Deux ans…Ce qui a commencé comme une aventure entre 5 amis et sans autre apport que nos économies et notre passion pour une industrie et ses acteurs, est en train de se transformer grâce à vous en une formidable réussite avec près de 700 visiteurs et 1300 articles lus chaque jour et 3000 likes sur Facebook. Retour sur une belle histoire.
Tout a commencé il y a trois ans dans une coquette maison de Colombes. Le nom, le format, la ligne éditoriale, les premières ébauches de la maquette, Soundlightup prend forme à la rentrée 2011 grâce à la ténacité de ses quatre fondateurs et un constat sans appel : l’industrie du spectacle et de l’événementiel a besoin d’un outil moderne, réactif, puissant mais à la fois abordable. Les temps sont durs.
La décision est rapidement prise. Soundlightup sera gratuit et à la fois riche d’un contenu digne d’un vrai magazine, un choix osé et peu propice aux nuits tranquilles. Nous utilisons nos économies dans l’acquisition d’outils performants pour créer un laboratoire offrant toutes les garanties de fiabilité et de rigueur dans la mesure de la lumière comme du son et écrivons nos premiers articles, news et bancs d’essais pour remplacer le faux texte du projet de mise en page, le fameux Lorem Ipsum…
Soundlightup est mis en ligne dans l’anonymat le plus total fin décembre 2011 avec, en tout et pour tout, un reportage sur Dracula, la comédie musicale avec le célèbre tandem Plisson & Bellote à la manœuvre. Magie de la toile oblige, dès le premier jour, quelques lecteurs se manifestent et notre ancien outil de statistiques aussi imparfait que capricieux, nous remonte cette info capitale pour le moral, mais ce n’est que le 24 avril 2012 que nous ouvrons l’ensemble des rubriques et commençons à communiquer. SLU est né.
Nous partons alors en quête d’auteurs. Nos critères ? Jolie plume, connaissances techniques éprouvées et expérience de terrain. L’équation n’est pas simple à résoudre et la chance nous sourit. Nous pouvons nous glorifier d’avoir une équipe de 5 auteurs, Isabelle Elvira, Serge Babkine, Stéphane Mocret, Pit Shot et Tristan Szylobryt, parfaitement intègres et brillants, qui débordent d’imagination pour vous apporter un contenu vivant et diversifié dans la forme et ultra précis pour le fond.
Mais que serait une belle histoire sans les fées, les elfes et les dragons. Tous se sont penchés sur le berceau. Oublions vite les dragons en papier et parlons surtout de celles et ceux qui ont toujours cru en nous avec des mots qui font chaud au cœur et nous ont même confié nos premiers budgets.
On pense à Evangeline, Cécile, Gioia, Séverine, Richard, Bruno, Thomas, Jérôme, Olivier, Antony, Philippe, Xavier, Stéphane, François, Guy, Daniel, Charles, Pio, Didier, Lionel, Léo, Yvan, Markus, entre autres… C’est grâce à eux que la chenille est devenue papillon car ne nous voilons pas la face, notre modèle économique repose uniquement sur la publicité et sans carburant, la machine est vite sur le flanc. Ils l’ont compris et sont de l’aventure, nous leur en saurons toujours gré.
Soundlightup est et restera gratuit, accessible sans limites partout dans le monde depuis n’importe quel ordinateur, tablette ou smartphone et l’ensemble de ces deux années de travail et d’articles complétés et interfacés avec notre database, offre désormais la plus grande source francophone de référencement sur les machines, les événements mais surtout les hommes et les femmes qui le font vivre.
Très prochainement vous allez pouvoir poster vos petites annonces et surtout vos offres d’emploi sur le site le plus lu par les professionnels du son, de l’éclairage et de la vidéo, une chance de plus en ces temps quelque peu atones.
On ne vous oublie pas enfin vous qui venez de plus en plus nombreux nous lire. Au risque de nous répéter, on aurait beau aller sur la lune enregistrer le couinement du LEM et mesurer le derating du soleil, on se sentirait bien seuls derrière nos claviers sans lecteurs.
Alors, merci à ceux qui nous racontent leurs histoires et à vous qui les dévorez chaque jour un peu plus. Etre journaliste et servir de courroie de transmission pour le talent et la passion, est le plus beau des métiers.
Notre troisième année commence aujourd’hui et plus que jamais on va vous en mettre plein la vue et les oreilles. N’oubliez pas vos protections !
Le lancement de la série ETX d’Electro-Voice est l’aboutissement de nombreuses études (et brevets) concernant la plate-forme (logiciels et matériel) FIR-Drive, les transducteurs SSX, DVX et DH3, le concept de guide SST (Signal Synchronized Transducers) et les modules d’amplification classe D propriétaires.
Les enceintes de la série ETX réalisées en contreplaqué de bouleau de 18 mm 13 plis, sans compromis, intègrent toutes ces technologies.
La gamme est constituée de six modèles : quatre enceintes large bande avec une ébénisterie trapézoïdale en deux (ETX-10P, 12P et 15P) et trois voies (ETX-35P) actives et deux subs dédiés également actifs, ETX-15SP et 18SP, venant se placer dans l’offre EV au-dessus des séries ZLX et Live X.
Polyvalentes, les ETX peuvent satisfaire les besoins du touring et de la scène, aussi bien que de l’installation fixe avec tous les accessoires d’accroche (8 points de suspension M10 par enceinte) et de montage proposés par le fabricant.
Les quatre modèles large bande mettent en œuvre pour le haut du spectre la même compression à gorge 1’’ et diaphragme 1,25’’ titane DH3-B montée sur le guide SST approprié selon la taille et la dispersion.
Pour les deux voies équipées en 10, 12 et 15’’ dans le bas, la dispersion est de 90° x 60° alors que la trois voies ETX-35P ouvre à 60° x 40°. Cette dernière exploite un médium 6,5’’ monté sur pavillon avec des raccordements à 700 Hz et 2900 Hz.
Pour les deux voies, le raccordement s’effectue à 1700, 1600 et 1500 Hz respectivement pour les 10, 12 et 15’’, sachant bien sûr que plus la taille du woofer augmente plus la directivité dans le bas médium se resserre.
L’ETX-35P, 3 voies ; on voit bien que les deux guides SST débordent du plan de montage du woofer SSX2151 15’’ pour un meilleur alignement des centres acoustiques des transducteurs.
Mais avec le guide SST et sa position avancée par rapport au plan de fixation du woofer, les centres acoustiques des transducteurs sont rapprochés dans les 2 plans (horizontal et vertical) et ne nécessitent qu’un rattrapage minimum du filtrage et traitement FIR de raccordement pour obtenir une réponse linéaire même à très haut niveau et une dispersion homogène sur toute la bande.
Cette disposition permet par ailleurs de placer l’évent d’accord bass reflex entre les deux sources juste sous le guide et de réduire ainsi les ondes stationnaires et autres artefacts.
Les enceintes large bande exploitent une amplification Classe D de 2 kW avec alimentation universelle alors que les subs, un en 18’’ et l’autre en 15’’ munis de woofers DVX, sont mus par une amplification de 1,8 kW.
Dans tous les cas, la plate-forme de traitement de signal FIR-Drive est embarquée avec une interface de réglage « one knob » (encodeur rotatif de sélection avec poussoir de validation) et écran LCD.
Différents presets usine sont disponibles pour répondre à différentes utilisations des enceintes et à leur placement (en accroche, sur pied avec sub, posées, …).
Signalons que le système FIR Drive (outre le filtrage et l’égalisation FIR) intègre des algorithmes propriétaires pour les limiteurs, adaptés à chaque type de transducteur monté, aussi bien pour prévenir des dommages mécaniques (tension crête et limiteur crête) que thermiques (puissance RMS et limiteurs ad hoc) qui travaillent en anticipation pour les limiteurs crête (grâce à un buffer numérique de quelques échantillons et donc une faible latence) et évitent donc tout « overshoot » ou déformation du signal lors de leur entrée en action.
Enfin au plan mécanique, la gamme ETX utilise des poignées encastrées et des puits de montage faits maison en aluminium et non en plastique, de même que des grilles en acier embouti traité. Electro Voice prend en charge tous les éléments constitutifs (made in USA).
L’Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL) vient d’inaugurer le « SwissTech Convention Center », un centre de conférence modulable de 3000 places. La prestigieuse école souhaitait s’équiper d’un centre ultramoderne, à la pointe de la technologie. Un système de diffusion L-Acoustics est venu parfaire ce bijou technologique.
Pour rappel, l’Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL) est parmi les meilleures écoles du monde. Au classement QS 2013-2014, l’EPFL apparaît au 19e rang du classement général et au 8e rang dans la catégorie Ingénierie et Technologie.
Douze lignes source et onze enceintes coaxiales L-Acoustics couvrent les trois auditoires.
Grâce au SwissTech Convention Center, l’EPFL compte rayonner davantage en agrandissant son campus, déjà riche en réalisations architecturales audacieuses. Ce nouveau centre lui permettra d’organiser des congrès à caractère scientifique, son Dies Académicus mais également des événements culturels.
Pour répondre à ces différents types d’événements, la salle plénière peut être divisée en trois espaces distincts à l’aide de parois amovibles. Grâce à la technologie GalaSystem, les sièges pivotent sous les plateformes mobiles. La salle peut ainsi se transformer en une dizaine de minutes en trois auditoires de 330, 468, et 1670 places respectivement, ou en salle à plat.
Dès l’origine du projet architectural, le système de diffusion répondant à des critères d’intégrations esthétiques a été privilégié. La puissance du système de diffusion, ses qualités électro-acoustiques et sa polyvalence devait permettre de répondre aux différents usages du centre, de la conférence aux concerts. L’espace unique mais divisible est donc équipé de trois systèmes de diffusion complets et autonomes pouvant être librement couplés entre eux.
Vidéo partagée sur le site www.tstcc.ch
La société TMS technique pour la musique et le spectacle, basée à Savigny non loin du campus de l’EPFL, a réalisé en collaboration avec la société AGEDA de Meyrin, l’intégralité de l’intégration des installations audio-visuelles et de machinerie.
Notamment en charge de l’installation audio, le directeur de TMS Marc Bridel nous précise : “Pas moins de douze lignes source et onze enceintes coaxiales ont été nécessaires pour couvrir l’intégralité des trois auditoires. En diffusion principale, nous avons deux stacks de 3 x SB18i et 7 x KARAi. Grâce à l’excellente couverture horizontale du KARA, nous n’avons pas eu besoin d’un cluster central. Cluster central qui de toute façon avait été exclu pour des raisons esthétiques par les architectes du projet !”
Un front-fill en KIVA, un near-fill en 8XT et des rappels en KIVA pour la première partie du balcon viennent compléter le dispositif de l’auditoire principal. L’auditoire sous-balcon est équipé en KIVA, KILO, 8XTi. Quant à l’auditoire sur-balcon il est équipé de KIVA, SB15m, 12XTi et 8XTi. Ces auditoires secondaires sont ainsi parfaitement sonorisés quand ils fonctionnent de façon autonome. Malgré la diversité des sources, la cohérence de l’ensemble est excellente que ce soit dans les configurations d’auditoires réunis ou séparés.
Et Marc Bridel de poursuivre : “Après avoir équipé l’Auditorium Stravinski à Montreux ou la salle Métropole à Lausanne, cette installation d’une ampleur certaine, fait de TMS une société expérimentée dans l’intégration audio. Nous poursuivons passionnément ce chemin avec d’autres projets, même si les dimensions de SwissTech Convention Center en ont fait une expérience unique pour nous.”
Démarré le 7 novembre 2013, l’Instinct Tour va écumer toutes les salles de moyenne jauge françaises mais aussi belges et suisses jusqu’à fin 2014, emmené par une artiste aussi généreuse que bien entourée et un kit de première bourre piloté et conçu par une bande de cadors, dont un certain Yves Jaget….
Les hirondelles reviennent, Yves aussi.
Si, si, Yves Jaget. Impossible de démarrer ce reportage autrement que par lui tant cet homme a fait et fera partie de l’Instinct Tour et plus largement de l’univers du son français sous toutes ses formes. Bien sûr, début septembre 2013, une partie de son cerveau a dit stop, ce que l’on appelle communément un AVC, mais c’était sans compter sur l’autre moitié, et surtout sur sa volonté de fer de se retaper.
Le résultat est là. Il a animé une Master Class lundi 17 mars avec Avid, et déjà mixé un album pour l’équipe JiPé Pilot et William Rousseau. Pas mal comme retour aux affaires, d’autant que j’ai le sentiment qu’on n’a encore rien vu !
Interrogé par nos soins, il s’est confié avec une telle sincérité qu’il nous est paru indispensable de vous livrer ses propos in extenso en ouverture de ce reportage. Une sacrée leçon. Il nous a notamment expliqué la raison de la présence de deux rutilantes SSL L500 à la face et aux retours, les premières à avoir été déployées en France.
SLU : Yves tout d’abord comment vas-tu ?
[private]
Yves Jaget : J’ai attaqué la rééducation à fond, un peu comme tout ce que je fais. Pendant 4 mois, je me suis enfermé sans téléphone, et je me suis occupé de moi. Plus de cigarette, plus d’alcool, plus de cholestérol. Je suis devenu un autre mec (rires). Après l’accident, j’ai eu pendant 15 jours un grand coup de mou et un très gros cafard.
Suite à ça je me suis mis un bon coup de pied au cul, et je me suis dit que si je voulais être beau, en forme et surtout au travail, il fallait que je m’y mette sans retenue. J’ai donc participé aux cinq activités proposées dans le protocole de récupération de la clinique. Je l’ai payé cash puisque c’est crevant une telle rééducation mais comme je n’avais rien d’autre à faire, j’ai alterné travail avec kinés et sommeil ; du coup je suis en pleine forme.
Accroupi à gauche et en charge de la régie technique et du plateau c’est Sylvain Ibanez et assis à droite Benjamin « Benji » Vallet est pupitreur lumières. En haut à droite, Alain Neau alias Quinquin chauffe et s’occupe des décors, pis Lionel Pelatan en charge du système, Alex Maggi ingé son retours, Thibault Maestracci à la face, Julien Mairesse le Dir prod qui doit être aussi sérieux deux fois par an et enfin Pierre Moutte au backline. Ne manque que Bertrand Atlan au plateau et qui était absent lors de notre passage.
SLU : Un coup dur comme celui que tu as vécu donne parfois aussi un nouvel élan…
Yves Jaget : Oui car c’est comme une deuxième chance qui t’est offerte. Il y a l’avant et l’après. Tu ne vois pas la vie de la même façon. Tu deviens plus philosophe, et ce malgré les à-côtés financiers ou humains qui s’ajoutent à ton pépin physique. Pense que je n’ai pas touché un rond d’indemnités depuis le 11 septembre, date de mon accident, parce que la Sécu n’a pas encore pris en charge mon dossier du fait de la particularité de notre statut d’Intermittents. Autant le corps médical et paramédical en France est composé de gens fabuleux, autant l’administration est très défaillante.
SLU : Ta sincérité fait du bien.
Yves Jaget : Il le faut, et dire la vérité autour de soi fait partie des choses indispensables. À quoi bon cacher ce que j’ai eu, je m’en fous de dire que j’ai un bout du cerveau qui est cramé. On apprend énormément sur soi quand ça arrive, et on se rend compte qu’on n’exploite qu’une petite fraction de son potentiel, d’où la chance qui m’est offerte de repartir comme avant, peut-être même mieux qu’avant.
Le neurologue m’a affirmé qu’à 56 ans, et avec la passion qui est la mienne, il fallait que je croie à mon retour en 5 mois chrono. Il a dit que ce qui ne marchait plus d’un côté de ma tête allait être reconnecté de l’autre. Il a raison. C’est fatigant mais ça marche. Cela dit, je remercie je ne sais pas qui de m’avoir épargné car j’ai côtoyé des personnes infiniment plus atteintes que moi.
SLU : As-tu envie de retrouver ta place au sein de la tournée d’Amel ?
Yves Jaget : Non, Thibault (Maestracci, assistant d’Yves ayant repris la façade NDR) s’en sort très bien. Il a travaillé dur pour ça, et a aussi conçu une bonne partie de la régie. Cela n’aurait pas de sens de l’en écarter maintenant, je n’ai pas le cœur à ça. Enfin je ne me sens pas encore à 100% prêt à reprendre une tournée normale où ça fume et ça picole. Je ne suis pas encore assez fort pour résister à tout ce qui m’est désormais interdit. En septembre ça ira mieux. Là, il m’arrive encore de me dire qu’en griller une c’est quand même tentant. Seul je résiste mais dans le feu d’une tournée, je ne sais pas, donc, prudence.
SLU : Thibault a été courageux…
Yves Jaget : En fait je suis bien content de lui avoir laissé cette tournée. Il en a chié et cela a été bien difficile pour lui car il n’était pas préparé à ce nouveau rôle mais avec Julien (Mairesse Directeur de production et scénographie NDR) on lui a donné cette chance, et ce dernier l’a aidé dans les rapports avec les membres de la tournée. Thibault, que je connais bien, est parfois trop accroché à la technique, ce qui n’emballe pas certaines personnalités qui ont essentiellement envie d’artistique. Ça fait un moment que je le pousse à mettre un bémol sur les boutons et de ne parler que d’artistique car il y a peu d’artistes qui sont heureux de savoir si leur micro est cardio ou hyper-cardio. Mais il apprendra (rires).
SLU : C’est un sacré mec Julien !
Yves Jaget : Oui, vraiment, un type énorme. Il emmène tout le monde avec beaucoup, beaucoup d’énergie. C’est un faiseur de synergies assez terrassant. Il a le talent de mettre les gens ensemble et de faire en sorte que ça fonctionne. Un Dir Prod comme lui c’est plus qu’appréciable, d’autant que quand il faut dire certaines vérités, il va prendre la personne à quatre yeux, et il va le faire sans hésiter.
C’est un mec sûr, et dans ce métier on les compte sur les doigts d’une demi-main. Quand il a appris mes déboires, il est arrivé à la clinique à un moment où je ne parlais pas encore tip top bien et il m’a fait rigoler, mais rigoler…Tu ne peux pas t’imaginer, j’étais cassé en deux et j’ai failli me ramasser par terre au moins trois fois. On est descendu à la cafétéria et je me suis marré au point de faire le plein d’énergie comme jamais. Quand tu rentres dans son monde, tu découvres un mec en or.
La Duality en studio, la Live 500 en tournée et les bit sont bien gardés
La Live L500 de SSL dans l’ambiance enfumée précédent le concert. Nous sommes à cour à la régie d’Alex Maggi. Remarquez les deux écrans différents, le grand et le petit et les trois bacs de 12 faders. À gauche de l’image dans le rack, le chargeur de batteries en pleine action.
SLU : Venons-en à cette tournée d’Amel Bent que tu aurais donc dû assurer à la face. D’où t’es venue cette idée d’SSL ?
Yves Jaget : À la base je voulais partir avec une Duality. J’ai appelé Philippe Guerinet (Directeur des ventes internationales chez SSL) pour l’informer de mon projet, d’autant que c’était la seconde tournée que je désirais mixer à l’aide de cette table, et une fois encore il me l’a déconseillée. Face à mon obstination, on a quand même devisé une configuration, suite à quoi il est revenu à la charge avec plein de bon sens, et en me rappelant que ni le poids, ni la taille, ni encore moins la fiabilité n’allaient être garantis en tournée, vu qu’une Duality est une console purement de studio.
Il m’a « vendu » alors la L500 qui était quasi prête et allait convenir bien mieux puisque conçue pour le live. J’ai fini par accepter son invitation et nous sommes allés la voir en Angleterre avec Alex (Maggi Ingé son retours historique d’Amel NDR) et j’ai dealé avec lui l’exclu sur le territoire français pour les deux premières consoles. On a été grillé en Angleterre par Peter Gabriel dont le prestataire Britannia Row a eu les trois premières pour sa tournée mais il a légèrement le droit en tant qu’actionnaire à 50% d’SSL !
Yves et Alex, acteurs du développement du soft de la L500
Yves Jaget : La configuration actuelle de l’Instinct Tour n’est pas celle que j’avais imaginée au départ mais je reste satisfait car j’ai réussi à bien interfacer ProTools en insert comme je le souhaitais. Philippe a été comme toujours très clair quant au potentiel initial de la L500. Ça fait la troisième SSL que je lui achète, enfin, que je fais acheter (rires), je lui fais donc entièrement confiance.
Une vue classique d’un ProTools ici utilisé comme puissante machine à effet automatisée, une des spécialités d’Yves Jaget et dernièrement de Thibault Maestracci. Bien visible le traitement en quatre bandes de la voix d’Amel.
Il m’a certifié que le soft allait évoluer très régulièrement, et comme la tournée est longue on a marché, sans oublier qu’être acteur du développement d’un produit est loin de me déplaire ! J’ai aussi été séduit par le hardware SSL. La filiation est manifeste, et chez eux on sait faire des préamplis qui sonnent.
Bien sûr, j’aurais préféré une Duality mais il faut savoir être lucide, et reconnaître que financièrement ça ne tient pas la route, pas plus qu’en termes d’exploitation au quotidien, sans parler de la difficulté pour un prestataire live qui se retrouve après coup avec ce genre de table sur les bras. Mais si un jour Madonna m’appelle… (rires). Quand Julien (Mairesse NDR) a appris le poids et la taille de l’engin il m’a dit: « Mon pauvre Jaget, redescend sur terre, j’aime bien tes bêtises mais quand même. » (re-rires).
SLU : Quel était le deal avec Alex autour de la L500 ?
Yves Jaget : Ohh très simple. Ou bien on était d’accord tous les deux, ou alors si l’un de nous doutait, on passait à autre chose. Tu le connais, Il n’a peur de rien ! On est rapidement tombé d’accord. Il a entretemps déjà fait avancer le dossier « retours » auprès d’SSL. Même s’il sait bosser avec ce qu’il a sous la main, Alex a aussi la capacité de faire remonter les éléments qui ne lui plaisent pas.
Avoir un type comme lui c’est un vrai plus pour le fabricant et j’espère qu’ils en sont bien conscients. Je regrette parfois de ne pas avoir pu partir avec lui car on s’éclate techniquement ; on a une philosophie commune même si dans des registres différents, et surtout on se marre. Il gère aussi idéalement les scènes. Il maîtrise les gens comme très, très peu en France savent le faire. Il est enfin super réactif et à l’écoute mais il ne faut pas tenter de l’embrouiller. Si quelque chose de pas clair se profile, il sera le premier au courant et va faire le nécessaire (rires !)”.
Une tournée gérée tip top par Julien Mairesse
SLU : Julien, tu es le manitou de cette tournée et je me suis laissé dire que tu avais eu aussi ton mot à dire sur la partie technique…
Julien Mairesse (Directeur de Production) : Lors de tournées de la jauge de celle de d‘Amel, entre 800 et 1400 spectateurs, tu ne pars pas avec un kit comme celui que nous avons qui est réellement de grande qualité. Généralement tu prends le minimum et te sers de ce que tu trouves dans chaque salle. Si tu ne fais que des vraies salles de concert comme le Bikini ou même le théâtre qui nous accueille ce soir, et qui est vraiment beau, tout va bien.
Seulement nous avons choisi de nous adresser aussi aux mairies qui adorent le show d’Amel mais qui n’ont pas la connaissance technique et l’équipement nécessaire, et parfois certains prestataires locaux en profitent et font payer beaucoup trop cher du matériel pourtant abordable.
D’autres fois, face à notre fiche technique, certains opérateurs locaux sèment le doute en laissant croire que nous réclamons pour des moyennes jauges, des “kits de Zénith” ce qui est et à la fois faux et peu rassurant quant à leur expérience et compétence.
A force d’avoir cette lecture, on a fait le choix d’être à la fois le tourneur et le prestataire en fournissant la totalité de la prestation technique ce qui ajoute une responsabilité supplémentaire mais ce qui soulage tout le monde.
SLU : Du coup vous prenez quoi sur place, ici par exemple ?
Julien Mairesse : La sécu du concert et une machine à fumée. C’est tout. On a composé un kit de concert assez compact mais mignon avec de la déco, quelques effets de machinerie pour donner du volume, tout le son car on a la volonté d’offrir un rendu irréprochable et tout l’éclairage. Quand c’est dispo dans la salle, on prend quelques barres de PAR et quelques découpes et bien sûr la machine à fumée parce que ce n’est pas pratique du tout à transporter. On a aussi besoin de 6 personnes sur place pour le montage/démontage. 4 roads, un régisseur et un technicien lumière, le reste on le gère entièrement.
SLU : Du bon son ça coute assez cher…
Julien Mairesse : Absolument mais Décibels Prod, (anciennement Camus NDR) qui a signé la tournée, a joué le jeu et a fait le choix de repositionner Amel en tant qu’artiste de live avec notamment un plateau de 9 personnes, ce qui est très rare de nos jours.
SLU : Le modèle économique de la tournée doit être étudié et serré à la fois.
la mascotte de la tournée bien en place sur le bandeau de la console.
Julien Mairesse : Oui mais ça fonctionne. On est certains soirs dans des salles plus grandes, on remplit bien tout le temps, et cet été on va faire plus de festivals, plus de privé en fin d’année et on y va à fond.
On a par exemple un unique tourbus avec tout le monde, mais vraiment tout le monde, ce qui fait qu’il n’y a plus un mètre carré de libre. Il faut donc que l’ensemble du personnel, en plus d’être bon dans le travail, soit aussi humainement au top et très respectueux.
Ce qui est certain aussi, c’est qu’on ne pourra jamais se réfugier derrière des excuses telles que le son de telle salle était naze, le gars aux retours de telle autre a tout saboté…
SLU : Vous avez paraît-il une super semi !
Julien Mairesse : A nos couleurs oui, toute noire et pétante avec l’image d’Amel ce qui, mine de rien, nous apporte un beau coup de pub quand on arrive, tel un cirque, dans des petites villes. En plus ça revient moins cher qu’un porteur puisque le tracteur peut vivre sa vie entre deux dates, et on peut le charger plus facilement sans tiper puisqu’il n’est pas plein.
SLU : Vous êtes combien en tout ?
Julien Mairesse : Nous sommes 22 dont deux chauffeurs. Alain, qui est le chauffeur de la semi, est aussi le chef décorateur, et il est en charge de la poursuite. On a tout étudié afin qu’il puisse faire un long break, et il dispose de sa chambre d’hôtel pour vraiment récupérer. Le choix d’Alain à la poursuite est aussi dicté par le besoin d’avoir un opérateur qui connaisse par cœur le show et puisse le suivre efficacement car la poursuite est vraiment le poste où la moindre erreur se voit bien et sa paie cash. Une fois ou deux on s’est tapé un “eeehh ohhh, je suis lààà” d’Amel qui avait bougé, et là, on se tape la honte intersidérale (rires) !
Les beaux débuts de S Group dans le monde de la tournée
SLU : Revenons à la technique pure mais sans quitter la prod et donc les sous. Comment as-tu fait pour avoir des consoles archi neuves et donc qui ont dû être achetées par ton prestataire son pour te les mettre à disposition…
Julien Mairesse : L’élément déterminant pour monter ce kit, conçu au départ par Yves Jaget, a été notre collaboration avec S Group, anciennement SLS. Si on n’avait pas trouvé un prestataire prêt à nous donner un coup de main, cette tournée aurait eu beaucoup de mal à être viable.
Bien entendu, grâce à cette tournée, S Group intègre de la plus belle des façons le monde de la tournée, mais il l’a fait avec humilité et efficacité. Humilité car ils ont été transparents quant à leur manque d’expérience dans certains domaines et efficacité car jamais ils n’ont répondu par la négative à la moindre de nos demandes.
Nous avons donc tous, son comme éclairage, collaboré et pris du temps afin de leur apporter notre connaissance de la route, des tournées et ce jusqu’aux moindres détails comme les racks, les torons, le type de prises, ce qui a permis d’avoir un très beau kit. Appelons ça un échange de bons procédés dont nous sommes très heureux.
SLU : S Group est en charge de toute la technique ?
Julien Mairesse : De tout, y compris de la semi, ce qui fait qu’ils sont présents sur sa déco aux côtés d’Amel. C’est un vrai partenariat dans le mesure où nous sommes bichonnés comme jamais. C’est le rêve de toute tournée d’avoir un prestataire qui a autant le souci de faire qu’au quotidien tout roule. Ils sont irréprochables et ont su gagner ma pleine confiance du directeur de production avec des comptes à rendre. Comme le dit Alex : “Avec eux nous avons un service quatre étoiles supérieur qu’on n’aurait eu nulle part ailleurs.”
Pour Alex Maggi, la L500 est stable…
Alex Maggi surpris en plein travail sur autre chose qu’une PM1D, assez rare pour être montré largement ! En arrière plan, Amel Bent en communion avec son public.
Alex arrive tel un chat derrière Amel pour venir ressentir le son au point d’écoute de sa patronne.
Malgré la pression sur scène, Amel perçoit sa présence et se retourne au bout d’une seconde, un magnifique sourire trahissant la confiance et la complicité qui lie la star à son technicien.
L’arrière de la régie retours une fois débarrassée de son borniol. Comme le dit Alex, tout repose sur quelques Harting et un peu de jus. De la belle ouvrage bien pensée collectivement et bien réalisée par S Group.
SLU : Comment en es tu arrivé au choix d’une SSL ?
Alex Maggi : Quand j’ai su que j’allais partir sur la tournée d’Amel avec Yves, ce dernier m’a demandé avec quoi j’envisageais de partir.
On s’est vu, on a fait le tour des forces en présence et on a commencé à éliminer une à une des marques avec un avis très proche.
Quelques une auraient convenu à la face mais pas aux retours, d’autres ne nous plaisaient pas et d’autres enfin ne nous inspirent toujours pas confiance.
À un moment, j’ai envisagé un truc entièrement en Dante, une stage à chaque musicien, un délire où j’aurais eu la plus petite régie retours au monde, un truc qui m’aurait vraiment plu (sors de son corps Yves ! NDR) jusqu’au moment ou Yves m’a mis dans la confidence quant au projet en cours chez SSL. La suite tu la connais.
La SSL L500 flambant neuve d’Alex Maggi, juste avant qu’on commence à dépouiller tous les jolis tissus qui masquent un câblage pourtant super rangé et neuf lui aussi.
SLU : Mine de rien, il y a pas mal de matos. Vous n’êtes pas trop à la bourre pour le montage ?
Alex Maggi : Non ça va. A 8 heures on ouvre les portes de la semi, et à midi on fait notre line check.
On a demandé à S Group de nous optimiser le kit pour raccourcir ces temps, et rendre possible la tournée avec peu de personnes.
Au plateau, je suis par exemple seul mais on se partage les tâches avec Thibault qui a en charge le montage de la batterie et moi du reste. Ma régie se monte avec 4 Harting. La seule différence est faite par l’accès de la salle.
Deux XTA DP444 en charge des retours « à l’ancienne ». Celui du haut s’occupe des deux SX18 Adamson qui servent en side uniquement pour les danseuses et ne jouent que lors des titres où elles sont sur scène avec « juste un soupçon de renfort qui fait dire à Thibault qu’ils sont trop forts même quand ils sont coupés » L’ampli du dessous fait le bonheur de Jean-Ba Corto le batteur de la tournée. Les amplis sont des fp10000q de Lab.Gruppen.
SLU : Comment se fait-il que vous ayez deux stages SSL ?
Alex Maggi : Bin c’est qu’ils ne sont pas partagés (rires) ! Yves au départ ne voulait pas qu’on les partage, ce qui est pourtant prévu et fonctionnel sur la SSL.
Sur ma console j’ai la moitié du stage racké et l’autre moitié inséré à l’arrière de ma console. De manière autonome, la L500 peut gérer 32 in et out analogiques et 16 AES.
La puissance de cette table est multipliée par le Blacklight II qui est un mode de multiplexage propriétaire des signaux MADI permettant d’en véhiculer simultanément jusqu’à 256 à 96 kHz, la fréquence d’échantillonnage native.
Les deux stages des consoles retours et façade, celle retours ayant déjà un bac d’entrées et sorties analogiques inséré à même son châssis. Tout neuf tout beau, un rack typique de retours signé Maggi avec de haut en bas un ampli rackable Fostex RM2, un Octamic RME, six ampli casques filaires Fischer Amps, quatre doubles émetteurs stéréo Sennheiser EM2050 et tout en bas deux combineurs HF.
SLU : Où en est-elle question stabilité et possibilités offertes à l’instant où je te parle ?
Alex Maggi : Les gens de SSL ont été très clairs avec nous. Ils nous ont garanti une version stable à l’audio, une 1.0 mais sans les modifications que nous avons demandées quand on l’a vue la première fois. Ils veulent au minimum 6 mois sur le terrain et la remontée de toutes nos remarques avant de sortir une V2.
On a connu, Thibault comme moi, des petits bugs logiciels et d’affichage, mais rien de bien terrible et jamais rien n’a bougé à l’audio. Petit à petit, on est arrivé à la version 1.7 en les corrigeant. On sent malgré tout que SSL ne connaît pas la scène et ses particularités, ce qui rend la table parfois pénible à exploiter mais tout est en train d’évoluer.
Un débat existe quant à l’absence de redondance au niveau du calcul. Elle existe bien entendu en termes d’alimentation, mais vu les déboires qu’a connus la seule table du marché qui en dispose et la fiabilité totale par exemple de la PM1D (ahh, ça m’étonnait aussi qu’Alex ne me parle pas de sa copine jap ! NDA) ils ont fait ce choix. Il existe en revanche une redondance dans le trajet du signal.
Le WSM de Sennheiser ou Wireless Systems Manager affichant sur le haut de l’écran les liaisons in ears et pour le bas, celles micro. Tout à gauche, l’affichage du WSM de Sennheiser ou Wireless Systems Manager affichant sur le haut de l’écran les liaisons in ears et pour le bas, celles micro et à droite la Live SL500, la dernière née de SSL.
… Elle est puissante et flexible…
SLU : Comme on ne peut pas encore trop parler de ses fonctionnalités, qu’en est-il de son ergonomie, de ses commandes ?
Alex Maggi : …(énorme silence NDA). Je réfléchis, ça peut être long (rires) ! Franchement je la trouve bien fichue. Ce que j’aime particulièrement c’est la latitude offerte en termes de modes de travail. Je pense que par exemple Thibault ne l’exploite pas comme moi. Tu peux utiliser le grand écran tactile, le petit, les rotatifs, tout est possible. Le jeune geek n’aura d’yeux que pour l’écran tactile là où des vieux comme moi vont tourner des boutons (rires) ! Le jeune avec une bonne vue va s’intéresser au petit écran tactile et le fan de la M7CL ou de la CL5 va se servir des rotatifs en bas de l’écran.
Thibault Maestracci : Tu arrives facilement à déployer la console pour faire plusieurs trucs en même temps, alors qu’en général dans une numérique quand tu es sur un channel tu y restes. Sur ma table, j’ai par exemple mes départs vers les délais qui sont à côté du potar de la voix lead, ce qui libère les encodeurs pour gérer autre chose.
… Et elle sonne, avec un gain de malade !
SLU : Puisque vous êtes là tous les deux, l’audio est comment. Ils savent faire chez SSL ?
Alex Maggi : A priori en tous cas (rires) !
Thibault Maestracci : Le mélange de 58 voies sonne, c’est bluffant, et en entrée il y a un gain de malade.
Alex Maggi : Elle a effectivement un gros gain, et quand tu pousses en entrée et envoies beaucoup de signaux très fort en sortie, je trouve que le rendu est super cohérent et très linéaire, sans oublier que tout ça peut encore grandement évoluer dans le temps.
SLU : Alex, toi qui connais par cœur une table comme la PM1D et… (Il m’interrompt NDA).
Alex Maggi : Et sa ronce de noyer, luxe non ? C’est pour ça qu’elle ne plante jamais, parce qu’on touche du bois avant chaque show !
SLU : Que manque-t-il encore à la L500 pour te la faire oublier ?
Alex Maggi : Je crois qu’il ne manque pas de fonctions. Ce qui est pénible c’est la façon d’atteindre certaines choses, appelons cela l’ergonomie du soft. Pour le reste, elle est très fonctionnelle même pour les retours, et dispose largement d’assez de sorties.
Thibault Maestracci : Et d’entrées aussi !
Alex Maggi : Le gros avantage de la L500 est la possibilité de se fabriquer un bac avec les entrées et les sorties sous la main, et comme en plus tu crées tes layers comme tu le veux entre départs, entrées, VCA, stems, la liberté est immense. Chaque bac dispose de 5 banques avec 5 layers, et chaque bac est indépendant. Je te laisse imaginer les possibilités qui nous sont offertes pour travailler…regarde…(Vache ! C’est pas simple tout ça NDR)
Alex et Thibault, bêta testeurs ensemble, c’est mieux !
Thibault Maestracci et Alex Maggi en charge du bien être du public pour le premier et des artistes pour le second devant la L500 des retours.
SLU : En fait tu me démontres à quel point vous avez dû réapprendre entièrement à travailler tous les deux !
Thibault Maestracci : Ah mais c’est clairement ça ! C’est rigolo car on s’est retrouvé à la découvrir ensemble tous les deux…
Alex Maggi : Toi comment tu fais ça !?! T’as trouvé comment faireuuu…
Thibault Maestracci : Ca y est, j’ai trouvé ! Au début on ne s’est pas trop mouillé, et c’est uniquement au moment où l’on a commencé à attaquer les recall safe que c’est devenu vraiment marrant. Attention Alex, je n’aime pas quand tu appuies longtemps sur les boutons, ne fais pas de bêtises (Rires) !
Alex Maggi : Il a raison, tous les boutons dangereux ne sont actionnables qu’en maintenant la pression dessus un certain temps. Tu vois l’horloge ? Si tu veux par exemple éteindre la table, il faut tenir appuyé le bouton longtemps, ce qui est logique.
Thibault Maestracci : Blague à part, comment tu affiches l’heure sur ta console ? Ehh, t’as trouvé ça où ?
Alex Maggi : Ca fait plusieurs jours que j’attendais que tu le remarques ! Tu voudrais le savoir hein ? Ca déchire !
SLU : Au niveau des scènes tout fonctionne ?
Alex Maggi : Oui, et heureusement car j’ai pas mal de séquences et de niveaux à gérer par titre donc je m’en sers pas mal sur cette tournée. Je ne peux pas t’en dire beaucoup plus car on vient d’avoir la 1.8 où tout à été modifié en termes de présentation et d’ergonomie de la fenêtre donc, à la limite, ce qu’on peut te dire ce soir est déjà obsolète… Ce qui est acquis, c’est que c’est très puissant et flexible. Pendant que ça joue, tu peux, situation absurde mais pourquoi pas, ajouter à tes 32 aux stéréo un 33e, en ne mettant dedans que de la grosse caisse. On peut aussi, dès maintenant, faire des modifications sur l’ensemble ou une partie du show, et ce en absolu ou en relatif sur chaque paramètre. Bon, il y a des boutons que je t’avoue ne pas avoir voulu tester, en tous cas pas avant le show (rires).
L’ergonomie du patch archi compliquée
SLU : Allez lâchez-vous, qu’est-ce qui ne va pas et que vous voudriez avoir ou voir changer au plus vite ?
Alex Maggi : (sans hésiter NDR) L’ergonomie du patch ! Carrément. Pour l’instant c’est une punition. Même les patchs les plus compliqués chez d’autres marques sont compréhensibles car basés sur une grille donc plus visuels. Celui de la L500 me fait penser à ce qui était offert sur la DiGiCo au début.
SLU : Vous utilisez une horloge externe ou bien celle interne ?
Thibault Maestracci : L’horloge interne, et franchement on ne s’est pas encore posé la question. Ca marche, ça sonne, tout le monde est clocké dessus, et personne ne bronche. Comme en plus nous sommes totalement indépendants entre face et retours, chacun vit sa vie.
SLU : À ce propos, je n’ai pas vu de patch analogique.
Alex Maggi : C’est normal, SSL a prévu en option sur ses stages des ressorties des entées micro par la face arrière. On rentre donc dans celui de Thibault et on récupère les signaux après l’alimentation fantôme et avant l’électronique active pour aller vers le mien.
Sous les convertisseurs MADI d’Avid et le MADI bridge RME, le stock de Mentos de Thibault. Une panne matérielle, soit, mais un manque de Mentos, JAMAIS !
SLU : J’ai vu à la façade un MADI Bridge RME. La console dispose pourtant en interne, et via un rack externe, d’une capacité à brasser le Madi non ?
Thibault Maestracci : Oui bien sûr mais c’est à cause du ProTools qui est interfacé dans la console à la face, et qui me sert de multi effet avec son copain le second ProTools qui est là en tant que spare car dans ces plateformes, je fais du mastering de stems, de traitement multi bande et bien entendu le traitement de la voix, plus l’enregistrement de l’ensemble du show.
J’ai deux modes en mémoire. Le mode “répète” avec un Tools qui traite et le second qui est là en tant que magnéto, ou bien le mode “show” où les deux font du traitement en parallèle, donc possibilité d’avoir un spare en cas de pépin. C’est le switch RME qui me sert de bascule.
SLU : Tu es en HDX ?
Thibault Maestracci : Non en Native mais avec une carte externe en Thunderbolt.
SLU : Ça ne retarde pas trop ?
Thibault Maestracci : (sourire) Non, pas trop.
Alex Maggi : La chanteuse aime quand il y a des délais (rires) !
Thibault Maestracci : Nous avons aussi un Live qui envoie quelques séquences assez chargées mais pas sur tous les titres, et qui sortent sur 6 pistes, trois stems stéréo.
Le grand saut de Thibault Maestracci. Non, il ne mixe pas une première partie sur sa SSL mais bien Amel Bent.
SLU : Ça fait combien de temps que tu mixes des gros artistes Thibault !
Thibault Maestracci : Bin depuis…là. C’est très chouette. Carrément ! Comme Yves ne pouvait pas le faire, tout le monde était plus ou moins d’accord pour que je reprenne la face et jusqu’à présent ça se passe plutôt bien.
Yves avait imaginé la régie, les Tools et une bonne liste de plugs à la Jaget mais c’est moi qui ai tout monté et ai fait la résidence. Il passera nous voir sur une prochaine date.
SLU : La salle est très jeune et très bruyante ce soir (on ne s’entend plus tellement le public crie, et le concert n’a même pas commencé NDR) comment te situes-tu vis-à-vis du niveau sonore ?
Un des quatre lipfill aussi d&b, en E3.
Thibault Maestracci : Je suis très sensible donc si ça me pète les oreilles…Tu connais notre politique avec Yves, on joue tranquille et efficace. Les gamins de toute façon font plus de bruit que la sono.
Lionel Pelatan (Ingé système) : On fait en sorte d’avoir un bon niveau dans le grave car Amel adore ça et tous sur le plateau sont en demande de ce gros bas du spectre que nos subs au sol, qui ne sont pas cardioides, produisent.
SLU : C’est quoi ta recréation, la scène par rapport à la télé ou la télé par rapport à la scène ?
Alex Maggi : (sourire) Les deux mon capitaine. Le fait d’avoir la chance de passer de l’un à l’autre, sans oublier la comédie musicale, ça évite de se lasser. À chaque fois que j’arrive sur un plan, je suis ravi, car je suis « frais » et je n’ai pas enchainé des dizaines de dates en faisant la même chose. Je suis un gros privilégié car je peux en plus concevoir des régies complètes, ce qui est mon vrai plaisir.
Deux kits de son très différents adaptés aux jauges calés par Lionel Pelatan
Une vue très artistique de l’analyseur de Flux, le Pure Analyzer, ici en mode « niveaux » mais pas que dans l’ordinateur de Lionel Pelatan.
SLU : Lionel parle nous un peu du système.
Lionel Pelatan : Au départ on est parti en E12 Adamson avec du PLM et une transmission du signal en Dante. Initialement Yves avait demandé du Kara. Comme S Group n’en avait pas, ils nous ont proposé quelque chose de franchement différent mais pas trop éloigné en termes d’encombrement.
Comme en plus la première partie de la tournée à eu lieu dans des salles de jauge comparable à l’Olympia de Paris, ça convenait très bien, d’autant qu’on avait 18 têtes avec les nouveaux E218 pour le bas.
Autant te dire qu’au niveau diffusion, ça allait super ! Le problème est arrivé quelques dates plus tard quand on a attaqué les petites salles où il a fallu commencer à stacker. Depuis janvier je n’ai eu que 40% de salles où j’ai pu accrocher et encore, 300 kg, parfois 350 mais guère plus.
Le système à cour entièrement d&b malgré deux intrus français (saurez-vous les retrouver NDR) où quatre QSub portent cinq Q1. Les infill comme les outfill sont des Q7.
SLU : À 60 kg du bout ce ne sont pas les boîtes les plus lourdes du marché…
Lionel Pelatan : Quand il faut que tu en empiles 4 ou 5 en hauteur, cela a vite fait d’être compliqué, et puis il a fallu qu’on réduise parfois les jauges car en termes de visibilité on prenait énormément de place.
En accord avec Thibault et Julien, on a fait le choix de passer sur le reste de la tournée en salles sur un kit plus petit. On repartira plus tard en E12 et PLM quand on fera du plein air. On a donc choisi du Q1.
Autant te dire qu’une fois encore on change totalement d’univers. On a malgré tout gardé nos Lake pour avoir plus de processing et un transport du signal en AES, ce qui me permet de rentrer dans les D12 en numérique.
Sous le couteau suisse du réseau l’Auvitran Audio Toolbox Audio AVBx3, deux Lake LM44. Nous sommes dans l’univers de Lionel Pelatan…
SLU : Tu as mis combien de boîtes sur chaque ampli ? Avec 5 par côté c’est un peu bancal non ?
Lionel Pelatan : On en met deux mais on peut monter jusqu’à trois, cela dit j’ai fait le choix de la flexibilité en travaillant avec trois amplis et en gardant la tête la plus basse séparée pour pouvoir l’égaliser différemment.
J’ai aussi des Q7 pour les côtés : ça ouvre à 70°x40° et ça marche bien. J’en ai placés quelques-uns au balcon pour ramener un peu de haut.
La grosse Berta de la tournée, surtout dans une salle aussi petite que le théâtre Ruteboeuf de Saint Ouen, quatre subs B2 disposant chacun de deux 18 pouces venant j’ajouter à 8 QSub n’abritant rien d’autre qu’un…18 pouces chacun !
SLU : Pour le bas tu as quoi ?
Lionel Pelatan : Que du classique. Sous les Q1 j’ai des QSub, deux par côté et enfin au sol j’ai quatre B2. Ce n’est pas très précis comme sub mais en termes de headroom ça fait vraiment le job.
SLU : Est-ce que le gros travail d’empaquetage du son, de mastering des stems convient avec un système comme le Q1 ?
Lionel Pelatan : Oui tu verras, mais je reste à titre personnel fan du E12 et des PLM qui est un système plus récent et performant, et qui te ramène plus le son dans le visage. Certains jours cela nous est arrivé de voir l’ampli guitare posé sur le bandeau de la console (rires) !
Cela dit, on peut difficilement comparer un système en deux voix passives qui a quelques années et un autre en 3 actives dont les deux HP de grave disposent chacun de leur canal d’ampli et qui vient de sortir. Ça change la donne. On a pris volontairement assez de boîtes et d’amplis pour garder la main sur le rendu, et ça marche bien.
Amel Bent, son public, un flash, un LM44, un D6 et trois D12 d&b…
Et alors ?
Fin du show, les lumières se rallument et les spectateurs sonnés sortent le sourire vissé aux lèvres. Le travail de toute l’équipe technique n’est rien comparé à la décharge de générosité dont fait preuve Amel Bent pour qui un Clavinova et un portevoix suffiraient tellement elle capte et emballe son public. Mais non je plaisante ! Le show est un condensé de professionnalisme et de justesse où le plaisir des 9 artistes comme de toute l’équipe technique déborde dans la salle.
Pour un début, Thibault à la face assure en répondant très bien au cahier des charges d’Amel qui aime le bas et d’Yves qui adore les « paquets cadeau ». C’est vrai aussi qu’il est aidé par un système qui a naturellement délivré un rendu très ramassé. La voix d’Amel passe bien et trouve sa place dans la somme de sources d’un arrangement proche du disque et bien chargé.
Puisqu’on parle du système, signalons le calage réussi et la couleur très r’n’b donnée par Lionel. Je vous passe le travail d’Alex, j’ai apprécié quelques titres aux retours en sa compagnie, un pack à la ceinture, et son mix donne envie de bondir sur scène avec les danseuses. Mais non, je ne l’ai pas dit ! Ne manque qu’un homme à l’appel, et qui à l’instant où vous lisez ces lignes a peut être été rendre visite à tous ses potes. Son sourire, ses feuilles et sa vista (avec un v minuscule NDR) sont irremplaçables.
Bonne route au Generous Tour, non pardon, à l’Instinct Tour et bon courage enfin à S Group, un prestataire aussi cool qu’investi avec la ferme intention de percer dans le live et de servir sans défaut un nombre réduit de tournées. La qualité en lieu et place de la quantité. En ces temps si difficiles et concurrentiels, c’est un sacré pari !
Lancé au LDI 2013, l’Intellipix est un panneau semi transparent accueillant 25 sources à LED RGBW 15 W associées à un nouveau collimateur que l’on va retrouver sur toute la gamme “RADICAL” du fabricant français.
Exclusivement orienté effet, avec ses 25 faisceaux serrés et découpés pour créer du relief dans l’espace, L’intellipix est un trait d’union entre la lumière et la vidéo qui va permettre aux designers de donner libre cours à leur imagination. Tout comme le jeu Meccano, le système de panneaux permet une infinité de possibilités au niveau implantation.
Intellipix-R, Radicalement Votre
Dites 33
C’est Yvan Peard, DG d’Ayrton qui nous a raconté la genèse de son projet portant le N°A33 alors que le dernier né chez Ayrton porte le N°A98 .
L’intellipix est un projet né en 2007, l’objectif étant de créer des effets graphiques et volumétriques en couleurs tout en gardant la plus grande transparence avec deux critères essentiels comme le bon mélange de couleurs des sources à led, et un faisceau suffisamment serré pour obtenir la définition la plus précise possible des volumes. Le projet A33 a démarré avec un ensemble de Moduled, mais les leds monochip et les collimateurs ne permettaient pas d’obtenir le résultat escompté.
Il aura fallu attendre 6 ans pour pouvoir réunir une led et une optique capables de satisfaire les exigences de qualité d’Ayrton. Le dernier maillon a été découvert au mois de Mai 2013 sur un bureau de leur partenaire opticien : un collimateur de 67 mm, permettant d’obtenir un faisceau coloré avec un angle inférieur à 5° tout en multipliant par trois l’intensité dans l’axe.
De l’ombre à la lumière
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Il est clair que le développement de l’intellipix-R n’a pas été simple, ce qui en fait aussi un produit unique. Design épuré, semi transparence, étanchéité pour une exploitation en extérieur et refroidissement passif : un cahier des charges à la hauteur de la réputation de la marque.
le pari fou : semi transparence, refroidissement passif et IP65
L’utilisation de 25 leds 15 W RGBW a déterminé le choix du matériau utilisé pour le cadre. Ce dernier devant à la fois servir de structure et de dissipateur de chaleur, l’aluminium est apparu comme le meilleur choix.
Deux procédés de fabrication différents ont été choisis, aluminium injecté pour l’armature de la dalle qui doit être parfaitement plane et aluminium extrudé pour le corps cylindrique des sources lumineuses. Ils sont vissés et collés au cadre avec une colle étanche pour une parfaite étanchéité.
Pour souscrire à la semi transparence, Ayrton a été obligé de développer un circuit électronique spécial en forme de treillis pour recevoir les leds en limitant les risques de faux contacts et le câblage fastidieux.
Le châssis et le support optique en aluminium ainsi qu’un collimateur, le joint d’étanchéité et le capuchon.La Led 15W RGBW sur son support. On aperçoit également les détrompeurs du collimateur.
Pour garantir l’isolation du circuit imprimé de l’humidité, il est noyé dans de la résine puis inséré entre les deux parties moulées de l’armature de la dalle. L’assemblage est une étape très délicate qui demande une attention et un soin tout particulier.
L’intérieur du boîtier électronique avec l’alimentation de 500W spécialement développée pour l’Intellipix-R.
L’alimentation également a fait l’objet d’un développement spécifique car elle loge dans un boîtier étanche.
Ses 500 W sont à même de supporter les 375 W consommés par les sources dans un espace confiné, non ventilé et qui plus est en contact avec le cadre assurant la dissipation thermique.
Un exemple de câblage sur deux dalles Intellipix-R.
Elle a supporté nos 2 heures de mesures photométriques à pleine puissance sans montrer le moindre signe de faiblesse, ce qui est remarquable pour un projecteur à effet.
La partie électronique assurant la commande, l’affectation et le choix des options loge dans le même boîtier que l’alimentation.
Les quatre cotés de ce boîtier reçoivent la connectique. Prise Neutrik Powercon True 1 sur la face supérieure et sa recopie sur le côté opposé, prises EtherCon (RJ45) sur les faces latérales.
Les câbles réseau et alimentation passent ainsi de dalle en dalle très proprement et sans se poser de question.
L’imposant collimateur de 67 mm qui a permis la réalisation du projet.
Les collimateurs de 67 millimètres viennent se positionner sur leur support grâce à des ergots situés à la base et des détrompeurs au sommet.
Les ergots assurant le centrage de l’optique par rapport à la Led, toutes les sources ont le même flux et le même mixage de couleurs.
L’installation
Les dalles sont faciles à assembler. Chacune d’elles est équipée de quatre targettes, deux à droite et deux en bas et de quatre loquets situés sur la gauche et en haut. La encore, on ne se pose pas de question, on sort les targettes du bas et elles viennent s’insérer dans l’élément du dessous, puis on verrouille en tournant d’un demi tour les sécurités.
Première étape de l’assemblage, insérer les tagettes dans leur logement.
Un astucieux système de billes sur ressort entre les targettes permet si besoin le démontage et remontage d’une dalle située dans l’écran Intellipix, sans démonter une ou plusieurs rangées de dalles.
Chaque dalle pesant quand même 17,5 kg, il est nettement plus simple de laisser les éléments à la verticale dans les caisses de transport positionnées sous les dalles déjà accrochées puis de descendre délicatement le pont en guidant les éléments jusqu’à ce que les extrémités des targettes soient à l’entrée de leur logement.
Une fois la dalle en place, verrouiller la sécurité.
Il ne reste alors qu’un petit effort à fournir pour soulever la dalle et verrouiller la sécurité.
L’Intellipix-R est utilisable dans toutes les positions, murale ou au sol, grâce à des accessoires dédiés.
Les anneaux prennent la place des targettes et permettent de suspendre les dalles.
Pour suspendre un écran d’Intellipix, Ayrton a développé un anneau en inox forgé supportant de lourdes charges. Il vient se positionner comme une targette, sécurisé par une manille dans l’anneau avec une élingue sur le support.
Le second système est un berceau permettant de poser les panneaux à l’horizontale. Ses quatre pieds sont réglables en hauteur pour rattraper les défauts de planéité du sol mais il est conseillé de les poser sur praticable.
Le support est constitué de plots traversant le panneau sur lesquels on posera une surface vitrée pouvant supporter des personnes ou des objets.
Au menu
Il existe trois modes de contrôle des dalles Intellipix-R : Basique Standard ou Extend comportant chacune 6, 10 et 109 canaux de contrôle. Il est évident que le dernier mode est le plus intéressant et le plus logique car il permet de matricer les sources lumière et d’y injecter une source vidéo via une console ou un média serveur. C’est pour cette raison qu’il a été décidé de faire l’impasse sur les connecteurs DMX qui demandaient trop de câblage, (1 univers DMX pour 4 dalles) et que le bureau d’études a privilégié la solution du contrôle via des protocoles réseau comme l’Art-Net et le Kling-Net.
Afin de pouvoir gérer un grand nombre de sources sans ralentissement, une nouvelle carte de pilotage 32 bits offre la possibilité de gérer sur un même réseau plusieurs centaines d’Intellipix-R. On retrouve sur ce projecteur le menu très complet des appareils Ayrton, avec dans l’ordre : l’adressage, le choix du mode de pilotage et les options où l’on trouve entre autres, l’adressage IP, le PID du RDM, la sélection du protocole de contrôle, la sélection de l’univers Art-Net. Le menu donne aussi accès aux informations, à la commande des tests et aux “Presets“ pour une restitution autonome.
Les fonctions
Une fois assemblé et configuré, il est temps de prendre en main ce nouveau jouet ! Le nombre de paramètres différents étant limité, la prise en main est très simple et rapide.
Emprunté au Magic Panel, un mini générateur d’effets internes sur trois canaux, donne le choix du chase, de la vitesse et du fade. Cette possibilité à le mérite d’exister et peut vous tirer d’un mauvais pas, mais, comme le même effet est identique pour chaque dalle, elle ne vous donnera pas le meilleur rendu des possibilités de ce produit, surtout si toutes les dalles sont réunies en un seul élément.
On trouve aussi une fonction presets de couleurs avec notamment six températures de blanc différentes qui devraient intéresser les directeurs photo.
Une seconde fonction de couleurs, “Color Macro“, offre différents enchaînements automatiques de couleurs avec évidemment les paramètres RGBW permettant de contrôler les quatre chips de la led.
C’est une des plus grosses surprises de ce test, avec un angle aussi serré, nous nous attendions à un mélange des couleurs assez moyen. En fait il n’en est rien, même si ce n’est pas parfait, le résultat est plutôt bon, voir très bon.
Intellipix : La vaste gamme de couleurs et la surprise de la bonne homogénéité du mélange des couleurs.
Que l’on soit de face ou que l’on regarde les faisceaux un par un, hormis quelques légers défauts suivant les couleurs, le mélange est homogène. On ne parle évidemment pas de projection, l’appareil n’est pas développé pour cela. Une des autres très bonnes surprises est le blanc full RGBW. Il est homogène et d’une température exploitable avec d’autres types de projecteurs (ni trop bleu, ni trop rose). Les deux dernières fonctions, shutter et dimmer sont des paramètres parfaitement maitrisés par Ayrton.
La plus grande, et la seule, difficulté sera liée au nombre de dalles installées, mais elle est facilement surmontable avec les consoles de dernière génération ayant une fonction de matriçage et les média-serveurs. La porte est ouverte aux rêves les plus fous !
Vers l’infini et au delà
Je garde le meilleur pour la fin, le rendu ! Il est époustouflant, le bâton de lumière issu de chaque source est d’une précision et d’une puissance vraiment surprenante. Cela permet au faisceau de partir très loin, tout en restant matérialisé. C’est ce qui donne de la magie à cette source lumineuse. Des images en relief s’animent dans l’espace au gré des programmations et des vidéos.
L’intellipix-R sera à la fois un projecteur, un écran, un décor, une scène. Il peut être utilisé en solo, par deux ou plus, en ligne ou verticalement, en blocks carrés de 2X2, 3X3, 4X4 ou plus. En rectangle, en pyramide, en losange… La seule l’imite est celle de l’imagination.
Les mesures
Derating
La mesure de derating imposée et sauvage que nous effectuons sur tout projecteur à led consiste à allumer à pleine puissance toutes les leds du projecteur et à relever toutes les 5 mn la valeur de l’éclairement au centre. Au fur et à mesure que les led chauffent, l’éclairement diminue puis se stabilise quand le projecteur atteint son équilibre thermique. C’est à ce moment que nous pouvons effectuer notre relevé de mesures d’éclairement tous les 10 cm sur deux axes.
Ce test de dérating est donc très utile quand un projecteur est destiné à rester allumé longtemps, une lanterne en éclairage architectural, un wash ou un projecteur de découpe sur un plateau de télévision. Pour un projecteur à effet, ce test est évidemment complètement hors sujet, on le sait, mais il est révélateur de la qualité de gestion de la température de l’appareil.
On s’attendait avec 25 Leds 15 W RGBW allumées à pleine puissance, sans refroidissement actif, à un derating abyssal. En réalité il ne dépasse pas 30% ce qui est remarquable. Le maillage en aluminium joue parfaitement son rôle de dissipateur de chaleur. Nous avons aussi contrôlé le derating d’une seule source, les 4 couleurs à full. Il est quasiment nul. Il est évident que les leds ne seront jamais autant sollicitées.
Un derating très correct pour 25 leds non ventiléesLe derating d’une seule led, même en RGBW full, est quasiment inexistant : 1,98%.
Mesures photométriques
Toutes les leds d’un panneau
Toutes les led d’une dalle étant alimentées à pleine puissance, on obtient au centre et après derating 14330 lux et un étale, à 5 m, plutôt homogène. Les mesures à prendre en compte pour ce projecteur sont un éclairement au centre de 20 470 lux et un flux de 7 700 lm.
Une seule led allumée
On retrouve l’angle de projection annoncé par Ayrton : inférieur à 5°
Sept ans de réflexion
L’Intellipix, est un concept radicalement novateur. La qualité est au rendez vous, aussi bien au niveau de la construction des dalles que du rendu lumineux. L’idée n’était pas des plus simple à mettre en œuvre et le pari de faire un faisceau de moins de 5° puissant avec un mélange de couleurs homogène était loin d’être gagné, mais l’objectif est atteint !.
Ce nouveau produit a sa place dans de nombreuses applications, lumières, vidéo, décors aussi bien dans l’événementiel, qu’à la télévision et bien évidemment sur toutes les scènes où le silence de fonctionnement est imposé.
Le Q.7W et ses 1000 leds blanches pour un flux de 60 000 lm !
60 000 lumens, c’est le flux revendiqué par le nouveau projecteur SGM Q.7W dont les 1000 leds blanches consomment 455 W soit une efficacité de 130 lm/W ! Il diffuse large, 110°, pour assurer les fonctions de Wash, strobe et blinder en salle, en studio et en extérieur grâce à son IP 65.
Il existe en version RGBW avec 2000 leds et un flux de 28 000 lumens. Pensez à augmenter l’indice de protection de vos lunettes de soleil !
Le Q.7 Ultra design et compact (50 x 28 cm), ultra plat (12 cm) et seulement 8 kg sur la balance, le Q.7 version couleur est constitué de 2000 puces de marque Led Engine dont 1000 blanches à 5700K et 1000 multi-puces RGB, chacune encapsulée sous une lentille de 120°, et toutes protégées par une vitre frontale
Le Q.7 version RGB W. La base comporte l’alimentation à découpage, l’afficheur et ses touches de navigation et une carte de réception DMX avec son antenne.
Sur un total de 28 000 lumens pour le blanc RGBW, 3100 lm (10,7%) sont assurés par le rouge, 6300 lm (22,5%) par le vert, 1500 lm (5,3 %) le bleu et 19000 lm (67,8%) le blanc seul.
En face arrière, le large radiateur refroidi par 3 ventilateurs
En face arrière, on découvre le radiateur aluminium apparemment injecté d’une seule pièce et couvrant tout le circuit de leds. Il est rafraichi par 3 ventilateurs.
Monté sur un lyre orientable manuellement en tilt sur 100° et accueillant l’alimentation, le Q.7 se commande en DMX sur 4, 6 ou 8 canaux suivant que l’on souhaite profiter ou pas des 4 sections d’allumage indépendantes.
Il est aussi RDM et embarque une carte de réception DMX de Lumen Radio.
Le Q.7 avec ses 1000 multipuces RGB et ses 1000 leds blanches repérables à leur couleur jaune.Les leds blanches du Q.7W.4 sections sont contrôlables indépendamment.
Q.7 W La version à leds blanches (5700K) se distingue par le nombre de leds, 1000 puces (contre 2000) mais d’une redoutable efficacité puisque pour une consommation identique (455 W), le Q.7W revendique un flux de 60 000 lm.
Avec des caractéristique identiques au Q7 comme l’IP 65 côté leds et IP 55 pour les ventilateurs, les 4 sections contrôlables indépendamment, un angle de diffusion large de 110°, les mêmes possibilités de commande, le Q.7W est dans son format réduit un concentré de puissance lumineuse inégalé.
Une console de mixage numérique avec des caractéristiques et des fonctionnalités professionnelles dans un format (et un poids) de Notebook, c’est ce que propose QSC avec les deux modèles TouchMix-8 et TouchMix-16, 8 ou 16 entrées micro/ligne avec deux entrées ligne stéréo, 8 DCA et 8 mute groups, et des possibilités qu’on ne retrouve que sur les consoles haut de gamme.
TouchMix 16 QSC : le mixage compact sans compromis
Contrairement à certains appareils existant dans un format à peu près équivalent mais qui nécessitent une tablette pour fonctionner (souvent iPad), les TouchMix sont autonomes et disposent d’un écran LCD couleur tactile (capacitif) intégré, de bonne résolution. Bien sûr, communiquant en WiFi (adaptateur), elles peuvent être entièrement contrôlées par iPad (ou autre iOS device) avec l’appli « Remote Control App ».
Les deux modèles sont dotés de correcteurs paramétriques 4 bandes complets sur chaque voie, de traitements de dynamique complets (gate et compresseur) également sur chaque voie et d’un égaliseur graphique tiers d’octave, d’un limiteur, de réglage de délai et de filtres notch (réjecteur) sur les sorties master et aux.
Avec 8 groupes de mute et 8 groupes DCA, 4 (TM-8) ou 10 (TM-16) aux, elles ont tout d’une grande, surtout si l’on considère que viennent s’ajouter à cela quatre effets stéréo DSP (écho, delai, chorus, reverb, …, avec 50 presets usine et 50 utilisateur) et correction de pitch, la possibilité d’alimenter des « in ear monitors » directement et, en plus, l’enregistrement direct sur un disque dur USB externe (toutes les voies d’entrées plus un mix stéréo choisi) en format broadcast wav 32 bits.
Les amplis PLD introduits l’an passé étaient aussi sur le stand (voir SLU : http://www.soundlightup.com/flash-and-news/qsc-pld-lamplification-adaptative-et-efficace.html)
Dotées de préamplis micro classe A de haute qualité (Ein : -128 dB) avec alimentation fantôme 48 V sélectionnable par canal, les TouchMix mettent en œuvre une électronique sans concession avec des convertisseurs travaillant en 44,1 ou 48 kHz.
Les menus intégrés proposent des modes « advanced » où tous les paramètres de contrôle sont accessibles ou « Simple » qui ne donnent accès qu’au paramétrage essentiel comme sur un appareil photo haut de gamme, de façon à peaufiner ou aller vite. Une librairie de presets, ainsi que des « scènes » de mixage préprogrammées sont également disponibles pour aller à l’essentiel et gagner en efficacité. Les scènes utilisateur peuvent être enregistrées et rappelées soit de la mémoire interne, soit depuis une clé USB avec des filtres, par exemple en excluant les réglages de mix master ou des aux.
L’alimentation universelle est externe (normal dans ce format) et fournie, de même qu’une housse de transport et l’adaptateur USB WiFi.
Quelques caractéristiques (les deux modèles):
Latence (n’importe quelle entrée vers n’importe quelle sortie) : < 1,6 ms
THD (+ 4 dBu en sortie, gains unitaires) : < 0,005 % de 20 Hz à 20 kHz
Plage dynamique : 105 dB
Rapport signal/bruit : 94 dB
Bruit équivalent ramené en entrée : -128 dBu
Niveau max en entrée : + 16 dBu (micro), +22 dBu (ligne)
Masse : 1,95 kg (TM-8) et 2,98 kg (TM-16)
Dimensions (H xLxP) : 79 x 333 x 250 (mm) pour TM-8 et 89 x 360 x 297 (mm) pour TM-16
A l’entrée de l’exposition, un smartguide nous est confié. Il est composé d’un smartphone hébergeant une application spécialement développée par la Cité de la musique et d’un casque Audio-Technica ATH-M20x.
À l’occasion du lancement de sa nouvelle Série M, Audio-Technica est partenaire de Great Black Music, l’exposition de toutes les musiques noires qui fait danser la Cité de la Musique du 11 mars au 2 Aout 2014.
C’est un véritable parcours de visite interactif qui vous fait vibrer au rythme de musiques noires et profiter du son en haute-fidélité avec le nouveau casque professionnel ATH-M20x.
En effet, dès l’entrée chaque visiteur se voit proposer un smartguide fonctionnant avec une application spécialement développée pour l’exposition (400 kits sont à disposition des mélomanes).
Composé d’un smartphone et d’un casque Hi-Fi , le dispositif permet au visiteur d’interagir avec la majorité des installations de l’exposition et surtout d’écouter de la musique dans les meilleures conditions possibles. Petit bonus, le visiteur pourra sauvegarder ses morceaux préférés et disposer d’une liste de lecture souvenir sur son adresse électronique en se créant un espace personnalisé très simplement via l’application.
Les installations combinent visuels et musique grâce au smartguide et au casque confortablement vissé sur nos oreilles. Le nombre sur l’écran est à entrer sur le smartphone pour pouvoir écouter l’ambiance sonore associée.
Le parcours propose de nous conter l’épopée des musiques noires à travers de nombreux extraits audiovisuels et musicaux.
Il était alors indispensable de bénéficier d’une bonne écoute, et le partenariat avec Audio-Technica en est le garant à l’aide du tout nouveau ATH-M20x, casque d’entrée de gamme professionnel de la célèbre série M. Destiné au mixage et au tracking, il offre des conditions d’écoute confortables avec un signal audio de qualité et une isolation efficace.
L’espace des Amériques noires reprend la même conduite interactive avec visuels (vidéo et lumière) et sons guidé par des nombres à renseigner sur l’écran tactile du smartphone afin d’entendre Calypso, Merengue et autre Salsa dans le casque ATH-M20x Audio-Technica.
Très ergonomique et léger (la présence du câble d’un seul coté est bien pratique, surtout en marchant!), il semble idéal dans cette utilisation nomade de guide interactif.
Il nous accompagne tout au long du parcours débutant autour des légendes de la musique noire, pour nous guider vers une immersion africaine ou au milieu de rythmes et rites sacrés, et finir vers les Amériques noires.
Une belle promenade musicale en immersion sous les écouteurs larges et assez recouvrant du petit ATH-M20x, bien sélectionné, qui, malgré une foule de visiteurs importante cet après midi-là à la Cité de la musique nous a offert une bulle sonore réjouissante, bien isolée et homogène.
Caractéristiques ATH-M20x
Transducteur: 40 mm
Aimant: Néodyme
Bobine: CCAW ( aluminium recouvert de cuivre)
Réponse en Fréquence: 15 – 20,000 Hz
Puissance Maximale en Entrée: 700 mW à 1 kHz
Sensibilité: 96 dB
Impédance: 47 ohms
Câble: 3.0 m, côté gauche
Poids: 190 g, sans câble et sans connecteur
Accessoires fournis: Adaptateur 6,3 mm clipsable, pochette de transport
La grosse nouveauté chez Fohhn, c’est le système intelligent de distribution audio en réseau (Ethernet) AIREA constitué d’enceintes actives avec DSP et d’interfaces, de différents modules maîtres avec distribution de la puissance sur le réseau (PoE, Power over Ethernet) et d’interfaces de source et même de puissance pour attaquer des enceintes classiques passives au besoin. AIREA c’est plus fort que toi.
Yann Moisan est venu « écouter/voir » Daniel Borreau (Rock Audio) lui expliquer les arcanes du système AIREA de Fohhn.
Le système AIREA est donc un concept tout en un avec des éléments constitutifs permettant de faire face à de nombreuses applications en installation (intégration AV, télé, magasins, restaurants, hôtels, Home cinéma haut de gamme, salles de conférences, …) et très simple à mettre en œuvre puisqu’il n’y a que du câble CAT5 à tirer (dédié, il ne peut pas servir à un autre réseau) pour à la fois passer l’audio, les données de contrôle et de commande et même l’alimentation basse tension. Chaque élément du réseau dispose de son identifiant.
Plus facile de passer les câbles CAT en salle que sur une table de démo !
Le système comprend des modules maîtres, il y en a trois en rack 1 ou 2U, AM10, 20 et 40, qui peuvent commander respectivement jusqu’à 10, 16 ou 32 enceintes actives de la gamme.
Ces modules ou hubs disposent d’entrées AES/EBU (une sur les AM-10 et 20, huit sur l’AM-40) et un PC avec le logiciel Fohhn Audio Soft (via USB) s’y raccorde pour le contrôle et l’administration.
Le nombre de sorties réseau est imposé par la limitation de puissance transmissible, soit 200 W. L’AM-40, par exemple, dispose de huit sorties. Ensuite les enceintes actives peuvent être cascadées sur une ligne, à concurrence de la puissance limite.
En termes d’enceintes actives contrôlées par DSP, AIREA comprend aujourd’hui trois enceintes compactes large bande , LX-10 ASX, 20 ASX, et 50 ASX ainsi que trois enceintes de renfort de grave AS-06 ASX, 10 et 22 ASX (12’’ en bass reflex) qui prennent 50 W, 100 W ou 200 W sur le réseau.
Le module d’amplification externe 200 W RMS (AAX-2.300) du système Airea
Un ampli externe réseau, l’AAX-2.300 permet d’alimenter une ou plusieurs enceintes passives à concurrence de 2 x 300 W crête sous 4 ohms et présente une charge de 200 W (donc une sortie de module Master).
Il met en œuvre des modules classe D avec convertisseur à découpage et un DSP comme toutes les enceintes actives de la gamme. Les boîtiers A-2 Live (passerelle USB audio vers AES/EBU) et ABX-1 (interface réseau vers sorties analogiques) complètent le système.
Trois nouveautés arrivent au catalogue du constructeur transalpin. Muse, un petit système Line Array à courbure variable, Modus la gamme à courbure constante qui fait peau neuve et enfin la série X-Pro, avec la particularité pour toutes ces enceintes d’être amplifiées.
Musetout d’abord se compose d’une tête, la 210 LA et d’un sub, le 218SA.
Equipée de deux HP de grave de 10 pouces à longue excursion mus par des bobines de 2,5 pouces et de deux moteurs d’origine B&C à gorge d’un pouce, Muse a bénéficié d’un soin tout particulier dans l’étude de son guide d’ondes via la méthode des éléments finis de frontière ou BEM (Boundary Element Method).
Outre une baisse de la distorsion et une dispersion horizontale homogène à 90°, les ingénieurs de FBT ont fait en sorte de présenter la meilleure charge aux diaphragmes dès 800 Hz, ce qui simplifie les problèmes de raccordement et garantit un front d’onde cylindrique jusqu’à 18 kHz.
L’ébénisterie est en multipli de bouleau de 15 mm avec deux poignées en aluminium de part et d’autre. Le système d’accroche permet de réaliser des lignes de 16 boîtes avec un coefficient de sécurité de 10:1 et une angulation allant jusqu’à 10° par pas de 1°.
L’amplification embarquée prend place à l’arrière de l’enceinte dans un châssis en aluminium assurant la protection et le refroidissement des deux modules de 600 et 300 W en classe D disposant d’une alimentation à découpage. Le DSP offre un choix de huit presets conçus pour configurer rapidement un système Muse quel qu’en soit le nombre de boîtes ou les angles choisis. La réponse en fréquence s’étend de 55 Hz à 18 kHz.
Le SUBLine 218SA est conçu pour être posé au sol et embarque deux HP de 18 pouces B&C à bobine de 3.5 pouces et un module d’amplification en classe D délivrant 1200 W. Le SPL max atteint 140 dB, et la réponse en fréquence s’étend sur deux octaves de 30 à 120 Hz. Muse peut aussi tirer avantage du sub de la gamme MITUS, le MITUS 218SA disposant cette fois de deux 18 pouces à aimant Néodyme B&C et d’un module classe D plus puissant de 2000 W, avec un SPL max de 145 dB.
Modus 4820LA placé au-dessus de son sub dédié 215 FSA, passe-bande double 15’’.
Modus revient avec ses deux têtes deux voies à courbure constante, les 4805LA et 4820LA ouvrant respectivement à 5° et 20° en vertical, et de mise en œuvre simplifiée. Elles sont amplifiées avec 600 W RMS pour les quatre 8 pouces à bobine de 2 pouces et aimant Néodyme pour le grave et 300W pour les 4 moteurs Néodyme à gorge d’un pouce pour l’aigu.
Le bloc HF de quatre compressions sur guide des Modus.
Le système couvre de 58 Hz à 18 kHz à -6dB avec SPL crête de 137 dB. Le poids, raisonnable, oscille entre 45 et 48 kg en fonction de la version.
L’encombrement réduit et le bon nombre d’accessoires disponibles facilitent l’installation en fixe mais aussi en prestation mobile rendent ce système attractif.
Deux subs amplifiés sont prévus afin d’étendre et renforcer le grave :
Le 118FSA, conçu pour être accroché en tête de ligne, embarque un simple 18 pouces B&C à aimant au Néodyme et bobine de 3 pouces en bass reflex. Avec les 1200 W RMS délivrés par l’ampli de bord, une réponse en fréquence utile de 36 à 120 Hz, la pression délivrée atteint 133 dB SPL continus.
Le 215 FSA comme le suggère sa référence dispose quant à lui de deux 15 pouces B&C à bobine 4’’ en montage passe-bande push-pull et est plus destiné à être posé au sol même si un kit d’accroche existe. La réponse en fréquence gagne en extension vers le bas à 33 Hz et la pression max est de 140 dB SPL en continu. Les deux subs proposent une somme de réglages à même les faces arrière comme inversion de phase, volume, délais et surtout des presets offrant par exemple le mode cardioïde.
La gamme X-PRO complète les nouveautés du constructeur transalpin. Solides, amplifiées, les enceintes existent en trois tailles 10, 12 et 15 pouces et utilisent un module d’amplification commun délivrant un total de 1000 W RMS qui associe la classe D pour le HP de grave et AB pour le moteur d’aigu.
Elles disposent d’une plateforme DSP assurant le filtrage de raccordement mais aussi l’égalisation. Les entrées sont nombreuses et vont bien au-delà de la simple entrée ligne puisque peuvent être mélangés 2 voies stéréo et une voie micro commutable en ligne. Une sortie est prévue pour attaquer une seconde enceinte et réaliser ainsi un gauche/droite stéréo.
Les 10-A, 12A et 15A peuvent toutes trois être utilisées en retours de scène (à 35°), un des flancs arrière étant coupé à cet effet. Le niveau max délivré atteint 126 à 128 dB en fonction des modèles, et la réponse et fréquence va de 58 à 42 Hz pour le bas et à 20 kHz dans le haut. Les guides d’ondes à directivité constante sont accessibles et pivotent si nécessaire de 90°. Les haut-parleurs à forte élongation et haut rendement sont fabriqués sur cahier des charges FBT.
Surprise ! Alors que l’on n’attendait rien avant début d’octobre, Chamsys présentait le prototype de la MQ1000 Stadium. Pour sa future grosse console, le fabricant anglais a mis les petits plats dans les grands. Les deux écrans 21,5” HD multi-touch, intégrés à un support motorisé, offrent à l’utilisateur une surface de travail de 3840 X 1080 pixels, ce qui ne devrait pas être trop, vu les possibilités offertes par la partie software.
Pour un accès rapide aux fonctions des projecteurs, en plus de la roue de dimmer et du trackball, on dispose de 12 roues de paramètres : 8 sur le coté droit du support d’écrans et 4 en haut de la partie programmation.
Les aficionados des consoles Chamsys ne seront pas perdus, la partie logicielle sera identique et compatible pour toute la gamme.
On retrouve donc, en plus des boutons présents sur les autres modèles, douze boutons multifonctions et six boutons d’accès direct à des macros. On trouve aussi, sous l‘accoudoir, un clavier et un tiroir de rangement.
Avec 60 playbacks répartis sur 30 faders motorisés et 30 boutons rotatifs translucides avec indicateur led RGB, la partie restitution n’est pas en reste surtout quand on sait que l’on peut créer des pages indépendantes pour chaque groupe de dix playbacks. On pourra, grâce aux 2 fadeurs 100 millimètres se trouvant au centre de la console, faire des transferts entre des mémoires.
La partie Software est tout aussi impressionnante puisqu’elle intègre, en plus de la partie programmation propre à toute console lumière, un visualiseur montrant l’état lumineux de la sortie ou une prévisualisation de la cue suivante. On trouve aussi un média serveur doté d’un pixel mapper ainsi qu’un éditeur de médias. La partie multi-touch des écrans est utilisée pour des accès rapides aux fonctions copier, coller ou pour se déplacer et zoomer dans les vues. Le trublion anglais frappe encore un grand coup en annonçant 500 univers disponibles sans node externe.
Le panneau arrière est modulable, et l’on pourra, en fonction des besoins, modifier les éléments fournis. On trouve de base une prise d’alimentation PowerCon et deux recopies, un onduleur, deux ports réseau distincts, ainsi qu’un switch 4 ports, 8 ports DMX physiques compatibles RDM, une entrée DMX et des ports Midi et SMPTE In et Out.
Une fois encore, Chamsys frappe fort. La MQ1000, annoncée au double du prix de la version Pro, occupera une très bonne place sur le marché avec un excellent rapport qualité prix.
Comme on a pu le constater, l’ergonomie générale du pupitre est bien avancée mais la partie châssis n’est pas encore définie. Chamsys nous réserve donc encore quelques surprises pour le Plasa… Il faudra patienter une année avant le lancement de la production.
Afin de rendre son système UniLine encore plus polyvalent, APG a introduit à Francfort un nouveau sub, l’UL118B, exploitable aussi bien en renfort de grave qu’en infra-basse selon les configurations.
Le fabricant français propose également des racks de touring “Tourack” dotés de 4 amplis SA30:2 et d’un processeur DSM48 et de nouveaux accessoires d’accroche.
Avec le nouveau sub UL118, le système Uniline peut faire face à toutes les situations quelle que soit la taille du projet. Il peut être utilisé stacké au sol avec des boîtes UL210D, en refort de grave au-dessus d’une ligne UL210 (+ IL210D) ou en constituant une ligne adjacente à des lignes UL210(D en bas de ligne) et UL115B (sub 15’’ qui joue le rôle de renfort de grave) en infra-basse.
Il s’agit d’un sub mono 18’’ longue élongation à moteur Néodyme monté en passe-bande acoustique avec les évents des deux chambres débouchant sur l’avant.
Ce sub descend à 25 Hz (coupure haute à 80 ou 110 Hz selon les modes) et admet une puissance AES de 1300 W.
Sa structure autorise une grande efficacité (102 dB SPL 1 W / 1 m), qui lui permet de délivrer un niveau max de 137 dB dans un volume de 700 (L) x 528 (H) x 755 (P) mm3 . Il permet par ailleurs la réalisation de configurations en cardioïde (avec le traitement de signal) aussi bien qu’en arcs.
L’accessoire d’accroche ULRail dédié aux boîtes UL210/D permet avec l’adjonction de l’élément ULRail-AP de réaliser des lignes en accroche de 4 UL118B ou 5 UL115B. Nouveau également, l’ULStack qui assure le montage de quatre boîtes UL au-dessus des subs UL155B ou 118B stackés au sol.
Le TOURACK (4 E/ 8S dans 8 U) vient compléter l’UNIRACK (4 /8S dans 3 U). Il comprend les plaques de patch CP1UM-IN et CP1UM-N, respectivement quatre entrées XLR plus quatre entrées réseau plus renvois, et 4 connecteurs Speakon NL4 plus un NL8. Il est contrôlable via le logiciel PWAPG et comprend 4 amplificateurs classe D APG SA30 :2 et un processeur DSM48 de la marque.
Scott Fraser, à droite, a rejoint l’équipe APG pour prendre en charge les ventes et le support au Royaume Uni. De gauche à droite Matthieu Delquignies (R&D), Bruno Garros (VP ventes) et Xavier Pion (Dr Marketing)
Signalons pour finir que Scott Fraser a rejoint l’équipe APG pour s’occuper des ventes et du support au Royaume Uni. Il y supervisera les opérations en direct en bénéficiant d’un stock de démonstration.
Selon Bruno Garros : « le modèle traditionnel de distribution place trop d’obstacles entre le fabricant et les clients, et il est préférable d’avoir un lien direct via un membre de l’équipe avec pour la clientèle un accès privilégié à la R&D et au marketing et autres ressources de la marque. »
Impact Evénement lance sont tarif de location 2014, toujours aussi pratique dans son format tablette à grosse spirales, avec de nouveaux produits et plus détaillé.
Et si, à la journée, les prix n’ont globalement pas bougé, les coefficients ont bien diminué. Un Coef 1 appliqué pour deux jours de loc contre 1,5 précédemment, cela correspond à une baisse de 33% !
“Les marchés étant assez tendus en ce moment, nous explique Stéphane Fleury, Président d’Impact Evénement, les entreprises de prestation sont amenées à compter de moins en moins les temps de préparation et de transport à leurs clients producteurs et agences d’événement.
La nouvelle grille de coefficients dégressifs du tarif Impact Evénement.
Par ricochet, la tendance est forte et de plus en plus fréquente de voir nos coefficients de loc négociés à la baisse.
La demande récurrente étant le coef 1 pour deux jours de loc. Nous avons décidé de la satisfaire dans le catalogue et elle se répercute évidemment dans toute la grille : coef 2,5 contre 3,2 pour 7 jours de loc ou encore coef 5 contre 7,65 précédemment pour 4 semaines.
SLU : C’est une décision courageuse !
Stéphane Fleury : C’est simplement officialiser ce que nous vivons au quotidien, avec le souci d’appliquer le même coef à tous nos clients, qu’ils soient négociateurs ou pas. Nous serons par contre très stricts sur l’application de ce nouveau tarif.
SLU : Vous avez rentré de nouveaux produits ?
Stéphane Fleury : Nous avons acheté du Martin Mac Viper Profile , les nouveaux projecteurs Ayrton WideBeam-R et NandoBeam S6, des MaDesign, des Spot Robe Robin DLS, des GrandMa 2 ONPC Wing…
En son, des consoles Yamaha CL3, des enceintes bi-amplifiées, car nous avions une grosse demande, en Yamaha DXR8, des L-Acoustics 5XT aussi et des APG DX5W.
En vidéo des vidéoprojecteurs 20 000 lumens Panasonic des écrans 75“ Samsung et des switchers Analog Way
En distribution électrique de nouvelles armoires 32 et 63 A
Et en structure nous avons renouvelé notre parc de E20V carrée de décoration. Elles sont maintenant protégées par une housse individuelle pour éviter les rayures. C’est compliqué la structure utilisée en déco. Dès qu’elle prend un coup, il faut la remplacer.
Enfin, d’une manière générale, nous avons augmenté les quantités par référence et notre site de vente de matériel d’occasion http://www.Ezacco.comnous permet de renouveler notre parc à une fréquence accrue.
Pour chaque produit sans exception, les fonctions principales et des caractéristiques d’exploitation (en encadré) font de ce catalogue une des références du métier.
SLU : J’ai l’impression que le catalogue à doublé en volume, vous avez vraiment ajouté beaucoup de références !
Stéphane Fleury : C’est vrai qu’il fait maintenant 256 pages, soit la moitié d’un univers DMX (rire). Il est plus gros car il est plus détaillé.
Les trois directions techniques, Pascal Bonnet pour la lumière et la structure, Yves Gaillot pour le son et Sylvain Dubray pour la vidéo ont fait un travail remarquable de recherche et de synthèse des données techniques de chaque produit, l’objectif étant d’apporter une aide réelle à l’étude de projet en intégrant les fonctions principales déterminantes mais aussi des infos utiles pour le transport ou l’exploitation comme le poids, les dimensions, le conditionnement et la consommation.
Tous les produits, sans exception, ont leur fiche technique dans cette nouvelle édition, le but étant d’en faire une référence dans notre métier.”
Le catalogue est consultable en ligne et téléchargeable en version pdf sur le site http://www.impact-even.com vous pouvez aussi l’obtenir en version papier en remplissant un formulaire sur le site du prestataire.
On vous l’avait promis lors de nos vœux 2014, on l’a fait. Soundlightup est désormais certifié OJD, l’organisme de référence dans l’expertise du dénombrement des médias imprimés et numériques.
Concrètement cela signifie que vous allez pouvoir connaître très précisément la fréquentation du site et le nombre d’article lus et cela chaque mois et sans aucune discussion ou interprétation possible.
Cette transparence qui est l’apanage de tous les plus grands quotidiens papier, des meilleurs mensuels et des sites les plus fréquentés nous vous la devions que vous soyez lecteur, annonceur ou même concurrent. C’est désormais chose faite.
En hausse constante depuis le 24 avril 2012, date de notre première apparition sur la toile, l’OJD nous crédite pour le mois de mars 2014 de 20838 visites et de 44285 pages lues, disons même articles lus puisque nous avons fait le choix de ne pas gonfler artificiellement nos statistiques en saucissonnant le contenu.
Certains d’entre vous se demandent sans doute pourquoi nous jouons ainsi la carte de la transparence. Essentiellement pour deux raisons. D’abord cela va nous pousser à nous surpasser chaque mois et à faire en sorte de non seulement vous garder, mais à inciter plein d’autres lecteurs à nous rejoindre, ensuite il est normal de jouer cartes sur table et vous prouver sans contestation aucune pourquoi et comment nous sommes devenus le magazine référence des professionnels du son, de l’éclairage et de la vidéo.
À quelques jours de notre second anniversaire permettez nous enfin de vous remercier pour votre fidélité, votre insatiable curiosité et vos messages de soutien. Cela nous va droit au cœur et va être le moteur de notre développement. L’Aventure Soundlightup avec un grand « a » ne fait que commencer ;0)
Deux nouveautés chez Martin Audio, à gauche le sub PSX et à droite la DD12, tous deux amplifiés avec des modules en classe D.
Martin Audio complète sa gamme d’enceintes par une nouvelle référence amplifiée polyvalente, la DD12, une enceinte compacte deux voies bi-amplifiée.
Elle peut être mise en réseau, intègre un DSP et deux amplis classe D. Son transducteur d’aigu est chargé par un guide d’ondes de type Differential Dispersion™.
Le sub PSX est conçu pour accompagner les modèles passifs DD6, XD12 et XD15 qu’il pourra amplifier.
Le point fort de la DD12 est sa polyvalence. L’enceinte est conçue afin de répondre à une multitude d’emplois seule ou bien en complément de systèmes plus importants.
Parfaite en tant que système principal dans des salles petites à moyennes, elle peut être déployée dans des espaces plus grands en tant que complément latéral.
Le guide d’onde Differential Dispersion™ assure une meilleure couverture que les classiques pavillons X° x Y° en répartissant mieux l’énergie rayonnée selon la distance.
Un graphique fourni par Martin montre le bénéfice apporté par le guide Differential Dispersion. La couverture est plus homogène.
Qu’elle soit employée seule ou en complément de systèmes plus puissants tels que le MLA, chaque DD12 peut être commandée et suivie à distance avec un portable ou une tablette PC grâce au logiciel VU-NET. La connexion PC peut s’effectuer directement en USB ou au travers du réseau propriétaire U-NET avec le contrôleur de réseau Merlin. Sa mémoire interne permet de charger des presets fabricant ou bien des préréglages DSP personnels à l’aide d’une simple touche située en face arrière sans besoin de passer par un ordinateur.
En face arrière de la DD12, les presets peuvent être choisis par une touche, leur numéro s’affiche.
De nombreux efforts ont aussi porté sur la qualité des HP employés. Le grave est confié à un 12 pouces Néodyme à longue excursion équipé d’une bobine 3 ‘’. Le haut du spectre est reproduit par un moteur avec un dôme polyimide d’1,7’’ et aimant Néodyme. La bande passante s’étend de 65 Hz à 18 kHz (3 dB). Le SPL max est de 125 dB continus et 131 en crête.
La dispersion de 60° x 110° peut être inversée en tournant le guide d’ondes à même l’enceinte. Le signal en entrée peut être analogique ou numérique en AES/EBU.
Les deux amplis en classe D délivrent un total de près de 2 kW en crête et bénéficient d’une alimentation à découpage munie d’un correcteur de facteur de puissance. L’enceinte mesure 57 cm de haut, 36 de large et 38 de profondeur et pèse 26 kg.
L’ébénisterie en multipli du PSX résiste aux mauvais traitements grâce à une peinture polyuréthane et à une grille en acier préformé habillée en Declon®.
Le PSX est un sub amplifié doté d’un 15 pouces longue excursion à bobine de 4’’ chargé en bass reflex. Sa réponse en fréquence s’étend de 48 à 150 Hz et le SPL Max (1 m) atteint 136 dB. Les 2400 W (1kW + 1,4 kW) représentent la puissance crête totale délivrée par les deux amplificateurs équipant le PSX, des modules en classe D équipés d’une alimentation à découpage universelle avec PFC.
Il est conçu pour alimenter des têtes passives telles que les DD6, XD12 et 15 auxquelles il peut fournir 1,4 kW crête (3 x DD6 en parallèle par exemple).
Le DSP embarqué gère délai, correction et filtrage, et une fois des têtes connectées au PSX, l’ensemble peut être commandé et suivi à distance avec un portable ou une tablette PC grâce au logiciel VU-NET. La connexion PC s’effectue directement en USB ou via U-NET avec le contrôleur de réseau Merlin.
Tout comme la DD12, le PSX dispose d’une mémoire interne qui permet de charger des presets fabricant ou bien des préréglages DSP personnels à l’aide d’une simple touche située en face arrière sans avoir besoin d’utiliser un ordinateur.