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Brompton Technology: calibration dynamique des écrans LED

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Brompton au LDI

La calibration dynamique de Brompton Technology a été l’une des nouvelles technologies les plus considérées au salon LDI 2019 par les quelque 300 clients existants et potentiels du monde entier ayant assisté à la démonstration.

Brompton introduit maintenant cette technologie en Europe en exposant pour la première fois à l’ISE d’Amsterdam où, sur leur plus grand stand, seront organisées des présentations publiques de calibration dynamique et de restitution HDR Brompton.
Il lancera aussi le nouveau processeur de leds Tessera S8 et disposera de trois stations de démonstration montrant aux visiteurs la différence dont la famille de processeurs Brompton est capable sur la qualité du résultat final à l’écran.

Tessera S8

La calibration dynamique est une nouvelle technologie qui permet aux panneaux à LED de fournir une luminosité plus élevée et une gamme de couleurs plus large qu’avec les techniques de calibrage traditionnelles, tout en maintenant l’uniformité. Le calibrage dynamique est la technologie qui rend possible la fonction Brompton HDR, ainsi que des nouvelles fonctions d’amélioration des performances PureTone et ThermaCal.


La démonstration principale à l’ISE mettra en œuvre 98 panneaux ROE Diamond 2.6 fournis par 80six, partenaire de Brompton. Ces panneaux ne seront pas neufs, ils proviennent d’un stock de location opérationnel, et seront calibrés avec la caméra Hydra de Brompton, ce qui leur donnera un nouveau souffle et libérera toute la luminosité et la saturation de leurs leds.

Juste après la démonstration de calibration dynamique au LDI, plusieurs visiteurs, vraiment impressionnés par cette nouvelle technologie ont manifesté leur enthousiasme :

« Pour la première fois au LDI, j’ai compris pourquoi le HDR était nécessaire pour les écrans LED », a déclaré Graham Burgess, PDG du fabricant d’écrans à leds digiLED. « La calibration dynamique de Brompton a permis à un écran de cinq ans d’âge d’afficher le HDR comme je ne l’avais jamais vu auparavant. Tout comme les autres membres de l’équipe de digiLED basés aux États-Unis, j’ai été bluffé par les images présentées lors de ce lancement. On envisage à l’avenir de montrer cette technologie à nos clients sur des écrans digiLED. »

Roly Oliver d’Universal Pixels, une société de location basée au Royaume-Uni, partageait cet avis : « Merci pour cette superbe démo, dit-il. Le contenu était superbe et m’a permis de mieux comprendre la direction que prend l’industrie de la vidéo avec le HDR et son application révolutionnaire par Brompton. »

La calibration dynamique adopte une approche innovante pour maintenir l’uniformité, tout en délivrant tout le potentiel des leds permettant d’atteindre des niveaux de luminosité et de saturation des couleurs inimaginables. Le résultat est une progression considérable des performances visuelles pour tous les contenus, mais en particulier le HDR.
Des blancs plus lumineux, des contrastes plus élevés, des couleurs plus saturées et une fidélité des couleurs conforme à la réalité donnent une profondeur et un réalisme d’image auparavant inaccessibles. Et la calibration dynamique ne concerne pas seulement les panneaux neufs, il peut également donner une nouvelle vie aux panneaux existants à l’aide de la carte Tessera R2 de Brompton.

« Lorsqu’il s’agit d’affichage de contenu, la qualité de l’image ne réside pas nécessairement dans le pas des leds, mais plutôt dans le pilotage de la technologie d’affichage à LED », déclare Sarah Cox, vice-présidente des ventes de Notch, une société d’outils de création de contenu. Brompton a créé des outils qui inspirent le secteur, pour diffuser ces flux HDR d’une manière reproductible et standardisée. »

La calibration dynamique est rendue possible par le système Hydra de Brompton, une solution industrielle tout-en-un qui intègre tous les moyens de mesure et de traitement requis pour les mesures sur les panneaux.

« Après avoir visionné la démo de la nouvelle caméra Hydra et du HDR, cela confirme à nouveau les raisons pour lesquelles nous avons investi dans les produits de Brompton Technology », ajoute Graham Northam, installateur certifié et président de la société canadienne de location Apex Sound & Light. « Avec cette technologie, Brompton est en avance sur ses concurrents et insuffle une vie nouvelle dans notre stock actuel ! »


Comment ça marche ?

« Les méthodes de calibration couramment utilisées permettent d’obtenir l’uniformité en sacrifiant à la fois la luminosité et la gamme de couleurs, forçant chaque LED à s’aligner sur les LED les plus faibles et les plus blafardes de tout l’écran. Une fois le calibrage effectué, il sert pour tous les contenus pendant toute la vie du panneau », explique Chris Deighton, responsable technique de Brompton. « Mais avec une demande de plus en plus pressante pour une meilleure qualité d’image sans augmentation des coûts, on ne peut plus justifier de tels sacrifices de performances. »

Fig1 : le système de mesure et d’analyse Hydra est l’un des éléments majeurs de la calibration dynamique de Brompton Technology

La calibration dynamique de Brompton adopte une approche nouvelle pour maintenir l’uniformité, tout en libérant tout le potentiel des LED pour atteindre des niveaux de luminosité et de saturation des couleurs auparavant impensables.
Pour en bénéficier, un panneau à LED doit être équipé d’une carte de réception Brompton Tessera R2 et doit être mesuré à l’aide d’Hydra, un système de mesure spécialement conçu pour les panneaux à LED et exclusif à Brompton (Fig1).
La carte R2 s’insère dans un connecteur DIMM, présent sur de nombreux modèles de panneau à LED (Fig2).

Fig2 : La carte de réception Tessera R2, un des éléments importants de calibration dynamique, s’enfiche dans un connecteur SO-DIMM intégré à chaque panneau LED.

« La calibration dynamique est une approche flexible qui utilise l’immense puissance de calcul parallèle du moteur dynamique de la carte R2 pour traiter la vidéo entrante d’une manière nouvelle et innovante », explique Deighton.
« Avant de prendre des décisions, le moteur dynamique compile un ensemble de données, incluant les valeurs des pixels vidéo d’entrée, les métadonnées du signal vidéo, les métadonnées de calibration dynamique, les capacités précises de chaque LED et les préférences de l’utilisateur quant à la façon dont l’image doit être affichée. » (Fig3)

Toutes ces informations sont traitées en temps réel et sans introduire de latence supplémentaire, pour déterminer intelligemment la meilleure façon de piloter chaque led. Les zones de l’image où la luminosité est ce qu’il y a de plus important du point de vue visuel exploiteront pleinement la luminosité maximale des leds. Les zones nécessitant une saturation extrême utiliseront pleinement la gamme de couleurs maximale des LED. Mais tout cela est réalisé sans sacrifier inutilement l’uniformité sur le reste de l’image.


Fig3 : concept de calibration dynamique

Le résultat de cette démarche est une avancée considérable dans la performance visuelle. Des blancs plus lumineux, des contrastes plus élevés, des couleurs plus saturées et une précision des couleurs fidèle à la réalité offrent un niveau de profondeur et de réalisme de l’image auparavant inaccessible. Des couleurs et une luminosité réalistes sans les compromis inhérents à la calibration conventionnelle.
Du fait de la nature dynamique du système, la luminosité, les couleurs primaires et le blanc de référence souhaités sont entièrement réglables par l’utilisateur. Ce qui nécessitait auparavant un processus de réétalonnage long donc coûteux peut désormais être effectué à tout instant à partir de la nouvelle interface utilisateur simplifiée DynaCal sur tous les processeurs Tessera, et les modifications se traduisent sur l’écran de manière transparente et en temps réel, même pendant un événement en direct.

On peut activer l’affichage de hachures qui signalent les zones critiques de l’image, qui risquent de conduire les leds au-delà de leur luminosité maximale (Fig4) ou de leur gamme de couleurs (Fig5), ce qui permet de régler rapidement et précisément les performances de l’écran en fonction du contenu, de l’environnement de visualisation et des préférences de l’utilisateur.

Fig4 : Hachures actives, montrant où la luminosité risque d’être excessive et provoquer la saturation des LED.
Fig5 : Hachures actives, montrant les zones de l’image qui risquent de sortir de la gamme de couleur fournie par les LED.

La précision des couleurs est gérée dans l’ensemble du système. Même sans configuration utilisateur, les couleurs sont parfaitement équilibrées, les tons chair semblent naturels et le contenu restitue exactement les intentions de son auteur. La calibration dynamique n’est pas réservée aux tout nouveaux panneaux LED, elle est prise en charge par tous les processeurs Tessera sous forme d’une mise à niveau logicielle gratuite.

D’impressionnantes fonctions dérivées

Grâce à la puissance de mesure, d’analyse et de correction de calibration dynamique, ainsi qu’à la puissance de calcul et la précision (nombre de bits pour le codage des couleurs et les calculs) de la carte R2, de puissantes fonctions d’amélioration du comportement des écrans à LED ont pu être développées et présentées au LDI 2019 :
ThermaCal, qui élimine les motifs dus aux gradients de température sur les panneaux LED qui chauffent, et PureTone (dérivée de DarkMagic), qui supprime les dominantes de couleurs sur les bas niveaux de luminosité, établissant un affichage équilibré et neutre.

ThermaCal

Les LED sont sensibles à la température. Elles ont toutes tendance à être un peu moins lumineuses lorsqu’elles s’échauffent. Mais l’ampleur de cet effet varie selon la couleur, les leds rouges étant les plus fortement affectées : une LED rouge qui s’échauffe de 10 degrés voit son flux lumineux chuter typiquement de 10 %.

Fig6 : Gradients thermiques sur deux panneaux à LED avec mention de leurs origines (simulation).

Du fait de cette différence de comportement entre les leds de différentes couleurs, les zones plus chaudes ou plus froides que la température à laquelle le panneau a été calibré peuvent présenter une dérive colorimétrique.

De plus, les panneaux chauffent fréquemment plus au centre que sur leurs bords, ce qui peut conduire à des motifs thermiques disgracieux qui font apparaître très visiblement chacun des panneaux qui constituent un mur vidéo (Fig 6–7).

Fig7 : Gradients thermiques dans un mur vidéo constitué de 48 panneaux à LED.

ThermaCal compense ces effets et donne à l’utilisateur la maîtrise du niveau de compensation requis en fonction de la température et de l’environnement du panneau. Il le fait en séparant les effets thermiques de la calibration optique et en profilant chaque modèle de panneau pour comprendre en détail ses caractéristiques thermiques pour une correction douce et adaptée au panneau. Le niveau de la correction peut être ajusté de manière dynamique, même pendant un spectacle, pour tenir compte des changements de température au fil du temps.

PureTone

Fig8 : Courbes de linéarité des LED R, V, B. On note un important écart de comportement du rouge, susceptible d’entraîner une dominante cyan dans les parties sombres des images.

Les LED et leurs circuits intégrés de pilotage ne sont pas parfaitement linéaires, et de ce fait, lorsqu’on leur demande de produire une luminosité donnée, elles peuvent ne pas l’atteindre avec une précision suffisante.
Couramment, les leds rouges, vertes et bleues ont des comportements différents (Fig8), ce qui signifie que de nombreux modèles de panneaux présentent une dominante de couleur dans les gris sombres ou lorsqu’ils sont utilisés à des niveaux de luminosité faibles.

La plupart des contenus ont des zones sombres et des zones claires. Cette non-linéarité constitue donc un réel problème, c’est-à-dire qu’on n’obtiendra peut-être pas des couleurs précises (Fig 9 – 10) et des gris vraiment neutres (Fig 11).
Très souvent, c’est aussi une raison pour laquelle les différents panneaux qui semblent s’associer parfaitement lors de l’affichage d’images de test à pleine luminosité paraissent différents de manière évidente lors de l’affichage de contenus réels comprenant des zones plus sombres.

Fig9 : Image affichée avec correction PureTone activée
Fig10 : Image affichée sans correction (simulation). On note d’importantes dérives colorimétriques dans les zones à bas niveau de lumière, dues aux différences de comportement non-linéaire des LED R, G, B.

Fig11 : Réponse s’un écran à LED à une échelle de gris (simulation). En haut : réponse brute, en bas, réponse corrigée par PureTone.

Auparavant, il était difficile, voire impossible, de corriger ce comportement non linéaire. PureTone s’appuie sur la technologie de Brompton pour permettre de profiler chaque type de panneau afin de compenser les non-linéarités, ce qui assure des couleurs vraies, propres et précises et des gris neutres à tous les niveaux de luminosité. Ceci est particulièrement important pour les prises de vues au cinéma et à la télévision, où les écrans fonctionnent souvent avec une luminosité beaucoup plus faible pour s’adapter à la sensibilité des caméras, et une parfaite neutralité des couleurs est essentielle pour une bonne image à la caméra.

PureTone s’appuie sur Dark Magic, qui améliore la qualité de l’image ou de la vidéo affichée sur les panneaux LED lorsqu’ils fonctionnent à une luminosité inférieure à la luminosité maximale, pour obtenir une profondeur de codage effective supplémentaire permettant de procéder à de très petits ajustements fractionnels des niveaux de sortie. Il travaille également en parallèle avec ThermaCal. ThermaCal et PureTone fonctionnent exclusivement avec les panneaux équipés de la carte Brompton R2 et avec la calibration dynamique activée.

Plus d’infos sur le site Brompton Technology

 

La chaîne voix des Grammys 100% numérique avec le D6000 Sennheiser

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Plus de 20 liaisons Digital 6000 de Sennheiser ont été déployés pour la première fois dans une chaîne Dante à double redondance lors des Grammy Awards marqués par les performances de Lizzo, Blake Shelton ou Brandi Carlile.

Lizzo sur scène avec sa flute repiquée par un micro-cravate cardioïde ME 104 branché sur un mini poket SK 6212, assez léger pour être fixé au bout de son instrument. (Crédit photo : Getty Images/Kevork Djansezian)

Diffusée en direct le 26 janvier 2020, la 62ème édition des GRAMMY® Awards a été marquée par une première dans l’histoire de la fameuse cérémonie annuelle: l’utilisation du système sans fil Sennheiser D6000 dans une chaîne de transmission entièrement numérique pour les micros HF chant.

Plus de 20 liaisons D6000 ont été déployés en production et dans la salle du Staples Center de Los Angeles pour relayer les performances des très nombreux artistes, dont Lizzo, Brandi Carlile et Blake Shelton.
Dans un environnement HF très encombré et face à une forte demande de fréquences sans fil, la configuration technique a été délicate. La grande nouveauté de cette année a été l’emploi d’un transport du signal micro sur un réseau Dante à double redondance, lequel a transmis les flux audio identiques jusqu’aux différentes consoles situées dans la salle.

Michael Abbott, coordinateur audio des GRAMMY Awards
(Photo fournie gracieusement par Michael Abbott)

« C’est la première fois, pour les GRAMMY Awards, que les micros vocaux numériques restent en numérique jusqu’aux consoles de mixage », observe Jeff Peterson, PA Designer chez ATK Audiotek.
Selon Michael Abbott, le coordinateur audio des GRAMMY Awards, le fait de combiner une liaison numérique de grande qualité avec un réseau Dante a permis d’obtenir une réponse en fréquence nettement meilleure.

Michael Abbott a spécifié cette année les D6000 pour la production et le maître de cérémonie. « Nous apprécions l’agilité en fréquence de cette liaison micro dans un environnement HF aussi intense. Cela nous permet de déployer de nombreux émetteurs et récepteurs avec la garantie d’une performance fiable. »
« Cette cérémonie est d’une grande complexité HF, c’est le moins que l’on puisse dire », ajoute Jeff Peterson. « Les fonctions de monitoring et contrôle, la flexibilité ainsi que la résistance du D6000 aux interférences nous ont grandement aidés, sans oublier son utilisation efficace de la largeur de bande. »

Stephen Vaughn, coordinateur pour Soundtronics Wireless, est le maitre des ondes pendant toute la durée de la cérémonie.

Stephen Vaughn, coordinateur pour Soundtronics Wireless, veille au spectre et à ce que les liaisons micro et in-ear s’harmonisent pendant tout le show.
« Je suis impressionné par le D6000. La quantité de fréquences par canal TV m’aide vraiment beaucoup dans l’environnement actuel. Même sans scope, il suffit de regarder la mesure de la qualité de la liaison sur la face avant pour savoir s’il y a ou non des interférences.
Et le fait que les émetteurs soient rechargeables est aussi très important car cela m’évite de jeter des centaines de piles. C’est bien plus écologique. »

Lizzo a inauguré la cérémonie avec Sennheiser

Lizzo a donné le ton de la soirée par un hommage vibrant à Kobe Bryant suivi d’un medley de « Cuz I Love You » et « Truth Hurts ». Avec un pocket SKM 6000 couplé à une capsule MD 9235, l’artiste qui a été nommée 8 fois aux GRAMMY, et qui a remporté le premier des prix décernés, le « Best Pop Solo Performance », a de nouveau fait la preuve de son talent, accompagnée d’un orchestre et de ballerines.

Le mini pack SK 6212.

En fin de cérémonie, Lizzo, descendue en trapèze, a entamé un solo instrumental avec sa flûte traversière, équipée d’un mini pocket SK 6212 et d’un micro-cravate ME 104 Sennheiser.

« Le SKM 6000 avec la capsule MD 9235 est mon combo préféré depuis le lancement de la gamme D6000, surtout que la capsule convient idéalement à la puissance vocale de Lizzo », déclare Brandon Blackwell, FOH for Lizzo. « Contrairement aux têtes d’autres fabricants, la réponse en fréquence n’a aucune perte de chaleur du bas-médium et des aigus. »

Quant à la prestation avec la flûte traversière, Blackwell ajoute que le choix du sans fil s’est avéré très libérateur : « Quand je l’ai rencontrée, Lizzo jouait de la flûte avec un micro chant sur un tabouret. A présent, avec son SK 6212, elle est libre de jouer comme elle l’entend.
L’émetteur est si petit et léger qu’il est à peine visible. L’ajout du micro-cravate cardioïde ME 104 judicieusement positionné par notre ingénieur retour/spécialiste de la flûte, Loreen Bohannon, permet d’obtenir une vraie qualité de son de la flûte. Quant à l’autonomie, elle est incroyable ! »

Excellente prestation de Brandi Carlile

Brandi Carlile, plusieurs fois nommée aux GRAMMY Awards, a chanté « Bring My Flowers Now » en duo avec Tanya Tucker. La chanson a remporté le prix dans la catégorie « Best Country Song ». Carlile, qui accompagnait Tucker au piano, chantait à l’unisson équipée d’un émetteur portatif plaqué or SKM 6000 avec une capsule Neumann KK 205.

Sean Quackenbush, FOH de Brandi Carlile, en train de mixer sur sa console Avid.

« L’an dernier aux Grammys, nous avions choisi le filaire doré Neumann 105. Pendant le spectacle, je me suis dit qu’il était temps de passer au sans fil », rappelle Sean Quackenbush, FOH de Brandi Carlile.
« Je me suis rapproché de Sennheiser et ils m’ont montré comment coupler la capsule Neumann à une liaison D6000. Je suis ultra satisfait de ce système et du nombre de fréquences paramétrables. Depuis, il a parcouru le monde avec nous et sa solidité n’est vraiment pas à démontrer.
Ce n’est même pas nécessaire d’étendre certaines bandes de fréquences pour certains pays compte tenu de l’efficacité HF du système. C’est vraiment un choix qui tient la route. »

Le micro doré Sennheiser SKM 6000 de Brandi Carlile avec capsule Neumann KK 205, à la 62ème cérémonie annuelle des GRAMMY Awards

Fiabilité garantie et satisfaction des clients

« Voilà 20 ans que je suis fidèle à Sennheiser, soit quasiment toute ma carrière », précise Sean Quackenbush. « La qualité du support de Sennheiser est exceptionnelle », ajoute Brandon Blackwell. « Chaque fois que j’ai un problème, ce qui est extrêmement rare, Sennheiser se montre très réactif au point que la solution est généralement trouvée en moins de 24 heures. Les ingénieurs du son choisissent d’utiliser certains produits pour leurs qualités audio. Mais en ce qui me concerne, c’est le service client qui compte surtout. J’ai toujours bénéficié d’un support hors pair depuis le début avec Sennheiser et j’entends bien continuer. »

D’autres informations sur le site Sennheiser

 

Jocelyn Morel éclaire Jean-Baptiste Guégan avec le DTS Alchemy 5

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Depuis octobre 2019, la tournée de Jean Baptiste Guégan “La Voix de Johnny” fait salle comble dans tous les Zéniths de France, où le chanteur dont le grain de voix est similaire à celui de feu notre Johnny National, propose de retrouver en live le répertoire de l’Idole des jeunes ainsi que les chansons de son propre album.
La création lumière est signée Jocelyn Morel dont le kit lumière fait une belle place à l’Alchemy 5 du fabricant Italien DTS.

Travail dans l’énergie…

Le choix de l’Alchemy 5 a été une évidence pour Jocelyn Morel dès qu’il l’a découvert lors de son lancement à Prolight+Sound . “j’ai reconnu tout de suite LE projecteur wash a bord doux que j’aimais tant il y a quelques années. DTS a su s’affranchir des inconvénients de la plupart des wash à leds du marché que nous avions tous appris à tolérer “par défaut”, priorisant la consommation électrique, le poids, la taille des machines, etc. Il était temps que soient exploités les avantages de la LED dans un vrai wash” déclare t’il.

“Un cocon de lumière” pour Jean-Baptiste.

En effet, lors du concert, on peut voir à quel point la lumière des Alchemy-5 est différente de celle produite par les autres projecteurs du kit, et comment elle la complète parfaitement. Le travail confié aux Alchemy est celui d’éclairer, là où les autres projecteurs travaillent la création “d’effets”.
Les faisceaux doux prennent parfaitement leur place dans ce show lumière, apportant des douches, des contre-jours, des ponctuels… Certains, installés au sol derrière l’artiste viennent former un “cocon de lumière” autour de lui.

Les 6 sources leds (Rouge, Vert, Bleu, Ambre, Lime, et Cyan) natives assurent des nuances de blanc très précises, avec une température de couleur variable de 2700K à 10000K, et offrent la possibilité de retrouver des teintes obtenues avec des sources tungstène très chaudes tout autant qu’avec une HMI d’un froid glacial.

Des Alchemy-5 sur pont au montage

« La qualité des couleurs fait aussi partie des raisons mon choix précise Jocelyn. J’apprécie particulièrement la richesse de leur palette qui dépasse toutes mes attentes, mettant bien souvent à mal à ce niveau tous les autres projecteurs qui le côtoient. »
Jocelyn Morel les pilote avec un pupitre console Grand MA2, en mode “CMY Emulation” qui a été ajouté au soft peu de temps avant le démarrage de la tournée.

Les Alchemy 5 qui, à l’origine, avaient vocation à être contrôlés en pur mixage des 6 sources, se pilotent comme n’importe quelle machine trichromique, à ceci près qu’un canal faisant varier la température de couleur, permet au pupitreur d’appliquer cette trichromie sur le faisceau de son choix, variable à souhait du chaud au froid. Le concert de Jean-Baptiste Guégan exploite la capacité des Alchemy à fournir des ambres et dorés chaleureux et intenses, mais aussi à déployer des faisceaux d’un blanc ou CTB très froids.


Tableau réalisé uniquement avec des Alchemy 5.

Ils ont été installés pour certains à près de 10 m de hauteur, au milieu d’un kit de machines parmi les plus puissantes du marché. Dans ce contexte, les Alchemy 5 n’ont eu aucun mal à exister et à faire leur travail avec une efficacité qui donne satisfaction totale à l’éclairagiste et à la production du spectacle. “La puissance ne fait pas tout, la preuve.

Dans le cas de l’Alchemy, le propos est ailleurs. Ça n’est pas un “Beam à LED” qui peut jouer serré ou large… C’est un vrai faisceau wash, un projecteur pour éclairagiste, que ça soit en théâtre, en télévision ou comme ici en concert live. A mon sens il remet en question tout ce qu’on a en tête en matière d’éclairage à LED… autant qu’en trad. “

Plus d’infos sur le site ESL et sur le site DTS

Banc d’essais DTS Alchemy 5, un renouveau attendu et réussi sur le site SoundLightUp

 

Nexo annonce l’arrivée d’un nouveau Directeur des Ventes et Marketing

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Nexo a le plaisir d’annoncer l’embauche de son nouveau directeur des ventes et du marketing. Gareth Collyer prend ce poste au rayonnement international après presque 11 ans de collaboration avec NEXO en tant que directeur des ventes en Angleterre.

Gareth Collyer a travaillé avec des marques parmi les plus connues de l’industrie audio pro, dont Bose et JBL, au cours d’une carrière bien remplie l’ayant conduit de sa régie DJ au poste de partenaire respecté des consultants et des intégrateurs anglais les plus renommés.

Il a joué un rôle clé dans la création d’un point de vente de NEXO au Royaume Uni, devenu la pierre angulaire du développement international de la société. A son actif aussi, son rôle essentiel dans l’univers du sport avec des installations aussi prestigieuses que celle de l’Etihad Stadium pour le club de foot de Manchester City, le championnat de tennis de Wimbledon, Croke Park à Dublin ou le Headingley Stadium à Leeds.

« Je suis enchanté que l’on me propose ce challenge, » précise Gareth Collyer. « Aujourd’hui le business de la sonorisation de haut niveau a beaucoup changé par rapport à mes débuts chez NEXO. Les fabricants de matériel doivent fournir un service qui va bien au-delà de la simple fourniture de matériel et passe par l’aide à l’étude de solutions informatiques, de design d’infrastructures de plus en plus complexes.
Nous devons communiquer avec nos clients quelque soit leur marché, être force de proposition et à l’écoute de leurs besoins afin de constamment améliorer notre offre commerciale et nos services. NEXO dispose déjà d’un très large réseau de partenaires distributeurs, prestataires, producteurs et consultants AV de haut niveau avec lesquels j’ai hâte de collaborer, mais aussi d’en trouver de nouveaux. »

Jean Mullor, Président Directeur Général de NEXO conclut par ces mots : « Au cours des derniers mois, l’équipe des ventes a beaucoup changé. Avec Gareth à sa tête et au cours des dix prochaines années, nous avons l’ambition de proposer un tout nouveau NEXO. »

D’autres informations sur le site Nexo

 

The Last Ship à Los Angeles avec Sting, Soundscape et les A-Series d&b

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The Last Ship, la comédie musicale de et avec Sting, va être jouée en immersif au Théâtre Ahmanson à Los Angeles jusqu’au 16 février grâce à Soundscape et au déploiement de la nouvelle série d’enceintes à courbure constante A-Series.

Le Théâtre Ahmanson à Los Angeles. On devine 6 clusters de quatre A-Series accompagnés par autant de V-SUBs.

The Last Ship raconte la vie d’ouvriers d’un chantier naval au chômage, unis par l’esprit de communauté à Newcastle, une ville anglaise en crise. L’histoire est en partie basée sur des souvenirs d’enfance du chanteur. La musique écrite par Sting a été nominée aux Tony® Awards et ce dernier sera sur scène durant le mois de résidence sur la West Coast.

Sebastian Frost

Le Sound designer Sebastian Frost a repris le flambeau sonore de cette comédie musicale déjà montée à Broadway et sur laquelle il a commencé à travailler en 2017. Il a basculé la diffusion vers la toute nouvelle gamme A-Series avec la complicité du prestataire Stage Sound Services. Ce qui n’a pas changé c’est la matrice DS-100 et ses deux algorithmes En-Scène pour l’immersion par objets et En-Space pour l’émulation de salles.

Le travail de Sebastian avec En-Scene et En-Space est remarquable car il parvient à transcender l’histoire en y ajoutant sa touche technique personnelle et sa vision fait mouche sur le public. Les précédentes productions de The Last Ship au Canada et lors de la tournée Anglaise ont aussi fait appel à un grand nombre d’enceintes point source distribuées dans chaque salle.

A Ahmanson Theatre, le système frontal est constitué de 6 ensembles de quatre enceintes A-Series. « Le grand changement lors de ces shows est l’emploi de la toute nouvelle gamme A. Elle apporte beaucoup d’énergie et a pris infiniment moins de temps à être configurée, tout en assurant une couverture encore meilleure » nous explique Sebastian Frost.

Il poursuit en précisant ce qu’il considère être les points forts de Soundscape. «Le public n’est pas forcément au courant de l’existence d’une matrice et d’une diffusion immersive par objets, mais les gens sortent de la salle en disant que les voix sont fantastiques. Soundscape a profondément changé le sound design des comédies musicales.»

Stage Sound Services est à nouveau en charge de la technique son de cette comédie musicale, cette fois avec les A aussi appelés : « augmented arrays » Cumulant la possibilité de faire varier les angles entre les modules, deux approches d’optimisation sonore différentes et un tout nouveau guide d’onde, cette nouvelle gamme répond parfaitement à la demande de grande flexibilité à la fois horizontale et verticale.

Pour en savoir plus sur la comédie musicale The Last Ship et l’emploi de Soundscape :


Pour voir quelques extraits musicaux interprétés par Sting et sa troupe et mieux comprendre l’inspiration de son auteur et compositeur :


Et d’autres informations sur le site dbSoundscape

Tech & Live participe à la Fêtes des Lumières avec Chauvet

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Le Théâtre des Célestins nappé de bleu par 24 COLORado Panel Q40 de Chauvet Professional.

Parfois, les événements les plus extraordinaires sont nés de circonstances inattendues. C’est le cas de la Fêtes des Lumières. Le 8 décembre 1852, l’importante population catholique de la Ville de Lyon se réunit pour inaugurer l’installation de la statue de la Vierge Marie sur le clocher de la basilique Notre-Dame de Fourvière.
Mais un orage violent éclate, forçant l’annulation de la procession. Les Lyonnais décident alors de placer à leurs fenêtres les lumignons qu’ils avaient préparés, initiant cette célébration annuelle qui attire aujourd’hui près de deux millions de visiteurs en provenance du monde entier.

Cloître du Grand Hôtel-Dieu ©G.Gerret
Le COLORado Panel Q40 et ses 40 sources led RGBW.

La mise en lumière de la Place des Célestins et du Grand Hôtel-Dieu a été réalisée cette année avec des projecteurs à leds COLORado Panel Q40 Chauvet Professional. C’est la société de prestation Tech Live, filiale du Groupe Eurosono, qui a illuminé ces deux sites en choisissant des projecteurs étanches classés IP65, intégrés depuis à leur parc de location.

24 COLORado Panel Q40 ont été impliqués dans le spectacle son et lumière de la Place des Célestins, accrochés sur des tours montées aux quatre coins du site. Au Grand Hôtel-Dieu, 8 projecteurs COLORado Panel Q40 ont été placés sur des totems dans le cloître l’hôtel cinq étoiles, dont les origines remontent au XIIe siècle.

« Notre principale question à la Place des Célestins était de couvrir toutes les façades avec un projecteur RGBW que nous n’avions pas encore utilisé puisque c’était notre première expérience avec la marque Chauvet », a déclaré Mathieu Aufort, directeur de Tech & Live.

Les COLORado Panel Q40, accrochés sur des totems dans le cloître du Grand Hôtel-Dieu. ©G.Gerret

« Le calcul optique sur le plan était essentiel mais le plus intéressant était de le confronter à la réalité du terrain, et le Colorado Q40 a rempli toutes les fonctions à merveille, grâce à sa luminosité exceptionnelle et l’uniformité de son faisceau. Sa flexibilité en termes de changement d’optique a permis en quelques manipulations de faire des essais en live des différents angles d’ouvertures afin d’optimiser la couverture du site. »

Plus d’infos sur le site Chauvet professional

 

DiGiCo présente la carte DMI-KLANG au NAMM 2020

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DiGiCo a présenté au NAMM 2020 la DMI-KLANG, une nouvelle carte d’expansion comportant un puissant processeur FPGA permettant d’intégrer dans les consoles disposant de slots DMI, la fonction de retours immersifs de KLANG.

La nouvelle carte FPGA DMI-KLANG

KLANG “ est le concepteur des retours in-ears immersif offrant une écoute beaucoup plus large et transparente. Permettant de travailler à des niveau de l’ordre de 6 dB plus bas que la moyenne, il réduit la fatigue auditive et le sentiment d’isolation propre au mix stéréo habituel. Il peut être mis en oeuvre tout aussi bien sur scène comme en studio d’enregistrement.

La carte DMI-KLANG poursuit sur la lancée du KLANG-fabrik. “Il s’agit là de notre premier produit depuis que KLANG et DiGiCo ne font plus qu’un,” nous dit Austin Freshwater de DG de DiGiCo “Nous avons pris l’algorithme immersif de KLANG-fabrik et l’avons porté sur une plateforme FPGA de dernière génération.
Avec cette carte nous somme désormais en mesure de bâtir 16 mix immersifs à partir de 64 signaux. Cela est le produit le plus puissant de KLANG à ce jour. Encore mieux, nous sommes parvenus à ramener la latence à 0,25 ms !”

La carte DMI-Klang insérée dans le dos de la toute dernière console Quantum 3 38 deDiGiCo.

La carte DMI-KLANG s’intègre parfaitement au sein des flux des consoles DiGiCo sans besoin d’ajouter d’autres périphériques. Cela permet de router les signaux, de les traiter et ensuite de ressortir les mix directement dans les Aux merge inputs.

Grâce au DiGiCo-KLANG console link, les mixeurs retours peuvent conserver leurs habitudes et employer les snaphots, faders et commandes diverses, mais en bénéficiant d’un mix immersif. Cette carte est le parfait compagnon de tout technicien désireux de fournir à ses artistes le mix ultime et 3D.

Pascal Dietrich

“ La DMI-KLANG n’est que l’avant-garde d’une nouvelle ligne de produits,” précise Pascal Dietrich, le co-fondateur de KLANG.
”Insérée dans une OrangeBox DiGiCo comme l’ensemble des autres cartes DMI disponibles, elle rend possible le dialogue avec à peu près n’importe quelle console numérique du marché.”

Une vue de la Klang:app et sa façon de dépeindre une écoute casque en 3D

Parmi les cartes DMI disponibles on trouve les formats MADI (TP, BNC), Optocore, Dante et bien d’autres. Enfin en employant le soft KLANG:app, il est possible de mixer à l’aide de toute tablette, smartphone ou PC/Mac.

D’autre informations sur le site Klang

Le VL5Led Wash signe le retour de Vari-Lite

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Le cultissime projecteur VL5 reste une référence absolue pour grand nombre d’éclairagistes, séduits à l’époque par l’avancée technologique incroyable de ce wash à la large lentille aux ailettes dichroïques. Son arrivée en 1992 a eu l’effet d’une bombe à déflagration dans le monde du spectacle, renforcée par l’exclusivité et la rareté du projecteur.

Après plusieurs présentations en Off, le VL5Led Wash est annoncé pour le printemps 2020.

Sortir presque trois décennies plus tard une intense mise à jour à leds, tout en restant fidèle à l’esprit Vari-Lite, est le pari fou de la marque américaine, plus que jamais fière de ses racines, et ragaillardie par une indépendance nouvelle au sein du consortium Signify, porté par Philips pour rentrer en bourse. Si les années passent, le logo et l’esprit Vari-Lite restent.

VL5Led Wash

Suite à sa présentation au LDI, avant de le découvrir plus en détail au Prolight+Sound, les grandes lignes du VL5Led Wash nous ont été tracées en exclusivité par Bob Roos lors des derniers JTSE.
Très proche de l’original, ce Wash compact et carré accueille une lentille de 200 mm avec ses fameuses ailettes dichroïques si représentatives. Seize lames en verres à inclinaisons variables permettent de diffuser le flux natif du projecteur, puis de faire vibrer les couleurs du faisceau en multiples éclats.

Signe du passage aux années 2020, les sources traditionnelles tungstène et décharge sont remplacées par dix-huit modules 6 couleurs de leds Osram de 60 W. L’hexachromie rouge, vert, bleu, ambre, lime et cyan permet de délivrer un faisceau de 14 000 lumens d’une richesse étonnante dans les teintes pastel et saturées, avec simplicité d’emploi grâce à son algorithme de couleurs SmartColor Control.

Une couronne de leds supplémentaire est sertie autour des ailettes pour compléter ou trancher les réflexions sur les lames. Un zoom natif de 10 à 40°, inconnu à l’époque du VL5, vient compléter les possibilités de diffusion des ailettes, pour créer cet aspect vintage caractéristique, tout en proposant une excursion de moyenne portée aux faisceaux du VL5Led Wash.
La colorimétrie atteint de nouveaux standards chez Vari-Lite avec un IRC supérieur à 90, un contrôle étendu de la température de couleur entre 2700 et 7000K, et un judicieux réglage Green/Magenta shift pour les caméras.

Après une utilisation en exclusivité pour l’émission « The Voice » aux États-Unis, le VL5Led Wash est annoncé comme une des sorties majeures de Vari-Lite au prochain Prolight+Sound.


VL800 EventSpot

Après les VL800 EventPar, EventWash et ProPar, dont les caractéristiques intéressantes pour des appareils d’entrée de gamme Vari-Lite étaient présentées dans les pages SLU, le début 2020 verra l’arrivée du VL800 EventProfile, un spot complet à prix séduisant.

Volontairement simplifié, le VL800 EventSpot fait partie de la gamme Access Vari-Lite, une famille de projecteurs standards au coût étudié.

Un premier prototype a été dévoilé au LDI, amenant beaucoup de retours de la part de quelques visiteurs privilégiés. De nombreux changements ont été effectués pour coller aux standards actuels, tout en garantissant une qualité constante.
Boosté par un moteur led de 350 W et 13 000 lumens, le petit VL800 EventSpot offre un bon panel de fonctionnalités. Une roue de huit gobos fixes et une de sept rotatifs, aux motifs puisés dans le catalogue Vari-Lite, s’assemblent avec un prisme trois facettes, un frost médium, un système CMY plus CTO et huit couleurs constantes.
Le zoom de 9,4 à 40,3° réserve ce VL800 aux scènes de proximité, tout comme sa puissance.

Tout comme le VL5Led, la gestion de la ventilation jusqu’au mode ‘chuchotement’ et le réglage de scintillement permettent une utilisation facilitée en studio TV ou théâtre.

La marque Vari-Lite est distribuée en France par la société Freevox

 

La BS devient distributeur officiel d’ASD en Ile de France

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La BS devient le distributeur officiel ASD, le fabricant français de ponts aluminium, pieds de levage, praticables, tours d’échafaudage, accastillage et accessoires de scène.

La BS propose le stock le plus important de Paris/Île de France, quelque 600 références disponibles en point retrait et qui peuvent être expédiées partout en France Métropolitaine!

Plus d’info sur le site La BS

 

Midas annonce la sortie de l’Heritage-D, sa nouvelle console

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L’arrivée de la nouvelle console Midas attire toute l’attention en ce début d’année 2020. L’Heritage-D a fait une entrée fracassante aux JTSE en complétant la série Pro et même en la chapeautant. Entre autres, elle apporte une surface encore plus pratique et ergonomique, qui s’adapte au mode de travail de chacun.

Mais sans plus attendre voici une présentation faite par Yann Matté, chef produit et support technique pour EVI Audio France.


L’Heritage-D gère 144 entrées vers 120 bus de mixage répartis en 24 matrix, 4 bus Master et 96 départs auxiliaires. Ces derniers peuvent être utilisés en auxiliaires simples ou en “Flexi-Aux” pour pouvoir envoyer un Aux dans un Aux. Cela permet de prendre un ensemble d’entrées et de transformer un Aux en groupe.
Ce groupe peut ensuite être redistribué dans un Aux vers une réverbe, un personal monitor sans être obligé d’utiliser une matrix. La puissance de la console fait passer de 8 groupes de population, les fameux Pop Groups à 24 populations. Il y a aussi 24 DCA, 24 groupes de talk et 12 groupes de mute.

Sur chacune des entrées, on bénéficie du traitement dynamique et l’égalisation propre aux tables Midas, mais aussi 24 moteurs. Chacun peut générer de un à quatre effets simultanément soit jusqu’à 96 effets !
Au delà de ces 24 moteur, on peut disposer de 96 traitements dynamiques premiums supplémentaires, 96 compresseurs multi-bande et 32 égaliseurs dynamiques avec possibilité de les insérer sur des voix d’entrées mais aussi tous les bus de sortie. Les algorithmes sont variés et il y aura aussi une, voire plusieurs TC6000 et des traitements issus de la marque Lake.

Cette nouvelle approche de la console, intègre un écran tactile amélioré en plus d’un format ultra-compact permettant un transport et une utilisation facile sur des tournées ou dans des théâtres parfois exigus.

Compatible avec l’intégralité des racks de la marque comme le DL151 et DL252 ainsi qu’avec des racks splitter comme le DL 251, la Heritage-D a été prévue pour s’insérer facilement dans les parcs. Fidèle au son Midas, elle assure la continuité de ce qui a été instauré car les préamplis restent les mêmes en entrée et en sortie, assurant ainsi la même qualité audio.

Son ergonomie permettra de travailler en façade comme en retours. Pour plus de souplesse, à l’arrière de la console, des prises HDMI supplémentaires permettent d’y connecter un deuxième écran tactile synchronisé et rendre possible une utilisation par deux opérateurs.

Plus d’information sur le site du distributeur EVI Audio France

ETC fos/4, des couleurs nuancées pour le ciné et la télé

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Une équipe R&D chez ETC a été missionnée en 2016 pour développer les projecteurs qui fourniraient la meilleure lumière aux prises de vues, en termes de perception des couleurs.
La réponse apparaît sous la référence fos4 qui caractérise une famille de 3 panneaux lumineux à leds de surface différente qui réinventent l’éclairage des plateaux de tournage.

Chaque panneau a été développé en deux versions

Une version Lustr X8 reçoit le mélange connu de 7 teintes de leds parmi lesquelles s’invite une teinte supplémentaire nommée Deep Red (rouge foncé) pour enrichir le spectre en améliorant les tons chair et donner une nouvelle profondeur aux bleus, verts et ambres.

Une version Daylight HDR utilise une partie des LED de la technologie X8 pour fournir un blanc variable entre 1900 et 10450 K, optimisé pour procurer une chaleur naturelle aux tons chair et optimiser la puissance à des températures plus froides.

L’afficheur et les commandes par encodeurs rotatifs situés à l’arrière des panneaux ont été étudiés pour satisfaire aux habitudes des techniciens de l’éclairage cinéma en fournissant un accès direct aux réglages des couleurs du spectre complet, et aussi en permettant de choisir la façon dont on mélange chaque couleur.

En utilisant la fonction Tune, on peut choisir la fonction Brightest pour plus de flux, Best Spectral pour un meilleur rendu des couleurs ou encore un hybride des deux. Chaque utilisateur enregistrera ses propres palettes de couleurs personnalisées dans l’un des nombreux presets programmables disponibles.
A la fois ergonomiques et esthétiques, les panneaux sont encadrés par un profilé aluminium nommé “Griprail“, permettant de fixer différents accessoires : clips, pinces et support du projecteur. Les poignées aux coins arrondis servent aussi d’emplacements aux élingues de sécurité.

Vidéo de présentation produits


Les panneaux fos/4 disposent également d’une puce NFC pour configurer le projecteur à partir d’un smartphone ou d’une tablette, le contrôler sans fil à partir du pupitre via un émetteur Multiverse de City Theatrical, et fournir un ensemble d’effets que l’utilisateur attend d’un appareil de ce type, comme les lumières d’urgence, le phare, le flash des appareils photo, etc. Les panneaux fos/4 sont fabriqués aux États-Unis comme tous les projecteurs ETC.

ETC a programmé en février des rendez-vous de présentation de sa gamme Fos4 dans différentes villes du monde dont Paris le 5 février.

Si ce produit vous intéresse, vous êtes invités à vous inscrire sur le site ETC

Et plus d’info sur le site Studio ETC

 

HK Audio Linear7, la prise en main

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Système bi-amplifié point source, facile à exploiter et efficace, le Linear7 de HK Audio offre des performances et des caractéristiques novatrices qu’on vous résume dans cette prise en main. Nous avons écouté et mesuré la tête 112 FA et deux subs 118 SUB A.

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Rien de tel qu’une palette de bois et une belle journée devant soi !

Cette nouvelle gamme comporte trois têtes différentes. La 110, 112 et 115, les deux derniers chiffres indiquant la taille en pouces du woofer.
Les deux premiers modèles disposent aussi d’une variante dite XA dont la particularité est de pouvoir être couchée sur le côté pour en faire un wedge d’appoint.
La 115 n’existe qu’en version standard « renfort » dite FA et dispose de tout son volume de charge afin de délivrer une réponse plus étendue dans le bas.

La 112 FA que nous avons reçu d’Algam qui distribue la marque en France, est aussi conçue pour ne faire que du renfort et nous verrons plus loin que son grave n’a rien d’anecdotique.

Comment assembler deux 112 ? Par leurs flancs !

Tous les modèles embarquent un module ampli Pascal, le grand concurrent danois des italiens de Powersoft, l’autre spécialiste mondial des amplificateurs classe D.
Les alimentations à découpage et sans doute PFC équipant cette nouvelle gamme acceptent toute tension entre 90 et 260 V.

Les petites découpes sur les flancs de l’enceinte ont enfin une fonction utile et pratique, celle de faciliter l’association toujours délicate de deux enceintes point source en un cluster peu ou pas interférent.

Linear7 112 FA

Une face arrière comme on les aime. En haut à droite un sélecteur et 4 diodes indiquent quel preset est chargé dans le DSP. Flat, Boost, Cut ou remote ! A gauche les deux ports RJ45. L’entrée et sortie symétrique et la sortie DSP out, la plus belle façon de continuer à utiliser des enceintes qui ont besoin d’une retouche ça et là et qui se télécommanderont du bout des doigts.

23 kg de bois, de HP et d’ampli, le moins que l’on puisse dire en la sortant de son carton c’est que cette enceinte inspire la confiance. Avec son woofer de 12” à bobine de 2,5” et son moteur de 1” et dôme de 1,7” disposant d’une bi-amplification active délivrant en crête un total de 2 kW au travers d’un filtre FIR calé à 1,6 kHz, la 112 FA donne envie de l’écouter.

La particularité de cette enceinte comme de toute la gamme Linear7 est, en plus des commandes habituelles à l’arrière, aussi la présence non pas d’un mais de deux blocs DSP, le premier servant à gérer l’enceinte et le second offrant des réglages distincts et aboutissant à une prise analogique arrière appelée DSP out. Pratique pour avoir la main à distance sur tout autre modèle alimenté par ce biais.

A distance car une paire de prises Ethercon RJ45 permet le contrôle de chaque modèle via le soft HK DSP Control, en PC et MacOs, et téléchargeable sur le site de HK.

La 112 FA. Il y a comme un air de famille avec les Linear3 et Linear5 de HK.

Mais ce n’est pas tout. Ces enceintes pourront aussi très prochainement recevoir un flux AVB au protocole Milan qui devient de plus en plus le standard du transport du signal entre régie et diffusion.
HK a donc fait le choix du futur. On n’est pas certain que beaucoup d’utilisateurs de cette gamme de produits l’exploitent, mais c’est un vrai gage de sérieux du fabricant allemand. Bien entendu des accessoires sont prévus pour l’exploitation des Linear7 y compris pour les intégrateurs.

Les deux modèles 112, XA à gauche et FA à droite tenus par un étrier. La différence de volume de charge est assez manifeste.

Linear7 118 SUB A

Le sub 118 SUB A qui l’accompagne est très compact malgré le 18” avec bobine de 4” et l’ampli de 2 kW en crête qui l’équipe. Il pèse 41 kg et nécessite d’être à deux ou très costaud pour le bouger ou le stacker via deux grandes poignées latérales.

Les deux subs en montage front-front vertical, appelé Power Setup chez HK. Bien sûr il est possible de surélever la tête en haut d’une barre.

4 plots en gomme protègent la face arrière et permettent de l’y faire reposer. Son ébénisterie assez massive et ses évents aux quatre coins de la face avant entourent le woofer et même à fort niveau aucun bruit parasite n’est audible. La charge reflex garantit à la fois un bon rendement et une réponse étendue et suffisamment nerveuse.

Comme les têtes, le 118 SUB reçoit le signal en analogique et en AVB, et pour simplifier la vie des utilisateurs, dispose de deux entrées afin d’éventuellement servir de « base d’arrivée » pour le signal et ensuite le router vers deux têtes dans une configuration stéréo et ainsi de suite.

Même sortie DSP out et une paire de Powercon pour limiter la filasse secteur lors de classiques montages Sub + Tête. Puisqu’on parle de DSP, le choix a été fait par HK de travailler à 96 kHz, une fois encore un gage de qualité et la manière la plus simple de baisser la latence, ne dépassant pas 2,6 ms et bien entendu identique à celle des têtes.

Mesures

Nos mesures et écoutes ont eu lieu dans un studio de 130 m² assez mat et haut sous plafond, disposant d’un traitement et d’épais pendards. Elles ont été effectuées par Alizée Tricart à l’aide d’une station multi mesures basée sur le couple Scarlett 18i20 Focusrite et SMAART 8.

Alizée dans ses œuvres. C’est loin d’être un hasard qu’on lui confie de très, très gros systèmes en France et au-delà.

La mise en œuvre du réseau est relativement simple et en quelques minutes nous pouvons prendre la main à distance sur les DSP, la vraie valeur ajoutée de cette gamme. Tout n’est pas parfait dans le soft mais nous avons testé une version qui comportait quelques bugs d’affichage, gageons que la 3.8 actuelle les ait corrigés. Attention en revanche, la version Mac n’accepte pas pour le moment Catalina.

A gauche HK Audio DSP Control et à droite SMAART 8

Espérons que les équipes de développement de HK simplifieront aussi quelque peu des fonctions comme la création de groupes d’enceintes et qu’ils ajouteront un by-pass général de l’EQ. Voire qu’il nous écriront une page contenant tout ce qu’il faut avoir devant les yeux et sous la main en exploitation et que, quand une machine passe off-line, cela soit clairement indiqué.

Il en reste pas moins qu’avoir la possibilité d’agir sur 10 cellules paramétriques, disposer de deux réglages différents, pouvoir enregistrer des presets, insérer un délai, un limiteur, inverser la phase, régler le volume, tout ceci rend l’exploitation de la Linear7 très agréable.

La Linear7 112 FA sans égalisation.

La première courbe confirme nos bonnes impressions sur la tête 112 FA. Posée à même le sol et alimentée en analogique, elle affiche une réponse en fréquence sans accidents notables, allant d’un grave crédible et suffisant pour nombre d’usages jusqu’à un aigu conforme jusqu’à 12 kHz et un peu en retrait au-delà, même si cela n’a que peu d’impact à l’écoute et s’explique en partie par notre méthode de mesure au sol. Remarquez aussi la magnitude et la phase…

La page d’égalisation de DSP Control. 4 points avec au maximum 2 dB d’atténuation.

Nous avons malgré tout choisi de corriger légèrement ce rendu profitant du DSP embarqué, des 10 cellules très, très complètes à notre disposition et surtout des oreilles d’Alizée.

On se prend à rêver d’avoir des plateaux FIR… Le résultat est non seulement meilleur à l’écoute mais aussi plus beau à voir ce qui ne gâche rien.


Après égalisation, on obtient un joli rendu avec un contour agréable à l’écoute.

Les dernières aspérités dans le médium et haut médium assagies, notamment une petite bosse dans les 780 Hz, permettent de démasquer le grave qui, du coup, gagne en précision et l’équilibre global apparaît encore mieux.
La dispersion de la 112 FA est donnée pour 70° x 50°, mais le guide d’onde à directivité constante peut, en cas de besoin, être pivoté de 90°.

Ce type d’enceinte étant pointé très facilement vers le public dans des salles de petite jauge via son embase à 3 et 7°, nous avons choisi de ne mesurer que la polaire horizontale. Le résultat est une fois encore satisfaisant y compris à l’écoute où le détimbrage est acceptable même si à 35° l’atténuation est plus importante et se creuse autour de la zone de raccordement.

La polaire volontairement très lissée à 0°, 5°, 15°, 35°, 40° et 45°

Le sub 118 SUB A apporte précisément ce qui manque à la tête avec des filtre raides de part et d’autre de ses deux octaves d’influence. Sa réponse en fréquence est à quelques détails près ce qu’affirme le fabricant. Superposer deux 118 ajoute comme il se doit 6 dB et conduit avec une seule 112, à un déséquilibre de la balance tonale, le 12” de la tête ne parvenant pas à bien remplir d’énergie le surplus d’extrême grave. Sans doute la 115 FA convient-elle mieux en pareil cas.

La réponse bien ramassée entre 50 et 80 Hz. Peut être un poil trop. En bleu, les deux 118 stackés.
Tête et un sub avec en rose la résultante.

Quoi qu’il en soit, une fois sélectionné les presets sur chacune des deux enceintes, le raccord entre tête et sub se déroule parfaitement bien et on obtient une courbe intéressante avec un contour d’environ 12 dB et un surplus d’énergie entre 50 et 80 avec une petite bosse sur l’harmonique supérieure.

Notre dernière courbe concerne le mode cardioïde natif présent dans les 118 SUB A. Sans parvenir à retrouver l’atténuation arrière annoncée par le fabricant ou alors uniquement autour de la seule fréquence de 63 Hz, l’effet d’annulation marche, nettoie et modifie aussi quelque peu le haut du grave ce qui aura un effet bénéfique sur l’écoute. Seul petit bémol, l’atténuation arrière est surtout efficace à 180° et moins sur les bords.

En bleu le sub à 0° et en violet celui à 180°. L’onde arrière vient « creuser » légèrement aussi le sub avant vers 80 Hz sans trop de pertes en termes d’énergie et une chouette surprise en termes de rendu.

Ecoute

Nous avons écouté la Linear7 avec différents titres dont un album de Michael Ruff de la série Sheffield Lab Recordings, enregistré live en deux pistes demi pouce par George Massenburg en personne. Une leçon de prise de son et mixage, de dynamique et de respect des timbres sans parler des musiciens présents dans le studio de Doug Sax qui est parti donner des cours aux anges il y a quelques années. Comme l’a dit Al Schmitt : « le mastering au paradis s’est beaucoup amélioré depuis »

La page principale du DSP Control. Il y a déjà de quoi s’amuser.

Tête seule, le son est sec, incisif, assez précis à bas et moyen niveau avec un grave détaillé mais manquant un peu d’énergie. Précisons que nous avons écouté une seule 112 FA dans un volume pouvant accepter jusqu’à 300 personnes.

Le médium et l’aigu n’ont pas de duretés et si l’on excepte une polaire moins régulière et large qu’on l’aurait voulu, c’est un sans faute. L’impression générale est bonne y compris à haut niveau même si on ressent une petite perte de détail avant que les protections n’entrent en service. L’arrivée du sub avec le preset standard raccordant à 100 Hz rétablit l’équilibre et construit un système définitivement plus intéressant, sérieux et capable de mieux servir le public.

Les deux subs en montage front-back vertical, un preset spécifique lui étant dédié et un second existant aussi pour un front-back-front. OK, nos câbles réseau ne sont pas très pro ;0)

L’assise dans les deux premières octaves se marie très bien avec la tête débarrassée du bas et donc respirant beaucoup mieux. Les niveaux atteints et l’impact sont clairement professionnels.

L’ajout d’un second sub déséquilibre un peu la balance tonale et il faut jouer entre -2 et -3 dB sur le groupe des deux 118 SUB A pour s’y retrouver, l’apport de bave ayant tendance à masquer le haut du grave. La meilleure configuration est le montage cardioïde.

Sans revenir sur la qualité de la réjection arrière, la nature du grave généré et peut être aussi l’annulation de nombre de réflexions dans notre pièce, donnent un excellent bas du spectre, ferme et plus défini qui se marie parfaitement avec la tête et la complète le mieux, surtout dans le haut du grave, redonnant des couleurs à l’attaque et du gras aux instruments qui en ont. Une belle surprise.

Nous avons enfin écouté la configuration cardioïde « dans les limiteurs » un test plus intéressant qu’un bruit rose dont on va sortir des valeurs mesurées qui ne seront jamais les mêmes que celles calculées par le constructeur, 131 dB SPL à 10% de THD et en crête pour la 112 FA et le 118 SUB A .
L’impact ressenti, le respect des timbres et la capacité à accepter les sources à dynamique réduite sont appréciables. Les amplis et leur alimentation sont bien dimensionnés. Avec des sources à plus grande dynamique il manque quelques dB avant que cela ne commence à clignoter avec un rendu des limiteurs acceptable, l’idéal restant de ne pas trop s’y aventurer.

C’est fini, on remballe. Il était temps, on a parait-il fait beaucoup de bruit avec Alizée. Nous ?? Naaaaaan…

Conclusion

HK sait construire des enceintes, cela ne fait aucun doute et avec les Linear7, s’attaque au marché des orchestres, DJ, loueurs et autres petites salles avec un produit très pertinent, délivrant un son moderne et agréable et placé question prix.
Bien construite, disposant de transducteurs efficaces et d’un module ampli sérieux, assez puissante, fidèle et capable sans problème de s’attaquer au live, cette nouvelle série dispose avec la possibilité d’être pilotée à distance, d’un atout indéniable et qui continuera d’évoluer avec bientôt un portage du soft sur iPad.
Le choix du Milan (pas encore implémenté au 1er trimestre 2020) peut sembler étrange là où le Dante règne, mais gageons que rapidement des convertisseurs abordables rendent son emploi naturel comme cela en prend le chemin dans l’audio pro. Bonne pour le service !

Les tarifs :

  • L7-110XA : 1157 € HT
  • L7-112FA : 1203 € HT
  • L7-112XA : 1203 € HT
  • L7-115FA : 1296 € HT
  • L7-118SA : 1713€ HT

Plus d’informations sur le site de HK Audio ou d’Algam Entreprises

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LearPrint reprend vie à l’espace Le Centquatre-Paris

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LearPrint, la plus belle façon d’écouter un son capté et véritable chef d’oeuvre électro-acoustique d’Alain Français est déployé du 12 au 23 février à l’espace Le Centquatre-Paris dans la capitale pour des séances d’écoute envoutantes et en accès libre.

Une des sorties de LearPrint, ici à Disneyland Paris

Oubliez l’espace d’un temps les matrices, les processeurs, les écrans, les analyseurs et allez voyager dans une son reproduit avec une infinité de détail et une profondeur de champ impossible à atteindre avec les autres technologies, aussi immersives puissent-elle être.


LearPrint repose sur des captations de très grande qualité effectuées par Alain Français et une restitution dans l’air des divers sons enregistrés, reproduits par un ensemble de haut parleurs dont la nature, la dispersion et la couleur restituent au mieux la texture et le timbre des instruments qui majoritairement s’y trouvent.

Alain Français expliquant l’inexplicable. Autant l’écouter !

Le placement de ces diverses enceintes, le croisement de leurs lobes, les niveaux relatifs, une part d’immersion latérale, tout contribue à restituer la masse, l’enveloppement et l’interaction naturelle des sons entre eux. Là où certains craignent le hors champ, Alain le capte et le restitue en reconstruisant la tridimensionnalité et la richesse spectrale du lieu où a eu lieu captation. Autre avantage, il est possible de se balader au sein de l’orchestre qui joue, mais aussi se placer face à lui ou s’en éloigner.

Learprint c’est un tableau vivant où les yeux sont battus par les oreilles et le cœur. Vous les fermerez et il s’ouvrira pour un voyage sonore inédit. Allez écouter LearPrint, c’est indispensable dans la carrière d’un amateur de musique et encore plus d’un technicien son.

Des musiciens de l’Orchestre National d’Île de France découvrant leur pupitre. Comme jamais.

Le Centquatre-Paris, un établissement artistique de la Ville de Paris situé 5 rue Curial dans le 19è. L’accès est libre tous les jours du 12 au 23 février 2020.

3 écoutes privées sont prévues les 15 et 21 février en soirée et le 18 février toute la journée. Pour y assister écrivez à [email protected]

D’autres informations sur le site de Centquatre Paris

ETC Source 4WRD, un module à leds de relamping des Source4 en 230 V

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ETC propose désormais une gamme complète de projecteurs à lumière blanche de haute qualité à leds pour le marché 230 V. Avec un rendement énergétique intéressant (nombre de lumens par watt), le Source 4WRD 230V est disponible en blancs chauds et en blanc froid.

Les deux nouveaux PAR complets, Source 4WRD PAR et PARNel équipés en standard de la source led Source 4WRD.

Les sources LED en blanc chaud 80CRI et 90CRI (Gallery) sont adaptées aux besoins des théâtres et autres lieux adeptes des projecteurs tungstène.

En revanche, la source LED en blanc froid 90CRI (Daylight Gallery) convient parfaitement à l’événementiel et au live, des domaines d’application qui recherchent la lumière blanche la plus froide et la plus lumineuse.


Les deux types de source sont disponibles dans quatre versions : trois projecteurs complets Source 4WRD Spot, PAR et PARNel, et le module à leds Source 4WRD, adapté au relamping des Source 4 à lampe.


Les PAR et PARNel d’ETC bénéficient d’une évolution moderne avec les avantages des LED et un flux supérieur à 10 000 lumens. Tous les objectifs et accessoires Source Four PAR existants sont compatibles avec ces versions à leds.


Doté d’une lentille à surface martelée brevetée et d’une molette de réglage de focus, le Source 4WRD PARNel permet d’obtenir rapidement une plage de 25 à 45°avec un faisceau uniforme, doux et symétrique qu’on peut resserrer ou élargir à volonté.

Le module de relamping Source 4WRD…
… et sa source led interne.

Le module Source 4WRD est adapté à ceux qui ont des projecteurs Source Four à incandescence dans leur parc et qui souhaitent les transformer en led. Il réutilise 89 % du projecteur existant, réduit considérablement la consommation d’énergie et élimine la nécessité de remplacer périodiquement la lampe. Tous les accessoires Source Four existants peuvent s’utiliser sur les appareils Source 4WRD complets.

Le module source se change en 14 secondes.

Le module source 4WRD est aussi lumineux et même, dans certains cas, beaucoup plus que les lampes HPL longue durée, mais ne consomme qu’une fraction de leur puissance.
Et avec une durée de vie de 45 000 heures (pour un flux de 70 %), ces projecteurs vous accompagneront pendant de longues années.

Pour en savoir plus visitez le site ETC Connect

Interfaces USB audio SSL 2/SSL 2+ : la qualité studio d’enregistrement pour studios personnels

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Solid State Logic vient d’introduire ses toutes premières interfaces USB audio, les SSL 2 et SSL 2+, dans le cadre de sa nouvelle gamme de produits dédiée aux studios personnels.
Les deux interfaces sont alimentées par le port USB et intègrent des pré-amplis micro de haut niveau, un mode d’amélioration analogique « 4K » hérité des consoles SSL classiques, un monitoring de qualité et un ensemble de logiciels SSL Production Pack.

SSL conçoit des consoles de mixage et des outils de traitement pour les meilleurs studios d’enregistrement depuis plus de quatre décennies, et les nouvelles interfaces SSL2 et SSL2 + reprennent cette technologie et ce savoir-faire, pour le mettre entre les mains des créatifs et des futurs professionnels.


Conçue pour une configuration d’enregistrement personnel, la SSL 2 est parfaite pour les chanteurs, les auteurs-compositeurs ou les producteurs de médias, tandis que la SSL 2+ fournit des E / S supplémentaires pour les musiciens travaillant et enregistrant ensemble.

«Lorsque le fondateur de SSL, Colin Sanders, a commencé à fabriquer sa première console de mixage au début des années 70, il l’a fait parce que toutes les autres consoles de l’époque ne répondaient pas à ses attentes et à ses besoins», commente Niall Feldman, directeur des nouveaux produits SSL. « Cette même philosophie a inspiré l’équipe pour créer les SSL 2 et SSL 2+ dédiées aux studios personnels, et partager certaines de ces technologies étonnantes dans un nouveau format. »

La SSL 2 , 2 entrées / 2 sorties, accueille deux pré-amplis micro analogiques classiques (gain 62 dB, EIN à -130,5 dB !) avec une conversion haut de gamme en 24 bits / 192 kHz (convertisseurs AKM) pour capturer et entendre chaque détail, plus une sortie casque de qualité, des sorties symétriques pour écoutes et un contrôle de mixage de monitoring à faible latence.


En outre, le mode «Legacy 4K » inspiré des consoles de la série renommée SSL 4000, donne la possibilité d’ajouter du caractère analogique supplémentaire et de l’éclat à vos sources d’entrée. Le pack logiciel «SSL Production Pack» inclus comprend certains des plug-ins natifs SSL de qualité studio et offre un large arsenal d’outils pour peaufiner les enregistrements.
Le modèle SSL2 + intègre une sortie casque supplémentaire avec un mixage de retour indépendant, des E/S MIDI et des sorties non symétriques supplémentaires pour les tables de mixage DJ.

Prix conseillé, respectivement 180 € (SSL 2) et 240 € (SSL 2+) HT

Plus d’infos sur le site SSL