Jean-Philippe Bourdon adopte les Fuze Profile sur France 2

Dans le kit lumière de deux des jeux télévisés les plus populaires de France, Tout le monde veut prendre sa place et N’oubliez pas les paroles!, diffusés sur France 2, Jean-Philippe Bourdon, a récemment ajouté les spots à couteaux Elation Fuze Profile.

Tout le monde veut prendre sa place

Bourdon, qui est également connu pour son travail dans les productions de concerts et de cinéma, a de nombreuses émissions de télévision à son actif, notamment Taratata, pour laquelle il a remporté deux Sept d’or, et les concerts des Enfoirés.

Jean-Philippe Bourdon

Jean-Philippe cherchait à améliorer son kit d’éclairage. « Je voulais moderniser l’équipement en remplaçant mes anciens VL 2500 Spots par un autre projecteur efficace », explique-t-il.
« J’ai découvert le Fuze Profile pour la première fois lors d’une démonstration organisée par Dushow TV après leur avoir demandé de me montrer une machine de remplacement et ce projecteur m’a convaincu. »

Bourdon gère l’éclairage des deux productions, y compris le placement des projecteurs, la programmation de l’animation sur le plateau et l’éclairage du public.
Son kit comprend des Wash à led pour mettre en évidence le public, des changeurs de couleur pour éclairer premier arrière-plan, des PAR LED sur un deuxième arrière-plan, et des Fresnel ellipsoïdaux et 2K et 5K pour l’éclairage principal.

Les luminaires Fuze Profile projettent des effets au sol, sur les décors et sur le deuxième arrière-plan. « J’en ai 10 posés au sol et 11 sont répartis sur le gril », a-t-il déclaré tout en notant que les 21 machines sont utilisées tout au long de l’émission.

Elation Fuze Profile

Projecteur de découpe idéal pour la télévision, le Fuze Profile abrite un moteur LED RGBMA de 305 W, 6 500 K avec un IRC élevé. Son moteur de 5 couleurs de leds assure non seulement une reproduction précise des couleurs avec un beau blanc mélangé.
Il offre également des fonctionnalités de gestion des couleurs telles que 100 températures de couleurs, 60 macros de couleurs correspondant à des filtres Lee, l’ajustement magenta / minus green et l’émulation CMY.

« La fluidité du mélange des couleurs du moteur RGBMA est excellente et il y a une belle répartition de la lumière dans le faisceau », a déclaré Bourdon. « Cela permet également de l’utiliser pour éclairer les participants d’un jeu télévisé. »

L’ensemble des fonctionnalités du luminaire est assez vaste et comprend un système de couteaux à fermeture totale, un zoom large, des gobos, une roue d’animation, un frost, un prisme et un iris, le tout dans un appareil compact, silencieux et léger. Jean Philippe précise que toutes ces fonctions sont très utiles et que ce luminaire est fiable ».

N’oubliez pas les paroles

Bourdon est un designer connu pour créer en lumière la tension inhérente à un jeu télévisé compétitif. « Vers la fin du spectacle, pendant la dernière phase du concours, le Fuze Profile remplace toutes les faces et contres, et pointe vers le bas avec des motifs de couleurs différentes pour créer une sensation de suspense. C’est un bel effet.
 » Dans un autre spectacle, il dit qu’il les utilise en contres, et face musiciens. « Dans l’ensemble, je suis très satisfait de cette machine, conclut-il. »

D’autres informations sur le site Elation et sur le site Best Audio & Lighting

Lire le banc d’essais dans SoundLightUp : Elation Fuze, un Profile qui fait face

 

Ubitech, des formations à la carte

Fondé en 2014, Ubitech est un organisme de formation dont la spécificité est de proposer, pour certains domaines, du sur-mesure à ses stagiaires. Nous avons découvert l’équipe de cet organisme chez Dushow Paris lors d’une formation réseau son et lumière des permanents du prestataire. Nicolas Varlet, fondateur et dirigeant d’Ubitech, m’accueille avec deux de ses formateurs : Ludovic Maurin et Florent Maurin.
Le temps de faire les présentations avec Marion Bard, Gestionnaire RH de Dushow Paris et Cassandra Benabdallah, récemment recrutée au poste de Chargée de Communication, je fais une photo de groupe et on commence l’interview.


Nicolas Varlet, directeur d’Ubitech Formation, entouré des formateurs réseau Florent Maurin à gauche et Ludovic Maurin à droite.

Au centre Nicolas Varlet, directeur d’Ubitech Formation, entouré des formateurs réseau Florent Maurin à gauche et Ludovic Maurin à droite.

Nées de l’évolution rapide des outils de travail des prestataires techniques, les formations réseau sont depuis quelques années très demandées, les participants souhaitant configurer et surtout réparer une configuration défaillante et ainsi dissiper toute incertitude de fonctionnement. L’expérience prouve que même les techniciens les plus aguerris bénéficient à plein d’une mise à jour de leurs connaissances.

Le centre de formation Ubitech a bien compris ces enjeux et a aussi perçu l’importance de ne pas se montrer scolaire ou trop standardisé. L’idée est de proposer des formations qui collent à une réalité de terrain pour valider la zone de confort des stagiaires et l’étendre dans la mesure du possible. Le maître mot est donc “à la carte”, leur grande force mais aussi une démonstration de souplesse.

Découvrons en vidéo cette formule décrite par Nicolas Varlet le fondateur et directeur du centre.


Dushow, client assidu d’Ubitech

Ubitech effectue régulièrement des formations pour les salariés de Dushow et ce dans les agences de Paris, Nice et Marseille. Cette collaboration a débuté depuis bientôt 5 ans et les sessions concernent notamment le réseau en son et en lumière comme aujourd’hui, mais aussi la grandMA, l’intercom ou le travail en hauteur. Marion Bard, Gestionnaire RH pour Dushow Paris explique que cet effort constant en formation est nécessaire pour assurer les compétences des nouveaux salariés.

Le groupe de permanents de Dushow Paris prêt à en découdre avec les nouveautés réseau.

SLU : Nicolas, pourrais-tu me décrire la formation réseau que vous avez dispensée ici cette semaine ?

Nicolas Varlet : Notre formation de base en réseaux dure 5 jours soit au bas mot 40 heures auxquelles nous devons répondre auprès de l’AFDAS. Mais cela dépasse régulièrement selon la disponibilité des salles et la motivation des stagiaires. En pratique, ils font donc souvent des nocturnes.
Une session comprend 8 stagiaires maximum pour un formateur et s’il nous est exceptionnellement arrivé d’en avoir 9, ce n’était possible que grâce au niveau des participants. De manière générale, on s’est rendu compte que pour assurer un niveau de qualité, il ne faut pas dépasser ce chiffre afin que lors des mises en pratique (TP) le formateur puissent accompagner chaque stagiaire. Ce nombre s’abaisse à 6 personnes pour les formations logicielles. Un clic est vite oublié lors d’une démo et il faut veiller à ne perdre personne.

Ludovic Maurin : Notre formation est organisée ainsi : le lundi on ne fait que de la théorie sur les réseaux Ethernet et elle est commune aux techniciens son et lumière. C’est en effet un protocole commun à tous les corps de métier, que ce soit dans le spectacle ou l’informatique de bâtiment.
Le mardi matin les travaux pratiques démarrent et les stagiaires doivent prendre le contrôle de machines destinées au spectacle. L’après-midi, il y a une séparation entre les lighteux qui reviennent à la théorie pour apprendre comment transporter des informations spécifiques à la lumière alors que les sondiers continuent leurs TP.

Le mercredi, on inverse. Les éclairagistes reprennent donc les TP en ajoutant les notions apprises la veille en matière de transport des messages en DMX dans des réseaux Ethernet. Tandis que les sondiers apprennent à transporter de l’audio de façon numérique.
Et à partir du mercredi après-midi on ne fait plus que des TP en binômes jusqu’au vendredi soir.

SLU : Pour cette session chez Dushow, vous mettez donc ensemble des professionnels son et lumière ?

Ludovic Maurin : C’est aussi un des avantages d’Ethernet que de pouvoir faire passer tous les signaux dans le même tuyau et donc via les mêmes câbles. On se met d’accord sur quelques principes de base puis le TP d’un binôme d’éclairagistes se connecte à celui d’un binôme de sondiers.

SLU : Quelles sont les connaissances minimales nécessaires pour accéder à cette formation ?

Nicolas Varlet : On demande de savoir utiliser un ordinateur en plus de connaissances de base en son ou en lumière. C’est bien qu’ils sachent se servir d’au moins une console mais on les accompagne si le matériel utilisé pour le cours n’est pas exactement celui qu’ils connaissent. Il faut aussi qu’ils aient une idée de ce qu’est un synoptique, du fonctionnement d’une scène en son ou en lumière et idem pour la vidéo. L’idée étant d’aller dans le vif du sujet sans perdre de temps. Par contre aucune connaissance préalable du wifi et du réseau ne sont nécessaires.
Ils sont là pour apprendre et les formateurs vont chercher à conforter leurs connaissances et leur montrer qu’il est possible d’aller très loin dans ce domaine. En début de semaine, Ludo a ressorti les schémas des derniers TP de novembre. L’exercice consistait à incorporer une petite fonctionnalité au sein d’un gros réseau. En pratique, ça peut aller de contrôler la lumière ou le son depuis sa tablette, jusqu’à tout contrôler en envoi et réception d’informations. Ça permet de mettre en commun des projets réalisés selon le niveau et les besoins de chacun.

SLU : À l’issue du stage, s’il y a un problème réseau est-ce que vos stagiaires sont capables de le régler ?

Nicolas Varlet : Notre optique est surtout de chercher à répondre aux besoins de chacun et ils sont tous différents. Cela peut s’expliquer par l’habitude de travailler dans telle salle ou avec tel prestataire et donc pas besoin pour eux d’aller plus loin, ce que l’on respecte. Il y a aussi ceux qui, au contraire, veulent bûcher pour atteindre un niveau polyvalent. Pour notre part, nous validons la présence des stagiaires mais nous ne délivrons pas de certification répondant d’un niveau de connaissances.

Selon moi, un QCM, ne valide pas des capacités sur le terrain parce qu’il va falloir gérer d’autres facteurs comme le stress, ce qui, dans ce secteur, comme dans d’autre, est un passage obligé pour savoir si on est capable ou non. Ensuite, si le technicien est compétent et a acquis les connaissances dont il avait besoin auprès de nous, il arrivera à se vendre dans un milieu qui est assez petit finalement. Les formateurs et moi-même pensons aussi que des tests pourraient en freiner certains.

Ludovic Maurin : On a des profils avec différents niveaux et qui savent faire du son ou de la lumière. Certains savent allumer l’ordinateur et ça s’arrête là. Ce sont d’ailleurs des profils qui me plaisent beaucoup parce que la marge de progression est énorme donc à la fin on les aura débloqués sur beaucoup de sujets. Par contre, ceux qui arrivent avec une large zone de confort pourront aller plus loin.

SLU : Vous avez donc une sorte de base de formation que vous adaptez ensuite en fonction des besoins. Avec 8 stagiaires par groupe, les demandes ne sont-elles pas trop hétérogènes ?

Ludovic Maurin : Non, que ce soit en son ou en lumière, le matériel est composé de marques leaders et à de rares exceptions les produits vont être assez similaires. Le plus difficile pour nous va être parfois de nous familiariser avec le matériel propriétaire de certaines entreprises et proposer des formations hyper spécifiques.
Nous avons eu le cas avec groupe F, un des leaders mondiaux en matière d’artifices. Ils utilisent le réseau Ethernet pour tout contrôler mais avaient besoin de mieux maîtriser le réseau. Ça fait aussi partie des choses intéressantes à gérer pour nous en tant que formateurs.

Effectivement ça serait dommage de se priver…

SLU : Sur quel matériel, les stagiaires font-ils leurs TP ?

Nicolas Varlet : Pour le réseau, nous avons une large gamme de switchs qui couvrira bientôt tous les fabricants et dans ce domaine comme pour le reste, on la complète par de la location.
Aujourd’hui, en plus de mon matériel qui couvre largement ce qui est nécessaire, les permanents sont allés faire leur marché dans le parc de Dushow Paris pour en rajouter. Ce n’était pas spécifiquement prévu mais pour tester certaines configurations, c’était nécessaire.

Pour les pupitres lumière, j’ai une GrandMA ON PC 2 et une Chamsys mais il peut y avoir des Hog, des GrandMA 3,des EOS etc. En son, nous utilisons souvent des consoles Yamaha, Digico ou Soundcraft. On s’adapte en fonction des besoins. À Bordeaux par exemple, une de nos formations au Carré-Colonnes nécessitait des Congo pour les TP.

… d’un stock pareil.

Un questionnaire en amont, nous permet d’adapter le matériel aux besoins des futurs stagiaires en les interrogeant sur leur environnement de travail, leurs outils, leurs envies, leurs besoins et ça nous permet de définir quelle console, quelles enceintes ou quelles machines leur proposer pour les TP.
En formation réseau, on a souvent de la Grand MA, de la Chamsys ou de la Hog. De la même manière sur les formations dites Calage de sonorisation il y a, en fonction des prestataires locaux, différents systèmes qui vont être utilisés.

SLU : Y a-t-il un suivi après la formation ?

Ludovic Maurin : Oui, et c’est un des points forts d’Ubitech. À la fin de chaque formation on propose de remplir un questionnaire à chaud pour savoir ce que les stagiaires en ont pensé. Ça va concerner le lieu, les outils pédagogiques, les formateurs, le contenu. Et c’est une bonne base pour nous améliorer, ce qui est très important. Ensuite, dès le lundi, une invitation Dropbox leur est envoyée.
Dans ce dossier, accessible à tous les anciens stagiaires, formateurs et stagiaires peuvent déposer des documents relatifs à une astuce ou une particularité selon un principe de fiche par thème : son, lumière, vidéo et matériel informatique (switch, configuration machine, etc). On y trouve aussi les livrets de cours mis à jour.
Enfin, en cas de besoin, ils ont nos mails mais en définitive, et heureusement, c’est assez rare que l’on ait des contacts en direct en cas de problème. Enfin nous leur envoyons un dernier questionnaire à froid, c’est-à-dire 6 mois plus tard, pour savoir si les connaissances nouvellement apprises leur ont servi sur le terrain.

SLU : Est-ce que vous proposez d’autres formations en réseau après ce niveau 1 ?

Ludovic Maurin : On a mis en place un niveau intermédiaire entre le niveau 1 et le niveau 2, c’est la session MAC (Maintien des Acquis et des Connaissances) car les retours de questionnaires à froid expriment une volonté pour certains de parfaire ce qu’ils ont appris sur ce premier niveau mais sans forcément aller beaucoup plus loin comme pourrait le proposer le niveau 2.
Pour l’instant il n’existe qu’une session MAC son et au lieu de commencer par la théorie, elle commence par des TP. Ensuite, le mardi matin on fait un point sur ce qui s’est passé la veille et sur leur expérience depuis la première formation pour reprendre les points théoriques qui les intéressent.

L’histoire du centre

Nicolas Varlet, ancien régisseur son de Dushow, fait maintenant de la régie générale, même si avec les formations, il n’a plus beaucoup de temps et donc réserve cette activité à la saison estivale. Il a pu développer son réseau en travaillant sur Nice et Marseille pour Projectis et Arpège. Il a ensuite mis à profit ses contacts pour lancer l’activité de centre de formation.

Nicolas Varlet, Directeur d'Ubitech

Nicolas Varlet, Directeur d’Ubitech

SLU : Comment es-tu devenu directeur d’un centre de formations ?

Nicolas Varlet : Suite à un besoin de formation en 2008-2009, j’ai constaté qu’il était difficile de trouver une offre sérieuse dans le sud. On était obligé de se déplacer à l’ISTS d’Avignon ou de monter à Paris. J’étais très content de me balader mais je trouvais ça compliqué.
En 2014, l’idée nous est venue avec un ami d’essayer de proposer une offre de formation dans le sud qui soit facile d’accès et qui aille vers ses stagiaires. Nous n’avons pas réussi à poursuivre cette collaboration mais je me suis lancé dans l’aventure.
Le temps de structurer la société et d’obtenir mon agrément auprès de l’AFDAS, Ubitech était lancé. Les premières formations concernaient la sécurité et les techniques propres au spectacle via l’habilitation électrique, la SST et le travail en hauteur puis l’accroche levage. Ensuite est venu le réseau son et le calage système. On a aussi progressivement intégré des formations relatives à la lumière et notre offre s’étoffe régulièrement.

Depuis le début il y a vraiment une volonté d’aller vers le son, la lumière, la vidéo, les logiciels et la structure pour le spectacle et l’événementiel. Même si la dénomination de certaines de nos formations est générique, on ne va pas s’adresser à l’industrie du bâtiment par exemple. Ce sont d’autres stagiaires, d’autres besoins, d’autres clients, bref, un autre milieu.
Notre particularité sur des formations de type habilitation électrique, c’est d’avoir une approche spectacle et non pas industrie-BTP. Aujourd’hui je n’interviens pas encore comme formateur car je préfère que ce soit des professionnels en activités. Mais j’ai toujours aimé transmettre aux stagiaires ou apprentis qui travaillaient au stock à Projectis ou sur le terrain.

Ludovic Maurin (au centre) en TP avec un des permanents de Dushow.

SLU : Ludo, tu es formateur spécialisé en réseau son, quel est ton parcours et comment as-tu commencé à travailler chez Ubitech ?

Ludovic Maurin : J’ai commencé très tôt dans le spectacle, quand j’avais une dizaine d’années grâce à mon frère et de fil en aiguille j’ai commencé à donner des coups de main.
J’ai assez vite su que c’était un métier un peu particulier et qu’il n’était pas évident que je puisse en vivre. Je me suis donc dirigé vers des études en informatique et réseau. Puis j’ai convergé à nouveau vers le spectacle où les technologies réseau sont désormais omniprésentes.
J’ai eu l’intuition que ce domaine prendrait de l’importance et ça s’est confirmé. Aujourd’hui, l’évolution est permanente, que ce soit du côté des constructeurs, des protocoles ou dans la façon dont les machines travaillent. Dès qu’il y a une nouvelle possibilité, ça peut influer sur le budget d’un spectacle.

SLU : Qui sont les professionnels qui viennent se former chez vous ?

Nicolas Varlet : Il y a ceux qui cherchent à évoluer professionnellement dans leurs activités. D’autres qui viennent se former poussés par l’employeur ou leur prod sur les thèmes de la sécurité car ces derniers se rendent compte de leur responsabilité directe en cas d’accident. Les prises de conscience se font progressivement et parfois suite à des accidents tragiques comme à Marseille lors du concert de Madonna en 2009. L’installation s’était effondrée et avait fait deux morts et huit blessés.

Les formations

On compte 34 formations au catalogue d’Ubitech réparties en 6 grands thèmes : Son, Lumière, Structure, Logiciel, Vidéo et Sécurité. Ce dernier comporte d’ailleurs les premières formations dispensées dans le centre comme le travail en hauteur et l’habilitation électrique. Dans la lignée on trouvera le CACES, et enfin les formations stars : réseau Ethernet son et réseau Ethernet lumière.
D’autres formations proposent de revoir ses acquis en son et en lumière en étudiant les bases ou d’accéder à la très demandée formation pupitrage sur Grand MA ou bien sur Chamsys. Enfin, compléteront vos connaissances ou votre appétit pour le domaine des médias, les bases de la vidéo, les formations Vjying ou encore Modulo Pi.

SLU : Pourrais-tu détailler les autres formations que l’on peut trouver dans le catalogue d’Ubitech ?

A l’automne 2020, nous proposerons une formation dédiée à la GrandMA 3. Nous faisons le choix assumé d’attendre que le système soit optimisé et préférons laisser passer la période estivale pour que le soft bénéficie des mises à jour suite aux retours des festivals.
Nous proposons également de maîtriser les bases de la lumière et une autre en son qui dure 4 semaines et s’adresse par exemple à des roads qui connaissent le métier à force de câbler mais veulent aller plus loin. D’autres encore sont en préparation et viendront compléter le catalogue très bientôt.

SLU : Vous êtes en contact avec MA Lighting?

Nicolas Varlet : De façon générale on cherche à travailler en direct avec les fabricants ou les distributeurs. MA Lighting nous a d’ailleurs officiellement integré à son réseau MA University. Sur les formations GrandMA, nous sommes presque à un pupitre par tête alors que selon les normes de MA Lighting, il en faut un pour deux. Je tiens à avoir des outils de qualité et j’essaie de bien faire les choses car je pense que c’est ce qui nous permet de continuer à avancer et à avoir de bons retours.

La formation prévoit même l’utilisation d’un Robospot en TP. Les stagiaires qui en ont besoin seront à jour sur les appareils les plus récents.

SLU : Qu’est-ce que vous avez dans votre kit de projecteurs ?

Nicolas Varlet : En général c’est du prêt si c’est un prestataire qui nous accueille et sinon de la location. En revanche si nous nous déplaçons dans les salles, on utilisera leur kit de base en plus d’un renfort. Pour la formation réseau, il y a quelques automatiques compatibles RDM et du RoboSpot .

C’est le formateur qui va établir sa liste du matériel selon les demandes des stagiaires, du prestataire ou du partenaire chez qui l’on effectue la formation. Chez Dushow, je suis venu avec du matériel mais on cherche à mettre en place un partenariat et donc un échange de bons procédés avec les prestataires : vous nous accueillez avec votre matériel et en échange nous avons un savoir à transmettre.

SLU : Êtes-vous en contact avec les fabricants et travaillez donc sur des versions beta ?

Ludovic Maurin : Oui, dès qu’on le peut. C’est très intéressant pour les fabricants de faire essayer leurs nouveaux produits à nos stagiaires. Je suis donc en contact permanent avec eux pour les prévenir de nos prochaines formations afin qu’ils nous envoient les versions Beta à tester. Ça fait aussi partie de la veille technologique qu’il faut faire pour suivre les dernières évolutions.

Nicolas Varlet : D’autre part, on invite les stagiaires à venir avec leur ordinateur et leur borne wifi. Le formateur va les aider à tout configurer pour que leur environnement de travail soit fonctionnel. Ça leur permet de repartir avec des outils configurés pour travailler ensuite proprement.

Ludovic Maurin : En effet, les formateurs préparent la liste de matériel qui a été loué en fonction des retours de questionnaire en amont et nous leur envoyons cette liste où ils pourront trouver les liens vers tous les logiciels qui doivent être téléchargés ainsi que les docs des équipements. Ils peuvent préparer au mieux leur arrivée pour la formation. Que les stagiaires viennent avec leur propre équipement permet de s’entraîner en conditions réelles et ensuite être à l’aise sur le terrain.

SLU : Quelles sont les possibilités de financement d’une formation Ubitech ?

Nicolas Varlet : Nous travaillons essentiellement avec l’AFDAS, prestataires comme intermittents cotisent tous à cet OPCO (Opérateur de Compétences). Ils peuvent, par cet organisme bénéficier d’une prise en charge totale de nos formations.

Il arrive également que sous certaines conditions, Pôle Emploi finance nos formations professionnelles ou nos formations « sécurité » telle que celle sur le travail en hauteur.
Cela concerne des gens qui n’ont pas encore deux années d’intermittence et donc ne sont pas encore détenteurs de droits auprès de l’AFDAS ou encore des personnes ayant perdu leurs droits.

SLU : Quelles sont les démarches à effectuer pour cela ? Apportez-vous une aide administrative ?

Nicolas Varlet : Nous apportons à chaque personne une aide personnalisée suivant son statut. Les démarches administratives pour les intermittents ou les entreprises cotisant à l’AFDAS ne sont pas très compliquées. Suite à un premier contact avec moi ou Lise Varlet, ma femme, qui travaille également chez Ubitech, on élabore ensemble le projet du futur stagiaire.
Il se peut que le demandeur soit mis en contact avec le formateur afin de valider le projet ou le niveau d’attente du stagiaire. Des documents très simples, que l’on pré remplit, leur sont ensuite envoyés. Une fois signés et renvoyé chez nous, nous allons souvent apporter les dossiers nous-mêmes auprès de l’AFDAS. On s’assure ainsi que le document a bien été transmis dans le délai minimum des 4 semaines imposées par l’AFDAS pour déposer le dossier de prise en charge et réserver une place au futur stagiaire.

Conclusion

Une formule très intéressante pour des lieux ou des prestataires qui ont leurs habitudes de travail. Revoir le fonctionnement d’un réseau, bien en comprendre toutes les subtilités et pouvoir poser des questions pour ne pas se retrouver démuni en cas de problème, c’est ce que propose Ubitech. Cette formule “à la carte” et “à domicile” répond à des besoins précis et en profondeur, dans différents domaines.

C’est la fin de la journée, la nocturne commence pour les plus gourmands de connaissances.

Au vu des références – Dushow Paris, Nice et Marseille, Magnum, Groupe F, Novelty, le Mucem, le Festival d’Aix-en-Provence, Fa musique, Audio Technique, S groupe, Absolute Live ainsi que de nombreuses salles, on comprend que la formule d’Ubitech a déjà fait ses preuves et su séduire.
Une super bonne humeur et un appétit dévorant pour les nouveautés matérielles et logicielles, font partie du programme proposé par Nicolas, Lise et l’équipe des formateurs qui vous permettra de progresser dans votre projet professionnel. Du sur-mesure !

Plus d’information sur le site Ubitech

 

Thomas Desrosiers (Chirac Design) reprend le flambeau sur Mass Hysteria

Un éclairage métal magnifique, signé Thomas Desrosiers.

Mass Hysteria est un groupe de rock Métal fondé en 1993 qui compte déjà neuf albums à son actif. Pour une des dernières dates de la tournée album “Maniac”, au Zénith de Paris, nous avons rencontré Thomas “Prince” Desrosiers, éclairagiste du groupe et membre du collectif Chirac Design.

L’équipe technique Son et lumière sur Mass Hysteria. De gauche a droite : Jonathan Maingre, Sylvain Masure, Damien Perrin, Gerard Germis, Thomas Desrosiers, Jimmy Goncalves et Damien Rousseau.

Dans une deuxième partie Ludo détaillera le travail de son homologue au son, Sylvain Masure. Mais avant de pogoter et si vous n’avez pas vu le concert, voici une petite interview-vidéo de Thomas pour vous mettre dans l’ambiance.



SLU : Quel est ton Parcours Thomas ?

Thomas Desrosiers : « J’ai commencé la lumière il y a une dizaine d’années suite à des études en régie du spectacle. Après avoir travaillé dans le domaine du théâtre je me suis rapproché de l’éclairage de concert et plus spécifiquement pour des groupes métal. Du fait d’un réseau commun avec d’autres professionnels du secteur, ça avait du sens de nous regrouper au sein d’un collectif qui s’appelle Chirac Design.

Avec une dizaine de P2 SGM au sol, utilisés en latéral et aux pieds des musiciens, Thomas génère un tableau contrasté par les Atomic Led Martin.

Nous sommes six en tout, et c’est par l’intermédiaire de Nicolas Riot, le co-fondateur, que je suis devenu l’éclairagiste de Mass Hysteria. Lui travaille main-tenant pour Marilyn Manson et m’a proposé de reprendre la tournée du nouvel album de Mass, “Maniac”.
Le Zénith de Paris est environ la 70e date. On arrive donc à la fin de la tournée. Chirac Design travaille aussi sur des spectacles de Hip-Hop, Electro comme Sebastian, et beaucoup pour du métal parmi lesquels Ultra Vomit, Alcest… »

Un des 3 pods avec ses Mythos et K25 Claypaky, Viper Martin et MagicBlade Ayrton.

Le concept de Thomas reprenait les bases établies par le groupe avec Nicolas Riot (précédent éclairagiste des Mass).
Il implique trois pods inclinés en douche supportant chacun 4 Mythos et 4 B-Eye K25 Claypaky, 8 MagicBlade-R Ayrton, 2 blinders 4 Lite Par, 36 Thomas et 2 Atomic 3000 LED Martin. Entre ces trois pods sont répartis 12 Viper Profile Martin.


La face est assurée par 6 B-Eye K10 qui vont aussi promener leurs bâtons de lumière dans le public associés aux blinders pour dynamiser les fans.

Sur scène, dans l’alignement et en rappel des pods, trois arches à contre supportent chacune 4 Mythos, deux blinders, un Atomic 3000 Led sur le pont horizontal et 4 MagicBlade-R par montant.

Thomas Desrosiers : « Pour le Hellfest, nous avions 44 MagicBlade sur des totems qui constituaient notre kit au sol et la base de la scéno. Pour la tournée, on a repris le concept en les dis-posant autrement. J’aime beaucoup ce projecteur. Que ce soit en douche, à contre ou en latéral il marche bien. C’est une machine polyvalente.

Les K25 travaillent quasiment toujours en douche et souvent en faisceau serré. Ils balayent aussi le public. Pour les beams, on était ouvert à toute proposition, Sharpy, MegaPointe… MPM, le prestataire de la tournée nous a proposé le Mythos et nous avons accepté car nous n’avons jamais eu de problème avec cette machine. Ils font essentiellement du bâton, en blanc, à contre. »

Beams en Mythos, contres en K25 et face en P2.

En fond de scène, une toile rappelle le nom du groupe et les visuels de l’album “Maniac” que Thomas fait apparaître grâce aux Mythos.

SLU : Quelle scénographie as-tu mise en place et quels sont les codes lumière en métal ?

Thomas Desrosiers : « Quand j’encode, il y a souvent un élément du morceau qui m’attire et que je vais marquer en lumière. Ca peut être une rythmique, un sample ou une partie électro… Ensuite, je construis ma lumière sur l’ensemble du morceau.

Simples douches sur musiciens assurées par les K25, alors que les MagicBlade-R caressent les visuels sur toile de leurs lames bleutées.

Du point de vue des couleurs, pour Mass Hysteria, j’utilise beaucoup le blanc et des couleurs très froides. On peut utiliser du blanc froid comme du blanc chaud mais par contre, je ne pars pas dans des tableaux trop compliqués.

Il n’y a pas de mélanges de couleurs incroyables car on va à l’essentiel, et pas ou peu de couleurs très saturées, plutôt des pastels pour garder la puissance des faisceaux des Viper. Là encore, je choisis en fonction de ce qui me vient pendant l’écoute du morceau. Tout est en séquentiel et autour il y a quelques événements comme des flashs pour accentuer des pêches du batteur que j’envoie manuellement. »

Les MagicBlade-R Ayrton, accroché sur les arches de contre, sont à la base de la conception lumière du show nous confie Thomas.

A contre, un pont supportant 6 Wash B-Eye K10 et 6 Blinders 4 Lite Par 36 assure l’éclairage public. Le chanteur de Mass, Mouss (Moustapha Kelai), aime voir son public.


Une ligne de générateurs de flammes…

SLU : Est-ce que le groupe a eu d’autres demandes particulières ?

Thomas Desrosiers : « Ils aimaient beaucoup ce que faisait Nicolas Riot donc je suis parti des mêmes bases. Ils étaient aussi demandeurs de positions à certains moments du show en plus d’effets pyrotechniques !

… et d’adrénaline quand elles sont complices des puissants bâtons des nouveaux K25 Claypaky.

Ce prototype développé par C17(…).

SLU : En effet, il y a de nombreux passages avec des flammes ou de la fumée colorée, notamment sur la deuxième partie du concert. Comment les avez-vous gérés.

Thomas Desrosiers : D’habitude je prends la main en DMX mais au Zénith, on s’est organisé différemment pour des raisons de sécurité. C’est Gérard Germis, mon assistant, qui les envoie avec une télécommande. »

(…) façonne des lames de fumée colorées

Au sol, à contre, en plus de 4 Viper et 6 Atomic 3000 LED, on découvre 8 K25 ainsi que 10 P-2 SGM assurant la face des musiciens.


SLU : Comment assures-tu la face ?

Thomas Desrosiers : « J’utilise les B-Eye K10 sur cette date. En général, je n’ai pas de face, je ne travaille qu’avec les latéraux pour la raison simple que nous sommes souvent dans de petites salles. Ca ne me dérange pas car je trouve que la face à tendance à écraser les tableaux. Ici on a fait le choix d’une face pour appuyer les latéraux, même si le gros de l’éclairage des visages se fait avec les SGM P-2 répartis sur scène aux pieds des musiciens et du chanteur et en latéral.
Ils me permettent, même en rasant, de sculpter les visages et ils le font très bien, je suis content de ces projecteurs… En tournée, j’ai plutôt utilisé les ToneKolor Starway, dont je suis aussi très satisfait mais ils sont beaucoup plus gros et la petite taille du P-2 me permet d’en placer un peu partout.

Ces grosses tuyères tirent des boulets de fumée format XXL…

…Alors que les MDG Max 5000 projettent un brouillard parfaitement uniforme qui matérialise les faisceaux.


SLU : Comment est organisé le réseau ?

Thomas Desrosiers : Le réseau est en ArtNet sur 8 univers.

SLU : Avec quel logiciel as-tu programmé ton show ?

Thomas Desrosiers : Avec Grand Ma 3D car j’apprécie ce logiciel. Quand on prend le temps de comprendre comment l’utiliser et surtout que l’on va chercher les vrais appareils et non pas les éléments 3D qui sont fournis, ça marche vraiment très bien.
J’importe ensuite le tout dans une Grand MA 2, la console qui m’a été fournie par MPM. Je suis au click avec une cue list que j’envoie au top. »

A la hauteur du talent de Mass Hysteria, les Viper étincellent dans un écrin délicatement coloré par les K25

C’est un show hors du commun pour moi qui ne suis pas particulièrement fan de métal et franchement je me suis éclatée. Le public est super-adorable (pour ne pas dire bisounours). Si le design lumière, métal oblige, fait appel à des couleurs froides, il déborde de vivacité et d’énergie et la chaleur au Zénith monte en flèche. Le concept est hyper-structuré par les grandes nappes de MagicBlade Ayrton, qui assurent la base de la scénographie, les Beams de Mythos et les bâtons des K25 Claypaky.

Les faisceaux nets et puissants du Viper Martin se détachent comme des lames de métal dans la puissance des K25. Les gobos volumétriques des Viper et les bâtons des K25 font le lien avec le public qui en redemande tout comme les effets de feu et de flammes colorées du prototype développé par C17, prévus pour en mettre plein la vue !

A des tableaux posés, juste animés en strobes de MagicBlade-R ou Viper, parfaitement calés en rythme, Thomas envoie manuellement à contre des décharges violentes d’Atomic 3000 Led comme des éclairs d’un orage apocalyptiques. Les nuances de couleurs programmées par Thomas sortent du traditionnel blanc froid tout en assurant le contraste à la perfection.
Chapeau pour ce superbe travail, preuve d’une communion forte au sein de l’équipe et avec le public que le groupe avait d’ailleurs du mal à quitter. Ici c’est clair, on est en famille !

Liste Equipe technique :

Jonathan Maingre : Tour manager
Thomas Desrosiers : Eclairagiste et pupitreur
Romain Dronne : Wysiwyg designer
Gerard Germis : Assistant lumière
Sylvain Masure : Son façade
Jimmy Goncalves : Son retours
Damien Perrin : Backline
Charles Colette : Merchandising


Plus d’information sur le site du collectif Chirac Design et vers le site du prestataire MPM

Synoptiques

60 Xtylos se produisent aux Grammy Awards 2020

Les 62e Grammy Awards marquent la première utilisation broadcast à grande échelle du Xtylos Claypaky. Les concepteurs lumière Bob Dickinson et Noah Mitz de Full Flood en ont déployé 60 pour le duo formé par Blake Shelton et Gwen Stefani, «Nobody But You ».
118 Claypaky Mythos 2 faisaient aussi partie du kit principal au Staples Center de Los Angeles, fournis par PRG.

Le maillage de faisceaux des Xtylos. @Alex Talbot

Le producteur créatif de l’émission, Raj Kapoor, a demandé aux concepteurs lumière de séparer par la lumière Shelton et Stefani du groupe pendant leur ballade romantique. « Nous avons d’abord pensé à utiliser les Mythos 2, explique Mitz, mais quand nous avons appris que Xtylos serait disponible, nous avons modifié notre demande. »
Il note que Xtylos était dans le radar des concepteurs lumière depuis l’été dernier. «Nous avons été impressionnés par leur rendu des couleurs, leur intensité et l’étroitesse des faisceaux. Nous cherchions une opportunité de les utiliser. »

Le directeur de l’éclairage, Madigan Stehly, a conçu une série de chariots personnalisés pour le Xtylos, premier projecteur à source laser. Le Xtylos a formé une cage de faisceaux entre le couplet et les refrains du duo, en produisant des effets de maillage en dentelle et de grille de faisceaux parallèles.
«Les chariots ont aligné les appareils pour créer une grille précise, reproductible et aux jointures parfaites. Les Xtylos étaient parfaits pour cette performance. Ils ont fourni exactement le look que nous recherchions », déclare Mitz.

Les Mythos 2 alignés en rubans dans le mur vidéo. @Alex Talbot

C’est le directeur de l’éclairage, Patrick Boozer, qui a programmé le Xtylos pour la représentation. «Je suis toujours prudent lorsque je programme un tout nouveau luminaire pour une émission diffusée en direct, mais le Xtylos a parfaitement fonctionné dès le départ et le support de Claypaky était avec nous à 100 % tout au long du projet », dit-il.
« Après les avoir utilisés une fois, nous avons hâte de mettre une grande quantité de Xtylos à l’épreuve dans une grande performance sur un futur projet », rapporte Mitz.

Les LD ont aussi choisi 110 Mythos 2 en éclairage principal, disposés en rubans dans le mur vidéo LED. Ils ont été impliqués dans plusieurs performances, y compris celle d’Aerosmith et Run DMC programmée par Andy O’Reilly.
En outre, huit Mythos 2 ont été placés sur le périmètre de la scène, située milieu du public, qui a accueilli Alicia Keys et un hommage à Nipsey Hussle. Installés sous verre ils ont été révélés à travers des ouvertures circulaires percées dans le revêtement de sol placé sur le verre.

D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

«Grand Prix Melodi » avec des Hippotizer Karst+

La vidéo mappée sur 450 m² d’écran à LED fournie par les média serveurs Hippotizer Karst+. Crédit : @ Michael Havdrup/Mikkel Samuelsen

Chaque année, une compétition musicale connue sous le nom de Dansk Melodi Grand Prix permet au Danemark de sélectionner son candidat à l’Eurovision. En mars, sa grande finale s’est tenue à la Royal Arena de Copenhague, capable d’accueillir 16 000 personnes.

Les concurrents se sont affrontés dans un design scénique puissant composé de 450 m2 d’écrans à LED, en forme de triangles. Ils ont été alimentés de visuels mappés par un ensemble de média serveurs Hippotizer Karst+ de Green Hippo.


Grand aficionado des Hippotizer, la société 4K Projects, basée à Copenhague, a été mandatée par la chaîne de télévision nationale danoise Danmarks Radio pour gérer les aspects vidéo et éclairage du spectacle. Depuis une décennie, Mikkel Samuelsen et Balder Thorrud, qui font partie de la société, sont impliqués dans le Grand Prix Dansk Melodi et maîtrisent parfaitement la création de visuels.
En raison de la pandémie de Covid-19, les compétitions de 2020 se sont déroulées à huis clos. Malgré cela, les téléspectateurs à domicile ont pu bénéficier d’une production complète, présentée pour célébrer le 50e anniversaire du Grand Prix Dansk Melodi. Toutes les prestations ont été accompagnées par l’Orchestre Antonelli, qui a soutenu l’ambiance et le spectacle.

« Pour ce spectacle, nous avons utilisé quatre serveurs de média Hippotizer Karst + et un contrôleur. Deux étaient utilisés comme serveurs principaux et deux pour une redondance totale », explique Thorrud, l’opérateur Hippotizer.
« Toutes les sorties étaient connectées à la matrice DVI pour pouvoir basculer facilement entre le système principal et le système de secours. »

« On adore utiliser les Hippotizer, tout particulièrement grâce au VideoMapper, à la facilité de synchroniser le contenu et la simplicité de connexion à une grandMA pour le contrôle. Tout cela nous simplifie la vie et rend les visuels plus efficaces. » Le contrôle visuel a été pris en charge par Michael Havdrup, en collaboration avec Thorrud.

L’équipe de 4K Projects a travaillé avec Danmarks Radio pour obtenir les Hippotizer et les écrans auprès de Litecom Group, le fournisseur danois d’éclairage de scène. La scène, l’éclairage et la vidéo ont été conçus par Kasper Lange, et le contenu visuel par Katja Forup. « Il y avait beaucoup d’écrans à LED sur cette production, continue Thorrud, et l’un de nos plus grands soucis a été de les accrocher dans la bonne position comme des éléments de la scène. »

Bien évidemment, le concours Eurovision de la chanson a été annulé en raison de la pandémie. Cela n’a pas empêché le duo danois Ben & Tan de remporter le Grand Prix Dansk Melodi 2020 avec sa chanson « Yes », qui est sortie en single dans son pays d’origine.

Plus d’infos sur le site Green Hippo et sur le site 4Kprojects

Le Scenius Unico illumine le Royal Women’s Hospital de Melbourne

Normalement, la fête des Mères en Australie signifie passer du temps avec maman, mais les strictes restrictions gouvernementales liées au COVID-19 ne laissaient aux familles que la possibilité d’un appel FaceTime.
L’équipe du Royal Women’s Hospital de Melbourne a décidé de célébrer la fête des Mères en organisant un événement spécial faisant appel au talent du prestataire lumière australien Resolution X.

L’objectif était d’éclairer la façade de l’hôpital avec des couleurs et des messages d’amour et de soutien à toutes les mères, en projetant des images de jeunes mamans et de femmes enceintes dans un spectacle lumière en boucle de 10 minutes.

La projection des images sur le bâtiment s’est avérée être un exploit. Le meilleur point de vue pour l’installation était sur le toit d’un immeuble situé à 90 m de la façade du Royal Women et décalé suivant un angle de plus de 50° sur le côté. Défi supplémentaire pour l’équipe, le DMX sans fil était émis sept étages plus bas pour contrôler tous les Wash à LED qui éclairaient la façade.

Avec une distance de projection aussi extrême et une largeur d’image souhaitée de seulement 10 mètres, le Claypaky Scenius Unico était prédisposé. Jamie Russell, directeur principal de production chez Resolution X, précise : «Nous devions équilibrer le besoin de fiabilité, de consommation d’énergie, de niveau d’éclairement et d’angle de faisceau très étroit. Le Claypaky Scenius Unico a coché toutes les cases.

Résolution X a utilisé trois Scenius Unico, chacun chargé de plusieurs gobos personnalisés, pour projeter les images sur le bâtiment. Gobotech, le fabricant de gobos préféré du prestataire, a fourni les gobos en verre avec une correction horizontale de chaque gobo pour redresser l’image projetée en fonction de son emplacement final sur la façade du bâtiment.

« Lors de la projection d’images de personnes, il n’y a vraiment pas de place à l’erreur de correction horizontale, en particulier sous les angles à partir desquels nous approchions du bâtiment », commente Jamie Russell. « Montrer de nouvelles mamans hors de proportions n’aurait pas été un idéal pour leur première fête des Mères, mais les gobos étaient parfaits. Nous ne pouvions pas être plus satisfaits du service de notre partenaire Gobotech.  »



Le Scenius Unico a continué de surpasser toutes les attentes au moment du coucher de soleil. Jamie Russell observe : « Nous étions sous une pression importante car les médias locaux devaient être là pour prendre des photos juste au crépuscule.
Parce que nous n’avions pas eu l’occasion de tester ce moment particulier avant la date limite, nous avons été étonnés de voir que même à 90 mètres, la puissance des luminaires rendait les projections encore lisibles sur le bâtiment avec le soleil en pleine face. La performance des Unico est vraiment remarquable. »

Pour une fête des Mères pas comme les autres, Resolution X était fier de faire de cette journée un événement malgré les restrictions en place. « En ces temps, toutes les entreprises doivent envisager d’autres moyens de communiquer leur message, et la projection de gobos est un moyen rentable et de haut niveau pour le faire. Notre client a été époustouflé par le résultat, ainsi que par la réponse des médias traditionnels et sociaux. »

D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Controllux devient distributeur d’Artistic License au Benelux

Ayant entretenu une relation commerciale très positive pendant des années, Artistic Licence et Controllux sont ravis d’annoncer leur accord de distribution pour les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.

Fondée en 1968, Controllux est un des leaders dans la distribution de matériel d’éclairage professionnel. Fort de ses nombreux employés expérimentés, la société fournit une offre complète et un soutien pour des marques respectées sur les marchés du théâtre, du broadcast,du cinéma, du spectacle et de l’architecture.

Wayne Howell, PDG d’Artistic Licence, explique : «Notre large gamme de produits d’éclairage et de contrôle d’éclairage renforcera parfaitement l’accent mis par Controllux sur les solutions. Les deux sociétés travaillent dans le commerce depuis de nombreuses décennies et apportent aux clients l’assurance de l’expérience, de la qualité et de la fiabilité. Artistic Licence fabrique ses propres produits au Royaume-Uni, ce dont nous sommes très fiers, et je pense que beaucoup de gens seront surpris de voir à quel point nos prix sont compétitifs sur nos dernières gammes DMX512 / RDM, Art-Net / sACN et DALI.  »

Lex Oudshoorn de Controllux ajoute : « Notre vaste réseau englobe différents domaines de spécialisation, et nous recherchons toujours des marques qui apportent une valeur ajoutée supplémentaire à nos clients. Nous sommes ravis d’être le distributeur officiel des produits Artistic Licence aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.

 

Yamaha System Designers Conference : L’immersif à pas de géant

La dernière édition du System Designers Conference, cet indispensable rendez-vous annuel organisé par Yamaha cette fois-ci à Prague, a laissé percevoir ce que pourrait être le son en salle de demain. Ça nous a donné envie de rêver à l’outil improbable, imparable et inutilisable !

Ce qui n’a démarré en 2008 qu’avec moins d’une vingtaine de designers à Wiehl en Allemagne s’est transformé au fil des années en référence audio annuelle.

Le thème de la dernière édition qui s’est tenue durant deux jours à Prague en Tchécoslovaquie face à la crème des gens de l’audio a été le son immersif, sous toutes ses formes et aspects, un sujet presque à la mode tant l’emploi de multidiffusions avec positionnement des sources par objet prend de l’ampleur. Les grands fabricants de systèmes de diffusion y trouvent leur compte et proposent des matrices et des designs qui permettent de fournir un rendu convaincant qui commence à séduire artistes comme producteurs et tourneurs.

Des fabricants plus spécialisés proposent des matrices immersives « ouvertes » qui font le bonheurs de certains théâtres et créateurs. Le public sans être encore conquis, découvre l’apparition d’une spatialisation frontale et parfois au-delà, construisant infiniment mieux le paysage sonore de sources complexes comme un symphonique. Les pros saluent la quasi disparition des interférences, une définition très supérieure à toutes les fréquences, un grave précis et mieux distribué et la possibilité de jouer à un SPL moindre tout en obtenant des sensations égales.

Le très joli complexe O2 universum de Prague abritant deux salles, une moyenne et une très grande jauge, toutes deux équipées en NEXO.

Au cours des 48 heures de conférences et de démos, nous avons retrouvé tout ceci, mais bien plus encore. On a pu imaginer, extrapoler ce que pourrait être une sorte d’outil total, ce terme englobant la mise en forme du signal via le couple console + matrice, l’amélioration électroacoustique du son de la salle elle même, la gestion des mouvements dans cette dernière et enfin la diffusion de puissance pour atteindre le niveau de pression requis pour basculer en mode « spectacle ». On nous a donné les ingrédients de l’audio de demain qu’il a été impossible de ne pas associer dans une sorte d’outil complexe, modulaire et n’existant pas, mais qu’on s’est fait un malin plaisir d’imaginer.

Le but des Sound Designers Conferences expliqué par Nils-Peter Keller, Directeur Pro-Audio & AV Groupe de Yamaha Music Europe. Lors de la prochaine édition, il sera ajouté à la fin « but don’t make dumb projects »

Verra-t-il le jour, présente-t-il le moindre intérêt technique et encore plus commercial, rien n’est moins sûr, mais rendons à César ce qui est à Yamaha, année après année les System Designers Conferences donnent des ailes au cerveau et une folle envie de penser au coup d’après. On s’y risque.

Pour schématiser, on dispose aujourd’hui d’un écosystème immersif assez standard et basé sur la mise en forme et le mélange des sources en clair la bonne vieille console, puis la spatialisation via des objets à l’aide d’une matrice externe ou bien des plugs spécialisés et enfin la diffusion à l’aide d’un système renforcé en nombre de boîtes et répondant à une stratégie précise.

Tout a été donc fait pour que les prestataires comme les opérateurs puissent basculer le plus simplement possible du gauche/droite vers l’immersif, ce terme regroupant le frontal comme des configurations beaucoup plus complexes.

La salle ceinturée et couverte par 52 ID24 de Nexo, ici la ceinture basse.

On fait aussi en sorte de fournir un mixdown stéréo plus ou moins convaincant d’un travail par objets pour simplifier l’exploitation changeante de salle en salle.

En parallèle et depuis plus de 30 ans, Yamaha étudie le moyen de manipuler et améliorer à l’aide d’un système électronique, l’architecture sonore d’un espace, un procédé qu’elle appelle AFC pour Active Field Control. Arrivé à sa quatrième itération dite AFC4 et disposant d’une puissance de calcul et d’algorithmes inédits basés sur des filtres FIR, il a atteint une maturité et une plénitude sonore tout à fait saisissantes.

Une vue très simplifiée de ce qu’il est possible de faire avec AFC4 dans un stade où, pour permettre de rendre intelligibles les annonces, d’y donner des concerts, ou de mieux protéger le public des intempéries, la couverture des gradins a été modifiée, en atténuant les effets naturels d’amplification des tifos. Ces derniers sont donc captés et réinjectés pour partie avec ajout de premières réflexions et allongement du TR. Bien entendu, ce système doit être exploité à niveau égal dans les tribunes visiteurs ;0)

Des caractéristiques comme la construction de premières réflexions apportant une meilleure intelligibilité et densité au son d’une salle, la gestion séparée du rendu sur scène ou par exemple sous-balcon et plus encore la possibilité de ne pas cantonner l’ensemble de haut-parleurs nécessaires à la création d’une nouvelle acoustique à cette seule tâche, ouvrent de nouvelles perspectives. Il est désormais possible de se servir de la matrice aussi pour diffuser des voies de surround, des effets spéciaux ou encore pour renforcer l’ambiance de supporters et en améliorer l’expérience dans un stade.

Mais ce n’est pas tout et c’est la que ça devient intéressant. AFC4 peut aussi gérer, via la réception de coordonnées, le déplacement de ces sources dans l’espace. Une démo convaincante a été réalisée dans la salle équipée à cet effet dans la zone de réception de l’O2 universum qui nous a accueillis cette année.

La salle de démonstration d’AFC4. Les deux rangs de sièges sont volontairement décollés des côtés pour permettre un meilleur mélange entre les premières réflexions issues plus des ID24 latérales et la réverbération qui provient de celles du haut. Ça c’est la théorie. En pratique on baigne dans une autre salle.

500m2 matifiés par d’épais pendards et moquette au sol mais laissés libres de respirer en hauteur, ont été équipés de 12 micros omni et cardio pendus, les premiers pour générer la réverbération et les seconds pour les premières réflexions.
52 ID24 Nexo ont été accrochées en périphérie pour principalement restituer les early ref, et au plafond pour plus de réverbération. Enfin 8 subs S110 veillent sur les côtés, derrière les rideaux.

Les S110 alignés derrière les pendards car une belle réverbération descend et les ID24 pas trop. Gros avantage, ici elle peut être naturellement dosée.

Comme nous l’a expliqué Joe Rimstidt, AFC Systems Application Engineer, AFC4 utilise l’acoustique naturelle des lieux où il est déployé en l’enrichissant et en allongeant naturellement son TR (maximum le double du TR naturel de la salle) tout en respectant un dénominateur sonore commun quelque soit le preset programmé. Si l’on veut plus, un moteur de réverbération extrêmement puissant permet des temps plus longs encore.

On nous a donc proposé une ambiance de salle vivante et prolongeant en quelque sorte la voix pour le speech d’introduction, puis une salle plus proche d’une chapelle pour écouter un quatuor à cordes jouant en direct. Enfin le chef dudit groupe a été équipé d’un violon muet repiqué en HF et Tracker et s’est baladé dans la salle, parfaitement suivi par le son de son instrument.


Joe Rimstidt et Dai Ashimoto très sérieux juste avant de faire des lancers de basechicken.

La blague ultime a été de se lancer entre Joe Rimstidt et Dai Ashimoto, Acousticien du Spatial Audio Group de Yamaha, une peluche de poulet caquetant afin de démontrer les capacités et la fluidité du suivi d’un objet se déplaçant rapidement au dessus des têtes. Et ça marche sans bruits étranges autres qu’une salle qui se marre. Peut-être a-t’on remarqué un léger retard dans les mouvements, mais qui peut tout aussi bien être imputé au tracking.

L’effet visuel n’est pas dû au son !

Magnifique travail aussi dans la création d’une salle très crédible et permettant au Prague Music String Quartet de s’exprimer pleinement. Même le preset cathédrale passe bien les yeux fermés.
Quand on les ouvre, l’incohérence entre l’espace et le son gâche un peu le plaisir. On est quoi qu’il en soit à des années lumière des débuts d’AFC et de tout procédé d’enrichissement via une simple réverbération, aussi belle soit-elle.

Et ses développeurs parlent déjà de faire varier la nature des premières réflexions en fonction des déplacements de la source dans la salle. Signalons enfin que si la programmation d’AFC prend de 3 à 5 jours dans une salle, les équipes de Yamaha n’ont eu que 6 heures pour le faire à Prague…Et pourtant ça sonne. Chapeau les artistes !

Le Prague Music String Quartet qui aura égayé la conférence et aura donné pour les 300 invités un concert privé dans l’une des salles d’apparat de l’Opéra de Prague. On sait recevoir chez Yamaha. Remarquez aussi le micro placé devant le quatuor. Certains en ont profité pour effectuer quelques captations très larges…

Il est donc désormais possible d’utiliser ces nouvelles ressources de façon créative pour, non seulement mixer du son dans une salle, mais « faire » aussi une salle pour y mixer un son en lui donnant la meilleure légitimité et ambiance.

Revenons maintenant aux matrices hardware et aux plugs qui spatialisent par objets le son. Comme nous l’avons vu, ils s’insèrent en numérique dans des consoles standard récupérant les sources individuelles ou des groupes de sources pour en faire des objets qu’il sera possible ensuite de placer et même d’automatiser manuellement ou en suivant les instructions fournies en OSC via divers procédés.

4U très discrets mais capables de faire des merveilles. Les calculs d’AFC4 se passent dans ce rack.

Ces mêmes objets aboutissent in fine à un nombre de sorties défini et routé vers les contrôleurs amplifiés et les enceintes correspondants.
Certaines consoles disposent d’un plug permettant d’avoir la main sur la spatialisation qui sera appliquée dans la matrice ce qui évite de quitter la console des yeux pour bouger quelque chose, mais pour le moment il est plus fréquent de voir se constituer des binômes mixeur plus technicien immersif, ce dernier pouvant être l’ingé système ou l’assistant FOH sur une tournée.

Les matrices de son immersif de 1ère génération et celles de création d’une acoustique calculée qui en sont à la 4è pour Yamaha ont donc entamé une forme de rapprochement.
Là où les premières savent ajouter une part d’ambiance via des moteurs à convolution à leur travail de spatialisation des objets sonores, la seconde s’encanaille et ouvre la porte à l’insertion d’un certain nombre de canaux « directs » (jusqu’à 24) via des objets capables qui plus est, de suivre un mouvement, tout en fournissant une ambiance de très haute qualité.

Le mixage en gauche/droite ou rien

Le seul élément qui évolue mais de manière plus -tranquille- est la console de mélange. Quand on y pense, en dehors du passage au numérique, de la séparation entre les étages d’entrée/sortie et la surface de commande et de calcul et l’apparition de nombreux systèmes de transport de signal, le système est resté sensiblement le même.

Imaginez chacun de ces faders gérant un ou un groupe d’objets et qui, sur option, verrait le niveau de chaque envoi vers le système affiché sur les vumètres avoisinants en fonction du routing choisi.

On a beaucoup d’entrées, désormais beaucoup d’effets intégrés, mais le tout revient toujours à un mix standard stéréo parfois doublé et un mono, plus un nombre variable de bus de sortie et d’inserts. Quand on regarde les besoins propres à l’immersif, le format actuel des consoles de mélange ne peut y répondre de manière satisfaisante et conduit à travailler d’une façon hybride sans avoir la main sur les niveaux des objets et surtout sur les groupes d’objets afin de maîtriser leur dynamique très importante une fois en l’air et dans l’air.

La question se pose donc tout naturellement, pourquoi ne pas mixer directement dans un moteur qui cumulerait le travail de console et de matrice d’immersion en ayant sous les doigts les objets principaux ou les groupes d’objets…

De nombreux modèles de consoles sont bâtis sur le triptyque surface + moteur + stage i/o. Il serait donc possible de concevoir un nouveau système dédié à l’immersif et disposant d’un moteur plus puissant pouvant gérer aussi le calcul propre au travail par objet et, pourquoi pas, lui donner aussi la troisième capacité, celle de créer de manière encore plus convaincante l’acoustique de certaines salles en fonction des besoins.

Un des tout derniers et très gros moteurs du marché, le RX-EX de Yamaha. 288 voies d’entrée, 72 sorties, 36 matrices et 512 instances d’effets.

La surface de ce nouveau système devrait, à l’instar des consoles lumière, être entièrement programmable, des entrées aux sorties, avec la possibilité de travailler librement en ayant comme but de créer autant d’objets et de groupes d’objets que possible sur lesquels on aurait totalement la main. Après les VCA et les DCA, place aux DCO, Digital Controlled Objects.

Elle devrait naturellement raccorder sur des stages, des serveurs d’effets, des ordinateurs pour enregistrer et restituer pistes ou objets via des ports aux formats usuels (Dante/AES67, MADI…) accepter de l’OSC pour les mouvements, du Time Code pour être raccord avec des séquences ou des effets lumineux ou spéciaux, mais aussi émettre et recevoir du midi pour d’éventuels effets externes.
Ce système devrait être en mesure de façonner des sources prêtes à être gérées dans l’espace comme une console normale. Mais comme elle aurait la main sur la partie d’encodage des flux audio dans des objets, elle devrait pouvoir offrir une panoplie d’algorithmes variés voire sous licence de chaque fabricant (c’est ça, t’as qu’à croire le chat NDR).

Il s’est prêté au jeu de la balade avec deux packs sur lui, un émetteur et un trackeur TTA pour un résultat plus que crédible et exploitable.

Il serait ensuite aisé d’affecter des objects ou groupes d’objects à des faders et pourquoi pas des joysticks, pour retrouver son mix final, ses niveaux et, disons-le, ses habitudes, sans toucher au mix relatif entre les objets.
Retrouver le plaisir de mixer des groupes, le seul moyen de démouler du gros son sans se laisser déborder par la dynamique. Votre batterie est ouverte sur les 7 lignes principales et certaines réverbérations ouvrent sur d’autres enceintes dans la salle ? Un simple fader permettrait de la baisser.

L’idée serait d’apporter plus facilement du mouvement et du plaisir dans son mix et de « colorer » la salle si besoin est, notamment en classique, ou de créer des ambiances spécifiques à certains titres ou certaines comédies musicales infiniment plus facilement. Idéalement il faudrait pouvoir relier des effets sonores aux effets lumineux, des mouvements de son à ceux des faisceaux des motorisés.

Un vœu, rien qu’un seul. Que l’Entertainment Post-Covid ne se réduise pas à ça.

La gestion des effets audio pourrait aussi être repensée avec une partie de ressources importante dévolue aux objets ou groupes d’objets eux mêmes. Il faudrait donc qu’ils soient capables de gérer plusieurs entrées et sorties en standard avec la possibilité de se linker par objets pour ouvrir la porte à la création sonore et redonner un grain de folie aux mix.

Bien entendu tout pourrait être stocké, les mouvements de niveaux, les positionnements, les mutes, les groupes les effets etc. Des joysticks, des mollettes, un clavier, tout devrait pouvoir être incorporé au châssis modulaire qui disposerait de nombreux écrans tactiles et de la possibilité de déléguer une partie du boulot choisie librement à un assistant sur un second bac, le mixeur gardant comme il se doit la main sur ses DCO. Comme me l’a soufflé un technicien son qui se reconnaîtra, cela pourrait être la GrandMa du son. La redondance serait classiquement possible via un second moteur en mirroring et les limites du système seraient celles de son DSP et de ses stages i/o.

Faites-le taire

OK, le son n’est plus le bruyant parent pauvre d’un show, mais n’est pas encore l’égal de la lumière qui a quitté le strict cadre de scène depuis longtemps, ou de la vidéo qui a appris à se faire immense ou à s’éclater en une multitude de petits panneaux.

L’immersif par objets peut et va faire plus, mais manque d’un côté de moyens et le C-19 n’arrangera rien, et de l’autre d’expérience au niveau des mixeurs qui ne sont pas encore tout à fait sortis de leurs habitudes gauche/droitières et ne disposent pas encore d’outils leur donnant le pouvoir de s’amuser et d’accélérer l’évolution de leur savoir.

Christian « hiiihaaa » Crolle. On s’était fait sortir de la grande salle de l’Opéra où ça répétait quelques minutes avant. Un sondier ça fait du bruit. Imaginez 300…

Quand le cinéma est passé en sonore, en couleurs ou en Dolby, personne n’a pu dire ne pas s’en être rendu compte. Pareil pour le passage trad vers les lyres motorisées, ou tas de bois interférents vers les line arrays.
Le mix par objets doit vite évoluer pour qu’enfin les spectateurs puissent parler d’un show total dont le son aussi donne le tournis et les poils au garde à vous. Et si ça commençait par son moteur et quelques faders…

Aline !

Une chose est sûre. Il ne faut plus que j’aille aux System Designers Conferences hein Christian. Au fait, c’est quand la prochaine ? Promis je ne raterai plus l’avion !

Last but not least, le sourire d’Aline Meegens qui a terminé à quelques jours près à Prague, 40 ans de vie sous le sceau des trois diapasons, avec toujours la même redoutable efficacité. La retraite n’a qu’à bien se tenir !

Modulo Pi lance une plateforme eShop

Modulo Pi lance une boutique en ligne pour faciliter l’accès à sa technologie. Cette plateforme propose un dongle, des licences logiciel et d’autres outils pour faciliter la réalisation de projets. La boutique en ligne propose des solutions abordables pour favoriser la découverte des médias serveurs Modulo Player et Modulo Kinetic.

Un kit de mapping est également disponible pour les techniciens qui veulent se former aux solutions de Modulo Pi. Il comporte des formes, un château à assembler, des médias et des tutoriels détaillés pour apprendre à utiliser Modulo Player et Modulo Kinetic pas à pas.


Le kit mapping

Les licences pour Modulo Player et Modulo Kinetic Designer offrent la possibilité de programmer un show off line. Les opérateurs peuvent ainsi pré-encoder leur show sur leur PC sans avoir à être connectés à un média serveur. Leur projet sauvegardé sera transféré en temps utile dans le média serveur.

Modulo Pi propose aussi une formule d’abonnement pour Modulo Kinetic Designer 2D+3D. Destinée aux studios d’images et aux opérateurs, cette licence donne accès à des fonctionnalités avancées de Modulo Kinetic : outils d’étude et de simulation, VR interactive temps réel, création de contenu génératif et interactif grâce au moteur 3D embarqué dans le média serveur.

Un dongle et des licences abordables.

« A travers cette plateforme eshop, explique Yannick Kohn, fondateur et PDG de Modulo Pi, nous rendons notre technologie accessible à tous ceux qui souhaitent découvrir Modulo Player et Modulo Kinetic. Par ailleurs, les licences proposées permettront de significativement améliorer l’expérience des techniciens et freelances qui travaillent avec nos systèmes. Par exemple, la programmation off line leur offrira une plus grande souplesse d’organisation de leur travail au quotidien. »

Plus d’infos sur l’eShop Modulo Pi

Cynergie Sonorisation Live confirme ses commandes Robe et d&b

Pour Cynergie Sonorisation Live, ce projet d’investissement, né il y a quelques mois, visait à accompagner le développement de l’entreprise et plus particulièrement à assurer la saison “chaude”. En dépit du Covid-19 et de ses conséquences dramatiques pour notre secteur d’activités, Laurent Ghys, directeur technique cette société a validé ses commandes.
En lumière chez Robe, 12 Esprite, 8 iPointe, et 16 Spiider. En diffusion chez d&b audiotechnik, 12 M4 et un système A complet en AL60 et AL90, ainsi qu’un complément d’Y7.

Ils sont cinq chez Cynergie Sonorisation. De gauche à droite, Julien Dray, Laurent Ghys, Maxence Baudoin et Baptiste Thelot. Absente sur la photo : Alison Thierry.

Mais revenons à l’histoire de ce prestataire né il y a 5 ans, à Amiens, et qui intervient surtout en Picardie, un peu dans le Nord Pas de Calais, en Normandie et en Ile de France. Leader sur Amiens, il arrive à s’implanter dans les secteurs du live et de l’événementiel, en intervenant au centre des expos Méga Cité géré par GL Event et dans les salles du secteur. Le chiffre d’affaires progresse vite. Après un an d’activité, en 2016, il investit dans son premier parc Robe : le binôme DL4S et Robin 600. Il y a un an, début 2019, un groupe de MegaPointe, LEDBeam 150 et Spikie rejoint les rangs du parc.

« On avait souvent besoin d’un Spot et d’un wash plus puissants, précise Laurent Ghys, d’où le choix aujourd’hui de l’Esprite et du Spiider. L’Esprite, je l’avais vu chez Robe, en République tchèque, un peu avant sa sortie et j’avais été étonné par son flux et séduit par la qualité de sa lumière en général.
C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’investir dans ce projecteur. Et comme la question de l’IP se posait de plus en plus pour des clients qui avaient besoin de marquer le coup sur des événements extérieurs et sur des sons et lumières, nous avons investi dans l’iPointe, la version étanche (IP65) du MegaPointe ».

Les voici impliqués dans cette chorégraphie baptisée Cœur-Onavirus imaginée par l’équipe pour soutenir tout le personnel engagé en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Au total 78 projecteurs Robe sont installés dans le parking de la société.



Leur parc de diffusion sonore n’est pas en reste.
Les 12 M4 d&b et le système A complet de 6 AL60 et 6 AL90, 4 VG Sub, ainsi que 2 D20, 4 Y7 complémentaires viennent compléter l’investissement réalisé en 2018 d’un système Y (20 Y8, 4 Y12, 8 Y7 et 2 Y10).
« Nous avions besoin d’un système de moyenne portée précise Laurent, et le système A s’adapte parfaitement aux salles de jauge moyenne, notamment quand elles sont gradinées. Nous avons toujours prescrit les systèmes d&b en installation, et en février de cette d’année nous avons signé un contrat de distribution de cette marque.

Nous sommes aussi très proches de Robe, dont nous proposons les projecteurs en intégration. Par cohérence, nous prescrivons les marques que nous avons choisies pour assurer nos prestations. »

A la question, pourquoi avez-vous validé vos commandes alors que le marché de la prestation est actuellement au point mort ? Laurent répond : « Nous avions obtenu l’accord des banques pour cet investissement qui est aussi en partie auto financé, et disposons d’un peu de trésorerie pour tenir. Néanmoins, même si la société est très saine, nous espérons vivement le redémarrage de l’activité en septembre.
L’intégration représente une part croissante de notre chiffre d’affaires à tel point que nous avions, avant la crise, pris la décision d’organiser un mini-salon portes ouvertes sur Amiens le 22 septembre. L’idée est de proposer notre savoir-faire aux collectivités, sociétés privées et aux salles de spectacles. On espère pouvoir le maintenir et avancer dans cette direction car il ne faut pas se leurrer, on rentre dans une période difficile.

Plus d’infos sur :

– Le site Cynergie Sonorisation Live

– Le site Robe Lighting France

– le site d&b audiotechnik France

 

Philippe Sadoughi, directeur des ventes Schoeps en France

Philippe Sadoughi.

Philippe Sadoughi vient d’être nommé directeur des ventes pour la France de Schoeps GmbH. Il apporte à ce poste ses 38 années d’expérience de la distribution, du marketing et des ventes dans l’industrie audio professionnelle.
On l’a connu directeur des ventes et du marketing pour Shure pendant 15 ans puis distributeur exclusif de Sound Devices ces 20 dernières années au cours desquelles il distribuait aussi Aphex, Symetrix, Microtech-Gefell, Audix et Lectrosonics.

Schoeps Mikrofone est une entreprise familiale qui, depuis sa création en 1948, s’est forgé une réputation de fabricant de microphones parmi les meilleurs au monde. Toute la gamme est développée et fabriquée à Durlach, un vieux quartier de la ville allemande de Karlsruhe, par une équipe de 50 collaborateurs, y compris les capsules.

« Avoir été choisi par l’un des fabricants les plus respectables de notre industrie est un plaisir et un grand honneur, déclare Philippe Sadoughi. Travailler à faire progresser une marque prestigieuse telle que Schoeps est aussi une sacrée responsabilité qui m’enthousiasme.

De nombreux projets sont prévus pour mieux faire connaître nos produits, accroître et renforcer notre présence sur les différents marchés avec un meilleur service aux clients et utilisateurs. Comme toujours, je m’appuierai sur les meilleurs partenaires et acteurs pour accomplir cette tâche »
Philippe Sadoughi sera chargé de mettre en place et de superviser le réseau de vente ainsi que le support aux microphones Schoeps dans tous les segments de marché concernés, par l’intermédiaire des réseaux de revendeurs, d’entrepreneurs et de diffuseurs, et d’assurer l’interface entre l’usine et les utilisateurs.

D’autres informations sur le site Schoeps

 

Le système JBL VTX-A8 en webinar avec Bellote le jeudi 4 Juin

Une très belle configuration A8 à l’Atabal de Biarritz. Ça pousse du dB et du bon.

Parmi les nombreux systèmes développés par JBL depuis des années, les systèmes line array VTX Series marquent une étape importante et ouvrent une nouvelle ère en matière de performances et d’intégration système.

Une VTX-A8 sans sa face avant. 8 transducteurs, 3 voies dont deux actives, grave et médium/aigu.

Ces systèmes sont l’application pratique de développements et de technologies protégés par de nombreux brevets. On peut citer le développement de nouveaux transducteurs, guide d’onde, système d’accrochage et de suspension.
Le système VTX intègre également de nombreuses technologies de traitement numérique et de contrôle, développées en étroite collaboration avec les autres marques du groupe Harman.

Bellote en chair et en son. Pas de panique, il sait de quoi il parle !

Le facteur humain est également pris en compte, en apportant à l’ingénieur système des outils techniques nouveaux, simples et performants, permettant le déploiement optimal du système sur tout type d’événement.

Dernier-né de la gamme VTX, le VTX-A8 permet la création de systèmes line array nouvelle génération en intégrant les avancées technologiques de la série VTX-A développée par JBL dans une enceinte compacte, adaptée aux applications de location et d’installation de petit et moyen format.

Pour découvrir le VTX-A8, nous vous invitons à participer au webinar dédié et animé par Laurent Delenclos qui aura lieu le jeudi 4 juin à 14h30. Il abordera tous les aspects du système : enceinte, transducteur, mécanisme d’accroche et de suspension, transport et configuration système avec Performance Manager.

Pour participer, cliquez simplement ici.

Enfin si vous voulez en apprendre plus dés maintenant, nous avons eu le plaisir d’écouter l’A8 à deux reprises.

– Freevox présente le VTX-A8 et le sub VTX B18 en écoute avec Bellote

– L’Atabal à Biarritz avec Bellote et JBL

Le Khamsin-S d’Ayrton, une révélation pour Mika

Mika, charismatique chanteur et auteur de “Revelation” a démarré sa tournée “My Name is Michael Holbrook” à l’automne 2019. Véritablement plébiscité par son public, il a fait salle comble jusqu’au printemps 2020 ou le couperet de la crise sanitaire Covid-19 est tombé.

© Sarah Womack/Brilliant

Le design de Vince Foster pour “Revelation” était propre et simple. Beaucoup d’éclairage au sol, un nombre important de machines en accroches latérales et des ponts aux endroits les plus efficaces. De la même manière, ses choix de projecteurs étaient sans ambiguïté : seulement quatre références de projecteurs différentes et majoritairement des Ayrton. Environ trente projecteurs MagicBlade-FX accompagnaient 121 spots led à couteaux Khamsin-S.

© Sarah Womack/Brilliant

« Tous les spots sont des Khamsin, explique Vince quand nous le lançons sur la conception.
J’ai toujours été un grand fan d’Ayrton. J’ai utilisé une grande variété de leurs luminaires au fil des ans.
Le développement vers les têtes automatisées avec cette combinaison d’une technologie riche en fonctionnalités et d’une ingénierie de qualité est très excitant.

Les Khamsin-S sont partout : au sol, sur les côtés, sur la scène ‘B’ (un podium motorisé) et à contre de cette scène. La scénographie a été basée sur les idées de Mika et de sa sœur Yasmine. Nous voulions un look Music-Hall simple qui laisse le public se concentrer sur Mika.
Le brief était essentiellement de créer quelque chose qui fasse penser au “Baron de Munchausen”, avec une atmosphère humoristique légèrement ironique. C’est un artiste accompli, un véritable showman avec une approche très théâtrale. Un véritable cadeau pour un concepteur lumière. C’est comme un paon. Vous l’éclairez et il se met en scène. »

© Sarah Womack/Brilliant

C’était la première fois que Vince utilisait des projecteurs à Leds en éclairage principal. « J’ai toujours senti que les Leds n’étaient pas assez puissantes pour un gros show en Arénas, mais le Khamsin a prouvé que la Led a maintenant atteint sa majorité.
C’est un excellent projecteur, qui semble avoir tout pour lui. C’est une machine puissante mais très silencieuse très riche en fonctions : roues de gobos, roue d’animation, deux prismes, un frost et, bien sûr, une excellente plage de zoom qui me permet de l’utiliser à la fois comme un wash et comme un Beam. »
Ce spectacle ne comporte pas de vidéo (la scène est balayée de rayures en arc-en-ciel pour rappeler la couverture du nouvel album), et la lumière est centrale pour établir l’ambiance visuelle d’ensemble. Vince Foster a utilisé la palette de couleurs du Khamsin-S à fond pour jouer les couleurs de l’arc-en-ciel.

© Sarah Womack/Brilliant

« Généralement, sur certains mélanges de couleurs, on peut perdre en intensité, notamment quand on ajoute du vert, mais pas avec les Khamsin. Pouvoir utiliser le même appareil pour éclairer le spectacle montre sa flexibilité.

Mika passe beaucoup de temps sur la scène B donc nous l’éclairons à 360° et utilisons les Khamsin à contre avec les poursuites en support. Dans ce cas les couteaux sont très utiles pour encadrer les éléments de décors comme la batterie. J’utilise aussi un unique Khamsin en contre avec gobo rotatif pour son entrée sur scène. »

Dans son kit, il avait aussi une trentaine de MagicBlade-FX d’Ayrton. « Les MagicBlade-FX sont excellents, déclare Foster avec enthousiasme et leur zoom est fantastique. Ils peuvent créer un contre très large sans ruptures, comme un mur de lumière. J’en ai dix sur le pont central, huit au sol et neuf sur la scène B. Ils fonctionnent très bien comme uplighter et on obtient un très joli bain de pieds avec un remplissage uniforme qui ajoute au côté théâtral du show. Je suis également fan du contrôle individuel des sources. Avec les 7 sources je peux jouer des palettes de couleurs dynamiques.

© Sarah Womack/Brilliant

Je suis vraiment content d’avoir choisi l’option Khamsin-S et MagicBlade-FX comme kit de base pour cet éclairage, conclut Foster. Les Khamsin m’ont prouvé qu’ils pouvaient être le choix idéal quand on a besoin d’une lumière polyvalente pour un lieu type Aréna. Ils ont fait mieux que relever le défi. »

Plus d’informations avec le lien vers la version complète de cet article

Et sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Robert Juliat Oz et Roxie2 dans les théâtres de Milwaukee

Depuis plus de 30 ans, la société Studio Gear de Milwaukee fournit des prestations de location, de production et de vente d’équipements audiovisuels et d’éclairage à ses clients partout aux États-Unis.
Tim Cooksy, spécialiste des ventes et de l’intégration de Studio Gear, connaît bien les projecteurs Robert Juliat pour les avoir utilisés à maintes reprises : « Personnellement, dit-il, j’ai installé du Robert Juliat dans toutes sortes de lieux : parcs à thème, salles de spectacle et tournées et je n’ai pas eu une seule mauvaise expérience ces produits »

Récemment, Studio Gear a fourni 4 poursuites à leds Roxie2 de 300 W à la Shorewood High School et une poursuite à leds Oz de 600 W au Milwaukee Repertory Theatre.

Roxie2 au le théâtre Barb Gensler de la Shorewood High School.

D’une capacité de 1 250 places, le théâtre d’art dramatique Barb Gensler de la Shorewood High School est dirigé par Brad Brist, son directeur technique. Le théâtre est plus grand que la plupart de ses homologues, car l’établissement s’engage fortement dans les arts du spectacle avec un programme ambitieux pour ses élèves. En septembre 2019, Brist a investi dans 4 Roxie2. Elles sont arrivées juste à temps pour être utilisées dans Urinetown, la grande comédie musicale d’hiver de la Shorewood High School.

« Il était très logique que l’école achète 4 Roxie2 au lieu de deux poursuites plus grosses, car cela donnait plus d’options créatives aux élèves », explique Cooksy. « L’école produit beaucoup de comédies musicales, et n’avoir que deux poursuites n’aurait permis d’éclairer que des duos.

Roxie2 au le théâtre Barb Gensler de la Shorewood High School.

Avec quatre Roxie2, plus petites et plus légères, les étudiants ont la possibilité de doubler les acteurs pour les duos, d’utiliser plusieurs couleurs pour texturer la lumière ou d’avoir des spots indépendants pour quatre protagonistes ou l’éclairage d’ensemble.

De plus, la plage de zoom de 10,5° à 22,5° de Roxie2 est très souple dans les petits espaces, et avec son faisceau le plus serré, il n’y a pas besoin d’iris et on peut toujours avoir beaucoup de lumière avec le projecteur, même à 10,5°. » Au spectacle Urinetown de la Shorewood High School a succédé une production de l’école secondaire de Xanadu Jr qui employait deux des nouvelles poursuites Roxie2. « Le moteur compact de 300 W de Roxie2 en fait un projecteur idéal pour le lycée. En association avec le contrôle DMX, cela le rendait extrêmement accessible à tous les étudiants », a précisé Cooksy.

Avec ses 720 places, le Théâtre Quadracci Powerhouse est l’un des quatre théâtres qui composent le Milwaukee Repertory Theatre, l’espace le plus prestigieux de la ville. Studio Gear entretient une longue relation avec le Milwaukee Repertory Theatre, et lorsque Cooksy a su que le Quadracci Powerhouse Theatre cherchait à remplacer ses poursuites, Oz se positionnait comme la solution la plus adaptée.

« Le théâtre, axé sur l’action, a une tradition de spectacles à un seul spot placé au centre, à l’arrière d’une salle en fer à cheval, dit-il. Il avait donc besoin d’un unique et puissant projecteur de poursuite, capable de percer l’éclairage général de la scène à une distance de 25 à 30 m. Le zoom de 7°à 14,5° qui équipe Oz est bien adapté car il couvre tous les angles demandés par la scène. »

Oz au Quadracci Powerhouse Theatre.

Oz, acheté en août 2019, a été utilisé dans les productions de West Side Story et La Légende de Georgia McBride cette saison, et le sera sur de nombreux autres spectacles à venir. « Nous avons eu de très bons retours des techniciens et des opérateurs sur le site et la présence de l’Oz a incontestablement amélioré leurs prestations.

Les opérateurs apprécient toutes les caractéristiques d’ergonomie qui font la réputation de Robert Juliat. Les techniciens et les concepteurs aiment aussi le joli champ uniforme fourni par une source led, ainsi que les économies d’énergie et de coûts qui en découlent. »

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

L’écran LED des NME Awards dopé par Brompton Technology

Les NME Awards, l’un des événements annuels les plus en vue de l’industrie musicale, ont eu lieu le 12 février dernier à Londres avec le design audiovisuel le plus ambitieux à ce jour.
Centré autour d’un écran à leds constitué de 158 panneaux ROE Onyx noir décalés, bordant la scène, il utilisait quatre processeurs à haute capacité Tessera SX40 combinés avec huit distributeurs de données Tessera XD de Brompton Technology.

Après une année d’absence, les NME Awards sont revenus à l’O2 Brixton Academy de Londres pour consacrer les meilleurs talents musicaux de 2019. IMAG Displays, une société britannique spécialisée dans les écrans à leds et la production vidéo, a été chargée de répondre aux exigences en matière d’écran, ce qui intégrait la coordination du contenu pour les 35 remises de récompenses et les multiples prestations en direct.

« Nous avons été mandatés pour fournir un écran led déconstruit original et très innovant, et produire la totalité de l’ensemble audiovisuel, depuis l’installation jusqu’à la fourniture du contenu », explique Charli Harding, co-fondateur et directeur d’Imag Displays.
« La conception de grandes dimensions mettait en œuvre des écrans à leds et une scène échelonnée en gradins à gauche et à droite. C’était un gros défi qui, du fait de sa taille, nécessitait un équilibrage soigné des masses et une accroche à la toiture. »
Le design a été créé par Mark Connolly et Stuart Nunn de Blackbook Live, un directeur de production indépendant sous contrat avec le Broadwick Studio, qui était chargé de la production des Awards.

« Nous avons beaucoup travaillé avec Mark au fil des ans, en particulier sur des projets avec Samsung et Nike », explique Alex Strachan, fondateur et directeur technique d’Imag.
« Nous avons proposé notre ROE Black Onyx 2 mm combiné aux processeurs Tessera SX40, plus des unités de secours, et huit distributeurs de données Tessera XD, car les deux marques sont les leaders de l’industrie en matière de technologie et d’affichage à leds. »
Les travaux sur le projet ont commencé en novembre, avec des plans de conception, les calculs de masse et des esquisses du contenu. La phase de conception a nécessité environ un mois de planification, suivie de plusieurs visites du site et de réunions de production. Lors de la mise en place, il a fallu deux jours pour construire le mur de leds.

« Cela comprenait énormément de câblage : au total, environ 800 m de câble à fibres multiples, alors qu’il en aurait fallu 4 000 m si nous n’avions pas utilisé les XD. Grâce à Brompton, la construction a été beaucoup plus rapide et plus efficace car elle nous a permis de raccorder les panneaux LED de manière immédiate et de tester en continu au fur et à mesure qu’on les montait », poursuit Strachan.

Le processeur Tessera SX40 de Brompton prend en charge les écrans 4K à 60 Hz avec une sortie sur 12 bits par couleur, un redimensionnement à latence nulle permettant d’adapter la source à l’écran, ainsi que toutes les fonctionnalités de traitement particulières propres à Tessera telles que la correction des couleurs ChromaTune et le Réglage des couleurs à l’écran (OSCA). Sur le terrain, le processeur est souvent associé au distributeur Tessera XD, une solution monobloc sophistiquée destinée à gérer les complications du volumineux câblage qui peuvent se présenter avec les grands systèmes d’affichage à LED.

« Nous savions que l’équipe de production des Awards serait soumise à une énorme pression lors de la soirée, avec toute la logistique à gérer et le grand nombre d’artistes qui se produisaient », commente Rob Fowler, directeur principal du développement commercial de Brompton. « Nous étions sûrs que la gamme Tessera les aiderait à piloter la soirée, depuis la résolution de l’écran jusqu’à la qualité des couleurs, la puissance de traitement et la fiabilité, en passant par les procédures de glisser-déposer et de montage vidéo en direct. »

Plus d’infos sur le site Brompton Technology