Apparus au Prolight+Sound 2014, les projecteurs de la gamme Radical, maintenant commercialisés, se produisaient sur le stand Ayrton au Plasa dans une succession de shows conçus par Stéphane Migné et programmés par Arnaud Pierrel.
MagicBlade R, MagicPanel R, Intellipix R, MagicRing R9, chacun jouait solo sa partie comme les musiciens au concert quand ils y sont invités par l’artiste. Et l’on mesure ainsi toute la magie de ces puissants projecteurs à rotation pan/tilt continue.
Shows Ayrton au Plasa 2014 conçus par Stéphane Migné
Silence ! Le Monde fait son show avec Fohhn
La presse papier ne fait plus recette, c’est donc vers le spectacle dans sa plus belle facture que le célèbre quotidien Le Monde a décidé de se tourner en guise de diversification avec, pour la première édition de son festival à l’occasion de son 70e anniversaire les 20 et 21 septembre derniers, la complicité de l’Opéra Bastille.
Un plateau extrêmement éclectique mêlant classique, moderne, jazz, World, ballet, avec principalement des artistes talentueux en devenir et en provenance du Monde entier, mais aussi de nombreux films, une conception et mise en scène de Robert Carsen, et enfin la présence de Silence ! pour donner une unité technique à tout ce ensemble artistique paraît couler de source.
Au plan purement technique, la diffusion était assurée par un système Fohhn Focus Modular se prêtant parfaitement aux contraintes, notamment de discrétion, avec son étroitesse et sa facilité d’accroche, mais aussi de difficulté de diffusion dans cette salle avec deux balcons, conçue pour des représentations purement acoustiques.

Les régies façade et retours exploitaient des consoles Yamaha CL5, raccordées en Dante avec un partage de gain des nombreuses sources microphoniques.

Timing serré des répétitions oblige, nous commençons notre périple par la régie retours gérée par Katia Brayard (ingé son retours) où nous rencontrons Gilles Hugo de Silence !
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SLU : A quoi devez-vous votre présence ici à l’opéra Bastille ?
Gilles Hugo : Nous sommes ici sur la suggestion de l’Opéra en raison de la diversité des artistes, le fait que ces derniers soient amplifiés, ce qui n’est pas une habitude en ces murs, et en raison aussi des très nombreux changements de plateau. En plus on s’apprécie mutuellement. Nous sommes engagés par Le Monde.
SLU : Quand le choix de Fohhn pour la diffusion de cet événement a-t-il été fait ?
Gilles Hugo : Nous avons fait des essais il y a quelques mois ici-même avec Daniel Borreau car le produit présente des atouts décisifs comme la directivité variable qui permet d’aller chercher certaines zones difficiles ou encore sa discrétion, et ayant été séduits par ce qu’on a entendu avec des extraits sonores et des voix, le programme typique d’un essai, nous avons pensé qu’un vrai spectacle serait idéal pour vraiment juger ce système. Un spectacle aussi varié et compliqué que celui qui nous est proposé par Le Monde.

Pour des raisons de planning, nous n’avons pas disposé du temps nécessaire pour effectuer le meilleur calage. On n’a eu accès à la salle qu’à minuit hier car en ce moment se donne le Barbier de Séville. Les artistes dans leur grande majorité ont pu répéter dans la salle Gounod à l’arrière de Bastille et qui est la réplique exacte du plateau, ce qui a permis de caler les retours.
Les gens de la façade ont dû attendre minuit où une équipe de nuit à installé la diffusion jusqu’à 5 heures du matin. A partir de 7 heures nous avons accédé à la salle pour être prêts à 8 heures avec le premier artiste donc, pas de vrai calage ou de balance. Ce n’est pas l’idéal pour découvrir un nouveau système dans de bonnes conditions. Je n’aurai donc pas de jugement définitif même si ça reste un bon test proche des conditions d’exploitations réelles.
SLU : Est-ce que Silence! pourrait le cas échéant vendre une solution pérenne en Fohhn à Opéra Bastille si ces derniers s’avèrent séduits ?
Gilles Hugo : Non, la marque dispose de ses forces de vente (Fohhn Distribution France), en revanche Silence! pourrait intervenir sur des demandes précises de l’Opéra.

SLU : Est-ce que Silence! en tant que prestataire emploie cette marque ?
Gilles Hugo : Oui beaucoup en multidiffusion. Quelques centaines d’enceintes, mais pas en grosse diffusion. Comme on ne fait pas beaucoup de tournées, on n’en ressent pas l’utilité. Nous avons déployé pour la Nouvelle Star le même système la saison dernière et ça s’est bien passé. La discrétion de ces enceintes très étroites est un avantage essentiel avec certains réalisateurs et metteurs en scène. Celui de ce spectacle à Bastille n’a pas vu qu’il y avait une diffusion (rires). Nous avons installé notre console dans la salle à l’emplacement prévu à cet effet car la régie technique de l’Opéra est fermée et trop haut placée pour faire du son.
SLU : Qui tient la console et gère le son pour votre compte ?
Gilles Hugo : Nous avons choisi quelqu’un qui va vite et bien, Stéphane Pelletier. La diff est brute de fonderie et quand tu penses qu’on n’a même pas le temps de faire un line check, il faut être très efficace. Les musiciens arrivent sur des pratos du lointain, on ouvre et on y va. 12 mesures et on nous demande « ça va pour le son ? » Si le technicien a besoin d’une demi-heure pour faire des shoots et égaliser, ça ne va juste pas être possible (rires !!). Appelons-ça un exercice de style très compliqué et stressant avec une pointe de frustration.
Il y a des artistes monstrueux pour lesquels tu aimerais avoir ne serait-ce qu’une vingtaine de minutes pour faire une balance car ils ne jouent qu’un titre. S’ils en faisaient cinq, le premier règlerait les quatre autres, mais ce n’est pas le cas. C’est vrai aussi que les artistes viennent pour la plupart de loin et restent très peu à Paris. Disons que c’est excitant, frustrant et que t’es content après coup quand tout a marché.
SLU : Que fournit Silence! précisément ?
Gilles Hugo : Tout. Le personnel plateau, les régies face et retours, la diffusion, les ingénieurs du son et même le backline et les relations avec les artistes afin que ces derniers disposent de tout ce dont ils ont besoin pour leur prestation.
SLU : Avez-vous rentré de nouveaux jouets chez Silence ?
Gilles Hugo : Non, rien de très important. Nous avons changé les consoles de notre mobile (désormais une console Studer) mais en dehors de ça, nous sommes pleinement satisfaits de notre parc de matériel, et profitons de son abondance pour ne pas investir en ces périodes assez « profil bas » d’un point de vue financier. Je ne suis pas non plus convaincu qu’il soit sorti des produits suffisamment novateurs et utiles à un prestataire comme nous pour justifier un investissement. Un individu partant en tournée, et ayant le temps de comprendre une nouvelle console peut trouver son bonheur.
La vraie nouveauté chez nous est le rachat de Multi Concept à Evreux devenue depuis Silence Evreux ! et qui nous apporte le savoir-faire en éclairage, vidéo, multidiffusion, streaming et intégration qui nous faisait défaut. Nous avons ainsi de nouveaux marchés, de nouveaux collaborateurs et de nouvelles cartes dans notre jeu.
La tournée de la Triplette de Belleville va partir grâce à ça entièrement équipée par Silence ! Ca va nous apporter une assise créative nouvelle dans notre travail, et pour en revenir à l’intégration, nous travaillons sur des systèmes novateurs de diffusion du son dans des lieux comme, par exemple, des magasins. Pour une fameuse course cycliste à étapes, nous avons beaucoup travaillé la HF et avons par exemple développé 120 enceintes fonctionnant sur batterie et reliées en HF, un vrai plus garantissant la meilleure écoute possible. Nous allons développer cette activité qui va passer du sur-mesure à la petite série car nous pensons qu’il existe un marché pour de la sono propre, sans fil, fiable et simple à déployer.
Inutile de vous dire que nous allons bientôt vous reparler de ces produits dans SLU.
En restant à coté de la régie retours, nous apercevons Julien Périlleux de Fréquence et le rack de liaisons HF bien pourvu avec des ensembles Axient de Shure.

SLU : Tu nous dis quelques mots de la configuration HF et surtout des micros Axient ? Ils ont la capacité de se tirer d’un mauvais pas semble-t-il…
Julien Perilleux (Fréquence) : C’est exact. Le récepteur analyse en temps réel ce qui se passe au niveau spectral autour de la fréquence avec divers réglages possibles de sensibilité.
S’il voit arriver quelque chose à 50, 100, 150 ou 200 kHz de sa fréquence porteuse, il signale qu’il va peut-être subir une gêne.

Dans ce cas, je vais demander au manageur de spectre une fréquence libre. Elle va être d’abord analysée puis envoyée au récepteur qui va la faire suivre à l’émetteur du micro qui va acquitter et donc provoquer la réouverture du récepteur. Tout cela prend au maximum 400 ms et peut être aussi fait manuellement.
SLU : D’autres ordres peuvent être passés au micro ?
Julien Perilleux : Bien sûr, et notamment la puissance d’émission. Dans les micros main, il y a deux émetteurs reçus par deux récepteurs différents qui effectuent une sommation du signal, et un choix est fait en temps réel pour ne garder éventuellement que le meilleur signal audio. On appelle ça de la diversité de fréquence sur de la diversité de réception.

Nous avons aussi aujourd’hui huit micros numériques Shure ULXD. Ils font partie du système sans être pilotables à distance. Ils se marient très bien avec les autres liaisons puisque les ingés son à qui j’ai parlé, ne se sont même pas rendus compte de leur présence.
SLU : Quelle est la latence des deux modèles ?
Julien Perilleux : Le Shure ULXD est à 2,9 millisecondes là où l’Axient ne retarde le signal que de 0,57 ms, autant dire quasiment rien même comparé à d’autres modèles similaires d’autres marques qui flirtent avec les 2 ms.
L’audio des Axient est hybride, ce n’est pas du numérique à proprement parler, mais offre 10 à 15 dB de dynamique en plus que les systèmes analogiques conventionnels. Le signal arrive en UHF mais le contrôle s’effectue en 2,4 GHz codé (crypté).
SLU : Combien de micros de cette gamme y’a-t-il en France ?
Julien Perilleux : Très peu. J’en ai 20, Seb de MF Audio a 4 émetteurs main et autant de récepteurs, Lumière et Son en a quelques-uns et Dushow en a rentré pour la tournée de Stromaé. A ma connaissance c’est la première fois qu’en France on en retrouve 24 sur une opération. Le prix explique aussi sa rareté.
SLU : Combien de liaisons sont actives ici à Bastille ?
Julien Perilleux : 95 fréquences fixes qui tournent tout le temps, 6 ears boostés et des micros HF qui jouent dans toutes les salles. Le but n’est donc pas seulement de ne pas être perturbé mais aussi de ne pas nous perturber nous-mêmes.

Nous passons de la régie retours à la salle pour rencontrer Stéphane Pelletier à la face et les ingénieurs de Fohhn qui ont fait le déplacement (et les réglages), Ralph Freuenlberg et Samuel Hartmann, pour leur poser quelques questions sur les choix techniques opérés.
Le système de diffusion très discret se compose de part et d’autre de la scène d’un ensemble de cinq colonnes Focus Modular à directivité contrôlée électroniquement, deux FM-110 (haut médium-aigu), une en bas et une en haut de colonne, et trois FM-400 (bas médium – médium) au centre, relayées dans le grave par un sub PS9 de chaque coté.
Le débouchage du nez de scène est confié à dix LX-10ASX du système en réseau AIREA alimentées par un module AM-40. Il s’agit d’enceintes amplifiées alimentées via le réseau (PoE, Power over Ethernet).
Voir SLU http://www.soundlightup.com/flash-and-news/airea-le-systeme-de-distribution-audio-en-reseau-de-fohhn.html

SLU : Comment est déterminée la couverture dans la salle ?
Ralph Freuenlberg (Fohhn) : Tout d’abord, il faut déterminer la distance de « tir », la largeur et la hauteur. Notre système est par la suite capable de diriger le front d’ondes là où il est utile.
Dans notre cas, nous avons des enceintes Focus Modular composées de modules dédiés aux fréquences aigues et d’autres dédiés aux fréquences plus basses.

Nous avons accroché ici trois modules « basses » entourés en haut et en bas par des modules aigus, ce qui forme une très longue colonne, environ 5 mètres pour le grave, prolongée par 2,70 m pour l’aigu, soit pas loin de 8 mètres en tout.
J’ai mesuré au laser les distances et les angles et j’ai divisé le module aigu du bas de ma colonne en deux sources d’émission (deux faisceaux), une couvrant l’orchestre et l’autre venant s’insérer précisément dans l’étroite zone du premier balcon. Cette précision n’est absolument pas possible avec un line array traditionnel.
Avec le module d’aigu placé en tête de colonne, je ne couvre que le balcon supérieur. Les trois modules de grave sont aussi séparés électroniquement en deux sources sonores (deux faisceaux), allant ici aussi couvrir orchestre et 1er balcon pour l’un des deux et le très grand 2è balcon pour le second.

L’avantage pour nous aujourd’hui a été le fait d’avoir effectué une démo sur site en février de cette année. J’ai juste accroché le même matériel au même endroit, rechargé le preset spécifique créé il y a quelques mois et j’ai retrouvé exactement le même rendu.
Dans cette configuration, le contrôle de la directivité des faisceaux opère jusqu’à 140 Hz grâce au couplage des trois modules FM-400.
Les Focus Modular sont des modules existant en trois modèles. les FM(I)-100 et FM(I)-110 sont en charge du spectre aigu, le FM(I)-400 s’occupe quant à lui, du haut de ses 160 cm, du grave.
Chaque module embarque des packs de puissance et des DSP capables d’alimenter individuellement chacun des transducteurs qui le composent, ce qui permet d’en contrôler électroniquement la directivité.
Dans le I-110 on retrouve par exemple 16 moteurs néodyme d’un pouce et 16 amplis en classe D délivrant 120 W, ce qui offre la pression max impressionnante de 108 dB à 100 mètres dans un spectre allant de 1 à 19 kHz.

Le module de grave ou plus exactement de bas médium embarque 32 haut-parleurs de 4 pouces à longue excursion équipés d’un aimant au néodyme.
Les amplis au nombre de 16 délivrent ici encore 120W par pack et le DSP est capable d’isoler 8 groupes de HP.
Le poids reste faible eu égard à la taille avec 41 kg. La réponse en fréquence tient entre 60 et 1,7 kHz avec un SPL max de 94 dB à 100 mètres d’où le besoin d’aligner plus de modules que pour le haut du spectre.
Le sub en charge de regonfler le bas du spectre et soutenir les 192 petites gamelles de 4 pouces n’est autre que le PS-9 et son 21 pouces poussé par un module ampli de 8,5 kW, dont un exemplaire a été posé à même le plateau à l’aplomb de chaque colonne.
Pour plus de précisions :
http://www.soundlightup.com/flash-and-news/fohhn-ps-9-un-sub-mi-lourd-qui-a-du-punch.html
Indisponible avant le spectacle, nous avons après ce dernier, pu avoir l’avis de Stéphane Pelletier en charge de la régie façade.

SLU : Stéphane, tu peux nous dire deux mots sur la diff. On sait que tu n’as pas vraiment eu le temps de régler.
Stéphane Pelletier : Eh bien pour tout dire ce qui est bluffant, c’est qu’en arrivant je n’ai pas vu le système de diffusion ! Au départ j’ai testé sur un micro. Le système projette bien, on n’est pas gênés par le feed-back.
Je n’étais pas vraiment rassuré mais je n’ai pas eu à faire d’égalisation. J’ai juste placé un délai de 3 ms pour « ramener » le son sur le plateau. Bien sûr j’aurais aimé pouvoir faire des mesures et connaître le processing…
Mais au total j’ai juste été amené à nettoyer vers 8 kHz (environ -6 dB) dans certains cas sur des micros cravate et de 3 dB à 125 Hz. Je n’ai pas eu besoin non plus de tailler le grave, le sub utilisé a beaucoup de profondeur. Je suis très content du résultat, surtout où j’étais placé, la régie dos au mur en haut de l’orchestre.
SLU : Et les consoles CL5 ?
Stéphane Pelletier : Elles sont très simples à utiliser et stables, le preview marche bien. Le spectacle était un peu compliqué et les gains partagés entre les deux consoles (retours et face). Katia a fait une partie des gains et moi une autre et ça s’est très bien passé avec le système de compensation de gain. J’avoue aimer le compresseur Portico qui fonctionne très bien et moins aimer les compresseurs incorporés. L’appli iPad fonctionne très bien aussi. Je trouve que sur les CL, il n’y a pas assez d’E/S AES en local. Par contre sur les QL (qui en disposent) la gestion des VCA est moins bonne. En revanche la carte Dugan (mix auto) fonctionne très bien, c’est un plus.

Nous ne pouvons pas, en croisant Serge Dupont, régisseur son de l’Opéra bastille, manquer de lui demander son avis sur le système de diffusion.

SLU : Que pensez-vous des performances de la diffusion. De toute évidence, il a manqué du temps aux équipes pour effectuer un calage en bonne et due forme.
Serge Dupont : Que du bien. C’est déjà très bien. Il y a des choses à préciser car nous connaissons bien les défauts de la salle. Idéalement, il aurait fallu des petits rappels à certains endroits pour encore améliorer le résultat mais globalement nous sommes satisfaits, la couverture est homogène.
SLU : Un appel d’offres va être lancé pour équiper l’Opéra Bastille d’une diffusion ?
Serge Dupont : Oui, nous devons définir précisément le cahier des charges et ensuite lancer la consultation auprès des marques en espérant qu’elles souhaitent y répondre, dont bien entendu Fohhn. Il ne faudra quand même pas oublier que notre choix ne validera que la réponse optimale qui tiendra dans le budget dont nous disposons.
Pour notre part, nous avons pu écouter pendant le spectacle, du haut du deuxième balcon et nous pouvons dire que le son était très propre et plein, sans altération de certaines parties du spectre.
Gageons que le système Fohhn sera bien placé parmi les concurrents en lice du prochain appel d’offres.
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Ayrton NandoBeam S9, et son optique optimisée
Sur un stand très fréquenté du Plasa dans le giron d’Ambersphere le nouveau distributeur anglais de Ayrton, où la nouvelle gamme Radical faisait son show, le S9 est venu coiffer la famille NandoBeam déjà constituée des S3 et S6.
Dans le S9 il y a 55 leds RGBW Ostar Stage de 15 W (825 W). Pour faire du bâton et du wash, de 8 à 40°, il y a surtout un système optique qui permet au projecteur de rester très compact au regard de sa puissance et de diffuser un faisceau homogène à bord net.
C’est grâce à ce système optique, développé par Ayrton, constitué de deux parties dont une pièce moulée de 280 mm de diamètre constituée de 55 lentilles et une pièce percée d’alvéoles encadrées de petites casquettes anti halo, que ce projecteur garde un flux constant quelle que soit l’ouverture de son zoom 5:1 ; et ça c’est une prouesse ! Il élimine aussi les réflexions parasites.
NandoBeam S9 est né pour la scène et les plateaux de télévision. Il tire sa puissance d’une alimentation largement dimensionnée de 1000 W (avec PFC) offrant plus de 95% de rendement, et d’un système de refroidissement du circuit de leds à caloduc (liquide) de deuxième génération, assisté d’un ventilateur, qui garantit la stabilité du flux en éclairage continu.
Les 55 leds sont agencées en 5 couronnes pilotables indépendamment tout comme la led centrale, avec des macros d’animation en mémoire. NandoBeam S9 se commande en DMX, RDM et Art-Net et intègre en standard une carte de réception DMX et RDM de Lumen Radio.
Et même si Ayrton lui garde des possibilités d’effets graphiques, il signe avant tout un vrai wash/beam traditionnel puissant avec 825 W de source à leds, une machine rapide, optimisée pour garder des dimensions très compacte et dont le design en plus est particulièrement sobre et élégant.
Le NandoBeam S9 sera disponible début 2015 au prix de 7140 € HT.
Le show d’ESL aux journées techniques FULLSUD
Les 29 et 30 septembre à Montpellier, avaient lieu les premières journées techniques FULLSUD, organisées par ESL France.
Un rendez vous convivial imaginé pour présenter les produits phares du prestataire sur la chouette scène du Rockstore, mythique salle de concerts Montpelliéraine.
Un rendez vous réussi malgré la pluie, où les projecteurs stars de chez DTS, Chroma-Q et bien d’autres ont ramené le soleil avec leur couleurs chaudes et faisceaux survoltés.

Un show millimétré préparé par les équipes d’ESL jouait toutes les heures pour mettre en scène :
- Des lyres automatiques
- Mais aussi, des solutions de contrôle et de mapping vidéo,
- Ou encore des textiles et machineries scéniques.
Sur une bande son résolument rock qui réorchestrait Mozart, le casting de produits présentés a dévoilé tout ses atouts pendants un peu plus de 5 minutes toutes les heures de ces deux journées placées sous le signe du professionnalisme.
Cette première édition réussie qui ouvre le bal et promet de revenir l’année prochaine pour un nouveau moment dédié à tous les secteurs d’activités du spectacle.
Plus d’infos et de photos sur le site : http://www.esl-france.com/
Audio-Technica ATND8677
Lors d’InfoComm EMEA à Dubaï, Audio-Technica a présenté sa nouvelle embase pour microphone Dante ATND8677 qui fait suite à l’introduction il y a peu du microphone de surface réseau ATND971.
L’ATND 8677 permet aux installateurs d’ajouter facilement des microphones col de cygne aux réseaux audio Dante, avec les avantages supplémentaires d’un contrôle GPIO over Dante.
l’ATND8677 se connecte directement au réseau audio via un port standard RJ-45 et un câblage structuré, garantissant ainsi une grande flexibilité dans l’installation et les relocalisations rapides.
L’embase fonctionne également avec les logiciels de contrôle Symetrix et Biamp – compatibles avec la nouvelle caractéristique Dante GPIO – afin de permettre une intégration avec des solutions réseau telles que Symetrix Edge, Radius 12×8, Radius AEC ou encore Tesira DSP de Biamp.
L’interface est dotée d’un indicateur lumineux Led vert/rouge, d’un filtre coupe-bas à 80Hz, de pads d’atténuation (30 dB/40 dB/50 dB), d’une alimentation fantôme et d’un interrupteur marche/arrêt, et s’alimente via le réseau (PoE).
Audio-Technica confirme ainsi son engagement vis à vis du marché du réseau audio en général et tout particulièrement du protocole de communication Dante.
L’ATND8677 est proposé au prix public de 490 € HT
«K»land, un festival L-Acoustics
Six gros festivals sur dix de par le monde utilisent des systèmes K (Chiffres tirés du Pollstar 2013). Il en a été de même pour Tomorrowland en Belgique où le groupe de techniciens audio indépendants hollandais NoizBoyz a spécifié des enceintes L-Acoustics K1 et 2 sur l’ensemble des scènes.
Sans contestation possible, Tomorrowland est l’un des festivals de musiques électroniques les plus importants de la scène mondiale, avec pour sa dixième édition une affluence de plus de 400 000 festivaliers et une durée portée à 6 jours en deux WE au cours du mois de juillet.
Organisé dans la ville de Boom (ca ne s’invente pas) non loin d’Anvers, il a réuni cette année des pointures comme David Guetta, Steve Aoki, Armin van Buuren ou Aviici. Le succès est tel que ce festival s’exporte désormais au Brésil et aux Etats Unis.
Eu égard à la taille de l’événement et à la qualité du plateau, une attention toute particulière a été portée au rendu audio du festival et ce sont les techniciens de NoizBoyz et le prestataire Philippo Productions qui pour la quatrième année consécutive, ont été appelés à la rescousse.
La tâche des techniciens est rendue très complexe par le nombre de scènes qui non seulement sont géographiquement très proches mais en plus jouent simultanément. Concentrer le son sur des zones bien définies est donc essentiel pour le bonheur des festivaliers mais aussi pour répondre aux normes acoustiques imposées par les autorités de tutelle alertées par le voisinage. NoizBoyz a fait le choix de déployer des systèmes K sur l’ensemble des scènes afin de répondre à ce cahier des charges plus que complexe de gros son, sans fuites et dans les normes.
Les techniciens de NoizBoys précisent : « Alors que la scène principale et la deuxième en ordre d’importance sont placées aux extrémités du terrain, les autres présentent les plus grands risques de pollution sonore. Nous avons donc fait le choix d’employer le K2 et des subs en montage cardioïde afin de la limiter le plus possible. La directivité horizontale et verticale du K2 est remarquable de précision à tel point qu’il est possible de virtuellement stopper la propagation pile où l’on veut, évitant que le son se balade là où il n’est pas le bienvenu ».
Comme en Belgique la pression sonore en extérieur est fixée par décret, tout a été mis en œuvre pour qu’elle soit contenue dans un gabarit précis. DB Control, un cabinet indépendant de consultants, a été chargé d’effectuer des mesures d’émergence en dehors du périmètre du festival mais aussi de mesurer chaque scène à hauteur de la régie façade. NoizBoyz a fait usage de manière intensive de Soundvision, et après avoir modélisé les espaces sonorisés en 3D, une prédiction a pu être faite en termes de rendu acoustique à la fois en couverture et délais.
« Travailler avec Soundvision s’apparente à « what you see is what you get » puisqu’entre prédiction et mesures sur le terrain c’est blanc bonnet et bonnet blanc » dit NoizBoyz. « La scène principale fait face à une butte assez raide et Tomorrowland est réputé pour ses gigantesques décors. Peu de logiciels sont capables de générer un shoot crédible confrontés à de tels obstacles et, le fait que Soundvision y parvienne nous permet de garantir un tir précis ».
Pour la scène principale les producteurs du festival ont fait le choix de la continuité visuelle, ce qui a de facto interdit la présence de tours de rappel. NoizBoyz a donc tiré à 160 mètres à l’aide de deux lignes principales de 14 K1 renforcées par 4 K1-SB épaulées par des renforts latéraux de 16K1 et 4 K1-SB. Un grand nombre de Kara a comblé les zones d’ombre et les premiers rangs et une armée de 40 SB28 a apporté la pression nécessaire dans le grave. La seconde scène appelée « Opera » a bénéficié de deux lignes de 12 K1 et de 4 stacks de Kara, 30 SB-28 renforçant le bas du spectre.
Comme chacune des huit scènes accueillait de styles de dance music différente, NoizBoyz s’est fait un point d’honneur à garantir la plus grande neutralité possible afin de laisser les DJ s’exprimer dans leur diversité. « Cela a été particulièrement le cas sur la scène « Frames » où la tendance hard a été bien mise en valeur dans le bas du spectre par l’association K1, K1-SB et SB-28 », précise NoizBoyz.
« Pour la Candy Arena qui ne joue que de la techno, nous avons opté pour le K2 dont le grave est très précis et articulé, sans oublier les bénéfices en termes de contrôle de la directivité avec cette boîte, ce qui s’est révélé très utile pour éviter les réflexions avec les côtés des tentes. Du coup nous avons opté pour cette enceinte dans toutes nos scènes couvertes ». Candy arena a bénéficié d’un système composé de 18 K2, 4 Kara et 20 SB-28.
Une scène au nom prédisposé de « The Garden of Madness » a été très complexe à sonoriser car bâtie sur une plateforme flottante et donc très limitée en poids. « Le K2 est non seulement léger, ce qui était appréciable dans ce cas de figure, mais il est facile d’en contrôler la directivité horizontale. La possibilité d’aller jusqu’à des angles de 10° entre chaque boîte a aussi permis de réduire leur nombre tout en garantissant une couverture homogène » ajoute NoizBoyz. Ce système « léger » consistait en 20 K2, 6 Kara et tout de même 20 SB-28.
Philippo Productions est un fournisseur technique de nombreux événements de la taille de Tomorrowland et Jonas Gyssens, un des managers produit conclut : « La qualité sonore des K à laquelle s’ajoute une ergonomie sans faille, rend ce système très simple à l’emploi. Le K2 couplé avec le K1-SB nous offre d’innombrables options. Le rendu clair et précis avec une très grande réserve dynamique, son poids plume et sa simplicité d’accroche en font la boîte polyvalente or plus une enceinte est polyvalente et plus elle a de chances de satisfaire les demandes de nos clients ! »
- Plus d’infos sur le festival Tomorrowland: www.tomorrowland.com
- Pour des détails sur Philippo Productions : www.phlippo.com
- DB Control : www.dbcontrol.nl/dBcontrol_UK.html
- Noizboyz : www.noizboyz.com
Choisir son chemin avec ETC
ETC propose à ses clients deux familles de consoles : l’EOS et la Cobalt. Un des points intéressants de la politique du développeur Américain est de faire profiter à une gamme, les avancées majeures de l’autre.
Cette fois, c’est l’EOS qui va en premier bénéficier d’une très intéressante nouvelle manière de gérer les transitions de couleurs ! Cette fonction sera ensuite intégrée au logiciel des consoles Cobalt.
Quelle que soit la méthode utilisée pour gérer la trichromie, CMY, RGB ou HS, les transitions de couleurs entre deux mémoires passent, très souvent, par des teintes non désirées. Pour obtenir une transition passant par des couleurs choisies, il faut créer des mémoires intermédiaires.
Les développeurs du soft des consoles EOS ont trouvé une manière très simple de réaliser de jolies transitions, sans multiplier les étapes. Il suffit de créer une première mémoire contenant une couleur utilisant les paramètres de trichromie, puis de programmer une seconde couleur pour voir apparaitre à l’écran le tracé du parcours allant d’une couleur à l’autre, et avoir accès à aux paramètres de décalage.

Il ne reste plus qu’à jouer sur les curseurs dans un sens ou dans l’autre pour accélérer, ralentir ou décaler la transition de chacun des paramètres de couleur et ainsi modifier le chemin entre les deux couleurs. Le développement de cette fonction étant en phase Alpha, les fenêtres et le mode opératoire sont susceptibles d’être modifiés.
Les développeurs travaillent aussi le logiciel EOS pour donner la possibilité de modifier rapidement une ambiance lumineuse, quel que soit le nombre de teintes qui la compose. On pourra ainsi prendre l’intégralité ou une partie du kit lumière et réchauffer, refroidir, rendre plus lumineux, assombrir, ajouter du rouge ou retirer du vert à l’ambiance générale, sans avoir à retravailler un par un les différents types de projecteurs, ou les teintes une par une.
Toutes ces nouveautés et surement de nouvelles évolutions seront présentées sur le Stand AVAB aux JTSE !
Neutrik propose les liaisons sans fil numériques HD XIRIUM X
Primé par un Plasa Award 2014, le nouveau système XIRIUM X de Neutrik permet de réaliser des liaisons audio cryptées de haute qualité (même qualité qu’une liaison filaire) en point à point ou point vers multipoint en exploitant la bande sans licence des 5 GHz avec sa technologie DIWA (DIgital Wireless Audio) sans compression audio et à faible latence (3 ms).
Evolution du système XIRIUM dont la base de transmission est rackable, XIRIUM X se compose d’émetteurs (XTX) et de récepteurs (XRX) qui peuvent fonctionner en répéteurs de façon à augmenter la portée ou éviter les zones d’ombre. La portée peut ainsi atteindre 1 km avec la puissance d’émission autorisée de 200 mW.
Sa grande force est qu’il est « plug & play », l’appariement étant automatique, via deux boutons. Le système fonctionne avec une fréquence d’échantillonnage audio de 48 kHz sur 24 bits et permet la transmission de quatre ou huit canaux audio en simultané (sur un ou deux canaux RF en multiplexage temporel) selon qu’on utilise ou non la fonction de répéteur sur un récepteur.
En répéteur, le récepteur utilise le deuxième canal RF pour retransmettre les données reçues en mode deux canaux ou stéréo.
En travail multicanal, un émetteur doit être déclaré comme maître et les autres en esclave.
Le protocole utilisé (breveté) transmet des paquets de données redondants de façon à pouvoir corriger les erreurs de transmission sans perte. Jusqu’à 17 paquets de données peuvent être perdus sans influence sur la qualité de l’audio. Enfin l’occupation spectrale est fixe avec un flux de données constant de façon à éviter les interférences avec d’autres systèmes travaillant dans la bande des 5 GHz.
Coté performances audio, la THD ne dépasse pas 0,01 % sur toute la bande (20 Hz- 20 kHz) et la dynamique est supérieure à 105 dB. Dans des cas plus complexes, le logiciel Companion de Neutrik permet d’effectuer des mesures de puissance radio et d’optimiser la configuration.
Ce système est conçu pour remplacer les liaisons filaires de haute qualité, là où il est difficile et coûteux de les déployer, par exemple dans les églises, les centres de congrès, les galeries, etc., et ne concurrence aucunement les liaisons micro HF numériques.
De nombreux accessoires sont proposés tels que des clamps pour fixer les émetteurs (récepteurs) sur mât ou encore des packs batterie remplaçant l’alimentation secteur murale, et des antennes directives (en gain de 10 ou 14 dBi) avec cordons de liaisons HF ad hoc.
Signalons que le système permet éventuellement (par configuration) de travailler dans les canaux « interdits » de la bande haute des 5 GHz, où cinquante canaux radio sont disponibles.
Algam Entreprises distribue Williams Sound
S’appuyant sur la mise en place d’un bureau d’études à Paris ainsi que du renforcement de ses équipes techniques et commerciales, Algam Entreprises vient d’intégrer la gamme de produits de transmission sans fil Williams Sound à son catalogue pour sa distribution française.
Fondée en 1976 à Mineapolis, la société Williams Sound est un des acteurs majeurs spécialisés dans les systèmes d’aide à l’audition, de visite guidée, d’interprétation et d’intercom.
L’entreprise américaine propose des produits uniques sur le marché, tels que les transmissions sans fil numériques bidirectionnelles (DIGI-WAVE), un amplificateur de boucle d’induction 2 canaux avec DSP et matriçage intégrés (DIGI-LOOP), ainsi que des transmissions sans fil analogiques et infrarouges.
DIGI-WAVE est un système de communication bidirectionnelle simultanée numérique en 2,4 GHz. Discret et léger, il s’avère simple à paramétrer et à utiliser : Il suffit d’appuyer sur un seul bouton pour accéder à la communication en duplex entre l’orateur principal et les autres membres d’un groupe, permettant ainsi une participation interactive.
Il s’agit de la solution idéale pour de nombreuses applications incluant les liaisons intercom sans fil, la traduction simultanée ou encore les visites guidées.
Le support
Dans une démarche d’accompagnement et de support technique, les équipes de Williams Sound et Algam Entreprises garantissent une assistance pour l’élaboration de projets et la configuration de systèmes.
SGM P-2, Q-2- Q-2W, encore plus compacts et moins gourmands
SGM, le spécialiste mondial des projecteurs IP 65 présentait au Plasa, en plus d’un module couteaux pour le G-Spot, 3 nouveaux projecteurs : un wash et deux floods/blinders à leds.
Avec pour mot d’ordre plus petits et plus légers, ces trois nouveautés sont des déclinaisons du wash P-5, et des floods Q-7 et Q-7 W affinés et allégés.
Le P-2, petit frère du wash P-5, est équipé de 18 leds RGBW de 10 W réparties en trois rangées de six. Cette matrice se contrôle en trois parties. Grâce à des jeux de lentilles interchangeables, il offre 3 possibilités d’ouverture de faisceau :15°, 21° et 43°.

Avec une puissance de nominale 200 W et un poids de 6,1 kg, il peut aisément se glisser dans des lieux exigus ou ne pouvant fournir une importante puissance électrique.

Deux nouveaux Q
Basé sur la technologie du Q-7, le Q-2 est un flood/blinder qui travaille en éclairage continu et en couleurs. Il est équipé d’une matrice de 864 leds RGBW SMD contrôlables sur trois segments.
Il est aussi utilisable en wash grand angle de 110° et en stroboscope.
Le Q-2 W quant à lui reçoit 432 leds blanches à 5700K. L’utilisation d’une seule couleur, le blanc, permet de doubler son flux que SGM évalue à 26000 lm.

L’autre avantage du Q-2 W est que sa matrice est divisée en douze segments pour des combinaisons d’effets encore plus dynamiques et créatives !
Tout comme son acolyte en couleur, il offre un angle de cent dix degrés et pèse 6 kg.
Ces trois nouveaux projecteurs sont bien évidemment tous IP65 et se commandent en DMX sous plusieurs modes et RDM.

SGM présentait aussi un module couteau du G-Spot qui se positionne à la place d’une des roues de gobos. Il n’était pas encore finalisé mais montrait déjà un beau potentiel car les couteaux sont nets et rapides.
L’échange de module ne prendra que quelques minutes, et il sera reconnu automatiquement au démarrage de la machine qui sélectionnera la charte DMX appropriée.
Avid S3L-X : évolution de la console live compacte S3L
Grand apôtre de la polyvalence et de l’intégration du live dans le monde studio et vice-versa, Avid ajoute une pierre à son édifice avec la S3L-X, un système complet pour la scène offrant la plus complète des passerelles avec le studio. Une volonté qui a poussé le géant américain à créer la vision « Avid Everywhere ». Tout est dit.
Annoncé à l’IBC d’Amsterdam, le système Avid Venue S3L-X offre aux ingénieurs du son la possibilité d’intégrer très simplement la phase de mix et d’enregistrement des spectacles live et de produire des morceaux et des enregistrements live à des fins commerciales, un workflow rationnel et totalement intégré.
« Les professionnels du son live doivent faire face à des budgets serrés, et ils ont l’opportunité de créer de la valeur avec leurs productions. Ils sont également confrontés à une multitude de choix technologiques », a affirmé Chris Gahagan, vice-président exécutif Products and Technology chez Avid.
«La première fois que nous avons introduit la S3L, nos clients l’ont adoptée dans les plus grands festivals, clubs et tournées en raison de sa qualité sonore, de sa puissance et de ses fonctions libérant leur créativité. Avec Avid VENUE S3L-X, nous leur permettons aujourd’hui d’utiliser un système unifié tant pour le live que pour le mixage studio de leurs productions sonores. »
Le système offre des fonctionnalités de mise en réseau, de contrôle et de traitement étendues, afin de satisfaire aussi bien les exigences des prestations en live qu’en studio. Les clients peuvent maintenant réduire les coûts en partageant les mêmes E/S sur différents systèmes S3L-X, avec une compensation automatique du gain. Grâce à la prise en charge des plug-ins AAX DSP 64 bits et des protocoles Ethernet EUCON et AVB ouverts, Avid VENUE S3L-X assure également la compatibilité avec de nombreux produits Avid et tiers, d’aujourd’hui et de demain.
Avid VENUE S3L-X intègre le nouveau logiciel VENUE 4.5, plateforme logicielle de son live éprouvée et fiable, qui permet aux professionnels du son de :
- Mixer tous les styles, des plus grands festivals aux petits clubs à l’espace restreint.
- Partager les mêmes E/S depuis deux ou plusieurs systèmes Avid S3L-X, avec la compensation automatique et intégrale du gain.
- Mixer des sessions sur son DAW en utilisant Avid S3 comme surface de contrôle et interface audio 4×6 autonome.
- Bénéficier des dernières innovations en terme de traitement sonore avec la prise en charge des plug-ins AAX DSP 64 bits.
- Moduler le système pour l’adapter aux besoins, de 16 à 64 préamplis micro.
- Obtenir une excellente qualité sonore, ainsi qu’une connectivité Ethernet AVB redondante et fiable, sans câblages encombrants.
- Obtenir plus de performances encore grâce au doublement de la mémoire RAM par rapport à Avid S3L.
- Enregistrer directement dans Pro Tools (ou un autre DAW) par l’intermédiaire d’un simple port Ethernet.
- Travailler en toute fiabilité grâce à un moteur de mixage éprouvé.
- Assurer un monitoring sans compromis grâce à la sortie casque à faible bruit et à niveau élevé.
Avid VENUE S3L-X est disponible depuis le début du quatrième trimestre 2014 auprès des revendeurs Avid du monde entier, de même que la mise à niveau du logiciel VENUE 4.5 pour les clients actuels du système S3L.
Nexo M6 et STM28, le potentiel des petits systèmes
Au cours d’une présentation effectuée en Angleterre près de Birmingham, Nexo a fait sortir les griffes à deux produits récents devant un auditoire rapidement conquis.
Là où le Geo M6 s’avère être un produit polyvalent mais destiné en priorité à des salles de petite jauge, le STM28 prend tranquillement place au sein du fer de lance du fabricant français, le système STM.
Les happy fews convoqués à cette présentation champêtre et très chic ont été accueillis par Mathieu Pobeda, ingénieur R&D de Nexo, Gareth Collyer, le responsable commercial anglais de la marque et enfin Stuart Kerrison qui est en charge du Touring chez Nexo et dispose d’un passé de mixeur plus qu’élogieux.
Le M6
C’est le M6 qui a ouvert le bal, non sans une présentation des avantages liés au choix du polyuréthane en lieu et place du bois, renforcé par un véritable squelette métallique qui permet d’étendre les possibilités d’emploi de cette boîte en toute sécurité.

Seule, par trois, épaulée par un sub LS18 ou par six avec le bas du spectre soutenu par 4 LS18, la M6 a prouvé sa polyvalence, sa facilité d’emploi et sa couverture homogène et très large.
Le test a été conclu par Mathieu Pobeda avec la mise en by-pass des subwoofers pour n’avoir plus que 12 têtes de 10 Kg dans une salle pouvant héberger 1500 convives assis où s’est déroulée l’écoute.
Malgré la « légèreté » de cette configuration, elle suffit largement pour du speech, du classique, un piano-voix ou encore un ensemble de jazz, dès lors que la pression requise reste modérée.
En conditions d’exploitation réelles, deux lignes de 6 boîtes s’avèrent en plus quasi invisibles et faciles à dissimuler d’autant qu’elles peuvent être livrées dans toutes les couleurs du nuancier RAL.

Gareth Collyer a conclu en démontrant le bon rapport qualité/prix/encombrement de cette solution bâtie sur 12 têtes M6 puisqu’un seul contrôleur amplifié NXAMP suffit à alimenter l’ensemble, hors subs. Si l’on ajoute les quatre LS18 avec un deuxième NXAMP, on est à la tête d’un système léger et performant dont la puissance et le drive ne prennent en tout que 6U.

Le M28 STM
C’est ensuite Stuart Kerrison qui a pris les commandes de la démo en faisant donner tout leur potentiel aux nouvelles têtes multifonctions STM, les M28.
Rappelons ici qu’avant de raccrocher les crampons, Stuart a fait le son de groupes tels qu’INXS, OMD ou encore Jesus Jones ; il connait donc la musique !
Après un rapide rappel quant aux avantages liées à la modularité érigée en principe dans le STM, Stuart a détaillé les différences existant entre le M28 et le plus gros modèle M46 : 4 dB de SPL max en moins, 22 kilos envolés et une hauteur ramenée à 2/3 soit 3 M28 = 2 M46.
Utilisable en complément sans différence tonale notable puisqu’utilisant les mêmes presets que la M46, la M28 est aussi tout à fait capable d’être employée seule dans des salles de moyenne jauge.
De bonnes conditions météo malgré une brise traversière, ont permis une écoute à l’air libre, mais les premiers dB ont malgré tout résonné en salle via une configuration posée à même le sol et composée d’un sub S118 supportant un module de grave B112 et trois M28. Le lien de parenté avec les petites M6 est manifeste et tout le monde a salué le rendu précis de la voix humaine et l’équilibre de la reproduction musicale.

A l’air libre, les M28 ont donné la pleine mesure de leur potentiel. En lignes de douze têtes avec le point bas à 4 mètres, et complétées par 12 subs en montage deux par deux, elles ont fait l’unanimité par leur rendu neutre et dynamique et la puissance apparente de leur restitution.
Le point d’orgue de la démo a été la reproduction du titre de Rage Against The Machine « Fistful of Steel » dont la brutalité et la patate ont été restitués avec une pression et une finesse de tous les instants malgré les caprices d’Eole. Le couple M28 et S118 offre un compromis très intéressant entre facilité d’exploitation, encombrement et pression acoustique.
Le plastic c’est « magic ».
Stuart Kerrison a terminé par une liste sans fin des avantages liés à l’emploi de matériaux composites. Laissons lui la parole: « Nous sous-traitons depuis quelques années la fabrication de certaines de nos ébénisteries à un spécialiste de l’injection et du moulage situé dans le sud de la France (dans le Périgord). Les avantages se révèlent décisifs. Citons par exemple l’étanchéité, l’imputrescibilité et la faible dilatation thermique de ce matériau. Le poids comparé au bois est à la baisse, là où la solidité et la durabilité s’accroissent sensiblement. »

« Avec les STM M46 et M28, nous avons poussé le bouchon encore plus loin en termes de potentiel ramené à la taille. Des gains ont été obtenus par nos transducteurs et leur utilisation au sein des enceintes, mais l’avancée la plus décisive à été faite en créant une ébénisterie d’une architecture interne impossible à réaliser à l’aide de bois.
En outre, il aurait été impossible d’utiliser du multipli pour le module de grave B112 à cause de la pression extrême qu’exerce le transducteur embarqué. Ce ne sont pas des paroles en l’air, nous avons fait des tests destructifs démontrant l’inadéquation du bois dans la réalisation du design complexe de cette enceinte. »
« Enfin, la liberté apportée par notre expertise dans le moulage de formes complexes nous a permis aussi de concevoir une architecture externe très innovante notamment dans l’accroche, avec le PistonRig et le REDLock, tous deux facilitant et accélérant le déploiement du système sur le terrain. »
Artistique License NanoScope
Présenté au Plasa, le NanoScope est un petit testeur ergonomique et intuitif qui s’allume en différentes couleurs pour afficher les caractéristiques du signal DMX et du RDM.

Sa forme est adaptée à une bonne prise en main même lorsque l’on travaille suspendu à un pont, et son boîtier est perforé pour accueillir un mousqueton afin de le fixer au baudrier.Il est alimenté par deux piles AAA, et reçoit une embase XLR 5 permettant de le connecter à n’importe quel point d’un réseau afin de tester les protocoles DMX et RDM.
Il fonctionne sous deux modes : En “Pixel Mode“, le NanoScope agit comme une source RGB en utilisant les trois premiers canaux de la trame DMX. Cela permet de vérifier que l’on contrôle la bonne ligne DMX.
Le Mode “Analysis” permet grâce aux onze zones de couleurs réparties sur l’une des faces, d’effectuer un test complet du signal et d’afficher le résultat de manière très simple et visuelle.
Une longue séquence lumineuse verte ou rouge indique si le signal est bon ou mauvais, puis une série de couleurs allumées de façon brève fournit les informations et les erreurs.
Ce petit appareil très simple d’utilisation et très maniable, sera utile pour tester rapidement et dans les conditions les moins confortables les lignes DMX.
Il est disponible chez ESL à moins de 100 €.
Shure Pro Tour 2014 : trois nouvelles dates
Poursuivant une initiative inaugurée en janvier 2014, Shure et Algam Entreprises repartent sur les routes de France à la rencontre des professionnels.
Comme il n’est pas toujours facile de témoigner des avancées technologiques des gammes Shure au travers de schémas ou d’articles, ces temps de rencontre permettent d’appréhender de manière plus concrète les nouveaux produits.
Articulées autour d’ateliers et de démonstrations, ces 3 nouvelles dates seront principalement consacrées aux nouveaux systèmes sans fil numériques QLX-D ainsi qu’aux gammes ULX-D et Microflex Wireless.
Et selon l’adage « après l’effort, le réconfort », chaque session (débutant à 14 h) se conclut par un cocktail après 19 h.
- Lille – mardi 4 novembre
- Strasbourg – jeudi 6 novembre
- Toulouse – jeudi 11 décembre
Pour s’inscrire : www.shure.fr/shureprotour
Chamsys MQ1000 Stadium, lumière, vidéo et visualiseur dans une seule console !
Sous un design très épuré, se cache la console la plus complète jamais conçue. On trouve sur la même plateforme, une console lumière, un média serveur et un visualiseur !
Sonoss organise une journée découverte, le 7 novembre prochain chez Lumière et Son à Bussy Saint Georges à laquelle Chris Kennedy (directeur du développement des logiciels chez Chamsys) sera présent pour présenter la MQ1000 Stadium et recueillir vos impressions afin d’améliorer et finaliser le soft.
Une préversion du hardware de la MQ1000 avait été présentée en mars au Prolight + Sound. C’est au Plasa que la version définitive a été dévoilée ainsi que la version bêta du logiciel refondu. La console MQ 1000 Stadium Chamsys regroupe, dans un même hardware, les trois logiciels développés par Chris Kennedy : le logiciel de la console Magic Q, le média serveur MagicHD et le visualiser MagicVis. Même en version bêta, le fonctionnement est déjà très fluide.

En ce qui concerne les nouveauté hardware, une nouvelle ligne de boutons de commande donne à l’utilisateur un maximum d’accès directs. Le développement de la console étant très ajusté aux demandes et retours des utilisateurs, le choix des fonctions assignées à ces boutons n’est pas encore complètement défini.
La partie software a été entièrement revue pour créer un maximum d’interactions entre les trois logiciels et donner aux utilisateurs une interface plus moderne. Parmi les nouveautés développées dans cette nouvelle mouture du logiciel, un petit truc très visuel et particulièrement astucieux a été ajouté. Chaque fois que l’on crée une mémoire, un snapshot (capture d’écran) du visualiser apparaît sur l’écran du Cue Stack, juste au dessus du fader.
Au niveau restitution, on dispose de 30 faders motorisés surmontés de 30 encodeurs rotatifs qui peuvent, entre autres, accueillir 30 autres Cues Stacks. En tirant le fader vers le bas, le visualiser passe en mode preview et l’on visualise ce que serait l’état lumineux si la cue était activée.
Coté chiffres, je n’en citerai que deux : les 500 univers DMX annoncés à Prolight sont partagés entre le matriçage (300) et le contrôle des projecteurs (200). Le montant de la facture, n’est pas encore complétement arrêté, mais il sera assurément dans l’esprit Chamsys.
La version PC du logiciel de la MQ1000 Stadium sera disponible dans les prochains jours en bêta test sur le site de Chamsys et la console devrait voir le jour début 2015.
Ce n’est qu’un bref résumé des possibilités, il y a beaucoup d’autres nouveautés et astuces à découvrir en compagnie de Chris Kennedy « himself », pendant cette présentation organisée par Sonoss, le distributeur de Chamsys en France.
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