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Chauvet Epix Strip et Epix Bar V 2.0

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Chauvet innove avec des modules de leds vidéo d’une facilité de mise en œuvre déconcertante,  qui pourront se glisser partout : l’Epix Bar 2.0, une matrice de 160 leds et l’Epix Strip une ligne de 40 leds présentées en avant-première française aux JTSE.

Epix Bar 2.0

L’Epix Bar est une matrice de 4 fois 40 leds (donc 160) RGB disposées dans un long rectangle d’un mètre sous un doux filtre diffusant. Avec un pitch de 2,5 cm, une luminance de 850 nits et un angle de vision de 120°, cette dalle se positionne comme un élément de décor vidéo, très adapté à de l’habillage graphique.

Chauvet EPIX BAR2Elle est facile à mettre en œuvre grâce déjà à son poids plume et un système d’accroche coulissable qui permet de la fixer partout, mais aussi avec une gestion de l’alimentation et des données de commande via une simple RJ45 depuis une des quatre sorties du boîtier d’alimentation appelé Epix Drive 642.

Celui-ci gère donc quatre Bar, une par sortie, accepte une gestion en ArtNet, y compris dans sa dernière mouture en version 3, mais aussi en KlingNet, ce nouveau protocole développé par Arkaos. Ce petit boitier se configure simplement via une page réseau avec votre navigateur internet préféré, possède une recopie RJ45 pour lier d’autres boîtiers dans les ponts.

Caractéristiques
Caractéristiques

Epix Strip 2.0

L’Epix Strip est une ligne de 40 leds possédant les mêmes caractéristiques que sa grande sœur la Bar. Quatre Strip étant égales à une Bar, chaque sortie de l’Epix Drive en gère donc quatre, les Strip étant munies de recopies Ethernet pour se chaîner entre elle.

Chauvet EPIX-STRIP2Le mélange de ces modèles permet un panel d’utilisations différentes, avec une puissance et une résolution largement suffisantes à bon nombre de gigs, reste juste à multiplier leurs boîtiers d’alimentation en cas de grande surface de projection.

Caractéristiques
Caractéristiques Strip

 

 

M au Zénith : Mister Mojo rising…

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La caméra prend la structure de profil. L’image est projetée par les VP Christie.
La caméra prend la structure de profil. L’image est projetée par les vidéoprojecteurs Christie. Les Super Beam 1200, magnifiques poursuites de contre réchauffent le tableau aidés par les Mac Aura du Mojo. Tous les techniciens sont à vue pour un tableau rétro futuriste remarquable.

L’aventure M, initiée par une tournée des clubs, emmène à présent dans les zéniths et Festivals de France toute l’équipe de bidouilleurs fous entourant l’homme aux lunettes à Led pour éclairer et faire vivre un spectacle à l’image de son maître de cérémonie : brut de décoffrage mais archi généreux, rock et divertissant, imparfait mais très juste.

L’énergie rock est palpable dans ce pur contre magnifique .
L’énergie rock est palpable dans ce pur contre magnifique créé par les Wildsun et Rollapix.
Encore du pur rock par la simplicité et la puissance des Mac Viper et la projection sur mirolège pour la dynamique du tableau.
Encore du pur rock par la simplicité et la puissance des Mac Viper et la projection sur mirolège pour la dynamique du tableau.

Ce propos de simplicité et de retour aux sources du rock respecté à toutes les étapes du processus de préparation et de création est partagé par son designer lumière, Dimitri Vassiliu. Il a dès le début décidé de privilégier l’humain comme à son habitude, en choisissant soigneusement son équipe et en s’accompagnant de jeunes lighteux issus du pur rock et du live, habitués à la lumière de club et préférant mettre les mains dans les machines plutôt que derrière une console lumière ! Du sale, du live, de la musique, un kit lumière raisonnable tapant pile poil là où il faut, et même une fille… Voici une “grosse” tournée qui ne ressemble pas aux autres pour un artiste hors du commun et, comme souvent avec Dimitri Vassiliu, une lumière pleine d’émotion

Ça tombe bien, c’est pour ça que nous sommes là, dans les coulisses du Zénith de Paris en ce début d’été, à la rencontre de cette chouette équipe, à commencer par son pilier, Dimitri Vassiliu, designer lumière du show mais aussi responsable de la régie vidéo, qui a répondu à nos questions et nous a présenté ses deux acolytes de tournée, Jérémy Bargues à la régie lumière et au pupitre et Céline Royer, d’abord assistante pour finir par piloter le show elle aussi, derrière sa GrandMA.

L’équipe lumière et vidéo. En haut de l’image, de gauche à droite : Jerome Prévost, Céline Royer, Antony Toraldo, Dimitri Vassiliu, Thierry Grand, Jérémy Bargues. En bas : Kévin Leroy, Sébastien Amador, William Weber.
L’équipe lumière et vidéo. En haut de l’image, de gauche à droite : Jerome Prévost, Céline Royer, Antony Toraldo, Dimitri Vassiliu, Thierry Grand, Jérémy Bargues. En bas : Kévin Leroy, Sébastien Amador, William Weber.

Des clubs aux zéniths.

C’est Jérémy Bargues, jeune éclairagiste autodidacte, qui a été choisi par Dimitri pour éclairer la tournée des clubs. Cette expérience, en plus d’être enrichissante, a permis de poser les bases du kit et du design mis en œuvre sur les zéniths et les festivals.

SLU : Jérémy, comment t’es-tu retrouvé dans cette aventure ?

Jérémy Bargues : “En fait on ne se connaissait pas du tout avec Dimitri. C’est Laurent Poirier (Directeur de production de la tournée) qui nous a présentés pour collaborer sur le design de M.
Dimitri a commencé le design des zéniths au mois d’Avril et moi, j’ai démarré la série des club en Mars avec Matthieu (Chedid).

SLU : Parle-nous de cette “série des clubs”.

Jérémy Bargues : Il s’agissait de tourner dans des clubs d’une capacité allant de 400 à 2000 personnes, à l’étranger principalement, avec quelques dates en France, à La Rochelle et au Trianon à Paris. C’est une phase super intime et très rock avec trois musiciens sur scène, et parfois, très peu de lumière…

SLU : En quoi cette phase a-t-elle été préparatoire à celle des Zéniths ?

Jérémy Bargues : On a commencé tout un travail de live avec Matthieu, et dès qu’on avait une avancée ou une idée, on tenait constamment au courant Dimitri. Au fur et à mesure, les idées se sont imbriquées des deux côtés pour finalement construire les Zéniths.

L’image live est projetée en séparation de couleurs.
Les vidéoprojecteurs placés dans le public projettent l’image live en séparation de couleurs. Les Rollapix prennent les instruments et les Viper en contre douche se chargent de l’artiste toujours très discret.

SLU : Avec quel kit es-tu parti ? As tu utilisé le matériel mis à disposition par les clubs ?

Jérémy Bargues : On faisait avec ce qu’il y avait sur place. Nous avions juste une console, 4 Svoboda et 8 Rollapix Ayrton : un petit kit rock’n’roll ! Il fallait tous les jours improviser pour transcrire la demande de Matthieu.On n’est pas toujours tombé dans des endroits grands ou suréquipés. Par exemple, on a joué sur une péniche à Bristol (UK) où il n’y avait que 8 Par LED, 4 Mac 250, et il fallait s’adapter.
On ne disposait même pas d’une 16 A pour les Rollapix ! C’était vraiment de l’adaptation, surtout après dans des lieux comme le Trianon ou des clubs en Allemagne de 2000 personnes !

SLU : C’est sportif comme activité !

Jérémy Bargues : Oui et excitant aussi, mais surtout ça tombait bien car ça nous a permis de tester des choses pour la suite, avec différents types de projecteurs ou différents angles qu’on ne peut pas forcément tester en installation fixe. On cherche, et c’est très intéressant. Et en même temps, c’était la volonté de l’artiste, quelque chose de très simple, que de la musique, quelques projecteurs et c’est parti !

SLU : Comment ressens-tu l’approche de la lumière de Dimitri Vassiliu et votre collaboration ?

Jérémy Bargues : C’est une vraie rencontre. Il y a tout le temps un dialogue dans l’équipe. On ressent les choses, on en discute, et on se recentre toujours vers le propos. Dimitri est un personnage adorable. Il a un cœur en or et accueille les idées de tout le monde pendant le processus de création. Je pense que son approche est vraiment dans l’émotion.
Tout le monde a sa place, tout le monde est dans le projet. C’est essentiel car sur ce show, toutes les personnes qui travaillent au montage et au démontage travaillent aussi pendant le concert pour bouger la déco ou les projos. Tout les techniciens sont à vue. S’il n’y avait pas cette envie de travailler ensemble, cette communication, tout le monde ne pourrait pas s’impliquer autant !

« Dimitri sait fédérer les gens, il est là aussi pour ça ». Une équipe soudée complètement au service d’un show et d’un artiste, c’est l’ingrédient clé de cette aventure, comme Dimitri Vassiliu son designer lumière, nous le confirmera :“L’équipe technique est super, du backliner au rigger, On est tous très potes et tous investis à 100%.”

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Une implantation très à propos

A gauche Dimitri Vassiliu et Jérémy Bargues à droite.
A gauche Dimitri Vassiliu et Jérémy Bargues à droite.

SLU : Dimitri, parle-nous de la passerelle entre les clubs et les zéniths ?

Dimitri Vassiliu : “Le point de départ est que je cherchais un designer habitué aux clubs pour initier la tournée. On s’est rencontré lors d’un concert privé au 104 (Paris) où nous avons échangé nos idées avec Matthieu et l’équipe du décor. Jérémy a fait ce premier show, et c’est parti comme ça.

On s’est super bien entendu dès le début avec l’idée de faire un échange d’expériences entre moi, qui suis habitué aux gros shows et pas aux clubs, et Jérémy, afin de lier les deux versions du concert : Clubs et zéniths. Son regard plus rock et plus jeune était aussi super important pour moi !

SLU : Ça veut dire que la demande de l’artiste sur les shows Zénith était d’avoir une approche intimiste de club ?

Dimitri Vassiliu : Totalement, d’ailleurs les 5 premiers titres sont une pure version club avec très très peu de matériel : 6 Mac Viper Martin en contre (comme sur tout le show d’ailleurs, on a pas d’autres contres accrochés), avec beaucoup de sol, du strobe… Vraiment du gros show rock qui envoie et qui peut jouer dans n’importe quel club du monde.
Mais aussi du Svoboda, des projecteurs vraiment plus “roots” que ceux habituellement utilisés sur un gros concert.

Le Mojo structure côté mirolège .
Le M côté mirolège à la fois miroir et surface de projection définit la taille de la scène encadrée de multifaisceaux des Viper dirigés dans le public. Le Svoboda à lui seul assure le lien rétro au rock.
Magnifique évolution du tableau dans un bain de couleur des Mac 2000 XB.
Magnifique évolution du tableau en projection et dans un bain de couleur des Mac 2000 XB en latéral. Les PAR 64 assurent l’éclairage des musiciens.

Deux Rollapix Ayrton par praticable musicien viennent prendre les instruments.
Deux Rollapix Ayrton par praticable musicien viennent prendre les instruments.
Les Svoboda montés sur pieds à roulettes.
Les Svoboda montés sur pieds à roulettes, et derrière on devine un PAR 64 sur perche, le fil rouge du spectacle.

SLU : Et quand même du Rollapix !

Dimitri Vassiliu : “Oui, que Jérémy a emmené en clubs d’ailleurs, et qui font le motorisé du show. Ils étaient une bonne base légère avec les Svoboda.

SLU : Comment le kit a-t-il évolué en version Zénith ?

Dimitri Vassiliu : Avec le gros “bousin” ! On descend le Mojo lumière, on envoie de la vidéo, des médias, de la captation live, et on essaie de grouper tout ça en gardant une unité cohérente dans le propos.
Mais le spectre de la version club reste un fil conducteur, pendant tout le show, un Par 64 monté sur une perche, avec des moments très sombres et rock.”

Jérémy Bargues : “Il y a aussi la scénographie qui intimise le show, avec un praticable vraiment en centre de scène, beaucoup d’espace de chaque côté, et une scène qui parfois fait seulement 9 m d’ouverture.”

SLU : Comment communiquez vous avec l’artiste, a-t-il un regard précis sur ce qu’il souhaite ?

Dimitri Vassiliu : “Il donne beaucoup d’informations et en permanence des directions. Ca nous a vraiment bien aidés d’avoir des informations sur la façon d’épurer, de doser l’éclairage en termes de couleurs ou d’angles. Du coup on n’est pas isolé en tant que designer, c’est important. On a un bon échange. »

SLU : Son approche du show est différente par rapport à la dernière tournée, que tu as aussi éclairée ?

Dimitri Vassiliu : Oui, déjà par la formation scénique qui ne comporte que trois personnes, et par une volonté d’être beaucoup plus rock, très carré, mais sans être dans le tape-à-l’œil. On ne sort les outils que quand on en a besoin !”

Le Mojo est constitué de 82 de Mac Aura.
Le Mojo est constitué de 82 de Mac Aura accrochés sur une structure dessinée par Didier Daste et réalisée par Mash. Seule source de lumière sur ce tableau et quelle source, le Mojo vibre, bat comme un cœur, virevolte suivant une programmation de Dimitri et Céline. Un magnifique instrument intégré au groupe.
Il vibre, bat comme un cœur, virevolte...
Il vibre, bat comme un cœur, virevolte suivant une programmation de Dimitri et Céline. Un magnifique instrument intégré au groupe.

Solo d’artiste. Le Mojo est une vraie source puissante en douche.
Solo d’artiste. Le Mojo est une vraie source puissante en douche.

Et quels outils ! Une incroyable structure en M, image du Mojo indissociable de l’artiste, survole la scène pour finir pas s’y poser, derrière les musiciens, tel un vaisseau spatial. Composé d’une matrice de 82 lyres Mac Aura Martin (très en vogue ces derniers temps), il ne forme qu’une seule et unique source de lumière mobile et rayonne des belles teintes du projecteur, en affichant son effet Aura, largement sous exploité ailleurs, et ici enfin mis en valeur par le designer lumière. En mimétisme total avec son maître M, il bouge, palpite comme un cœur qui bat, et apporte une dimension irréelle au spectacle.

La scène est réduite au minimum en hauteur et par le Mojo en position ultra basse.
La scène est réduite au minimum en hauteur et par le Mojo en position ultra basse. Les Mac Aura nous régalent encore d’effets d’optique étonnants.

SLU : Comme le Mojo de Mac Aura ?

Dimitri Vassiliu : “Oui, il ne sort que quand il a une utilité. On préfère le remonter et le mettre en attente si il n’a pas de légitimité dans le tableau. Il sort sur la moitié du show.

Au départ ce Mojo ne devait être qu’un mono projecteur car je voulais faire le show avec un seul gros projecteur et même la première idée c’était seulement trois projecteurs en contre, trois grosses brute en douche mais l’idée a changé, nous avons 6 Mac Viper en contre. Et d’ailleurs ils jouent rarement tous ensemble ! Et le Mojo finalement choisi peut jouer sans mouvement des Mac Aura comme un mono projecteur. La première fois qu’il sort d’ailleurs il descend, allumé en bleu, il vient se placer. On n’est pas immédiatement dans la démo technique.

SLU : Matthieu est-il exigeant pour la face ?

Dimitri Vassiliu : Oui, il ne veut pas être trop éclairé pour garder ce coté rock. Donc nous avons une poursuite qu’on ne remarque pas parfois, car il veut voir les gens sans être ébloui par une source directe. Ainsi, pour que Matthieu puisse voir son public en permanence, on a opté pour une face en automatiques avec 8 Mac 2000 Wash XB, en réalité principalement utilisés pour le public et 8 Mac Viper pour le public et la scène, mais qui servent à d’autres moments pour éclairer des miroirs ou faire des effets…

Eclairage latéral des musiciens délicatement dosé...
Eclairage latéral des musiciens délicatement dosé…
... Le mystère et le désir montent.
… Le mystère et le désir montent.

En fait, ils servent assez rarement pour faire de la face pure ! Ici le propos était de créer un peu de magie. C’est pour ça que l’artiste n’est éclairé que par du sol et du latéral, avec la poursuite quand même parfois car on a tous envie de le voir, mais elle change de couleur elle aussi. On voit l’artiste mais il n’est pas brûlé en permanence.

SLU : Pour revenir au Mojo, pourquoi avoir choisi le Mac Aura pour réaliser la matrice ?

Dimitri Vassiliu : Je l’ai choisi pour son coté projecteur traditionnel. Il est aussi beau allumé en Aura, qu’en pleine puissance. Il n’y avait que lui qui pouvait faire cet effet là que j’utilise souvent sur le show

SLU : Et que penses-tu du spot Mac Viper?

Dimitri Vassiliu : J’aime beaucoup ce projecteur, je n’en entends que du bien. Il présente beaucoup de qualités. On a eu juste un petit problème de dimmer qui montait par paliers et qui a été très vite réglé, mais son shutter est ultra rapide… c’est une super machine !”

La deuxième structure Mojo côté tubes
La deuxième structure Mojo, côté tubes, accueille Svoboda, PAR 64, Atomic 3000 et deux Super Beam 1200 Lighting Innovation’s.
M est reconnaissable à ses lunettes lumineuses.
Le Mojo structure révélé par 3 Svoboda sous une vraie douche bleue. M est reconnaissable à ses lunettes lumineuses. Les spectateurs ne sont pas au bout des surprises !

Et comme ce show, on l’a compris très rock et qui va à l’essentiel, n’oublie pourtant pas de nous surprendre, une deuxième structure en M/ Mojo de déco fait aussi son apparition sur scène. Imaginée par James Thierrée dans le cadre de la scénographie, il présente une face miroir Mirolège et une face tubulaire métallique avec des plates-formes et escaliers qui accueillent des projecteurs traditionnels (3 strobes, 3 Svoboda, des PAR et 2 Super Beam 1200) et les déambulations de Matthieu Chedid.

SLU : J’imagine qu’il y a un gros travail des latéraux ?

Jérémy Bargues : “Oui, avec en plus des Rollapix, des Atomic 3000 au sol, sur flight, et d’un coté 2 Mac Viper alors que de l’autre on a 2 Mac 2000 Wash XB pour l’asymétrie. Le latéral est notre source de puissance préférée, et c’est celle qui convient le mieux à l’artiste.”

2 PAR 64 en latéral, 2 WildSun 500 ambre, le miroir qui revoie de la profondeur…
2 PAR 64 en latéral, 2 WildSun 500 ambre, le miroir qui revoie de la profondeur…
Eclairage latéral à cour : deux Mac 2000 Wash XB et 2 Atomic 3000
Eclairage latéral à cour : deux Mac 2000 Wash XB et 2 Atomic 3000

…le public est sous les Mac 2000 Wash. Une symphonie sincère qui sonne juste.
…le public est sous les Mac 2000 Wash. Une symphonie sincère qui sonne juste.
A jardin : Deux Mac Viper Martin et deux Atomic 3000
A jardin : Deux Mac Viper Martin et deux Atomic 3000

SLU : Les WildSun Ayrton sont curieusement placés sur roulettes ?

Jérémy Bargues : En effet car ils se déplacent suivant les morceaux, notamment les 9 qui sont placés en arc de cercle au sol en contre sont sur plateaux à roulettes. Il y en a aussi 6 (3 sur flight de chaque côté), qui eux permettent de faire une sorte de face latérale et d’éclairer la déco, mais aussi de faire des jeux de reflets avec le miroirs. Ils sont très colorés, et vont chercher des points de décor et les musiciens avec de la puissance.”

9 wildSun 500 C Ayrton ici en contre, montés sur plateaux à roulettes.
9 wildSun 500 C Ayrton ici en contre sont montés sur plateaux à roulettes prêt à être déplacés pour les besoins de la scénographie.
Les WildSun 500 C en face latérale et un des deux Sharpy Clay Paky.
Les WildSun 500 C en face latérale, une des deux caméras fixes et en haut de l’image on devine un des deux Sharpy Clay Paky utilisés pour tirer dans les lunettes de Matthieu.

Et comme ce kit regorge de merveilles, on trouve aussi 2 Sharpy Clay Paky qui sur le proscenium servent à éclairer les (géniales) lunettes miroirs de Matthieu.

Quand 2 Sharpy frappent les lunettes miroir de Matthieu, l’effet est spectaculaire !
Quand 2 Sharpy frappent les lunettes miroir de Matthieu, l’effet est spectaculaire !
Le tableau évolue avec les contres : Rollapix au sol et Viper accrochés.
Le tableau évolue avec les contres : Rollapix au sol et Viper accrochés.

La lumière rock’n’roll, ça se programme quand même…

SLU : Dimitri, c’est toi qui a programmé le show ?

Dimitri Vassiliu : “Nous avons programmé le show ensemble avec Céline et Jérémy, Jekel (Arkane) a géré toute la partie video et Jean-Christophe Caron le levage du Mojo lumière.

Un vrai retour aux sources du rock.
Un vrai retour aux sources du rock et une preuve supplémentaire s’il en est besoin que M s’épanouit au contact de son public dans lequel il puise son énergie. Les Super beam en poursuites de contre sont aidés de la Cyrano de face. Les Wildsun à contre jouent dans la douceur, les latéraux prennent les musiciens, et l’image live de l’artiste est projetée en fond de scène.

SLU : Tu contrôles aussi la vidéo pendant le concert ?

Dimitri Vassiliu : Oui, j’y tenais ! Je voulais quelque chose d’un peu plus bordélique, destroy et imparfait que si j’avais fait appel à un vrai réalisateur. On voulait garder l’émotion de l’humain et du live avant tout. Nous sommes dans une configuration classique : 2 caméras fixes, 1 cadreur face, 1 épaule, un média serveur Catalyst et 4 vidéoprojecteurs (2 dans le public et 2 accrochés en nez de scène). Tout le système a été encodé et conçu par Jekel. La vidéo est faite de captations live, en permanence trafiquées avec des effets, et de médias.

Céline Royer et Dimitri Vassiliu
Céline Royer et Dimitri Vassiliu

Mais dès ce soir, c’est Céline qui envoie tout le show car elle me remplace à présent. J’ai mis un peu de temps à trouver mes marques en réal, ce que j’avais envie de voir et ce que Matthieu avait envie de voir en termes d’effets et de prises. Mais maintenant que c’est calé, je lui laisse la console.

Céline vient du club aussi, toujours avec cette idée de m’entourer de gens qui viennent du live et de la débrouille, qui ne sont pas des “geeks” de la console ou de la technique ! J’aime beaucoup les geeks, ça n’est pas péjoratif, mais ce n’était pas du tout notre besoin sur ce show. Je voulais m’entourer d’éclairagistes de terrain, qui savent se débrouiller dans l’urgence pour envoyer un show. Revenir à l’essentiel d’une certaine forme de lumière rock, et les emmener sur une grosse tournée et un gros chantier était un défi amusant.
On ne voulait pas un show hyper fouillé mais trouver des idées et surtout travailler dans une bonne ambiance.

SLU : Pourtant le Mojo et tout le reste du kit ne doivent pas être une sinécure à programmer !

Dimitri Vassiliu : Ah oui, c’était une galère ! On a mis du temps à trouver les bons effets, j’ai quand même appelé Philou (Philippe Marty) à un moment donné parce que l’on galérait, et il nous a donné quelques combines (rire). Le Mojo utilise à lui seul 5 univers DMX.

SLU : Vous travaillez à deux pupitres ?

Dimitri Vassiliu : Nous avons en effet deux GrandMa1, une qui fait le Mojo lumière (la matrice de 82 Mac Aura) et la vidéo plus l’éclairage public, et l’autre qui prend tout le reste du kit (celle de Jérémy). On a pu, grâce a cette configuration, gagner du temps en phase de programmation ; pendant que nous passions du temps sur le Mojo avec Céline, Jérémy pouvait avancer sur le reste du show. Elles ne sont pas en réseau, ça n’était pas nécessaire. Par contre, elles sont reliées au plateau par fibre optique, plus fiable que du câble réseau sur RJ45.
La volonté était d’avoir les deux mêmes consoles et une seule de spare, voilà pourquoi je ne suis pas parti sur une Wholehog comme d’habitude. En plus, Jekel pour la réalisation m’a conseillé de prendre une GrandMa afin de faciliter l’appel de mes caméras et l’envoi des images. J’ai 4 possibilités de live avec mes 4 caméras et la console MALighting est effectivement très confortable.

Prise sous une vraie face, l’image live, donne une nouvelle dimension à la scène.
Prise sous une vraie face, l’image live toujours trafiquée, donne une nouvelle dimension à la scène…
et aux artistes dans le bain de couleur des Wildsun en contre.
… et aux artistes dans le bain de couleur des Wildsun en contre.

Jekel l’a configurée avec d’un côté les commandes lumière et de l’autre les commandes vidéo. Il a aussi programmé des cues de taille d’écran pour les 2 vidéoprojecteurs proches et lointains, des angles en fonction de l’écran choisi, une cue d’effets vidéo comme la séparation de couleurs. Quand je filme, j’ai la même image déclinée en rouge et à côté décalée en vert, un peu comme le relief à l’époque des lunettes. Ces effets sont donc entrés dans des cues, et je peux faire mon live, l’image des 4 caméras pouvant être diffusée par les 4 vidéoprojecteurs, j’ai juste à choisir mon angle de projection.

Anthony Toraldo (technicien vidéo) : “Les 4 VP sont des 22 000 lumens. Deux sont accrochés en nez de scène et diffusent une seule image en recouvrement avec de la déformation pour épouser la courbe de l’écran en fond de scène. Les deux autres, placés dans le public devant la régie, projettent sur le kabuki, sur le Mojo côté mirolège et côté structure et sur la patience en milieu de scène. Ce sont des dual, les images se recouvrent au pixel près pour avoir plus de puissance. Et tous les médias sont gérés par le Catalyst lui même commandé par la GrandMa en DMX.”

Les deux vidéoprojecteurs Barco FLM-R22+
Les deux vidéoprojecteurs Barco FLM-R22+, placés dans le public juste devant la régie, projettent les images live et les médias sur le mirolège, la structure, le kabuki et la patience en milieu de scène.
Le pont de face avec une alternance de Mac Viper et Mac 2000 Wash XB.
Le pont de face avec une alternance de Mac Viper et Mac 2000 Wash XB ainsi que deux vidéoprojecteurs Christie 22 000 lm, projettent une seule image en recouvrement avec de la déformation pour épouser la forme arrondie de l’écran de fond de scène.

La commande programmée des moteurs du Mojo lumière

Les mouvements du Mojo lumière utilisent 4 moteurs de levage, deux en bas de la structure et deux en haut. Il peut ainsi descendre, à plat ou incliné jusqu’à la verticale et se cacher au niveau des ponts. C’est Jean-Christophe Caron, technicien levage pour Mash (une société du groupe Dushow) qui le gère via le pupitre de contrôle informatisé dédié aux moteurs.

Le Mojo, 1250 kg, est conçu en cinq parties et se transporte en panières.
Le Mojo, 1250 kg, est conçu en cinq parties et se transporte en panières avec ses Mac Aura Martin

Jean-Christophe Caron : Les moteurs sont des Chain Master Vario Lift 800 kg à vitesse variable de 1 à 12 m/mn.

Tu peux travailler en temps, utiliser des mémoires de courbes différentes (avec rampes d’accélération/décélération) et amortissement en fin de course ou les programmer toi-même.

Tu disposes à l’écran d’une indication de charge de chaque moteur en temps réel par sécurité. Si le moteur se déleste, c’est qu’il y a soit un problème de câble, soit un obstacle.

Le Mojo se pose au sol tel un vaisseau spatial.
Le Mojo se pose au sol tel un vaisseau spatial, les Rollapix sont programmés en chaser de couleurs sur les instruments, les Viper prennent le public… C’est trop chouette !

SLU : Tu as programmé des mémoires de mouvements ?

Jean-Christophe Caron : Oui, et sur certains titres des mémoires d’enchaînement de mouvements à vitesses différentes, mais je reprends toujours la main en manuel en fin de titre car c’est du live, la durée des morceaux n’est jamais vraiment identique d’un concert à l’autre.

Je suis en contact permanent par intercom avec Dimitri qui me donne les indications de départ ou de correction, et par sécurité je suis au plateau. Il faut toujours veiller à ce qu’il n’y ait personne à côté pendant les mouvements, surtout quand le Mojo descend jusqu’au sol

Revenir à l’essentiel tout en restant technique

Dans ce show où tout est en mouvement, avec des praticables mobiles, tout les projecteurs sont susceptibles de se déplacer avec l’aide des techniciens, toujours à vue. Le câblage est aussi bien apparent, sur ce spectacle vivant aux allures de joyeux bordel. Un kit pas lourd mais pensé au besoin près, sans superflu.
L’impressionnante structure Mojo, fabriquée selon les plans de Didier Daste (Dushow), se coupe en 5 éléments, qui vont en panière à chaque démontage. Elle pèse plus d’une tonne et nécessite une heure d’installation et de dépose à chaque show.
Un proscenium qui avance sur le public, un piano qui va dans la salle éclairé par une perche mobile, du Svoboda à roulettes qui arrive à vue sur scène et repart de la même façon avec une mise en valeur de techniciens pousseurs volontairement visibles, sont autant d’éléments de la mise en scène de James Thierée qui rendent encore plus vivant ce spectacle de techniciens bidouilleurs

Retour aux sources et à l’essentiel, Matthieu au cœur du public.
Retour aux sources et à l’essentiel, Matthieu sur un praticable mobile au cœur du public, et un éclairage d’une simplicité extrême : un PAR monté sur une perche et les smartphones de ses fans en direct et en réflexion sur le mirolège.
M sur son praticable mobile.
M sur son praticable mobile dans le public. Son image prise par une caméra fixée au clavier, est projetée sur le mirolège et l’écran. Les Mac 2000 éclairent son public, les Viper en douche sur les musiciens…

… Un Par sur perche fait la face aidé par la poursuite Cyrano. Un moment magique !
… Un Par sur perche fait la face aidé par la poursuite Cyrano. Un moment magique !

SLU : D’où vient le besoin de simplicité et d’essentiel qu’on ressent dans le design ? Une simple idée de tournée ou une vraie nécessité ?

Dimitri Vassiliu : “Pour Matthieu et pour nous c’était un vrai besoin. Au niveau du matériel, on a enlevé tout ce qui était superflu. Au départ j’avais 10 caméras, puis finalement je me suis rendu compte que seulemement 4 servaient. Pareil pour les projecteurs, au départ on avait des Beam 1500, et quand on s’est posé la question : “Peut-on faire le show sans ?” La réponse fut : ”Oui, donc on enlève !” On a pensé le kit au plus précis et utile, on ne fait pas de démonstration.
Personnellement, ça fait presque 30 ans que je fais de la lumière et je n’ai pas envie de tout le temps reproduire même chose. Ok, si j’ai des supers kits c’est génial mais c’est bon aussi de se recentrer. Revenir à l’essentiel est important pour le tout le monde.

Musicalement Matthieu est dans cette idée avec un trio basse, batterie, guitare. On n’allait pas lui faire un show de Las Vegas ! L’idée de départ était d’arriver à tout lier: technologie, roots, clubs, théâtre et show à l’américaine sans mauvais goût ou incohérences et je pense que nous y sommes parvenus. Il fallait que la lumière soit organique, il fallait que ça soit vivant et humain mais technologique : un show rétro futuriste !”

Le concert

3 musiciens sur la scène du Zénith et ça joue comme jamais ! Etonnant, chargé à fond en énergie et bourré de talent mais aussi d’émotion, M entraine son équipe et son public à partager un moment musical énorme. Organique en rapport à la vie, à l’essentiel et la simplicité : 3 musiciens ! Ce besoin de retour aux sources, Dimitri Vassiliu le partage à 200 %. En délaissant sans crainte les gros kits lumière avec lesquels il sert les méga shows. Il répond avec son équipe aux attentes de simplicité de l’artiste, son génie en plus.

A la lumière un peu sale des sources rétro s’associent idéalement les projections d’images, ni nettes ni contrastées, comme si on regardait une image en relief sans les lunettes adaptées. Tous les supports fonctionnent à merveille. Les images live géantes quasi monochromes aux bords décomposés qui amplifient l’artiste et ses mouvements font vivre tout le fond de scène d’un flou étudié. Les projections live sur support mirolège du Mojo, qui renvoient en miroir l’image des musiciens et des sources de lumière apportent aussi de la vie et de la profondeur scénique mais jamais dans la précision clinique. Peu de faces, on ne voit M tès éclairé que très rarement, on le devine dans les faisceaux latéraux des Mac 2000 XB et Viper ou les contres magnifiques de force en blanc et en couleur des WildSun 500 soignés par Jérémy. Dimitri Vassiliu joue avec les espaces et le temps, passant du format club au format Zénith, du rock brut au funk par le jeu des sources et du décor et tout s’enchaîne avec naturel et dynamique au gré du large repertoire musical de l’artiste.
Car le Mojo, matrice de Mac Aura, ne fait pas dans la simplicité. Avec 82 machines à bord, qu’il soit utilisé comme mono source ou comme générateur d’effets d’optique il nous ramène au 21e siècle. Et grâce au talent de Cécile et Dimitri à maîtriser la complexité de sa programmation, il vibre, il bat, il virevolte, il s’envole… Il vit !

Les musiciens se déplacent dans les faisceau fixes des Viper.
Epuré et oh combien poétique ce tableau où dans les faisceau fixes des Viper, les musiciens jouent à disparaître et apparaître (une tête, une jambe)…
… et l’iris se resserre…
… et l’iris se resserre…

Notre tableau préféré ? Carrément tous sans exception, chacun apportant de la force, beaucoup l’humour et de la dynamique à la musique dans une scénographie roots et décontractée, mais j’avoue que oser trois faisceaux blancs fixes en douche, et jouer dedans l’apparition et la disparition des musiciens en fermant petit à petit l’iris jusqu’à un mince rayon de lumière ne révélant qu’une jambe ou un chapeau… Comment dire… C’est juste émouvant, magique, inédit… Et le plaisir de tous monte à l’unisson.

La tournée compte encore 21 dates de concert à venir en France de octobre à décembre, avec sûrement des nouveautés et des morceaux inédits, en passant d’abord pas les festivals de l’été, armée du Mojo lumière, des lyres Wash WildSun du contre et des perches du décor, un kit minimal avant l’apothéose finale : 3 Bercy !

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Auvitran étale ses cartes (réseau)

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Lors des JTSE, Auvitran a présenté la quatorzième adjonction à sa série de cartes Audio ToolBox AxC qui peut s’utiliser indifféremment sur les plateformes passerelles réseau modulaires AVBx3 (1 U, 3 slots) et AVBx7 (2U, 7 slots) de la société grenobloise. 

Auvitran JTSE 13L’AxC-SWD5G est une carte double switch 5 ports Gigabit équipée de deux fois quatre ports RJ45 (cuivre) et de deux cages SFP (Small  Form factor Pluggable transceiver) qui peuvent accueillir des modules mini-GBICs (GigaBit Interface Converters) permettant le raccord à de la fibre optique en mono et multimode.

Elle remplace ainsi avantageusement, et au sein des plateformes AVBx, des switches ou des convertisseurs optiques externes, notamment lorsque celles-ci sont utilisées en mode stagebox.

De la sorte les AVBx3 et 7 se raccordent désormais facilement à des réseaux fibres optiques en full duplex jusqu’à 20 km pour des installations de grande envergure.
Les deux switches peuvent gérer des réseaux redondants sans interférence en mode dissocié ou bien être couplés en interne pour étendre l’inter-connectivité de la carte.

La carte AxC-SWD5G facilite le travail de l’utilisateur grâce à un paramétrage (et un pilotage) simple et rapide directement intégré dans le logiciel de contrôle AVS-Monitor utilisé pour les plateformes AVBx3 et AVBx7 (Dante et EtherSound). Depuis la page dédiée, l’utilisateur peut obtenir directement des informations, statistiques et données de liaison relatives à la détection d’erreurs sur le réseau pour chaque module SFP.

Signalons à cet égard que la dernière mouture d’AVS Monitor, la version 3.20, est disponible en téléchargement (gratuit) sur le site d’Auvitran www.auvitran.com de même que le firmware AVS version v3.98.

Lyre à led Quantum

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Concours de circonstances, deux des plus belles marques de lyres présentaient pour la première fois en France leur lyre à led King-Size équipée de l’accessoire indispensable cet hiver : une lentille de diffraction à rotation continue.

Si la B-Eye de Clay Paky se démarque par des faisceaux kaléidoscopiques impressionnants, d’autant plus qu’ils s’adossent à une matrice de 37 leds offrant une palette d’effets quasi-infinie, la Quantum de Martin met en avant une puissance incroyable et une gestion astucieuse de ses différents paramètres.

Martin Quantum

Imaginez un Mac Aura, avec sa fameuse optique tapissée de bulles, mais cette fois-ci en version poids lourd. Prévoyez 750 W de puissance, une bonne cinquantaine de leds RGBW, conservez l’effet Aura indépendant, une gestion en trois couronnes, puis habillez le tout façon Viper autrement dit dans un châssis tout-terrain en plastique thermoformé blindé. Voilà, vous obtenez peu ou prou la nouvelle lyre Quantum.

L'effet Aura XXL
L’effet Aura XXL, magnifique !

Outre un flux réellement impressionnant et une très belle homogénéité de couleurs, quelle que soit la teinte demandée, Quantum offre un zoom 6:1 de 10 à 60° et des vitesses de mouvement ou de zoom très rapides. Moins qu’un Mac Aura forcément, ses 21 Kg freinant un peu sa vélocité.

Martin propose sa gestion de trichromie “Colorganics TM system”, en plus du contrôle traditionnel par couleur primaire, ainsi qu’une roue de couleurs virtuelle proposant l’équivalence de 36 références Lee-Filter.

Le contrôle de la température de couleur s’étend de 2700 à 7600K. L’effet “Aura” permet toujours d’alterner entre la couleur du faisceau et celui des optiques au gré de bascules plus ou moins stroboscopiques.

Le Quantum en faisceau serré
Le Quantum en faisceau serré

 

La grosse nouveauté réside aussi dans l’ajout d’une lentille de diffraction recouvrant l’ensemble des optiques.
Celle-ci est indexable ou rotative à l’infini, dans les 2 sens, et vient perturber l’alignement des faisceaux de leds, créant des artefacts lumineux et des effets d’optique en torsades (Beam twister).

Cependant cette lyre est avant tout un Wash de (très) grosse puissance, avec une construction soignée et solide, prête à marier aux spots Viper du même constructeur.

La version présentée aux JTSE était encore un prototype, avec quelques petites fuites de lumière inopportunes ; les premiers modèles de série sont promis pour le salon Prolight & Sound en mars.

Je vous laisse avec la vidéo de présentation fournie par Martin :

Caractéristiques :

Source : 50 Led multipuces 15 W RGBW + illumination interne type “Aura”
Ouverture: 10° à 60°
Dimensions et poids : 452X452X580 mm (L x P x H), 21 kg
Gestion : DMX de 14 à 37 canaux DMX, compatible RDM
Ventilation: air forcé à bruit réduit
Consommation : de 15 à 760 W
Indice de protection IP20
Conçu et développé au Danemark.

Ayrton Intellipix 25 et WildBeam 152

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Dans l’ingénierie d’optique Led, Ayrton continue son braquage et associe à la puce Osram RGBW 15 W des collimateurs révolutionnaires de 67 mm. Cette énorme optique fabriquée par Gaggione, assure une intensité dans l’axe 2,5 fois supérieure au standard haut de gamme de 45 mm.

Le résultat est bluffant, comme vous pourrez le voir sur leurs deux nouveaux produits, la matrice Intellipix 25 à projection volumétrique et la lyre WildBeam 152 : ça explose la rétine et les capteurs vidéos de mon appareil.

Intellipix 25

Ayrton IntellipixL’Intellipix 25 est une surface carrée de projection équipée de 25 Led 15 watts à collimateurs 67 mm de nouvelle génération, développée depuis de longs mois dans les bureaux d’études de la marque.

Cette matrice semi-transparente se compose de 5 lignes de 5 Led, toutes pilotables individuellement en RGB + blanc. Le mélange des couleurs ne dépareille pas de la qualité prônée par Ayrton.

L’ouverture de chaque source est extrêmement serrée, à 4,5° seulement, de quoi projeter des faisceaux uniques, percutants et incroyablement lumineux. En travaillant chaque Led individuellement, il est ainsi possible de créer des formes volumétriques en  plus des traditionnels effets de mur vidéo.

Intellipix vue arrière
L’assemblage rapide et sécurisé utilise le principe de pièces mâles et femelles (embarquées) verrouillables qui assurent une alignement du maillage.

Le châssis très design intégré est à la fois dépouillé, pour jouer sur la transparence, isolé et étanche en IP65 pour une utilisation sous toutes les conditions, et intelligemment pensé pour une accroche rapide et sécurisée, avec remplacement possible “à la volée”.

Un accessoire étudié pour une version floor offre 16 patins au m2 pour supporter un verre laminé, libre de diffuseur, qui respecte le découpage des faisceaux en structure verticale.

L’Intellipix accepte les protocole DMX et ArtNet et possède même un petit Switch interne pour une recopie en RJ45.

Pas de protocole vidéo pour le moment, mais le produit étant présenté en première Européenne aux JTSE, quelques jours seulement après l’avant-première Mondiale au LDI de Las Vegas, cela peut encore évoluer.

Caractéristiques :

Source : 25 puces Osram RGBW, sur collimateurs de 67 mm
Faisceau: type Beam, ouverture à 4,5°
Gestion : DMX et Artnet de chaque led
Consommation : 330 W
Protection : IP65 pour résister au ruissellement.
Disponibilité: Mars 2014
Prix: 4720€ HT
Origine : conçus et développés en France et en Chine

WildBeam 152

Le WildBeam 152 est une nouvelle lyre à led compacte utilisant elle aussi les fameux collimateurs 67 mm.

7 Led de 15 W projettent des faisceaux à 4,5°, tranchant l’espace de leurs couleurs vives. Pas de zoom, tout est dans la puissance et l’impact lumineux. Les nouveaux moteurs 3-phases de la lyre permettent enfin des vitesses de compétition, point sur lequel Ayrton trainait un peu la patte jusqu’à présent.

Les led sont placées idéalement pour enchaîner les effets graphiques en point par point, avec une Led centrale en pivot et une couronne de 6 en hexagone.
Cette nouveauté se distingue aussi par son prix serré et sa toute prochaine disponibilité.

Caractéristiques :

Source : 7 puces RGBW 15 W Osram sur collimateurs de 67 mm.
Faisceau: type Beam, ouverture à 4,5°
Gestion : DMX
Consommation : 130 W
Disponibilité: Janvier 2014
Prix: 1750€ HT

Walter Eugene Clair nous a quittés

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Gene CLAIRC’est avec le cœur lourd que le prestataire US Clair Brothers nous transmet  la triste nouvelle de la mort de Gene.
Gene est mort paisiblement dans son sommeil, après avoir fait ses adieux à sa famille.

Walter Eugène Clair, l’un des fondateurs de Clair Brothers Audio, est décédé le 3 décembre dernier à l’âge de 73 ans. Gene est né le 6 mai 1940 de Roy B. Clair et Ellen Mae (Ulrich) Clair, dans la région de Lititz en Pennsylvanie (USA) où il a vécu toute sa vie.

Diplômé de l’école secondaire de Warwick en 1958, il a reçu l’un des prix des sportifs de plus haut niveau de sa classe. Il a continué ses études au campus de Penn State York pendant deux ans pour obtenir son diplôme d’ingénieur.

Tout en travaillant au laboratoire de langues étrangères comme régisseur technique au F & M College, Gene, et son frère Roy, sont amenés un jour à mettre en place le son du concert  du groupe “The four Saisons” en visite au collège.

Le groupe fut tellement impressionné par le son qu’ils ont demandé aux deux frères de tourner avec eux. C’est ainsi que Clair Bros a démarré son activité.

Gene est devenu ingénieur du son pour des artistes aujourd’hui mythiques : Elton John, les Moody Blues, Michael Jackson et Peter Wolf, pour n’en nommer que quelques-uns, avec lesquels il a voyagé partout à travers le monde.

En 1995 Gene a vendu ses parts de l’entreprise à son fils Troy, et partagé ensuite son temps entre Lititz et sa maison de montagne dans Sinnemahoning, Pa. Il y a rejoint le conseil d’administration de l’Association forestière de Pennsylvanie.

Il laisse en deuil son frère Roy Clair ; sa compagne de 23 ans, Betty Shenenberger ; la mère de ses enfants, Joan Clair ; ses enfants Troy Clair et Gina Zeamer; ses petits-enfants Shaun Clair, Matt Clair, Gail Clair, Kyle Keener, et Taylor Keener et ses arrière petits enfants Bella, Lilly et Otto.

A sa famille et ses amis nous adressons nos plus sincères condoléances.

Wysiwyg V.32 dans les starting-blocks

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Les réflexions en live
Les réflexions en live

La version 32 du visualiseur Wysiwyg vient d’enter en phase de beta test. Ce nouvel update est en premier lieu la continuité des avancées de la version 31 au niveau de la qualité de simulation dans la vue en 3D pleine (non filaire). Et dans la partie Live du logiciel, la “Shaded View” prend désormais en compte les matériaux.  

On peut activer pour chaque objet la nouvelle option “Reflections” dans la fenêtre de propriétés et visualiser l’interaction de la lumière sur cet objet. Mais afin de ne pas ralentir la simulation, cette option ne peut être activée que pour dix objets.

Pour une meilleure qualité de simulation des faisceaux, le mode “ Volumetric Beams” offre curseur pour régler la qualité et de niveau de détail et ainsi trouver le meilleurs compromis entre qualité et performance.

WYSIWYG R32 Enhanced
Les faisceaux avec le mode “Enhanced”

 

WYSIWYG R32 Volumetric
Les faisceaux avec le mode “Volumetric”

La fonction “Light Emission” évolue. On peut en mode statique (non DMX), gérer indépendamment la couleur de l’émission de lumière de chaque élément d’un objet.

Avec pas moins de dix nouveautés, la partie CAD du Wysiwyg  n’est pas en reste avec une fonction “Curved Pipes” (perches courbes) très attendue. Les fonctions Array et Distribute sont également disponibles pour ces nouvelles accroches.

Autre nouveauté, la fonction Arcs elliptiques permet de dessiner des arcs non circulaires. On peut aussi transformer n’importe quel arc en tube d’accroche “pipe” et un outil a été ajouté pour créer un rectangle sans passer par l’outil Line.

PCHWYSIWYG-R32-MursLe mur est un nouvel objet dont on peut choisir l’épaisseur et un niveau de transparence. On peut aussi repérer les murs sur la vue Plan grâce à des hachures. En combinaison avec cette fonction, l’outil “Room Builder” (création de pièce) dessine les contours d’une pièce ; on précise ensuite la hauteur des murs et l’existence d’un sol et d’un plafond.

Autre fonction très attendue, avec “Revolve” on peut créer un objet en faisant tourner une surface autour d’un axe.

Un nouvel outil d’échelle permet de placer des repaires de dimensions dans chaque vue et grâce à de nombreuses options, d’adapter chaque échelle à son environnement.

WYSIWYG R32 echelles
L’outil “Linear Scale” assure une meilleure lisibilité des plans

 

Array en suivant une spline
Array en suivant une spline

La fonction Array aussi a évolué, l’interface des outils “Linear” et “Grid Array” a été modifiée et une option distance totale ajoutée. Une option “Random Fill“ permet de disposer aléatoirement des objets sur un périmètre donné, et  grâce à “Array along Path” de les dupliquer en suivant une ligne, un arc ou une spline. La distance entre l’objet et la ligne sera conservée lors de l’utilisation de l’outil “Array along Path”.

Ajouté à l’onglet Tools,  “Distribute Objects” comporte la  fonction “Between Two Points” pour positionner des objets a distance égale.

Afin de faciliter l’utilisation du logiciel, les instructions d’utilisation des fonctions qui initialement étaient en bas de la fenêtre  sont désormais à coté du curseur de la souris. Cela simplifie vraiment la lisibilité de l’étape suivante d’une fonction (Select Line, Right click to finish…).

Cette nouvelle version de Wysiwyg apporte un grand nombre de nouveautés très intéressantes. Elle est l’aboutissement d’une étape importante dans l’amélioration de la qualité de simulation. Les beta tests n’étant qu’à leurs débuts, il faudra patienter quelques semaines pour la découvrir.

 

Kinesik, des Led pour toutes vos envies

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Après des expériences scéniques concluantes, notamment avec le groupe C2C, Kinesik propose un catalogue riche en écrans Led de toute sorte.

Kinesik Satis 2013

Pour les pros du spectacle, la série Video Led Screen Pro offre une large gamme de modules Led de 50 x 50 cm avec des pitches allant de 2,5 mm à 15 mm.

L’airscreen Curve vu de l’arrière
L’airscreen Curve vu de l’arrière avec en médaillon la pièce de couplage inter-module permettant le réglage angulaire de courbure.

Couplage inter-module Airscreen CurvePrésents au Grand Prix de F1 de Monaco, ces modules peuvent aussi servir de dancefloor, être incurvés (concave ou convexes) ou mis en forme de vagues de LED.

Kinesik a d’ailleurs développé une gamme Video Led Screen Klub spécialement dédiée aux utilisations en plafond, mur ou sol. Ces modules peuvent aussi se placer sur des marches d’escalier ou tout autre type de surface.

Toujours dans cette catégorie, les écrans LED Airscreen Curve permettent des projections sous la forme de cylindre ou d’écran incurvé. Trois modèles sont proposés : Indoor P6, Outdoor P18 et Outdoor P40. Les pitches vont de 6 mm à 40 mm en passant par 18, et la luminosité varie de 1 500 nits à 5 000 nits*. Ces dalles peuvent être assemblées, en montage concave ou convexe, ou suspendues.

*nit : unité de luminance (non SI) équivalente à 1cd/m2 (candela par mètre carré) ou encore à 1 lm/m2.sr (lumen par mètre carré.stéradian)

 

La tendance est à la 4K !

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Cette nouvelle édition du Satis aura été marquée par plusieurs tendances : la production et la diffusion 4K, la généralisation des Led mais aussi l’arrivée d’écrans OLED et la poursuite de la fusion de l’audiovisuel et de l’informatique.
Nous avons mis en lumière quelques-uns de ces mouvements à travers plusieurs produits remarqués sur le salon.

Satis 2013 stand

Sony : la 4K en ligne de mire

Sur un vaste stand, Sony a présenté ses dernières nouveautés en matière de vidéo. La 4K est au centre de la stratégie de la firme japonaise depuis les caméras vidéo jusqu’aux écrans de production, tout est placé sous le signe de la 4K.

Sony PXW-Z100La XDCAM 4K PXW-Z100 (7 500 euros) est un caméscope de poing professionnel équipé d’un capteur CMOS ExmorR (1/2,33) pouces, la captation s’effectue en 4k (4096 x 2160) à 50 ou 60p*.

Cette caméra pèse moins de 3 kg et utilise le format d’enregistrement XAVC*, le stockage des vidéos s’effectuant sur une carte mémoire XQD. De son côté le projecteur numérique SRX-T615 permet d’afficher du contenu 4k natif avec un contraste de 12 000 :1 et une luminosité de 18 000 lumens.

Sony moniteur PVM-A250

A côté d’une multitude de caméscopes, Sony a présenté ses nouveaux moniteurs OLED, il s’agit de la gamme OLED Trimaster EL. Deux tailles d’écrans sont disponibles : 17 et 25 pouces.

La technologie OLED s’impose de plus en plus au niveau professionnel et grand-public, elle permet de concevoir des écrans fins et légers et apporte une meilleure qualité d’image. Les modèles PVM-A250 et PVM-A170 Full HD ont été entièrement repensés par Sony au niveau du design et de l’électronique.

* Balayage progressif (non entrelacé) à 50 ou 60 im/s
* XAVC : format d’enregistrement vidéo (avec audio et metadonnées encapsulées) compressé pour la vidéo 4 k, la HD (en full HD, la résolution est quatre fois moindre qu’en 4k) et les hautes fréquences de rafraîchissement (HFR), extension du standard H264 niveau 5.2.

JVC : Moniteur et caméra 4K

La tendance 4K était également présente chez JVC avec des caméras et des moniteurs compatibles avec cette résolution vidéo.
JVC Proverite 4k 60p PS 840UD

Le moniteur PS-840UD, baptisé ProVérité, est un des plus grands écrans pro au monde, un 84 pouces de diagonale qui affiche une résolution de 3840 x 2160 pixels en 60p.
La dalle LCD est rétro-éclairée par des Led (Edge Led), le contraste dynamique est de 20 000 :1 et la luminosité est de 350 nits*. L’angle de vision atteint 178 degrés et la connectique comporte 4 HDMI 1.3a et trois HDMI 1.4a. Ce moniteur est livré avec un pied de table.

JVC GY-HMQ10Dans la famille 4K, JVC a présenté sa nouvelle caméra GY-HMQ10 capable de filmer avec une résolution de 3 840 x 2 160 (pixels) en 24, 50 ou 60p. Le processeur intégré Falconbrid de JVC contribue à la rapidité d’exécution et la puissance de traitement.

Les enregistrements s’effectuent sur des cartes SDHC/SDXC avec quatre slots disponibles simultanément. Le capteur de type CMOS (1/2.3)’’ est associé à un objectif zoom 10x (42,4 -424 mm) pour un poids de seulement 1,7 kg.

*nit : unité de luminance (non SI) équivalente à 1cd/m2 (candela par mètre carré) ou encore à 1 lm/m2.sr (lumen par mètre carré.stéradian)

3D Storm : nouveautés NewTek, nouvelle génération de TriCaster

Fidèle à son habitude, 3D Storm (distributeur des produits NewTek) a présenté sur son stand très interactif la nouvelle génération de TriCaster et les accessoires LiveXpert.

NewTek-TriCaster860

Les systèmes de production professionnels multi-caméras de NewTek s’enrichissent de trois nouveaux modèles : TriCaster 860, 460 et 410. Le TriCaster 800 évolue et intègre plusieurs fonctionnalités inédites.

Tous ces systèmes offrent de 4 à 8 canaux mix/effects rendant possible la superposition de plusieurs couches vidéo en temps réel. Des studios virtuels sont désormais présents avec mélange d’images panoramiques et vidéos multicouches.

NewTek 3 Play-4800CSUn système de ralenti puissant (3Play 4800) est également disponible.
3D Storm présentait par ailleurs les outils LiveXpert, dédiés à la production de directs, avec notamment LiveCG Broadcast pour la gestion des logos et des graphiques en temps réel.

Blackmagic Design : 4k, mélangeur vidéo, logiciels…

Un gigantesque stand entièrement dédié à la vidéo avec des produits allant de la captation vidéo à la production ou à l’échantillonnage. Blackmagic Design est depuis 1984 fortement implantée dans l’industrie du cinéma et de la télévision, ses produits de correction de couleur DaVinci sont plébiscités par les pros.

Blackmagic pocket cinema cameraSur le Satis, on pouvait essayer les caméras Blackmagic qui comportent deux modèles : Pocket Cinema Camera et Production Camera 4K.
La première est très compacte avec un boîtier en alliage de magnésium. Son capteur est au format Super 16 et l’enregistrement s’effectue en Apple ProRes 422 ou en cinéma RAW.
La résolution est de 1920 x 1080 (HD), le stockage est réalisé sur cartes SD et son prix est de 775 euros.

Blackmagic production camera 4kLa Production Camera 4K filme en 3 840 x 2 160 pixels et intègre un capteur grand format Super 35 et un écran tactile. Son prix est de 3 089 euros.

Parmi les multiples convertisseurs vidéo, moniteurs, enregistreurs ou mélangeurs, on pouvait remarquer la dernière version de l’UltraStudio 4K. Un système complet d’acquisition et de relecture basé sur la technologie Thunderbolt 2 développée par Intel.

Il est équipé de tous les types de connexion vidéo et audio existant sur le marché. Il travaille à la vitesse de 20 Gb/s et six appareils peuvent lui être connectés. Il prend en charge les formats SD, HD, Ultra HD jusqu’à 60p et 4k.

 

 

Pixelight, des écrans Led souples et géants !

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Pixelight

Au Satis 2013, La société Pixelight n’a pas fait les choses à moitié. Un gigantesque mur de Led de 16 m2, visible à des dizaines de mètres, accueillait le visiteur à l’entrée du salon.

Pixelight

Ce Rental mobile screen est autonome, il est rangé dans un système de remorque et se déploie à la demande. Si trois modèles sont proposés au catalogue, d’autres possibilités existent, de 6 à 16 m2. Le pitch est de 10,66 mm les Led sont de type 1R1G1B, le nombre de pixels par m2 est de 8 789 et la luminosité de 8 000 nits.

Parmi les nouveautés présentées, la gamme Kreative Line démontrait les possibilités des Led et leur faculté à répondre à des défis créatifs. Ainsi la Kreative Ball 100 est ses allures de boule à facettes disco est en fait un assemblage de plusieurs modules Led 3 in 1 SMD, le pitch est de 10 pour 10 000 pixels au mètre carré. Cette boule d’un poids de 70 kg affiche une luminosité de 2 000 nits et un prix de 14 900 euros.

Pixelight kreative Ball

L’autre grande nouveauté est la gamme Lynx, des dalles Led fines et légères spécialement étudiées pour le marché de la location. Chaque dalle a une dimension de 500 x 500 mm et l’épaisseur n’est que de 15 mm. L’assemblage des coques en aluminium moulé sous pression est simple et robuste, et il est possible de mélanger les pitchs.
Cette série Lynx comporte cinq références, de Lynx 3 à Lynx 10, avec des pitchs allant de 3,9 mm à 10,41 mm. La luminosité du Lynx 10 peut atteindre 5500 nits et ces modules Led sont utilisables en indoor ou outdoor.

 

 

Robert Juliat ZEP 340LF, la cyber-Fresnel.

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Le Fresnel et la Découpe sont peut-être les projecteurs les plus emblématiques du Théâtre et de l’Opéra. Il est normal que la France, riche de son patrimoine culturel, ait enfanté un des constructeurs phare de l’éclairage théâtral, l’indémodable Robert-Juliat.

Près de 100 ans après sa naissance, celui-ci est resté fidèle à son classicisme emblématique, du moins pour l’esthétique. Après une gamme Tibo pleine de ressources, c’était le moment de moderniser son sacro-saint projecteur Fresnel, dans une version à Led. Entrez avec moi sous sa lumière High-tech.

ZEP_Fresnel_340L

Previously, in SoundLightUp…

En cliquant dans la colonne de droite sur le titre Tibo 533, vous retrouverez mon test des découpes à Led Tibo, sous-titré fort poétiquement “Un Tibo, deux Tibo, plein de Tibo doudou” grâce auquel d’une part vous apprendrez l’historique Led de Robert-Juliat, et d’autre part vous chantonnerez sans vous en rendre compte la petite ritournelle que mon titre ne manquera pas de vous évoquer.

Si la gamme des Tibo se voulait une rupture pour offrir à de nouveaux clients une diversité et un prix plus accessible, le ZEP s’inscrit dans la continuité et le savoir-faire Robert-Juliat, au terme d’un pari risqué, celui de proposer des sources Led dans un milieu plutôt conservateur.

On reconnait la carrosserie des projecteurs halogène, un assemblage millimétré d’acier et d’aluminium sous époxy noir, un look classique et fonctionnel mais regorgeant de petites astuces. De quoi renouveler un parc sans bouleverser les habitudes. Seule la présence d’une embase DMX et d’un menu sobre trahit son genre.
Ce panneau de contrôle est maintenant commun à tous les projecteurs Robert-Juliat à Led.

Le choix d’une source lumineuse Led à haut rendement de 150 W permet de concilier plusieurs problématiques.
D’une part rester dans des prix et une technologie maitrisés, d’autre part se poser en équivalence d’une source 1000 W halogène avec la version Led blanc chaud ou d’une source 2 kW “refroidie ” par un correcteur de couleur type Lee201 pour la version blanc froid.

Casting

Les deux modèles principaux
Les deux modèles principaux, même tenue mais rôle différent.

Deux modèles de Fresnel sont disponibles sous la référence 340LF, seule la température de couleur des Led diffère. Le modèle WW (pour Warm White) est annoncé à 3200K pour une ouverture variant entre 11° à 68°. Le modèle CW (Cold White) à 6500K, revendique un rendement supérieur d’environ 40% à celui du blanc chaud, ce qui change un peu tout comme nous le verrons plus loin.

Les machines sont livrées dans leur carton d’emballage référencé, avec leur notice, le câble d’alimentation Powercon True1, un porte-filtre et l’antenne Wi-Fi DMX si vous avez souscrit votre abonnement.

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Les références de Led et le pays
Les références de Led (« froide » ou « chaude ») et le pays, important pour les standards électriques.
Déballé avec notice en français
Fraichement déballé, avec sa notice en français je vous prie.

De dos vous détaillerez le support pour l’antenne Wi-fi DMX (protégé par un petit cabochon rouge), les DMX mâle et femelle, les embases d’alimentation d’entrée et de sortie et le disjoncteur thermique ré-armable qui remplace le fusible standard mono-utilisation.

connecteurs d’alimentation Powercon True1
Pour rappel, les connecteurs d’alimentation sont des Powercon True1 de couleur jaune à branchement sécurisé.
presque en braille pour la différencier dans le noir.
CW = Cold White = 6500K / WW = Warm White = 3200K. C’est presque en braille pour le différencier dans le noir.

Une plaque de tare fournit moult indications dont le type de led embarqué marqué par une petite croix, qui est visuellement le seul moyen de savoir si le fresnel est blanc chaud ou blanc froid..

Habillage

La Fresnel Zep est habillée d’acier sous peinture époxy noire
La Fresnel Zep est habillée d’acier sous peinture époxy noire, équipée de poignées, de boutons ergonomiques en plastique moulé gris et de quelques touches roses d’indication plus discrètes que par le passé.

Le Fresnel Zep pèse autant qu’un Fresnel halogène 2 kW et se tient dans les mêmes dimensions, un peu plus fin cependant.

La lentille de sortie est identique, de diamètre 200 mm, cependant la cassette à l’avant est réduite (215X215 mm) au format des Fresnel 1 kW, et donc parfaitement compatible avec les accessoires de cette gamme.

Le loquet de blocage du porte-filtre ou volet coupe-flux est visible sur la partie supérieure gauche.

Bien sûr, sans lampe (donc sans risque d’explosion), la grille de protection avant est maintenant superflue.

La lyre avec repères d’inclinaison.
La lyre de l’appareil, avec ses repères d’inclinaison.

La lyre centrale est toujours orientable et fixable avec sa poignée moulée débrayable, l’azimut pouvant se préciser grâce aux index gravés.

Pour des commandes à perche, Robert Juliat propose une version spéciale du ZEP avec des poignées de déport réglables pour l’azimut, le piqué et la focale.

Le dessus, le fond et dans une moindre mesure les flancs de l’appareil sont quasiment constitués de grilles d’aération, preuve de cette contrainte actuelle veillant à maintenir un refroidissement optimum sur le module de led. Dans le détail, la source lumineuse est refroidie via un radiateur à caloduc. Dessous, un ventilateur silencieux asservi accélère l’échange thermique.

Tuyauterie de refroidissement en cuivre
L’impressionnante tuyauterie de refroidissement en cuivre.
Le ventilateur d’extraction
Le ventilateur d’extraction à sa place lorsque l’ouverture est réglée au minimum.

Pour le réglage d’ouverture, c’est tout ce module qui coulisse à l’intérieur de la Fresnel, led et ventilation comprise, sur un ensemble de guide sans frottement. Sur la carrosserie, un repère gradué permet de prendre des valeurs de référence pour un réglage identique entre plusieurs projecteurs.
L’ensemble des éléments du Fresnel respire la solidité pour une sobre efficacité.

Menu et paramètres

Le menu, signature d’aluminium délicatement sertie sur le flanc droit, nous plonge dans un monde d’informations et de réglages jusqu’ici inconnu sur un Fresnel. L’interface est identique à celle du Tibo Led déjà testé par mes soins, aussi je ne résumerai ici que les principales.

La modernité au service du théâtre. Les 4 touches de navigation, le voyant et un insert pour effectuer un reset électronique avec la pointe d’un crayon.
La modernité au service du théâtre. Les 4 touches de navigation, le voyant et un insert pour effectuer un reset électronique avec la pointe d’un crayon.
Le premier menu pour l’affectation DMX
Le premier menu pour l’affectation DMX du projecteur. L’indication « Val » désigne la valeur donnée en local (et en analogique) à l’appareil.

Pour régler le focus sans pupitreur, une manipulation est à connaître absolument. Depuis l’écran d’accueil (correspondant au menu 1/6 DMX config) un appui sur la touche « exit » allume le projecteur à 100% pendant 1 minute. Un second appui l’éteint.
Ce premier menu permet l’adressage DMX de l’appareil. Suivant le mode de fonctionnement choisi, un sous-menu détaillera alors, pour chaque paramètre, l’adresse exacte de fonctionnement.
Le second menu permet de donner une valeur de l’intensité de sortie en local (directement sur l’appareil). En cas de conflit avec une valeur d’intensité donnée par la console lumière, la plus haute des deux valeurs est retenue.

Contrôle du projecteur en local
Contrôle manuel du projecteur en local ou via une télécommande analogique en option.
Paramétrage du projecteur
Paramétrage du projecteur. Ici l’intensité se commande en 16 bits, la courbe est linéaire, l’inertie semblable à une lampe halogène 600 W, la gradation en PWM et le strobe activé.

Le troisième menu recense les modes de fonctionnement : codage du dimmer sur 8 ou 16 bits pour plus de précision, courbe linéaire ou exponentielle, reproduction de l’inertie naturelle d’une lampe halogène (smoothing), choix d’une gradation continue, par découpage ou mixte (ce dernier cas permet de garder l’avantage de la précision de la première et l’absence de scintillement de la seconde), ajout d’un canal de stroboscope et un autre de Master (seuil maximum autorisé). Un dernier paramètre permet de freiner l’intensité en sortie, de quoi ajuster entre eux un parc composé de  ZEP aux flux légèrement différents.
Le quatrième menu, très fourni, compile toutes les informations de fonctionnement et met en exergue les défauts éventuels. Ainsi apparaissent les diverses tensions électriques de fonctionnement, les températures au sein de l’appareil, la vitesse du ventilateur, etc. L’extinction automatique de l’afficheur et la remise à zéro des paramètres usine se situent en 7e et 8e position de ce menu.

les différents protocoles accessibles.
les différents protocoles accessibles.
Version de soft et coordonnés du fabricant.
Version de soft et coordonnées du fabricant.

En 5e position, un menu surprenant fournit la version du logiciel embarqué et les coordonnés de Robert Juliat, au cas où vous voudriez lui écrire un petit mot.

Menu Wifi DMX
Menu Wifi DMX

Le dernier menu permet l’activation du wifi DMX. Robert Juliat a choisi comme protocole celui de Wireless-Solution, un des leaders de la transmission sans-fil.

Le DMX-In ne doit pas être raccordé dans ce cas d’utilisation mais la sortie DMX reste active, permettant de chaîner d’autres appareils.

Sous les cellules de test

Pour ses deux modèles, Robert Juliat fournit une série de mesures très détaillées, que nous avons comparées à nos propres calculs. Les deux pavés de Led Osram consomment 150 W pour une durée de vie de 50 000 h.

La ZEP 340 WW (blanc chaud)

Les Led blanc “chaud” donnent une température de couleur de 3200K et un IRC correct de 82%. Le flux lumineux délivré par le module seul est de 12 000 lm, ce qui propulse 2700 lux au centre à 5 mètres à l’ouverture minimum de 12° et 280 lux à 69,6°, suivant les données constructeur.

Faisceau serré

ZEP-WW-Flux-serre

ZEP-WW-CI-Serre

Nos mesures nous donnent presque 3000 lux à 5 mètres, pour une ouverture mesurée de 11° à I/2, ce qui est cohérent avec les valeurs annoncées. Le flux est proche de 3500 lumens. En pratique, ce flux est quasiment identique à celui d’un Fresnel halogène de 1000 W.

Avec une ouverture aussi faible, une grande partie de l’énergie de la source lumineuse, qu’elle soit Led ou Halogène, se perd dans le corps de l’appareil. Le faisceau obtenu est très cohérent, avec une surintensité normale au centre. Les bords sont flous, le dessin très circulaire. La température de couleur est ici mesurée à 3160K, identique à celle d’une lampe à filament.

Faisceau large

ZEP-WW-Flux-large

ZEP-WW-CI-Large

ZEP WW ouverte au max
Le ZEP WW ouvert au max, et son malencontreux liseré jaune.

A ouverture maxi nous obtenons 256 lux au centre et 72° d’ouverture à I/2, pour un flux de 9740 lumens.

Le faisceau est vraiment homogène, pratiquement constant d’un bord à l’autre sans quasiment d’interférence.

Une certaine irisation apparaît sur les bords, tendant légèrement vers le jaune.

Elle s’atténue en insérant dans le faisceau un volet coupe-flux, lorsque sa corolle métallique viendra masquer les bords, quitte à perdre 1 ou 2° d’ouverture.

Faisceau 20°

ZEP-WW-Flux-20

ZEP-WW-CI-20

Avec une focale réglée à 20°  (notre valeur de référence) nous mesurons un flux de 4840 lumens avec 1260 lux au centre à 5 mètres. Ici encore le faisceau reste parfaitement classique.
Sur une utilisation mixte halogène/led la ZEP équipée en blanc chaud donne une lumière moins chaleureuse mais très maitrisée, à la fois dorée et légèrement rosé. Son avantage est de ne subir aucune altération chromatique en fonction de l’intensité, même si ce rougeoiement caractéristique donne tout son charme aux sources halogène.

LA ZEP 340 CW (blanc froid)

Cette version bénéficie d’un meilleur flux, la technologie “blanc froid” étant mieux maitrisée par les fabricants de Led. Ainsi ce module en natif produit 17 000 lumens. En contrepartie une température de couleur très élevée (6500K) et un IRC de 70 pourront affadir les couleurs des décors ou des costumes éclairés par cette Fresnel. Robert-Juliat annonce 3850 lux au centre à 5 mètres à ouverture mini de10,6° et 370 lux au maximum à 68,7°.

Faisceau serré

ZEP-CW-Flux-serre

ZEP-CW-CI-Serre

Encore une fois nos mesures confirment les données du constructeur. 3400 lux au centre et 12,4° à I/2 avec un flux de 4660 lumens.

Faisceau large

ZEP-CW-Flux-large

ZEP-CW-CI-Large

En ouvrant au maximum, nous mesurons un éclairement de 325 lux au centre à 71° pour 12 300 lumens de flux.

Faisceau 20°

ZEP-CW-Flux-20

Et avec notre référence à 20° (à I/2), nous mesurons 1850 lux et 5850 lumens.

Tungstène + Lee201 contre Led blanc froid

En comparaison une Fresnel 2 kW Tungstène équipée d’un filtre correcteur type Lee201 se révèle 15% moins puissante que la ZEP CW.

Doc systeme RVB
Si le ZEP WW donne un blanc très proche d’une halogène, le ZEP CW tire vers le bleu et le vert, encore plus qu’un halogène corrigée en Lee201. Cependant ce dernier déviera largement plus si il est dimmé alors que les ZEP ne verront leur teinte varier que très légèrement.
Le ZEP CW à lui aussi son liseré
Le ZEP CW à lui aussi son liseré, en plus verdâtre.

Mais cette puissance est moins maîtrisée en Led blanc froid qu’en Led blanc chaud. Les faisceaux sont moins homogènes. En particulier à l’ouverture maximum où l’étale de lumière ressemble à un étang parcouru de quelques vaguelettes amenées par une brise légère, mais rien de bien grave vu la faible amplitude des ondulations, ± 1 % donc invisibles à l’œil.

Ceci, combiné à quelques réflexions à l’intérieur de la carcasse, provoque diverses aberrations chromatiques, dont l’augmentation de la température de couleur autour de 8000K (que mentionne aussi le constructeur) et un liseré verdâtre au bord du faisceau suivant l’ouverture. Le coupe-flux se révèle là aussi presque obligatoire pour gommer ce défaut.

La ZEP CW n’est donc pas une copie conforme d’une Fresnel halogène mais un complément, à la couleur plus métallique certes, mais qui assure une belle puissance et dont la teinte ne varie pas suivant l’intensité.

Dimmer

La variation d’intensité est parfaitement maîtrisée, que ce soit avec une courbe linéaire, droite comme un I, ou une courbe dite « Square », plus proche du ressenti d’un projecteur traditionnel.

Zep-Dimmer-linearZEP-Dimmer-square


Mesures thermique et sonores.

Plusieurs contraintes amènent au refroidissement optimal d’une source Led. La température admissible sur le substrat des diodes électroluminescente est très limitée, sous peine dans un premier temps de faire chuter la puissance lumineuse et dans un deuxième de nettement raccourcir sa durée de vie.

Robert Juliat a choisi d’utiliser ici un énorme radiateur à caloduc associé à un ventilateur autorégulé. Ce système fonctionne comme une cheminée, ainsi l’air chaud expiré ne rencontre aucune chicane et aucun bruit parasite n’est émis. Grâce au surdimensionnement de ce système de refroidissement, les Led peuvent être utilisées au maximum de leur capacité, sans risque ni bruit.

Derating

ZEP-WW-DeratingZEP-CW-Derating


Le derating est ici négligeable, à peine plus d’1% de perte de flux sur 30 mn de fonctionnement du projecteur à pleine puissance pour la version WW (blanc chaud), et à peine 2% pour la version CW (blanc froid). Le refroidissement est parfaitement maitrisé.

Capteurs température

En utilisation normale la ZEP est quasi-silencieuse et le corps à peine tiède. À l’intérieur, comme l’indiquent les capteurs de température accessibles depuis le menu, seul le CPU chauffe.

En utilisation

Cette Fresnel reste un grand classique. Construction solide, projecteur bien équilibré, poignées confortables, accès facile à tous les réglages, précision de la focale, installation des accessoires évident, ce produit est dans le critère haut de gamme Robert-Juliat. Le réglage de l’ouverture bénéficie d’index de gradation et d’une souplesse très appréciable, sans à-coup. Le menu est simple mais efficace, avec assez de paramètres pour perdre les plus novices. Ainsi les réglages de courbes, de graduation électronique ou d’amortissement ne seront peut-être pas les plus facile à comprendre du premier coup.

La gestion par la console permet de régler très précisément l’intensité, même en 8 bits, et les variations de dimmer sont sans accrocs. La reproduction de l’inertie d’une lampe halogène est dosée finement, et apporte un petit regain d’âme à une lumière plutôt synthétique. La puissance est tout à fait raisonnable, comparable à celle des Fresnel halogène 1 ou 2 kW suivant les réglages et l’effet recherché.

Le stroboscope permet quelques effets supplémentaires, mais n’espérez pas trouver d’effets aléatoires, en éclair ou en dent de scie, ce paramètre reste lui aussi très sage. Notez que le stroboscope se cale sur la fréquence de la trame DMX, permettant à tous les projecteurs d’être parfaitement synchrones. Il existe par contre un petit délai lors du réglage du stroboscope, le temps que celui-ci se cale sur la bonne trame.

Habitués que nous sommes depuis des décennies à une lumière chaude de filament surchauffé, le flux lumineux émis par les Led ne nous semble pas vraiment naturel, surtout quand des sources classiques perturbent notre vision. Si le ZEP équipée en blanc chaud apporte une certaine douceur et une teinte agréable sur les visages, idéale pour des scènes de petite taille, le blanc froid donne une impression très industrielle, peu contrastée. L’IRC de cette dernière enterre d’ailleurs vite les couleurs chaude ou très vive, mais donnera des résultats très intéressants pour des spectacles contemporains, urbains ou des opéras tragiques. Pour une utilisation en plateau télé c’est une aubaine, avec une consommation réduite et son absence d’émission de chaleur.

Entretien

En ôtant la lentille Fresnel, on accède directement au circuit de led
En ôtant la lentille Fresnel, on accède directement au circuit de led. Celui-ci ne doit jamais être touché, ni nettoyé sans connaissance, au risque de le détériorer. Détail intéressant, le revêtement intérieur produit des reflets verts.

Celui-ci est réduit à sa plus simple expression. Hormis la maintenance mécanique éventuelle, resserrer les boulons et nettoyer la lentille, les Led ne demandent aucune intervention (surtout pas d’ailleurs).

Un coup de soufflette de temps à autre à travers les grilles d’aération sera suffisant, en pensant à bloquer le ventilateur. Il se peut que certaines améliorations soient apportées à l’avenir dans le software mais dans ce cas contactez votre revendeur. Il n’est pas non plus possible de changer soi-même un module de Led défectueux, ni d’échanger un pavé « blanc froid » en « blanc chaud », et inversement.

Verdict

Le Fresnel ZEP se présente non pas comme le remplaçant des Fresnel traditionnels, mais comme un tout nouveau produit, amenant d’autres idées de lumière. Si son usage révèlera un vrai gain énergétique et un confort certain sur des plateaux télé ou des conventions, l’éclairagiste de théâtre aura à sa disposition une source différente, qu’il devra apprivoiser pour mieux l’utiliser. D’ailleurs Robert-Juliat poursuit plus que jamais l’évolution de sa gamme halogène et même celle à décharge, preuve que toutes les technologies peuvent cohabiter quand leur utilisateur sait les utiliser à bon escient.

ZEP DMX

Zep General

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RCF complète les « Media Series » avec trois subs compacts

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Les tout derniers subs S5012, S5020 et S5022 de RCF parachèvent la gamme Media series, enceintes d’installation passives compactes destinées aux pubs, bars, clubs lieux de culte voire présentations audio-vidéo d’entreprises, en étendant la réponse des systèmes jusqu’à 40 Hz.

RCF S5022Ces subs, réalisés en MDF (panneau de fibres de bois de densité moyenne) recouvert d’une peinture anti-scratch noire, utilisent de nouveaux transducteurs de grave à bobine de 2,5’’ et moteur Néodyme ventilé en 10 et 12’’: un 12’’ pour le petit modèle ultra-compact S5012 et un double 10 ou un double 12’’ pour les S5020 et S5022.

RCF S5012 openIls peuvent délivrer respectivement 127, 130 et 133 dB SPL crête avec une puissance admissible de 300, 500 et 600W AES (1200, 2000 et 2400 W crête). Le modèle S5012 présente une impédance de 8 ohms alors que les 5020 et 5022 affichent 4 ohms (les deux HP sont en parallèle). Les connexions s’effectuent sur les trois modèles via bornier Euroblock.

Les deux doubles 10 et 12’’ sont dotés de poignées de manutention encastrées dans l’ébénisterie et les trois modèles disposent d’un pôle de montage M20. Leur grille de protection métallique alvéolaire à structure hexagonale est doublée sur la face interne d’un tissu acoustique polyester.

Ezacco, le nouveau site de vente de matériel professionnel d’occasion

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Ezacco.com avec 2c comme dans occazE, est un nouveau site de vente de matériel professionnel d’occasion.
Son, lumière, vidéo, structure et levage, énergie, flight case, tout y est pour s’équiper malin et sans risque car le matériel vendu sort du parc entretenu d’un seul prestataire parisien, Impact Evénement, qui certifie la traçabilité de son matériel et s’engage même en assurant une garantie qui peut atteindre 9 mois. L’occasion garantie, c’est nouveau et ce n’est pas tout…

Nous avons rencontré l’équipe responsable du site en commençant par celui qui est à l’origine du projet, Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evénement.

Alexis Dupuy, Stéphane Fleury, Philippe Palmieri
Alexis Dupuy le spécialiste Occaze à gauche, puis Stéphane Fleury directeur associé d’Impact Evénement et Philippe Palmieri directeur commercial du département location à droite.

Stéphane Fleury : Depuis plusieurs années, la vente d’occasion existe chez Impact mais un peu à la demande, pas de façon organisée et systématique. Beaucoup de gens sont demandeurs donc l’idée a été de développer Ezacco pour que le service de vente de matériel d’occasion soit identifiable en France évidemment et aussi hors de France.

Garantie
La durée de garantie est variable selon les produits, de quelques jours à quelques mois, jusqu’à 9 mois ! Elle s’applique à tous les produits à l’exception du matériel vendu pour pièces.

SLU : Pourquoi la demande est-elle aussi forte ?

Stéphane Fleury : Notre positionnement est un peu atypique par rapport aux autres vendeurs d’occasion car on vend notre propre matériel. Les clients nous connaissent, savent que notre parc est parfaitement entretenu.
Tu n’as bien souvent aucune traçabilité quand tu achètes à un vendeur d’occasion traditionnel. Ca nous permet aussi d’être au bon prix, sans intermédiaire donc sans commissionnement.

Ezacco est une Enseigne d’Impact et comme le matériel est le nôtre, il a une traçabilité, on connait son historique. On va pouvoir appliquer des garanties sur les produits car on les connait. On peut faire un parallèle avec une marque de voitures qui applique une garantie sur ses véhicules d’occasion car il en a la traçabilité sur son réseau.

Du matériel propre et bien entretenu

Colorspot 1200
Un lot de 2 ColorSpot 1200EAT avec flight case, garanti 2 mois, en bon état : 3600 € HT

Stéphane Fleury : On fait peu de tournées donc nos machines ne font pas 180 jours de semi-remorque dans l’année. Elles sont en bon état, sinon on ne prendrait pas le risque de les garantir. Et avant la vente elles sont préparées, nettoyées, révisées par notre SAV comme si elles partaient sur une opération.

On leur fait un check-up complet. Le but, c’est que nos clients soient contents d’acheter de l’occasion chez nous..Il y a trop de mécontents en « occaze ». On cherche à amener un peu de qualité. L’occaze ne doit pas être un cimetière pour les produits mais une seconde vie. Il y a des gens qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf ou qui n’en voient pas l’intérêt.

Quand tu fais un festival l’été, et que tu as besoin de machines seulement pour deux mois, c’est parfois plus intéressant d’acheter d’occaze que de louer, surtout si tu signes un contrat pour plusieurs années. La 1ere année la facture est un peu dure à passer mais ensuite tu as ton parc.

SLU : Tu descends les prix de quel pourcentage par rapport au neuf ?

Stéphane Fleury : C’est variable mais un wash 575 neuf par exemple c’est 4000 €. Nous, on va le vendre 600 €. On est vraiment bas sous le prix du neuf. Ca permet à de jeunes sociétés, à des associations ou des festivals de s’équiper de produits professionnels à moindre coût.

SLU : Ils ont combien d’années de fonctionnement les produits quand vous les vendez ?

Stéphane Fleury : Il n’y a pas de règle. Ca peut être des machines qui ont été achetées pour une opération, un plateau de télé, un événement, on arrive en fin de contrat, elles peuvent avoir un an ou deux… Tout comme on peut vendre du matériel qui a 5 ou 6 ans car il le tolère bien. On peut vendre des machines qui sont restées sur un plateau de télé pendant 3 ans, qui n’ont même pas de flight d’ailleurs car elles n’ont pas été transportées… Il y a de bonnes occazes.

SLU : Tu n’utilisais pas les services des vendeurs d’occasion précédemment ?

Stéphane Fleury : Assez peu. Nous avons toujours vendu notre matériel à nos clients identifiés.
Beaucoup sont demandeurs et c’est vrai que l’on vendait au cas par cas. Parfois on identifiait du matériel à vendre d’occaze et l’on n’y touchait plus pendant 6 mois. Le but est d’en faire une activité à part entière d’où l’arrivée d’Alexis dans l’équipe.

Un site qui ne cache rien

“Alexis Dupuy est le spécialiste Occaze, précise Philippe Palmieri, directeur commercial du département location. Il a été récemment recruté sous l’Enseigne Ezacco à temps complet.”

Equipe Ezacco
Philippe Palmieri à droite, encadre l’équipe d’Ezacco : Séverine Bréhard à gauche, puis Romain Lemesle et Alexis Dupuy

SLU : Alexis, parle-nous de l’organisation du site

Alexis Dupuy : Par produit sur le site on trouve les infos de base, les fonctions, les dimensions, le poids, le type de lampe pour les projecteurs, l’état du produit sous forme de pictogramme et une photo du produit à vendre dans l’état où il est et non pas la photo du neuf.
On peut zoomer sur les photos et il y aura même des vues à 360°, l’idée étant de montrer au mieux la réalité. Si la carcasse a souffert, on veut que le client s’en rende compte avant et pas en ouvrant le flight ici dans le dépôt ou chez lui.

Stéphane Fleury : Les carcasses ont parfois des signes d’usure mais techniquement et électriquement la machine est nickel et fait le boulot.

Plusieurs images par produit...
Plusieurs images par produit…
Structure zoom
…qui s’agrandissent


Pictos Etat du materiel
Pictos Etat du materiel : 5 niveaux définissent l’état du matériel

SLU : Que disent les pictos sur l’état du matériel

Alexis Dupuy : il y a cinq niveaux : pièces détachées, état moyen, bon état, très bon et neuf.

SLU : Neuf ?

Stéphane Fleury : On peut aussi avoir des produits achetés et non utilisés, ça arrive.

Alexis Dupuy : La garantie est affichée évidemment. Elle est de durée variable mais elle s’applique sur 100 % des produits vendus par Ezacco (seuls les appareils vendus pour pièces n’en bénéficient pas bien sûr) et il y a aussi des mentions d’options comme un flight case, ou une lampe neuve.

Stéphane Fleury : Honnêtement, on ne peut pas garantir le lampage. Si le client achète une machine révisée / nettoyée et une lampe neuve, théoriquement il part tranquille. Nous proposerons aussi des lots constitués du matériel avec ses pièces détachées : tout est indiqué précisément dans le descriptif. Les tarifs sont évidemment dégressifs sur quantités.

Philippe Palmieri : On peut enfin proposer des accessoires (crochets / sécus / etc…) neufs puisque nous avons un statut de revendeur. Donc dans une réponse globale, associer à des produits d’occasion des éléments neufs. C’est un service qui vient conforter l’offre d’impact.

SLU : Assurer une garantie sur du matériel d’occasion peut donner naissance à toute une palette de conflits. Comment faites-vous pour les prévenir ?

Alexis Dupuy : Les produits seront étiquetés avec un petit label autocollant destructible (et discret) « Ezacco » qui devra rester sur le produit jusqu’à la fin de la garantie pour que le client puisse en bénéficier et pour qu’il n’y ait aucun malentendu. Les numéros de séries seront indiqués sur le BL et chaque livraison fera l’objet d’un reportage photo pour notre dossier au moment du départ.

SonStructure


Un site « semi-marchand »

SLU : Ca se passe comment au moment de l’achat

Philippe Palmieri : Le client remplit un panier mais comme les stocks ne sont pas gérés sur le site du fait que le matériel peut être sorti en loc ou en presta, donc pas disponible immédiatement, le visiteur valide sa sélection auprès du back office en précisant la date de réception souhaitée. Le Back office lui retourne un devis valable 48 h qui précise le délai de disponibilité.
A partir de ce devis le client peut passer commande ferme, demander un transport ou pas et choisir un paiement sécurisé en ligne.

SLU : Ca ne pose pas de problème que le matos ne soit pas immédiatement disponible alors qu’il est en vente ?

Stéphane Fleury : Il y a deux solutions, soit on ne vend que des cadavres et tout est dispo, soit on vend des produits récents mais tant qu’ils ne sont pas commandés, ils tournent.

Philippe Palmieri : c’est aussi la preuve pour le client que le produit est en bon état de marche. Ce délai n’excédera pas 8 jours en intégrant la révision et le nettoyage.

Alexis, l’interlocuteur d’Ezacco

Stéphane Fleury : C’est Alexis qui reçoit les commandes, qui monte les devis et suit les clients jusqu’à la finalisation de la vente. C’est lui qui prendra les demandes de SAV. Il a aussi un rôle de conseil et d’accompagnement.

L’idée comme pour la prestation et la location est d’apporter du conseil. Alexis pour le conseil sera épaulé par Philippe Palmieri, qui encadre l’équipe, Séverine Bréhard qui gère les stocks et Romain Lemesle qui prospecte sur le terrain.

Philippe Palmieri : Quand on identifie un besoin sur un marché, on doit pouvoir répondre soit en loc, soit en vente d’occasion et si c’est de la prestation on a une solution clé en main donc on assure toujours du conseil et du service. C’est une notion différente de ce qui peut exister dans nos métiers.

La location avant l’achat pour être sûr

Philippe Palmieri : La différence avec un site classique, c’est aussi que le client peut louer le matériel une journée si il veut l’essayer avant de l’acheter. Si c’est convenu à l’avance, on peut même lui décompter la location de la vente d’occaze. Mais il faut que ce soit convenu pour qu’il essaye le modèle qui est spécifiquement à vendre.

SLU : Plus de braderies alors ?

Philippe Palmieri : Bien sûr, le but est aussi de reprendre les braderies. Le site n’est qu’un outil de vente de matériel d’occaze. Il est virtuel, mais il ne doit pas créer une barrière entre nos clients et notre équipe. Le contact doit rester humain. C’est intéressant aussi d’activer notre réseau pour organiser des opérations in situ. Les clients sont toujours les bienvenus ici, s’ils souhaitent voir et même essayer le matériel.

Site : www.ezacco.com

 

 

DV2 distribue DiGiCo

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DiGiCo (UK) Ltd a confié à DV2 la distribution exclusive pour la France de sa gamme de consoles audio numériques et de la gamme DiGigrid suite à la défection de la société Apex.

Digico chez DV2

Pour Guy Vignet, co-gérant de DV2 : “DiGiCo est un leader mondial du secteur de l’audio professionnel, créatif et innovant. Nous sommes particulièrement fiers de la confiance placée en nous et en nos équipes. Nous sommes dans la cohérence de notre philosophie qui est de proposer exclusivement les meilleurs produits audio pour les utilisateurs professionnels.

Le support technique est aussi inscrit dans nos gènes. Il répond aux attentes légitimes des utilisateurs pour des matériels de plus en plus sophistiqués et nous appliquerons les mêmes standards d’exigence qui ont contribué à notre reconnaissance.”

Les utilisateurs français ne seront pas dépaysés puisque Laurent Laignel, pour la fonction commerciale, et Claude Rigollier, pour le support technique, ont rejoint DV2 pour s’occuper exclusivement de DiGiCo, comme par le passé.

DiGiCo et DV2 seront présents les 26 et 27 novembre, aux JTSE, sur le stand 105

 

 

Nouveaux boîtiers de scène DL150 et extenseur AES50 DN9620

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EVI Audio France annonce la disponibilité des nouveaux boîtiers de scène de la série DL150 Midas et de l’extenseur AES50 KT DN9620, éléments qui viennent renforcer l’offre autour des consoles Pro1 et Pro2 mais qui sont bien sûr compatibles avec toutes les références de la série Pro et des XL8.

Le DN9620 de Klark Teknik présenté en demi-rack 1U permet de multiplexer deux liaisons AES50 sur une seule liaison fibre optique, pour étendre les longueurs de transmission jusqu’à 500 m ou bien de deux flux AES50 en une seule liaison Cat5e/Cat6 pour une transmission jusqu’à 100 m avec une latence de 105 μs.

DN9620 frontDN9620 backIl convient particulièrement aux utilisateurs de consoles Midas Pro1 et Pro2 qui ne disposent pas d’origine de connectique fibre mais les utilisateurs des Pro3/6/9 et XL8 pourront également déporter des boîtiers de scène à grande distance si nécessaire.Il permettra aussi d’étendre les possibilités de déploiement sur un site. Les DN9620 sont (bien entendu) livrés par paire avec un kit de montage pour rack 19’’.

Caractéristiques principales:

  • Transmission/réception de jusqu’à 96 canaux audio bidirectionnels en 24 bits
  • Latence de 0,105 ms entre l’entrée et la sortie
  • Fonctionnement à 96 kHz ou à 48 kHz
  • Multiple choix d’horloge : interne, AES50 ou externe
  • Alimentation secteur universelle intégrée

La série de boîtiers de scène Midas DL150 est constituée de cinq modèles non modulaires en rack 2U différenciés par le nombre d’entrées et/ou de sorties :

  • DL151 : 24 entrées analogiques
  • DL152 : 24 sorties analogiques
  • DL153 : 16 entrées – 8 sorties analogiques
  • DL154 : 8 entrées -16 sorties analogiques
  • DL155 : 8 entrées -16 sorties analogiques plus 8 E/S AES3

KT-DL 153 frontKT DL 153 rearCes boîtiers de scènes utilisent les mêmes préamplificateurs micro Midas que ceux  embarqués dans les consoles Pro2 et les DL251 et une connectivité réseau AES50 double redondante ainsi qu’une alimentation universelle à découpage. Toutes les entrées – sorties symétriques se font sur connecteurs XLR Neutrik et l’interface utilisateur reprend le système de menu du DL451 pour toutes les fonctions prises en charge.

Tarif catalogue (HT) EVI Audio France :

  • DN9620 : 1850 euros
  • DL151 à 154 : 2000 euros
  • DL155 : 2500 euros