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Eric Barthélemy et Yannick Bétis rachètent Régie Lumière et Pré-Vues

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Avec Régie Lumière et Pré Vues, dont la vente a été signée le 29 septembre 2015, Eric Barthélemy et Yannick Bétis ajoutent encore une corde hyper spécialisée à leur offre de prestation.
Discussion à bâtons rompus à Torcy avec les nouveaux propriétaires, le cédant Alfred Santilli connu sous le pseudo Frédo et les ex dirigeants de ON OFF et Phase 4. Ils sont tous là et ils ont une pêche d’enfer !

Autour de la table, José Tudéla, Guy Vergnol, André “Dédé” Mytnik, Jean-Marc Bauer, Yannick et Eric et “Frédo” Santilli. C’est drôle, il y en a 3 parmi eux qui ont débuté chez Régiscène avant de monter leur boîte et suivre des chemins parallèles qui se croisaient par complémentarité et amitié. Régiscène ! Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !

De Gauche à Droite : Guy Vergnol (ON OFF), Fredo Santilly (Régie Lu), Yannick Bétis, Eric Barthélemy, André Mytnik (Phase4), José Tudela (ON OFF) et Jean-Marc Bauer (Phase4).
De Gauche à Droite : Guy Vergnol (ON OFF), Fredo Santilly (Régie Lu), Yannick Bétis, Eric Barthélemy, André Mytnik (Phase4), José Tudela (ON OFF) et Jean-Marc Bauer (Phase4).

Pour ceux qui n’ont pas suivi la série, nous en sommes à la saison 3. Le projet d’Eric Barthélemy et Yannick Bétis, tous deux passionnés de musique, a été initié le 10 juillet 2014 par le rachat d’ON OFF, puis le 15 avril 2015 par celui de Phase 4 et maintenant Régie Lumière et Pré-Vues. Leur ambition : créer un groupe de d’ultra-spécialistes référents sur les métiers du son, du light et de la vidéo pour le spectacle vivant, l’audiovisuel et l’événementiel. Et c’est en bonne voie…

SLU : Vous avez défini un nom pour le groupe ?

Eric Barthélemy : C’est en cours, nous y travaillons tous ensemble, les anciens et les nouveaux. Cette question du nom de groupe est extrêmement importante et un peu symbolique, même s’il ne remplacera pas le nom des sociétés que nous allons conserver.
(Depuis notre entretien, le nom du groupe a été choisi, ce sera B Live, NDRL)

SLU : Régie Lu, le petit dernier, est arrivé. Ca a pris du temps !

Frédo Santilli : On a pris notre temps. Le temps de vraiment se connaître, le temps d’assimiler le projet de Yannick et Eric, qui nous avait très vite semblé intéressant.

Eric Barthélemy : Effectivement, nous nous sommes rencontrés pour la première fois le 13 juillet 2013. Fredo avait à cœur de s’assurer que notre projet respecte ce qu’il a construit pendant toutes ces années et permette à sa société d’avancer en suivant la même philosophie.

Frédo Santilli : Je vais faire un accompagnement sur au moins 5 ans.

José Tudela : C’est plus qu’un accompagnement. Nous restons réellement actifs !

André Mytnik : Nous allons travailler différemment dans l’avenir. Et sans pouvoir le définir encore d’une façon précise, on sait que la collaboration des anciens, les gens que nous sommes, avec les nouveaux, est une nouvelle façon de porter le projet final qui n’existait pas dans notre métier. Et puis trois d’entre nous, José, Fredo et moi, avons un point commun, une espèce d’ADN originel qui est Régiscène et finalement on se retrouve. Jean-Marc et Guy ont aussi une connexion ancienne par rapport au métier.

SLU : Donc vous êtes très attachés à l’entreprise

José Tudela : A la nouvelle qui est en construction, oui.

Guy Vergnol : C’est vrai que l’ADN est important, car nous sommes tous issus de la même formation. On s’est quittés, on a travaillé plus ou moins en collaboration sur certaines opérations, et l’on se retrouve vraiment sur un projet commun. Ca devient intéressant et c’est très motivant.

Frédo Santilli : Nous attendons aussi beaucoup d’Eric et Yannick pour donner un coup de boost à ce nouvel ensemble. Nous, les anciens, nous avons tous réussi à développer nos entreprises. Avec Yannick et Eric, nous avons maintenant une visions, une stratégie, un outil de travail sans commune mesure avec celui dont chacun de nous disposait jusqu’ici. Nous avons aussi leur énergie, leur capacité à professionnaliser nos approches, tout en respectant nos métiers et en faisant progresser nos équipes. C’est ce qui fait notre force.

Yannick Bétis : Les cédants nous accompagnent sur l’ensemble des structures pour des durées plus ou moins longues. Même si cela peut paraître évident, ce point était l’un des éléments essentiels sur lequel il fallait se mettre d’accord en amont des différents rachats. Concernant ON OFF, cela fait maintenant plus de 16 mois que nous travaillons main dans la main avec José et Guy. André est avec nous pour au moins 2 ou 3 ans. Quant à Fredo, il nous accompagnera au moins pendant 5 ans. Nous n’avons fixé de limite avec aucun d’entre eux.

Eric Barthélemy et Yannick Bétis groupe B Live

SLU : Quelle organisation avez-vous prévue ?

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Yannick Bétis : Nous avons mis en place un certain nombre de mesures au niveau commercial et organisationnel, à commencer par une stratégie commune et une coordination de nos actions commerciales. Nous devons faire en sorte que chaque société qui a son positionnement dans son domaine, ait la capacité à attirer sa sœur sur le principe de fertilisation croisée.
Et comme Eric et moi le faisons depuis un peu plus d’un an : nous devons être présents commercialement, être sur le terrain. Mais nous avons aussi besoin de renforcer nos équipes commerciales. C’est une de nos priorités dans les mois qui viennent.

Eric Barthélemy : Au-delà de l’organisation commerciale, nous avons mis en place une organisation que nous déployons maintenant sur l’ensemble des sociétés du groupe. Nous avons commencé à mettre en œuvre un certain nombre de synergies au sein de nos équipes. Nous parlons ici de regroupement des entrepôts, de mise en place d’outils et de processus communs et partagés, de mutualisation de parcs, de déploiement de meilleures pratiques. Nous avons lancé un certain nombre de chantiers très concrets sur des sujets comme l’outil informatique, la logistique, le transport, la gestion des parcs, la mutualisation des fonctions transverses…
Nous mettons aussi en place un certain nombre de formations, aussi bien techniques que managériales ou commerciales, aussi bien pour nos équipes internes que pour nos intermittents.
Finalement, le plus important est assez évident : nous devons apprendre à travailler ensemble au quotidien. Il est vraiment essentiel d’élever notre niveau d’exigence pour chaque maillon de la chaîne. Apprendre les uns des autres nous rendra plus forts et plus performants dans les services que nous rendons à nos clients..

SLU : Vous allez à terme regrouper ces 4 sociétés en un même lieu pour mutualiser les parcs ?

Yannick Bétis : Exactement. Nous allons regrouper ON OFF et Phase 4 à Torcy début novembre (NDLR : le déménagement a eu lieu le premier weekend de novembre).. Nous regrouperons les 4 sociétés dès que nous le pourrons, mais il n’y a pas d’urgence. Le choix d’un nouvel entrepôt est un sujet stratégique. Nous devons prendrons le temps de bien le faire.

SLU : Donc vous êtes comblés pour le live en son avec ON OFF, en lumière avec Régie Lu, et Pré-Vues en vidéo. Vous avez la plus belle place en lumière et vidéo pour la télévision avec Phase 4. Il y a encore des cases à remplir…

Yannick Bétis : Effectivement, nous sommes présents dans le live et la télévision, nous ne le sommes pas dans l’événementiel, qui est un marché important. C’est même certainement le plus important des trois segments en volume, et de très loin. Nous avons commencé à nous faire référencer dans certaines agences événementielles. Pour ça il faut des outils et des moyens…

SLU : Régie Lumière et Pré-Vues vous appartiennent maintenant en totalité ?

Yannick Bétis : Oui. Nous avons repris 100 % des parts des deux sociétés, comme c’est le cas pour Phase 4, et contrairement à ON OFF, où Guy et José détiennent encore 15 % des parts.

Eric Barthélemy et Yannick Bétis groupe B Live

SLU : Vous avez acquis 4 sociétés en 15 mois ce qui représente des sommes considérables et ce n’est peut-être pas terminé. Etant arrivés novices dans ce métier, comment pouvez-vous avoir la confiance des partenaires bancaires à ce point ?

Eric Barthélemy : Depuis le début, c’est une question de cohérence et d’équilibre entre la vision que nous avons de notre secteur d’activité et de nos métiers, le projet et la stratégie que nous avons définis, les risques financiers que nous avons personnellement pris et notre propre crédibilité en tant que porteurs du projet. L’étape la plus difficile a clairement été la première. Parce qu’à ce moment-là, en effet, nous sommes de parfaits inconnus dans ces métiers, et qu’il faut emporter l’adhésion d’un certain nombre d’interlocuteurs sur un projet qui n’existe que sur le papier, sur notre enthousiasme et nos personnalités. C’était vrai pour les banques, mais aussi, et peut-être surtout, pour nos amis d’ON OFF.

Aujourd’hui, même s’il ne s’est pas encore passé un an et demi depuis la première acquisition, notre crédibilité se construit sur des éléments tangibles et concrets. Nous avons annoncé ce que nous voulions faire, et nous l’avons fait. Notre vision de l’évolution de notre industrie se vérifie jour après jour. Notre enthousiasme est porté par les cédants, les équipes de chacune des sociétés, les intermittents avec qui nous travaillons et qui nous côtoient au quotidien. Nous avons des partenaires bancaires qui nous suivent depuis le début, qui croient dans le projet et qui croient que nous sommes les bonnes personnes pour le porter.

Autre chose, et c’est tout sauf un point de détail : nous avons choisi, dès le début, de nous intéresser à des sociétés saines, équilibrées, dotées de ratios financiers satisfaisants. Il est évidemment plus facile de convaincre les banques dans ces conditions.

Yannick Bétis : Si derrière ta question se cache celle de savoir si nous avons derrière nous un gros investisseur, une société de prestation ou une banque étrangère ou un fournisseur de matériel comme nous avons pu l’entendre, la réponse est NON. Avec le rachat de Phase 4, nous avons fait entrer un partenaire financier de façon très minoritaire dans le capital de notre holding, nous avons déjà eu l’occasion de nous en expliquer.

Avec le rachat de Régie Lumière et Pré-Vues, l’organigramme juridique de notre groupe n’a pas changé d’un quart de poil. Aujourd’hui, Eric et moi détenons une large majorité dans notre groupe, et c’est nous qui en avons le contrôle. Et demain, quels que soient les développements à venir, ce sera toujours le cas.

Eric Barthelemy
Eric Barthelemy

Eric Barthélemy : Pour compléter la réponse de Yannick, il y a un principe fondamental que nous avons gravé dans le marbre quand nous nous sommes lancés. Ce projet, c’est le nôtre. C’est un projet personnel, un projet de passion et de raison. Nous avons abandonné des situations très confortables, pris des risques. Nous sommes des entrepreneurs, nous sommes partis dès le départ avec l’intention de ne jamais céder à aucun moment le contrôle de notre groupe…

Yannick Bétis : … à qui que ce soit. Ca étonne car effectivement pour les acteurs historiques de ces métiers, nous sortons de nulle part.

Eric Barthélemy : Pour compléter la réponse sur le financement de ces acquisitions qui a fait l’objet de certains fantasmes, la plus grande partie est faite sur fonds propres. A cela s’ajoute une dette bancaire pour une assez faible part, et nous pouvons compter sur le soutien de BPI, tant en financement qu’en contre-garantie des banques. C’est une marque de confiance très forte de la part de BPI, qui là encore nous connaît et nous suit depuis le début.

Yannick Bétis : Et encore une fois, nous achetons des sociétés saines et à leur juste valeur.

SLU : Justement, c’est votre critère principal de sélection ?

Yannick Bétis : Nous avons 3 critères de sélection. Le premier, et celui sans lequel rien d’autre n’est possible, c’est une rencontre avec le ou les cédants. Les sociétés dont nous parlons sont à l’image des hommes qui les ont créées et fait avancer. Nous devons nous retrouver dans la philosophie, l’état d’esprit, la culture qu’ils ont développés. Nous devons avoir la conviction que nos visions sont suffisamment proches et compatibles pour reprendre la société dans de bonnes conditions et pour gérer la transmission et la transition dans les meilleures conditions. Sans cette relation rien n’est possible.

Frédo Santilli : C’est d’ailleurs exactement la même chose pour le cédant

Yannick Bétis : Le 2e critère est que la société doit être référente dans son domaine et dans son métier. Et c’est le cas. Nous avons autour de cette table des patrons qui ont tous une vraie singularité dans ce métier. Chacune des sociétés qui nous ont rejoints ont grandement contribué à faire l’histoire de ces métiers, et a su développer et conserver une image, une aura, une notoriété qui fait d’elle un acteur incontournable.

Le 3e critère auquel nous nous attachons est la santé des entreprises auxquelles nous nous intéressons. Qu’on parle d’ON OFF, de Phase 4, de Régie Lumière ou de Pré Vues, toutes ces sociétés ont été gérées intelligemment, avec prudence, avec des investissements pertinents, et reposent sur des fondamentaux solides. Certes, leur prix de vente est largement plus élevé que celui de sociétés en difficultés.
Mais notre projet est dynamique, nous voulons pouvoir nous concentrer sur le développement de notre groupe. Nous pourrions acheter des entreprises en difficulté, voire à la barre, comme cela est arrivé et arrivera encore, mais le retournement d’une entreprise demande un autre type d’énergie.

SLU : Le CA consolidé du groupe ?

Eric Barthélemy : L’ensemble fait 20 M€ de CA

SLU : Quels pourcentages pour le son, la lumière et la vidéo ?

Yannick Bétis : 15 % pour le son, 85 % en lumière et vidéo.

SLU : Pour gagner des parts de marché, comment vous situez-vous en termes de prix de vente des prestations ?

Eric Barthélemy : Nous voulons défendre la valeur des prestations que nous proposons à nos clients. Nous l’avons dit, nous voulons apporter la meilleure prestation possible, et ce au juste prix. Ceci dit, bien travailler ne signifie pas nécessairement travailler plus cher. Pour autant, sur certains segments, les niveaux de prix sont déjà très dégradés, et si nous voulons l’emporter sur certains dossiers, nous ne pouvons pas ignorer cette réalité. Ceci dit, l’expérience prouve toujours qu’on ne gagne pratiquement jamais sur le seul critère du prix. Elle prouve aussi que les clients n’ont pas intérêt à ne pas payer une prestation à son juste prix. Pas durablement en tout cas.

Yannick Bétis : Nous voulons élever le curseur de la qualité de nos prestations. C’est vrai du niveau de service, mais aussi des solutions techniques et des technologies que nous mettons en œuvre. Cette démarche de pionniers, nous l’appliquons déjà avec la Direction Technique d’ON OFF sur un certain nombre de gros chantiers. Nous avons par exemple intégré un système que nous sommes les premiers à mettre en œuvre, un système novateur qui sera présenté par nos équipes, Arnault Damien chez Euphonia et le laboratoire Sonic Emotion Labs dirigé par Etienne Corteel, avec lequel nous travaillons depuis plusieurs mois.

Sonic Emotion Labs est une société franco-suisse qui travaille sur le son en 3D et sa spatialisation. Nous avons démarré par des tests avec nos ingés son sur de petites opérations, puis nous avons fait un 1er essai très concluant sur un Zénith. Nous avons donc décidé d’investir dans ces processeurs. La première date qui en sera équipée aura lieu à Bercy, puis au Zénith de Toulouse en décembre. Le système nous permettra de faire des effets, des jeux de scène avec une spatialisation du son et une reconstitution de la scène sonore. Et ça marche très bien. Avec ne serait-ce qu’une dizaine d’effets programmés sur le show grâce au processeur, le rendu est absolument incroyable.

Eric Barthélemy et Yannick Bétis groupe B Live

SLU : C’est jouable en tournée une multi diffusion ?

Yannick Bétis : Sur une tournée, oui. Une tournée se prépare longtemps à l’avance, nous pouvons préparer les régies en intégrant ces solutions tout en restant dans des enveloppes budgétaires raisonnables. C’est beaucoup plus compliqué sur des one shots, sur lesquels les prestataires se livrent une véritable guerre des prix qui rend le déploiement d’innovations très compliqué.
Quoi qu’il en soit, nous ne voulons pas seulement nous contenter de bien faire notre travail. Nous voulons, comme nos illustres devanciers, contribuer à faire évoluer et à faire progresser nos métiers.

SLU : Poursuivez-vous le rythme des investissements en matériel ? Régie Lu par exemple est réputée pour investir dans tous les projecteurs innovants…

Frédo Santilli : C’est en effet l’une des marques de fabrique de Régie Lumière. Yannick et Eric m’ont confirmé qu’ils allaient poursuivre dans ce sens.

André Mytnik : Pour Phase 4 en tout cas c’est une réalité. L’engagement qui avait été pris au moment du rachat se réalise, et il est conséquent. Nous avons augmenté le parc avec des quantités importantes de Mac Aura, de Quantum, de MagicDot et MagicBlade, de Mythos et K10, des écrans vidéo, des média-serveurs… Ça avance.

Yannick Bétis : Nous avons augmenté le budget investissement des sociétés sur l’ensemble des structures. Cette tendance, qui sera maintenue en 2016, traduit d’une part notre volonté de développer notre activité, d’améliorer la qualité de nos prestations. Elle nous permettra aussi de réduire une partie de la sous-traitance structurelle à laquelle les sociétés du groupe sont confrontées.
Son niveau est aujourd’hui trop élevé dans certaines sociétés. La mutualisation de nos parcs nous permettra d’apporter un bout de solution à cette problématique, l’investissement étant une deuxième réponse. Nous serons à même de fournir le matériel de dernière génération, en quantités importantes à l’ensemble de nos clients avec une qualité optimale.

SLU : Du renfort d’équipes ?

Yannick Bétis : En 5 mois, nous avons embauché 7 personnes pour Phase 4 : des techniciens pour le magasin, des infographistes, un responsable logistique et transports.. Pour On-Off aussi nous avons recruté deux personnes. Sur l’ensemble du groupe, une seule personne nous a quittés, et elle l’a fait pour des raisons personnelles.

SLU : Toute l’équipe de Régie Lu et Pré-Vues avec Nicolas Savigny vous suit ?

Frédo Santilli : Oui et elle demande aussi à être renforcée.

Eric Barthélemy : Avec Pré Vues et les équipes vidéo de Phase 4, nous avons une base qui nous permet d’envisager un développement important de cette activité. D’autant qu’avec Phase 4 Image, nous disposons d’une capacité à proposer des contenus, ce qui nous différencie de nos concurrents.

SLU : Une volonté de développement international

Eric Barthélemy : C’est prématuré

SLU : Et vers l’installation ?

Yannick Bétis : Ce n’est pas le même business. Il faut savoir rester à notre place.. Nous sommes des prestataires de services et nous n’avons pas vocation à nous lancer dans d’autres activités, que ce soit l’installation, la gestion de salle ou la production. A un moment donné, ça demande beaucoup d’énergie, des équipes différentes et donc beaucoup d’argent. Et ce sont des métiers complètement différents, faisant appel à des expertises et des business models différents. Si nous devons nous éloigner des grands métiers que nous devons parfaitement maîtriser, ce sera pour s’intéresser à des petits métiers périphériques, parfaitement cohérents avec ce que nous faisons déjà, et qui nous permettront d’améliorer et d’élargir notre offre de services actuelle, de façon cohérente.

Eric Barthélemy et Yannick Bétis groupe B Live

SLU : Alors Messieurs les cédants, quel est votre ressenti après quelques mois de collaboration ?

André Mytnik : Pour ma part c’est très simple : nous ne nous sommes pas trompés.

Guy Vergnol : Personnellement, j’aurais aimé croiser Yannick et Eric il y a quelques années. On les a pris pour des OVNI quand ils nous ont appelés la première fois, et aujourd’hui, on est en train de vivre la transformation la plus excitante possible. Et l’émergence d’un acteur majeur.

SLU : Dédé, Tu re-signeras pour un an ?

André Mytnik : Oui, sans aucun doute. Je serai là aussi longtemps qu’ils le souhaiteront.

José Tudela : On avance avec eux, l’objectif c’est que le projet dans son ensemble se réalise

Jean-Marc Bauer : Moi je pars en retraite début janvier, mais nous avons prévu de collaborer ensemble si occasionnellement ils ont besoin de moi pour de l’intégration de leds un peu compliquée dans certains décors.

SLU : Yannick, lors de notre précédente interview, vous annonciez une belle progression de CA d’On-Off pour 2015. Tu la confirmes ?

Yannick Bétis : Oui, malgré un contexte difficile dans le spectacle vivant. Et le CA de Phase 4 est aussi en évolution, ainsi que celui de Régie Lumière et Prévue mais là ce n’est pas grâce à nous (rires) !

Frédo Santilli : Je suis très heureux de faire partie du groupe, je reste avec eux et je vais bien les embêter pendant 5 ans…

Eric Barthélemy : … Et nous en sommes très heureux également.

Yannick Bétis : Si on regarde en arrière, entre le 10 juillet 2014 et aujourd’hui, il s’est passé beaucoup de choses et nous sommes très heureux que tout se déroule comme nous l’avions imaginé et même écrit. Ca nous encourage à poursuivre notre démarche.

SLU : Avez-vous une date à me proposer pour notre prochaine interview ?

Eric Barthélemy : On se voit dans trois mois ? (rires) !

Soutenue par le respect des nouveaux propriétaires, la complicité des cédants est palpable, et si un brin de retenue se lit encore dans les yeux de Fredo fraichement arrivé, André, José et Guy en revanche transpirent la sérénité.
Après une vie de travail acharné, valorisée par le rachat de leur entreprise, et libérés du poids des contraintes administratives et financières, ils ont tous à cœur d’accompagner Eric Barthélemy et Yannick Bétis à la réussite ce grand projet.. A suivre…

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Les découpes Robe DL4s et DL7s entrent au théâtre

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C’est bien connu, les contraintes techniques imposées aux projecteurs dans le milieu du théâtre sont strictes et précises : les produits doivent être surtout silencieux mais aussi compacts et légers pour s’intégrer sur des structures parfois réduites en taille, polyvalents pour s’adapter à toutes les productions que reçoivent ces lieux d’accueil…
La société D6BL (le petit nom de D6 Bell Light) qui associe les activités de prestation, location et installation depuis plus de 10 ans connaît très bien ces particularités du spectacle vivant. Elle a en effet équipé certaines des plus belles salles parisiennes.

Robe DL4S Profile
Robe DL4S Profile

Le théâtre Bernard-Marie Koltès de l’université Paris 10, la MAC (Maison des Arts de Créteil) et le théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes sont les dernières salles sur lesquelles D6BL s’est employée à proposer des solutions en lumière qui répondent aux exigences de ces lieux.
Des démonstrations se sont donc tenues avec les régisseurs, comme nous le rapporte Yaël, chargé d’affaires chez D6BL.
« Nous respectons l’exigence et les compétences techniques des régisseurs de ces salles. Nous leur avons donc fait plusieurs propositions puisque nous sommes distributeurs de plusieurs marques.
Il nous parait évident que la série DL de Robe répond en tous points aux demandes spécifiques des théâtres, notamment par sa polyvalence. Nous avons donc inclus le DL4S Profile dans les produits présentés. »

Et la lyre Robe a tout de suite plu car elle ne pèche sur aucun point. « C’est ce qu’a constaté par exemple Thomas Vivance, le régisseur du théâtre Bernard-Marie Koltès à l’université Paris 10. Il a pu observer pendant les tests que le DL4S est rapide, silencieux, compact et qu’il dispose d’une excellente optique découpe qui constitue la base de l’éclairage de théâtre. »

Même constat auprès des autres régisseurs, à l’exception de l’équipe technique du théâtre de la Tempête qui a préféré le tout nouveau modèle de la gamme DL : le DL7S.

Robe DL7SS Profile
Robe DL7S Profile

« Après des essais comparatifs de l’équipe technique avec des éclairagistes, le DL7S Profile s’est imposé avec ce qu’il apporte au niveau de la gestion des couleurs et son IRC supérieur à 90, qui est un autre point clé dans le théâtre.

Il est lui aussi silencieux avec une source encore plus puissante et une excellente gestion des blancs. »
Le DL7S est l’aboutissement d’un long travail du bureau R&D de Robe.
Son module source utilise 7 couleurs de leds et bénéficie d’une composition des couleurs et d’une gradation spécifiquement affinées pour un résultat très lisse, sans incrément, notamment à un très bas niveau de sortie.

« C’est le bon dosage de toutes ces caractéristiques homogénéité et gestion des couleurs, optique découpe de qualité, dimensions et poids ainsi que la compétitivité de ces produits qui ont séduit les équipes techniques, conclut Yaël. »


DL7S : spectre du blanc 3200K. Grâce aux 7 couleurs de leds impliquées, le CRI atteint 93. Document Robe
DL7S : spectre du blanc 3200K. Grâce aux 7 couleurs de leds impliquées, le CRI atteint 93. Document Robe
DL7S : spectre du blanc 5600K, le CRI est de 91
DL7S : spectre du blanc 5600K, le CRI est de 91

Pour finir cette première année, la filiale française de Robe part donc à la conquête des théâtres français tout en continuant de séduire les prestataires audiovisuels avec entre autres sa gamme BMFL et le Pointe.

Plus d’infos :
Sur SLU : Robe DL7S Profile, haute précision et richesse des couleurs
Sur le site Robe : www.robe.cz

 

Le système Bose RoomMatch joue en live

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Nous nous étions quittés avec les équipes de Bose France sur la promesse de se revoir afin d’écouter le système Room Match lors d’un live.
Promesse tenue grâce au festival l’Estival de Saint Germain-En-Laye et à Fréro Delavega qui s’est est produit dans le même théâtre Alexandre Dumas où nous avons découvert ces enceintes d’installation quelques mois auparavant.

Le concert de Fréro Delavéga, programmé le soir de notre écoute au théâtre Alexandre Dumas pour l'Estival.
Le concert de Fréro Delavéga, programmé le soir de notre écoute au théâtre Alexandre Dumas pour l’Estival.

Première constatation, la salle est vivante en ce soir de concert et bruisse de mille conversations entre des jeunes spectateurs et leur parents, et c’est ensemble qu’ils quitteront comme un seul homme les douillets fauteuils du théâtre pour se ruer à l’assaut du premier rang afin d’être au plus près des artistes sur scène.
Pas de soucis, deux RMU 208 veillent au grain depuis les deux subs RMS 218 sur lesquelles elles reposent et débouchent efficacement la petite zone d’ombre en nez de scène.

De gauche à droite Edouard Judlin (responsable commercial région IDF), Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro accompagnée de Romain Gamundi en charge de l’animation marketing et les relations avec la presse et Blaise Dupiellet le responsable du bureau d’études de cette même maison
De gauche à droite Edouard Judlin (responsable commercial région IDF), Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro accompagnée de Romain Gamundi en charge de l’animation marketing et les relations avec la presse et Blaise Dupiellet le responsable du bureau d’études de cette même maison

Nous retrouvons sur place Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro, Blaise Dupiellet le responsable du bureau d’études de Bose Pro et Romain Gamundi en charge de l’animation marketing et les relations avec la presse, sans oublier Thomas Weyant le régisseur son du théâtre accueillant les équipes techniques des différents artistes se produisant au cours du festival.

Le travail de l’ingé son du groupe nous permet de découvrir une diffusion efficace avec un aigu touffu, ciselé, très linéaire et quasi hi-fi, même aux niveaux propres à la sonorisation.
Le cahier des charges est donc rempli pour Bose même si la salle a du mal à se départir d’une certaine paresse dans le grave et le bas médium heureusement compensée par un bel impact.

La ligne de RoomMatch et de ses deux extensions de basses RMS 215 à l’épreuve du live
La ligne de RoomMatch et de ses deux extensions de basses RMS 215 à l’épreuve du live

Manifestement il est difficile de contrer ses modes propres et il n’est pas évident de mixer le dos contre un mur assez réfléchissant et dans une zone où les subs sont moins efficaces. Un très bon point en revanche pour la reproduction de la guitare acoustique, avec tout le détail des glissés de doigts sur les cordes. Bien aussi les voix une fois nettoyées dans le bas.

Bose RoomMatch A l'Estival
Sophie Molitor la directrice commerciale de Bose Pro en compagnie de Jérémy Frérot et Florian Delavega après le concert.

Peut-être faudrait-il songer à mettre à disposition des mixeurs de passage un preset « live show » plus compact, déjà nettoyé dans les quelques zones sensibles du bas du spectre afin de livrer un rendu plus dynamique encore et de placer la régie audio un peu plus bas, dans une zone où le rendu est plus proche de celui de la majeure partie du public.

Quoi qu’il en soit le pari est gagné pour Thomas Weyant et le staff du théâtre Alexandre Dumas.
Ils ont du son, beaucoup s’il le faut, sans avoir recours à de la location ponctuelle. 99% de la programmation du théâtre peut être satisfaite. Reste Iron Maiden ou AC-DC et encore, s’ils se produisent en version acoustique, qui sait ;0)

Plus d’infos sur SLU : Bose is Back avec les RoomMatch !
Sur le site Bose : www.bose.fr

 

Sa majesté the new Queen en L-Acoustics

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Il faudra s’y faire, après 23 ans de plaisir et de son, le Queen abandonne, sans doute à la pomme, son écrin des Champs Elysées, et se replie quelques mètres plus loin 22 rue Quentin Bauchart, dans les murs de l’ancien Club 78.

A gauche Philippe Fatien, le maître des lieux et à droite Vincent Rautureau, gérant et designer de Giglam
A gauche Philippe Fatien, le maître des lieux et à droite Vincent Rautureau, gérant et designer de Giglam

Philippe Fatien n’a pas raté l’occasion d’offrir aux nuits parisiennes le club de référence où l’audio se taille la part d’un lion qui rugit dans la forêt de Marcoussis.
Dans le domaine du clubbing, on a pour habitude d’avoir un son bien gras, baveux avec un kick qui fait vibrer les pantalons et un volume à la limite de la législation, beaucoup moins d’avoir une écoute précise et une diffusion maitrisée.

Les temps ont changé, les designers sonores s’invitent désormais à la fête, les clients deviennent exigeants, et personne ne s’en plaindra. Immersion dans le reboot du Queen, où la nouvelle installation tout juste calée met déjà le feu aux nuits parisiennes…

La salle vue depuis le carré tournant le dos au bar. On voit parfaitement une grande partie de la diffusion dont deux SB18 cachés sous des alcôves dorées au pied des rappels en Arcs Wide. Tout au fond à gauche de l’image on aperçoit la rotonde
La salle vue depuis le carré tournant le dos au bar. On voit parfaitement une grande partie de la diffusion dont deux SB18 cachés sous des alcôves dorées au pied des rappels en Arcs Wide. Tout au fond à gauche de l’image on aperçoit la rotonde

Le système

N’y allons pas par quatre chemins, il y a assez de membrane au Queen pour équiper l’OIympia, un calage digne des plus belles tournées et une marque d’enceintes prestigieuse et française qui plus est… Champagne !

Le « casque » des DJ, ou comment ne jamais perdre le beat. 3 Kara posées sur un SB18, par côté. Autant dire que ne pas faire preuve de sagesse dans son emploi peut considérablement raccourcir la carrière des DJ.
Le « casque » des DJ, ou comment ne jamais perdre le beat. 3 Kara posées sur un SB18, par côté. Autant dire que ne pas faire preuve de sagesse dans son emploi peut considérablement raccourcir la carrière des DJ.

La régie est tout de Pioneer vêtue avec le kit standard que les DJ vedettes vont réclamer :
4 CDJ-2000NXS aboutissant dans une DJM-900 NXS.

Ajoutez un SM58 et le tour est joué. Non, pas tout à fait. Les «écouteurs» aussi ont changé. Exit les dV-Sub et les dV-Dosc d’antan, place aux SB18 sur lesquels prennent place trois Kara par côté, la nouvelle référence en clubbing.
Autant dire que rien ne peut déconnecter le DJ de son beat. On baigne dans le son et on peut mixer en totale autarcie. Vu la distance régnant entre la régie et le système principal, ça paraît un peu exagéré mais rien n’est trop beau pour ce club, et ce retour est désormais exigé pour accueillir les stars de la scène électro.

Les Arcs II de cour, le système principal en charge de la piste de danse. Trois fois 22,5° d’ouverture horizontale et 60° en vertical. Marchant deux par deux sur un LA8, il a fallu un second ampli pour la troisième tête de chaque grappe. Bien visible à droite, une Arcs Wide rafraichit les idées du carré VIP. Les plus observateurs remarqueront aussi une paire de 8Xt débouchant les premières tables du carré.
Les Arcs II de cour, le système principal en charge de la piste de danse. Trois fois 22,5° d’ouverture horizontale et 60° en vertical. Marchant deux par deux sur un LA8, il a fallu un second ampli pour la troisième tête de chaque grappe. Bien visible à droite, une Arcs Wide rafraichit les idées du carré VIP. Les plus observateurs remarqueront aussi une paire de 8Xt débouchant les premières tables du carré.

En principal, le Queen dispose de trois Arcs II par côté et de quatre SB28 placés sous la régie. Sur la piste on est servi. Une première ligne de délais composée de deux grappes de 4 Arcs Wide recharge le SPL au bout de la piste. Un second rang de délais composé de deux paires d’Arcs Focus et Wide, un montage hybride prévu par le fabricant et donnant une ouverture totale de 45°, prend en charge la fin de la zone assise arrière et le bar.

Pour aider les SB28 dont les danseurs doivent absorber une partie de l’efficacité, huit SB18 distribués à des points clé, représentent autant de «low spots». Tout n’est pas parfait et certains d’entre eux s’avèrent un peu interférents malgré le calage plus que soigneux dont on reparlera plus tard avec son auteur Florent Pancrazi. Si le grave était discipliné ça se saurait ! Enfin les carrés VIP latéraux disposent de couples d’Arcs Focus et d’Arcs Wide pour que personne n’hésite à se lever et danser même au milieu des tables.
Ne vous fatiguez pas, on a compté pour vous. Ce ne sont pas moins de 16 HP de 18”, 6 HP de 15”, 18 HP de 12” et 24 moteurs 3” qui s’agitent, sans compter les quelques 8Xt et 5Xt et bien sûr le « casque » du DJ mais qui aurait plutôt tendance à faire des siennes dans le champ proche si ce dernier se laisse aller sur le volume.

La Pro1 Midas en charge d’apporter plus d’entrées micro, la conversion numérique du son issu de la console DJ Pioneer et aussi de réguler finement des éventuels écarts de niveau liés à l’usage des filtres et autres effets par les DJ.
La Pro1 Midas en charge d’apporter plus d’entrées micro, la conversion numérique du son issu de la console DJ Pioneer et aussi de réguler finement des éventuels écarts de niveau liés à l’usage des filtres et autres effets par les DJ.

Tout cet ensemble est contrôlé et amplifié par cinq LA8 et sept LA4X rackés au sous-sol bien au frais près des machines à glaçons, un sous-sol plus que total puisque la surface est équivalente à celle de la salle, un immense avantage dans une ville comme Paris ou le mètre carré est cher.
Entre les sorties analogiques de la console Pioneer et les contrôleurs, une Pro1 Midas permet d’ajouter les entrées micro nécessaires en cas de gros événement, sert de main invisible pour contenir les niveaux via des compresseurs insérés sur les tranches de la DJM-900 et enfin tient lieu de convertisseur 96/24 pour attaquer la puissance. Un opérateur présent chaque soir assure l’accueil, l’allumage et l’extinction du système. Pour des grosses dates, un technicien de Giglam vient prêter main forte.

Vincent Rautureau, fondateur et PDG de Giglam, revient avec nous en détail sur l’installation du lieu en compagnie de Florian Pancrazi qui a assuré le calage de l’ensemble.

« Tout ce qu’on a fait cet été en festival à Ibiza c’était de l’Arcs ! »

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SLU : Vincent, une question nous brûle les lèvres, L-Acoustics n’étant pas la marque la plus clubbing qui soit, pourquoi ce choix ?

Vincent Rautureau : Nous leur sommes fidèles depuis que nous avons testé cette marque en musique électronique sur des grosses audiences. Nous avons une grosse culture festival électro, et tout ce que nous avons fait à Ibiza cet été nous a confortés sur l’utilisation de la série Arcs, et la gamme Focus / Wide qui nous a agréablement surpris par sa finesse de restitution.

Le système principal de cour en Arcs II et un des rappels du carré VIP en Arcs Wide vus par la régie technique. Tout à droite on aperçoit le côté gauche du « casque » DJ composé de 3 Kara posées sur un SB18.
Le système principal de cour en Arcs II et un des rappels du carré VIP en Arcs Wide vus par la régie technique. Tout à droite on aperçoit le côté gauche du « casque » DJ composé de 3 Kara posées sur un SB18.

SLU : Le cahier des charges du Queen était-il précis ? Quelles étaient les ambitions concernant le son ?

Vincent Rautureau : Notre ambition, partagée avec le patron du Queen, était de remettre à niveau l’industrie de la nuit parisienne. Nous voulions le meilleur son de la capitale, faire un bond dans le temps, exploser ce qui existe. D’après ce que nous avons entendu et lu à droite à gauche, sur les forums spécialisés notamment, la clientèle est hyper satisfaite. Le show d’ouverture a même été remis en place ; les gens l’attendent, comme au bon vieux temps (rires !)

« On ne voulait pas que du gros son »

La salle des machines située sous la régie DJ avec ses 64 kW savants. Cinq LA8 en charge des Arcs II, des SB28, des Kara et des SB18 du « casque ». Le reste de la diffusion est contrôlé et amplifié par sept LA4X. Le LA4X tout en bas de la pile, est en spare.
La salle des machines située sous la régie DJ avec ses 64 kW savants. Cinq LA8 en charge des Arcs II, des SB28, des Kara et des SB18 du « casque ». Le reste de la diffusion est contrôlé et amplifié par sept LA4X. Le LA4X tout en bas de la pile, est en spare.

SLU : Et délivrer du son Club avec du matos qui n’est pas spécialisé pour ça à l’origine, cela implique quelles contraintes techniques ?

Vincent Rautureau : Nous avons effectivement aggloméré plein de contraintes et pleins d’objectifs mais nous n’imaginions pas de le faire avec autre chose que du L-Acoustics.
La nouvelle génération d’enceintes L-Acoustics est riche, on a de tout en possibilités de directivité et de couleur sonore, Il n’y a que les LA8 et leur puissance disponible qui auraient pu nous en dissuader. Quand ils sont au clip, avec du SB28, on sent que les boîtes peuvent encore pousser ! Les amplis sont forcément un peu à la traîne sur de la musique aussi compressée, mais dans un club fermé, on a déjà largement de quoi faire. (SLU : Il n’est pas impossible que L-Acoustics nous gâte lors prochain Prolight + Sound à Francfort !)

Nous voulions le boulet mais aussi et surtout de la qualité. Il y a des DJ qui envoient des sons très produits et très qualitatifs ; nous voulions leur faire honneur, et leur donner un lieu où leurs productions très léchées puissent s’exprimer. L’avis de ces artistes est très important pour nous, le son compte de plus en plus pour les clients, c’est très attendu, très commenté. Cela devient un critère non négligeable pour les clubbers.

SLU : Je reviens sur les choix techniques. Pour la diffusion en club, normalement on mettrait des subs de grandes dimensions avec une charge offrant extension et rondeur, des 15” pour le kick et l’attaque, et des têtes. Ici vous avez choisi uniquement des SB28 en radiation directe et des têtes !

Vincent Rautureau : C’est un choix délibéré de notre part. Notre client n’avait pas de demande particulière, mais la restitution correspond pleinement au style et aux programmes qui passent au Queen. En revanche ça ne pardonne rien, les mauvais masters s’entendent, c’est assez étonnant !

Sagement cachés dans leur alcôve en béton sous la régie DJ et ceinturés par quelques-unes des innombrables machines à fumée, quatre SB28 s’occupent de la dernière octave posés sur des tapis en gomme.
Sagement cachés dans leur alcôve en béton sous la régie DJ et ceinturés par quelques-unes des innombrables machines à fumée, quatre SB28 s’occupent de la dernière octave posés sur des tapis en gomme.

Les basses fréquences sont confiées à quatre SB28, posés sur des tapis de gomme. Le grave est directif vers l’avant car les SB28 sont encastrés dans le socle en béton. Nous avons ajouté des subs sur les extérieurs pour compléter.
Le choix des Arcs se justifie aussi par le contrôle de la directivité qui est parfait chez L-Acoustics. Ici un line-array n’a pas de sens. Le couplage dans le plan horizontal marche très bien.

SLU : Concernant l’égalisation, est-ce que vous avez plusieurs presets pour différents types de musique ?

Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, assez calé pour caler sans caler 42 enceintes dans un espace somme toute pas immense.
Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, assez calé pour caler sans caler 42 enceintes dans un espace somme toute pas immense.

Florian Pancrazi (associé de Décisions Acoustiques, designer, ingé système) :
On a fait une égalisation plutôt « loudness » qui correspond bien à l’électro moderne, proche de la deep electro, et c’est 90% de la musique qui passe ici. Même la Nu-disco, qui est jouée tous les lundis soir, a un kick très moderne.
On couvre tous les besoins avec cette couleur sonore. Il n’y a que pour certains événements live qu’il faudrait revoir le preset mais pour l’instant ça fonctionne bien comme ça.
Tout est verrouillé, nous n’avons laissé la main que sur le niveau des retours et celui du fumoir !

Limiter ? On n’a aucun limiteur !

SLU : Concernant le limiteur, vous avez fait quel choix ?

Florian Pancrazi : Il n’y a aucun limiteur (rires…) ! Il ne nous a pas été demandé. Nous avons calé le niveau une fois pour toutes, on sait qu’à 0 dB de sortie console on a 102 dB sur la piste. Un petit compresseur d’entrée sur la Pro1 évite les gros pics, liés à l’utilisation de filtres par les DJ en live par exemple.

SLU : Les retours DJ sont calés comment temporellement ?

Florian Pancrazi : Le problème comme souvent avec les DJ, c’est qu’on voudrait les aligner sur la face mais ça créé un décalage dont ils se plaignent. Du coup on est obligé de les caler à temps-zéro et de couvrir la face. C’est ce qu’ils demandent dans 100% des cas.

SLU : Tu nous parles du calage en salle ?

Une vue de Soundvision montrant la couverture offerte par les têtes soit 6 Arcs II, 18 Arcs WiFo et quatre 8Xt. Efficace.
Une vue de Soundvision montrant la couverture offerte par les têtes soit 6 Arcs II, 18 Arcs WiFo et quatre 8Xt. Efficace.

Giglam design installation Queen L-Acoustics

Florian Pancrazi : Les Arcs II qui arrosent la piste forment le plan 1, et on ajoute du délai pour les autres sources en se basant sur la phase.
Nous avons fait une analyse en multi micro pour voir les impacts de chaque réglage dans chaque zone à couvrir, et nous avons joué sur les délais pour faire des choix pertinents.
Au final les subs, ne sont quasiment pas interférents malgré leur nombre. Mais ils ne sont pas dans leur fixation définitive, il va falloir qu’on revienne faire des essais une fois qu’ils seront encastrés.

SLU : Comment êtes-vous parvenus à décrocher l’installation du Queen ?

Vincent Rautureau : Ayant à notre actif l’ancien Queen dans sa version 2 et le Mix, nous avions la confiance de Philippe Fatien, le gérant du Queen, et il l’a renouvelée en nous confiant le design du nouveau Queen. Mais ça restait un challenge. Le projet est ambitieux et audacieux. Il a fallu mettre la barre très haut.

A gauche Vincent Rautureau, gérant de Giglam et Designer du Queen et à droite Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, complice de Giglam, sound designer et caleur système du Queen.
A gauche Vincent Rautureau, gérant de Giglam et Designer du Queen et à droite Florian Pancrazi de Décisions Acoustiques, complice de Giglam, sound designer et caleur système du Queen.

Les délais étaient serrés aussi. On a fini le design en mai 2015, attaqué la démolition le 6 juillet, et l’installation s’est faite entre le 10 août et le 3 septembre, soir de l’ouverture Nous avons géré els décors, le courant faible son/lumière, les charpentes métalliques…

SLU : Et toi Florian comment es-tu intervenu ?

Florian Pancrazi : Je suis associé chez Décisions Acoustiques qui collabore beaucoup avec Giglam et fait aussi aussi beaucoup de calage système et de mixage son pour le spectacle vivant.

Vincent Rautureau : On s’appuie sur des hyper spécialistes comme Florian. Notre équipe technique étant toujours sur la route en tournée, nous faisons appel aux meilleurs. Dès qu’un projet audio arrive, nous le travaillons collégialement.

Une écoute puissante et pleine, mais qui ne pardonne rien !

Le couple Arcs Wide et Focus, 45° de banane garantie. Au-dessus le modèle Focus, reconnaissable à sa boite présentant un plus petit angle (et un volume de charge légèrement supérieur) et au-dessous la Wide et ses 30° d’ouverture.
Le couple Arcs Wide et Focus, 45° de banane garantie. Au-dessus le modèle Focus, reconnaissable à sa boite présentant un plus petit angle (et un volume de charge légèrement supérieur) et au-dessous la Wide et ses 30° d’ouverture.

Place à l’écoute, c’est peu de le dire que nous en crevons d’envie. Florian nous passe quelques pistes qui correspondent aux titres habituellement joués au Queen. C’est tout de suite une grosse, grosse claque d’autant que Flo attaque à 0 dB sans aucune sommation.
On a tout, le grave est présent sans être agressif et l’on sent la pression acoustique remplir tout le club. L’ensemble est très homogène avec une bonne intelligibilité pour ce type d’endroit, d’autant que la pièce ne dispose d’aucun traitement acoustique spécifique et qu’elle est vide.

De gros rideaux délimitent les zones VIP, ça aide sans doute ! Le SPL tourne autour de 103 dBA. C’est fort, d’autant que la dynamique tient dans un trou de souris. Le rendu ni pâteux ni poussif est au contraire quasi Hi-Fi, comme une chaîne qui aurait bu une grosse gorgée de potion magique. On regrette malgré tout un manque d’impact.
On est bien levé du sol par les SB28 et l’ensemble de membranes qui s’agitent, mais il nous manque un peu d’impact « sale » entre 100 et 200 Hz pour que le pied tape bien dans le torse. Certaines fréquences ont été légèrement taillées pour éviter toute forme d’émergence. On a peut-être un peu perdu à ce niveau-là.

Un des 8 SB18 habilement disséminés dans la salle pour venir apporter un renfort de grave aux différentes têtes. Pas facile à caler dans les SB28, mais globalement efficaces. Pas facile d’être assis juste à côté ;0)
Un des 8 SB18 habilement disséminés dans la salle pour venir apporter un renfort de grave aux différentes têtes. Pas facile à caler dans les SB28, mais globalement efficaces. Pas facile d’être assis juste à côté ;0)

Nous écoutons, à notre demande, quelques morceaux de disco des années 70-90 en haute résolution, avec des pieds à l’ancienne et plus de dynamique, mais comme c’était prévisible, on perd beaucoup de gras, de rondeur dans le bas et si on pousse le niveau, le haut médium colore rapidement. Manifestement le calage est conçu pour 3 dB de dynamique et des sons énormes, actuels en somme. On nous confirme que même la soirée Disco du lundi soir ne joue que des titres réorchestrés ou rhabillés de gras de la tête aux pieds. Les pieds surtout.

Quoiqu’il en soit, le son est propre défini, riche, dense. On a très bien l’effet loudness dont on nous parlait Florian. Il est très flatteur sur la musique jouée au Queen. La phase est maitrisée, la directivité aussi. Où que l’on aille, le son est présent avec un léger répit dans les carrés VIP et au bar, mais si léger. L’égalisation du système et la qualité des enceintes permettra sans doute de passer la soirée entre 102 et 105dB en sortant sans mal au crane, tout au plus un peu de coton mais, comme toute bonne chose, il suffira de ne pas en abuser.
Notre conseil : écoutez au bar, en face de la piste de danse, c’est ici qu’on a la meilleure restitution et la meilleure image stéréo : merci au couplage Arcs Wide + Arc Focus en rappel et à l’efficacité et qualité de rendu des ensembles 12” + moteur !

SLU : Vincent parle nous de ta société GIGLAM, vous êtes nés dans l’électro, dans l’installation ?

Vincent Rautureau : Nous sommes nés dans le spectacle et l’événementiel. J’ai commencé à 17 ans, au grand désespoir de mes parents ! J’ai toujours voulu travailler dans cette industrie. J’ai commencé avec Barakuda.
J’ai ensuite été DG de Stagecraft, qui a intégré le groupe Novelty dont j’ai été un des responsables et j’en suis sorti pour développer Giglam. Depuis 2009 nous avons signé de belles réalisations : l’Aéroport de Nice, le Queen, la gare du Nord bientôt. Notre chiffre d’affaires de 3,8 M€, n’est pas énorme mais la boîte nous appartient. Nous avançons avec nos passions, nos envies et on se fait vraiment plaisir.

La salle vue depuis le côté du bar. Bien visible un SB18 mais aussi des Arcs en hauteur.
La salle vue depuis le côté du bar. Bien visible un SB18 mais aussi des Arcs en hauteur.

Giglam a trois types de client : la partie live et event, les clubs et les festivals et enfin depuis 5 ans nous développons le retail. Ça va du light artwork au show permanent visuel. Grâce à Unibail, nous avons gagné le « Digital Dream », l’installation des 3 écrans de 250 m² aux 4 Temps à la Défense. La perception qui vient du clubbing et de la scène fait qu’on a de belles choses à raconter dans le retail.

La plus petite enceinte au catalogue de L-Acoustics, la 5XT, ici employée dans la rotonde, une des rares zones volontairement oubliée par le boulet régnant partout ailleurs dans l’établissement
La plus petite enceinte au catalogue de L-Acoustics, la 5XT, ici employée dans la rotonde, une des rares zones volontairement oubliée par le boulet régnant partout ailleurs dans l’établissement

Nous sommes un opérateur atypique, sans outils, sans investissements lourds, qui s’appuie sur les opérateurs dont c’est le métier. On se concentre sur les idées et les risques que nous avons envie de prendre, en travaillant avec des designers et des architectes.
Tout ce que nous avons connu avec la prestation nous sert pour nos productions, et nous essayons de réinventer chaque sujet, d’oublier nos réflexes. Nous signons 300 designs par an en évitant de tomber dans la facilité. J’ai la chance de beaucoup voyager et de pouvoir m’inspirer de ce qui se fait ailleurs dans le monde.

SLU : Et ici le matériel est loué ?

Vincent Rautureau : Oui, ça se fait de plus en plus. On le propose depuis huit ans. C’est une formule idéale pour le propriétaire et pour nous. Par rapport à l’investissement pur, on a souvent du meilleur matériel, et les loyers restent finalement raisonnables. Au Queen, c’est un contrat de 36 mois, ensuite le propriétaire aura plusieurs options.
D’ici là nous serons prêts à proposer un update, car nous aurons découvert de nouvelles gammes de son ou d’éclairage. Le matériel repris est reconditionné et prêt pour vivre une seconde vie. L’avantage des produits haut de gamme comme L-Acoustics, Midas ou Pioneer, c’est qu’ils gardent une valeur résiduelle non négligeable.

SLU : Comment t’y prends-tu pour le design d’un club ? Tu cherches avant tout le son, l’éclairage ? As-tu des ratios en termes d’investissement ?

Vincent Rautureau : J’avance les 2 en même temps car ils sont interdépendants, sans oublier la déco et les effets spéciaux. Il y a des équilibres qui fonctionnent bien tout en les adaptant à chaque club. 45% audio et 55% lumière reste un bon ratio. Quand un client nous dit qu’il ne faut investir que 20% du budget dans le son, on lui explique que ça ne marche pas. On défend nos dossiers avec de la vidéo, des modélisations 3D, plus qu’avec des devis. Nous faisons des essais audio chez eux, ou on les emmène dans des clubs qui sont équipés.

Une des deux grappes de rappels composée de quatre Arcs Wide, ou comment parfaitement couvrir un angle de 120° en horizontal et de 90° en vertical.
Une des deux grappes de rappels composée de quatre Arcs Wide, ou comment parfaitement couvrir un angle de 120° en horizontal et de 90° en vertical.

SLU : Tu travailles avec d’autres marques que L Acoustics ?

Vincent Rautureau : Pour l’instant en club, nous installons du L-Acoustics ou du Funktion One, suivant la même méthode : on cale, puis on verrouille. Nous avons la chance d’avoir de bons opérateurs. Mais avec ces deux marques, nous sommes en mesure de répondre à l’ensemble des demandes.
En festival nous utilisons d’autres marques réputées de Touring. Aujourd’hui il y a énormément de systèmes qui fonctionnent très bien.

SLU : Des projets à cour terme ?

Vincent Rautureau : Il y en a plusieurs. On vient de terminer l’aéroport de Nice le T1. Audiolead nous a livré le matériel, 180 HP ! Un parcours client sur lequel nous avons beaucoup travaillé, une aventure digitale incroyable avec des images au sol. Giglam a piloté l’intégration de bout en bout.

SLU : Pour en revenir aux clubs, quelle image as-tu de l’offre française ?

Vincent Rautureau : Les patrons de clubs comprennent maintenant qu’il faut avoir un bel objet et proposer une expérience hors du commun. Je sens un vrai changement, poussé par l’étranger. J’ai visité en France des clubs qui n’ont pas évolué depuis 20 ans, une hérésie ! Une salle doit être mise à jour tous les 3 ans. Il faut aussi que ce soit propre, que ça sente bon.
Depuis que le tabac est interdit, la climatisation est devenue essentielle. Ici au Queen, le service est parfait, les serveuses sont jolies, tout est fait pour que le client se sente bien, qu’il soit bien accueilli, reconnu, c’est essentiel…

Une vue de la salle avec à gauche les trois Arcs II de jardin face à la piste. Bien visible en haut à gauche, une Arcs Wide arrose avec le couple Arcs Wide et Focus qu’on distingue devant la première colonne couverte de miroirs, le carré VIP.
Une vue de la salle avec à gauche les trois Arcs II de jardin face à la piste. Bien visible en haut à gauche, une Arcs Wide arrose avec le couple Arcs Wide et Focus qu’on distingue devant la première colonne couverte de miroirs, le carré VIP.

Quand tu vois les clubs à Berlin ou à Las Vegas, tu prends des claques. Le métier de designer et de scénographe a été réinventé au cœur de cette industrie. Ce qui est monté à l’étranger, tire la demande française. On nous réclame souvent de refaire ce que nous avons réalisé à Ibiza ou ailleurs en Espagne, c’est assez étonnant ! Il faut partir à l’étranger, monter des gros trucs pour qu’on finisse par te les demander ici en France…

Conclusion

Magnifique, accueillant et disposant du dernier cri de l’équipement technique lumière et son en grande partie français, c’est assez rare pour être signalé, le Queen prend sans effort la tête des clubs de la capitale et au-delà. Dans un style élégant et policé qui sied au positionnement de l’établissement, le rendu sonore est tout bonnement spectaculaire.

Quand on associe un son aussi gros que possible et de tels éclairages, les nuits sont plus belles.
Quand on associe un son aussi gros que possible et de tels éclairages (dont le reportage sera posté dans quelques jours), les nuits sont plus belles.

Pas un centimètre carré de l’établissement n’échappe à l’avalanche de dB bourgeois mais terriblement efficaces que Giglam et Florian Pancrazi ont su concevoir, déployer et caler, mais plus encore, le Queen est équipé pour recevoir facilement les stars des platines, un peu comme un super circuit attire inévitablement une manche du championnat du monde de Formule 1.
Malgré tout, peut être qu’un limiteur mono bande de qualité ne serait pas de trop pour que les 64 kW aux bornes des contrôleurs restent exploités avec toute la sagesse requise.

Un grand bravo à Philippe Fatien et Giglam pour avoir su imaginer, budgéter et proposer un tel bijou aux fêtards de Paname. Le grand Serge chantait : « Si tu aimes la nitroglycérine, c’est au Bus Palladium que ça s’écoute. » Pas que…

Plus d’infos sur Giglam : http://www.giglam.fr/
Arcs Wide et Arcs Focus sur SLU : http://www.soundlightup.com/archives/reportages/l-acoustics-arcs-wifo.html

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Algam reprend la distribution d’Allen & Heath

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Allen & Heath, fabricant réputé de tables de mixage, nous annonce qu’Algam est désormais son distributeur exclusif pour le marché français.
Ce partenariat, c’est l’alliance de deux leaders incontestés dans les domaines du mixage audio et du commerce d’instruments de musique et de matériel audio professionnel.

Algam Distribution d'Allen & Heath
En haut et de gauche à droite : Fred Cresson (Responsable du marché européen pour Allen & Heath), Benjamin Garnier (Directeur Général, groupe Algam), Christian Luecke (Directeur des Ventes et du Marketing, Allen & Heath), Jean-Marc Détienne (Directeur de division commerciale, Audia-Algam Entreprises), Bruno Dabard (Ingénieur conseil audio, Algam Entreprises) En bas et de gauche à droite : Yoann Aubé (Chef de produits Allen & Heath, Audia-Algam Entreprises), Didier Perez (Directeur commercial, Algam Entreprises)

Depuis la création de l’entreprise en 1969, Allen & Heath s’est forgé une solide réputation auprès d’artistes comme Genesis, Pink Floyd ou The Who et est rapidement devenu un des choix des ingénieurs du son.
Les consoles de la marque sont aujourd’hui présentes sur les tournées d’Adele, Slipknot ou encore Rita Ora.

Algam, quant à lui, est le leader français de la distribution d’instruments de musique et de matériel audio professionnel en France et au Benelux. Pour mieux servir l’ensemble des utilisateurs d’Allen & Heath, des musiciens en devenir aux professionnels de l’audio, la marque sera commercialisée par Audia (dédiée aux magasins de musique) et Algam Entreprises (dédiée aux prestataires et installateurs).

“ Nous sommes ravis de travailler avec Algam. ” a déclaré Christian Luecke, directeur des ventes et du marketing chez Allen & Heath. “ Cette compagnie est reconnue pour son expertise et sa profonde connaissance du marché de la musique et de l’audio pro. Nous savons qu’Algam saura tout aussi bien satisfaire la demande de nos clients historiques que rechercher de nouvelles opportunités. ”

“ Algam est fier d’ajouter une marque aussi prestigieuse à son catalogue ”, ajoute Benjamin Garnier, Directeur Général d’Algam. “ Ce partenariat agrandit notre offre, et nous ouvre de belles perspectives dans le marché de l’audio. Nous sommes impatients à l’idée de développer la marque en France. ”
Dans ce contexte, Algam Entreprises présentera la nouvelle gamme de consoles dLive d’Allen & Heath lors des prochains JTSE sur son stand (emplacements n°47, 48, 57 et 58) au dock Pullman.

Allen & Heath dLive S7000
Allen & Heath dLive S7000

Caractéristiques principales des consoles dLive :

  • 3 modèles de 20, 28 ou 36 faders
  • Jusqu’à 216 tranches de console assignables
  • 1 ou 2 écrans tactiles de 12“
  • 3 MixRacks de 32, 48 ou 64 entrées micro
  • 128 canaux d’entrée et 64 sorties Mix avec traitements
  • Architecture de 64 bus configurables (groupes, effets, auxiliaires, matrices,…)
  • Support de configurations jusqu’en 5.1
  • 16 RackFX avec retours stéréo dédiés
  • Traitement DEEP avec plug-ins intégrés …

D’autres informations sur algam-entreprises.com

 

Impact Evénement annonce l’acquisition de L’Illuminé

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Impact Evénement rachète la Société L’Illuminé, spécialisée dans la location de mobilier lumineux, fondée par Loic Glatigny. Il est connu de ses clients, agences événementielles, productions télé et prestataires de service pour fournir des produits parfaitement entretenus pour ne pas dire comme neufs.
L’Illuminé, qui possède le plus le plus gros parc français de mobilier lumineux design (Bars, desks, tables et assises, cubes, sphères, luminaires, déco design…) est déjà installé comme un pape dans les locaux d’Impact Evénement, disposant d’un espace de stockage, d’un atelier d’entretien et de lavage, et d’un bureau d’étude.

Impact Evenement Acquisition Illumine

La place ne manque pas au Parc de L’Evénement, et des travaux sont en cours pour lui créer un espace d’exposition de 800 m2 où le mobilier sera mis en situation, permettant aux clients de se faire une idée plus juste du rendu des objets que sur catalogue. L’équipe de L’illuminé bénéficie ainsi de l’appui, du savoir faire et du support administratif, marketing et commercial d’Impact Evénement. C’est un soulagement pour Loic Glatigny qui va ainsi pouvoir consacrer son temps à la création.

loic Glatigny
loic Glatigny

Loic Glatigny, 43 ans, a fait ses débuts chez XY comme assistant lumière asservie, puis il est devenu pupitreur pour Impact Evénement pendant plusieurs années pour finalement se consacrer à sa passion : la création de décoration lumineuse. Il a démarré chez Afull, avant de fonder les sociétés DÉCOLED et L’ILLUMINÉ qu’il a animées en qualité de gérant pendant plus de 10 ans.
Designer de talent, il a créé des objets lumineux très originaux que l’on retrouve quotidiennement sur de nombreux événements. Il ambitionne aujourd’hui d’élargir la gamme, de signer de nouveaux produits design et technologiques avec l’appui de toute l’équipe d’Impact Événement, enthousiasmée par ce nouveau développement.

Impact Evenement Acquisition Illumine

Impact Evenement Acquisition Illumine

Impact Evenement Acquisition Illumine

Impact Evenement Acquisition Illumine


Stéphane Fleury, Directeur associé d’Impact Evénement, est ravi d’ajouter cette gamme de produits à son offre de location : “ Cette société a une excellente réputation pour l’esthétique innovante et aussi la qualité de ses produits. Ils sont nickels lavés et resurfacés si besoin après chaque location avec un soin méticuleux pour garder l’aspect du neuf. J’aime bien cet état d’esprit, il correspond bien à celui d’Impact Evénement en termes de qualité de service. ”

Impact Evenement Acquisition Illumine

L’Illuminé – Impact Evénement
Le Parc de l’Evénement – 1, allée d’Effiat – 91160
Plus d’infos : impact-even.com

 

Yamaha au club de l’Etoile à Paris

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A l’origine théâtre à l’italienne en 1923, transformé en cinéma en 1930, le Club de l’Étoile occupe une place à part dans le cœur des cinéphiles parisiens. Sa programmation de films étrangers et d’art et essai, dans un environnement pas comme les autres, en fait littéralement une étoile dans les cinémas VIP parisiens.
En 2015, le Club de l’Étoile est passé au son numérique, et c’est un processeur Yamaha qui a été choisi pour restituer la qualité des bandes son.

Yamaha Club de l'Etoile

En 1985, le Club s’est réincarné en salle de projection privée. Un temps réservé aux professionnels, il rouvre ses portes au public en 2010, projetant en haute définition des spectacles d’opéra et de ballet, en direct ou en différé. On peut toujours le privatiser si on le désire pour accueillir des cocktails, des lancements de produits, des conférences de presse, et bien sûr des projections privées.

La baie de traitement et d'amplification avec le DME64N en haut et les amplis TX5n en bas
La baie de traitement et d’amplification avec le DME64N en haut et les amplis TX5n en bas

Le Club de l’Étoile s’enorgueillit de posséder les meilleures technologies en matière d’image et de son : il a notamment adopté le système ShowMax, où l’écran de projection, non perforé, constitue un transducteur audio géant, l’idée étant de supprimer les effets parasites dans l’aigu provoqués par les perforations de l’écran.

Afin d’assurer une qualité maximale, le créateur du système ShowMax, Pierre Vincent, a spécifié une chaîne de restitution audio intégralement numérique, basée sur des appareils Yamaha.
Le signal audio 24 bits, 96 kHz sortant du serveur vidéo est envoyé sur un processeur/matrice numérique Yamaha DME64N, via une carte d’interface MY8-AE96 AES.

Le DME64N traite les signaux et les envoie vers six amplificateurs de puissance Yamaha TX5n, sans conversion, pour reproduction du mixage Surround 7.1 canaux via le système audio 3 voies plus 2 caissons de graves.
Programmé par David Rousseau (Yamaha), le système assure que chaque spectateur appréciera le son, quel que soit son emplacement dans la salle.

 

Une étoile de plus dans le ciel… Nath

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C’est avec un profond désarroi, mêlé de colère, de dégout, de tristesse, et une impression d’horreur, quasi irréelle, que nous avons vécu les événements du 13 novembre dernier. Cela nous touche plus particulièrement quand on est du monde du spectacle, et encore un peu plus quand on connaît bien le Bataclan et son équipe.

Ce jour là, avant même de concevoir ce que ces attentats allaient changer profondément dans nos vies à tous dans cette société, nous avons tremblé pour nos proches, pour les victimes, pour nos collègues, pour nos potes.
Et à l’heure où nous étions rassurés de savoir certains à l’abri ou ayant échappé au pire, c’est durant de longue heures que nous avons cherché à avoir des nouvelles de celles et ceux qui manquaient à l’appel et qui ne répondaient pas à nos messages d’inquiétude. Et ça n’a pas loupé…

Nathalie Jardin
Nathalie Jardin

Parmi ce chaos et dans toute cette confusion qui ne laissait place qu’à l’urgence des vivants, se trouvait Nathalie Jardin, abattue par des terroristes fanatiques à l’intérieur du Bataclan.
Cette adorable jeune fille, de la région Lilloise, de 31 ans, était éclairagiste au Bataclan depuis 2011.

Elle était connue de nous toutes et tous, qui avions été formidablement accueillis lors de nos passages dans cette salle mythique.
Ne se contentant pas d’être une remarquable professionnelle dynamique et efficace, elle était aussi pétillante, sympathique, gentille, disponible, sincère, à l’écoute et proche de ses collègues.

Nathalie Jardin

Tous ceux qui l’ont côtoyée en ont à chaque fois gardé un souvenir magnifique, voire même de profonds liens d’amitiés.
Ce fut mon cas.
Outre sa présence régulière au Bataclan, sa passion pour ce métier de la lumière de spectacle et pour la musique l’a amenée également à assurer la régie de nombreux concerts et Festivals dans sa région du Nord et du Pas-de-Calais où elle y était également particulièrement reconnue, mais également en tournée avec des groupes comme Marcel et son Orchestre ou encore Les Fatals Picards.

Nathalie Jardin

Colère et tristesse infinie, injustice…

La rédaction de SoundLightUp lui rend aujourd’hui hommage, présentant ses condoléances à sa famille et à ses proches, en pensant également à toutes les autres victimes de la barbarie de ce triste vendredi 13 novembre.
Salut Nath…
Jocelyn Morel

Notre fils, ingé son, l’a bien connue. Comme lui elle travaillait dans la joie en faisant un métier prenant qu’elle aimait, et sa gaieté rejaillissait sur ceux qui l’entouraient. Toutes nos pensées vont vers Elle, vers sa Famille à qui ont a enlevé une Enfant qui ne demandait rien sinon de vivre.
Jen Georges Parnière

Jocelyn, merci pour ce bel hommage à Nath que l’on adorait tant. J’ai eu la chance de la rencontrer le 12 juin dernier lors du concert des Fatals Picards au Parvis des Fiz en Haute Savoie. Un être comme tu l’as décrit, qui ne laisse pas indifférent lorsque tu la rencontres pour la première fois…bien au contraire. Tu as envie de la connaitre, d’être proche d’elle.
Elle déboule dans la salle de spectacle avec le groupe vers 15h… Elle part le soir vers 1h00 du matin, et tu sais déjà que tu es son ami pour la vie. C’est une tristesse incommensurable que je ressens depuis l’annonce de son départ pour les étoiles.
Suite aux attentats meurtriers qui ont frappé la ville de Paris, la ville de Saint-Denis, la France dans son ensemble et ce qu’elle représente, ce vendredi 13 novembre, la commune de Passy exprime sa plus profonde solidarité en s’associant à la douleur des proches et leur présente ses plus sincères condoléances.
Sébastien Benkida-Oudin

Cette rubrique reste ouverte à ceux qui souhaiteraient y déposer un hommage : [email protected]

 

Le Kiva L-Acoustics prouve sa polyvalence au Siam Square

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A Bangkok, Siam Square est une destination très prisée pour faire des emplettes et passer ses soirées. Au septième étage de son nouveau centre commercial, le One Building Siam Square, vient d’ouvrir une magnifique salle de spectacles de 1044 places. Equipée d’un système audio L-Acoustics Kiva, elle offre aux spectateurs un son de haute qualité quel que soit leur placement.

La grande salle comprend environ 700 places à l’orchestre et 300 au balcon.
La grande salle comprend environ 700 places à l’orchestre et 300 au balcon.

Officiellement nommée Centre des arts de la scène KBank Siam-Pic-Genesha, la grande salle est complétée par le Playhouse de 200 places et un studio de 40 places. C’est la grande société thaïlandaise de médias Workpoint Entertainment Public Company Ltd qui est propriétaire de ce complexe.

Le système de sonorisation a été choisi suite à une démonstration comparative sur site regroupant cinq grandes marques. C’est un comité de compositeurs, de directeurs artistiques et de membres du conseil d’administration de Workpoint qui a évalué tous les systèmes sur différents types de musique : voix masculine et féminine, musique instrumentale traditionnelle thaï, pop et rock.

Les délais en 8XTi et 12XTi sous le balcon
Les délais en 8XTi et 12XTi sous le balcon

Dans toutes les catégories, c’est L-Acoustics qui a recueilli les scores les plus élevés. La grande salle accueille des productions théâtrales, des comédies musicales, des concerts, des ballets, des événements d’entreprise et des conférences.
C’est Vision One, une société installée à Bangkok, qui a été mandatée comme prestataire pour la conception et l’intégration des installations techniques de la salle. Tanapat ‘Tony’ Mongkolkosol, Frank Reuvekamp, Faz Zalleh et Hermann bin Suparman étaient chargés de superviser et mettre en service l’infrastructure technique.

Le système L-Acoustics choisi pour sonoriser la grande salle met en œuvre deux lignes principales de 9 Kiva surplombées par deux caissons de basses SB15m, un renfort central de huit Kiva et enfin quatre caissons SB18i posés au sol. Cinq 8XTi débouchent les premiers rangs. De plus, cinq 8XTi et 12XTi sont prévus sous le balcon pour le carré VIP et cinq 8XTi supplémentaires en renfort pour les derniers sièges de l’orchestre sous la casquette.
« La configuration de la salle comporte environ 700 places à l’orchestre et 300 au balcon. Pour satisfaire la spécification de niveau de 95 dB +/- 3dB en tout point de la salle, nous avons choisi le Kiva car il offre le niveau sonore nécessaire et la clarté vocale exceptionnelle exigée par les concepteurs des lieux », dit Tony.

Le système principal de la grande salle comprend deux lignes de 9 Kiva complétées par deux renforts de basses SB15 et une ligne centrale de 8 Kiva venant boucher le trou occasionné par la grande ouverture du gauche droite. Les 4 SB18 au sol ne sont pas visibles sur la photo.
Le système principal de la grande salle comprend deux lignes de 9 Kiva complétées par deux renforts de basses SB15 et une ligne centrale de 8 Kiva venant boucher le trou occasionné par la grande ouverture du gauche droite. Les 4 SB18 au sol ne sont pas visibles sur la photo.

« Comme le système principal est accroché assez haut, nous avons installé des frontfills pour couvrir les quatre premiers rangs et des délais pour déboucher le dessous du balcon. Cela permet d’obtenir d’une manière uniforme et transparente 95 dB à tous les sièges. »
« C’est une remarquable salle et les propriétaires sont particulièrement satisfaits de la couverture, du niveau et de la qualité audio offerte par le système L-Acoustics. »

 

Audinate annonce la disponibilité de Dante Via

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Dante Via

Audinate, créateur de Dante™, la technologie réseau la plus utilisée aujourd’hui, annonce la disponibilité mondiale immédiate de son nouveau logiciel Dante Via™.
Audinate permet aujourd’hui aux utilisateurs, consultants et ingénieurs du son agissant dans les différents environnements du marché, de bénéficier plus facilement des avantages du réseau Dante.

Le logiciel Dante Via relie au réseau Dante toute application ou périphérique audio de votre ordinateur. Dante Via permet aux périphériques USB, FireWire® et Thunderbolt™ y compris les microphones, consoles de mixage et boîtiers de scène, d’intégrer le réseau audio Dante.
Ce nouveau logiciel assure aussi la création d’un réseau Dante sans interface physique spécifique Dante, avec un accès direct au routing par le seul intermédiaire d’ordinateurs. Intuitif, doté d’une interface utilisateur fonctionnant par simple « glisser déposer », Dante Via permet la reconnaissance rapide et l’interconnexion très simple de périphériques et d’applications.

Dante Via donne la possibilité aux intégrateurs, ingénieurs et utilisateurs finaux, de créer et d’étendre sans limite leurs configurations audio par un réseau peu onéreux utilisant des ordinateurs.
Par exemple, un ordinateur doté de Dante Via peut être utilisé dans une entreprise, une école ou un lieu de culte pour déployer de façon rapide et flexible une distribution audio répondant à une demande imprévue.

De plus, grâce à sa capacité à placer en réseau des logiciels, Dante Via permet aux applications communes telles que les lecteurs de média, d’être utilisées individuellement dans un établissement accueillant du public. Le logiciel isole le son de l’application éliminant l’étage de sortie de l’ordinateur utilisé lorsqu’on relie sa sortie jack. Un hôtel, un bar ou un restaurant peuvent ainsi utiliser Dante Via sur un ordinateur situé à l’accueil pour router de la musique d’ambiance dans le hall et les autres espaces du lieu.

« La culture d’Audinate a toujours été centrée sur l’invention de produits facilitant la convergence des réseaux, et Dante Via est la dernière de nos solutions innovantes, » indique Lee Ellison, PDG de Audinate.
« Dante Via réalise le pont entre les univers analogique et numérique et rend la mise en réseau des millions de périphériques USB, Firewire et Thunderbolt aussi simple qu’un « glisser – déposer ».

Dante Via a d’ores et déjà obtenu plusieurs prestigieuses distinctions, dont différents « Best of Show » à l’InfoComm 2015.
Le logiciel fonctionne sur PC Windows® 7, 8.1 ou 10, et Macs® OS X10.9.5 ou plus récent. Il accepte jusqu’à 48 sources et 48 destinations, ainsi que des entrées/sorties stéréo pour pas moins de 8 applications simultanées.
Le tarif de Dante Via est de 49,95 USD et il est disponible gratuitement pour essai pendant 30 jours sur le site www.audinate.com/dantevia

 

Adamson s’implante au club Ushuaia d’Ibiza avec le E15

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Voilà une récompense qui doit être attendue comme le macaron Michelin chez les restaurateurs et qui comble aussi S-Group et DV2 à l’origine de la nouvelle identité sonore de l’Ushuaia.
Voilà une récompense qui doit être attendue comme le macaron Michelin chez les restaurateurs et qui comble aussi S-Group et DV2 à l’origine de la nouvelle identité sonore de l’Ushuaia.

L’Ushuaia club situé à Ibiza, l’île espagnole réputée pour son intense vie nocturne et pour sa scène dance et électro, vient d’inaugurer son nouveau système Adamson afin d’offrir aux très nombreux clients se pressant tout au long de l’été autour de sa piscine à ciel ouvert, la meilleure expérience sonore possible.

La scène placée au niveau de l’immense piscine et couvrant une surface approximative de 90 m x 50 m, comporte à son extrémité le plateau où se produisent les DJ, protégés par une structure en forme de coquillage.
Dans la continuité des différents bassins, une zone avec des tables accueille les danseurs et tout autour de cette immense piste à ciel ouvert, trois étages de chambres d’hôtel avec balcons la surplombent. La jauge maximale du complexe atteint 10 000 personnes.

Le cahier des charges des propriétaires était de pouvoir couvrir l’ensemble de cette surface et d’offrir un rendu uniforme et de haute qualité. A cet effet, l’intégrateur S-Group (SLS) a conçu et installé le système Adamson avec la collaboration active de DV2, le distributeur européen de la marque.

Un plan large de l’Ushuaia montrant l’étendue de 90 x 50 mètres pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. On ne les a pas comptées, mais on ne doit pas être loin. On voit bien aussi les chambres d’hôtel sur trois niveaux ceinturant la piste de danse et de baignade. Calme garanti NN ;0)
Un plan large de l’Ushuaia montrant l’étendue de 90 x 50 mètres pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. On ne les a pas comptées, mais on ne doit pas être loin. On voit bien aussi les chambres d’hôtel sur trois niveaux ceinturant la piste de danse et de baignade. Calme garanti NN ;0)

Les deux lignes principales sont accrochées à des mats placés de part et d’autre de la scène afin d’être en mesure d’arroser largement la zone de tir. Chaque ligne comporte douze E15, et six subs MDC3 sont stackés au sol dans son prolongement.

Le mat portant les E15 et aux pieds duquel prennent place les MDC3, des subs embarquant trois 18 pouces néodyme câblés en parallèle et acceptant de fait 3000 W AES. 30 à 100 Hz à -3 dB et un SPL Max de 144 dB. Chauds les marrons, chauds ! Remarquez aussi les angles assez petits des E15 et les infills en S10.
Le mat portant les E15 et aux pieds duquel prennent place les MDC3, des subs embarquant trois 18 pouces néodyme câblés en parallèle et acceptant de fait 3000 W AES. 30 à 100 Hz à -3 dB et un SPL Max de 144 dB. Chauds les marrons, chauds ! Remarquez aussi les angles assez petits des E15 et les infills en S10.

Quatre autres MDC 3 prennent place au centre, dos à la scène pour un total de 16 subs à triple 18” en ligne et montage passe bande.
Des outfills et infills sous la forme d’ensembles de trois S10 viennent déboucher les zones d’ombre laissées par les E15 et enfin deux couples de deux Metrix finissent le travail.

Deux ensembles de délais sont accrochés à des mats pleins érigés à gauche et à droite de la piscine, respectivement à 50 et 74 mètres de la scène, et redonnent un complément de SPL au son via un array de quatre S10 pour le premier et de quatre SpekTrix et d’un SpekTrix Sub pour le plus lointain des deux.

Le carré VIP situé à cour dispose d’un renfort de trois S10 accrochées à un mat placé à 13 mètres de la scène. 
L’ensemble est contrôlé et amplifié par 20 PLM2000Q et 4 PLM20K44.
Trois LM44 Lake sont employés pour le matriçage et la distribution. Le signal enfin est acheminé par un réseau en Dante en double redondance

Une sortie de Blueprint AV, le logiciel de prédiction d’Adamson montrant en bleu et violet foncé, la zone occupée par le public susceptible d’être touché par l’audio. Les deux barres blanches sur la zone kaki sont bien les deux tours supportant les E15 et aux pieds desquelles sont empilés les ventilateurs MDC.
Une sortie de Blueprint AV, le logiciel de prédiction d’Adamson montrant en bleu et violet foncé, la zone occupée par le public susceptible d’être touché par l’audio. Les deux barres blanches sur la zone kaki sont bien les deux tours supportant les E15 et aux pieds desquelles sont empilés les ventilateurs MDC.
Le shoot montrant la « cible » de chaque boîte dans un array. Comme vous le constatez, les trois premières E15 portent loin et ne rateront pas les danseurs pénétrant sur le parterre ! On débusque aussi grâce à cette vue la somme de petits rappels savamment remis en phase et ne laissant aucun répit ou zone d’ombre
Le shoot montrant la « cible » de chaque boîte dans un array. Comme vous le constatez, les trois premières E15 portent loin et ne rateront pas les danseurs pénétrant sur le parterre ! On débusque aussi grâce à cette vue la somme de petits rappels savamment remis en phase et ne laissant aucun répit ou zone d’ombre

Une intéressante vue de face où l’on visualise bien la somme de boîtes du nouveau design en Adamson. La scène est bien entendu tout au fond
Une intéressante vue de face où l’on visualise bien la somme de boîtes du nouveau design en Adamson. La scène est bien entendu tout au fond

« La S10 est la dernière enceinte d’Adamson. C’est une deux voies actives aussi compacte que légère mais capable de générer des niveaux très importants et convient parfaitement pour ce type d’usage » nous explique Julien Poirot Ingénieur Application Touring pour DV2.
« Elle embarque le même moteur que celui de la série E et son 10 pouces ND10-LM Kevlar est en tous points remarquable.
C’est le complément idéal au E15 en termes de réponse spectrale et dynamique.»

Une image due à la courtoisie de S-Group et montrant la scène et ses deux imposantes tours de son composées pour le bas du spectre par des subs MDC3, très appréciés pour leur générosité et leur attaque, et par des E15, aussi à l’aise en rock qu’en électro. Schhhut ne faites pas de bruit, ça dort dans les chambres !
Une image due à la courtoisie de S-Group et montrant la scène et ses deux imposantes tours de son composées pour le bas du spectre par des subs MDC3, très appréciés pour leur générosité et leur attaque, et par des E15, aussi à l’aise en rock qu’en électro. Schhhut ne faites pas de bruit, ça dort dans les chambres !
Une vue d’ensemble du complexe où l’on distingue aisément les deux mats portant les E15 ainsi que les outfill et infill. On voit bien aussi les piles de 6 MDC3 au pied des tours
Une vue d’ensemble du complexe où l’on distingue aisément les deux mats portant les E15 ainsi que les outfill et infill. On voit bien aussi les piles de 6 MDC3 au pied des tours

La particularité de la S10 est son nouveau guide d’onde très élaboré qui permet de disposer d’une directivité très large et haute (110° x 10°) sans aucune réduction en termes de portée ou de SPL dans les hautes fréquences.
Le bas médium est quant à lui exempt de tout lobe grâce à la technologie Controlled Summation CST. Le tout permet d’atteindre le chiffre de SPL de 141,3 dB en crête, une valeur remarquable pour un produit aussi compact.

Adamson ushuaia Ibiza E15

« Avec l’expérience des clubs qui est la mienne, en Angleterre comme à Ibiza, je peux dire qu’Adamson est le meilleur choix car il associe les qualités propres à certaines autres marques ” nous explique François Guittière l’ingé son d’accueil de l’Ushuaia. « Adamson délivre la même dynamique et puissance que du Funktion One avec le même rendu qualitatif et doux sur les voix propre à d&b. »

Julien Poirot conclut par ces mots : « Les propriétaires de ce complexe sont vraiment impressionnés par le résultat obtenu et je suis certain que grâce à Adamson, l’Ushuaia dispose désormais du meilleur son depuis son ouverture.
Nous sommes parvenus à leur donner ce à quoi ils rêvaient. »

Un grand merci à Julien pour la fourniture des images, shoots Blueprint et liste de matériel, le tout à la vitesse du son !!

 

ETC ColorSource Spot : performance et prix doux

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Décidé à ne pas laisser aux autres les bénéfices d’une boîte à lumière économique compatible avec ses optiques Source Four, ETC propose le ColorSource Spot 40 % moins cher que sa majesté Source Four Led et annonçant une large palette chromatique avec un choix de diodes RGBL sortant des sentiers battus : L pour lime, (citron vert) et rouge renforcé. Nous l’avons testée avec un zoom 25° – 50° et la nouvelle optique Fresnel.

ETC ColorSource Spot

La Colorsource Spot version découpe avec le zoom 25-50°
La Colorsource Spot version découpe avec le zoom 25-50°
Et version wash avec l'optique fresnel
Et version wash avec l’optique fresnel

Au magasin

ETC ColorSource Spot

Le carénage du ColorSource Spot est sobre et carré, avec des angles arrondis permettant d’alléger son aspect.
À l’arrière, la partie réglage est dotée d’un petit afficheur et de trois boutons. Le menu en deux parties est très simple : adresse DMX d’une part, séquences et presets d’autre part.
On active ou on valide avec le bouton de gauche, on navigue ou on modifie avec les boutons de droite. En maintenant les trois boutons, on revient aux paramètres d’usine : facile !

La simplicité au menu
La simplicité au menu

On trouve également, pour le DMX et les fonctions RDM, deux prises DMX 5 broches ou RJ45, suivant la version choisie, ainsi que 2 connecteurs PowerCON, in et out.

Le ColorSource Spot est doté d’une matrice de 60 leds RGBL : 24 rouges, 12 bleues, 12 vertes et 12 du fameux citron vert (Lime). Les leds RGB sont des Luxeon Rebel et les leds Lime sont fournies par CREE.
En doublant le nombre de sources rouges et en utilisant la teinte citron vert, à la place du blanc habituel, ETC augmente significativement la gamme de couleurs, particulièrement les teintes chaudes.
Leur gestion se fait en RGB, le dosage de la led citron vert étant assuré par le software de la boîte à lumière donc totalement transparent. Pour éviter tout problème d’homogénéité entre des modèles produits à des dates différentes, toutes les ColorSource sont calibrées en usine.

À l’atelier

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Sous le capot, la carte mère est directement accessible
Sous le capot, la carte mère est directement accessible

Le démontage et la maintenance de cette nouvelle source sont simples et bien pensés. En retirant 4 vis, on peut soulever le capot pour voir apparaitre une optique qui ne nous est pas inconnue et la carte électronique principale. La seconde carte qui intègre l’afficheur et les touches de commande est fixée sur la plaque de ventilation.

La carte mère se démonte aisément tout comme la grille permettant l’accès à l’arrière du projecteur. On peut ainsi voir le système de refroidissement des leds : un radiateur en alu refroidi par un ventilateur qui a prouvé son efficacité dans la série Source Four LED !

Le radiateur est astucieusement maintenu en place par les têtes de deux vis qui viennent en appui sur des encoches du radiateur. En retirant ensuite les deux autres vis qui maintiennent l’optique en place, on peut retirer tout le bloc partant de l’avant du tube jusqu’au ventilateur. On accède ainsi à l’alimentation fixée sur le capot inférieur sans démonter la carte mère ni la grille arrière.

L'alimentation positionnée sous l'optique
L’alimentation positionnée sous l’optique
Le système de refroidissement, un radiateur et un ventilateur très silencieux
Le système de refroidissement, un radiateur et un ventilateur très silencieux

Le tube optique semble être le frère jumeau de celui utilisé pour la série haut de gamme avec les 6 miroirs internes permettant d’homogénéiser les couleurs dans le faisceau.

ETC a repris le système optique de la série Source Four Led qui a fait ses preuves
ETC a repris le système optique de la série Source Four Led qui a fait ses preuves

Pour accéder à la matrice de leds, il faut ôter les 4 vis qui fixent le système optique sur le radiateur. On découvre alors la plaque collimateurs.

Le circuit des 60 leds RGBL...
Le circuit des 60 leds RGBL…
... associé à la lentille qui supporte les lentille de 60 collimateurs
… associé à la lentille qui supporte les lentille de 60 collimateurs
Et voici la lentille en question
Et voici la lentille en question
Sans installer d'optique on projette la matrice de leds
Sans installer d’optique on projette la matrice de leds

Sur scène

ETC ColorSource Spot DMX

Un unique mode DMX comporte 5 canaux de contrôle, Dimmer, RGB et strob. Je trouve qu’ETC a poussé le minimalisme un peu loin, j’aurais bien aimé trouver un canal avec des presets de couleurs et au moins deux correcteurs : CTO à 3200 ou 4000K et un CTB à 5600K. Du coup on ne perd pas de temps sur la console avec la librairie, 5 dimmers sur 5 faders et le tour est joué !

Je monte les 4 premiers faders à full pour ouvrir le faisceau en blanc. La marque américaine nous a démontré qu’elle savait faire de bons produits haut de gamme et l’on s’attendait bien sûr à un beau résultat, mais nous avons été surpris par la puissance et la qualité de la lumière. Si elle n’égale pas celle de gamme Source Four LED, au premier regard on pourrait le croire.

Un beau faisceau efficace en version découpe
Un beau faisceau efficace en version découpe

En y regardant mieux et en jouant avec les couleurs, on perçoit quelques défauts d’homogénéité, sur les bords mais rien de pénalisant pour un large panel de prestations. Rien a dire sur les fonctions Strob et Dimmer, les ingénieurs d’ETC maîtrisent d’alimentation des leds. Comme je l’expliquais plus haut, la gestion des 4 teintes de leds se fait en RGB, permettant de garder un environnement connu, tout en élargissant la palette de couleurs des pastels aux couleurs saturées.
Avec un peu de recherche, on obtient des correcteurs très satisfaisants. Comme les projecteurs sont étalonnés, il est intéressant de prendre une heure pour se construire une palette de couleurs qui sera réutilisable pour toutes les prestations.

Un aperçu de l’éventail des couleurs

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

ETC ColorSource Spot

On peut atténuer les imperfections en floutant les bords lorsque l’on utilise un nez Découpe.
Avec l’optique Fresnel, on obtient un faisceau puissant caractéristique de cette lentille développée par l’auguste personnage du même nom.

Avec l'optique Fresnel le résultat est aussi très intéressant en serré...
Avec l’optique Fresnel le résultat est aussi très intéressant en serré…
... ou en large.
… ou en large.

Au labo

Afin corroborer nos impressions, il est impératif de remplir quelques cases. Le derating, autour de 1 %, frise la perfection. L’éclairement aurait même tendance à être plus élevé après 30 secondes de chauffe qu’à l’allumage : une première dans les tests de SLU ! Et la courbe du dimmer suit sans incident son profil square.

Le derating frôle la perfection
Le derating frôle la perfection
Chez SLU, on apprécie les jolies courbes
Chez SLU, on apprécie les jolies courbes

Mesures photométriques

Nous avons fait trois séries de mesures, deux avec un nez découpe en focales serrée et large avec les bords nets et la troisième avec l’optique Fresnel.

Optique découpe faisceau serré

ETC ColorSource Spot Flux Serre

ETC ColorSource Spot CI Serre

Mesure une ouverture de 31,92°. Hormis un très léger incident à 50 cm du centre, la courbe d’intensité lumineuse est très régulière. On passe de 1240 Lux au centre à 600 Lux à l’extérieur du faisceau. Les mesures prises tous les 10 cm sur 4 axes nous permettent de calculer un flux total de 6250 Lumens.

Optique découpe faisceau large

ETC ColorSource Spot Flux Large

ETC ColorSource Spot CI Large Zoom Decoupe

À 53° on mesure 571 Lux au centre et 125 Lux au bord. Le flux atteint 6400 lumens.

Optique Fresnel faisceau serré

ETC ColorSource Spot CI Large Zoom Decoupe

ETC ColorSource Spot CI Fresnel

L’angle du nez Fresnel, au plus serré est de 29,6°. Par rapport au zoom découpe réglé au plus serré (31,92°), l’éclairement au centre a quasiment doublé avec 2397 lux, mais le flux chute légèrement : 5793 lumens. La courbe d’intensité est régulière.

Dans l’éloge

Avec la gamme Source Four LED, ETC a rejoint le petit groupe des développeurs de projecteurs à leds de haute qualité à même de satisfaire les éclairagistes les plus exigeants. Mais ce niveau de qualité n’est pas forcément indispensable et surtout il a un coût qui pénalise les tarifs de prestation.
Cette réflexion a conduit ETC a développer une gamme pour budget serré, initiée avec le ColorSource PAR en 2014, et qui accueille aujourd’hui ce nouveau ColorSource Spot avec l’avantage de s’adapter mécaniquement aux nez découpe du Source Four présents en quantité chez les prestataires, et aux récentes optiques Fresnel et Cyc (cyclo). Pour disposer d’un panel encore plus complet, il serait d’ailleurs intéressant de prévoir un nez PAR 64 !

Les concessions faites pour descendre le tarif de cette boîte à lumière concernent le software et les options, ETC ayant repris une grande partie des pièces optiques et mécaniques des Source Four Led comme le système de refroidissement et le système de mixage des couleurs qui assurent une belle qualité de lumière et un flux constant.
Que l’on ne s’y trompe pas, la Colorsource Spot est une source plus économique donc moins aboutie que la série haut de gamme, conçue pour occuper un segment de marché où le fabricant américain n’était pas présent. Plus économique ne veut pas dire bas de gamme. Cette nouvelle source à led est même une agréable surprise.

L’optique est, de fait, très bonne, la luminosité excellente et le flux est même supérieur à celui des Souce Four Led que nous avions testées. Pour ceux qui n’ont pas besoin de la qualité ultime, la boîte à lumière ColorSource Spot est une excellente solution, polyvalente grâce aux différentes optiques, et qui honorera un grand nombre prestations.
Je vous engage à vous rapprocher de votre démonstrateur ETC le plus proche pour lui demander une démo !

ETC ColorSource Spot General

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Martin Audio présente le MA5.0Q 4 canaux

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Conçu pour satisfaire les besoins de systèmes de diffusion de petite et moyenne puissance aussi bien en Touring (pour les retours) qu’en installation, le nouvel amplificateur 4 canaux MA5.0Q de Martin Audio tient dans un rack 1U pour un poids de seulement 7,3 kg et délivre une puissance totale de 5 kW (4 x 1250 W sous 4 ohms).

Martin Audio MA5.0Q 4 canaux
Martin Audio MA5.0Q 4 canaux

Bénéficiant de la technologie classe D à fréquence fixe et des alimentations à découpage de la plate-forme d’amplification Martin, le MA5.0Q présente une haute efficacité, une consommation réduite et par conséquent une réduction des coûts d’exploitation, cela dans une démarche écologique.
L’alimentation à découpage 230/115 V est commutable intérieurement et l’amplificateur met en œuvre des filtres de sortie avec circuit breveté d’élimination d’ondulation.

Parmi les protections implémentées, citons la protection AC qui coupe l’alimentation en cas de tension AC en dehors de la plage de fonctionnement normale, le clip limiter qui évite d’envoyer un signal saturé aux haut-parleurs mais conserve la pleine puissance crête, la protection envers les courts- circuits ou encore la protection thermique avec coupure de la sortie au dessus d’une température de 75°C.
Le contrôle thermique emploie une convection forcée avec vitesse variable du ventilateur et extraction de l’air frais depuis l’avant de l’appareil.

Quelques caractéristiques :

  • Puissance (EIAJ test) à 1 kHz 1% de THD par canal : 1250 W / 4 Ω, 750 W : 8 Ω, 1000 W en 70 V, 2500 W en pont 8 Ω
  • Rapport S/B : > 110 dB(A)
  • Sensibilité : 7,97 dBu (1,94 V)
  • THD+N et IMD SMPTE : < 0,05 % à mi-puissance
  • Facteur d’amortissement (à 8 Ω) : > 5000 à 100 Hz

La commercialisation du MA5.0Q est prévue à partir de la mi-novembre.

Plus d’infos sur le site algam-entreprises.com

 

SGM : Une complète restructuration qui fortifie

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Peter Johansen (on the left) & Paolo Covre
Peter Johansen and Paolo Covre
Peter Johansen and Paolo Covre

Pour que SGM conserve sa position de leader en lumière intelligente, des investissements complémentaires étaient nécessaires.
Après une période de mésentente entre les principaux actionnaires concernant la structure du capital, le conseil d’administration n’a pas eu d’autre option que de restructurer la société.

Le 9 novembre à 18 h, SGM repart avec un nouveau capital et de nouveaux actionnaires.
La direction assure que SGM continuera comme avant sans aucun changement, et plus forte que jamais.

Tous les secteurs de la société restent inchangés :

  • L’équipe reste complète et identique
  • Le réseau de distribution mondial est identique
  • La qualité de service est identique
  • Tous les engagements de garantie restent identiques

Ce qui change véritablement chez SGM, c’est sa force financière. Le nouveau propriétaire est une société d’investissement, Eurofinim, dont le PDG, Paolo Covre, souhaite conserver SGM dans l’esprit créé par Peter Johansen et le confirme donc dans son rôle de PDG de SGM.

Paolo Covre déclare : « J’ai suivi SGM « dans les coulisses » pendant un certain temps, et je trouve la vision de la société à la fois sensationnelle et impressionnante en ce qui concerne sa portée, sa réactivité et ses solutions innovantes.
C’est le genre de société à laquelle je fais confiance et je suis honoré d’en faire partie. Elle avait juste besoin d’une injection de capitaux pour poursuivre et renforcer sa croissance ».

Peter Johansen est en parfaite adéquation avec les souhaits du nouvel investisseur pour l’avenir de SGM.  » Paolo et moi partageons beaucoup de points de vue. Je suis heureux de l’avoir comme allié. SGM est maintenant plus forte et plus motivée que jamais.
Nous allons poursuivre notre croissance, le développement des produits innovants dans lesquels nous croyons.
Nous sommes convaincus que les rumeurs trompeuses que nous avons malheureusement subies seront rapidement effacées. »

 

Dans La Fondation Louis Vuitton, Martin Professional éclaire les concerts de l’Auditorium

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Créé à l’initiative de Bernard Arnault, Président du groupe LVMH, la Fondation Louis Vuitton accueille depuis 2014 des visiteurs du monde entier pour ses expositions d’art contemporain, et son architecture extraordinaire conçue par Frank Gehry, à qui l’on doit des chefs d’œuvres comme le Musée Guggenheim de Bilbao.

Fondation Louis Vuitton

À l’intérieur de la Fondation, l’auditorium, est équipé en fixe de projecteurs automatiques Martin, dont 18 MAC AuraTM, 22 MAC QuantumTM Wash et Profile et 10 MAC ViperTM Performance.

« L’objectif de la Fondation est de promouvoir l’art contemporain, selon les valeurs de “ créativité et d’excellence ” du groupe précise Nicolas Paschal, Directeur des Projets.
Et de la créativité et de l’excellence, il y en a ! Que cela soit dans le grand hall d’accueil, dans les 12 galeries d’exposition ou sur les terrasses, où l’on ne se sent ni tout à fait à l’extérieur, ni tout à fait à l’intérieur.

L’auditorium
« Grand passionné de musique classique, Bernard Arnault a attaché beaucoup d’importance à la conception de l’auditorium dès le départ du projet », nous confie Nicolas Paschal.
Complètement vitré, il donne sur l’extérieur, ce qui est rare pour un auditorium. Son acoustique a été étudiée à la perfection, l’emplacement de chaque projecteur et de chaque accroche a été méticuleusement défini en coopération avec les architectes, et son gradin mobile permet de créer toutes sortes de configurations de salle pour répondre à une programmation diversifiée.

Martin Professional Fondation Louis Vuitton

Conseiller technique et audiovisuel, Bruno Madec, a rejoint la Fondation Louis Vuitton en 2008 pour établir le cahier des charges en son, lumière et vidéo en association avec le bureau d’Etudes Duck Sceno. « Ici, nous n’avons pas droit à l’erreur », précise-t-il.
« La fiabilité a été un critère important dans tous mes choix de produits. Pour ce qui est de la lumière, par exemple, je me suis basé presque exclusivement sur la gamme de Martin Professional. Je connais cette société et je sais que les technologies appliquées aux produits sont testées avant leur arrivée sur le marché. »

Une solution polyvalente
Un autre challenge était la nécessité de la polyvalence. La Fondation propose une programmation diversifiée qui va d’un soliste de piano classique à un orchestre de 30 musiciens en passant par Kanye West et Kraftwerk. L’équipe technique doit être en mesure d’équiper ces artistes en fonction de leurs besoins très divers sans avoir à démonter et remonter le matériel pour chaque prestation.

Martin Professional Fondation Louis Vuitton

Pour Bruno Madec, la solution était la création de deux kits de lumière :
un kit « classique » et un kit plus « rock’n roll » intégrés en une seule installation. « Grâce à leur silence de fonctionnement, les MAC Aura et les MAC Quantum me permettent, par exemple, d’éclairer les concerts classiques.
Nous sommes également capables de faire des lancements de produits avec des projections de gobos ou d’utiliser les Mac Viper Performance en découpe grâce à leurs couteaux motorisés.

Nicolas Paschal ajoute : « Cette solution polyvalente nous permet d’intervenir très vite. Il n’y a pas de cela trois mois, nous avons eu un rendez-vous avec un artiste le jeudi soir. Le vendredi, nous nous sommes mis d’accord sur les détails et le samedi, il jouait.
La salle était comble de 1000 personnes pendant quatre soirées. Nous pouvons faire tout ce que nous voulons. C’est aussi le charme du projet. »

Plus d’infos : sur le site Martin Professional