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Robert Juliat SpotMe, le suivi en 3D et en temps réel

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La rentrée de Robert Juliat a été illuminée par le Plasa Award for Innovation décerné à Londres le 18 septembre dernier par un jury de spécialistes conquis par l’aspect transversal du SpotMe qui, loin de se cantonner au rôle de poursuite, permet d’explorer de nouveaux horizons, non seulement en lumière mais aussi en vidéo, audio et automatismes.

Vous pourrez le découvrir à Prolight+Sound où il sera en démo permanente. Hall 12.0 – Stand C62.

Ludwig Lepage, chef produit Robert Juliat, était ravi : «C’est une reconnaissance pour nous d’être toujours considérés comme le fer de lance de l’industrie de la poursuite depuis près de 100 ans, dans un métier où les demandes techniques augmentent chaque année.»

François Juliat, directeur général, renchérit : « Recevoir autant d’intérêt et le prix de l’innovation pour le SpotMe, dans cette période de grande concurrence, signifie beaucoup pour nous. Cela montre aussi à quel point Robert Juliat continue d’innover au mieux pour ses clients, et continuera dans le futur. »

La cérémonie des Plasa Awards où l’équipe Robert Juliat reçoit le prix de l’innovation. A gauche, Peter Heath (DG du Plasa), Bernard Garabedian (fondateur et ingénieur de Studio Novum), François Juliat (directeur Général de Robert Juliat), Claus Spreyer (directeur commercial de Robert Juliat), Sébastien Beslon, (fondateur et directeur du marketing de Studio Novum), Ludwig Lepage (chef produit Robert Juliat) et tout à droite, Adam Blaxill, président du Plasa.

SpotMe if you can

Mais, avant que de rentrer dans les méandres techniques de la simulation 3D asservie, des protocoles PosiStageNet, sACN et Telnet, ou encore des modes X,Y,Z en cible des consoles d’automatiques – tous passionnants mais relativement complexes – c’est par une longue et sympathique discussion que nous débuterons ce premier article de fond dédié au SpotMe.

SLU : Le SpotMe s’insère à la fois dans le courant actuel d’asservissement et de sophistication des poursuites traditionnelles, comme le font PRG, Robe, Claypaky et Follow-Me, mais en prenant un contre-pied radical. Comment vous est venue l’idée d’utiliser une poursuite comme poste de pilotage 3D des autres projecteurs automatiques ?

Robert Juliat : Piloter signifie que l’on est aux commandes d’un appareil. Pour être tout à fait précis, la poursuite n’est pas utilisée comme un poste de pilotage 3D, car elle ne contrôle en aucun cas les autres projecteurs automatiques.
La philosophie du SpotMe repose sur une idée différente : utiliser le travail et l’expérience du poursuiteur pour coordonner l’ensemble des projecteurs asservis et statiques avec le mouvement initié par la poursuite, et étendre ainsi les possibilités créatives du set lumière disponible.
Dès l’origine de ce projet, nous avons suivi le travail de la société Studio Novum. Nous nous sommes naturellement intéressés à leurs recherches et avons décidé de collaborer afin d’élaborer une solution innovante pour le marché, le SpotMe.
Chacune des deux parties a apporté ses connaissances techniques et pratiques, avec une précieuse expérience ‘terrain’. Si la poursuite reste un outil traditionnel, nous voulons apporter de la modernité à l’outil et maximiser l’apport des compétences humaines.

Journée de formation organisée par Robert Juliat dans le Studio de Dushow cet été. Une trentaine de distributeurs étaient réunis autour de du système SpotMe.

SLU : Aviez-vous déjà en tête le serveur avec les capteurs et l’utilisation du protocole d’information PosiStageNet ?

Robert Juliat : Le protocole d’information PosiStageNet a été développé par la société VYV avec MA Lighting. Lorsqu’il nous a été présenté par MA Lighting, nous avons réalisé que ce protocole ouvert simplifiait la mise en œuvre de notre nouveau concept.
Au lieu de contrôler directement les projecteurs, nous utilisons ce protocole pour transmettre les informations recueillies par la poursuite vers la console. C’est l’opérateur de la console qui décide ensuite comment il veut utiliser ces informations.

SLU : Comment s’est déroulé le protocole de test ? Des essais en « taille réelle » ont-ils déjà eu lieu ?

Robert Juliat : Quelques essais ont été menés sur des festivals en France. Nous avons testé le SpotMe en conditions réelles l’année dernière lors de la cérémonie d’ouverture des 17e Championnats du monde de sports aquatiques de la FINA à Budapest. Cette cérémonie en live nous a permis de tester tous les algorithmes de calcul du système.

SLU : Une gestion 3D avec une exactitude suffisante est une gageure. Beaucoup ont essayé, mais peu ont réellement réussi. Avez-vous externalisé cette partie-là ?

Robert Juliat : Oui, tout à fait, grâce au savoir-faire de Studio Novum qui a réalisé un long travail de recherches. Pour mettre au point un système multicapteurs qui paraît simple en apparence, Il a fallu développer des algorithmes très poussés.

SLU : Le système actuel comprend donc un trépied spécifique, un serveur contenant le cerveau du SpotME, et des capteurs des mouvements du poursuiteur. Je crois savoir qu’une cassette d’iris avec un retour d’information est aussi en route. D’autres extensions sont prévues dans l’avenir, comme un dimmer par exemple ?

Robert Juliat : Non, pas pour l’instant. En fait, nos poursuites peuvent être équipées de dimmer piloté en local ou en DMX depuis de nombreuses années. Notre philosophie est claire, c’est l’opérateur console qui prend le pas sur la poursuite et non l’inverse. Peu d’éclairagistes accepteraient que le poursuiteur prenne la main sur les asservis.

Le système SpotMe est constitué d’un pied complet et d’une lyre qui s’adapte sur n’importe quel type de poursuite, ici une Flo.

SLU : Toutes les poursuites de la gamme Robert-Juliat sont compatibles avec ce pied spécial équipé de capteurs de positionnement ?

Robert Juliat : Toutes nos poursuites peuvent être équipées avec ce pied SpotMe, à l’exception des trois modèles de notre gamme d’entrée Ultra-compacte (Roxie, Buxie et Cricket).

SLU : En cas de défaillance de la partie électrique ou électronique, comment le système est-il sécurisé ?

Robert Juliat : Effectivement, nous avons pensé à apporter le maximum de sécurité au système. C’est pour cela que nous avons conçu le serveur avec backup intégré. Le serveur comporte deux blocs d’alimentation et deux processeurs reliés à deux sorties data indépendantes. Cette conception permet d’obtenir une redondance totale des informations disponibles.

SLU : Le taux de précision atteint aujourd’hui est remarquable. J’imagine que le secret est dans la calibration. Cette opération est-elle compliquée ? Combien de temps cela demande sur site ?

Robert Juliat : La calibration est effectivement un paramètre important du système. Avec SpotMe, cette étape est rapide et facile à mettre en œuvre. Pour calibrer le système, il suffit de tracer un carré au sol sur scène, ou en avant-scène, avec précision et d’y installer un repère à chaque coin. Nous avons prévu une valisette kit permettant d’aider à la calibration du système. Pour vous donner une idée du taux de précision, nous avons une précision de 10 cm à 60 mètres de la cible.

SLU : En plus du suivi automatique des asservis sur la cible visée par la poursuite, le système nous permet-il de délimiter une zone, au cas où le poursuiteur déborde de la scène?

Robert Juliat : Oui, on peut effectivement définir des zones pour différentes utilisations/objectifs. Par exemple, on peut déterminer une zone pour éviter que les asservis ne viennent éclairer le public au cas où le poursuiteur ‘taperait’ en dehors de la scène par mégarde. Pour créer des effets artistiques, on peut également prévoir des changements de couleurs par zone lorsqu’un artiste passe d’une zone à une autre, gérer des projecteurs statiques comme des bains de pieds, et pas uniquement des asservis.

La face arrière regroupe toute la connectique, dont les liaisons vers les différents capteurs de Pan, Tilt et Iris.

SLU : Est-ce que le SpotMe ne fonctionne qu’avec une console de la gamme GrandMA ?

Robert Juliat : Le SpotMe fonctionne avec le protocole PSN et par conséquent sur toutes les consoles utilisant celui-ci. A l’heure actuelle, c’est le cas des consoles MA2 uniquement.
En revanche, nous travaillons depuis quelque temps avec d’autres fabricants de consoles afin d’élargir les possibilités d’utilisation. En outre, ce protocole est assez répandu pour les média serveurs.
NdlA : une liste non exhaustive de partenaires inclut Green Hypo, Coolux, D3 et Smode pour la vidéo, Chamsys et ETC pour les pupitres.

SLU : Comment ont réagi les éclairagistes ou prestataires consultés pendant l’élaboration du SpotME ? Et maintenant, suite aux premières démos ?

Robert Juliat : Le SpotMe est plutôt bien accueilli. Il n’existe pas vraiment des systèmes similaires actuellement, qui placent la poursuite au cœur de l’action. Le SpotMe propose un outil complémentaire qui apporte une réelle valeur ajoutée au travail de la poursuite. Les premières impressions recueillies confirment son potentiel quant à la création et aux usages particuliers des éléments scéniques rendus possibles grâce au SpotMe.
Il est particulièrement bien accueilli par les éclairagistes qui ne veulent pas confier toute leur création artistique à des systèmes automatiques. Disposer de poursuites manuelles pour éclairer l’artiste, pouvoir compter sur le facteur humain, est rassurant pour beaucoup.

SLU : Qu’est-ce que cela change pour les poursuiteurs et les opérateurs ? Une formation spécifique est-elle nécessaire, ou peuvent-ils appréhender le système à l’occasion d’une préparation à leurs dépôts ?

Robert Juliat : Le SpotMe ne change en rien le travail du poursuiteur. Son outil de travail reste la poursuite avant toute chose et son savoir-faire permet de suivre les artistes et d’anticiper le jeu scénique et les mouvements sur scène. En revanche, SpotMe impacte réellement le travail du concepteur lumière et le niveau d’expertise du pupitreur.
Ce n’est pas uniquement une question de formation à ce nouvel outil mais aussi une question d’habitude de travail. Le fait de commander des projecteurs en X, Y, Z n’est pas nouveau. Cette fonction est disponible sur les MA2, mais peu de personnes l’utilisent vraiment, et utilisent plutôt le pan et le tilt pour contrôler les projecteurs.

SLU : Les premiers modèles sont bientôt disponibles me semble-t-il ? Avez-vous déjà des précommandes pour des projets particuliers ? Je pense aux défilés de mode ou aux comédies musicales par exemple.

Robert Juliat : Les premiers modèles sont disponibles courant octobre. Nous avons des projets en cours dont vous entendrez parler prochainement.

Buzz vidéo Claypaky, Xtylos, le premier Beam à moteur Laser

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Claypaky fait le Buzz avec une vidéo en montrant le fantastique effet Beam du projecteur Xtylos à moteur Laser intégré dans une lyre motorisée.
La densité du bâton est sans concurrence, sa portée est immense et les couleurs sont vives et saturées. Une réelle innovation à découvrir à Prolight+Sound.

 

Paris Battle Pro, DBTechnologies sort du bois

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C’est la marque italienne qui monte et fait du bruit, la marque efficace, maligne, puissante et étonnement abordable. Nous avons été découvrir le système grand format de DBTechnologies, le VIO L212 avec ses subs VIO S218 à la Seine Musicale pour la Paris Battle Pro.

Une partie des équipes lumière et son de Murdeled (Loc Events) et de DBTechnologies.

Deux mots pour commencer sur le L212. Rien de nouveau question noms, L212 signifie bien qu’il dispose de deux 12” auxquels s’ajoutent quatre 6,5” pour le médium et deux moteurs 3” réunis dans un guide servant aussi d’amorce de pavillon pour les médiums.

Le L212 sans sa face avant et laissant admirer le travail effectué sur les guides médium et aigu afin de limiter les interférences de recouvrement. On aperçoit aussi les deux guides d’onde faisant face à l’embouchure des moteurs et créant le front d’onde homogène.

Un package complet, entièrement en néodyme, en trois voies actives et suffisant pour délivrer 142 dB SPL (données constructeur) grâce aux deux amplis de 1600 W RMS, en fait 4 de 800 W et à un processing FIR embarqués.


Le S218 lui aussi sans sa face avant. Aucun doute n’est possible sur la taille des bobines de 4”. Aimant néodyme, 28 Hz à -6 dB et 143 dB de SPL Max (données constructeur)

Les subs sont aussi bien nés avec, dans une charge bass reflex, deux 18” à bobine 4” alimentés par les mêmes deux modules Digipro G4 à PFC qui équipent le L212.

Nous avons eu la chance d’écouter une configuration de 16 têtes par côté et 24 subs en 12×2 en arc, complétée par 8 lipfills en VIO L210 à la Seine Musicale, une salle capable d’accueillir suivant les configurations entre 4 000 et 6 000 personnes.

Un des 8 ensembles S218 et L210, indispensables vu l’espacement de 22 mètres des deux lignes, l’ouverture de 90° des têtes et le choix fait de peu courber les arrays. Remarquez l’ouverture sous la scène motorisée et derrière la plaque ajourée du barriérage. Les basses s’y aventurent…

L’événement consiste en des battles entre des breakdancers sur des performances musicales fournies par deux DJ, le tout « propulsé » par deux présentateurs très, très énergiques, bref, il y a de la patate à revendre sur scène mais pas forcément un signal musical très fidèle. Nous y reviendrons.

Notre classique balade dans les gradins avant que les portes ne soient ouvertes nous permet de comprendre le positionnement produit de ces boîtes et dès les premières notes, aucun doute n’est permis, les L212 sont conçues pour porter loin. La polaire donne un petit 90° avec beaucoup d’énergie dans l’axe et un rendu qui correspond aux autres modèles de la marque : généreux, incisif et moderne.

Nous laissons la salle assez bruyante durant les répétitions pour retrouver Andrea Brasolin, le Product Specialist de la firme italienne qui a fait le déplacement avec Riccardo Parravicini et du bois en complément pour cet événement.

16 unités VIO L212, un array définitivement puissant et conçu pour les grands espaces.

Comme il nous le dit : « Je tourne en Europe et Moyen Orient et en plus j’aime ça. Nous sommes trois à le faire, avec un collègue qui s’occupe de l’Amérique du Sud et un second qui est dédié à deux -gros- pays pour nous que sont l’Allemagne et la Hollande, plus bien sûr quelqu’un qui est en charge de l’Italie.

SLU : Quel est le rôle de Riccardo Parravicini ?

Andrea Brasolin : C’est un mixeur très connu et actif sur la scène musicale italienne et qui nous est précieux pour son avis sur l’ergonomie comme le rendu de nos produits.

Riccardo Parravicini

Il utilise aussi d’autres marques que la notre et a une oreille sans concession, un peu comme Antonio Porcelli, un autre ingé son qui collabore avec nous et dont on respecte et écoute les commentaires parfois très incisifs (rires) Ils nous aident à grandir dans la bonne direction.

SLU : Elle est en vente depuis quand la L212 ?

Andrea Brasolin : Depuis septembre 2018. Antonio Porcelli a eu tout l’été un kit en phase pilote sur la tournée de Caparezza (gros artiste italien NDR) et nous a permis de corriger les derniers détails mécaniques et affiner les presets quant au couplage du grave. Être au contact de nos clients prestataires, ici Loc Events (MursdeLeds NDR) ainsi que d’autres clients français qui ont des parcs de L210, est toujours très enrichissant.

SLU : Tu as une ouverture importante pour le système aujourd’hui, du coup beaucoup de front fills pour remplir devant…

Andrea Brasolin : 22 mètres en effet. Comme on a 12 têtes L210, on a utilisé l’arc sub pour en sangler 6 dessus et deux derniers sur les côtés pour tirer vers le bas l’image stéréo. Le reste va servir en tant que sides sur scène pour les danseurs.

Les 6 lip fill L210 sanglés sur des ensembles de deux subs.

SLU : On sent que la L212 aime porter loin, il me semble que la polaire est plutôt 80° que 90°

Andrea Brasolin : Non, elle est bien de 90°. Les petites boîtes de la gamme VIO sont des 100° alors qu’avec celle-là on est plus serré. C’est vrai que des outfill n’auraient pas été inutiles dans une salle aussi large que la Seine Musicale pour parfaire la couverture latérale.

SLU : Tu as joué la carte de l’arc avec tes subs…

Andrea Brasolin : Oui, d’abord réel puisqu’ils suivent l’arrondi de la scène et ensuite grâce à des délais. On a opté pour 60° afin de distribuer le mieux possible le bas du spectre dans la salle. On a perdu un peu de temps à caler à cause d’un déphasage partiel dû sans doute à un bug dans un des plugs de la console mais tout est rentré dans l’ordre.

Voici la pression prévue par Ease Focus3 pour les 24 subs S218 montés en arc.

SLU : Tu as placé 24 subs en double 18” pour 32 têtes. C’est un ratio normal ?

Andrea Brasolin : Oui et surtout pour le genre musical qui va être joué ce soir. Et bien entendu pour une diffusion dans un lieu clos. En plein air j’opterais pour un ratio de 1/1.

SLU : Y’a-t-il des L212 déjà en parc en France ou vous êtes venus avec un gros porteur directement de l’usine de Bologne…

Andrea Brasolin : Nous avons deux prestataires français qui sont très intéressés par cette tête et la moindre des choses est de leur permettre de la voir à l’oeuvre et surtout écouter en conditions réelles d’exploitation, nous avons donc ponctuellement complété le kit de Loc Events.

SLU : La Seine Musicale a une jauge intermédiaire. Vos L210 en deux fois 10” n’auraient pas suffi ?

Andrea Brasolin : Si bien sûr. Il y a quelques temps de cela nous avons sonorisé un show de musique électro au Zénith de Paris avec en main seize L210, en outfill douze L210 et en sub 24 triples 18”, nos S318.

Le plateau avec à cour et jardin les deux DJ avec, au pied de leur pratos, deux ensembles de deux L210 en guise de retours pour les danseurs. On devine au sol le tapis très soigneusement posé et traité pour lui donner la meilleure glisse possible, testée par les juges qui ont chacun montré quelques figures.

SLU : Quelle est la charge de ce sub à part ?

Andrea Brasolin : Le HP central est en bass reflex, les deux extérieurs ont un charge semi-symétrique qui ajoute beaucoup de punch. C’est un montage complexe qui a demandé un temps de développement important et auquel je n’ai personnellement pas cru au départ. J’ai eu tort. Ils ont trouvé la solution pour le faire bien sonner et il se vend très bien (rires)

SLU : Comment déploie-t-on vos enceintes ?

Andrea Brasolin : On a mis au point un rack vertical standard dit Powerbox comportant notre processeur audio AC26 N, le contrôleur réseau plus la distribution secteur. On sort sur une Soca en épanoui vers les enceintes qui reçoivent le signal analogique, le réseau pour la télécommande et le monitoring et enfin le secteur.

Une vue d’Aurora Net et plus particulièrement d’une L212 prise au hasard. Un affichage extrêmement complet des niveaux par patte d’ampli, des températures de chacun des trois modules, bref, c’est du sérieux.

SLU : Mais vous avez la possibilité de les équiper d’une carte Dante.

Andrea Brasolin : Elle n’est pas sortie officiellement mais oui, DBTechnologies est partenaire Dante donc elle va arriver. En attendant, chaque enceinte dispose d’une prise réseau RD-Net afin de la contrôler à distance et en temps réel via notre logiciel Aurora Net.

SLU : C’est votre marque de fabrique, faire mieux ou différemment, voire les deux…

Andrea Brasolin : Notre objectif est de toujours donner à nos clients et dans notre gamme de prix, ce qu’il y a de mieux. J’ai bien dit dans notre gamme de prix. Nous ne voulons pas aller là où nous ne serions pas à notre place, mais notre offre technique peut convenir à un très grand nombre de situations où le différentiel prix et qualité avec d’autres fabricants ne se justifie pas. On est parti de loin, mais on s’améliore produit après produit.

Claudio Ottani

SLU : Justement, pour sortir des têtes comme le L212 votre équipe a évolué ?

Andrea Brasolin : Notre responsable de la R&D est Claudio Ottani et ce depuis 32 ans. Depuis 2010 la société embauche beaucoup de jeunes. Pas que des gros CV mais des gens bourrés d’envie et d’idées qui sous la direction de Claudio nous ont porté jusqu’à concevoir la série VIO.
Depuis 15 ans DBTechnologies investit en moyenne 8% de son chiffre d’affaires dans la R&D et les résultats sont là. Les clients comme nous, sommes contents de la boîte et de ses produits.

53 kilos pour 142 dB, sans besoin d’amplis ni de lourd câblage. Le modèle économique de ce type de produit est intéressant.

SLU : Vous avez trouvé votre place dans le groupe où il y a déjà un gros morceau du son avec RCF ?

Andrea Brasolin : Pour moi oui. La gamme DVA, des enceintes line array en polypropylène qui ont un très grand succès commercial et ensuite la gamme VIO ont fait de DBTechnologies un vrai fabricant de produits professionnels et nous sommes libres de nous approvisionner en composants, d’où le choix de B&C pour les 12” des L212.
D’un autre côté nous employons beaucoup de transducteurs RCF et notamment les moteurs qui sont remarquables et que nous savons très bien exploiter. Nous sommes de vrais concurrents de RCF et c’est positif car cela génère une émulation entre les équipes.

SLU : La commercialisation des L212 a commencé ?

Andrea Brasolin : Oui. Ca marche fort en Allemagne, en Espagne aussi où on a vendu 2 systèmes complets, 340 boîtes dans les Philippines, 300 en Amérique du Sud, deux systèmes aux USA et en Italie cela se passe aussi très bien avec 4 prestataires et 6 systèmes complets.
Pour la France enfin on compte sur Richard ! (Lereuil, commercial France de la marque) En 6 mois à peine on en est à un millier de boîtes.

SLU : Boîte et sub ont les mêmes modules ampli ?

Andrea Brasolin : Oui, deux modules de 1600 W où l’on a réparti un 12” et les 4 médiums sur l’un et sur l’autre un 12” et les deux moteurs. Nous n’employons aucun filtre passif.

SLU : Tes modules sont donc stéréo.

Andrea Brasolin : Ils ont deux canaux chacun, on a donc 4 pattes de 800 W RMS en tout. Il s’agit de Digipro G4 de dernière génération et ils sont très intéressants dans leur façon de travailler. Leur grosse puissance par transducteur nous permet de garder beaucoup de headroom.

Let the show commencer !

Richard Lereuil, le French Distributor de la marque italienne et Andrea Brasolin, le Product Specialist de DBTechnologies, corporate jusqu’au tee-shirt !

Le devoir appelle Andrea, les battles commencent par les plus jeunes. Avec du public (la salle est bien garnie NDR) le rendu est net avec une touche de couleur dans le médium, un son généreux et assez rock’n’roll. Le grave a un peu plus de mal. Cela n’est pas dû au système mais à la fosse où la scène se loge lorsqu’elle n’est pas montée et aussi sans doute au très grand volume que représentent l’arrière scène et les coulisses. Tout cela fait perdre un peu de précision et d’impact au bas.
Il aurait peut être été judicieux de monter les subs en cardioïde pour moins exciter ces espaces, voire de les accrocher pour baisser le niveau dBC.

Pour le reste on ne se prononcera pas sur la dynamique ou la fidélité du système, nous n’avons écouté que des fichiers compressés de titres Funk & R&B assez anciens, en revanche on a pu constater la capacité du système à délivrer très facilement et proprement de fortes pressions acoustiques, les niveaux de cette soirée portée par les deux présentateurs et les deux DJ ayant trop souvent flirté avec les nouvelles normes en LEQA et LEQC 15 minutes.

Les quatre personnages clé de l’événement, les deux présentateurs et les deux DJ, sources de bonnes vibrations. Il faudra néanmoins que les organisateurs veillent à l’avenir à donner les moyens d’accrocher les subs et mieux tenir les niveaux.

On retournera écouter dès que possible les L212 et S218 avec de vrais musiciens en live mais il ne fait dès à présent aucun doute que DBTechnologies tient là un système capable de sonoriser efficacement Zéniths et Arénas. Vous pourrez vous forger votre opinion au PLS 2019 de Francfort où il sera en démo plusieurs fois par jour en plein air.


D’autres informations sur le site DBTechnologies

ETC Augment3d, la programmation 3D pour système EOS

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ETC présentera à Prolight+Sound sa dernière innovation logicielle dévoilée en première mondiale lors de l’USITT au Kentucky apportant un environnement de programmation 3D au système EOS.
Plus qu’un simple module de visualisation, le soft fournit un ensemble d’outils de programmation 3D à la console ainsi que de nouvelles fonctions de réalité augmentée dans les applications de contrôle IOS et Androïd.

C’est sur un stand commun à ETC et High End que les visiteurs de Prolight+Sound auront l’opportunité de découvrir le logiciel en action et d’assister aux démonstrations réalisées par les chefs produits.
Vous pourrez les retrouver au Hall 12.1 de Messe Frankfurt, Stands B40, B41, B46, B47

 

Le Prix Opus de PL+S décerné à Vincent Lérisson pour Justice Woman Worldwide

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Tournée Justice, LD Vincent Lérisson

Les lauréats des « Opus – German Stage Award » de Prolight+Sound viennent d’être proclamés. Cette année, ce prix prestigieux a été attribué à deux projets. Dans la catégorie « Tournée – conception d’éclairage », le lauréat est la tournée « Woman Worldwide » du groupe français Justice.
Dans la catégorie « Théâtre – réalisation artistique et technique », le jury Opus a distingué la production théâtrale novatrice « The Parallel World » (Le monde parallèle), jouée simultanément au théâtre de Dortmund et au Berliner Ensemble.

Vincent Lérisson, concepteur lumière de la tournée Woman Worldwide

Ce prix honorifique est décerné chaque année à l’occasion de Prolight+Sound, à Francfort. Le jury et le conseil d’administration du prix sont composés de représentants de l’Association allemande des technologies du divertissement (VPLT) et de l’Association européenne des centres d’événements (EVVC), ainsi que d’experts, de représentants de la presse spécialisée et de Messe Frankfurt. Les responsables de ces projets recevront leur prix lors d’une soirée festive qui aura lieu le 4 avril.

Le deuxième Opus 2019 est attribué personnellement à Vincent Lérisson pour la conception innovante de l’éclairage de la tournée « Woman Worldwide » du groupe électro français Justice. En tant que concepteur lumière, Lérisson est un membre permanent du groupe.

© Sébastien Sacco

Le spectacle est quasiment dispensé du contenu vidéo souvent utilisé dans les productions scéniques de ce genre. En revanche, Vincent Lérisson s’appuie sur l’utilisation des technologies les plus récentes, une grande profondeur grâce à un éclairage concentré à partir des latéraux et de divers niveaux du plafond, ainsi qu’un timing extrêmement précis.

©Sébastien Sacco

Son impressionnant jeu de lumières bénéficie ainsi d’une symbiose parfaite avec les chansons jouées et les deux artistes.
Le sommet de sa conception réside dans les éléments de scène mobiles, des structures triangulaires, montées sur des Media Spinner Robe.
Sur chacun des trois côtés ont été installées différentes surfaces : un miroir, un Chromlech Elidy et une surface vidéo avec un espacement de pixel de 6 mm.

Un autre élément du spectacle est constitué par les murs de d’amplis guitare Marshall, plus courants dans les concerts de rock, qui élargissent optiquement la scène et qui, au cours du spectacle, créent la surprise en devenant eux-mêmes des sources de lumière.
La scénographie est extrêmement efficace pour la surface utilisée. Elle ouvre l’espace et encadre les artistes qui, devant les Chromlech Elidy, apparaissent souvent à contre-jour.

© Sébastien Sacco

La tournée mondiale « Woman Worldwide » a démarré en mars 2018 à Bogotá. Des représentations ont ensuite eu lieu dans plus de 20 pays sur les cinq continents.

Catégorie théâtre – réalisation artistique et technique : « Le monde parallèle »

Deux théâtres, deux scènes, deux auditoriums avec deux publics dans deux villes différentes, qui font comme s’ils étaient un seul. « Le monde parallèle » est une pièce qui raconte l’histoire d’une personne, de la naissance à la mort. Les étapes présentent l’intrigue dans des directions opposées (naissance-mort, mort-naissance).

Les fils ténus de l’intrigue ne se croisent qu’une seule fois, au milieu de la pièce. Les deux groupes théâtraux sont en contrepoint réciproque. A ce moment, toutes nos certitudes concernant notre existence chancellent. Les lois naturelles deviennent insensées, les images de la réalité se mettent à vaciller.
Au théâtre de Dortmund et au Berliner Ensemble, sept acteurs occupent chaque scène. Ils sont filmés et portent des micros. Ce qu’ils disent et ce que les caméras captent peut être visionné en temps réel sur un écran dans l’autre ville.

Dans chacun des théâtres, en même temps que l’histoire sur l’écran, le public voit ce qui se passe « en vrai » sur « sa » scène. Le fait que les acteurs jouent en parallèle et interagissent les uns avec les autres est rendu possible car le retard n’est que d’environ 0,3 seconde, donc à peine perceptible.
Avec cette production, Kay Voges poursuit avec constance dans la voie qu’il s’était ouverte il y a déjà de nombreuses années : le développement d’un nouveau langage théâtral faisant des médias modernes une partie entière du contenu et en les intégrant dans l’esthétique générale.

Plus d’infos sur le site Prolight+Sound

 

Chauvet Professional présente la gamme de projecteurs PAR Ovation

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Depuis son introduction il y a quelques années, la ligne de luminaires LED ellipsoïdaux, Fresnel et linéaires Ovation de Chauvet Professional est très appréciée par les concepteurs d’éclairage depuis le West End de Londres jusqu’aux théâtres régionaux d’Australie et partout aux Etats Unis. À présent, la société élargit son catalogue d’éclairage scénique en présentant une série de PAR led dans la gamme Ovation.

Disponibles en versions RGBA-Lime, blanc chaud, blanc variable et UV, les nouveaux PAR intègrent un variateur à 16 bits, une lumière homogène à source unique, le RDM et la modulation à largeur d’impulsion variable. Tous les nouveaux modèles sont livrés avec des panneaux optiques interchangeables permettant d’obtenir des angles de faisceau moyens et larges, et ils acceptent les accessoires standards de mise en forme de faisceau de 7,5 pouces.

Les trois projecteurs non UV présentent également un IRC élevé, ce qui permet d’obtenir un éclairage plus réaliste pour les applications scéniques. Silencieux dans leur fonctionnement, ces nouveaux PAR ont la luminosité que les concepteurs attendent de la série Ovation.
« Nous sommes très heureux de pouvoir offrir aux concepteurs les performances du niveau des Ovation dans des projecteurs PAR à LED », a déclaré Albert Chauvet, PDG de Chauvet. « L’introduction de la série de PAR Ovation complète la gamme et nous permet de proposer une solution d’éclairage complète ».

La nouvelle ligne de projecteurs PAR Ovation comprend les modèles suivants :

L’Ovation P-56FC, doté du même moteur de leds RGBA-Lime que l’ellipsoïdal Ovation E-910FC, il est capable de produire des couleurs allant des pastels les plus subtils jusqu’aux saturations les plus violentes, ainsi que presque toutes les températures de blanc.

L’Ovation P-56WW a un rendement comparable à celui d’une lampe PAR 64 de 1 000 watts. Il produit un champ de lumière homogène et uniforme, à source unique en utilisant le même moteur à leds blanc chaud que celui qui équipe l’ellipsoïdal primé Ovation E-260WW.

L’Ovation P-56VW, ellipsoïdal, produit presque toutes les températures de blanc, avec un IRC et un CQS (Color Quality Scale) élevés. On peut affiner le réglage de la température de couleur du PAR pour avoir plus ou moins de vert, ce qui le rend idéal pour les studios de télévision. Il est équipé du même moteur led 6 couleurs que l’Ovation E-930VW.

L’Ovation P-56UV diffuse un champ de lumière ultraviolette (365 nm) homogène et uniforme avec une visibilité projetée minimale au moyen d’une source à led spécifique.


« Notre objectif est d’élargir les possibilités créatives des concepteurs », ajoute Albert Chauvet. « C’est notre philosophie de conception, et nos projecteurs PAR sont le reflet de cet engagement ».

Et d’autres informations sur le site Chauvet Lighting.com et sur le site Chauvet Lighting France

 

Le pupitre LightShark suit la tournée de célébration d’Adele par Katie Markham

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Pour Black Cat Audio, qui fournit actuellement le support technique à la tournée de célébration d’Adele dans les théâtres « Someone Like You (The Adele Songbook) », le pupitre LightShark, compact et polyvalent est parfait.

Katie Markham, brilliantly impersonating Adele.

Someone Like You (The Adele Songbook) est un concert live qui célèbre la musique de l’une des meilleures auteures-compositrices-interprètes de nos générations. Conçu et produit par Chameleon Music Marketing, le spectacle de renommée internationale met en vedette Katie Markham à la tête d’un groupe de six musiciens de grand talent avec les succès d’Adele.
Black Cat Audio cherchait une console d’éclairage compacte, rapide à installer, facile à utiliser et capable de prendre en charge une grande variété de lieux, depuis les centres artistiques de 350 places jusqu’aux salles de 2 000 places.

Black Cat Audio’s lighting engineer Karl Thompson.

« Nous avons envisagé un certain nombre de solutions, mais la console LightShark était la seule à remplir tous les critères », explique Adey Osbourne, directeur technique de Black Cat Audio. « Elle a beaucoup de fonctionnalités intéressantes que nous aimons beaucoup, comme une unité matérielle particulière avec des faders et un logiciel embarqué qui dispense de charger quoi que ce soit sur un ordinateur. Mais ce qui nous a vraiment décidés à l’acheter, c’est ce noyau que l’on peut contrôler à partir d’un ordinateur portable, d’une tablette ou même d’un iPhone. Pour un spectacle de tournée de taille moyenne, elle est parfaite car elle n’est ni trop grosse ni trop compliquée à exploiter. »

Ce spectacle de classe mondiale recrée précisément les albums 19, 21 et 25 d’Adele, qui ont tous trois battu des records, avec Chasing Pavements, Make You Feel My Love, Set Fire to The Rain, Someone Like You, Hello, Rolling In The Deep, Skyfall et de nombreux autres titres.
Someone Like You rend également hommage à plusieurs inspirateurs de la musique d’Adele, d’Etta James à George Michael en passant par The Cure. Basé dans le Northamptonshire, Black Cat Audio fournit des services d’éclairage et de son pour le spectacle depuis sa fondation.

« À la fin de l’année dernière, nous avons repensé le spectacle et décidé d’investir dans un peu de matériel, en particulier le LightShark », déclare Adey Osborne. « Au début de cette année, nous avons eu des répétitions, ce qui nous a donné l’occasion d’utiliser LightShark pour la première fois et de commencer à programmer des séquences. Depuis, on peaufine au fur et à mesure. J’aime beaucoup le fait qu’on peut très facilement créer des profils, et qu’on puisse le faire en cours de route ».

Katie Markham, brilliantly impersonating Adele.

Certains sites qui accueillent le spectacle disposent de leur propre système d’éclairage, mais Adey Osbourne a décidé de partir avec une configuration spéciale. « Nous utilisons notre propre kit de manière à assurer la continuité sur tous les sites », explique-t-il.
« Le LightShark contrôle tout, depuis la position et le mouvement des sources jusqu’aux changements de couleur, en passant par les gobos. Et tout cela peut se faire à partir de la console ou depuis une tablette ou un iPhone. Autrement dit, Karl Thompson, notre ingénieur lumière, a l’entière liberté de faire le tour de la salle pour voir ce qui se passe réellement plutôt que de rester coincé à poste fixe ».

Karl Thompson walking around the theatre during a rehearsal, and actually seeing what is happening.

Face au LightShark, les réactions ont été très positives. A chaque fois que la tournée arrive dans un nouveau lieu, les techniciens ont hâte de voir ce que ce système est capable de faire, ajoute Osbourne. « Je pense que cette console a un bel avenir devant elle, car elle est parfaite pour de nombreuses applications », dit-il.

« Elle convient parfaitement aux productions de tournée de taille moyenne comme la nôtre, mais elle a également beaucoup de potentiel dans les installations fixes comme les théâtres et les centres artistiques, ainsi que dans les discothèques et les lieux de culte. Pour son prix, elle est très puissante et je ne vois pas grand-chose d’autre qui puisse la concurrencer sur ce segment de marché. »


Plus d’infos sur le site du distributeur Freevox et sur le site Work Pro

Jean-Pierre Chapuis, figure haute en couleurs de la profession, a rejoint les étoiles

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Jean-Pierre Chapuis, figure de la profession, nous a quittés cette semaine à l’âge de 61 ans.
Fondateur à Villejuif des sociétés AudioCom en 1981, puis Masterlight en 1984, il a également officié comme ingé son (une passion qui ne l’a jamais quitté) à la console pour Alpha Blondy et d’autres artistes Reggae.

Il s’est aussi diversifié dans la distribution en devenant Point Expert Clay Paky & Pulsar pour la région Parisienne, du temps de certains salons à Rimini prétexte à dîners ou fiestas très … Felliniens.
Il a distribué également Stage Accompany (vous vous rappelez, les « Blue Box » actives avec le moteur à ruban ?), qu’il a du coup utilisé souvent pour des concerts Reggae à la Mutualité, lors de passages parisiens impromptus (normal, vu l’artiste) de Prince qui ne jurait que par cette marque hollandaise, ou dans de picaresques tournées africaines avec Alpha Blondy et autres artistes de la confrérie aux couleurs vert-rouge-rouge-ganja.
Ainsi, un concert très tendu dans le stade de Conakry en plein coup d’état s’était terminé en émeute, et il n’avait dû sa survie et celle de son équipe technique qu’à l’intervention des blindés …

Son sens de l’humour parfois un peu trash n’était pas du goût de tout le monde. Ainsi, à l’occasion d’un retour en France après un salon Plasa à Londres, un peu excédé par l’attente, il avait répondu froidement « une bombe » à la question habituelle « que transportez-vous » du policier anglais, et avait dû regagner la France en décalé, la frontière s’étant brusquement refermée devant cette réplique malencontreuse.

Il fut aussi en 1988 le premier président du Synpase, syndicat professionnel dont la vocation est la représentation et la défense des intérêts des Prestataires de Services de l’Audiovisuel Scénique et Évènementiel.

Ayant élargi ses activités ensuite dans les prestations événementielles, il a fondé il y a une quinzaine d’années Dream Team Services, distributeur de DSan (système de Cueing), et plus récemment Theatrixx et Lenkeng (interfaces et passerelles vidéo) et Nanuk (valises de transport hermétiques).

Ma dernière visite dans sa tanière labyrinthique de Villejuif il y a quelques années a été l’occasion de découvrir le dernier projet plus perso de Jean-Pierre, un home cinéma « top du top, no limit », dont il parlait avec sa gouaille et son enthousiasme d’éternel ado, son train électrique, quoi…

Jean-Pierre, outre son exubérance attachante et son flair pour « le matos qui tue », était aussi un dénicheur de talents, tant ses qualités humaines se conjuguaient avec l’esprit d’équipe et la satisfaction d’une prestation ou d’une installation accomplie avec d’autres passionnés.

Lors de l’inauguration des nouveaux locaux de CP&P France au sein de Masterlight à Villejuif en 1995, avec l’orchestre Tony Linares.

Ainsi, Xavier Demay, aujourd’hui Directeur de Dushow Paris, ainsi que Alain-René Lantelme, désormais Directeur Général Adjoint d’Axente ont été de longues années des piliers de Masterlight.

José Fernandes et Aline Briche (sa belle-fille et Manager) étaient ses proches collaborateurs au sein de Dream Team Services, et toute l’équipe de SoundLightUp se joint à leur douleur ainsi qu’à celle de Dominique, Tom, Julien et toute sa famille.

La cérémonie pour dire au revoir à JP a eu lieu le lundi 25 mars au funérarium de Valenton, en présence de 150 amis et membres de sa famille et de la profession.

 

Le Tarrantula Robe arrive chez Novelty

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Le groupe Novelty situé à Longjumeau, a récemment ajouté le Tarrantula à son catalogue de location déjà bien pourvu en projecteurs Robe, notamment des MegaPointe et BMFL Blade.
La demande de Novelty était claire : développer son parc de location en s’équipant d’un Wash à leds polyvalent de forte puissance. Beam Wash à effets, le Tarrantula remplissant toutes les cases a été retenu.

« Fortement inspiré du Spiider, la puissance du Tarrantula est monstrueuse grâce à l’ajout d’une couronne de sources qui double le flux pour atteindre plus de 20 000 lumens. Le Tarrantula reste malgré tout léger (à peine 21 kg) et facilement transportable en Flight-case de 2.
Pour sa polyvalence et son énorme puissance lumineuse, ce LED beam/wash aux multiples effets s’adapte à toutes les applications scéniques, notamment sur les festivals et les grandes scènes. » précise Vincent Bouquet, Chef produit chez Robe Lighting France.

Plus d’infos sur le Site Robe Lighting France

Et sur SoundLightUp : Robe tarrantule, une araignée au plafond de Prolight+Sound

 

Claypaky HY B-Eye plus génial que le B-Eye et 2 fois plus puissant

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Présentant les caractéristiques connues et reconnues qui ont fait du B-Eye un produit novateur parmi ceux qui ont le plus remis en question et renouvelé le concept des wash asservis à base de leds dans notre beau métier, le HY B-Eye repousse encore plus loin les caractéristiques de cette machine géniale.

Exemple d’application du B-Eye K20. Le HY sera deux fois plus lumineux. © Ralph@Larmann

Le HY B-Eye est une évolution du B-Eye, proposant aux éclairagistes une machine mise à jour, avec un flux de lumineux doublé et un nouveau hardware offrant davantage de versatilité à ce puissant faisceau. Là encore, comme dans le cas du B-Eye, Claypaky propose deux modèles. Ils sont tous les deux équipés de leds RGBW Osram de 40 W (contre 15 W dans les B-Eye K10 / K20) avec un blanc à 6000K.

Le nouveau HY B-Eye existe en deux versions : K25 et K15

Un K15, avec sa galette d’environ 25 cm de diamètre, est équipé de 19 sources, et un K25 avec sa galette d’environ 35 cm équipé de 37 sources LED.
L’ensemble des caractéristiques du B-Eye sont toujours là, efficaces et plébiscitées par les utilisateurs, avec le zoom de 4° à 60°, du gros bâton rectiligne jusqu’au wash monumental, et avec le fameux effet “vortex” de faisceaux animés par le zoom tournant.
Le HY B-Eye est également annoncé comme encore plus silencieux que le B-Eye, ce qui va le rendre encore plus apprécié en télévision ou au théâtre.

Autre exemple d’application du B-Eye K20. © Ralph@Larmann

Les capacités d’utilisation en matriçage sont toujours là, en mode simple avec des macros intégrées, ou pixel par pixel en l’utilisant comme une surface vidéo.
Le HY B-Eye inclut dans la gestion de ses sources, le protocole Kling-Net (ArKaos), pour une gestion optimisée et simplifiée des sources vidéo.
Côté pratique, l’objectif « Zoom » est rétractable automatiquement à l’extinction du projecteur, pour une remise en flight sans surprises.

Les premières machines devraient être livrées avant la fin avril autant dire que le monde de la lumière les attend avec impatience !

Et plus d’infos avec HY B-EYE K25, HY B-EYE K15.

 

Shure AD « X », ou comment une lettre change tout

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La fusée Axient Digital de Shure a lancé son deuxième étage, la gamme d’émetteurs numériques ADX, offrant une somme de perfectionnements et de fonctionnalités avancées où l’imprévu est désormais sous contrôle.
Les ADX sont compatibles avec les récepteurs AD4D et AD4Q. Cette nouvelle famille comporte deux émetteurs mains, l’ADX2 et l’ADX2FD et deux émetteurs ceinture ADX1 et ADX1M.

Leur particularité est le pilotage à distance et en temps réel de tous les paramètres grâce au point d’accès ShowLink Diversity, la détection et l’évitement des interférences par le changement automatique des fréquences, le tout avec des performances RF de premier plan et une bande passante étendue jusqu’à 166 MHz.
Par ailleurs, tous les émetteurs fonctionnent avec des accus Lithium ion offrant plus d’autonomie et pouvant être rechargés via différents modèles de chargeurs contrôlables en réseau.

Incontestablement les deux vedettes sont le micro bodypack ADX1M et l’émetteur main ADX2FD.
Le premier est sans antenne, minuscule, étanche et capable de changer de fréquence en une fraction de seconde en cas de parasitage.
Le second est un monstre de sécurité embarquant 2 émetteurs séparés, la capacité de changer malgré tout lui aussi de fréquence à la volée et pouvant offrir une sécurité incomparable par l’utilisation de deux fréquences ou bien par la mise en pont des deux amplis et la possibilité d’atteindre sur une seule 50 MW.
Bien entendu il peut aussi être reçu par l’AD4Q en Quadversity à savoir par 4 antennes soit pour éliminer toute zone d’ombre, soit pour couvrir deux zones distinctes. La liaison ultime dite, ceinture, bretelles et colle. Ces 4 émetteurs fonctionnent avec des accus Lithium ion et un ensemble de chargeurs en réseau rendent leur emploi extrêmement simple.

Un film constructeur résume l’ensemble de ces points et montre d’autres possibilités :


Pour tout savoir sur la gamme Shure Digital, vous pouvez aussi :


Et d’autres informations sur le site Algam Entreprises

Solutions ADAM HALL pour l’installation présentées à l’ISE

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Jean Dominique Malgoire (Directeur des ventes France) qui nous a gentiment guidé sur le stand Adam Hall et présenté les nouveaux produits.

Lors de l’ISE, le groupe ADAM HALL a présenté :

– De nouveaux amplificateurs dédiés installation sous sa marque LD Systems, avec les séries IPA et IMA.

– Des enceintes versatiles pour l’extérieur, série DQOR.

– Une version colonne active MAUI pour installation fixe, la MAUI I1.

– Ainsi qu’un projecteur d’extérieur Cameo Zenit W300 dans la lignée du modèle Zenit W600.

La série d’amplificateurs IPA est constituée à l’heure actuelle de deux modèles (plus options) 4 canaux, IPA 412 (4 x 120 W) et IPA 424 (4 x 240 W), avec traitement de signal intégré grâce à un module DSP.
En option une carte d’extension permet de contrôler les amplis via Ethernet (notamment tous les paramètres DSP) et d’assurer la connectivité AoIP DANTE. En version de base, ces amplis utilisent une alimentation conventionnelle avec un transfo torique par canal, mais une amplification classe D avec des sorties basse impédance (4 ohms min) et ligne 70/100 V.

Le 4 fois 2 x 240 W IPA424 intègre un transfo torique par canal et une amplification classe D avec sorties basse impédance et ligne 70/100V. Une carte DANTE optionnelle est disponible.

La section DSP propose des fonctionnalités de filtrage PEQ (avec bibliothèque de haut-parleurs associés), filtres dynamiques, mélangeur matriciel, sélecteur de source prioritaire et délai. Via un bus CAN (Control Area Network), la série IPA peut également communiquer avec des équipements distants et des microphones d’annonce.

L’IMA30, au format demi-rack 19’’ 2U, vu de face…

Premier membre de la nouvelle série IMA d’amplificateurs mélangeurs pour installation fixe, le modèle IMA30 offre des options d’E/S polyvalentes et une commutation prioritaire multi-niveaux pour les applications commerciales ou industrielles.
Dans son châssis compact format ½ rack 19’’ 2U, le modèle IMA30 propose deux entrées micro/ligne avec sélecteur d’alimentation fantôme +24 V=, deux entrées ligne stéréo (CD, ligne) et une entrée Bluetooth intégrée, permettant de connecter des sources musicales, ainsi qu’une entrée prioritaire d’annonces.

… et de dos, accepte de nombreuses sources micro-ligne et intègre un module bluetooth.

Il propose également une sortie 30 W/4 ohms et une sortie 70 V/100 V, avec correction graves/aigus.
Un sélecteur basse/haute impédance sépare complètement le signal de sortie de puissance du transformateur, permettant ainsi d’obtenir la meilleure réponse en fréquence pour les applications à basse impédance.
Le modèle IMA30 peut être associé à des amplificateurs externes, des caissons de basse, via sa sortie ligne auxiliaire. Le modèle IMA30 offre quatre niveaux de priorité de sources et un mode de veille automatique activable conforme certification Energy Star.

la série d’enceintes étanches DQOR ici avec le modèle 3’’ et le 5’’. Avec le système de fixation fourni, on peut les orienter facilement pour optimiser la zone de couverture.

La nouvelle série d’enceintes 2 voies en coffret composite DQOR se destine aussi bien à un usage en extérieur qu’à l’intérieur et comporte trois modèles en 3, 5 et 8 pouces pour le woofer.
Ces enceintes sont proposées en impédance nominale 8 ohms ou 16 ohms ou encore en ligne 70/100 V avec transfo pour adapter la puissance.
Tous les modèles sont disponibles en noir ou en blanc.

Un ingénieux système de fixation avec rotule et mécanisme de verrouillage « Slide-and-Lock » permet à la fois de dissimuler les câbles et d’offrir une orientation de 27° dans le plan vertical et de 45° en azimut.

Le système de fixation–raccordement « slide-and-lock » en trois vues, présenté par Jean-Dominique.


La colonne active MAUI I1

Pour être utilisable en installation fixe, l’enceinte colonne active MAUI a été retravaillée et adaptée aux besoins particuliers des concepteurs et intégrateurs.
Ce modèle MAUI I1 est doté de neuf transducteurs 3’’ large bande et de deux tweeter 1’’ à moteur néodyme, avec un filtre répartiteur intégré et une puissance embarquée de 120 W RMS sous 8 ohms.
Le guide d’ondes haute fréquence, optimisé par BEM acoustique (Boundary Element Method), permet un ajustement précis de la dispersion verticale. Pour garantir une intégration dans des systèmes à tension constante, MAUI I1 dispose également d’un sélecteur 8 ohms/70 V/100 V avec des sorties à 60, 30, 15 et 7,5 W.
Une lyre de fixation permettant un montage mural ou au plafond est incluse.

Enfin côté lumière, le projecteur (d’extérieur, IP65) Cameo Zenit W300 produit un flux de 10 000 lumens avec ses 21 LED RGBW de 15 W.
Sans diffuseur, l’angle de faisceau est de 21° mais des accessoires optionnels qui se fixent facilement grâce au support de filtre SnapMag (par aimants), permettent d’obtenir d’autres angles de faisceau.

Le W300 intègre un transmetteur W-DMX 2,4 GHz avec commandes via RDM, DMX ou encore une télécommande infrarouge.


Et d’autres informations sur le site Adam Hall

Rendez-vous à Prolight+Sound 2019, du 2 au 5 avril à Francfort

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Tous les regards seront tournés vers Francfort où, du 2 au 5 avril, Prolight+Sound y présentera les nouveautés et dernières tendances du secteur de l’événementiel et de la technologie des médias.
Le salon proposera également aux experts de l’industrie comme aux néophytes un programme didactique plus complet que jamais. Les principaux acteurs techniques de tous les segments de l’industrie du spectacle et de l’événementiel y présenteront leurs nouveaux produits. Voir la liste ici.

Comme précédemment, Prolight+Sound ouvrira ses portes durant quatre jours ouvrables (du mardi au vendredi), soulignant ainsi son positionnement pro. Ainsi programmés, les deux salons sont voués à renforcer les synergies et à mieux refléter les souhaits des visiteurs et du marché international.

Cette année Prolight + Sound se tiendra en parallèle durant la totalité des quatre jours avec Musikmesse, le plus grand salon européen de l’industrie musicale.

En 2018, Prolight+Sound et Musikmesse ont enregistré une fois de plus une augmentation de leur rayonnement international en accueillant des visiteurs de 152 pays au total.

Un nouveau Hall pour Prolight+Sound : les avantages

Le parc des expositions de Francfort s’est enrichi d’un nouvel atout architectural : le Hall 12. Tout nouveau, c’est le bâtiment le plus grand et le plus moderne du parc, il dispose de 33 600 mètres carrés (bruts) d’exposition et offre un cadre de premier ordre pour la présentation de produits et solutions dans les domaines de l’éclairage, de la scène et du divertissement.

De plus, le Hall 12 complète le système de passerelles entre halls, permettant d’accéder au Hall 8.0 Audio, distant de seulement 130 mètres. Pour les visiteurs, le regroupement de l’ensemble du domaine audio, son et enregistrement, depuis les systèmes de sonorisation mobiles jusqu’aux installations permanentes en passant par les studios et la technologie radio se traduira par beaucoup moins de marche.

Des distances courtes entre les halls

Les secteurs des leds et de la technologie des médias conservent leur place traditionnelle dans le Hall 4.0, avec l’adjonction d’un espace spécial dédié à la protection et à la sécurité des événements. Hall le plus central du parc des expositions, il se trouve à quelques pas de l’entrée « Torhaus ».
Il est également à proximité immédiate de la « Zone de réseautage » située dans le Hall 4.1, le nouveau pôle d’affaires du salon. Il propose un concept de salon élaboré, avec des plateaux de conférence et des espaces de restauration, et offre ainsi d’excellentes conditions pour les discussions professionnelles.

Savoir ce qui fait bouger l’industrie

Les attentes vis-à-vis des productions modernes ne cessent de croître, et, avec elles, les exigences imposées aux professionnels du secteur. Le programme de séminaires de Prolight+Sound offre de précieux renseignements provenant d’experts de l’industrie.

Nouveauté Prolight+Sound 2019, les séminaires CAVIS Congress for Audio Visual Integrated Systems (Congrès pour les systèmes audiovisuels intégrés) se concentreront sur le marché en croissance des instals fixes.
Ils vont donner aux exposants la possibilité de présenter des projets et des produits adaptés. Les sociétés ARRI, Audinate, ETC, Holoplot, Lightact et Meyer Sound ont confirmé leur participation.

Le nouveau forum Broadcast + Production Forum (5 avril) fournit une plate-forme destinée aux tendances technologiques telles que la transmission sur IP, la lecture virtualisée et le streaming UHD. Les fabricants de caméras, liaisons radio, encodeurs de flux, mélangeurs d’images, panneaux de diffusion et applications audio spécialisées présenteront leurs solutions au cours d’exposés de 45 minutes.

©Jean-Luc Valentin

Après leur première édition réussie en 2018, les séminaires « The Future of Music and Audio Technology (L’avenir de la musique et du son) » seront étendus et couvriront notamment des sujets qui ont un impact décisif sur l’industrie musicale mondiale, comme l’intelligence artificielle, l’intégration d’applications et les objets portables (wearables) pour les musiciens.
Programme organisé par Advanced Audio + Applications Exchange (A3E) et qui aura lieu le 4 avril.

Le « Forum sur les technologies immersives (Immersive Technology Forum) » est également reconduit et même prolongé sur quatre jours. Les entreprises du secteur des technologies de l’événementiel et des médias fourniront des informations sur les meilleures pratiques en matière d’audio 3D et spatial, de réalité virtuelle et augmentée, de projection sur 360° et d’holographie. Holoplot, L-Acoustics, Out Board, ShowTex et Visoso participeront à ce programme.

©Robin Kirchner

Pour la première fois, Prolight+Sound collabore avec les organisateurs du Sample Music Festival (Festival de l’échantillonnage musical). Akai, Denon DJ, RANE, Ortofon et Mixars dirigeront des exposés dans un espace particulier du foyer du Hall 4.0.
D’autres sociétés, telles qu’Ableton et Native Instruments, présenteront leurs nouveaux produits dans le cadre d’ateliers et de démonstrations. Schenker Technologies est le principal sponsor officiel du « Sample Music Festival Area ».

Avec l’Audio Makers Square, Prolight + Sound et Musikmesse instaurent un espace spécial pour la communauté internationale du DIY. Les visiteurs y trouveront tout ce dont ils ont besoin pour construire leurs équipements audio et pourront participer à des ateliers de construction audio. La zone est organisée par MakeProAudio GmbH et divers partenaires.

Une autre première est la collaboration avec les organisateurs du Music Tech Fest.
Le programme comprend une ‘Innovation Masterclass’ avec le compositeur primé Reeps One et les ‘MTF Labs’, lors de laquelle les leaders de l’innovation dans le domaine de la production musicale transmettront leurs connaissances.

Le programme est complété par un « Trackathon » de 24 heures au cours duquel de jeunes futurs musiciens produiront et interpréteront des chansons. Le « Trackathon » est animé par la compositrice, productrice et multi-instrumentiste Martine-Nicole Rojina.

Au cours de l’International Event Safety Conference (I-ESC) conférence internationale sur la sécurité des événements, qui aura lieu le mercredi 3 avril, des conférenciers de renom se réuniront sur la Circle Stage, dans le Hall 4.0.

Ils débattront de l’actualité de la sécurité des événements au travers de conférences et de réunions satellites, tout en facilitant la participation du public. Pour la première fois, le programme se déroulera entièrement en anglais. Le conférencier principal sera Donald Cooper, directeur exécutif d’Event Safety Alliance.

Evénement majeur du salon, la Conférence Prolight+Sound (du 2 au 5 avril) mettra en lumière les principaux aspects de sujets importants pour l’industrie : éducation et formation, normalisation et obligations légales, et utilisation innovante de la technologie, autant sur scène que pour les installations audiovisuelles.
Des représentants d’entreprises et d’organisations telles que Gerriets, Neumann & Müller, Showtex, l’Université d’informatique de Copenhague, l’Association allemande des technologies de divertissement (VPLT) et l’Association Européenne des Centres d’Evénements (EVVC) figurent parmi les intervenants.

Une première mondiale pour les visiteurs de Prolight + Sound et Musikmesse est le Spectacle audio de concert vintage avec les événements marquants des systèmes de sonorisation de concert de quatre décennies.
Plus de 200 expositions sur une zone spéciale de Forum.0 montreront à quoi ressemblaient les systèmes de sonorisation des années soixante, soixante-dix, quatre-vingt et quatre-vingt dix. Plusieurs de ces anciens systèmes seront en situation.

Chaque jour de l’événement, un panel de discussion audio sera créé sur cette décennie au cours de laquelle des ingénieurs du son de cette période expliqueront le matériel utilisé à l’époque et répondront aux questions des visiteurs.
Parmi eux, Hans-Martin Buff, ex-ingénieur des studios Prince, Jon Caffery (Division Joy, Sex Pistols) et Michael Baur (Rammstein), et bien d’autres. Le programme complet ici.

Et plus d’infos sur le site Messe Frankfurt

 

Un joli Profile Robe T1 créé sur mesure pour le broadcast

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Spécialement destiné à l’éclairage précis des plateaux de TV, à soigner des captations et prises de vues de concert, le T1 (prononcez T-One à l’anglaise) est le dernier petit bijou du constructeur Tchèque. Il a été développé suivant les préconisations et les demandes pointues des directeurs photo.

Au programme, moteur de leds 5 teintes, module couteaux et des options inédites d’accès directs à la colorimétrie qui font déjà l’unanimité des dir phot ! C’est en effet par son moteur de leds de 550 W à multiples couleurs que le T1 se distingue de la concurrence, 5 pour être précis.

Un équilibre de rouge, vert, bleu, ambre et « lime » (vert-citron), gérés en natif qui permet toutes les couleurs possibles en additif, mais également d’offrir des caractéristiques colorimétriques tout à fait spéciales et garantit le respect des couleurs.

Robe a mis un accent tout particulier sur l’IRC, qui va permettre à l’éclairagiste de télévision d’obtenir la lumière satisfaisant à ses besoins précis, sans avoir besoin de recourir à des ruses de Sioux. En effet, T1 délivre une lumière dont l’IRC peut être ajusté de 77 à environ 90 par simple action d’un canal DMX.
La lumière est stable. Toutes leds alimentées à fond en blanc, le flux se stabilise en moins de 5 minutes. Dans les deux modes de contrôle les plus étendus, la fréquence d’alimentation des sources leds est ajustable finement de 300 à 2400 Hz. Deux canaux DMX sont affectés à une correction des « verts » (minus green) proportionnelle et active.
Bref, si vous avez de la lumière qui flicke aux caméras, ou si vous révélez une couleur abominable avec le T1, c’est que c’est un effet que vous voulez obtenir… mais il faut vraiment le faire exprès pour se louper… Aucune autre machine à notre connaissance ne dispose d’autant d’outils de réglage accessibles aussi facilement.

Construction du T1

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La construction de la machine est au standard des grands classiques de Robe. Le design élégant et fin rappelle les autres modèles de la marque. Le T1 est compact et équilibré. Il pèse moins de 25 kg et son transport est facilité par deux poignées situées sur sa base.

Le nez du T1 avec son porte filtre.

La belle pièce d’optique que constitue la lentille de sortie est étonnamment pourvue d’un porte-filtre, accessoire peu courant sur un automatique, surtout pour un modèle censé offrir de multiples et abondantes capacités dans l’exercice difficile du contentement des directeurs photos les plus tatillons…
En tout cas, ce porte-filtre ne manquera pas de rassurer quelques anciens, qui ne jurent que par leurs frosts spécifiques ou leurs astuces ultra secrètes.

La base toute petite et fine, comporte d’un côté le panneau de connectique, et de l’autre, l’afficheur tactile du menu, ses 4 boutons d’action, et un port USB permettant les mises à jour du software de l’engin. Le dessous du socle reçoit les encoches de fixation des oméga d’accroche, et un point d’accroche pour l’élingue de sécurité.

Le panneau de connecteurs.
Le display, ses boutons de contrôle et la prise USB pour la mise à jour du software

Tout se démonte ou presque, à l’aide d’un tournevis cruciforme. Les deux larges capots qui entourent la tête se retirent à l’aide de deux vis quart de tour imperdables. Détail intéressant, l’intérieur de la partie avant de la tête, contenant les effets, est quasiment hermétique à toute intrusion.
Point de grille, point de ventilation avec ou sans filtre, toute cette partie n’est pas concernée par la moindre turbine, celle-ci étant exclusivement destinée à refroidir l’arrière du module LED. Ça permet donc de réduire l’introduction de poussières vers les lentilles et les modules d’effets. Avant même de parler d’entretien, on sait qu’il sera bien plus réduit que sur d’autres machines et c’est très bon point.

La machine « vide » de ses modules
La machine « pleine » de ses modules

Les plateaux de télévision en France étant étonnamment et presqu’exclusivement attachés à de calamiteuses machines à brouillard à huile et compresseur, les prestataires qui fournissent la télé savent à quel point les appareils reviennent ruisselants d’huile en interne. Le T1 présente donc un sérieux avantage en termes de maintenance qui sera probablement réduite.

La sortie de boîte à lumière. On voit l’optique alvéolée qui guide la lumière.

La partie arrière est occupée par le module des sources leds. Elles sont montées sur 3 faces internes de la boîte à lumière en forme de parallélépipède et dirigent leur flux à travers des lames dichroïques disposées en croix. Le mixage de lumière en sortie est ensuite collimaté par une optique alvéolée qui canalise le flux vers la tête et ses effets.

L’arrière de la boîte à lumière, avec le refroidissement des sources leds

De larges radiateurs traversés par un beau réseau de caloducs entourent la boîte à lumière. Deux ventilateurs poussent l’air frais vers les radiateurs, et deux autres, sur l’autre face, extraient l’air chaud.

Les trois modules, un pour les gobos, un pour les couteaux et l’iris, et un pour la partie zoom / focus + frosts et prismes, se démontent tous et assez facilement. Ils sont installés comme des cartes sur slot.

Le frost interchangeable aimanté

Chaque module est fixé par deux vis imperdables et raccordé à l’électronique par des petits connecteurs, sauf le module couteaux, qui en plus, bénéficie d’un traitement particulier puisqu’il a également une connexion de deux fils volants sur un bornier à vis de type « domino » ! Voilà le type de solutions peu industrielles que l’on peut rencontrer quand on teste le prototype d’une machine.

Pas de module couleur dans la tête puisque, comme vous le savez, on est en présence de sources leds qui gèrent les couleurs en natif. Mécaniquement ça représente quelques avantages, comme celui d’éviter la présence d’une complexe et lourde mécanique de trichromie et de roue de couleurs.

Module gobos et roue d’effets.

Le module placé en sortie de la boîte à lumière comporte la roue d’animation et la roue de 7 gobos verre rotatifs qui se démontent facilement à l’aide d’un petit clip situé au fond du barillet.
Sur ce module se trouve également une petite lentille dont le réglage très précis réalisé à l’usine permet d’aligner le faisceau.


Les gobos montés sur supports clipsables

Les gobos sont sur de petits barillets extractibles juste clipsés autour de la roue crantée qui les maintient en place. Ainsi il est facile d’en enlever un pour le remplacer tranquillement et venir replacer le système dans son logement sur la roue, sans démonter la lyre pour autant.

Le module couteaux

Le module iris / couteaux arrive ensuite avec ses astucieuses biellettes, tel qu’on peut le retrouver sur différents produits de la marque et dont la versatilité n’est plus à démontrer. L’iris, avec sa quinzaine de lames, vient compléter le système au cœur du module couteaux.

Le module à l’avant comporte le zoom et le focus, ainsi que les frosts et le prisme. On peut noter le soin apporté à certains détails comme certains éléments de visserie ou de tringles alu recouverts de feutrine noire pour éviter tout reflet malheureux.
Les bras motorisés des frosts et du prisme à 6 facettes ont été installés directement sur les éléments optiques en mouvement et peuvent ainsi s’insérer dans le faisceau quelle que soit leur position sur le train optique. Exit les compromis qu’on a parfois pour obtenir tel ou tel effet à différentes ouvertures de zoom. Aucun conflit mécanique n’est possible ici. Ça marche dans tous les cas de figure. Le prisme est rotatif. Un petit moteur déporté l’entraîne via une courroie.

Le module focus / zoom / frost / prisme

Les deux frosts sont équivalents à un 132 et à un 119 de Rosco, le 119 étant interchangeable aisément car mis en place par simple aimantation, avec d’autres frosts fournis en option chez Robe
Tous les éléments de ce module (lentilles de zoom, focus, frost, prismes…) sont tellement accessibles qu’il n’y aura probablement pas besoin de le démonter pour effectuer le nettoyage habituel lors de la maintenance standard. La conception est réellement bien fichue.

Dans les bras de la Robe

Les bras se démontent également très facilement à l’aide de quelques vis imperdables, et laissent découvrir d’un côté la motorisation TILT avec son renvoi par courroie et son réglage de tension via une poulie sur élément maintenu par ressort, le moteur prenant place dans le bas de la lyre. Le démontage d’une plaque de maintien sera nécessaire pour remplacer éventuellement la courroie si le besoin s’en fait sentir. L’autre côté du bras comporte le passage du câblage depuis le socle et jusqu’à la tête.

Le socle, l’alim.

Le socle est très dense et très compact. Il abrite deux d’alimentations bien spécifiques, une pour les sources leds, et une pour la motorisation.
Le display est tactile, mais il est aussi contrôlable par 4 boutons. Il est alimenté par batteries ce qui permet de configurer la machine hors tension.

Menu, une gestion classique et efficace

Le menu est clair et simple d’accès. La page « Addressing » permet de configurer la machine, à commencer par simplement l’adresser en DMX sur les 3 différents modes dont elle dispose pour être pilotée. On peut aussi déterminer les configurations et assignations des différents autres modes de gestion possibles : ArtNet, sACN, MA-Net.

Avec le menu « Info », on accède aux informations sur l’état de la machine, le nombre d’heures total de fonctionnement, le nombre d’heures total de fonctionnement du module leds, l’état de température de ces derniers (carte par carte, s’il vous plaît !), les différents repères de maintenance, etc…

Le menu « Personnality » permet de déterminer les différentes options de fonctionnement du T1. On peut ici configurer les courbes de dimmer, le mode simulation d’une lampe tungstène (6 courbes, une en réponse immédiate, et 5 simulant une lampe à filament, allant du type 750 W jusqu’à 2,5 kW), la sélection du mode de mixage couleur (RGB, CMY ou chromatique), les inversions PAN et TILT, le mode normal ou « théâtre » qui va gérer le bruit avec une réduction drastique de la ventilation, etc. Bref, un menu très complet. Sans oublier qu’un bon nombre de fonctions sont réglables à distance, même sans RDM, juste par le sixième canal DMX « Special Fonction ».

Et la lumière ça dit quoi ?

Pour attendre la stabilité du flux nous commençons par le derating.
Toutes leds du projecteur allumées à pleine puissance, nous mesurons la valeur de l’éclairement au centre du faisceau à froid, T0, puis à 30 secondes qui sert de valeur maxi de référence.
Et ensuite toutes les 5 minutes jusqu’à obtenir la stabilité de l’éclairement. On en déduit le temps de stabilisation du flux lumineux ainsi que sa valeur minimale à chaud. La T1 se stabilise en moins de 5 minutes avec une atténuation de 9 %.

Mesures faisceau serré au plus petit net

Positionné à 5 mètres de la cible, nous mesurons un angle de 8,9°. L’éclairement au centre à froid 23 220 lux  (21 520 lux après derating). Le flux est de 10 000 lm à froid (9 080 lm après derating)


Mesures faisceau 20°

Pour un angle de 20°, notre valeur comparative, on mesure 4 480 lux à froid au centre (4 100 lux à chaud), et après nos calculs on obtient un flux de 9 520 lm à froid (8 710 lm après derating).


Mesures faisceau large au plus grand net

Le plus grand net correspond à un angle de 48°. Au centre on relève un éclairement 825 lux à froid (753 lux à chaud) et l’on calcule un flux de 9760 lm (8 920 lm). Le flux du T1 est tout à fait honorable concentré sur les capacités d’adaptation aux exigences de la captation vidéo ou télévision.
Ce projecteur diffuse une lumière impeccable, une gestion de l’IRC ultra-souple et fiable, une gestion de la température de couleur précise et infaillible. L’équilibre global est vraiment très intéressant, car le flux est globalement identique sur toute la plage du zoom.

Le zoom
Nous mesurons une plage de zoom de 8,9° au plus petit net jusqu’à 48° au max. Ce zoom est rapide et précis, on aime. Le faisceau est très homogène, la répartition de la lumière a été remarquablement bien travaillée.

L’excursion du zoom du plus petit au plus grand net

Quant au focus, rien à dire. Le net est parfait, la focalisation des effets se fait sur la majorité de la plage d’ouverture de zoom et sur une distance tout à fait utile et raisonnable. Que ça soit sur la roue de gobos / animation et même avec l’adjonction de prisme, R.A.S.

Le faisceau du T1, avec différentes ouvertures, depuis l’iris jusqu’au zoom large.

Le dimmer
Le dimmer est une commande qui agit directement sur la puissance des leds. Nous avons tracé la courbe « square » qui est la plus utilisée. Elle est splendide, régulière et lisse.

Courbe du dimmer « Square » de 0 à 100 %
Courbe du dimmer « Square » de 0 à 10 %

On peut également, comme c’est le cas sur le DL7S, configurer la machine pour que ses sources répondent en simulant l’inertie du filament de différentes ampoules (les halogènes 750 W, 1 kW, 1,2 kW, 2 et 2,5 kW), dont les caractéristiques sont émulées à en bluffer un éclairagiste de théâtre !


Nous arrivons dans « le vif du sujet » les couleurs

Comme vu précédemment, le T1 a 3 modes. Les deux premiers modes, en 49 et 33 canaux, gèrent les couleurs en CMY ou RGB. Le mode 1 est simplement plus étendu que le 2 par l’ajout de canaux de contrôles fins supplémentaires, certains étant doublés pour l’usage en 16 bits.
Le troisième mode de 53 canaux est assez semblable au premier mode, à ceci près qu’il gère les couleurs différemment, en donnant accès à chaque couleur native du T1. Pour moi, s’agit d’un mode d’accès total type « laboratoire » mais qui n’apporte pas grand-chose à l’éclairagiste en encodage sur site. Les deux premiers modes permettent également d’exploiter pleinement les capacités de la machine, et finalement dans 90 % des cas, c’est ce qui va compter.

Les couleurs sont très belles, elles sont riches et saturées pour les couleurs denses, et toutes les teintes intermédiaires sont magnifiques également. Les CTO sont remarquables, l’équilibre des sources permet toutes les nuances de pastels possibles et imaginables.

Les couleurs natives du T1

Robe propose aussi son système « data swatch » (uniquement en modes étendus) qui permet sur un canal (et si la librairie est bien faite sur la console, c’est plus simple !) de sélectionner 237 couleurs parmi les plus utilisées, des « références » standard qui vont permettre de gagner du temps selon les demandes des directeurs photo. Si on vous demande un 120 ou un 204, pas besoin de bricoler « à l’œil » et de proposer votre sauce qui sera ensuite validée ou modifiée, vous avez la possibilité d’appeler directement la couleur du nuancier.
En plus elles ont l’air de correspondre assez précisément. Si on prend en compte la stabilité de la lumière du T1, il est probable que dans le cas présent, ce qui a toujours été un gadget plus ou moins précis, soit en fait un réel outil fiable. Le CTO étant électroniquement géré pour être considéré comme indépendant du choix de couleur, là aussi aucune surprise, c’est top !

Le CTO variable

Ajoutons également que parfois certaines machines à leds laissent voir de petites irrégularités dans un faisceau de contre vu en volumétrie, suivant les valeurs de zoom. Ici, comme il s’agit de couleurs gérées directement à partir des sources et que l’optique tient vraiment la route, le faisceau est homogène quelle que soit l’ouverture de zoom, quel que soit le positionnement du focus. Point de teintes différentes qui apparaissent sur les bords. C’est précis et net.
Nous arrivons aux réglages directement accessibles qui séduiront instantanément les directeurs photo. Sur deux canaux DMX, on va pouvoir gérer, sur la base de tout état lumineux, la température de couleur de façon tout à fait remarquable et linéaire. Sur un autre canal, on va pouvoir, simplement de 0 à 100 % déterminer l’IRC entre 70 et 90.

Si vous avez l’habitude d’avoir dans l’intercom les gens de l’image, vous pouvez leur donner toute satisfaction en quelques secondes, en leur fournissant instantanément ce qu’ils demandent. Et ces paramètres sont applicables immédiatement sur les machines et ce, pour l’ensemble des caractéristiques de lumière de l’appareil, car l’électronique tient compte de ces données quoi qu’on fasse d’autre sur le faisceau, y compris n’importe quel changement de couleur. Très fort.

Les gobos

Les 7 gobos sont rotatifs et indexables. Le choix de leur design laisse à envisager qu’ils ont été étudiés principalement pour de jolies projections car en volumétrie, ils fournissent quasiment tous le même effet de « breakup » plus ou moins fin…

Les gobos

La roue d’animation, faite de stries orientées à 90° les unes des autres est du plus bel effet et propose un réel huitième gobo.

La roue d’animation
Volumétrie avec les gobos

Le prisme à six facettes va permettre un bel étal de projection. Plusieurs machines projetant sur un fond, un cyclo ou un décor, avec le prisme, pourront créer des textures amples et larges.

Le prisme

Les frosts permettent de flouter soit légèrement, soit fortement le faisceau. Le mélange des deux, comme à l’accoutumée ne paraît pas apporter grand-chose mais il existe !

Les frost standards sur un gobo

L’iris, en dehors de ses capacités à ciseler le faisceau assure des effets très dynamiques. Il est très rapide et constitue un vrai plus pour créer des effets avec le T1.

Ça coupe de partout !

Le module couteaux reprend les bases de celui du DL7S qui est tout à fait remarquable. Modification intéressante cependant, les couteaux rentrent « droits » dans le faisceau. En général, sur les modules couteaux, les lames rentrent en biais dans le faisceau, et l’on doit faire tourner tout le module pour voir un « carré » (et non un losange, si on part d’une position droite, comme celle d’une face par exemple).
Dans le T1, le module est directement disposé pour obtenir une fenêtre perpendiculaire à l’axe de la machine, et l’amplitude de rotation est de 60° de chaque côté (120° en tout donc).

Effets de couteaux

La précision est aux rendez-vous, les couteaux vont vite, ils vont même très vite, et peuvent aussi bien jouer en effet qu’en découpe de zone d’éclairage. Mais on ne retrouve pas le canal dans lequel il y avait des macros d’effets de couteaux. Dommage. Comme pour tous les systèmes à fermeture totale, le net absolu n’est pas faisable sur toutes les lames, mais il peut au moins être très semblable sur les couteaux en vis-à-vis.

Les mouvements de la lyre

Sans surprise, la machine répond bien à toutes les commandes de déplacement. Pour une bestiole de cette taille, les mouvements peuvent être assez vifs et assurer des changements rapides de position. Le déplacement lent est propre et limpide, sans le moindre à-coup. Robe annonce que le T1 est équipé de son système EMS « Electronic Motion « Stabilizer » qui compense toute perturbation de mouvement.

Conclusion

Le T1 est un joli projecteur dont les caractéristiques de couleur et de lumière devraient faire l’unanimité auprès des directeurs photos et gens de l’image en télévision et en captation vidéo. Les réelles innovations apportées à la gestion de la colorimétrie, de l’IRC sont un vrai plus qui met le T1 dans une position à notre connaissance unique.
Cette souplesse d’adaptation aux conditions de prise de vue en fait une machine qui fera gagner un temps énorme dans ce domaine où les demandes sont de plus en plus pointues et spécifiques.

D’autre informations sur le site Robe lighting France

On aime :

  • Les capacités idéales d’adaptation de la lumière par rapport aux besoins d’une captation.
  • Les couleurs magnifiques.

On regrette :

  • L’absence de variété d’effets volumétriques

Tableau général

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High End Systems lance SolaFrame 1000

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Pour compléter sa gamme de projecteurs à découpe asservis, High End lance le SolaFrame 1000 qui partant d’un module de Leds de seulement 480 W, revendique un flux de 20 000 lumens en version Ultra-bright.

Il est doté d’un module de couteaux plein cadre, de 2 roues de gobos (rotatifs et fixes), d’un système multichromique CMY et CTO, d’un zoom 12°-40°, de roues de couleurs remplaçables et offre des effets spéciaux variables en continu.

Disponible en version Ultra Bright (CRI 70) et High CRI (>90), SolaFrame 1000 est équipé d’un filtre TM30 qui porte l’IRC du moteur Ultra-Bright de 70 à 85+.
Parmi les autres fonctionnalités figurent: un iris à 16 lames, un frost léger, un prisme X3 rotatif et un système de désembuage breveté de High End Systems : le “Lens Defogger”.

Sa taille, 72 cm x 460 cm et son poids de 31 kg, rapportés à ses performances, en font une machine particulièrement attrayante en moyenne portée dans une installation fixe ou en prestation.

Plus d’infos sur le site de son distributeur ETC France et sur le site High End Systems