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Thierry Jeandroz nous a quittés

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Thierry JeandrozC’est avec tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de Thierry Jeandroz, un des spécialistes, si ce n’est LE spécialiste français du son multicanal, et un des fondateurs de Tapages & Nocturnes et de LTRT.

C’est d’ailleurs Tapages qui lui a rendu hommage sur son site, une société avec qui Thierry a travaillé pendant 10 ans avant de partir créer LTRT en 1993, afin de distribuer des solutions audio et vidéo.

Ingénieur du son de formation, il a su élargir sa vision du métier en mettant en permanence l’innovation au centre de ses préoccupations et en formant, grâce à ses partenariats internationaux avec Dolby, Axon et bien d’autres, un grand nombre de techniciens aux nouvelles technologies du son multicanal sous toutes ses formes.
Reconnu pour son professionnalisme et son énergie, il a exploré avec beaucoup d’intuition les concepts techniques qui sont plus que jamais notre quotidien.

Soundlightup s’associe pleinement à la peine de sa famille, de sa compagne et de ses enfants.

 

Ayrton MagicDot-R, plus rapide que son ombre

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Rien ne dépasse, on peut coller les MagicDot-R les uns aux autres sans risque de frottement.

Ayrton MagicDot-R

Sous ses airs de petit projecteur minimaliste, le MagicDot-R est un concentré de lumière et de développements. Avec une nouvelle led, une nouvelle optique, un nouveau système de refroidissement, cette lyre semble être née pour battre des records !

Ayrton en impliquait 144 dans son show de démonstration, Cory FitzGerald surenchérit en live avec 184 MagicDot-R pour le concert de clôture du festival Rock in Rio à Las Vegas !
Ce qui frappe à l’allumage c’est l’énergie du bâton de lumière ultra serré fourni par ce projecteur monosource si “ Minion ”.

Ce projet, débuté il y a plus de deux ans, est parti de la toute dernière led Osram Ostar Compact de 60W dont la puissance est 4 fois supérieure à celle de la Ostar Stage. Elle est constituée de 4 puces RGBW de 2 mm² chacune, ce qui passe la surface lumineuse à 8 mm² (contre 4,41 mm2).

Le premier défi d’Ayrton a été de développer un nouveau collimateur capable de concentrer les 4 puces dans un faisceau de moins de 5°, tout en essayant d’obtenir un mélange optimal des couleurs. L’autre gros défi pour l’équipe de développement française, compte tenu du nouveau rapport surface/puissance de la led et de l’augmentation de température engendrée, a été de concevoir un système de refroidissement efficace pour tirer parti de la puissance en limitant le derating.
Ayrton n’étant pas adepte de la facilité, la petite taille de la tête n’a pas simplifié cette tâche.

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La Mécanique

Le “Minion” version Ayrton. Il ne lui manque que le jaune et une salopette
Le “Minion” version Ayrton. Il ne lui manque que le jaune et une salopette

Le savoir vivre étant de mise chez SLU, avant de déshabiller une demoiselle, les présentations s’imposent. Le MagicDot-R est constitué de 3 parties. Le socle très fin, dans lequel sont intégrées les poignées de transport et la connectique, est le seul élément fixe du projecteur.
Sous la base, 2 fixations ¼ de tour permettent de fixer le support de crochet Oméga fourni en standard avec une élingue de sécurité. Il y a également 4 orifices pour fixer la machine plus près de son support, option intéressante en installation fixe ou implantation sur les structures de tournée, là où le moindre centimètre gagné est toujours appréciable.

Vue de profil, les poignées sont intégrées dans la base
Vue de profil, les poignées sont intégrées dans la base

La place réduite sur le pourtour de la base a limité le nombre de connecteurs. On trouve 2 XLR 5 points pour l’entrée et la sortie DMX compatibles RDM : le choix est judicieux.

L’exiguïté de la base et le trop grand risque de perte de connexion dû à une antenne implantée dans une élément tournant à 360°, ont obligé les développeurs a faire l’impasse sur la transmission DMX sans fil. À côté des prises data, un connecteur PowerCON True1 alimente la machine et une recopie permet d’alimenter d’autres sources.
Au dessus de la base il y a le corps du projecteur sur lequel a été implanté l’afficheur. A partir de l’instant où l’on appuie sur une des touches, le moteur de pan est désactivé pour permettre l’accès au menu.


Rien ne dépasse, on peut coller les MagicDot-R les uns aux autres sans risque de frottement.
Rien ne dépasse, on peut coller les MagicDot-R les uns aux autres sans risque de frottement.

Les deux bras du corps supportent une tête sphérique de même diamètre que la base et le corps.
Et comme aucun élément mobile ne dépasse, on peut pratiquement coller les bases des projecteurs les unes aux autres.
Dans la tête, l’énorme collimateur de 94 mm a été développé spécialement pour cette nouvelle led en collaboration avec Gaggione.

Maintenant que nous nous connaissons mieux, il est temps de regarder sous les capots avec l’assistance de Cyril Union, Ingénieur développement logiciel chez Ayrton.

Ce nouveau projecteur est aussi simple à démonter qu’il y paraît au premier regard, il faut juste prévoir les tournevis et la clé Allen qui vont bien, car la petite taille du projecteur ajoute des contraintes ne permettant pas l’homogénéité de visserie habituelle à cette marque. Une fois le capot de la tête retiré, on voit apparaitre le nouveau système de refroidissement, le circuit électronique supportant la led et le collimateur.

Sous le capot, un collimateur, une carte et un radiateur à caloduc : simple et efficace.
Sous le capot, un collimateur, une carte et un radiateur à caloduc : simple et efficace.
Le nouveau système de refroidissement développé pour la led
Le nouveau système de refroidissement développé pour la led

On ne peut pas faire plus simple ! Pour refroidir la led, Ayrton a gardé la recette qui fait ses preuves depuis de nombreuses années : le caloduc. Le radiateur est évidé en son centre pour accueillir le ventilateur. Cette solution présente trois avantages : un refroidissement plus rapide, mieux réparti sur le radiateur et un gain de place très appréciable.

L'unique carte électronique de la tête avec au centre la led RGBW 60 W
L’unique carte électronique de la tête avec au centre la led RGBW 60 W

Fixée sur le bloc en alliage d’aluminium, se trouve la seule carte électronique de la tête, celle qui gère la led. Devant la led, vient se placer l’imposant collimateur de 94 mm de diamètre qui promet un joli bâton de lumière ! De nombreuses rosaces en surface permettent le mixage des couleurs dans le faisceau.
Trois dispositifs orientent et centrent le collimateur par rapport à la led : 4 ergots à sa base, un détrompeur et une collerette sur la partie la plus évasée, car l’optique doit toujours être positionnée de la même manière par rapport aux 4 puces led et la collerette permet d’aligner son axe à celui de la tête grâce à un cercle de métal fixé en 6 points par des vis enduites de frein filet.

Le cercle de fixation et de positionnement du collimateur
Le cercle de fixation et de positionnement du collimateur
Le collimateur de 94 mm
Le collimateur de 94 mm

La carte de l'afficheur dans un des capots du corps de la machine
La carte de l’afficheur dans un des capots du corps de la machine

Le cache qui vient fermer la sphère se fixe également sur ce cercle métallique.
Il est possible de maintenir grâce à ce cache un filtre diffuseur devant le collimateur pour transformer le faisceau beam en wash plus ou moins ouvert suivant le diffuseur utilisé.
Cette option n’est pas disponible chez le fabricant français, mais il n’est pas impossible qu’on la retrouve un jour dans son catalogue.

On démonte ensuite les deux capots du corps de la machine, et c’est dans l’un d’eux que se trouve la carte supportant l’afficheur.


Le système du Tilt qui utilise un moteur hybride pas à pas triphasé se trouve derrière la poulie du bas
Le système du Tilt qui utilise un moteur hybride pas à pas triphasé se trouve derrière la poulie du bas
Le côté Pan avec un des deux collecteurs
Le côté Pan avec un des deux collecteurs

On découvre également les deux bras. L’un abrite le système d’entrainement du Tilt, formé par deux poulies et une courroie. Le moteur pas à pas hybride triphasé, entraine la poulie du bas.

L’entrainement du Pan se trouve dans la partie horizontale du support de la tête et le moteur loge dans le second bras.
C’est également là que se trouve l’un des deux collecteurs permettant la liaison par contacts entre les éléments de la base et ceux de la tête, et qui assurent une rotation continue sur les deux axes.

Premiers tours de piste…

Avoir Cyril Union près de moi comme mécano, c’est l’assurance qu’après le remontage, il ne reste pas de pièces sur l’établi et que la machine va vrombir au premier tour de courroies ! Je ne m’étendrai pas sur le menu, il est identique à celui des autres produits d’Ayrton.
Au niveau contrôle DMX, pas de chichi, le fabricant a prévu 2 modes : un Basic 14 canaux et un Standard 16 canaux qui permet de contrôler les déplacements en 16 bits. Si vous utilisez une MA2, sachez qu’une petite erreur dans la librairie d’origine bloque la fonction Reset, il suffit d’éditer le canal 17 de la librairie et de rentrer les pourcentages dans les cellules « From » et « To ». Adressage, Reset, noir et GO !

… à vive allure!

En montant le dimmer et les 4 couleurs de la led à full, je suis surpris par la puissance lumineuse. Le faisceau est bien défini, net et efficace. Avec de la fumée, on peut distinguer un léger halo au plus près de la source mais il ne modifie pas l’impact visuel. Aucun souci sur le dimmer, Ayrton maitrise depuis des années son sujet. La fonction strob est très efficace en mode régulier ou aléatoire. On dispose également d’un effet Pulse. Les 3 couleurs primaires sont profondes et le blanc percutant.

Qu’elles soient instantanées ou très longues, les transitions de couleurs sont impeccables. Par contre, le mélange des couleurs en projection sur notre cible n’est pas le point fort du MagicDot-R, on s’en doute, mais ce n’est pas le but d’Ayrton. Plus l’angle du faisceau est serré, plus le mixage des couleurs est un challenge. Il aura fallu beaucoup de temps et de patience pour développer ce nouveau collimateur, et le mélange des couleurs dans le faisceau se révèle très satisfaisant comme le montrent les vidéos.

AYRTON – MagicDot-R – Hundred and Forty-four Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

Une large gamme de couleurs

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R

Ayrton MagicDot-R


Il y a également un paramètre de Macro de couleurs qui permet dans un premier temps des fondus entres des couleurs définies, puis leur enchaînement continu de plus en plus rapide. Un autre paramètre appelé « ColorPresets » fait office de roue de couleurs. Les 6 premières sont des blancs de 2700K à 8000K, suivis de 15 jolies teintes. Cette fonction a son propre paramètre de niveau, le « ColorPresetDimmer », qui permet de mixer les « ColorPresets » et la trichromie.

Ayrton MagicDot-R Couleurs

Test des axes Pan et Tilt

Vu la taille de la machine, on s’attend à ce qu’elle soit rapide, mais le résultat est encore plus surprenant. Ce projecteur a une vitesse réellement stupéfiante. Il faut 0,16 s au Pan pour parcourir 180° et 0,12 secondes au Tilt. C’est la lyre la plus rapide que j’ai eu à tester. L’autre point positif est que cette rapidité n’a pas été obtenue au détriment des mouvements lents. Comme on le voit sur la vidéo, le projecteur passe le test de la diagonale sans sourciller.
Les fins de course sont également impeccables : déplacements linéaires (sans ralentissement ou accélération) et fin du mouvement sans à-coup. Le MagicDot-R bénéficie aussi du mouvement continu sur les deux axes. Une fonction bien utile pour créer rapidement des effets innovants ! Le dernier point de ce chapitre concerne le dernier paramètre de la charte DMX, le reset. Là encore, pas de perte de temps, il suffit de 19,48 s pour un reset complet. On peut voir sur la vidéo que le dimmer se rallume avant le retour de la lyre à sa position initiale. Après vérification auprès d’Ayrton, le soft sera modifié en conséquence dans la prochaine mise à jour.

Les chiffres point par point

Derating

Nous démarrons les mesures photométriques par le derating. Bien qu’il ne présente aucun intérêt pour un projecteur à effets comme le MagicDot, cette courbe montre le soin apporté par le fabricant au refroidissement de cette led dans une tête miniature. Toutes puces RGBW allumées au max, l’éclairement au centre en mode “Auto” se stabilise avec une atténuation de 6% après 10 mn de chauffe et le projecteur garde la tête froide.

Ayrton MagicDot-R Derating Magenta
Ayrton MagicDot-R Derating Magenta
Ayrton MagicDot-R Derating All Auto
Ayrton MagicDot-R Derating All Auto

Ayrton MagicDot-R Derating All Stage
Ayrton MagicDot-R Derating All Stage

En mode Stage, l’atténuation est plus lente mais on arrive à la même valeur de 6%. Enfin en magenta, soit 2 couleurs à pleine puissance, le flux baisse de 2%. Ayrton maîtrise vraiment bien son sujet.


Bruit

Le bruit mesuré à 1 m en mode de refroidissement “Auto” est de 33 dB, 1 dB de plus que le bruit ambiant du showroom et 1 dB de moins que pour le mode de refroidissement « Stage » pour lequel nous avons mesuré 34 dB.

Mesures photométriques

Ayrton MagicDot-R Flux

L’éclairement au centre à l’allumage atteint 6460 lux ce qui constitue un record pour une source led de 60 W. Le flux atteint 1378 lumens et nous avons mesuré un angle de 4,8° à I/2, là ou se situe le maximum d’énergie qui dessine le bâton de lumière et 11° à I/10 (I : éclairement au centre).

Ayrton MagicDot-R CI

Ayrton MagicDot-R Dimmer

La courbe d’intensité lumineuse régulière nous montre la qualité du nouveau collimateur.

La dernière série de mesures concerne le dimmer.
La courbe est plutôt « lente » de 0 à 60% puis parfaitement linéaire jusqu’ à 100 %.
La courbe unique du dimmer est de type Square

Un bon point de départ !

Carrément innovant et atypique, le MagicDot-R est un concentré de technologies, le point de départ d’une nouvelle génération de projecteurs à led. Les mouvements lents sont bien maitrisés et à l’inverse, ceux rapides sont très impressionnants : je ne me souviens pas avoir vu une lyre aussi rapide.
Sa petite taille, son faible poids, sa faible consommation électrique, sa rapidité et surtout l’énergie de son bâton de lumière en font un excellent projecteur à effets qui répond à la demande des concepteurs lumière toujours soucieux de créer de nouveaux designs montrant des effets spectaculaires, sur scène et sur des plateaux de télévision. L’avenir du MagicDot s’annonce donc radieux !…

Ayrton MagicDot-R General1

Ayrton MagicDot-R DMX

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L’application la-bs.com est disponible sur Apple Store

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Application La-bs.com

L’application gratuite la-bs.com est disponible sur Apple Store depuis le 31 août et sera proposée sous Android courant Octobre.
Elle accompagne la sortie du fascicule nouveautés de 140 pages, aditif du catalogue général 2014/2015 de la Boutique du Spectacle.

Cette application est compatible i-Phone, iPad et iPod touch (IOS 7.0 et ultérieures) et vous donne accès, où que vous soyez à plus de 30 000 références pour consulter les produits, connaître les disponibilités, obtenir un devis, commander à vos propres conditions d’achat via votre compte, etc.
L’appli est en effet une transposition du site et en assure les mêmes services.

Catalogue Général

Le catalogue général est également disponible en version e-catalogue totalement interactif sur le site web général http://la-bs.com qui bénéficiant d’un upgrade depuis fin août sera complété cet hiver afin de proposer une des plates formes internet des plus performantes du marché.

Ces différents projets soulignent la volonté forte de la BS de s’inscrire dans l’ère du numérique !

Plus d’infos : http://la-bs.com

La BS e-catalogue

Les stands de constructeurs automobiles valorisés par Martin Professional

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Les villes de Detroit, Genève et Francfort ont en commun d’accueillir les plus célèbres salons de l’auto du monde. C’est ici que les fabricants lancent leurs nouveaux modèles, ceux qui seront au centre de leur activité pour l’année à venir.
Avec un tel enjeu, des marques ont bien compris qu’un stand accessible au public n’a aucun intérêt s’il ne présente pas leurs nouveaux modèles d’une manière visuellement superbe et photogénique.

Ford, Bentley et Jaguar Land Rover ont sollicité la société de design de classe mondiale “ Imagination ” qui appréhende les façons d’éclairer une voiture avec ses courbes élégantes et ses reflets métalliques à l’intérieur d’un hall couvert. Ils ont choisi leurs sources de lumière dans la gamme Martin.

« Nos lyres motorisées et nos solutions vidéo sont régulièrement mises à l’épreuve lors des salons automobiles du monde entier », déclare Morten Gjoetz, directeur des ventes des comptes stratégiques chez Martin Professional. « Ce qui les rend si répandues, c’est leur polyvalence, car on les utilise pour leurs fonctionnalités comme pour les effets, souvent sur le même stand. »

Le NAIAS 2015 (North American International Auto Show)

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd
Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

Ce salon international se tient souvent dans la capitale automobile des États-Unis, Detroit, la Motor City. Cette année, Ford a redessiné le F-150 et a remporté le prix du Camion nord-américain de l’année 2015. Ce véhicule massif faisait partie d’un vaste stand interactif. “ Imagination ” l’a présenté dans un terrarium planté de pins et d’autres végétaux pour symboliser les pratiques de développement durable de Ford.

« C’est le soleil qui fournit la meilleure lumière pour une automobile. Le fait d’être à l’intérieur est déjà un compromis », déclare Jonny Milmer, responsable de la conception d’éclairages chez “Imagination”. « Notre priorité absolue est d’obtenir une simulation homogène de la lumière solaire ».

Ils ont déployé de puissants projecteurs à lampe MSR pour obtenir un brillant éclat sur la totalité du stand. Certains ont été réglés de manière à fournir le bleu profond emblématique assorti au logo Ford, utilisé pour éclairer la structure à la marque bleue. Les MSR ont été renforcés par des projecteurs architecturaux Martin Exterior 400 ™ modifiés, choisis particulièrement pour leur aptitude à restituer la teinte exacte.
« Avec les 400, nous avons réussi à obtenir exactement le même bleu qu’avec les sources MSR », déclare Milmer. « Il était indispensable d’avoir une couleur bleue constante sur toute la structure pour identifier la marque et imposer les sentiments et la résonance émotionnelle du bleu. »

Projecteur à LED, l’Exterior 400 fournit une très forte luminosité pour des angles de faisceau étroits ou larges, et sur de longues portées. L’équipe de Milmer a également sélectionné des MAC ™ Viper wash et MAC Aura ™ de Martin pour accentuer certains détails des voitures.

  • 140 Exterior 400,
  • 48   MAC Aura,
  • 12   MAC Viper Wash

Salon international de Genève 2015

En mars dernier, plus de 682.000 visiteurs sont venus visiter le 85e Salon annuel de Genève. En raison de la neutralité de la Suisse, le principal salon automobile du pays fonctionne comme un instrument de comparaison pour les fabricants mondiaux.
Les sorties de voitures de sport exotiques sont assorties de stands de conception grandioses, étudiés pour attirer et faire baver des foules de photographes et d’admirateurs. Pour l’exposition, Imagination a peaufiné ses œuvres pour Jaguar Land Rover et Ford. Il en résulte deux expériences très différentes pour deux marques tout aussi différentes.

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd
Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

Le stand de Jaguar Land Rover se caractérisait par ses surfaces de pierre massives et ses étonnants murs de bois, offrant une atmosphère intime et personnelle associée aux véhicules luxueux mais robustes.
« Des nuances d’éclairage plus chaudes contribuaient à mettre en valeur les matériaux et l’architecture luxueux de Jaguar Land Rover tout en complétant la palette de couleurs chaudes des matériaux utilisés dans la conception du stand », déclare Milmer.

« La colorimétrie du MAC Aura est calibrée en usine. Il nous offre donc une lumière précise adaptée à la photo, et on peut facilement accorder l’éclairage aux différentes nuances de teint des présentateurs. On peut d’utiliser un groupe de MAC Aura pour simuler une douce lumière de studio sachant que les couleurs seront exactement raccord à chaque nouveau réglage ».

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd
Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

En revanche, lorsqu’il s’agissait de dévoiler de nouveaux véhicules Jaguar Land Rover et Ford, Imagination faisait appel au MAC Viper Performance ™.
« Le blanc à 6000K du Viper Performance complète la lumière du jour que nous utilisions pour éclairer les véhicules sans autre correction de couleur », déclare Milmer. « Les couleurs sont vives et le bord du faisceau est à la fois doux et bien défini, ce qui nous permet de réduire le débordement indésirable et de créer des contrastes élevés pour faire vraiment briller la voiture. »

La précision des couleurs et la luminosité du Viper suffisaient pour soutenir les effets des VC-Strip ™, plus de 1500 barres de leds avec lesquels Imagination avait équipé le stand Ford. Le projet sophistiqué arborait un logo Ford de 40 m de large réalisé à base de leds, puis intégré dans le sol et recouvert d’une surface en verre..
Douglas Green, également concepteur lumières chez Imagination, était satisfait du VC Strip, en particulier de leur installation extrêmement rapide. « Ils ont fonctionné de manière très fiable et leur faisceau avait beaucoup d’impact dans l’environnement rutilant de l’exposition automobile.

Liste du matériel Martin (Ford)

  • 36   MAC Viper Performance,
  • 1 546   VC-Strip (pitch de 25 mm).
  • 1   P3-200 System Controller

Salon international de l’automobile (IAA) 2015

Salon international de l'automobile (IAA)

Le 66e Salon international de l’automobile (IAA) aura lieu à Francfort en Septembre. De nombreuses marques utilisent souvent le salon de Francfort, connu comme l’un des plus prestigieux du monde, pour initier de nouveaux concepts de stand.
Andy Mama, Directeur de Static Light Company Ltd, travaille fréquemment avec Imagination et a aidé à déployer un stand pour Bentley, avec des objectifs différents du projet très « pixellisé » de Ford, sur lequel il a également travaillé.

« Bentley a tiré son inspiration des marques de grande classe à la mode », déclare Mama. « Beaucoup de magasins de haute couture utilisent l’éclairage pour instaurer une atmosphère chaude et intime. C’est une ambiance similaire que Bentley a voulu établir ».
Mama a travaillé avec Jack Morton Worldwide et XL Video pour, encore une fois, déployer des VC-Strip de Martin. Bentley souhaitait que les lignes pulsent lentement avec des couleurs changeantes et des mouvements d’ombres animées derrière une paroi blanche de verre dépoli, presque opaque. Il en résulte une lumière blanche diffuse qui émane doucement et uniformément des murs du stand.

« Ce joli motif enroulé tout autour du stand donne un effet de chrome luxueux » dit Mama. « C’est tout le contraire de Ford et cela montre bien la polyvalence des VC-Strip qui donnaient à Genève l’impression d’une grande source monobloc. ».
« Une fois de plus, cela implique beaucoup de VC-Strip, de MAC Aura et de MAC Viper » dit Milmer. « Mais Ford est toujours désireux d’utiliser la technologie de manières différentes et évoluées. Par chance, les projecteurs de Martin sont suffisamment adaptables pour intégrer un nouveau projet à chaque spectacle. »

Comme le marché international de l’automobile se développe, Martin Professional continue de perfectionner les matériels existants et de développer de nouveaux produits pour aider les concepteurs d’éclairage sur ce marché particulier.
« Nous agrandissons constamment notre famille de solutions de base pour le marché de l’automobile. Aujourd’hui, nous nous concentrons plus que jamais sur les mises à niveau faciles », déclare Gjoetz. « Tous les produits sont conçus sur les mêmes plates-formes pérennes pour assurer à nos clients de connaître une intégration immédiate et un apprentissage rapide.

Plus d’informations sur :

 

ARX propose une interface d’entrée-sortie USB

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ARX Interface Entrée-sortie USB

ARX propose une nouvelle interface d’entrée-sortie USB qui vient compléter la gamme audibox, l’ARX USB I/O VSR (pour Variable Sample Rate).
L’interface permet de convertir deux entées analogiques symétriques en un flux USB avec une fréquence d’échantillonnage comprise entre 44,1 kHz et 96 kHz et à l’inverse de convertir un flux USB en deux sorties analogiques symétriques.

ARX Interface Entrée-sortie USB

Cette interface « plug and play » met en œuvre des transformateurs symétriseurs pour les entrées-sotties analogiques afin d’éviter toute possibilité de ronflement.

L’enregistrement et la lecture s’effectue avec une marge de 18 dB, le zéro dB analogique correspondant à – 18 dB FS (Full Scale).

L’interfaçage peut s’opérer avec tout ordinateur PC tournant sous Windows XP ou supérieur ou Mac OS X et l’alimentation se fait par le port USB.

l’échantillonnage s’effectue :

  • Sans driver à 44,1 kHz.
  • Avec le driver ASIO préconisé par ARX et téléchargeable sur son site www.arx.com.au/drivers.htm, la fréquence d’échantillonnage peut être choisie à 48 KHz ou 96 kHz.

Autres caractérisques :

  • Niveau max en entrée analogique : 12 dB
  • Niveau max en sortie analogique : 18 dB
  • Impédance d’entrée symétrique : 10 kΩ
  • Impédance de sortie symétrique : 300 Ω
  • Réponse en fréquence : 20 Hz- 20 kHz ± 0,5 dB
  • Consommation : 80 mA par le port USB

 

La Nuit Fauve d’All Access Design au Zénith de Paris

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Quand le collectif de designers lumière et graphiques All Access Design, s’associe à l’entité Fauve (collectif lui aussi de musiciens, auteurs, vidéastes..), il y a maintenant deux ans, c’est une grande aventure créative et humaine qui commence sur les scènes des clubs, festivals et Zénith de France. Cette aventure perdure cette année avec la nouvelle tournée du groupe, dont la scénographie, la mise en œuvre technique, et même la lumière, leur ont encore une fois été confiées.

La nuit FAUVE où les B-Eye et Rollapix répondent aux vidéos mixées en live par le vidéaste de Fauve, complétés par les Viper et un plafond à leds impressionnant. Les téléviseurs cathodiques jouent des sources lumineuses à part entière.
La nuit FAUVE où les B-Eye et Rollapix répondent aux vidéos mixées en live par le vidéaste de Fauve, complétés par les Viper et un plafond à leds impressionnant. Les téléviseurs cathodiques jouent des sources lumineuses à part entière.

Un défi de taille que de parvenir à éclairer sans les montrer des musiciens discrets, souhaitant mettre en avant leur musique et leurs images, plutôt que leurs sympathiques bobines.

Faute de voir les jolis minois des musiciens, voici leur logo, dans une ambiance en monochrome rouge assurée par les Wash à leds B-Eye
Faute de voir les jolis minois des musiciens, voici leur logo, dans une ambiance en monochrome rouge assurée par les Wash à leds B-Eye

Un défi technique aussi, pour coller à l’image signature de Fauve, pleine d’écrans et de projections, résolument tournée vers un visuel hyper alimenté par le vidéaste du collectif.
Et quand un groupe de jeunes designers impliqués à 200 % dans le développement technique et la mise en œuvre de nouvelles façons de voir et penser la lumière (mais surtout l’image) éclaire un groupe de jeunes musiciens résolus à faire entendre et voir les mots plus qu’eux mêmes, le résultat est forcement novateur, ambitieux, mais risqué.

Nous avons rencontré les membres du collectif All Access Design, en backstage avant l’unique date parisienne, au Zénith, pour une interview groupée qui reflète bien l’esprit maison : l’union fait la force !

L'équipe technique lumière de Fauve. De gauche à droite : Nicolas Desplats (Technicien Vidéo), Victorien Cayzelee (assistant lumière/vidéo technicien réseau, opérateur), Guillaume Fournier (concepteur lumière, opérateur), Romain Villard Jamet (blocker, technicien lumière), Stéphane Maugeri (technicien Lumière), Olivier Bernat (régisseur vidéo)
L’équipe technique lumière de Fauve. De gauche à droite : Nicolas Desplats (Technicien Vidéo), Victorien Cayzelee (assistant lumière/vidéo technicien réseau, opérateur), Guillaume Fournier (concepteur lumière, opérateur), Romain Villard Jamet (blocker, technicien lumière), Stéphane Maugeri (technicien Lumière), Olivier Bernat (régisseur vidéo)

La rencontre

SLU : Guillaume, parle-nous de votre histoire avec Fauve, comment êtes-vous arrivés sur cette tournée ?

Guillaume Fournier : « C’est la production Asterios qui a fait appel à nous car j’avais déjà travaillé avec eux sur la précédente tournée. Ils souhaitaient alors que la vidéo soit centrale. Fauve a commencé à se produire sur des petites scènes avec un vidéoprojecteur, et toute la vidéo était créée par un des artistes qui, sur scène, la mixait et l’envoyait en live. Ils ne voulaient pas être éclairés, et longtemps ils ont été autonomes, juste avec le VP.

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SLU : C’est une tournée un peu particulière ?

Guillaume : Oui, car elle se fait en trois parties : un pré tour en province, un marathon de dates parisiennes, avec une taille de salle différente chaque jour, et enfin des festivals. C’est un vrai challenge. Le kit a été défini lors de la résidence chez Dushow sur une base de Zénith, et il est allégé en fonction des besoins.

Les 4 VP en action, complétés par les tubes cathodiques et les points de couleurs des B-Eye Clay Paky. Les artistes sont contents, on les devine à peine
Les 4 VP en action, complétés par les tubes cathodiques et les points de couleurs des B-Eye Clay Paky. Les artistes sont contents, on les devine à peine

SLU : Vous avez réussi à y intégrer de la « vraie » lumière en plus de la vidéo. Cela n’a pas dû être facile pour des artistes ne voulant pas être vus ?

Guillaume : Le premier kit que Fauve a accepté était constitué de 14 Rollapix, tous commandés en pixel-mapping ou en strobe car dès qu’un aplat de couleurs était programmé, le groupe se sentait trop éclairé !
Puis, quand la production nous a proposé de faire évoluer le set pour ouvrir l’espace visuel de la scène dans les grandes salles, nous avons ajouté des projecteurs pour apporter plus d’impact à l’ensemble de la scène.

Je suis parti avec eux début janvier 2014, tout seul. Je gérais vidéo, lumière et scénographie, puisque nous avions déjà adopté ce principe d’écran en triptyque. Essayer de casser l’écran unique de fond a été la première étape. La deuxième s’est jouée en festival l’année dernière, quand ils ont atterri sur des scènes plus grosses. Nous leur avons proposé d’utiliser la lumière comme déco pour habiller la scène, et ils ont accepté. Nous sommes donc partis sur les festivals 2014 avec de la lumière en plus des 3 vidéoprojecteurs et 3 écrans. Cette année, nous avons directement posé la base d’une scénographie et d’un kit lumière (un vrai).

Bel accord colorimétrique pour ce tableau où la vidéo pourrait prendre le dessus sans l'ajout des Mac Viper Profile Martin à contre, le tout donnant beaucoup de dynamisme
Bel accord colorimétrique pour ce tableau où la vidéo pourrait prendre le dessus sans l’ajout des Mac Viper Profile Martin à contre, le tout donnant beaucoup de dynamisme

SLU : Guillaume, tu es officiellement le designer lumière de la tournée, mais quel est le rôle de Victorien ? Comment vous répartissez-vous les tâches ?

Guillaume : Nous avons deux consoles GrandMA 2 en réseau, mais chacune a sa fonction. Tout le kit de pré tour et festival est sur ma GrandMA, et toutes les sources ajoutées pour les Zénith sont sur la console de Victorien qui les a encodées. Si je pars demain en festival, je prends ma console, et j’ai tout ce qu’il me faut sans ajout ou retrait. L’idée était vraiment de simplifier la logistique de la tournée.

Une scénographie sur mesure.

SLU : Quelle scénographie avez-vous imaginée pour cette nouvelle tournée ?

Guillaume : On voulait absolument garder ces trois écrans, même s’ils sont une contrainte car ils ferment la scène. On a la chance d’avoir des ingés-son retours et des backliners très sympa qui acceptent de ne pas voir grand chose…A la base, nous avions choisi de simples écrans de chaînes, mais comme on perdait trop de puissance vidéo, nous avons doublé l’écran de fond d’un cyclo arrière et triplé la densité de chaînes sur les côtés.

Sur scène, un des deux vidéoprojecteurs Barco dédiés aux écrans latéraux
Sur scène, un des deux vidéoprojecteurs Barco dédiés aux écrans latéraux
Un des écrans latéraux de chaînes en aluminium anodisé mat servant de surface de projection originale et vivante
Un des écrans latéraux de chaînes en aluminium anodisé mat servant de surface de projection originale et vivante

Les deux VP Barco 26 K chargés de projeter l'image sur l'écran de fond de scène
Les deux VP Barco 26 K chargés de projeter l’image sur l’écran de fond de scène

SLU : Où les as-tu dénichés ?

Guillaume : « Je les avais vus sur Gotan Project il y a longtemps et j’en voulais. Je les ai trouvés en Belgique, chez Épigone, un prestataire avec qui All Access travaille beaucoup pour la scénographie. C’est de l’aluminium anodisé mat blanchi.
Au final, on a une cohérence de niveaux, on ne voit pas le cyclo en projection, et on garde une certaine transparence sur les cotés. »

SLU : L’effet est très réussi, ça « salit » vraiment l’image !

Victorien : « Surtout que les vidéos de Fauve viennent de sources variées, avec des effets VHS, des archives familiales ou de récupération, de l’Ina… Elles ont déjà un grain à l’origine, elles racontent une histoire et la projection sur ce type d’écran renforce l’effet. »

La lumière de la nuit Fauve, un vrai éclairage ?

Quand les Arcaline Ayrton douchent de couleur les écrans de chaînes pour la première partie, c'est très beau aussi
Quand les Arcaline Ayrton douchent de couleur les écrans de chaînes pour la première partie, c’est très beau aussi

SLU : Pourquoi y a-t-il des rampes de leds en douche au-dessus des écrans ?

Guillaume : « Ce sont des Arcaline. Elles servent à transformer les écrans en grandes surfaces de lumière pour la première partie. Pour comprendre ce choix, il faut appréhender le principe de « La Nuit Fauve » : un seul et unique concert. C’est une soirée avec des groupes, un DJ, des stands… Il y a même un village dans l’entrée.
On voyage avec une semi remplie de babyfoots, stands à pop corn… C’est une fête foraine mobile. Alors nous avons pris le parti de ne pas négliger la 1ere partie. Ainsi, même si je n’ai pas besoin d’éclairage de face pour Fauve, j’ai placé des Mac Viper sur le pont de face. Ils font une vraie face pour la première partie et des effets sur le public pendant le concert de Fauve. Suivant le même principe, les Arcaline aussi sont utilisées en pixel mapping et en strobe pendant le concert de Fauve. »

Victorien : « Et puis le renfort de lumière en douche associé aux images projetées, dans la même colorimétrie, apporte beaucoup de dynamique aux tableaux.

Une alternance qui a fait des preuves: Spot Mac Viper Profile Martin et Beam Sharpy Clay Paky
Une alternance qui a fait des preuves: Spot Mac Viper Profile Martin et Beam Sharpy Clay Paky

SLU : On assiste donc a l’arrivée sur scène de vrais projecteurs lumière, comme les Mac Viper, et les Sharpy.

Guillaume : « Oui, nous avons 16 Mac Viper profile, 4 au sol, 12 en l’air (3 ponts de 4). C’est un de mes Spots de référence. J’aime beaucoup cette machine, elle tourne bien. Et puis tout le monde en a, on la trouve en festival, tout comme le Sharpy d’ailleurs.
Pour Fauve, j’avais besoin de lumière impactante. Je m’étais lassé du Sharpy présent sur toutes les scènes, mais ici il a vraiment son utilité car je ne fais pas de lumière éclairante, je fais de la lumière dans l’espace.
Il reste une valeur sûre et c’est la deuxième source automatique que j’ai pu faire entrer dans le set. Le groupe l’a aimé tout de suite. Nous en avons 12 en accroche sur le même principe que les Viper (4 face, 4 milieu, 4 contre).

Un des totems accueillant un duo presque anachronique: A. Leda B-Eye Clay Paky et Atomic 3000 Martin avec changeur de couleur
Un des totems accueillant un duo presque anachronique: A. Leda B-Eye Clay Paky et Atomic 3000 Martin avec changeur de couleur

SLU : Tu sembles apprécier les strobes…

Guillaume : Oui, je me suis fait plaisir ! Il y a 18 Atomic 3000 Martin avec changeurs de couleur dans le kit. Ca strobe à fond ! Pour moi, l’Atomic est indissociable du changeur de couleur. Je suis fan de ce produit, et puis le contraste sur le même totem de ce vieux changeur de gélat avec le B-Eye est drôle !

SLU : Justement, parle-nous des B-Eye et de leur place dans le rendu visuel global du show ?

Guillaume : « Le kit de B-Eye est au sol et, pour créer des niveaux, j’en ai accrochés sur des totems, deux à l’arrière et deux devant, en nez de scène.
Les arrières, je les garderai en festival, car ça me fait vraiment deux sources de lumière au milieu de l’écran, qui sont “pixel mappées”, et donc super intéressantes.

Quand les Arcaline Ayrton douchent de couleur les écrans de chaînes pour la première partie, c'est très beau aussi
Quand les Arcaline Ayrton douchent de couleur les écrans de chaînes pour la première partie, c’est très beau aussi
Au nez de scène, Guillaume souhaitait avoir un effet de lame, obtenu ici grâce aux nouvelles rampes MagicBlade Ayrton
Au nez de scène, Guillaume souhaitait avoir un effet de lame, obtenu ici grâce aux nouvelles rampes MagicBlade Ayrton

Les B-Eye produisent deux faisceaux de lumière dans l’image, qui prennent sa couleur, avec les effets en prime ! C’est important de pouvoir se créer un niveau intermédiaire de lumière quand l’écran couvre toute la surface du fond de scène, ne laissant que le pont et le sol pour apporter du volume.

SLU : Ce ne sont pas les seules sources à leds du kit, je vois aussi des MagicBlade…

Guillaume : Je souhaitais aussi avoir un effet lames de lumière en nez de scène, donc j’ai opté pour le MagicBlade (8 au sol). J’en suis très content, sa rotation continue en pan/tilt est super intéressante. Il ne lui manque qu’un zoom mais le bâton est beau.

Les Rollapix en revanche ont un zoom très utile pour washer un peu. Ils sont installés à la verticale en quinconce, 8 sur le pont de face, et 6 sur le pont intermédiaire pour vraiment créer l’effet de profondeur. L’éclairage au sol est sinon assuré par des tubes cathodiques.


Sur la scène de Fauve, on retrouve des sources de lumières pour le moins disparates: Strobe Atomic 3000 et Viper Profile Martin, B-Eye Clay Paky et Téléviseur cathodiques des années 90
Sur la scène de Fauve, on retrouve des sources de lumières pour le moins disparates: Strobe Atomic 3000 et Viper Profile Martin, B-Eye Clay Paky et Téléviseur cathodiques des années 90
Détail d'assemblage des écrans à tube cathodique. Derrière, On reconnait Rémi Derruau, chef produit Clay Paky France et Guillaume Fournier
Détail d’assemblage des écrans à tube cathodique. Derrière, On reconnait Rémi Derruau, chef produit Clay Paky France et Guillaume Fournier

Les téléviseurs à tube cathodique, signature de la tournée.

SLU : Ces écrans cathodiques Old school sont très présents sur scène. Raconte-nous comment ils sont arrivés là ?

Guillaume : Dénicher 40 télés des années 90 du même modèle n’a pas été facile. Après un mois de recherche, nous les avons trouvées chez un destockeur. Il nous fallait vraiment des écrans à tube cathodique, même s’ils sont lourds (au total 700 kg), difficiles à transporter et à conditionner. Nous avons fait faire les chariots sur mesure, et finalement le transport et le conditionnement ont coûté plus cher que les télés elles mêmes (rires) !
Elles répondent vraiment à l’idée de création de départ. Leur installation est plutôt simple : on déballe, on tire le multi RVBHV (des vieux câbles qui traînaient chez Alabama), et finalement le plus compliqué a été de trouver un système d’adaptation des signaux vidéo numériques vers l’analogique. Il a fallu 2 mois à Victorien pour concevoir tout le système de commande, de distribution du signal, etc.

On aime que les téléviseurs dispatchés sur la scène soient traités comme des projecteurs, juste en sources de lumière, devant des projections puissantes et monochromes
On aime que les téléviseurs dispatchés sur la scène soient traités comme des projecteurs, juste en sources de lumière, devant des projections puissantes et monochromes

Ce qui fonctionne bien dans cette idée de téléviseurs sur scène, c’est la multiplicité, puisqu’il y en a 34. Nous avons abandonné l’idée d’envoyer à chacun un flux vidéo différent car même en SD, il aurait fallu trop de média serveurs pour les gérer.
Nous nous sommes limités à 8 flux, qui demandent quand même deux ordinateurs surpuissants pour sortir 4 flux chacun en SD répartis de façon aléatoire. Ces télés sont considérées comme des sources de lumière, jouant même seules sur certains tableaux ; c’est très lumineux un écran cathodique finalement ! En festival on essaie de les garder (seulement 26), car c’est vraiment la signature de la tournée.

La vidéo, bien choisie par Fauve, bien traitée par All Access Design.

Sur scène, la station de mixage du vidéaste de Fauve
Sur scène, la station de mixage du vidéaste de Fauve

SLU : Vous restituez aussi la vidéo projetée sur les 3 écrans principaux ?

Guillaume : La vidéo, c’est particulier, puisqu’elle est mixée en live. On en fait l’acquisition via nos média serveurs, on en gère la taille, le format, l’intensité et la diffusion, mais c’est le vidéaste de Fauve qui choisit la source.

Les télés sur scène constituent une autre problématique car le vidéaste nous envoie déjà trois flux vidéo différents en HD, et c’était pour lui compliqué de fournir en plus le flux qui leur était destiné. On a donc opté pour un média serveur chargé de médias dédiés, gérés par la GrandMA, et pour le coup cette fois, c’est vraiment nous qui choisissons les médias distribués dans les TV. »

Victorien : « Ce qui est vraiment exaltant, c’est que la restitution vidéo se fait à trois ! Si le vidéaste un soir fait un pas à coté, ça déstabilise toute la chaîne car 80 % du kit est pixel mappé. Donc si la vidéo ne correspond pas au morceau joué, le reste sera aussi en décalage par effet de cascade. »

Guillaume : « C’est arrivé parfois, mais nous avions vraiment la volonté de garder cet esprit live, sans time code, sans midi : on envoie tout manuellement. La seule synchro du système à la limite, c’est le pixel mapping qui analyse la vidéo et qui nous permet d’avoir une vraie cohérence entre la lumière, les couleurs, l’intensité et l’image.

L'interface de MadMapper utilisé pour le pixel mapping
L’interface de MadMapper utilisé pour le pixel mapping

SLU : Le lien entre vidéo et lumière avec l’utilisation du Pixel mapping, c’est encore une personnalisation du concept de lumière ?

Guillaume : On travaille avec MadMapper pour le pixel mapping, et comme chaque pixel est analysé, tu peux avoir, d’un B-Eye par exemple, autant de teintes qu’il y a de pixels, avec toutes les nuances. Cette machine est géniale car elle assimile vraiment bien la couleur et l’effet de l’image qui passe dessus est très intéressant.

SLU : Pour résumer, les B-Eye, Rollapix, MagicBlade et Arcaline sont pixel mappés, plus les 3 écrans et les TV… Combien de média serveurs utilisez-vous pour gérer tous les flux vidéo !

Guillaume : On en a 7 qui tournent en parallèle sur ce show : des Resolume, le MadMapper et les serveurs que nous avons développés nous-mêmes. »

Victorien : « Nous avons 2 Resolume, celui du vidéaste de Fauve qui nous envoie les trois flux pour l’intégralité de la vidéo du show, le deuxième gère le plafond. Nos 4 serveurs gèrent l’acquisition le traitement et la rediffusion, ce sont des vvvv.
Le vvvv est un logiciel de programmation graphique qui a été customisé par nos développeurs pour répondre aux applications souhaitées. Je crois qu’il n’y avait pas de serveur sur le marché adapté à nos besoins.

Les barres de LED Ayrton pixel mappées font leur show, Rollapix en haut, MagicBlade au sol
Les barres de LED Ayrton pixel mappées font leur show, Rollapix en haut, MagicBlade au sol

SLU : Vraiment..?

Guillaume : « Bien sûr, vvvv a moins de fonctions que les média serveurs couramment utilisés, mais en même temps on n’a pas besoin de plus. En revanche on va se créer certaines applications particulières qui n’existent pas, ou qui nécessiteraient beaucoup d’encodage. C’est vraiment de la programmation maison, sur mesure. »

Victorien : « En plus, nous réduisons les coûts. Un serveur comme vvvv customisé coûte 4 à 5 fois moins cher qu’un modèle du commerce. Comme nous avons besoin de 7 serveurs, c’est rentable et nos machines sont performantes, tous les jours. »

Guillaume : « Nous faisons l’acquisition des 3 flux HD du vidéaste en temps réel convertis en 3 flux SDI. C’est énorme et ça marche très bien. C’est un logiciel sans chichi, dont l’interface graphique fait peur, mais comme il reçoit à peu près n’importe quel signal et ressort dans tous les formats, en créant des interactions entre les signaux, il sert beaucoup (par exemple à la gestion des moteurs sur la tournée d’Olivia Ruiz). Ca représente beaucoup de temps de programmation bien sûr, mais le résultat est efficace ! »

Les Sharpy Clay Paky sont utilisés comme des sources lumineuses impactantes et atmosphériques en réponse aux vidéos, c'est bien joué et très agréable à regarder
Les Sharpy Clay Paky sont utilisés comme des sources lumineuses impactantes et atmosphériques en réponse aux vidéos, c’est bien joué et très agréable à regarder
Reseau Video
Reseau Video

SLU : J’imagine que la zone réservée aux racks des média serveurs et des entrées et sorties est impressionnante?

Victorien : « C’est une usine a gaz en backstage. J’ai un rack pour les télés avec 2 média serveurs, de chacun 4 sorties HDMI converties en Composite par des convertisseurs numérique/analogique suivis de splitters composite qui me transforment 1 flux en 8, donc j’ai 8×8 flux que je peux envoyer où je veux. Tout est redistribué sur un patch pour repartir vers les TV.

Puis j’ai le rack des média serveurs principaux, avec le Mac Pro du vidéaste de Fauve, qui sort 3 flux HDMI que je convertis en SDI et que je rentre dans un autre média serveur qui redistribue ses trois sorties aux 3 vidéo projecteurs. Et j’ai encore un splitter derrière les convertisseurs pour envoyer le flux sur mon MadMapper, afin que chaque projecteur à leds pixel mappé reçoive la partie de l’image qui lui est destinée et envoie sa colorimétrie en temps réel.

Le réseau haute sécurité de Victorien

SLU : Qu’en est-il du (des ?) réseau (x) ?

Victorien : « La grande réactivité du système je la dois au réseau ArtNet. Tous les flux sont transportés vers les consoles en ArtNet et renvoyés de la même façon. J’attaque directement les B-Eye et les MagicBlade en RJ45. Ce sont des projecteurs récents avec une interface ArtNet intégrée : c’est beaucoup plus simple, et j’économise des splitters et Npu. Je facilite aussi la vie de mon blocker, qui n’a plus à trier les univers, car tout se fait dans la machine : on entre en ArtNet et elle distribue le DMX du même univers aux autres ; elle fait le tri toute seule.
C’est la modernité, il faut y passer. En plus ça me passionne depuis mon passage chez Dushow où j’étais apprenti mais responsable du réseau et des média serveurs. Baser son kit sur le réseau ça fait peur, et les blockers n’ont pas l’habitude, mais comme je suis un peu geek, je me fais plaisir avec ce type de technologie !

Un des racks du réseau All Access Design avec switchs Gigacore Luminex, et patch TV
Un des racks du réseau All Access Design avec switchs Gigacore Luminex, et patch TV

Sur Fauve nous avons plusieurs réseaux : Un ArtNet (général), un MANet (entre consoles et Npu), un réseau dédié aux VP pour que les techniciens vidéo, via une borne wi-fi, puissent les contrôler et les caler de n’importe où, un réseau d’administrateur des switchs, de l’Osc (Open Sound Control) pour me synchroniser avec les média serveurs télé sur le tempo de trois titres joués, et encore un réseau Vnc pour contrôler tous les ordinateurs a distance depuis la régie.
J’ai donc 6 Vlan “ Actives ” dans mes switchs, le tout lié en fibre optique. J’ai choisi d’utiliser les Switchs Gigacore Luminex car j’ai besoin de stabilité et de sécurité. En plus je connais bien Fabrice Gosnet (Chef produit Luminex), avec qui j’ai pu entretenir une relation très enrichissante et en qui j’ai une totale confiance.

Réseau lumière et vidéo
Réseau lumière et vidéo

Chaque ordinateur dispose de 2 cartes réseaux pour plus de sécurité. Je suis maniaque, je ne fais pas passer 2 protocoles dans le même tuyau, et j’ai vraiment fait un Vlan/protocole. Donc ils ont tous 2 adresses ip.
Au total, avec 7 média serveurs, les ordis et les projecteurs, j’ai presque 70 adresses ip sur ce spectacle, pour la sécurité et la séparation des protocoles afin de garder la bande passante disponible pour chaque type de protocole. Cette solution est ultra simple, je la maîtrise sur le bout des doigts et je n’ai jamais eu aucun problème avec depuis le début de la tournée.

En régie, à gauche Victorien puis Guillaume devant leur consoles lumières GrandMA 2 Ma Lighting
En régie, à gauche Victorien puis Guillaume devant leur consoles lumières GrandMA 2 Ma Lighting

SLU : Et en régie ?

Victorien : En régie, j’ai un switch Gigacore, deux consoles GrandMA2 Lite, mon ordinateur pour le contrôle à distance, le MadMapper du plafond et le Resolume du plafond. C’est pareil ici, le Resolume génère le flux vidéo, le MadMapper lui, en fait l’acquisition et le renvoie au plafond, pour lequel je gère 24 univers DMX depuis ma console.
Pour les block, j’ai 2 Npu, et 6 splitters Luminex encore une fois. La plupart de mes projecteurs offrant le protocole RDM, j’ai opté pour des splitters RDM, afin de contrôler l’intégralité du kit depuis la régie.

Un plafond lumineux

SLU : Eh oui, car il y a encore un lieu de projection atypique sur cette scène, le plafond !

Victorien : C’est encore une fois un projet maison customisé à partir de guirlandes de boules à led. Nous avons réalisé 45 guirlandes de 80 boules RGB et 40 m de long, plus le système de contrôle, les alimentations, et la connectique. Un univers DMX gère 2 guirlandes, toujours en pixel mapping avec des visuels fournis en partie par le vidéaste de Fauve mais aussi créés pour l’occasion.

Le superbe plafond entièrement créé par les équipes d'All Access Design
Le superbe plafond entièrement créé par les équipes d’All Access Design

Mais en installation, c’est un challenge quotidien. Tous les jours on l’adapte au plafond de la salle dans laquelle on joue. On a même prévu du mou pour coller aux différentes fosses. Ca mobilise 2 heures matin et soir. Le plafond totalise 3200 pixels, et 24 univers DMX. C’est très gros comme surface vidéo, mais l’effet est chouette et lumineux. Mais il ne nous suit pas en festivals, ça serait trop complexe »

Faire de la lumière c'est aussi de ne pas négliger le public, Guillaume et Victorien ont tout bon sur ce coup là, grâce aux Mac Viper Martin qui délivrent leurs faisceaux sous un plafond illuminé.
Faire de la lumière c’est aussi de ne pas négliger le public, Guillaume et Victorien ont tout bon sur ce coup là, grâce aux Mac Viper Martin qui délivrent leurs faisceaux sous un plafond illuminé.

SLU : Par contre vous emmenez les chaînes pour les écrans ? 

Guillaume : « Oui, mais en format réduit et nous gardons aussi 6 B-Eye, 6 MagicBlade, 8 Rollapix, les vidéoprojecteurs, 8 Atomic 3000 cc. On utilise les beams et les spots des kits d’accueil. Nous transportons un semi en festivals, contre 4 semi (dont un pour le village) en Zénith.
Nous sommes très impliqués sur cette tournée, ce n’est pas la plus grosse que j’ai suivie, mais la plus prenante et personnelle. 220 dates en deux ans et demi, ça représente une véritable aventure humaine et créative avec le groupe et les équipes techniques. »

All Access Design ne peut pas plaire à tout le monde.

SLU : On sent bien la notion essentielle d’équipe, comment définir le collectif AAD ?

Guillaume : « Je suis un des fondateurs, avec Victor Lagiewski, Émilien Grèzes, Pierre Bernard et Pierre Clause (ce dernier à maintenant quitté AAD). Dès le début, nous avons décidé de faire du développement avec le Sunny mirror par exemple, qui est parti en tournée avec Christophe Willem. C’était un prototype fabriqué par nos soins. Nous avons toujours privilégié cet aspect développement. Les tournées qui partent de chez nous ont à 95 % un élément particulier fait sur mesure.
Et puis, il y a cette partie design lumière et graphique que nous avons développée, avec la création de contenu vidéo. La boîte a grossi. Nous avons démarré à 5 associés et maintenant nous avons en plus 8 salariés. Nous avons réalisé de gros investissements en informatique pour pouvoir travailler en lumière et en vidéo. Nous possédons trois licences Wysiwyg, pour être à-même de pré-encoder.

Il y a de gros niveaux lumineux à l’arrière de la scène avec les écrans à chaînes recevant les projections des Vp Barco 26k et devant, avec les barres de LED Ayrton qui jouent la verticalité.
Il y a de gros niveaux lumineux à l’arrière de la scène avec les écrans à chaînes recevant les projections des Vp Barco 26k et devant, avec les barres de LED Ayrton qui jouent la verticalité.

Mais surtout, All Access Design c’est cette magie de réunir des gens passionnés. C’est cet effet de groupe qui est le carburant de la société. Par exemple, Victorien, arrivé récemment, est un moteur. Sur le papier, c’est mon assistant, mais dans les faits, on bosse ensemble. C’est ça la rupture avec nos aînés designers. On n’a pas l’ego de dire « c’est moi qui fais la création ».
Ici je sais que le plafond c’est Émilien, l’idée des télés c’est Emmanuel, notre directeur artistique, celle des écrans de chaînes c’est moi. J’ai encodé, mais Victorien a encodé le plafond, et même si c’est moi qui porte le projet, pour que la production ait un interlocuteur unique, je sais ce que je dois à chacun.

Et puis, ce projet est archi fédérateur. Cela me fait halluciner après trois ans d’activité de recevoir autant de CV d’intermittents qui veulent travailler pour nous, et on en emploie beaucoup. Pour rien au monde je ne redeviendrais solitaire. On croise beaucoup d’autres designers qui jonglent entre les projets difficilement, et moi je sais que j’ai une équipe derrière pour assurer. Ensemble, c’est génial.
Et même si l’idée de départ des 4 associés était de faire de la lumière, aujourd’hui la lumière c’est aussi de la scénographie, de la vidéo, du réseau… Voila pourquoi on s’associe avec des directeurs artistiques, des designers graphiques, (et même des couturières et designers d’objets sur mon dernier projet pour Arthur H), pour sortir un concept unique, personnalisé qui ressemble à l’artiste. »

Nuit Fauve All Access Design Zénith de Paris

Et il fallait le relever ce défi de créer un concept personnalisé pour Fauve en images mais aussi en lumière(s) ! C’est autre chose qu’un chanteur de variété devant son pied de micro, et l’univers vidéo du groupe est largement bien servi par le collectif de designers. Tout est là pour satisfaire les musiciens, le système est fiable, formidablement exécuté, avec une belle idée d’écrans (les chaînes), et de plafond lumineux baroque. Les images sont reines, on ne voit qu’elles, c’était un parti pris, il est largement compris.

La lumière, ajoutée selon une conception intelligente, remplit parfaitement son contrat d’habillage d’une scène très riche en installations, pour un impact visuel plus fort et surtout un lien avec le public. Le groupe souhaitant rester dans l’ombre, AAD a tout misé à contre : strobes, tirs rapides de faisceaux qui tiennent le rythme effréné de défilement d’images cadencé par le vidéaste.
Et c’est avec toute leur jeunesse et leur modernité qu’ils ont choisi d’excellentes références, parmi les sources les plus puissantes et créatives du moment, telles les B-Eye Clay Paky, les MagicBlade et Rollapix Ayrton et des valeurs sûres Viper et Sharpy.

Nuit Fauve All Access Design Zénith de Paris

On a bien relevé et apprécié les idées de Pixel Mapping, pour accorder parfaitement la colorimétrie des projecteurs aux vidéos, et diffuser ainsi des portions d’images en volume : un des gros chantiers du concept de contrôle que le collectif maîtrise parfaitement pour un rendu d’un dynamisme rarement rencontré sur des concepts « tout-images ».
Car l’envers du décor est inondé de nouvelles technologies, de solutions multi-réseaux et de développements informatiques, média serveurs customisés, données sur-sécurisées, contrôle RDM… pour évoluer en toute sécurité vers la lumière 2.0 qui réconcilierait enfin technicité et plaisir.

Nuit Fauve All Access Design Zénith de Paris

Les humains de All Design Access sont épatants, leurs solutions visuelles magiques. Les téléviseurs cathodiques éparpillés sur le plateau sont une belle idée de scénographie et une grosse source lumineuse bien intégrée dans le concept du groupe. L’avenir du collectif qui a eu la bonne idée de renoncer aux egos pour trouver sa force dans le groupe, semble assuré. Ils savent parfaitement utiliser les outils de dernière génération pour emmener l’éclairage des artistes du 21e siècle vers de nouveaux concepts qui privilégient le visuel global avec créativité.

Mais surtout, ils adorent ça, et nous communiquent une réelle joie d’exercer leur métier, (presque) sans limites. Et c’est vrai qu’au delà de l’importante technique déployée sur leurs créations, des contraintes parfois délicates, pour faire cohabiter lumière et vidéo dans une nouvelle scène française désirant mettre en avant la musique plutôt que ses interprètes et souhaitant une approche toujours plus globale de ses représentations, ils ont l’air heureux la bande de All Access Design !
Jeunes, passionnés, en plein dans leur époque et leur génération, ils répondent parfaitement aux attentes des artistes qu’ils éclairent, pas beaucoup plus âgés qu’eux et tout aussi novateurs pour, toujours, offrir du beau spectacle dans des salles pleines. Et c’est, finalement, le plus important.

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d&b dévoile les enceintes point source V7P et V10P ainsi que le V-GSUB

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d&b dévoile les V7P et V10P, deux nouvelles enceintes point source et fières de l’être, ainsi que le V-GSUB, un sub conçu pour les accompagner.
Dérivées du très apprécié ligne source V, elles en reprennent l’essentiel des qualités sauf la directivité horizontale qui passe à 75 ou 110°.

d&b dévoile les V7P et V10P

d&b dévoile les V7P et V10P


Les exigences en matière de sources ponctuelles hautes performances ont toujours été les mêmes : elles doivent être fiables, légères et compactes, et s’accompagner de toute une série d’options d’accrochage pour offrir les meilleures possibilités d’emploi. La V7P et la V10P de d&b audiotechnik constituent une nouvelle gamme d’enceintes présentant toutes ces particularités et notamment le contrôle constant de la directivité jusqu’aux basses fréquences, la marque de fabrique de d&b.

A l’instar du Line Array 3 voies passif de la Série V, les sources ponctuelles V7P et V10P intègrent deux haut-parleurs 10” pour le grave suivant une disposition dipolaire, avec un haut-parleur médium de 8” monté derrière et fixé à un pavillon à deux chambres. Les sorties de ce design créent un second dipôle autour d’un moteur d’aigus de 1,4” avec un pavillon à directivité constante. Cette configuration optimise le rapport performances/dimensions en faisant rayonner pratiquement tout le panneau diffuseur avant.

d&b dévoile les V7P et V10P

La V7P et la V10P présentent respectivement des caractéristiques de dispersion horizontale et verticale de 75° sur 40° et 110° sur 40°. Tous les composants sont disposés symétriquement autour d’un axe central afin de produire une configuration de dispersion parfaitement symétrique.

En raison de la disposition dipolaire des haut-parleurs basses fréquences, le contrôle de la dispersion horizontale en large bande est maintenu jusqu’à environ 350 Hz. Le pavillon d’aigu orientable et une vaste gamme d’options d’accessoires d’accrochage simplifient l’utilisation dans l’une ou l’autre des orientations.

Le design de la partie bass-reflex de la V7P et de la V10P fait appel à un agencement d’évent d’un design tout nouveau qui amène une performance remarquablement étendue des basses fréquences. La réponse en fréquence s’étend de 59 Hz à 18 kHz.

d&b V-GSUB

La nouvelle enceinte V-GSUB est le compagnon idéal de la V7P et de la V10P pour les applications en empilements au sol.
Ce sub cardioïde n’exige qu’un seul canal d’amplification et partage les mêmes performances acoustiques, le même design et la même configuration de haut-parleurs que le V-SUB : un haut-parleur de 18” monté en radiation directe en bass-reflex en face avant, tandis qu’un second haut-parleur de 12” dans un caisson résonateur à deux chambres est orienté vers l’arrière.

Le modèle de dispersion cardioïde provenant de cet agencement de haut-parleurs, crée une rejection arrière qui réduit l’excitation du champ réverbérant dans les basses fréquences. Le V-GSUB est muni d’une empreinte évitant tout glissement superflu lorsqu’un V7P ou un V10P est empilé dessus.

Les Vi7P, Vi10P et Vi-GSUB sont les déclinaisons d’installation de ces nouvelles enceintes polyvalentes, offrant un design discret spécifiques aux installations. Des finitions dans des couleurs spéciales (SC) ou résistantes aux intempéries (WR) garantissent une intégration naturelle dans toutes les installations permanentes.

Comme l’a déclaré Werner ‘Vier’ Bayer, Responsable Produits de d&b : « Ces enceintes point source constituent une alternative idéale aux petites configurations Line Array, plus particulièrement grâce à leur poids réduit et à la vaste gamme d’options de systèmes d’accrochage. La V7P et la V10P incorporent une section médium évoluée à pavillon qui assure une sensibilité remarquable.
C’est avec cette performance exceptionnelle des médiums, particulièrement dans le registre vocal, qu’excellent ces enceintes compactes de la série V. Cette faculté en fait des enceintes parfaites pour les applications qui exigent de hauts niveaux de pression sonore avec des capacités large bande, provenant d’une seule enceinte. »

D’autres informations : www.dbaudio.com/

 

36 DreamPanel Twin jouent à pile et face

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Ayrton a confié à All Access Design la programmation de deux de ses derniers projecteurs vidéo. Après le DreamPanel Shift, voici le DreamPannel Twin, panneau vidéo full HD coté pile et lumière volumétrique côté face.

Ayrton DreamPanel Twin
La face lumière volumétrique du DreamPanel Twin

Les Designers de AAD se sont apparemment régalés à programmer 36 de ces machines avec des visuels encore une fois créés sur mesure. Et l’on se perd avec délice dans la profondeur d’un tunnel d’images.
Avec un DreamPanel Shift sur une face et un MagicPanel optimisé sur l’autre face, montés sur une lyre motorisée à rotation pan/tilt continue, le DreamPanel-Twin permet d’alterner lumière et vidéo.

Côté face c’est une dalle vidéo avec ses 4096 LED RGB sur un fond noir profond qui offre un contraste saisissant. Côté pile on reconnaît le MagicPanel-R mais avec une résolution plus fine de 64 points (contre 25) et quasiment la même intensité dans l’axe, qui produit des effets de mapping volumétriques plus détaillés. Ayrton lui a développé un nouveau collimateur de 45 mm capable de projeter un faisceau de 6°.
Le contrôle des 2 faces est complètement séparé. La face vidéo utilise le système de contrôle dédié DreamPanel HD-BOX qui permet de distribuer en HDMI le signal vidéo ainsi que les informations de contrôle et de colorimétrie de la dalle. Le contrôle des effets de lumière volumétrique et des mouvements Pan & Tilt s’effectue en Art’Net ou sACN via une liaison Ethernet.

AYRTON – DreamPanel Twin – Thirty Six Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

Le contrôleur gère l’image, le positionnement des panneaux dans une matrice 1080 HD, la colorimétrie, l’upscaling et le downscaling et permet d’envoyer plusieurs sorties vers plusieurs groupes de projecteur via une connectique HDMI Neutrik en daisy chain. Il s’associe au logiciel DreamPanel Manager compatible PC qui permet de configurer une matrice, d’orienter les dalles une par une avec une précision de 1° et d’en régler la luminosité.
Il accepte en entrée le signal de tout type de média serveur (HDMI ou DVI-D) dispose de 4 sorties HDMI, de deux entrées HDMI et deux entrées DVI-D. Sélectionnable en DMX et ArtNnet, il dispose d’une I/O DMX, d’une prise RJ45 et d’une prise USB pour les mises à jour de soft.

All Access Design a utilisé pour la programmation du kit et la restitution du show, des média serveurs Resolume, 2 logiciels MadMapper, une console GrandMa2 Light, 2 NPU et bien sûr le processeur DreamPanel HD Box. La création a nécessité deux à trois personnes pendant un mois et demi impliquant des graphistes dans la création des contenus.
2 medias serveurs ont géré la diffusion des contenus vidéo pour les écran leds ainsi que leur asservissement en fonction de la position pan et tilt de la machine. D’autres étaient en charge de générer le pixel mapping, et d’asservir le mapping du projecteur aux multiples collimateurs, le tout contrôlé en ArtNet et timecode.

Cet outil est passionnant à utiliser, nous confie un des designers de All Access Design. Grâce à la rotation pan/tilt continue, les possibilités sont infinies. On se retrouve avec un projecteur mêlant deux procédés à la fois différents, mais complémentaires : une face 100% vidéo et une autre totalement lumière. Et la convergence des deux technologies, offre des possibilités de création vraiment inédites. C’est le point fort de ce nouveau produit Ayrton.

Ayrton DreamPanel Twin Video
Et la face vidéo full HD

Jouer avec la perception de l’œil était relativement intéressant, c’est la direction que l’équipe a voulu prendre. Le procédé technique autour de cette installation homothétique (pour le Twin) permet d’accentuer les effets visuels. Le spectateur est déjà perdu dans les rotations des machines, et la vidéo accentue l’effet de profondeur.
Cet outil a clairement sa place en TV et au spectacle. En télévision, car il se prête bien aux axes de caméra, les techniciens pourront jouer sur la profondeur donc sur le pitch, la rotation avec des médias travaillés sur mesure. En spectacle évidemment sa polyvalence lumière/vidéo permettra de transformer le visuel de la scène, la face lumière apportant du volume.

Le Dream Panel répondra à toutes les demandes, même les plus précises, à condition de s’en donner les moyens techniques et humains car il implique du travail de création vidéo. C’est une alchimie entre concepteur lumière et graphiste qui donnera aux visuels toute leur force et leur magie. ”

Plus d’infos : http://www.ayrton.eu

 

RCF élargit sa série TT+, Touring and Theatre

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Le modèle TT25-A II tout comme la TT22-A II dispose de poignées latérales de préhension.
Le modèle TT25-A II tout comme la TT22-A II dispose de poignées latérales de préhension.

RCF commercialise depuis peu trois nouvelles adjonctions à la série TT+, Touring and Theatre, à savoir les TT22-A II, TT25-A II qui remplacent les TT22-A et TT25-A, et la TT25-CXA. Les trois étant amplifiées comme leur référence l’indique et embarquant une plateforme DSP avec différents presets d’exploitation.

Ces enceintes présentent une dynamique et un niveau max améliorés tout en restant compactes et légères (respectivement 18,5 kg et 26 kg pour les TT22-A et TT25-A).

Ces trois nouvelles enceintes mettent en œuvre de nouveaux transducteurs au Néodyme à bobine 3,5‘’ pour les woofers chargés en bass-reflex et de nouvelles compression à gorge 1,5’’et bobine 3’’ et 4’’ montées sur un pavillon à directivité constante de 90° (H) x 60° (V) pour les TT22-A II et TT25-A II.

Le retour de scène TT25-CXA fait appel à un haut-parleur coaxial à Q constant et dispersion de 60° x 60° (compression à bobine 2,5’’), également de nouvelle facture. Le niveau SPL max atteint 131 dB pour la TT22-A 133 dB pour la TT25-CXA et 134 dB pour la TT25-A.

En face arrière outre les XLR pour l’audio (avec renvoi), on trouve les deux RJ45 du RDNet et l’encodeur de paramétrage
En face arrière outre les XLR pour l’audio (avec renvoi), on trouve les deux RJ45 du RDNet et l’encodeur de paramétrage.
Le modèle retour de scène TT25-CXA met en œuvre un transducteur coaxial.
Le modèle retour de scène TT25-CXA met en œuvre un transducteur coaxial.

RCF TT25-CXA back
vue arrière de la  TT25-A II. le pan coupé avec patins antidérapant permet une exploitation en retour.

Les trois modèles exploitent un module d’amplification de 1100 W (800 W LF + 300 W HF) aux caractéristiques HiFi, notamment en présentant un taux de distorsion et un bruit résiduel très bas.
Le traitement de signal, DSP, travaille en 32 bits à virgule flottante et à fréquence d’échantillonnage de 48 kHz. Cette partie fait appel à de nouveaux algorithmes offrant une bonne linéarité avec une bande passante plate de 50 Hz à 20 kHz.

Chaque modèle est équipé d’un encodeur permettant le réglage du gain, le paramétrage du délai et le choix d’un preset parmi huit en trois types : utilisation en proximité (distance d’écoute inférieure à 4 m), linéaire pour une écoute de 4 à 11 m , et lointain au delà de 11 m.
L’ébénisterie des trois enceintes est en contreplaqué multipli de marine avec un revêtement polyurea haute résistance.
Elles peuvent être contrôlées à distance grâce au protocole RDNet de RCF embarqué avec des embases RJ45 placées en face arrière.
D’autres informations sur www.rcf.it/fr_FR/touring-and-theatre

 

Werchter choisit DiGiCo en accueil façade et retours

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Dans la mouvance rock glamour des années 70, un petit village belge nommé Werchter crée un festival rock d’une journée. 40 ans plus tard, Rock Werchter est devenu incontournable dans le calendrier musical. Cette année, Patrick Demoustier, le responsable du son, a décidé de passer le mixage accueil entièrement en numérique avec DiGiCo.

C’était une étape capitale pour le festival. Patrick Demoustier explique le raisonnement qui l’a poussé à prendre une telle décision : « On a beaucoup parlé de changer les consoles d’accueil de Werchter, de passer de l’analogique au numérique, et de la manière dont on le ferait » dit-il. « On ne voulait prendre aucun risque, si cela tournait mal, c’est notre réputation qui en aurait pâti ».

Patrick Demoustier, ingé son et directeur technique de Werchter, accoudé à la SD7 DiGiCo d’accueil, pose devant la grande scène dont on devine la diffusion en Adamson.
Patrick Demoustier, ingé son et directeur technique de Werchter, accoudé à la SD7 DiGiCo d’accueil, pose devant la grande scène dont on devine la diffusion en Adamson.

« On a décidé qu’on ne le ferait qu’avec les consoles DiGiCo, car l’architecture de cette marque est logique et abordable, même pour ceux qui ne connaissent pas encore les produits. Dans le domaine analogique, c’était facile, car chacun était très familiarisé avec telle ou telle marque de console. Mais en numérique, il y a un grand nombre de marques et de logiques différentes, la plupart avec des fichiers de session qui ne sont pas compatibles ».
« Mais si on sait utiliser une console analogique, on peut directement se lancer et mixer sur une DiGiCo. Ce sont des consoles sur lesquelles on peut se former très rapidement. De plus, tous nos assistants à l’accueil les connaissent très bien. C’est important d’avoir à côté de soi quelqu’un qui est à l’aise avec. Ca rend la vie plus facile et donne confiance aux ingénieurs de passage. »

En fin de compte, PRG, le prestataire du festival, a fourni un ensemble de SD7 pour les façades et de SD10 pour les retours des trois scènes, alors qu’Amptec, le distributeur belge de DiGiCo, a recréé la configuration face et retours avec une SD7 et une SD10 dans la toute nouvelle zone de répétition. Les ingénieurs pouvaient y vérifier leurs sessions ou en créer de nouvelles s’ils le souhaitaient.

Deux SD7 et une toute nouvelle SD5 DiGiCo sous le dais de la scène principale.
Deux SD7 et une toute nouvelle SD5 DiGiCo sous le dais de la scène principale.

Présents en coulisses dans la zone de répétition, un ingénieur d’Amptec et un autre de PRG s’assuraient que les bonnes sessions allaient sur les bons pupitres. Et pour être encore plus à l’aise, DiGiCo avait envoyé Dave Bigg, le spécialiste produit de son bureau au Royaume-Uni. « Nous connaissons très bien les consoles », poursuit Patrick, « mais avec Dave, on offrait aux groupes un niveau de service bien supérieur qu’ils ont vraiment apprécié. Ils avaient la certitude que tout allait bien se passer avec quelqu’un de DiGiCo sur place »

La zone de répétition en coulisses n’est pas un concept entièrement nouveau : DiGiCo a mis en place la même commodité au Festival de Jazz de Montreux depuis qu’il en est devenu l’un des sponsors en 2009. « C’est là que j’ai repris cette idée », dit Patrick. « Pour les ingénieurs, tout est une question de confiance. Tant qu’ils se sentent à l’aise, il n’y a aucun problème. »

Lenny Kravitz en plein show, un habitué de longue date de la marque DiGiCo et de la SD7 en particulier, le type d’artiste qui a dû apprécier le choix de Patrick Demoustier !
Lenny Kravitz en plein show, un habitué de longue date de la marque DiGiCo et de la SD7 en particulier, le type d’artiste qui a dû apprécier le choix de Patrick Demoustier !

Malgré le fait qu’une partie des groupes parcourt les festivals avec sa régie, le taux d’utilisation des consoles d’accueil a été conforme aux attentes. « En moyenne, sur la scène principale, deux des huit groupes qui se produisaient chaque jour ont utilisé nos consoles », dit Patrick.

« Sur le Marquee et les scènes du Club C, cela monte à environ 50%. Tout le monde a vraiment apprécié les DiGiCo. En fait, je suis assez surpris : quand nous avons envoyé les spécifications techniques du festival, je m’attendais à ce que beaucoup plus de gens nous répondent par la négative à cause de l’incompatibilité entre les marques. Mais pour la plupart, ils ont travaillé directement avec DiGiCo et ont bien aimé ».

« Tout s’est très bien passé. J’ai l’impression que c’était bien mieux que lorsque nous utilisions les vieilles tables. Avec une console analogique, il faut commencer son mix à partir de zéro, mais en plus de la zone de répétition, on a décidé de pré paramétrer le nom des voies, les filtres passe-haut, les réglages de base de l’égaliseur et le choix des effets, et une certaine quantité de compressions a été fixée d’avance sur les bons canaux. Le point de départ pour les ingé son de passage est à un niveau plus élevé que jamais ».

En fait, Patrick et son équipe ont trouvé cette expérience avec DiGiCo réussie au point de la rééditer en août lors du festival Pukkelpop toujours en Belgique. « Je ne connais pas beaucoup de festivals qui structurent leur offre technique de cette manière, mais je pense que c’est un grand pas en avant pour nous et pour DiGiCo »

Plus d’infos sur : www.digico.biz

 

Stages de formation « micros HF » Sennheiser France

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Sennheiser stage HF

Sennheiser France organise depuis maintenant plusieurs années des stages de formation dans différents domaines des métiers du son et notamment sur les transmissions HF (micros et retours), domaine où la marque possède évidemment une grande expertise.

Ce stage sur deux jours ( quatre fois quatre heures ), facturé 600 € HT, est agréé « Formation Permanente * » et se déroule dans les locaux de l’ISIS ( Institut supérieur de l’Image et du Son ) à Paris ( 39, rue de la Grange aux Belles, 75010 ).

L’ISIS met à disposition de Sennheiser France un amphithéâtre d’environ 150 m2 pour assurer les sessions de formation.
Le prochain rendez-vous aura lieu les 21 et 22 septembre et il est encore temps de s’inscrire. Les participants reçoivent gratuitement en fin de stage un DVD interactif reprenant tous les thèmes abordés avec contrôle des connaissances.

Voici les dates pour le dernier trimestre :

  • Lundi 21/09 et mardi 22/09
  • Lundi 19/10 et mardi 20/10
  • Lundi 16/11 et mardi 17/11

* Les intermittents du spectacle peuvent faire la demande auprès de l’AFDAS.

Pour s’inscrire : http://sennheiseracademie.fr/stage/ST_inscription.php

 

Yamaha lance le sub amplifié DXS18

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Pour compléter les subs DXS12 et DXS15 d’accompagnement des séries d’enceintes large bande DXR et DSR, Yamaha vient de sortir début août le sub DXS18, passe-bande acoustique d’un nouveau design mettant en œuvre un haut-parleur de 18’’ à moteur ferrite et bobine 4’’.

DXS 18 arrière
Yamaha DXS 18 arrière
Yamaha DXS 18
Yamaha DXS 18

Le DXS 18 est un sub amplifié par un module d’amplification classe D (et alimentation à découpage) de 1020 W commandé par DSP (avec conversion en 24 bits à 48 kHz). Celui-ci pourvoit par ailleurs aux protections et permet de choisir entre trois types de réponse : « Normal, Boost et Xtended LF »

Yamaha DXS 18 Reponse frequence

La réponse en fréquence s’étend jusqu’à 32 Hz dans le bas du spectre , et avec deux ou plusieurs subs, il est possible d’obtenir une réponse polaire cardioïde grace au DSP.

La coupure haute de raccordement avec les enceintes large bande est réglable entre 80, 100 et 120 Hz à 24 dB/octave. Compact (563x683x721 mm), le DXS18 peut délivrer un niveau SPL max de 136 dB (bruit rose à 1 m).

L’ébénisterie en multipli comprend un puits de fixation de 35 mm ainsi que des inserts M20.
Sa consommation en stand-by n’est que de 35 W.


Plus d’informations sur : fr.yamaha.com/fr/products/proaudio/speakers/dxs/?mode=series

 

ETC ColorSource Spot pour budget serré

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ETC ColorSource Spot

Initiée avec le ColorSource PAR, la gamme économique de projecteurs à led ETC se complète d’un ColorSource Spot qui présente son lot d’avantages décisifs : luminosité et qualité des couleurs, prix inférieur de 40% à celui des boîtes à lumière Source Four LED, et compatibilité avec les optiques Source Four.
Des arguments qui ne laisseront certainement pas de glace les utilisateurs de Source Four lampés qui souhaitent moderniser leur parc.

Le ColorSource Spot tire sa lumière de 60 led Luxeon Rebel : 24 rouges, 12 bleues, 12 vertes et 12 du fameux citron vert (Lime) qui, sélectionné à la place des habituels blanc ou ambre avec lesquels il rivalise en puissance, apporte une palette de couleurs plus étendue particulièrement dans les teintes chaudes qui bénéficient aussi du rouge renforcé.

« La couleur est ce qui nous distingue », explique Jim Uphoff, Chef de Produit Projecteurs chez ETC. « Par rapport aux luminaires RGB ou RGB ambre ou blanc, le ColorSource Spot met en place un nouveau standard. Nous redéfinissons la notion de « LED bon marché », en proposant une luminosité et une qualité des couleurs à un prix imbattable. »

La gamme ColorSource : un Spot et un PAR qui utilisent les mêmes 60 led Luxeon Rebel RGBL dans les mêmes proportions et permettent de programmer des couleurs parfaitement identiques.
La gamme ColorSource : un Spot et un PAR qui utilisent les mêmes 60 led Luxeon Rebel RGBL dans les mêmes proportions et permettent de programmer des couleurs parfaitement identiques.

ETC teste chaque projecteur selon des procédures rigoureuses, en assurant une homogénéité des couleurs d’un projecteur à un autre.

Le ColorSource Spot a aussi été conçu pour compenser l’écart thermique, en assurant des couleurs sans dérive en utilisation prolongée sur un spectacle.

Facile à utiliser, avec une interface utilisateur simple située à l’arrière du projecteur, il est compatible RDM et équipé de connecteurs PowerCON et XLR avec renvoi.

Proportion des différentes couleurs de leds du ColorSource Spot : Le rouge est renforcé pour bénéficier d'une palette de couleurs étendue dans les teintes chaudes en association avec le Lime.
Proportion des différentes couleurs de leds du ColorSource Spot : Le rouge est renforcé pour bénéficier d’une palette de couleurs étendue dans les teintes chaudes en association avec le Lime.

Enfin et surtout, ETC a ajouté la possibilité d’associer des accessoires existants à ces nouvelles découpes, les optiques zoom et fixes, ainsi que le nouveau Fresnel et le cyclo CYC pour une réelle polyvalence. »

Fabriqué à l’usine ETC, située dans le Wisconsin (USA), ce projecteur économique peut moderniser le parc des lieux de petite et moyenne taille ou des loueurs sans conséquences budgétaires dissuasives.

Prix publics annoncés :
– ColorSource  : 1250 € HT (fixation adaptée aux optiques zoom)
– ColorSource avec barillet pour les optiques fixes : 1300 € HT

Plus d’infos : www.etcconnect.com

 

Clay Paky part avec Jo Campana pour la tournée de Mario Biondi

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Mario Biondi est l’un des rares artistes italiens qui peuvent se prévaloir d’une certaine estime et d’une valeur commerciale en dehors de l’Italie, peut-être à cause de son style musical, mais sans doute aussi parce qu’il chante en anglais.
Avant d’entreprendre une longue série de concerts dans les grandes capitales européennes et asiatiques, il a entamé une tournée des théâtres en Italie pour accompagner la sortie de son dernier opus « Beyond ». Cet album inclut aussi des artistes et des producteurs étrangers.

Photo Michela Drago
Photo Michela Drago

Le concepteur lumière Jo Campana travaille avec Mario Biondi depuis plusieurs années. Il retrace brièvement comment il en est arrivé à la conception de l’éclairage de la tournée : « Après avoir discuté avec Mario et écouté son nouvel album, j’ai essayé d’orienter mon travail de sorte à m’écarter de ce que Mario faisait par le passé et soutenir son désir d’aller à la recherche et à la découverte de nouveaux horizons musicaux.
Mon idée était de créer une scène élégante, avec juste la petite touche de nouveauté qui serait capable de susciter une sensation de fraîcheur et de modernité. Les éléments les plus significatifs sont les deux larges rideaux de LED accrochés en fond de scène et qui se prolongent au sol jusqu’à l’avant-scène sous quatre plates-formes en plexiglas transparent.

Photo Michela Drago
Photo Michela Drago

Plus tard dans le spectacle, un troisième rideau apparaît à l’arrière au centre, lorsqu’un panneau mobile de la toile de fond dévoile une matrice de 36 projecteurs à LED. Cette occasion de travailler dans des théâtres conventionnels m’a permis de concevoir un projet d’éclairage assez standardisé avec trois niveaux de supports et un bon nombre de projecteurs au sol. J’ai bien apprécié.

Photo Michela Drago
Photo Michela Drago

« La logistique et le budget de la tournée ont influencé le choix du type et du nombre de sources. La meilleure solution était de faire appel aux Sharpy Wash et Alpha spot 700s HPE Clay Paky. J’avais déjà utilisé ces deux projecteurs auparavant et je savais qu’ils assureraient le résultat. Outre leur fiabilité légendaire, il me fallait des appareils compacts et équilibrés, à faible consommation, capables de percuter quand j’avais besoin.
Les Sharpy Wash, en particulier, sont très pratiques grâce à leur polyvalence, leur excellent zoom et leur caractère très « punchy ». Actuellement, la tournée d’été se poursuit. Je retrouve tout le matériel sur place et je n’emporte que la console avec moi. »

Photo Michela Drago
Photo Michela Drago

Cet été, Jo Campana est très occupé avec cinq tournées et d’autres événements. Il travaille déjà à l’organisation et à la conception de l’éclairage de Campovolo, le méga-concert de Ligabue qui se tiendra le 19 Septembre à Reggio Emilia, en Italie.
En avant-première, il nous a annoncé qu’il utilisera beaucoup de sources fabriquées par la firme de Seriate.

Plus d’info : www.claypaky.it

 

Novelty acquiert une douzaine de consoles Yamaha QL1

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Le Groupe Novelty, un des leaders des sociétés de location françaises sur le marché du spectacle et de l’événementiel, a plus de quarante ans d’expérience dans la fourniture de solutions audio-visuelles pour un large éventail de clients.
Récemment, l’entreprise a fait l’acquisition de douze consoles numériques Yamaha QL1 afin de maintenir son offre au plus haut niveau technologique.

Yamaha QL1 chez Novelty

Opérant à partir de cinq bureaux français, plus un à Londres et un autre à Bruxelles, le Groupe Novelty travaille sur plus de 6000 projets chaque année. Ceux-ci comprennent beaucoup d’événementiels « corporate » en France et en Europe, des défilés de mode pour les plus grands créateurs et les plus grandes marques, des lancements de voitures, expositions, cérémonies d’awards et aussi des concerts live.

Pour la plupart des évènements qu’elle gère, Novelty a besoin de mélangeurs audio de hautes performances mais aussi de taille compacte. Deux raisons pour lesquelles la société a investi dans douze Yamaha QL1 pour son parc locatif.

Yamaha QL1 chez Novelty

« Le QL1 est la taille idéale et le parfait format pour la plupart des événements sur lesquels nous travaillons et c’est une solution rentable», explique Jérôme Gasselin, Directeur Technique chez Novelty.
« En outre, la plupart des ingénieurs et techniciens connaissent parfaitement les consoles Yamaha, ils sont donc déjà très familiers avec leur exploitation.

Une autre raison à l’achat de la QL1 est que nous utilisons déjà les consoles Yamaha CL et les racks série R sur nos événements. L’ajout des QL1 signifie que nous pourrons les intégrer facilement dans des systèmes plus grands en utilisant le réseau Dante et la compatibilité avec d’autres formats audio grâce aux slots accueillant les cartes MY ».

Plus d’informations sur : www.novelty-group.com
Et sur : fr.yamaha.com/fr/products/proaudio/mixers/digital-mixers/