Dernière née de la gamme JB-Lighting, armée de 61 LED RGBW de 15W, la lyre Wash A12 est présentée comme un fleuron technologique capable de rivaliser avec les lampes à arc de 1200 W. En dehors des inévitables effets d’annonces, cette lyre 100% germanique d’apparence modeste révolutionne-t-elle vraiment un marché dopé à la course à la puissance ? Quand NAT, un prestataire parisien, n’hésite pas à investir dans une quantité importante de A12, quelque 500 machines, pour éclairer le stand Renault au Mondial de l’Automobile, forcément nous demandons à Varyance de nous la prêter pour la passer en test.
Prise en main et ergonomie
Je suis un peu candide à l’ouverture du carton. Même si les anciens VaryLED et A7 zoom sont bien implantés dans les parcs de matériel, la marque JB-Lighting ne me fait pas forcément rêver par son design. La puissance annoncée de cette nouvelle Wash A12 est spectaculaire mais au déballage, je reste dubitatif devant tant de sobriété. La machine est compacte entièrement noire, très épurée dans sa robe de plastique satiné, un petit menu, de rares marquages ton sur ton pour rappeler la marque, deux gros bras en arc de cercle pour soutenir la tête ; mais surtout aucune aspérité : cette lyre se fera très discrète dans les kits d’éclairage tant qu’elle restera éteinte…
Mais je confonds volontiers simplicité et facilité, et je découvre de nombreux détails efficaces et très ergonomiques.
Par exemple la base est sobre, galbée, relativement petite mais stable, aux arrêtes légèrement arrondies et décaissée de chaque côté pour constituer deux solides et confortables poignés. Les tests d’ergonomie ont dû être effectués avec des bucherons, car vous n’aurez aucune difficulté à y glisser vos mains.
Cette machine reste légère, bien équilibrée, facilement manipulable, même sans blocage de tilt ou de pan. Les larges bras en arc siglés en creux JB Lighting, semblent un peu démesurés par rapport à la tête, mais permettent de multiplier les prises sans endommager la lyre : elle peut se porter d’une (robuste) main. Bref une machine qui s’installe sans problème.
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Ensuite la face avant propose un simple afficheur bleuté entouré des fameux 8 boutons JB-Lighting, une rangée de 4 au-dessous de l’écran, 4 autres au-dessus. Pourquoi tant de boutons ? C’est tout simple ! Si l’A12 est posée sur son socle, les 4 boutons du bas « escape » « + » « – » et « enter » gèrent la navigation dans les différents menus. Les 4 du dessus ne servent alors à rien. Si vous accrochez la machine, tête en bas, l’afficheur se retrouve à l’envers, les boutons précédemment inutilisés du haut se positionnent en bas, et d’un simple appui sur l’un d’eux, vous basculez automatiquement le sens de lecture de l’écran alors que les 4 fonctions principales s’affectent à ces 4 boutons. C’est donc très pratique. Par contre JB Lighting n’a pas incorporé de batterie pour adresser la machine sans courant. C’est un peu dommage mais pas rédhibitoire.


A l’arrière, les connecteurs DMX 3 et 5 broches sont parfaitement accessibles (c’est-à-dire sans devoir se tordre les doigts pour sortir les fiches DMX) ainsi que la fiche powercon d’alimentation (la bleue) et, de moins en moins rare, une recopie d’alimentation powercon (en blanc) à l’opposé. La machine consommant près de 1000 W en utilisation maximale, seuls les plus aventureux chaîneront plus de 3 machines, mais vous faites bien ce que vous voulez. Sur le côté gauche de la base se situe l’accroche de l’élingue de sécurité ; c’est tout simple mais accessible en toute circonstance, et en plus cela évite d’avoir une machine bancale une fois au sol lorsque l’élingue se contorsionne et refuse de quitter son emplacement inaccessible situé sous la base, sauf pour vous sauter à la figure.
Toujours dans un souci d’efficacité, 8 embases quart de tour de type oméga, sous la base sont disposées symétriquement, assurant au moins 5 possibilités pour installer une paire de crochets. Cet aménagement sera apprécié lors des accroches sur pont. Quatre gros patins de caoutchouc permettent, eux, de la poser au sol de façon stable.
L’optique

Le système optique se niche dans une demi-sphère entaillée de fines ouïes d’aération sur l’arrière et en périphérie. A l’avant, sous une plaque de plexiglass dépoli, qui tel un couvercle protège l’optique des poussières, 61 lentilles convexes épaisses sont encapsulées dans un support plastique rigide en nid d’abeille formant un hexagone imposant. En retirant cette couronne de lentilles, on découvre les 61 LED RGBW nichées chacune au fond d’un réflecteur pyramidal. Ces plaques de LED carrées sont toutes orientées différemment de quelques degrés pour favoriser le mixage des faisceaux en sortie. C’est la course verticale de cette couronne de lentilles actionnée par trois moteurs disposés à 120° qui zoome le faisceau, avec une rapidité remarquable. Revers de la médaille, le rendement et la qualité de mixage des couleurs en pâtissent un peu à faisceau serré. Et l’on découvre que la plaque de plexiglass en sortie qui uniformise le flux de cette wash à l’instar d’une lentille Fresnel, participe grandement à l’homogénéité des couleurs, surtout à faisceau serré. Elle semble un peu fragile pour un élément fondamental de l’optique, il conviendra d’y porter attention.


Le refroidissement des LED et leur remplacement

Armé d’un peu de patience et de quelques outils, je m’attelle maintenant au démontage de la tête. L’arrière accueille 2 ventilateurs. En les enlevant je comprends le coup de génie de JB Lighting concernant l’interchangeabilité et le refroidissement des LED. Le circuit, côté pile, est en contact avec une semelle d’aluminium servant de support à 61 radiateurs pin chacun constitué de 37 tiges d’aluminium, formant une étonnante forêt high-tech. Chacun radiateur s’extrait en un quart de tour et l’on découvre, collé dessous, un circuit souple sur lequel est soudé le multichip RGBW. Si une LED tombe en panne il est ainsi possible de remplacer facilement ce bloc radiateur-circuit souple. Mais c’est une opération délicate qui sera réalisée soit par le SAV de la marque, soit par un technicien formé chez JB-Lighting.
Côté refroidissement, chaque radiateur est encastré dans un tube faisant office de tuyère qui canalise l’air forcé par les deux ventilateurs. Grâce à ce procédé inédit cette machine offre un flux ”kolossal”, tout en restant compacte et légère.




Menu et service
Un petit tour par le menu tout d’abord. Simple, il permet d’accéder aux fonctions principales sans fioritures.
Tout d’abord la remise à zéro des paramètres et des réglages de la machine (malheureusement non configurable depuis la console, dommage pour l’entretien d’un parc important de machines).
L’adresse DMX (forcément). Dans la partie personnalisation se trouve le choix du mode DMX parmi les 5 possibles (de 15 à 38 canaux), les inversions de pan et tilt, la possibilité de choisir les courbes du dimmer (le mode square étant celui qui se rapproche le plus des sensations d’un fader de traditionnel, il est aussi le plus précis dans les bas niveaux).
L’activation du DMW via wifi se fait en choisissant le mode DMX Wireless. Je n’ai pas pu le tester, celui-ci fonctionnant avec le protocole wifi propriétaire du transmetteur TRX JB-Lighting.
Une option particulière nommée « Shortest distance » permet d’émuler un fonctionnement de type roue de couleur sur le paramètre de macro de couleur. En clair les couleurs préprogrammées passent de l’une à l’autre en évitant de faire défiler toute la gamme chromatique.
Le mode caméra permet de choisir la fréquence la plus adaptée en cas de captation vidéo pour éviter le scintillement des LED à l’image.
L’activation ou non de la ventilation forcée. En mode silent, la ventilation s’arrête si vous ne poussez pas la puissance des LED. La ventilation se déclenchera automatiquement par sécurité si la température détectée le nécessite. (avec le bruit qui va avec, mais celui-ci reste raisonnable).
Le choix de garder la dernière information DMX ou de passer doucement au noir en cas de coupure du DMW wifi.
Le mode service permet d’effectuer un reset de la machine, de lister les défaillances de fonctionnement possibles, de lancer des tests ou de vérifier les infos DMX. On peut aussi calibrer le Pan et Tilt, et, lorsque son parc d’A12 commence à vieillir comme souvent avec la technologie LED, entrainant des différences de colorimétrie entre les machines (le Binning), d’équilibrer les différentes leds entre elles pour corriger cela, en effectuant une balance des blancs avec chaque couleur de led. C’est aussi dans ce menu que vous effectuerez la mise à jour du software et que vous trouverez les infos version du soft, de durée d’utilisation et de température à certains endroits clés.
Pour les besoins de notre test j’ai paramétré l’A12 dans son mode le plus complet (extended RGB 8bits), c’est-à-dire avec un contrôle indépendant des 6 zones de led de la tête ; le dimmer en mode square, ventilation et pan-tilt normal, sans re-calibrer les LED.
La machine se met en marche assez vite, avec un reset au démarrage de 46 sec on est dans une bonne moyenne.
Tests et mesures
Après quelques secondes pour créer la librairie (bon, ok, quelques minutes), je prends en main la bête et le moins que je puisse dire, c’est qu’allumée elle prend toute son envergure.
Le flux lumineux est vraiment percutant, avec 24500 lux en faisceau serré à 5 mètres au démarrage, toutes LED RGBW allumées à pleine puissance. . Les presque 1000 W de LED ne sont pas là pour décorer.
Nous attendons la stabilisation du flux en faisant une mesure d’éclairement au centre toutes les 5 minutes. Après 25 mn, le derating est de 14%. Nous pouvons commencer nos mesures tous les dix centimètres sur deux axes.


Faisceau serré

Nous obtenons un faisceau très serré de 6,64° à I/2 ou 11° à I/10 (calculé en prenant la limites du faisceau, soit à la moitié de la valeur d’éclairement au centre, soit au dixième de cette valeur pour obtenir le diamètre du faisceau et en déduire son angle ). Il présente un impact très fort au centre. Le mélange des LED, avec les rouges, vertes, bleues et blanches (toutes à puissance maxi) présente un léger effet peigne juste en sortie d’optique visible à proximité du faisceau serré.
Le spot d’impact en RGBW présente aussi quelques légères nuances de teintes, signe que chez JB-Lighting on a cherché à vraiment privilégier la puissance. Le flux élevé des LED, et un bon choix de couleurs de base, permettent d’obtenir des effets « beam » très impressionnants. Associés à des vitesses de déplacement très rapide (environ 1,6 seconde pour une rotation à 360° et un tilt qui s’inverse en moins d’une seconde), et un large débattement du tilt on obtient une bête de course version concert, de quoi faire oublier le halo lumineux présent sur les côtés lorsque le zoom est à son minimum.
Faisceau Large

Le zoom très rapide et ample me conforte dans le domaine d’utilisation de cette Wash. A peine une demi-seconde pour passer du mini au max, soit un rapport de un à cinq, ça force le respect. Au zoom large, que je mesure à 53° à I/10, le flux lumineux est très impressionnant, avec 14800 lumens après derating. La machine est manifestement optimisée en zoom large ce qui semble normal pour un wash. Le faisceau est cependant marqué au centre par un « trou » de 5%, et par des « bords » irréguliers. Certaines ombres obtenues s’irisent légèrement vers le vert ou le rouge. De plus, lorsque l’on agrandit le zoom, le faisceau donne l’impression de s’ouvrir en couronnes.
Faisceau 20°
Notre mesure pour un angle de 20° effectuée à titre comparatif, à 5 mètres de distance (soit un faisceau de 180 cm de diamètre) donne un éclairement de 9500 lux au centre pour un flux total de 10700 lumens. Si il manque un peu de puissance à cette lyre pour rivaliser à pleine puissance en blanc avec une Wash 1200 en lampe à décharge, sur les couleurs les plus franches par contre, et d’autant plus sur les couleurs primaires, le résultat est là, sans appel. Elle pulvérise n’importe quel automatique en HMI 1200, pour un poids et une réactivité divisés par deux.
Impressions
Le choix des LED pour un fabricant, outre leur puissance repose aussi sur leur teinte de base, ce qui détermine un espace colorimétrique plus ou moins propice à une utilisation scénique, avec des couleurs profondes et saturées, ou une utilisation plus « artistique » ou l’on recherche des teintes pastels et très étales.
Les LED blanches sont calibrées à 7000K, de quoi se mesurer aux lampes HMI sans toutefois paraître trop froide. De ce fait son blanc reste ”neutre” dans la plupart des configurations, puissants sans être éblouissant. Les LED blanches dégagent à elles seules 45% de l’efficacité lumineuse.
Les couleurs
Les rouges sont lumineux, forts, pouvant se rapprocher du célèbre 106 de Lee Filter avec près de 18% du rendement total des LED.
Les verts, très vifs, presque électriques, restent très lumineux avec 39% de l’efficacité lumineuse. C’est quasiment un 139 Lee Filter.
Enfin les bleus, très denses, saturés en UV, arrivent à être plus profonds qu’un Tokio Blue (Lee 071).


Les mélanges secondaires donnent un magenta éclatant, écarlate. Le jaune pâtit de la prédominance du vert, avec un rendu fade, pas très franc. Les cyans eux sont éclatants. On obtient facilement des belles teintes entre les pourpres, violets, les verts d’eau. Les orangés et les pastels sont moins faciles à travailler. Le bleu et le rouge très saturés permettent d’envisager des congos intéressants.
Les courbes de dimmer
Le dimmer, lorsque sa courbe est choisie en mode « square », se révèle très précis, y compris à bas niveau, sans effet de marche d’escalier lorsque le fader passe sous les 5%. La A12 fait aussi preuve d’une vive réactivité en flash, et permet, via le canal Shutter, toute la gamme des strobes -constant, aléatoire, pulse et ramping jusqu’à 20 Hz – sans toutefois permettre des strobes pulsés trop lents. A noter aussi, un très intéressant effet appelé « fade-effect with dimmer » qui permet de simuler l’extinction des LED à la manière d’une lampe halogène.


Les mouvements
Les mouvements sont précis, fluides sur les déplacements lents et très réactifs sur les changements rapides. Le Pan voit son déplacement limité à 430°, sois un tour et un cinquième seulement.</ br>En fonctionnement normal l’A12 s’avère stable, très nerveuse, si facile à programmer qu’un pupitreur n’aura aucun mal à en maitriser quelques dizaines sur sa console.
Fonctions particulières
Le paramètre de contrôle permet le reset de la machine ou de modifier à distance certains paramètres internes, tel la fréquence anti flickering pour les captations vidéo, ou la balance des blancs, à 8500 K ou 6500 K. Une fonction spéciale (colour balance for colour picker) étalonne les couleurs à 6500 K tout en lissant linéairement les courbes RGB. Ce mode permet d’obtenir plus facilement des teintes pastel, mais en dénaturant les couleurs plus franches.
En plus des couleurs rouge, vert, bleu et blanc, l’A12 propose un paramètre de correcteur chaud (électronique) agissant sur les mélanges RVB uniquement. Celui-ci est plutôt grossier, il passe relativement bien à l’œil mais pas à la caméra, déviant trop les couleurs. Ne comptez pas trop sur lui pour affiner de belles teintes chair ou halogène, elles restent difficiles à obtenir.
Le paramètre de macros de couleurs prend la priorité sur le mixage RGB dès qu’il est engagé pour proposer 17 teintes de base ainsi que des effets de défilement type « arc-en-ciel ». On ne peut pas effectuer de douce transition entre un réglage en trichromie des LED et une teinte particulière parmi les macros mais ce paramètre propose deux fonctions très bien pensées. Tout d’abord une fonction permet d’affecter le réglage du premier anneau de LED à l’ensemble de la matrice. Si vous vous rappelez mes réglages de départ, j’ai utilisé le mode étendu, c’est à dire la possibilité de régler différemment les groupes de LED de cette lyre.

En utilisation courante, une couleur unique est souvent utilisée, m’obligeant alors à programmer pour les 6 groupes de LED le même réglage RGB, opération un peu fastidieuse. Si j’enclenche la fonction « inner ring » je n’ai plus qu’à me préoccuper de la couleur du premier anneau, toutes les autres LED suivront ce réglage automatiquement. La deuxième très bonne idée est d’utiliser les macros de couleurs comme complément aux réglages RGB pour générer un nombre important d’effets entre les différents groupes de LED grâce au paramètre « Pattern » situé à côté.
Ce paramètre « pattern » propose 7 effets préprogrammés de chenillard entre les différents anneaux de LED. Bizarrement chez JB Lighting on a choisi un entre deux pour déterminer les anneaux de LED exploitables individuellement. Chez d’autres constructeurs la répartition s’est effectuée en moitié ou quart de camembert, avant d’opter pour des cercles concentriques puis finalement du point par point pour les plus pointus. Ici nous pouvons contrôler le centre, le 1er anneau contigu, puis les demi anneaux haut et bas du 2e, et enfin les demi-anneaux gauche et droite du dernier tour. Perso, quitte à multiplier les groupes de LED j’aurais préféré un dernier anneau séparé en 4, plus riche en dynamique et me permettant de tailler un peu dans le faisceau en projection.

C’est d’autant plus dommage que la gestion des effets (ou patterns pour employer un mot plus tendance) est très agréable. Sur le même canal DMX vous choisissez un effet, avec différentes vitesses possible et, ou pas, du fade puis vous obtenez un « chaser » de LED, comme par exemple des remplissages, des va-et-vient ou un aléatoire, entre deux couleurs. Celles-ci sont déterminées par la couleur programmée sur les LED du centre en RGBW, d’une part, et par le canal de macro d’autre part.
Le reste des fonctions est très simple, avec un réglage de vitesse pour les déplacements et les effets, une fonction « blackout » qui coupe le dimmer quand on change de position ou de couleur (et dont je ne me sers absolument jamais sauf pour faire une mauvaise blague à un pupitreur), puis les réglages rouge, vert, bleu et blanc des LED dépendant du mode choisi.
Malgré un timing très serré je ne résiste pas à la tentation de m’amuser un peu avec notre machine de test et je lui fais faire des éclatés et des loopings sans discontinuer. Elle ne cède pas et continue à m’impressionner par son flux.
Conclusion
Je sens vraiment que le design est au service de l’ergonomie. Légère, bien équilibré, fiable, facile à manipuler et à fixer, très rapide à mettre en œuvre, cette lyre Wash optimisée à faisceau large, se révèle une excellente machine de tournée, festival ou scène festive. Elle sera aussi très à l’aise pour « washer » de grandes surfaces d’exposition ou de grands meetings. Sa puissance, son choix de couleurs, la vitesse de ses déplacements et son zoom x 5 très réactif permettent une utilisation agressive et spectaculaire. Le design de ses LED et ses capacités de matriçage assez réduites risquent néanmoins de ne pas convenir à tout le monde pour une utilisation en gros plan, et le halo de lumière autour du faisceau serré complique un peu l’insertion au plus près d’un décor. Cependant la qualité générale de lumière est très correcte, et sa puissance phénoménale prend le dessus sur une homogénéité perfectible.
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