ARX introduit Network DI, interface Dante 2 canaux

Après l’introduction des modèles Blue DI (Bluetooth) et USB I/O, ARX complète sa gamme d’interfaces AudiBox avec le modèle Network DI, 2 canaux Dante. Cette interface, format boîte de direct, permet d’extraire deux canaux d’un réseau Dante et les convertir en deux signaux analogiques symétriques au niveau ligne totalement isolés par transformateur pour attaquer n’importe quel équipement audio analogique.

ARX Network DI front

L’alimentation de l’électronique s’effectue en PoE (par le réseau) avec une consommation max de 2 W. Les fréquences d’échantillonnage supportées (résolution 24 bits) sont 44,1 kHz, 48 kHz (par défaut) et 96 kHz sur un réseau 100 Mbps. L’interface Network DI dispose d’un commutateur pour opérer la sommation analogique des deux canaux (L+R) et obtenir deux signaux mono si besoin est.

Le niveau de sortie est de + 4 dBu (2V) pour 0 dBFS, ce qui signifie qu’il n’y pas de post-amplification en analogique. Dans ces conditions, la plage dynamique donnée par le constructeur est de l’ordre de 100 dB avec une THD restant inférieure à 0,01 % et une réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz dans ± 0,5 dB. L’impédance de sortie sur les XLR est de 150 ohms en symétrique et 75 ohms en asymétrique.

ARX Network DI rear

Comme pour toutes les AudiBox du fabricant australien, le coffret est réalisé en tôle d’acier et revêtement polyuréthane avec une sérigraphie haute résistance époxy. Un kit de fixation pour montage sous plateau est proposé.
D’autres informations sur le site Audiolead

 

Nouveaux écrans 4K Panasonic pour murs vidéo

Panasonic introduit une nouvelle série d’écrans pour mur vidéo en résolution 4K, la gamme LFV8, qui sera commercialisée courant août pour le modèle 55 pouces TH-55LFV8 et début septembre pour le modèle 49 pouces, TH-49LFV8. Ces écrans sont conçus pour reproduire des images 4K en configuration 2 × 2 ou au-delà (jusqu’à 10 x 10), via une connexion en chaîne DisplayPort.

Panasonic TH 55LFV8

Cette série affiche une luminosité de 450 cd/m2 pour le 49 pouces (contraste de 1300:1) et de 500 cd/m² (contraste de 1400:1) pour le 55 pouces. La gamme est équipée d’entrées et sorties natives DisplayPort 4K. En configuration 2 × 2 sur quatre dalles Full HD, on obtient ainsi une image vidéo cinématique en 4K (4096 × 2160/30p).

Les deux modèles répondent aux exigences professionnelles du secteur, notamment grâce au système d’installation optimisé qui permet de réaliser des économies de temps, et de réduire le coût de la main d’œuvre. Le support rigide aimanté élimine tout défaut potentiel d’alignement et les écrans sont pré-étalonnés afin de minimiser les différences de couleurs au sein des installations multi-écrans.
Ces écrans disposent de cadres ultra fins résultant en une distance bord à bord de seulement 3,5 mm. La technologie de dalle LCD IPS (In-Plane Switching) haute résolution garantit la visibilité même sous des angles obliques et la version 49 pouces combine un traitement anti-éblouissement et un revêtement antireflet (AGLR). La technologie d’obscurcissement local optimise le contraste pour s’adapter à chaque image, offrant ainsi des nuances de noir plus profondes et des zones de lumière plus vives.
Enfin ces modèles ont été conçus pour fonctionner 24 h/24 en mode portrait comme en paysage. Le constructeur garantit jusqu’à 8 ans de luminosité stable en mode « long life » où la luminosité du rétro-éclairage est optimisée de manière à allonger la durée de vie du produit. Par ailleurs la fonctionnalité d’ajustement automatique de la luminosité permet de contrer la dégradation due au rétro-éclairage.

Caractéristiques du TH-55LFV8 :

  • Taille écran : 54,6 pouces (1387 mm de diagonale)
  • Type : IPS / rétro-éclairage direct LED
  • Format : 16/9
  • Surface d’affichage : 1209,6 mm x 680,4 mm
  • Résolution (HxV) : 1920 x 1080
  • Luminosité : 500 cd/m²
  • Rapport de contraste : 1400:1
  • Rapport de contraste dynamique : 500000:1
  • Temps de réponse : 12 ms
  • Angle de visu : 178° (H) – 178° (V)
  • Alimentation : 220-240 V/320W (consommation moyenne de 218 W)
  • Consommation en stand-by : environ 0,5 W
  • Résolution HDTV : 1920 pixels x 1080 lignes 50/60 Hz
  • Résolution 4K (QFHD) : 3840 pixels x 2160 lignes 30 Hz
  • Supporte tous les modes VGA
  • Masse : 30 kg

D’autres informations sur le site Panasonic

 

Pour sa tournée Européenne-américaine

Bryan Ferry a adopté les micros Audio-Technica

Bryan Ferry avec son AE6100

Dans le cadre de sa tournée de concerts et festivals* à travers l’Europe et les États-Unis, Bryan Ferry utilise des microphones dynamiques hypercardioïdes AE6100 Audio-Technica pour la restitution de sa voix.
D’autres modèles Audio-Technica sont utilisés par son groupe de dix musiciens, et le système de retour est géré par la console de mixage dLive S d’Allen & Heath, distribuée au Royaume-Uni par Audio-Technica.

Pour son ingénieur du son Tom Howat : « l’AE6100 a donné une excellente impression à Bryan dès les premières répétitions. Il a aimé sa sonorité, similaire aux micros à condensateur dans son ouverture. Et, en raison de sa réponse polaire hypercardioïde, il réduit au minimum le retour plateau.
Nous utilisons deux AE6100, un pour les voix principales et l’autre sur la position clavier, et c’est vraiment un excellent choix ». Tom poursuit : « Nous utilisons également les nouveaux microphones à condensateur cardioïde ATM350a d’Audio-Technica pour les toms et les saxophones (nous avons des saxos soprano, alto, ténor et baryton) qui offrent un rendu sonore particulièrement défini et naturel. Nous adorons ces micros et leurs différentes fixations, notamment pour la batterie, sont fantastiques. »

* Le chanteur-fondateur de Roxy music était récemment à Carcassonne et San Sebastian (les 23 et 25 /07) et repart tout le mois d’août aux Etats-Unis pour 12 dates.

Quelques caractéristiques :

AE6100

  • Capsule : Dynamique
  • Réponse polaire : hypercardioïde (meilleure réjection à 135 et 225° par rapport à l’axe)
  • Réponse en fréquence : 60 Hz -15 kHz (légère remontée dans le haut médium entre 4 et 10 kHz)
  • Sensibilité : 1,7 mV / Pa (- 55 dBV @ 94 dB SPL)
  • Impédance de source : 250 ohms

ATM350a

  • Capsule : Electrostatique, back electret
  • Réponse polaire : cardioïde (meilleure réjection entre 150 et 210 ° par rapport à l’axe)
  • Réponse en fréquence : plate 40 Hz – 20 kHz
  • Sensibilité : 3,5 mV / Pa (- 49 dBV @ 94 dB SPL)
  • Impédance de source : 200 ohms
  • Niveau SPL max (THD=1%) : 159 dB
  • Plage dynamique : 130 dB (1 kHz, SPL max)
  • S/B : 65 dB (1 kHz, 1 Pa)
  • Alimentation fantôme : 11 – 52 V dc ; 3,5 mA
  • Filtre commutable : 80 Hz (-12 dB / oct.)


D’autres informations sur le site Audio-Technica

 

Le système HDL 50-A RCF assure la tournée d’Alan Parsons en Allemagne

En mai dernier, Alan Parsons et son groupe sont revenus en Allemagne pour une tournée de 13 dates avec un mix de spectacles en extérieur comme en intérieur dans tout le pays. C’est l’ingénieur du son et producteur (maintes fois primé) Ross Pallone qui opérait au mix façade pour le groupe de neuf musiciens « Alan Parsons Live Project ». Pour lui, le son du spectacle se devait d’être de très haute qualité pour répondre aux attentes des fans. Il faut dire qu’Alan Parsons est une légende (vivante) de la production audio.
Son expérience de production des Pink Floyd et son travail avec les Beatles en font une véritable icône pour les professionnels et les passionnés. Pour obtenir une couverture optimale sur tous les sites du tour, le système principal était constitué de 24 modules de HDL 50-A, 12 par côté, accompagnés de 18 subs 9007-AS pour le bas du spectre. En front fill, six TT052A étaient dédiés à la couverture des premiers rangs et quatre TTL 6-A, aux zones latérales.

Les deux lignes de 12 HDL 50-A de la diffusion principale

Ross explique : « On m’a demandé d’utiliser le système RCF HDL-50 pour cette tournée d’Alan Parsons Live Project. Je n’avais jamais entendu parler ni utilisé de systèmes RCF auparavant ; alors j’étais sceptique, mais la société de prestation son m’a assuré que c’était un bon système de diffusion.
Et cela s’est avéré exact, j’ai été très satisfait du système de diffusion principal, par son excellente couverture, sa puissance et sa dynamique, sans jamais d’agressivité. Le sub 21” 9007-AS est le meilleur que j’ai jamais utilisé. Les assemblages ont été configurés en cardioïde pour chaque date, ce qui a permis de délivrer un niveau homogène de l’avant à l’arrière. Je pouvais m’asseoir juste devant les subs sans être « pulvérisé ». »

« Cela a également bien fonctionné avec les TT052A fournis pour les front fills. Je suis toujours très attentif au fait que les personnes des premiers rangs aient un bon son. Je ne veux pas qu’ils soient agressés par les subs, mais qu’ils puissent entendre le groupe clairement avec les front fills. Sur certains spectacles, nous avons utilisé des boîtes TTL 6-A pour couvrir les côtés avec le même bonheur.  »
L’ensemble du système a été connecté en réseau pour le contrôle de chaque boîte en RDNet. « L’une des qualités du système RCF est que chaque boîte est facilement contrôlée à distance. Je pouvais me déplacer sur la zone d’audience, et non seulement changer le gain d’une boîte, mais aussi son égalisation, individuellement.  »

Ross Pallone a travaillé comme ingénieur du son, live et studio, depuis plus de 35 ans, pour de nombreux artistes : Prince, Alice Cooper, Barbara Streisand, Christopher Cross, Earth Wind & Fire, Elton John, Manhattan Transfer, Michael Jackson et bien d’autres encore. Actuellement, il travaille en FoH pour Alan Parsons, Christopher Cross, David Benoit, Jeff Bridges et Mindi Abair.
Pour conclure sur son expérience de cette tournée, il poursuit : « J’espère que les systèmes de diffusion RCF deviendront facilement disponibles partout dans le monde. Cette société fabrique tous ses composants avec un contrôle de qualité rigoureux. J’ai eu l’occasion de visiter l’usine RCF en Italie, et j’ai été très impressionné par la fabrication. Si vous êtes ingénieur du son et qu’on vous propose un système RCF pour un concert, allez-y. Vous ne serez pas déçu. »

D’autres informations sur le site RCF

 

Radial Engineering propose des boitiers DI Dante

Parmi les nombreuses nouveautés Radial annoncées (notamment à PL+S) en début d’année, les boîtes de direct DiNET, 2 canaux DANTE, DAN-TX et DAN-RX, sont maintenant commercialisées. Il s’agit d’une solution simple, robuste et pratique, pour l’envoi ou la réception de deux canaux audio à partir de sources/récepteurs analogiques sur un réseau numérique compatible Dante en 24 bits / 96 kHz.
Le modèle transmetteur DAN-TX comprend des entrées symétriques ou asymétriques ligne ou haute impédance en jack 6,35 mm, RCA et jack 3,5 mm, qui permettent de connecter tout périphérique analogique sur un réseau Dante. Les options d’entrée offertes facilitent l’interconnexion avec un lecteur de CD / DVD, un smartphone, une tablette, un instrument ou une source audio professionnelle, comme un mélangeur ou une interface d’enregistrement.
Lorsqu’elle est utilisée avec des instruments mono tels qu’une guitare, la DI DAN-TX fournit une connexion externe pour un ampli de scène et comprend un contrôle de volume avec un gain de +/- 10 dB. En symétrique, des niveaux jusqu’à + 24 dBu sont acceptés sans distorsion et l’utilisateur peut insérer un filtre passe-haut (80 Hz à -12 dB/oct.) ou un atténuateur de 18 dB si nécessaire, via des commutateurs disposés sur un des flancs (idem pour passer en source haute impédance).

Toutes les sources audio analogiques sont acceptées par la DAN-TX.

Coté connexion Ethernet, les différents témoins LED témoignent du fonctionnement.


Le modèle DAN-RX est un récepteur Dante deux canaux avec sorties analogiques symétriques (impédance 150 ohms, niveau max de +14 dBu / 4 V). Les sorties XLR fournissent une connexion à une console de mixage, un amplificateur ou des enceintes amplifiées pour acheminer par exemple le mix stéréo FOH vers la scène, ou vers des salles distantes avec des systèmes de diffusion séparés. Une sortie casque 3,5 mm avec contrôle de niveau est incorporée pour le monitoring local des signaux. Le DAN-RX se connecte au réseau via un seul câble Ethernet, et une levée de masse (groundlift) est disponible sur les sorties pour éviter tout problème de boucle de masse.

Sur le modèle DAN-RX, un ampli casque permet le monitoring.

Notez la bride de maintien du câble d’alimentation au dessus de l’embase. Pratique!


Coté numérique, les deux modèles sont dotés de convertisseurs 24 bits / 96 kHz de qualité et de chips Ultimo d’Audinate (d’après Jay Porter que nous avions interviewé à Francfort) pour l’interfaçage réseau Dante. L’alimentation peut se faire avec un adaptateur mural 15 Vdc fourni aussi bien qu’en PoE (Power over Ethernet), les deux pouvant être en place simultanément sans problème, ce qui garantit une sécurité en cas de défaillance d’une des sources.
Comme pour tous les boîtiers de scène Radial, le coffret, à l’épreuve des pires outrages, est réalisé en tôle d’acier de 2 mm (gauge 14) recouvert d’une peinture époxy (four) et la garantie étendue à trois ans.

Quelques spécifications :

DAN-RX

  • Canaux : 2
  • Echantillonnage : 44,1 kHz ; 48 kHz ; 88,2 kHz, et 96 kHz, résolution 24 bits
  • Bruit de fond résiduel (idle) : – 108 dBu
  • Dynamique : > 100 dB
  • Diaphonie : < – 75 dB (pleine bande 20 Hz – 20 kHz)
  • Niveau : 8 dBu max @ – 6 dBFS
  • THD+N (pleine bande) : 0,007% @ – 6 dBFS
  • Impédance de sortie symétrique : 150 ohms
  • Consommation : 1,25 W

DAN-TX

  • Canaux : 2
  • Echantillonnage : 44,1 kHz ; 48 kHz ; 88,2 kHz, et 96 kHz, résolution 24 bits
  • Bruit de fond résiduel (idle) : – 108 dBu
  • Dynamique : > 103 dB
  • Diaphonie : < – 85 dB (pleine bande 20 Hz – 20 kHz)
  • EIN : – 98 dBu
  • THD+N (pleine bande) : 0,008% @ – 6 dBFS
  • IMD (intermodulation) : 0,0017 % @ – 10 dBFS
  • Impédance d’entrée symétrique ligne : 40 kohms
  • Impédance d’entrée asymétrique ligne : 20 kohms
  • Impédance d’entrée asymétrique instrument : 240 kohms
  • Pad : – 18 dB
  • HPF : 80 Hz, -12 dB/oct.
  • Consommation : 1,25 W

Jay Porter (chef produit Radial Engineering) sur son stand à PL+S nous a présenté quantité de nouveaux produits. on ne chôme pas chez Radial.

Lors de notre passage sur le stand Radial à Francfort, Jay Porter de Radial Engineering, outre les DiNET, nous avait présenté différentes nouveautés en cours d’introduction (nous y reviendrons) dont les splitters passifs à transformateur (Jensen, qui fait partie du groupe Radial).

Le Radial LX-2 est un splitter de ligne passif symétrique qui permet d’envoyer le même signal audio sans dégradation vers deux destinations différentes en les isolant totalement.

Entrées-sorties du splitter LX2. Le commutateur de mise en fonction du contrôle de niveau est en retrait pour éviter les fausses manips.

L’entrée du LX-2 s’effectue sur une prise combo XLR / TRS acceptant des signaux de niveau de ligne en symétrique ou asymétrique.
Le transformateur Jensen haut de gamme (JT-11-FLPC) intégré offre une excellente réponse en fréquence et en phase, de même qu’une très faible THD, afin de garantir une grande qualité audio. Un réglage de niveau d’entrée commutable est proposé pour atténuer les signaux d’entrée de très fort niveau.

Pour le splitter LX3, l’atténuation est fixe (12 dB) et chaque sortie dispose de sa levée de masse.

Sur le LX3, splitter de ligne passif trois voies, une sortie est la recopie directe du signal d’entrée et les deux autres sont totalement isolées via le transformateur. Au lieu d’un réglage de niveau, c’est un atténuateur fixe de 12 dB qui se charge de tempérer des niveaux d’entrée élevés.
Les deux modèles peuvent se monter dans un J-Rak (19 ») de Radial qui accepte jusqu’à 8 boîtiers au même format, dont les DiNET (panachables).


D’autres informations sur le site Radial et sur le site Algam Entreprises

 

Neutrik introduit le coupleur CAT6A (10 Gb/s) NE8FFX6-W

Le coupleur CAT6A NE8FFX6-W

Le nouvel adaptateur-coupleur (femelle-femelle) avec verrouillage bilatéral NE8FFX6-W de Neutrik permet d’abouter des câbles Ethernet CAT6A (et bien sûr CAT5E) avec un minimum de perturbations (pertes, rupture d’impédance ou autre diaphonie) et est compatible avec tous les connecteurs mâles format RJ45 même s’il est recommandé d’utiliser les EtherCon NE8MX6 car dans ce cas la conformité aux standards 10Gb (ISO / IEC 11801/TIA / EIA 568-C.2) est garantie et surtout le couplage opéré est étanche IP65.
Il offre une solution simple pour raccorder deux tourets de 50 m par exemple ou prolonger d’une dizaine ou une vingtaine de mètres une liaison 1Gb/s 1000Base-T (Dante, Ravenna ou autre) sans problème pour autant qu’on ne dépasse pas les 100 m en CAT5E.

Utilisé avec des connecteurs NE8MX6, le couplage opéré par le NE8MX6 est étanche IP65

Pour le 10G-Ethernet, avec un autre encodage symbole que le 1000Base-T, les quatre paires torsadées sont exploitées en full duplex avec une bande passante par paire requise de 500 MHz, ce qui nécessite au moins des câbles CAT6A (ou mieux CAT6a, classe Ea) sur des liaisons max de 100 m avec les connecteurs appropriés.
Il est clair qu’avec un équipement de lien CAT6A, les liaisons cuivre 1000 Base-T (250 MHz par paire) peuvent dépasser la barre fatidique des 100 m grâce aux améliorations en transmission et en immunité (différents types de couplage, diaphonie) réalisées.
Par ailleurs ce manchon de couplage se conforme aux futures normes PoE (il est garanti PoE+) IEEE 802.3bt (70 W/ 50 V), de transmission d’alimentation en fantôme sur le câble (sur les 4 paires), avec un courant de 1,5 A admissible par contact.

Quelques caractéristiques :

  • Résistance par contact (8) : 200 mohms
  • Tension de claquage diélectrique : >1,5 kVdc
  • résistance d’isolement : >500 Mohms
  • Courant admissible par contact : 1,5 A
  • Classe Power over Ethernet (PoE) : PoE+ (IEEE 802.3at)
  • transmission : conforme CAT6A (classe EA selon ISO/IEC/EN)
  • Endurance : > 1000 cycles d’insertion
  • matériau du corps : laiton chargé plomb (CuZn35Pb2) étamé avec revêtement caoutchouc (EPDM)
  • Gamme de température de fonctionnement : – 30 à + 80 C
  • Classe de protection : IP65 avec les connecteurs mâles NE8MX

 

Depuis le 1er Mai

Axente distribue les amplificateurs MC2 dont la nouvelle série Delta

Dévoilés en France lors des ateliers Axente courant mai (présentés à l’ISE en début d’année), les nouveaux amplificateurs de la série Delta de MC2 sont proposés avec ou sans DSP et avec ou sans carte réseau numérique Dante de façon à satisfaire tous les besoins en exploitation à un coût optimisé*.
Avec les deux derniers modèles récemment commercialisés, les Delta 40 (4 x 1 kW – 4 ohms) et Delta 120 (2 x 6,3 kW – 2,7 ohms), cela porte à quatre le nombre de références de la gamme avec les Delta 80 (4 x 2 kW – 4 ohms) et Delta 100 (4 x 2,7 kW – 4 ohms) nonobstant les versions DSP.

La version Delta 80 avec DSP en démonstration chez Axente.

Bien que délivrant leur puissance maximum sur des charges de 2,7 ohms (3 x 8 ohms en parallèle) avec un facteur de crête de 4,8 (14 dB), toutes les versions de ces amplis classe D acceptent des charges de 2 ohms sans rechigner (au prix d’une légère baisse de Pmax) et les canaux peuvent être pontés (4 ohms), sauf pour le 120. Les versions DSP accueille une plate-forme de traitement de signal XTA (la société sœur de MC2) avec un paramétrage possible aussi bien en local avec l’écran LCD, l’encodeur et les poussoirs adjoints qu’en réseau IP avec le logiciel XTA Audio Core ou encore l’application iPad DeltaDirect en WiFi. La configuration peut s’opérer également par USB (en façade) ou via RS485 (au dos).

Sur les dernières versions de firmware, le filtrage FIR est possible avec jusqu’à 4000 cellules (taps) en 96 kHz (pour l’ensemble). La plate-forme DSP fournit par ailleurs le traitement pour 8 canaux, les 4 internes plus 4 externes renvoyés via Dante ou les sorties analogiques Aux. Ceci permet d’exploiter les amplis dépourvus de DSP sans nécessiter de contrôleur externe afin d’optimiser le parc. En outre la carte Dante (533 € pour les modèles non DSP) peut être adjointe ultérieurement sur tous les modèles.

ce GPIO (eurobloc

Les sorties Aux sont « processées » pour attaquer un ampli 4 canaux non pourvu de DSP. On remarquera la présence d’une interface GPIO (Euroblock) et aussi d’une entrée RS485 (en plus de l’USB et de l’Ethernet) pour le contrôle distant.

Coté protections, tous les modèles sont protégés envers les courts-circuits, la présence de continu en sortie, la surcharge thermique, en sur-intensité comme en surtension. La mise en fonction s’établit avec une limitation d’intensité d’appel (in-rush control). Les limiteurs de protection des charges incorporés fonctionnent en RMS et en crête et en fonction du filtrage opéré en mode automatique. Les entrées XLR 3 et 4 se partagent entre les flux AES (4 canaux) et les entrées analogiques symétriques C et D selon la configuration entrée. L’alimentation à découpage est non pourvue d’un PFC en tête et doit être commutée pour les réseaux 120 V – 60 Hz / 240 V – 50 Hz.

* voir tarif sur le site Axente. La garantie est de 5 ans.

Caractéristiques du Delta 100 DSP (caractéristiques DSP communes à tous les modèles)

Ampli :

  • Puissance par canal (CF = 4,8) (W) : 8 Ohms, 1400 ; 4 Ohms, 2700 ; 2.7 Ohms, 3700 ; 2 Ohms, 3500.
  • Puissance en pont (CF= 4,8) (W), 2 canaux : 8 Ohms, 5600 ; 4 Ohms, 7000
  • THD + N : sous 4 Ohms à 1 kHz, 1dB sous Pmax < 0,08 %, entre 20 Hz – 20 kHz, 1dB sous Pmax < 0,1 %
  • Gain (dB) : 32 (sensibilité : 10,7 dBu)
  • Réponse en fréquence (+0/0,5 dB) : 20 Hz – 20 kHz
  • CMRR entrée : > 60 dB
  • Facteur d’amortissement : > 500
  • Dimensions (H x L x P ) en mm : 88 x 482 x 428
  • Masse (kg) : 12,5

DSP :

  • Plage dynamique : > 114 dB
  • Traitement et conversion : 24 bits – 96 kHz avec SRC de 32 kHz à 192 kHz sur les entrées numériques.
  • Délai : jusqu’à 650 ms en entrée et 650 ms en sortie (indépendant), 1300 ms total
  • Filtres paramétriques : 8 par entrée/ 9 par sortie. Chacun peut être commuté en Bandpass, Allpass, Notch, VariQ, Shelf et Elliptique
  • Filtre de phase : par pas de 2 degrés sur chaque entrée et sortie
  • Filtrage FIR (sur toutes les sorties) : 4000 taps max total
  • Filtre de répartition (par sortie) : Bessel / Butterworth 6/12/18/24/48 dB/oct. et Linkwitz-Riley 12/24/48 dB/oct.
  • EQ dyn : 3 bandes (par entrée) avec fréquence de 19,7 Hz à 32 kHz et Q de 0,4 à 128.

D’autres infos sur le site MC2 Audio :

 

Vues et entendues à la BS

Les enceintes amplifiées moulées de la série K.2 QSC

Présentées lors des journées portes ouvertes de La Boutique du Spectacle, les enceintes de la série K.2, deux voies actives en 8, 10 et 12” et ébénisterie ABS renforcée, dévoilées à PL+S, sont maintenant commercialisées.
Cette seconde mouture de la série K de QSC, qui affiche maintenant plus de huit ans d’existence, apporte plus de confort d’exploitation avec une musicalité améliorée, notamment à cause d’une meilleure répartition de la puissance délivrée par les modules classe D incorporés (identique pour les trois modèles) aux nouveaux transducteurs utilisés.

Très polyvalentes, elles conviennent aussi bien aux exigences de l’installation (bars, restaurants), qu’à du renforcement sonore classique direct ou retardé, à la sonorisation de musiciens ou DJ’s voire à une utilisation en retour de scène, les enceintes amplifiées de la série K.2 (K.2 pour K seconde génération) offrent une puissance crête quasiment doublée (par rapport à la série K) avec l’amplification classe D embarquée (1800 W en LF + 225 W en HF).

Autre différence significative avec la série K, la capacité du DSP implanté a été significativement améliorée avec un choix de 11 presets (selon l’utilisation en monitoring, en reproduction vocale, musique live, ou d’instruments acoustiques ou électriques, …) et cinq mémoires de scène (qui regroupent en plus les corrections du paramétrique 4 bandes retenues, les éventuels délais appliqués, les choix de mix, le raccord de subs, …) et l’adjonction d’un micro-contrôleur qui vient l’épauler pour la gestion des commandes via l’encodeur et l’écran LCD (la série K ne disposait pas d’écran).

Pour Josselin Navarre (chef produit audio pro de la BS) : « le DSP embarqué propose beaucoup de presets intéressants selon la mise en œuvre, qu’il s’agisse d’égalisation pour de la sonorisation de façade ou en wedge, ou encore en fonction des sources, instruments acoustiques, micros ou autres. Ce sont des enceintes extrêmement polyvalentes avec renvoi des sources (micro, ligne ou haute impédance) et même une sortie mix des trois sources pour aller attaquer une autre enceinte éventuellement retardée ».

Un panneau de contrôle et de raccordement richement doté pour le positionnement; ici le modèle K8.2. Le pan coupé assure une utilisation en wedge à 55°.

Par rapport à la série K, le modèle 8”, K8.2, dispose également d’un pan coupé avec pieds caoutchouc pour une utilisation en wedge, ce qui en fait le seul wedge en 8” du marché.
Les trois modèles délivrent un niveau SPL crête de respectivement 128, 130 et 132 dB (8, 10 et 12”) avec une ouverture axisymétrique (conique) de 105°, 90° et 75°, bien contrôlée grâce au procédé DTMTM (Directivity-Matched transition) de QSC (filtrage optimisé via le DSP).
Les trois références utilisent la même compression à gorge 1,4” et diaphragme Titane montée sur guide. Le montage sur pied s’effectue grâce au double puits qui peut procurer une inclinaison (tilt) de 7,5° tout en conservant le même centre de gravité que le montage droit.
Les trois entrées acceptent soit des niveaux micro/ligne, la première, ou haute impédance (Hi-Z)/ ligne pour la seconde sur combo XLR et une source stéréo (sommée mono) en provenance d’un iDevice pour la troisième (sur mini jack 3,5 mm). Le niveau et la mise en fonction sont réglables. Les subs d’accompagnement sont pour l’heure le double 12” amplifié, K sub, ou le mono 18” KLA181, mais d’autres sont à l’étude et seront proposés en fin d’année.

Prix : 749, 799 et 899 euros respectivement pour les K8.2, K10.2 et K12.2 avec toujours la garantie de 6 ans (après enregistrement du produit) appliquée par QSC.


Quelques caractéristiques :

  • Réponse en fréquence (- 6 dB) : 59 Hz – 20 kHz (K8.2), 56 Hz – 20 kHz (K10.2), 50 Hz – 20 kHz (K12.2).
  • SPL max en continu (à 1 m) : 122 dB (K8.2), 124 dB (K10.2), 126 dB (K12.2)
  • Ouverture (axisymétrique) : 105° (K8.2), 90° (K10.2), 75° (K12.2)
  • Alimentation : universelle à découpage, 100 – 240 Vac, 50 – 60 Hz
  • Masse : 12,2 kg (K8.2), 14,5 kg (K10.2), 17,7 kg (K12.2)
  • Dimensions : 449 x 280 x 269 mm (K8.2), 519 x 320 x 300 mm (K10.2), 602 x 356 x 350 mm (K12.2)

Plus d’infos sur le site de La Boutique du Spectacle

 

A InfoComm

Allen & Heath adapte le système dLive aux besoins de l’installation

Comme beaucoup d’acteurs de l’audio pro, Allen & Heath étend son offre au marché de l’installation et présentait à InfoComm plusieurs adjonctions au système de mixage et de distribution dLive de façon à ce qu’il réponde au mieux aux besoins de ce marché tout en conservant sa polyvalence d’exploitation.
Cela passe par l’introduction d’un nouveau MixRack, le DM0, de nouvelle cartes de communication, aussi bien que d’extenseurs d’entrées-sorties à montage mural comme le DX164-W ou encore des platines de contrôle déportées (TCP/IP) à montage en saillie tels que les modules IP1, IP6 ou IP8.

Le nouveau MixRack DM0 embarque le coeur audio XCVI 160×64 dans 4U avec 128 canaux audio « full processing » et 64 bus de mix (group, aux, FX, matrix, mains) et deux alimentations redondantes. Plus trois slots pour cartes d’entrées/sorties multi-formats. Liaison à la surface en GigaAce, plus ports DX pour extension d’entrées-sorties.

Le nouveau MixRack DM0 se présente en rack 4U, embarque le moteur audio A&H XCVI FPGA et fournit la capacité de traitement pour 128 canaux et 64 bus à 96 kHz de fréquence d’échantillonnage avec une latence minimale de moins de 0,7 ms. Il comporte trois slots d’interface de 128 E/S avec différents réseaux audio numériques pro en acceptant des cartes de tous les protocoles majoritairement employés, notamment Dante et AES67 (Ravenna, …).

Illustration du concept installation du système dLive avec les dispositifs disponibles aujourd’hui.

Les autres produits introduits lors d’InfoComm sont notamment une Carte d’entrées-sorties DX Link et le DX Hub demi-rack, permettant au système dLive de connecter 48 dispositifs d’entrées-sorties déportés d’une centaine de mètres pour répondre aux besoins de grosses installations. Le DX164-W, en montage mural, fait suite aux extenseurs I/O comme le boitier de scène DX168 ou le DX32 modulaire, avec un montage orienté installation.

Le rack d’extension 16 entrées mic-ligne/ 4 sorties ligne DX164-W (pour wall).

Carte d’extension DX Link qui fournit 4 ports DX Link (32 canaux bidirectionnels) via un slot dLive I/O pour DX32, 164 ou 168.

La face arrière du DX-Hub (demi-rack).

Le DX-Hub (demi-rack) founit quatre ports DX Link 32 canaux via GigaAce pour l’interconnexion d’extenseurs E/S DX (DX32 par exemple).


La platine murale en saillie de contrôle à distance TCP/IP IP1.

La platine de contrôle à montage en saillie IP1 (Ethernet) donne un accès déporté simplifié aux utilisateurs lambda pour des fonctions de sélection de sources, contrôle de volume, ou encore de rappel de preset. Jusqu’à 96 unités de contrôle de type IP1, IP6 ou IP8 peuvent être adjointes au système dLive par une liaison TCP/IP standard, en addition au contrôle via tablette, micro-ordinateur ou surface de contrôle, qu’il s’agisse de réseaux filaires ou sans fil.

Vue arrière le l’unité de contrôle déportée encastrable IP6

« Ce que nous faisons avec dLive est de regrouper les meilleurs aspects des systèmes de gestion audio et des consoles de mixage Live pour créer une solution complète destinée aux installations polyvalentes d’aujourd’hui.
Si on regarde de près aux besoins actuels des écoles et universités, des lieux de culte ou des centres culturels, Ils doivent pouvoir tout gérer, de la musique de fond à la diffusion sonore de réunions jusqu’à des représentations grande échelle.
Jusqu’à présent, il n’y avait pas vraiment de système qui puisse exceller dans toutes les situations « , a déclaré Nic Beretta, chef de marketing produit chez Allen & Heath. « Avec ces extensions au système dLive et les fonctionnalités logicielles futures axées sur l’installation, nous permettons à nos clients de créer des systèmes incroyablement puissants, et accessibles à tous les types d’utilisateurs. »

D’autres informations sur le site Allen & Heath et sur le site Algam Entreprises

 

A InfoComm 2017

Yamaha présente les colonnes d’installation compactes VXL1

La gamme Yamaha VXL1.

Pour compléter ses séries dédiées installation (CIS) et notamment la gamme VXS introduite lors de l’ISE en début d’année, Yamaha Commercial Audio dévoile à InfoComm les colonnes line array compactes VXL1 disponibles en trois hauteurs (48 cm, 85 cm et 121 cm), référencées VXL1-8, VXL1-16 et VXL1-24 selon le nombre de transducteurs (8, 16 ou 24) large bande de 1,5” embarqués. Ces colonnes « waterproof » (IP35) peuvent être peintes pour se fondre aisément dans l’environnement.

Le petit modèle VXL1-8

Deux colonnes VXL1-16 montées côte à côte avec l’accessoire HCB-L1.

Les trois modèles utilisent le même transducteur à moteur Néodyme 1,5 large bande 8 ohms, développé pour les VXS1ML, ce qui en version basse impédance amène à une impédance de respectivement 8, 12 et 16 ohms pour les modèles VXL1-24, 16 et 8 selon les arrangements série-parallèle des transducteurs. En option, il est possible de travailler en haute impédance (ligne 100 V) avec le boitier transformateur ST-L1.

La couverture horizontale est de 170° pour les trois versions et en vertical de 20 ou 30° via un commutateur pour les VXL1-16 et 24. Pour la VXL1-8, la dispersion verticale est fixe et de 40°. Les trois colonnes couvrent en gros la bande 75 Hz – 20 kHz avec une sensibilité de 82, 86 et 87 dB SPL (1 W- 1m) et une puissance programme admissible de 40, 80 et 120 W (respectivement VXL1-8, 16 et 24).
Différents étriers d’accroche sont proposés outre le modèle standard de fixation mural livré, soit pour associer 2 colonnes en superposition ou côte à côte, soit pour obtenir une inclinaison par rapport au mur lorsque les colonnes sont fixées en hauteur. Très discrètes, avec une largeur de 54 mm et une profondeur de 103 mm, ces colonnes sont aussi très légères avec une masse de 2,3 kg, 4 kg et 5,5 kg du petit au plus gros modèle.

D’autres informations sur le site Yamaha Pro Audio

 

Algam Entreprises et Shure introduisent le système HF numérique Axient Digital

La famille Axient Digital avec presque tous ses membres.

Présenté en avant-première lors du NAB, fin avril, le nouveau système micro sans fil numérique Axient de Shure bénéficie de l’expérience acquise sur les systèmes UHF-R, ULX-D et Axient (analogique) pour offrir des performances accrues tant en RF, qu’en audio et en gestion et exploitation du système, dans un contexte de fortes contraintes exercées sur la bande HF allouée aux PMSE.

Ludovic Sardnal présente le système Axient Digital aux participants lors de la journée Algam Entreprises.

Pour le faire découvrir aux professionnels, Algam Entreprises a organisé dans ses locaux parisiens le 31 mai dernier une journée découverte sous la houlette du Monsieur Shure Maison, Ludovic Sardnal.

Axient Digital utilise un procédé de modulation numérique qui, tout en optimisant l’encombrement spectral (avec 23 ou 63 – mode haute densité – canaux dans un canal TV de 8 MHz), assure une réponse audio plate de 20 Hz à 20 kHz avec une plage dynamique max de 120 dB(A) (sortie analogique XLR) ou 130 dB(A) (sortie numérique AES3, Dante et AES67), à un gain de 10, et une latence de moins de 2 ms (ce qui se fait de mieux aujourd’hui, 1,75 ms en sortie numérique) dans le mode de transmission standard (2,9 ms en mode haute densité).

En face arrière du récepteur Quad, on distingue à droite les quatre entrées RF antenne avec alimentation 12V éventuelle pour pré-ampli. Les XLR 3 et 4 se partagent en sorties AES3 ou analogiques symétriques. A gauche les ports réseau Dante et Ethernet.

Fonctionnalités de base

Bien entendu, les transmissions sont cryptées avec un encryptage AES-256 et le système incorpore une diversité numérique vraie avec notamment le système QuadversityTM sur les récepteurs Quad. Un canal peut traiter les signaux en provenance de quatre antennes différentes pour sélectionner le meilleur. La large bande d’accord possible de 166 MHz (jusqu’à 184) pour les récepteurs, compatible avec tous les émetteurs, simplifie les inventaires en réduisant les références.

Selon les modes de fonctionnement, notamment standard ou haute densité (jusqu’à 63 canaux dans 8 MHz en performances légèrement dégradées), les puissances d’émission changent et bien entendu l’autonomie qui atteint tout de même 11 heures à P=10 mW avec les émetteurs ADX.
De nouveaux pack chargeurs sont proposés (et de nouveaux modules batterie), notamment en rack 1U avec supervision et contrôle en réseau (Ethernet).

Les émetteurs pocket et main, AD à gauche et ADX à droite, avec le « micropocket » ADX1M.

Les récepteurs existent en version dual et quad (deux ou quatre récepteurs en rack 1 U) s’accommodant aussi bien des transmetteurs AD qu’ADX (qui disposent de quelques raffinements supplémentaires comme Showlink ou la diversité en fréquence).
Pour chacune des gammes d’émetteurs, l’économique référencée AD et la plus performante, ADX, deux modèles d’émetteurs de ceinture et un modèle main (deux pour l’ADX avec l’ADX2FD) sont proposés, pouvant recevoir différentes capsules Shure dont les SM58, beta58, 87A et 87C, KSM8, 9 et 9HS.
Le système s’inscrit par ailleurs dans la continuité en exploitant pour les commandes, le contrôle et la gestion du spectre, le logiciel « wireless workbench » ainsi que l’application ShurePlus Channels App. S’y ajoutent Dante Cue et Dante Browse pour l’exploitation des canaux Dante.

Les ensembles avec émetteurs AD devraient être disponibles à la fin de l’été et il faudra attendre début 2018 pour les ADX.

D’autres informations sur le site d’Algam Entreprises

Découverte de la gamme Roland Pro AV avec Prestans

Le 4 mai dernier, Prestans (distributeur Roland « platinum partner ») organisait dans les locaux d’Audiolight (à Bondoufle) une journée technique « mixage et projection vidéo » avec présentation et démonstration d’une partie des produits audiovisuels Pro Roland.

Les trois organisateurs de cette journée porte ouverte et de gauche à droite, Cédric Verchere de Roland, Etienne Servant de Prestans et Thierry Hochstaetter d’Audiolight

L’occasion pour SLU de rencontrer Cédric Verchère (Responsable France Roland Pro AV) pour faire le point sur la nouvelle stratégie commerciale de Roland en Europe et plus particulièrement en France et de faire un tour des produits exposés avec Etienne Servant, Directeur de Prestans.

Le nouveau positionnement de Roland sur la France

SLU : Cedric, il y a eu pas mal de bouleversements ces dernières années concernant la distribution des produits Roland en Europe et en France. Comment cela s’organise-t-il aujourd’hui ?

Cédric Verchère : Roland a considérablement rationalisé son appareil européen ces dernières années. Les filiales historiques ont cédé la place à des « Sales Units » qui sont gérées de manière centralisée par Roland Europe Groupe dont le siège est à Reading en Angleterre. Cela permet à Roland de parler d’une seule et même voix en Europe, d’harmoniser les politiques commerciales et les efforts marketing, et de parler d’une seule et même voix auprès de Roland Japon.

Cedric Verchère, Responsable France Roland Pro AV.

SLU : Les branches « musique » et « audio-vidéo » pro sont-elles séparées et comment cela se passe-t-il ?

Cédric Verchère : Aujourd’hui tous les produits musique et pro audio-vidéo portent le nom de Roland – exit Edirol, RSG ou RSS – et sont tous distribués par les Sales Units sur leurs territoires respectifs.
En revanche les canaux de distribution sont séparés : les produits musique sont vendus via un réseau de revendeurs d’instruments de musique, tandis que les mélangeurs vidéo, les matrices audio-vidéo et autres consoles numériques audio sont vendues via un réseau de grossistes ou revendeurs audiovisuels, ainsi que des prestataires et intégrateurs/installateurs partenaires.

SLU : La nouvelle structure suppose l’appui sur un réseau de distribution qui doit assurer le support technique, avec des différences entre les gammes vidéo et audio pro. Peux-tu nous en dire plus et comment « Roland France » intervient ?

Cédric Verchère : Roland France ne s’occupe que de la distribution du catalogue musique. C’est Roland South Europe dont le siège est à Milan qui distribue le catalogue Pro AV en France, et aussi en Italie, Espagne, Portugal, et encore d’autres pays du pourtour méditerranéen. C’est pourquoi nous nous reposons entièrement sur un réseau de Partenaires Premium et Platinum qui s’impliquent entièrement envers notre marque Roland et ses valeurs, en termes de support et de conseils. On peut obtenir une liste à jour de ces partenaires sur notre site. (Lien ici)
Si certains sont plutôt identifiés audio comme Audiolite ou Dushow, ou vidéo comme Prestans, Visual Impact ou TRM, aujourd’hui il y a une vraie convergence entre l’audio et la vidéo, aussi bien dans nos produits que dans les compétences de nos partenaires. C’est dans cette direction que s’est aujourd’hui engagée la marque Roland.

SLU : La console numérique M-5000, pas trop connue sur notre territoire, semble avoir de nombreux atouts. Peux-tu nous les présenter brièvement. Comment se positionne-t-elle en termes de rapport performances/prix au sein d’une offre globale très concurrentielle aujourd’hui. Et où les professionnels intéressés peuvent-ils la découvrir ?

Roland M-5000, 28 faders. Il existe une version compacte, M-5000C.

Cédric Verchère : La M-5000 a été conçue pour délivrer la meilleure qualité audio possible sur un très grand nombre de canaux, tout en offrant une flexibilité inédite en termes de configuration d’E/S et de workflow. Elle permet ainsi de travailler en 96 kHz sur 128 voies de mixage, avec une sommation interne en 72 bits qui garantit clarté et dynamique même à pleine capacité. L’atout majeur de la M-5000 est à mon avis son architecture configurable : l’utilisateur est libre de répartir les 128 voies comme il l’entend entre voies d’entrées, AUX, Matrices, Groupes, N-1, etc. Cette configuration peut être modifiée à la volée sans avoir à redémarrer la console, tout en continuant à diffuser le mix.
Compatible avec les protocoles REAC*, DANTE, MADI et WAVES SOUNDGRID, je connais peu de consoles aussi puissantes et polyvalentes dans cette gamme de prix et de gabarit. La M-5000 et sa version compacte M-5000C sont présentes chez nos partenaires Diversity (Paris), Audiolite (Landerneau), Dushow (Paris) et également Linear Technologie (St-Etienne), Sono Light Systems (Montauban). On peut également aller juger sur pièce sur les tournées actuelles de Matmatah (face + retours) et Gospel pour 100 voix (retours) !

* REAC : protocole réseau audionumérique propriétaire de Roland (Roland Ethernet Audio Communication) qui permet la transmission de 40×40 canaux audio 24 bits/96 kHz avec une faible latence (375 μs).


Après ces clarifications, voyons avec Etienne Servant la gamme de produits Roland présentés chez Audiolight et également une démo du logiciel de blending Vioso distribué par Prestans.

Tout est en place, La journée peut commencer !

SLU : Etienne, peux-tu nous présenter les produits exposés en démo. Commençons notre tour avec la matrice XS-84H.

Etienne Servant, Directeur de Prestans.

Etienne Servant : C’est une matrice matrice vidéo huit entrées, là c’est la plus grosse version qui est présentée, en quatre sorties, mais elle existe en deux ou trois sorties (référencées XS-82H ou 83H).

SLU : Les flux vidéo entrant sont sous quels formats ?

Etienne Servant : VGA ou HDMI et les sorties sont en HDMI avec également une sortie HD Base T** pour des liaisons en « RJ45 » jusqu’à 100 mètres. Grosso modo, c’est la console la plus puissante de chez Roland parce qu’il y a des scalers*** sur toutes les entrées, huit, et sur toutes les sorties, ici quatre. Ce qui permet de retoucher aussi bien en entrée qu’en sortie d’où une grande polyvalence parce qu’on peut l’utiliser en version matrice avec quatre écrans différents (une réalisation différente sur chaque écran), mais aussi pour faire des murs d’écrans, où je peux orienter les images à souhait ou les étirer sur les quatre écrans, que ce soit en longueur ou en hauteur, dans le sens qu’on veut.

**HDBaseT : standard de transmission (HDbaseT Alliance) de signaux non compressés HDMI, audio numérique, de contrôle, d’alimentation et Ethernet (5Play) sur du câble Ethernet CAT5e/6 et des distances de 100 m (selon le débit max -définition vidéo- et le câble utilisé).
*** Scaler : convertisseur de format vidéo opérant par interpolation pour effectuer la mise à l’échelle avec reconstitution des signaux de synchronisation.


Training XS-84H

Je peux également m’en servir pour afficher trois PIP (Picture In Picture) ; au lieu d’utiliser quatre sorties différentes, j’en aurais qu’une seule répétée quatre fois, et j’aurais la possibilité de faire 3 incrustation par dessus. Tous les modes ont été améliorés pour avoir un vrai côté preview afin de préparer ses PIP.

SLU : Et outre le contrôle en local via les touches et l’écran LCD, il y a une application qui tourne ?

Etienne Servant : Oui, ça fonctionne sur iPad et sur ordinateur. C’est plus convivial à partir du moment où l’on est sur un événement, autant pour les accès sur la vidéo que sur l’audio. Il y a des entrées audio pour le VGA et on peut mixer, rajouter des effets comme sur une console numérique. Coté audio (par tranche) j’ai un compresseur, un gate, des délais, je peux mettre une réverb, globalement je peux faire ce que je veux. C’est vraiment ce qu’il y a de plus complet. De base, il vaut mieux avoir un petit synoptique pour savoir ce qu’on fait.

Frédéric Servant, président du groupe Unified-AV, nous présente la VR-50HD.

Ensuite on présente deux versions de mixers audio-vidéo, la petite VR4-HD et la VR-50HD. Sur la VR4 il n’y a pas de SDI, c’est du HDMI et une entrée qui est soit VGA soit HDMI avec un scaler.
C’est très simple : quatre entrés micro/ligne et une sortie USB3 pour pouvoir faire un enregistrement ou du streaming. Il n’y a qu’un seul scaler qui est à la fois VGA et HDMI.
Alors que sur la VR-50, mes entrées sont soit VGA, HDMI, SDI ou composite, j’ai un scaler sur chaque entrée et je peux travailler toutes mes images.
Donc, si l’on a une configuration essentiellement HDMI et tout dans le même format, mieux vaut se diriger vers la VR4-HD, très accessible. Si on veut faire vraiment de la composition et du travail avec des sources différentes pour être paré à toute éventualité en prestation, on prend la VR-50.

SLU : Et au niveau échelle tarifaire ?

Etienne Servant : Pour les matrices XS, idéales pour les installations audio/vidéo ou les prestations avec plusieurs réalisations vidéos simultanées ils faut compter entre 4700 €HT et 7000€HT suivant le modèle. Pour la VR-4HD, simple d’utilisation et en général utilisée pour les écoles, pour les mairies on est à environ 3000€HT. La VR-50HD, intuitives et idéale pour la prestation avec recording ou streaming est à 6300€HT.

VR-4HD et Blending vidéo VIOSO !

Dans la gamme de mixage vidéo pure, on présente les petites consoles d’entrée de gamme. Ce sont les derniers best sellers du marché : la V-1HD et la V-1SDI, des petits mixers quatre sources . La V-1HD est uniquement en HDMI, avec quatre entrées et une sortie multi-view, une sortie programme. Et celle-ci, V-1SDI, est moitié SDI/moitié HDMI avec trois entrées SDI dont une est partagée SDI ou HDMI et une entrée HDMI.
Ce sont des consoles dans l’esprit Roland VDj pour faire du VDjing avec des banques d’effets énormes pour mettre sur les sources. C’est bien en festival, par exemple, de pouvoir faire ce qu’on veut, simplement en tournant un bouton ou en l’activant.

La V1-HD permet également de mixer l’audio de ses entrées et d’y insérer quelques effets !

La V-1HD est vraiment orientée effet VDjaying, petite conférence, uniquement HDMI et sur la SDI, il y a plus d’effets de composition, je peux avoir un PIP qui va être activé et un logo que je peux insérer ou une autre source par dessus. L’idée, c’est de se dire que j’ai trois couches, mon image en background, sur laquelle j’insère un PIP et puis un logo par exemple.
C’est vraiment une console simple d’utilisation, pour composer très rapidement avec contrôle à distance avec le PC.
On retrouve toutes les fonctionnalités classiques d’un mixer vidéo que ce soit le freeze, le rappel de presets, le choix des transitions : il y a mille transitions en cut, en mix, en volet et pour chaque transition, et une grosse banque d’effets. La console HDMI est à moins de 1000 €HT et 1500 €HT pour la SDI. Par exemple, Audiolight en a cinq qui sortent tout le temps. C’est vraiment bien pour des petites conférences.

La grosse console V1200 n’était pas présentée, sauf à l’écran (à droite).

Après dans le reste de la gamme, il y a d’autres consoles de mixage uniquement vidéo, telle que la V800-HD qui est multi-format avec dix canaux de mixage. Pour la V1200, la plus grosse, on peut être à trois à travailler dessus en même temps avec ses capacités de matriçage : il y a dix entrées SDI, quatre entrées HDMI et ensuite on peut ajouter des cartes optionnelles et la configurer comme on veut en termes d’entrées et sorties.
Tous les effets des consoles numériques audio Roland sont dedans. En gros, l’idée c’est de se dire soit je veux juste mixer de la vidéo, j’ai les petites consoles V1, puis la V800, avec plus ou moins de canaux de mixage. Je veux mixer l’audio et la vidéo et enregistrer, c’est la série VR : Vidéo Recording. Et si je veux partir sur des compositions vidéo plus sophistiquées, être capable de gérer beaucoup d’écrans en même temps, je prends des matrices pour faire de la composition.

Le logiciel Vioso

Prestans est Vioso french Partner

Etienne Servant : Vioso est un logiciel capable de faire du blending (mélanger plusieurs sources vidéo pour restituer une seule image) avec plusieurs vidéo-projecteurs, on va dire jusqu’à douze typiquement ; si on en veut plus, il faut plusieurs PC. Avec Vioso, je fais ma réalisation sur ma console et derrière je peux avoir un écran énorme avec une forme originale que ce soit un mapping ou un écran incurvé comme celui présenté ici.
La calibration est réalisée au préalable avec une caméra. Je peux donner la forme que je veux à mon image. Lorsque le blending est réalisé, je n’ai plus qu’une seule image avec deux (ou plus) vidéo-projecteurs, que je peux transformer comme je veux. Evidemment ce qui m’intéresse, c’est qu’elle prenne la forme de mon écran ou de mon support.

Lorsque le blending est effectué, on peut donner la forme qu’on veut à l’image …

On peut projeter sur une façade de bâtiment et si il y a une zone au milieu qui ne m’intéresse pas et bien je mets un masque noir et rien ne sera projeté dessus. C’est assez puissant parce les consoles où tu peux faire ta réalisation vidéo et en même temps ta composition d’image avec plusieurs vidéo-projecteurs, ne courent pas les rues. La matrice Roland, par exemple, peut le faire mais ça va être du bord à bord et on galère. Alors que là je positionne mes vidéo-projecteurs comme je veux, je mets une caméra devant pour calibrer l’image, quelques retouches et c’est fini.

… Mais on peut évidemment lui faire épouser parfaitement les contours du cadre-support.

SLU : Il faut quand même des machines puissantes pour le blending ?

Etienne Servant : il faut surtout un PC avec une carte d’entrée adaptée, sur un PC j’ai surtout des sorties. Le principe, c’est de rendre accessible les belles images projetées avec des formes originales qui s’adaptent aux chartes graphiques des lieux et ouvrir son champ de prestation tout en conservant sa réalisation vidéo sur sa console. On peut le faire avec des média serveurs mais c’est compliqué parce que ça nécessite des formations de malade sur les logiciels et pour moi ce n’est pas une solution accessible pour toutes les sociétés.
Cela nécessite des experts, ça coûte cher, c’est obsolète au bout de trois ans parce que la connectique et les standards ont évolué, le processeur ne suit plus parce que il y a la 4K, etc. Donc pourquoi ne pas avoir juste un PC qui va faire le blending et garder ses consoles de réalisation habituelles. Rien ne change pour le prestataire, il ajoute une boîte qui va lui permettre de diffuser sur plusieurs vidéo-projecteurs et projeter de grandes images panoramiques.
Pour en revenir au calibrage, il est fait via une caméra, en l’occurrence ici j’ai pris une caméra tourelle pour avoir plus de précision mais avec une Webcam, ça marche, quel que soit le format. Dans mon logiciel de calibrage, je choisis un type d’écran, avec différentes possibilités, le type de caméra, et comment sont positionnés mes vidéo-projecteurs.

Un exemple de visualisation d’une peinture murale effacée dans cette église très importante de l’histoire catalane. Réalisé par PLAYMODES avec une cartographie complexe, qui doit être placée très précisément sur la position d’origine des murales sur le mur avec 6 WUXGA Christie beamers, 2 Wings VIOSO Engines Play.

Le logiciel projette des mires sur les vidéo-projecteurs de façon à ce qu’elles remplissent bien tout l’écran. Avec un petit outil genre lasso de Photoshop, je vais délimiter la surface de projection pour ne pas calibrer ce qu’il y a en dehors. C’est du dessin de contour. Je sélectionne les réglages, la résolution de ma caméra et la vitesse à laquelle elle va travailler.
Le logiciel envoie aussi du blanc pour mémoriser la luminosité des vidéo-projecteurs parce que quand je pars en prestation, le nombre d’heures de fonctionnement des VP (des lampes) ne peut pas être exactement identique et il faut aligner la luminosité des VP pour obtenir une image cohérente sur l’ensemble de l’écran. Puis il réalise des synchronisations horizontales et verticales par projection de petits points. Je peux lui dire d’envoyer plus ou moins de points de différentes tailles afin d’affiner selon le temps imparti aux réglages.
Le balayage horizontal-vertical, permet à la caméra d’évaluer la distance pour faire le calcul de la géométrie de l’image. Si on projette sur une façade à relief, cela va permettre de déformer correctement l’image. On peut voir qu’une fois la calibration effectuée, mon image tient dans la taille du support d’écran avec une fusion optimale des sources. Je n’ai plus qu’à affiner avec les flèches en étalant l’image pour me coller pile-poil aux bords du support.

SLU : Vioso c’est un logiciel Prestans ?

Etienne Servant : Non, Vioso c’est une marque allemande, cela fait douze ans qu’elle existe et personne ne la distribuait en France, maintenant c’est Prestans. Ce sont des partenaires de Stumpfl, le leader mondial écrans valise Monoblox (voir lien ici). Ils font aussi des média serveurs et des logiciels de show control. Vioso, c’est le logiciel embarqué dans leurs média serveurs. J’ai commencé à travailler avec eux il y deux ans pour l’utilisation du seul logiciel et me détacher des média serveurs.


La société Prestans est la division événementielle du groupe Unified-AV. Créée en 2013, la société a pour but de booster la qualité des prestations événementielles, artistiques, muséographiques et la performance des intervenants, que vous soyez des professionnels de l’événementiel, des techniciens, des animateurs ou encore acteurs. Depuis début 2017 Prestans est « Roland Platinum Partner » et distributeur officiel de ses gammes Pro AV.
D’autres informations avec le lien ici

Audiolight est un studio polyvalent pour la captation TV, photo & prise de son, qui assure la location de matériel de sonorisation, d’éclairage, et de vidéo pour l’événementiel, les spectacles et les concerts. Voir avec le lien ici

 

Prolight+Sound 2017

EAW met en avant sa série RADIUS

EAW RSX208L

EAW présentait à PL+S sa gamme RADIUS d’enceintes amplifiées, introduite en milieu d’année dernière, constituée du système line array trois voies RSX08L, des enceintes point source deux voies en 8 et 12”, RSX86 et RSX89 et RSX126/129, du wedge coaxial RSX12M, et des subs RSX12 et RSX18, respectivement mono 12” et 18”.
Le dénominateur commun de cette série est la connectivité Dante et le contrôle par l’application iOS d’EAW (libre, disponible sur l’appstore), EAWmosaic, qui autorise une mise en œuvre rapide en fournissant les outils de prédiction, de paramétrage et de monitoring via Wi-Fi.
Mais il y a d’autres points commun entre les différents éléments de cette gamme, à savoir l’emploi de modules d’amplification « modified class D » en 500 W pour tous les modèles sauf les subs (modules en 1000 W) avec une alimentation universelle (100-240 Vac) dotée d’un correcteur de facteur de puissance en tête.

Les différents éléments de la ligne RSX208L sont ici « chainés » en Dante et reconnus automatiquement (position, angle).

Le traitement de signal embarqué intègre également sur tous les modèles les procédés de correction de phase/réponse impulsionnelle et de traitement dynamique « Focusing » et « DynO » de EAW. Enfin, sur le système Line array, des capteurs optiques IR (OpilogicTM) et des accéléromètres incorporés aux boîtes permettent de reporter la position et l’inclinaison de chaque boîte au sein de la ligne via le réseau et d’optimiser rapidement le calage et l’alignement avec l’application EAWmosaïc.

En dehors de ces raffinements, le compact RSX208L (18,4 kg, 249 x 683 x 332 mm) met en œuvre une structure en trois voies actives avec deux transducteurs 8 à bobine 2 chargés en Bass Reflex encadrant deux compressions à gorge 1 (bobine 1,4) montées sur guide. Un des 8 se charge uniquement du registre grave et l’autre du grave/bas médium avec une coupure haute pour le premier vers 250 Hz, le second couvrant du bas jusqu’à environ 1,1 kHz, fréquence de raccordement avec la section médium-aigu.

Cette structure (voir synoptique de l’électronique et réponse), assez fréquemment adoptée dans des structures symétriques sans transducteurs spécialement dédiés au registre médium et où le raccord avec la section MH/HF s’opère assez haut, évite la création d’interférences dans la bande médium où les centres acoustiques des deux transducteurs (ici 8) sont trop éloignés pour que les deux sources fusionnent correctement.

Synoptique de traitement sur une boîte RSX208L

On voit bien sur la réponse en fréquence d’une boîte comment le raccordement entre les trois voies s’opère.


Avec trois modules d’amplification de 500 W, le RSX208L peut délivrer un niveau max de 122 dB SPL (128 en crête) sur la bande 70 Hz-18 kHz avec une ouverture de 120° x 12°. La consommation au repos (idle) sans signal ne dépasse pas 26 W par boîte pour une plage de tension secteur comprise entre 100 V et 240 Vac. Doté d’entrées analogiques symétriques, le système est principalement conçu pour travailler en réseau Dante.
Le renfort de grave est adapté pour se monter au sein de lignes de RSX208L est le RSX12 (34,5 kg) qui couvre la bande 40 Hz – 140 Hz avec un 12 à bobine 3 chargé en bass reflex et embarquant un module « modified class D » de 1000 W. En demi-espace, il délivre un niveau de 128 dB SPL max (134 crête). Le RSX18 avec son 18 à bobine 4 ne délivre pas plus de niveau mais permet de descendre plus bas, à 28 Hz, avec le même module d’amplification de 1000 W et toujours la même connectivité Dante.


la gamme Radius, les RSX86/89 (8) et RSX 126/129 (12) respectivement sur les subs RSX12 et RSX18.

Quatre enceintes deux voies bi-amplifiées en 8 et 12” utilisant les mêmes composants (et les mêmes modules classe D avec la même plateforme de traitement de signal) viennent compléter la gamme Radius, les RSX86/89 (8) et RSX 126/129 (12) qui diffèrent par l’ouverture de 60 ou 90° en horizontal de leur pavillon CDD (respectivement 60° et 45° en vertical) et évidemment le niveau SPL max (132 dB pour le modèle 126).

Comme pour tous les modèles de la gamme Radius, ici une RSX89, on a le choix entre entrées analogiques ou numérique en Dante avec configuration via Ethernet (ou Dante) ou en local (écran LCD plus encodeur).

Pour finir, le RSX12M est le wedge de complément mettant en œuvre en deux voies actives un 12 à bobine de 2,5 et une compression à gorge 1 avec bobine de 1,77 raccordant à 1 kHz en montage concentrique. Il présente une dispersion conique de 105° et peut délivrer un niveau de 122 dB SPL (128 crête) avec ses deux modules de 500 W.


Face arrière du RSX12M.

EAW RSX12M front


D’autres informations sur le site EAW et sur le site Axente

Prolight+Sound 2017

Martin Audio présente pas moins de dix nouveaux produits

James King (Marketing) présente les nouveautés à la presse sous le regard attentif de Dom Harter (Directeur général), à gauche.

Entre deux nouveaux systèmes Line Array moyen format « polyvalents », le WPC et le WPM (WP pour Wavefront Precision), deux subwoofers pour les accompagner, les SX118 et SX 218 en simple et double 18 », l’introduction de la série de wedges XE avec les XE300 et 500 (respectivement en 12 et 15 » coaxial), de la série LE qui reprend la technologie CDD-Live avec le LE100 (12 » coaxial CDD) et LE200 (15 » coaxial CDD), plus les nouveaux contrôleurs amplifiés iKon (en 4 et 8 canaux), l’entreprise britannique fondée par David Martin n’a pas chômé avant ce Prolight+Sound.

D’après Dom Harter (Directeur général de Martin Audio) : « Il s’agit d’une nouvelle gamme de produits audacieuse qui offre aux clients de l’innovation et de la valeur ajoutée. Alors que certains fabricants se sont peut-être endormis sur leurs lauriers, ou sont seulement guidés par la génération de revenus, nous sommes heureux d’être parmi ceux qui se surpassent en apportant des solutions novatrices au marché. » C’est dit.

Les WPM et WPC s’adressent aussi bien aux applications de touring de faible à moyenne jauge (jusqu’à 3000 et 5000 respectivement) que d’installation en adoptant le principe de la « résolution à la carte » avec des amplificateurs multi-canaux externes dédiés (les iK42 et 81). Par résolution à la carte on entend un ajustement de la projection (sur la bande) plus ou moins précis selon les ressources en canaux d’amplification (surtout DSP) qu’on alloue aux boîtes, par exemple de 1 à 3 boîtes (voies LF ou MHF en 8 ohms) par canal (iKon 42) avec le WPC (ligne de 16 boîtes max) et 1, 2 ou 4 boîtes par canal (iKon81) avec le WPM (16 ohms), le système étant en deux voies à filtrage de raccordement passif, pour une ligne max de 16 enceintes. Ceci permet en fonction du contexte et des besoins de réaliser de sérieuses économies.

Jason Baird (R&D Manager) à coté des nouveautés sur le stand Martin Audio à PL+S.

Le WPC est un système trois voies en bi-amp (LF+ MF/HF à raccord passif) constitués de 2 x 10 » Néodyme longue excursion en charge hybride (reflex plus pavillon) pour le bas du spectre et de 2 x 5 » sur pavillon en médium placés à coté de 4 compressions à gorge 0,7 » montées en ligne sur guide. Une enceinte WPC est capable de délivrer un niveau max de 135 dB SPL et couvre la bande 65 Hz – 18 kHz dans 3 dB avec une dispersion de 100° H et 10° (V).
Le sub d’accompagnement (au sol) préconisé est le SX218, double 18 » en 2 x 8 ohms (2000 W AES), 144 dB SPL crête, descendant à 35 Hz (-3 dB) qui nécessite un canal d’iK42 (5 kW) pour les deux HP en parallèle, chaque HP pouvant être amplifié séparément.
Le WPM, enceinte compacte en 16 ohms, met en œuvre deux 6,5 » à membrane plane en bass reflex encadrant une ligne de trois tweeters à dôme 1,4 » alu montés sur guide CD. Les HP de 6,5 » avec leur membrane plate épousent parfaitement le profil du pavillon frontal sans dégradation de la couverture horizontale de 100°. Le sub d’accompagnement est le SX118 mono 18 » exploitant le même transducteur que le SX218 (138 dB SPL crête, coupure basse à – 3 dB, 47 Hz).

La série de wedges XE coaxiaux a été développée en consultant des ingés son retour expérimentés de façon à proposer un son de monitoring optimal avec une dispersion qui autorise une grande la liberté de mouvement aux artistes sans trop de recouvrement avec les enceintes adjacentes. La technologie CDD (Coaxial Differential Dispersion) associée au nouveau guide breveté de ces wedges permettent un contrôle de la dispersion sur une large bande sans pollution hors zone de couverture et en diminuant la diffraction grâce au contour arrondi du guide. Ces wedges sont par ailleurs « toniques », le 15 » XE 500 par exemple peut délivrer un niveau max de 143 dB SPL. Les LE 100 et 200 en 12 et 15 » coaxiaux CDD offrent les vertus de la technologie CDD avec une couverture quasi rectangulaire à hauteur d’homme à moindre coût.

Notez le profil du guide (breveté) du nouveau wedge XE500 et du transducteur coaxial CDD. La couverture est optimisée de même que la diffraction de bordure.

Enfin les contrôleurs amplifiés iK42 et 81, respectivement 4 et 8 canaux d’amplification classe D en 20 kW de puissance crête totale et 10 kW sont pourvus d’une alimentation à résonance mais sans PFC frontal, parti pris des concepteurs de la plate-forme d’amplification adoptée (Linea Research), voir avec le lien ici sur SoundLightUp. On en retrouvera donc les caractéristiques succinctes en suivant ce même lien. Ils intègrent une interface Dante et le contrôle s’opère avec le logiciel Martin Audio VU-NET avec un traitement de signal (à 96 kHz) qui incorpore notamment des limiteurs crête, RMS et d’excursion aussi bien que des limiteurs multi-bande.
Précisons également la possibilité d’exploiter des filtres de raccordement en technologie LIR (« Linear » Impulse Response) qui offrent une réponse en phase plate, contrairement aux filtres récursifs, comme les FIR (Finite Impulse response) symétriques mais en présentant une moindre latence en fonction des pentes et des fréquences de raccordement. Signalons à cet égard la présence de deux « white papers » intéressants dus à Paul Williams sur le site Linea Research : « LIR Linear Phase Crossovers » et « Crossover Filter Shape Comparisons ». (Voir les white-papers avec le lien ici)

D’autres infos sur le site Martin Audio et sur le site Algam Entreprises.

Prolight + Sound 2017

Fohhn lance le système en colonne Focus Venue (FV-100 + FV-200)

Le Focus Venue au premier plan, à côté d’une colonne Focus Modular

Après plus de deux ans et demi de gestation, nous l’avions découvert au PL+S 2015, le système Focus Venue haute puissance de Fohhn destiné aux espaces de forte jauge (concerts de plein air, grandes arenas, …) est prêt à prendre du service et entre à l’heure actuelle dans une phase de test de terrain et de mise au point qui devrait se terminer début juin pour une mise à disposition commerciale durant le troisième trimestre.
Nous avons d’ores et déjà pris date avec Daniel Borreau (Rock-Audio, le distributeur français de Fohhn) et Uli Haug (DG de Fohhn) pour une écoute en situation.
Nous en reparlerons donc sous peu et vous ferons part des caractéristiques techniques détaillées, non encore disponibles.

Le système Focus Venue, à contrôle électronique de directivité, est constitué à l’heure actuelle de deux modules, un haut-médium/aigu, FV-100, et un bas-médium qui descend à 80 Hz, le FV-200, qui seront bientôt complétés par un module de renfort de grave (équipé de HP de 15”). Pour l’heure, le registre grave est confié aux subs existants de la gamme Fohhn dont bien sûr les PS-9 posés au sol et/ou les Focus subs array (avec contrôle de directivité) en accroche.

Daniel (Borreau) nous présente le système et se tient à côté du module MHF FV-100.

Le module FV-100 de haut de registre met en œuvre huit compressions à diaphragme 4” et gorge 1,4” montés sur un guide commun pour le haut médium et huit compressions à diaphragme 1,75” et gorge 1” sur guide pour le haut du spectre, chacun ayant son ampli classe D et son canal DSP dédié embarqués, soit 16 amplis classe D et 16 canaux DSP.
Les transducteurs de haut-médium et d’aigu sont montés côte à côte en deux lignes verticales adjacentes.
Le module FV-200 fait appel à huit haut-parleurs 10” longue excursion pavillonnés montés en ligne de 2 x 4 et attaqués par groupe de deux par un canal DSP et un ampli classe D de 1000 W, soit quatre amplis par module qui pèse environ 120 kg.

La pièce d’accroche maîtresse (bumper) supporte 1,3 t. Le maillon le plus faible étant les goupilles verrouillables de premier plan (gauche et droite) qui permettent une fixation rapide.

Le système d’accroche supportant une masse totale de 1,3 tonnes, il est ainsi possible de constituer des lignes « kolossal » de plus de 8 m là où les lieux le permettent. Un module FV-200 est haut d’environ 1,2 m soit un peu plus du double d’un FV-100. A souligner que les lignes constituées peuvent être inclinées, l’angle de tilt étant reporté au logiciel de gestion (Fohhn Audio Soft en version 5.0) par le réseau grâce à des capteurs incorporés au sein des boîtes pour en tenir compte dans le paramétrage, mais que bien entendu le système Focus Venue est conçu pour être utilisé droit avec une directivité et une projection totalement contrôlée par l’électronique (via le logiciel).

Le chariot de transport du système Focus Venue.

Comme pour les Focus Modular, il est notamment possible de réaliser deux faisceaux d’ouverture ajustable. Notons également que comme pour l’enceinte PT-70 du constructeur allemand, le FV-200 peut-être configuré soit en bass reflex, soit en mode cardioïde (Technologie CDT, Convertible Dispersion Technology) grâce à un moteur commandé actionnant une trappe qui modifie la charge arrière des 10 » en ménageant une ouverture.


Le panneau arrière de raccordement, soit en Airea (RJ45), soit AES.

Selon Daniel Borreau : « avec un tel système, la mécanique est simplifiée, la mise en place extrêmement rapide, avec un temps de calage restreint. On entre soit en AES-EBU, et le contrôle s’opère via Fohhn-Net, soit en Airea (réseau Fohnn audio-numérique plus contrôle en daisy chain de 100 m de portée), dans les deux cas on reste dans le domaine numérique.
Il y a une telle énergie dans l’aigu par constitution qu’il faut un ratio d’un module d’aigu pour deux modules bas-médium au sein d’une ligne mais on peut les placer comme on veut, voire même réaliser une ligne d’aigu et une ligne de bas médium côte à côte dans des lieux où la hauteur est limitée mais où il est nécessaire de porter. »


Outre ce nouveau système, Fohnn présentait également une nouvelle série d’amplificateurs+DSP, DI- Series, dont nous parlerons prochainement.