Depuis 2017, HOLOPHONIX développe des technologies de spatialisation sonore extrêmement avancées pour la création immersive et la sonorisation spatialisée en temps réel. Créée en collaboration avec l’Ircam et rapidement adoptée par de nombreuses institutions culturelles de renommée mondiale, la solution HOLOPHONIX inclut des logiciels, des plug-ins, des processeurs, ainsi que différents produits électroniques destinés à la spatialisation du son.
Gaetan Byk
Avec plus de dix ingénieurs, développeurs, créatifs et un parc de matériels innovants, HOLOPHONIX propose désormais un service global dédié aux expériences immersives et aux projet augmentés dans leur dimension sonore ; de la création des concepts à la production des contenus, en passant par toutes les prestations techniques liées à la mise en œuvre de projets immersifs.
« Accompagner des artistes, des marques, des institutions culturelles, entre autres, dans la réalisation de leurs projets artistiques et augmenter ceux-ci dans leur dimension sonore, est le naturel prolongement de notre activité originelle de développeurs de technologies, » évoque Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.
Après quinze années passées chez Hermès, Mathieu Rossier a fondé en 2019 le studio Des Sons Animés et dirigé celui-ci. Ce studio, spécialisé dans les domaines de la spatialisation sonore et de la conception d’expériences immersives, a notamment travaillé pour de grandes Maisons telles que Cartier, Hermès, Christian Louboutin ou Van Clef & Arpels, mais aussi avec de nombreux studios, artistes, ou chorégraphes contemporains tels que SUPERBIEN, Chassol ou Sidi Larbi Cherkaoui.
« Rejoindre HOLOPHONIX est le prolongement logique et naturel de mon parcours, initié il y a vingt ans. Cette société se situe à la frontière de mes expériences professionnelles, réunissant mes deux passions que sont les savoir-faire d’exception et les technologies sonores de pointe, incluant le son spatialisé, » évoque Mathieu Rossier, Responsable du Développement et de la Stratégie au sein de la division ‘Live’ chez HOLOPHONIX.
Mathieu Rossier a notamment participé à la conception du premier pop-up culturel ‘Into The Wild’ de la Maison Cartier, mêlant technologie cinétique, son spatialisé et vidéo mapping pour une exposition-expérience immersive présentée successivement à Hong Kong, Kuala Lumpur, Macao, Dubaï, Riyad… Mathieu accompagne également la Maison Christian Louboutin depuis trois ans, et a développé entre autres les composantes sonores immersives du ‘LoubiShow VI’ ; spectacle unique se déroulant dans le majestueux Grand Amphithéâtre de La Sorbonne à Paris.
« La création de cette division constitue un positionnement unique. Sur le marché français, HOLOPHONIX devient le premier fabricant à consacrer une division entièrement dédiée aux expériences immersives et qui intègre verticalement la conception, la création et la prestation technique, en complément de son cœur de métier historique : le développement de technologies sonores. Par ailleurs, nos relations historiques avec les fabricants Amadeus et Powersoft, entre autres, nous permettront de proposer un environnement ‘clé en main’, sur mesure, intégré, complet et cohérent auprès des artistes, des agences, des marques, des institutions culturelles, des producteurs de spectacles, dont certains figurent déjà parmi nos clients historiques, » poursuit Mathieu Rossier.
La société HOLOPHONIX dispose à ce jour de plus de cent enceintes acoustiques de la marque Amadeus, de plusieurs dizaines de contrôleurs amplifiés de la marque Powersoft, naturellement de processeurs HOLOPHONIX Ultra et plus globalement de toute la chaine informatique, électronique, logicielle, réseautique nécessaire au déploiement de systèmes audio immersifs ou spatialisés. Un studio de production, parfaitement optimisé pour le mixage multicanal est actuellement en cours de construction.
« Mon ambition pour cette nouvelle division est de consolider le positionnement de la société HOLOPHONIX sur son marché historique, le spectacle vivant, et de développer les projets muséographiques, événementiels ou plus ‘expérientiels’ notamment pour le retail, la mode, l’hospitalité et le bien-être. Un des enjeux majeurs de cette nouvelle filière des expériences immersives est de conserver le sens et la narration au centre des projets. Cette division ‘Live’ accompagne les porteurs de projets immersifs en conservant toujours à l’esprit que la technologie doit demeurer au service du propos artistique, » conclut Mathieu Rossier.
Robert Juliat propose son tout nouveau module led, Sully 4C RGBL. Très flexible qui apporte la couleur à la gamme Sully en révolutionnant la manière d’appréhender le mélange des teintes pour obtenir la couleur qui correspondra le mieux à vos besoins.
Le module Sully 4C, gagnant dès son plus jeune âge !
Un peu de recul
Robert Juliat commence une grande histoire en donnant son nom, en 1919, à une société dont les lumières étaient totalement dédiées au cinéma. Il était déjà visionnaire puisqu’en 1923 il développe le premier PC qui permet de mettre en lumière les entractes dans les cinémas et ce projecteur est toujours une référence. C’est dans les années soixante sous l’impulsion de Jean-Charles Juliat que s’amorce le virage scénique et la société Robert Juliat n’a cessé de croître sous la direction de François Juliat en proposant des produits innovants de très haute qualité.
Pour mieux avancer
Le trio de 600 pour tester les modules Sully !
La gamme Sully 4C est dans la continuité historique de la marque Française. Développée avec la même intention que la gamme monochrome, elle propose une découpe, un Fresnel et une trappe retrofit, à base d’une source led RGBL (Rouge, Vert, Bleu et Lime) de 200 W. Après la version blanche apparue en 2020, Robert Juliat a annoncé la version couleur en mai 2022 et une année a encore été nécessaire à la RD pour se rapprocher de la perfection.
L’avantage de la trappe Sully 4C est qu’elle vient s’adapter dans vos découpes halogènes 600SX en lieu et place de la lampe suivant le même principe que le module blanc. À ceci près que l’augmentation de puissance à 200 W a légèrement changé ses dimensions. Pour une dissipation optimale de la chaleur, un second ventilateur a été ajouté ce qui élève la hauteur du module couleur.
Il faudra donc enlever la plaque aérifère positionnée au-dessus de la source halogène et la remplacer par celle fournie avec le kit Sully 4C. Il est parfaitement possible de conserver l’optique originale de la source mais, pour un meilleur rendement, il est conseillé de passer à la nouvelle version, qui bénéficie d’un traitement anti-reflet ; le gain de luminosité est d’environ 10 %. Il faudra en revanche penser, si vous revenez à la version halogène, à revenir aussi à sa lentille d’origine car le traitement ne tiendra pas la chaleur. La modification est très simple et rapide.
Comment Monter rapidement un module Sully 4C dans une découpe Halogène Robert Juliat :
Un des enjeux majeurs de ce module rétrofit a été d’adapter une matrice RGBL à une optique conçue il y a plusieurs dizaines d’années. Au départ l’équipe RD était partie sur une matrice LED standard mais après plusieurs tests, il s’est avéré que le résultat n’était pas à la hauteur des exigences qualitatives de Rober Juliat. Il y avait un problème au niveau des couleurs en elles-mêmes mais aussi d’homogénéité des sources au présent et dans le futur.
Toutes les sources doivent produire les mêmes couleurs quand elles sortent de l’usine, mais aussi après plusieurs années d’utilisation. Il a donc fallu repartir de zéro et développer une matrice spécifique. Si on prête attention aux leds qui s’allument, le Lime a été couplé à 2 leds Ambre qui ne sont pas mentionnées. L’autre point qui a retardé la sortie de la source Sully 4C est le télescopage de 2 projets lors du développement du module, l’intégration de la couleur et un projet mûri de très longue date sur la gestion de la couleur.
Prix de l’innovation SLU
Le module Sully 4C apporte deux (R)évolutions majeures aussi importantes l’une que l’autre. La première, sur le contrôle DMX, que l’on verra un peu plus tard et la seconde la gestion de la couleur. Le tour de force de l’équipe Juliat, a été de totalement dissocier le rendu des couleurs de la console utilisée.
En effet, chaque console à sa propre manière de gérer les paramètres de couleurs et suivant le contrôleur utilisé, la teinte, à valeurs égales, n’est pas identique. De même, il y a des variables, comme la température de la matrice, qui modifie le mélange des couleurs et que la console ne connaît pas.
3 modules Sully, un blanc chaud, un couleur et un blanc froid.
C’est pour cela que l’équipe R&D a créé un moteur de gestion des couleurs dans le projecteur qui lui est capable de gérer toutes les données en temps réel et proposer un résultat au plus proche de la teinte souhaitée quel que soit le pupitre. C’est la raison principale qui fait que je déconseille, même si c’est possible, l’utilisation du mode RAW, couleur par couleur, car, d’une part le cerveau n’est pas capable de faire les combinaisons de toutes les teintes et d’autre part, on passe complètement à côté de la puissance du moteur de leds.
Je vous incite dons à privilégier les modes RGB ou Hue-Saturation pour les méthodes classiques et surtout le mode XY. Ce dernier permet, si vous utilisez des sources d’une autre marque, de faire des relevés colorimétriques XY sur un projecteur et de les reporter sur la Sully 4C afin d’obtenir la même couleur. Le résultat est vraiment surprenant ! Bien entendu, la qualité, l’étendue du spectre et l’homogénéité, ne sont pas possible sans une calibration de chaque source. Un process a donc été créé à l’usine Robert Juliat avec une sphère d’intégration pour mesurer et étalonner chaque module.
L’afficheur est en option sur les versions 115 W.La version 200 W a 2 ventilateurs !
Le Contrôle
Coté alimentation avec le module 4C (ou le module blanc) on a gagné en simplicité avec des connecteurs Neutrik powerCON TRUE1 In et Out pour alimenter, suivant le secteur, jusqu’à 10 Sully 4C sur une ligne 16 A en 230 V, 7 sur une ligne 15 A en 110 V, 10 sur une ligne 20 A en 100 V.
Déjà disponible sur les versions 115 W le réseau arrive sur la 4C !
Les Datas, pour le moment, utilisent 2 connecteurs DMX-RDM XLR 5 In et Out pour faire circuler les protocoles DMX-RDM.
Une petite led indique le statut du protocole. Sur le Out, si la led est éteinte c’est qu’il y a une erreur. Sur le In, si la led est rouge, il n’y a pas de signal, verte le signal DMX est détecté, bleue les protocoles DMX et RDM sont présents : c’est pratique pour vérifier d’un coup d’œil l’état du DMX.
Un autre point important à noter, est que c’est la série Sully est la seule source contenant un node RDM. Il est donc possible de configurer tous les projecteurs connectés à la sortie DMX. Le protocole LRRP a également été implanté, il permet de retrouver les adresses IP de tous les projecteurs via le RDM.
Tous ces développements sont faits en collaboration avec City Theatrical qui a développé des fonctions non prévues au départ du projet DMXCat. On peut voir qu’un autre emplacement est présent mais obturé. L’équipe R&D travaille sur l’ajout des protocoles ArtNet et sACN et un connecteur RJ45 sera proposé ultérieurement. Une option récepteur Lumen Radio devrait également bientôt arriver.
L’afficheur de série sur la version 4C.
Le menu est complet et bien pensé. Alors que sur les versions blanches, l’afficheur et ses 6 boutons de contrôle sont en option, sur le modèle couleur 200 W ils sont de série. On peut tout contrôler depuis l’afficheur, le DMX ou le RDM. On peut bien entendu prendre le contrôle du projecteur en manuel et gérer toutes les fonctionnalités avec les modes 1, 2 et Stand Alone.
Un bouton, une fonction !
En ce qui concerne le contrôle DMX, on aborde la première (R) évolutions. Avec les sources leds on se retrouve presque toujours avec un très grand nombre de modes pour satisfaire tous les utilisateurs. Cela implique souvent un choix compliqué lors du patch et un manque de flexibilité lors de l’utilisation. L’équipe de Robert Juliat a pris le problème à l’envers et a décidé de développer des 4 chartes DMX capables de répondre à 99 % des utilisateurs et 2 pour les cas particuliers ou l’on ne gère pas la couleur.
La seule différence entre les 4 modes est le mode de gestion de la couleur. Comme on a vu précédemment il y a surtout 3 modes intéressants, Full – HS, Full – RGB et le Full – XY. Avec n’importe laquelle de ces 3 chartes, tous les opérateurs peuvent programmer un show en conservant leur méthode de programmation. On peut travailler sur une base de blanc, rajouter des filtres et même créer des transitions entre les presets de couleurs. On peut travailler avec le mélange de couleurs.
On peut modifier le type de source et son comportement. Et le plus important c’est que l’on peut tout changer à n’importe quel moment sans devoir changer le mode de contrôle (hormis bien sûr, le mode de gestion de la couleur) et donc sans modifier le patch de la console. J’avais pensé à ce problème en me disant que l’on pourrait donner à chaque mode le nombre maximum de canaux et en plaçant les mêmes fonctions aux mêmes adresses et en laissant des canaux inutilisés, mais là c’est bien mieux puisque l’on peut tout faire dans le même show sans rien modifier. Une autre particularité qui prouve que l’équipe R&D est allée loin est la possibilité d’affecter un numéro User ID à chaque source.
Affectation d’ID à chaque source.
Le module Sully 4C offre de très nombreuses possibilités et il est important de lire le manuel pour comprendre et utiliser au mieux l’étendue des possibilités proposées. La première chose à savoir c’est avec quel type de source on veut travailler. Si l’on désire travailler en Blanc, on va sur le canal 7, “Source type”, où l’on a le choix entre, le blanc calibré qui est la reproduction d’une source blanche de haute qualité en 3000 K, 3200 K ou 6500 K, et le mode Generic CCT, si l’on veut une source blanche avec une température de couleur réglable (CCT) de 1700 à 10000 K. On peut privilégier la puissance (CCT – High Brightness) ou la qualité de la lumière (CCT – High Quality).
Si on désire faire de la couleur, sur le même canal DMX, on sélectionne la 3e option, Colour Mix, où l’on retrouve le choix entre la luminosité et la qualité. Il est ensuite primordial, si l’on opte pour cette solution, de choisir le type de gestion de la couleur, Raw, RGB, HS ou CIE XY. Pour les modes RGB et Hue Saturation, il existe 4 espaces colorimétriques, ProPhoto, REC. 2020, SRGB-REC ou Native, à tester et choisir selon vos besoins dans le canal 6, “Control Mode”. Si vous travaillez en photo ou en vidéo, cette option est très intéressante puisqu’elle permet d’harmoniser les espaces colorimétriques de la lumière et des caméras. Cette palette d’options peut sembler dans un premier temps fastidieuse, mais on la prend en main très rapidement et elle permet d’obtenir une gamme de blancs et de couleurs des plus impressionnante avec une parfaite homogénéité sur toutes les sources Sully 4C et futures sources Juliat.
En blanc ou en couleur.
Puisque nous sommes en couleur, soulignons l’énorme travail qui a été réalisé sur les canaux dédiés aux gélatines. Il n’y a pas moins de 6 canaux DMX ! On choisit tout d’abord le type, Numéric, Chroma, Cosmetic, Dalis ou Raw.
On peut même choisir son espace colorimétrique !
On sélectionne ensuite une des références correspondant au type. Avec ces deux paramètres on dispose de plus de 300 gélatines. Si l’on est dans un des modes Blancs calibrés ou Generic CCT, deux paramètres permettent de régler la Saturation et la Transmission de la teinte.
Les deux derniers canaux sont dédiés à la transition entre deux couleurs d’une durée comprise entre 0 et 25,5 secondes et un des 5 modes de transition. Les derniers canaux de couleur sont le CCT 16 bits, correcteur de température qui permet d’aller de 1700K à 10000K et le Delta UV pour un ajout de magenta ou de vert.
Les paramètres Saturation et Transmission.Les différentes transitions entre 2 presets de couleur !3 courbes pour le paramètre Dimmer.
On retrouve bien évidemment le paramètre traditionnel de tout projecteur traditionnel, le dimmer, mais en 16 bits et avec de multiples options (comme le réglage du temps de réponse du filament). On va pouvoir modifier la courbe entre Linear, Square et Tungsten, mais aussi le temps de réponse, avec, toujours, différentes options de courbes. On peut même faire une différence entre un bump (variation du dimmer inférieure à 50 %) et un flash (variation du dimmer supérieure à 50 %) où la temporisation sera alors de 0 s.
Principe de fonctionnement de l’option DimShift.
La fonction DimShift, fait varier la température de couleur en fonction du niveau du dimmer, comme sur les sources traditionnelles équipées de gélatines. Elle est disponible pour les modes Tungsten et Generic CCT. Elle n’a bien sûr pas lieu d’être sur les modes Daylight ou Couleur.
Autre fonction, le strob est sur 2 canaux et l’on peut travailler séparément la vitesse et la durée. Je ne sais pas si je suis passé à côté ou si c’est un point qui arrivera plus tard, mais je n’ai pas trouvé de Strob aléatoire intéressant pour simuler un effet d’orage dans une pièce de théâtre et, éventuellement, des strob avec temporisation sur la montée ou la descente. Et enfin, on a bien entendu si l’on est en mode Colour Mix et suivant le mode choisi, les paramètres XY, RVB, HS ou RGBL.
On allume !
C’est bien beau de parler des fonctions mais je suis sûr que vous voulez savoir ce qui se passe quand on allume la Sully 4C ! Je branche 3 découpes, une avec un module blanc froid, la seconde en blanc chaud et la dernière bien évidemment en couleur.
Même en couleur le module 200 W garde la tête haute.
On a pu ainsi constater que visuellement les trois sources sont homogènes en blanc et en couleur pour le Sully 4C. On peut également voir que la puissance est au rendez-vous et que l’on a gardé la qualité de lumière qui a fait la renommée de la marque française. Par habitude et aussi pour voir le comportement par rapport à d’autres sources que j’ai utilisées dans le passé, j’ai utilisé le mode RGB. Le travail avec les couleurs est vraiment exceptionnel. On dispose d’une gamme incroyable.
Un tout petit échantillon de la palette de couleurs.Le diffuseur qui permet de gommer l’effet multicolore de la source 4C.
Que l’on travaille sur des teintes très saturées, des pastels ou même une très légère coloration du blanc, les couleurs sont homogènes et l’arrivée dans le faisceau est parfaitement progressive. Elles sont aussi lumineuses et c’est ce qui les rend bien supérieures aux sources halogènes qui perdent beaucoup de puissance avec une gélatine. Puisque l’on en parle, le panel de gélatines proposé est plus que suffisant et le fait de pouvoir travailler la transition entre deux couleurs fait une vraie différence avec une roue de couleurs classique et en fait un paramètre de couleurs à part entière.
On the paper !
Comme il est important de confirmer les bonnes impressions, et qu’il est temps de prendre des mesures, on sort nos luxmètre et thermocolorimètre Minolta.
Derating
On a laissé refroidir la matrice afin de pouvoir mesurer le derating. À l’allumage on note 2 893 lux et pour notre mesure de référence, 60 secondes plus tard on relève 2 892 lux. On a déjà une belle surprise sur la gestion du refroidissement. 4 minutes plus tard nous mesurons 2 885 lux, puis 10 minutes plus tard 2 877 lux et l’on n’aura pas plus de variation. Le derating de 0,52 % est excellent !
Faisceau 20°
Afin d’être en terrain connu et avoir une référence, nous avons utilisé une découpe 614. On a pu avoir notre ouverture de référence de 20°. Au centre on mesure 2 892 lux. Le flux total est de 5 300 lumens.
Le plus petit net
Si l’on resserre complètement le faisceau jusqu’au plus petit net, la luminosité au centre est alors de 3 974 lux et le flux total de 4 760 lumens pour une ouverture de 16,8°.
Le plus grand net
Pour le grand net on a relevé au centre 1 015 lux et un flux total de 5 000 lumens pour une ouverture de 38°. Pour les 3 ouvertures, la courbe d’intensité ne comporte aucun incident.
Dimmer
Les relevés de luminosité avec une courbe de dimmer linéaire démontrent la parfaite maîtrise de la gestion des sources leds par l’équipe Robert Juliat. Que ce soit de 0 à 10 % ou de 0 à 100 % la linéarité est parfaite.
Une autre bonne surprise est la mesure des couleurs. Hormis le jaune qui surpasse largement les autres teintes, et le bleu qui est à la traîne, la luminosité en rouge, vert, cyan, magenta est plutôt homogène.
Nous avons également fait une série de mesures pour tous les blancs calibrés et variables, ainsi que la couleur pour la meilleure luminosité et la meilleure qualité.
Quel plaisir
Ce test a été un réel plaisir à différents niveaux. Nous avons passé un excellent moment en compagnie de Ludwig Lepage qui nous a donné beaucoup d’informations techniques précises avec des explications claires et concises. J’ai également découvert une très bonne source de lumière aux multiples avantages. Le module Sully 4C est une solution rétrofit qui apporte un véritable plus. Il est au minimum aussi puissant que la source originale en y ajoutant une très large gamme de couleurs homogènes et lumineuses. Comme d’habitude, Robert Juliat n’a fait aucun compromis sur la qualité. La meilleure preuve de la réussite d’un projecteur est son succès et l’usine fonctionne à fond pour honorer l’afflux de commandes. Si vous avez une envie pressante où ou que vous appréciez tout simplement les belles lumières il faut de toute urgence demander une démonstration à votre revendeur le plus proche !
Ça bouge de l’autre côté des alpes chez RCF et il en va de même en France sous l’impulsion de Thibaud Mezard qui a en charge le rayonnement, la vente et le suivi de la marque italienne dans l’Hexagone.
Yannick Dahms, spécialiste RCF et support technique.
Pour cet événement seront présents tous les membres de l’équipe de Thibaud plus Yannick Dahms, support technique français, ainsi que des spécialistes produit et experts italiens de RCF. 5 produits représentatifs du catalogue RCF et de celui TT+ Audio seront présentés, disséqués et, bien entendu, écoutés lors de deux vacations, une le matin et la seconde après le déjeuner.
RDNet, la boîte à outils allant du design à l’optimisation, ici l’analyse.
Leur point commun est d’être commandés et contrôlés en temps réel et en réseau via RDNet.
Quelques autres référence de RCF seront aussi présentes et il sera possible de les écouter.
Pour RCF, c’est le couple HDL 26-A et SUB 9006-AS qui a été choisi. Pour TT+, le tout nouveau GTX 10 accompagné par le sub GTS 29 et le rack touring TTR 16K pour les contrôler et les amplifier.
Le HDL 26-A est un module line array abordable, en composite, actif et bi-amplifié, en deux fois 6” avec un moteur à dôme titane de 3”. Les transducteurs disposent tous d’aimants en néodyme. Son processing moderne en FIR, donne à l’enceinte un rendu précis, nerveux et une polaire régulière avec une dispersion de 100°. Le SPL Max atteint 133 dB pour un poids de seulement 13,5 kg.
Le HDL 26-A présenté avec sa grille avant semi-transparente.
Le SUB 9006-AS est un subwoofer actif grand format, disposant de deux transducteurs modernes de 18” à aimant néodyme, bobine de 4” à enroulement intérieur/extérieur et d’une puissante amplification en classe D permettant d’atteindre 142 dB de SPL. Bonne nouvelle, RCF annonce la prochaine arrivée du même subwoofer mais dopé par des 19”, un gage de précision et de patate.
Le 9006 avec ses deux 18”, très bientôt en 19”.
Le GTX 10 est un nouveau module line array passif à très hautes performances, et avec son grand frère le GTX 12, il est le fer de lance d’une nouvelle gamme professionnelle, presque une marque, appelée TT+ Audio. Comme son nom l’indique, c’est un deux fois 10”, les deux graves entourant un remarquable moteur 4” capable de couvrir un nombre d’octaves peu commun et offrant piqué, fidélité et un SPL Max de 143 dB.
Le GTX 10 sans sa face avant. Ne vous fiez pas à son museau vu et revu, il embarque des transducteurs de course capables de faire du vrai grave et de vrais aigus. Du vrai gros son.
Le GTS 29 est le tout nouveau sub à très hautes performances des TT+. Passif comme l’ensemble de la gamme, il est équipé d’une paire de 19”, le diamètre à la mode offrant une pression supérieure sans compromettre l’accélération et la dynamique du grave. La bobine alu de 4” dispose de 4 enroulement en mode interne/externe et donne à l’équipage mobile une excursion max de 67 mm et un bas du spectre particulièrement nerveux et tendu.
Pour avoir entendu ces nouvelles gamelles, on peut vous dire que c’est du brutal et que ça raccorde pile poil avec les 10”.Pour attaquer le touring RCF avait besoin d’un GROS ampli et d’un rack pensé pour la route. C’est chose faite. Et bien faite.
Le TTR 16K enfin est le rack touring très bien conçu et équipé pour contrôler et gaver les TT+ et les autres enceintes passives au catalogue de RCF.
Embarquant trois amplis XPS 16K, il peut par exemple alimenter 12 x GTX 10 et 4 x GTS 29. Comme souvent, le chiffre décrit la puissance disponible, ici 16 kW continus.
Inutile de préciser qu’en plus de 4 canaux de 4 kW, chaque ampli dispose de grosses ressources DSP afin de traiter l’enceinte et de donner une latitude de calage à l’ingé système et de réglage au mixeur. Le tout via RDNet.
Si vous êtes intéressés par cette démonstration ou voulez découvrir la marque transalpine et les nouveautés TT+, sans oublier des douceurs italiennes,
Si nous pouvons jalonner l’histoire de l’audio pro par de grandes révolution, comme ce fut le cas avec le line array, le numérique ou le direct to disk, nous pouvons reconnaître qu’elle est devenue bien calme depuis la fin des années 1990. La diffusion spatialisée nous donne depuis peu de temps de nouvelles libertés, mais c’est bien l’une des rares évolutions récentes de notre domaine d’activité. Nous guettons à chaque salon les innovations et nous vous rapportons les toutes dernières nouveautés, passionnantes et utiles, mais qui ne suffisent pas à bouleverser la morosité de notre environnement technique. Quand la nouvelle révolution allait-elle arriver ? Eh bien, aujourd’hui, et dans un domaine où vous ne l’attendiez sûrement pas, l’audio pro sans fil.
C’est à l’IBC 2024, qui vient juste de se terminer, que Sennheiser a présenté le premier écosystème sans fil numérique large bande bidirectionnel. Des mots que nous n’avons pas l’habitude d’associer et qui décrivent parfaitement ce nouveau paradigme, celui qui va tout changer dans la manière de gérer les liaisons audio sans fil. Il porte le beau nom de SPECTERA.
Andreas Sennheiser, Président de l’Executive Management Board Sennheiser, présente Spectera.
Spectera est le premier système audio sans fil large bande bidirectionnel utilisant la technologie WMAS à être commercialisé. Il forme un écosystème extrêmement flexible et puissant construit autour d’une station de base capable de gérer 2 canaux RF et 64 canaux audio, 32 entrées et 32 sorties dans une seule unité de rack.
Elle dispose de 4 entrées pour des antennes bidirectionnelles DAD au format RJ45 et est capable de gérer jusqu’à 128 boîtiers bidirectionnels SEK par canal RF, offrant simultanément une liaison micro et une liaison IEM mono ou stéréo, dont le paramétrage et le contrôle s’effectuent par le logiciel LinkDesk, compatible mac et PC. Le système est remarquablement résistant aux perturbations RF et permet une utilisation flexible de sa transmission large bande en offrant 11 modes de transmission audio différents configurables pour chaque liaison audio, un boîtier SEK peut gérer deux modes de transmission indépendamment, dont le plus performant permet d’exploiter des IEM numériques avec une latence de 0,7 milliseconde.
L’exploitation de la nouvelle technologie de transmission WMAS par Sennheiser change totalement la donne. Elle va changer nos habitudes et apporte une vision totalement nouvelle de la transmission audio sans fil, comme nous l’explique Andreas Sennheiser lors de la cérémonie de présentation : “Cette nouvelle approche peut être comparée à ce que nous faisons avec un smartphone et ses touches dédiées, comme une plate-forme agnostique de la contrainte hardware qui peut évoluer suivant vos besoins par de simples commandes logicielles”.
Le système Spectera est pleinement opérationnel. Il a été utilisé pendant la cérémonie et nous l’avons découvert le lendemain plus en profondeur sur le stand du fabricant, en compagnie de Charly Fourcade, ingénieur d’applications chez Sennheiser France, qui malgré l’affluence et la difficulté de trouver un poste de démonstration libre, a pu nous expliquer avec beaucoup de détails son fonctionnement.
SLU : Le système Spectera exploite la technologie WMAS ?
Charly Fourcade : Oui. Je suis très clair au sujet de la WMAS. C’est une technologie définie par l’ETSI que l’on peut considérer comme un cahier des charges donnant un nouveau cadre légal aux canaux de communication. Avant l’ETSI disait, un canal de communication pour l’audio pro sans fil, c’est une bande étroite de 200 kHz avec un certain masque, maintenant WMAS, c’est un système de transmission audio sans fil exploitant des techniques de transmission numérique large bande, devant être capable d’une densité d’au moins 3 canaux audio par MHz. Chaque fabricant a ensuite tout loisir de développer ce qu’il met à l’intérieur de ce cadre.
SLU : Peux-tu nous en dire plus sur votre manière d’exploiter cette technologie ?
Charly Fourcade : C’est un travail entamé depuis de nombreuses années qui a débuté bien avant que cette norme ne soit définie. L’idée était déjà là, mais toute la difficulté était de gérer une latence acceptable. C’est notre problème dans l’audio, on ne peut pas la négliger. Il a fallu concevoir quelque chose qui puisse fonctionner dans un temps très court. On utilise un multiplexage des données en OFDM (orthogonal frequency-division multiplexing) qui ne va pas utiliser une seule porteuse, mais plein de sous-porteuses qui vont transmettre l’interprétation du message qui a été au préalable découpé dans le domaine temporel sous forme de slots avec la technique de TDMA (time division multiple acces). Certains timeslots sont dédiés à l’audio et d’autres à la data et à la synchro. Car évidemment en audio, tous les terminaux doivent être à l‘heure. Ensuite, le système peut exploiter le nombre de slots utilisés pour une liaison en fonction des besoins. Par exemple, plusieurs slots pour un mix qui devra être transmis en très bonne qualité ; et pour un micro d’ordre qui n’a pas besoin d’une grande qualité audio mais dont la portée doit être très étendue, il enverra plus de paquets de données mais qui contiennent peu d’informations. Nous avons créé un système totalement configurable sur le plan de chaque liaison.
SLU : Donc chaque liaison peut avoir des modes de modulations différentes ?
Charly Fourcade : C’est effectivement possible, oui ! Chaque « audio link », que l’on met en place entre la base et les terminaux (IEM) ou alors entre les terminaux et la base (MIC), peut être librement choisi parmi les « audio link modes ». Et selon le mode que tu choisis, tu peux avoir différentes modulations utilisées. Voici quelques exemples :
– Le mode « MAX Range » transmet l’audio (uniquement lorsque c’est son tour, ou « ses » time slots) avec une modulation très facile à démoduler (type BPSK), tu pourras t’attendre à avoir une grande portée. – Le mode « RAW » transmet l’audio non compressé avec une modulation plus exigeante en termes de rapport signal/bruit RF (type 64 QAM), la portée sera plus limitée, mais la quantité d’information transmise sera beaucoup plus grande! – Et d’autres modes où tu joueras essentiellement sur la latence + portée versus nombre de liaisons par canal RF. La même quantité d’information peut être par exemple transmise plus souvent (et donc sur plus de time slot). En conséquence, la latence va baisser et la portée va augmenter car la modulation utilisée derrière sera différente !
Pour plus de précision, regardez cette animation en cliquant sur l’image ci-dessous :
A gauche, un système traditionnel narrowband, ou chaque couleur correspond à une liaison audio comme on le fait habituellement. A droite, WMAS et le TDMA sont illustrés, et l’animation rend compte que ces mêmes liaisons sont transmises chacune leur tour dans le domaine temporel, en occupant un canal large bande équivalent au système traditionnel.
SLU : Le moteur du système Spectera est donc intelligent ?
Charly Fourcade : Nous avons voulu développer un système extrêmement personnalisable à l’aide de notre logiciel. Il reste toutefois transparent pour son utilisateur qui ne voit pas toutes ces informations de slots et qui le gère très simplement, un peu comme un opérateur téléphonique. Il déploie au minimum une antenne, il choisit son canal RF et il affecte des terminaux, les boîtiers pockets, puis configure leur mode de liaison en fonction des besoins et de la qualité désirés. Ensuite il tire des lignes de connexion vers les entrées/sorties physiques de la base dans les deux sens, des terminaux vers la base pour les micros, de la base vers les terminaux pour les IEM.
Oui, vous avez bien commencé à comprendre. Le système Spectera est un système de transmission sans fil intégralement personnalisable suivant les besoins, capables de gérer jusqu’à 128 boîtiers de transmission bi-directionnelle par canal de transmission large bande.
Boîtier pocket bi-directionnel Spectera SEK
Un seul boîtier pocket Spectera SEK permet de gérer la transmission sans fil d’un signal micro/ligne et la réception d’un signal IEM mono ou stéréo. Il est piloté et monitoré à distance via sa connexion RF depuis le logiciel LinkDesk, permettant le contrôle du volume de l’IEM, des paramètres audio, de la qualité de transmission et de la batterie.
Il est doté d’un amplificateur casque haute puissance à adaptation d’impédance et offre, avec sa batterie lithium-ion rechargeable BA 70, jusqu’à sept heures d’autonomie en fonction du mode Audio Link sélectionné et des réglages.
.
Le nouveau boitier à la fois récepteur ears et émetteur micro.
Il dispose d’un affichage E-Ink persistant pour une information toujours active avec indicateur de statut et de niveau. Son nom est toujours actif à l’écran même quand ses batteries sont enlevées.
SLU : Les liaisons sont donc configurables en termes de latence ?
Charly Fourcade : Oui, en choisissant parmi les modes de transmission proposés. Il existe 4 modes Stéréo et 7 modes mono. En stéréo les latences vont de 2,6 ms à 0,7 ms. En mono les latences s’étendent de 15,2 ms à 1 ms. La latence la plus basse permise par Spectera est de 0.7 ms tout compris de la station de base vers les boitiers (IEM) et 1 ms dans le sens boîtier vers base (micro/ligne).
Theresa Vondran ( Category Market Manager) dévoile la nouvelle réalité de l’audio pro sans fil.
La station de base Spectera offre deux canaux RF à large bande pour prendre en charge toutes les transmissions sans fil distribuées sur 64 canaux, avec une flexibilité totale de configuration entre 32 entrées et 32 sorties physiques. Elle dispose en standard d’une entrée/sortie Dante avec redondance. Deux slots sont disponibles pour une connexion MADI redondante en BNC ou optique. L’ensemble des canaux est synchronisé à travers la transmission sans fil pour des ensembles de signaux ou la phase est déterminante comme les formats immersifs, et l’utilisateur dispose d’une entrée/sortie wordclock. Un port de cascade permettra l’expansion du système et la redondance totale de la base. Les transmissions sont bien entendu sécurisées grâce à une codage AES 256 et disposent chacune de manière individuelle du choix de mode de liaison sans fil parmi 11 modes avec choix du codec audio (OPUS, SeDAC) ou PCM.
La station de base Spectera – 4 antennes, 2 canaux RF, 32 entrées et 32 sorties, Dante et MADI (en option).
SLU : Cette station de base promet une très bonne intégration dans les régies ?
Charly Fourcade : C’est le but. En plus des formats Dante et MADI, la base propose la conversion de fréquence d’échantillonnage sur toutes les entrées/sorties numériques. Elle permet ainsi d’alimenter trois régies qui tourneraient à des fréquences d’échantillonnage différentes. Idem dans l’autre sens. Nourrir les IEM à partir de sources numériques à des fréquences d’échantillonnages variées ne pose aucun problème. Le logiciel LinkDesk permet de gérer facilement le routing des sources et des destinations, de ou vers les liaisons sans fil.
Antenne Spectera DAD.
La station de base propose 4 ports Ethernet d’antenne permettant différents modes d’exploitation : redondance, extension de la zone de couverture ou extension du spectre fréquentiel. L’antenne d’émission-réception Spectera DAD gère simultanément les signaux des IEM, les signaux micro/ligne et les données. Elle se connecte à la station de base à l’aide d’un câble CAT5e (100 mètres maximum) via un connecteur RJ45 et est IP54 et PoE.
Son utilisation ne nécessite plus aucun élément RF additionnel comme des combineurs, des splitters ou des boosters. Elle est contrôlée et permet une gestion continue des interférences.
Fini le coax et les éléments RF additionnels, un simple câble CAT5e suffit.
SLU : Ce nouveau type d’antenne va changer la manière de travailler ?
Charly Fourcade : Déjà, une antenne suffit. Le système Spectera n’a plus besoin de diversité d’antenne car nous ne sommes plus sur une transmission à flux tendu. Ce système large bande, par l’OFDM, offre une forme de diversité 30 à 40 fois plus efficace que ce que nous utilisons en bande étroite. Son signal peut être transmis sur un câble CAT5e jusqu’à 100m, et 4 km avec de la fibre. C’est un signal Ethernet de couche 1 qui ne peut pas passer par des switches. Sur une station de base nous pouvons connecter 4 antennes dont on détermine pour chacune son rôle. Soit elle scanne la bande (470 MHZ – 698 MHz), avec un taux de rafraîchissement de 5 secondes, soit l’antenne est sur le channel 1 ou sur le channel 2. En réalité, il n’y a plus de composants RF dans la Base Station. Pour assurer une sécurité sur un show, deux antennes peuvent être utilisées, et contrairement à la bande étroite, elles peuvent être juste à côté l’une de l’autre. Nous pouvons aussi faire du multi zone en micro et en IEM en déployant simplement plusieurs antennes dans plusieurs zones. Il n’y a plus non plus de système de rooming ou d’appartenance à une antenne.
SLU : Une fois le système en place, que se passe-t-il si un élément externe vient émettre dans la bande des 8 Mhz ?
Charly Fourcade : Sur ce plan-là, nous sommes aussi précurseurs. Spectera est actuellement le seul système capable de mesurer l’énergie de la fréquence qu’il est en train d’occuper ! Aujourd’hui, avec un système à bande étroite, la seule solution pour savoir ce qui se passe à sa fréquence est de l’éteindre. Dans les slots que Spectera transmet, nous avons gardé un slot silencieux. Donc, pendant une faible période de temps bien entendu imperceptible, tous les transmetteurs se taisent et chaque terminal avec son antenne scanne les 8 Mhz. Il peut ainsi détecter toute interférence à sa propre position et la remonter. Le système est donc averti et peut mettre en service localement 2 filtres RF réjecteurs qui vont automatiquement réduire les fréquences identifiées comme perturbatrices. Ceci nous permet aussi d’éviter tout effet de blocage de la bande par une fréquence perturbante qui empêcherait son utilisation dans sa globalité. Et bien sûr, ceci pour chaque terminal qui va ainsi pouvoir s’adapter indépendamment et en fonction de sa position. Nous n’avons pas besoin de modifier la large bande de fréquences dans laquelle on travaille, car dans cette bande nous avons beaucoup de sous-porteuses, Nous avons bien sûr des chutes de HF comme en temps normal mais nous avons de la redondance pour les compenser.
Facile de gérer ses productions dans LinkDesk.
SLU : Et si jamais nous devions changer de bande, pour une raison ou une autre ?
Charly Fourcade : Un changement total en fréquence de la bande d’émission prend 20 secondes. Imaginons que tu joues à Lyon et à Dijon et que tu passes de 490 à 520, tous tes boîtiers seront prêts à fonctionner en moins de 20 secondes. C’est un peu comme quand tu quittes le mode avion de ton tel. Tu retrouves tous tes éléments en quelques secondes. Il n’est pas exclu que le changement de fréquence se fasse beaucoup plus rapidement à l’avenir.
Si les terminaux et la Base Station s’entendent pour changer la fréquence du canal RF en « même temps », cela pourrait se passer beaucoup plus rapidement. Aujourd’hui seule la Base Station change la fréquence du canal, et les terminaux cherchent sur tout leur spectre cette nouvelle fréquence, d’où les 20 secondes…
SLU : Et pour la cohabitation avec des systèmes à bandes étroites ?
Charly Fourcade : Nous avons testé et tout fonctionne, bien entendu à condition que le système en bande étroite ne soit pas dans la bande du Spectera. Nous n’avons pas besoin de prendre de bandes de garde autour de la bande sur laquelle Spectera travaille. Même des canaux TV présents sur les canaux adjacents ne génèrent aucun problème de transmission.
SLU : Le système Spectera est-il économe en puissance ?
Charly Fourcade : Au niveau puissance, un rack standard d’IEM avec 8 canaux génère 400 mW en sortie d’antenne. Avec Spectera, nous émettons à 50 mW, mais, vu que nous sommes en WMAS et que nous faisons de la TDMA, les terminaux émettent chacun leur tour et il n’y a donc pas d’accumulation de puissance. En plus, ces 50 mW sont étalés sur 8 Mhz. Ce qui est l’équivalent d’une émission de 1.8 mW dans une bande étroite de 200 kHz.
SLU : Donc Spectera ne va pas perturber les systèmes traditionnels ?
Charly Fourcade : Il est beaucoup moins polluant qu’un système à bande étroite. Imaginons d’être en festival, et que tu as un boîtier sur toi. Si tu pars de ta scène pour aller sur une autre scène très éloignée, ton boîtier va décrocher. Il s’arrête d’émettre. Il attendra de retrouver la synchro pour réémettre. Pareil si ton canal est muté, il n’émet pas. Donc beaucoup moins de pollution et plus d’économie de batterie. Point fort également, le simple fait de démuter le ou les canaux, suffit à déployer tout le système ! Plus besoin d’allumer un à un les émetteurs !
L’intégralité du système Spectera se pilote et se contrôle à partir du logiciel LinkDesk. Le gestionnaire RF du logiciel permet un balayage continu du spectre via l’antenne DAD qui a été choisie pour cette fonction. Ce dernier s’affiche en permanence dans la partie supérieure de la fenêtre. Elle permet de visualiser très clairement l’occupation spectrale et la position des deux larges bandes du système. Les comportements assistés de LinkDesk permettent une gestion rapide et facile du système, mais aussi de gérer, stocker et rappeler instantanément plusieurs configurations de stations de base.
Le logiciel de configuration et de contrôle LinkDesk.
Les terminaux apparaissent dans la partie inférieure avec des indications de niveau de batterie, de niveau et de clip audio pour la partie IEM et Micro. Il n’y a plus de notion de réception RF à proprement parler mais de qualité de réception avec le paramètre LQI, Link Quality Indicator. Une vue détaillée permet d’accéder à des paramètre supplémentaires comme le contrôle du volume de l’IEM ou le niveau et le filtre coupe bas de l’entrée micro. La mise à jour des ces données prend le temps de faire le tour des 128 boîtiers possibles par canal RF, soit quand même 256 au total sur une station de base. Quelques millisecondes…
SLU : C’est dans le logiciel LinkDesk que nous choisissons le mode de liaison pour chacun des boîtiers ?
Charly Fourcade : Oui, nous pouvons choisir parmi différents modes pour la partie IEM et Micro, en plus d’une utilisation en mono ou en stéréo pour l’IEM. 11 modes sont proposés, induisant des niveaux de latence variant de 15.23 ms à 0.7 ms. Bien entendu, le nombre de liaisons audio utilisables simultanément sur un canal RF varie en fonction de ce choix.
Avec un mode équivalent au niveau du codec et même un peu inférieur en latence à celui de notre système 6000, nous pouvons avoir 32 ou 16 liaisons par canal selon la portée désirée. Avec la latence minimale de 0.7 ms, ce sera uniquement 4 IEM stéréo par canal RF. Pour faire à la fois du micro et de l’IEM, nous pouvons passer à 1.6 ms de latence pour 8 liaisons IEM stéréo et 8 micros. Tous les modes dit LIVE utilisent le codec de notre système 6000. Nous pouvons aussi passer en PCM pour avoir une transmission linéaire sans codec. Pour atteindre les niveaux de latence les plus bas, nous utilisons pratiquement toujours la même data audio, que nous divisons en plus de paquets et que nous envoyons plus souvent. Nous gagnons ainsi en latence car les données sont plus facilement lisibles en réception. Bien entendu, si le même mode de liaison est affecté à un ensemble de boitiers, celui-ci est totalement synchro en phase. En permanence, nous pouvons suivre le niveau d’occupation de notre canal de transmission large bande, en fonction des modes choisis pour les transmetteurs qui l’utilisent.
Le choix des modes de liaison et du routing des boîtiers SEK, avec l’indication de capacité RF consommée.
Le système est dès à présent commercialisé. Vous avez bien sûr noté comme nous l’absence pour l’instant d’émetteur main. Celui-ci verra le jour en 2025, comme le développement du système de cascade qui permettra d’étendre le système à encore plus de canaux et de gérer la redondance complète d’une station de base.
Avec Spectera, Sennheiser ouvre une nouvelle ère dans le domaine de la transmission audio sans fil, et ce n’est sûrement que le début. Ce nouveau type de système est appelé à évoluer facilement, par le développement de son logiciel de contrôle et de commande. Grâce à la technologie WMAS qu’il exploite, la réduction d’équipement hardware accroît énormément les capacités de transmission sans fil tout en diminuant les opérations de maintenance, de manipulation et d’inventaire.
Charly Fourcade – Sennheiser France et Vincent Tilgenkamp – Sennheiser Benelux.
La simplicité et la fiabilité de ses liaisons, comme leur bidirectionnalité, entraîneront un véritable changement dans nos habitudes de travail. L’opérateur HF qui devra toujours paramétrer et gérer les liaisons, sera largement déchargé des opérations de coordination des fréquences et pourra se concentrer sur la pleine exploitation de ses terminaux en termes de qualité. Les artistes bénéficieront aussi de cette évolution par une amélioration de leur confort scénique.
Face à une demande toujours plus forte en nombre de liaisons indispensables à la réalisation des événements grands formats d’aujourd’hui, Spectera sera sûrement une très bonne solution. Elle saura aussi séduire, dans des domaines plus confidentiels, les professionnels à la recherche de la plus haute qualité et fiabilité pour leur audio sans fil.
L’Icon of the Seas, le nouveau navire de croisière de la société Royal Caribbean International, bat de nouveaux records d’équipement pour émerveiller des vacanciers. Construit au chantier naval Meyer Turku en Finlande, l’Icon dispose de plus de 40 espaces de divertissement, bars, restaurants et magasins, dont trois lieux majeurs : le Royal Theater, qui présente des spectacles grandioses tels que la première adaptation en mer du Magicien d’Oz ; l’incroyable patinoire Absolute Zero et l’AquaTheater, où se déroulent des spectacles aquatiques mêlant acrobaties aériennes, plongeons de haut vol, robots et natation synchronisée.
Le Royal Theater et l’Absolute Zero, sont équipés de projecteurs motorisés Robe, alors que 10 autres lieux du navire reçoivent quelque 250 luminaires LED Robe et Anolis. iFORTE, FORTE FS, ESPRITE, PAINTE, Tetra2 et iSpiider, ainsi que des systèmes de poursuite RoboSpot sont installés dans les différentes salles.
L’éclairage de ces espaces a été conçu par Christopher Vlassopulos, qui supervise les technologies du divertissement chez Royal Caribbean, en collaboration avec le consultant britannique Ben Couling (Tristwell Designs) et Nick Mugnani (Skylight Services). Le projet a été coordonné par Tony Perez, responsable du département « Maritime » chez Robe, et le matériel a été fourni par le distributeur Robe en Finlande, Lighthouse Entertainment.
Royal Theater
Pouvant accueillir plus de 1 200 personnes, ce théâtre s’étend sur les ponts 4 et 5 à l’avant de l’Icon. Il accueille actuellement deux productions, Le Magicien d’Oz et SHOWBAND ! Live.Music.Now dont la musique est jouée par un orchestre de 16 musiciens. Le kit lumière comprend, entre autres, 24 ESPRITE PC et 28 ESPRITE Profile, accrochés au-dessus de la scène, ainsi que deux FORTE FS contrôlés par des systèmes de poursuite RoboSpot.
32 projecteurs PAINTE, choisis pour leur petite taille et leur puissance, sont positionnés à l’avant de la scène. La correspondance des couleurs entre ces projecteurs LED Robe a été décisive pour les concepteurs lumière Rui Rita et Matt Taylor, qui ont façonné l’aspect théâtral et la narration de ce spectacle coloré et animé.
Music Hall
Le Music Hall est une boîte de nuit sur deux étages qui accueille des groupes de reprises de jazz et rock. 24 barres LED TetraX, assurent les principaux effets avec leur rotation pan continue et leur effet Flower. Quatre projecteurs LEDBeam 150 ont été positionnés pour éclairer une boule à facettes.
Absolute Zero
Absolute Zero, la plus grande patinoire jamais installée sur un navire et la première de forme ovale offre une vue parfaite depuis tous les sièges. Quatre FORTE FollowSpot, contrôlés par deux systèmes de poursuite RoboSpot, éclairent avec précision les artistes sur la glace.
Royal Promenade
La Royal Promenade au cœur de l’Icon of the Seas, reliant le Royal Theater et Absolute Zero. regroupe plus de 15 restaurants, bars et salons. Neuf projecteurs ESPRITE blancs et deux systèmes RoboSpot avec Motion Camera sont installés de chaque côté.
Plusieurs luminaires Ambiane AP RGBW d’Anolis équipés d’optiques à 67 degrés, sont placés dans les espaces The Attic, le Schooner Bar et le Point & Feather. L’Ambiane AP a été choisi pour son indice de rendu des couleurs (CRI) supérieur à 90, mettant en valeur les lignes architecturales des lieux. Lorsqu’il est nécessaire d’utiliser un éclairage dynamique, l’Ambiane AP se distingue par sa vivacité grâce à son système de mélange de couleurs RGBW unique et breveté.
AquaTheater
L’AquaTheater propose un show aquatique dynamique avec deux plongeoirs situés à 17 et 10 mètres, de la natation synchronisée, des robots et des jeux de lumière. Les deux plongeoirs sont éclairés par 12 iSpiider blancs, placés sous les tours et sur les côtés de la scène pour créer des effets, et l’éclairage fait appel à 12 Calumma L MC blancs d’Anolis choisis pour leur robustesse et la qualité de leur lumière.
Pour les plongeons, le slackline, les fontaines et autres installations, six iFORTE blancs, deux RoboSpot et quatre Motion Cameras IP65 complètent le kit. Les systèmes RoboSpot ont été spécifiés pour leur capacité à contrôler chacun jusqu’à 12 projecteurs Robe, offrant une couverture complète des plongeons avec les iFORTE.
Thrill Island et Chill Island
Dans les espaces Thrill Island et Chill Island de l’Icon of the Seas, où les visiteurs peuvent profiter de quatre piscines, neuf jacuzzis, six toboggans records et d’un simulateur de surf FlowRider, plus de 60 luminaires Calumma M MC RGBW d’Anolis ont été installés principalement pour mettre en valeur les structures et les attractions aquatiques. Les Calumma bénéficient d’un revêtement spécial pour résister au sel de mer, à l’humidité et aux UV.
Tony Perez, responsable du département « Maritime » chez Robe, souligne : « L’Icon of the Seas est un projet unique en son genre, et l’implication des projecteurs Robe et Anolis sur ce navire témoigne de la bonne réputation de nos produits.
Les solutions d’éclairage innovantes, telles que la technologie du moteur interchangeable (TE), les systèmes RoboSpot et toute la gamme IP65 résistant aux intempéries, ont facilité ce projet. Une communication étroite avec l’usine en République tchèque a permis de garantir la bonne livraison des produits. »
« Accompagner des artistes, des marques, des institutions culturelles (…) dans la réalisation de leurs projets artistiques et augmenter ceux-ci dans leur dimension sonore est le naturel prolongement de notre activité originelle de développeurs de technologies, » évoque Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.
Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.
La société HOLOPHONIX dispose à ce jour de plus de cent enceintes acoustiques de la marque Amadeus, de plusieurs dizaines de contrôleurs amplifiés de la marque Powersoft, naturellement de processeurs HOLOPHONIX 64 et 128 et plus globalement de toute la chaine informatique, électronique, logicielle, réseautique nécessaire au déploiement de systèmes audio immersifs ou spatialisés. Ces équipements sont disponibles à la location avec ou sans prestation associée.
.
Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX.
« Ce département doit également permettre aux prestataires techniques historiques et renommés de s’appuyer sur nos compétences, nos savoir-faire et nos produits dans le cadre de projets sonores immersifs complexes, » évoque Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX. « Cette labélisation récemment obtenue nous permettra également de recruter des salariés intermittents et ainsi de compléter nos équipes au gré des projets, » poursuit Pipo Gomes.
HOLOPHONIX accompagne depuis trois ans le Festival d’Avignon pour le déploiement de son système de spatialisation sonore au sein de la Cour d’Honneur du Palais des Papes.
La société fournit notamment un processeur de spatialisation sonore HOLOPHONIX 128, un système de tracking pour un maximum de 16 comédiens, les contrôleurs amplifiés, ainsi qu’un service de calibration in-situ et d’assistance technique avancée.
La Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon.
HOLOPHONIX collaborait récemment avec le joaillier de luxe Chaumet dans le cadre de leur exposition privée « Ondes et Merveilles », imaginée au sein de leur hôtel particulier Place Vendôme.
Place Vendôme et Joaillier ChaumetVincent Nicolas, ingénieur application chez HOLOPHONIX.
« Nous avons fabriqué spécifiquement un « corridor sonore » plongeant les visiteurs dans les profondeurs aquatiques, en collaboration avec la compositrice Miyu Hosoi et le cabinet de scénographie japonais La Boîte.
Nos travaux portèrent sur la fabrication d’un système immersif totalement sur-mesure, incluant une vingtaine de haut-parleurs, la chaîne de traitement associé, leur installation, la pré-production en lien avec les artistes et la réalisation du mixage spatialisé in-situ aux côtés de la compositrice, » évoque Vincent Nicolas, Ingénieur chez HOLOPHONIX en charge du projet.
Le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence sollicite depuis deux ans HOLOPHONIX dans le cadre de projets complexes et ambitieux dans leurs dimensions sonore ou acoustique.
« Nous avons en ce sens développé un système d’acoustique active totalement sur-mesure et éphémère au Théâtre de l’Archevêché pour l’opéra Idomeneo, re di Creta (Mozart) mis en scène par Satoshi Miyagi en 2022. Un système comptant près de 40 haut-parleurs sur-mesure fut ainsi développé par Amadeus et subtilement intégré par les équipes du Festival et la société Texen.
Idomeneo, re di Creta à l’Archevêché.
Des ingénieurs et développeurs furent dépêchés par HOLOPHONIX sur site durant plusieurs semaines afin de développer un outil de réverbération active et de spatialisation sonore innovant, en lien avec le Chef Raphaël Pichon et les exploitants, » évoque Adrien Zanni, chercheur-doctorant, développeur et associé chez HOLOPHONIX.
Le Festival d’Aix et sa technique expliquée en vidéo :
Les équipes de la société HOLOPHONIX étaient également présentes à La Grande Halle de La Villette pour l’opéra Sun & Sea, Lion d’Or à la Biennale de Venise.
« Nous y avons mis en œuvre, en étroite collaboration avec les équipes de La Villette, un système spatialisé comptant près de 70 haut-parleurs développés par Amadeus, un système de tracking en temps réel, ainsi que toutes les composantes informatiques et réseautiques associées. Une équipe de cinq ingénieurs déployés par HOLOPHONIX ont assuré la mise en œuvre sur site, en lien avec la production, la mise en scène et les équipes de La Villette, » évoque Clément Vallon, Ingénieur chez HOLOPHONIX.
Sun & Sea à La Grande Halle de la Villette.
Les équipes de la société HOLOPHONIX ont aussi déployé un système de spatialisation à la Philharmonie de Paris dans le cadre du projet Sonntag aus Licht, dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, à la demande du chef d’orchestre Maxime Pascal et Florent Derex, co-fondateur et ingénieur du son du ‘Balcon’.
A la Philharmonie de Paris, un système L-Acoustics mais avec un processeur HOLOPHONIX Ultra et toute l’équipe Holo assurant le service, l’assistance et les développements spécifiques.
« Nos équipes étaient également présentes à l’Opéra Comique pour la reprise de Macbeth Underworld, création du compositeur français Pascal Dusapin, mise en scène par Thomas Jolly.
Des enceintes de la série C au cadre de scène à l’Opéra Comique.
Un système spatialisé incluant une trentaine de haut-parleurs, subtilement déployés et intégrés au cadre de scène et dans le décor, y a été déployé du 19 octobre au 14 novembre 2023. Nos équipes furent présentes pour la calibration, la mise en œuvre et l’accompagnement des artistes autour de la technologie HOLOPHONIX, » évoque Adrien Zanni.
« Ce nouveau département fournira par ailleurs des compléments de matériels auprès de clients qui auraient des besoins ponctuels, et plus globalement à quiconque souhaitant découvrir les marques HOLOPHONIX, Amadeus et Powersoft, partenaires de premiers plans de la société, » conclut Pipo Gomes.
Le ‘Label Prestataire’ a été attribué à la société HOLOPHONIX par la Commission nationale du ‘Label Prestataire de Service du Spectacle Vivant’ en 2023.
Pour plus de précisions sur les prestations offertes, le catalogue de processeurs, de systèmes de diffusion, de contrôleurs amplifiés et de proceseurs et préamplis divers sur holophonix.xyz/services/live/
Cory FitzGerald, concepteur lumière de la tournée « The Forget Tomorrow World Tour » de Justin Timberlake et associé principal du studio de création Silent House, basé à Burbank Californie, a choisi 30 rampes bains de pieds Robert Juliat 864, dotées de réflecteurs asymétriques et d’un système de mixage LED quatre couleurs, pour illuminer la scène lors des concerts de l’auteur-compositeur-interprète.
JUSTIN TIMBERLAKE
Cory FitzGerald a déjà employé des Dalis pour d’autres concerts, notamment pour ceux du rappeur Kendrick Lamar. « J’ai utilisé les Dalis 862 blanc variable pour les concerts uniques de Justin qui ont précédé le lancement de la tournée », explique-t-il. « J’ai ensuite décidé d’utiliser la version couleur, le Dalis 864 pour la tournée. Ils couvrent efficacement tout le pourtour de la scène principale et servent ainsi d’éclairage bains de pieds et comme source de lumière principale pour Justin, les danseurs et les musiciens ».
DALIS 864
Solotech, Montréal, qui a acquis un stock important de Dalis 864 pour répondre aux besoins de la tournée, fournit les projecteurs. « Les Dalis 864 sont très polyvalents et répondent à un besoin du marché grâce à leur taille et à leur silhouette discrète qui leur permettent de se glisser facilement partout où il est nécessaire d’éclairer », ajoute Cory FitzGerald.
« Ils sont puissants et offrent de belles nuances de couleurs, ainsi qu’un mode de contrôle d’une à quatre sections. J’apprécie tout particulièrement le fait que l’on puisse ajuster l’éclairage à la face comme au lointain, en fonction des mouvements de l’artiste sur scène : Plus besoin de choisir un angle et de s’y tenir ».
JUSTIN TIMBERLAKE
Cory FitzGerald considère les Dalis comme LA référence « lorsque vous avez besoin d’un éclairage bains de pieds de qualité. C’est un produit de niche très spécifique, et les Dalis font désormais partie de ma boîte à outils. »
Les deux associés fondateurs du prestataire technique Impact Evénement ont suscité l’enthousiasme le 12 octobre 2023 en annonçant la mise en place d’un plan de transmission de l’entreprise à trois de leurs jeunes collaborateurs.trices. Après 11 mois de cohabitation, nous sommes allés prendre la température à Longjumeau histoire d’en savoir plus et proposer un mode opératoire pour éventuellement donner des idées à des patrons désireux de transmettre et des employés prêts à mouiller leur chemise. Nous avons rencontré les 5 initiateurs du projet dans l’espace de réception de la société. Tous détendus et enjoués. Le climat d’entente est manifeste.
De gauche à droite : Kevin Wöhrel, Stéphane Fleury, Sophie Diana, Xavier Drouet et Thierry Bernin.
Impact Evénement est en quelque sorte un joaillier de la prestation technique au service de l’événementiel. Xavier Drouet et Stéphane Fleury, ont mis en place quantité de procédures de qualité et de sécurité, en un mot d’excellence, et des équipes performantes, pour satisfaire des clients parmi les plus exigeants et surtout parce qu’ils seraient bien incapables de travailler autrement.
« La cession de l’entreprise n’avait pas un caractère d’urgence, précise Xavier Drouet, Président du groupe ICD propriétaire d’Impact, mais elle commençait à germer dans nos têtes, et quand trois de nos collaborateurs des plus motivés nous ont signifié leur désir de s’impliquer à ce niveau, nous avons étudié avec Stéphane un plan de faisabilité. »
Sophie Diana
Sophie Diana, Kevin Wöhrel et Thierry Bernin ne sont pas des avatars fraîchement embarqués chez Impact. Ils ont chacun au minimum 12 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Et l’on constate à l’examen de leur CV que l’ascenseur social n’est pas en panne dans cette société.
Sophie Diana : « Avant d’arriver chez Impact en 2012, je travaillais dans la production événementielle et j’ai eu, à un moment donné, envie de compléter mes connaissances en basculant côté technique.
J’ai démarré aux achats, d’abord assistante puis responsable des achats. J’aime les négociations liées à ce métier et j’ai une vraie passion pour le milieu événementiel, son caractère d’urgence et de réactivité. »
Kevin Wohrel
Kevin Wöhrel : « Très vite passionné de lumière et de son, j’ai été DJ avant de suivre la formation BTS audiovisuel à l’INA en gestion de production. J’ai postulé chez Impact en 2007 comme assistant commercial.
Après deux mois au dépôt, qui m’ont permis de découvrir un peu le fonctionnement de l’entreprise, je suis sorti sur les chantiers pour faire des montages et démontages avant de prendre le poste d’assistant commercial. J’ai ensuite évolué au fil des années : responsable de projets et responsable commercial prestation. »
Thierry Bernin
Thierry Bernin : «Je suis arrivé chez Impact il y a 16 ans. Je voulais travailler pour un grand prestataire parisien. J’ai envoyé un CV un soir, et le lendemain midi Impact me convoquait.
Je suis rentré en tant qu’assistant des associés, puis assistant presta, je saisissais des devis au kilomètre. Je suis ensuite passé aux achats, avant de devenir responsable de projets junior, puis senior. »
Envie d’aller plus loin
SLU : Elle vous est venue comment l’idée de devenir associés ? Elle a été induite ou c’est vous qui l’aviez quelque part dans un petit coin du cerveau ?
Kevin Wöhrel : « On en rigolait déjà il y a plusieurs années avec Thierry. On s’était projeté quand nous étions assistant tous les deux. Mais c’était des blagues de jeunes, de 20-25 piges. On se disait tiens, un jour… »
Thierry Bernin : « …On va la racheter la boîte (Rires) ! »
Kevin Wöhrel : « Parce qu’on était émerveillé par cette société, on adorait notre job. Et puis, plus tard, Thierry à un peu plus évoqué l’idée de reprise, et nous en avons discuté avec Sophie. Nous sentions aussi que tôt ou tard il allait y avoir une nécessité. »
Sophie Diana : « C’était une envie commune de reprendre l’entreprise et de continuer à y consacrer l’énergie que l’on dépense au quotidien. Nous avions vraiment envie d’aller plus loin, de continuer à donner, parce qu’on est jeunes, et que c’est une super belle entreprise qui fonctionne avec de super équipes. On ne pouvait pas passer à côté. Il nous fallait proposer quelque chose, forcément. »
Thierry Bernin : « Oui, c’était une proposition. C’était une envie de faire évoluer les choses et puis bon, on n’est pas dupe aussi. On voit bien que toutes les boîtes alentour se vendent. Tous les patrons des grosses boîtes sont à peu près dans la même tranche d’âge. Nous avons essayé de jouer notre carte à un moment où on pouvait avoir un écho auprès de Stéphane et Xavier en réponse à notre proposition. »
Accueil d’Impact Evénement.
La réalité financière
SLU : Mais ça coûte une blinde une boîte comme Impact !
Thierry Bernin : « Ça a de la valeur, c’est clair. C’est de la valeur financière, c’est de la valeur humaine, c’est de la valeur technique. La boîte en elle-même est belle, intéressante, elle a un super passé, et puis elle a un super avenir aussi à créer. Et du coup, c’est vraiment ça qui nous motive et toutes les équipes extraordinaires qui nous entourent. »
Kevin Wöhrel : «On a trouvé de bonnes solutions tous ensemble avec Xavier et Stéphane.»
Xavier Drouet
Xavier Drouet : « C’est un montage financier qui leur permet d’entrer dans le capital. Ils ont tous les trois mouillé leur chemise, et c’était super important pour Stéphane et moi, qu’ils prennent des risques, que ce ne soit pas un cadeau. Bon de toute façon ça ne risquait rien ! (hilarité générale). On a participé à monter un dossier pour être accompagné, avec des financements qui valident la faisabilité. Cette préparation se fait en deux étapes. Dans un premier temps ils sont directeurs.trice généraux associés.
Aujourd’hui nous sommes en retrait. Ce sont eux qui dirigent la société, et ils le font bien d’ailleurs. Et puis dans 3 à 4 ans, il y aura une deuxième opération, ils prendront entièrement le contrôle financier de la boîte et Stéphane et moi, nous sortirons. L’idée était d’éviter une transition brutale et de maintenir l’entreprise telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle était hier. Et pour Stéphane et moi, éviter une rupture brutale également. »
Le plateau équipé d’un gril technique et de pendrions pour la préparation de projets…Stéphane Fleury
SLU : Ne pas vendre à un grand groupe de prestation ?
Stéphane Fleury : « On se devait également de respecter toutes les équipes qui nous font confiance depuis des années ; Impact a une identité, un ADN fort. On a une spécificité dans le métier qui est assez unique. On se demandait quand même avec Xav comment on allait pouvoir conserver cet ADN, mais on ne s’était pas forcément posé des questions plus que ça. Et c’est vrai que quand les trois sont arrivés pour nous en parler, ils avaient la même envie que cet ADN perdure, et que la boîte reste comme elle est.
Nous avons vraiment beaucoup de clients attachés à Impact parce qu’on est différent des autres, cela dit sans prétention, avec beaucoup d’humilité et tout en respectant profondément ce que certains confrères réussissent formidablement bien. Nous avons toujours fait ce métier par passion et tous les trois sont aussi passionnés que nous. C’est une très belle rencontre humaine parce que nous sommes sur les mêmes envies de bien faire les choses. La passation se passe très très bien. »
… et sa régie vidéo.
SLU : Comment les clients ont-ils réagi ?
Kevin Wöhrel : « Très positivement ! Nous étions déjà proches d’eux et très présents avec Thierry. Ça fait des années que Stéphane nous a transmis le savoir-faire et le portefeuille clients de l’entreprise. Donc ce n’est pas brutal pour eux non plus. »
Stéphane Fleury : « J’ai toujours voulu faire en sorte de ne pas être indispensable pour que, quoiqu’il arrive, la boîte continue à fonctionner. Tu vois autour de nous certaines boîtes où les tauliers sont indispensables, entre guillemets. Le jour où il leur arrive un truc, la boîte s’arrête. Il y a vraiment une belle complicité entre nous cinq. Il y a de la confiance. C’est énorme. On ne se pose jamais de questions. J’ai retrouvé cette même relation qu’on a avec Xav depuis plus de 40 ans : ne pas se poser de questions sur ce que fait l’autre. »
Le partage des responsabilités
SLU : Comment vous répartissez-vous les rôles tous les trois ? Avez-vous la complémentarité qui favorise la réussite des entreprises ?
Kevin Wöhrel : « Oui, nous sommes complémentaires. J’encadre les équipes commerciales, la presta, la location, le département télé, tournage, cinéma, et puis la vente d’occasion. »
Sophie Diana : « Moi je reprends les services généraux, la partie financière et administrative (RH, compta), j’encadre aussi la com, l’informatique et les achats, et Xavier, me transmet son expérience. »
Thierry Bernin : «Et j’encadre la partie opérationnelle, la logistique des opérations, la direction technique, le planning matériel, le planning intermittents et l’optimisation des flux.»
Xavier Drouet : « Du jour au lendemain, ils ont repris le management. Ils ont assuré les entretiens avec tous les salariés dès le mois de janvier de telle sorte que les équipes se sentent accompagnées. Cette première étape a été réussie. »
Le grand salon de travail et de réunion, juste à côté du plateau.
SLU : J’ai vu que vous avez beaucoup recruté. Ça correspondait à des désertions de poste ou à une activité de plus en plus importante ?
Stéphane Fleury : « C’est un accompagnement de croissance. On a de plus en plus d’opés et de plus en plus compliquées à sortir techniquement et on cherchait certains collaborateurs depuis longtemps. »
Kevin Wöhrel : « Nous avions chacun des rôles dans l’entreprise. Il nous faut aujourd’hui en déléguer une partie. C’est pour ça aussi qu’il y a eu des recrutements un peu plus intenses ces derniers temps. Et puis l’activité qui continue et augmente. »
Stéphane Fleury : « Pour répondre à ta question de base, la transmission n’a engendré aucun départ en interne. Elle est bien vécue par les équipes et nous avons reçu une adhésion de nos clients hyper positive. »
Thierry Bernin : « Concernant l’adhésion des équipes la plupart nous ont confié être contents que l’activité se poursuive dans le même esprit et dans une taille de société comme celle d’Impact ; Que leur quotidien ne soit pas complètement transformé, en étant absorbé par d’autres sociétés. Donc vraiment, cette continuité plaît beaucoup aux équipes. Nous avons eu un bon accueil. »
Xavier Drouet : « Et je préciserai que si en effet, avec Stéphane, on a donné suite à cette proposition, c’est aussi parce que tous les trois étaient déjà très bien intégrés, et bénéficiaient d’une belle image dans l’entreprise. Il y avait quand même peu de risque de désordres car ils étaient, tous les trois, respectés chacun dans leurs fonctions. Pour moi, c’était gagnant dès le départ. C’est important.»
L’offre d’impact Evénement : son, lumière, vidéo, structure, énergie pour les prestations et la location.
SLU : Ezacco, le service de vente de matériel d’occasion reste attaché à Impact ?
Kevin Wöhrel : « Oui, et le mobilier Vis-a-vis, également. Ce sont des marques d’Impact. »
SLU : Et Locmat ?
Xavier Drouet : « Locmat est un fournisseur d’Impact qui reste dans le groupe. »
Kevin Wöhrel : « Nous restons client de Locmat au même titre que les autres prestataires qui ont adopté cet ERP de gestion de parc. »
Xavier Drouet : « Dans le groupe, il y a encore 17 sociétés. Impact n’est qu’une des sociétés du groupe qui prend son indépendance avec la prise en main de nos 3 amis. Il reste encore des entreprises que nous continuons à gérer, qui sont toujours là, dont Locmat en effet. Non, nous ne sommes pas encore complètement à la retraite ! (Rire) »
Stéphane Fleury : « Nous sommes encore là pour un petit moment. »
SLU : Justement, vous deux, vous intervenez à quel endroit dans Impact encore aujourd’hui?
Xavier Drouet : « En accompagnement, c’est-à-dire que je transmets à Sophie ma partie gestion finance, gestion des banques, gestion administrative, services généraux. Et donc il y a quand même du boulot parce que c’est clair que tout ne se fait pas en un jour. Et puis Stéphane transmet ses missions à Kevin et Thierry. La période 3 – 4 ans semble nécessaire et suffisante pour nous détacher progressivement. On y va tranquille, sans stress. »
Stéphane Fleury : « Mon but est de les accompagner, mais également de développer de nouveaux marchés, de faire des choses que je n’avais pas le temps de faire. »
SLU : Quels nouveaux marchés ?
Stéphane Fleury : « Ce sont de nouvelles pistes d’exploitation de notre métier. Nous avons quelques petites idées en tête. Ce qui est plaisant c’est d’être soulagé de la partie opérationnelle. Cette transmission est positive pour l’entreprise, déjà parce que les gens chez Impact sont en adéquation avec le marché au niveau générationnel. Ils ont l’âge de nos clients. On a beau rester jeunes dans notre tête avec Xav, il y a obligatoirement un décalage générationnel. Donc c’est bien, je pense, de l’anticiper. Je vois le bénéfice, même aujourd’hui, sur certaines missions qui ont été reprises par Kevin et Thierry, notamment sur la presta pure. Je sens que certains projets sont plus fluides, parce qu’ils sont… plus patients, peut-être moins rudes que moi. Ils y mettent un peu plus de formes.
La façon de travailler est plus contraignante qu’il y a 10 ou 20 ans sur certains aspects qui peuvent nous agacer un peu, alors que les gens de la génération d’après sont nés avec ces contraintes. Et du coup, ils le vivent super bien. Ce qui est positif dans cette transmission, c’est que d’abord elle n’est pas subie, donc ça c’est extraordinaire, et puis je pense qu’il faut savoir lever le pied avant d’être aigri et savoir passer à de nouvelles forces vives pour la pérennité de l’entreprise. »
SLU : Quel a été le chiffre d’affaires d’Impact en 2023 ?
Xavier Drouet : « Plus de 23 millions d’euros. »
Pour le 80e anniversaire du débarquement des forces alliées, l’agence Shortcut Event a confié à Impact……les prestations régie diffusion vidéo, écrans LED, diffusion audio, structure et levage, distribution électrique.
Les investissements
SLU : Avez-vous effectué de nouveaux investissements en matériel ?
Kevin Wöhrel : « Le rythme des investissements est régulier depuis des années chez Impact mais oui, on a anticipé en début d’année afin d’être livrés à temps, pour les JO notamment. Il y a eu des achats de profiles Rivale et des washs Argo6 Ayrton, de l’interphonie Riedel cette année. On a investi aussi sur de l’écran LED l’an dernier, en outdoor et indoor, avec du flex. »
Thierry Bernin : « Nous avons complété notre parc L-Acoustics en blanc avec du SIVA, de la X8 blanche parce qu’il y avait une demande. Nous avons remplacé toutes nos régies son en les équipant en Allen & Heath et acheté beaucoup de ponts, beaucoup de moteurs en D8+ et grossi de manière significative notre parc de distribution électrique. »
SLU : Qui décide ?
Stéphane Fleury : « Les investissements sont toujours décidés de manière collégiale. Il y a ce qu’on aimerait acheter mais qui n’est pas forcément rentable, et ce que l’on achète pour maîtriser l’outil car nous voulons avoir la maîtrise de tout ce qui est complexe. »
Sophie Diana : « A un moment, il faut que ça finisse dans le budget avec un résultat positif. Il faut rester raisonnable mais ambitieux. En 2023 nous avions déjà multiplié quasiment par deux le budget d’investissement que nous avons finalement maintenu cette année 2024 pour répondre à la croissance d’activité. »
SLU : En raison des JO ?
Kevin Wöhrel : « Sans rapport avec les JO. Sur le premier semestre notre activité était en croissance car nous gagnons régulièrement des parts de marché. C’est sûr que les JO, nous ont apporté une activité de prestation que nous n’avons jamais connue sur cette période d’été. D’habitude, on loue du matériel à beaucoup de nos confrères ayant une activité plus estivale. »
Thierry Bernin : « On a pris la décision par rapport aux JO d’accompagner tous nos clients historiques et réguliers et ne pas les mettre de côté pour favoriser un événement majeur mais ponctuel. Nous les avons donc accompagnés dans leurs prestations autour des Jeux. » Nos équipes ont été remarquables pendant toute cette période de JO en s’investissant et ne lâchant rien.
Une petite partie du dépôt.
Les équipes
SLU : Il y a combien de salariés fixes aujourd’hui chez Impact ?
Sophie Diana : « Nous sommes 60 fixes, mais d’ici la fin de l’année nous serons au moins 65. »
SLU : Vous évoquiez précédemment des prestations de plus en plus techniques. Ça veut dire ?
Stéphane Fleury : «Qu’elles sont de plus en plus pointues. Mais c’est bien aussi parce que c’est là que se situe notre valeur. En vrai prestataire de services, on accompagne nos clients jusqu’au bout du bout. On va sur des trucs complètement fous et quand on ne sait pas, on cherche et on développe des solutions techniques. C’est ce que nous avons toujours aimé faire en réalité, et nous avons les compétences de développement en interne. »
Kevin Wöhrel : « Il y a les compétences et puis il y a la taille d’entreprise qui fait que tous les services sont proches et communiquent rapidement. Ça favorise les échanges entre la direction technique et les responsables de projet pour être réactif. C’est hyper fluide et du coup tout le monde apporte des idées. Ça c’est génial. »
Thierry Bernin : « On apporte aussi cette créativité d’intégration du matériel dans la déco, de façon esthétique. Il y a un vrai travail dans le détail, du sur-mesure en quelque sorte ».
L’espace préparation.
Stéphane Fleury : « Impact a toujours eu du matos nickel, dès le premier jour, il y a 37 ans. On a été d’abord prestataire lumière / structures, après on s’est mis à faire du son, puis de la vidéo. On a optimisé notre process de test, notre process de nettoyage. Nous avons mis des chartes en place ; le matériel est testé à chaque fois qu’il rentre au dépôt. Aujourd’hui, tout ce qui est testé est nettoyé et scellé, prêt à repartir. Ca veut dire qu’il a passé toutes les étapes de contrôle. On se revendique être un prestataire premium, clairement. »
SLU : Vos plus beaux projets récemment ?
Stéphane Fleury : « Parmi les plus récents il y a eu le Panthéon, un défilé Vuitton, les 80 ans du débarquement et de nombreux projets liés aux JO pour lesquels nous ne sommes pas autorisés à communiquer. »
Kevin Wöhrel : « Pour le défilé Louis Vuitton, le défilé femmes dans la cour du Carré du Louvre, nous avons fourni la lumière, la structure, l’énergie, et toute la distribution électrique. C’était passionnant. Il y avait plus de 550 projecteurs pour le run way et toute la mise en lumière des façades du Louvre. Et puis et surtout des lustres dont un de 8 mètres de diamètre, 8 tonnes, avec beaucoup d’intégrations leds.
C’est une œuvre d’art intégrant 800 tubes led pilotés individuellement, et 7000 ampoules LED graduables. Il y avait 150 voies de dimmer pour les ampoules. L’effet de scintillement des tubes blancs froid contrastant avec le blanc chaud des ampoules était extraordinaire. Ces tubes leds font partie des nombreux produits sortis tout droit de nos ateliers leds et intégration ».
Le magnifique luminaire du défilé Louis Vuitton dans lequel les équipes d’Impact ont intégré les tubes et ampoules LED. Production : La Mode en Images – Scénographie et décor : Philippe Parreno et James Chinlund – Direction photo : Ignace Dhaese / Arf & Yes
SLU : Votre façon de vivre a changé ces 11 derniers mois ?
Kevin Wöhrel : « Non, parce que nous étions déjà tous très investis, et déjà sur de l’opérationnel, sur de la prestation de service, sur de la réactivité. »
Thierry Bernin : « Et depuis 15 ans, tous les ans, nos responsabilités ont augmenté parce que nous étions amenés à faire des projets toujours un peu plus gros, un peu plus médiatiques et à toujours repousser nos limites. Ça continue, on pousse encore d’un cran la limite. »
Conclusion
Les clients peuvent se rassurer, la maison est bien gardée et l’esprit reste intact. Les trois nouveaux dirigeants ont bien envie de garder leur médaille d’or. Les nombreux recrutements et les investissements en matériel en témoignent. Leur enthousiasme, leur attachement évident à la société et aux équipes le confirment, Stéphane Fleury et Xavier Drouet pourront sortir tranquilles dans quelques années.
OXO Show solutions est fier de vous présenter son nouveau projecteur à Leds le Colorblind 400 BFX. Polyvalent & unique, ce nouveau projecteur à Leds, peut aussi bien être utilisé en projecteur à vision directe qu’en puissant blinder matriçable blanc chaud, blanc froid avec un IRC supérieur à 93.
Équipé de 9 sources Leds de 50 W CW/WW, d’un rétro-éclairage RGB du réflecteur et d’une corolle extérieure elle aussi RGB, ce nouveau projecteur 3-en-1 est la solution idéale pour couvrir un large panel d’applications (concerts, soirées événementielles, captations TV, etc…)
Cette combinaison permet aux éclairagistes, régisseurs et techniciens lumière de créer une multitude d’effets visuels tous aussi uniques les uns des autres.
Avec un flux lumineux de 13500 lumens et un IRC élevé de 93, ce projecteur propose le meilleur rendement lumineux possible tout en conservant une excellente qualité de lumière. Blinder à blanc variable, il opère de 1800 K à 6500 K. De plus, son mode émulation tungstène est capable de réchauffer la température des blancs lors de l’utilisation du dimmer contrôlable en 16 bits.
Pour l’accroche, deux types d’omega sont proposés : un premier omega simple permettant un positionnement horizontal et/ou vertical sur le projecteur, le second au format « quad » permettra de coupler 2 projecteurs parfaitement alignés, aussi bien horizontalement que verticalement. En effet le bureau Recherche & Développement d’OXO a intégré cette caractéristique dans le design du produit afin que l’espacement entre les sources du projecteur soit identique permettant une utilisation du projecteur dans toutes les configurations possibles ! Conçu en fonte d’aluminium, dans un format à la fois compact et design, ce projecteur inspire au premier coup d’œil un sentiment de robustesse et de qualité dans le choix des matériaux. Son refroidissement par convection naturelle est complètement silencieux, sa conception IP65, permettant d’affronter les conditions météorologiques les plus capricieuses !
Le Colorblind 400 BFX propose aux utilisateurs, plusieurs modes de contrôle : DMX 512, ArtNet, Stand Alone & Master/Slave. Pour un gain de temps lors de l’encodage et la programmation des projecteurs, ce dernier intègre une multitude de macros de dimmer et de couleurs combinables (selon le mode DMX utilisé) codées sur 4 à 86 canaux DMX.
Florent Malferiol PDG de Concert Systèmes et utilisateur de l’Oxo Colorblind 400 BFX déclare : « Par sa polyvalence, le COLORBLIND 400 BFX est à coup sûr un équipement qui va durer dans un parc de matériel car on a toujours besoin de blinder. La simplicité à réaliser un design matricé simple et original intégré, en plus des corolles, offre 3 couches d’effets cumulables et ce, par tout temps. C’est un compagnon pour tout type d’événement».
S’appuyant sur le succès du LunaBulb lors de son lancement, les experts en solutions d’éclairage Astera élargissent encore le potentiel créatif et technique du LunaBulb avec un tout nouveau kit d’accessoires, qui intégrera une gamme de bloqueurs, de diffuseurs, de réflecteurs et de lentilles dans une mallette portable et légère. Le LunaBulb et le LunaBulb Accessory Kit seront présentés sur le stand d’Astera (12.F55) pendant l’IBC 2024.
L’ampoule LunaBulb a été conçue comme un luminaire LED avancé qui intègre toutes les innovations fondamentales d’Astera, tout en conservant la même forme qu’une ampoule tungstène traditionnelle. Le LunaBulb est disponible avec un culot E26, E27 et B22 et, tout comme une ampoule conventionnelle de 25 watts, elle se visse directement dans une douille câblée en courant alternatif.
Présentation vidéo
Avec des variables de 1 750 à 20 000 K, des couleur RGB, Mint et Amber, mais aussi des options de sélection de couleur RGB, HIS, XY et Filter Gel entièrement réglables, le LunaBulb fournit un éclairage magnifique et sans scintillement pour une variété d’applications. De plus, grâce à son moteur Titan LED, il se coordonne de manière transparente dans l’écosystème Astera avec la célèbre application Astera, sans compter l’Astera PrepCase pour une configuration et une assignation DMX simplifiée.
Le nouveau kit d’accessoires LunaBulb comprend :
– LunaShade (quatre) : Avec deux abat-jour « Blocker » et deux abat-jour « Diffusor », le LunaShade se fixe rapidement sur toute ampoule Luna traditionnelle et permet de modifier la direction de la lumière ou de créer une apparence plus diffuse. Inspiré par James Friend ASC BSC, le LunaShade permet un contrôle encore plus précis de la direction et de la qualité de la lumière produite.
– LunaReflector (quatre) : Le LunaReflector augmente le rendement lumineux de l’ampoule en réfléchissant vers l’avant et en réduisant l’angle de son faisceau.
– LunaDiffusor (quatre) : Ce diffuseur à dôme clipsable pour LunaReflector en plus de diffuser magnifiquement la lumière, conserve exactement le même aspect et la même densité de diffusion que la partie supérieure de l’ampoule Astera NYX. Ainsi, Lorsque combinés sur le Lunabulb, le LunaReflector et le LunaDiffusor émulent idéalement l’apparence du NYX Bulb d’Astera pour une utilisation facilitée.
– LunaLens (quatre) : La lentille LunaLens est un dispositif optique également clipsable avec une légère diffusion qui s’ajoute au LunaReflector tout en imitant l’aspect frontal d’une ampoule PAR16. Limitant au maximum la réduction de puissance du LunaReflector, il mélange efficacement les couleurs.
– Snoot blanc (quatre) : Le snoot blanc peut être vissé sur le LunaReflector pour éviter les reflets dans l’appareil photo ou dans les yeux des spectateurs. Il est entièrement compatible avec le LunaDiffusor et le LunaLens qui se clipsent.
Ben Díaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, a déclaré : » Le marché a réservé un accueil incroyablement favorable au LunaBulb en raison de son aspect d’ampoule classique. Elle est à la fois pratique et très réussie du point de vue du design : elle façonne l’ambiance, confère une esthétique particulière et s’inscrit dans une tradition de production d’éclairage qui reste très ancrée chez les directeurs de la photographie et auprès du public. De plus, avec les avantages liés à la technologie LED et au système de contrôle Astera : les temps d’installation sont réduits et la qualité de couleur parfaite avec une plus grande précision grâce à la commande sans fil et des niveaux inégalés de flexibilité créative « .
Il poursuit : « Avec le kit d’accessoires LunaBulb, les techniciens lumière peuvent accéder à encore plus de précision en adaptant la nature, la direction, la puissance et la qualité afin d’harmoniser les ambiance et l’aspect général des éclairages. Avec ces accessoires, nous renforçons l’engagement d’Astera à fournir des outils robustes et de haute qualité pour nos innovations, maximisant ainsi ce que les directeurs de la photographie et les concepteurs d’éclairage peuvent créer dans le cadre d’un écosystème Astera. En outre, nos clients actuels pour le LunaBulb bénéficieront d’une solution encore plus précieuse, optimisant leur retour sur investissement grâce à un inventaire très polyvalent et unique.
De gauche à droite : Axel Bambouche, Thibaud Mezard, Alain Rhode, Hélène Coucke et Ismael Hifda
RCF France annonce l’arrivée de deux nouveaux talents au sein de son équipe technico commerciale.
– Alain Rhode prend la responsabilité de la région Sud-Est et joignable au 06 86 21 11 57 – Ismael Hifda va avoir la charge de la région Nord-Ouest et répond au 06 83 06 42 17
Leur expertise et leur énergie contribueront à renforcer la proximité de la marque italienne avec ses partenaires locaux et à accompagner le développement de RCF dans ces deux parties stratégiques de l’Hexagone.
Ils rejoignent et complètent l’équipe française pilotée par Thibaud Mezard, directeur des opérations et disponible au 07 81 69 87 12, Axel Bambouche responsable de l’Ile de France, du Nord et de la Normandie joignable au 06 81 79 72 71 et enfin Hélène Coucke qui a en charge l’administration des ventes et répond au 09 86 02 73 52.
L’ensemble de l’équipe commerciale de RCF est impatiente de partager cette nouvelle aventure avec vous, vous remercie pour votre confiance et vous souhaite une bonne reprise.
Sixty82 a le plaisir d’annoncer le lancement du dernier né de sa série TPM de ponts super résistants. Le TPM29 a maintenant un grand frère de 39 cm !Partageant tous les avantages et les caractéristiques de la série TPM29, le nouveau TPM39 est jusqu’à 25 % plus résistant, tout en étant entièrement compatible et interchangeable avec le pont M39. Il garantit la fiabilité et la polyvalence que l’industrie du spectacle attend des produits Sixty82.
Conçue et fabriquée en Hollande, la série TPM est réputée pour ses caractéristiques de résistance, de stabilité et de durabilité accrues qui lui permettent de supporter davantage de charges sans se déformer.
Une section carrée, sans traverses caractéristique de la gamme TPM.
Le processus d’extrusion garantit une forme précise, 100 % carrée, avec un ajustement parfait qui, associé à des embouts en alliage plus résistants, est un facteur clé de l’amélioration de la résistance et de l’endurance. Le cadre d’extrémité extrudé rend également la série TPM résistante aux rebonds et aux chocs.
Sixty82 a introduit une nouvelle caractéristique sur le TPM39 en supprimant la diagonale d’extrémité, une innovation qui apporte l’énorme avantage de pouvoir insérer le TPM29 plus petit à l’intérieur pour des options de transport et de stockage plus efficaces.
Le TPM29 se glisse dans le TPM39.
Cette simple adaptation réduit le volume d’espace requis pour l’expédition et maximise la quantité de ponts pouvant être transportés en camion. Cela garantit une solution de transport rentable et plus respectueuse de l’environnement, en particulier sur les longues distances.
Disponible à partir de septembre 2024, la série TPM39 offre un choix de quatre facteurs de forme : TPM39L échelle, TPM39S carrée, TPM39RP rectangulaire et TPM39SMB Square Middle Beam.
Le TPM39 offre une solution parfaite à tous ceux qui cherchent à étendre leur série M39 et à profiter des dernières innovations en matière de technologie de structures.
Les représentants de plus de 35 distributeurs du réseau international de Sixty82. Ils ont découvert la TPM39 lors d’un événement organisé au siège de Drachten.
Le prestataire technique RegieteK organise pour la deuxième année consécutive son salon La Rentrée des Teks dans les locaux de Hocco Studio à Vitry-sur-Seine, les 18 et 19 septembre sur le thème de l’intégration.
Mixant programme de conférences, exposition et démonstrations de produits lumière, audio et vidéo, ce salon s’adresse aux directeurs techniques, régisseurs et techniciens intermittents soucieux de s’informer sur les nouvelles technologies et produits à intégrer dans les théâtres et salles de spectacles.
Il a été plébiscité par les clients et les fournisseurs de RegieteK en 2023 pour son caractère intimiste, professionnel et la découverte de nouveautés proposées en avant-première.
Les exposants
En lumière : Robert Juliat, ETC, Martin Professional, Robe lighting, Luminex, Chauvet, Cameo, Rosco, RVE, Starway
En son : Yamaha, Shure, DPA, Adamson, DiGiCo, Midas, Hollyland, Allen&Health
En vidéo : Christie, Digital Projection, BlackMagic
Les conférences
Comment obtenir des subventions pour moderniser son parc de matériel
Mise en œuvre des réseaux lumière
Table ronde sur la transition à la led
Présentation par l’équipe Shure et Algam, exclusivement sous NDA, d’une nouveauté Shure utilisant la norme WMAS
Construit entre 1913 et 1926, l’emblématique Stade de Gerland a été le premier de la ville de Lyon. Après avoir accueilli le football et l’athlétisme, cette enceinte de 25 000 places est aujourd’hui le siège du LOU RUGBY CLUB, un club du Top 14, et un lieu très prisé pour d’autres événements et conventions.
Une des P12 accrochée à 25 mètres sous le toit.
Récemment, les exploitants du stade GL Events ont contacté NEXO pour demander une première modernisation du système son vieillissant du stade, couvrant uniquement les gradins inférieurs des tribunes Nord et Sud. Un nouveau système proposé par un autre fabricant avait été jugé trop coûteux, l’équipe de support technique de NEXO a donc été mise au défi de concevoir une solution qui respecterait le budget sans compromettre les exigences d’un son puissant, d’une bonne intelligibilité de la parole et d’une couverture homogène de chaque siège.
Les P8 couvrant les sièges sous les gradins.
Le système NEXO à Gerland comprend 6 x P12 coaxiales point source en tant qu’enceintes principales couvrant les sections avant de chaque tribune, avec 8 x ePS10s en tant que délais couvrant la section arrière. L’amplification et le traitement du système principal proviennent d’une paire de contrôleurs amplifiés NEXO NXAMP4X2Mk2, avec des DT/DTDAMP4X1.3 sur les delais.
Christophe Girres, Engineering Support Manager, NEXO.
« Les enceintes point source NEXO ont déjà fait leurs preuves dans de nombreux stades à travers le monde, y compris les P12 au Swansea.com Stadium au Royaume-Uni », commente Christophe Girres de NEXO, qui était sur place pour assurer le support de la mise en service finale du nouveau système à Lyon. « L’équipe technique de GL Events a fait un excellent travail sur l’installation et les résultats sont très impressionnants. La P12 est une enceinte très puissante. Même montée à une hauteur de 25 mètres, la qualité du son est excellente, de même que la couverture et l’intelligibilité du système. »
Goldensea a le plaisir d’annoncer avoir accepté d’acquérir les activités de SGM LightAS. Depuis le 1er septembre SGM appartient donc à Goldensea et reprendra ses activités les prochains jours sous une nouvelle entité juridique, tout en conservant le nom de SGM.
Fondée en Italie en 1975 et aujourd’hui située à Aarhus, au Danemark, SGM est un fabricant d’éclairage très respecté qui a été un pionnier des projecteurs motorisés IP65 avant de se concentrer, sur l’éclairage architectural. Ces deux aspects créent de fortes synergies avec Goldensea, qui investit massivement dans les projecteurs à leds IP65 destinés au spectacle et à l’architecture.
En tant que marque de renommée mondiale, SGM a toujours mis l’accent sur l’innovation technologique et a été une des premières entreprise du secteur à lancer des projecteurs à tête mobile étanches par tous les temps. Elle dispose d’équipes extrêmement expérimentées dans les domaines de la recherche et du développement, de la création et de la vente, ainsi que de canaux de vente et de partenaires bien établis.
La technologie brevetée unique de SGM couvre à la fois les portefeuilles d’éclairage architectural et scénique, et ses produits sont réputés dans l’industrie pour leurs faibles coûts de maintenance, leur conception unique et leurs performances constantes. Les produits de SGM sont largement utilisés dans de nombreux projets à travers le monde, notamment La malle géante Louis Vuitton sur les Champs Elysées à Paris, au Stade de France également à Paris, au Three Sister Bridge à Pittsburgh, en Pennsylvanie (États-Unis), au Sky Tree Lighting de Singapour, ainsi que lors des récents concerts d’Adele à Munich et lors de la tournée européenne de Metallica.
Reconnaissant les qualités et le potentiel de SGM, Goldensea a identifié des objectifs et des philosophies complémentaires entre les deux entreprises, et les avantages que son investissement financier peut apporter au développement et à la croissance des produits de SGM. « Notre investissement dans SGM s’inscrit dans la stratégie future de Goldensea et dans ses plans de développement à long terme », déclare Christopher Agius Ferrante, vice-président de Goldensea. “L’acquisition de SGM est très complémentaire de nos activités existantes et contribuera à enrichir et à renforcer la gamme de produits et l’expertise que nous pouvons offrir à tous nos clients, tant pour les équipements d’éclairage architectural que pour les équipements d’éclairage scéniques”.
Goldensea précise que l’ensemble du personnel de SGM Danemark restera en place. « Nous apprécions beaucoup l’ensemble de l’équipe de SGM et nous sommes ravis de les avoir à bord alors que nous cherchons à investir et à nous développer dans notre détermination à faire de SGM un succès durable », poursuit M. Ferrante.
D’un point de vue opérationnel, SGM Lighting a entamé le processus de révision du carnet de commandes existant au 1er septembre et contactera tous les clients pour discuter de ces commandes, les informer des nouveaux délais de livraison (le cas échéant) et leur fournir d’autres informations pertinentes.
Dans les prochains jours, SGM sera également en mesure d’accepter de nouvelles commandes pour tous les produits SGM actuels. SGM annonce également que toutes les garanties existantes qui étaient valables sous l’ancienne entité seront honorées à l’avenir.