Ad
Accueil Blog Page 283

JB-Lighting A12 : Deutsch Qualität

0
A12-pattern
Ici j’ai programmé du rouge en RVB et choisi du blanc sur le canal de macro, puis sélectionné le pattern n°6. Et voilà. Je n’enfoncerai pas le clou en faisant remarquer que les patterns programmés n’utilisent quasiment pas la gestion en demi-anneaux des LED…

Dernière née de la gamme JB-Lighting, armée de 61 LED RGBW de 15W, la lyre Wash A12 est présentée comme un fleuron technologique capable de rivaliser avec les lampes à arc de 1200 W. En dehors des inévitables effets d’annonces, cette lyre 100% germanique d’apparence modeste révolutionne-t-elle vraiment un marché dopé à la course à la puissance ? Quand NAT, un prestataire parisien, n’hésite pas à investir dans une quantité importante de A12, quelque 500 machines, pour éclairer le stand Renault au Mondial de l’Automobile, forcément nous demandons à Varyance de nous la prêter pour la passer en test.

Prise en main et ergonomie

Je suis un peu candide à l’ouverture du carton. Même si les anciens VaryLED et A7 zoom sont bien implantés dans les parcs de matériel, la marque JB-Lighting ne me fait pas forcément rêver par son design. La puissance annoncée de cette nouvelle Wash A12 est spectaculaire mais au déballage, je reste dubitatif devant tant de sobriété. La machine est compacte entièrement noire, très épurée dans sa robe de plastique satiné, un petit menu, de rares marquages ton sur ton pour rappeler la marque, deux gros bras en arc de cercle pour soutenir la tête ; mais surtout aucune aspérité : cette lyre se fera très discrète dans les kits d’éclairage tant qu’elle restera éteinte…
Mais je confonds volontiers simplicité et facilité, et je découvre de nombreux détails efficaces et très ergonomiques.
Par exemple la base est sobre, galbée, relativement petite mais stable, aux arrêtes légèrement arrondies et décaissée de chaque côté pour constituer deux solides et confortables poignés. Les tests d’ergonomie ont dû être effectués avec des bucherons, car vous n’aurez aucune difficulté à y glisser vos mains.
Cette machine reste légère, bien équilibrée, facilement manipulable, même sans blocage de tilt ou de pan. Les larges bras en arc siglés en creux JB Lighting, semblent un peu démesurés par rapport à la tête, mais permettent de multiplier les prises sans endommager la lyre : elle peut se porter d’une (robuste) main. Bref une machine qui s’installe sans problème.

[private]

Afficheur JB-Lighting A12
Le simple mais amplement suffisant afficheur du A12, entouré de ses 2 lignes de boutons interchangeable, suivant l’orientation de lecture désirée.

 

Ensuite la face avant propose un simple afficheur bleuté entouré des fameux 8 boutons JB-Lighting, une rangée de 4 au-dessous de l’écran, 4 autres au-dessus. Pourquoi tant de boutons ? C’est tout simple ! Si l’A12 est posée sur son socle, les 4 boutons du bas « escape » « + » « – » et « enter » gèrent la navigation dans les différents menus. Les 4 du dessus ne servent alors à rien. Si vous accrochez la machine, tête en bas, l’afficheur se retrouve à l’envers, les boutons précédemment inutilisés du haut se positionnent en bas, et d’un simple appui sur l’un d’eux, vous basculez automatiquement le sens de lecture de l’écran alors que les 4 fonctions principales s’affectent à ces 4 boutons. C’est donc très pratique. Par contre JB Lighting n’a pas incorporé de batterie pour adresser la machine sans courant. C’est un peu dommage mais pas rédhibitoire.

JB-Lighting A12. Connecteurs
Une connectique exemplaire, et sur la droite une patte de fixation d’élingue de sécurité qui résume assez bien l’objectif du fabricant, à chaque fois les solutions les plus simples et les plus pratiques sont retenues.
JB-Lighting A12, sous la base
Un des montages possibles de crochet sur les 8 fixations ¼ tour.

A l’arrière, les connecteurs DMX 3 et 5 broches sont parfaitement accessibles (c’est-à-dire sans devoir se tordre les doigts pour sortir les fiches DMX) ainsi que la fiche powercon d’alimentation (la bleue) et, de moins en moins rare, une recopie d’alimentation powercon (en blanc) à l’opposé. La machine consommant près de 1000 W en utilisation maximale, seuls les plus aventureux chaîneront plus de 3 machines, mais vous faites bien ce que vous voulez. Sur le côté gauche de la base se situe l’accroche de l’élingue de sécurité ; c’est tout simple mais accessible en toute circonstance, et en plus cela évite d’avoir une machine bancale une fois au sol lorsque l’élingue se contorsionne et refuse de quitter son emplacement inaccessible situé sous la base, sauf pour vous sauter à la figure.

Toujours dans un souci d’efficacité, 8 embases quart de tour de type oméga, sous la base sont disposées symétriquement, assurant au moins 5 possibilités pour installer une paire de crochets. Cet aménagement sera apprécié lors des accroches sur pont. Quatre gros patins de caoutchouc permettent, eux, de la poser au sol de façon stable.

L’optique

B-Lighting A12.Frost
La plaque de Frost, élément clé de l’homogénéité du faisceau en flux et du mixage des couleurs.

Le système optique se niche dans une demi-sphère entaillée de fines ouïes d’aération sur l’arrière et en périphérie. A l’avant, sous une plaque de plexiglass dépoli, qui tel un couvercle protège l’optique des poussières, 61 lentilles convexes épaisses sont encapsulées dans un support plastique rigide en nid d’abeille formant un hexagone imposant. En retirant cette couronne de lentilles, on découvre les 61 LED RGBW nichées chacune au fond d’un réflecteur pyramidal. Ces plaques de LED carrées sont toutes orientées différemment de quelques degrés pour favoriser le mixage des faisceaux en sortie. C’est la course verticale de cette couronne de lentilles actionnée par trois moteurs disposés à 120° qui zoome le faisceau, avec une rapidité remarquable. Revers de la médaille, le rendement et la qualité de mixage des couleurs en pâtissent un peu à faisceau serré. Et l’on découvre que la plaque de plexiglass en sortie qui uniformise le flux de cette wash à l’instar d’une lentille Fresnel, participe grandement à l’homogénéité des couleurs, surtout à faisceau serré. Elle semble un peu fragile pour un élément fondamental de l’optique, il conviendra d’y porter attention.

B-Lighting A12, détail des lentilles
Détail des lentilles en zoom serré. Sous chacune d’elles se situe directement la led avec ses 3 couleurs primaires et le blanc, toutes orientées différemment pour la cohérence des couleurs. L’effet de zoom s’effectue en éloignant les lentilles de la matrice de LED
JB-Lighting A12. Les LED dans leur réflecteur
Les LED nichées au fond de leur réflecteur.

Le refroidissement des LED et leur remplacement

B-Lighting A12. Ventilation
Une fois ôté le cache arrière de la tête, les deux ventilateurs d’évacuation, seuls éléments actifs du refroidissement.

Armé d’un peu de patience et de quelques outils, je m’attelle maintenant au démontage de la tête. L’arrière accueille 2 ventilateurs. En les enlevant je comprends le coup de génie de JB Lighting concernant l’interchangeabilité et le refroidissement des LED. Le circuit, côté pile, est en contact avec une semelle d’aluminium servant de support à 61 radiateurs pin chacun constitué de 37 tiges d’aluminium, formant une étonnante forêt high-tech. Chacun radiateur s’extrait en un quart de tour et l’on découvre, collé dessous, un circuit souple sur lequel est soudé le multichip RGBW. Si une LED tombe en panne il est ainsi possible de remplacer facilement ce bloc radiateur-circuit souple. Mais c’est une opération délicate qui sera réalisée soit par le SAV de la marque, soit par un technicien formé chez JB-Lighting.
Côté refroidissement, chaque radiateur est encastré dans un tube faisant office de tuyère qui canalise l’air forcé par les deux ventilateurs. Grâce à ce procédé inédit cette machine offre un flux ”kolossal”, tout en restant compacte et légère.

JB-Lighting A12. Les tubes de canalisation de l'air de refroidissement.
Les tubes canalisent l’air autour de chaque radiateur.
JB-Lighting A12. Les radiateurs
Chaque LED s’offre un radiateur pour dissiper efficacement les calories.

L’ensemble LED radiateur ”dévissé” de son support.
L’ensemble LED-radiateur ”dévissé” de son support.
Le circuit souple d'une LED
Sous le capot on découvre le circuit souple auquel la LED est soudée.

Menu et service

Un petit tour par le menu tout d’abord. Simple, il permet d’accéder aux fonctions principales sans fioritures.
Tout d’abord la remise à zéro des paramètres et des réglages de la machine (malheureusement non configurable depuis la console, dommage pour l’entretien d’un parc important de machines).
L’adresse DMX (forcément). Dans la partie personnalisation se trouve le choix du mode DMX parmi les 5 possibles (de 15 à 38 canaux), les inversions de pan et tilt, la possibilité de choisir les courbes du dimmer (le mode square étant celui qui se rapproche le plus des sensations d’un fader de traditionnel, il est aussi le plus précis dans les bas niveaux).
L’activation du DMW via wifi se fait en choisissant le mode DMX Wireless. Je n’ai pas pu le tester, celui-ci fonctionnant avec le protocole wifi propriétaire du transmetteur TRX JB-Lighting.
Une option particulière nommée « Shortest distance » permet d’émuler un fonctionnement de type roue de couleur sur le paramètre de macro de couleur. En clair les couleurs préprogrammées passent de l’une à l’autre en évitant de faire défiler toute la gamme chromatique.
Le mode caméra permet de choisir la fréquence la plus adaptée en cas de captation vidéo pour éviter le scintillement des LED à l’image.
L’activation ou non de la ventilation forcée. En mode silent, la ventilation s’arrête si vous ne poussez pas la puissance des LED. La ventilation se déclenchera automatiquement par sécurité si la température détectée le nécessite. (avec le bruit qui va avec, mais celui-ci reste raisonnable).
Le choix de garder la dernière information DMX ou de passer doucement au noir en cas de coupure du DMW wifi.
Le mode service permet d’effectuer un reset de la machine, de lister les défaillances de fonctionnement possibles, de lancer des tests ou de vérifier les infos DMX. On peut aussi calibrer le Pan et Tilt, et, lorsque son parc d’A12 commence à vieillir comme souvent avec la technologie LED, entrainant des différences de colorimétrie entre les machines (le Binning), d’équilibrer les différentes leds entre elles pour corriger cela, en effectuant une balance des blancs avec chaque couleur de led. C’est aussi dans ce menu que vous effectuerez la mise à jour du software et que vous trouverez les infos version du soft, de durée d’utilisation et de température à certains endroits clés.
Pour les besoins de notre test j’ai paramétré l’A12 dans son mode le plus complet (extended RGB 8bits), c’est-à-dire avec un contrôle indépendant des 6 zones de led de la tête ; le dimmer en mode square, ventilation et pan-tilt normal, sans re-calibrer les LED.
La machine se met en marche assez vite, avec un reset au démarrage de 46 sec on est dans une bonne moyenne.

Tests et mesures

Après quelques secondes pour créer la librairie (bon, ok, quelques minutes), je prends en main la bête et le moins que je puisse dire, c’est qu’allumée elle prend toute son envergure.

Le flux lumineux est vraiment percutant, avec 24500 lux en faisceau serré à 5 mètres au démarrage, toutes LED RGBW allumées à pleine puissance. . Les presque 1000 W de LED ne sont pas là pour décorer.

Nous attendons la stabilisation du flux en faisant une mesure d’éclairement au centre toutes les 5 minutes. Après 25 mn, le derating est de 14%. Nous pouvons commencer nos mesures tous les dix centimètres sur deux axes.

JB-Lighting A12. Derating
Toutes LED RGBW à puissance maximum, l’éclairement se stabilise au bout de 25 mn.
JB-Lighting A12. Faisceau serré.
Le « sabre laser » de l’A12, toutes LED allumées, zoom au minimum.

Faisceau serré

JB-Lighting. Mesures de flux faisceau serré
JB-Lighting A12. Profil du faisceau serré

Halo autour d'un faisceau serré.
Le halo en faisceau serré qui entoure le beam risque d’être problématique près des décors ou rideaux.

Nous obtenons un faisceau très serré de 6,64° à I/2 ou 11° à I/10 (calculé en prenant la limites du faisceau, soit à la moitié de la valeur d’éclairement au centre, soit au dixième de cette valeur pour obtenir le diamètre du faisceau et en déduire son angle ). Il présente un impact très fort au centre. Le mélange des LED, avec les rouges, vertes, bleues et blanches (toutes à puissance maxi) présente un léger effet peigne juste en sortie d’optique visible à proximité du faisceau serré.

Le spot d’impact en RGBW présente aussi quelques légères nuances de teintes, signe que chez JB-Lighting on a cherché à vraiment privilégier la puissance. Le flux élevé des LED, et un bon choix de couleurs de base, permettent d’obtenir des effets « beam » très impressionnants. Associés à des vitesses de déplacement très rapide (environ 1,6 seconde pour une rotation à 360° et un tilt qui s’inverse en moins d’une seconde), et un large débattement du tilt on obtient une bête de course version concert, de quoi faire oublier le halo lumineux présent sur les côtés lorsque le zoom est à son minimum.

Faisceau Large

Mesures d'éclairement faisceau large
Mesures de flux faisceau large
Profil du faisceau large

A12 faisceau ouvert.
A12 faisceau ouvert.

Le zoom très rapide et ample me conforte dans le domaine d’utilisation de cette Wash. A peine une demi-seconde pour passer du mini au max, soit un rapport de un à cinq, ça force le respect. Au zoom large, que je mesure à 53° à I/10, le flux lumineux est très impressionnant, avec 14800 lumens après derating. La machine est manifestement optimisée en zoom large ce qui semble normal pour un wash. Le faisceau est cependant marqué au centre par un « trou » de 5%, et par des « bords » irréguliers. Certaines ombres obtenues s’irisent légèrement vers le vert ou le rouge. De plus, lorsque l’on agrandit le zoom, le faisceau donne l’impression de s’ouvrir en couronnes.

Faisceau 20°

Mesures d'éclairement à 20°

Mesure de Flux 20°
Profil du faisceau 20°

Notre mesure pour un angle de 20° effectuée à titre comparatif, à 5 mètres de distance (soit un faisceau de 180 cm de diamètre) donne un éclairement de 9500 lux au centre pour un flux total de 10700 lumens. Si il manque un peu de puissance à cette lyre pour rivaliser à pleine puissance en blanc avec une Wash 1200 en lampe à décharge, sur les couleurs les plus franches par contre, et d’autant plus sur les couleurs primaires, le résultat est là, sans appel. Elle pulvérise n’importe quel automatique en HMI 1200, pour un poids et une réactivité divisés par deux.

Impressions

Le choix des LED pour un fabricant, outre leur puissance repose aussi sur leur teinte de base, ce qui détermine un espace colorimétrique plus ou moins propice à une utilisation scénique, avec des couleurs profondes et saturées, ou une utilisation plus « artistique » ou l’on recherche des teintes pastels et très étales.
Les LED blanches sont calibrées à 7000K, de quoi se mesurer aux lampes HMI sans toutefois paraître trop froide. De ce fait son blanc reste ”neutre” dans la plupart des configurations, puissants sans être éblouissant. Les LED blanches dégagent à elles seules 45% de l’efficacité lumineuse.

Les couleurs

Pourcentage des couleurs

Les rouges sont lumineux, forts, pouvant se rapprocher du célèbre 106 de Lee Filter avec près de 18% du rendement total des LED.
Les verts, très vifs, presque électriques, restent très lumineux avec 39% de l’efficacité lumineuse. C’est quasiment un 139 Lee Filter.
Enfin les bleus, très denses, saturés en UV, arrivent à être plus profonds qu’un Tokio Blue (Lee 071).

A12 Rouge
Le rouge éclatant.
A12 Bleu
Le bleu profond.

Les mélanges secondaires donnent un magenta éclatant, écarlate. Le jaune pâtit de la prédominance du vert, avec un rendu fade, pas très franc. Les cyans eux sont éclatants. On obtient facilement des belles teintes entre les pourpres, violets, les verts d’eau. Les orangés et les pastels sont moins faciles à travailler. Le bleu et le rouge très saturés permettent d’envisager des congos intéressants.

Les courbes de dimmer

Le dimmer, lorsque sa courbe est choisie en mode « square », se révèle très précis, y compris à bas niveau, sans effet de marche d’escalier lorsque le fader passe sous les 5%. La A12 fait aussi preuve d’une vive réactivité en flash, et permet, via le canal Shutter, toute la gamme des strobes -constant, aléatoire, pulse et ramping jusqu’à 20 Hz – sans toutefois permettre des strobes pulsés trop lents. A noter aussi, un très intéressant effet appelé « fade-effect with dimmer » qui permet de simuler l’extinction des LED à la manière d’une lampe halogène.

A12 dimmer square
Courbe du dimmer en mode square
A12 Dimmer linéaire
Courbe du dimmer en mode linéaire.

Les mouvements

Les mouvements sont précis, fluides sur les déplacements lents et très réactifs sur les changements rapides. Le Pan voit son déplacement limité à 430°, sois un tour et un cinquième seulement.</ br>En fonctionnement normal l’A12 s’avère stable, très nerveuse, si facile à programmer qu’un pupitreur n’aura aucun mal à en maitriser quelques dizaines sur sa console.

Fonctions particulières

Le paramètre de contrôle permet le reset de la machine ou de modifier à distance certains paramètres internes, tel la fréquence anti flickering pour les captations vidéo, ou la balance des blancs, à 8500 K ou 6500 K. Une fonction spéciale (colour balance for colour picker) étalonne les couleurs à 6500 K tout en lissant linéairement les courbes RGB. Ce mode permet d’obtenir plus facilement des teintes pastel, mais en dénaturant les couleurs plus franches.

En plus des couleurs rouge, vert, bleu et blanc, l’A12 propose un paramètre de correcteur chaud (électronique) agissant sur les mélanges RVB uniquement. Celui-ci est plutôt grossier, il passe relativement bien à l’œil mais pas à la caméra, déviant trop les couleurs. Ne comptez pas trop sur lui pour affiner de belles teintes chair ou halogène, elles restent difficiles à obtenir.

Le paramètre de macros de couleurs prend la priorité sur le mixage RGB dès qu’il est engagé pour proposer 17 teintes de base ainsi que des effets de défilement type « arc-en-ciel ». On ne peut pas effectuer de douce transition entre un réglage en trichromie des LED et une teinte particulière parmi les macros mais ce paramètre propose deux fonctions très bien pensées. Tout d’abord une fonction permet d’affecter le réglage du premier anneau de LED à l’ensemble de la matrice. Si vous vous rappelez mes réglages de départ, j’ai utilisé le mode étendu, c’est à dire la possibilité de régler différemment les groupes de LED de cette lyre.

A12 groupes de LED
Les différents groupes de LED : centre, 1er anneau, 2e anneau haut et bas, 3e anneau gauche et droit. Soyons clair, à part pour ce test je n’oserai jamais programmer un tel mélange.

En utilisation courante, une couleur unique est souvent utilisée, m’obligeant alors à programmer pour les 6 groupes de LED le même réglage RGB, opération un peu fastidieuse. Si j’enclenche la fonction « inner ring » je n’ai plus qu’à me préoccuper de la couleur du premier anneau, toutes les autres LED suivront ce réglage automatiquement. La deuxième très bonne idée est d’utiliser les macros de couleurs comme complément aux réglages RGB pour générer un nombre important d’effets entre les différents groupes de LED grâce au paramètre « Pattern » situé à côté.

Ce paramètre « pattern » propose 7 effets préprogrammés de chenillard entre les différents anneaux de LED. Bizarrement chez JB Lighting on a choisi un entre deux pour déterminer les anneaux de LED exploitables individuellement. Chez d’autres constructeurs la répartition s’est effectuée en moitié ou quart de camembert, avant d’opter pour des cercles concentriques puis finalement du point par point pour les plus pointus. Ici nous pouvons contrôler le centre, le 1er anneau contigu, puis les demi anneaux haut et bas du 2e, et enfin les demi-anneaux gauche et droite du dernier tour. Perso, quitte à multiplier les groupes de LED j’aurais préféré un dernier anneau séparé en 4, plus riche en dynamique et me permettant de tailler un peu dans le faisceau en projection.

A12-pattern
Ici j’ai programmé du rouge en RVB et choisi du blanc sur le canal de macro, puis sélectionné le pattern n°6. Et voilà. Je n’enfoncerai pas le clou en faisant remarquer que les patterns programmés n’utilisent quasiment pas la gestion en demi-anneaux des LED…

C’est d’autant plus dommage que la gestion des effets (ou patterns pour employer un mot plus tendance) est très agréable. Sur le même canal DMX vous choisissez un effet, avec différentes vitesses possible et, ou pas, du fade puis vous obtenez un « chaser » de LED, comme par exemple des remplissages, des va-et-vient ou un aléatoire, entre deux couleurs. Celles-ci sont déterminées par la couleur programmée sur les LED du centre en RGBW, d’une part, et par le canal de macro d’autre part.

Le reste des fonctions est très simple, avec un réglage de vitesse pour les déplacements et les effets, une fonction « blackout » qui coupe le dimmer quand on change de position ou de couleur (et dont je ne me sers absolument jamais sauf pour faire une mauvaise blague à un pupitreur), puis les réglages rouge, vert, bleu et blanc des LED dépendant du mode choisi.

Malgré un timing très serré je ne résiste pas à la tentation de m’amuser un peu avec notre machine de test et je lui fais faire des éclatés et des loopings sans discontinuer. Elle ne cède pas et continue à m’impressionner par son flux.

Conclusion

Je sens vraiment que le design est au service de l’ergonomie. Légère, bien équilibré, fiable, facile à manipuler et à fixer, très rapide à mettre en œuvre, cette lyre Wash optimisée à faisceau large, se révèle une excellente machine de tournée, festival ou scène festive. Elle sera aussi très à l’aise pour « washer » de grandes surfaces d’exposition ou de grands meetings. Sa puissance, son choix de couleurs, la vitesse de ses déplacements et son zoom x 5 très réactif permettent une utilisation agressive et spectaculaire. Le design de ses LED et ses capacités de matriçage assez réduites risquent néanmoins de ne pas convenir à tout le monde pour une utilisation en gros plan, et le halo de lumière autour du faisceau serré complique un peu l’insertion au plus près d’un décor. Cependant la qualité générale de lumière est très correcte, et sa puissance phénoménale prend le dessus sur une homogénéité perfectible.

JB-Lighting A12 caractéristiques generales
JB-Lighting A12 Mesures générales

[/private]

La pièce en nid d'abeille destinée à supprimer les reflexions parasites
La pièce en nid d’abeille destinée à supprimer les reflexions parasites.

APG « Dispersion Serie » DX5

0

APG complète sa gamme « Dispersion Série » avec le petit modèle ultra–compact et léger DX5 après le lancement en début d’année de la DX8. Avec les DX15, 12, 8 et maintenant 5, il y a donc toujours un modèle DX adapté aux applications de proximité. La DX5 exploite comme ses aînées une structure coaxiale sans pavillon avec un 5 ‘’ (13 cm)  à moteur ventilé et un tweeter à dôme. Le bafflage avec les bords dégagés de la boîte dans le sens horizontal limite les problèmes de diffraction. La structure coaxiale utilisée autorise un son cohérent même en champ proche et la DX5 sera parfaitement adaptée aux applications de monitoring aussi bien en studio que sur scène ou encore en diffusion distribuée sur des voies retardées pour déboucher des zones d’ombre.

En utilisation horizontale, son format discret permet de l’exploiter en front fill pour de la faible portée. Des accessoires de montage et d’accroche avec l’étrier ETDX5 sont proposés de même que des processeurs dédiés, SPX5 et LPDX5 voire le DMS26, selon les applications.
La commercialisation de la DX5 débutera en janvier 2013.

Caractéristiques:
Puissance admissible : 100 W AES
Sensibilité : 92 dB SPL (1 W/1 m)
Impédance nominale : 16 ohms
Ouverture : 100° conique
Dimensions : 275 x 202 x 180 mm

 

Martin M-Sync

0

interface de transfert timecode SMPTE en USBMartin Professional propose le M-Sync, un petit dispositif USB qui permet d’entrer un code temporel LTC SMPTE dans toutes les consoles lumière de la série M telles les M1, M2GO, M2PC, M-PC voire encore Cerebrum en USB.

Le M-Sync dispose de deux embases XLR pour l’entrée et la sortie des signaux de Timecode LTC à 24, 25, 29,97 ou 30 trames par seconde. Le transfert aux consoles de la série M ou à un PC avec M-PC s’effectue en USB via n’importe lequel de leurs ports, ce qui leur permet d’opérer en parfaite synchronisation avec des appareils d’enregistrement-lecture son et vidéo. Une version « interne » à intégrer dans les M2GO et M2PC est également disponible.

 

Marantz Professional PMD661 MKII

0

Successeur du PMD661, l’enregistreur numérique professionnel PMD661MKII propose notamment de nouvelles fonctions d’enregistrement et de sécurité, et une fonction « retake » pour ré-enregistrer sur un enregistrement effectué à partir d’un point choisi par une touche. Cet enregistreur intègre un microphone stéréo à condensateur pour les enregistrements à la volée, des entrées XLR micro et ligne symétriques avec commutation d’alimentation fantôme 48 V, des sorties ligne asymétriques en RCA et une entrée auxiliaire asymétrique sur jack 3,5 mm. Côté ergonomie, on appréciera son large afficheur OLED (LED organique) et des touches de commande accessibles.

Outre ses micros internes, le PMD661MK2 accepte des micros externes en symétrique avec une alimentation fantôme commutable.

Sa haute résolution en PCM de 24 bits/96 kHz (WAV) garantit une grande qualité d’enregistrement sur la carte SD fournie ou carte SDHC jusqu’à 32 GB, la nouvelle fonction « SD Card Check » permettant, en insérant une carte SD, de vérifier facilement sa compatibilité avec l’enregistreur. Le PMD661MK2 autorise cinq heures d’autonomie en enregistrement avec quatre piles AA Alcaline/ ou batteries Ni-MH (1450 mAH). Le transfert des fichiers s’effectue simplement grâce au port USB (2.0).

Parmi les nouvelles fonctionnalités, signalons la protection par mot de passe (4 caractères) et l’encryptage des données pour éviter tout accès non autorisé aux enregistrements. Les fichiers MP3 peuvent être encryptés en MPS et les fichiers WAV en WAS. Les fichiers MPS et WAS seront ouverts et lus sur le lecteur de l’appareil ou avec le nouveau logiciel PMD Mark Editor (PC) livré avec l’enregistreur.

Ce logiciel gratuit permet de placer des marqueurs dans l’enregistrement qui peuvent être ajustés par la suite. A partir de ces marqueurs, il est possible de créer différents fichiers, édités et envoyés depuis un ordinateur (portable).

Caractéristiques :
Enregistrement :
– MP3 : de 320 à 64 kbps en stéréo et de 96 à 32 kbps en mono
– WAV : 16 /24 bits à 44,1/48/96 kHz
Sensibilité micro : 1,2 mVRMS / 4,2 kohms
THD (à 0 Vu) : 0,08 % en micro, 0,02 % en ligne
Dynamique : 85 dB
Dimensions : 93 x 165 x 36 mm
Masse : 410 g

Prix Public HT : 539 €. Disponible à partir du 26 novembre 2012 dans le réseau Audio-Technica

 

L-ACOUSTICS ARCS WiFo

3

Accueil L-Acoustics

On connaissait le WiFi, place aux WiFo, la double dernière trouvaille anticrise, anti prise de tête et anti mauvais son de L-Acoustics, basée comme il se doit sur le fameux guide d’ondes DOSC pour le haut du spectre, mais agissant au sein d’une enceinte compacte, légère et s’utilisant aussi facilement et avec autant de combinaisons possibles que du Lego. Elle n’est pas belle la vie ?

ARCS Wide et ARCS Focus

Une ARCS Wide vue trois quarts arrière
Une ARCS Wide vue trois quarts arrière. Remarquez la poignée métallique barrant la découpe circulaire de transport. Cette même barre une fois défaite sert de couplage entre deux boîtes afin de permettre toute sorte de montage.

Bien entendu cette enceinte existe déjà au catalogue depuis plus de quinze ans et s’appelle ARCS (désormais ARCS II, il était temps !!) l’acronyme d’Arrayable Radial Coherent System, mais avec son unique directivité de 22,5° x 60°, un prix assez élevé et un fonctionnement en bi-amplification plus lourd et onéreux, elle manquait de polyvalence. L’idée a donc été de créer une véritable gamme intermédiaire entre les inusables coaxiaux à courte portée, et les plus puissantes lignes à courbure variable en ajoutant à l’ARCS II deux nouveaux modèles appelés ARCS Wide et ARCS Focus, idéaux en moyenne portée. Ouvrant à 30° pour le Wide et à 15° pour le Focus, la directivité verticale étant de 90° pour les deux, ces boites offrent une infinité de combinaisons suivant qu’on les place verticalement ou horizontalement. Même si d’apparence très proche de l’ARCS II, les Wide et Focus en diffèrent pourtant sensiblement. Equipées en 12 pouces pour le grave en lieu et place du 15, fonctionnant en passif et enfin disposant d’aimants en ferrite, ces deux boîtes se révèlent avec 36 et 38 kg plus légères, plus faciles à combiner et surtout beaucoup plus abordables avec un prix catalogue d’environ la moitié de celui de l’ARCS II !!

Les avantages de l’ARCS

Mais revenons tout d’abord quelques instants sur les avantages qu’apporte l’ARCS par rapport à un système point source. Le premier est le fait de transformer le front d’onde sphérique généré par le moteur aigu en un front d’ondes isophase, ce qui chez L-Acoustics s’appelle la WST ou sculpture du front d’onde. Contrairement à un line array où la courbure est variable, avec l’ARCS elle est constante, et cela simplifie considérablement l’exploitation puisque, même si l’on revient à une décroissance de 6dB par doublement de distance, on garde la même réponse tonale où que l’on soit, et on bénéficie d’une portée théorique déjà très confortable de 35 mètres. Le second avantage réside dans la possibilité de pouvoir combiner radialement autant d’éléments que l’on veut grâce à leur couplage non interférent apporté par le DOSC, couvrant ainsi très précisément la zone ciblée. Le troisième avantage est le niveau SPL nettement supérieur. Il est dû à la concentration du son dans un des deux plans et l’obtention de couplage dans le grave qui, contrairement au haut du spectre parfaitement sectorisé, augmente au fur et à mesure qu’on ajoute des boîtes créant un contour naturel, jusqu’à 10 dB pour 4 unités au lieu des 12 théoriques. Le dernier avantage réside dans la facilité de mise en œuvre, et ne nécessitant même pas d’outil de prédiction puisqu’il suffit de regarder la forme de l’enceinte pour connaître sa directivité et extrapoler son comportement. Bien entendu la Focus n’ouvrant que de la moitié de la Wide offre avec 127 dB deux dB supplémentaires de SPL max entre 100 Hz et 10 kHz et bénéficie d’un volume de charge légèrement supérieur pour le 12 pouces mais sans que cela n’apporte de différence dans le rendu.

Wide + Focus = WiFo

Assembler des éléments revient donc d’une certaine façon à créer un gros point source puissant, très directif et remarquablement cohérent où en plus il est possible de mélanger des Wide et des Focus grâce à leur balance tonale très similaire. Un exemple typique consiste à utiliser les boîtes en banane traditionnelle en plaçant des Focus en tête de ligne pour porter plus loin et des Wide en bas pour la proximité, une solution idéale pour les stades. On peut appeler ça une sorte de courbure variable mais faite avec des éléments en courbure constante !! Pour le reste les Wide sont plutôt conçus pour être exploités posés verticalement et en proximité du fait de leur couverture large et les Focus plutôt horizontalement et accrochés pour exploiter leur faisceau plus serré.

Amplification et presets

En termes d’amplification, comme les enceintes sont passives et d’impédance nominale 8 ohms, il est possible d’en alimenter 4 avec le contrôleur LA4 et le double avec le LA8. Les presets sont au nombre de deux. Un premier appelé ARCS-WiFo commun aux deux modèles sert dès lors qu’on utilise plus d’une boîte à la fois. Un second appelé WiFo-Fi est destiné à des applications où l’enceinte joue seule et naturellement renforce le grave en absence de tout couplage.

Nouveau caisson de grave SB18m

Puisqu’on parle de grave, le sub prévu pour les WiFo est le SB18m, « m » pour mobile. Il reprend les cotes des têtes et peut être accroché avec ces dernières même si habituellement il est plutôt placé au sol et sert de support à ces dernières ou bien reste au sol à l’aplomb de la ligne de têtes. Malgré une ressemblance acoustique et technique totale avec le SB18 avec lequel il partage les mêmes presets, le SB18m ne dispose pas des accroches standard et ne peut par exemple pas être employé avec du Kara. Autre différence, il affiche 10 kg de plus sur la balance à cause d’un aimant ferrite préféré ici encore au néodyme pour des raisons de coût, sans que cela ne soit un désavantage quelconque en termes de rendu ou de SPL. Le néodyme n’est en effet avantageux en dehors de son poids inférieur que sur des haut-parleurs devant générer des niveaux extrêmement élevés à très basse ou très haute fréquence. L’ensemble constitue donc une offre cohérente et très agressive compte tenu des prix habituellement pratiqués par L-Acoustics sur le reste de sa gamme, un bon point qui va faire des heureux.

Ecoute à Marcoussis

Conviés à une démo sur site à Marcoussis, nous avons pu écouter en extérieur trois configurations différentes d’ARCS-WiFo, soutenus pour l’occasion par des subs SB18m, une écoute d’une précision absolue aidée par l’absence de vent, la possibilité d’évoluer librement autour des boîtes et la qualité des sources jouées par François Chaumeil, ingénieur application, support technique L-Acoustics et DJ pour l’occasion. La première configuration consiste en deux SB18m au sol côte à côte et avec sur l’un des deux, 2 ARCS Focus couchés latéralement : une configuration classique de stade ou de bas de gradins et à longue portée.

Arcs focus et SB18m
Le premier ensemble constitué de deux SB18 au sol côte à côte, vraisemblablement un SB18 et un SB18m avec sur ce dernier deux ARCS Focus couchés latéralement, une configuration classique de stade ou de bas de gradins et à longue portée.

La seconde consiste en deux SB18m stackés au dessus desquels sont posés verticalement deux ARCS-Wide et enfin la troisième est un classique montage sur pôle, une barre enfichée dans un SB18m soutenant un ARCS-Wide tilté à -15°. La première impression est saisissante tant la couverture se révèle précise dans le pan géométrique de la boîte à 15 ou 30°. La sortie de la zone active implique une chute brutale du haut du spectre. Placés à huit mètres face à une enceinte, en se désaxant de quelques centimètres seulement, on perd réellement l’essentiel de l’énergie. La réjection est spectaculaire. Le contrat est bien rempli.


Arcs Wide et SB18m
Le second ensemble de deux SB18m stackés au dessus desquels sont posés verticalement deux ARCS Wide, un montage très classique en gauche/droite au pied d’une scène.
Vue arrière Arcs Wide
Une vue arrière du second ensemble constitué de deux ARCS Wide. La présence d’une bretelle entre les deux boîtes indique que le contrôleur qui les alimente est un LA8, seul habilité à le faire.

 


Dans le second montage associant deux Wide posés verticalement, le passage d’une boîte à l’autre est virtuellement inaudible, ce qui prouve la qualité du guidage du haut du spectre. Les yeux fermés, il est impossible de repérer le point de transition entre deux fronts d’ondes. On décèle tout juste un petit accident de l’ordre de 2 dB au-dessus des 8 kHz et situé environ 10° au-delà du point de recoupement, un léger détimbrage facile à déceler en extérieur et avec un array de 2 boîtes mais certainement gommé en cas d’array de 3 éléments et plus, les quelques influences inter boîtes devenant plus nombreuses, à des fréquences plus basses et donc plus difficiles à repérer ou enfin en salle du fait des réflexions. N’oublions pas que nous avons ici des enceintes certes très directives, mais dont le front d’onde ne peut être assimilé à un rayon laser. Il est donc normal que le raccord entre deux unités qui doit par ailleurs être réussi à toute fréquence puisse provoquer, un peu comme deux lais de tissus cousus ensemble, soit une petite surépaisseur au centre, soit deux coutures repérables au-delà. L-Acoustics a fait le choix judicieux de raccorder parfaitement des unités entre elles en acceptant implicitement que cela puisse légèrement influer ailleurs, la perfection n’étant toujours pas de mise en ce bas monde !!


Arcs Wide et SB18m
Le troisième ensemble, un classique montage sur pôle, une barre enfichée dans un SB18m soutenant un ARCS Wide tilté à -15°, la solution idéale pour une petite salle tout en gardant une belle couverture, une portée intéressante et un gros niveau en grave
Détail de la platine WiFoSOCK
La platine WiFoSOCK venant se fixer sur l’embase prévue à cet effet sur l’enceinte et offrant 4 angles de calage, -15°, -7,5°, 0° et +7,5°. Dans notre image nous sommes à -15°. Cette platine permet de fixer une ARCS Wide sur un sub de type SB18 ou SB18m composant ainsi un montage d’une redoutable puissance.

Enfin l’écoute d’un line array placé horizontalement face à soi et non verticalement et accroché, permet de débusquer facilement le moindre accident aussi minime soit-il puisqu’il n’est pas adouci par le sol, les sièges ou simplement la distance et les réflexions. Cela dit, il suffit de tenter de raccorder deux enceintes à pavillon ou des coaxiaux pour comprendre à quel point un ARCS fonctionne bien et permet de s’affranchir de problèmes d’interférences sinon totalement indigestes. Le plan opposé à celui à 15° ou 30° couvre bien 90° avec une décroissance très progressive sur l’ensemble du spectre et aucun accident notable.Les extraits joués par François ont immédiatement permis de retrouver le pédigrée L-Acoustics dans le haut du spectre avec une belle dynamique, de l’énergie et un rendu naturel et même punchy dans la Focus comparé à la Wide dans la bande des 1 kHz/10 kHz où elle délivre 3 dB de plus avec son ouverture deux fois moindre. Très bonne articulation du médium avec une sonorité juste et timbrée des voix qui apparaissent aériennes. On sent que ces boîtes disposent de haut-parleurs modernes offrant une grosse excursion et une belle linéarité. On ne peut en revanche pas se prononcer sur le bas du spectre, les SB18m apportant leur dime de manière trop généreuse pour se forger une opinion. Quoi qu’il en soit, on sent ce système parfaitement à sa place dans le catalogue L-Acoustics sans que son positionnement prix n’implique de concessions audibles. En jouant avec le nombre de boîtes, leur placement et leur complémentarité avec les subs, on obtient un son consistant et avec assez de matière en haut et en bas pour satisfaire pleinement les utilisateurs et le public. Les WiFo ne présentent aucune difficulté ou piège majeur nécessitant la présence d’un technicien spécialisé et pour toute utilisation au sol, c’est réellement du plug and play contrairement à l’ARCSII qui avec son ouverture asymétrique, sa taille, son poids, sa bi-amplification et son prix, se destine avant tout au grand touring. Il y a fort à parier que les WiFo soient un succès et lui fassent de l’ombre dans toutes les applications et jauges moyennes voire au delà.

Un grand merci à toutes les équipes de L-Acoustics pour leur temps, leur gentillesse et la qualité des informations techniques et des éléments fournis.

Arcs II, mapping et réponse en fréquence
Un mapping et une réponse en fréquence illustrant les avantages du couplage d’éléments de type ARCS, ici des ARCS II ouvrant à 22,5°. On voit bien que le montage n’est pas interférent et qu’il permet de parfaitement couvrir une audience placée face au système composé de 4 boîtes. La réponse en fréquence montre le peu d’influence entre les 4 ARCS en se déplaçant de 0 à 45° entre 1 kHz et 10 kHz et même en dessous (Document L.Acoustics).

 

Mapping Arcs Focus
Un quadruple mapping démontrant la qualité de l’association entre des éléments ARCS entre 1 kHz et 10 kHz, ici des Focus offrant au total 60° de couverture. Appréciez aussi la précision des bords, gage de la constitution d’ensembles non interférents et avantage essentiel lorsque l’on veut éviter de toucher un mur ou un éléments réfléchissant ou encore concentrer le niveau sur la zone utile sans trop polluer d’autres scènes ou le voisinage (Document L.Acoustics).

 

Couplage 4 Arcs Wide
Le couplage de 4 ARCS Wide et l’effet naturel de contour en dessous de 1 kHz allant jusqu’à 10 dB à 100 Hz ce qui, pour certaines applications, peut rendre inutile l’usage d’un sub (Document L.Acoustics).

 

L Acoustics 4 Arcs Wide
Le même groupe de 4 ARCS Wide avec l’avantage lié à la technologie ligne source mais en courbure constante, ce qui permet de garder une balance tonale identique quelle que soit la distance, mais au prix d’une décroissance « standard » de 6 dB par doublement de distance. Cela est illustré par le graphique où le spectateur en vert placé à 32 mètres dispose de la même balance tonale que celui en rouge placé « 6 dB en avant » à 16 mètres et la même que celui en noir à 8 mètres de la scène (Document L.Acoustics).

Klotz présente le SpeakerLink

0

KLOTZ Cables a conçu son nouveau boîtier de distribution pour enceintes SpeakerLink en collaboration avec un fabricant de systèmes de diffusion allemand renommé. SpeakerLink permet un câblage propre, rapide et sûr des enceintes sur scène, en faisant économiser beaucoup de temps aux techniciens.

Pourvu de connecteurs châssis Neutrik NLT8MP et NLT4MP SpeakON, le SpeakerLink fonctionne dans les deux sens. Placé derrière les amplificateurs, il rassemble jusqu’à quatre canaux et les adapte sur un connecteur châssis SpeakON à 8 broches. On peut ainsi faire passer jusqu’à quatre canaux de haut-parleurs par un multipaire HP.

Du côté des enceintes, le SpeakerLink distribue les quatre canaux d’amplification transitant via le connecteur NTL8 sur quatre (Passive LS) ou deux (2-way active) NLT4MP. Un schéma de câblage imprimé sur le boîtier permet aux techniciens de comprendre tout de suite les données d’interconnexion.

Le robuste boîtier est repris de la série KLOTZ StraightLink, composé d’un bac et d’une structure en aluminium de 1,5 mm d’épaisseur laqué en noir graphite. Huit trous répartis par quatre sur les extrémités du coffret servent à fixer le câble de sécurité et sur la face inférieure se trouve un filetage M10 pour accueillir un étrier. Enfin quatre pieds en caoutchouc assurent un positionnement sûr.

 

Les sources de lumière à LED

0

Depuis quelques années sont proposées, dans le domaine de l’éclairage scénique et architectural, de nouvelles sources lumineuses qui font appel à des LED (diodes électroluminescentes) en lieu et place des lampes classiques. Pour le moment encore onéreuses, ces sources sont de plus en plus attrayantes… d’autant que, pour des raisons environnementales, les sources traditionnelles pourraient être prochainement interdites (c’est déjà le cas des lampes à incandescence). A-t-on vraiment avantage à basculer vers ces nouvelles sources de lumière ?

[private]

Qu’est-ce qu’une LED ?

Une LED est une diode réalisée en matériau semi-conducteur qui a la propriété d’émettre de la lumière lorsqu’elle est traversée par un courant. L’élément semi-conducteur (« puce ») est le plus souvent encapsulé dans une enveloppe transparente en plastique formée de manière à ce que la face de sortie constitue une lentille qui donne certaines caractéristiques géométriques au faisceau de lumière sortant. Pour les LED de grande puissance, le boîtier est en céramique avec une face en plastique transparent formant lentille.

Jusqu’à une époque récente, la puissance des LED était modeste, ce qui imposait l’utilisation de multiples LED pour obtenir un flux lumineux suffisant. Cette disposition reste partiellement valable et les systèmes utilisables dans l’éclairage sont presque toujours des assemblages de plusieurs LED.

Avantages et inconvénients des LED dans les sources lumineuses de grande puissance

AvantagesInconvénients
– Durée de vie des sources (>10 000 heures)– Difficulté d’obtention de flux très très élevés
– Rendement énergétique élevé– Optique de réalisation parfois délicate. Pas de poursuite à LED
– Robustesse mécanique (pas d’ampoule, pas de risque d’explosion)– Problèmes du blanc
– Protection de l’environnement (pas de mercure, pas de métaux lourds)– Dérive thermique
– Pas de haute tension– Nécessite une bonne ventilation
– Fonctionnement à basse température– Caractéristiques en forte évolution
– Faisceau naturellement froid– Coût plus élevé
– Contrôle de l’intensité de 0 à 100 % sans variation de couleur 
– Maîtrise de la couleur 
– Pas d’inertie. Temps de réponse très rapide (possibilité de stroboscope) 

Comparées aux LED, les sources classiques présentent des inconvénients parfois déterminants :

  • Durée de vie très limitée (sauf lampe à plasma sans électrodes)
  • Possibilités de variation d’intensité limitées (arc) ou avec forte variation de couleur (incandescence)
  • Manque de souplesse de contrôle de couleur (gélatines)
  • Haute tension au démarrage (amorceur) pour les arcs et plasmas, forte surintensité au démarrage (incandescence)

Les sources conventionnelles conservent toutefois les avantages de permettre l’accès aux très hautes valeurs de flux lumineux et d’offrir un rendu des couleurs d’excellente qualité (selon le type de lampe).

Alors qu’une source lumineuse classique, même de très grande puissance, n’utilise qu’une seule lampe, les sources à LED renferment toujours un assemblage de plusieurs LED car, dans l’état actuel de la technologie, une seule LED ne permet pas d’obtenir un flux lumineux suffisant.

La Led craint la chaleur

Caloduc
Certaines LED dans les machines luxueuses sont refroidies par un système à caloduc (gaz caloporteur) emprunté aux ordinateurs portables. C’est le cas du Widsun 500 Ayrton. .

AURA
Le refroidissement du circuit de LED est largement dimensionné sur le Mac Aura Martin (Photo Martin Professional) qui reste contant en flux et colorimétrie.

Dispositif semi-conducteur comme les transistors et les microprocesseurs, les LED en présentent certaines caractéristiques physiques. Ainsi leur partie active (la « puce ») est très petite (au maximum quelques millimètres de côté) et est le siège d’un intense dégagement de chaleur (plusieurs watts). Mais les semi-conducteurs n’aiment pas les températures trop élevées. Les caractéristiques des puce LED varient de manière importante lorsque leur température s’élève : les caractéristiques électriques se modifient, nécessitant que l’alimentation s’adapte, le flux lumineux émis décroit dans d’importantes proportions et la longueur d’onde émise peut également varier (de manière différente selon la couleur de la LED). Au-delà de 150°C au niveau de la puce (ce qui correspond à une température moindre au niveau du boîtier du composant), c’est la durée de vie qui peut être sérieusement affectée.

Système de refroidissement
Par conséquent, bien que de petite taille, les LED doivent être associées à un système de refroidissement efficace, lourd et volumineux, et souvent équipé d’un ventilateur. Les projecteurs à LED les plus avancés intègrent un système de refroidissement coûteux appelé caloduc inspiré de ceux qui équipent les ordinateurs.

Par conséquent, bien que de petite taille, les LED doivent être associées à un système de refroidissement efficace, lourd et volumineux, et souvent équipé d’un ventilateur. Les projecteurs à LED les plus avancés intègrent un système de refroidissement coûteux appelé caloduc inspiré de ceux qui équipent les ordinateurs.

Les sources « blanches » à LED

Des boîtiers en céramique, montés en surface, renferment trois puces.
Des boîtiers en céramique, montés en surface, renferment trois puces.
juxtaposition de groupes de différentes couleurs
L’obtention d’une lumière blanche avec des LED nécessite la juxtaposition de groupes de différentes couleurs.

Trois grandes techniques permettent d’obtenir des sources de lumière « blanche » à partir de LED

  • L’utilisation de LED blanches, c’est-à-dire des LED bleues complétées d’un « phosphore » (poudre fluorescente analogue à celle qui tapisse l’intérieur des tubes fluorescents) qui émet de la lumière avec une dominante rouge ou jaune lorsqu’il reçoit une lumière bleue
  • L’utilisation de LED trichromes, c’est à dire des assemblages de puces LED émettant dans le rouge, le vert et le bleu, encapsulées dans un même boîtier.
  • L’utilisation d’une mosaïque de LED de multiples couleurs (rouge, vert, bleu, jaune, blanc) dans un luminaire commun, dont le mélange des lumières fournit, à une certaine distance, un « blanc ».

Les deux dernières structures permettent, en contrôlant individuellement les courants qui traversent les LED de différentes couleurs, d’obtenir presque toutes les couleurs possibles depuis les couleurs saturées jusqu’aux blancs, avec un contrôle fin de la dominante du blanc. La qualité du blanc est évoquée dans un autre article.

Les points sur lesquels il faut être vigilant

Divers points sont critiques pour le choix et l’installation de systèmes d’éclairages à LED. Les négliger peut mener à des dysfonctionnements ou une fiabilité insatisfaisante du système

  • La qualité du système de refroidissement intégré, l’environnement thermique de l’installation
  • La fiabilité de l’électronique intégrée
  • La dérive thermique (attention aux systèmes de stabilisation électronique, ils sont efficaces mais provoquent une réduction du flux par rapport au maximum spécifié)
  • Les systèmes de contrôle (DMX, Ethernet, etc.), qui doivent offrir la souplesse souhaitée et la compatibilité avec d’éventuels moyens de contrôle préexistants

Conclusions

Sur les systèmes d’éclairage scénique de taille moyenne, les LED apportent un progrès important par rapport aux sources conventionnelles.

Ces avantages se mesurent en termes de légèreté, de fiabilité, de souplesse (création de couleurs sans masques de gélatine, changements de couleur immédiats et reproductibles), de stabilité des performances (hors dérive thermique), etc.

Ils ne sont pas sans contrepartie. Le coût reste plus élevé, l’électronique, bien que ne comportant pas de partie à haute tension (starter, amorceur), est complexe et constitue souvent un point faible pour la fiabilité, notamment dans les productions à bas coût. Il faut prendre garde à offrir un refroidissement correct, car l’intensité lumineuse décroît et la durée de vie diminue lorsque la température des puces LED augmente.

L’alimentation des LED en courant continu sous basse tension, relativement facile à gérer, ainsi que leur rendement élevé ouvrent la voie à des sources de lumière puissantes et innovantes fonctionnant sur une source d’énergie autonome (batterie d’accumulateurs rechargeables)

Les projecteurs à LED sont déjà largement utilisés dans les éclairages scéniques et architecturaux et sur plusieurs plateaux de télévision, où ils permettent d’obtenir des effets colorés spectaculaires et variables à volonté. Il reste tout de même des domaines encore inaccessibles (jusqu’à quand ?) aux systèmes à LED : les très fortes intensités lumineuses et les faisceaux aux bords abrupts (poursuites, etc.). Quant aux lumières blanches, il n’existe pas, pour le moment, de solution entièrement satisfaisante, les meilleurs compromis se traduisant par une complexité excessive (nombreux groupes de LED) ou un rendement lumineux dégradé (fusion par prismes).

[/private]

 

Luc Lafortune invité au SIEL 2013

0

Luc LafortuneLuc Lafortune, Lighting Designer du Cirque du Soleil sera l’invité d’honneur du SIEL 2013. Il y animera personnellement une conférence pour raconter ses expériences conceptuelles et techniques de la lumière à quelque 300 privilégiés.

Réservez vite votre place.

Le Cirque du Soleil donne simultanément dans le monde une vingtaine de spectacles renommés, tous plus merveilleux et étonnants les uns que les autres. Le cirque réinventé, mixant acrobaties, jeux, danse et illusion prend toute sa poésie et sa magie dans la lumière de Luc Lafortune. L’expérience de cet éclairagiste est énorme, au Cirque du Soleil depuis le premier spectacle et aussi avec de grands artistes internationaux : The Eagles, Gipsy Kings, No Doubt, Peter Gabriel pour sa tournée Grandir…

Pouvoir rencontrer un éclairagiste d’un si grand talent est une occasion unique.

Si voulez-vous faire partie des 300 privilégiés qui assisteront à la conférence de Luc Lafortune, munissez-vous de votre numéro de badge et envoyez le par mail à [email protected] en précisant en objet : «Luc Lafortune».

Après vérification, un mail de confirmation vous sera envoyé pour valider votre inscription à la conférence.

Ne laissez pas passer l’occasion de participer à ce rendez-vous qui s’annonce passionnant.

Beyerdynamic Custom One Pro

1

Avec sa nouvelle série de casques « Custom » Beyerdynamic propose aux utilisateurs de customiser leur casque, en choisissant une composition personnelle pour des éléments interchangeables : les coussinets, les anneaux enjoliveurs, les couvercles, le câble et de la couleur du cuir de l’arceau. Divers modèles ou couleurs seront disponibles pour créer le casque qui vous plaît. De même, coté audio, l’utilisateur a le choix entre quatre courbes de réponses dans le registre grave par l’ouverture plus ou moins grande d’un système d’évents. Les réponses vont d’une atténuation sensible à une amplification de l’ordre de 12 dB en passant par l’indispensable réponse linéaire. Accessoirement, le fait de fermer les évents augmente l’isolation phonique. Le Custom One Pro, premier modèle de la série, est destiné aux usages studio et domestique. Il s’agit d’un casque circumaural clos d’une impédance de 16 ohms avec une efficacité de 96 dB/mW. La réponse s’étend de 5 Hz à 35 kHz selon le constructeur.

 

Pour les systèmes Alcons Audio

0

Alcons Audio annonce la disponibilité de données de mesure et de simulation haute résolution au format GLL (Generic Loudspeaker Library) pour ses séries L et Q, line array et colonnes ligne source à ruban (pro-ribbon). Ces données peuvent être utilisées avec le programme de prédiction EASE 4.3 et la nouvelle version ARC2 (Alcons Ribbon Calculator) du logiciel de mise au point du constructeur hollandais, basée sur EASE Focus 2.

Simulation avec l’ARC2 d’une configuration en LR16.

Les simulations générées de grande précision fournissent, entre autres paramètres, des données comme les temps de réverbération, ou l’intelligibilité pour autant que l’environnement acoustique soit modélisé. Grâce à la grande précision de projection des transducteurs à ruban, les GLL sont obtenues à partir de mesures haute résolution. Les enceintes QR sont mesurées avec une précision de 1° et les LR à 2°. Les autres séries de la gamme Alcons le sont avec la précision standard de 5 °.

Par ailleurs les optimisations et les presets de configuration des Processeurs DDP (Digital Drive Processor) de la marque et du nouveau contrôleur amplifié (classe D) Sentinel sont également inclus.

Les systèmes pris en compte sont :

–       Les micro line array LR7 et LR7/90

–       Les LR 14 et LR14/90 line array ultra compact

–       Les LR16

–       Les QR 18 et QR 36, colonnes ligne source

–       Tous les renforts de grave associés et les extensions QM

–       Les séries T et S

Pour plus d’informations : www.alconsaudio.com/site/arc-ease.html

Le sub cardio BC332 vu de face (en haut) et de dos (en bas).

Dans le même temps Alcons introduit son nouveau sub compact cardioïde BC332 présenté en avant-première à PL&S au printemps. Basé sur les mêmes concepts que son grand frère BC543, il permet d’obtenir une réjection arrière de presque 18 dB avec le traitement de signal approprié (retard en fonction de la fréquence) mis en œuvre par le contrôleur amplifié ALC. Il exploite un HP 18’’ frontal longue excursion double spider à bobine 4 pouces en bass reflex et un 15’’ longue excursion également à bobine 4’’ et double spider à l’arrière, lui aussi chargé en bass reflex mais avec un évent replié latéral au lieu du système X-VentingTM large surface du 18’’ frontal.

L’impédance nominale de 2 x 4 ohms réduit la capacité d’amplification nécessaire pour obtenir le SPL max. Ce sub descend à 35 Hz (- 3 dB) sans coloration et, comme tous les produits Alcons, embarque le système de compensation d’impédance SIS (Signal Integrity Sensing) – prise de tension de contre-réaction « kelvin » à haute impédance directement aux bornes des bobines mobiles – qui permet d’obtenir un facteur d’amortissement supérieur à 10 000 quelles que soient les conditions de charge et de liaison (longueur) et donc un excellent contrôle du déplacement du cône.

Le nouveau contrôleur amplifié 4 canaux (classe D) Sentinel12. 192 kHz et prêt pour AVB.

La structure rigidifiée par de nombreux renforts internes de la caisse en multipli recouverte d’un revêtement DurotechTM  alliée à la conception des évents permet d’assurer un volume et un poids relativement faibles. Le BC332 est garanti 6 ans.

 

Allen & Heath ZED60-14FX

0

Le constructeur britannique complète sa série ZED, référence en matière de console de mélange ultra-compact, avec le modèle portable ZED60-14FX présenté comme adapté aussi bien au live qu’au studio pour les petits groupes. Parmi les caractéristiques intéressantes, on notera la possibilité de raccorder directement deux guitares sans boîte de direct : elle dispose en quelque sorte de deux DI intégrées. Ces entrées sont pourvues de transistors à effet de champ (en classe A). A & H revendique la possibilité d’obtenir un « son tube », chaud et défini.

La section effets de la ZED60-14FX est issue du système iLive.

La ZED60-14FX dispose de huit entrées micro/ligne symétriques (XLR/jack) avec correcteur trois bandes, faders rectilignes de 60 mm et alimentation fantôme 48 V, deux entrées stéréo sur RCA, une carte son USB intégrée et un bloc multi-effets (16) issu de ceux développés pour le système iLive. Les sorties master stéréo sur XLR comportent des inserts et des sorties enregistrement séparées sont également proposées.

 

Adlib fournit un système L-Acoustics K1

0

La division audio de Adlib, Liverpool, fournit le système de diffusion basé sur le K1 de L-Acoustics pour la tournée européenne de Radiohead, ses ingénieurs du son Tony Szabo et George Puttock assurant la liaison avec l’équipe technique du groupe sous la direction de Jim Warren.

Le système utilisé comprend 14 éléments K1 par coté, associés à quatre boîtes KARA pour le downfill et à un ensemble de huit renforts de grave K1SB en accroche. Pour les cotés on trouve dix éléments K1 et six KARA pour le downfill qui peuvent se partager en deux groupes pour les lieux de grande ampleur.

Le registre grave proprement dit est confié à 24 subs SB28 au sol, en disposition cardioïde. Le système de rappel retardé se trouve juste derrière la régie de façade avec deux groupes de neuf KUDO, leur amplification se trouvant au plus près des enceintes pour une qualité sonore optimale. En complément, Adlib fournit quatre éléments ARCs par coté pour le front fill et six KARA pour le nez de scène. Le plus gros problème reste naturellement le positionnement des points de diffusion et le système d’accroche pour la mise en œuvre de grosses configurations (jusqu’à 90 points d’ancrage au Q2 à Londres) et Adlib utilise pour cela des contrôleurs de moteurs spécialement adaptés de sa conception.

 

Chromlech elidy

0
Chromlech Elidy
L'image est projetée en volume

Nos amis bretons, amoureux de lumière blanche et chaude, créateurs du célèbre Jarag, se sont penchés sur le composant LED avec l’idée génialement folle de créer un écran qui projette du faisceau. Ainsi est né le elidy, une matrice de LED sur dalle semi–transparente dont chaque optique diffuse un faisceau, pour peu que la fumée le matérialise. Et c’est l’image qui anime le faisceau : Une belle innovation !

Le cœur du système modulaire elidy est une petite dalle de 30 x 30 cm, constituée d’un large treillis rigide  qui reçoit 25 systèmes optiques capable de diffuser un faisceau serré de 8°. Derrière chaque collimateur rayonne une diode de puissance Luxeon Rebel ES 3W (en blanc chaud 2800K) et devant on découvre une petite pastille noire qui évite la surbrillance de face.

elidy-S
Le cœur du système elidy en version S avec 25 diodes de puissance Rebel, blanches, dont on peut colorer les faisceaux avec de la gélatine, tout simplement.

Pour réaliser un écran orientable petit ou grand ou encore un mur, Chromelech a dessiné plusieurs supports donnant naissance au elidy-S, une seule dalle montée sur une lyre (non motorisée), au elidy-Big soit neuf dalles assemblées sur un support (frame) relié à une lyre, et enfin elidy-Wall constitué du même support pour neuf dalles mais accroché cette fois à un bumper.

elidy-Wall
Une configuration mixant elidy-Wall et elidy-Big (en bas à droite) fixé sur une lyre et orientable manuellement.

Pour constituer un grand écran, de fond de scène par exemple, les bumpers s’assemblent et peuvent même être orientés pour former des angles. De même, il est possible d’allonger les colonnes et même de créer un plafond.

La gradation, est linéaire et très fine, en résolution 16 bits, ce qui permet d’obtenir des détails en niveaux de gris pour optimiser l’image, et de pousser à fond pour obtenir du faisceau.

Bluffante et simplement géniale aussi la possibilité de changer l’apparence des dalles en appliquant des plaques magnétiques car la face avant est en acier (et la face arrière en aluminium). Ces surfaces s’impriment comme du papier, avec des graphismes, du logo, et aussi pourquoi pas peuvent devenir surface de projection. 

Ecran Chromlech elidy-S
Une plaque magnétique percée s’applique rapidement pour changer l’aspect frontal des modules.
Chromlech elidy
elidy ici recouverte de plaques magnétiques imitant le bois, peut aussi dynamiser le sol

Evidemment Chromlech propose une alimentation. Avec le choix de l’accrocher ou de la déporter, la PSX9 est capable de piloter 9 elidy-S, ses 3 sorties pouvant chacune alimenter 3 elidy-S via un accessoire Spider Box. Le signal de commande sera DMX ou Ethernet.

elidy serait-il le plus grand projecteur du Monde ?                                                                   Avec ses 100 m2 de surface maximum, ça ne fait aucun doute.

 

Série d’enceintes QX EAW

0

Leur forme pyramidale tronquée et leur principe de fonctionnement, 3 voies bi-amplifiées « triaxiales » pavillonnées, font des nouvelles enceintes QX d’EAW une solution idéale pour les installations de forte puissance avec une grande qualité de restitution. Les clusters installés, horizontaux ou verticaux, sont plus petits et plus légers qu’une solution Line array classique à pression et couverture équivalentes et ce sans ajout de subs. La série QX comporte cinq modèles de même taille et constitution pour cinq directivités différentes : 45° H x 45°V (QX544), 60°x 45° (QX564), 60° x 60°, 90° x 45° et 90°x 60° (QX596), tous protégés des intempéries, niveau IP55.

Le système acoustique exploité est un diffuseur coaxial médium-aigu constitué d’une compression à diaphragme 3,5’’ pour le médium et d’une compression 1,75’’ pour les aigus en filtrage passif, entouré, en vis-à-vis des quatre côtés internes de la boîte, de quatre HP 12’’ longue excursion à moteur Néodyme alignés en phase et rayonnant sur le pourtour du pavillon de médium-aigu.

La réponse en fréquence s’étend de 55 Hz à 19 kHz avec un niveau SPL continu de 136 dB SPL dans le grave et 135 dB, en médium-aigu, ce qui correspond respectivement à une puissance absorbée de 2000 W sous 2 ohms (4 HP 8 ohms en parallèle) et 175 W sous 8 ohms. Le processing utilisé est le DSP w/EAW Focusing.

 

Audio-Technica AT5040

1
l'AT5040 avec sa suspension dédiée AT8040
l'AT5040 avec sa suspension dédiée AT8040

A l’occasion de la dernière convention AES à San Francisco (du 26 au 29/10), Audio –Technica a lancé la série 50, nouvelle gamme de microphones de studio de très haute qualité, et présenté le premier modèle de la gamme, l’AT5040, micro statique cardioïde pour la voix aux caractéristiques assez exceptionnelles : bruit propre de 5 dB, dynamique de 137 dB (niveau max admissible de 142 dB SPL à THD=1%)) et sensibilité de – 25 dBV à 1 Pa (56 mV) pour une réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz dans moins de 2 dB.

Pour aboutir à ce résultat, Audio-Technica utilise un système breveté de quatre membranes rectangulaires ultra fines (2 microns) appariées dont les sorties sont sommées. De la sorte on obtient les avantages d’une large membrane (sensibilité et dynamique) sans les inconvénients : masse plus importante, d’où une chute des aigus et une dégradation de la réponse transitoire. La surface équivalente atteint le double de celle d’une capsule traditionnelle de un pouce.

Vue interne de l'AT5040 Audio-Technica
Quatre membranes appariées pour une surface équivalente double d'une capsule 1 pouce.

L’AT5040 est entièrement fabriqué à la main et contrôlé à 100 % avec des composants discrets triés. La capsule est totalement découplée du châssis aluminium – laiton grâce à une suspension interne. Audio-Technica a par ailleurs mis au point une nouvelle suspension externe brevetée dédiée, l’AT8040, qui élimine toute résonance et filtre totalement les bruits mécaniques.

Si ce micro a principalement été conçu pour une reproduction optimale de la voix, avec des aigus très doux et des sifflantes contrôlées, il sera tout à fait indiqué pour l’enregistrement d’instruments acoustiques : piano, guitare, cordes ou encore saxophone grâce à sa grande pureté sonore et son excellente réponse transitoire.

L’AT5040 sera disponible à partir de janvier 2013 et proposé à un prix public de 2990 € HT.

Caractéristiques :

Capsule : statique à électret, directivité cardioïde

Réponse en fréquence : 20-20 000 Hz

Impédance : 50 ohms

Sensibilité : – 25 dBV (56,2 mV) à 1 Pa (94 dB SPL)

Pression acoustique max : 142 dB SPL à 1% THD, 1 kHz

Bruit : 5 dB SPL

Dynamique : 137 dB, 1 kHz (SPL max)

S/B : 89 dB (1 Pa)

Alimentation : 48 V DC, 3,8 mA

Masse : 582 g

Connecteur : 3 broches XLRM