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ADB Europe série 256, découpe 2,5 kW sans ventilation forcée

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ADB
ADB Europe, une découpe 2,5 kW parfaitement silencieuse
ADB Europe, une découpe 2,5 kW parfaitement silencieuse, ici en version longue : 9°-22°.

Puissance, qualité de lumière et parfait silence, c’est ce qui a mené le développement des trois découpes de la gamme Europe ADB équipées d’une lampe halogène 2,5 kW (ou 2 kW) ; un bonheur pour les auditoriums et concerts philharmoniques allergiques au moindre bruit de ventilation et fan de la température de couleur de l’halogène et de son IRC de 100.

La boîte à lumière, dans un double corp d'Aluminium
La boîte à lumière, dans un double corp d’Aluminium. avec un réflecteur en deux parties.

Pour dissiper la chaleur rayonnée par la source halogène 2,5 kW (CP22), la boîte à lumière utilise un réflecteur dichroïque en deux parties et une circulation d’air impliquant un double corps d’aluminium  et des chicanes qui permettent de maintenir la lampe à une température acceptable sans fuite de lumière.

L’autre évolution, c’est la douceur exceptionnelle des tirettes de réglage, (zoom, focus, terminées de poignées isolantes), guidées par des glisseurs.

La découpe Europe est constituée de deux parties :

  • La boîte de lumière, qui accueille les couteaux (4 couteaux sur deux plans)  et le porte gobo (taille A), est rotative sur 360°.
  • Le nez qui existe en trois tailles : longue pour un zoom 9-22°, normale en 14°-38° et courte pour 32°-51°.

Toutes les lentilles bénéficient d’un traitement haute température et anti réflexion. Un faisceau à bord doux peut être obtenu en insérant dans le zoom une lentille verre diffusante optionnelle.
Enfin la cassette frontale rotative sur 90° accueille deux éléments: un filtre de couleur et tout accessoire DIN 15560.

L'étale est réglable en usine
L’étale est réglable en usine avec selon les habitudes du client, un point chaud ou pas.
Deux des trois versions, la Longue et la courte 32°-51°.
Deux des trois versions, la Longue et la courte 32°-51°. La cassette frontale s’orientable sur 90° et le corps est recouvert d’une peinture Epoxy haute température.


Côté gradateurs, les armoires Eurorack 60 évoluent en technologie DimSwitch sous la référence Eurorack 60 DS, autrement dit, chaque circuit peut être soit gradué, soit direct (vrais relais statique) pour commander une HMI, un écran ou une électronique à led.

L’armoire Eurodim Twin Tech est maintenant RDM over ArtNet. Les pupitres ADB de la gamme HATHOR, et tous les pupitres d’autres marques intégrant ce protocole, pourront recevoir en instantané les informations de diagnostique de l’armoire de gradateurs et modifier ses paramètres.

Eurorack 60 évolue en technologie DimSwitch.
Eurorack 60 évolue en technologie DimSwitch. C’est elle qui gérait tout l’éclairage du stand ADB à Prolight+Sound.
L'armoire Eurodim TT (qui équipe notamment l'Opéra Bastille depuis 3 ans)
L’armoire Eurodim TT (qui équipe notamment l’Opéra Bastille depuis 3 ans) passe en RDM et conserve son propre logiciel de gestion.


ADB propose aussi un logiciel de télécommande des DimSwitch :

Une télécommande pratique et customisable
Une télécommande pratique et customisable pour commander les gradateurs via le logiciel Athor des pupitres ADB.

A l’aide d’une application, on dessine ses boutons, on les rend actifs et via le Logiciel HATHOR du pupitre, on commande à distance certains circuits de gradation.

Pratique pour commander à distance un éclairage de répétition ou dans un studio télé pour commander uniquement les machines qui correspondent à l’émission. 

 

 

Kara danse avec les stars

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Danse avec les Stars

120 Kara à Bercy, voilà le design peu commun qui nous a attirés sans cette salle. Une fois encore,  Stéphane Plisson en est l’initiateur avec la complicité de David Nulli de Waveform Audio pour la conception et le support système. Alex Ly et Maxime « MiniMax » Ménélec ont eu la lourde tâche d’assurer la tournée qui a suivi avec l’adaptation de ce kit pléthorique au quotidien, ce qui ne fut pas toujours simple !

A droite Stéphane Plisson et a gauche David Nulli
Un moment de détente au cours d’une journée de, de… non, ne parlons pas de chiffres, il faudrait attaquer les dizaines !

On a connu les tas de bois au sol, les tas de bois accrochés, les lignes sans fin avec et sans délais, place désormais aux petites lignes distribuées, une multi diffusion tirant parti de la proximité et du guidage pour le haut, et d’un unique point central pour le bas.
La solution parfaite ?

Un coup d’œil vers le haut et une balade dans les gradins, vides de tout public, permet de comprendre ce design original. La diffusion est constituée de trois rangs de Kara, en montage gauche/droite épaulé par des externes. Le total est donc de trois fois 4 lignes.

Un plan large du POPB
Un plan large du POPB. On distingue à gauche l’antenne de subs, puis la ligne Délai 1 et tout à droite la Délai 2. Malgré la hauteur où cette image a été faite, les lignes ne gênent jamais la vue de la piste de danse.

La première et principale à temps 0 est classiquement pile au-delà de l’orchestre, juste avant la piste de danse, la seconde au premier tiers du parterre porte le nom de Delay 1 et la dernière, la Delay 2 est accrochée en fond de parterre pile avant les gradins. La première ligne est la plus puissante et comporte 4 fois 12 Kara. Les deux suivantes se contentent de 4 lignes de 9 boîtes chacune, ce qui fait donc un total de 120 Kara pour couvrir l’ensemble de la salle.

Inondation de fumée la piste de danse
Comment faire en sorte d’inonder efficacement de fumée une piste de danse? Pas facile, sauf quand on est professionnel de la chose en volutes et qu’on n’hésite pas à s’adresser à la fumée elle-même : « allez ma puce, avance » Un authentique grand moment de poésie !
Une cage de Sharpy posés au sol
Une cage de Sharpy posés au sol. Derrière la méga boule à facettes et portant le sigle de l’émission se trouve l’orchestre, classiquement placé entre les deux volées de marches.


120 Kara en multiffusion et un SPL tenu à 95 dB(A)

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Une des 8 lignes des Délais
Une des 8 lignes des Délais 1 & 2 et composée de 9 Kara.

SLU : Stéphane, raconte-nous la genèse de ton système distribué.

Stéphane Plisson : ”Ça fait deux ou trois tournées que je pense à ça, notamment lors de la dernière de Marc Lavoine. On est parti avec un système traditionnel, et au fond de moi je savais qu’une multidif avec des petites boites aurait mieux convenu, dès lors que les spectateurs sont assis. Je trouve de plus en plus décalé de mettre des grosses enceintes devant un parterre assis. 

Par ailleurs, pour Mylène Farmer, j’ai demandé à David (Nulli NDR) d’ajouter des boîtes afin d’offrir le même son aux spectateurs mal placés, loin ou en hauteur, d’une précision optimale.

Cette réflexion a trouvé son aboutissement lorsqu’on m’a proposé Danse avec les stars.

SLU : Il y a donc une réflexion en termes de volume, placement et couverture…

Le système principal
Le système principal reconnaissable au nombre de boîtes par ligne, 12 au lieu de 9 pour les délais, et par la proximité de l’antenne de subs dont on apprécie la hauteur d’accroche

Stéphane Plisson : C’est tout à fait ça. Je veux qu’un public, installé comme à la maison devant sa télé, ne soit pas perturbé par une grosse puissance de type concert qu’il n’a absolument pas l’habitude d’entendre. J’ai ressenti ce même décalage l’année dernière lors de The Voice.

La plupart des spectateurs de ce type de show tiré d’une émission TV ne va pas voir des concerts. On a donc pris la décision de réduire la toile (combien de ris Stef ? NDR) et de mettre des boîtes partout.

Désormais pour ce type de shows, j’essaierai de m’en tenir à ce design avec 95 dB(A) pour tout le monde. En plus, je ne peux pas monter au-delà, sinon je perds le côté doux, clair et homogène des Kara, et je suis obligé de tailler pour grappiller des vilains dB !

SLU : OK pour des shows TV, mais pourrais-tu extrapoler une configuration capable de garder les avantages en termes de proximité avec la patate d’une ligne en 12 ou 15 pouces ?

Stéphane Plisson : D’abord on peut encore optimiser ce que tu entends ce soir, et ensuite je ne suis pas là pour faire bouger les gens mais pour faire en sorte que tout le monde entende. Pour un concert en bonne et due forme, j’opterais pour une sono traditionnelle devant avec moins de subs que d’habitude et ensuite des lignes de 4 à 6 boîtes max pour venir lécher les gradins et apporter plus de précision. Pas des délais à l’ancienne mais bien des petites lignes pour ramener de la clarté.

Souvenirs…

SLU : À propos d’anciens, quand tu as commencé dans le métier, on empilait encore ou les lignes étaient déjà là ?

Stéphane Plisson : Un peu des deux. Les premiers V-DOSC on les a eus avec Madje sur les Rita Mitsouko, et je peux te dire que c’étaient vraiment les toutes premières boîtes sorties. On n’en avait pas assez, du coup on avait accroché un cluster central de 6 à l’Olympia, avant d’en récupérer 6 autres pour faire un gauche droite pour la tournée avec trois pauvres subs. Je me souviens qu’avant la tournée, avec Madje, on n’avait que les anciens DOSC avec deux basses et les amplis EAA.

MiniMax Ménélec et Stéphane Plisson
MiniMax Ménélec et Stéphane Plisson durant les répétitions et dos aux gradins arrière, un placement que Stéphane affectionne au sein d’une salle qu’il connaît parfaitement.

SLU : Ahhh les Square 1000, bons pour le dos…

Stéphane Plisson : Ahh la, la, la, la, la. Ne m’en parle pas, ça nous arrivait de les laisser dehors ! Je les ai trimbalés sur la Mano pendant 3 ans avec les vieux DOSC et… Ahhh la punition, le double rack avec la grosse Soca devant pour les HP et l’autre pour la distribution audio.

Je m’en souviens comme si c’était hier. T’arrivais avec la Soca sur les vieux DOSC, et tu repartais avec des splits vers les deux bass à côté. C’était notre kit auquel on ajoutait trois subs par côté, les anciens des châteaux. En bas on avait trois Incrementaux (le pluriel d’Incremental NDR).

SLU : Tu n’as pas participé à l’aventure des diffusions distribuées en Meyer comme par exemple au Palais des Sports ?

Stéphane Plisson : Non je n’ai pas fait d’UP, je n’avais pas de Meyer, et du coup j’ai démarré avec les châteaux.

SLU : En somme c’est la première fois que tu joues cette carte de la multidiffusion.

Stéphane Plisson : Si on ne tient pas compte de Mylène 2006 où j’avais 120 boites autour de la scène centrale mais dont je ne me servais que ponctuellement, oui, c’est la première fois que je construis à Bercy une multidiffusion complète, et surtout à l’aide de têtes aussi petites. Avant j’aurais eu peur (rires) ! Il faut lutter contre le copier/coller de ce qu’on a fait la fois d’avant, sinon on n’avance pas.

Mise en œuvre du système

Une vue d’une partie du système.
Une vue d’une partie du système. Au premier plan on voit les 4 lignes composant le Délai 1, en arrière-plan on voit les 4 du Délai 2.

SLU : Cette configuration n’est-elle pas trop complexe à mettre en œuvre ?

Stéphane Plisson : Si j’avais mis tout devant, j’aurais presque autant de moteurs entre les « cable pick” pour le câblage, ceux pour le K1 ou le V-DOSC, les subs, et en plus on n’aurait utilisé que des moteurs 2 tonnes, là où on se contente de 250kg. Allez, il y en a peut-être quelques-uns en plus, comme en termes de points d’accroche mais, par rapport au kit de Mylène, ce n’est pas tellement plus lourd comme montage.

SLU : As-tu écouté le K2 ?

Stéphane Plisson : Non, pas encore, j’attends, mais pour les prochains Zéniths je prendrai peut-être du K2 qui comblera sans doute le petit manque que tu ressens avec le Kara. Je me vois bien partir avec du K2 devant et du Kara pour aller lécher le fond et les zones moins bien loties. Il faut faire attention aussi à respecter ton public. Avoir des jeunes dans la salle c’est une responsabilité, et je pense que faire du bon son distribué pour des artistes ayant ce genre de public serait une très bonne option.

Danse avec les starsSLU : Ca n’a pas été difficile de vendre ton projet à la Prod ?

Stéphane Plisson : On se connaît maintenant assez bien avec Coco (Claude Cyndecki, le gérant de Cheyenne NDR) qui produit entre autres Les Années 80, Star 80, RFM 80, The Voice et maintenant Danse Avec Les Stars. Je l’ai rencontré lors des RFM, et depuis je collabore beaucoup avec cette société qui me fait confiance.

Le prestataire est Melpomen car comme Coco, ce sont des nantais, et en plus ils bossent bien et disposent via le groupe SSE de toutes les marques du marché : d&b, L-Acoustics, Adamson, Nexo et j’en passe. Ils ont ce que tu veux, sans oublier que j’aime beaucoup Thierry Tranchant ; nous avons travaillé ensemble à nos débuts. C’est un mec bien et un bon patron”.

Les détails du calage

David Nulli
David Nulli

Après cette introduction plus que complète, nous avons posé quelques questions à David Nulli qui a « accouché et accroché” les idées de Stéphane.

SLU : Comment as-tu raccordé ton antenne de subs à l’ensemble des têtes ? Tu coupes à quelle fréquence ?

David Nulli (Waveform Audio) : “On est parti du principe que, placés en hauteur, les subs allaient nous ramener aussi du grave. D’habitude on les coupe à 60 Hz car je n’aime pas avoir un bas qui bave, et c’est toujours mieux de cantonner les subs au spectre qui est le leur.

On a donc tenté le preset à 100 Hz mais sans succès, le bas est plus proche d’un son concert mais on est envahi d’un bas-médium gênant, et on perd plein d’autres choses, sans parler du montage cardioïde qui est beaucoup moins efficace haut en fréquence. On est donc revenu à 60.

SLU : Tu demandes donc aux Kara de gérer l’octave 60-120 ?

David Nulli : C’est ça. On a un petit trou entre 55 et 120 Hz mais minuscule : 2 dB…

Une vue de l’impressionnante antenne de subs SB28
Une vue de l’impressionnante antenne de subs SB28 en montage cardioïde. 24 caissons en tout accrochés assez haut pour ne pas gêner la vue en exploitant la hauteur du POPB. Il sont placés à hauteur de la première ligne de Kara tenant lieu de façade.

SLU : Qu’on perçoit bien !

David Nulli : quand on joue à 92-94 dB(A) ça reste homogène. Dès que le système commence à pousser, on sent que le grave suit un peu moins, ce qui est normal, mais ce niveau correspond à la nature du show, et ce que nous avons recherché en priorité c’est la précision dans le haut.

Comme toujours, il faut faire des concessions. On s’est posé la question d’ajouter des caissons au-dessus mais cela fait des lignes trop grandes et imposantes pour la Prod, et pour un peu de grave en plus on aurait ajouté des problèmes interférentiels vu le grand nombre de lignes mis en œuvre.

N’oublions pas que le concept est de rester très discret avec la diffusion.

SLU : Est-ce que ça marche le même style de montage de têtes distribuées en posant les subs au sol ?

David Nulli : Non, c’est moins bien. Cela n’a que peu à voir avec la marque des enceintes. J’ai déjà eu le même problème avec des Y10 et des T21 car il existe un creux entre les deux, et surtout cela est perceptible quand les T21 sont au sol puisqu’on a vraiment deux sources différentes et deux sons distincts différents.

Stéphane Plisson : Mon cahier des charges ne prévoyait pas d’impact, c’est aussi pour ça qu’on est parti comme ça.

SLU : Je trouve que vous avez fait un super son télé.

David Nulli : C’est exactement ce qu’on voulait faire.

Stéphane Plisson : En laissant les subs monter trop haut, on active trop la salle. On aurait pu les décaler par rapport au reste de la diffusion mais après on est coincé par d’autres problématiques visuelles et de calage.

SLU : Pourquoi 12 boîtes sur les lignes avant de Kara ?

David Nulli : Pour avoir plus de grave ; l’aigu est vraiment atténué sur une partie des boîtes. J’ai souhaité avoir un système principal cohérent.

Deux lignes parmi les 4 de la façade
Deux lignes parmi les 4 de la façade, celles de jardin, composées chacune de 12 boîtes pour avoir plus de grave. La ligne de gauche couvre les gradins les plus excentrés mais faisant face à la piste de danse.

SLU : Le fait d’avoir trois rangs de 4 lignes a facilité le calage ?

David Nulli : Oui bien sûr, et cela a aussi apporté beaucoup d’homogénéité dans la diffusion puisqu’on arrive à régler zone par zone. C’est une autre façon de voir les choses, c’est vraiment intéressant comme concept.

Tout n’est pas simple pour autant. Il faut gérer la hauteur des lignes et leur point bas pour ne pas cacher la vue car on est dans une grande jauge, tout en matérialisant bien le son sur la scène. Je me suis fait peur avant le calage en me disant qu’on allait avoir un son venant d’en haut mais en fait non, ça passe très bien.

SLU : Cela n’aurait-il pas été intéressant de pouvoir modifier la fréquence du filtrage et la pente de recoupement entre les têtes et l’antenne de subs ? On est là face à un design atypique qui nécessite plus de flexibilité il me semble.

David Nulli : Effectivement, il aurait été plus judicieux de pouvoir tester plusieurs fréquences de coupure avec des presets usine à 70, 80 90 et 100Hz car le preset 100 standard ne correspond pas trop à nos besoins de par sa pente trop douce qui laisse trop d’énergie à 120Hz et au-delà. J’ai manqué de temps pour le faire et le tester. Entre le montage et le début des répétitions nous avons eu une fenêtre très étroite, mais ce n’était pas l’envie qui manquait. Sur ce genre d’opérations il faut être avant tout pragmatique et efficace.

SLU : Comment véhicules-tu le signal à tes 11 LA-RAK ?

David Nulli : En Dante avec une sécu analogique. Ça marche très bien, ça ne prend que deux lignes, et c’est très simple à configurer. Tous les processeurs sont synchronisés ensembles, et ça aussi c’est essentiel. En Dante, ils prennent tous l’horloge sur une machine maître, et c’est encore plus flagrant avec des PLM Lab.Gruppen.”

Les retours de la piste de danse,
une zone délicate

Les rappels de jardin au sol
Les rappels de jardin au sol, un SB28 avec une 115Xt. Mais si, ça peut faire des basses une 115 !

Les répétitions reprennent, menées de main de maître par la tête et les jambes (et c’est le cas de le dire) de cette émission et show, Chris Marques. Cela nous donne l’occasion de constater que l’espace ne simplifie pas tout, loin de là.

Il faut trouver l’équilibre entre l’orchestre placé dos aux gradins, la piste de danse avancée de plus de 30 mètres par rapport aux musiciens et baignant pour partie dans le son salle, pour partie dans celui produit par un gauche droite composé d’un SB28 et un 115 XT en renfort pour les spectateurs les plus proches, et enfin pour partie dans les 12 wedges Nexo qui la ceinturent.

Pas évident à gérer en termes de phase, de contenu pour chacun, et enfin de niveau. Cette zone dépend à la fois de Laurent Midas en charge des retours et de Stéphane Plisson à la face.

SLU : Comment allez-vous régler ce problème de son conforme pour les danseurs sur leur piste ?

Stéphane Plisson : Ca va aller, ce n’est pas à proprement un souci de phase même si c’est vrai que la piste entend un peu les musiciens qui arrivent forcément décalés mais plutôt une question de nature de signal. On va basculer dans les wedges le mix façade et ça va rouler. Tout le monde sera rassuré par les suivis par titre ce qui soulagera aussi les gens des retours qui sont déjà bien chargés.

Ce n’est pas simple car nous avons les mêmes contraintes qu’en télé où il faut faire du son mais sans que cela ne soit visible. Le grill au-dessus par exemple est chargé de lights, de bulles, de ventilos, sans parler de la méga boule à facettes, et le tout bouge sans arrêt. Impossible d’y placer la moindre enceinte. Heureusement que musiciens et chanteurs ont des ears, c’est déjà ça de réglé et puis c’est Lolo (Laurent Midas NDR) qui s’occupe des retours, ça ira !

Et alors ?

Le son est « populaire » et signé Plisson avec notamment un superbe aigu, un très beau médium et un grave rond et plein. L’impact dans le haut est intéressant, un peu moins dans le grave où l’on perçoit un manque d’attaque et de frappe entre les subs et les têtes. L’ensemble est très cohérent et dans l’air du temps, presque le son que nombre de téléspectateurs aimeraient arriver à avoir dans leur salon. Comme souvent, le rendu à la régie est très chargé en bas du spectre de par son placement face à l’antenne de subs et surtout au sommet de la structure qui la place pile entre les gradins centraux et ceux arrière. La distribution du grave est très réussie dans la salle et ce, où qu’on aille.

L’antenne centrale, qui a déjà fait ses preuves, se révèle ici dans toute sa plénitude, aidée par le calage à 60 et surtout par le peu de grave que produisent les lignes de 9 et 12 Kara. Le raccord en est d’autant facilité. Le clou du spectacle réside dans la compréhension parfaite du moindre phonème, de la moindre inflexion de voix, et ce dans un Bercy totalement vide lors de notre visite. La distance réduite entre oreille et source sonore, la qualité des Kara, le calage, la distribution en Dante, tout contribue à obtenir une intelligibilité exceptionnelle, rien à voir avec une diffusion « tout devant » aussi puissante soit-elle.

La pression s’avère parfaite et les passages à 95 dB(A) paraissent presque forts tant on est mappé par le son, même à 92. Les subs ajoutent le complément d’âme en termes de sensations sans pour autant faire peur ou trop dégouliner. Un spectacle aussi bavard que DALS, de par les juges, les présentateurs, les chanteurs, ne peut se passer de ce type de diffusion, mais c’est à l’écoute qu’on s’en rend compte.

La salle disparaît et laisse au son toute sa précision, apportant un confort et un rendu beaucoup plus cosy et agréable. Les avantages l’emportent très largement sur les quelques inconvénients qui n’en seront plus, dès lors que le système principal adoptera des HP remuant un peu plus d’air tout en gardant le haut des Kara. Le K2 ?

A l’instant où vous lisez ces lignes, Bercy vient d’entamer son grand chambardement qui la conduira jusqu’à sa réouverture en octobre 2015 avec une courte pause dans les travaux durant les fêtes de 2014.

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Lewitt LCT550 : le micro large diaphragme le plus silencieux !

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Lewitt LCT550

Lors de Prolight +Sound, le fabricant autrichien Lewitt a présenté deux nouveaux microphones dont le LCT550, un large diaphragme (1 pouce) statique à gradient de pression de studio qui se revendique comme le plus silencieux du monde avec 0 dB(A) de bruit propre (pour l’électronique), en réalité 3 dB(A) dû au mouvement brownien des molécules d’air.

Lewitt LCT550 PLS14Le LCT 550 peut donc capturer des signaux extrêmement faibles avec sa plage dynamique de 140 dB(A). Avec ses trois niveaux de pré-atténuation (0, – 6 et -12 dB), il peut admettre un niveau max de 155 dB(A) et enregistrer un historique des sur-niveaux de saturation.

Un mode d’auto-atténuation peut d’ailleurs activer automatiquement la position d’atténuation appropriée si le signal est trop fort. Le micro offre deux filtres coupe-bas commutables à 80 Hz et 12 dB/octave et à 160 Hz, 6 dB/octave.

Les tolérances de fabrication sont si serrées que deux micros de la même série sont obligatoirement appariés pour fonctionner en couple, sans intervention spécifique.

Caractéristiques LCT550 :

  • Type : Electrostatique à gradient de pression cardioïde diaphragme 1 pouce
  • Réponse : 20 Hz- 20 kHz
  • Sensibilité : 36 mV/Pa (- 29 dBV/ 94 dB SPL)
  • Rapport signal/bruit : 91 dB(A)
  • Dynamique : 140 dB(A)
  • SPL max : 143 dB sans atténuation, 155 dB (12 dB de pré-atténuation)
  • Impédance de sortie :< 150 Ω (charge recommandée > 1kΩ)
  • Alimentation fantôme : 48 V +/- 4V, 5,5 mA
  • Dimensions : 158 x 52 x 36 mm
  • Masse nette : 429 g
  • Accessoires : mallette de rangement, monture LCT40 SHx, bonnette LCT 40 Wx

Lewitt DGT650 à PLS14Le DGT 650 est un micro USB double capsule cardioïde de 0,67’’ (17 mm) à électret qui peut fonctionner en couple XY. Ce micro offre (avec l’électronique embarquée) une dynamique de 110 dB (A) avec une conversion sur 24 bits à 44,1, 48 ou 96 kHz.

Là encore deux niveaux d’atténuation, 10 et 20 dB, sont proposés de même que deux positions de filtrage coupe-bas à 80 et 160 Hz (les deux à 12 dB/oct.).

Les modes d’enregistrement possibles sont : L/R XY, LR cardioïde, stéréo Ligne, micro cardio gauche + entrée ligne gauche à droite. Le gain analogique est réglable sur 40 dB et le dispositif alimenté par USB ou via la batterie Li-ion interne (3 heures d’enregistrement) avec un port mini-USB pour la recharge.

C’est une solution d’enregistrement home studio complète avec 4 modes d’enregistrement pour la voix et un instrument en simultané.

Une sortie casque de contrôle est incluse et le DGT supporte les pilotes ASIO pour Windows et OSx Core Audio Mac.

Caractéristiques DGT 650 :

  • Type : gradient de pression double capsule électret
  • Directivité : Cardioïde, XY stéréo
  • Réponse : (globale) 20 Hz -20 kHz 
  • Dynamique (totale) : 110 dB(A)
  • Entrée ligne : 8 dBu max sur 1 MΩ
  • Monitoring (sortie casque 40 mW -16 ohms ou 20 mW – 32 ohms) : direct ou « tape return ».
  • Dimensions : 138 x 52 x 36 mm
  • Masse nette : 310 g
  • Connecteur : 18 broches à verrouillage « hi-speed »

 

French User Network un réseau FUN de partenaires Coda Audio en France

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Logo FUN

Coda Audio est désormais distribué sur la France par F.U.N. (French Users Network), nouveau réseau de partenaires-prestataires-installateurs, animé par le prestataire REGIETEK en région Parisienne.

Cedric Duminy (P.d.g de Regietek), officiellement promulgué « Network animator » ne cache pas son enthousiasme “L’ambition de cette nouvelle structure F.U.N. est de constituer un réseau de partenaires à travers la France.

Accord de distribution entre F.U.N et Coda Audio
Accord de distribution entre F.U.N et Coda Audio, validé à Prolight+Sound 2014. De gauche à droite, Cédric Duminy et Régis Casu (F.U.N), et Mick Anderson (Coda Audio)

Nous sommes utilisateurs /installateurs de systèmes Coda Audio depuis 2009, soit plus de 5 ans, et nous sommes vraiment satisfaits par la qualité des systèmes aussi bien en termes de performances acoustiques que de robustesse ou de qualité de finition.
Coda Audio est une société allemande qui propose des solutions de plus en plus performantes, et la carence récente de distributeur en France nous a décidés à trouver une solution qui nous permette de continuer à travailler avec eux en maintenant leur présence sur le territoire français.

Nous avons donc choisi de créer ce réseau et de travailler directement avec les bureaux allemands pour réduire les coûts de distribution/commercialisation au strict minimum et ainsi proposer des produits de haute qualité à des tarifs extrêmement compétitifs. »

Nous n’avons pas vocation à devenir distributeur au sens propre du terme avec des commerciaux sur la route et un catalogue de marques, notre idée est plutôt de constituer un réseau d’utilisateurs travaillant directement avec le fabricant.

Nous sommes vraiment enthousiastes à l’idée de constituer ce réseau de “FUN PARTNERS”. Coda Audio est aujourd’hui en phase de développement considérable dans le monde et chaque mois de nouveaux pays rejoignent le réseau de distribution. » Nous avons déjà (depuis Prolight+Sound) de bons retours de prestataires français (Bretagne, Sud Est…) intéressés par l’achat de systèmes ViRay et TiRay.

Et en installation sur ces 5 dernières années, nos clients sont plus que satisfaits.

  • L’Atelier de Paris / La Cartoucherie (Vincennes) – 
  • La Fondation Cartier (Paris)
  • Le Théâtre de l’Alchimiste (Paris)
  • Compagnie Opposito (Noisy le Sec)
  • Le Punk Paradise (Paris)
  • L’Olympic Café (Paris)
  • L’Alimentation Générale (Paris)
  • Le Bar du Marché (Montreuil)

Signature FUNPlusieurs systèmes de démonstration doivent arriver d’ici quelques mois pour décider les indécis et compléter à terme les parcs des partenaires du réseau.”

« Toutes les infos sur www.fun-partners.com » 

Le système ViRAY
L’avantage des têtes ViRay est de pouvoir être exploitées en passif ou en bi-amplification. Autre point positif, elles comportent, en plus du guide d’ondes, un coupleur appelé “Vicoupler”, qui assure une transition cohérente entre le haut-parleur coaxial de médium-aigu et les deux boomers de 8”. Ce Vicoupler offre plusieurs solutions d’ouverture qui permettent de disperser à 120° en (ouverture maxi), à 80° (ouverture mini), ou encore asymétrique 40° x 60° ou 60° x 40° pour s’adapter aux contraintes de terrain.

 Plus de détails sur le ViRAY :
http://www.soundlightup.com/flash-and-news/studio-haifax-acquiert-le-premier-systeme.html

 

Vari Lite VL4000 Spot et VL4000 GT Spot en 1200 W et 1500 W à décharge

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Vari Lite VL4000

VariLite VL4000 avec son supportLe nouveau VL4000 Vari*Lite est proposé en 2 versions : VL4000 en Philips 1200 W MSR Fast-Fit pour un flux de 25 000 lm et le VL4000 GT Spot en Philips 1500 W MSR Fast-Fit et 35 000 lm en sortie.

Les deux versions reçoivent un zoom 9 – 44°,  une trichromie CMY, un CTO progressif, deux roues de couleurs orientables, un prisme rotatif 3 faces dont l’axe est réglable, 2 roues de gobos, 2 roues d’animation dont une en couleur, un système complet de couteaux (motorisés individuellement) et d’iris, et un frost variable.

Les deux versions disposent également d’un écran avec batterie et détecteur de présence, d’une alarme de verrouillage de pan-tilt et communiquent en RDM.

Présentation à Prolight+Sound du Vari*Lite VL4000 Spot par Brad Schiller, chef de produits Philips Vari*Lite

 

Coda audio : après le ViRAY, place au TiRAY

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Coda TiRAY
Coda TiRay une ligne en accroche
Une ligne TiRAY en accroche au dessus du stand CODA à PL&S. Un TiLOW est placé en tête de ligne.

Comme beaucoup de constructeurs de systèmes de diffusion, Coda Audio décline sa gamme de systèmes Line Array avec un modèle ultra compact (une boîte pèse moins de 10 kg), le TiRAY, qui reprend une partie des concepts qui ont fait le succès du ViRAY, il y a deux ans.

Ce système deux voies passif se destine aux petits théâtres aussi bien qu’aux petites scènes Live et conviendra également aux lieus de culte et aux présentations audiovisuelles.

Le système TiRAY est constitué de l’enceinte deux voies large bande TiRAY complétée par l’extension de grave TiLOW qui peut soit s’insérer en tête de ligne, soit sur une ligne adjacente, soit encore posé au sol accueillant sur un mât des têtes TiRay de façon à faire face à tous les cas de figure.

Les deux enceintes sont réalisées en contreplaqué de bouleau multipli balte avec un revêtement polyuréthane, et comportent un système d’accroche trois points.
La boîte trapézoïdale du module TiRAY (avec des pans à 6°) permet un réglage d’angulation au sein d’une ligne de 12° max par pas de 1°.

Coda TiRAY à PLS14
Deux boîtes TiRAY sur pied (au-dessus d’un TiLOW)

L’enceinte TiRAY, 8 ohms, met en œuvre deux woofers 5’’ à moteur Néodyme et bobine 1,5’’ en symétrie coplanaire, encadrant un transducteur HF 5’’ à bobine 1,75’’ « Planar Wave » monté sur guide

C’est le même que dans le ViRAY sauf qu’il ne s’agit pas d’un moteur coaxial et que l’ouverture horizontale est fixe à 100°.

Ce transducteur, qui accepte 80 W AES, descend très bas sans problème, ce qui autorise une fréquence de raccordement (filtrage passif) sous 1 kHz, ici 950 Hz précisément, avec tous les avantages que cela comporte.

Le TiRAY couvre la bande 70 Hz-20 kHz (@ – 6 dB), admet 300 W AES pour une sensibilité de 94 dB, soit un niveau crête de 124 dB SPL par boîte.

Coda TiRay back à PLS14
Arrière d’une boîte TiRAY. C’est simple : un speakon d’entrée et un de renvoi et le réglage d’angle.

L’extension de grave TiLOW utilise un 12’’ Néodyme 4 ohms longue élongation (bobine 4’’), monté en bass reflex, et capable d’encaisser 1 kW AES.

Avec une sensibilité de 95 dB, le TiLow  pesant 20 kg peut délivrer un niveau crête de 135 dB (pas mal pour un 12’’), et avoir le punch requis pour relayer le TiRay jusqu’à 200 ou 400 Hz selon les dispositions (avec des presets ad Hoc sur les plateformes Linus5 ou 8 de Coda).
TiLOW descend à 40 Hz (-6 dB).

 

LumenRadio CRMXchip, nouvelle puce de réception DMX par Wifi

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LumenRadio CRMXchip à gauche

LumenRadio fait partie de ces fournisseurs tiers sans lequel notre métier trainerait encore des fils à sa patte.
Fabricant de solutions Wifi DMX, il est le partenaire exclusif de marques telles que ClayPaky, Robe, DTS, Ayrton, SGM… pour lesquelles il propose des récepteurs clé en main à insérer dans leurs nouvelles machines.

Innovation spectaculaire de ce salon, le circuit de réception CRMXchip tient maintenant sur un ongle. Avec ses 6 mm de côté, c’est le plus petit récepteur DMX du monde !

LumenRadio CRMXchip à gauche
Le CRMXchip à gauche, le plus petit récepteur DMX du monde à coté du CRMX sorti en 2009 chez LumenRadio

Ce chipset est bien sûr intégralement compatible avec tous les signaux émis par les émetteurs LumenRadio, qu’ils soit d’anciennes générations en W-DMX G2,G3,G4 et G4S, ou à la nouvelle norme développée par LumenRadio en CRMX. La société propose en parallèle une nouvelle fonctionnalité, le DMX Window qui analyse les données reçues suivant les données des fabricants de luminaires et ne libère les canaux DMX que quand ils sont requis.

Leur gamme grand public comporte un large ensemble de récepteurs et émetteurs wifi, compatible DMX, RDM et Ethernet aux formats touring, installation fixe ou en extérieur. Le tout est aisément gérable via le software SuperNova maintenant en version 3.

 

Madrix 3, le contrôle facile des matrices de leds en 3D

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MADRIX 3

Pour ceux qui ne connaissent pas, Madrix est à la fois un média-serveur développé par des VJ, mais aussi un générateur d’effets spécialement étudié pour le Led Mapping.

MADRIX 3

Et pour ceux qui ne connaissent pas ces termes le VJ est un “Vidéo-Jokey ”, un DJ mixant et recoupant des vidéos en direct, tandis que le Led Mapping consiste à recréer une surface vidéo grâce à des ensembles de leds, que ce soit des barres, des PAR en quantités, des murs ou n’importe quel assemblage en matrice, afin d’y projeter des visuels animés.

Présentation du Média Serveur Madrix par Sebastian Wissmann.

Là où Madrix marque principalement sa différence c’est par une gestion beaucoup plus légère et intuitive : sur un simple ordinateur, armé d’un des Dongles de la marque, vous aurez accès à jusqu’à 64 univers DMX en sortie, une gestion directement depuis votre PC, une interface midi ou une console lumière, des protocoles Artnet/sACN/Philips ou Robe, du Time-code, des mise à jour gratuites et surtout une centaine d’effets prédéfinis que vous pouvez modifier à l’infini de manière complètement ludique.

Bien sûr Madrix ne vise pas à marcher sur les plates-bandes des gros média-serveurs broadcast, capables de générer plusieurs sorties vidéo en HD, et équipés de tous les outils de déformation et d’ajustement professionnels.
Madrix s’adresse à tous ceux qui, devant un kit lumières conséquent, des matrices de leds, ou des projecteurs en gestion point par point, veulent dynamiser et enrichir leur palette de création en quelques clics.

Le dernier point fort de Madrix 3 est l’incorporation de scripts, qui permettent de gérer des effets volumétrique en 3D : je vous laisse admirer le résultat.

 

d&b : trois colonnes à la Une

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d&b XcSerie PL+S14

d&b XcSerie à PLS14Hormis le D80, sa nouvelle plateforme d’amplification, d&b présentait pour la première fois à Prolight + Sound, la nouvelle série de colonnes de diffusion xC destinée à l’intégration dans des lieux à l’acoustique difficile et où les critères esthétiques sont primordiaux :
salles de conférence, mairies, théâtres, salles parlementaires …

Constituée de trois modèles, 16C, 24C et 24C-E (pour Extended), ces colonnes de moins de 125 mm de largeur existent en finition blanche ou noire avec une ébénisterie réalisée en aluminium extrudé.

Le modèle 16C intègre 4 transducteurs néodyme 4’’ large bande.
Et le modèle 24 C, six de ces mêmes transducteurs accompagnés de six tweeters à dôme de 1,1’’ montés sur guide.
L’extension 24C-E comprend six 4’’ supplémentaires pour prolonger une ligne verticale 24C et descendre d’une octave la tenue de la directivité verticale (de 350 à 190 Hz environ). La 24C-E est une colonne à filtrage passif qui permet de décaler l’axe de directivité d’environ 5° vers le bas en minimisant les lobes dans le plan vertical.

Les trois modèles avec leur guide frontal et des évents amortis à l’arrière permettent d’obtenir une directivité cardioïde diminuant ainsi de 18 dB le rayonnement arrière et donc les réflexions occasionnées.

d&b XcTweeter
Difficile à prendre à travers la grille de protection, mais on distingue le bloc de tweeters « tilté » vers le bas. Le réglage peut s’effectuer sur 15°.

L’impédance nominale est de 16 ohms pour la 16C et 12 ohms pour la 24C (et C-E), donc 6 ohms pour une ligne étendue 24C+C-E, avec une tenue en puissance de 100 ou 125 W RMS par colonne (500 ou 600 W crête), 250 W RMS (1200 W crête) pour un assemblage 24C+24C-E.

Ce qui permet à un D80 par exemple, d’alimenter de 2 fois deux colonnes 24C+C-E en stéréo ( ou 2 x 4 x16C) et deux fois deux subs 12S, 18S ou 27S de complément de grave sachant que les colonnes descendent à 110 Hz (- 5 dB) et couvrent jusqu’à 17 kHz.

Une autre particularité intéressante à mentionner est que sur la 24C, le bloc de tweeters à dôme du bas de colonne est réglable en tilt sur 15° pour encore optimiser la projection selon les lieux et la fixation retenue.

Ces colonnes sont supportées par le logiciel de prédiction ArrayCalc avec export sur le logiciel de contrôle R1 de d&b pour entrer  les réglages d’adaptation offerts sur les D6, D12 et D80.

 

Elation Satura RGBW, Satura CMY et SBX 17R, trois types de sources.

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Elation

Elation, la marque professionnelle du groupe American DJ, présentait en avant-première trois lyres motorisées. La Satura Spot Led Pro  en RGBW, la Satura CMY Pro pour laquelle Elation a choisi une led blanche associée à une trichromie, et la SBX 17R, beam/wash/spot qui revendique un flux de 20 000 lm avec sa lampe à décharge Platinum 17R.

ElationAlors que son appartenance au grand groupe American DJ donne envie de classer Elation parmi les nombreuses marques destinées exclusivement aux Clubs et Discothèques, on reste stupéfait par le catalogue de cette marque américaine où se croisent aussi bien des découpes, des barres de LED, des gradas, des strobes, des nodes, des pieds de levage, des Wash à led à des prix très compétitifs, mais aussi toute une collection de spots motorisés qui viennent concurrencer les marques professionnelles historiques.

Car il est important de se souvenir qu’Elation fut le tout premier à utiliser la fameuses lampe Platinum 5R de Philips, celle qui équipe maintenant quasiment toutes les Beams de la planète. Et depuis cette marque se mesure sans complexe à la concurrence.

La preuve par leur méga show de présentation lors du Prolight+Sound durant lequel le directeur des ventes, Eric Loader, nous a présenté les nouveaux spots en avant-première.

Satura Spot Led Pro RGBW
Satura Spot Led Pro

La Satura Spot Led Pro est une des premières lyres Spot RGBW. Elation annonce une équivalence  avec les 575 W à décharge pour une consommation de 300 W, autant dire la moitié.

Pour un flux stable, les leds sont refroidies par un système de circulation de liquide (sans plus de détail) assisté par ventilateur si besoin.

Couleurs saturées et blancs variables, ses possibilités d’effets sont multiples avec un zoom 14-32°, 6 gobos rotatifs et 7 fixes, un prisme X3 rotatif, iris et focus motorisés et frost.

Pour le contrôle : 3 modes DMX, compatible RDM et une carte de réception EWDMX Elation intégrée en standard.

Elation CMYSatura CMY Pro

Pour ceux qui privilégient le flux du blanc, la Satura CMY Pro est propulsée par une source led blanche de 320 watts qui se veut l’équivalent d’une 575 watts à décharge avec ses 11700 lumens en sortie.

Elle possède l’équipement de base de toute spot avec sa trichromie en CMY, sa roue de 7 couleurs, ses 2 roues de gobos dont une rotative, son zoom de 14 à 36°, un iris, un prisme et un frost.

Elle est aussi équipée en série d’un récepteur wifi EWDMX.

Elation SBX 17RSpot SBX 17R

La Spot SBX 17R est équipée avec la toute dernière lampe Platinum Philips 17R qui consomme 350 watts pour fournir 20.000 lumens à 7000 K avec un bel IRC de 85.

Autour de cette source, Elation à construit ce que j’appellerais bien un Combo, c’est à dire un automatique regroupant toutes les caractéristiques d’une Spot, d’une Beam et d’une Wash.

Au menu donc deux modes de zoom de 0° à 15° puis de 5° à 40°, une roue de couleurs (pas de trichromie), 2 roues de gobos, un iris, un frost, deux prismes et un beam shaper. De quoi, selon le concepteur, rivaliser avec un automatique à décharge de 700 watts.

 

Digico nomme AMPTEC distributeur pour la Belgique

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Digico Amptec

Digico a choisi Amptec pour distribuer ses produits en Belgique. Fondée en 1990 par son actuel PDG Bart Willems, Amptec est l’un des distributeurs de matériel audio professionnels les plus connus de la région BeNeLux.
Réputé pour son sens de la qualité et du service, le département d’installation de la société a travaillé sur des projets de haute volée dans des salles de concert, des théâtres et des studios de radiodiffusion, de post- production et d’enregistrement de toute la région.

JamesBradley_HaraldVanherf
De gauche à droite : James Bradley et Harald Vanherf

« Nous avons suivi l’histoire de Digico avec beaucoup d’intérêt et une certaine admiration au fil des ans. Nous avons toujours eu beaucoup de considération pour les produits de la société et la position qu’ils ont atteinte sur le marché », déclare Harald Vanherf, ingénieur du son et directeur des vents d’Amptec.

« Après un examen sérieux par les deux parties, nous avons constaté que les produits DiGiCo sont en parfaite adéquation avec les marques de haut de gamme qu’Amptec distribue. Plus important encore, Digico a convenu  qu’Amptec dispose des compétences et de l’organisation idéale pour soutenir et maintenir la position forte de la marque sur le marché belge ».

Amptec a nommé David Liebens chef de produit Digico. Il est soutenu par une solide équipe de vente, de service et de support. La société va également organiser des séances de formation et le perfectionnement sur les produits DiGiCo. Avec un bon nombre de ventes déjà enregistrées par l’entreprise, la relation avec Digico a pris un bon départ.

“La réputation d’Amptec pour le service et une assistance de qualité convient parfaitement pour DiGiCo en Belgique  « , affirme James ‘Digger’ Bradley, ingénieur technico-commercial chez Digico,  » Nous attendons une relation longue et mutuellement enrichissante.”

 

Luminex Switch Ethernet Gigacore 16XT et firmware v4.16

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luminex

Voici un fabricant qui réussit enfin la prouesse de réconcilier lighteux, sondiers et vidéopathes autour de produits pas forcément sexy au premier abord mais ô combien indispensables : les périphériques et le transport de signal Ethernet.

Luminex Switch Ethernet Gigacore 16XT et firmware v4.16

Avec son dernier Switch Gigacore 16XT, la société Luminex continue à développer des interfaces toujours plus poussées tout en restant conviviales. 

Pouvant se configurer via une simple page internet ou directement sur la face avant, ce Switch 12 ports 10/100/1000Mbps possède 4 cages SFP pour câbler vos fibres optiques et votre installation réseau en mesh ou ring.

Parmi toutes les fonctionnalités, on peut apprécier le RLinkX pour activer la redondance de port, avec sa led témoin ; la gestion de groupes de façon transparente et aisée (l’équivalent des VLAN informatiques) ; le MultiLinkX pour additionner plusieurs ports Ethernet et la dernière nouveauté l’Interweaving, qui permet un contrôle RDM des projecteurs sur le réseau quasi en temps réel (34 trames par seconde).

La redondance d’alimentation est aussi prévue, qu’elle soit en PSU ou en PoE, un rack 2 U tout-en-un vient même d’être conçu pour assurer à l’utilisateur un maximum de sécurité et de confort. A priori chez Luminex on ne plaisante pas avec ça !

 

High-End ShapeShifter, multiplie les Pan/Tilt

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High End ShapeShifter

High-End ShapeShifterHigh-End présente un nouveau luminaire signé Richard Belliveau, l’homme qui a conçu les plus gros succès de la marque (rappelez-vous les Showpix et autre ShowGun, avec leurs démos spectaculaires sur fond de Pink Floyd).

Il s’agit d’une grosse lyre automatisée comportant une énorme corolle rétro-éclairée avec en son centre un module de leds fixe entourés par 6 modules de leds indépendants motorisés sur 36° en Pan et Tilt.

Deux versions sont présentées : la C1 en leds RGB séparées pour un maximum de flux, le fabricant indiquant 24.000 lumens, et la W1 en blanc seul qui accroche les 27.000 lumens sans sourciller.

126 leds de puissance Cree XPE II de 3 watts sont utilisées pour dynamiser cette machine soit 42 rouges, 42 vertes et 42 bleues.

Autour du module central fixe, 6 modules motorisés en Pan et Tilt sur 36°
Autour du module central fixe, 6 modules motorisés en Pan et Tilt sur 36°, rapides et nerveux, envoient leurs faisceaux dans toutes les directions.

 Les faisceaux sont relativement serrés, autour de 10°, donnant à l’ensemble un look de vaisseau spatial rétro futuriste. Effet OVNI assuré pendant les shows.

Outre les intensités, les mouvements (lyre + modules) et strobes, la bête possède son lot de macros intégrées pour exploiter au mieux tous les paramètres.

En attendant son arrivée en France sur une tournée certainement américaine, voici la vidéo de présentation pour vous faire patienter.

Le High End ShapeShifter, une des curiosités remarquées à Prolight+Sound, présentée par Chris Ferrante, Directeur de produits High End Systems.

 

Clay Paky Super Sharpy, 4 fois plus fort

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Super Sharpy

Un Super Sharpy, 4 fois plus lumineux que Sharpy avec une trichromie et plus de gobos, une gamme B-Eye étendue à 4 modèles et Stormy, un strobe à leds dans un réflecteur parabolique en blanc et bientôt en couleur, Clay Paky tient la cadence en proposant de nouveaux produits tous les six mois.

Super Sharpy
Monsieur Plus frappe fort avec une source de 480 W -7000K (contre 190 W pour Sharpy) dont l’éclairement au centre du faisceau est 4 fois plus élevé pour porter encore plus loin un faisceau dont vous choisirez l’angle entre 4° (en natif)  et 0° en utilisant des gobos percés de différents diamètres.

Clay Paky Super SharpyC’est aussi en couleurs qu’il fait la différence, équipé d’une trichromie CMY à trois roues de 7 filtres. La roue de filtres “M” et la “Y” intègrent un CTO, la roue “C” a un CTB et un filtre UV (wood filter) ; une quatrième roue, fournit des couleurs saturées. A vitesse variable, elle assure un chouette effet “Rainbow”.

En richesse de gobos aussi il se distingue : 7 gobos rotatifs dichroïques et une roue de 20 gobos fixes pour des effets volumétriques et aussi de projection nette grâce à son système optique qui utilise une lentille de 170 mm en sortie. C’est la roue de gobos fixes qui reçoit les réducteurs de diamètre jusqu’à un angle de faisceau laser : étonnant ! 

Super Sharpy a aussi un prisme, un frost et un dimmer. Alors forcément il prend un peu de poids et raisonnablement la grosse tête mais il garde des dimensions hyper compactes pour un projecteur qui viendra jouer dans les stades où sa longue portée le destine à jouer.

Il est le premier projecteur d’une nouvelle gamme Prima qui met l’accent sur la facilité de maintenance et d’accroche.

Stormy
Clay Paky StormyStormy émule parfaitement l’effet des strobes classiques à lampe xénon grâce à son réflecteur parabolique de 130° d’ouverture, avec l’avantage de pouvoir régler indépendamment la fréquence des flashes, leur intensité, leur durée et de ne plus s’inquiéter du changement de lampe.

Clay Paky annonce un flux de 80 000 lumens. Stormy sort en deux versions : Blanc à 5700K et couleur en RGBW avec une incroyable énergie des couleurs, une très belle homogénéité de projection.

Regardez la vidéo de démonstration, le jaune est magnifique !

Enfin, le fabricant italien emporte deux prix à la cérémonie des PIPA Awards, le premier décerné à  Pasquale Quadri (Paky) fondateur et CEO de Clay Paky pour l’ensemble de son œuvre, le deuxième attribué au B-Eye dans la catégorie des meilleurs produits lumière.

 

Avec les nouveaux X4 et X8, Powersoft hisse la barre très haut

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Powersoft Xseries PLS14

Une fois de plus Powersoft crée l’événement. L’année dernière, c’était avec le concept M-Force de transducteur de sub grave accompagné du module d’amplification mono de 15 kW crête, M-Drive.
Powersoft XEt cette année voit le lancement de la série X avec les amplificateurs X4 et X8 (4 et 8 canaux) capables de fonctionner en mono, bi ou triphasé entre 85 V et 440 V AC et de délivrer une puissance crête inégalée jusqu’à présent de 8 fois 3 kW (sous 4 ohms) pour le X8 !

Les X4 et X8 offrent la même densité de puissance, et les mêmes canaux d’amplification, permettant de fournir 5,2 kW en crête sous 2 ohms (20 ms) par canal , le 4 canaux étant intégré dans un châssis 1 U et le 8 canaux en 2 U. Les canaux peuvent être pontés deux à deux pour atteindre une puissance crête impressionnante de plus de 10 kW sous 4 ohms par voie avant l’écrêtage.

Pour ce faire, l’alimentation à découpage avec double PFC mise en œuvre est capable de fournir une puissance à court terme de 20 kW sur le X8 et stocke une énergie de 910 J (d’où l’énorme bataillon de condensateurs haute tension visible sur le X4 ouvert, 56 000 μF).

Powersoft Xamp PLS14
Le X4 à cœur ouvert placé au dessus d’un X8. Notez le bataillon de condensateurs haute tension en sortie d’alimentation. A gauche, ce sont deux blocs de 2 canaux d’amplification et à l’extrême gauche, toute la partie traitement de signal et contrôle.

L’amplificateur s’adapte au réseau électrique en acceptant aussi bien des tensions monophasées que bi ou tri avec ou sans neutre (étoile ou delta) de 85 Vac à 440 Vac. Les PFC frontaux travaillent automatiquement selon le cas en tandem ou non (de 100 à 240 Vrms en mono et de 173 à 415 Vrms en tri) pour répartir au mieux la consommation par phase, et, au huitième de la puissance max par canal, le facteur de puissance est supérieur à 0,9. 

Powersoft Xseries PLS14
Dans le X8, les blocs de deux canaux d’amplification sont montés sur chant (ce sont les mêmes) et on double l’énergie emmagasinée par l’alimentation (fermée) située à droite, près d’ 1 kJ (!). Pareillement, le bloc de traitement de signal est monté sur chant. De la sorte, tout rentre dans 2 U.

De même pour répartir au mieux l’énergie entre les canaux selon la demande, le système « smart rail management » de Powersoft gère dynamiquement les rails d’alimentation de chaque canal.
Pour fixer les idées, le courant max de sortie (sur moins de 50 ms) par canal peut atteindre 100 A rms de même que le courant max prélevé sur le réseau pour le X8 !

Mais au-delà de cette puissance (propre !) monstrueuse en instantané, les amplis X sont aussi équipés façon XXL côté traitement de signal embarqué, avec des entrées analogiques, numériques  AES et réseau Dante (16 sur le X8) panachables, et une matrice qui permet d’envoyer n’importe quelle entrée ou mix d’entrées sur chaque canal d’amplification, voire de réinjecter une voie traitée sur le réseau DANTE.

Powersoft X4 SX
Powersoft X4 SX

Les X4 et X8 sont dotés de convertisseurs A/N 27 bits (deux 24 bits en tandem) à 96 kHz et convertisseurs N/A 25 bits, 192 kHz (tandem de 24 bits également) offrant respectivement une plage dynamique de 129 et 121 dB. La conversion de fréquence d’échantillonnage opère de 44,1 à 216 kHz et la plateforme DSP (« zéro Latence ») travaille en 40 bits virgule flottante. Outre les égaliseurs (raised cosine, FIR, paramétrique en IIR), les filtres de raccordement proposent tous les types de réponse en modes FIR, hybride (FIR et IIR) et IIR (Butterworth, Linkwitz-Riley et Bessel).

Avec la suite de contrôle Armonia, le paramétrage complet de chaque canal d’amplification et son contrôle, sont intuitifs. Les données d’impédance de charge sont remontées aussi bien que la possibilité de compenser les interconnexions filaires avec le système « Active Damping Control », le facteur d’amortissement intrinsèque d’un canal dépassant 5000 sous 8 ohms (entre 20 et 500 Hz).

Les limiteurs (DSP) peuvent travailler en tension et courant RMS ou en crête aussi bien qu’en « TruePower »TM où la relation de phase tension/courant est prise en considération.
Enfin (que manque-t-il ?) , l’interface Armonia Pro audio suite est disponible pour smartphone et tablette, permettant de gérer entièrement les X4 et X8 via votre « smart device » sans fil préféré.