Conçu pour compléter et étendre la gamme d’équipements d’entrées/sorties à haute fréquence d’échantillonnage pour les consoles SD, le D2-Rack dispose de connexions MADI BNC et CAT5, lui conférant une grande polyvalence y compris en tant qu’unité indépendante.
Tirant parti des derniers convertisseurs équipant la gamme SD DiGiCo, le D2-Rack offre, dans un coffret plus compact, plus efficace et plus économique, une solution qui, à 48 comme à 96kHz, maintient le même nombre de voies.
Le D2-Rack existe en deux versions différentes : 48 entrées micro et 16 sorties ligne plus 2 slots vides pour accueillir des cartes permettant 16 sorties additionnelles au format analogique, AES ou Aviom. Ou 24 entrées micro et 24 entrées AES en conservant les mêmes possibilités de sorties.
En système avec la SD8 Le D2-Rack donne à votre console SD8 la possibilité de travailler à 96kHz sans perte de ressources et de tirer pleinement parti de la puissance du « Stealth Digital Processing” nouvellement embarqué. Un couplage SD8 et D2-Rack va bientôt être proposé à un prix avantageux.
En Système avec la SD9 Après le succès rencontré avec le Rack Pack SD9, DiGiCo va introduire une nouvelle offre sous la forme du couplage entre la console SD9 et le D2-Rack offrant une solution plus compacte et abordable.
» Être en mesure de délivrer le plein potentiel des SD8, SD9 et SD11 à 96kHz avec la nouvelle génération de racks de scène est un grand pas en avant » déclare le directeur général de DiGiCo James Gordon. « Cela va permettre aux utilisateurs de nos produits de disposer d’une qualité audio maximale avec une latence totale n’atteignant pas la milliseconde. »
Le SD9 Rack Pack muni de deux racks de scène à 32 entrées et 8 sorties ligne est toujours disponible auprès de DV2 à un prix préférentiel.
Tout d’abord présentée au Namm fin janvier, la nouvelle série de consoles compactes MG revisitée de Yamaha a fait ses débuts officiels européens cette semaine à l’ISE. Développée en réponse à des demandes de terrain et complètement redessinée, cette nouvelle série comprend dix modèles en 6, 10, 12,16 et 20 entrées dotées de préamplis classe A D-PRE.
Les préamplis D-PRE à composants discrets « Inverted Darlington » fonctionnant en classe A sont les modèles équipant les consoles haut de gamme de la marque au trois diapasons.
Ils offrent une réponse en fréquence très étendue, un faible niveau de bruit, avec une dynamique et une linéarité exemplaires, et délivrent un son naturel exempt de distorsion quelle que soit la source.
La gamme MG utilise par ailleurs dans le trajet du signal de nouveaux amplis opérationnels spécialement développés.
Le modèle MG20 en version UX avec un processeur SPX 24 effets et l’interface audio USB 24 bits/192 kHz.
Les MG10, 12, 16, et 20 existent également en version XU qui incorpore une version améliorée du processeur d’effets SPX avec 24 effets différents (16 dans l’ancienne série MG) de même qu’une interface audio USB en 24 bits/192 kHz (sans nécessiter un driver particulier).
Cela permet de reprendre des fichiers provenant d’un PC (ou d’une tablette) aussi bien que d’enregistrer les sorties de mixage avec la version AI de Cubase (Steinberg) fournie avec les consoles. Les modèles XU sont également compatibles avec le kit de connexion Apple camera ou Lightning vers USB (iPad, iPhone).
Le modèle MG06 existe lui en version X avec six effets SPX de réverbérations et délais. Toutes les consoles sont équipées d’une alimentation à découpage universelle interne et d’un châssis en tôle d’acier revêtu d’une peinture en poudre cuite très résistante.
La gamme d’enceintes CIS VSX Un système de connexion et d’accroche vraiment prévu pour l’installation
Yamaha présentait également les nombreuses adjonctions à la série d’enceintes CIS (Commercial Installation Solutions) avec notamment des modèles VXC et VXS se conformant à la norme EN54-24 spécialement développés pour les systèmes PAVA (Public Adress Voice Alarm) et leurs électroniques de complément : amplificateurs multicanaux XMV, matrices MTX et contrôleurs DCP. Le logiciel de configuration (free) CISSCA permet de calculer le nombre d’enceintes CIS requis dans une taille de salle spécifiée par l’utilisateur avec le niveau acoustique estimé délivré par le système.
Panasonic fournit la plus grande quantité de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux Olympiques et aussi un nombre record de grands écrans à leds dont la superficie totale dépasse 1700 m2.
Panasonic Corporation, sponsor mondial TOP (The Olympic Partner) de la catégorie produits audiovisuels (AV), met à disposition ses équipements, notamment son matériel vidéo Full HD – pour les XXIIe Jeux olympiques d’hiver qui se déroulent à Sotchi, en Russie.
Panasonic collabore avec le Comité international olympique (CIO), le Comité d’organisation olympique de Sotchi et le Service de diffusion et de captation des Jeux olympiques (OBS) pour offrir un soutien sans faille à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2014.
Le fabricant japonais a fourni une grande quantité de produits AV de différents types pour les sites de compétition et les installations olympiques, notamment des dispositifs d’affichage sur grand écran led, des systèmes audio, du matériel de diffusion, des projecteurs, des téléviseurs VIERA et des équipements de communication vidéo HD.
Panasonic a d’ailleurs déployé pour Sotchi le plus grand nombre de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux olympiques, et un nombre record de grands écrans led.
Nexo va dévoiler son nouveau système compact GEO M6 à Francfort lors de PL&S, un système ligne source axé sur la polyvalence d’emploi et reprenant les gènes de la marque : modularité, flexibilité d’emploi, SPL élevé et rendu clair et intelligible.
Lors de la conception de cette nouvelle gamme GEO M6, NEXO a fait le choix d’ajouter à ses cibles habituelles du touring et de la diffusion live, celles de l’événementiel et l’installation (salles de théâtre et de conférence, centres commerciaux, … ).
Lors de son lancement, la gamme GEO M6 comportera deux références : la tête M620 et l’unité de complément de grave M6B.
La GEO M620 est une tête large bande pouvant opérer seule, en ligne à courbure constante ou bien en ligne à courbure variable. Extrêmement compacte (373 x 191 x 260 mm – LxHxP), la M620 joue dans la cour des grands malgré un poids inférieur à 10 kg. Disposant d’un HP de basses à longue excursion et à haut rendement de 6,5 pouces conçu par Nexo et d’un moteur à gorge un pouce sur un guide HR optimisé par BEA/FEA (Boundary/Finite Element Analysis).
La M620 couvre le spectre allant de 80 Hz à 19 kHz dans ±3 dB et délivre un SPL Max de 128 dB. La directivité horizontale est au choix de 80° ou 120° et verticalement de 20° avec une angulation de courbure ajustable de 0 à 20°.
Le GEO M6B est un module de renfort de niveau de grave et de bas médium pour des applications plus énergivores comme la musique live. Equipé d’un HP de 6,5 pouces à longue excursion en 8 ohms, il ne pèse que 7,6 kg et partage les mêmes dimensions que la tête M620, ce qui permet aux deux d’être assemblés au sein d’une même ligne. Disposant d’un évent à embouchure évasée qui améliore à la fois l’efficacité et la linéarité à haut niveau, le M6B offre une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 1 kHz (à – 6dB). L’ébénisterie des GEO M6 est réalisée avec un composite de polyuréthane disponible dans l’ensemble des couleurs de la palette RAL. L’amplification est confiée à l’unité NXAMP4x1 TDcontroller avec trois têtes par canal, ce qui conduit à n’employer qu’une unité pour 12 têtes.
La tête GEO M620 peut être utilisée, en fonction des besoins, seule, par paires, en cluster de 3 ou 4 têtes, en lignes comportant jusqu’à 12 boîtes avec les accessoires NEXO permettant l’accroche, la fixation sur un mur, sur un pied ou en pile au sol. Elle peut être complémentée par un des nombreux subs du catalogue NEXO en extension de grave afin de constituer des ensembles cohérents. Les renforts spécifiques GEO M6B seront soit placés en tête d’une ligne de M620 afin de l’allonger et de mieux contrôler le bas du spectre ou bien être fixés sur le côté des têtes.
« Avec notre système haut de gamme, NEXO a créé et mis en lumière le concept ayant donné ses initiales à l’acronyme STM : Scale Through Modularity » dit le directeur des ventes de NEXO Denis Baudier. « La nouvelle gamme GEO M6 fera bénéficier chaque prestataire de la modularité qui est son ADN et permettra une facilité d’adaptation à chaque demande aussi spécifique soit-elle.
De plus, son design et son look lui ouvrent les portes de l’installation fixe depuis le montage simple par paires contre un mur jusqu’à des lignes de 12 dans les lieux de culte ou les salles de plus grande importance. Cette nouvelle série dispose des performances nécessaires pour répondre à un nombre important d’usages différents. »
L’église Calvary de Naperville située dans la banlieue ouest de Chicago vient de bénéficier de cinq mois de travaux ayant pour but d’augmenter le nombre de places assises, la passant de 2500 à 3000, sans modifier le gros œuvre du bâtiment. En plus des aménagements, l’ensemble de l’infrastructure audiovisuelle a aussi été totalement repensée par CCI solutions, un prestataire d’Olympia dans l’état de Washington.
À en croire Duke DeJong, le responsable des relations avec les lieux de Culte de CCI, le client a souhaité que l’audio soit l’élément privilégié dans l’ensemble du projet. « Dès le départ, les responsables de l’église ont placé la barre très haut et souhaité que le nouveau système aille au delà de – l’essai transformé – ont-ils précisé. « Ils ont spécifié un rendu acoustique intelligible, puissant et flexible, en somme spectaculaire dans tous les domaines ».
Muni de ce cahier des charges, Mark Pearson, consultant senior chez CCI, et son équipe ont lancé un appel d’offres auprès de trois fabricants d’enceintes, demandant à chacun d’entre eux deux designs différents. Des six propositions, c’est celle de L-Acoustics en Kara qui a été retenue.
Dave Sheneman, le directeur technique de CCN raconte : « Nous avons été faire une écoute chez L-Acoustics à Oxnard avec Tim Loar, à la fois pasteur et client. Nous avons été impressionnés par le rendu des systèmes Kara et Kiva qui nous ont été présentés alors que l’écoute a eu lieu à ciel ouvert sur un parking, des conditions très peu avantageuses pour le niveau de grave. Notre choix s’est très vite porté sur le Kara-i.
Après rénovation, l’église Calvary dispose désormais d’un système en montage LCR composé de trois lignes de 9 Kara-i chacune, soit un total de 27 boîtes. La partie grave est reproduite par deux lignes de 4 SB18-i, chacune accrochée contre les têtes gauches et droites avec en renfort, et jouant avec l’effet de sol, 4 SB28 placés sous le plateau et face aux fidèles.
8 contrôleurs amplifiés LA8 assurent le drive et la puissance de l’ensemble du système principal. Les premiers rangs de sièges sont débouchés par quatre enceintes coaxiales 8XTi et quatre petites 5XT, le tout étant pris en charge par deux contrôleurs LA4.
« Avec des services religieux où s’expriment 9 chanteurs principaux, un cœur de 80 voix et un orchestre composé de trois guitares électriques, une basse, deux claviers, un orgue et une batterie, tous en même temps, il était essentiel de disposer d’une réserve de puissance et d’une parfaite clarté » note Duke DeJong. « Le système L-Acoustics que nous avons installé délivre une importante pression acoustique, tout en restant très transparent et tout le monde à manifesté sa pleine satisfaction à son écoute.
Dave Sheneman pointe la meilleure couverture comparé au système précédent comme étant l’amélioration fondamentale à ses yeux. « Le challenge résolu par l’ensemble constitué des Kara-i ldes SB et des XT a été celui de parfaitement couvrir une salle très large et de forme rectangulaire.
Le parfait recoupement entre les différentes lignes, la répartition du grave et le débouchage opéré par les XT ont conduit le rendu à atteindre des niveaux de pression importants tout en restant naturels dans l’ensemble de la salle. Randall Ross, le pasteur principal, nous a fait part de son immense joie et à déclaré avoir réalisé avec ce système un des meilleurs investissements jamais réalisés par ce lieu de culte. »
Pour le premier service religieux après la modernisation des lieux, Nicole Serrano, une des finalistes du télé crochet The Voice, est venue prêter sa voix. Deux semaines plus tard c’est Sarah Kelly, nominée aux Grammy Awards, qui a interprété quelques chansons.
Lors de son lancement officiel au Plasa début octobre, tout le monde en parlait ! La vidéo du spectacle de démonstration de Clay Paky a enregistré jusqu’à plus de 10 000 vues dans les premières vingt-quatre heures, les professionnels de l’éclairage reconnaissant sur les réseaux sociaux un produit vraiment innovant à même de leur offrir un éventail de nouvelles possibilités de création.
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En un mois d’existence, le B-EYE avait déjà remporté un prix au Plasa et au LDI, les deux plus grandes récompenses au monde dans notre industrie des deux côtés de l’Atlantique.
Clay Paky nous a communiqué les infos de début de carrière de ce projecteur et les premières remontées du marché.
En Janvier 2014, des B-Eyes étaient embarqués dans le kit lumière du spectacle d’ouverture des Brit Awards ; puis ils furent utilisés pour le Jonathan Ross Show, diffusé en Grande-Bretagne par ITV.
Effets Kaleidoscopiques
Le B-EYE a été spécialement mentionné pour de nombreux événements en direct, des émissions de télévision et des conventions d’entreprises.
Récemment il était particulièrement en vue au cours du Super Bowl 2014 pendant le show de Bruno Mars et les Red Hot Chilli Pepper’s au cours de la mi-temps.
Glyn O’Donoghue, directeur général de Ambersphere Solutions, distributeur exclusif de Clay Paky pour le Royaume-Uni, a déclaré: » Le B -Eye est une toute nouvelle catégorie de lyre. Il est à la fois wash performant avec une plage de zoom très étendue, et un beam puissant avec un faisceau découpé et un mouvement ultra-rapide. Les gens aiment vraiment cette combinaison. Mais quand nous montrons les effets que le B -EYE peut produire, ils sont bluffés ! L’association du wash, du beam et des effets spéciaux dans un seul et unique appareil, est une opportunité séduisante pour les concepteurs et les sociétés de location! Nous recevons des questions sur site de la part des scénographes aussi ».
D’intéressants retours d’expérience viennent aussi d’ACT Lighting, le distributeur de Clay Paky pour le marché américain. George Masek, vice-président d’Automated Lighting, a rapporté certains commentaires recueillis pendant des démos : » Les clients conviennent que B -Eye est équivalent à trois appareils très performants en un. Il dispose d’une grande capacité de génération et de mélange de couleurs, une qualité de faisceau attrayante avec une plage de zoom étendue et aucune diminution d’intensité visible au centre du faisceau pour les plus grands angles”. Masek ajoute : «Avec l’utilisation des 37 micro-lentilles et de l’optique tournante, l’appareil est un générateur d’effets spectaculaires. »
Le premier pays d’Europe continentale à recevoir un nombre important de B-Eye est l’Allemagne. Herbert Marx, directeur des ventes de Lightpower GmbH précise : » Le nouveau Clay Paky A.leda B -Eye a complètement conquis nos clients avec son flux lumineux élevé, sa richesse de couleurs et ses fonctions combinées de wash et de beam. Sa gradation extrêmement progressive et très précise, sans changement de colorimétrie, a été bien perçue. En outre, le B-Eye offre de bonnes caractéristiques en lumière blanche : on peut accorder toutes les nuances qu’il produit avec une température de couleur déterminée « .
Lors du salon ISE, Audio-Technica a présenté sa nouvelle gamme de casques professionnels de monitoring M-Séries ainsi que le nouveau microphone statique subminiature cardioïde contour d’oreille BP894 et un système de transmission HF pour guitare.
Introduits lors du dernier Namm et se basant sur la signature sonore de l’ATH-M50, Audio-Technica rénove sa gamme de casques ATH-M avec les modèles ATH-M20x, ATH-M30x, ATH-M40x et ATH-M50x.
Les M20x à M40x sont dotés de transducteurs de 40 mm avec aimants en terres rares, et de bobines en aluminium recouvert de cuivre. Leurs oreillettes couvrent parfaitement les oreilles pour améliorer l’isolation en environnement bruyant. Leur grand confort d’écoute les prédestine aux longues séances de studio.
L’ATH-M50x, avec ses transducteurs de 45 mm, constitue la nouvelle version de l’ATH-M50 avec des coussinets d’oreille plus résistants, plus durables et trois câbles détachables.
A l’ISE, la marque a également lancé un microphone statique cardioïde contour d’oreille, le BP894 MicroSet subminiature. Inspiré du modèle A-T BP892 MicroSet, le BP894 dispose d’un boîtier de protection de la capsule pivotant pour une utilisation sur n’importe quelle oreille, ce qui assure un placement optimal. Il permet de viser directement la source sonore avec la capsule.
La directivité très régulière permet une bonne atténuation des bruits ambiants et une grande marge de gain avant accrochage. Pour son alimentation, le module XLR AT8539 l’adapte à une ligne fantôme 48V (11-52 V). Le BP894 admet des niveaux de 135 dB SPL max avec une réponse allant de 20Hz à 20 kHz.
Enfin la marque nippone a présenté un système de transmission sans fil (2,4 GHz) pour guitare, le « Stombox » (ATW 1501) Système 10, au format pédale d’effets avec un sélecteur de fonctions “footswitch” (changement d’ampli, mute).
Le système Stompbox se compose d’un récepteur «Stompbox» ATW-R1500, d’un émetteur de poche ATW-T1001 UniPak, d’un câble guitare AT-GcW et de bandes Velcro afin de fixer le récepteur dans un pédalier. L’ATW-R1500 est un récepteur numérique doté d’un boîtier métallique, d’un affichage du numéro de canal HF utilisé, d’un indicateur du niveau des piles de l’émetteur et d’indicateurs lumineux d’écrêtage du signal audio (Peak) et de couplage (Pairing).
Un même récepteur peut être couplé à huit émetteurs de poche Unipak et les trois niveaux de diversité (en fréquences, temps et d’antennes) garantissent une transmission fiable. Par exemple, l’émetteur exploite deux fréquences de transmission allouées dynamiquement et la transmission s’effectue en multiplexage temporel (pour annuler les effets de multi trajet).
Prix publics conseillés :
Casque ATH-M20x: 49,00 € HT
Casque ATH-M30x: 69,00 € HT
Casque ATH-M40x: 99,00 € HT
Casque ATH-M50x: 159,00 € HT
Casque ATH-M50xWH: 179,00 € HT
Casque ATH-M50xBL: 179,00 € HT
Micro BP894 et 894-TH avec alimentation AT8539: 439 € HT (disponibilité mars 2014)
Micro BP894cW et cW-TH: 339 € HT (disponibilité mars 2014)
Avec la nouvelle année, démarre un nouveau partenariat entre Robert Juliat et AED Distribution qui devient son distributeur officiel dans les trois pays du Benelux.
AED distribution, déjà distributeur de la marque française en Belgique et au Luxembourg depuis 2011, ajoute la Hollande à son territoire officiel depuis 1er janvier 2014.
“Nous sommes ravis de représenter la gamme complète de projecteurs Robert Juliat sur tout le territoire du Benelux et particulièrement sur le marché des théâtres” commente Hans Vanderheijden, directeur général de AED Distribution HQ.
“Du projecteur à une seule lentille aux poursuites, en passant par les découpes, la gamme Robert Juliat couvre tous les besoins des salles quelle que soit leur taille.”
“La connaissance des produits et le service apporté à la clientèle par AED Distribution constitue un support central de haut niveau à tous les utilisateurs de solutions Robert Juliat dans les pays du Benelux”, ajoute Claus Spreyer, directeur des ventes de Robert Juliat.
“Grâce à AED et à la famille de distributeurs RJ, nous sommes en mesure de fournir le même niveau d’assistance à nos clients dans cette région que dans le reste du monde.”
ISE 2014, Amsterdam Les visiteurs de l’ISE 2014 sont invités à découvrir les projecteurs Robert Juliat sur le stand de AED Distribution du 4 au 6 février 2014. Stand 1F-85
L’enceinte RR12, deux voies, équipée du tweeter RBN602rsr monté sur le guide Morph-Max
A l’ISE (4-6 février, RAI, Amsterdam), Alcons Audio expose les nouvelles références équipées des dernières évolutions de sa technologie de tweeter à ruban haute puissance RBN : le système point source modulaire RR12 introduit courant décembre et la nouvelle série CRMS (Cinema Reference Monitor Systems).
L’enceinte point source RR12, passive deux voies, occupe une boîte trapézoïdale symétrique permettant, avec ses caractéristiques de dispersion horizontale, de réaliser des agrégats pour obtenir une ouverture horizontale multiple de 30° avec un couplage optimum et sans interférences dans le plan de couplage.
Elle met en œuvre le tout nouveau tweeter à ruban de 6’’ RBN602rsr et un woofer 12’’ double spider avec bobine 4’’ conçu sur mesure. Les deux transducteurs sont équipés d’aimants au Néodyme et le raccordement s’effectue par filtrage passif (vers 1 kHz).
Le tweeter RBN602 est monté sur un guide asymétrique multicellulaire baptisé « Morph-Max » qui permet un parfait contrôle de la directivité verticale sur toute la bande 1 kHz-20 kHz.
Trois RR12 couplées en horizontal pour une couverture de 90° et +20-40° en vertical.
L’assemblage d’éléments RR12 peut bien entendu se faire dans le plan vertical ou horizontal avec le système de couplage intégré dans les boîtes, ce qui conduit à des incréments de 30° (30, 60 , 90, 120°) dans le plan de couplage et une ouverture asymétrique de 60° (20/40°) dans l’autre.
Le RBN602 accepte des niveaux de puissance crête de 1000 W avec un rapport dynamique RMS/crête de 1 :17 , et les transducteurs subissent des tests de 1000 heures au clipping en déverminage, ce qui permet à Alcons de proposer une garantie de 6 ans.
Le système CMRS met en œuvre des ébénisteries peu profondes notamment pour les subwoofers. Un challenge …
Le système de monitoring Cinema CRMS est conçu pour répondre aux besoins des studios de post-production, des salles de projection aussi bien que pour réaliser des systèmes home cinéma haut de gamme.
Il est constitué de l’enceinte CRMSmkII (main), de l’enceinte CMRScompact (surround) toutes deux équipées des derniers tweeters à ruban pour respecter l’équilibre tonal, et de subwoofers ultra plats pour satisfaire à ces besoins spécifiques.
Tout comme les autres systèmes Alcons dont la RR12, son complément d’amplification et de traitement de signal approprié est le système Sentinel 4 canaux classe D (OS Linux embarqué) qui peut délivrer jusqu’à 10 kW en crête et dispose de conversions (et d’entrées AES3) en 192 kHz.
Enfin Alcons exposera la colonne ligne source modulaire QR24 dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes.
Après le succès, mérité, de la lyre Wash A12, le fabricant allemand dégaine le Sparx 7, un projecteur à effets beam et de matriçage, ultra compact doté de 19 led 15 W et dont le zoom permet d’ouvrir le faisceau à 40°. C’est au PL&S 2013 puis au Plasa qu’il nous a été présenté par la charmante Stephanie Walloner, responsable vente et marketing chez JB-Lighting. Il nous a fallu prendre notre mal en patience avant de pouvoir tester la nouveauté 2013 de la marque allemande.
Sparx attaque
Le Sparx 7, et ses 19 leds multi-chip RGBW 15 W, ressemble extérieurement, hormis l’optique, à un petit A12 ; il est aussi légèrement plus petit qu’un A8 et pèse 2 kg de moins. Peu encombrant et léger, il peut facilement s’intégrer dans de nombreuses configurations de scènes.
Si sa vocation première est de produire des effets de beam et de matriçage, il peut aussi, grâce à son zoom et à sa lentille diffusante, être utilisé comme un wash, en lumière de contre pour créer des ambiances. Son corps utilise le même plastique solide et légèrement brillant que ses deux prédécesseurs. On note l’absence de blocage pour le Pan et le Tilt, ce qui évite les problèmes de casse de ces systèmes qui peuvent engendrer des erreurs de déplacement. Par contre, lors des opérations de maintenance, une main sera monopolisée pour tenir la tête ou le bras.
Le Sparx 7 fonctionne dans toutes les positions et possède 8 fixations ¼ de tour permettant d’accueillir deux supports de crochet Omega Bügel dans de multiples configurations. La fixation de l’élingue de sécurité se trouve sur une des faces du socle, donc sans risque de gêne lorsque la machine est posée.
C’est sur cette même face que l’on retrouve toute la connectique : quatre prises XLR en trois et cinq points pour le DMX et une alimentation 220V. Je pense que de nombreux utilisateurs vont regretter l’alimentation Powercon et sa recopie présentes sur les A8 et A12. On retrouve par contre le système DMX sans fil propriétaire JB-Lighting TRX, très utile. Sur un des cotés, on retrouve l’afficheur et ses 2 lignes de 4 boutons. Ils permettent l’accès à un menu dans lequel les aficionados de la marque ne seront pas perdus.
La connectique DMX et PuissanceL’afficheur et ses 8 boutons communs à tous les projecteurs à leds JB-Lighting
The Sparx
Afin d’explorer toutes ses possibilités, nous avons choisi de travailler avec le mode 2. Suivant vos besoins, il est possible de choisir entre trois modes : 32, 44 ou 24 canaux DMX. Le choix du mode modifie principalement la manière de contrôler les effets internes et les couleurs. Après quelques tours de chauffe pour prendre la machine en main, on commence par la découverte du menu.
On peut choisir entre deux courbes pour le dimmer : Linear ou Square. Comme son nom l’indique, la première courbe permet une progression régulière du dimmer alors que la seconde est plus arrondie et ralentit la montée ou la descente. Les deux courbes sont régulières et la progression du Dimmer est très propre.
La fonction Shutter est aussi entièrement informatisée et donc dépourvue des inconvénients mécaniques. Les effets programmés offrent diverses possibilités aussi bien en transitions fondues que sèches. En complément de la fonction Shutter on trouve une fonction Sparkle qui permet de créer des effets de scintillement entre les leds. On obtient très facilement des effets très intéressants et dynamiques.
Le système optique diffère des deux précédents modèles. La nouvelle forme des lentilles permet de créer une matrice sur l’intégralité de l’ouverture de la tête et non en hexagone comme sur le A8 ou le A12. D’après nos chiffres, cette nouvelle optique permet d’obtenir un faisceau plus serré, ce qui est plutôt positif pour une machine à effets.
Le savoir-faire de JB-Lighting et la qualité de ses optiques a permis d’obtenir pratiquement autant de puissance lumineuse en faisceau serré avec les 19 leds du Sparx qu’avec les 37 du A8. Le résultat est au rendez-vous, on a un vrai bâton de lumière homogène, brillant et puissant.
Les 19 lentilles sur leur supportLe puissant faisceau serré
La profondeur de la tête étant inférieure à celle de ces prédécesseurs, la course du Zoom est plus petite mais une ouverture maximum de 43° reste très satisfaisante et permet au Sparx de pouvoir jouer le rôle d’un Wash quand on doit choisir entre machine à effet ou wash.
De plus, si l’on a vraiment besoin d’un faisceau de type wash, on peut gommer les quelques défauts visibles en projection sur l’extérieur du faisceau avec la plaque de Frost qui vient remplacer la plaque d’origine. Il existe aussi un filtre qui s’ajoute à cette dernière offrant une solution intermédiaire. Comme on le voit sur la vidéo, le Zoom est parfaitement linéaire est aucun accroc ne vient perturber les déplacements très lents. Les déplacements rapides sont tout autant satisfaisants.
Grâce aux deux moteurs pas à pas hybrides triphasés, les mouvements en Pan et Tilt sont rapides, fluides et précis ou très lissés aux vitesses lentes ; le test de la diagonale est parfaitement réussi. La course maximum du Tilt est de 330° et celle du Pan de 450°. Cette dernière valeur est un peu faible et pourra demander quelques efforts supplémentaires lors de la programmation mais rien de méchant !
J’ai particulièrement bien aimé la gestion des couleurs. Bien que l’on ait un système RGBW, JB-Lighting ne s’est pas contenté de trois paramètres de couleurs mais a ajouté un paramètre roue de couleurs très complet et a même poussé le détail jusqu’a ajouter des demi-couleurs. Les correcteurs de température à la fin de la roue peuvent aussi s’avérer très utile ainsi que le CTC progressif.
Quant à la trichromie, elle peut, suivant le mode, être choisie en 8 ou 16 bits et tout comme pour le dimmer, en courbe Linear ou Square. Au niveau couleurs, le résultat se révèle très bon. Les couleurs sont homogènes, aussi bien au niveau du faisceau qu’en projection. Les transitions sont propres et bien sûr grâce à la led, elles sont instantanées. Les puces RGBW autorisent une large plage de couleurs et en combinant les canaux de trichromie avec la fonction CTC, on obtient très facilement la teinte désirée, qu’elle soit saturée ou pastel.
Le mélange des couleurs est homogène et permet un large éventail de teintes
La grosse innovation du Sparx 7 et le tour de force de JB-Lighting est d’avoir créé un projecteur à effets de matriçage avec un nombre de canaux allant de 24 à 44 alors que pour 19 leds RGBW, il en aurait fallut entre 85 et 160 pour contrôler individuellement chaque Led.
Pour arriver à un tel résultat, le constructeur allemand a développé un générateur d’effets interne et pilotable via 11 à 31 paramètres (76 à 152 pour une matrice 8 ou 16 bits). Cette nouvelle approche est un peu déroutante et demande, comme tout nouveau logiciel, un temps d’adaptation mais avec un peu d’entrainement et de patience on apprend vite à maîtriser la bête !
Des effets de matriçages et de couleurs via le générateur interne
Le générateur est divisé en deux grandes parties, le Mapping des leds et les couleurs. Pour la première partie, la matrice est divisée en groupes de leds et chaque groupe est un pas de l’effet. Une fonction permet de choisir l’ordre de défilement des groupes (les patterns) et un troisième paramètre permet de choisir la transition entre les pas et il y a évidemment un paramètre de vitesse.
La partie couleurs est divisée en trois couches (sauf en mode 3). Une couche principale Glow et deux layers pour les effets : le layer Main et le layer Pattern. Le layer Main donne la couleur de base et le layer pattern, la couleur de l’effet. La couche Glow agit sur les deux autres couches.
La fonction Color Spread permet de créer des gradients sur les couleurs de la couche pattern. On peut ainsi facilement créer des effets de dégradés. Pour plus de clarté, il nous a semblé opportun de faire une vidéo explicative pour le générateur d’effet.
Video Sparx FX :
Video Sparx Para :
Promenade dans le Sparx
Les ventilateurs de la tête
La maintenance est assez simple. Pas besoin d’une valise à outils pour le démonter, trois tournevis suffisent, un cruciforme et deux torx, et une petite clef (à pipe de préférence).
Je conseille l’utilisation d’outils aimantés car l’absence de système de blocage entraîne l’utilisation de la seconde main pour tenir la tête de la machine.
On commence par le capot arrière, sécurisé par une élingue, qui dévoile les 3 ventilateurs servant le système de refroidissement actif de la tête.
Les 19 leds RGBW sur leur support
Pour accéder au panneau suivant, il faut démonter le support du capot, la plaque avant et les deux caches qui entourent la tête. On découvre alors le support des 19 lentilles tenu par trois écrous aux axes des trois moteurs de zoom.
En effet, c’est l’éloignement ou le rapprochement du support des lentilles qui permet d’agrandir où réduire la taille du faisceau. C’est le même système de zoom que l’on retrouve dans le A12 et le A8. Une fois le support retiré, on découvre les 19 leds.
De l’autre coté, une fois le support des ventilateurs retiré, on accède à la plaque ou sont fixés les trois moteurs permettant le déplacement des lentilles. Le démontage de ce support demande un peu de patience et de minutie, il faut le faire pivoter légèrement afin de dégager les axes des moteurs du support des leds. On découvre ensuite les tubes permettant de canaliser l’air vers les radiateurs des leds : un tube pour un radiateur pour une led multipuce.
La plaque de support des moteurs de zoom en positionLa plaque démontée, on peut voir les guides pour les axes.Le système de radiateurs individuels JB Lighting, initié dans le A12.
Ce système de refroidissement individuel a deux avantages : le premier est un énorme gain de place, de transfert thermique et de poids.
Le second avantage est que chaque led peut être démontée et changée pour un coût raisonnable de 60 € HT. On peut ainsi prolonger à moindre frais la vie de ce projecteur, cela lui confèrera également une valeur ajoutée pour le marché de l’occasion.
Enfin dans les deux bras de la lyre on trouve d’un coté le système d’entrainement du Tilt avec le moteur dans la partie horizontale, de l’autre coté une partie de l’électronique.
Les chiffres
Derating
Pour les projecteurs à leds, le derating est la première mesure effectuée, il permet de trouver le temps que met le flux lumineux à se stabiliser en blanc RGBW à pleine puissance, soit les pires conditions d’échauffement des puces que l’on ne retrouvera jamais en conditions réelles d’utilisation. Soit on wash en couleurs, soit on utilise le matriçage, soit on envoie des effets de flash de courte durée. Si un ou deux chips sont sollicités à pleine puissance, le derating est alors quasiment nul.
Courbe de derating en blanc RGBW à pleine puissance.
Mesures photométriques faisceau serré
En allumant les chips RGBW à pleine puissance et en faisceau serré, on mesure à 5 m un éclairement au centre, à l’allumage, de 14 500 lux et un flux total de 4250 lumens. Pour comparer avec un projecteur du même fabricant, le A12 dans les mêmes conditions produit 24500 Lux… avec 61 leds contre 19 pour le Sparx. On se retrouve très proche du A8 qui lui a 37 leds.
Faisceau 20° Faisceau large
Lorsque l’on ouvre le zoom au maximum à 43°, un léger trou se forme au centre du faisceau. Le flux atteint 5750 lumens.
This World Ain’t Big Enough For Sparx*
* (Ce monde n’est pas assez grand pour le Sparx)
Comme à son habitude JB-Lighting propose un produit de qualité particulièrement bien étudié. La finition est irréprochable et la qualité et la puissance du faisceau risque d’en surprendre plus d’un. Le Sparx 7 est un projecteur à effets, mais il peut aussi être utilisé en wash.
Cette polyvalence est un plus incontestable qui ravira, en ces temps difficiles, nombre de sociétés qui ne peuvent investir dans plusieurs types de machines, les designers ayant souvent à choisir entre entrée et dessert.
Enfin, sa facilité de mise en œuvre permet de construire rapidement des effets dynamiques et innovants sans pour cela avoir recours à un nombre faramineux de canaux DMX et une programmation longue et fastidieuse. Cela lui donne un avantage certain pour les prestations “One Shot » qui se montent le matin et se jouent le jour même ! Ne voulant pas vous ôter, entièrement, le plaisir des essais, je vous ai laissé quelques bonnes surprises à découvrir par vous-mêmes.
La tablette tactile à l’effigie de la pomme a envahi les métiers du son (entre autres) et de la musique. Partant de ce constat, Focusrite, spécialiste de l’interface audionumérique propose l’iTrack Dock, une solution d’enregistrement de qualité sur iPad dotée de deux préamplis « Focusrite », de sorties ligne et casque pour le monitoring, avec tous les contrôles à portée de main.
Il suffit de connecter à l’iPad (iPad 4 / iPad Air / iPad mini / iPad mini retina), un instrument, un micro, un contrôleur MIDI ou un périphérique audio, et vous êtes prêts pour des enregistrements avec une résolution 24 bits à 96 kHz (ou 44,1 et 48 kHz).
L’iTrack Dock alimente l’iPad, le recharge et peut même recharger un périphérique MIDI USB, comme un clavier contrôleur, Novation Launchkey Mini par exemple, tous en même temps. N’importe quel contrôleur MIDI USB peut être branché directement sur l’iTrack Dock qui n’a pas besoin de concentrateurs USB ou de kit de connexion.
Les principales sorties moniteur sur connecteurs symétriques 1/4 de pouce TRS et sortie casque stéréo avec ses propres contrôles de niveau
Le dock dispose de contrôles de monitoring dédiés et d’une sortie casque. Les niveaux sont visualisés à l’aide des indicateurs « Halo » de Focusrite (couronne de Led rouges ou vertes autour des potentiomètres) pour un enregistrement aisé de voix et d’instruments. Une fonction « Direct Monitoring » sans latence est également implantée.
L’application « Tape » de Focusrite incluse permet l’enregistrement des projets en toute simplicité avec juste les commandes nécessaires. Mais iTrack Dock fonctionne de façon transparente avec GarageBand (Apple) et toutes les autres applications « core audio » iPad.
Caractéristiques :
Interface Dock 2 entrées, 4 sorties, 24 bits/96 kHz
Compatible iPad(4e Génération) / iPad Air / iPad mini / iPad mini Retina display
Conversion AN/NA avec 105 dB de plage dynamique
Deux préamplis Focusrite Mic (EIN : -125 dBu CCIR) avec alimentation 48V (Gain réglable de -4 à +46 dB) et deux entrées ligne (sur jack 6.35)
Une entrée instruments haut niveau (14 dBu) – haute impédance
1 sortie stéréo symétrique de monitoring, 1 sortie casque
Port USB MIDI pour contrôleurs MIDI externes
Fonction ‘Direct Monitoring’
Contrôle du volume des haut-parleurs et du casque
Application ‘Tape’ incluse
Compatible avec toutes les applications ‘Core Audio’ pour iPad
Attache Kensington/ Alimentation externe (12 V-1,5 A)
Dimensions: 280 (L) x 64 (H) x 168 (P) mm
Masse : 0,7 kg
L’iTrack Dock sera disponible en février au prix public conseillé de 219 euros TTC
Qu’est-ce que Bon Jovi, Pink, Bruce Springsteen et Beyoncé ont en commun ?
La musique bien sûr, mais aussi l’utilisation des poursuites Robert Juliat sur les scènes du monde entier !
Le Billboard Magazine a publié la liste des dix premières tournées mondiales 2013 et la revue spécialisée PLSN vient de confirmer que sept des dix artistes de ce classement ont été mis en lumière grâce aux poursuites Robert Juliat.
“Une fois n’est pas coutume, Robert Juliat a su se montrer à la hauteur de son image de leader”, commente Claus Spreyer, directeur commercial Robert Juliat.
« Bien sûr, les opéras, les théâtres, les studios apprécient nos poursuites pour leurs excellentes qualités optiques, leur gradation ou bien encore leur faisceau sans point chaud. La publication de ce classement confirme que nos poursuites sont également adaptées pour les tournées de grande ampleur et parfaitement rodées à l’exercice grâce à leur robustesse ».
La poursuite Lancelot 4000 W HTI Robert Juliat
Le classement du Billboard Magazine fait état des tournées suivantes
En numéro 1 :Tournée européenne de Bon Jovi Because We Can (dix poursuites Lancelot – PRG pour 25 dates à travers l’Europe). Chiffre d’Affaires total : 205 158 370 $ Nbre de spectateurs : 2 178 170 – Nbre de show : 90
En numéro 2 : Tournée mondiale Michael Jackson The Immortal (quatre poursuites Cyrano – Solotech / concepteur lumière Martin Labrecque) Chiffre d’Affaires total : 157 299 100 $ Nbre de spectateurs : 1 425 442 – Nbre de show : 205
En numéro 3 : Tournée mondiale Pink The Truth About Love (six poursuites Lancelot – PRG / concepteur lumière Baz Halpin). Chiffre d’Affaires total : 147 947 543 $ Nbre de spectateurs : 1 581 939 – Nbre de show : 114
En numéro 4 : Tournée européenne Bruce Springsteen The Wrecking Ball (pas moins de quinze poursuites Robert Juliat ont été fournies par Morpheus Lights au concepteur lumière Jeff Ravitz – huit Topaze, trois Manon et quatre Lancelot). Chiffre d’Affaires total : 147 608 938 $ Nbre de spectateurs : 1 389 778 – Nbre de show : 53
En numéro 5 : Tournée mondiale Rihanna Diamonds (trois poursuites Victor – Upstaging / concepteurs lumière Guy Pavelo/Willo Perron & Associates pour 96 dates!) Chiffre d’Affaires total : 137 982 530 $ Nbre de spectateurs : 1 595 161 – Nbre de show : 87
En numéro 8 : Tournée européenne Beyoncé Mrs Carter Show (huit poursuites Lancelot – Neg Earth). Chiffre d’Affaires total : 104 358 899 $ Nbre de spectateurs : 883 062 – Nbre de Show : 59
En numéro 9 : Tournée mondiale Depeche Mode Delta Machine (deux poursuites Lancelot et deux poursuites Lucy – Upstaging / concepteur lumière Paul Normandale). Chiffre d’Affaires total: 99 972 733 $ Nbre de spectateurs : 1 390 141 – Nbre de show : 54
Axente nous annonce la publication du catalogue 2014 de Televic Conférence, spécialiste des systèmes de conférence filaires et sans fil, qui passe en revue l’ensemble des systèmes standards couvrant de nombreux domaines, de la discussion dirigée simple à la conférences avec vote électronique et traduction simultanée.
Le catalogue présente notamment la nouvelle gamme Confidea Génération 3. Utilisant des technologies multi-bandes sans fil avec des protocoles de correction d’erreur et des algorithmes d’encodage avancés, Confidea Génération 3 offre une des connexions sans fil les plus robustes et sécurisées actuellement disponibles.
Le nombre d’équipements wifi et Bluetooth augmentant sans cesse, la bande 2,4 GHz est aujourd’hui encombrée. Confidea G3 permet d’obtenir jusqu’à 25 canaux de transmission en exploitant des bandes de fréquences supplémentaires comprises entre 5,1 GHz et 5,8 GHz. Contrairement aux systèmes fonctionnant uniquement dans la bande 2,4 GHz, Confidea G3 n’est pas limité à trois systèmes simultanément.
L’encryptage basé sur une clé de 128 bits, combiné avec un protocole de communication propriétaire, garantit un haut niveau de sécurité et de confidentialité. De plus le balayage du spectre RF, encore plus performant dans la génération 3, permet de contrôler en temps réel les interférences Wifi et Bluetooth et de déterminer les fréquences disponibles.
Le point d’accès Confidea WCAP GEN3 est doté d’un serveur web accessible depuis n’importe quel PC ou tablette en utilisant un navigateur internet standard. Les pages web intégrées permettent de paramétrer le système et de contrôler la conférence depuis des appareils portables (tablettes) et permet une gestion simple des microphones (activation des micros, possibilité d’ajouter des noms et de créer des groupes). Aucun logiciel supplémentaire n’est nécessaire dans le cadre d’une utilisation en conférence simple.
Deux modes de transmission sont proposés, STM (Standard Transmission Mode) avec 8 micros actifs plus 16 canaux de traduction ou ATM (Advanced Transmission Mode), transmission plus robuste vis à vis des interférences avec 6 micros actifs plus 4 canaux de traduction. Les postes de vote sont maintenant équipés d’un lecteur de badge sans contact RFID (Radio Frequency Identification).
Font notamment leur apparition le sE5, un micro à condensateur pour instruments, le sEX1R, ré-édition d’un capteur à ruban qui avait été trop vite abandonné, et le Magneto, un micro à condensateur à large diaphragme studio. S’y ajoute un kit malin de suspension et de réduction des bruits de vent.
Le sE5 est un classique micro à condensateur pour instruments dérivé du sE4 et disposant plus que jamais d’un positionnement prix/qualité favorable. Offrant une directivité cardioïde fixe, un filtre coupe-bas commutable à 100 Hz et un pré-atténuateur à deux positions -10/-20 dB, sa sensibilité avoisine -34 dBV/Pa (20 mV/Pa) avec un bruit propre de 14 dB. Il accepte des niveaux allant jusqu’à 170 dB (pad enclenché…) et est livré avec sa propre suspension, un élément fondamental en vue d’obtenir la meilleur résistance aux bruits d’origine solidienne transmis par le support du capteur.
Prévu pour être utilisé en studio comme sur scène, il arbore une livrée noire mat et se destine à la prise de son batterie, percussions, piano et cordes. sE propose par ailleurs un kit de 2 micros appairés avec deux suspensions, une barre de montage stéréo et un fly-case spécifique.
Le sE X1R est la réédition du micro éponyme qui, lors de sa première mise sur le marché, a su séduire par son rapport qualité/ prix et son rendu sonore malgré sa rareté. Abandonné car ne trouvant plus sa place dans une gamme désormais axée sur des gros volumes, les derniers exemplaires ont bénéficié d’une réduction de prix qui a fortement relancé les ventes et a poussé sE Electronics à lui trouver un successeur.
Appliquant les mêmes recettes de production de masse et de partage d’un nombre important d’éléments visuels et électroniques avec le reste de la gamme sEX1, sE annonce le retour du X1R, un micro à ruban de moyenne gamme disposant d’un prix de vente devant lui assurer un retour gagnant sur le marché.
Le X1R dispose notamment d’un procédé tiré des modèles haut de gamme Voodoo et RNR1 lui donnant une réponse en fréquence capable d’atteindre les 16 kHz à -1dB avec un aimant Néodyme : une performance remarquable pour un ruban. Sa sensibilité est de – 55,3 dBV/Pa (1,7 mV/Pa), c’est un ruban ( !), et il accepte des niveaux de 135 dB.
Magneto enfin a été conçu pour offrir les meilleures performances possibles pour un tarif très abordable. Il s’agit d’un modèle à condensateur large membrane utilisable de façon quasi-universelle sur les voix, les guitares et en over head sur les batteries, que ce soit sur scène comme en studio. Il accepte un niveau de pression max 140 dB à (0,5% THD à 1 kH), affiche une sensibilité élevée de – 34 dBV/Pa (20 mV/Pa), un bruit équivalent de 16 dB et offre une réponse en fréquence linéaire allant de 20 Hz à 20 kHz. Magneto sera aussi disponible en version Limited mais sans que ses performances ne soient modifées.
L’Isolation pack enfin comporte deux éléments essentiels afin de tirer les meilleures performances des micros à large membrane : une suspension cage et un filtre anti-vent. Conçue pour Magneto, la gamme sE X1 et la gamme sE 2200a, la suspension cage verrouille et déverrouille rapidement les capteurs, les découple efficacement des bruits solidiens et sert de support au filtre anti-vent réglable en hauteur. Ce dernier est simplement constitué d’une cotte d’acier facilitant son nettoyage et sa tenue dans le temps tout en brisant le vent à l’origine des « pops » bien connus notamment en utilisation vocale.
Aussi à l’aise avec une Heritage qu’avec une Pro2, adepte du son bien ”fat“ et des boiboîtes, Ivan tricote un boulet tout en dentelle avec la jolie pop de Lilly Wood.N’en jetez plus, conquis est SLU !
Attachant et fatigué comme il se doit, Ivan Herceg nous accueille à bras ouverts et yeux cernés dans un Zénith de Paris qu’une immense boule à facettes assiégée de Sharpy et un parterre de 1000 m² transforment en piste de danse.
Deux canons à confettis sagement pointés vers cette dernière attendent leur heure et laissent présager d’un final grandiose. Malgré le fait qu’il s’agisse d’une tournée assurée par Dushow et Régie Lumière, c’est On Off qui régale lors de cette halte parisienne avec du d&b J calé et cocooné par Boris Jacquier-Laforge, Bobo pour les intimes. Installez-vous confortablement, nos deux compères sont tout sauf avares de leur temps !
Ivan Herceg lumineux ingé son façade !
SLU : Tu voyages avec quoi ?
Ivan Herceg (ingé son face NDR) : Ma console, mes effets, mes micros et mes DI. Je ne prends que la diffusion que je trouve dans chaque salle. En plus, si j’ai un souci au niveau du système, j’ai Julien Ravary qui officie aux retours et qui est super bon en diffusion. Au lieu de discuter avec le gars de la salle qui se réfugie derrière la phrase type « mais pourquoi ? Tout le monde est super content, et c’est comme-ça depuis toujours », Julien fait des mesures, on fait quelques ajustements, et tout rentre dans l’ordre. Globalement le niveau est bon et on a peu de mauvaises surprises..
Mix en Midas : Pro2 + Heritage
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L’Heritage 3000 avec en arrière-plan la Pro2 de la tournée reléguée exceptionnellement à un rôle secondaire.
SLU : Si j’ai bien vu la tournée s’effectue en Pro2 ?
Ivan Herceg : Oui, une 24 faders, mais comme aujourd’hui on a beaucoup de lignes en plus, soit je rajoutais un stage rack sur la Pro2 et ça commençait à être compliqué à configurer pour une seule soirée, soit on mettait une analogique en la remplissant bien, et on gardait la numérique pour la chorale qui a elle seule emploie 12 lignes.
SLU : Tu as quand même dû recâbler la totalité de tes périphériques…
Ivan Herceg : Mais ce n’est pas moi qui l’ai fait (rires et regards en biais NDR) ! Cela étant, ça n’a pas pris longtemps dans la mesure où mon rack d’effets communique en XLR au stage en local de la Pro2 et je pars toujours avec des bretelles afin de parer à toute éventualité en festival. Comme on a tourné tout l’été avec le groupe, l’Heritage a vite été configurée.
SLU : Ça ressemble un peu à un festival d’ailleurs la régie ce soir.
Ivan Herceg : Oui, on fait régie et diff commune avec d’autres groupes qui ont joué hier et joueront ici même demain. Cela dit, la console est une demande spécifique que j’ai faite. J’aurais voulu avoir une 2000 ; pour faire les routings et les départs aux c’est plus simple car il y en a moins. Quand t’as des gros doigts comme moi, ce n’est pas évident d’atteindre les boutons de la 3000 qui est plus conçue pour les retours que pour la face. Concernant les routings, on doit faire quelques compromis pour envoyer par exemple du signal dans un bus à gauche car il faut le créer pour les deux côtés mais comme on a de la place on s’en sort bien.
SLU : Tu nous parles du choix de la Pro2 qui s’impose de lui-même, ne serait-ce qu’en termes de poids et encombrement non ?
Ivan Herceg : Le déclic sur cette console s’est opéré aux Francos où l’on vous pousse à opter pour les numériques mais où à la fois le temps manque pour vraiment en tirer parti. J’ai rencontré Gilles Gautrois de Midas (anciennement chez On Off NDR) qui me l’a présentée et je l’ai adoptée pour les 30 dates de la tournée. En revanche pour les Francos, j’ai gardé une Héritage. Un Line Check d’une demi-heure, ça ne permet pas de faire des folies ! J’ai d’ailleurs la même approche avec tous les festivals. J’ai beau avoir des mémoires pour quasiment toutes les numériques, je préfère une XL4, XL3, 3000 ou une 2000.
SLU : Tu as déjà travaillé sur des numériques…
Ivan Herceg : Bien sûr mais ce que j’aime chez Midas, c’est que les écrans ne sont pas tactiles et le rendu est assez proche de l’analogique.
Ivan allergique aux écrans tactiles des consoles numériques
SLU : Tu nous détailles tout ça ?
Ivan Herceg : Le son est analogique dans sa couleur et son ressenti, et quand par exemple tu bouges les faders, ça répond instantanément. J’ai ressenti la même chose avec les nouvelles CL Yamaha qui sonnent bien. J’aime bien aussi l’ergonomie avec les commandes en grand nombre et des écrans qui ne servent qu’à visualiser. Je n’aime pas les écrans tactiles car à l’usage tu dois passer par eux à chaque fois que tu veux agir sur un paramètre donc écran, encodeur, à nouveau encore écran et ainsi de suite. C’est très dérangeant comme mode de fonctionnement. L’ergonomie des Vi, des CL5 ou des Vista par exemple est bonne, les consoles elles-mêmes sont bonnes, mais ne pas être obligé de toucher un écran est pour moi très important. Du coup j’ai plongé sur une Pro et Julien aux retours en a fait de même.
SLU : Même console et donc même stage rack…
Ivan Herceg : Non, nous n’avons pas de stage rack en commun car celui de la XL8 est très onéreux à la location et en plus, vu le nombre de périphériques dont je dispose à la façade, les 8 in analogiques et les 2 AES en local auraient été trop courtes. Il aurait donc fallu prendre un DL351 pour face et retours, plus un stage rien que pour la façade. Quand on sait que plein de salles ne disposent pas d’une ligne en AES50, il aurait fallu tout tirer. Comme les distances entre scène et régie ne sont pas trop grandes dans cette tournée, j’ai opté pour un stage DL251 que je garde à la console et un multi analogique pour véhiculer mes 30 lignes. Les retours disposent aussi d’un DL251. Le fait d’avoir mon stage rack à la console m’a permis de faire plein d’essais.
Le chœur durant les balances. Douze micros à lui tout seul !
SLU : 30 lignes sauf ce soir avec la chorale…
Ivan Herceg : Oui, ce soir nous en avons beaucoup plus car outre la chorale, nous avons aussi un sax, un invité, un micro en spare pour la chanteuse qui est en HF Beyer TG V70 sur un émetteur TG1000.
Il s’agit d’un prêt. Nous avons détourné l’usage de ce micro qui est fait au départ pour des petites voix et on l’a mis à une chanteuse qui en a une grosse. Ça donne un rendu intéressant.
Entre le son “produit” et la patate rock
SLU : Comment définis-tu le son de Lilly Wood & The Prick, plutôt le tien ou le leur ?
Ivan Herceg : Ils ont leur son et leur style à eux. Il est vrai aussi que la manière de rentrer dans les machines est plus personnelle. C’est ma manière de mixer, c’est ainsi que je trouve un bon équilibre et le groupe n’est pas contre. Enfin, je suppose que ça leur plaît (rires) ! Je respecte aussi beaucoup la façon dont sont produits les disques. Si par exemple dans un titre il y a une grosse réverbération sur un coup de caisse claire, je vais la mettre aussi en live.
Cette production raffinée est une des signatures du groupe et je me dois de la respecter. Je joue pour cela aussi beaucoup avec les niveaux. Les voix sont assez en dedans mais, pour donner de la dynamique, je rentre parfois des guitares à fond, quasi démesurées, et ça marche bien. C’est leur son, ils ne sont pas rock pur basse/batt mais pop rock assez produit.
SLU : Tu bosses pour eux depuis quand ?
Ivan Herceg : Depuis leurs débuts, pas loin de 5 ans je crois. On a commencé dans des clubs avec 30 personnes. Maintenant on fait des salles de 800 à 1200 avec un chouette tour bus et un bahut de 70 m3 pour le matos. Il est assez grand pour ne pas avoir à tiper les flight cases. (tiper de to tip anglais, empiler les racks ce qui casse le dos, c’est une expression TRES utilisée dans le métier NDC)
SLU : C’est un style de pop rock moderne Lilly Wood…
Ivan Herceg : En quelque sorte, tout en sachant que chaque titre a sa personnalité, son tempo et son atmosphère. On quitte par moment la pop pour la ballade aérienne, et le coup d’après on se cogne un gros son dancefloor. La recette n’est pas de compresser pour compresser.
Un rack d’effets complet et très festival avec le DN370 en “range 12” utilisé essentiellement pour sculpter un rendu plaisir et ensuite remis assez à plat sauf à 250Hz ou le mix a besoin d’être désépaissi !
SLU : Mais tu compresses pas mal (rires) !
Ivan Herceg : Oui, mais ça fonctionne. Je relâche parfois certains trucs et d’autres je les charge. La chorale par exemple je la fais transiter par le Space Echo Roland pour lui donner un style un peu planant (très réussi NDR)
SLU : Tu fais quoi par exemple au G/D de ta 3000 ?
Ivan Herceg : Je passe au travers du DN370, mais j’ai aussi en insert sur le bus master de la table le compresseur SSL XLogic cascadé avec un égaliseur passif Lindell PEX500 pour redonner des couleurs au bas qui en perd dans le compresseur et redonner un poil de brillance à l’aigu.
J’agis très discrètement. Si on le “by-pass”, ce n’est pas le jour et la nuit mais ça fonctionne bien et ça complète bien le SSL dont j’ai la nouvelle génération, et pas la 384 qui avait des VCA de chez dbx et un bas plus plein. J’aurais pu confier le bas du spectre uniquement au système, mais j’ai préféré le regonfler moi-même en amont.
SLU : Ton Fatso est aussi sur le G/D ?
Ivan Herceg : Naaaan, il est sur la basse, sur les deux lignes. Je n’utilise que des DI pour son repiquage, aucun micro.
La voix de Nili en détail
Le rack additionnel d’Ivan contenant de quoi faire sonner n’importe quelle voix. Une belle réverbération Lexicon tout d’abord, la PCM91, puis un célèbre égaliseur dynamique BSS, de DPR-901 et enfin un des compresseurs les plus répandus, à juste titre, le Distressor d’Empirical Labs.
SLU : Comment traites-tu la voix de Nili ?
Ivan Herceg : Il y a un peu de monde. J’insère, via un rack d’alimentation pour deux racks au standard API, un module de compression à FET, le Pete’s Place Audio BAC-500, et un égaliseur à transistors, le Alta Moda AM-25. Comme habituellement je me sers des Dynamic EQ dans la Pro2, j’ai ajouté en sécu un DPR901 sur le trajet du signal pour pouvoir mieux tenir sa voix quand elle envoie et enfin j’ai un Distressor en mode très cool.
On peut les insérer tous les deux ou pas. Le compresseur qui fait vraiment le son c’est le BAC-500 grâce à son side-chain vocal. Il dispose de 3 positions : Flat, coupe-bas et vocal. Il y a deux étages de side-chain en fonction du niveau et de la fréquence. C’est très bien fichu sur les voix. L’égaliseur Alta Moda me sert essentiellement en coupe-bas ; si je le retire, le son de la voix devient un peu pâteux.
L’Heritage 3000 au-dessus de laquelle repose l’iPad mini d’Ivan en double écran avec notamment un traceur assez lent pour garder en mémoire un point d’accrochage le temps de le débusquer.
SLU : Qui profite du Boiler ?
Ivan Herceg : C’est sur un bus de claviers, il poisse leur son et ça les compresse aussi un peu. Tu remarqueras que les capuchons des potards ne sont pas ceux d’origine, mais au moins on voit le réglage et on ne perd pas de temps avec du gaffer ou du crayon.
Pour le reste, j’ai des effets assez classiques mais disposant tous de mémoires par titre. Vu la difficulté d’en changer, par exemple sur le D-two, je me sers de Set List Maker sur iPad au travers du Mobilizer de Line6 qui génère du MIDI pour piloter tout ce petit monde.
SLU : Tu te sers des effets internes de la Pro2 ?
Ivan Herceg : Non pas trop, je ne les aime pas. Je suis fan de cette console mais je préfère utiliser des effets externes, d’autant que certains comme le Space Echo sont très spécifiques. J’ai le RE3 qui est années 80 et très chimique avec un multi-tap, un floater et une réverbe complètement “has been” mais qui donne vraiment de l’air, et qui a été employée dans le mix du premier album du groupe. La tc 4000 me sert sur la batterie et les délais sur les voix et encore sur la batterie lors de certains morceaux. Le ressenti de certains titres serait faussé sans ces effets qui façonnent le son de Lilly Wood.
SLU : Le petit préamplificateur en dessous ?
Ivan Herceg : Le Great River ? Il me servait à salir la caisse claire, à la cruncher. Je rentrais au niveau ligne dans son entrée micro. C’est intéressant mais bon, avec l’Heritage…
Gros plan sur les deux pédales SubDecay et ModFactor. Juste au-dessus et éteint le préampli salisseur de snare Great River et encore au-dessus l’inusable Yamaha 990 dévolue sur le programme 19 à faire une Big Snare !
SLU : Parle-nous de tes pédales.
Ivan Herceg : J’ai un chorus Eventide, le ModFactor. Il me sert beaucoup sur les guitares pour booster les soli sans trop toucher aux niveaux. La gratte s’ouvre partout et ça marche bien. Je fais pareil pour 3 titres sur la voix. C’est le mieux que j’ai trouvé pour obtenir ce type d’effet.
La SubDecay est une pédale de guitare et une étrangeté à elle toute seule. C’est une réverbération qui poussée à fond génère une nappe de 5 minutes. Pour générer des textures sur les voix et les chœurs, elle est super.
Un racks bien farci d’effets appartenant à Ives dont deux racks au format API de A Designs et repérés 500HR et en dessous le Boiler customisé avec des capuchons vintage du plus bel effet ! Remarquez les deux pédales SubDecay et ModFactor, la première des deux passant par un ampli symétriseur Phoenix Audio aux potards rouges.
Son seul défaut c’est son impédance qui ne correspond pas à celle des consoles professionnelles, donc je l’ai symétrisée à l’aide d’une DI qui colore un peu et qu’on n’utilisait pas à cause de ça, la Phoenix Audio NiceDI en classe A.
L’avantage d’avoir une pédale en guise de réverbération c’est l’accès immédiat au réglage de durée via un potard rotatif. L’inconvénient c’est qu’elle souffle un peu, mais quand on sait ce qu’envoient les amplis guitares ou les grattes, ce n’est pas bien grave.
SLU : Tu symétrises toutes les liaisons avec ces vieux appareils ?
Ivan Herceg : Oui, j’ai des transfos d’isolation en boîtier Palmer, surtout quand je rentre dans des entrées micros comme avec le second Space Echo que j’ai posé sur la console.
Un sacré rack de traitements dynamiques : Avalon, Drawmer, BSS et DBX. On a beau aimer le numérique, voilà un déballage de bijoux assez irrésistibles.
SLU : Tu profites des racks d’accueil mis à ta disposition par On Off ?
Ivan Herceg : Bien sûr ! Je me sers des noise-gates Drawmer, des classiques 201 sauf pour le pied où j’ai un 501 qui est plus complet. J’aime bien le son de l’étage de sortie du 241 quand je mets, comme les anglais, un peu de gain en sortie. Un kick, tu ajoutes 5/6 dB en sortie et 5 dB en moins sur ta console et boum, il se passe quelque chose de plus organique.
A côté, j’ai un générateur de sub-harmoniques dbx, un 120A, que j’ai appelé “infra, sa mère” après avoir entendu un spectateur dire un soir “oh putaing, y’a de l’infra, sa mère !” Je l’utilise sur les deux micros du pied, mais sans doute pas ce soir, et sur le tom basse de la chanteuse pour qu’il devienne ENORME. C’est drôle car c’est un petit modèle et du coup il sonne très gros.
Au-dessus du stage Midas DL251, un Powergate DS501 Drawmer, sans doute le gate ultime, puis le synthétiseur de subharmoniques DBX 120A amicalement rebaptisé « infra sa mère » par Ivan. Le compresseur Drawmer DL241, enfin, fait aussi un peu le ménage mais pas dans les coins comme le 501 !
SLU : Mélange identique entre les deux micros de la grosse caisse ?
Ivan Herceg : Non, ça dépend. Sur certains morceaux je fais claquer le pied, sur d’autres plus softs je l’arrondis. Ca varie aussi de salle en salle. Je relâche parfois les “gates” pour éviter que ça ne mange trop les attaques sur des titres moins rock. Après je compresse le groupe de kick, et j’en fais de même avec le groupe de snare. J’agis toujours de la sorte. Je prends les deux micros du pied et les deux de la caisse claire dans des bus séparés où j’insère les compresseurs. Ça permet de nettoyer avant d’aller dans le bus, et par exemple de faire vivre le timbre de la caisse en fonction de la frappe.
SLU : D’autres trucs sympas ?
Ivan Herceg : Oui, on se sert pas mal des Radiall JDX à émulation HP sur les guitares et la basse. Ce sont des DI dites à Impédance Réactive qui réagissent au signal issu de l’ampli mais aussi aux retours des HP. Le résultat est bluffant de naturel même sans micro additionnel et chaque DI accepte 300 ohms. Pour la basse aussi c’est super bien. Bien sûr, si tu assumes le son de l’ampli et le gars joue au médiator, ça marche bien avec un simple micro, mais quand tu joues un peu cool et au doigt, c’est moins intéressant.
Les micros appartiennent à Ivan
SLU : Tu as dit que tu te sers de tes micros…
Ivan Herceg : Parce que c’est vrai, ce sont mes micros, je ne me sers pas de ceux d’un prestataire, ça n’a aucun intérêt sauf pour la paire d’over head, ici des 414 AKG car ils sont assez fragiles, et je préfère les demander à chaque fois. J’ai énormément de micros, je les emmène en résidence, je teste un 201, un i5, un 57, un Bêta, un 421, les Audix, les statiques, les 535, bref, j’ai tout un parc de micros qui couvre 95% des besoins.
SLU : Donnes-nous ta batterie.
Ivan Herceg : J´ai un D6 en kick out et dans le fût un Shure SM91 vieille version avec le gros préamplificateur. Sur la snare, dessus un i5 Audix et dessous un AKG 535 à -14, un micro très bright qui encaisse pas mal et comme il a un pad, tu ne fais pas “fumer ta table”. Sur la charley on a un 451 monté en CK1. Pour les toms un Audix D2 et un D4, un Shure 57 sur le tambourin et des AKG 414 pour les over.
J’ai aussi des DI en classe A et des amplis guitare. Je préfère avoir mon matériel, comme ça je suis maître du son que je fais. J’entretiens et modifie les amplis moi-même ce qui est indispensable car ils souffrent après 70 dates de tournée. Je modifie aussi les DI. Outre les Radial JDX j’ai des JDV en classe A où je place par exemple une XLR en entrée du transfo. Radial c’est robuste et ça sonne, c’est ce que j’ai trouvé de moins cher et de plus costaud.
Posés au-dessus de la console façade, à gauche une pédale Boss Space Echo RE20 et à droite un enregistreur Zoom H6…
SLU : Tu enregistres chaque show ?
Ivan Herceg : Oui en souvenir. Je récupère le G/D et j’ajoute de l’ambiance avec les micros en MS de mon Zoom H6.
En général j’essaie de réécouter chaque concert en entier. Comme c’est la même console, on est sensé avoir une constance dans le son puisqu’on corrige la salle pour gommer les variations, mais en réalité ce n’est pas vrai.
Quand tu es sur de l’Adamson ou du d&b, ton kick et ta dynamique générale n’ont rien à voir, alors qu’au sortir du concert, le résultat te paraît très proche.
SLU : Puisqu’on parle diffusion, celle à ta disposition te convient-elle ?
Ivan Herceg : Oui absolument, c’est la même pour trois jours mais elle est très bien conçue pour la salle. Mon seul regret est l’absence de J-Infra. J’ai 12 J-Sub mais j’aurais aimé avoir 2 ou 4 Infra pour faire un ratio plus proche de ce que j’aime.
SLU : Ça descend déjà pas mal les J-Sub…
Ivan Herceg : Bien sûr que ça descend. Ce n’est pas pour en mettre plus… C’est comme jouer sur un mur de Marshall. Tu peux jouer au même volume avec un seul ampli, mais tu n’auras pas le même truc.
SLU : L’égalisation “plaisir” sur le Klark fait partie de ton son ?
Ivan Herceg : Oui, il ne s’agit pas d’une correction du système mais bien d’une touche de couleur personnelle que je recherche. Elle évolue quand même en fonction des systèmes que je rencontre de salle en salle. Le J par exemple marche très bien et est plus facile à gérer que d’autres références de chez d&b comme le Q1 ou le encore le C7 avec lequel on a du mal à bien faire sonner par exemple des guitares saturées. Le J est quasiment hi-fi.
SLU : Le Q et le C ne sont pas de la première jeunesse…
Ivan Herceg : C’est sûr, j’ai en revanche été très étonné par le V. Il ne sonne pas comme du d&b, il est plus droit et plus naturel, il n’a pas ce côté un peu “produit” des autres modèles, du coup c’est un peu plus dur à mixer mais ton travail ressort plus précisément. Il me fait penser à d’autres marques dont Adamson. Il manque peut-être un peu d’air mais tu peux le faire toi.
Je trouve que c’est une bonne surprise pour une boîte passive dont le sub cardio est aussi passif ! J’aime bien aussi dans les petites salles l’ARCS de L-Acoustics. Au lieu de mettre des line array partout, l’ARCS 2 c’est excellent. Ils ont refait le guide d’ondes et le rendu est naturel avec en plus une mise en œuvre super simple. Tu regardes la forme de la boîte et tu sais où elle va taper. J’adore.
SLU : C’est quoi le logiciel d’analyse dans ton ipad ?
Ivan Herceg : c’est une version du SMAART. Je m’en sers juste pour voir d’éventuels départs Larsen et suivre l’enveloppe de mon son, regarder si un truc tourne, pour des mesures on a le vrai, le 7 dans un portable. Je me sers du micro de l’iPad qui n’est pas parfait mais de 100 Hz à 8 kHz ce n’est pas mal du tout. Il a un mode de traceur si lent que t’as le temps de faire un Larsen sur le plateau et revenir à la régie pour voir où il est (rires) !
SLU : En dehors de Lilly Wood, pour qui mixes-tu ?
Ivan Herceg : Pour des groupes assez rock. Mademoiselle K, la deuxième tournée de Superbus, la dernière tournée Silmarils avant qu’ils n’arrêtent, les Rabeats… Quand je ne tourne pas je fais un peu de studio mais bon, je suis un peu tout le temps fourré quelque part, et sinon je vais à la pêche. Je ne fais pas que du son ! J’entends le son à ma manière et ce n’est pas très rationnel.
Je ne calcule pas. J’adore essayer des trucs et des nouvelles machines bizarres, surtout celles qui ne sont pas faites pour l’usage que je vais en faire. L’idée est que chaque trouvaille génère aussi un défaut. Si on arrive à le régler, est-ce que le résultat final est meilleur que le système que je remplace ? Typiquement, on arrive à ce type de raisonnement avec des micros. Cette façon de faire vient aussi du fait que je ne veux pas m’emmerder ! Je ne me vois pas débarquer pour un show comme Lilly Wood avec une table et des snapshots. Comment peut-on faire des snapshots sur de la musique comme ça. Sur des comédies musicales oui mais là…
A gauche, Vincent Lherisson, le concepteur lumière de Lilly Wood assisté par Samuel Chatain, à droite, opérateur lumière.
SLU : Quand tu as des groupes archi produits, des couleurs différentes entre les titres…
Ivan Herceg : Non, on s’en sort sans problème avec des mémoires de mutes, plein de VCA et, par exemple, mon système de pilotage MIDI des effets. Le rock et la pop ça n’est pas millimétré à ce point ; un jour le guitariste va mettre un boost sur l’ampli et le lendemain pas ! Ça t’oblige à suivre mais au moins tu mixes réellement chaque soir, sinon tu ne penses plus qu’à changer de spnapshot à la fin du morceau et tu perds l’équilibre de ton travail. A la rigueur si t’es au Casino de Paris une semaine avec le même show…
SLU : Et si tu as une vraie embrouille, si tu es malade par exemple ?
Ivan Herceg : Le show aura lieu avec peut-être pas les effets aux mêmes endroits, mais il aura lieu, même si j’ai une gastro (rires) ! Quand tu mixes vraiment tous les soirs, tu te mets la pression tout seul pour être en bonne santé et pour ne pas être viré (rires) !
SLU : Tu constates une baisse de fréquentation dans les salles ?
Ivan Herceg : Non. C’est sans doute la crise mais les salles sont assez pleines. Le disque vend moins, mais les gens viennent au concert, au moins ceux de Lilly Wood. On a de la chance et en plus c’est mieux pour le son (rires) !
Le calage du système d&b façon BoBo
Sympa avec son accent parigot à couper à la machette, place à Bobo, le technicien délégué par On Off pour accueillir les techniciens lors des trois dates consécutives au Zénith.
Boris « BoBo » Jacquier-Laforge en pleine action juste éclairé par la grâce du R1 et de l’écran qui l’affiche !
SLU : Tu Baby sittes souvent pour On Off ? (horrible anglicisme, j’en conviens NDR)
Boris « BoBo » Jacquier-Laforge : Pas exclusivement, mais pour ces trois jours oui. Nous avons monté et exploité hier le système pour Vampire Weekend, ce soir pour Lilly Wood et demain pour BB Brune.
Ça tombe d’ailleurs bien puisque ces derniers vont prendre aussi l’Heritage mais s’il avait fallu changer, ça fait partie du job et ça n’est pas insurmontable (rires) !
SLU : Le kit de périphériques est standard avec la table analogique ?
BoBo : Pas forcément. Nous avons récupéré une régie qui a tourné à l’Olympia et comme l’ingénieur prenait beaucoup d’inserts, nous avons eu en dotation cette belle configuration. Chez On Off, tout est fait en fonction de la fiche tech du mec.
Une ligne standard Zénith pour d&b avec huit J8 et tout en bas pour mieux couvrir le parterre deux J12
SLU : Tu nous détailles le système de diffusion et surtout les petits ajouts en d&b Q ?
BoBo : J’ai un kit ouvert à 16 mètres avec huit J8 et en bout de ligne deux J12, le kit habituel Zénith qui passe très bien partout. J’ai un grand parterre à couvrir (j’ai mesuré 28×34 m environ NDR). Sur les côtés j’ai mis quatre Q1, et devant j’ai pris des Q7 car ça ouvre plus et du coup c’est moins violent. Si tu poses des Q1 en lip, les premiers rangs vont se faire défoncer la bouche (jolie expression, je ne la connaissais pas celle-là NDR). En parallèle j’ai fait exprès de bien ouvrir les J12 pour aller taper assez proche de la scène.
SLU : Tu travailles au SMAART..
BoBo : Oui, on va même dire à l’ancienne puisque ça marche. Je ne suis pas fan de la multiplication des points de mesure car plus tu en fais, plus tu lisses tes courbes et du coup c’est moins réaliste. Comme c’est une évidence qu’on ne peut pas avoir le même son partout, je commence par passer beaucoup de temps sur la feuille de calcul, j’écoute bien le résultat pour être sûr de mon placement et seulement après je fais des points pour savoir plus précisément ce qui se passe dans la salle.
On fait de l’accueil, on n’est pas en tournée avec chaque soir la même personne à la console, il n’est donc pas question de faire quelque chose de trop personnel et qui ne correspondra pas forcément au mixeur que j’accueille. Je travaille donc assez “flat”. Ivan par exemple m’a demandé de creuser vers 1kHz. Le mixeur d’hier a en revanche poussé très fort l’extrême aigu. Regarde le creux à 250 Hz, Ivan le fait naturellement car il sait qu’il est un peu chargé dans cette partie de son mix et qu’il faut le dégrossir d’entrée de jeu.
SLU : Comment cette phase d’égalisation s’est-elle passée ?
BoBo : Simplement. Ivan est arrivé, il a écouté puis il a sculpté dans le 31 bandes ce qu’il souhaitait avoir. Il a creusé outre le 250, aussi le 1 et 1,2 kHz. On a refait sur le Lake LM44 cette courbe, ce qui lui a permis de relâcher et de ne garder son graphique que pour intervenir ponctuellement s’il a une galère sur son mix ou dans la salle. A 250Hz je suis déjà en cpl (coupling NDR), à -5 dB, j’ai aussi un peu pété à 290 et j’ai aussi atténué une résonance autour de 119 Hz.
SLU : 4 petits Q ça n’apporte pas le grave des J sur les côtés…
BoBo : Impossible. Des solutions existent en mettant par exemple du V qui raccorde bien avec le J ; le problème après est d’ordre commercial et n’est plus de mon ressort. Ce soir une très grande majorité de public est bien servie.
Obtenir un grave cohérent
La partie de la diffusion posée au sol. A gauche, trois J-Sub sur lequel repose bien sanglé un des Q7 employé en lipfill. A droite trois autres J-Sub avec posés dessus quatre Q1 arrosant les gradins latéraux hors de la portée des J, 12 comme 8
SLU : Pourquoi as-tu placé tes subs en G/D et en stack ?
BoBo : d&b conseille vivement de faire des lignes sur le parterre et c’est souvent efficace, si ce n’est que le grave a un peu de mal à monter dans les gradins. Je fais donc le pari de ne pas suivre cette préconisation et d’avoir des lobes assez maitrisés avec mon montage. La ligne de sub c’est super tant qu’elle joue seule, mais dès que tu ouvres la diff, comme je laisse les boîtes en full range pour avoir ce rendu “dans la bouche”, je créé des perturbations qui n’empêchent pas les gens en bas d’être asphyxiés et conduisent à n’avoir pas assez de grave en haut.
Du coup, on rentre à fond dans les amplis et on se retrouve dans le rouge. Je préfère donc empiler mes subs en gauche droite, quitte à envoyer des lobes. On est plus cohérent entre en haut et en bas, et certains spectateurs qui veulent moins de sub peuvent, en se bougeant un peu, modifier la couleur de leur son. Il n’y a donc pas à proprement parler de subtilité de calage, juste quelques choix comme le fait de légèrement tourner et délayer les subs extérieurs ce qui me permet, avec le preset hyper cardio, de bien annuler les ondes arrière et laisser la scène vraiment très propre. Un truc qui marche bien aussi c’est une pile de 6 subs mais c’est difficile à caser (rires) !
Bobo soigne particulièrement la mise en phase
SLU : Qu’est-ce qui est le plus long lors du montage d’un système ?
BoBo : La mise en phase, c’est ce qui me prend le plus de temps mais le jeu en vaut la chandelle. Pour caler par exemple les extérieurs en Q1, je commence en “impulse” comme tout le monde, et je termine ensuite par une mise en phase sur le bas médium. Souvent je re-bouge aussi les valeurs que me donne l’analyseur, et pour avoir la cohérence que je recherche pour l’ensemble je me fie plus à mes oreilles qu’aux courbes. Le soir enfin avec le public, je retouche les extérieurs qui sont généralement un peu en dessous pour ne pas claquer à salle vide, un grand classique !
SLU : Tu es SMAART mais je vois aussi du Flux…
BoBo : Je me sers en fait des deux en fonction des besoins ou de mes envies. Le Flux marche bien, est un bon complément et puis Gaël (Martinet NDR) est un mec cool et hyper intéressant, mais ça ne m’empêche pas de temps à autres de toucher aussi à Room Tools pour déconner (rires), et puis comme d’autres l’ont dit, ce n’est pas l’outil qui compte, mais ce que tu vas faire des résultats qu’il t’affiche. C’est vrai d’un autre côté que calculer des deltas de temps dans Flux c’est monstrueux. Il le fait tout seul !
SLU : Est-ce qu’un analyseur te montre tous les défauts ?
BoBo : Non, pas forcément. Par exemple dans le J, autour de 2,5/3 kHz il ne se passe pas grand-chose dans l’analyse et tu penses que ça va rouler et pourtant, le soir venu, cette partie du spectre va te poser quelques problèmes, et ce n’est que ta connaissance du système qui te permettra d’effectuer les corrections utiles.
SLU : Comment sors-tu le signal de la régie ?
BoBo : En sortie de l’Heritage qui est maître, je descends en analogique jusqu’au LM44 qui est en bas, près des amplis. Il me sert aussi de convertisseur en 96kHz pour attaquer les amplis en AES.
SLU : Un dernier mot sur Ivan. Tu le connaissais ?
BoBo : Non et c’est un super mec, mortel et gentil, et comme j’adore l’analogique et les machines qu’il utilise, c’est encore plus bonnard ! J’aime bien aussi sa philosophie du travail et du son car je peux t’assurer que j’accueille parfois des gars qui..pffffffffffff (long silence NDR).
Souvent ça se passe très bien, 95% du temps même, mais les 5% restants sont sportifs. Tu fais de ton mieux, tu fignoles tout aux petits oignons, le gars envoie de la m… trop forte que tu dois te “souper” car c’est ton boulot et à la fin, il te balance qu’il a joué fort car “la diff, ce n’est pas ce que je voulais entendre” alors que le jour avant t’as eu un gars avec une Vi1 qui n’a de cesse de te demander ton avis sur son travail et qui te sort avec le sourire un truc en béton !
L’écoute
Comme on dirait outre-Rhin, le son d’Ivan a la kartofel ! Gras, rond, bien rock et organique, il correspond pile poil à ce dont a besoin un groupe comme Lilly Wood & Prick. N’oublions pas aussi les biscotos du J qui excelle dans cet exercice et de Midas dont le rendu analogique est imparable. Ivan apporte une attention méticuleuse au moindre détail et malgré le côté artisanal de son travail, il cisèle le son du show grâce à une somme de petits délais et de trouvailles qui tombent pile au bon moment. Pas évident d’être distrait !
Cette dentelle d’effets repose sur un grave bien construit et une belle attaque malgré une couleur très “fat” et ronde. Superbe travail enfin sur la voix de Nili qui, à mi-chemin entre Marianne Faithful et Christine McVie, est reproduite avec beaucoup de timbre et de coffre à la fois. En balade sur les côtés des gradins, la sortie de la ligne de J se passe bien dans le haut et le médium, la couleur et le niveau raccordent parfaitement, en revanche le grave souffre du fait de la difficulté qu’ont les 4 petits Q à projeter du bas. Les HP sont petits et la ligne bien courte. Les J-Subs se révèlent assez directifs de par leur montage qui privilégie un peu la fosse et le fond de salle, mais monte aussi pas mal de coffre dans les gradins. Un choix gagnant de Bobo.