Pour le festival d’été de Québec

Hi-Roof : une scène mobile en aluminium hors normes

A la demande du Festival d’été de Québec, Unisson Structures, société québécoise spécialisée dans la fabrication de structures et d’éléments architecturaux en aluminium, a réalisé la plus grande scène mobile autoportante jusqu’à présent conçue en Amérique du nord, baptisée Hi-Roof.

FEQ Unisson DefLeppard

Vue de la scène Bell (Hi-Roof) au Festival d’été de Québec lors du concert de Def Leppard (photo R. Philippe).

Le premier montage officiel de la scène a eu lieu le 7 juin dernier (jusqu’au 17) sur les plaines d’Abraham (site historique), parc où se déroule le festival. Depuis, la scène a accueilli les concerts de Bruno Mars, Stevie Wonder, des Black Keys, Def Leppard, Rush et beaucoup d’autres pendant les 11 jours du festival (entre le 4 et le 14 juillet) puis plus récemment ceux de Paul McCartney, le 23 juillet, et Céline Dion, le 28.

Selon Patrick Martin, Directeur de production du Festival : “Nous avions vraiment besoin d’agrandir notre scène principale (la scène Bell), d’améliorer ses capacités techniques tout en augmentant les normes de sécurité. Unisson nous a présenté un concept novateur qui répondait à tous ces critères”.

Pour Olivier Jobin, vice-président d’Unisson Structures : “Nous sommes fiers de pouvoir offrir une des scènes les plus abouties à l’heure actuelle au niveau technologique. En travaillant avec le savoir-faire des dirigeants du Festival d’été de Québec, nous avons pu être au cœur des enjeux de nos clients les plus pointus”.

Hi-Roof

La scène Hi-roof (brevetée), qui a demandé cinq ans de R&D et de travail soutenu, se démarque par ses dimensions et ses capacités avec des valeurs inhabituelles et impressionnantes :

  • La surface totale représente une empreinte de 68 m (largeur) sur 32 m (profondeur) pour une hauteur de 26 m.
  • L’espace scénique en lui-même représente une surface de près de 500 m2 avec une ouverture de plus de 27 m.
  • La résistance au vent est de 120 km/h en rafales, et la scène supporte 730 kg au m2.
  • La capacité d’accrochage atteint 68 tonnes pour une charge uniformément répartie !
Plan Unisson HiRoof

Plan de la scène Hi-Roof avec les cotes. La structure supporte des vents en rafales de 120 km/h et supporte 68 tonnes en accroche !

 

Câbles Aqua Marinex Sommer cable

Des câbles étanches à l’eau mais … pas au signal

La série de câbles haut de gamme étanches Aqua Marinex de Sommer Cable  répond à certaines problématiques des secteurs de l’installation, de l’acoustique et de la vidéo professionnelles : équipements de fontaines, parcs d’aventure et d’attraction, équipements extérieurs de sports, événements maritimes, vidéos sous-marines, …

Structure interne

Grâce à l’emploi d’une gaine extérieure en polyuréthane spécial résistant à l’eau de mer et aux microbes, ces câbles sont immergeables et utilisables en permanence jusqu’à des profondeurs de 50 à 100 m.

Un rubanement de protection interne repousse toute humidité et compense de plus les hautes pressions régnant en profondeur.

La gaine externe est en outre résistante aux rayonnements UV et au sable, exempte d’halogène et difficilement inflammable (classe de protection IEC 332-1).
La série Aqua Marinex est donc tout à fait adaptée aux installations côtières ou aux équipements extérieurs sur les bateaux.

Divers câbles audio, vidéo et réseau sont actuellement disponibles :

  • Cables micro et AES/EBU
  • Câbles HP en 2,5 et 4 mm2
  • Câble RG59 pour vidéo et phono et câble HD-SDI
  • Câble réseau CAT.6

sommercable Galileo 238Sommercable Meridian 440Sommercable Vector plusSommercable CAT6Des éxécutions spéciales sont possibles, sur demande.

A&H renforce sa gamme GLD

Console numérique GLD112

Extension de la GLD80 appréciée pour son ergonomie et son rapport qualité/prix, la nouvelle GLD112 d’Allen & Heath propose 8 tranches de plus avec 28 faders au lieu de 20, soit 112 trajets de traitement avec les 28 faders sur quatre couches, tout en conservant par ailleurs les caractéristiques et les performances de son aînée.

AH GLD112

Comme sur la GLD 80, les entrées/sorties en local sur la surface se composent de 4 entrées mic/ligne sur XLR, 4 sorties symétriques sur XLR ainsi que 4 entrées asymétriques (RCA) et deux sorties sur RCA, sans oublier les sorties numériques en SPDIF et AES.

La GLD112 exploitent les mêmes racks de scène, à savoir l’AR2412 (24 E/12S) qui permet la connexion à un système de monitoring personnel en direct (ME-1 ou ME-u par exemple), plus jusqu’à deux racks d’extension AR84 (8E/4S) via le DSnake A&H qui autorise des liaisons en CAT5 jusqu’à 120 m.

A&H GLD112 face arrièreMais le système, grâce au slot d’extension dont la surface est pourvue, peut accueillir des cartes I/O optionnelles pour des réseaux Dante, Ethersound, MADI, ACE (A&H), Waves, …, ce qui autorise des passerelles vers un système iLive par exemple aussi bien que l’enregistrement en multicanal ou le partage FOH/monitor des micros.

Quelques caractéristiques :

  • 48 canaux d’entrée en full processing
  • sur 30 bus assignables (Aux, group, Matrice, main et FXsend)
  • 20 sorties de mixage full processing
  • 16 groupes DCA/Mute
  • RTA incorporé avec générateur de signal
  • 8 moteurs d’effets stéréo

AH Editeur GLD

En plus de l’application iPad de gestion à distance actuellement proposée qui permet par exemple le partage FOH/retour de la console, Allen & Heath a prévu la sortie imminente d’un éditeur PC/Mac pour la gamme GLD, qui devrait donc encore s’étoffer à l’avenir.

 

l'iPad aux manettes

Console numérique Mackie DL1608

Mackie DL1608Sortie début 2012, la DL1608, DL pour Digital Live et 1608 pour 16 entrées et 8 sorties, a bien fait parler d’elle car le concept est nouveau. Beaucoup de fabricants de consoles numériques proposent des applications iPad pour contrôler une partie des fonctionnalités à distance mais ici l’iPad constitue la surface de contrôle, de visualisation et de commande déportée. Donc sans iPad, point de salut.

Mackie est une société du groupe Loud Technologies, située dans l’état de Washington, au nord de Seattle, sur la côte Ouest des Etats-Unis. Mackie a été créée en 1988 par Greg Mackie qui a oeuvré auparavant durant une vingtaine d’années comme musicien et créé d’autres sociétés, notamment TAPCO (Technical Audio Products) en 1970. On doit à Mackie des produits renommés tels que les consoles de mixage LM-1602 et CR-1604 en 1991 (16 entrées dans 4 bus) et la série Onyx qui a donné son nom à la structure de pré-ampli désormais adoptée par Mackie.

La DL806, petite dernière vue à Prolight & Sound

Signalons que la DL1608 a déjà une petite sœur, DL806 (huit entrées), qui était présentée sur le stand Mackie à PL&S.

A l’heure où le traitement audio est de plus en plus effectué dans le domaine numérique sans se départir de certaines fonctions analogiques incontournables, une question fondamentale reste au cœur des préoccupations de l’opérateur. Qu’en est-il de l’interface utilisateur ?
Le numérique vu dans son ensemble va t-il aussi remplacer ce qui constituait les fondements connus de l’interface utilisateur de l’opérateur son, c’est-à-dire les éléments physiques tels que potentiomètres, faders, interrupteurs…, tous ces éléments physiques permettant une interaction rapide avec les différents contrôleurs.
La génération de dispositifs actuels dotés de traitements numériques du début à la fin de la chaîne semble remplacer petit à petit les éléments physiques par des contrôles globaux ou bien à travers des systèmes tactiles.

Une console de mixage avec un iPad

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La tablette iPad de la fameuse firme a l’emblème de la pomme en partie croquée est devenue si populaire qu’elle a révolutionné l’approche en matière d’interface utilisateur, avec la vision, l’utilisation nouvelle de l’écran tactile, et l’interaction physique.
De nombreux fabricants, après avoir regardé avec un brin de curiosité incrédule ce nouveau venu, ont adopté cette interface, et ont développé des applications dans différents domaines et industries avec plus ou moins de réussite. L’approche choisie par Mackie dans la conception de sa console DL1608 est assez intéressante voire surprenante, et mérite un examen attentif.

Présentation

Le poids, l’encombrement et les dimensions

Le nombre de voies d’entrées est relativement important mais au déballage de la bête, l’encombrement et le poids restent très raisonnables avec des dimensions de 394 mm x 292 mm x 99 mm pour 3,6 kg.
La DL1608 est munie d’un certain nombre de connecteurs et de potentiomètres que nous pouvons décrire comme suit.

En face arrière 

  • 12 embases au format XLR-3 points et 4 embases Combo (XLR-3 et Jack 6,35 mm), ces dernières embases permettront de recevoir soit du niveau microphonique, soit du niveau ligne. Au total 16 entrées.
  • 2 embases XLR-3 M pour les sorties principales, master.
  • 6 embases jack 6,35 mm pour les sorties des auxiliaires.

Les connecteurs

Les connecteurs sont de marque Neutrik, et même si la surface semble bien construite, les matières plastiques moulées sont à l’honneur.

Interrupteurs : marche arrêt et activation globale de l’alimentation fantôme

Sur le côté gauche arrière on trouve l’interrupteur de mise en/hors tension de la surface, et à côté un interrupteur de mise en/hors service global de l’alimentation fantôme. Le fait qu’un unique interrupteur permette l’activation ou la désactivation de l’alimentation fantôme pour toutes les entrées est assez dommage. La recherche de réduction des coûts aurait pu conduire à un compromis sélectionnant l’alimentation fantôme par blocs de 4 entrées.

L’alimentation externe

Situé en retrait, on trouve le connecteur recevant l’alimentation (bloc d’alimentation externe universel 12 V), ce qui à l’usage peut s’avérer agaçant et peu pratique mais permet une réduction significative du bruit de fond.

Embase RJ45

Une embase RJ45 permet le raccordement de la surface à un réseau via un commutateur ou un routeur WiFi.

Sécurité anti-vol optionnelle

La surface comporte une fente de forme oblongue située à l’arrière du châssis appelée Kensigton Lock, permettant d’insérer une pièce de verrouillage reliée à un câble en acier, pour éviter la disparition inopinée de la surface de contrôle.

Les potentiomètres

Le haut de la surface comporte un certain nombre de potentiomètres dont la préhension est rendue aisée par la matière caoutchouteuse les constituant. Ils sont relativement espacés les uns des autres. Chaque potentiomètre comporte un marquage circulaire de repère et surtout une indication électroluminescente bicolore située en haut à droite de chacun.

Cette indication constituée de deux couleurs primaires permettra un ajustement aisé du niveau d’entrée. La couleur verte apparaît lorsque le signal présent se situe à -20 dB et l’indication changera de couleur lors du passage à des niveaux trop forts (présence de surcharge) et apparaîtra -3 dB avant la surcharge.

Aucune mémorisation des positions des potentiomètres d’ajustement de gain micro n’est prévue. Le fait que le contrôle soit purement analogique ne permet ni mémorisation, ni rappel, ni contrôle distant ; le seul moyen sera de noter ou de photographier leur position (relative) avec un appareil photo…surprenant pour une console numérique. On retrouve aisément l’embase casque de monitoring avec son potentiomètre associé.

A l’usage

La surface ne comporte donc que peu d’éléments “interface utilisateur” physiques. Le concept réside dans l’utilisation d’un iPad glissé dans le dock, alimenté et rechargé par la surface.

Le PadLock permet de lier l’iPad à la surface pour en éviter le vol.

IPad et Wifi

Mackie DL1608 PSU & embaseRJ45Il est possible aussi d’utiliser l’iPad hors dock en mode Wifi. Dans ce cas, il est nécessaire de raccorder un routeur ou point d’accès wifi à l’embase RJ45 située à l’arrière de la console. La surface ne dispose que de cette embase RJ45 et le routeur wifi n’est pas intégré, il faudra donc en ajouter un.

Une fois le routeur wifi raccordé et configuré, il est possible d’y connecter un iPad et Mackie indique que la surface peut recevoir jusqu’à 10 iPad raccordés simultanément en Wifi, ce qui permet d’envisager des choses assez intéressantes. L’iPad du sonorisateur et des iPads pour chaque musicien, en toute déduction logique donc chaque musicien pourrait se faire lui-même son petit mixage à travers son propre iPad.

Pour le test nous avons utilisé différents iPads de seconde génération ; les iPads de quatrième génération ne fonctionneront que partiellement avec la surface DL1608 du fait de l’utilisation du connecteur dock Lightning…Leur usage sera donc seulement en mode Wfi.

Bien entendu, il est possible d’utiliser un adaptateur pour insérer l’ipad dans le dock comme Mackie le suggère mais cela ne donnera pas un système aussi bien intégré. De plus, il ne sera plus possible de mettre en place le kit anti-vol (PadLock) qui sécurise l’ipad sur le dock.

L’application « Mackie Master Fader »

Après récupération de l’application gratuite ‘Mackie Master Fader’ (version à ce jour 1.4.1) sur l’Apple store, notre iPad est fin prêt à être inséré dans le dock de la surface. Dès le lancement de l’application, celle-ci propose une mise à niveau du firmware de la surface. Cette opération assez rapide se déroule très simplement.

L’application lancée, l’interface utilisateur qui apparaît est somme toute très explicite et nous rapproche de la vision classique d’une console de mixage.

La vue de mixage

On retrouve :

  • Nos potentiomètres rectilignes (Faders), quelques boutons mute, solo, potentiomètre panoramique.
  • Le bas de l’interface graphique nous montre les noms et une zone graphique permettant d’associer à la tranche (instrument ou source) une icône ou une photo.
  • Un bouton pour chaque tranche complète la palette, et permet d’accéder aux différents traitements (égaliseur 4 bandes paramétriques, gate, compresseur).
  • Chaque tranche dispose de la même palette de traitements.
  • Cette vue dispose de différentes zones tactiles : la partie fader peut glisser en latéral pour révéler la suite des tranches (8 sont visibles simultanément).
  • La plage d’action des potentiomètres rectilignes (faders) va de – l’infini à +10 dB. Ils comportent tous un bargraph indiquant en permanence le niveau du signal à l’entrée de cette tranche (avant tout traitement). Il est constitué de 3 zones de couleur. Le bas de couleur verte de -90 dBFS à -18 dBFS, puis  le jaune = -18 dBFS et le rouge (surcharge) = -3 dBFS.
  • Il est possible d’attribuer un nom et une icône ou une photo à chaque entrée, une bibliothèque d’icônes d’instruments est intégrée à l’application : pied de grosse caisse, caisse claire, guitare, clavier, tom, chanteur, chanteuse, etc….).
  • En haut de la fenêtre au centre, on retrouve le réglage ou ajustement effectué sur la tranche actuellement sélectionnée.
  • Chaque tranche affiche de manière réduite la courbe d’égalisation entrée.

Les correcteurs paramétriques

Il existe deux types de correcteurs paramétriques : Modern et Vintage

Modern

Le correcteur paramétrique dispose de 4 bandes, deux bandes de type cloche (bell) et deux bandes au choix de type cloche (bell) ou plateau (shelf). La largeur de bande, Q, est réglable de 0,5 à 16 par pas de 0,1.

La section d’égalisation est complétée par un filtre coupe-bas à fréquence glissante (jusqu’à 700 Hz). Un inverseur de polarité est aussi disponible dans cette page.

Vintage

Là, le correcteur présente une interface utilisateur dont les réglages sont pré-caractérisés.

  • Le filtre passe-haut (HPF) propose 4 choix de coupures à pente fixe : 50; 80; 160 et 300 Hz.
  • Le correcteur bas propose 5 choix de fréquence (35; 60; 110, 220; 330 Hz)
  • Le correcteur médium propose 6 choix de fréquences (360 Hz; 700 Hz; 1,6; 3,2; 4,8; 7,2 kHz)
  • Le correcteur aigu quand à lui propose 5 choix de fréquences (3,3; 4,7; 6,8; 10; 15 kHz)
  • Une sélection globale d’efficacité est proposée entre Wide et Narrow.

Gate & Compresseur

L’accès à ces deux modules s’effectue via un glissement vers le bas depuis la partie correcteur.

Gate

Deux modes sont également proposés : Modern ou Vintage.

Modern

Le gate comporte les réglages habituels de ce type de traitement dynamique : Threshold, Range, Attack, Hold, Release. La représentation classique de l’action d’un noise-gate.

Vintage

On a droit à une superbe interface graphique flanquée d’un bon gros Vu-mètre à aiguille, avec un sélecteur permettant la lecture du signal entrant, sortant ou de la réduction de gain. Côté paramétrage, on dispose d’un bouton Threshold, d’un bouton Hold,  et d’un clavier dédié à la fonction Attack avec trois constantes de temps : Fast, Médium, Slow. Un autre clavier correspond  à la fonction Release avec trois constantes de temps : Fast, Médium, Slow.

Le Compresseur

On retrouve les deux modes de travail proposés sur les correcteurs et le gate : Modern ou Vintage.

Modern

Le compresseur comporte les réglages habituels de ce type de traitement dynamique avec réglage de Threshold (seuil), Ratio (taux), Attack (temps d’attaque), Release (temps de relâchement), Gain. La représentation est classique.

Vintage

Le compresseur comporte la même interface graphique flanquée d’un bon gros Vu-mètre à aiguille que le gate, avec un sélecteur permettant la lecture du signal entrant, sortant ou de la réduction de gain. L’utilisateur dispose d’un bouton Threshold, d’un bouton Gain, d’un clavier tactile dédié à la fonction Attack avec trois constantes de temps : Fast, Médium, Slow. Un autre clavier pour la fonction Release donne le choix entre trois constantes de temps : Fast, Médium, Slow. Enfin le dernier clavier tactile permet la sélection du taux (Ratio) avec les rapports suivants : 2:1, 4:1, 8:1, 12:1, 20:1.

Multi-effets : La réverbération et le délai

MACKIE DL1608 - Echo


Un balayage de l’écran vers le bas avec le doigt permet l’accès aux réglages de réverbération et délai. Le module réverbération comporte neuf algorithmes parmi : Plate, Ambience, Small Room, Medium Room, Large Room, Hall, Cathedral, Gated Reverb, Spring.

Chaque algorithme permet l’accès à six réglages différents : le niveau de départ, le pré-délai, damping (amortissement), Decay (décroissance), Rolloff (coupure), et le niveau. Le module délai comporte un choix parmi 5 modes : mono, tape écho, stéréo, pingpong, multi-tap. Chaque module comporte deux bibliothèques de presets : usine et utilisateur, de réglages accessibles.

Enregistrement et lecture avec iPad

Lors du raccordement de l’iPad sur le dock, une tranche supplémentaire apparaît. Elle s’appelle naturellement iPad et permet d’aller récupérer des fichiers son dans l’iPad et de les lire dans le but de les mixer avec les autres sources.

Il est possible d’enregistrer avec l’iPad grâce au bouton record, néanmoins cette fonctionnalité d’enregistrement n’est seulement possible que lorsque l’iPad se trouve sur son dock, l’enregistrement n’est pas possible à travers la liaison wifi.

La section Master

DL1608 GEQLa section Master va nous permettre de passer entre le mixage principal (Gauche & Droite vers les connecteurs XLR-3 à l’arrière de la surface) et les différents autres mixages auxiliaires avec 6 départs auxiliaires sur embases jack 6,35 mm. Ces mixages permettront (par exemple) d’envoyer le signal au retour de chaque musicien.

Chaque sortie (master et aux) comporte un égaliseur graphique, permettant d’égaliser la diffusion principale mais aussi les retours musiciens indépendamment.

L’application pour iPhone, iPod

Il existe aussi une application Mackie pour iPhone et iPod (Mackie My Fader) Version 1.0.1

Nos mesures

Les préamplificateurs micro, basés sur la technologie Onyx propre à Mackie, sont déjà bien connus sur d’autres produits de la marque. Ils sonnent très correctement. La surface utilise des convertisseurs Cirrus Logic 24 bits.

Figure 1

Le gain des préamplificateurs est de 60 dB. En fait, par rapport à notre procédure habituelle où nous faisons les mesures sur une tranche à partir de la sortie Direct Out, le jeu est un peu faussé car, ne disposant pas de sorties directes, la mesure prend en compte la chaîne totale, notamment les réglages de panoramique et de gain de mélange. Le gain réel mesuré est de 57,5 dB avec panoramique totalement à gauche (ou à droite) et faders de voie et master à 0. Il y a donc un manque de 2,5 dB, pas vraiment gênant en exploitation. La loi panoramique est de 3 dB, donc -3 dB au centre.

La courbe de la figure 1 montre la réponse en fréquence aux gains max, médian et min. Pas dincident quel que soit le gain, même dans les basses fréquences. On note en haut de bande la coupure « brickwall » juste en dessous fs/2 (24 kHz) purement numérique (doù les petites sur-oscillations) qui dénote labsence de filtrage analogique complémentaire.

Le niveau max de sortie (en symétrique) est mesuré à +22 dBu avec charge à 200 kΩ et +16 dBu avec charge de 600 Ω, ce qui signifie que limpédance de sortie est de 600 Ω, ce qui est un peu élevé si plusieurs appareils sont reliés ou si de grande longueurs de câble sont mis en œuvre (réduction HF). Bizarrement, sur les sorties aux elle avoisine 250 Ω (en symétrique), ce qui est mieux. C’est un choix. On aurait préféré l’inverse, bien que l’on comprenne que le constructeur ait privilégié les longues liaisons pour les retours des musiciens.

Le niveau max admissible en entrée atteint un +22 dBu (THD : 0,8%) tout à fait correct. L’impédance d’entrée mesurée en entrée micro, XLR, est légèrement inférieure à 3 kΩ : très bien. Signalons que sur les quatre dernières tranches (13 à 16), dotées d’embases Combo (XLR-TRS), c’est le choix d’une liaison en jack symétrique qui donne 8 dB de plus en admissibilité, et fait passer l’impédance d’entrée à 30 kΩ pour des sources de niveau (et d’impédance) ligne.

Bruit et CMRR

Au plan bruit, nous obtenons un bruit ramené à l’entrée  de -128 dBu en non pondéré et 130,5 dBu en pondération A (impédance de source de 150 Ω), ce qui est excellent et signifie par ailleurs que le bruit est uniformément réparti sur toute la bande.

En revanche les caractéristiques de réjection de mode commun (CMRR) sont un peu en deçà de nos attentes, avec respectivement 51 dB à 40 Hz, 52 dB à 1kHz et 51 dB à 10 kHz, au gain minimum, et 51,5 dB , 54,5 dB et 54,5 dB au gain max. La mesure est faite selon la méthode classique, sans déséquilibrer les impédances de source (ce qui détériorerait encore les résultats). Là encore, les grandes longueurs de câble en entrée sont à proscrire.

Distorsions

Mackie DL1608 - THD totale

Figure 2

Pour la distorsion harmonique (plus bruit, THD+N) au gain max, nous avons mesuré 0,009 % à 40 Hz, 0,0006 % à 1 kHz. Au gain médian (30 dB) , cela devient respectivement 0,001%, 0,0014%. Enfin au gain unitaire, on obtient 0,0012 %, 0,0013%. Ce sont là d’excellents résultats. La distorsion d’intermodulation (SMPTE) avoisine 0,013% au gain max et 0,0085 au gain minimum, ce qui est un peu moins bon. La courbe de la figure 2 donne les résultats de THD au gain médian et max sur toute la bande. Il s’agit de la somme quadratique de toutes les harmoniques (jusqu’au rang 10). On constate un niveau moyen très bas et une remontée, normale, aux fréquences hautes sans toutefois dépasser les 0,02 %.

Mackie DL1608 - spectre 1 kHz 0dBu

Figure 3

La courbe de la figure 3 donne la réponse spectrale avec un stimulus à 1 kHz. L’enseignement que l’on peut en tirer est d’une part que les harmoniques paires sont prépondérantes (ce qui est toujours plus flatteur à l’oreille) et d’autre part que le plancher de bruit est très bas dans la bande (ce qui confirme les mesures de bruit).

Les deux bandes latérales à 47 et 49 kHz (modulation de la fréquence d’échantillonnage) sont à -115 et -120 dB (très bien). En revanche le filtrage dans le seul domaine numérique laisse apparaître une remontée du bruit (inaudible) au-dessus de 2 fs (96 kHz).

Les correcteurs

Les Eq sonnent assez bien mais ne semblent pas être si opérants à l’écoute que le réglage visuel laisse apparaître, ce qui ne posera pas de problèmes particuliers à l’usage.

DL1608 courbes correcteurs

Figure 4


Les réponses mesurées (figure 4) correspondent aux paramétrages effectués sur la tablette ; toutefois sur le débattement max (+/- 15 dB), on note une troncature. Les filtres coupe-bas sont à pente fixe du 2e ordre (-12 dB/oct.).

Traitements de dynamique

La figure  5 montre que les traitements de dynamique se comportent remarquablement, pas d’ondulation sur les portions post-seuil, même en limiteur. L’action du « soft knee », ici en limiteur est bien dosée. Tout est bien tenu.

DL1608 dynamique

Figure 5


En revanche nous trouvons que le fait de libeller les réglages en dB par rapport au 0 dBFS sur l’interface est assez déroutant. Certes il s’agit d’une console numérique mais les techniciens et opérateurs son connaissent bien ce que représente, en niveau, le dBu (0 dBu, 775 mV) ou le dBV (0 dBV, 1V) mais le dBFS (full scale)? Lui dépend des choix de conversion et d’amplification post-conversion adoptés. En général on fixe le niveau de référence 0 dB à + 4 dBu, niveau nominal. Il faut donc savoir que dans notre cas 0 dBFS = +22 dBu ou +20 dBV. Ainsi la courbe du Gate en jaune sur la figure 5 avec un seuil à -8 dBu a été entrée sur l’iPad à -30 dB (voir écran).

La latence

La latence mesurée à partir du temps de retard de groupe est de 1,5 ms, conforme aux données constructeur, ce qui reste raisonnable puisque cela prend en compte les conversions à 48 kHz (Fs) et le traitement de signal DSP

En exploitation

Mackie DL1608 - Vue avLe couple surface et iPad est redoutable de convivialité et de simplicité, les fonctionnalités disponibles sont amplement suffisantes pour un concert ou un spectacle de petite taille.

Les réglages de la diffusion principale pourront s’effectuer avec l’égaliseur graphique, chaque sortie auxiliaire comporte aussi un égaliseur graphique. On aurait aimé voir aussi un correcteur paramétrique en plus du graphique sur chaque sortie.

Pour les tranches d’entrées, chacune d’entre elles dispose exactement des mêmes fonctionnalités sans compromis. Un correcteur paramétrique 4 bandes, un filtre coupe-bas à fréquence glissante, sept couches de mixage différentes (master + six départs auxiliaires), compresseur/limiteur par tranche, une réverbération et un écho comme multi-effet. Il manque néanmoins un second multi-effet intégré tel qu’une réverbération.

Le fait de pouvoir se promener avec l’iPad en guise d’interface utilisateur dans la salle est un avantage conséquent et très plaisant pour bien affiner les réglages. Il faut noter que seules 8 voies sont visibles simultanément dans la page principale, et qu’il faudra faire « glisser » celle-ci pour faire apparaître les voies suivantes. Ce détail, assez bénin en balance, peut toutefois s’avérer pénalisant en prestation proprement dite dans le cas où il s’avère nécessaire de baisser très rapidement une voie qui ne se situe pas sur la fenêtre en cours d’affichage. Il faudra donc faire glisser, chercher, puis abaisser.

L’approche iPad, bien que très ergonomique, ne remplace toutefois pas les bons vieux « faders », potentiomètres et interrupteurs physiques qui permettent une très grande rapidité d’exécution. Il est dommage que la console ne dispose pas d’origine d’un routeur Wifi. Le fait de devoir en acquérir un et de le raccorder à l’extérieur est assez agaçant, surtout lorsque celui dont on dispose ne convient pas (on en a essayé plusieurs pour obtenir un  résultat correct).

La console ne dispose pas d’interface USB ou firewire, ni de sortie numérique (au moins AES/EBU pour le G/D), qui permettrait de la raccorder à un ordinateur comme une carte son et donc d’effectuer des enregistrements dans le domaine numérique, ou encore d’attaquer un processeur de diffusion sans reconvertir. La seule possibilité d’effectuer les enregistrements avec l’iPad est pratique mais s’avère limitative à l’usage. Certes, la place est comptée …

Signalons enfin que l’embase du dock est munie d’un connecteur 30 broches: la compatibilité est donc acquise pour les iPad 1, 2, 3 mais seulement en wifi pour l’iPad 4.

Tarif catalogue Algam : 1067,73 € HT (1277 € TTC). Auquel il faudra rajouter l’iPad si vous ne l’avez déjà.

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Une boîte de direct avec mute et sortie « tuning »

Radial StageDirect

Radial StageDirectRadial vient d’introduire une nouvelle boîte de direct, StageDirect, qui rassemble toutes les fonctionnalités qu’on trouve sur ce type de matériel en y ajoutant deux fonctions essentielles sur scène.
Un mode silencieux (mute) déclenché par pédale de commutation qui désactive l’envoi à la régie façade lorsqu’on change d’instrument ou qu’on l’accorde, et une sortie spécifique pour l’accordage de l’instrument.

Une sortie « Tuner » asymétrique adaptée en impédance sur embase jack 6,35 est donc ajoutée à la sortie asymétrique, isolée par transfo, dévolue à l’amplificateur et à la sortie symétrique adaptée sur XLR pour la console.

Le panneau arrière d’interconnexion du radial StageDirect

Le panneau arrière d’interconnexion avec à gauche la sortie pour accordage de l’instrument jamais « mutée » et à droite l’embase d’alimentation (lorsque le 48 V fantôme n’est pas utilisé).

Cette sortie reste toujours opérationnelle même lorsque les envois à l’ampli et à la façade sont « mutés ». On évite de la sorte les bruits indésirables envoyés dans le système de diffusion et dans les retours lorsque le musicien change d’instrument ou l’accorde.

Le mode silencieux opère par un appui fugitif (bascule électronique), de même que le passage au mode actif. Cela élimine par voie de conséquence tout accrochage qui pourrait être dû à un instrument branché mais non utilisé. La commutation est réalisée sans aucun bruit.

La StageDirect peut s’alimenter via la liaison fantôme en 48 V ou encore en 15 V DC à l’aide d’un adaptateur et de la régulation de tension interne. Elle est dotée d’un inverseur de polarité, d’un pad (-10 dB) et d’un filtre coupe-bas commutable à trois positions (flat, 60 Hz et 200 Hz).

Quelques caractéristiques :

Réponse en fréquence : 20 Hz- 20 kHz
THD sur toute la bande : < 0,01 %
Dynamique : 100 dB
Impédance d’entrée : 250 kohms (étage d’entrée à FET en classe A)
IMD : 0,012%
Impédance de sortie (symétrique) : 250 ohms
Gain : 5 dB
Niveau max accepté en entrée : + 13 dBu

 

La tendance est au plus compact

RCF étend sa gamme D-Line avec le HDL10-A

Le nouveau Line Array HDL10-A amplifié (ébénisterie composite) de RCF est une réplique plus compacte du HDL20-A introduit l’année dernière, et proposé avec son sub dédié 8004-AS venant se positionner entre les modèles 8003-AS et 8006-AS.

Sur le stand RCF à PL&S 2013. Depuis l’arrière des TTX-A, maintenant commercialisées, on distingue les nouvelles HDL 10-A montées sur leur subs.

Le succès rencontré par le système HDL20-A a fait émerger le besoin d’une version plus compacte et encore plus légère, mieux adaptée à l’installation ou au Live pour de petites jauges. Cette nouvelle mouture conserve les choix technologiques adoptés pour le 20-A, système 2 voies à symétrie coplanaire avec deux HP 8 ‘’ (bobine 2,5 ‘’) encadrant une compression à diaphragme 2,5’’ montée sur le même guide d’onde. Le HDL10-A dispose de la même amplification classe D embarquée de 700 W RMS (500 W, LF + 200 W, HF) capable de délivrer une puissance crête de 1400 W. Le SPL max d’une boîte atteint 133 dB.

Le traitement de signal, outre les protections, le limiteur et le filtrage de raccordement, prend en charge différents presets de conformation de la réponse adaptés à la configuration de la ligne, notamment pour les fortes inclinaisons de bas de ligne (J shape) ou au contraire la projection « lointaine », ligne droite, voire encore des presets spécifiques adaptés à une exploitation en installation.

Le HDL10-A est mieux adapté à la réalisation de clusters « stackés » comme ici au-dessus de deux subs 8004-AS.

L’ébénisterie est réalisée en composite polypropylène avec des renforts internes en multipli et accueille deux poignées latérales en aluminium (recouvert de caoutchouc) pour une prise en main facilitée. L’ouverture horizontale est de 100° et une boîte seule affiche une dispersion verticale de 15°. Le système d’accroche peut supporter jusqu’à 16 boîtes avec un pas angulaire minimum de 2°.

Le sub 80004-AS amplifié met en œuvre un 18’’ longue excursion spécialement développé pour la série D-Line dans une structure bass reflex. L’amplification de bord est confiée à un double ampli classe D (pont) de 1250 W (2500 W crête). Le DSP de traitement de signal prend en charge les réglages de fréquence raccordement, les protections, l’ajustement des délais et un mode de diffusion cardioïde. En fait c’est la reprise conforme des fonctionnalités du 8006-AS (double 18’’). Sauf que RCF a conçu l’enceinte de façon à ce que, positionné verticalement, ce sub s’insère aisément au sol ou en accroche dans une ligne de HDL10-A (même empreinte), mais positionné horizontalement, il présente la même empreinte qu’une boîte HDL 20-A, qu’il pourra donc compléter en renfort de grave au sein d’une ligne en accroche.

Le moniteur Ayra 4, dernière adjonction à la gamme Ayra.

Enfin lors de Prolight & Sound 2013, RCF a dévoilé l’Ayra Four, version 4’’ des écoutes de proximité et moniteurs personnels 2 voies Ayra proposés jusqu’à présent en 5, 6 et 8’’. Le petit dernier utilise le même tweeter « soft dome » 1’’ avec guide que ses ainés et un transducteur 4’’, dont le cône est réalisé en matériau composite fibre de verre, chargé en bass reflex. L’évent de type laminaire à faible distorsion débouche en bas de l’ébénisterie.

Le panneau arrière et l’amplification classe AB de 60 W RMS sont également les mêmes que sur le modèle 5’’ avec une ébénisterie en médium laqué du plus bel effet dont les angles arrondis minimisent la diffraction. Le sub 10’’ de la gamme Ayra viendra le compléter dans les applications où plus de punch s’avère nécessaire dans le bas du spectre.

Tous ces nouveaux produits seront disponibles commercialement dans le courant de cet été.

 

Après les QX500

EAW propose de nouvelles QX, les QX300

EAW décline la gamme QX500 dans un format plus compact : 600 x 600 x 505 mm et en deux voies. La série QX300 est équipée de quatre HP de 10″ longue élongation au lieu des 12″ des QX500 et d’un moteur à diaphragme 4″ et gorge 1,4″ en remplacement du moteur coaxial deux voies (diaphragmes 3,5’’ et 1,75’’). La QX300 peut être utilisée en mode passif ou bi-amplifiée.

Le système acoustique exploité, dans une boîte pyramidale tronquée, est comme sur les QX500, un diffuseur de type coaxial avec la compression haut médium-aigu pavillonnée entourée, sur les quatre pans internes de la boîte, deux par plan, de quatre HP 10’’ longue excursion à moteur Néodyme alignés en phase. Cette structure permet de réaliser, en installation (moyenne portée), des clusters plus petits qu’un line array classique à SPL et homogénéité de diffusion équivalents.

Vue interne, deux des quatre 10'' montés.

Six modèles composent cette gamme selon les différentes directivités proposées (H x V): QX364 (60° x 45°), QX366 (60° x 60°), QX394 (90° x 45°), QX396 (90° x 60°), QX399 (90° x 90°) et QX326 (120° x 60°).

Les niveaux de pression acoustique restitués sont proches de ceux de la grande sœur : 135 dB SPL continus pour le grave et entre 129 et 133 dB SPL continus pour la partie medium-aigu suivant l’ouverture.

Les enceintes de la gamme QX300 sont proposées, quelles que soient l’ouverture et la couleur, noir ou blanc, au prix public HT de 3910 euros.
Mais cette gamme est également disponible en version « Weather Proof » en noir au prix de 5670 € HT public.

 

Un micro de mesure ou un logiciel Studio One V2 Producer offert

Opérations Presonus d’Arbiter France

Arbiter France, importateur des matériels et logiciels Presonus, lance plusieurs opérations promotionnelles pour le début de l’été sur la marque la plus cajun de l’univers de la musique et de l’audio pro.

Entre le 1er juin et le 31 juillet 2013, tout acquéreur d’une interface AudioBox USB ou d’un pack AudioBox Studio auprès du réseau de vente Presonus, se verra offrir une licence pour le logiciel Studio One V2 Producer.

Par ailleurs l’opération sur la console numérique StudioLive 24.4.2 qui se terminait le 21 mai est reconduite jusqu’au 31 juillet : l’acquéreur d’une console StudioLive 24.4.2 dans le réseau Presonus sera gratifié d’un micro de mesure Presonus PRM1.

Pour participer :
AudioBox USB
StudioLive 24.4.2

 

Depuis le 1er juin

ALGAM a pris la distribution d’Ampeg et Mackie


LOUD Technologies Inc, propriétaire des marques Ampeg et Mackie, et ALGAM viennent de signer un accord de distribution au terme duquel Algam se voit confier la distribution française (effective depuis le 1er juin) de ces deux marques réputées au sein respectivement de ses divisions commerciales Camac et Gaffarel.

Algam qui distribue déjà Martin Audio, autre marque du groupe américain, devrait selon Tony Williams (Directeur des ventes EMEA Loud) pouvoir nettement améliorer la communication française sur ces deux marques par ailleurs bien établies. Pour Gérard Garnier, président d’Algam, « cela renforce le partenariat fructueux engagé depuis des années avec Martin audio. Ampeg est une des marques les plus prestigieuses de l’industrie musicale et Mackie reste une des compagnies les plus innovantes sur le marché ».

 

ALAS : Advanced Line Array System

DAS AERO40A, la famille AERO s’agrandit

Introduit en début d’année lors du Namm et présenté à Prolight & Sound, le nouveau système Line Array 3 voies, amplifié, moyen format de DAS met en œuvre un nouveau système de prépositionnement angulaire et d’accroche, des transducteurs spécialement développés et une électronique embarquée également « étudiée pour ».

Ligne de 8 AERO40A ; noter le système de réglage et d’accroche intégré.

Ligne de 8 AERO40A ; noter le système de réglage et d’accroche intégré.

Système 3 voies, l’Aero40A exploite une amplification classe D trois canaux de respectivement 1 kW pour la section grave, et 2 x 500 W répartis entre le HP 8’’ de médium à moteur Néodyme spécialement conçu et les deux compressions à gorge 1,5’’ M-75N montées sur le nouveau guide d’ondes (planes) SERPIS BPS-2912.

Physiquement, la section aigue est encadrée par le médium « pavillonné » et le nouveau 12’’ à moteur Néodyme alloué aux basses fréquences.
En fait, trois pièces de montage et de charge en aluminium injecté viennent se fixer sur l’ébénisterie trapézoïdale réalisée en multiplis de bouleau.

De même à l’arrière, deux pièces d’aluminium injecté accueillent l’ensemble de l’électronique tout en faisant office de radiateur. Latéralement, le système d’accroche en acier permet un réglage aisé de l’angulation par doigt et fixation par goupilles intégrées à la boîte.


Les trois sections sont montées sur des pièces en alu faisant office de guide, de pavillon et de charge avec évent latéral pour le 12’’.

Les trois sections sont montées sur des pièces en alu faisant office de guide, de pavillon et de charge avec évent latéral pour le 12’’. Une grille en acier perforé vient protéger les éléments acoustiques.

De part et d’autre des radiateurs, les raccordements audio à gauche et réseau à droite.

De part et d’autre des radiateurs, les raccordements audio à gauche et réseau à droite. Une belle réalisation !


L’électronique est animée par une alimentation à découpage et la section de traitement de signal (DSP) utilise des filtres de raccordement FIR (non récursifs) à forte de pente (de type brickwall), pour un parfait alignement entre les voies, de même qu’une section de protection et limitation améliorée. Cette nouvelle électronique embarquée met en œuvre par ailleurs des convertisseurs AN/NA haut de gamme pour élargir la plage dynamique et abaisser les niveaux de THD.

L’ouverture horizontale d’une boîte est de 90° (à – 6 dB) et la réponse en fréquence s’étend de 60 Hz à 20 kHz sans accidents (- 10 dB).

Le système se contrôle en réseau avec le logiciel DASNet.

 

Nouveautés câbles audio et vidéo

Klotz : câbles micro, guitare, AES et fibre

Lors du dernier Prolight & sound, Klotz A.I.S. a présenté de nombreuses nouveautés, aussi bien en matière de câbles et cordons assemblés qu’en dispositifs de patching voire encore en adaptateurs. Nous présentons ici les nouveautés « câbles » et dans un prochain volet, nous aborderons la partie « matériel d’interconnexion ».

Câbles micro

Le cordon microphone M1 vient d’être amélioré. Il utilise désormais des connecteurs Neutrik XLR métallisés couleur bronze réalisés pour Klotz dans un matériau composite haute résistance. Il exploite le câble renommé MY206 avec écran de haute efficacité, et dont la symétrie de la paire torsadée est remarquable. Il offre en outre une faible capacité (60 pF/m) qui permettra sans problème de tirer de grandes longueurs. Le M1 est proposé en longueurs de 1, 2, 3, 5, 10, 15 et 20 m.

Le MC5000, câble micro studio haut de gamme, est maintenant proposé en version touring, MC5000PS, avec une gaine externe en polyuréthane (PUR). Ce câble présente une très faible capacité linéïque, 55 pF/m, et ses conducteurs en paire torsadée de 0,5 mm2 sont parfaitement maintenus grâce à une gaine interne injectée en PVC. Le double écrantage est confié à deux spirales de fils de cuivre nu enroulées en sens inverse.

Câbles guitare

Le cordon guitare « 59 Vintage », en référence à la fin des années cinquante et à l’ère Presley, est constitué d’un câble à faible capacité (115 pF/m) doté d’un double blindage : gainage plastique conducteur (chargé carbone) pour éviter les bruits microphoniques  et  tresse externe sous le revêtement final réalisée en multibrin de cuivre nu enroulé en spirale contre les interférences. Le revêtement externe est en textile comme dans les années 60, ce qui non seulement améliore l’esthétique et le toucher, mais apporte également une haute résistance sans altérer la flexibilité. Les connecteurs jack sont à contacts plaqués or avec protection interne. Ce câble est uniquement proposé en longueur de 3 m.

« Vario Stéréo » est un cordon dédié aux guitares et basses stéréo comme par exemple certaines Gibson, Rickenbacker, Paul Reed Smith, ou autres Godin dans lesquelles les signaux des capteurs sont transmis sur deux canaux différents. Les connecteurs sont stéréo côté instrument avec deux câbles mono côté ampli. Vario est équipé de connecteurs Neutrik avec pince anti-traction. Le câble lui-même est le modèle éprouvé KIK de Klotz avec double blindage (dont un en plastique conducteur chargé carbone) et tresse extérieure en « Rilsan » avec manchon sur les embouts mono. Vario est proposé en plusieurs longueurs.

Câbles numériques AES

La gamme de câbles pour transmissions audionumériques AES en installation fixe « Sentinel » s’accroit avec des multipaires en 4, 8 et 16 paires.
Ces câbles, d’impédance caractéristique 110 ohms (conducteurs en paire torsadée de 0,57 mm de section), disposent d’un triple écrantage; un feuillard AL/PETP enserre chaque paire et le multi est lui-même écranté par feuillard plus tresse. La gaine externe est sans halogène et ignifuge.

Câbles fibre

Les robustes câbles pré-assemblés pour applications mobiles de la série FibreLink, ont une extrémité équipée de connecteurs LC, ST ou SC et l’autre équipée au choix, soit d’un connecteur SmartBEAM de KLOTZ, soit d’un connecteur opticalCON Neutrik. SmartBEAM est un connecteur à lentille compatible avec les systèmes du marché équipés de connecteurs « EBC Junior ».

Le câble FibreFLEX Breakout à proprement parler, maintenant disponible au mètre (F-MA2F2, F-MA2S2), comporte deux éléments « breakout » tressés ensemble, au choix avec des fibres OM2e Multimode ou Monomode (gradient d’index) de type OS2. Des signaux à large bande passante (10 Gigabit Ethernet) peuvent être transférés avec une fibre Monomode sur une distance allant jusqu’à 10 km.

La couche primaire, en acrylate d’épaisseur 0,5 mm, offre la meilleure protection possible des fibres contre les charges mécaniques. Les gaines des éléments en élastomère thermoplastique (TPE), garantissent flexibilité et résistance à la charge, même sous des températures extrêmes. La gaine externe épaisse en PUR, assure la protection de l’ensemble. Elle est ignifuge, résiste aux UV et aux températures allant de -40 à 85°C.

Signalons pour finir la parution du premier catalogue regroupant tous les câbles nus professionnels (bulk) dédiés à l’audiovisuel.

Création multimédia et diffusion vidéo pour l’événementiel

ShowKube présente « Kshow » et inaugure son Showroom le 30 mai.

La jeune société franco-espagnole ShowKube, récemment installée pour son antenne française au Parc de l’Evénement (91160, Longjumeau), inaugure son nouveau showroom le 30 mai prochain et lance commercialement à cette occasion son produit phare Kshow lors d’une journée portes ouvertes (de 9h30 à 20h) dans ses locaux franciliens.

ShowKube est issue de la rencontre de spécialistes de la vidéo et de l’événementiel avec des experts de l’ingénierie informatique et des télécoms.
Depuis un peu plus de 2 ans, elle propose des produits, services et des solutions globales, dédiés à la communication et au traitement vidéo en temps réel pour la création et la gestion d’événements dont Klive (système de diffusion via streaming), Kview (diffusion multicast de 8 flux en direct et simultané) et Kstudio (interface web de gestion de contenus multimédias).

Kshow, le "tout en un" de la diffusion et de la présentation vidéo.

Kshow, système de présentation et de diffusion 4U, réunit au sein d’une même structure matérielle et logicielle (OS Linux) d’utilisation intuitive, un mélangeur vidéo, une « timeline » pour l’édition temporelle d’encodage, un puissant média serveur 4 K avec stockage des médias interne par DD, et un moteur de composition vidéo en temps réel (la latence due au traitement est inférieure à deux images !). C’est une solution qui, selon les cas et les applications, prend en charge ce qui se fait d’ordinaire avec deux, voire trois appareils.

Le 13 mai dernier pour la cérémonie de remise des prix du Vendée Globe, Kshow a été utilisé sur le spectacle écrit et mis en scène par Christian Courtois (MVH Production) qui comprenait lumières, musique, vidéo et feux d’artifices parfaitement synchronisés.

AMP Visual TV, prestataire audiovisuel du Vendée Globe, a été producteur exécutif de l’événement et GL Events a fourni la technique vidéo et la projection sur les écrans.

GL Events, en collaboration avec l’équipe technique ShowKube, a réalisé l’ensemble du traitement des médias pendant toute la cérémonie et a utilisé six appareils synchronisés Kshow Pro (avec Time code et Framelock) et onze vidéoprojecteurs (certains utilisant deux vidéoprojecteurs en mode Dual). Le contenu numérique était affiché sur trois grands écrans de projection, dont l’un d’entre eux de 120 m x 16 m représentait une portion de la terre.

Les outils avancés de déformation (Keystone, Warping) et de raccordement Soft-Edge Blending ont permis de faire travailler cinq vidéoprojecteurs avec du recouvrement sur les deux plus grands écrans de projection, et ont également permis d’ajuster la position de l’image et sa forme sur les écrans de projection. Les Time Codes SMPTE ont été utilisés pour synchroniser le spectacle vidéo avec les feux d’artifice tirés pendant la cérémonie.

Pour s’inscrire et participer à l’inauguration du showroom ShowKube : http://www.showkube.com/fr/showkube-showroom-inauguration/

 

Une enceinte coaxiale d’installation ultra-compacte

APG Micro Axial MX0

Lors de PL&S, outre les nouveaux amplis SA20:2 et SA30:2, fruit du partenariat avec Powersoft annoncé en début d’année (*), APG présentait une enceinte d’installation coaxiale 2 voies ultra-compacte, la MX0, et un nouveau processeur de diffusion numérique, le DMS48, qui prend en charge l’ensemble des systèmes de diffusion de la marque depuis la série Micro Axial en passant par la série Dispersion, jusqu’au système Line Array Uniline.

La MX0 est une enceinte coaxiale 2 voies passives en ébénisterie cubique, qui met en œuvre un HP 13 cm (5’’) chargé en bass-reflex et un tweeter à dôme dont les centres acoustiques sont confondus afin d’obtenir une dispersion constante de 100 ° conique sur toute la bande et une réponse en phase optimale.

Grégory Dapsanse (dg d’APG) présente la MX0 sur son stand de Prolight & Sound.

Malgré son faible encombrement, la petite dernière de la série Micro Axial admet 100 W AES (amplification recommandée 100-200 W), peut délivrer un niveau SPL continu de 115 dB (121 dB crête), et offre une réponse de 65 Hz à 19 kHz dans 3 dB, en mode large bande avec le preset approprié (sur le DMS48 par exemple). Elle peut accueillir un transformateur pour une exploitation en ligne 70/100 V et peut être utilisée aussi bien posée pour de l’écoute de proximité, que sur pied ou accrochée avec son étrier ETMX0 pour du complément de diffusion ou en installation fixe. En renfort de grave APG préconise le sub SB115.

Le nouveau processeur DMS48 dispose, comme sa référence l’indique, de quatre entrées et huit sorties (analogiques ou numériques AES3) avec routage (matriçage) de n’importe quelle entrée vers n’importe quelle sortie. Doté de convertisseurs haut de gamme, ce processeur intègre un système de protection dynamique sophistiqué, adapté à chaque enceinte avec contrôle de l’excursion et de la température simulées en numérique. Le paramétrage peut s’effectuer via le panneau avant avec des encodeurs rotatifs sensibles à la vitesse ou bien via le logiciel PWAPG (PC ou tablette) en réseau Ethernet ou BVNet (protocole APG), soit encore via DANTE avec une carte optionnelle qui permet bien sûr également le transport de l’audio en numérique. L’appareil peut enregistrer 60 presets de filtrage, protection et corrections.

 

Nouveauté Prolight & Sound

FIAD : Fohhn Intelligent Audio Distribution

Outre les nouveaux subs XS et PS-22, la grande nouveauté chez Fohhn Audio présentée à Prolight & Sound, c’est le concept FIAD d’audionumérique distribuée en réseau, avec alimentation et signaux de contrôle sur le même câble.  Les petites enceintes amplifiées « FIAD » intègrent l’amplification classe D, le traitement de signal et toute la connectique d’interfaçage. 

Le contrôleur du système FIAD comprend l’alimentation pour tous les éléments du réseau, distribuée sur le même câble ( Power over Fohhn « Ether » Net »).

Le contrôleur du système FIAD comprend l’alimentation pour tous les éléments du réseau, distribuée sur le même câble ( Power over Fohhn « Ether » Net »).

FIAD se compose d’un contrôleur maître (FIAD Master FMA-10) en châssis 19’’ 2 U qui comprend l’alimentation centrale pour tous les éléments raccordés sur le réseau et l’interfaçage numérique AES/EBU vers le réseau FIAD-Net, de même que l’interface avec un PC équipé du logiciel Fohhn Audio Soft pour contrôler à distance ces mêmes éléments ou via des panneaux de contrôle muraux FR-10. Fohhn a par ailleurs développé une série d’enceintes compactes avec des modules classe D de 2 x 300 W et l’interface physique et logicielle CAT-5/CAT-7.

La petite enceinte coaxiale LX-10 FSK intègre l’amplification, le traitement de signal et l’interface réseau FIAD. On voit, sur le connecteur réseau de chaînage, les broches d’alimentation distribuée.

La même enceinte (LX-10) vue de face. Le volume est extrêmement réduit pour tout incorporer !

La même enceinte (LX-10) vue de face. Le volume est extrêmement réduit pour tout incorporer !


La LX-10 FSK, d’ouverture conique 100 ° (1,1 π stéradians), est une 2 voies coaxiale passive (woofer 4’’ plus tweeter 0,75’’ aimant néodyme) issue de la LX-10,  embarquant l’amplification classe D, le processing et l’interface réseau FIAD-Net avec des voyants de contrôle et de statut.

Le module A2-Live assure l’interface 2 canaux entre un flux USB et une sortie AES.

Le module A2-Live assure l’interface 2 canaux entre un flux USB et une sortie AES.

Le système comprend outre les enceintes qui seront présentées en différents formats, le module d’interface USB A2-Live qui permet de convertir des flux numériques USB issus d’un ordinateur au format AES/EBU avec une isolation galvanique totale et d’injecter de la sorte avec une qualité optimale l’audio stocké, sur le réseau.

Moteur Rotorig HAM-250

Le moteur Rotorig, intéressant pour régler l’azimut de lignes source en colonne installées.

Fohhn propose par ailleurs pour ses colonnes à directivité verticale contrôlable en numérique, un système d’accroche avec un moteur (le Rotorig HAM-250) qui autorise  un réglage d’azimut des colonnes sur 350 °. Ce moteur avec transmission par cardan peut supporter 250 kg et pourrait s’adapter à des systèmes d’autres marques si ce n’est qu’il est contrôlé via Fohhn-Net.

Les subs PS-22 (ou XS-22) permettent de réaliser des lignes de subs de complément des colonnes modulaires, également contrôlées en temps réel.

Les subs PS-22 (ou XS-22) permettent de réaliser des lignes de subs de complément des colonnes modulaires, également contrôlées en temps réel.

Enfin les subs XS-22 (serie X) et PS-22 (serie Perform) viennent compléter la gamme . Ces subs compacts exploitent le même HP 12’’ (500 W / 8 ohms) à longue élongation dans une configuration bass reflex. Le XS-22 embarque une amplification classe D de 1 500 W, l’interface réseau et le traitement de signal (dont le filtrage de raccordement) pour lui et tout autre système passif 2 voies de la gamme Fohhn. Il peut délivrer 127 dB SPL max et ne pèse que 26 kg.

Le PS22 existe en version passive et active avec un module classe D de 1kW et a été conçu pour compléter les colonnes Focus Modular et les lignes « conventionnelles » PT-8 en renfort de grave.

Ces deux modèles (X et P en actif) permettent également la réalisation de lignes de subs, éventuellement cardioïdes, contrôlées en temps réel par le logiciel Fohhn audio soft.

 

Nouveauté Prolight & Sound

L-Acoustics présente un nouveau contrôleur amplifié : le LA4X

Hormis les petites enceintes coaxiales 5 XT présentées en différentes couleurs et le nouveau sub SB15m, la vedette incontestée du stand L-Acoustics à Francfort était le tout dernier contrôleur amplifié 4 canaux LA4X compatible avec ses aînés LA4 et LA8. Le X signifiant (on le suppose) des performances améliorées et des moyens de traitement étendus.

Le LA4X intègre donc quatre canaux d’amplification classe D de 1 kW sous 8 ohms (ou 4 ohms) de dernière génération mus par une alimentation à découpage universelle (90-265 V) précédée d’un correcteur de facteur de puissance de façon à se satisfaire des sources secteur les plus perturbées (et les perturber le moins possible).
Le contrôleur dispose de quatre entrées analogiques avec des étages de conversion 24 bits promettant une dynamique de 130 dB et de paires d’entrées AES/EBU avec convertisseur de fréquence d’échantillonnage (SRC) de 44,1 à 192 kHz, de façon à pouvoir prendre en compte les différents formats PCM.

Le traitement de signal embarqué allie filtrage FIR et IIR pour obtenir une réponse en phase (et impulsionnelle) optimale. Par rapport à ses prédécesseurs, un jeu de huit filtres IIR et trois filtres FIR pour l’égalisation et l’outil « Array Morphing » pour le « tuning » ont été ajoutés en natif avec un réglage de délai étendu à 1000 ms par canal.
L-Acoustics a également incorporé un nouveau système de protection, baptisé L-Drive, qui prend en compte et analyse les signaux en temps réel aussi bien que les données « intégrées » RMS pour intervenir.

Stéphane Ecalle à côté des 5XT disponibles en différents coloris RAL. Réponse 95 Hz-20 kHz, 119 dB SPL crête, impédance de 16 ohms, ouverture conique sur 110° (axisymétrique).

D’après Stéphane Ecalle (Directeur du Marketing), ce contrôleur-amplificateur sera commercialisé début septembre et, fait nouveau, assemblé dans les locaux de Marcoussis de L-Acoustics qui a pris en charge une grande partie du développement logiciel, bien entendu, mais également matériel.

Le sub SB15m a été conçu pour compléter aussi bien la récente petite enceinte coaxiale 5’’ 5XT (qui descend à 95 Hz) que les autres modèle XT et les KIVA pour étendre la réponse dans le grave des systèmes assemblés jusqu’à 40 Hz. Il met en œuvre un 15’’ à rayonnement frontal chargé en bass reflex avec un évent dont le profil permet un écoulement laminaire de l’air : moins de turbulences et de résonances parasites avec une caisse réalisée en multipli de bouleau baltique dotée de renforts internes.

Contrôlé et amplifié par un LA4 ou LA8, il permet une exploitation en mode cardioïde, délivre (preset SB15_100) un SPL crête de 135 dB et accepte une puissance continue de 600 W (impédance nominale de 8 ohms). Une embase ménagée sur le dessus sert à la fixation d’un pied pour recevoir une enceinte XT ou deux KIVA. Il ne pèse que 36 kg et peut être utilisé en accroche.