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ArkaosPro MediaMaster 4.2 et LedMaster

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MediamasterArkaosPro vient sérieusement chatouiller les grands noms du média serveur vidéo avec la version 4.2 de son logiciel MediaMaster. La première des 2 plus grosses innovations de cette nouvelle version est la fonction Cue Player.

En mode théâtre, elle permet d’utiliser le MediaMaster de manière autonome, sans passer par une console lumière ou un contrôleur DMX/Artnet. On peut désormais programmer des cues dans le logiciel et les affecter à une timeline pour les restituer.

C’est un avantage très important pour bon nombre de prestataires vidéo qui vont pouvoir simplifier de nombreuses opérations et baisser les coûts de fonctionnement.
La seconde innovation est le passage au format 4K. On peut restituer des vidéos dans cette résolution simultanément sur 3 layers si l’on utilise un serveur équipé d’un processeur Core™ i7. La version 4.2 est une mise à jour gratuite pour les utilisateurs disposant déjà d’une version 3.X ou 4.X.

LedMaster, le mapping vidéo ultra simple
L’autre grosse actualité chez Arkaos, est la sortie du logiciel LedMaster. Basé sur le protocole Kling-Net développé par ArkaosPro, il permet de manière très simple et en 3 étapes de créer un mapping vidéo sur des sources leds.

Après avoir mis en place les projecteurs, compatibles Kling-Net évidemment, et connecté le logiciel, les projecteurs sont automatiquement reconnus et pris en compte. Ensuite on les  dispache sur la matrice comme ils le sont sur la scène. On peut également faire des groupes virtuels (appelés Zones) pour une sélection plus rapide.
La seconde étape est la programmation, autrement dit l’enregistrement des séquences en utilisant les patterns fournis par le logiciel ou vos propres médias importés. On a alors le choix d’utiliser la Timeline pour restituer le show, ou bien de passer à la dernière étape, le mode Live pour restituer les séquences qui ont été programmées. Il y a également un détecteur de tempo permettant de synchroniser facilement et rapidement les animations avec le rythme musical.

Le logiciel LedMaster est une outils très simple et abordable (299,00 €HT) pour mapper rapidement n’importe quel kit Led, puisqu’il gère jusqu’à 4000 univers DMX.

Plus d’infos :  http://www.esl-france.com

Christophe Génix soigne les retours d’ASA

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Théâtre Fémina Bordeaux Christophe Génix ASA

Personnage incontournable des stages left hexagonaux, professionnel aguerri et adorable, Christophe Genix nous a accueillis sur une date de la tournée d’ASA, une artiste aussi généreuse que son ingé retours. Au cours de ce reportage, il a été difficile de ne parler que technique face au talent et la séduction de la patronne.

Christophe durant les balances.
Christophe durant les balances.

Joyeux anniversaire Guillaume !
Joyeux anniversaire Guillaume !

Tout comme il a été difficile de ne pas hurler à tue-tête « joyeux anniversaire » à Guillaume Decourcelle, le Prod Manager de la tournée, qui se l’est entendu dire dans toutes les langues et sous toutes les formes, y compris sur scène !

Cela dit, il le mérite car il fait rimer sérénité et efficacité, quelque chose d’assez rare dans sa profession. C’est à Bordeaux au Théâtre Fémina, une jolie salle de 1125 places en plein centre-ville, que nous avons effectué ce reportage.


Christophe Génix soigne les retours d’ASASLU : Comment vous êtes-vous rencontrés avec Asa ?

Christophe Génix (ingé son retours et parfois face !) : Alias produit Asa mais aussi Damien Saez, et comme à part l’intermède de XaXa, je me charge des retours de ce dernier, ils m’ont proposé de m’occuper aussi d’Asa. Franchement je ne la connaissais pas. Notre première date en commun à Londres a été exceptionnelle, et depuis on tourne ensemble.

L’affluence du public est bonne même si la tournée souffre d’un manque de promotion, ce qui est dommage car les gens qui sortent du show sont enthousiastes. Pour le moment on tourne bien mais on risque de manquer de festivals cet été.

SLU : Raconte-nous comment est organisée techniquement cette tournée…

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Christophe Génix : On prend 99% de matériel sur place, le 1% étant notre rack de ears.

SLU : Les salles s’y prêtent ?

Christophe Génix : J’ai la chance d’avoir pas mal bourlingué en France et en Allemagne, je sais donc à quoi m’en tenir dans les différents lieux et parfois je sais que cela va être extra, avec par exemple de très bonnes consoles, mais dans d’autres salles cela va se révéler très, très dur avec, entre autres, pas assez de départs stéréo pour les ears.

Il nous aura fallu 10 ans de dur labeur mais ça y est enfin. Christophe nous pète un sourire de super belle qualité et à la demande !
Il nous aura fallu 10 ans de dur labeur mais ça y est enfin. Christophe nous pète un sourire de super belle qualité et à la demande !
Enfin, presque toujours…
Enfin, presque toujours…

SLU : Tu as wedges et ears ?

Christophe Génix : Exactement, ce qui demande de la place sur la table et complique de toute façon le travail. Ce mélange entre les deux m’oblige aussi à faire un compromis sans obtenir forcément la couleur que je souhaite donner dans les ears, puisque je dois satisfaire tout le monde.

SLU : Qui est en ears ?

Christophe Génix : Asa, Janet aux chœurs et Ludo aux claviers. Un autre problème a résidé dans l’horaire de get in de la branche allemande de la tournée et qui varie entre 14 et 15 heures…Le cauchemar.

La régie de Christophe bardée de sa phrase fétiche !
La régie de Christophe bardée de sa phrase fétiche !

SLU : Solution ?

Christophe Génix : J’ai commencé par imaginer de louer moi-même une console. Clair et Dushow m’ont fait une proposition, mais 2 mois de tournée c’est long et ça finissait par coûter cher. Du coup j’ai acheté une Vi1 d’occase, 6 mois d’utilisation et une décote de 50 %, et je suis ravi de cette décision car j’ai pu bien encoder le show et travailler sereinement de salle en salle. On a eu deux petits jours de préprod à Planet Live et on est parti, avec pour tous un gros oufffff de soulagement. Aujourd’hui quand j’arrive, je mets ma console, mes antennes, j’égalise mes wedges et ça roule.

SLU : En stéréo les wedges ?

Christophe Génix : Oui, je les demande en stéréo sauf pour Janet et pour Jean-François le batteur qui a un sub. Tout est mixé en stéréo et très large.

SLU : Que demandes-tu en termes de wedges ? Je vois des M12 Adamson ce soir…

Christophe Génix : Avec ça je suis très bien. Je ne demande pas de modèle spécifique car il y a vraiment de tout. Hier j’ai eu des LE400 Martin, y’a trois jours du L-Acoustics, j’ai eu du LE1200, du LE1500… D’un côté c’est bien, ça m’oblige à refaire mon égalisation des départs chaque soir…

Christophe Génix soigne les retours d’ASA

SLU : Comme ça l’artiste sait que ça ne peut pas être tout à fait pareil chaque soir !

Christophe Génix : Pareil non, mais ils sont surpris d’avoir à peu près la même chose chaque soir, malgré un changement d’acoustique de salle et d’enceintes. Si, une fois en Allemagne je suis tombé sur des vieux trucs impossibles à travailler malgré la meilleure volonté du monde. Je ne me rappelais plus avoir vécu ça. (rires !)

Ma vie, mon œuvre, ma remorque

SLU : Vous voyagez donc légers…

Christophe Génix : Absolument. On a en tout et pour tout une remorque avec les instruments, ma table, le rack des ears, un peu d’éclairage et basta. J’ai accepté la contrainte de n’avoir que 32 préamplis en retirant par exemple le dessous de caisse claire et deux autres trucs. Je me suis gardé deux entrées pour ma réverbération numérique principale externe pour la voix d’Asa.

SLU : Comment les traites-tu tes deux MKH 8060 Sennheiser d’ambiance des ears ?

Christophe Génix : En numérique. Sur les entrées AES de la console. Ils sont équipés du module préampli Sennheiser qui sort en AES42.

Un des deux Sennheiser MKH8060 appelés short gun dans le jargon du fabricant. Leur apparence, pas si « short » que ça, est due à la présence du module de préamplification et de conversion MZD8000 qui vient se placer entre le câble de liaison avec l’alimentation spécifique Neumann et le corps du micro à proprement parler.
Un des deux Sennheiser MKH8060 appelés short gun dans le jargon du fabricant. Leur apparence, pas si « short » que ça, est due à la présence du module de préamplification et de conversion MZD8000 qui vient se placer entre le câble de liaison avec l’alimentation spécifique Neumann et le corps du micro à proprement parler.
Le micro chant prêté par Sennheiser, un émetteur de la série 2000 monté en e935, une association qui va comme un gant à Asa.
Le micro chant prêté par Sennheiser, un émetteur de la série 2000 monté en e935, une association qui va comme un gant à Asa.

Un chouette analyseur de spectre TTI prêté par Clair Bros avec qui Christophe collabore fréquemment en s’occupant justement de HF. Du coup, il peut s’en servir lors d’autres prestations. Bien visible dans l’écran derrière, la visualisation des deux micros numériques au travers du logiciel RCS donnant accès à leur réglage.
Un chouette analyseur de spectre TTI prêté par Clair Bros avec qui Christophe collabore fréquemment en s’occupant justement de HF. Du coup, il peut s’en servir lors d’autres prestations. Bien visible dans l’écran derrière, la visualisation des deux micros numériques au travers du logiciel RCS donnant accès à leur réglage.
Deux racks mêlant analogique et numérique. Tout au-dessus, le récepteur micro du chant Lead et l’interface Neumann des deux micros d’ambiance, un prêt de Sennheiser France. En dessous le rack des émetteurs des ears, avec quatre Vitalizer, un coupleur et une réverbe PCM70 Lexicon, toujours fidèle au poste malgré les années et toujours aussi bonne.
Deux racks mêlant analogique et numérique. Tout au-dessus, le récepteur micro du chant Lead et l’interface Neumann des deux micros d’ambiance, un prêt de Sennheiser France. En dessous le rack des émetteurs des ears, avec quatre Vitalizer, un coupleur et une réverbe PCM70 Lexicon, toujours fidèle au poste malgré les années et toujours aussi bonne.

SLU : Ohhhh ça sent le deal avec Sennheiser ça !

Christophe Génix : Absolument. Sennheiser fournit aussi le HF de la patronne, un émetteur 2000 équipé d’une tête 935 et les micros des chœurs. Il y en a aussi quelques-uns à moi. (Rires !) Ils nous ont aussi passé un MK4 Sennheiser qui est placé sur l’ampli guitare.

SLU : Il y a d’autres goodies à toi ?

Christophe Génix : Oui, par exemple la paire d’over head que Romain à la façade (Romain Cabrol NDR) a voulu utiliser. Il s’agit de mes vieux Schoeps CMC6 que j’utilisais avec Nougaro sur le piano d’Yvan Cassar.


Romain Cabrol le FOH man ou, mieux encore, le mixeur façade.
Romain Cabrol le FOH man ou, mieux encore, le mixeur façade.

C’est la série où, sans changer de tête mais à l’aide d’un switch, tu passes d’omni à cardio. J’ai bien fait de ne pas les vendre car ils marchent encore très bien, et il y a même des studios qui me les empruntent ou me les louent pour faire des prises !

SLU : Le bassiste ?

Christophe Génix : Il se déplace avec ses deux corps Aguilar, plus la tête et sa DI. Il a un gros son…

SLU : Il a aussi des bons doigts. Lui et le batteur tournent comme une horloge atomique !

Christophe Génix : Jean-François sur sa batterie est incroyable. Il n’a l’air de rien, on dirait qu’il ne frappe pas mais il te fait sonner ça d’enfer !

Un ampli guitare d’une marque peu connue avec à gauche un micro lui aussi assez peu connu et à droite, ahhhhh enfin une nouveauté, un Sennheiser MK4 prêté pour cette tournée, un statique à large membrane très abordable.
Un ampli guitare d’une marque peu connue avec à gauche un micro lui aussi assez peu connu et à droite, ahhhhh enfin une nouveauté, un Sennheiser MK4 prêté pour cette tournée, un statique à large membrane très abordable.
La colonne vertébrale du groove d’Asa : Kevin Reveyrand à la basse et Jean-François Ludovicus à la batterie surpris en pleine répétition
La colonne vertébrale du groove d’Asa : Kevin Reveyrand à la basse et Jean-François Ludovicus à la batterie surpris en pleine répétition

La batterie de Jean-François Ludovicus. Peu de futaille et de ferraille mais un gros son et un groove des familles. Pour la petite histoire, le repiquage est essentiellement assuré en Audix sauf les overhead qui sont une paire de Schoeps appartenant à Christophe. Un wedge M12 pour le haut, un SX18 pour le bas, personne ne manque à l’appel.
La batterie de Jean-François Ludovicus. Peu de futaille et de ferraille mais un gros son et un groove des familles. Pour la petite histoire, le repiquage est essentiellement assuré en Audix sauf les overhead qui sont une paire de Schoeps appartenant à Christophe. Un wedge M12 pour le haut, un SX18 pour le bas, personne ne manque à l’appel.

Christophe Génix soigne les retours d’ASASLU : C’est comme au squash. Il ne faut pas taper fort, il faut centrer et « traverser » ta balle. (Rires !) Tes claviers arrivent- ils prémixés pour t’économiser de la tranche ?

Christophe Génix : Non, je les ai tous séparés. J’ai mon Nord 1, Nord 2, le Wurlitzer et l’ordinateur.

SLU : Ca nous fait 7 lignes.

Christophe Génix : Exactement. La guitare est très classique, il y a juste quelques titres à la six cordes acoustique avec la patronne, et puis Asa qui joue de deux acoustiques et d’un ukulélé. Ajoutons Janet qui fournit chœurs et bonne humeur, et on a fait le tour.

Wedges ou Ears ? Mettez-moi un peu des deux !

SLU : Asa est en wedges et en ears ? Ca me rappelle quelqu’un (On pense à XaXa Gendron et son mix ceinture & bretelles pour Calo. Voir ici).

Christophe Génix : Je l’ai habituée à avoir un mix de ears très large et très complet. En fait, elle se servait de ears même avant qu’on collabore ensemble mais sans en être vraiment satisfaite, sans avoir cette sensation de confort. En parallèle, elle souhaite garder des wedges pour voir un peu ce qui se passe sur scène en retirant une oreille. Cela s’arrangera bientôt mais pour le moment elle n’est pas à l’aise avec ses oreillettes. Elle ressent une gêne avec ses EM32. J’ai demandé à ce qu’ils soient refaits et dans cette attente je le ai retouchés pour lui permettre de s’en servir.

SLU : Un problème d’étanchéité ?

Christophe Génix : Oui, le moulage gauche est trop petit. On perd en étanchéité et du coup en grave. Le couplage entre oreillette et oreille est très subtil, et s’il n’est pas parfait, tout tombe à l’eau. Franck va s’en occuper (Lopez d’Earsonics).

Christophe Génix soigne les retours d’ASA

SLU : Comment as-tu bâti ton mix retours avec Asa ? En fonction de ses demandes ?

Christophe Génix : Je lui ai proposé le mix de ce qui se passe sur scène, un mix qui respire. Au départ, elle désirait quelque chose de très brut, puis petit à petit elle a adhéré à mes idées et a confié à Romain être vraiment « dans la musique » avec ma proposition. Elle demande simplement à ce que sa voix soit présente et quasiment sans aucun effet. Au départ elle n’avait même pas sa choriste Janet, et c’est moi qui petit à petit lui ai glissé sa voix sur un côté et bien prise dans la réverbération pour que son mix soit le plus complet possible.
Elle écoute à 6 sur son pack, il faut donc pousser un peu pour bien avoir l’équilibre que je lui donne. Ce qu’elle apprécie aussi, c’est de chanter parfois en suivant la basse. Je l’accompagne donc en lui donnant de façon dynamique ce dont elle a besoin, et cet instrument est devenu un peu le pilier de mon mix, bien devant (ça tombe bien, Kévin est un super bassiste NDR).

Le point de chant lead facilement reconnaissable grâce aux strass collés sur le pied micro, et avec ce dernier culminant assez bas afin de faire face à tout type de chaussures, ou pas. Les petits strass sont l’œuvre de Christophe. Asa adore. Tout est aussi prévu pour ses guitares et autre ukulélé. Entourant les deux wedges, ici des M12 Adamson, deux PAR 30, gélatinés par Cyssous, viennent apporter leur touche de couleur bien chaude et surgissant de nulle part.
Le point de chant lead facilement reconnaissable grâce aux strass collés sur le pied micro, et avec ce dernier culminant assez bas afin de faire face à tout type de chaussures, ou pas. Les petits strass sont l’œuvre de Christophe. Asa adore. Tout est aussi prévu pour ses guitares et autre ukulélé. Entourant les deux wedges, ici des M12 Adamson, deux PAR 30, gélatinés par Cyssous, viennent apporter leur touche de couleur bien chaude et surgissant de nulle part.

SLU : Tu as la même latence en wedges et ears ?

Christophe Génix : Je fais un petit décalage sur les wedges, tout petit. En fait c’est variable, cela dépend des façades et de tout ce qui se passe sur scène. Hier par exemple au Bikini à Toulouse c’était subtil car c’est une salle très mate avec pratiquement aucune résonance et un sol en dur, il te manque donc tout ce qui fait le son live. C’est vraiment trop soft et trop propre (sourire).

SLU : Comme disent les anglais “help yourself !” J’imagine que tu te débrouilles tout seul chaque matin pour tout monter…

Christophe Génix : Oui absolument mais il faut avouer que ça va assez vite. Je branche mes 32 entrées, ma sortie vers le rack HF, mes départs wedges et c’est fait. Je pose les pieds micros et les micros, et la façade gère le patch. Même si le prestataire qui complète chaque date n’arrive pas tôt, je suis autonome et ma console est prête. On a fait en mars quatre, parfois cinq shows par semaine. Il faut être opérationnel.

La paire de racks qui voyage avec Romain Cabrol, et qui permet à ce dernier de faire face à toute situation et surtout à toute console.
La paire de racks qui voyage avec Romain Cabrol, et qui permet à ce dernier de faire face à toute situation et surtout à toute console.

SLU : Qui est le prestataire son attitré pour cette tournée en dehors de celui qui fournit, si nécessaire, du matériel dans chaque salle ?

Christophe Génix : Dushow fournit le rack de ears et celui de périphériques de Romain à la façade avec tout son câblage. Il est assez bien fourni et prêt à faire face à toute console car il en change à chaque date. On demande à chaque salle la console façade avec le multi, la diffusion et les retours.

SLU : J’ai vu apparaître sur tes coordonnées des mentions légales qui montrent que tu as franchi le pas de l’entreprise. C’est plus pratique quand on est équipé comme toi.

Christophe Génix : Je suis profession libérale, en entreprise individuelle depuis quelques années. C’est effectivement plus souple et surtout cela m’offre par exemple la possibilité de louer ma console une fois la tournée terminée. J’ai déjà des touches avec des prestataires.

SLU : Qu’est-ce qui se trame pour toi cet été ?

Christophe Génix : J’ai encore quelques dates avec Asa, y compris cet été, d’autres avec Ayo où je mixe la face et deux semaines pour Clair dont une aux HF des quatre scènes du Gurtenfestival en Suisse… Je me ferai remplacer à cette occasion durant trois dates pour Asa par le petit Matthieu Speck.

Christophe Génix soigne les retours d’ASA

Le petit Matthieu Speck

SLU : (Rires !) Arrête, ça fait 10 ans qu’il est petit. Il a grandi depuis non ?

Christophe Génix : Grave ! T’as raison. Il est passionné ce mec, il est venu me voir plein de fois sur Indo. Kévin le bassiste qui joue aussi avec Aznavour a déjà travaillé avec lui deux fois et a validé mon choix. Il est super consciencieux.

SLU : Ca t’arrive souvent d’avoir à choisir entre deux tournées…

Christophe Génix : Bien sûr, et cela a été le cas aussi cette fois avec Asa puisqu’on me proposait une autre grosse tournée d’un artiste français qui en définitive est repoussée. J’ai eu le nez creux et j’ai fait le bon choix. Alias soutient Asa, et même si certaines dates ne sont pas pleines, ils ont été très clairs quant à leur volonté de travailler avec elle et de la faire tourner.

Youenn Autret, backliner et doublure lumière de Cyssous en plein calage de PAR 30. Caché par une crash, on aperçoit Romain Cabrol, l’ingé son façade.
Youenn Autret, backliner et doublure lumière de Cyssous en plein calage de PAR 30. Caché par une crash, on aperçoit Romain Cabrol, l’ingé son façade.

Conclusion

Comme toujours avec Christophe, un pack m’attend dès que je pénètre dans le très joli Théâtre Fémina, et les balances mais surtout le concert le soir même confirment ce que l’on sait déjà : il sait mixer ;0) Certes ce n’est pas forcément ce que l’on enverrait en façade mais tout de même, ça sonne juste et bien dynamique avec une basse d’anthologie encore mise en avant par la courbe généreuse dans le grave que Franck Lopez d’Earsonics a donné à ses EM32 que j’utilise pour cette écoute.

Le système qui paraît être standard au Théâtre Fémina. 5 E12 posés sur un sub MDC. L’orientation des têtes permet d’atteindre tout aussi bien l’orchestre que le balcon et les 12 pouces délivrent suffisamment de grave pour qu’un seul ne soit nécessaire pour cette salle de 1125 places.
Le système qui paraît être standard au Théâtre Fémina. 5 E12 posés sur un sub MDC. L’orientation des têtes permet d’atteindre tout aussi bien l’orchestre que le balcon et les 12 pouces délivrent suffisamment de grave pour qu’un seul ne soit nécessaire pour cette salle de 1125 places.

Cette basse repose sur une grosse batterie aussi précise que le jeu de Jean-François, le tout étant bien spatialisé et brillant grâce à l’intervention de l’habituel Vitalizer placé juste avant les émetteurs. Les deux micros d’ambiance remplissent parfaitement leur rôle et apportent assise et finesse aux applaudissements nourris du public. Ils n’ont beau être que deux, le repiquage tient la route et redonne beaucoup de vie et de présence au mix de Christophe.
Il faut dire que ce dernier n’a pas hésité à placer un dé-esseur à 1,8 kHz pour enlever toute forme d’agressivité aux 8060 et, de toute façon, tous les départs wedge comme ears sont très finement égalisés.

Un petit mot pour le travail de Romain Cabrol à la face qui construit lui aussi un mix efficace et respectueux de ce qui se passe sur scène et s’appuie sur une diffusion en E12 Adamson, 5 têtes et un sub MDC stackés par côté et bien calés par ATC, une solution fonctionnelle et largement assez puissante pour bien couvrir et bouger ce théâtre. On aura certainement l’occasion de se recroiser et de parler plus et mieux du travail de Romain à l’avenir.

Romain et Cyssous soufflés par l’énergie et la générosité d’Asa qui remonte sur scène une fois encore pour offrir une dernière chanson alors que tout le monde a déjà remis ses manteaux !
Romain et Cyssous soufflés par l’énergie et la générosité d’Asa qui remonte sur scène une fois encore pour offrir une dernière chanson alors que tout le monde a déjà remis ses manteaux !

Quelques mots aussi pour le travail de Cyssous aux lumières dont j’ai adoré le synchronisme et le dynamisme, la beauté lors des moments les plus chargés d’émotion du show et la variété d’effets grâce aux B-Eye Clay Paky.
Bien trouvés aussi le tissus de fond et les petits PAR 30 qui réveillent les visages, la preuve vivante qu’on peut bien travailler avec peu de moyens et pléthore d’idées.

Bravo et merci pour finir à Asa pour sa générosité et son talent. Son concert est un crescendo d’émotions et de surprises, et on ne peut décemment pas sortir de son spectacle sans avoir la banane rivée sur le visage. Allez la voir cet été, super soirée garantie !

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FBT introduit la colonne de diffusion Vertus CLA406A

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La colonne CLA406A en noir juchée sur son sub CLA118SA
La colonne CLA406A en noir juchée sur son sub CLA118SA

FBT étend sa gamme de colonnes de diffusion CLA avec le modèle CLA406A, amplifié, et son sub d’extension de grave dédié CLA118SA.
Cette colonne deux voies permet, avec son front d’onde cylindrique, de distribuer le son de manière cohérente et précise dans les lieux réverbérants ou encore de diminuer les risques d’accrochage acoustique.

Le fabricant transalpin introduit également un nouveau sub (118FSA) pour son système line array Muse 210LA.

La colonne CLA406A, compacte, est réalisée en multipli de 12 mm d’épaisseur avec des renforts internes et met en oeuvre quatre transducteurs de 6,5’’ spécifiquement conçus ainsi qu’une compression de 2,5’’ à gorge 1,4’’ B&C montée sur un guide spécialement développé par BEM (Boundary Element Method). Ce guide confère à la colonne une dispersion de 100° en horizontal et 25° en vertical.
Ce système deux voies embarque une amplification classe D (avec alimentation à découpage) de 600 W pour le registre grave bas médium et de 300 W pour le registre HF. Le traitement de signal intégré donne accès à huit presets d’égalisation selon les configurations adoptées.

Douze points d’attache sont ménagés dans l’ébénisterie de façon à pouvoir coupler et accrocher deux colonnes avec une angulation de 0, 10° ou 20° dans le plan vertical. Les colonnes peuvent être jumelées tête-bêche pour des applications « longue portée » ou placées l’une au dessus de l’autre.
La réponse du système qui va de 65 Hz à 20 kHz peut être étendue à 33 Hz avec le sub amplifié (1200 W) CLA118SA. Ce dernier utilise un 18’’ Néodyme longue excursion (B&C) à bobine 3’’ chargé en bass reflex, et délivre un niveau max de 138 dB (133 dB pour le CL406A). Le traitement de signal autorise des configurations en cardioïde et des délais parmi les huit presets utilisateur.

Deux sub Muse 118FSA en accroche au-dessus d’une ligne de Muse 210LA
Deux sub Muse 118FSA en accroche au-dessus d’une ligne de Muse 210LA
Montage cardio d’un sub Muse 118FSCA et d’un 118FSA
Montage cardio d’un sub Muse 118FSCA et d’un 118FSA

Le nouveau sub compact amplifié Muse 118FSCA/FSA est réversible pour réaliser facilement des configurations cardioïdes en accroche, conjointement au line array Muse 210LA.

La grille frontale peut être placée devant ou derrière selon le sens d’utilisation du sub en mode cardio. Ce sub met en œuvre un 18’’ longue élongation B&C monté en passe-bande acoustique et embarque une amplification classe D de 1200 W avec traitement de signal.

La réponse en fréquence s’étend de 33 Hz à 100 Hz avec un niveau max délivré de 139 dB SPL pour complémenter le Muse 210LA qui descend à 55 Hz avec ses deux 10’’. Une version passive est également proposée.


Un module de line Array Muse 210LA
Un module de line Array Muse 210LA

Plus d’infos :
http://fbtaudio.co.uk/ampersand/wp-content/uploads/2015/04/FBT_TouringInstall_UK.pdf

Au revoir Mimi

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Photo PapaMichel Lameyse nous a quittés brutalement dimanche dernier, le 17 mai 2015. Une triste nouvelle qui secoue ses amis et anciens collègues. Michel était admiré de tous pour son talent et sincèrement aimé, car plus gentil que lui, on n’a pas la chance de rencontrer souvent dans toute une vie.

Son inhumation aura lieu Vendredi 22 mai 2015 à 14h30 en l’Eglise St François d’Hérouville Saint-Clair. 

Michel était un crack en électronique. Après une carrière militaire dans les transmissions de la marine, il rejoint Claude Lanos chez Pulsar dans les année 80 et il restera le pilier technique de Clay Paky Pulsar France jusqu’à la fermeture de la filiale en 98. Il suivra Clay Paky chez Impact Evénement seulement quelques mois car Pio Nahum lui demande de le rejoindre en fin d’année 98 chez Martin France où il restera jusqu’à sa retraite en 2002.
De cette carrière il a gardé des amis sincères avec qui il entretenait des relations suivies, Jérôme, Xavier, Bruno, Pio et beaucoup d’autres…
Quand autant de compétence rime avec modestie et générosité, le champ des amis est gigantesque.

C’est Jérôme (Garnier) qui nous a annoncé cette triste nouvelle. Il lui rend un premier hommage touchant.
Cette rubrique reste ouverte à tous ceux qui souhaitent montrer à sa femme et ses enfants leur admiration et leur attachement à cet homme hors du commun.

Michel LameyseJérôme : “Michel Lameyse était un homme passionné, passionné de son, passionné de lumière, passionné de technique. Tous les gens ayant eu la chance de le côtoyer l’appréciaient énormément. C’était un homme au grand cœur, heureux de faire partager ses connaissances, son expérience. Les jeunes adoraient apprendre auprès de lui.

Durant toutes les années où j’ai eu la chance d’être proche de Michel, je ne l’ai jamais entendu médire. C’était vraiment un homme bon.
Professionnellement parlant, il a contribué au développement de deux grandes marques d’éclairage en France : Clay Paky et Martin.
Depuis quelques années il était à la retraite, mais souhaitait régulièrement prendre des nouvelles du métier, de ses collègues et de ses connaissances. Il est décédé le week-end dernier…

Tous ses anciens collègues sont tristes aujourd’hui, triste d’avoir perdu un homme courageux,  généreux, d’avoir perdu un ami. Ton rire et ta gentillesse resteront dans nos cœurs Mimi.”

Ayrton CosmoPix-R, nouvelles idées d’implantation et de programmation

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Ayrton Cosmopix-R

La petite planète rayonnant de 12 faisceaux percutants, CosmoPix-R, maintenant disponible à la vente, est impliquée dans un show, conçu par Stéphane Migné et programmé par Arnaud Pierrel, qui montre de nouvelles idées de jeux pour structurer l’espace scénique.

Le CosmoPix-R n’a pas fini de nous étonner. Nous l’avions découvert à Prolight + Sound dans le show de présentation des nouveaux produits Ayrton conçu par Laurent Chapot. Il avait alors choisi de disperser 10 machines dans son kit, en accroche et au sol, pour laisser danser et respirer les faisceaux qui animaient ainsi tout l’espace du stand.
Stéphane Migné opte ici pour une implantation différente. Il a formé une demi-sphère avec 16 machines accrochées et montre des possibilités de création encore différentes et très intéressantes.

AYRTON – CosmoPix-R – Sixteen Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

Plus d’infos :
– Dans SLU : Retour vers le futur d’une petite planète rayonnante
– Sur le site Ayrton

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Sennheiser lance le système sans fil Evolution Wireless D1

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Evolution Wireless  D1 est le nouveau système de transmission sans fil de Sennheiser qui exploite la bande 2,4 GHz avec jusqu’à 15 transmissions simultanées possible, une puissance d’émission adaptable, et une gestion entièrement automatique des fréquences.
Le système utilise le codec APT-X Live de CSR et empêche les interférences avec les autres liaisons Wi-Fi ou bluetooth occupant la même bande spectrale.

DS D1 Instrumental SetEvolution Wireless D1 utilise une modulation GFSK (Gaussian Frequency Shift Keying), une transmission en TDMA, multiplexage temporel, et un échantillonnage sur 24 bits à 48 KHz avec un bas débit de transmission grâce au Codec APTX-Live.

Le système balaie et examine l’ensemble des canaux 133 fois par seconde et change éventuellement la puissance d’émission (10 mW ou jusqu’à 100 mW) pour garantir une liaison robuste sans faille.

Sennheiser EW D1Il offre les trois types de diversité : d’antenne, de fréquence et de temps avec une latence de transmission qui atteint 3,9 ms.
L’appairage émetteur/récepteur s’effectue facilement d’une simple pression sur une touche.

Les ensembles proposés avec émetteur main ou émetteur pocket permettent une égalisation de l’audio (sur sept bandes), incorporent un dé-esser et le contrôle automatique de gain. Le monitoring peut s’effectuer via une application disponible pour système iOS apple ou Androïd. Le contrôle automatique de gain garantit le maintien d’un réglage adéquat quelle que soit la sensibilité du signal.

Sennheiser D1 EM MainLes émetteurs main peuvent être équipés de différentes capsules dynamiques ou à condensateur de sennheiser: MMD 835 BK et 845, MMD 935 et 945 et MME 865, MMK 965 pour les capsules à condensateur.

Caractéristiques du système :

  • Plage dynamique : 128 dB (A)
  • THD : 0,1 % typique (@ 1 kHz pour un niveau 6 dB en dessous du maximum)
  • Echantillonnage : 24 bits/ 48 kHz
  • Rapport S/B : > 109 dB (A)
  • Sensibilité RF Récepteur : < – 90 dBm
  • Sortie audio récepteur : +18 dBu max en symétrique (12 dBu, asymétrique)
  • Consommation : 350 mA sous 12 V
  • Autonomie émetteur de poche : 6 heures avec 2 piles AA, 11 heures avec pack batterie BA30 (Li-ion, 3,7 V).

Michaël Gregorio en concert(s) et en lumière(s) avec Jocelyn Morel

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Pour finir en beauté une longue et populaire tournée européenne initiée en 2012 au Bataclan, Michaël Gregorio revient à Paris jouer son spectacle à l’Olympia lors de 16 soirées hautes en couleurs et en musiques !
Car c’est à pas moins de 40 concerts pour le prix d’un seul que l’imitateur nous convie, avec son groupe de musiciens qui jouent tour à tour pour Shakira, Jacques Brel, Dépêche Mode ou U2 devant un public enchanté.

Michaël Gregorio A l'Olympia

Et complice de cette grande illusion festive, le passionné et passionnant Jocelyn Morel devient lui aussi imitateur afin de proposer en accord avec les vidéos projetées sur un écran blanc, autant d’ambiances et d’éclairages que d’artistes et d’époques évoquées, du Stade de France de Johnny aux intimes cabarets d’après guerre.
Un show comme un voyage musical, généreux et plein d’humour, mené avec talent par un trio de petits farceurs, Michaël, Jocelyn et Arnaud Lemort, metteur en scène du spectacle, qui nous baladent dans le temps et dans l’espace, à la redécouverte des plus grands artistes de ce siècle et du précédent…

C'est carrément un design lumière qui est reproduit ici, de Depeche Mode à Gregorio...
C’est carrément un design lumière qui est reproduit ici, de Depeche Mode à Gregorio…
...avec l'aide de Jocelyn Morel sur un tableau très graphique.
…avec l’aide de Jocelyn Morel sur un tableau très graphique.

C’est dans les coulisses de l’Olympia, quelques heures avant le spectacle parisien du jeune prodige, que nous rencontrons son éclairagiste enthousiaste, Jocelyn Morel qui, avec son petit kit Dushow, et quelques raretés de sa collection, nous réserve de belles surprises…
Et même s’il doit cohabiter sur une scène partagée avec une installation lumière de Dimitri Vassiliu pour un autre artiste, le kit choisi par Jocelyn a su trouver ses marques, grâce à des compromis intelligemment négociés de part et d’autre dans le plus grand respect de chacun.

De G à D en haut : Maxime Lethellier (créateur vidéo), François Gouin régisseur plateau), Riko Leroy (ingé son retours), Romain Dronne (technicien lumière), Jean Louis Dapoigny (régisseur général), De G à D en bas : Thierry “Baron” Senecal (backliner), Ludwig Leroy (ingé son façade), Clément dantan (technicien Son), Jocelyn Morel (concepteur lumière)
De G à D en haut : Maxime Lethellier (créateur vidéo), François Gouin régisseur plateau), Riko Leroy (ingé son retours), Romain Dronne (technicien lumière), Jean Louis Dapoigny (régisseur général),
De G à D en bas : Thierry “Baron” Senecal (backliner), Ludwig Leroy (ingé son façade), Clément dantan (technicien Son), Jocelyn Morel (concepteur lumière)

Un espace scénique bien rempli.

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SLU : Comment t’es-tu adapté à cette scène partagée. As-tu pu accrocher l’ensemble de ton kit ?

Jocelyn Morel
Jocelyn Morel

Jocelyn Morel (Concepteur lumière) : Oui bien sûr. Nous avons des faces mélangées, certaines à Dimitri, d’autres à moi mais je n’ai eu à décaler qu’une seule perche pour qu’il puisse passer, et mon implantation est finalement très proche de mon plan de feu habituel.

J’aurais voulu faire par exemple beaucoup plus de latéraux, dont Michaël est très demandeur, mais nous avons beaucoup de matériel, et 5 musiciens sur scène avec leur backline, des accords qui changent à chaque morceau, une batterie sur roulettes…
Le plateau est très encombré. Alors l’installation des totems a été minutieuse afin de ne pas gêner le backline ou les retours son.

Michal Gregorio A l'OlympiaSLU : Donc au final combien de totems as-tu installés ?

Jocelyn : Nous avons 6 totems : 4 pour éclairer latéralement les musiciens et deux (un à cour et un à jardin) sur le plan de Michaël. Comme j’ai cet écran blanc en fond de scène qui représente ma principale contrainte, je dois doser finement l’éclairement.

Si j’envoie un projecteur à 20 % sur Michaël, l’écran attrape toute la lumière et s’illumine. Les ambiances intimistes sont donc compliquées à obtenir.
Et comme on passe des Stones à Brel via U2, il faut pouvoir faire à la fois de la lumière brillante et de la lumière intime, et malheureusement, c’est impossible d’avoir l’artiste éclairé seul dans le noir car l’écran réagit à tout.

SLU : Pourquoi alors ne pas avoir choisi de cacher l’écran selon les tableaux ?

Jocelyn : On pourrait, mais c’est un choix que nous n’avons pas envisagé car il y a énormément de salles ou l’accroche ne serait pas possible (dans les salles des sport par exemple), et il faut absolument pouvoir s’adapter à toute les scènes. En plus il y a souvent une vidéo qui joue en même temps donc on ne peut pas le masquer.

SLU : Et le budget ne permet pas d’intégrer un écran à leds ?

Jocelyn : Non pas cette année. L’investissement de la production est déjà énorme avec une équipe de 17 personnes en formule complète et c’est assez important pour un spectacle qui peut être perçu comme un one man show. Nous avons quand même un semi remorque sur la route !
Nous sommes d’ailleurs toujours très surpris (et heureux!) de faire salles combles avec une aura médiatique encore modérée. Je travaille avec Michaël depuis 8 ans et je n’ai jamais connu une salle clairsemée. Et ça se passe bien, on s’aime tous, c’est comme une famille.

Les A7 Zoom JB Lighting en action et en couleurs parfaitement calibrés !
Les A7 Zoom JB Lighting en action et en couleurs parfaitement calibrés !

Un kit lumière hétéroclite

En fond de scène et devant les panneaux rétro-éclairés, une belle cohabitation spot/wash avec Mac Viper Profile Martin et A7 Zoom JB Lighting
En fond de scène et devant les panneaux rétro-éclairés, une belle cohabitation spot/wash avec Mac Viper Profile Martin et A7 Zoom JB Lighting

SLU : Parle-nous de ton kit en détails, qu’est ce qui est loué et qu’est ce qui est issu de ta collection personnelle ?

Jocelyn : Dushow fournit la lumière. Historiquement nous travaillions avec Caméléon, et nous sommes restés fidèles à ce prestataire. Le Kit est relativement petit mais il me permet de faire tout ce dont j’ai besoin.

Accroché en douche, plus ou moins à contre selon les salles, un pont d'Alpha Beam 300 Clay Paky.
Accroché en douche, plus ou moins à contre selon les salles, un pont d’Alpha Beam 300 Clay Paky.

J’ai 10 Mac Viper auxquels je tenais vraiment (4 au sol et 6 en accroche) pour les spots, 6 Studio Color et 18 A7 Zoom (4 au sol et 14 en accroche) en wash. Il y a aussi 8 Alpha Beam 300, qui sont d’habitude plus à contre-jour et qui se retrouvent ici à l’Olympia davantage en douche de mon premier plan d’artiste.

Pour les faces, nous avons 6 Mac III Profile et au sol 12 Arcaline qui éclairent le décor en rétro-éclairage, et un ensemble de 19 FL-1300 qui sont les seuls projecteurs traditionnels du kit.

SLU : C’est la fiabilité des Viper qui t’a séduit ?

Jocelyn : Oui, ces spots sont vraiment de bonnes machines solides sur lesquelles on peut compter. En tournée il nous faut du solide. Je n’ai pas un kit de 200 machines et des tonnes de spares ou de techniciens. J’ai besoin de pouvoir compter sur mes 6 projecteurs en accroche.
Là c’est vrai que les lampes fatiguent un peu (on les a depuis le début de la tournée), mais même fatiguées elles restent homogènes, et surtout j’adore les faisceaux des Viper. Tout ce qu’ils font, ils le font bien.

La ligne de Mac Viper Martin en fond de scène est très présente dans les tableaux pour notre plus grand plaisir.
La ligne de Mac Viper Martin en fond de scène est très présente dans les tableaux pour notre plus grand plaisir.

SLU : Et si tu avais eu un plus gros budget, qu’aurais-tu choisi ?

Jocelyn : + de Viper !

SLU : Donc à la face ?

Jocelyn : Oh les Mac III me conviennent très bien à la face ! La seule chose à reprocher à ce projecteur, c’est qu’il prend un grand espace visuel en hauteur donc dans certaines petites salles où le pont de face ne peut pas être très haut, ça bouffe de l’image, surtout avec un balcon. Mais sinon c’est un très bon spot.

A la face, le pont de Mac III Martin bien efficaces.
A la face, le pont de Mac III Martin bien efficaces.

Ce n’est pas la machine révolutionnaire avec laquelle tu peux faire mille choses, mais la trichromie est belle et le zoom est juste extraordinaire. Je ne leur demande pas grand chose, juste de faire de la lumière, et elles le font correctement et régulièrement.

SLU : L’éclairage en latéral est un élément essentiel de ton design ?

Jocelyn : Oui car plus je mets de faces plus je pollue mon écran, qui est aussi pollué par les contre-jours et par la fumée. Donc l’utilisation des latéraux pour éclairer mes musiciens est quelque chose d’essentiel. Au départ j’étais tenté par le WildSun 500, mais lors des premiers essais avec des A7 Zoom, les musiciens avaient des yeux comme ceux de lapins russes à la fin du show tant la lumière led, assez proche d’eux, était agressive.

Pour éclairer les musiciens et l'artiste en latéral, les Studio Color High End sur totems.
Pour éclairer les musiciens et l’artiste en latéral, les Studio Color High End sur totems.

On a donc oublié les WildSun et je me suis donc mis à la recherche de wash plus conventionnels pour faire mes latéraux. Je suis donc revenu au Studio Color 575. Ce projecteur est une merveille absolue, une des machines que j’aime le plus au monde.

SLU : Ces lyres ne sont plus toutes jeunes, as-tu des problèmes de pannes ?

Jocelyn : Pas des vraies pannes, mais des petits problèmes de décalage de roue de couleur de temps en temps qui ont été vite résolus par des changements de courroies. Ils sont repartis pour 20 ans au moins !

SLU : Tu n’as pas de poursuite ?

Jocelyn : Non, toujours à cause de l’écran, et selon les salles on ne pourra pas la placer toujours au même endroit voire ne pas l’utiliser du tout. Alors, comme je connais bien l’artiste ( à raison de 120 dates pas an, c’est la moindre des choses !), je peux suivre ses déplacements avec mes MAC-III sans problème, tout est calé. Michael est super rigoureux et régulier.

SLU : On trouve des projecteurs old school dans ton kit, c’est un petit plaisir ?

Jocelyn : En effet ! Michaël nous a crée quelques titres, juste pour l’Olympia, qui nécessitaient quelques angles supplémentaires. J’ai donc ramené deux de mes Télescan pour ce show qui ont parfaitement fait le job !

Un pur tableau de lumière avec des spots de dernière génération comme les Viper, des sources plus anciennes comme les A7 Zoom et les Studio Color et Télescan MK III, carrément vintage (au premier plan) qui remplissent toutes parfaitement leur contrat. Jocelyn a une vraie passion pour les beaux projecteurs.
Un pur tableau de lumière avec des spots de dernière génération comme les Viper, des sources plus anciennes comme les A7 Zoom et les Studio Color et Télescan MK III, carrément vintage (au premier plan) qui remplissent toutes parfaitement leur contrat. Jocelyn a une vraie passion pour les beaux projecteurs.

SLU : Parle-nous de tes contres ?

Jocelyn : J’ai deux ponts de contres, plus les Alpha Beam 300 et les wash à led A7 zoom. J’aime ces Beam car ici il n’y a pas de débauche de puissance en lumens. Même si j’avais eu des Sharpy, ça ne m’aurait pas aidé, tout aurait été déséquilibré. Avec les Alpha Beam 300, je n’ai donc pas ce problème, j’ai un faisceau filiforme et une trichromie, et ça c’est vraiment bien. On peut passer de n’importe quelle couleur à n’importe quelle autre à vue sans avoir le problème de rotation d’une roue de couleurs.

SLU : Question consoles, comment ça se passe ? C’est toi qui pupitre ?

Jocelyn : Oui, j’aime mettre en lumière et restituer l’éclairage en live. Je suis musicien à la base, et c’est aussi un moyen de « jouer » le show avec le reste de l’équipe. C’est important pour moi. La conduite du concert est assez lourde car même si tout est très en place, tout se joue « en live ». C’est un réel concert avec des changements brutaux d’ambiances dans tous les sens, et il faut aussi suivre de nombreux événements qui ne sont pas figés. C’est le live (j’aime !). Ma console est une GrandMA2 Light. Elle a de la ressource et je la configure vraiment comme je le souhaite.

Des trouvailles de collectionneur

Les parois holographiques dégotées par Jocelyn Morel chez Sonoss font vraiment de l'effet devant les barres d'Arcaline Ayrton et de FL 1300.
Les parois holographiques dégotées par Jocelyn Morel chez Sonoss font vraiment de l’effet devant les barres d’Arcaline Ayrton et de FL 1300.

SLU : Tu fais du rétro-éclairage derrière la scène ?

Jocelyn : C’est une installation que j’ai étudiée pour la scénographie de ce spectacle, avec 12 barres Arcaline Ayrton posées au sol et 7 FL 1300, devant lesquels je viens placer nos praticables avec un revêtement en polycarbonate strié. Ce revêtement est en fait traité avec du réseau holographique devant.

Je l’ai découvert grâce à Philippe Coudyser de Sonoss, qui l’utilisait il y a quelques années au SIEL associé aux Pixel line, (il s’en servait verticalement en colorisant l’intérieur du matériau). Je lui ai demandé si il en avait encore, (Sonoss est à 2 km de chez moi) j’ai fait des essais et c’était super ! Je lui ai donc acheté quelques morceaux que nous avons recoupés et installés ici. L’effet est très joli.

Le bandeau en plexiglas holographique en fond de scène disperse en néon la lumière des barres Arcaline Ayrton et c'est très réussi, surtout avec comme seul compagnon, un Viper en douche.
Le bandeau en plexiglas holographique en fond de scène disperse en néon la lumière des barres Arcaline Ayrton et c’est très réussi, surtout avec comme seul compagnon, un Viper en douche.

Je ne voulais pas d’un effet d’aplat dépoli, mais translucide, et c’est réussi car on voit quand même encore la ligne d’Arcaline comme si c’était un néon derrière, et avec les FL 1300 j’obtiens un effet de vagues un peu flou rigolo.

SLU : Les Télescan et les parois holographiques ne sont pas les seules curiosités de ton kit, il y a même une grosse lampe marocaine !?

Jocelyn : Elle est arrivée dans le kit lors du spectacle au Châtelet où Michaël a eu la volonté de faire une ambiance 70’s, hippie, avec des tapis, un joueur de sitar, etc. Nous cherchions un éclairage qui aille dans ce sens donc tout sauf une lyre à leds wash.
C’est notre backliner «Baron» qui nous a fourni cette lampe. Il l’avait fabriquée pour un spectacle à une époque où il faisait de la lumière, une grande lampe marocaine, modifiée avec un moteur de boule à facettes et une lampe de PC 1 kW! Elle créé un effet fou. On la fait descendre au dessus des artistes, et c’est comme une espèce de gobo géant quand les faisceaux tournent et passent au travers le fer forgé.

Toute l'équipe cherche les meilleures solutions pour satisfaire les besoins du show. Et pour apporter un effet de gobo sur un tableau 70's...
Toute l’équipe cherche les meilleures solutions pour satisfaire les besoins du show. Et pour apporter un effet de gobo sur un tableau 70’s…
... C'est “Baron” le Backliner qui a fourni cette lampe bricolée par ses soins dans son ancienne vie d'éclairagiste.
… C’est “Baron” le Backliner qui a fourni cette lampe bricolée par ses soins dans son ancienne vie d’éclairagiste.

Un écran très (trop?) présent

SLU : On a bien compris la présence, parfois subie, de l’écran blanc, mais comment les vidéos sont elle projetées et en quoi sont-elles un élément important de la scénographie du spectacle ?

Jocelyn : Les vidéos, gérées par Maxime Lethellier qui en a assuré la création graphique, sont variées. Elles sont diffusées par Barco 18000 Lumens. On a du texte, des extraits de clips et de films et même du lip sync à plusieurs reprises. Voilà pourquoi je ne peux pas masquer cet écran, il aide à installer l’ambiance à chaque nouvel artiste parodié, et il est souvent une base graphique importante purement créée par Maxime dans le tableau scénique. Il sert à planter le décor.

Les média de Maxime Lethellier sont très présents sur le show et aident vraiment à installer l’ambiance et l'époque du concert imité, ici du Jazz sous des Viper en monochrome rouge.
Les média de Maxime Lethellier sont très présents sur le show et aident vraiment à installer l’ambiance et l’époque du concert imité, ici du Jazz sous des Viper en monochrome rouge.

SLU : Tu souhaiterais pouvoir inclure dans le budget un écran à LED, mais le rendu des diodes ne te gênerait-il pas ?

Jocelyn : Non, surtout maintenant avec la technologie avancée des produits. Et quand bien même, je préférerais avoir un vieil écran à leds grisâtre que cet écran blanc ! Ça changerait beaucoup la conception lumière dans le sens de la liberté. La vidéo est une grande part du show et de la mise en scène donc on a tous réussi à faire des compromis qui font que l’ensemble fonctionne.

Un éclairagiste imitateur lui aussi

SLU : Quelle est la difficulté à alterner les ambiances différentes aussi souvent dans la scénographie du show ?

Jocelyn : C’est vrai que nous avons beaucoup de d’ambiances très différents et avec un petit kit lumière, je ne peux pas tout jouer intimiste avec deux projecteurs, donc il y a beaucoup de lyres qui jouent sur tous les tableaux ou presque, mais elles ne jouent évidemment pas toujours de la même façon. Il y a des tableaux comme Piaf ou Brel où on va être dans l’ambiance poursuite, un contre-jour très pur, avec des blancs que je joue en latéral ou à contre.
J’aime aussi beaucoup les grandes diagonales, comme sur Diego de Michel Berger où j’essaie de simuler des barreaux de prison avec les beams, et juste une traversée en diagonale serrée sur la tête de Michaël, sans éclairage de face. C’est ce que je préfère dans ce genre d’ambiance, épurée et très impressive.

Les grandes diagonales de lumière sobre et impressive chères au cœur et aux yeux de l’éclairagiste.
Les grandes diagonales de lumière sobre et impressive chères au cœur et aux yeux de l’éclairagiste.

Et sinon, quand par exemple on fait Hallyday, on essaie alors de simuler un grand show avec une débauche de faisceaux, mais on s’applique à le faire finement ! Après, sur «Allumer le feu», tu ne peux pas être dans la pénombre, mais il faut toujours veiller à limiter la brillance, à cause de l’écran…

On s’en rend bien compte sur l’intro du show avec les Black Eyed Peas, qui imposent un gros tableau pêchu, avec un gros son, un show discothèque et de la vidéo, et où il faut faire des compromis sur la débauche de lumens car Michaël danse avec des personnages dans l’image en gris sur fond noir, qui doivent rester visibles. C’est le premier effet du spectacle qui doit envoyer la fanfare et il faut trouver l’équilibre…
Je suis très attaché à la qualité des faces, le public doit voir parfaitement l’artiste, son visage, ses expressions. On est là pour Michael, c’est lui et son show qui doivent emballer le public…»

SLU : A propos d’artistes, tu regardes les vidéos des concerts des interprètes et groupes parodiés pour t’imprégner de l’ambiance de chacun?

Jocelyn : Oui forcement, c’est important. Après, il est souvent possible de se rapprocher des concerts originaux des artistes imités, parfois non. D’un point de vue technique, nous ne pouvons que nous approcher des grands shows joués dans les grand lieux comme le Stade de France ou Bercy avec notre kit, mais nous pouvons « tricher » de multiples façons, notamment dans celle de présenter le tableau, de l’envoyer, et je pense que nous arrivons parfois à un résultat assez bluffant.”!

L'ouverture électro du show avec les personnages des Black Eyed Peas qui dansent virtuellement sur l'écran de fond de scène aux côtés de Michaël Gregorio.
L’ouverture électro du show avec les personnages des Black Eyed Peas qui dansent virtuellement sur l’écran de fond de scène aux côtés de Michaël Gregorio.

Et si évidemment Jocelyn ne peut pas nous refaire à l’identique Bercy ou le Stade de France à l’Olympia, il démontre pourtant lui aussi un vrai talent d’illusionniste. Tout comme Michaël Gregorio, génial imitateur amoureux avant tout des artistes qu’il parodie, de façon presque magique parfois tant l’illusion est probante, c’est tout en empathie et en générosité que l’éclairagiste plante ses ambiances et nous emmène loin à chaque tableau.

De la lumière des années 80, à celle des clubs de jazz, en passant par le rock and roll à l’ancienne, les grosses scènes ou les shows disco, le concepteur lumière décalé, (car Jocelyn Morel est un personnage), se recale au service des artistes: Michael Gregorio, ses musiciens et les chanceuses stars parodiées. Il y a des moments irréels de justesse et d’idées comme ce passage où une vidéo de la foule du Stade de France projetée sur l’écran de fond de scène répond à celle de l’Olympia tout aussi survoltée.

Un tableau réellement bluffant où la foule du Stade de France en délire projetée sur l'écran...
Un tableau réellement bluffant où la foule du Stade de France en délire projetée sur l’écran…
... répond à celle de l'Olympia tout aussi survoltée, quand le concert de Michaël imite celui de Johnny, c'est magique !
… répond à celle de l’Olympia tout aussi survoltée, quand le concert de Michaël imite celui de Johnny, c’est magique !

C’est que l’on navigue toujours entre deux espaces sur ce spectacle pas comme les autres, celui initial du concert imité, et celui de la salle, ici l’Olympia, où Michael Gregorio et son public jubilent de tant de plaisir musical. Et il faut reconnaître que la vidéo y est pour beaucoup et que la lumière de Jocelyn l’accompagne intelligemment.
En plantant le décor, l’époque ou même le lieu d’un concert, vidéos et lumières servent sur un plateau d’argent un espace temps au petit prodige imitateur-chanteur-guitariste-batteur (j’en passe…) qui n’a plus qu’à laisser éclater son talent. Une intemporalité qui participe à l’immersion dans la scénographie, énergique et faisant à de nombreuses reprises intervenir la salle, renforcée par le kit de projecteurs choisis par Jocelyn Morel.

Très beau monochrome rouge avec les totems latéraux de Studio Color High End associés aux bâtons des Alpha Beam 300 Clay Paky et de quelques curiosités maison pensées par l'éclairagiste, comme les Télescan sur les côtés ou les bandeau rétro-éclairés en fond.
Très beau monochrome rouge avec les totems latéraux de Studio Color High End associés aux bâtons des Alpha Beam 300 Clay Paky et de quelques curiosités maison pensées par l’éclairagiste, comme les Télescan sur les côtés ou les bandeau rétro-éclairés en fond.
L’éclairagiste doit souvent jouer ses projecteurs au minium de façon à ne pas éclairer l'écran blanc.
L’éclairagiste doit souvent jouer ses projecteurs au minium de façon à ne pas éclairer l’écran blanc.

C’est comme si l’éclairagiste s’était concocté «une implantation à tout faire», avec des lyres et projecteurs à la fois anciens et récents, rapides ou brillants, au sol ou en l’air, pour pouvoir être capable de signer un tableau par concert et que ça marche à chaque fois!
On alterne alors avec une efficacité redoutable des ambiances de faisceaux pêchus (merci aux Viper qui sont résolument les vedettes lampées du design lumière) et monochromes (les belles couleurs des Studio Color sont encore et toujours de la partie) pour les gros remplisseurs de salles, de Muse à Hallyday en passant par les Rolling Stones, et des douches blanches en pénombre pour se concentrer sur la gestuelle. Elle est d’ailleurs incroyablement bien imitée, comme par exemple pour l’Amsterdam de Jacques Brel avec lequel Michael Gregorio se livre à un saisissant jeu de miroirs devant une vidéo de l’interprète en récital sur la même scène de l’Olympia quelques années auparavant.

Enfin les moments plus électro, des Daft Punk aux Black Eyed Peas, permettent au fond de scène imaginé par Jocelyn de briller comme il se doit, avec une mention spéciale pour les rampes Arcaline et les FL 1300 ingénieusement cachés derrière un plexiglas holographique qui fournit un effet de halo très plaisant. De plus, nous sommes ravi(e)s de voir le joli visage de Michaël, ses mains et ses mimiques avec des faces très bien traitées par Jocelyn, toujours avec mesure.

Michal Gregorio A l'Olympia

Du talent, de la passion, cinq maîtres d’œuvres (artiste, metteur en scène, éclairagiste, ingénieur du son, vidéaste) pile dans le propos à chaque fois, et un amour de la musique inconditionnel, voici les éléments qui font de ce spectacle un ovni parmi les one man shows actuels, et qui explique à coup sûr son succès. Les concerts évoqués ? Nous y étions (pour la plupart) !
Et le concert/spectacle de Michael Gregorio ? On y reviendra !

De l’importance de la fumée

MDG
Et ici à l’Olympia, Jocelyn a ajouté une Atmosphère, toujours MDG, dont il est fan.

Jocelyn : Le brouillard est un élément très important dans le show, Il doit être présent pour bien matérialiser les faisceaux des projecteurs, sans l’être trop non plus au risque de boucher la vidéo. C’est toujours un équilibre à trouver qui n’est d’ailleurs pas toujours évident en fonction de quantité de paramètres suivant les lieux et salles dans lesquels nous nous produisons. Il suffit d’une climatisation ou d’une ventilation un peu compliquée à gérer dans une salle et il faut se casser un peu la tête pour trouver des solutions adéquates. Quoi qu’il en soit, on y parvient relativement bien dans la plupart des cas.

MDG
La MAX 3000 MDG associée à son brasseur d’air assure un brouillard très homogène.

J’utilise des machines MDG, qui donnent d’excellents résultats. En bon passionné de beau matériel, je possède personnellement 5 machines MDG, ce qui me permet d’avoir un résultat optimum partout, même lorsque je dois travailler dans des situations où il n’y en a pas (un petit prestataire, une salle mal équipée, une résidence sans budget, etc…).

J’ai essayé depuis pas mal d’années de nombreux systèmes, des systèmes à compresseurs (bruyants, dont le débit n’est pas réglable, et qui laissent du gras partout…), des machines à brouillard plus « classiques » (mais qui sont juste suffisantes pour une soirée animation), d’autres machines utilisant du CO2 et autres systèmes parfois exotiques mais rien qui donne une réelle satisfaction.

Sur le spectacle de Michael Gregorio, j’ai une MAX-3000 avec la classique interface DMX, et sur certaines dates (comme ici à l’Olympia), j’ai une Atmosphère et la MAX-3000 en complément. Elles sont installées dans mes cages persos, équipées d’un Mandrilloptère (un grand braseur d’air). Je peux régler le débit souhaité, et déclencher mon émission en DMX.
Le reste est une question de disposition et d’angle d’envoi pour ne pas disperser le brouillard directement sur scène et ainsi éviter les problèmes de dépression et de régularité. Comme nous travaillons souvent dans de grandes salles, nous avons de la place en coulisse pour nous organiser, même si la machine est assez loin du plateau.

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Deux nouvelles histoires d’escroqueries ciblant Novelty Network et Yes Rental (en Belgique)

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Les arnaques se perpétuent dans nos métiers, c’est récemment Didier Baldacchino, directeur commercial de Novelty Network qui a failli se faire avoir d’un billet de 50 000 € en matériel d’occasion…
Et puis Yes rental, une société hollandaise qui n’a jamais vu revenir son matériel de location et accuse 200 000 € de perte. Ca devient compliqué…

Braderie Novelty

NOVELTY NETWORK
Didier Baldacchino : “Un monsieur se présente en début d’année sous l’identité d’un gros équipementier aérospatial, me disant qu’il souhaite équiper le centre de formation du groupe, environ une vingtaine de salles de présentation. Il précise que jusqu’à présent, le matériel était loué en fonction des besoins et que le groupe, par mesure d’économie, a décidé d’investir dans un équipement fixe : vidéo projecteurs, enceintes, micros HF, etc. Il me demande si je peux répondre en matériel d’occasion.

Partant de la liste de ses besoins, je lui envoie un devis et nous abordons la question du règlement, qui se fait toujours cash en occasion.
Il m’explique que compte tenu de la taille de l’entreprise, il lui sera impossible d’obtenir un règlement immédiat, ce que je peux concevoir. Nous nous mettons d’accord sur un délai de 30 jours, en conséquence de quoi il m’envoie tous les documents officiels pour l’ouverture du compte : K-bis, RIB que je transmets à notre service compta. Tout est vérifié et tout est conforme.

Le client me rappelle ensuite pour confirmer qu’il va faire éditer le bon de commande et me l’envoyer : environ 50 000 € en vidéoprojecteurs, petites enceintes de diffusion, micros HF, etc.
La négociation prendra plusieurs semaines, sans précipitation, l’homme a un discours cohérent, bref il a tout d’un vrai client.
Et puis un jour, j’essaye de l’appeler sans succès et cela éveille mes soupçons.
Je rentre son nom dans un moteur de recherche sur internet qui ressort comme celui du vice-président du groupe en question. Là, je comprends qu’il y a embrouille.

J’attends que l’homme me rappelle pour organiser l’enlèvement du matériel et je lui dis mon étonnement que le vice-président d’un groupe aussi important ait le temps de gérer en personne ce genre de détail.
Il a raccroché direct. Je n’ai jamais plus entendu parler de lui.
C’était quand même moins une que l’on se fasse escroquer de 50 000 €.” 

YES RENTAL
C’est Frederic Van Durmen, le directeur général de Yes Rental, une société de location Belge, qui à la suite de l’info publié sur l’escroquerie subie par Impact Location, nous envoie un mail précisant :
“Nous avons subi un vol à peu près similaire à celui d’Impact il y a 1 mois et demi (préjudice de ± 200 000€).
Les escrocs se sont fait passer pour une société Belge avec bon de commande, TVA, … identiques à ceux de la vraie société… Le matériel devait sortir pour 10 jours de  location. Il n’est jamais revenu.
La plaque d’immatriculation du camion d’enlèvement s’est révélée fausse et leur carte d’identité aussi…

La police est en charge du dossier. Nous avons pu retrouver les voleurs présumés mais pas le matériel. Ils ont revendu les 16 Robe Pointe en occasion à une société hollandaise, en se faisant passer pour les intermédiaires d’un gros revendeur Français. Ils ont fourni une fausse facture à l’entête de ce revendeur.

Je sais que mon matériel a été proposé à la vente en France, ce qui me permet de supposer que ce réseau pourrait agir aussi en France.
Il serait peut être intéressant qu’Impact Location se mette en rapport avec nos enquêteurs belges, on ne peut pas exclure l’existence d’un réseau européen bien organisé.
contact : [email protected]

Les numéros de série du matériel volé à Yes Rental : 

numéros série matériel volé Yes Rental

 

Electro-Voice introduit les X-Line et la série EKX

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Electro Voice  a présenté une nouvelle gamme d’enceintes portables, en versions passive et amplifiée, les EKX, ainsi que deux nouveaux systèmes Line array compacts deux voies en 12’’,  les X-Line Advance X1-212/90 et X2- 212/90 qui sont accompagnés d’un sub en double 18’’, X12-128, le plus puissant jamais conçu par EV.

La série EKX comporte huit modèles, quatre en passif et quatre en version amplifiée, dont deux modèles deux voies large bande en 12 et 15’’ et deux subs en 15’’ et 18’’.  Cette série se positionne entre les gammes ELX et ETX.

La série EKX avec ses subs
La série EKX avec ses subs

Les EKX-12P et 15P embarquent  une amplification classe D de 1500 W, de nouveaux transducteurs haute efficacité, la technologie SST, Signal Synchronized Transducers pour le guide HF et le traitement de signal QuickSmart DSP.  Avec l’afficheur LCD, le paramétrage s’effectue via un seul encodeur.

L’utilisateur a le choix parmi quatre presets pré-établis (musique, live, voix et club) et peut enregistrer cinq presets de son cru. Outre les filtres de raccordement et les limiteurs, le traitement de signal comprend des correcteurs paramétriques trois bandes.

Le modèle 15’’ amplifié, EKX-15P, peut délivrer un niveau crête de 134 dB SPL  (132  dB pour le 12’’) et sa réponse s’étend de 55 Hz à 18 kHz (- 3 dB) avec un filtre de raccordement à 1,7 kHz. Le guide SST dont est muni le transducteur d’aigu à compression à gorge 1’’ permet une sommation en phase dans la zone fréquentielle de  raccordement.

Les subs amplifiés qui délivrent respectivement 133 et 134 dB SPL crête pour le modèle 15’’ (EKX-15SP) et 18’’ (EKX-18SP) peuvent être configurés en mode cardioïde lorsqu’on en utilise plusieurs avec une rejection arrière de presque 35 dB. Ils intègrent une amplification classe D de 1300 W pour les deux modèles.

La série X-line Advance comprend les boîtes X1-212/90 et X2- 212/90 d’architecture similaire et le nouveau sub X12-128 en double 18’’ bass reflex.
La série X-Line met en œuvre un transducteur 12’’ couplé au dispositif Mid-Band Hydra d’EV qui « transforme » le 12’’ en deux lignes d’éléments rayonnant de quatre fois 3’’ pour obtenir un meilleur couplage dans le médium.
Le spectre d’aigu est respectivement confié à deux compressions de 2’’ pour le X1 (ND2R) et de 3’’ pour le X2 (ND6A) montées sur le guide d’ondes planar wave  PDH( Pin Diffraction Hydra) de 90° d’ouverture horizontale.

La série X-Line Advance avec le modèle X2-212/90, grille frontale ôtée.
La série X-Line Advance avec le modèle X2-212/90, grille frontale ôtée.
Une ligne de X2-212/90 avec accroche en compression
Une ligne de X2-212/90 avec accroche en compression

La sensibilité atteint respectivement 98 dB (1W/1m) pour le X1 et 101 dB (1W /1m) pour le X2 avec une réponse qui s’étend de 52 Hz à 19 kHz (- 3 dB). Les composants du système X-Line, notamment le 12’’  DVN3125 ont été développés par FEA (Finite Element Analysis) pour le moteur et les suspensions.

Le modèle X1 peut –être utilisé en filtage passif ou en Bi-amplification alors que le modèle X2 n’est utilisable qu’en bi-amplification. Les boîtes de format identiques (343 X 724 x 536 mm3), réalisées en multipli, pèsent respectivement 41,7 kg et 42,2 kg. Le système d’accroche IRS permet de monter des lignes de jusqu’à 24 éléments.
Le sub de complément X12-128 (33 Hz-200 Hz) met en œuvre deux 18’’ DVF4180 pour une sensibilité de 105 dB et une puissance admissible de 2400 W RMS.

Le sub X12-128
Le sub X12-128

Adamson embauche Jasper Ravesteijn au poste de responsable des ventes pour l’Europe

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Jasper Ravesteijn
Jasper Ravesteijn

Le hollandais Jasper Ravesteijn est le nouveau responsable Europe des ventes d’Adamson Systems Engineering.
Il rejoint Jochen Sommer, Directeur des opérations Europe, afin de prendre en charge le marketing et le support des clients et futurs clients de la marque en Europe mais aussi en Russie et en Afrique.

Avec une expérience de 20 ans dans l’audio Pro, Jasper Ravesteijn va apporter sa connaissance approfondie du marché. Avant d’intégrer Adamson, il a été responsable des ventes de la branche audio pro et en charge du design des systèmes de la société hollandaise Audiopro BV basée à Amsterdam. Il est aussi le fondateur de Pro AV Educatie, une société spécialisée dans la formation des techniciens audio.

« Nous sommes enchantés que Jasper rejoigne notre équipe » explique Jochen Sommer. « Son expérience est très importante à la fois dans le domaine technique comme dans celui des ventes, ce qui sera un atout décisif afin de soutenir notre croissance. Avec Jasper, nous avons non seulement la chance de trouver un homme compétent dans l’audio mais aussi et surtout capable de construire de nouvelles synergies dans notre industrie. Je suis convaincu que sa venue va être couronnée de succès. »

Jasper Ravesteijn a une maîtrise en électronique et en formation au marketing de même qu’il a dispensé un grand nombre de formations audio pro. Il est certifié SIM-3 et utilise parfaitement Smaart7.
« J’ai toujours été fan des systèmes Adamson » ajoute Jasper Ravesteijn. “La croissance de leur catalogue et les techniques mises en œuvre forcent le respect. Je suis ravi d’intégrer cette société et de contribuer à sa croissance et à sa remarquable réputation. »

Interrogés quant à sa venue, Guy Vignet et Didier Dal Fitto de DV2, un des distributeurs Adamson les plus actifs de la planète concluent par ces mots : « C’est une très bonne nouvelle qu’Adamson renforce ainsi son réseau de distribution. Cela ne peut que diffuser et renforcer l’image et la réputation des produits, et nous servir nous et nos clients prestataires à terme. Bienvenue à Jasper !! »

Franck Sono s’engage avec Martin Professional

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Franck Sono renouvelle son parc de projecteurs asservis avec des Mac Viper Profile, Mac Quantum Profile, Mac Quantum Wash, la nouvelle génération de projecteurs Martin, à lampe et à leds, qui répondent à la demande des ses clients et lui permettent de se positionner sur de nouveaux marchés.

Un espace du Salon de l'Agriculture éclairé par 34 Mac Quantum Wash
Un espace du Salon de l’Agriculture éclairé par 34 Mac Quantum Wash

Depuis bientôt 30 ans, la société francilienne Franck Sono est le partenaire attentif d’artistes et de sociétés de productions, mais aussi d’acteurs institutionnels et professionnels de tous horizons, réalisant pour eux, à travers toute la France, la structure, la lumière, la sonorisation et la vidéo de concerts, festivals, salons, meetings, conventions, conférences.

Quand on demande à Franck Lichtlé, fondateur de la société, quelles sont les clefs d’un évènement réussi, sa réponse est simple et spontanée : « Une prestation réussie est une prestation où l’artistique, le son, la lumière, la vidéo et le public sont en osmose parfaite. Nous avons une obligation de résultat : le sourire et la satisfaction du client ! »
Désireux d’apporter à ses partenaires et clients un service toujours plus performant et adapté à leurs besoins, Franck Lichtlé a entamé une modernisation du parc de projecteurs asservis : Mac Viper Profile, Mac Quantum Profile, Mac Quantum Wash.

Martin MAC Viper Profile
Martin MAC Viper Profile
Martin Mac Quantum Profile
Martin Mac Quantum Profile
MAC Quantum WASH
MAC Quantum WASH

Il explique : « Notre métier de prestataire nous amène à choisir les produits les plus polyvalents possible et qui répondent avant tout aux besoins de nos clients. Par exemple, cette année, nous avons remplacé sur le grand ring du Salon de l’Agriculture à Paris que nous équipons depuis vingt ans, 16 lanternes 2500 W HMI par 34 Mac Quantum Wash, projecteurs habituellement utilisés pour les shows.

L’avantage est réel : une consommation électrique diminuée, un poids et un encombrement nettement inférieurs, une restitution des couleurs sans comparaison. Des Mac Quantum Profile ont été aussi utilisés pour la projection de gobos, et là encore la différence est notable.
Avec ce renouvellement de parc, nous avons donc maintenant des produits qui répondent à nos besoins et à l’attente de nos clients, et qui nous permettent de nous positionner sur de nouveaux marchés et bon nombre de fiches techniques d’artistes. »

plus d’infos :
http://www.martin.com/en-US/Product-Details/Entertainment-Lighting/Moving-Heads
Test SLU Viper
Test SLU Mac Quantum Wash

Robe fait un grand pas sur les Pointe

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Robe Robin PointeLe Projecteur Robin Pointe poursuit son intégration dans tous les parcs de prestataires audiovisuels français.
Après avoir franchi en Avril la barre des 700 pièces livrées en France, son succès se confirme.

Aujourd’hui, ce sont :

  • 80 pièces qui rejoignent le parc de la société Magnum,
  • 14 pour celui de MPM dans le cadre de la tournée « Norman sur scène »,
  • 24 pour SNO Technique
  • Et encore 24 autres qui rejoignent le sud de la France pour le groupe Concept Even.

Plébiscité pour sa polyvalence, ce projecteur qui joue à la fois le rôle d’un puissant Beam ou d’un Spot, devient un véritable best-seller pour la marque tchèque et sa nouvelle filiale française !

DAS Audio Sound Force

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Présentée en exclusivité à Prolight + Sound, la nouvelle série Sound Force de DAS n’a pas volé son nom, ni par ses chiffres superlatifs, ni (et encore moins) par son look intimidant et proche de ce qu’offrent d’autres marques très introduites dans le milieu des clubs.
Si le terme « Force » et un gros cône en plastique noir vous rappellent quelque chose, vous avez raison. Powersoft est de la partie et quand deux latins s’associent, ça fait du bruit !

Conçue pour pénétrer le marché des grands clubs et des lieux soucieux d’offrir un rendu et une pression irréprochable, la gamme Sound Force de l’espagnol DAS s’articule autour de 4 modules pouvant être assemblés en stacks verticaux culminant à près de 3 mètres de haut mais aussi être combinés de sorte à rester sous les deux mètres de tirant d’air.

Le module SF-112 au centre, entouré de deux SF-215, et posé sur deux subs Sound Force SF-30A
Le module SF-112 au centre, entouré de deux SF-215, et posé sur deux subs Sound Force SF-30A

Le module principal porte la référence SF-112 et consiste en un 12 pouces chargé par une ogive dans un pavillon, un moteur d’un pouce et demi dans un guide d’onde 90 x 50 et enfin deux tweeters à ogive. L’ensemble peut fonctionner en passif ou être bi-amplifié et est donné pour une réponse en fréquence comprise entre 80 Hz et 20 kHz et pour une sensibilité à un mètre de 109 dB SPL. La tenue en puissance enfin est de 500 W RMS (2 heures de bruit rose avec des crêtes de 6 dB) ce qui permet un niveau de sortie maximum de 142 dB SPL.
Le grave est reproduit par les SF-215, une colonne venant en double exemplaire entourer le module SF-112 ou bien le supporter toujours par deux. Comportant deux HP de 15 pouces en radiation directe et acceptant 1400 W RMS et des crêtes de 5600 W, il reproduit l’octave 60 – 125 Hz. La sensibilité est de 102 dB et le niveau max de 134 dB.

Pour reproduire l’octave la plus basse DAS propose deux modules.

Le BF-221 est un caisson à charge passe-bande acoustique qui embarque deux 21 pouces et nécessite deux canaux d’ampli. Chaque HP (4 ohms) accepte 2000 W RMS et 8000 W crête. La sensibilité est de 104 dB et le SPL max atteint 145 dB. La réponse en fréquence va de 25 à 100 Hz. La taille reste raisonnable avec une hauteur de seulement 60 cm, une largeur de 120 cm et la profondeur de 110 cm.

Le SF-30A enfin, la grosse brute de l’ensemble, est basé sur l’emploi d’un actuateur M-Force 30 Powersoft et un module ampli M-Drive développant 15 kW crête sous 2 Ω, avec des pics de 310 V et 200 A. La réponse en fréquence va de 24 à 90 Hz, l’ampli disposant de 4 filtres différents coupant à 63, 80, 95 et 110 Hz. Le SPL max atteint 150 dB.
L’ensemble est classiquement construit en multipli de bouleau peint en noir.

Pour plus d’informations sur cette technologie, vous pouvez vous référer à notre article ici

Bose Flexible Array F1 modèle 812

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Bose Flexible Array F1 modèle 812
Bose Flexible Array F1 modèle 812

Bose Professional lance un système de diffusion de façade portable à directivité verticale modulable très ingénieux.
Le Flexible Array F1 modèle 812 est constitué d’une enceinte amplifiée large bande portable, accompagnée ou non d’un caisson de basse également portatif qui peut l’accueillir avec une fixation escamotable.
L’originalité du système vient du réglage mécanique de la directivité verticale qui s’effectue en un clin d’oeil.

Le système F1 convient à tous types d’applications de façade : musique Live, Djing , présentations audiovisuelles, en adaptant très rapidement le réglage de l’enceinte à la configuration de l’auditoire.
Le système F1 permet une optimisation du son pour une utilisation au niveau du sol, sur scène ou face à des gradins ou à des sièges disposés sur un plan incliné.

Six des huit transducteurs de 2,25 » en ligne, montés sur guide, peuvent être inclinés dans quatre positions différentes grâce à leur articulation. Cela permet de réaliser différents profils d’ouverture verticale.

La ligne obtenue peut-être réglée en J comme un line array, en J inversé, en C pour ouvrir plus large dans le plan vertical ou encore toute droite pour une ouverture verticale minimale et plus de portée. L’ouverture horizontale reste fixe à 100°.

Le F1 flexible array ouvert. Les transducteurs de 2,25’’ constituent une ligne articulée pour adapter la couverture verticale.
Le F1 flexible array ouvert. Les transducteurs de 2,25’’ constituent une ligne articulée pour adapter la couverture verticale.
Les différents profils de couverture obtenus très rapidement
Les différents profils de couverture obtenus très rapidement

Le sub accueille le pied de fixation escamotable avec passage des câbles : astucieux !
Le sub accueille le pied de fixation escamotable avec passage des câbles : astucieux !

Une fois configuré, le système paramètre automatiquement l’égaliseur incorporé dans le traitement de signal embarqué afin de maintenir une balance tonale optimale pour chaque profil de couverture.

Le modèle 812 comme son nom le laisse supposer est constitué d’un haut-parleur de 12’’ en bass reflex et huit transducteurs de 2,25’’ montés en ligne sur un guide orientable verticalement.
Le système embarque l’amplification de 1000 W, un mélangeur à deux entrées, les protections et les corrections.
Le niveau crête maximum délivré atteint 132 dB SPL.

Le sub du système F1 intègre deux haut-parleurs de 10’’ à longue excursion en charge bass reflex et descend à 38 Hz.
L’amplification embarquée est également de 1 kW.

Le centre européen de distribution Bose devrait recevoir le produit fin juillet/début août.


Plus d’informations : http://www.bose.com/controller?url=/promotions/entry_pages/f1/index_fr.jsp

Yannick Bétis et Eric Barthélemy rachètent Phase 4

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Eric Barthélemy et Yannick Bétis ont signé le rachat de Phase 4 le 15 avril dernier, une magnifique société de prestation née en 1985, spécialisée en lumière sur les plateaux de TV. Il y a 8 mois, Yannick Bétis et Eric Barthélemy rachetaient des parts majoritaires de ON OFF, aujourd’hui c’est Phase 4, et demain ?
Nous les avons rencontrés dans les locaux de Phase 4 en compagnie d’André Mytnik, l’un des cédants et l’ancien président de la société.

De gauche à droite, Yannick Bétis, Eric Barthélemy, André Mytnik, Jean-Marc Bauer et Mikael Maurin.
De gauche à droite, Yannick Bétis, Eric Barthélemy, André Mytnik, Jean-Marc Bauer et Mikael Maurin.

Ce n’était pas un secret, Phase 4 comme beaucoup de sociétés de prestation dont les créateurs ont passé la soixantaine était à vendre, mais pas n’importe comment et surtout pas à n’importe qui. Une fois encore, ces deux entrepreneurs ont su convaincre un pionnier de la prestation de service avec un projet qui place au premier plan la pérennité de l’entreprise et son développement.

SLU : C’est une prise de participation ou un rachat total de la société phase 4 ?

Yannick Bétis : Cette fois c’est un rachat total.

SLU : Votre rencontre s’est faite comment ?

Eric Barthélemy : C’est José Tudela qui nous a présenté André.

André Mytnik : Nous sommes de vieux amis. José m’a fait entrer chez Régiscène, il y a… bien longtemps !

Yannick Bétis : Nous sommes passés chez Phase 4 avec José en rentrant d’un rendez-vous. C’était en juin dernier. André et Jean-Marc n’étaient pas là. Nous avons vu Mikael (Maurin) et pris rendez-vous. Nous nous sommes revus en septembre et ensuite tout s’est très vite enchaîné.

André Mytnik : Leur projet dans la finalité nous a séduits. Nous cherchions à transmettre Phase 4 depuis un an. Nous avions même envoyé un courrier à quelques chefs d’entreprise soigneusement sélectionnés avec lesquels on pensait qu’il se passerait quelque chose, mais il ne s’est rien passé. Eric et Yannick tombaient à point nommé puisque nous étions en phase de cession. Nous avons trouvé un accord financier satisfaisant, et puis je pense que l’ensemble de l’équipe est rassuré sur le devenir de Phase 4. Je suis content d’avoir trouvé la bonne relève pour l’entreprise, pour tout ce qu’on a fait, tout ce que j’ai fait et pour tout le personnel. Je n’aurais jamais cédé l’entreprise si je n’avais pas eu confiance dans leur projet.

SLU : André que fais-tu maintenant. Tu fonces t’acheter des ruches et une combinaison d’apiculteur, ou tu restes près d’eux.

André Mytnik : J’ai un projet d’accompagnement. Et je pense que tant que nous serons sur le même projet et tant que je pourrai assumer ma position, je resterai consultant de Phase 4. Je n’ai pas de timing. C’est un accord par tacite reconduction et l’avenir est prometteur je pense, car leur projet est intéressant.

SLU : Donc vous restez ensemble tant que vous le jugez tous les trois agréable et nécessaire.

Yannick Bétis : Agréable, ça l’est depuis le début et ça va continuer à l’être.

André Mytnik : Voilà à 70 ans, je déposerai les armes (rires) !

Yannick Bétis : Il ne s’agit pas d’un accompagnement classique sur une durée définie par exemple à 6 mois pour transmettre les informations sur la société. André a une importance considérable pour Phase 4, en particulier dans sa relation avec les directeurs de la photographie. C’est un élément déterminant dans la réussite de Phase 4.

SLU : Tout le personnel est-il repris ?

Yannick Bétis : Oui, nous n’avons pas de problématique de doublonnage critique de postes qui nous amènerait à prendre des décisions désagréables.

Eric Barthélemy : Il s’agit ici du rapprochement de deux sociétés à taille humaine, l’une comptant 8 salariés en fixe, l’autre 34, on ne parle pas de structures de 2.500 personnes chacune. Et au-delà de ça, nous sommes dans une logique de croissance. Si on prend le cas de On Off, que nous avons rachetée y a 8 mois, sa croissance sera de 50% cette année.
Nous aurons donc besoin de renforcer nos équipes, que ce soit dans les métiers techniques ou commerciaux, à la fois pour assurer notre capacité à développer nos sociétés et pour renforcer nos expertises. Nous avons absolument besoin des piliers de la société, comme Mikael Maurin par exemple. Ils seront les moteurs de notre projet. Ce dont nous allons parler, c’est d’une redéfinition de certains aspects de l’organisation, donc de certains rôles. La réalité c’est que l’entreprise va proposer des opportunités d’évolution aux uns et aux autres.

SLU : De nombreuses personnes qui vous sont proches parlent avec enthousiasme d’un vrai projet qui commence effectivement à se dessiner plus précisément. Le rachat de Phase 4, est-il un aboutissement ou une étape ?

Yannick Bétis : C’est juste une étape. Notre projet est simple et clairement défini depuis le début. Nous y avons travaillé avec Eric pendant 2 ans et demi avant On Off et il continue à murir. Il y a un constat évident sur le marché français, qui est d’ailleurs aussi valable sur d’autres marchés européens aujourd’hui. La prestation technique est un métier jeune, que ce soit pour l’événementiel, pour le spectacle vivant ou pour l’audiovisuel. Il a été créé de toute pièce à la fin des années 70, début des années 80 par des gens qui sont tous à la tête de leur société. Ils ont aujourd’hui 60 ans voire plus, avec le souci de transmettre leur entreprise.

D’autre part, à quelques exceptions près, c’est un marché atomisé avec, en face, des gens qui sont en train de se structurer de manière forte que ce soit au niveau des salles de spectacle, des producteurs, etc. Notre projet est très simple. Avec Eric, nous voulons constituer, dans les mois et les années à venir, un groupe de spécialistes. J’insiste, parce que c’est vraiment important. On ne veut pas devenir généraliste au sens hypermarché de la prestation. Nous voulons constituer un ensemble de sociétés ultra spécialisées chacune dans leur domaine, capables d’adresser les 3 segments, spectacle vivant, audiovisuel et événementiel sur les 4 principaux métiers de la prestation technique : le son, la lumière, la vidéo et la structure.

SLU : En France ou avec une vue sur l’Europe ?

Eric Barthélemy : Pour l’instant notre réflexion se concentre sur le marché français.

Yannick Bétis : Mais on regarde comment les choses sont organisées dans d’autres pays parce que c’est toujours intéressant de tirer des enseignements des bonnes pratiques. Nous avons rencontré des dirigeants de sociétés à l’étranger pour comprendre comment ils travaillent et pourquoi les marges sont meilleures qu’en France, par exemple en Angleterre.

Eric Barthélemy : Notre projet, au départ, c’est une vision, une compréhension du marché français. Mais effectivement, nous devons être attentifs à ce qui se passe dans les pays voisins, éventuellement en mieux ou autrement. Yannick et moi avons eu l’occasion de travailler de nombreuses années dans plusieurs pays européens, il ne faut surtout pas s’interdire de regarder ce qui peut être fait autrement, voire mieux que chez nous. Et s’il y a des choses intéressantes à faire qui dépassent le cadre des frontières, on y réfléchira… en temps voulu.

Yannick Bétis : Mais pour l’instant nous somme attachés à la France. J’aime bien faire un parallèle avec Chanel qui dans la haute couture a racheté tous les petits métiers (plumassier, brodeurs etc..), pour garder l’identité de cet artisanat qui était un vrai savoir-faire à la française, sur des métiers rares. Aujourd’hui, les sociétés auxquelles on s’intéresse ont le même savoir-faire en prestation. Donc Phase 4 c’est l’audiovisuel et la lumière avec un savoir-faire qui est reconnu. Plus que reconnu en fait, puisque c’est la référence absolue sur son métier.

SLU : En effet c’est une pépite !

Yannick Bétis : Voila ! L’idée est d’associer des pépites, de les structurer et, par capillarité, d’amener une société comme ON OFF, qui fait du son dans le spectacle, à travailler demain pourquoi pas dans le son pour l’audiovisuel et à développer aussi l’événementiel. Et en agrégeant d’autres sociétés, de structurer notre projet. Aujourd’hui nous avons ON OFF et Phase 4 mais on ne va pas s’arrêter là.

SLU : Aujourd’hui, Phase 4 est positionné sur un marché, celui de l’audiovisuel. Vous allez donc développer son activité sur d’autres marchés ?

Eric Barthélemy : On tient déjà à protéger et à développer notre positionnement avec Phase 4 sur l’audiovisuel, mais nous comptons aussi très rapidement être présents sur d’autres segments.

SLU : Et vaincre l’étanchéité entre segments ?

Yannick Bétis : L’étanchéité est dans l’état d’esprit français. Il est difficile de changer de secteur d’activité. Nous l’avons bien connu avec Eric dans nos parcours professionnels. Nous avons transgressé les règles. Aujourd’hui dans les métiers qui concernent ON OFF ou Phase 4, nous sommes exactement dans la même logique. Ce cloisonnement est idéologique, dogmatique, c’est tout. Les matériels mis en œuvre sont sensiblement les mêmes.
A nous de savoir constituer nos équipes en fonction des spécificités de chacun des segments, ou de développer chez certains technicien une vraie polyvalence sectorielle. Et commercialement, à nous de savoir nous adresser aux bonnes personnes avec le bon discours sur chacun des segments. L’originalité du projet tient dans le fait que nous voulons agréger les meilleurs experts en ayant dès le départ une vision transversale sur les 3 grands segments. Nous voulons dès le départ adresser la totalité de cette matrice.

Eric Barthélemy : Mais il est vrai qu’il y a aujourd’hui un cloisonnement qui est, comme le disait Yannick, complètement dogmatique. Je suis absolument convaincu que nous allons très vite montrer que Phase 4 sait très bien faire de la lumière dans le spectacle vivant, par exemple. Nous travaillons sur ce sujet de décloisonnement depuis un certain temps. Nous n’avons pas attendu d’avoir finalisé Phase 4 pour commencer à l’amorcer. Alors oui, cela prendra un peu de temps pour faire changer les mentalités, pour aller à l’encontre de certaines habitudes. Il y a quelque chose de paradoxal dans le fait de faire les meilleures propositions, tant techniques que financières, et de ne pas être retenu, mais l’inertie au changement est à la fois naturelle et compréhensible. Mais une fois que les premiers clients franchiront ces barrières, les choses vont s’accélérer. Les dossiers de croissance externe sur lesquels nous travaillons nous aideront également.

SLU : Une question indiscrète : d’où viennent vos fonds ?

Eric Barthélemy : Ce que je veux simplement dire à ce sujet c’est que c’est notre projet à Yannick et à moi et que c’est nous et nous seuls qui sommes aux manettes.

Yannick Bétis : Nous avons la chance d’avoir des partenaires bancaires efficaces, convaincus par la pertinence de notre projet, qui nous accompagnent depuis le début. Un partenaire financier nous a rejoints sur l’acquisition de Phase de manière très minoritaire. Nous avons l’habitude des problématiques de financements grâce à nos expériences professionnelles passées. Et, ce qui est le plus important, nous contrôlons notre groupe et nous le dirigeons.

Eric Barthélemy : Aujourd’hui nous avons le contrôle de notre groupe à 95 %. Et je reviens sur un des points que nous avions abordés lors de notre discussion au sujet d’ON OFF. Yannick et moi, nous sommes partis sur un projet de vie. Ce projet n’est concevable pour nous qu’à partir du moment où nous le maîtrisons et qu’il ressemble à nos convictions.

SLU : Comment êtes-vous organisés. Vous partagez-vous les rôles financier, commercial, organisationnel ?

Yannick Bétis : Nous constituons un véritable duo, c’est une des données fondamentales de notre projet. Nous sommes actionnaires tous les deux, à part égale dans notre holding, et nous dirigeons le groupe de manière collégiale. D’ailleurs, nous avons décidé de partager le même bureau à l’allemande, c’est à la fois une source d’efficacité et un symbole de notre manière de fonctionner. Alors évidemment, nous avons chacun des domaines de prédilection, sur lesquels l’un ou l’autre a le lead. Par contre, nous sommes tous les deux totalement impliqués sur la partie commerciale.

SLU : Envisagez-vous de réunir les deux entreprises sur un même site ?

Yannick Bétis : Oui, ici à Torcy, en fin d’année.

SLU : Comment évolue ON OFF ? J’ai entendu précédemment le chiffre de 50 % de croissance !

Eric Barthélemy : ON OFF se développe de manière importante, et effectivement en 2015 on va faire à peu près 50 % de croissance par rapport à 2014.

SLU : Sur quels segments de marché ?

Eric Barthélemy : Pour le moment sur le marché du spectacle vivant et les sous-segments historiques d’ON OFF que sont les comédies musicales, les tournées, nous avons 6 tournées importantes simultanément sur la route. Nous faisons un gros travail auprès des festivals, auprès des salles dans lesquelles y a des concerts régulièrement, et bien sûr auprès des productions. Nous voulons être le plus proche possible du terrain. C’est aujourd’hui nous pour une grande partie qui portons le développement de la société.

SLU : José et Guy ont-ils un peu levé le pied ?

Eric Barthélemy : Non, au contraire, ils l’on même plutôt enfoncé, et ça nous fait extrêmement plaisir. On aurait pu craindre un certain relâchement après la signature, malgré la qualité de la rencontre et l’adhésion à notre projet. Mais pas du tout, José et Guy sont complètement à fond, avec nous pour le développement de l’entreprise. Plus généralement, nous avons responsabilisé et impliqué chacun des membres de l’équipe, et on sent un enthousiasme et un engagement de tout le monde. Le projet est vraiment porté par toute l’équipe.

SLU : Parce que 50 % de croissance ce n’est pas rien…

Yannick Bétis : Et nous avons recruté deux personnes : un chargé d’affaires début avril qui était un de nos intermittents régisseurs et que nous avons embauché. Et nous renforçons la direction technique avec une jeune femme qui sort de l’école Louis lumière. Elle va travailler avec Nicolas Delatte. Toujours en cohérence avec notre volonté de développer l’entreprise.

SLU : J’ai appris que vous avez rentré un nouveau système de diffusion chez ON OFF.

Eric Barthélemy : Oui, un système complet JBL VTX. Il tourne actuellement sur la tournée de M Pokora pour laquelle ON OFF assure le son. C’est d’ailleurs l’équipe de Phase 4 qui a fait la création des images diffusées en vidéo.
Mais nous avons aussi investi dans du d&b avec le nouveau Y dont nous sommes très satisfaits, des consoles. Et nous avons renouvelé une bonne partie du câblage. Au total plus d’un million d’euros en 8 mois.”

Un vrai groupe de sociétés de prestation se construit, avec la cooptation des ainés, donc dans le respect des valeurs qu’ils défendent depuis l’origine de leur entreprise. Yannick Bétis et Eric Barthélemy sont sur le pont, les mains dans le cambouis, suivant une logique entrepreneuriale, autrement dit une vraie politique de développement tant humain que matériel.
C’est ce que l’on peut souhaiter de mieux dans le paysage de la prestation française qui va inéluctablement changer de visage. Nous leur souhaitons la pleine réussite de leur projet et vous tiendrons informé de leur progression.

Plus d’infos dans SLU : Guy Vergnol et José Tudela cèdent ON OFF à Yannick Bétis et Eric Barthélemy
http://www.phase4.fr/
http://www.onoffaudio.fr/