainement besoin d’expériences sensorielles dans des environnements tridimensionnels. »

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Avec Sylvain Masure, place au son de Mass Hysteria pour un voyage au pays du Metal

Après les lumières avec Thomas Desrosiers, place au son de Mass Hysteria pour un voyage au pays du Metal avec Sylvain Masure qui mixe avec talent ce groupe. Humilité, compétence et zéro secret, autant dire qu’on s’est régalé avant, pendant et après pour écrire ces lignes.

SLU : Sylvain, tu es spécialisé Metal ?

Sylvain Masure : Je mixe un peu de tout mais ces dernières années, j’ai surtout mixé du Metal. J’ai tourné avec Alb, un groupe de pop, un super duo guitare batterie avec pleins de machines. J’ai aussi mixé de l’électro, mais j’ai surtout tourné avec des groupes de Metal et notamment Mass Hysteria et d’autres comme Hangman’s Chair qui ouvre ce soir.

SLU : Et Mass Hysteria depuis combien de temps ?

Sylvain Masure : Depuis 2013. Quand j’ai commencé, j’étais remplaçant puis je suis devenu le mixeur officiel du groupe en 2015.

SLU : Comment es-tu arrivé dans le son ?

Sylvain devant sa SD8 DiGiCo en plein show.

Sylvain Masure : Je suis musicien depuis l’adolescence. Je joue de la guitare. J’ai joué dans des groupes et puis j’ai commencé à m’intéresser au son grâce à un petit enregistreur numérique que j’avais à la maison.
Ensuite j’ai décidé d’étudier le son à l’ISTS Paris, une division de l’Esra. Pendant mes études, j’ai mis mon nez dans le live avec des groupes de potes qui tournaient et j’ai appris comme ça.
J’ai aussi travaillé à La Cartonnerie à Reims. Comme je vis là-bas, j’ai commencé à bosser pour eux il y a douze ans. Cela m’a permis de rencontrer des groupes et de fil en aiguille, j’ai tourné avec L’esprit du clan puis pour Hangman’s Chair et d’autres et enfin Mass Hysteria.

SLU : Quel est ton mode de travail. Tu es fidèle à ce qui t’arrive de la scène ou tu produis le son ?

Sylvain Masure : Je produis. On a choisi d’utiliser sur cette tournée des triggers sur la batterie. Je mixe principalement du son de fût et un peu de trigger en renfort pour les mouvements très rapides. Sur les toms et la caisse claire c’est à peu près 70 % de fût et 30 % de trig. Par contre sur la grosse caisse c’est l’inverse pour avoir vraiment un impact permanent avec quand même un peu de dynamique pour éviter que ça devienne mécanique et pas beau du tout.

Raphaël Mercier le batteur de Mass durant la balance. On voit bien les deux overhead AT4040

Rapha frappe fort, bien, vite et surtout de manière constante. Il n’y a pas longtemps on a fait un concert à Bordeaux où le batteur de la première partie qui était ultra-fan du groupe nous a demandé de jouer le dernier morceau et on l’a laissé faire.
Le mec est très bon mais on a dû pousser de 3 dB pour compenser la différence d’intensité de frappe, c’est-à-dire que Raphaël frappe deux fois plus fort que l’autre batteur qui joue très, très bien.

SLU : Tu utilises quoi comme sons ?

Les micros directement fixés à même les pieds et les fûts, un joli mélange de Sennheiser, Audix, Audio-Technica et Beyer sur le GROS tom basse. De très bons choix.

Sylvain Masure : Des samples que j’ai récupérés dans des banques de sons, que l’ai mélangés et réadaptés. La grosse caisse c’est la banque de son de Trigger et les fûts viennent de Toontrack qui est une autre banque de sons de batterie assez orientée Metal.

J’ai la chance de pouvoir avoir accès à une salle de La Cartonnerie et à du Spektrix Adamson. Du coup j’ai pu réécouter sur une vraie diff les samples choisis dans mon home studio et je les ai retravaillés pour avoir un rendu naturel qui sonne dans une salle de concert.

SLU : Les micros, tu les as choisis comment…

Sylvain Masure : Je suis parti avec un kit Audix parce que je trouve que ça marche hyper bien. Notamment pour les toms, les séries D2 et D4 ont un son vraiment nickel. Sur la caisse claire, j’ai un i5. C’est un peu l’équivalent du SM57 avec plus de bas médium et c’est ce que je cherche dans la caisse claire Metal.


Rapha près de sa batterie. Remarquez les micros Audix et et les triggers pincés sur les cercles.

On veut du bas mid, on veut de la caisse claire profonde. J’ai choisi de mettre un i5 au-dessus et en dessous.
Sur le charley j’ai des E614 Sennheiser qui sont des petits statiques. Très discrets et supercardioïdes donc du très bien car j’évite de prendre trop de repisse.
Sur les overhead, j’ai des AT 4040 Audio-Technica, des statiques à large membrane impeccables et que j’utilise depuis longtemps.

SLU : Et les guitares ?

Sylvain Masure : Sur les guitares on a le Torpedo de Two notes, qui est un simulateur de HP. En plus on a un vrai box guitare sur scène par côté, pour avoir quand même du son de guitare sur le plateau. Du coup je mélange le Torpedo et le micro à 50-50 en retardant le micro pour rattraper le retard du Torpédo qui a une partie numérique. D’un côté j’ai un i5 à cause de son bas-mid et de l’autre j’ai un SM57.

Un des racks guitare avec deux têtes d’ampli, une Triple Rectifier Mesa Boogie et une EVH (Eddie Van Halen) 5150. Tout en haut, le Torpedo qui doit avoir chaud aux fesses avec autant de tubes !

Chaque guitare a son univers et ça permet qu’elles soient un peu différentes pour les distinguer dans la masse sonore. il ne faut pas que ce soit de la bouillasse. Du coup avoir deux sons typés différemment, ça aide.
On utilise aussi un Torpedo sur la basse en revanche sans ampli. On a un préampli de la même marque qui s’appelle Le Bass! et derrière le simulateur, le C.A.B. M toujours de Two notes .
Ce n’est pas tout à fait la même machine mais ça fait la même chose. Ça permet d’avoir un son propre avec beaucoup de contrôle et la possibilité de changer de basse si on a envie.

SLU : Est-ce que le son du groupe a des codes que le style musical impose ou bien peux-tu travailler les instruments librement ?

Une fois encore Two notes fait le taf pour la basse dans ce pédalier très bien agencé, avec en bas à gauche, Le Bass!

Sylvain Masure : Oui il y a des codes dans le Metal mais je suis assez libre. À partir du moment où on a des guitares très saturées donc très peu de dynamique, il y a des choses qui s’imposent un peu naturellement.
Le truc c’est de tout faire rentrer dans une petite boîte. Il faut faire ça doucement pour que ça marche. J’ai une liberté dans les choix des effets. Le groupe me dit s’il aime ou pas. Ils ont validé des choix en résidence.
En tournée, ils savent ce que je fais et ne s’en préoccupent pas. Ils aiment bien les effets que j’insère. Je n’ai pas de retours négatifs en général.

SLU : Avec quels outils tu travailles ton mix ?

Sylvain Masure : Au niveau de la console, j’ai choisi une DiGiCo SD8 parce que je l’ai employée lors de la tournée Pleymo et je l’ai vraiment bien aimée et trouvée très confort pour bosser. Je l’ai eue pour la tournée de Mass par le biais d’un prestataire de Cambrai qui s’appelle Le Hangar à Sons et dont le patron n’est autre que l’ingé son de Matt Bastard et Skip The Use. On se connaît bien et on a eu la possibilité de l’avoir avec le gros serveur Waves Extreme plus la M32 des retours à des conditions avantageuses.

Sylvain et sa SD8 dans la régie du Zénith.

Avoir sa console pour toute la tournée au lieu d’utiliser celle des salles qui nous accueillent permet d’aller beaucoup plus loin comme utiliser les triggers ou appliquer un delay aux micros quand nécessaire. Ça prendrait beaucoup trop de temps en balance de tout refaire dans chaque salle. La SD8 est aussi ultra-souple, sachant qu’ici on est en profil Zénith, donc qu’il y a quelqu’un aux retours mais dans les clubs, il n’y a personne et je m’en charge seul. Je gère d’ailleurs deux départs ears depuis la face.

Cour, ses antennes, ses consoles, ses sides, ses mixeurs retours…

SLU : Ils sont pour qui les ears ?

Sylvain Masure : Le batteur et le bassiste. On a choisi de ne pas mettre d’ampli basse sur scène. Ne serait-ce que pour la scéno, et puis les amplis basse en Metal ça pollue vite un plateau.
Pour le batteur c’est une nécessité parce qu’il a le clic. Les trois autres musiciens préfèrent les wedges. C’est un groupe de Metal qui vient des clubs et existe depuis 25 ans donc ils n’ont pas trop envie de passer aux ears même si ça les intrigue. Mouss le chanteur, n’aime pas être coupé du public, il a besoin d’être dans le truc.

Du coup pour revenir au choix de cette console, c’est parce qu’elle a beaucoup de voies et de traitements. Cela m’a permis de doubler tout le patch pour avoir mes tranches pour la face et celles pour les ears et les retours dans des petits clubs. ll y a juste les gains que je n’ai pas le droit de toucher parce qu’ils sont communs.

Le patch et le stage fournis, comme son nom l’indique, par le Hangar à sons.

SLU : Du coup pendant le show, à la face…

Sylvain Masure : J’adapte en fonction des morceaux parce que Mass Hysteria change d’accordage guitare sur presque tous les albums. Ils descendent en tonalité avec les années.
J’ai quand même des mémoires par morceau, notamment pour les effets : les délais, les réverbes et l’égalisation s’il y a une tonalité qui change sur les vieux morceaux qui sont encore en Mi alors d’autres sont en La.
En fait j’ai trouvé un système avec les rappels de mémoires. J’ai mon son de guitare de base en Do et j’ai des petits points d’EQ qui sont activés en fonction des accordages en Mi ou en Ré qui sonnent vraiment moins grave. Idem pour les changements de guitare, je sais que sur tel morceau, la gratte est un peu trop agressive, je vais baisser un petit peu…

SLU : Le groupe ne te fait pas de surprises ?

Sylvain Masure : Non, ils sont très organisés et puis surtout dans la relation de travail, ils me font confiance. Fred a envie d’avoir son son de guitare à lui. Il veut que ça soit top. Parfois ça prend du temps, je le laisse travailler et à la fin il me donne quelque chose de bien. Si j’aime moins, je peux le lui dire et nous trouvons un compromis.

Une forêt de corps Marshall avec un i5 Audix bien décentré et un wedge Adamson.

SLU : Revenons au traitement de la dynamique.

Sylvain Masure :J’ai un rack Waves, donc des plug-ins ajoutés à ceux de la console notamment pour les effets ou pour certains traitements. J’ai évidemment des compresseurs sur beaucoup de tranches mais j’essaye quand même de ne pas trop exagérer. Ce qui est vraiment important c’est le compresseur que je vais mettre en sortie du master pour lisser le mix. Je me sers du plug SSL de Waves. Je trouve que ça marche hyper bien.

Des têtes, du Torpedo et deux récepteurs HF Sennheiser EW500

SLU : Les guitares sont en filaire ou en HF ?

Sylvain Masure : En HF. On a un système Sennheiser, les dernières versions EW500. En comparant le câble et la HF et en adaptant un peu les réglages du pocket, on a trouvé quelque chose qui marche très bien.
Tu perds un peu dans le haut, tu le sens quand tu écoutes la guitare toute seule mais une fois dans le mix, cette différence n’est plus audible pour le commun des mortels. Et puis pour Mass, c’est HF obligatoirement. Il ne faut aucun câble sur scène, ce serait trop dangereux.

SLU : Et pour les réverbes ?

Sylvain Masure : J’en ai plusieurs. Deux pour les toms, une normale et une large pour des effets de profondeur. J’ai une réverbe de base sur la voix et une très large pour des effets spéciaux, un délai qui est calé au tempo sur la voix uniquement et un léger chorus pour lui donner un peu d’épaisseur.


Sylvain loin de la face en train de monter le plateau. Petite équipe, grosse entraide.

SLU : Comment traites-tu la voix lead ?

Sylvain Masure : Ce n’est pas toujours simple. Elle est bien compressée avec beaucoup de traitements. Il faut qu’elle rentre dans une masse orchestrale très dense. Si je ne réduis pas sa dynamique je perds plein de mots et d’informations car, contrairement à la pop ou à la variété, la voix en Metal ne doit pas être au-dessus des instruments mais dedans.
Comme Mass Hysteria chante en français et c’est un groupe à texte, il faut trouver le bon ratio où l’on va comprendre les mots de Mouss, sans le placer 10 dB au-dessus des instruments.
Pour ça j’ai un rack externe avec les classiques : Distressor, un EQ SSL et un déesseur Empirical Labs. C’est une chaîne que j’ai l’habitude d’utiliser depuis des années avec plein d’artistes et ça rend très bien avec la liaison Sennheiser D6000 et la tête 9005 qui est une supercardioïde à électret. On est ravi du résultat.

Des boîtes, des boîtes, oui mais du canadien !

SLU : Qui fournit la diff ?

Sylvain Masure : Pour cette date à Paris c’est MPM. Pour Mass c’est exceptionnel de jouer dans un Zénith. On fait des clubs, des SMAC et c’est déjà très cool. Ce n’est pas un groupe qui peut partir en tournée des Zénith comme d’autres, donc c’est une date un peu unique pour nous aujourd’hui.

Le E15 à cour renforcé par 6 subs E219 en montage cardioïde. Tout à gauche et un peu dans le noir on aperçoit la bananette de 8 S7 en charge de combler le centre de la fosse.

SLU : Est-ce que tu t’adaptes à tout type de diffusion ?

Sylvain Masure : Oui car je vais dans des salles qui sont équipées donc je m’adapte toujours à ce que je trouve. Aujourd’hui je suis très content parce qu’on a du E15 Adamson qui est le système que je préfère. En plus c’est Boris Jochaud qui l’a calé et s’en occupe. Il a assuré la tournée d’Orelsan et c’est en plus un bon copain.

SLU : Boris, tu nous décris le système Adamson ?

Boris Jochaud : Il est composé de 12 E15 par côté, 6 sub E219 accrochés en cardio derrière chaque ligne, plus 4 E219 et 4 E119 au sol toujours en montage cardioïde.

L’effet de sol et les front fills avec 4 E219 et 4 E119 pour le bas plus 4 S10 dans la face et 2 x 3 autres S10 à l’aplomb du système. Avec les 8 S7 en douche, il y a de quoi attendre sereinement l’entrée des E15. Ca donne la banane à Sylvain.

SLU : Et pour déboucher les premiers rangs ?

Boris Jochaud : Il y a quatre S10 en lipfill posés sur les E119 et 6 autres S10 en front-fill posés sur scène sous les E15. Il y a enfin une grappe de S7 Adamson en douche pour boucher le trou qui se forme aux premiers rangs pile au centre avant que le système qui ouvre à 90°, ne le comble naturellement.

Une des grosses caisses de Raphaël. Audix D6 et trigger. Après c’est tout l’art de mélanger les deux, les mettre en phase et gérer la dynamique pour livrer à Boris de quoi faire voler les 19” Adamson tout jaunes.

SLU : Est-ce que tu cales le système d’une façon particulière pour le Metal ?

Boris : Oui, on a notamment travaillé sur la grosse caisse pour garder de la clarté dans les frappes rapides car Raffa fait un peu de double pédale, mais ce sont juste des points d’EQ dans l’infra.
On taille 5 dB à 43 Hz, 47 et 52 Hz, 4 dB à 60,5 Hz et 3,6 à 109 Hz. Ces points sont liés à la fois au lieu et aux habitudes en Metal pour que l’infra et le bas soient précis.

SLU : Le niveau SPL doit-il être très élevé en Metal ?

Sylvain Masure : Il faut délivrer une sensation de masse sonore. Personnellement, je respecte les niveaux donc je me conforme au sonomètre des salles, et au décret. En Metal, on a le même niveau tout le long du concert. Il n’y a pas de dynamique, je ne peux pas jouer avec les niveaux comme pour certains artistes de variété où je peux monter un peu sur des moments faibles.

Du side bien français avec deux SB28 et deux ARCS.

Ici, il faut que je sois à 102 dB dès le départ sinon, je suis battu. La dynamique du mix est d’environ 3 dB sauf à des moments où tu n’as plus qu’une guitare.
J’essaie de ne pas partir dans l’extrême, ne pas faire un truc ultra-compressé mais malgré tout c’est ce que le public attend et puis c’est ce qu’on a envie d’entendre avec ce genre de musique. Je fais quoi qu’il en soit attention, y compris à mes oreilles.

SLU : Es-tu un fan de Big Mick?

Sylvain Masure : Non, pour être honnête je n’ai vu Metallica qu’une fois en concert. C’était lors d’un festival à Montréal en 2014 auquel participait Mass Hysteria, et je n’ai pas du tout aimé le son, J’ai trouvé en plus que ça jouait beaucoup trop fort. Je m’intéresse à ce que fait Big Mick, j’ai lu des interviews, il dit des choses qui m’intéressent mais je ne suis pas particulièrement un fan.

Mass is on fire !

SLU : Est-ce que tu as des personnes à remercier ?

Sylvain Masure : Oui, vous déjà (rire) mais si je dois remercier des gens, ce sont bien ceux qui composent l’équipe de tournée. Ça s’est super bien passé. Le groupe évidemment et puis toute l’équipe technique, Jonathan Maingre le Tour Manager, Jimmy Goncalves aux retours, Thomas Desrosiers aux lumières, Gérard Germis assistant lumières, Damien Perrin au backline, Romain Dronne qui a Wysiwygué les lumières et enfin Charles Colette au merchandising.

SLU : C’est une passion le Metal pour vous tous ?

Sylvain Masure : Pour la plupart, on écoute cette musique et c’est vrai que c’est préférable pour rentrer dans ce milieu. Les connexions ne se font pas vraiment entre la variété, la pop et le Metal, en France en tout cas. On se connaît tous maintenant, on a un petit peu notre salon professionnel qui est le Hellfest où on retrouve tous les copains qui font cette musique et tous les techniciens. Ça ne nous empêche pas d’aimer d’autres styles de musique, mais c’est vrai que j’écoute du Metal depuis que j’ai 12 ans et j’en écoute toujours.


Mass Hysteria avec son public génial. Vous imaginez le même sans fosse et un spectateur tous les deux sièges ?