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Les Sharpy Plus exhalent le glamour de Dita Von Teese

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Dita Von Teese, la reine internationale du Burlesque, est revenue en Australie avec son spectacle le plus somptueux, « Glamonatrix ». C’était la première sortie des projecteurs hybrides Beam/Spots Sharpy Plus Claypaky de Phaseshift Productions.
Alex Goldberg, directeur de production et concepteur lumière de Dita, était ravi d’avoir 9 de ces nouveaux projecteurs pour commencer sa tournée mondiale.

©Angel Legas

Avec « Glamonatrix », les fans ont eu droit à toute une soirée de comédie et de strip-tease sophistiqués qui a célébré la diversité de la beauté. Loin d’être un spectacle burlesque habituel, « Glamonatrix » transcende et renouvelle le spectacle de variété classique des années 1940 en rendant gloire aux formes masculines et féminines d’une manière positive pour le corps qui stimule et relève le niveau.

©Wild Kat

« C’est le genre de spectacle qui offre à un concepteur lumière l’occasion d’être un élément actif dans la présentation elle-même », explique Goldberg.
« Souvent, lorsqu’on a un artiste sur scène, l’éclairage devient une partie essentielle du spectacle qui interagit avec les prouesses des danseurs, entretient l’allure séduisante de chacun et transforme toute l’ambiance pour créer de magnifiques instants. Pour moi, c’est important d’aider le public à se concentrer franchement sur l’interprète tout en sculptant une belle image scénique. »

Le Sharpy Plus est un projecteur hybride qui possède deux modes de fonctionnement indépendants. En mode Faisceau, ses effets volumétriques se distinguent grâce à son extraordinaire flux lumineux. En mode Spot, sa lumière est distribuée de manière plus homogène et permet la projection d’effets visuels uniformes.

Sharpy Plus

« Compte tenu de leur format, leur puissance est remarquable », dit Goldberg. « Je trouve que le choix de gobos est soigné et offre une belle variété de possibilités aux concepteurs d’éclairage. Il offre plein d’options pour toutes sortes de situations. »
Goldberg qualifie le choix de deux prismes de « vraiment cool. Qui n’aime pas avoir des outils en plus pour jouer ? » Il ajoute que, « le fait de pouvoir les combiner permet de créer des effets spectaculaires, pas seulement en volume, mais aussi en projection sur une surface. »
Il a utilisé cette option lorsque Dita a exécuté son emblématique numéro du verre de Martini, pour lequel il a combiné la roue d’animation et le prisme pour créer un effet de pluie saisissant.

« J’ai mis la roue d’animation et la roue à prisme radial sur une rotation lente combinée à un gobo tournant, pas tout à fait net, et j’ai obtenu un très bel effet », explique-t-il. « Le Sharpy Plus délivre un magnifique faisceau de lumière blanche parallèle et net qui permet de sculpter un bel espace. Le réducteur de faisceau sur la roue de gobos statiques m’aide à atteindre un point chaud intense, mais avec un faisceau qui a exactement le diamètre nécessaire pour obtenir l’effet souhaité. »

Goldberg a poussé le mode Beam pendant le numéro Lipteese de Dita, où elle chevauche un tube de rouge à lèvres géant. « Le Sharpy Plus m’a vraiment impressionné en mode Beam. J’ai utilisé cet effet dans Lipteese pour fournir un champ hypnotique et vibrant de faisceaux étroits et blancs qui accompagnait parfaitement la forte énergie du numéro de Dita. »

©Claire Alexander

La taille compacte du Sharpy Plus a également aidé Goldberg à tirer le meilleur parti de l’espace limité du camion de la tournée où chaque centimètre devait être pris en compte.
« Je n’avais jamais utilisé le Sharpy Plus auparavant, mais je suis satisfait de ses performances et de ce qu’on peut en tirer pour un projecteur de cette taille », rapporte-t-il. « Le nombre de fonctions que Claypaky a réunies dans un appareil de cette taille est phénoménal. »

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

L’Huracan X au festival EMD HiJinx de Philadelphie

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Pour la deuxième édition du Festival EMD, HiJinx, Cort Lawrence, le concepteur de production, est monté en puissance avec les projecteurs Huracán-X Ayrton pour proposer des graphismes dynamiques et des effets très colorés.
En toute fin d’année 2019, HiJinx a attiré une foule d’environ 25 000 personnes avec, en têtes d’affiche, Bassnectar, Excision, Slander, GRiZ, Porter Robinson, Skrillex et Zeds Dead.

Cort Lawrence qui a repris son rôle de conception du design scénique adapté à la prestation de chacun des d’artistes, a découvert le nouvel Huracán-X au LDI, soit un mois avant le festival, et l’a immédiatement identifié comme un outil graphique extraordinaire à utiliser dans ses futurs projets de conception.
L’Huracán-X offre un flux lumineux monstrueux, un système de mélange de couleurs complexe capable de générer 281 milliards de couleurs (dépôt de brevet), des optiques propriétaires, une section de couteaux évoluée et un système graphique complet avec des gobos innovants et des effets.

« HiJinx exigeait de la polyvalence, et ce projecteur est le plus polyvalent du marché à ma connaissance, explique Lawrence. Il possède toutes les fonctionnalités que l’on peut souhaiter. J’avais besoin d’un projecteur capable de se démarquer réellement, et, en particulier, je voulais un luminaire capable de peindre les murs du Convention Center avec des graphismes et des animations.
J’ai senti que le Huracán-X nous donnerait un effet vraiment original et j’ai contacté ACT Lighting (le distributeur exclusif d’Ayrton pour l’Amérique du Nord) pour savoir combien de projecteurs seraient disponibles à temps pour le spectacle. »

Lawrence a placé les Huracán-X au-dessus du public pour éclairer la foule, afficher des graphiques sur les murs et donner au festival une véritable ambiance de club. « Avec les Huracán-X, explique Lawrence, j’ai pu créer des effets originaux pour le spectacle, et les concepteurs d’éclairage et les programmeurs de chaque artiste étaient libres de présenter leur propre style.
Certains d’entre eux se sont contentés d’utiliser L’Huracan de façon classique alors que d’autres en ont approfondi les possibilités créatives. C’est très facile de créer des choses simples avec l’Huracán-X, mais on peut aussi en tirer de fantastiques visuels. »

Sur ce projecteur, Lawrence applaudit la roue à 7 positions recevant des gobos ou cassettes d’effets interchangeables. Elle est équipée en standard de cinq gobos rotatifs et de deux cassettes créant des effets dynamiques par superposition de deux images inversées complémentaires, une fixe et l’autre rotative (dépôt de brevet).
Une deuxième roue est équipée de sept gobos tournants interchangeables ; une roue d’effets monochromatique multiposition crée des effets de flammes, d’eau et de rayonnement (dépôt de brevet). Une roue CMY multicouche produit des effets multicolores.

«Ayrton qualifie le Huracán-X de « graphiquédélique », et c’est sûr qu’il l’est! explique Lawrence. Pour les spectacles d’EMD, il est parfait. Il correspond parfaitement à l’ambiance et à la nature de cette musique ».
Chaque soir, les trois meilleurs artistes ont demandé à leur équipe visuelle de peindre les murs du Convention Center durant leur prestation, alors que Lawrence pilotait la projection pour les autres artistes. Des graphiques et des effets étaient présentés presque sans discontinuer tout au long de la soirée.

Lawrence a également été impressionné par : « la puissance et la luminosité du projecteur. Dans une salle pleine de vidéo et de lasers, il se distinguait vraiment. Il pouvait tout dominer. Le Huracán-X est un appareil exceptionnel, et beaucoup d’autres concepteurs d’éclairage étaient très heureux de l’utiliser, pour eux, c’était un régal absolu. »
Il brûle d’impatience d’utiliser le Huracán-X sur de futurs projets où il aura le temps d’explorer plus de fonctionnalités. « Je voudrais approfondir le système de couleurs et les couteaux intégrés », note-t-il.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

La collection prête à éclairer de Dimatec

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Dimatec, distributeur français de nombreuses marques telle Avolites, Claypaky, De Sisti, Coemar, DMG ou encore Rosco, propose une large panoplie de projecteurs pour toutes les situations. Hormis les asservis stars trustant l’œil du grand public, le catalogue Dimatec fourmille de solutions rusées, de luminaires pointus, d’ambiances tout-terrain ou d’accessoires ingénieux pour les professionnels avertis.

Petit tour d’horizon avec Antony Cals, le chef produit multi-casquette de Dimatec, aussi bien démonstrateur que chef produit lumière.


De Sisti Piccoletto C

Mario De Sisti a reçu un surnom expressif lors de ses débuts à Cinecittà comme assistant électro : le Piccoletto. Il y a deux ans, pour lui rendre hommage, la société italienne a donné ce nom à son mini Fresnel Led, dont le poids plume de 1,3 kg et ses 30 Watts de source blanche lui ont permis de se glisser partout en lumière de complément ou ponctuelle pour la muséographie et l’architectural.

Le Piccoletto C pèse moins d’un kilogramme pour une taille inférieure à 150 mm.

Après des versions en led de 20 et 30 W, blanc chaud, blanc froid et blanc variable, aujourd’hui est proposé le Piccoletto couleur 35 W.
Ce projecteur inaugure une nouvelle gamme couleurs avec une large couverture de températures de couleur et un respect des teintes très important, cher à Desisti.

Le Piccoletto C, entièrement paramétrable, bénéficie d’un module led 5 couleurs développé par les américains d’Hive Lighting.
La combinaison des teintes rouge, ambre, lime, cyan et sapphir permet d’obtenir un spectre beaucoup plus riche que le traditionnel RGB, avec un contrôle précis de la température de 1650 K à 8.000 K, et un IRC / TCLi supérieur à 95.
La gestion manuelle ou DMX se complète d’une application Bluetooth, le Hive Shot, offerte par Hive Lighting sur les plateformes iOS ou Google Play.

De Sisti F14 HP

Très attendu, le super Fresnel F14 HP De Sisti se pose comme une version led d’un Fresnel 1 200 W HMI, avec la taille d’un 5 kW traditionnel.

Le Fresnel F14, tout comme le F7 et le F10, existe aussi en version RP, une finition IP23 étanche à la pluie.

Le F14 HP est doté d’un module de 580 W haute performance, en version 3.200 K ou 5.600 K. Niveau respect des couleurs, le COB de leds possède un IRC avoisinant les 97, tout comme le TCLI, avec une alimentation en continu pour éviter le flickering et un bruit de fonctionnement quasiment silencieux.

Equipé d’une large lentille Fresnel de 350 mm, l’ouverture manuelle de focale permet de travailler de 12° à 51° environ. Contrôlable en DMX, le F14 HP propose une gestion de l’intensité en 16 bits super smooth, ainsi qu’un jeu d’accessoires typique, tels que porte filtre, volets et cône anti fuite.

Coemar LedKO V3

La fameuse découpe LedKO Coemar, comme le bon vin, s’améliore avec le temps. Arrivée à maturité avec une version FullSpectrum HD, cette découpe exploite un moteur 6 couleurs de plus de 200 W. Une puissance maintenant déclinée en version blanc variable, à destination des défilées et du théâtre, à la demande d’un des acteurs majeurs de la prestation en France.
Cette découpe LedKO V3 bénéficie du même module que la version HD, mais avec un mode boost proposant jusqu’à 28 % de flux en plus, et en gardant un IRC identique.

Coemar SoftLite Led RGBW

Pour assurer les éclairages de cyclorama ou d’ambiance, Coemar propose aujourd’hui la SoftLite Led RGBW. Cette large lanterne est équipée de 96 leds CREE séparées en R,G,B et W, d’une puissance totale de 220 W.

Le SoftLite Led se décline aussi en modèle led couleur Tungstène et VariWhite.

Grâce à son innovant réflecteur, la SoftLite procure des ambiances colorées très douces, couvrant un large champ, idéalement pour les tournages et le théâtre.
Le contrôle du dimmer se fait en DMX sur 16 bits et 3 choix de courbes. La fréquence de scintillement peut être réglée entre 600 et 19 000 Hz pour des applications Flicker-Free.

Un système de double dissipation thermique utilise à la fois le corps extrudé en fonte d’aluminium et deux larges ventilateurs brassant l’air dans un circuit de refroidissement, avec trois modes de fonctionnement. Le SoftLite RGBW se complète d’un jeu d’accessoires : volets, Chimera, molette de réglage déportée et autres diffuseurs. Une version étanche IP65, jusqu’à IP67 est aussi disponible.

DMG Maxi Mix

Panneau de led développé pour le cinéma et les tournages, la gamme Mix est le fruit du partenariat entre la société française DMGLumière et la référence Rosco. Après le Mini Mix et le SL1-Mix, le Maxi Mix est le grand frère de la famille, qui se sépare maintenant entre la gamme Mix et la gamme Switch, entre couleurs et blanc calibré.

Le Maxi Mix en éclairage d’ambiance sur le stand Dimatec des JTSE.

Ce large panneau de 120 cm est équipé de 6 groupes de 180 leds de 6 teintes, en rouge, lime, vert, bleu, ambre et blanc, suivant les préconisations de Rosco. Consommant 360 W, le Maxi Mix diffuse 7550 lux à 1 mètre, avec un IRC supérieur à 90 pour un poids de 8 kg.

Originellement prévu pour fonctionner grâce à l’application MyMIX, pour Androïd et iOS, ou directement depuis le menu, sa gestion en DMX lui a permis de gagner beaucoup de popularité en événementiel. Le concept d’accroches mécaniques permet de juxtaposer différents panneaux entre eux, et reste ultra-modulaire pour s’adapter aux nombreux accessoires, grilles, diffuseurs, batterie et déport du monde du cinéma.

DMG MixBook

DMG propose avec le MixBook le premier nuancier numérique. Autour de la même technologie que le Mix, ce petit projecteur couleur de poche permet aux opérateurs et chef électro de tester différentes gélatines, ou de chercher rapidement une teinte en HSB avec contrôle total du Gamut couleur et des ajustements vert magenta.

Le MixBook est livré avec sa pochette de transport et se recharge en USB.

Complètement autonome, il fonctionne directement avec l’application MyMIX et peut enregistrer plusieurs états ou effets.
Sa petite puissance ne l’empêche pas de servir aussi de source discrète pour déboucher une scène ou s’intégrer dans des endroits inaccessibles.
Son dernier atout, et non des moindres, un prix inférieur à 100 €.

Rosco Image Spot Mini

Avec une taille divisée par deux par rapport à l’original, l’Image Spot Mini est encore plus discret en éclairage de signalétique ou de vitrine, mais possède une led unique de 14 W à haut rendement, capable de projeter un gobo à 8 mètres.

Avec un corps de 119 x 84,2 x 48 mm, l’Image Spot accepte un mini-gobo Image Spot ou un filtre en verre dichroïque Permacolor de 13 mm, quasiment en limite de gravure.
Son optique offre aux 1 050 lumens de sa source une projection quasiment plane et homogène, parfaitement étudiée pour les musées, l’architectural ou les commerces.

Directement IP65, autosuffisant en ventilation et dissipation, l’Image Spot Mini ne nécessite pratiquement pas d’entretien et peut s’installer en intérieur tout comme en extérieur. De nombreuses options permettent de choisir une source en 5.500 K ou 3.000 K, en versions prêt à l’accroche ou sur rail, avec protocole DMX, réglage manuel interne ou en 0-10V.

Pour plus de renseignements sur les produits Avolites, De Sisti, Coemar, DMG ou Rosco, visitez le site Dimatec

 

SpotMe adopté dans le ballet “Sacre” au théâtre de Nuremberg

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SpotMe sur le ballet Sacre
SpotMe Robert Juliat
© Staatstheater Nürnberg Theatre / Jesus Vallinas

Comptant parmi les plus grandes scènes d’Allemagne, le Théâtre National de Nuremberg avec ses 600 employés, sous la direction du metteur en scène Jens-Daniel Herzog, propose plus de 750 représentations par saison – opéras, pièces de théâtre, ballets et concerts – attirant près de 300 000 spectateurs.
Pour le ballet Sacre dirigé par le directeur du ballet, Goyo Montero, le Théâtre National de Nuremberg a choisi d’utiliser le SpotMe de Robert Juliat, avec une poursuite Victor et le serveur dédié Maestro.

SpotMe est un système capable de produire des informations de suivi 3D en temps réel. Il n’a besoin ni d’émetteurs ni de caméras sur les artistes ou les objets. Il utilise le travail et l’expérience du poursuiteur pour asservir l’ensemble des projecteurs aux mouvements exécutés par la poursuite.

Karl Wiedemann, responsable lumière du Théâtre National, précise : « Pour donner vie à cette création, il était essentiel de pouvoir contrôler un anneau de lumière créé par 40 projecteurs motorisés accrochés au-dessus de la scène pour suivre automatiquement un danseur et le voir « jouer » avec la lumière. Suspendu à des palans motorisés en huit points, l’anneau devait pouvoir s’incliner dans toutes les directions. »

SpotMe commade les 40 projecteurs de l'anneau
© Staatstheater Nürnberg Theatre / Jesus Vallinas

« Nous avons divisé les 40 projecteurs asservis en quatre groupes et leur avons attribué plusieurs positions en 3D en fonction des différentes inclinaisons du cercle de lumière », poursuit Karl Wiedemann. « Nous avons pu contrôler ces groupes grâce au SpotMe. En complément, nous avons également utilisé le serveur Maestro de Robert Juliat, qui traduit les signaux PosiStageNet (PSN) pour notre pupitre lumière ».

Le SpotMe se compose d’un serveur et de capteurs spéciaux montés sur la fourche et le trépied de la poursuite. Ces capteurs permettent de récupérer les informations relatives aux mouvements de pan et de tilt initiés par le poursuiteur.
Facile à installer et à calibrer, SpotMe génère et transmet des coordonnées de position via PosiStageNet (PSN) vers la console lumière ou le serveur Maestro. Le PSN est un format de données de positionnement ouvert utilisé pour la capture, le suivi et la transmission des données de position d’objets ou de personnes en mouvement dans l’espace scénique. Ce format a été développé en coopération par les sociétés VYV et MA Lighting, ce qui signifie que les consoles grandMA2 sont parfaitement compatibles pour traiter directement ces données PSN.

SpotMe au theatre de Neremberg dans Sacre
© Staatstheater Nürnberg Theatre / Jesus Vallinas

Le serveur Maestro a joué un rôle clé au Théâtre National de Nuremberg, car la console lumière de ce lieu n’était pas compatible PSN. Le serveur Maestro permet au SpotMe de fonctionner avec n’importe quelle console DMX, de sorte que ce serveur dédié complémentaire permet de calculer en temps réel les mouvements de tous projecteurs asservis suivant les mouvements exécutés par la poursuite.

SpotMe est compatible avec toutes les gammes de poursuites Compactes, Longue Portée et Tout-Terrain de Robert Juliat. Les poursuites existantes peuvent également être équipées en rétrofit.
Le SpotMe de Robert Juliat a été fourni au Théâtre National de Nuremberg par la société Lightpower, distributeur exclusif de Robert Juliat pour l’Allemagne et l’Autriche.

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Meyer Sound présente la ULTRA-X20 et le sub USW-112P à l’ISE 2020

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Meyer Sound présente à l’ISE 2020 d’Amsterdam la ULTRA-X20 et le sub USW-112P, deux nouveaux modèles amplifiés et compacts disposant des dernières technologies afin d’offrir la meilleure polyvalence d’emploi en usage fixe ou mobile.

ULTRA-X20, enceinte compacte point source

L’ULTRA-X20.

La toute nouvelle ULTRA-X20 est une version compacte de la ULTRA-X40 présentée à l’ISE de l’année passée. Elle en partage le design et les composants très innovants, mais emploie des transducteurs plus petits dans une ébénisterie très compacte, quelque chose de nouveau pour Meyer Sound.

La ULTRA-X20 est équipée de deux HP de grave de 5”, un moteur de 2” débouchant sur un guide d’onde pouvant pivoter de 90° et ouvrant à 110° x 50° dans un montage concentrique.
La puissance est fournie par un triple module en Classe-D disposant d’un puissant DSP et l’ensemble est contenu dans une ébénisterie d’à peine 19,5 cm de large, 48,4 cm de haut et 21,8 cm de profondeur pour un poids de 11,8 kg.

Les données préliminaires font état d’une réponse en fréquence utile allant de 60 Hz à 18 kHz, une réponse en phase de ±45° (100 Hz – 16 kHz) et un niveau de SPL Max de 123,5 dB mesuré avec le M-Noise maison.

« Le ratio puissance/taille de la ULTRA-X20 est totalement inédit, » précise Pablo Espinosa, vice-président et designer en chef des enceintes chez Meyer Sound.

Le chef du développement des enceintes Meyer, Pablo Espinosa

«Elle est 30 % plus petite et 7 % plus légère qu’une UPJunior tout en offrant une pression équivalente et, grâce à son montage exclusif, une couverture beaucoup plus homogène en deçà de la fréquence de coupure.»

La ULTRA-X20 peut être commandée avec trois types différents de panneaux de connexion. Les deux versions secteur disposent d’un double port PowerCON avec au choix pour l’audio et le réseau RMS, les deux séparés ou bien réunis sur une XLR-5. Une dernière version prévue pour l’intégration est équipée du système IntelligentDC™ avec audio et alimentation CC sur un multipaire finissant par un bornier à 5 points.

Deux variantes d’ouverture du guide d’onde de la X20 sont proposées et prennent le nom de ULTRA-X22 (80°x 50°) et ULTRA-X23 (110°x 110°). En ce qui concerne le transport, fixation et accroche, le nombre de possibilités est quasi infini. Une poignée de transport est notamment fournie en standard mais peut être retirée très facilement.
Deux pas de vis M8 sur les côtés, haut et bas, ainsi que 4 points M6 sur la face arrière permettent tout type de déploiement et angle. Une option pour l’extérieur rend étanches les connecteurs et évite l’emploi des volets anti-pluie.

Pour étirer la réponse dans le grave, la ULTRA-X20 peut être appairée au nouveau sub USW-112P, au 750-LFC ou enfin au USW-210P. La ULTRA-X20 est alignée en phase avec le 750-LFC afin d’en simplifier et d’en accélérer la mise en œuvre à la verticale de ce sub.

USW-112P Subwoofer

Le subwoofer amplifié et compact USW-112P délivre une solide performance dans le bas du spectre dans un format de seulement 30 cm de profondeur. La platine de connexion arrière spécifique permet de le coller à un mur droit ou couché ce qui en fait un excellent choix lorsque la place fait défaut.

L’USW-112P.

Le USW-112P embarque un unique 12” à longue excursion alimenté par un ampli Classe-D et un DSP spécifique. L’ébénisterie comporte un évent à basse vitesse dérivé de celui qui équipe le USW-210P, et accordé afin d’optimiser la réponse et limiter la distorsion. Les données préliminaires font état d’une réponse en fréquence comprise entre 35 Hz et 140 Hz et une réponse en phase de ± 30° (45 Hz – 120 Hz).

Le USW-112P mesure 59 cm de haut, 34,3 cm pour une profondeur de 30 cm. Son poids est de 21,3 kg. Il existe en version secteur ou bien équipé pour fonctionner en courant continu via le système exclusif à Meyer IntelligentDC où alimentation et audio serpentent dans un seul multipaire depuis un rack distant. Ce sub est équipé du système de contrôle à distance RMS.

Comme pour la tête X20, le 112P dispose d’une poignée de transport amovible et d’un ensemble d’accessoires et de points d’accrochage. Ce sub peut enfin être tropicalisé au niveau de ses connecteurs pour en faciliter l’emploi en extérieur.

« Le USW-112P est un sub formidablement polyvalent, » dit Pablo Espinosa. « Avec sa taille réduite et son poids plume, il trouve sa place partout, des clubs aux restaurants en passant par les petites salles de spectacle. »

Plus d’infos sur le site Best Audio et sur le site Meyer Sound

 

L-Acoustics dévoile LA2Xi, puissance et connectivité Milan en 1U

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L-Acoustics présente à l’ISE, LA2Xi, son premier contrôleur amplifié 1U, bridgeable, 4 x 4, dédié à l’installation. Délivrant 630 W par canal, il peut alimenter toute la gamme de Marcoussis. Certifié Milan, il offre aussi des entrées analogiques et AES.

Afin d’accompagner la demande croissante des intégrateurs de disposer d’un contrôleur amplifié abordable et très polyvalent, L-Acoustics lance son premier modèle destiné spécialement à ce marché.
Destiné en un premier temps à alimenter les modèles de taille petite et intermédiaire de la marque, son architecture ouverte 4 x 4 lui permet de délivrer sa puissance sur le nombre voulu de canaux, ce qui lui donne la possibilité d’être couplé aussi à des enceintes de grande taille et à tout volume sonore. LA2Xi est entre autres le choix idéal pour les systèmes distribués, les enceintes de contrôle ou les audis privés.

Une face arrière sentant bon l’intégration et particulièrement bien achalandée.

LA2Xi s’adapte aux différents besoins rencontrés, permettant d’alimenter des enceintes sur ses 4 sorties mais aussi 3, 2 ou 1 seule. En configuration 4 x 4, il est en mesure de s’attaquer à 16 X4i et autant de 5XT, des modèles coaxiaux de petite taille. En résidentiel où une exploitation à très fort SPL est peu fréquente, LA2Xi peut alimenter une paire de Syva et Syva Low.
En pontant LAX2i en mode 4 x 2, les deux fois 1260 W seront parfaits pur la gamme A10i et A15i voire le sub KS21i. En mode 4 x 3, il est le compagnon idéal d’une paire de têtes X8 et d’un sub SB15m. Enfin en pontant tous les étages en mode 4 x 1, il délivre 2 550 W à un KS28 !
Conçu pour tenir dans un rack 1U, LA2Xi a spécifiquement été pensé pour l’intégration. On retrouve sous le capot, le même DSP que celui qui équipe le modèle phare LA12Xi, y compris l’ensemble de management, protection et calibration de la diffusion en aval.

Certifié AVB-Milan, LA2Xi dispose aussi d’entrées analogiques et AES, les trois disposant d’un système automatique de redondance. La face arrière comporte des connecteurs à vis pour pour les entrées de l’audio, les sorties HP plus 4 GPIO et une entrée 24 V DC de secours pour la carte DSP, permettant un contrôle externe et garantissant un rallumage rapide en cas de coupure secteur.

Genio Kronauer

« Nous sommes fiers d’élargir notre gamme de contrôleurs amplifiés, reconnue pour ses performances et son efficience, en direction du marché de l’installation, » nous explique Genio Kronauer, le directeur du développement électronique de L-Acoustics.
« De la première étude à son lancement, nous n’avons jamais perdu de vue les besoins spécifiques de nos partenaires intégrateurs. LA2Xi est flexible de bout en bout et est un apport important à notre gamme de contrôleurs. »

LA2Xi sera disponible en septembre 2020 et peut être découvert dés à présent à l’ISE d’Amsterdam sur le stand 7-X200 (hall 7).

D’autres informations sur le site L-Acoustics

 

Le Gotha by Colorsonic. 2e partie

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Maintenant que nous avons cerné Colorsonic et son emblématique dirigeant, dans l‘épisode précédent, (lien ici), direction Cannes avec toujours Gérard Giraudon et son directeur technique Christophe Orlando, avec aussi l’équipe de Hit Music Pierre Denjean DG et Daniel Picard commercial, qui ont fourni tous les projecteurs du Gotha.

Couronnes vidéo concentriques et motorisées, avec des rappels sur totems et lustres, le Gotha répond parfaitement à la tendance des clubs électros.

Nous arrivons dans ce club chic par l’entrée technique dans un dédale de couloirs avant de franchir la porte du club, bluffés par un immense plafonnier vidéo. Des écrans totems, disques, et lustres lui font écho. L’intégration lumière architecturale en stripled et points lumineux est simplement magnifique. Le bureau d’études Colorsonic maîtrise ainsi tout le relief de la salle.
Le travail de la lumière dynamique est également soigné. Avec 475 projecteurs fixes et motorisés, quasiment tous issus des catalogues Briteq et Contest, le light Jockey Christobal en a sous le coude pour faire monter l’ambiance. Nous avons tout passé en revue, la vidéo, la lumière et l’audio.

SLU : Le Gotha a été éphémère ?

Gérard Giraudon : « Absolument, le Gotha à fait trois saison au Palm Beach de manière éphémère, avant cette version définitive. Ses propriétaires ont racheté les murs du Palm Beach et y ont installé le Médusa, un restaurant cabaret très festif où l’on peut passer la nuit entière ou bien s’échauffer avant de rejoindre le Gotha qui a ouvert en 2019 et se trouve à quelques pas dans le même complexe.
D’importants travaux de structure et gros œuvre ont été entrepris afin de dégager complètement la salle de tout poteau et à la fois porter le toit d’époque qui pèse 280 tonnes. Sans oublier notre grill. Pour cela, un nouveau poteau en béton a été coulé qui traverse tout l’établissement.

SLU : La démarche du Gotha se veut boîte chic et assez tradi ?

Gérard Giraudon : En quelque sorte. Il y a un DJ résident et la clientèle visée est aisée. La prestation doit être irréprochable.

SLU : Dans le monde du Touring et de l’événementiel, il y a les affaires qui ne sont pas Brand Sensitive. Est-ce que dans le clubbing, les lumières le sont ?

Gérard Giraudon : Non, on vend un style et un résultat, pas une marque. Nous avons par exemple travaillé à 90 % avec Briteq et Contest pour équiper le Gotha et nous avons quasiment trouvé tout ce dont nous avions besoin. D’autre part, le coût unitaire de certaines lyres ou effets est incompatible avec le nombre d’unités que nous voulons placer dans un club, or avec des marques comme celles distribuées par Hit Music, on peut avoir qualité et fiabilité, mais aussi quantité.

La vidéo est ici une vraie source de lumière blanche, associée aux BTX-Beam5R Briteq, aux tubes led et aux points lumineux.

Qu’importe si on a un point chaud dans un bâton ou s’il y a une petite rémanence sur une dalle, notre clientèle n’est pas sensible à ces détails qui existent moins sur les produits haut de gamme mais en impactent terriblement le prix. D’autre part, concentrer ses achats chez un seul fournisseur, on parle pour le Gotha de 350 faisceaux fixes et 125 projecteurs motorisés, permet de mieux négocier et de disposer plus facilement de machines de spare pour la saison.

SLU : Le SAV passe par le remplacement du produit défectueux ?

Gérard Giraudon : Tout à fait. L’ensemble des produits éventuellement sujets à des pannes est sur des ponts motorisés. On descend, on remplace, on remonte, et le produit part tranquillement en SAV. Le client ne veut pas être pénalisé par un choix peu judicieux de machine qui peut aussi avoir d’autres défauts qui lui sont propres, et il n’est pas question de le perdre pour ça. J’ai eu une très mauvaise expérience avec une marque il y a moins de dix ans et je suis vacciné.

L’Atrium délimité par une corniche et 240 PIN15 Contest.

SLU : Ca fait longtemps que tu utilises des produits distribués par Hit Music ?

Gérard Giraudon : Oui. Pense que nous avons 292 projecteurs Beam Contest PIN 15 au Gotha, dont 20 en led blanc neutre et 272 en RGBW, 15 W, en quelque sorte le F1 moderne. On leur a toujours acheté ce type de produit, même quand il y avait du filament dedans. Comme maintenant ils distribuent beaucoup d’autres marques comme Briteq avec plus de produits intéressants et qu’ils ont le seul représentant, Daniel, qui vient toujours me rendre visite pour me présenter ses nouveautés, on collabore de plus belle (rires).

L’hybride BTX-Titan-Briteq avec sa lampe Osram-Sirius HRI 280, ses zooms 2,8° – 11° en Beam, 5,2° – 23° en Spot, ses effets de couleurs, ses gobos, prisme, frost, a la polyvalence idéale en club.

Enfin, un de mes techniciens parisiens qui a travaillé chez un gros distributeur fait de la veille concurrentielle et nous fait avoir des produits à l’essai quand ils rentrent dans nos cordes.

SLU : Comment est constitué le gril du Gotha ?

Gérard Giraudon : Il fait dans les 300 m2 et c’est FL Structure qui l’a fourni. Il a été repris sur les parties béton du bâtiment pour pouvoir accrocher les moteurs de levage et les stop chute. Les moteurs sont asservis avec des variateurs. J’ai fait un système pour le câblage vidéo qui monte et qui descend en le faisant passer dans des tuyaux d’arrosage naturellement spiralés et de couleur vert foncé.

En quelques jours, nos câbles ont pris le pli. On a deux armoires. Une manuelle pour les moteurs de service et une seconde télécommandée informatiquement pour les moteurs asservis qui sont donc contrôlés depuis la régie avec des butées programmées pour éviter les problèmes. La GrandMA prend la main sur ces moteurs. »

Il glisse dans les moindres recoins du Gotha qu’il connaît par cœur, il a réponse à tout et serre plus de mains qu’Obama à un G7, laissons la parole à Christophe Orlando, le directeur technique de Colorsonic et une des pièces maîtresses de cette société.

SLU : Christophe, cela fait combien d’années que tu travailles pour Colorsonic ?

Christophe Orlando, directeur technique de Colorsonic

Christophe Orlando : « 20 ans (sourires). Je suis rentré comme électricien, que je suis de formation et avec le temps et les chantiers, je suis devenu Directeur technique de Colorsonic en charge du son, lumière et vidéo. Je me suis formé aux trois, sachant qu’on se doit d’être polyvalents.
Je m’efforce d’en faire faire de même à mes techniciens et chacun peut intervenir dans les trois domaines. Comme en plus on embauche des techniciens qui sont généralement nos anciens stagiaires, ils connaissent notre manière d’opérer et ont été formés en ce sens. On ne sait pas tout faire, mais on sait en faire pas mal (rires).

SLU : Commençons par la vidéo et cette triple couronne d’écrans qui irradie la salle. C’est du sur-mesure ?

Christophe Orlando : Oui, pour réaliser chaque couronne, on a fait fabriquer des caissons d’écrans à 3 faces. Ils sont assemblés les uns aux autres ce qui apporte de la rigidité à la structure porteuse en échelle, réalisée elle aussi sur mesure et qui est entraînée par trois moteurs pour avoir toutes les angulations possibles de chaque couronne. La rigidité de la structure globale est aussi assurée par l’assemblage des petits modules formant les écrans vidéo.

Triple couronne d’écrans vidéo sur 3 faces réalisée sur mesure, et alimentée en médias par Resolume ou Arkaos au choix des LJ/VJ qui accompagnent les DJ guests.

SLU : Le “motion” utilise des moteurs double frein ?

Christophe Orlando : Oui ce sont des Liftek 250 kg D8+ avec variateur de vitesse et une sécurisation supplémentaire par stop chute. Les moteurs sont accrochés à la structure primaire que l’on a fait calculer par un ingénieur. Elle est reprise sur le toit du bâtiment et elle nous sert de passerelle. Et j’ai deux passerelles supplémentaires. En haut on a une grosse armoire de distribution électrique, un automate pour la commande des moteurs, et une télécommande déportée qui est asservie à la GrandMa.

Cristobal, le Light Jockey et VJ du club

SLU : Tu détailles ?

Christophe Orlando : De la GrandMa on sort en DMX sur une carte relais. Dessus je gère un certain nombre de contacts qui me permettent de rappeler des roues codeuses en binaire qui rappellent des séquences dans l’automate pour gérer les montées, descentes.
J’ai ainsi 99 possibilités de mouvements. C’est un interfaçage qui permet de supprimer le poste de pilotage des moteurs dans la cabine qui est trop petite pour l’accueillir.

SLU : Les programmes sont tous les soirs restitués à l’identique ?

Christophe Orlando : Oui, au final ce sont des cues de GrandMA

SLU : Les images viennent d’un média serveur ?

Gérard Giraudon : Non tu sais un média serveur ça vaut tout de suite 30 000 €. Nous, on prend de bons PC, on met des cartes de super qualité dans des slots, on charge un Resolume et ça fonctionne de façon identique. On travaille avec un super assembleur de PC spécialisé dans l’informatique militaire et médicale.

Christophe Orlando : Les écrans sont gérés par Resolume ou ArKaos, pour répondre à la sensibilité des personnes qui l’utilisent. J’ai fait tout le flashage sur Nova Star, le logiciel de configuration des écrans led.
Le même média est envoyé dans tous les écrans, principaux et secondaires comme les totems, les lustres, les disques… Mais pour moi, ils sont tous indépendants. Le Gotha peut très bien décider d’envoyer un visuel différent dans chacun.

Entre les couronnes vidéo éteintes, qui montrent le travail d’assemblage des surfaces d’écrans, on distingue un Wash multisource Briteq Cirrus, un strobe à leds GigaFlash, et un BTX Titan. On remarque aussi un des tuyaux d’arrosage verts spiralés qui acheminent le câblage vidéo.

SLU : Tous ont le même pitch?

Christophe Orlando : Non, on a choisi 4,2 mm pour les couronnes et 3,9 pour les autres. On a un partenaire asiatique qui fabrique ce que l’on veut sur mesure.

SLU : Attaquons la lumière et le choix des projecteurs dans le catalogue Hit Music. C’est un choix budgétaire ?

Christophe Orlando : Pas que. Je me suis fait envoyer plein de machines par un peu tout le monde pour les comparer On a trouvé le bon rapport qualité/prix chez Hit Music avec qui nous travaillons depuis pas mal d’années. Ils ont plein de produits intéressants et fiables comme les petits PIN. J’en ai installé plus de 800 en deux ans.

Aujourd’hui l’arrivée de Briteq complète bien leur offre avec une gamme de produits abordables et de très bonne qualité. Ils ne sont pas aussi chers que ceux de grandes marques mais la qualité se rapproche : excellente finition, bonne luminosité et en multipliant le nombre de points gérés indépendamment, on a l’effet. »

Alors que Christophe est appelé à une urgence, on fait l’inventaire avec Daniel Picard Hit Music qui connaît le dossier Gotha et les produits installés sur le bout des doigts.

Le plafond montre les faisceaux serré des Beam BTX5R, séparés par 4 COB Blinder et, en face, accrochés à la cerce, les Hybrides BTX Titan Briteq.

Daniel Picard : A l’exception des 12 RTX Beam5R qui mitraillent la face de leurs Beams, autrement dit la piste de danse située face à la cabine, tous les projecteurs sont répartis, car les clients dansent à vrai dire un peu partout.
36 lyres hybrides Spot, Beam, Wash BTX-Titan Briteq avec leur lampe Osram Sirius HRI 280, assurent les ambiances d’accueil, 20 Cob blinder 2 x 100 W et 8 stroboscopes Led BT Gigaflash marquent les pêches.

Blinders, wash, Beam et Hybride, pour les ambiances et aussi 3 BT-Retro en éclairage décoratif et chaleureux.

12 BTX-Cirrus, lyres multisources avec zoom et pilotage point par point des 19 sources RGBW Osram de 30 W assurent les wash et des effets de pixels. 8 BT-Retro à Led en arc de cercle autour de la couronne vidéo apportent un visuel vintage et chaleureux.

Le fond du bar principal est habillé de 18 ventilateurs BT-LedRotor, un projecteur qui donne l’illusion d’un gros ventilateur industriel. Les 6 pales serties chacune de 120 leds contrôlables en 5 groupes indépendants s’animent de 1 000 façons : vitesse, sens, strobe, nombre de pales et nombre de segments par pale. L’effet va du soft à l’agressif en strobe et rotation rapide des pales qui, en plus, sont éclairées par un petit ruban de leds UV serties sur la circonférence interne du projecteur.

L’espace bar, délimité par les LedRotor : un chouette effet ! La corniche supporte les fameux PIN15 en RGBW, coqueluche de Colorsonic, dont le faisceau serré créé un doux rideau de lumière et éclaire les verres des clients.

Dans la gamme Contest, Colorsonic a repris le PIN15 en grand nombre : 240 accrochés autour de l’Atrium et le reste autour du bar. Ils sont tous en faisceau serré formant de jolis rideaux de lumière.

Daniel Picard, de l’équipe Hit Music

SLU : C’est une belle vitrine pour Hit Music…

Daniel Picard : « C’est une belle installation et surtout quand tu travailles avec Colorsonic tu sais que les produits seront installés et utilisés comme il faut et que ça marchera.
En revanche, on doit être précis, tous les câbles sont faits sur mesure, et il faut savoir réagir vite quand il a un problème sur un produit.
Gérard Giraudon voulait disposer de machines de spare sur site pour pouvoir réagir au plus vite en cas de panne. On leur a prêté 6 lyres à récupérer après la saison. »

SLU : Christophe, tu as eu l’occasion d’apprécier le confort du spare ?

Christophe Orlando : « J’ai eu un problème une fois sur 2 Cirrus que Daniel a remplacés en 48 heures et j’avais de nouveau mon spare intact. A la fin de l’été quand il les reprendra, ils seront neufs. »

Détails d’intégration de stripled sous les séparateurs d’ambiance en polycarbonate.

La grande spécialité de Colorsonic, c’est l’intégration de leds dans l’architecture intérieure. Au plafond, à l’arrière des banquettes, dans les corniches, les nez de marches, le bar, les murets de séparation.
Au total, ce sont plus de 500 points lumineux RGB recouverts d’un cabochon qui animent le plafond et 470 mètres de stripled RGB sur 70 circuits DMX qui créent du relief, délimitent des espaces, enjolivent le lieu ou simplement positionnent des éléments de décor et le mobilier, pour la plupart dissimulés. Quand ils sont visibles comme ceux intégrés sur le dossier des banquettes, ils sont glissés dans un boudin siliconé, bien à l’abri de tout écrasement.

Plus de 600 points led recouverts d’un diffuseur sont intégrés au faux plafond et contrôlés en point par point par Madrix.

SLU : Comment contrôles-tu tous ces projecteurs, les points lumineux et les stripled ?

Christophe Orlando : « C’est une GrandMA onPC qui contrôle les projecteurs fixes et motorisés avec ses 8 univers DMX. Elle sert aussi de remote de Madrix qui gère les points lumineux sur 4 univers DMX. Le stripled qui représente 70 circuits, est commandé par des petits contrôleurs DMX 8 sorties.

SLU : Tu as prévu un réseau lumière ?

Christophe Orlando : J’ai un réseau ArtNet entre la régie et le local technique via des switches Netgear. C’est un réseau spécifique lumière. Je redistribue ensuite le DMX via des nodes Luna Madrix, et des splitters Cameo qui sont les produits les plus fiables que j’ai trouvés dans cette gamme de prix.

La régie lumière et vidéo. A gauche Le grandMA onPC et ses interfaces de contrôle Fader Wing et Command Wing. A droite l’écran de Resolume.

SLU : Passons au son maintenant, comment est conçue la diffusion au Gotha, notamment sa temporalité…

Christophe Orlando : On a travaillé en fonction d’où se trouve la cabine DJ. Comme elle a été avancée de 10 mètres par rapport au mur du fond à cause de la taille du carré VIP, on a opté pour un système principal et des subs qui couvrent la piste avec des délais et des renforts là où nécessaire. Pour cette très grande partie VIP derrière le DJ, on a accroché des rappels à 180° du système principal, le tout étant en phase au point 0 qui coupe en deux la régie.
On doit favoriser l’impact et donc concentrer le plus possible d’énergie en un seul point. En plus du point sub principal, on a des subs additionnels, notamment dans les banquettes autour de la piste, bien entendu alignés sur des plans précis pour pouvoir les caler. Cela a été rendu nécessaire par la manière avec laquelle la boîte est conçue, par étages en béton avec des lignes arrondies qui cassent les ondes. Cela a été très compliqué (rires).

SLU : Pourquoi ne pas mobiliser le sol ou les banquettes avec des shakers comme le Mover de Powersoft…

Christophe Orlando : Je ne suis pas fan. D’abord on a fait le choix de tout réaliser en TW-Audio, et puis il manque une sensation. On ressent mais on n’a pas la dynamique et l’impact de la membrane et ça ne marche que lorsqu’on est assis sur la banquette. Dès qu’on se lève on perd cette sensation et ici les gens s’assoient en plus n’importe où (sourires).

Beaucoup de bois, une vraie forêt sonore avec en système principal et par côté quatre T24N qui sont des doubles 12” pavillonnés avec un moteur 1,4”, en haut à gauche, un autre T24N qui sert de « casque » haut au DJ, en plus de celui posé au sol et en bas à gauche, un T30i, un renfort large bande pour la crème des VIP. Deux 15” et un gros moteur.

SLU : Vous partez d’une simulation ?

Christophe Orlando : Bien sûr, sur Ease, mais entre les changements du client et la réalité des lieux, on a été obligé d’ajouter des gros subs en fond de salle car j’avais des oppositions de phase. On essaye de limiter les points sonores mais on ne peut pas laisser une zone sans bas du spectre.

SLU : Et pour les têtes ?

Christophe Orlando : J’ai en principal quatorze T24N qui sont des doubles 12” pavillonnés avec un moteur 1,4” dont deux servent en side au DJ, une sorte de puissant casque en hauteur. Il y a neuf T20i pour faire du rappel partout en salle, deux T30i pour ramener de l’énergie derrière la cabine DJ, là où se trouve le carré Ultra VIP et d’autres modèles pour compléter çà et là et bien distribuer dans toute la salle. Les T30i sont équipées de deux 15” et d’un moteur. Elles peuvent se passer de sub et sont parfaites en proximité.

SLU : Le DJ dispose de quoi en proximité ?

Christophe Orlando : D’un gros retour constitué d’un sub B18i et de deux têtes T20i. Par côté. Même les DJ de passage habitués au montage Kara et SB18 de L-Acoustics sont enchantés (il pousse un peu en cabine et…vendu ! NDR). Nous avons aussi travaillé ces retours de proximité pour que les DJ aient un son de piste durant le mouvement des anneaux vidéo qui en descendant viennent masquer le casque haut en T24N et créer des réflexions. C’était impossible à simuler.

SLU : Comment fonctionnent les subs principaux ?

Christophe Orlando : On a un sub BSX en deux fois 21” pour l’infra et 4 subs B21i en simple 21” et radiation directe pour renforcer la frappe. Il s’agit d’un tout nouveau modèle. Leur preset a été travaillé par TW-Audio pour qu’ils aient un rendu nerveux et proche d’un 15”. La niche dans laquelle ils sont placés, réduit en plus pas mal l’onde arrière et ils sont à peine délayés pour raccorder avec les T24N.

Un montage classique et que l’absence de tout vinyle rend imparable. Au centre le BSX pour la première octave et la bave, autour quatre B21i, aussi des 21” mais en charge de taper sur tout ce qui bouge. Le Gotha fonctionne donc en 4 voies actives sur sa piste de danse et 3 voies actives partout ailleurs.

SLU : Vous avez prévu des wedges pour les artistes de passage ?

Christophe Orlando : Oui. On a 4 liaisons numériques HF, 4 wedges câblés sur un X4 Powersoft et une QL1 Yamaha pour gérer l’ensemble.

SLU : Un côté du retour de proximité DJ est bien placé, l’autre en revanche est masqué par l’éclairagiste…

Christophe Orlando : C’est vrai et ça va être modifié. L’éclairagiste et le technicien en charge de la vidéo vont déménager et s’installer dans une nouvelle régie lumière en hauteur, au-dessus de la sortie de secours avec une fenêtre, ce qui leur permettra d’être en face de la piste et libérera de la place dans la cabine DJ qui est un peu exiguë, surtout à trois.

SLU : Pioneer ?

Christophe Orlando : Forcément. Mais on dispose aussi d’autres marques au dépôt en fonction des demandes. Sur site on a une DJM en spare et des CDJ pour parer à toute éventualité.

De gauche à droite la QL1 Yamaha et les 4 récepteurs QLXD pour autant de liaisons afin d’accueillir des invités. La scène est située juste de l’autre côté du petit plexi qui finit la régie. Puis la base de tout club, quatre CDJ2000 Nexus 2 et une DJM900 Nexus 2. Des supports sont prévus pour poser des compléments sonores. En face la micro piste et au bout l’un des bars.

Entre le Medusa à côté et ici, on a de quoi faire et assurer la nuit. Par ailleurs on a câblé en croisé les baies ampli de telle sorte à diluer une panne sur plusieurs points de diffusion et non pas à en perdre un entier. On aura toujours du sub et de la tête.

SLU : Côté émergences comment se situe le Gotha ?

Christophe Orlando : On a fait des mesures d’impact. On a envoyé 132 dB sur la piste et rien n’arrive chez les voisins. La salle a été très bien isolée. Il manque peut-être un peu de traitement que nous avions demandé dans le haut de la corolle. Il y a en fonction des écrans circulaires, quelques réflexions. Ce sera sans doute ajusté à la fin de la saison. »

Gérard et Christophe, les gardiens des nuits cannoises mais aussi tropéziennes, monégasques…

SLU : Comment calez-vous le système. Sensations ou respect des timbres ?

Gérard Giraudon : « De manière très résumée, le français et plus généralement le latin aime bien écouter avec ses oreilles et recherche plutôt un rendu proche du studio avec tous les détails et peu de subjectif. L’anglo-saxon au contraire recherche une écoute via son squelette qu’il veut sentir vibrer. Cela ne nous empêche pas de délivrer aussi des sensations et surtout de faire en sorte que toute la boîte serve de dancefloor.

Dans la salle des machines. La puissance son en Powersoft X4 et Quattrocanali et tout en haut, deux matrices numériques mais à entrées et sorties analogiques d’installation Ecler Mimo 1212SG. Powersoft et TW-Audio ont travaillé main dans la main pour importer dans Armonía les presets, certains opérant des corrections de phase très élaborées, et bien entendu les protections des transducteurs indispensables en club. La mesure et l’enregistrement du niveau en salle sont effectués par un Amix SNA70-3.

Il ne faut pas que le client hésite une seconde à faire la fête et qu’il réagisse positivement à chaque impulsion du DJ donc on se doit de déboucher tous les coins et offrir pression et sensations partout. Il faut que la mayonnaise prenne immédiatement et le son a une grande responsabilité pour ça, c’est l’outil de travail principal d’un club. »
On y trouve 48 canaux d’ampli Powersoft. Onze X4 et un Quattrocanali, pour un total de 150 kW. Et il en va de même avec les racks d’éclairage. C’est extrêmement propre, accessible et ventilé ce qui n’est pas un luxe quand on sait que ce club fonctionne 7 jours sur 7 durant le mois d’août et qu’il est ouvert tous les WE du printemps à la fin de l’automne. Le mot panne est donc banni du dictionnaire.

Nous avons bien sûr écouté le son du Gotha et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est calé pour la fête et le club. Bonne nouvelle, il n’est en rien agressif. Le haut est très contenu tout comme le haut médium et tout ce qui pique à haut niveau. Le grave est dur sur l’homme dans le bon sens du terme quasiment partout, et il faut vraiment aller se placer sur la mini piste de danse pour avoir quelques dB en rab et un grave enrichi en infra. Pas de zones d’ombre.

Le bar allège quelque peu la patate pour permettre de passer une commande. On est attiré par la piste qui concentre la diffusion, mais on peut prendre sa dose même au niveau des tables et des carrés VIP. La transition entre les différentes têtes passe bien, peut-être quelques légers points d’EQ amélioreraient encore l’entrée des petits renforts, mais la pression du grave ne souffre pas trop de la multiplication des points d’émission.
La salle ne sonne pas trop mal (on l’écoute à vide), ce qui laisse présager d’un bon rendu une fois pleine. On sent la grosse, grosse machine dont le potentiel est révélé par les filtres de la console. Il y a du gras et du mordant à volonté avec une couleur très typée club.

Les premiers projets de Mvision et Eurosono réalisés avec Esprite

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Après avoir rejoint les parcs de location des deux prestataires Mvision et Eurosono, le nouveau Spot/Profile led Esprite Robe a brillé sur deux de leurs belles prestations :
le lancement de la nouvelle gamme Skoda avec Mvision et la soirée des 20 ans du F&K Bistroclub gérée par la société Tech and Live du Groupe Eurosono.

Lancement de la nouvelle gamme Skoda

Le lancement de la nouvelle gamme Skoda. ©Mvision

Mvision, qui a été le premier prestataire français à investir dans l’Esprite, en a fourni 55 pour éclairer le lancement de la nouvelle gamme Skoda au Centre International de Deauville (C.I.D) organisé par l’agence Hopscotch.

Le hall d’exposition. ©Mvision

Le design lumière a été réalisé par l’éclairagiste Nicolas Valette de 4Eleven, avec près de 300 sources Robe, dont 55 Esprite, 160 LEDBeam 150, 30 MegaPointe, 25 Pointe et 15 Spiider impliquées pour éclairer l’auditorium et le hall d’exposition du C.I.D.


Les 20 ans du F&K Bistroclub

Pour les 20 ans du F&K Bistroclub, le prestataire Tech and Live du Groupe Eurosono a dynamisé le restaurant/bar/club de Lyon Brotteaux avec 12 projecteurs Esprite, 12 Pointe et 6 robin600+ sur un rythme électro house…
La soirée, qui a commencé par le groupe Your Dream Band suivi de DJ Mome, s’est prolongée jusqu’au bout de la nuit pour le plus grand plaisir des lyonnais invités à l’événement.

Le F&K Bistroclub habillé de lumière pour son 20e anniversaire. ©Eurosono – Guillaume Perret

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Pawel Pajak fait de la magie avec Ayrton

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Lorsque la société de production East Eventz a contacté Pawel « Spider » Pajak, et Percepto [Lab] (l’équipe responsable de la création visuelle), pour concevoir et fournir des solutions créatives d’un concert unique, ils ont choisi les MagicPanel-FX et Khamsin-S Ayrton pour créer des effets impressionnants et foisonnants de couleurs.

©Percepto (Lab)/H.Karapuda

Le concert réunissait le chanteur Dawid Podsiadlo et le rappeur Taco Hemingway devant 60 000 spectateurs. C’était le premier concert d’artistes polonais qui jouait à guichets fermés dans toute l’histoire du PGE Narodowy (stade National de Varsovie).

Pawel Pajak (alias Spider), concepteur de la production, de l’éclairage et du multimédia, explique son attachement aux projecteurs Ayrton : « Ce n’était pas ma première expérience avec des produits Ayrton car je les utilise depuis plusieurs années déjà. J’ai commencé avec le MagicBlade-R, puis je suis passé aux versions FX, et j’ai également utilisé le MiniPanel-FX, le MiniBurst et le MagicPanel-FX.

©Percepto (Lab)/H.Karapuda

J’ai maintenant adopté leur gamme plus classique de projecteurs asservis qui se distinguent toujours de l’offre du marché, en commençant par le Ghibli. Cette année j’ai ajouté l’un des tout derniers, le Khamsin-S, et je souhaite sincèrement que cette marque soit encore plus disponible sur le marché polonais.

« J’aime les appareils très polyvalents offrant des possibilités de contrôle des pixels, pour les utiliser, non seulement comme projecteurs, mais aussi comme surfaces vidéo à basse résolution. Je les contrôle toujours dans le mode le plus élevé pour une créativité maximale. Depuis plusieurs années, j’ai une entière confiance dans les luminaires Ayrton pour une multitude de productions différentes, depuis les tournées de club et les événements spéciaux, jusqu’aux très grands spectacles dans les stades. »

©Percepto (Lab)/H.Karapuda

Le kit lumière de cette soirée spectaculaire a été fourni par Transcolor. Il comprenait 64 MagicPanel-FX et 44 Khamsin-S. Pawel décrit sa conception et comment il a choisi d’utiliser les projecteurs : « Les MagicPanel-FX étaient accrochés en quatre lignes de 16 projecteurs chacun sur des structures distinctes, actionnées par des moteurs Kinesys. Chaque structure se compose de trois poutrelles assemblées en une seule structure.


©Percepto (Lab)/H.Karapuda

Les Khamsin-S étaient montés sur quatre ponts rectilignes au-dessus de la scène, également actionnés par des moteurs Kinesys. Chacun était équipé de 8 Khamsin-S que nous avons utilisés pour produire de nombreux effets de faisceaux et d’éclairage de scène selon les différentes positions des ponts.

« 12 autres Khamsin-S ont été positionnés à contre pour créer des effets de découpe derrière le groupe, très visibles avec les autres effets tout au long du spectacle. Ils ont également produit de jolies silhouettes. « Actuellement, lorsque je considère des luminaires à LED puissants et efficaces, les Khamsin-S sont définitivement en tête de ma liste.

J’ai vraiment adoré les moments où les groupes de MagicPanel-FX montent et descendent, et se transforment rapidement, passant en un instant de simples projecteurs à des écrans basse résolution qui diffusent du contenu à côté des écrans vidéo. L’ensemble des 64 MagicPanel-FX répartis sur quatre éléments de poutrelle indépendants m’a donné beaucoup de possibilités créatives et c’était amusant à utiliser.

©Percepto (Lab)/H.Karapuda

Je trouve les fonctionnalités de pixels mapping agréables et très utiles. Avec une matrice de 25 pixels, on peut vraiment créer une grande variété d’effets, et en utilisant des groupes de pixels à des fins différentes pendant une chanson, on a beaucoup de possibilités.

Le zoom variable est très utile, en particulier sur un seul pixel, car il permet d’avoir un joli faisceau de lumière unique et puissant ou un point lumineux diffus qui attire l’œil, et tout cela fonctionne aussi bien en groupe. »
Spider a également insisté sur la fiabilité et l’ergonomie des projecteurs Ayrton. « Je ne peux pas me plaindre ! Ils sont extrêmement fiables et sont incontestablement dignes d’être exploités en tournée. Certaines macros intégrées sont très utiles, surtout lorsque le temps est compté.
Les produits Ayrton sont l’un de mes premiers choix et cela depuis un certain temps. Il y a tellement de projecteurs sur le marché, il faut choisir ceux qui peuvent contribuer au mieux à forger le spectacle selon le concept de la création et être efficaces et agréables à tout moment. »

Plus d’infos sur :

Tascam Model 12, y’a que le look de vieux

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La Tascam Model 12 est une solution de mixage et enregistrement conçue pour la musique et la créa multimédia. Elle réunit 10 entrées, 12 pistes d’enregistrement, une interface audio USB, une MIDI, le contrôle de DAW, des effets et des fonctionnalités pour podcasting.

Le workflow du Model 12 permet de se concentrer sur la partie créative. L’enregistreur multipiste intégré autorise l’enregistrement et la lecture via une seule touche et les sensations familières des faders de 60 mm, du compresseur « One-knob », de l’égaliseur 3 bandes et des effets Tascam permettent de travailler les mix et les sons de façon rapide et intuitive.
Grâce à leur très faible bruit de -128 dBu, les préamplis Tascam Ultra HDDA assurent silence, naturel et haute qualité aux prises. Outre les micros et lignes habituelles, toutes les entrées acceptent la connexion directe de sources à haute impédance.

Compact, le Model 12 regroupe 8 entrées micro sur XLR (avec alimentation fantôme 48 V commutable), 10 entrées ligne sur jack, une sur mini-jack 3.5 pour smartphone et une Bluetooth 5.0. Le casque bénéficie de deux circuits indépendants, avec sorties sur le panneau supérieur et permet d’écouter simultanément deux mixages sur les AUX 1/2 et/ou le bus des généraux stéréo.
PFL/AFL et Solo In Place (SIP) sont commutables, pour une écoute en toute souplesse de voies séparées, ce qui dispense de couper les autres en cours de mixage

Une face arrière qui donne envie et où l’on découvre que les deux premières entrées sur combo bénéficient aussi d’un bon vieil insert. A vous les vieux périphériques !

L’enregistreur 12 pistes interne du Model 12 s’utilise de façon intuitive, et permet de créer des fichiers WAV (jusqu’à 24 bits, 48 kHz) directement sur une carte SD. Il permet la lecture simultanée d’un maximum de 10 pistes.
Équipé de fonctions métronome, punch-in/out et overdub, il permet aussi l’importation de fichiers issus de la gamme Model, notamment les 12, 16 ou 24. Et bien sûr, il est possible d’exporter des pistes au format WAV. Un port USB facilite la connexion à un ordinateur, pour lecture et enregistrement avec les logiciels audio les plus utilisés.
Un contrôle tactile est intégré par émulation du protocole HUI/MCU compatible avec la plupart des logiciels de station de travail audio. Paramètres contrôlables : faders, Mutes, panoramiques, Solos, préparation en enregistrement, lecture, enregistrement, stop, avance/retour rapides, Jog.

Pour le look, rien de tel que des flancs en bois…

Une sortie dédiée pour le click, avec fonction TAP TEMPO, permet d’écouter un click lors d’un concert ou d’un enregistrement. On peut ainsi jouer par dessus des pistes enregistrées en utilisant le moteur intégré au Model 12, tout en suivant un tempo pré-établi. Le click peut aussi être assigné à chaque sortie MAIN, SUB ou AUX, ou, avec réglage de volume séparé, aux sorties casque 1 et 2.

Le Model 12 possède une entrée/sortie au standard MIDI, ce qui permet d’utiliser des contrôleurs et autres sources intégrant cette technologie. Vous pouvez aussi envoyer des commandes de lecture ou enregistrement vers un multipiste externe, ou synchroniser d’autres types de périphériques MIDI. Le Model 12 offre aussi un départ N-1, une entrée smartphone, plusieurs voies compatibles micro, un appairage Bluetooth et une double sortie casquerendant le podcast simple et rapide.

Le prix enfin reste très sage à 649 € HT

D’autres informations sur le site Tascam et sur le site Freevox

 

Nouveautés Prolights : Eclipse PAR, Pixie WashXB, Mosaico

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Un petit wash survitaminé Pixie WashXB à lentille PC, une gamme de PARs et un panneau d’éclairage TV/cinéma dans la gamme Eclipse, un petit projecteur de gobos Mosaico Jr classé IP… La marque Italienne Prolights a le vent en poupe.

Vidéo de présentations produits par Fabio Sorabella, Managing directeur de Prolights.


PixieWash XB

Le nouveau Pixie WashXB et son imposante lentille claire.

Cette petite lyre wash motorisée à leds et lentille de type PC, élevée à la testostérone, utilise une source RGB+W de 280W (contre 60 W pour le Pixie Wash classique) ainsi que d’un canal dédié à la gestion de la température de couleur, ajustable entre 2800 et 8000K.

Rappelons quelques autres fonctions : un zoom 6/45°, un IRC supérieur à 92, une roue de couleurs virtuelle, un pilotage DMX-RDM, Artnet et DMW sans-fil, une batterie interne pour gérer les paramètres internes hors tension… Le tout dans une machine de moins de 14 kg. Notons ce projecteur existe en version fixe sous la référence Pixie Zoom XB.

EclipsePAR

Deux des nouveaux PARs à leds de la série Eclipse, ici en blanc froid et blanc chaud.

L’Eclipse Par est proposé en version blanche TU en 3200 K ou DY en 6000 K avec un IRC élevé de respectivement 96 et 95, d’une source led de 177 W. Sous la référence Eclipse ParFC, il dispose d’une source RGB+blanc chaud de 150W.
Il existe aussi en version Eclipse Par UV avec un moteur de leds UV d’une puissance de 108W dont le spectre, très précis, se contente de faire ressortir les surfaces blanches ou fluo sans pour autant noyer la zone d’une couleur bleue/violacée. L’effet est plus que réussi.

Détail des lentilles disponibles avec chaque Eclipse Par, géométrie et texture différentes pour modeler le faisceau à sa convenance.

Tous ces petits appareils sont fournis d’office avec un kit de lentilles apparement bien travaillées autorisant différentes ouvertures et différents effets ovalisants.

Un mode de fonctionnement silencieux permet, moyennant un bridage de la puissance à 70%, de diminuer considérablement les émissions sonores du système de refroidissement.

Vidéo de présentation produit :


Eclipse Panel

L’eclipse Panel TWC 800 de face…

Point d’orgue de la gamme Eclipse, le Panel TWC 800 est un panneau de leds principalement destiné à l’industrie de la photo, du cinéma ou encore des plateaux TV.
Il utilise 740 W de leds RGB + blanc chaud, volontairement bridées à 452W dans un souci de longévité et de stabilité des sources.

…vu de dos, l’impression globale est très bonne et la qualité de conception et fabrication semble au rendez-vous.

Il dispose d’un CTC variable entre 2800 et 10000 K, d’une émulation tungstène, de réglages manuels de saturation, intensité, valeurs de vert/magenta…
Son soft permet de matricer la surface du projecteur en 8 zones via DMX ou des programmes internes.

Mosaico Jr

Le Mosaico JR conçu pour l’extérieur.

Mosaico Jr, le plus petit de la gamme Mosaico, est un projecteur de gobos spécialement conçu pour l’extérieur (IP66).

Sous sa robe blanche, il cache une led 7900K de 70W, une roue de 6 gobos rotatifs et indexables, une roue de couleurs à 8 positions, un zoom motorisé qui semble très efficace, variable entre 14 et 44°, ainsi qu’un focus motorisé. Notons qu’il est équipé en DMX sans fil.


Plus d’informations sur le site ESL et sur le site Prolights

 

d&b présente aux intégrateurs le système KSLi et le 40D à l’ISE 2020

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La nouvelle famille KSLi y compris son nouvel ampli

Pour le dernier ISE à Amsterdam, d&b audiotechnik présente des solutions de forte et moyenne puissance spécifiquement étudiées pour le marché de l’intégration : le système KSLi, l’amplificateur 40D et les A-Series à courbure constante mais ajustable.

Puisqu’on parle d’intégration, voici la meilleure solution pour avoir un gros son tout en restant discret devant un mur blanc !

Le système KSLi comprend les deux têtes KSLi8 et KSLi12 complétées par le KSLi SUB en version accroche ou sol et le nouvel ampli 40D nécessaire à délivrer la puissance requise.

En plus du bois et de l’électronique a été prévu un vaste catalogue d’accessoires, de couleurs et de logiciels propre au marché de l’intégration.
L’arrivée de la déclinaison « i » du système KSL représente une nouvelle première de la part de d&b qui a fait le choix de fournir aux intégrateurs comme aux spectateurs les meilleurs performances possibles, y compris lors de déploiements permanents dans des salles.


Le KSL a besoin de puissance pour s’exprimer. d&b s’en charge avec le 40D

Dans sa démo room située dans le Pro Audio Corridor (E105 and E106) d&b proposera une session unique qui aura lieu quatre fois à 10, 12, 14 et 16 heures au cours des quatre jours du salon. Cette démo est appelée d&b Soundscapes.
Technique, art et au-delà. Elle permettra au travers de Soundscape, le procédé immersif par objets de la marque allemande, de faire unvoyage dans l’évolution des technologies dévelopées par d&b, et la manière de les mettre en œuvre dans des cas concrets. Ou comment joindre l’utile à l’agréable ;0)

Amnon Harman, le PDG de d&b audiotechnik Group

« L’ISE offre à nos équipes une occasion unique d’être au contact d’un grand nombre de professionnels de l’intégration audiovisuelle et de clients, » précise Amnon Harman le PDG de d&b audiotechnik Group.
« Pendant que nous travaillons quotidiennement avec des consultants et des intégrateurs, des salons tels que l’ISE nous offrent la possibilité non seulement de présenter nos dernières nouveautés, mais aussi de comprendre toujours mieux comment contribuer à chacun des projets sur lesquels ils interviennent. »

Pour plus de renseignement sur les produits, démos et horaires, cliquez ici.

 

Stéphane Vélard créé le design de «Best of 80» sur Sapphire Touch

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La tournée “Best of 80” vient de débuter le 25 janvier dernier au Palais des sports de Paris et se poursuit dans toute la France. L’éclairagiste Stéphane Vélard, a utilisé le pupitre Avolites Sapphire Touch, fourni par MPM Audiolight, pour créer tout le design lumière.

« La Sapphire Touch est très complète, ergonomique et surtout très intuitive, dit-il. » Fidèle à Avolites depuis des années, Stéphane Vélard aime la puissance du software et les nombreux Faders, particulièrement accessibles sur la console.
« Je suis de l’ancienne école, ajoute Stéphane. Pour moi l’éclairagiste dans un concert live est un musicien de plus. » Il adapte les lumières et les couleurs en fonction de l’artiste, de l’univers crée et du rythme de la musique jouée. »

Pour la tournée « Best of 80 », la production a demandé une ambiance festive tout en laissant carte blanche concernant le design. Stéphane Vélard a ensuite réfléchi au choix des machines et de la console pour créer une dynamique et un univers différent pour chacun des nombreux artistes qui se produisent sur scène.

Plus d’infos sur le site Dimatec

 

Le Vibration Tour à Orleans avec le HDL 50-A RCF

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Chaque année Radio Vibration offre des concerts gratuits et très appréciés en pleine ville avec la complicité de XCPH et de RCF. Nous avons été au pied de la cathédrale d’Orléans écouter le face à face entre 20 HDL 50-A et 10 SUB 9006-AS, et plus de 30 000 spectateurs.

Le décor plus que majestueux de la cathédrale Sainte-Croix qui, une fois le soleil éteint, s’illuminera de mille projections.

L’accueil qui nous est réservé à Orléans en train de se transformer pour l’occasion en salle de spectacle géante est parfait. Nicolas Fournier régisseur technique de XCPH Organisation, le prestataire orléanais en charge du Tour se dédouble sans perdre son flegme et RCF France s’est déplacé, y compris Emanuele Morlini, ingénieur acousticien en charge des applications et consultant dans les développement des nouveaux produits professionnels RCF, envoyé spécialement par la firme de Reggio Emilia.

De prime abord la place Sainte-Croix paraît petite et la rue Jeanne-d’Arc qui y mène perpendiculairement, bien étroite…Les Orléanais nous prouveront le contraire, des milliers de familles se massant devant et sur les côtés de la scène rendant nécessaire un renfort latéral. Deux rangs de délais sont aussi déployés rue Jeanne d’Arc afin de servir les retardataires ainsi celles et ceux qui n’osent pas braver la foule. Il faut dire que la liste d’artistes de ce plateau radio est plus que conséquente.

Le bonheur du public d’Orléans (Crédit : La nouvelle République du Centre).

La scène mobile qui sert de support au Vibration Tour est placée dos à la cathédrale et face à la place qui mesure 100 mètres de large pour une profondeur utile d’environ 45 mètres. Elle est ceinturée par des anciens bâtiments assez hauts, pas l’idéal pour le son comme on le verra plus loin.

Un coup d’oeil au mapping fourni par Emanuele prouve le bien fondé du projet sur lequel le fabricant de Reggio Emilia a apporté son savoir faire et une aide logistique.

La place et la rue avec un mapping centré à 2,5 kHz. Les délais gagneraient à être rapprochés l’un de l’autre et ramenés vers la scène.

Les dix HDL 50-A par côté font très bien le job et l’ouverture horizontale large et régulière permet de n’utiliser que deux HDL 28-A en lipfill. La boîte du bas est même atténuée de 4 dB dans l’aigu via un filtre FIR. Deux lignes de cinq HDL 28-A complètent la couverture latérale. Le raccord avec le système principal n’est pas parfait, le modèle et le nombre d’outfills mais aussi la moindre influence des subs, donne une couleur assez différente dans le grave. Idéalement il aurait fallu aussi les rapprocher des HDL 50-A pour que la mise en phase soit plus fluide, mais mécaniquement cela n’a pas été possible.

Face et renforts latéraux à cour. Difficile de trouver une façon d’aligner les 28 dans les 50…et inversement.

Le grave est renforcé par 10 subs actifs, comme toutes les enceintes HDL. Il s’agit ici des SUB 9006-AS, des double 18”. « Il s’agit d’un montage endfire qui m’a été demandé afin de nettoyer un peu le plateau, en double arc à 90°. Il y a donc le délai propre à l’arc, puis celui nécessaire au montage endfire et enfin le retard pour la remise en phase avec les têtes » nous précise Emanuele Morlini. « Il aurait été possible d’ouvrir un peu plus, mais il aurait fallu plus de subs. Le calcul des délais de l’arc est fait et implémenté directement par RDnet.

Les 10 subs 9006-AS et les wedges NX 15-SMA. Une large distance de sécurité est maintenue ce qui atténue naturellement la pression dans le grave et permet au gauche/droite d’être « fermé » évitant d’ajouter d’innombrables front fill.
Le mapping des subs à 50 Hz et au 1/3 d’octave. L’arc marche et un peu de pression rentre dans la rue Jeanne-d’Arc.

Il suffit de renseigner la distance entre les subs et l’angle voulu. Pareil pour celui qui concerne l’endfire. Pas besoin d’avoir une calculette. Si on me demande enfin d’encore baisser la pression des subs sur scène, je peux d’un simple click basculer en mode Gradient. Le rang arrière des subs voit sa phase inversée et le délai modifié. Je perds un peu de pression devant mais réduis de 3 dB de plus mon lobe arrière. »

Quittons quelques instants la place pour reculer dans la rue Jeanne d’Arc qui y mène. Les équipes de XCPH, Vibration et Emanuele Morlini sont en train d’équiper les rappels composés à chaque fois de quatre HDL 30-A. La distance avec la scène et les moyens qui ne sont pas infinis ont conduit à l’adoption d’un pont radio FM pour les connecter avec la scène grâce à Vibration qui dédie un de ses émetteurs RVR calé sur une fréquence « libre » et a placé un bon vieux dipôle simple sur un coté du plateau.

Les deux stage Allen&Heath et Soundcraft et, moins fréquent, un émetteur FM, sans codeur stéréo, mais prêt à alimenter les 4 points de délai.

Sur chaque frame sont donc ajoutés un tuner avec son doublet ainsi qu’un traitement de dynamique servant de symétriseur, d’ampli et de passerelle entre le monde Hi-Fi et celui pro. Bien entendu chaque stack est réglé par RDNet en local afin notamment de le recaler temporellement avec la scène.

Si le transport du signal à l’ancienne n’appelle pas de commentaires, le placement de ces rappels aurait pu être plus judicieux. Vu la longueur des deux arrays principaux, la distance critique au-delà de laquelle on repasse à des ondes sphériques se situe vers 50 mètres. Comme les murs de la place renvoient aussi une grande partie de l’énergie, le peu qui pénètre dans la rue est vite éteint par la distance. Peut être aurait-il fallu placer le premier rang de délais 20 mètres plus près de la place et remonter le second d’autant.

Cachée sous le programme des réjouissances concocté par Vibration, une des deux HDL 28-A utilisées en tant que front-fill et à droite, un wedge/renfort NX 15-SMA, dans sa housse de protection, plein air oblige.

Pour le reste que du beau monde en régie et sur le plateau. Les wedges actifs RCF, 10 en tout, sont des NX 15-SMA, des coaxiaux de 15” et moteur 1,7”. Nicolas Fournier les connaît bien, c’est lui qui tient la console retours.
Ces dix enceintes servent le reste de l’année de renfort sonore posées sur pied, la fameuse polyvalence « à la française » que Nexo vient de rejoindre avec ses P.

La console retours du parc de XCPH est une dLive C3500 de Allen&Heath, la plus grosse des presque grosses comme le dit Nico. A la face en revanche on a une Vi3000 Soundcraft, cajolée par son propriétaire et utilisateur Greg Jean qui accueille les techniciens des artistes qui ne jouent pas en play-back et fait le son des autres.

La régie avec à gauche la Vi3000 et à droite l’univers d’Emanuele posé sur le fly HDL System.

Nicolas Fournier et XCPH

Cela n’a pas été facile, mais on a réussi à bloquer quelques minutes Nico Fournier et notre dictaphone a fait le reste.

Nicolas Fournier pris sur la scène depuis la régie au téléobjectif. Quand on dit qu’il a été dur à bloquer, ce n’est pas une légende.

SLU : D’où vient le nom pas simple à prononcer de ta boîte ?

Nico Fournier : Des deux fondateurs. Aujourd’hui ne reste que Xavier Chartier qui est un excellent gestionnaire et est à la tête des l’entreprise. La boîte existe depuis 35 ans et notre cœur de métier est la comm et l’événementiel, mais nous assurons le Vibration Tour depuis toujours et comme on vient presque tous du spectacle vivant, on le fait avec grand plaisir. C’est notre pause rock’n’roll (rires) Enfin pause, c’est quand même un gros boulot. Je bosse dessus dès la fin de l’hiver avec une aide très précieuse de Bertrand (Delbar de RCF France) depuis des années.

SLU : Tu utilises RCF depuis quand ?

Nico Fournier : Pour tout te dire, quand je suis arrivé dans la région et que j’ai commencé à collaborer avec XCPH, la société sous-traitait le son. En tant que régisseur général, j’ai continué à le faire jusqu’au moment où il est paru évident qu’investir allait être plus rentable.
J’ai rencontré Bertrand Delbar et il m’a présenté le HDL 20-A qui venait de sortir et j’ai fini par attendre et acheter du 30-A qui convenait mieux à nos besoins en termes de son, de headroom et de RDNet.

A gauche RDNet avec en pleine action et tout dans le vert, le système RCF au grand complet.

Nous avons aussi essayé le 50-A et c’est vraiment un beau produit avec une grande qualité : il ne sonne pas 3 fois moins bien que les grosses références du marché, mais coûte trois fois moins cher sans pour autant se louer trois fois moins cher. L’amortissement est donc plus rapide. Le poids et l’encombrement sont aussi un gros avantage, sans oublier le fait que les systèmes sont amplifiés. Enfin nous ne travaillons pas sur des marchés où la marque est imposée… On se sert de nos enceintes RCF pour tout, du concert au meeting aérien.

SLU : Votre parc comporte quelles références ?

Nico Fournier : On a du HDL 30-A et SUB 9006-A et pas mal d’autres références plus petites comme du 4PRO et des wedges NX 10 et NX 15. Du coup, lorsqu’on vend du son pour de l’intégration, on propose du RCF.

SLU : Que penses-tu des HDL 28-A ?

Nico Fournier : Ça marche bien. Je les découvre depuis le début de la tournée mais je trouve que pour leur taille, elles envoient bien.

Yannick Noah sous les lumières de XCPH.

SLU : Deux mots sur vos lumières ?

Nico Fournier : J’ai un rapport de confiance avec Martin Fournier donc on a pas mal de Martin et de Chauvet. On se connaît et on se marre depuis 20 ans. Je te passe toutes les blagues liées au fait qu’on porte le même nom. Je marche beaucoup au relationnel. Il y a plein de bon matériel. Ce qui compte c’est le service. Avec RCF, Chauvet et Algam, je suis tranquille.

Si RCF nous était compté

Rien de tel que de passer quelques heures avec Emanuele pour en savoir plus sur RCF d’autant qu’il est une sorte de vieux de la vieille à Reggio Emilia avec 15 ans de collaboration ininterrompue au compteur. Il nous raconte sa société d’une traite.

Emanuele Morlini, 15 ans de maison et toujours autant de plaisir.

RCF. Trois lettres comme Rossi, Campari & Ferrari les trois fondateurs et Radio Cine Forniture, le premier métier de fournisseur de transducteurs et autres composants pour l’univers du son et spécialement pour les salles obscures. RCF a fêté l’année dernière ses 70 ans, mais son histoire est plus tortueuse qu’elle en a l’air.

Jusqu’aux années 80, RCF est restée dans l’ombre des marques pour qui elle fabriquait des produits, puis elle s’est révélée au grand jour avec ses propres produits qui sont venus faire de l’ombre à ses anciens clients.
Dans les années 90 elle est devenue la seconde au monde après JBL à introduire le plastic dans ses ébénisteries et a explosé au niveau commercial au point d’être ciblée par des investisseurs en 1997 et être rachetée, perdant au passage son propre nom.

Les transducteurs maison ont équipé pendant plus de 10 ans des enceintes des différentes marques du groupe (dont une est revenue l’année dernière au bercail NDR) Vers l’an 2000, le choix a été fait de tout délocaliser en Chine, transducteurs, ébénisterie comme assemblage des diverses marques du groupe, et de fermer définitivement le site italien.

Arturo Vicari, PDG de RCF Group.

En 2004, la société qui gérait l’ex RCF et qui recevait commandes et subsides du groupe a donc fait faillite, (une méthode capitalistique habituelle en pareil cas NDR) Heureusement les associés italiens ont racheté la société et les dettes en 2005 et ont progressivement repris les 200 salariés de l’entreprise en faillite.

C’est ainsi que RCF SPA est repartie de zéro avec Vicari à sa tête. On fête donc deux anniversaires. Les 70 ans du nom et, d’une certaine manière, les 15 ans de la renaissance d’une RCF désormais 100% italienne.
Rappelons aussi que si lors de la reprise en 2004, on était moins d’une dizaine dans des murs quasi vides, l’esprit maison ne l’a jamais quittée et c’est le plus important. Aujourd’hui RCF a constitué RCF Group avec sa propre marque mais aussi dbTechnologies, EAW, Montarbo et DPA.

Dulcis in fundo

Dès les premiers artistes sur scène, on comprend la difficulté de remplir de son une place avec un système un peu sous dimensionné en nombre, sans pour autant exciter les murs qui la ceinturent. Pas évident aussi de parvenir, à ciel ouvert, à délivrer des sensations dans le grave à autant de monde.

Le show bat son plein, et même les vieilles pierres collaborent !

Heureusement que la HDL 50-A en produit déjà beaucoup et que le niveau auquel la soirée se déroule, laisse le système fonctionner en dessous des limiteurs. On ne félicitera en revanche pas le son de certains titres, du moins le PBC. La dynamique « radio », la présence d’un contour inutile et la nature même de certaines sonorités mettrait à mal n’importe quel système.
Tout rentre dans l’ordre quand du vrai live avec un vrai mix nous est proposé. L’attaque, la couleur et l’image sont efficaces et sérieux. Juste une petite dureté sur les sifflantes rappelle qu’il ne faut pas chercher inutilement dans le haut le HDL 50-A. Il répond présent. Autant faire un peu le ménage avant !

Maëlle, découverte à The Voice et gagnante de la 7è saison.

Rien de tel qu’un film pour conclure ce reportage avec les visages radieux des spectateurs face au podium de Vibration et ses artistes. A l’année prochaine !


Et d’autres informations sur le site RCF

 

Son et lumière 3D : SpotMe compatible avec L-ISA

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L-Acoustics annonce la sortie en janvier d’une importante mise à jour logicielle de sa technologie de son immersif hyperréaliste L-ISA, qui va permettre aux utilisateurs de contrôler le positionnement de tout objet suivi dans une vue 3D.
Avec le contrôleur L-ISA version 2.0, les paramètres d’une source, y compris le pan (positionnement dans la largeur de la salle), la largeur de la source sonore, sa hauteur, sa distance (positionnement en profondeur) et même son élévation, peuvent être mappés et adaptés à tout système de tracking certifié.

A ce sujet, parallèlement à la mise à jour L-ISA v2.0, L-Acoustics annonce avoir collaboré de manière officielle avec certains fournisseurs de logiciels de tracking dont les technologies sont désormais compatibles avec l’écosystème L-ISA, c’est en particulier le cas de Robert Juliat avec SpotMe.

Système de suivi 3D SpotMe installé sur un suiveur Cyrano

Guillaume Le Nost, directeur exécutif de L-Acoustics, responsable des technologies créatives, remarque : « Avec nos derniers logiciels et nos récents partenariats en matière de systèmes de suivi, la reproduction audio incroyablement naturelle de L-ISA, associée à la précision des techniques de suivi en temps réel d’éléments visuels sur scène, promet d’élever la barre du son hyperréaliste encore plus haut pour notre public. »

François Juliat, directeur général de Robert Juliat ajoute :  » Nous sommes heureux de cette annonce qui permet d’associer deux marques françaises reconnues pour leur grande qualité de conception et de fabrication. SpotMe s’adapte à nos poursuites et ne nécessite aucun périphérique supplémentaire. Son installation et sa calibration sont faciles et rapides à mettre en place. Il ne complique pas la vie des techniciens et apporte de la modernité à l’outil poursuite ».

SpotMe.

SpotMe de Robert Juliat est un dispositif de suivi 3D manuel et ergonomique reposant sur un opérateur de poursuite. Facile et rapide à mettre en œuvre, il est capable de fournir des informations de suivi en temps réel sans émetteur ni caméra.

SpotMe se compose d’un serveur installé entre la fixation du projecteur de poursuite et le trépied, et de capteurs montés sur le trépied et le projecteur. Le serveur génère des données précises de position x, y, z permettant à la console de communiquer avec n’importe quel appareil utilisant le format PosiStageNet (PSN).
Le PSN est facilement converti en OSC dans la passerelle OSC de L-ISA, ce qui rend SpotMe parfaitement compatible avec la technologie de son immersif L-ISA.

Pour plus de détails sur le site L-ISA et sur le site Robert Juliat