Décidément très actif sur le marché du Broadcast et même au-delà, Studer a frappé un grand coup en déclinant son core basé sur des CPU et en renouvelant une partie de sa gamme de consoles en la rendant compatible avec cette infinie source de puissance.
Suivez-nous pour une balade enchantée au pays où il n’y a pas que les vaches à être multicolores et multicores.
La puissance de l’Infinity Core 800 est telle que la première mouture des Vista X semblait presque insuffisante. Problème résolu, Studer a présenté un modèle en 94 faders et 9 bacs. Le second opérateur son n’est hélas pas fourni. Autre addition au core CPU qui peu accepter des plugs maison sans quasi de limites, un traitement dynamique multibande signé BSS, contrôlé directement sur les potentiomètres de la surface.
La Vista 5 devient Vista V. Elle offre désormais la connexion sur le nouveau core Infinity, une intégration des écrans de bargraphs, et une redondance de la surface avec la technologie Quad Star développée pour la Vista X à savoir 4 CPU dans la surface en totale redondance. La mesure des signaux principaux est confiée à un RTW TM7 intégrant la mesure Loudness et TruePeak . La nouvelle Vista V se décline en 32, 42 et 52 faders, une solution élégante pour disposer de la puissance sans l’encombrement et à un coût plus abordable.
La Vista V
La Vista 1 peut désormais se compléter avec le même panneau instruments que les Vista V et Vista X. Avec un écran haute définition par bacs de 10 voies, celui-ci permet de visualiser par voies un signal mono, stéréo ou 5.1 et dans la partie inférieure, au choix, l’affectation de la voie vers les départs, le niveau du signal sur la deuxième couche, un affichage 5 .1 vecteurscope et, fonctionnalité inédite sur les Vista, la visualisation de la forme d’onde du signal dans la voie avec une mémorisation jusqu’à 30 secondes, fonction très pratique en direct. Utilisant une technologie DSP plus traditionnelle intégrée dans la surface, et disposant du même software que ses grandes sœurs, la Vista 1 offre pour un poids, des dimensions et un prix réduits, une alternative intéressante.
Prévus pour être encastrés dans des baies, les Infinity core ont été présentés sous forme d’une Infinity Tower du plus bel effet et d’une puissance aussi terrorisante qu’inutile puisque le jour où il sera nécessaire de mixer 75 000 entrées et sorties, nous aurons laissé la place à des robots. Pratique, ils ne comptent pas leurs heures ! Plus sérieusement, Studer a décliné la gamme des cores en adjoignant aux 800 et 400 un petit 200 capable comme son nom l’indique de traiter 200 voies. Pour info, chaque core accepte 12 liaisons fibres optiques A-link de 384 signaux entrants et sortants, chacune reliée vers des racks interfaces D23. Le format A-link est désormais intégré chez d’autres constructeurs comme Artel, Evertz ou Riedel.
Studer est désormais compatible avec la norme AES67
Autre bonne nouvelle,Studer est désormais compatible avec la norme AES67, un nouveau standard de transport audio sous IP défini par l’organisation de l’AES, pour garantir une interopérabilité des protocoles tels que Ravenna ou DANTE. Le nouveau core Infinity accepte directement un signal AES67 sur un port RJ45 redondant. L’intégration de ce standard d’audio sous IP s’est effectuée simplement grâce à la technologie CPU du core via l’installation de la nouvelle carte PCIexpress DIGIGRAM AES67 après une intégration dans le software sous Linux.
Elle offre 128 canaux entrants et sortants, une redondance sur deux ports 2 Gb/s séparés et une latence de moins d’une milliseconde. La compatibilité est donc assurée avec les standards Ethersound, Cobranet, Rocknet, Aviom, Livewire et DANTE, et désormais AES67, de quoi travailler sereinement.
Le plug-in A800 simulant le rendu du multipiste
L’utilisation des plug-in est désormais facilitée par la possibilité d’intégrer jusqu’à 4 racks de plug-in Universal Audio (UAD) Realtime Rack.
Le contrôle des effets s’effectue sur un écran dédié. Le Realtime rack dispose d’alimentations redondées et se connecte en MADI optique. Les paramètres de réglages sont mémorisés dans les snapshots de la Vista et peuvent être facilement rappelés dans une CUE list.
Seconde possibilité, employer les effets calculés directement par le CPU du core en les pilotant directement depuis la surface. Jusqu’à 6 effets LEXICON PCM96 Surround peuvent être employés. Chaque réverbération dispose de 6 entrées/sorties analogiques ou numériques. La photo montre le plug-in A800 simulant le rendu du multipiste prenant hélas la poussière.
le Ball Chaser.
Destinée au Broadcast, la Vista dispose d’une option qui va faire le bonheur des prestataires en charge des retransmissions sportives, le Ball Chaser. L’ingénieur du son suit en général le déplacement du ballon en ouvrant ou fermant les micros disposés autour du terrain, une tâche fastidieuse et fatalement approximative au bout de 90 minutes.
STUDER a développé une télécommande avec joystick associée avec un algorithme puissant, permettant d’ouvrir et de fermer les faders en fonction du déplacement du ballon sur le terrain. L’ingénieur du son suit ainsi le ballon à l’écran et peut piloter beaucoup plus de faders que s’il avait les mains sur la table. Cette télécommande est reliée en Ethernet à la console, en utilisant le protocole Ember pour piloter les faders.
Enfin, la version 5.2 du logiciel des Vista a été présentée avec une ergonomie et une présentation graphique rénovées. De nouvelles fonctions ont aussi été rajoutées. Notons en particulier la fonction Spill qui permet « d’éclater » un fader de groupe, master ou aux sur un certain nombre d’autre faders dans une zone dédiée de la console. Une nouvelle fonction fait son apparition permettant de créer des pages sur mesure de visualisation de routing XY avec uniquement les entrées et sorties nécessaires au travail en cours. Ceci offre une simplification et un accès plus rapide aux sources et destinations. Pour finir, il est désormais possible de rappeler des strip setups (configuration des faders) dans une CUE list.
Audiopole expose au Satis Stand D33 du mardi 18 novembre au jeudi 20 novembre 2014.
En signant la lumière du nouveau télé crochet proposé au public français par M6, Swann Mytnik rejoint le cercle fermé des directeurs photo de prime time à succès, et collabore par la même occasion à un concept d’émission de télé extrêmement novateur, puisque totalement interactif.
Rising star est un concours de chant certes, mais de nouvelle génération puisque c’est vous, nous, les téléspectateurs, qui votons pour encourager ou éliminer un aspirant chanteur et nous seuls. Un jury consultatif est bien présent, mais c’est le public qui décide d’élever ou non son favori au rang de future star.
La lumière de Swann Mytnik et le décor d’Olivier Illouz s’accordent à merveille sur ce très beau plateau.
Sur un plateau complètement innovant, articulé autour d’un mur vidéo gigantesque qui se lève selon les votes exprimés via une application Smartphone et Internet entièrement gratuite et bien pensée, les artistes en devenir évoluent, d’abord cachés par le mur, puis découverts si ils récoltent plus de 70 % d’avis positifs, sous les faisceaux des nombreux projecteurs accrochés par les équipes du prestataire partenaire Phase 4 dans tous les recoins d’un studio à la mesure du show, à la toute nouvelle Cité du Cinéma de Saint-Denis.
C’est au milieu d’un décor et d’une machinerie impressionnants que nous avons rencontré Swann et son équipe lumière, en plein rush, pendant les répétitions d’une émission de variétés pas comme les autres…
Swann Mytnik, directeur photo de Rising Star au centre, avec à gauche Cédric, et à droite Kevin, les pupitreurs lumière et vidéo.
D’abord émerveillés par la grandeur et la beauté du plateau, nous ne sommes pas au bout de nos surprises en découvrant un kit lumière qui associe anciennes machines fétiches du designer (les Studio Color High End), projecteurs à succès (Sharpy Clay Paky) et Spots Vari*Lite.
Pourtant les lyres automatiques accrochées ici, souvent par centaines, servent toutes le propos du show et du magnifique décor créé par Olivier Illouz, en toute liberté même si le concept est adapté d’une idée déjà existante.
SLU : Swann, comment travaille t-on le design d’un show qui est une adaptation de format ?
Swann Mytnik : «Rising star est un gros chantier. D’un point de vue du budget, de la taille du plateau et surtout de l’importance que donne la chaîne à l’émission, pour M6 c’est un gros investissement qui est dans les tuyaux depuis un petit moment. C’est en effet une adaptation de format israélien qui a été vendu au Portugal, en Allemagne, aux USA et au Brésil. Mais bien que l’émission tourne déjà dans pas mal de pays, nous avons été libres d’imaginer un design lumière, vidéo et décoration sans être obligés de respecter un cahier des charges. Par contre la seule réelle charte obligatoire est celle de l’écran mur, donc de l’essence même du show, ce qui est normal. Donc Olivier Illouz, le décorateur, a imaginé un projet spécifique pour la France.
La fameuse cage de Sharpy réglée au cordeau vient encercler les candidats de lumière.
Le mur vidéo : Star de l’émission ?
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SLU : Vous avez donc dû conserver le même type d’écran ?
Swann Mytnik : Non, ici la technologie utilisée pour le mur est de la led, alors qu’en Israël ils ont utilisé des vidéoprojecteurs. Nous n’avons pas fait le même choix car les limites de la projection se posent quand on fait un tableau très éclairé, avec beaucoup de lumière, sur un sol brillant comme ici. On a alors trop de réflexions et on délave littéralement l’écran. Ça a été mon premier signal d’alerte auprès de la production qui voulait partir elle aussi sur de la projection classique.
Swann Mytnik a décidé de bien éclairer le public du show, en couleur avec les lyres Wash Studio Color High End et en faisceau avec les Sharpy Clay Paky tout autour du studio.
Trop compliqué, délavé en permanence et le résultat d’ailleurs sur la version israélienne n’est pas au rendez-vous ; dès qu’ils allument les lumières l’image n’est plus «propre». En plus sur ce plateau, nous nous sommes donné la possibilité, une fois l’écran baissé, de garder un certain niveau lumineux derrière selon nos besoins.
Par exemple, le début des éliminations s’est déroulé écran baissé dans le noir, mais au fur et à mesure des émissions, la production a voulu quand même habiller cet espace. Du coup, on se retrouve écran fermé avec beaucoup de lumière, et beaucoup de réflexions, mais l’écran reste propre et lisible quoi qu’il arrive grâce à la puissance lumineuse et au pitch des leds.
En plus, utiliser la technologie led présente moins de contraintes en terme d’installation et de contrôle, même si on a déjà une grosse contrainte de poids puisque le mur pèse environ 6 tonnes avec tout les moteurs, sur une surface assez réduite finalement. D’ailleurs, losque le mur est en activité, tout le plafond du plateau vibre !
Un magnifique tableau où le goût des belles couleurs denses du directeur photo s’exprime pleinement par le biais de ses pupitreurs de talent.
SLU : Alors le choix d’un grand studio, ici à la Cité du Cinéma, s’imposait-il ?
Swann Mytnik : Certainement. Je pense qu’on n’aurait pas pu faire ça sur un autre plateau. C’est le seul endroit qui nous permet d’avoir autant de hauteur pour dégager l’écran et l’occulter car un grand masque noir vient se positionner derrière. Je connais peu de plateaux qui offrent autant de hauteur sous plafond et de capacité de charge au mètre carré.
SLU : Quelles sont les dimensions de l’écran/mur ?
Swann Mytnik : Pas loin de 16 m d’ouverture pour 4,5 m de haut. C’était la seule contrainte au cahier des charges.
SLU : Et en plus ce n’est pas le seul écran du plateau ?
Swann Mytnik : En effet, nous disposons de plusieurs plans vidéo. D’abord le grand écran du fond qui est éclaté sur les côtés avec des barres de Mistrip pour les lignes. Au fond on a un écran reculé sur un deuxième plan pour créer l’entrée des chanteurs et animateurs en conservant la continuité de l’image de fond. Un autre souligne le bord de scène et le fameux écran escamotable est incurvé et doublé, écran intérieur pour offrir au chanteur la vue des avatars de votants et extérieur pour donner au public la vue du chanteur quand l’écran est baissé.
SLU : J’imagine qu’avec tout ce dispositif, l’emplacement des caméras est essentiel ?
Swann Mytnik : Il y a une caméra intégrée dans le mur, dans une petite fenêtre créée en supprimant un module dans l’écran. Un junior à l’intérieur pour la face, un deuxième à l’extérieur en fond de scène devant l’orchestre, une steady cam, une portable et la grue qui peut passer sur le coté et peut aussi capter la scène pour des plans de transitions qui démarrent derrière le mur et se terminent en salle pour montrer le jury ou le public.
Thomas Deurieu, responsable sur site pour XL Vidéo, veille depuis sa régie backstage au bon fonctionnement des nombreux écrans présents sur le plateau.
SLU : L’écran mur principal est incurvé, comment est il assemblé ?
Swann Mytnik : L’écran est constitué de modules dont la base arrière est inclinée de manière à pourvoir les orienter dans les deux sens. On peut former des surfaces concaves ou convexes grâce à leur support biseauté.
C’est la société XL Vidéo qui a fourni et installé tous les écrans du show, une société qui a démarré il y a quelques années avec les concerts de U2. Ils ont créé les premiers grands murs sur leurs tournées, ce sont des experts en la matière!
La base des éléments composant le gigantesque écran/mur à leds équipé par XL Vidéo est incurvée afin de pouvoir les assembler en surface circulaireL’écran mur géant à leds diffuse de la vidéo à l’extérieur pour le public, mais aussi à l’intérieur, une fois le mur fermé devant le candidat.
SLU : Une telle installation doit nécessiter un temps de montage énorme !
Swann Mytnik : Ah oui ! C’est pour cela qu’elle est fixe et pérenne pendant la durée de l’émission. Ca serait ingérable à démonter ! Avec plus d’une semaine de montage, c’est un énorme chantier.
Le kit lumière: un challenger de taille !
Des Beam Sharpy Clay Paky accrochés en latéral, comme tout autour et au dessus du plateau.
SLU : La lumière s’intègre parfaitement dans l’imposant décor du studio, comment avez vous collaboré avec Olivier Illouz ?
Swann Mytnik : En fait le décorateur était sur le projet avant moi. Il a donc travaillé en amont et fait une proposition qui intégrait la lumière dans son décor, ce qui était une bonne chose car il avait construit dès le début un design complètement cohérent. Ce n’est pas une couche qui s’ajoute à une autre, et ainsi de suite… Nous pensons décoration et lumière en même temps, et ce depuis le début.
Olivier avait par exemple dessiné le mur éclaté en y intercalant quelques projecteurs, ce qui me laissait une grande latitude pour ajouter des choses et les agencer comme j’en avais envie. De la même manière, il a imaginé «le lustre» (le chapeau en hauteur au dessus du plateau avec les éléments vidéo à led) et j’y ai ajouté du FL 650, des Studio Color et des Sharpy.
Au dessus du mur et du plateau, le superbe «lustre» imaginé par le décorateur Olivier Illouz est formé d’éléments vidéo à leds en barres (Mistrip) et équipé de quelques (!) projecteurs automatiques (Sharpy sur la cerce et FL 650).Une armada de Studio Color au dessus du public.
SLU : On retrouve des Studio Color High End dans ton kit, ces machines sont indémodables !
Swann Mytnik : J’utilise et j’utiliserai toujours des Studio Color ! Avec moi, ils ne risquent pas de disparaître des designs ! C’est, à mon avis, le projecteur qui a les plus belles couleurs, encore aujourd’hui… Il n’a pas un rendu en puissance exceptionnel, mais la machine est relativement fiable malgré les années, et les couleurs sont juste magnifiques. Il n’y a pas un Wash qui sache faire des couleurs comme un Studio Color. Je n’ai pas trouvé d’équivalent. J’ai pourtant cherché, que ça soit en led ou lampé, mais je n’ai pas trouvé de rival à sa trichromie parfaite. Dans mes designs, en projecteurs automatiques réellement, il y aura toujours du Studio Color pour éclairer le public car, sur tous les Wash qu’on trouve aujourd’hui, le magenta tire sur le bleu, le vert n’est pas assez, voire pas du tout lumineux, et du coup tu n’arrives pas à faire de vraies palettes de couleurs.
Le bâton serré des Sharpy fait toujours son effet en téléQuand VL 3000 et Sharpy entrent en scène, c’est pour structurer l’espace.
SLU : C’est une certaine exigence aussi à laquelle tu as été habitué aux côtés du directeur photo Jean Philippe Bourdon dont tu as été le pupitreur pendant près de 15 ans ?
Swann Mytnik : Probablement, mais je dois être le seul à penser ça, car tous les fabricants continuent à assembler des trichromies que je trouve complètement aberrantes. Quand tu vas les voir en leur disant, voilà il y aurait un parc potentiel de presque un millier de lyres, on aimerait bien avoir un projecteur récent (le Studio Color n’est plus commercialisé par High End bien que son SAV soit toujours en activité et qu’on trouve toujours des pièces de rechange) qui s’inspirerait du bain de cette trichromie qui est juste magique, j’ai vraiment l’impression que ça me semble pas être dans leurs priorités. Donc j’utilise des Studio Color pour éclairer le public et l’orchestre.
SLU : Tu n’as même pas trouvé ton bonheur du côté des Wash à leds ?
Swann Mytnik : Ajouter des leds ici, c’est compliqué… Et pour d’autres raisons. Je n’aime pas beaucoup la led. D’abord parce que tu ne peux pas, selon moi, faire du bleu très dense avec et surtout, parce que c’est une lumière qui est très agressive en télévision. Les caméras encaissent très mal, ça sature tout de suite en couleurs, même si leur niveau n’est pas énorme. Ce n’est pas, à mon sens, une jolie lumière. Les caméras sont tout de suite flairées, ça excite le capteur, je ne suis pas fan. J’ai quand même des Mac Aura dans le kit mais ils sont en contre-jour donc très rarement dans l’œil des caméras. Ca ne me dérange donc pas plus que ça, les gens les ont dans le dos, ça me va. En plus leurs couleurs sont quand même parmi les plus jolies en led actuellement. C’est une Wash que j’utilise de temps en temps en douche sur un public, du coup elle ne gène pas les cameras et c’est un bon compromis.
Swann Mytnik disait être limité en couleurs, il lui reste quand même quelques belles teintes à exprimer, en lumière.
SLU : Difficile de passer à côté des Sharpy Clay Paky et la superbe cage de faisceaux qui entoure les artistes en début de chanson ?
Swann Mytnik : Ah oui, y en a un petit paquet (une centaine quand même…), tout autour du plateau. C’est un projecteur qui fait un beau faisceau, que tout le monde connaît, certes, mais qui marche très bien! Même si il ne présente pas un potentiel énorme en terme de création car on est arrêté par le nombre de couleurs proposées, on doit en utiliser juste 7 ou 8 sur la totalité entre les attentes de la production et les propres limites de la machine. On a aussi toujours cette teinte légèrement bleutée sur le Sharpy, mais c’est un bon projecteur, très présent dans le concept et à l’image.
SLU : On trouve encore d’autres automatiques fournis par Phase 4 dans le kit ?
Swann Mytnik : Oui, des VL 3015 Vari*Lite au plafond. Ils me permettent de casser un petit peu le coté faisceau super serré du Beam, pour respirer un peu. On trouve aussi des VL 3000 au sol et des modules de Datakolor agencés par trois, accrochés sur une lyre fabriquée sur mesures par Phase 4 pour les mettre dans cette position-là, sur un pont à la verticale inclinée. Elles sont associées à un VL 3000 en contre en bas public et à un Mac Aura.
Les faces du jury sont assurées par des découpes Robert Juliat accrochées en haut du mur, face public.
Swann Mytnik : On a placé des VL 1000 sur l’écran qui me permettent de faire les faces quand le mur est baissé et du coup quand il se lève, les projecteurs piquent en même temps dans le même timing que les moteurs, ça me permet ainsi de faire une transition entre les VL1000, quand le mur a une hauteur suffisante, et les poursuites Ivanhoé et Aramis qui prennent le relais ; on fait alors une bascule.
Ça marche super bien, même si les artistes ont tendance à avancer d’instinct vers le public, déplacement que l’on peut rattraper avec l’aveuglement d’ouverture du mur. Ça m’a sauté à l’esprit tout de suite que ça devait suivre et monter, et j’ai souligné ce point à la production dès le départ du projet en disant : il faut que nos faces soient régulières entre mur fermé et levé, et surtout pendant qu’il se lève. Dans la plupart des pays qui ont adapté le format, il y a en fait au dessus un passage entre le mur et le plafond, mais nous, on a un masque noir, c’est complètement fermé, donc il fallait trouver une autre solution.
Un cache noir vient masquer le mur vidéo et l’ensemble doit remonter se ranger sagement dans le plafond du studio de la Cité du Cinéma en attendant sa prochaine descente sous les faisceaux des Sharpy
SLU : Tu parles d’aveuglement à la montée du mur, tu le fais avec du trad’ ?
Swann Mytnik : Oui, nous avons des Sunstrip dmx pour souligner l’écran et faire l’effet d’aveuglement quand le mur se lève. On a aussi, en traditionnel, cinq poursuites en arc de cercle à la face et du FL 1300 partout sur le mur dans la continuité des barres vidéo ainsi que des Molefay que j’aime vraiment bien utiliser.
SLU : Avec un tel système vidéo et lumière, il faut être précis sur les contrôles. Qui gère quoi?
Le sol brillant du plateau est incrusté de leds intelligente en circuits individuels qui reprennent les médias vidéos diffusés dans l’écran de fond de scène.
Swann Mytnik : Les vidéos des bandeaux en nez de scène, en liseré, ou en leds intelligentes au sol sont gérées par les équipes d’XL avec des médias serveurs vidéo D3. L’écran de fond reçoit lui les médias de deux Hippotizer Green Hippo. L’équipe lumière à la console ne gère que l’écran de fond et ses rappels latéraux et bandeau avant, nous ne nous occupons pas de l’écran escamotable.
Nous avons quand même un nombre important de sources vidéo ici à contrôler, avec de la capture vidéo en plus pour pouvoir afficher les pourcentages des votes récoltés par les candidats sur les cotés dans les modules carrés. Viennent s’ajouter au signal de l’écran du fond, un à jardin, un à cour, et un de plus pour le mur qui a un nombre de pixels énorme ! L’image est très grande, donc fonctionne avec plusieurs serveurs vidéo, tous synchronisés. Cédric est le pupitreur lumière sur une GrandMA2 MA Lighting et Kevin au pupitre vidéo aussi sur une GrandMA2 en réseau.
En régie lumière, Swann au centre et ses pupitreurs travaillent sur les tableaux de la prochaine émission.
SLU : Finalement en étant aux commandes de la lumière d’une si grosse émission, ce qui est une première pour toi, quelles étaient tes craintes et appréhensions sur le fonctionnement du kit in situ?
Swann Mytnik : Ce qui m’inquiétait le plus c’était les faces mur baissé. J’ai pris le pari de les mettre au dessus sur un moteur asservi, en sachant que si il y avait des vibrations on aurait pu avoir des soucis, mais ça va pour l’instant, ça tient le coup. C’est à peu près tout, il n’y avait rien de très inquiétant, et même à l’usage, je n’ai presque pas fais de modifications. Dans l’ensemble je suis retombé sur ce que j’avais imaginé au début, en préparation et ça colle, çà rend ce que je souhaitais. La production est contente, je me dis que j’ai réussi mon pari, c’est un concept qui marche bien.»
L’implantation et la forme du décor avec l’écran éclaté qui file sur les murs, créent une perspective incroyable dans ce studio de télévision.
Un pari plus que réussi. Pour sa première grosse émission de prime time, et en direct, Swann Mytnik signe une lumière riche et personnelle qui apporte chaleur et relief au plateau et au décor. Pourtant la vidéo, omniprésente sur le show, car rattachée au concept même de l’émission occupe tout l’espace et génère beaucoup de lumière.
L’intelligence du concept lumière de Swann Mytnik réussit à faire cohabiter et exister des centaines de projecteurs automatiques dans un décor déjà très brillant. Son point fort, une vraie conscience des caméras et du rendu à l’image avec un choix de projecteurs adaptés, tels que les Sharpy Clay Paky qui font, encore une fois, un grand numéro à l’écran. Qu’ils soient éparpillés sur l’ensemble des ponts et cerces qui surplombent le plateau, réglés au millimètre pour un effet de cage autour des candidats, ou intégrés aux décors latéraux, chaque tableau leur fait une place de choix.
Mais ce que Swann sait vraiment bien faire, ce sont les couleurs, denses, saturées et riches, grâce à une légion de Studio Color Hig End qui viennent baigner d’ambre ou de magenta un public très bien éclairé. Les niveaux sont parfois très élevés sur l’audience, mais encore une fois il faut bien exister sur un tel plateau… Son travail d’ajustement des faces chanteurs est remarquable grâce à son idée originale de relayer les cinq poursuites installées dans la salle en hauteur par une rangée de VL 1000 mur fermé et conforte notre envie de suivre la longue carrière qu’on lui présage.
Mention spéciale au décorateur Olivier Illouz qui signe lui aussi un concept intelligent car conscient de la globalité d’un show, qui doit faire cohabiter de concert lumière, décor et vidéo. Le mur éclaté sur les murs latéraux du studio est une pure merveille de mouvement et de perspective.
Après une saison estivale riche en évènements, MF Audio poursuit le développement de son parc en son, en lumière et en intercommunication. Adamson S10, Ayrton Madesign et Riedel Acrobat Digital Wireless viennent parfaitement compléter leur parc de prestation/location pour le spectacle et l’événementiel.
Le S10 Adamson, système line array compact de moyenne puissance vient en toute logique s’intercaler entre le E15 et le Metrix du parc de MF Audio, avec son système d’accroche et sa chambre de compression hérités de la série Energia ,
Si MF Audio a choisi l’Acrobat Digital Wireless de Riedel en intercommunication, c’est d’une part pour le combiner à son système filaire Performer de même marque et parce qu’il se distingue par une belle qualité audio, une facilité de mise en œuvre et une intéressante faculté à s’intégrer dans un environnement HF difficile.
Rappelons que la marque allemande Riedel s’est distinguée en assurant l’intercommunication sur de nombreux évènements internationaux (Courses F1, Jeux Olympiques, projet Stratos de Redbull).
Leur parc lumière accueille 16 Madesign Ayrton pour leur rendu lumineux performant et aussi pour leur design élégant et leur facilité de mise en œuvre et de contrôle par télécommande infrarouge.
Ils offrent un Panel de couleurs RGBW magnifique et très nuancé et leur rétro-éclairage RVB est un plus en événementiel.
Pour fêter ses 20 ans et l’ouverture de sa nouvelle agence à Caen, Contact organise deux journée portes ouvertes, à Juvigny-Le-Tertre ou se situe le siège de l’entreprise avec la complicité de ses principaux fournisseurs qui vous présenteront leurs nouveaux produits.
Certains feront l’objet d’une 1ère présentation nationale comme le système Adamson S10, le Martin Mac Quantum Profile ou la poursuite Robert Juliat Merlin.
La SARL Contact a démarré son activité d’installation et de prestation en sonorisation, éclairage, structure et vidéo en 1994 à Juvigny -Le-Tertre, et son dirigeant Philippe Legeard a créé une antenne à St Lô en 2007 et une nouvelle agence à Caen en 2014. Aujourd’hui, Contact compte 17 salariés permanents, une cinquantaine d’intermittents réguliers et affiche des références prestigieuses comme Hermès International, les Jeux Equestres Mondiaux, les Papillons de Nuit, etc.
Un anniversaire plus une inauguration constituent deux raisons de créer un événement. Contact invite ses partenaires, ses clients, ses collaborateurs et même le grand public passionné à découvrir les locaux et services de la société de prestation et installation vouée au spectacle et à l’événementiel, son parc de matériel et les nouveaux produits de ses fournisseurs attitrés : Adamson, ASD, Bose, Martin Professional, Nec, Robert Juliat, Sennheiser et Yamaha.
JPO Contact Jeudi 13 novembre, de 11 h à 20h30 Vendredi 14 novembre, de 9h à 18h00
ZA Le Plat Bois 50520 Juvigny le Tertre Tel : 02 33 79 41 00 Site :www.contact-sarl.com
Haut de gamme de la série MAUI de LD Systems, le système de diffusion MAUI44, constitué d’un sub intégrant le traitement de signal et l’ensemble de l’amplification et d’une colonne de diffusion en deux éléments, est maintenant disponible commercialement.
Les graves sont reproduits par un caisson de basses de type passe-bande acoustique, équipé de deux boomers de 12 pouces à aimant néodyme. La colonne, en deux éléments, intègre en tout 16 haut-parleurs de 3,5 pouces large bande et deux tweeters 1 pouce Celestion sur guide d’ondes en haut du deuxième élément.
Les transducteurs d’aigus sur guide en haut du deuxième élément de la colonne.
Colonne et caisson se connectent sans câble grâce à des connecteurs multipoints développés spécifiquement et des goupilles de guidage qui assurent un montage précis et sécurisé du MAUI 44. L’ébénisterie de la colonne en aluminium avec ailettes intégrées évite toute surchauffe des transducteurs dont la culasse est en contact thermique. Avec l’amplification embarquée dans le sub de 1600 WRMS, répartie en deux modules UCD400 Hypex pour le grave et quatre modules de 200 W pour la colonne, le système peut délivrer un niveau crête de 129 dB SPL (121 dB en continu).
Le sub additionnel MAUI4 44 SE (en bas) peut être adjoint au système pour renforcer le grave. Les entrées signal peuvent se faire en symétrique (combo) ou asymétrique (Cinch).
Le DSP embarqué travaille à 48 kHz (conversion A/N et N/A en 24 bits) et se charge de l’ensemble du traitement de signal : limitation mullti-bande, égalisation, cross-over (filtrage de raccordement), dynamique (compresseur) et protections (courts-circuits, surintensités et surtensions). La réponse globale s’étend de 40 Hz à 20 kHz avec une ouverture horizontale de 120 °.
Dans le cas où un supplément de niveau dans le grave s’avère nécessaire, le caisson de basses additionnel MAUI44 SE peut être adjoint au système, soit en mode esclave, en reprenant les réglages du système, soit en mode autonome.
Avec une hauteur globale de 2,22 m et un poids de 58,4 kg (40,8 pour le caisson et 17,6 pour la colonne), le MAUI44 est très facile à transporter et à monter et conviendra parfaitement à toutes les applications de sonorisation portable (DJ’s, musiciens, présentations AV, etc.) pour la face mais également pour les retours. Mais il pourra tout aussi bien être exploité en fixe.
la colonne est constituée de deux élément s’emboîtant avec des guides métalliques. La transmission des signaux s’effectue par des connecteurs multipoints.
Des housses de protection et un plateau à roulettes sont disponibles comme accessoires de transport. Le plateau se fixe en toute sécurité au caisson du MAUI 44 par l’intermédiaire de fermetures papillon.
Pour la tournée mondiale ArtRave de Lady Gaga, 78 dates en Amérique du Nord, en Europe, en Océanie et en Asie, Roy Bennet a choisi d’intégrer dans son kit lumière 120 B-Eye Clay Paky et plus de 100 Sharpy fournis par PRG, et contrôlés par 3 grandMA2s full size et 10 NPU.
La démarche de Roy Bennett, concepteur de la production et des éclairages pour le spectacle était d’en faire une rave immersive qui reflète l’esthétique d’une soirée sans fin de Gaga, » dit le programmeur Jason Baeri. « Cela implique beaucoup d’énergie et de force active, vivante, vibrante – elle nous oblige à être aussi actif sur la scène que dans la foule. Le public fait partie intégrante du jeu car il occupe une partie de l’espace, nous avons donc dû l’intégrer dans l’espace scénique. Du point de vue du séquencement, cela revient presque à programmer deux spectacles à la fois, les deux devant se comporter comme des éléments d’un tout ».
Bennett décrit l’ensemble comme trois étages reliés entre eux par des passerelles au-dessus du public de telle sorte que la foule peut danser en regardant Gaga au-dessus d’eux. « C’est très interactif. Avec sa danse et une folle ambiance de rave, elle joue avec le public », dit-il. Bennett avait déjà utilisé des B-Eye pour le concert de Lady Gaga au Roseland Ballroom. Sur cette tournée, ils sont montés au-dessus du mur d’images vidéo au fond de la scène, qui mesure 3 x 12 m. « Ils agissent principalement en effets visuels», explique-t-il. « Ils travaillent beaucoup ; ils ont été très fiables.» Pour la tournée ArtRave le concepteur d’éclairage a déployé des Sharpy « partout : sur la scène principale, devant, derrière, sur les côtés, ainsi que au-dessus du public. Les Sharpy nous servent comme une autre lumière principale d’effets. J’en ai toujours au moins 100 ou 200 cents sur chaque spectacle ».
Baeri évoque le défi que représente la gestion des données de la tournée étant donné « l’énorme quantité de pixels que nous contrôlons. Il y a environ 120 B-Eye sur le spectacle, tous utilisés en mode en mode Full Tilt. Ils représentent à eux seuls 4 500 pixels, et on les utilise dans toutes les configurations possibles. La musique de Gaga est extrêmement détaillée, nous exploitons donc toutes les possibilités pour marquer les différents tons et inflexions de chaque chanson. »
Solotech est le maître d’œuvre de la vidéo et 8th Day Sound le prestataire audio du spectacle. Pour plus d’informations consulter le sitewww.claypaky.it
Robert Juliat travaille maintenant en collaboration avec la société allemande Licht-Technik Vertriebs pour proposer ses projecteurs Fresnel, PC et découpe en version motorisée : pan/tilt, focus, changeur de couleur mais aussi des fonctions uniques comme la motorisation des coupe-flux en ouverture/fermeture et en rotation, tous ces paramètres sont commandables à distance en DMX. Au Plasa, étaient exposés en exemple le Fresnel Cin’k 350 en 5 kW halogène et surtout une découpe 711 2 kW, autrement dit la plus lourde et la plus longue donc la plus pertinente de la gamme à équiper.
Sur le Fresnel 5 KW halogène, tout se commande : les pan/tilt, focus, changeur de couleur et même la motorisation des coupe-flux en ouverture/fermeture et en rotation : fascinant ! Robert Juliat peut aussi faire équiper le 2,5 kW à décharge, le 2 kW halogène, le 1 kW PC, le Fresnel LED… autrement dit l’ensemble de la gamme sur projet.
La découpe 711 recevait les moteurs de pan/tilt, de zoom, focus, changeur de couleur et de ses 4 couteaux internes pour obtenir des formes de triangle et de trapèze. Sur une découpe longue portée, c’est un vrai confort et un gain de temps.
Les grands théâtres, Opéras, salles de congrès et plateaux de TV vont adorer ces nouveaux outils, d’autant que la motorisation est complètement silencieuse car alimentée par un réseau 24 V sur prise XLR 4 qui transporte la tension d’alim et le DMX.
Sans ajouter de base, ni de ventilateur, avec un repositionnement parfait et sans reset, la solution est absolument parfaite. Pour plus d’informations www.robertjuliat.com et www.licht-technik.com
ETC complète sa gamme Source Four Led Series 2 avec deux découpes à blanc variable : Daylight HD pour les blancs froids et Tungsten HD pour les blancs chauds et un flux deux fois plus élevé que celui des versions à blanc fixe. Quand il n’y a plus de place au sol pour loger une scène, quelle riche idée d’utiliser le plafond ! Les acteurs se retrouvent la tête à l’envers, le public y perd le nord mais les nouveaux projecteurs peuvent ainsi montrer leur performance sans gêne.
Les découpes Source Four Led Tungsten diffusent dans le cadre de gauche avec à gauche la blanc fixe et à droite la Tungsten HD à blanc variable : on voit nettement la différence de flux. Dans le cadre de droite c’est la Daylight HD
Adepte des comparaisons, ETC montrait ainsi au Plasa le gain de flux des nouvelles découpes à blanc variable Daylight HD et Tungsten HD annoncées dans la gamme Source Four LED. Pour faire du blanc variable de 2900K à 6500K avec un flux plus élevé entre 4000K et 6500K, la découpe Daylight HD utilise 4 couleurs de leds : rouge, vert-menthe, bleu et indigo.
La Tungsten HD s’en offre une de plus, rouge-orange, pour une plage qui démarre à 2900K et atteint 4500K cette fois avec un flux plus élevé entre 2900K et 4000K. Car il s’agit de jouer finement sur la température de couleur du blanc pour des applications très pointues sur un plateau de TV ou en studio, et attraper ainsi parfaitement une couleur de peau, ou raccorder avec un blanc uniforme dans un kit de divers projecteurs.
La Tungsten HD et La Daylight HD se recoupent en température de couleur.
Pour doubler le flux par rapport aux versions à blanc fixe, ETC utilise des leds Cree de dernière génération, dotées d’un meilleur rendement car protégées par une lentille de verre qui supporte mieux les hautes températures que le polycarbonate.
Les deux nouvelles découpes Source Four LED series 2, à gauche la Daylight HD et à droite la Tungsten HD..
Elles sont aussi plus petites donc plus espacées sur un circuit identique ce qui permet de répartir la chaleur donc de gagner en rendement. La puissance consommée est maintenue à 170 W par projecteur et le système de refroidissement actif reste particulièrement silencieux.
Elles se contrôlent en DMX et RDM, elles bénéficient du soft de la gamme Source Four Led et de son copieux menu pour gérer simplement les températures de couleur et bien sûr elles se raccordent à toute la gamme des optiques Source Four à lampe.
Présenté et plébiscité en tant que prototype au Namm en début d’année, le cordon optique pour instruments LightLead d’Iconic Sound est maintenant disponible.
Ce câble optique aussi souple et flexible que les cordons électriques pour instruments permet de s’affranchir des aléas de transmission et d’adaptation souvent rencontrés. On peut d’ores et déjà le commander par Internet avant que le réseau de distribution ne soit parfaitement mis en place *.
Iconic sound a maintenant breveté sa technologie de transmission optique analogique (en bande de base). Le système n’utilise ni numérisation du signal, ni transposition de fréquence, uniquement la modulation de la lumière en bande de base (comme disent les électroniciens) et une fibre optique comme média de transmission. Cela offre beaucoup d’avantages, comme bien sûr une totale immunité aux interférences électromagnétiques mais aussi aux perturbations basse fréquence (Hum) et statiques.
Le système ne charge pas la source, l’impédance d’entrée vaut 1 Mohm et peut attaquer des charges au niveau ligne de 10 kohm à l’autre bout. Autre avantage significatif, on s’affranchit de la capacité répartie du câble électrique, significative sur de grandes longueurs, avec pour corollaire l’absence d’atténuation des aigus (zéro capacité et zéro inductance). Enfin il peut y avoir des différences de potentiel entre l’instrument et l’ampli ou le récepteur sans que cela ne pose de problème puisque la liaison est totalement isolée électriquement.
Ce cordon s’avère parfaitement adapté aux guitares électriques, basses, claviers, violons, en fait tout instrument électrifié, qu’il s’agisse de capteurs électromagnétiques ou piézoélectriques, voire de sources au niveau ligne.
L’alimentation s’effectue via une pile de 1,5 V AAA de chaque coté, coté « émetteur » et coté « récepteur », ce qui confère au système une autonomie de jeu de 9 heures.
Le cordon exploite un câble optique de haute densité de faible diamètre avec une gaine en PVC qui résiste aux impacts et à l’écrasement.
* Les 2000 premières commandes via internet feront l’objet d’une offre promotionnelle de lancement pour la version 5 m. Voirhttp://www.iconicsound.com
Sous la référence versaSplit, on trouve une gamme de trois racks splitters et cinq modules d’entrée. Le principe est de pouvoir choisir le format d’entrée des splitters afin de s’adapter rapidement aux différentes situations sur le terrain.
Les nouveaux splitters modulaires de la série VersaSplit, celui du bas attend un module d’entrée.
Les trois racks de bases sont le “versaSplit mono“ ayant une entrée (un emplacement pour un module) et dix sorties, “ versaSplit iso“ identique au précédent mais dont chaque sortie est isolée et le “versaSplit duo“ comportant deux entrées (deux emplacements pour deux modules) et huit sorties, chacune pouvant être indifféremment affectée à l’une ou l’autre des entrées.
Les prises de sortie sont au choix : XLR 5, XLR 3 ou RJ45. Tous les racks sont compatibles DMX512/RDM, et chaque sortie, indépendamment protégée, peut supporter 32 appareils DMX.
Les Cinq modules permettant de modifier, suivant ses besoins, l’entrée des splitters
Chaque splitter peut donc accueillir un ou deux modules d’entrée parmi les cinq proposés :
DMX/RDM sur XLR 5,
DMX/RDM sur XLR 3,
DMX/RDM sur RJ45 (EtherCon Neutrik), wireless DMX utilisant un récepteur Lumen Radio CRMX et Ethernet compatible Art-Net et sACN.
Chaque module est équipé d’un petit switch permettant d’activer un régénérateur de signal qui supprime le RDM et remet en forme le signal DMX.
Cette année encore, Artistique licence ne déroge pas à la règle en proposant des produits intuitifs qui s’adaptent au marché en termes de flexibilité et de rapidité.
C’est avec une profonde tristesse que les sociétés Desisti Lighting et Dimatec nous annoncent le décès de Mario De Sisti, le fondateur de Desiti Lighting, le vendredi 31 octobre 2014. Il avait 73 ans. L’industrie de l’éclairage a perdu un pionnier, un inventeur et un véritable ambassadeur…
Nous avons reçu un message émouvant de Fabio et Sergio De Sisti qui donne toute la mesure des qualités humaines de leur père et de sa passion pour l’Eclairage.
“Il n’y avait personne de plus charismatique, de plus passionné par notre métier, ni de plus attentionné envers sa famille. Mario était totalement impliqué et inhalait l’éclairage à chacune de ses respirations. Son enthousiasme, sa force et sa vigueur étaient joyeusement contagieux. Mario a parcouru le monde et considéré ses amis comme des membres de sa famille. Il avait un cœur énorme et une aussi grande dévotion pour l’Industrie de l’éclairage.
L’ensemble de l’Organisation De Sisti exprime son immense gratitude et admiration pour Mario, pour sa contribution de génie et son dévouement infini. Il n’avait de cesse d’atteindre des performances prestigieuses sur des produits et de trouver des solutions toujours plus innovantes pour le secteur de l’éclairage professionnel dans le monde entier.
« Tu vas nous manquer…Il n’est pas de mots assez fort pour exprimer combien tu nous manqueras »
Au nom de Mario et de l’Organisation De Sisti, nous voulons exprimer humblement à nos clients et amis notre gratitude pour leur soutien et leur confiance envers notre entreprise et nos projets à venir.”
Fabio et Sergio De Sisti
Plus émouvant encore et exaucé le vœu le plus cher au défunt…
“Mon rêve d’enfant est que la société De Sisti perdure, se développe et amplifie ce que j’ai commencé en 1982. J’espère que mes enfants, Fabio et Sergio, porteront les projets, les idées et les rêves que nous avons imaginés ensemble. Je suis fier de dire qu’ils vont apporter une force nouvelle et des idées modernes à la société.”
Mario De Sisti
Soundlightup adresse toutes ses condoléances à sa famille, à l’équipe Desisti Lighting et à ses partenaires qui ont perdu un ami.
Après une phase d’essais, lors du troisième trimestre, d&b commence à commercialiser le nouveau système Y, destiné à remplacer progressivement le système Q, depuis le début octobre. Composé de deux modèles Point Source et de deux Line Source, le système Y offre la même diversité d’applications que son aîné, avec bien entendu un sub d’accompagnement pour les Point Source (B6-Sub) et un pour les Line Source (Y-Sub).
Tous les modèles de la gamme existent également en version installation (i) avec une finition et des éléments de montage différents.
Compactes et légères (une vingtaine de kg, c’était un des objectifs prioritaires), les boîtes Y8 et Y12 peuvent être suspendues en colonne de jusqu’à 24 boîtes avec une angulation maximale inter-boîte de 14°, réglable par incréments de 1°, avec le système de rigging 3 points de d&b. 8 et 12 caractérisent l’ouverture horizontale de 80 ou 120°, tout comme pour le système V, et la disposition des transducteurs permet de garantir cette directivité jusqu’à 500 Hz.
Le sub Y-sub, cardioïde, peut être soit accroché en tête de ligne (un ou plusieurs éléments) soit posé au sol. Il est équipé d’un 18 ‘’ frontal et d’un 12 ’’ dans la chambre arrière, en arrangement passif, pour obtenir une réponse polaire cardioïde et se satisfaire d’un seul canal d’amplification.
le modèle Y7P-Y10P avec l’étrier d’accroche en vertical.Association Y7 (10)P avec le sub B6
Les modèles Point Source Y7P et Y10P, tout comme les Line Source Y8 et Y12, sont des enceintes deux voies à filtrage passif, intégrant 2 haut-parleurs de 8’’ à aimant Néodyme encadrant en symétrie coplanaire le moteur Néodyme d’aigu à gorge 1,4’’ monté soit sur un pavillon orientable (Y7P et 10P), soit sur guide (Y8 et 12).
Les Point Source Y7P et Y10P diffèrent par leur directivité horizontale, respectivement 75° et 110°, pour une ouverture verticale de 40°. Elles peuvent être utilisées à l’horizontal en tournant le pavillon.
La puissance max admissible de 400 W RMS/ 1600 W crête leur permet de fournir un niveau SPL max de 132/135/137 dB selon l’amplification (D6/D12/D80) pour l’Y7P, et 1 dB de moins pour l’Y10P, qui ouvre plus large. La réponse s’étend de 59 Hz à 18 kHz (-5 dB) en mode standard grâce à la conception de l’évent et de 118 Hz à 18 kHz en mode CUT (selon l’emploi des subs associés).
Ligne de Y8 (12) avec Y-SUB en tête. C’est le même système de fixation 3 points que pour les autres séries.
La réponse des Y8 et Y12 s’étend de 54 Hz à 19 kHz (-5dB) pour un SPL max de 134/137/139 dB selon l’amplification (D6/D12/D80) pour la même puissance admissible de 400 W RMS/ 1600 W (crête, 10 ms). Le mode CUT dans ce cas coupe à 100 Hz pour raccorder avec le sub Y-Sub (39-110 Hz en mode cut).
Toutes les enceintes de la gamme présentent une impédance nominale de 8 ohms et un raccordement via 2 speakon NLT4 (F / M) en standard (mais également NL4 ou EP5).
Chariot touring avec 4 boîtes Y pré-montées.
Les prédictions de couverture aussi bien que les données mécaniques sont prises en charge par le logiciel de simulation Arraycalc, avec le panachage possible de ligne source et de point source, et un transfert dans le logiciel de contrôle R1 pour créer des projets qui seront pris en compte par les différentes plateformes de traitement et d’amplification d&b : D6, D12 et D80, soit via CAN bus soit maintenant via Ethernet et le protocole OCA (Open Control architecture Alliance) pour le D80.
Enfin un ensemble d’accessoires d’accroche et de transport (touring flight et touring cart) et de berceaux pour les subs est bien entendu d’ores et déjà disponible
Pascale Quadri nous a quittés en septembre dernier des suites d’une grave maladie, provoquant le désarroi de ses proches et des acteurs de l’industrie de la lumière dans le monde entier comme en témoignent les nombreux messages publiés sur le blog : http://www.ciaopaky.org
Pour lui rendre hommage, nous publions dans cet article, un historique de sa carrière, intimement liée à la vie de l’entreprise qu’il a fondée en 1976.
Et nous faisons le relai de témoignages de quelques personnages de la lumière en France dont la carrière a été marquée par Clay Paky. Quand un homme de cette envergure disparait, la mémoire remonte des anecdotes.
Histoire de Paky Pasquale Quadri est né à Seriate (Bergame) en 1947. Marié, père de deux filles et grand-père de deux petites-filles, il était Président-Directeur Général de Clay Paky SpA, la société qu’il a fondée et à laquelle il a consacré toute sa vie professionnelle.
Il fut l’un des tout premiers entrepreneurs à comprendre le retentissement que l’évolution des technologies de l’éclairage allait avoir sur tout le domaine du spectacle. C’est un monde qu’il connaissait déjà bien dès sa jeunesse, lorsque son penchant marqué pour la musique l’avait amené à diriger plusieurs groupes, jouant de l’orgue, de la basse et de la batterie.
Pasquale Quadri (à gauche) est avant tout musicien.
Tirant le meilleur parti de son goût pour la conception dans le domaine de l’optique et sa passion pour la mécanique de précision, nourri par l’étude et l’expérimentation dans ses jeunes années, c’est en 1976 que Quadri fonda Clay Paky snc à Seriate.
Le premier stand Clay Paky.
L’entreprise a débuté à l’échelle artisanale et s’est mise aussitôt à fabriquer et à vendre des systèmes d’éclairage professionnels pour le monde du spectacle.
Suite au développement de la demande et à la croissance qui en a résulté, la société a déménagé en 1982 pour s’installer sur un nouveau site à Pedrengo, également dans la province de Bergame. Il devenait alors possible de travailler à l’échelle industrielle et faire face à la croissance du volume des ventes, due au succès commercial de produits innovants d’un point de vue technologique et fiables.
Les années 80 et le début du succès commercial.
L’usine a été agrandie une première fois en 1986, puis l’année suivante, changeant de statut juridique, l’entreprise est devenue une société à responsabilité limitée, Clay Paky srl. La poursuite de l’expansion de l’usine en 1990 la fit passer à 4 500 m2 sur deux étages, puis un complexe supplémentaire pour les travaux de plus grosse mécanique a été construit peu après.
C’est en 1993 que la société a acquis son statut juridique actuel, devenant la société par actions, Clay Paky SpA, au moment même où Quadri donnait le jour au projet d’un nouveau site à Seriate.
Pasquale Quadri en 1995.
Il s’agissait d’un ensemble industriel d’une superficie totale de 10 000 m2, qui est devenu pleinement opérationnel en 2002, et Quadri était toujours à la tête du département R&D.
Après l’une de ses rares rencontres avec la presse (il était extrêmement réservé), un journaliste a écrit: “Sur la grande table de Quadri, dans son élégant bureau de Président, il n’y a pas des piles de documents financiers mais des pièces de nouveaux prototypes qui attendent d’être analysées, critiquées et améliorées.”
L’Astroraggi, l’effet incontournable des clubs dans les années 80
C’est grâce à son flair pour détecter les tendances du marché et sa capacité à créer des produits innovants que Clay Paky a enchaîné les succès, depuis l’Astroraggi, en 1983, créant des dizaines de rayons lumineux au moyen d’une seule ampoule, jusqu’aux projecteurs intelligents de la fin de cette décennie, avec leurs fonctions à commande électronique programmable.
Dans ce domaine, le plus grand succès revient au Golden Scan, un produit fondateur pour tous ceux qui travaillent dans le secteur. La première décennie du 21e siècle a été celle du renouvellement de la technologie et du design.
Paky et le Golden Scan 3, un best seller.
Clay Paky a combiné de nouvelles idées dans la conception, l’industrialisation et l’apparence des appareils avec les normes de qualité qui ont fait la réputation de la société : optiques exceptionnelles, électronique de pointe, logiciels intuitifs et un service à la clientèle sans compromis. C’est durant cette période que Pasquale Quadri a conçu la série Alpha, la gamme la plus complète sur le marché des projecteurs à tête mobile pour un usage professionnel.
Pasquale Quadry et le Sharpy en version argentée
En septembre 2010, le Sharpy est dévoilé, un produit unique et incontournable. Avec seulement 189 Watt, il émet une intensité comparable à celle de projecteurs neuf fois plus puissants, comme l’ont noté les jurys des principaux prix internationaux. Le succès est sans précédent sur les scènes du monde entier. Plus récemment, Quadri a appliqué la technologie LED à la série B-Eye qui fait l’objet de plus de 80 brevets dans le monde et obtient environ 50 prix des institutions internationales les plus prestigieuses.
Actuellement, Clay Paky a 130 employés, dotés pour une grande majorité d’une qualification technique de haut niveau et une moyenne d’âge inférieure à 35 ans. Depuis plusieurs années, l’entreprise représente l’excellence de la production italienne, avec 97% de sa production exportée dans le monde entier.
Sur le plan personnel, Quadri a occupé plusieurs postes au sein d’associations professionnelles. Il a été membre du conseil d’administration des petites industries et du conseil d’administration de l’industrie métallurgique et mécanique de l’Union Industrielle de Bergame, du conseil d’administration d’ArtigianFidi Bergame et il a également été commissaire aux comptes d’APIAS (Association des fabricants italiens des équipements de Spectacle).
Pasquale a soutenu nombre d’initiatives caritatives, éducatives et a été actif auprès du monde associatif. Par exemple, il est l’un des fondateurs de Bergamo Ama, qui organise des événements sportifs pour lever des fonds destinés à soigner les enfants atteints de maladies graves. Il a apporté un soutien constant à l’équipe de football Nazionale Orchestre Italiane, qui est parrainée par Clay Paky et organise des matches dans toute l’Italie, chacun dans un but caritatif particulier. En 2006, Pasquale Quadri a été élevé au grade de « Commendatore » par le président Italien.
Le Plasa 2014 décerne le Gottelier Award à Pasquale Quadri, une marque de respect et d’admiration.
En Mars 2014, Pasquale Quadri a reçu le prestigieux Lifetime Achievement Awardà la cérémonie des MIPA qui a lieu à Francfort durant Prolight+Sound – Musikmesse. Il est le premier représentant de l’industrie de l’éclairage à recevoir ce prix prestigieux.
Les personnalités qui l’ont précédé ont écrit l’histoire de l’industrie de la musique : les frères Meyer, fondateurs de Meyer Sound, Fritz Sennheiser, inventeur du micro sans fil et Jim Marshall, dont les amplificateurs de guitare sont légendaires.
Au début du mois d’août de cette année, Quadri a signé un accord pour transférer la propriété de Clay Paky SpA à OSRAM, l’un des deux plus importants fabricants mondiaux de sources de lumière, avec l’objectif d’assurer l’expansion de l’entreprise, tout en conservant l’équipe de direction actuelle, confirmée par la société allemande.
Pasquale Quadri s’est éteint à son domicile à Torre de Roveri (Bergame), dans la nuit du 6 Septembre 2014.
Hommages et souvenirs
Laurent Chapot, éclairagiste En 2008 je suis allé chez Clay Paky à Bergamo en Italie, avec une délégation de la Société Belge Blue Squares qui m’y avait convié. Nous avons été très bien reçu et « en Français » s’il vous plait. Nous avons bien sur visité toute l’usine et assisté à des démonstrations très bien réalisées dans leur Auditorium, et nous avons beaucoup aimé l’ambiance un peu familiale qui y régnait.
Le but premier de la visite était de nous présenter l’Alpha Profile 1200. Notre avis sur leur produit, que nous avons eu le loisir de tester sous toutes les coutures, a été bien sûr critique mais globalement très favorable. Les gens de Clay Paky nous ont ensuite demandé quel produit nous pensions qu’il était opportun de développer. Nous n’avons eu de cesse de ne jurer que par les LED et prédire un bel avenir aux sociétés qui investiraient massivement dans cette gamme. A l’époque, à mon goût, il n’y avait que l’ A7 Zoom qui tenait vraiment la route. Apparemment ce n’était pas du tout dans leurs projets, ils auraient bien voulu qu’on leur réponde autre chose. Il nous on dit que l’investissement était trop énorme, notamment pour développer de nouvelles LED propriétaires, et qu’ils avaient d’autres projets dans leurs cartons . Nous avons tellement et systématiquement insisté que c’en est devenu un blague entre eux et nous pendant le reste du séjour.
Nous étions tous d’accord que, dans tous les cas, il faudrait que les nouveaux produits soient les plus compacts et légers possible. La suite on la connaît : 2 ans plus tard Martin à sorti le MAC Aura avec le succès que l’on sait mais Clay Paky à répondu avec le Sharpy . On comprend mieux maintenant, on n’avait pas tort mais ils avaient complètement raison… Martin travaillait déjà depuis des années sur ce type de projecteur ( avec le MAC 301 tiré de l’ A7 zoom, en collaboration avec JB Lighting) alors qu’il manquait sur le marché un vrai beam façon laser qui pèse moins de 20 kg . Bien vu.
Xavier Demay J’étais chez Masterlight au début des automatiques et de la sortie Golden Scan Clay Paky. C’était une époque fantastique, parce qu’on était encore plus jeune que maintenant, et que l’évolution technique était très rapide. A l’arrivée des premières lentilles avec traitement anti reflet, on gagnait 25 à 30 % de lumière. Tu imagines ? Une simple évolution et le rendement augmentaient d’1/3 ! Fabuleux non ?. Je me souviens aussi de la première fois que Pio et Paky nous ont montré un gobo tournant. Il ouvre son sac et sort enroulé dans un chiffon, la première roue de gobos tournants. C’était hallucinant tellement on attendait ça depuis longtemps ! Les premières étaient montées dans le Superscan MRG.
J’ai vécu des démos mémorables et quelques suées froides au tout début de ces machines, elles étaient bien moins fiables que maintenant. Chez les clients, accompagné d’un pupitreur, tu commençais ta démo, tranquille en expliquant les fonctions exceptionnelles et inédites de ton fabuleux projecteur automatique… et tu voyais le regard complètement affolé du pupitreur car la machine ne réagissait plus, la carte DMX était plantée. Il fallait jouer serré et attirer l’attention , pendant que le copain resetait la machine, après quoi tu pouvais reprendre la démo comme si rien ne s’était passé:)
Nous avions entamé une discussion avec Paky, Alain Lantelme et moi, pour lui proposer des gobos innovants sur des créations graphiques de Georges HLADIY de MGL. La discussion n’avait pas abouti pour des raisons de coût mais c’était une belle occasion de discussion sympa, il était réellement passionné d’image et d’effets. Paky, je ne l’ai pas beaucoup fréquenté car il était super timide mais c’était un vrai passionné de lumière. Il a porté son entreprise et son équipe jusqu’au bout, ce que je considère toujours comme essentiel et parfois même exceptionnel.
Stéphane Fleury On a rentré des Golden Scan 3 HPE dans le parc d’Impact en 1992, puis des Superscan Zoom et des miniscan HPE. La lumière était magnifique. On s’approchait d’un Caméléon mais avec une logique industrielle qui permettait de sortir des machines beaucoup plus fiables. Il faut préciser qu’à l’époque, c’est plutôt le DMX qui était capricieux sur ces machines.
Après nous avons vécu la grande aventure du Stage Zoom, la première lyre en 1200 HMI. Nous avons été les premiers au monde à les avoir. C’était un vrai challenge de mettre une 1200 HMI dans une boîte aussi petite. C’était une belle époque, un fabricant comme Clay Paky entretenait le dialogue avec les utilisateurs. Il faisait le tour d’un petit panel de prestataires et les problèmes se réglaient assez rapidement. Nous sommes allés plusieurs fois à l’usine pour échanger avec la direction technique et les ingénieurs de développement.
Le succès du Sharpy dans sa simplicité me fait penser à celui du CP 400. Développé à la base pour des installations fixes, il s’est très vite taillé un succès énorme en France sur tous les plateaux de télé. Il avait une lampe, un miroir, une trichro (qui supportait mal le transport) et ouvrait à 180° ! C’était un produit pointu, haut de gamme qui permettait de faire des cyclos magnifiques ! >Le Golden Scan était increvable. J’ai vu des prestataires le faire jouer en festival sous la pluie, non bâché en disant : “c’est bon, il y a une grille dessus, une grille dessous donc l’eau peut sortir !”
On a travaillé avec eux jusqu’en 2002 avant de faire d’autres choix faute de produits adaptés à notre activité mais j’ai toujours considéré Clay Paky comme une des 3-4 plus belles marques d’asservis sur la planète. Ce qui les a toujours différencié c’est leur qualité de lumière. Ils ont toujours eu de très belles optiques.
Peter Johansen “I always regarded Pasquale as one of the original inventors of modern entertainment lighting — a great engineer and a true gentleman, who deserved all the awards he received in life. Goodbye from a humble colleague.” Peter Johansen, CEO, SGM Lighting
Ezacco, le site de vente de matériel d’occasion créé il y a un an, ouvre un espace de vente au Parc de l’Evénement à Longjumeau le 3 novembre. Son, lumière, structure, énergie et vidéo, vous y trouverez le matériel d’occasion d’un seul prestataire, Impact Evénement, qui s’engage en assurant une garantie. Vous y trouverez aussi du matériel neuf de déstockage d’usine.
A gauche Guillaume Géranton directeur commercial d’Impact Location et d’Ezacco, à droite Alexis Dupuy responsable du site et de ce nouvel espace de vente.
Le matériel est exposé sur les 350 m2 d’un bâtiment situé à l’entrée du Parc de l’Evénement, exclusivement dédié à cette activité et ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12h30 et de 14 h à 18 h sans qu’il soit nécessaire de prendre rendez-vous
Guillaume Géranton, le nouveau directeur commercial d’Impact Location et d’Ezacco. Il allie 15 ans de direction commerciale à 4 ans de direction d’une agence de communication événementielle.
Ezacco-espace :
Pour Guillaume Géranton, nouveau directeur commercial d’Impact Location et d’Ezacco : “Cet espace répond à un besoin légitime de voir et d’essayer le matériel. Il répond aussi à l’urgence ou simplement à une opportunité lors d’un passage au Parc.
Le matériel est là, on peut l’allumer, l’essayer et l’emporter sans risque de mauvaise surprise car il bénéficie d’une garantie, variable selon les produits, de quelques jours à 12 mois, le matériel neuf de déstockage d’usine bénéficiant évidemment d’une garantie appliquée par le constructeur concerné.
SLU : D’où provient le déstockage d’usine
Guillaume Géranton : A ce jour, il concerne les produits Ayrton et Oxo d’ancienne génération mais nous sommes ouverts à la demande de tout fabricant qui souhaiterait déstocker du matériel neuf et nous le laisser en dépôt vente.
Du déstockage d’usine, ici du Ayrton Moduled 150 3G et on trouve aussi du EasyColor 1 et 2Et la en carton, du Versapix, juste derrière les systèmes de transmission sans fil Shure
Il y a une véritable demande de matériel d’occasion en raison de la crise, et parce que les gens cherchent Le Prix. Mais il y a aussi beaucoup de mécontents en occasion. Nous apportons de la qualité, soit en neuf avec du matériel performant, d’ancienne génération certes mais remisé de 50 à 60%, soit en occasion avec des produits parfaitement entretenus et toujours en bon état.
En destockage Oxo, du PAR 56 long à 16 € HT, des blocs de puissance Kuban 4 x 5 A à 65 € HT. Tout est dit sur le site www.ezacco.com
C’est la raison pour laquelle nous prenons le risque de le garantir. Impact Prestation fait peu de tournées, donc le matériel ne souffre pas de transports multiples.
Avant la vente, les machines sont préparées, nettoyées et révisées par notre SAV comme si elles partaient en opération. Le but, c’est que nos clients soient contents d’acheter de l’occasion chez nous.
Depuis l’ouverture du site il y a un an, nous n’avons enregistré aucun retour de matériel. Avec le site, nous disposions déjà d’un outil efficace grâce au travail d’Alexis Dupuy responsable du département Ezacco depuis un an.
Cet espace de vente est une étape supplémentaire de développement qui permet en outre à Impact Location et Prestation de renouveler son parc de matériel. Tout ce qui est vendu d’un côté entraine l’achat de matériel neuf pour Impact, avec en conséquence une meilleure performance en location et en prestation.
Des projecteurs du parc d’Impact Prestation et Location en parfait état de fonctionnement…
Il permettra aussi à tout fabricant qui le souhaite de déstocker, et aux prestataires, associations ou festivals, qui sont aujourd’hui attentifs au coût de leurs investissements de s’équiper de matériel professionnel très performant.”
Un écran modulaire à leds, avec flight case, contrôleur interface DMX et câblage. Jusqu’à 51 m2 de surface pour 9900 € HT…… et aussi des vidéoprojecteurs, écrans plasma et LCD…
Du 3 au 14 novembre, pour l’ouverture de l’espace vente, vous pourrez bénéficier d’une remise supplémentaire de 10% sur tout le matériel d’occasion exposé sur place et même plus sur une sélection de produits : une occasion de plus pour acheter malin !
Ezacco – Le Parc de l’Evénement – Bâtiment B – 1 allée d’Effiat – 91160 – Longjumeau Site : www.ezacco.com – Tel : 01 69 10 50 60
Christian Heil face à l’enceinte modulaire Incrémental, la première réponse sensée à l’empilement empirique et destructeur de boites.
30 ans d’existence, de recherche, d’innovations, de succès en France comme à l’international, 30 ans passés à créer ce qui est devenu le système standard en diffusion, la ligne source, au travers de la WST, L-Acoustics souffle 30 bougies. L’ont-ils fait avec un SB28 et un générateur ?
A défaut de partager le gâteau avec Christian Heil et les 250 employés qui désormais composent la plus fameuse et bruyante PME de Marcoussis, on tire notre chapeau à son créateur et à une équipe qui grandit de jour en jour en gardant vivant l’esprit maison et la passion pour le bon son. Gros si possible.
L’un des tous premiers V-DOSC de série signé Heil Acoustics. Le 001 de la série 3. Il coule une retraite méritée dans les locaux de Marcoussis.
Beaucoup d’entre vous ont sans doute connu l’Incrémental, un système polyvalent, modulaire et déjà capable de sculpter le front d’onde pour s’adapter à la salle.
Regardez bien ce V-DOSC. Entre cet exemplaire des débuts montré par Tim mcCall et le dernier sorti des chaînes, les différences sont minimes, l’une des raisons du succès de L-Acoustics.
4 ans plus tard en 1992 il se retire sur la pointe des roulettes pour laisser la place à l’enceinte qui a sans doute donné leur voix au plus grand nombre d’artistes mondiaux, le V-DOSC.
Toujours employé par d’innombrables utilisateurs, il a depuis peu rejoint le musée de Heil Acoustics devenu L-Acoustics et mériterait d’être décoré de l’ordre du mérite. Il en a sonorisé des chanteurs sans voix et des musiciens en play-back !
Bonne continuation docteur et en avant pour d’autres trouvailles dignes de celle qui porte le numéro 3269.
C’est grâce à des inventeurs comme vous que l’on peut clamer haut, fort et sans rotations de phase que le son n’est pas la dernière roue du carrosse !