Ad
Accueil Blog Page 37

Arthur remplace Cyrano à l’opéra de Manchester

0

L’Opéra de Manchester a récemment remplacé ses poursuites à lampe par deux projecteurs de poursuite à leds Robert Juliat Arthur LT 800 W LED achetés à White Light au Royaume-Uni. Arthur LT est une version longue portée du Arthur original, avec un faisceau plus étroit (4°-10° de zoom) et une puissance supérieure à celle d’un projecteur HMI 2 500 W.

Il offre une meilleure qualité de lumière avec un IRC supérieur à 94 et un niveau sonore inférieur à celui de tous ses concurrents à décharge, ce qui permet à Arthur LT de répondre aussi bien aux exigences des théâtres qu’à celles des salles de concerts.
Les Arthur LT ont remplacé les vielles poursuites Cyrano de l’Opéra de Manchester, qui avaient assuré 15 ans de bons et loyaux services dans cette salle très fréquentée.


Jonathan Haynes, directeur développement commercial de White Light, a présenté pour la première fois l’Arthur LT à Stuart Graham, responsable des opérations techniques de l’Ambassador’s Theatre Group, propriétaire de l’opéra de Manchester, lors de la conférence PLASA Leeds l’année dernière. Graham a approuvé l’achat pour Manchester et les deux projecteurs ont été livrés en début d’année.

L’arrivée des Arthur LT marque simultanément une transition des sources traditionnelles vers les LED, comme l’explique John Mace, directeur technique de l’Opéra : « Lorsque nos projecteurs Cyrano ont commencé à montrer des signes d’usure, nous voulions les remplacer par des produits contemporains, répondant à une technologie plus moderne pour franchir les 15 prochaines années.
Le projecteur Arthur LT LED convenait parfaitement à notre salle et remplaçait idéalement les Cyrano à lampe. Il est doté de nombreuses fonctionnalités. La lumière est uniforme et froide, sans points chauds, et nous avons utilisé des gélatines standards sans problème. De plus, le système embarqué d’Arthur LT permet à la source LED de se connecter au pupitre d’éclairage, une fonction que nous sommes impatients d’utiliser. »

Ce théâtre de 110 ans, classé Grade II, accueille chaque année un vaste programme de pièces, de comédies musicales, de ballets et de concerts, ainsi qu’une pantomime de Noël.
C’est l’un des plus grands théâtres de Manchester avec une capacité de 1930 places. La scène du MOH mesure 11 m de large x 12 m de profondeur et la distance de projection des poursuites atteint 29 m.

« Les Arthur LT sont superbes sur notre scène et fournissent un excellent rendement équivalent à celui des Cyrano », rapporte Mace. « Les opérateurs affirment qu’ils sont très agréables à utiliser, qu’ils sont souples et bien équilibrés.
En ce qui concerne la maintenance, les projecteurs fonctionnent à une température plus basse, sont extrêmement silencieux et n’ont pas de ballast encombrant à entretenir.La LED est facile à remplacer et devrait durer beaucoup plus longtemps qu’une lampe HMI.

Toutes les compagnies que nous avons accueillies ont été impressionnées par ces projecteurs et par la puissance lumineuse qu’ils produisent. Nous ne pourrions être plus satisfaits de notre achat. »

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Amadeus présente Holophonix 128, 64 et la MAJ 2.1

0

Spécialisé dans la création de systèmes son et d’enceintes acoustiques de haute qualité, de tout type et quasi sur mesure, Amadeus s’est aussi lancé dans l’immersif au travers de sa première matrice « historique » appelée HOLOPHONIX qui a rencontré le succès dans l’univers de l’installation, mais aussi du spectacle vivant dans les théâtres et la performance exceptionnelle.

La belle surprise vient du renouvellement et de l’agrandissement de cette offre immersive via le lancement de nouveaux processeurs HOLOPHONIX 128 et 64 en plus de la version Native et purement logicielle déjà existante.
Nous avons interrogé à ce sujet Gaetan Byk, Président de la société Amadeus.

SLU : Pourquoi deux châssis différents pour un même appareil ?

Gaetan Byk : Les deux processeurs HOLOPHONIX 64 et HOLOPHONIX 128 ne sont pas identiques, loin de là. Les composants électroniques internes ainsi que les châssis sont très différents. Le processeur HOLOPHONIX 64 est plus compact de 30% environ comparativement au processeur HOLOPHONIX 128.

Les deux châssis sont usinés selon le même processus, assez complexe, nécessitant plus de 17 heures de fraisage pour le gros modèle et près de 13 heures pour le petit. Les pièces en aluminium brut sont ensuite poncées, sablées et vernies.

Holophonix remis au goût du jour avec la version 128 à jardin et la 64 à cour ;0)

Les composants électroniques diffèrent également. La puissance des DSP embarqués dans le modèle HOLOPHONIX 128 est bien entendu supérieure, compte tenu de la plus importante quantité de sorties à traiter.

SLU : Les cartes Dante sont identiques dans les deux !

Gaetan Byk : Non, les cartes que nous utilisions historiquement fournies par Audinate, sont désormais discontinuées et leur approvisionnement était devenu trop complexe. Nous avons développé durant un an notre propre driver Dante basé sur un code source développé et licencié par Audinate. Celui-ci est totalement optimisé pour notre architecture et pour nos DSP.
Ce driver est bien entendu compatible avec tout l’écosystème Dante et les processeurs peuvent donc être insérés dans n’importe quelle chaine de produits Dante-enabled. Nous parvenons à atteindre (sur le plan du flux audio IP) des niveaux de latence assez faibles inférieurs à 1 milliseconde sur une architecture bidirectionnelle de 128 canaux.

La nouvelle matrice 128 photographiée sur le stand Amadeus à Barcelone lors de l’ISE 2023.

Concernant la partie DSP, que nous appelons aussi ‘moteur audio’ en interne, à savoir le moteur de calcul en temps réel des algorithmes de spatialisation et de réverbération, le niveau de latence est laissé au choix des utilisateurs.
Il peut varier de 0.33 millisecondes à 42 millisecondes avec une dizaine de valeurs intermédiaires, selon le type de production, la quantité de sources virtuelles, le niveau de consommation CPU, la typologie d’algorithme choisie, etc.

Dans une configuration de production artistique qui ne joue pas en live, comme la création monumentale de Pascal Dusapin et Anselm Kiefer au Panthéon à Paris, nous avions besoin de combiner plusieurs algorithmes, de déplacer plusieurs centaines de sources virtuelles, parfois selon des modèles physiques complexes et gourmands (sourire).
Il était impossible en termes de ressources, et qui plus est pas nécessaire, de travailler à une latence ‘temps réel’ de 0.33 ms. Dans de tels cas, nous augmentons le niveau de latence, afin de soulager la charge CPU et ainsi pouvoir réaliser les demandes créatives.


La face arrière de Holophonix 18, classe jusque dans les détails.

SLU : Amadeus dispose donc de trois processeurs immersifs désormais, le 128, le 64 et la version Native…

Gaetan Byk : Nous disposons de deux processeurs hardware, HOLOPHONIX 64 et HOLOPHONIX 128 et de la version purement logicielle pour macOS limitée à 16 sorties arrivée en Juin 2022. Mais nous sortirons prochainement un troisième modèle de processeur, baptisé HOLOPHONIX 32 qui comme son nom l’indique, offrira 32 sorties physiques, pour 128 entrées.

On aura donc une gamme complète et entièrement neuve accueillant en face arrière des connecteurs fabriqués par Neutrik et notamment un connecteur électrique powerCON, trois connecteurs réseau etherCON dont un dédié au contrôle et deux dédiés au flux audio redondant Dante – ainsi que des ports de service aux formats HDMI et USB 3.2.

SLU : Outre le hardware, le soft a évolué ?

Gaetan Byk : Au cours des derniers mois, nos principaux travaux de recherche se sont portés sur Wave Field Synthesis (WFS) et son optimisation. Cet algorithme de spatialisation, disponible au sein de la solution HOLOPHONIX, figure en effet parmi les plus utilisés au sein des systèmes que nous déployons.

Thibaut Carpentier

« Les récents travaux menés à l’IRCAM nous ont notamment aidé à prolonger et à améliorer notre moteur de rendu WFS. Initialement restreint à la reproduction du champ sonore en deux dimensions sur des antennes de haut-parleurs très denses, notre approche de la WFS a été généralisée pour être rendue compatible avec des systèmes de haut-parleurs arbitraires et tridimensionnels.

Nos derniers développements intègrent également différentes optimisations pour de très larges antennes, ainsi que pour des lignes de haut-parleurs présentant des distances inter-acoustiques importantes, ou encore pour des géométries de type géodésiques, » evoque Thibaut Carpentier, Chercheur à l’IRCAM, Développeur et Directeur du Projet SPAT.

« Nos utilisateurs peuvent désormais profiter des avantages de la WFS au sein de systèmes immersifs tridimensionnels ; les valeurs de gain et délai sont désormais calculées en temps réel, offrant ainsi une reproduction du champ sonore plus cohérente, qui outrepasse les limitations de procédés de spatialisation telles que Higher-Order Ambisonics par exemple, » ajoute Thibaut Carpentier.

La nouvelle mise à jour HOLOPHONIX 2.1 intègre notamment une nouvelle méthode de calcul nativement tridimensionnelle des valeurs de gain et de délai pour la WFS, un mode dénommé ‘Minimal Délay’ et un nouveau paramètre baptisé LSO (Large Stage Optimizer) conçu pour optimiser l’intelligibilité des spectateurs placés en proximité des haut-parleurs de front-fill.

Adrien Zanni

« Le paramètre ‘Minimal Delay’ est uniquement disponible pour la Wave Field Synthesis seul algorithme embarqué dans HOLOPHONIX qui prenne en considération la variable temporelle. Quand celui-ci est désactivé, la WFS calcule les valeurs de niveau (gain) et de temps (délai) pour chaque source en référence à leur position réelle par rapport aux lignes de haut-parleurs. Ainsi, déplacer une source au lointain du plateau par exemple augmentera le délai global et entraînera donc une latence perceptible.

Un tel phénomène, naturel, peut être souhaitable dès lors que nous sonorisons des sources acoustiques en mouvement au plateau et que nous souhaitons garder la même sensation de précédence entre les signaux acoustique et diffusé, » évoque Adrien Zanni, Chercheur-Doctorant et Développeur chez Amadeus pour le projet HOLOPHONIX. « Quand le paramètre ‘Minimal Delay’ est activé, le bus calcule toujours les valeurs de gain et de délai mais soustrait la distance au haut-parleur le plus proche, induisant une latence minimale, » poursuit Adrien Zanni.

Le paramètre LSO (Large Stage Optimizer) a initialement été développé pour la Cour d’Honneur du Festival d’Avignon. Chaque été, les équipes du Festival installent sur le plateau une rampe sonore longue portée mesurant près de 40 mètres de long, conçue spécifiquement par Amadeus.
Le paramètre Large Stage Optimizer disponible pour la première fois dans la toute dernière mise à jour 2.1 favorise une grande amélioration de l’intelligibilité pour les spectateurs installés en proximité du plateau, notamment ceux qui se trouvent à l’opposé des artistes sonorisés au plateau, » précise Adrien Zanni.


Une vue de la cour d’honneur du Festival d’Avignon (© Festival d’Avignon)

« Selon les lois fondamentales de la WFS, par exemple, si un comédien joue en nez de scène à Jardin, le spectateur placé à 40 mètres de celui-ci à Cour ne percevra pratiquement pas le renfort sonore de ce comédien compte tenu de la quasi-totale atténuation de niveau liée au principe même de la WFS.

Ce phénomène est d’autant plus amplifié dès lors que les haut-parleurs sont placés sur un bord de scène courbe, induisant une sortie plus rapide de la directivité des transducteurs pour les auditeurs situés aux extrémités. Les principes algorithmiques du Large Stage Optimizer compensent ce phénomène, apportant un regain de clarté sur une bande spectrale pouvant être ajustée par l’utilisateur, » conclut Adrien Zanni.

Une capture écran de la MAJ 2.1 en Native.

La mise à jour 2.1 pour les processeurs immersifs HOLOPHONIX ainsi que pour la version logicielle HOLOPHONIX Native optimisée pour macOS est disponible gratuitement sur www.holophonix.xyz.
Les possesseurs ou utilisateurs disposant des premiers processeurs HOLOPHONIX, acquis entre 2017 et 2022 peuvent contacter le Support à [email protected] pour toute demande d’assistance.


Nouvelles fonctionnalités également disponibles au sein de la version 2.1 :

Compatibilité optimisée avec macOS Ventura pour HOLOPHONIX Native
Compatibilité optimisée avec les architectures ARM pour HOLOPHONIX Native
Nouvelle fonctionnalité baptisée ‘Minimal Delay’ disponible sur les bus WFS
Nouvelle fonctionnalité baptisée ‘LSO’ pour Large Stage Optimizer’ disponible sur les bus WFS
Nouvelle interface graphique pour la création de bus et de sources
Nouvelle fonction permettant la création automatique de bus depuis des groupes de haut-parleurs prédéfinis
Nouvelle fonction offrant une suggestion automatique de l’ordre ambisonique en lien avec la quantité de haut-parleurs crées.
Amélioration du chargement de presets.
Amélioration graphiques des menus File et Display.
Correction de bugs divers.


Les nouveaux processeurs HOLOPHONIX sont désormais disponibles et la gamme d’enceintes coaxiales spécialement créée pour faciliter leur exploitation notamment au théâtre, la série C, va être complétée vers le bas très prochainement. Nous avons pu voir mais pas écouter. Patience.

D’autres informations sur le site Holophonix

 

Les écailles de Lune d’Alcest éclairées par Thomas Desrosiers

0

Pan-Tilt, prestataire de ce concert one shot du groupe métal Alcest au Bataclan, aura fourni à l’éclairagiste Thomas Desrosiers un superbe kit emmené par les Ayrton Ghibli et Karif. Avec, il crée une ambiance étoilée et aérienne s’éloignant souvent des codes du métal.


Les Ayrton Ghibli et Oxo Colorbeam 150 BFX forment un joli partenariat pour un environnement irréel, et puissant en contre si cher aux Alcest et à leur public.

 

Quand j’entre dans le Bataclan, ce 17 décembre 2022, il est 15 heures et tout le monde s’active à la scéno. Thomas quant à lui est en train de finaliser ses positions. Des petits wash Oxo Colorbeam 150 BFX montés sur pieds sont répartis sur scène et dans les ponts de manière irrégulière pour représenter un ciel étoilé cher au groupe Alcest complétés par une sculpture de croissant de lune conçu par Romain Dronne de chez Chirac Design, collectif dont Thomas Desrosiers fait également partie.

Le kit, principalement à leds, prévoit un contre particulièrement puissant créé par 8 x Ayrton Ghibli installés en V sur les cinq ponts du grill. Ils sont accompagnés de 4 x Claypaky B-Eye K15 qui répondent aux deux autres posés au sol derrière le batteur. Une belle ligne de contres au sol, assurée par 4 x Karif Ayrton, est ponctuée par 6 x StormLite HD Starway pour détacher les silhouettes avec panache.

A la face, 8 x Mac Aura Martin du kit du Bataclan ont été réquisitionnés. Reconnus pour leur polyvalence, ce job leur va comme un gant. Pour éblouir le public, en plus du groupe et de leur mystérieuse énergie, Thomas utilise 2 x Martin Atomic 3000, projecteur difficilement détrônable même si, la révolution Leds, les pousse vers la sortie.


Un beau croissant de lune complète la scénographie basée sur un mur de fond de scène étoilé par les Colorbeam 150 Oxo et par les esthétiques faisceaux des Ayrton Ghibli implantés en « V » pour ce groupe qui ne reprend pas forcément les codes du métal.

Ce One shot sans résidence « Ce qui est un peu ambitieux » me confie Thomas, est issu d’un processus de création un peu particulier. Ici on communique principalement par l’image. Cette méthode de travail est issu d’une collaboration qui a démarré en 2017 au Hellfest.

Thomas Desrosiers : Ce show a été prévu pour fêter l’anniversaire de l’album « Écailles de Lune » sorti il y a 12 ans. Le groupe voulait une scéno qui le représente et Neige, le leader d’Alceste, dont les créations sont très poétiques, m’envoie des tableaux à utiliser comme référence pour créer le design de chaque titre.

Thomas Desrosiers

SLU : Quel type de tableau t’a-t-il envoyé ?

Thomas Desrosiers : Il y a beaucoup d’art japonais et d’art abstrait. Ensemble on remplit des tableaux Pinterest et au fil des années, c’est la meilleure méthode qu’on ait trouvée pour se comprendre. Je trouve cela très intéressant car une œuvre est toujours composée d’un fond avec une touche de couleur un peu à part qui vient casser une certaine uniformité.
En fonction des titres, on va essayer de réutiliser ces ambiances dans le design. Je lui envoie ensuite des images de rendus grâce au logiciel Depence où on obtient une simulation très réaliste.

SLU : Et du point de vue de l’évolution des tableaux ?

Thomas Desrosiers : Pour l’encodage du titre en entier en revanche, Neige me fait confiance. Cela dit, c’est très théâtral avec très peu de mouvement. On a souvent choisi de les éclairer en douches mais sous une certaine direction.


Alceste les inspirations et le travail de recherche avec Thomas

Pour communiquer, Le chanteur et son éclairagiste échangent autour de tableaux et via des collections de photos sur Pinterest. Une originalité mais aussi une démarche qui reste logique pour le chanteur Stéphane « Neige » Paut passionné d’illustrations avant d’entamer une carrière professionnelle de chanteur-compositeur.

Au centre Stéphane Paut, chanteur et leader du groupe Alcest. Très impliqué dans le design lumière, il communique avec son éclairagiste par le biais de références de tableau sur Pinterest.

Neige : J’ai toujours été attiré par le style fantasy et je fais de la musique par rapport à des images, des paysages, des tableaux ou des choses que j’imagine. Quand je vais chercher à partager une idée de scéno avec Thomas, je lui envoie des références qui ne sont pas forcément réalisables avec nos moyens mais qui peuvent l’inspirer.
Souvent il s’agit de peinture symboliste, Art nouveau ou préraphaélite. On essaye aussi souvent de donner une touche végétale ou liée à la nature comme avec la Lune que l’on a modélisée. L’objectif est de transporter les gens le plus loin possible.

« Je pense qu’il y a beaucoup de choses à faire notamment dans l’évocation de la nature. J’envisage vraiment la lumière comme une expérience poétique. » Neige


SLU : Vous avez une manière très complète de voir la musique.

Neige : Pour moi la musique est une sorte d’art global entre les images, les paroles et la musique. On fait d’ailleurs un gros travail sur les pochettes de nos albums.


Un très joli tableau où Molefay Two Light et Colorbeam 150 définissent le fond de scène alors que les Ghibli et Karif assurent sa profondeur en volumétrique. Les tons vert et rose (…)

(…) sont inspiré du courant préraphaélite comme ici « Ophélie » par le peintre John Everett Millais.

SLU : Un gros travail a été fait sur cette scéno, comment envisagez-vous la suite ?

Neige : Pour moi ce n’est que le début de notre collaboration. Je pense qu’il y a beaucoup de choses à faire notamment dans l’évocation de la nature. J’envisage vraiment la lumière comme une expérience poétique.

SLU : Thomas me disait que finalement les couleurs s’éloignaient des codes du métal avec l’utilisation de tons pastel.

Neige : On est dans des univers très oniriques et très doux qui pour moi sont cohérents avec le métal.


Le mur de fond de scène

Une nuit étoilée habille le mur de fond de scène de ce concert anniversaire de l’Album « Écailles de Lune » sorti en 2010. Les Colorbeam 150 BFX qui le composent sont complétés par une modélisation de croissant de lune particulièrement graphique et esthétique.


Une belle nuit étoilée s’abat sur le public pour un effet aérien et poétique souhaité par les Alcest.

Ce petit projecteur Wash à Leds RGBW 150 W, particulièrement compact (L 170 x l 265 x H 210 mm pour 6,10 kg ndlr) est doté d’une cerce intérieure autour de sa lentille centrale de 40°. Il peut être utilisé au sol ou en suspension grâce à une poignée de serrage. Son petit prix en fait un compagnon de création très utile.


Pour éviter la symétrie, les Oxo Colorbeam 150 BFX sont installés sur pieds à des hauteurs différentes et accrochés sur le pont de contre.

Thomas Desrosiers : La base de la scéno c’est le mur d’Oxo Colorbeam 150 BFX, qui est une réutilisation d’une tournée précédente. Je me sers de leur lentille pour créer des points de lumière un peu partout et répondre à la demande du groupe.
Ils sont assez fiables et personnellement je n’ai jamais eu de problèmes avec. En revanche, ils demandent un travail de réglage de colorimétrie et d’intensité quand on en utilise plusieurs ensembles.

SLU : Comment as-tu disposé ces différents éléments ?

Thomas Desrosiers : Neige adore l’asymétrie et donc rien n’est à la même hauteur. En plus il y a la Lune bien centrée en fond de scène. L’objectif était de s’éloigner d’une solution de backdrop pour obtenir une composition un peu plus abstraite.

La face et le contre

Les faces sont assurées par huit Mac Aura. Proposés dans le kit du Bataclan ils peuvent washer en couleur et en CTO de leur faisceau étale.

A la face, on retrouve les iconiques projecteurs wash Martin Mac Aura. Pour les accompagner, Thomas a prévu un éclairage de contre particulièrement puissant pour jouer en douche et en silhouette sur le groupe Alcest.

SLU : Tu me disais qu’Alcest ne reprenaient pas forcément les codes du Métal. Pourrais-tu m’en dire plus sur ton approche ?

Thomas Desrosiers : C’est très théâtral et il y a beaucoup de directions mais peu de mouvement pour privilégier les douches notamment. Les faces sont souvent en deux tons grâce aux deux Mac Aura que nous avons prévus par musicien et que j’ai trouvés très pratiques d’utilisation.

Les 13 lentilles du spot/profile Ayrton Ghibli projettent un faisceau remarquablement homogène, avec un flux de 23 000 lumens. L’amplitude de leur zoom extra-large s’étend de 7°à 56°.

Thomas Desrosiers : Les Ghibli sont tous installés en V pour créer de la profondeur vers le milieu du fond de scène où nous avons installé la Lune. Ils servent plus à réaliser de l’habillage et du graphisme qu’à éclairer les musiciens.

En revanche, les Karif posés au sol sont beaucoup utilisés en prisme car le fait de pouvoir superposer plusieurs prismes en plus de la roue d’animation donne un rendu qui répond parfaitement à une volonté du groupe de créer des effets aquatiques.

« Les Ayrton Karif posés au sol sont souvent utilisés en prisme car la superposition des prismes et de la roue d’animation donne un rendu incroyable que j’aime beaucoup. » Thomas Desrosiers


Ayrton Ghibli et Karif se rejoignent en volumétrique pour un effet qui joue avec la ligne d’horizon.

Sur ce tableau aux couleurs acidulées voire un peu « Licorne », les Karif sont dans leur élément.

C’est un projecteur remarquable en termes de possibilités d’effets. J’ai juste un problème de décomposition de couleurs en superposition de prismes et donc parfois c’est compliqué d’obtenir les mêmes que celles des Ghibli ou des B-Eye.

L’Ayrton Karif-LT est un projecteur de 300 W de led blanches à 7.500K, pour 15 000 lumens de flux au travers d’une lentille de 168 mm et dont la plage de zoom s’étend de 3° à 45°. Projecteur typé Beam, son puissant faisceau condensé joue avec une incroyable roue spiralée de 39 gobos et 4 prismes différents.

Valeur sûre, le wash multisource B-Eye K15 avec sa matrice de 19 leds RGBW de 40 W, pour un flux étale au rendement maximal, assure une belle précision des couleurs et dispose d’un canal dédié pour contrôler la température de couleur de 2500 à 8000K et des simulations diverses dont l’halogène. La plage extra-large de son zoom mécanique s’étend de 4 à 60°.


Les Claypaky B-Eye K15 ne faillissent pas à leur réputation en envoyant toute leur puissance.

SLU : Que penses-tu du Claypaky B-Eye K15 ?

Thomas Desrosiers : Il est plus puissant que le K10 et plus fiable. Son zoom est moins capricieux. Ici je ne m’en sers qu’en wash standard c’est-à-dire que je n’utilise pas les Shape. Je trouve que pour un Wash, il fait bien la balance en termes de puissance par rapport aux Ghibli.

SLU : Comment gères-tu les effets de fumée et le brouillard ?

Thomas Desrosiers : J’utilise une MDG pour le brouillard et deux machines Smoke Factory pour créer un effet de nuage lourd en fin de show. A ce moment toute la scène se remplit et le brouillard se dissipe rapidement.

L’effet est vraiment sympa et permet de basculer d’une image à une autre facilement. On les a positionnés derrière le batteur qui avait déjà un ventilateur pour se rafraîchir (rire). Ça permet de pousser toute la fumée vers l’avant et de la dissiper encore plus vite.


Deux machines Smoke Factory produisent un brouillard lourd poussé par les ventilateurs du batteur et mis en valeur par 6 x Starway Stormlite HD.

Le Bataclan aujourd’hui

(De gauche à droite) Caroline Teriipaia, régisseuse générale du Bataclan et Emmanuel Roberto, chargé de maintenance et mémoire des lieux, retracent les rénovations qui ont eu lieu au Bataclan suite au drame du 13 novembre 2015.

Des arches et des sièges à visibilité réduite ont été retirés pour laisser place à une salle très modulable. La jauge passe maintenant facilement d’une configuration debout à une configuration assise grâce à une table élévatrice qui fait sortir les sièges de la fosse depuis le bar.

Ils glissent ensuite sur des rails jusqu’à la scène. D’autres rangées de sièges installés sur les côtés cette fois, sortent des corbeilles. Un avantage pour une date comme celle-ci où le public était venu très nombreux.

Un très beau design avec une lumière fine et aérienne pour répondre à l’inspiration créative d’un groupe en réflexion profonde de son œuvre, c’est ce qu’a su apporter Thomas Desrosiers lors de ce One Shot d’Alcest au Bataclan.


Le public est présent, bien présent même car on circule difficilement dans les allées parmi les silhouettes de métalleux hypnotisés par leurs artistes. Laissez-les apprécier les belles mélodies mises en valeur par les lumières des Ghibli et Karif, des B-Eye K15, Oxo Colorbeam 150 BFX et StormLite HD Starway qui, avec finesse et puissance, retranscrivent les riffs de guitares et de basse envoyés par les musiciens.

Les tableaux de Thomas s’enchaînent et laissent percevoir les inspirations de peintures symbolistes, d’art nouveau et préraphaélite partagé par Neige, le chanteur et leader du groupe. Avec son assistant lumière Peri Machado, l’éclairage de Thomas prend une autre dimension pour porter les spectateurs le plus loin possible.

L’équipe du Bataclan a bien évolué en adoptant une démarche de modernisation de cette salle historique de la ville de Paris. Ses techniciens sont aux aguets afin de fournir la meilleure expérience possible en accueil. Un professionnalisme à la française que l’Europe nous envie 😉


Plus d’information sur :

– L’Ayrton Ghibli

– L’Ayrton Karif-LT

– Le Claypaky HY B-Eye K15

– Le Starway StormLite HD

– Le Oxo Colorbeam 150 BFX


Plans de Feu

Les Grammy Awards 2023 en DiGiCo Quantum

0

La 65e cérémonie des Grammy Awards, qui s’est déroulée au Crypto.com Center dans le centre de Los Angeles, a été encore plus animée que par le passé.

S’il n’y a pas eu autant de chansons que lors des précédentes cérémonies, cela a été largement compensé par des productions plus complexes, notamment par les 35 rappeurs et les quatre DJ qui ont transformé la scène en une histoire du rap de 15 minutes, comprenant Missy Elliott, Big Boi, Run-D.M.C., Queen Latifah, Method Man, Public Enemy, Busta Rhymes, DJ Jazzy Jeff, et les Grandmasters Flash et Melle Mel, portés par une combinaison de morceaux et par les Roots qui jouaient en direct.

Toute l’équipe son des la 65è édition des Grammy Awards.

La mise en place et le traitement de tous ces éléments audio ont été confiés à une groupe de mixeurs chevronnés et à une brochette de consoles de mixage DiGiCo, fournies par ATK Audiotek/Clair Global, le prestataire son de l’événement.

Deux Quantum7 étaient situées à l’avant de la salle, gérées par Ron Reaves et Michael Parker, qui mixaient alternativement les performances en direct des artistes de la soirée, notamment Harry Styles, Bonnie Raitt, Lizzo et Adele, qui étaient tous également lauréats ce soir-là.
Une Quantum338 partageait également la régie FOH avec eux, grâce à laquelle le mixeur broadcast Jeff Peterson combinait les deux flux FOH alternés avec des éléments audio de production tels que les introductions, les annonces et les discours de remerciement prononcés sur le podium.

La console broadcast Quantum338 de Jeff Peterson et, derrière elle, deux tables FOH Quantum7.

Deux autres Quantum7 coté moniteurs, aux mains de Tom Pesa et Andres Arango, reflétaient une répartition similaire de la scène scindée, sur laquelle un show se déroulait pendant que le suivant se mettait en place derrière les écrans « close-down » qui maintenaient l’attention sur la performance. Toutes les consoles Quantum étaient connectées à une boucle Optocore véhiculant les signaux captés par des SD-Racks et des SD-MiNi Racks. Partout où l’on regardait, partout où l’on écoutait, on voyait et on entendait DiGiCo Quantum.

« Quantum7 est tout simplement le meilleur outil pour ce travail « , déclare Ron Reaves, qui mixait ses vingtièmes Grammy Awards. « Il s’agit d’une plate-forme très performante et très puissante qui vous permet de faire tout ce que vous voulez et de placer ce que vous voulez n’importe où sur cette plate-forme », ajoute-t-il. « Mon template est constitué de 168 faders ouverts, je dois donc être prêt à tout, et je le suis avec cette console, car elle possède la puissance dont j’ai besoin pour ce type de performances très variées. »

Avec plus de deux douzaines d’artistes participant au spectacle, il a pris le temps de consulter les mixeurs FOH pour chaque chanson pendant les répétitions et les balances, ce que l’héritage SD-Range de Quantum a grandement facilité. Le rythme effréné des journées de répétition des Grammy Awards qui s’étalent sur les trois jours précédant l’événement du dimanche soir rend cette habitude aux tables DiGiCo cruciale.

« Tous les ingénieurs invités les connaissent et sont familiarisés avec », explique-t-il. « Nous disposons ainsi d’un langage commun, ce qui nous permet d’assurer le bon déroulement et le respect des délais d’une production aussi complexe. La puissance des snapshots est exceptionnelle.
De même, la puissance innée de Quantum7 a permis de stabiliser le flux de travail. Par exemple, Reaves note que si façade et retours partagent les préamplis, ces derniers ont tendance à pousser le gain. « Ma structure de gain et ma façon de travailler se fait moins sur le dos des préamplis, mais s’ils commencent à presque écrêter, j’ai toujours plsin de headroom », explique-t-il. « Entre la puissance et la flexibilité, c’est la seule console sur laquelle nous pouvions faire cela.


Andres Arango et sa Quantum338

Michael Parker qui est l’homologue de Reaves dans la régie FOH, est d’accord, qualifiant Quantum7 de « Rolls Royce des consoles ». Lors des Grammy Awards, il a inséré le compresseur multibande Chilli 6 du Spice Rack sur de nombreuses voix qu’il a mixées, y compris celle de Stevie Wonder.

« C’est idéal pour adoucir les voix dans une certaine plage, entre 2 et 5 kHz environ », explique-t-il. La surface de travail ultra-flexible de Quantum7 s’est avérée très utile lors du segment consacré au 50e anniversaire du hip-hop, lorsque lui et Reaves ont modifié leur flux de travail : au lieu de mixer les performances d’un côté ou de l’autre de la scène, Parker s’est occupé de toutes les voix pour l’ensemble de la scène, tandis que Reaves a mixé les sources musicales, le groupe en direct et les trois DJs.
« Sur la boucle, nous avions tous accès à toutes les entrées, et Quantum7 nous permet de configurer facilement chaque console pour chaque production », explique Parker, qui a également utilisé récemment une Quantum338 sur The Masked Singer de la Fox. « Les préamplis micro 32 bits Stadius ont également été très utiles pour cette émission. Tout sonnait si bien.”

Dans le monde des retours, Pesa s’est chargé des IEM à jardin et Arango à cour, tous deux sur des Quantum7, lors du troisième spectacle des Grammy Awards. Pesa, qui en était à son 23è passage aux Grammy Awards, explique que la base des retours pour les Grammy Awards est un template de de base construit sur la surface de travail de Quantum7. Ce modèle est ensuite copié et personnalisé pour chaque artiste, pour un rapide recall au fur et à mesure que le spectacle progresse.

Cependant, les deux mixeurs doivent être attentifs aux changements de dernière minute. Pesa se souvient que lors de l’édition 2014, la prestation de Paul McCartney a été déplacée d’un côté à l’autre de la scène, 30 minutes avant qu’il ne fasse sa balance. « Nous avons dû rapidement créer un nouveau template pour cela », explique-t-il.
« Il est important d’avoir tous les paramètres à portée de main à tout moment, car vous ne savez jamais quand vous allez devoir faire un ajustement rapide. Le plus grand défi est de garder autant d’options que possible sur la table, même si vous essayez de réduire chaque template d’artiste afin qu’il reste gérable. La Quantum7 est d’une grande aide à cet égard ».

Andres Arango a trouvé que la flexibilité de Quantum7 était une bouée de sauvetage aux retours pour le segment du 50è anniversaire du hip-hop. « Tom et moi avons travaillé d’arrache-pied et j’ai été stupéfait par la rapidité et la précision avec lesquelles nous avons pu y parvenir sur une partie du show pour le moins improbable ! », explique-t-il.
« Questlove appelait chaque artiste juste avant qu’il n’entre en scène et donnait un compte à rebours rapide sur son micro. « Ice-T – un, deux, trois, quatre, c’est parti ! Busta Rhymes un, deux, trois, quatre, partez ! Nous faisions la course. Et Quantum7 a tenu bon. Je ne pense pas qu’il y ait une autre console qui aurait pu gérer ce type de spectacle aussi bien qu’elle l’a fait.

D’autres informations sur le site DV2 et sur le site Digico

 

La Série T Robe investit les théâtres / opéras de France

0

Spécialement conçue pour répondre aux besoins des théâtres et studios TV, la série T, qui comprend les spots/profiles motorisés T1, T2, la découpe T11 et le tout nouveau TX1, suscite l’enthousiasme des éclairagistes aussi bien en France qu’à l’international.

Dotés d’un moteur de leds qui répond à la technologie « TE » MSL (Multi-Spectral), à synthèse de couleur additive, les projecteurs à leds de la série T offrent des blancs de qualité, d’infinies nuances de couleurs et le silence de fonctionnement exigé.

53 lieux – opéras, théâtres / scènes nationales en France les ont choisi pour équiper leur scène.

Les opéras

Le Corum – Opéra Berlioz
Opéra d’Avignon
Opéra de Lille
Opéra de Limoges
Opéra de Monte-Carlo
Opéra de Paris – Bastille
Opéra de Paris – Garnier
Opéra de Saint-Etienne
Opéra National de Bordeaux
Opéra national de Lorraine
Opéra national du Rhin
Opéra Nice Côte d’Azur
Opéra Royal de Versailles


Les Théâtres et Scènes nationales équipés de la Série-T :

Auditorium – Orchestre National de Lyon
Célestins, Théâtre de Lyon
Centre Chorégraphique National – Ballet de Lorraine
Centre Culturel Edmond Desouches
Centre des Arts d’Enghien-les-Bains
Conservatoire de Caen
Conservatoire du Grand Besançon Métropole
Espace Encan
Halles aux Grains
L’Arsenal de Metz
L’Azimut / Théâtre Firmin Gémier
L’Hexagone
Le Grand R
L’Empreinte, Scène Nationale Brive-Tulle
L’Embarcadère – Montceau-les-Mines
Les Deux Scènes – Besançon
Maillon, Théâtre de Strasbourg
MC2 : Grenoble
Scène de Bayssan
Scène Nationale d’Albi
TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers
Théâtre d’O
Théâtre de Caen
Théâtre de Cornouaille
Théâtre de l’Archipel
Théâtre des Champs-Elysées
Théâtre des Mathurins
Théâtre des Sablons
Théâtre du Capitole – Toulouse
Théâtre du Chatelet
Théâtre du Rond Point
Théâtre et Cinéma Fontenay-le-Fleury
Théâtre Garonne
Théâtre Jean-Vilar
Théâtre Molière – Sète
Théâtre National de Bordeaux – TNBA
Théâtre National de l’Opéra-Comique
Théâtre National de la Colline
Théâtre National Populaire (TNP)
TNS – Théâtre National de Strasbourg


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France


Et voir les bancs d’essais dans SLU :

– Un joli Profile Robe T1 créé sur mesure pour le broadcast

– Robe T2, La couleur absolue pour le théâtre et la prise de vue

 

Fohhn rejoint le catalogue Audiopole

0

Depuis 1993, Fohhn développe et fabrique avec succès des systèmes d’enceintes de haute qualité à Nürtingen, près de Stuttgart, en Allemagne. Le groupe CSI Audiovisuel est heureux d’annoncer que Fohhn rejoint le catalogue Audiopole.

Depuis 1993, Fohhn développe et fabrique avec succès des systèmes d’enceintes de haute qualité à Nürtingen, près de Stuttgart, en Allemagne. Tous les systèmes, simples à intégrer, garantissent un son clair pour les installations et les événements en direct dans le monde entier. Le groupe CSI Audiovisuel est heureux d’annoncer que la marque Fohhn rejoint le catalogue Audiopole.

De gauche à droite Jochen Schwarz CEO et cofondateur de Fohhn, Arnaud Leschemelle Président de CSI, Uli Haug Director Marketing Sales et cofondateur de Fohhn, Daniel Borreau spécialiste produit Fohhn et Samuel Hartmann Customer Relations Export de Fohhn.

Laissons la parole a Daniel Borreau qui a assuré le lancement de la marque allemande en France et a permis son épanouissement via des opérations et des installations pérennes qu’on vous propose de découvrir ou redécouvrir en bas de cette news via des liens actifs.


Bonjour à tous!

Comme vous en avez été très certainement déjà informés, c’est avec plaisir que je viens vous confirmer de manière officielle, avoir rejoint très récemment les équipes de CSI Audiovisuel. La Marque Fohhn, pour laquelle je me suis battu pendant 15 années va venir enrichir le catalogue Audiopole.
À ce titre, j’aurai plaisir à continuer mon action commerciale et technique encore quelques temps, entouré d’une équipe enthousiaste et motivée par ce nouveau challenge. Pour faire un clin d’œil à l’actualité, j’ai le regret de vous informer avoir décidé de prendre ma retraite à 85 ans….


Une vue des ateliers d’assemblage de Fohhn à Nürtingen.

Jochen, Daniel et Uli.

Je profite de ce petit mot, pour relayer un message de mon ami Uli Haug, l’un des deux fondateurs de Fohhn Audio en 1993 :

« Nous sommes ravis et heureux de cette prochaine étape conséquente. Daniel a fait au cours des dernières années un excellent travail en France.
Travaillant avec tout son cœur et son expertise technique au plus haut niveau, il a permis de construire une réputation à notre marque et a soutenu les clients Fohhn en France au cours de ces 15 dernières années.

Daniel constatant avec ses doigts que le sub extraplat IGS-4 dispose bien de quatre 4” à longue excursion chargés par 4 membranes passives.

En rejoignant Audiopole, nous sommes heureux de combiner le savoir-faire approfondi de Daniel avec une structure établie et puissante, soutenue par une équipe très motivée. Nous sommes impatients d’entrer dans cette nouvelle ère avec tous les clients français, existants et à venir. »

Je trépigne déjà d’impatience à l’idée de venir échanger avec vous tous sur vos futurs projets, et faire découvrir ces produits d’exception à ceux qui ne connaissent pas encore Fohhn. À très bientôt


Pour découvrir un peu plus Fohhn et un certain nombre d’opérations mettant en œuvre ses produits et sa technique du Beam Steering, quelques reportages de SLU sont à votre disposition :

– La découverte du siège, des ateliers et de l’auditorium de Fohhn à Nürtingen

– L’année où le Festival d’art lyrique d’Aix est passé en Fohhn

– La Fête de la Musique de Nice en 2018, ou comment avoir du gros son pile là où il faut, sans accrocher de bois. Les réalisateurs TV adorent !

– Et enfin, le secret de l’Opéra Bastille. On ne voit rien, et pourtant ça sonne et grâce au Beam Steering, au siège près.

 

Les Doms cassent la baraque avec MDL Event

0

Journée Top Chrono pour le prestataire technique MDL Event, La Nuit d’Outre-Mer / Nuit du Kompa revient en force à l’Accor Arena pour une deuxième édition complètement survoltée aussi bien dans le public que dans le kit lumière.

C’est un marathon pour l’équipe qui fait tenir montage, balance, 5 heures de show et démontage dans une journée. Ce timing serré, mais pas inhabituel dans la grande salle de Bercy, a été fluide grâce à des équipes soudées et organisées.

Et si c’était ça le vrai secret pour réussir ces one shot où tout s’enchaîne très vite ? Sébastien Dendele, Fondateur et Directeur de MDL Event (anciennement Murs De Leds) nous donne ses impressions.

SLU : Vous avez commencé à quelle heure ?

Sébastien Dendele : On a démarré à 5 heures du matin et on doit rendre Bercy à 5 heures demain matin. Ça fait 24 heures top chrono donc le planning est chargé et de toute façon on ne peut pas se permettre le moindre retard. Le lieu étant relativement cher, l’amortissement est compliqué et avec l’inflation tous les prix ont augmenté : le courant, le personnel et ça se ressent dans le forfait et le prix des heures de dépassement. Par expérience, ça passe toujours limite, et je n’ai jamais sorti un Bercy en me disant : c’est tranquille, t’es détente… (rire).

Sébastien Dendele, fondateur et codirecteur de MDL Event débriefe avec (de gauche à droite) Marc Lebartz et Quentin Fayette.

SLU : Ton kit est toujours à dominante Robe ?

Sébastien Dendele : Je suis un peu maqué avec eux (rire). J’aime bien leurs projecteurs et puis le fabricant m’a donné ma chance à un moment déterminant de la vie de l’entreprise, tout comme Portman.
Ce sont des choses qui ne s’oublient pas et je leur reste un peu fidèle. Nous avons investi dans un parc de matériel qui est principalement Robe pour la lumière et dB Technologie en son.

SLU : C’est quoi le quotidien de MDL Event ?

Sébastien Dendele : Aujourd’hui par exemple on gère trois soirées privées : un gala de charité pour Eva Longoria au George V, Bercy pour les Antillais et un mariage. Nos secteurs d’activité sont variés mais c’est ce qui fait que j’aime ce métier : la diversité et ce que la passion peut nous amener à développer.

« Par expérience, ça passe toujours limite, et je n’ai jamais sorti un Bercy où je me suis dit, c’est tranquille, t’es détente… (rire) » Sébastien Dendele.

 

SLU : Comment vous êtes-vous rencontré avec Sébastien Barry, ton associé chez MDL Event ?

Sébastien Dendele : Nous nous sommes liés d’amitié quand, en soirées, je restituais les médias qu’il avait créés. On travaille ensemble depuis 5-6 ans et comme il maîtrise la 3D temps réel, cela nous a permis de développer toute la partie studio et captation pendant le Covid mais aussi tout ce qui est mapping et création de médias.


Les équipes s’affairent pour lancer les balances dans de bonnes conditions.

Bio de Sébastien Dendele

Quand on rencontre Sébastien, on est tout de suite touché son calme et les bonnes ondes qu’il envoie. Attentif à ses équipes pour que chacun vive de bonnes conditions de travail, son mojo pourrait être Mieux vaut prévenir que guérir : « C’est à mon sens la meilleure façon d’avancer. »
DJ dès l’âge de 15 ans, il s’oriente au départ dans le domaine de la réparation auto aux Antilles, deux expériences complémentaires qui lui font prendre conscience à 25 ans de son intérêt pour les métiers liés à l’événementiel. Il cumule rapidement des jobs de road puis de technicien avant de monter son entreprise de prestation spécialisée en dalles Led : Murs de leds voit le jour. Un nom qui a l’avantage d’être particulièrement bien référencé sur Internet.
Ses premiers projets fidélisent des clients comme il le raconte lui-même « quand on travaille une fois, deux fois, trois fois avec des clients, ils deviennent un peu tes amis parce qu’ils t’ont vu grandir et que tu as grandi avec eux. »
Passionnée par la réalisation d’événements, la société évolue et se diversifie dans le son, la lumière et la vidéo et étend son champ d’action en Europe et en Afrique.


Un design pour un marathon lumière

A la console de ce marathon, on retrouve Vincent Bourveau et Arnaud Mariette. Tous deux pupitreurs, ils se relaient à la console. C’est la première fois que Vincent intervient sur la Nuit des outres Mer / Nuit du Kompa et il partage ici son expérience et son approche de designer lumière.

(De Gauche à droite) Arnaud Mariette, jeune pupitreur en alternance chez MDL Event, et Vincent Bourveau se relaient au pupitre pour jouer le design créé par Vincent.

Vincent Bourveau : Pour ce type d’évènement je prépare plein de cues à la console grandMA2 Full Size pour les envoyer à la volée en fonction du rythme musical.
Parfois les titres sont plus intimistes et lents, à d’autres moments ils sont plus rapides et je marque le rythme avec des effets.
J’utilise les projecteurs au maximum de leurs capacités pour que les tableaux soient différents et évoluent tout au long du show jusqu’à envoyer un maximum de puissance et d’effets stroboscopiques sur les grosses têtes d’affiche.

Vincent Bourveau, jeune éclairagiste de 34 ans, il commence dans la profession juste après le lycée qu’il n’envisage plus comme un vecteur d’émancipation. Un ami de la famille, directeur d’une entreprise évènementielle, lui propose un job de road. De fil en aiguille et de poste en poste, il se retrouve devant une console et se forme. Il passe alors assistant lumière, technicien et pupitreur. Aujourd’hui il est directeur technique du pôle lumière d’MDL Event.


Les sondiers ne sont pas en reste pour gérer le son façade.

Mur de Fond de scène

Un kit de 135 x projecteurs était déployé sur la scène de Bercy via un réseau ArtNet. En premier lieu, on retrouve un binôme qui fonctionne bien, tours de Portman P2 Hexaline surmontées de Robe MiniPointe.


Les Portman P2 Hexaline décorent le mur de fond de scène pour enrichir les gros plans captés par AMP Visual TV. Surmontés de Robe MiniPointe, l’effet est superbe tout en restant léger.

SLU : D’où est parti le design de la scéno ?

Vincent Bourveau : Première réflexion était liée à la captation. Il nous fallait un fond assez fourni pour capter des gros plans intéressants. On a donc choisi d’installer un gros kit au sol composé de Portman P2 Hexaline surmontés de Robe MiniPointe pour entourer les artistes. Les Portman étaient donc impliqués pendant tout le concert.


Le P2 Hexaline a un look reconnaissable entre tous grâce à la forme hexagonale de ses 6 lanternes alignées et la lumière chaude (de 1 600K à 2 900K) de ses lampes crayon halogènes de 230 W nichées dans des réflecteurs martelés qui s’illuminent suivant le rougissement du filament. Il fait le bonheur des caméras grâce à son indice de rendu des couleurs maximum de 100.

Projecteurs Beam à lampe Sirius HRI 140 W, les MiniPointe Robe découpent l’air de leur faisceau de 3° jusqu’au fond de Bercy, lors de grandes levées. Leur « Dynamic Flower Effect » permet par ailleurs de démultiplier les possibilités des 10 gobos fixes de sa roue.
Le faible encombrement positionne ce projecteur dans les espaces les plus compliqués. La preuve en est ici sur des tours de Portman P2 Hexaline ou sur les ponts de contre déjà bien chargés du kit.

SLU : Tu as aussi installé 3 x LEDBeam 150 sur 4 ponts verticaux posés au sol, 2 à cours et 2 à jardin.

Les Robe LEDBeam 150 RGBW envoient toute leur puissance et leurs couleurs profondes pour éclairer les artistes en latéral et cadrer joliment la scène à cours et jardin.

Vincent Bourveau : Ils permettent à la fois de prendre les artistes en latéral et grâce à leur zoom très serré, de créer des petites pattes d’oie, c’est-à-dire trois faisceaux qui partent sur les côtés. Je trouve que ça cadre la scène et la termine joliment en lumière.

« La première réflexion était liée à la captation. Il nous fallait un fond assez fourni pour capter des gros plans intéressants. » Vincent Bourveau


Un des 16 Robe LEDBeam 150 RGBW posés sur scène.

Les wash multisources LEDBeam 150 avec leurs 7 sources RGBW de 40 W produisent un flux lumineux de 3 550 lm et un éclairement en Beam de 12 200 lux à 5 mètres.
Sa plage de zoom, très flexible, s’étend de 3,8° à 60°.


Le Kit en accroche

Même si son remplaçant à Led, le Robe FORTE, est bien implanté dans les parcs, le BMFL garde le cap et reste toujours dans la course, ici à la face de Soca Boyz.

La découverte du kit lumière se poursuit. 11 x Robe BMFL Spot ouvrent le bal sur le pont de face.

Sa lampe arc Osram 1 700 W offre un IRC supérieur à 92, idéal pour un rendu de couleurs fidèle.
Cette brute de travail produit 40 000 lm et 250 000 lux à 5 mètres en faisceau serré.
Un beau projecteur de 36 kg qui ne laisse personne indifférent depuis son lancement au Plasa en 2014 où il a reçu l’award de l’innovation.

Vincent Bourveau : C’est un projecteur polyvalent mais ici, il sert uniquement à faire les faces des artistes.
Il a une belle colorimétrie ce qui est utile en captation pour faire des réglages fins de couleurs en jouant sur les niveaux d’intensité.
Personnellement, je trouve que c’est toujours un très bon projecteur.


Quatre des 16 x Robe MegaPointe prévus dans le kit sont posés sur scène. Appareil flexible par excellence, les MegaPointe permettent à Vincent d’avoir accès à une grande variété de gobos. Ici pour éclairer le chanteur X-Man.

Ensuite il y a les incontournables MegaPointe. Douze sur les ponts milieu et quatre posés sur scène.

Vincent Bourveau : ils sont accrochés au-dessus des artistes pour les éclairer en douche et les décrocher. C’est aussi un Beam polyvalent qui peut être utilisé en spot large et j’apprécie sa variété de gobos qui permettent de bien illustrer chaque titre.
Le MegaPointe qu’on ne présente plus tant sa polyvalence en a fait le chouchou des éclairagistes avec sa lampe Sirius HRI 470 W, sa trichro CMY, ses 9 gobos rotatifs, son zoom 1,8° – 43° et 10 gobos fixes en plus de ses deux roues de 3 prismes à l’origine de 12 effets Flower et Beams.

SLU : Les MiniPointe transpercent efficacement l’espace en allant taper tout au fond de Bercy. Il y en à combien en tout ?

Vincent Bourveau : Il y en a 44, installés au sol ou dédiés au fond de gros plan et 28 en accroche. Ils permettaient de bien remplir la salle pour créer des effets impactant sur les breaks comme les faire partir du sol pour faire de grandes relevées et accentuer l’effet de profondeur, ce qui est très sympa.


Les Robe MiniPointe nichés à tous les étages de la scène transpercent l’air de leurs faisceaux aiguisés.
Douze Robe Spiider washent les artistes sur scène et Franky Vincent semble apprécier leur belle colorimétrie.

Pour densifier le design dans le style vintage mais aussi pour éclairer le public, Vincent a accroché sur les ponts des Starway Vega.

Les Starway Vega sont reconnaissables avec leur forme iconique.

Projecteur iconique de la marque, ce luminaire à leds donne des possibilités de programmation infinies avec ses deux couronnes de leds, intérieure et extérieure, contrôlables par segments.

Vincent Bourveau : C’est un projecteur à LED dont la lampe émule un effet tungstène. Je l’utilise en blinder dans la salle sur les interventions du présentateur ou quand les artistes viennent jouer avec le public.
Il sert aussi à marquer des pêches et créer des effets de cerce graphique grâce à ses couronnes de leds.

Sur le pont de face 10 x Starway StormLite HD sont dirigés vers le public pour des effets blinder et strobe. Projecteur hybride à Led RGB, il est capable de 38 000 Lumens pour des strobes en couleur de forte puissance.


Les Starway Vega avec leur jolie forme ronde et les Starway Stormlite HD éclairent le public pour marquer les pêches des musiciens.

Deux Panneaux de Leds

Pour conclure sur le kit lumière, deux écrans led latéraux complètent l’ensemble, également fournis par MDL Event.

SLU : Comment sont contrôlés les écrans led.

Vincent Bourveau : Les dalles sont gérées par l’équipe de réalisation. Ce sont donc eux qui décident d’envoyer telle image ou flux de caméra. Ils ont aussi la main sur leur niveau de luminosité.

SLU : Je sais qu’il peut parfois y avoir des débats entre les deux équipes. Comment vous êtes-vous ajustés ensemble ?

Vincent Bourveau : Nous nous sommes calés en amont pour définir les intensités maximales qui évitent de « brûler » la captation. Ensuite, pendant le concert, nous sommes en contact permanent via l’Intercom, ce qui permet de corriger à la volée pour que l’image soit belle.

Deux Mur de Leds retransmettent fidèlement la captation vidéo. Réglés correctement, ils restent lisibles à la captation.

Captation

AMP Audiovisual TV est un prestataire de tournages télévisés. Ce sont les productions qui font appel à eux comme ici Zycopolis, pour mettre en œuvre les moyens de captation visuels et sonores.

Fort d’une flotte composée d’une trentaine de cars, l’entreprise est basée aux Sables d’Olonne avec cinq antennes situées en France comme celle de Gennevilliers qui gère les plateaux du studio Gabriel, Rive Gauche, Quotidien, Culturbox en plus d’autres projets à la Plaine Saint Denis. Également spécialisés tournages extérieurs appelés « vidéo mobile », ils se déplacent en France pour des émissions de flux comme « Danse avec les stars » ou « Tous en cuisine », mais aussi en Europe pour des événements sportifs comme « La League des Champions ».

En poste depuis une vingtaine d’années chez AMP Visual TV, David Fresquet, Production Manager, présente le réseau déployé pour la captation du show.

SLU : Quel est votre mode de travail avec le pupitreur lumière ?

David Fresquet : Outre la préparation en amont, les ajustements se font ici. L’ingénieur vision règle les caméras en direct et travaille avec la lumière pupitrée par l’éclairagiste. Un moniteur, réglé de manière identique à celui du car régie, est installé près de sa console pour servir de base de communication en live via l’intercom.

SLU : Quels sont les soucis qui peuvent apparaître ?

David Fresquet : Les éclairages peuvent être trop rasants pour les caméras ou le brouillard trop dense ce qui réduit la profondeur de champs ou encore, si les écrans led sont mal réglés, la lumière explose et l’image devient illisible à la caméra.

une Caméra sur rail installée devant la scène ne manque rien du spectacle.

SLU : Il y a combien de caméra en tout.

David Fresquet : Il y a neuf caméras. Deux grosses au fond de la salle, une sur grue, une sur rail traveling devant la scène et une télécommandée en fond de scène en plus des cameramen mobiles.

Cette installation est issue d’une demande de la société de production et du réalisateur pour répondre à un désir de rendu mais aussi des contraintes scéniques car plus le nombre de musiciens est important, plus il faut de caméras. La caméra robot située en fond de scène sur le pont de contre est super chouette car elle capte vraiment toute la salle.

« Un moniteur, réglé de manière identique à celui du car régie, est installé près de la console lumière pour servir de base de communication en live via l’intercom » David Fresquet.


Un cameraman mobile sur scène, envoyé très spécial dans un environnement où le brouillard est bien présent.

SLU : Et pour le son ?

David Fresquet : En son, on fait la reprise de tous les micros et il y a plus d’une centaine de lignes disponibles. Il y a tout un tas de musiciens qui se succèdent et donc autant de set up différents.

Tout est récupéré dans le car et on fait une mise à plat et un enregistrement multipiste. Puis on ajoute toutes les ambiances du concert ce qui est juste énorme nous avons je crois une dizaine de micros d’ambiance sur l’opération.

Un de nos points forts c’est de savoir exactement où les placer et de travailler sur la spatialisation. C’est nécessaire car les téléspectateurs sont de plus en plus équipés en Home cinéma avec des systèmes 2 points, 4 points, 6 points ou 8 points.

SLU : Quelle équipe est déployée pour ce type d’évènement ?

David Fresquet : Ce type d’évènement qui fait partie du quotidien d’AMP nécessite des moyens conséquents car entre tournage, vidéo, production et réalisation, 70 personnes sont impliquées depuis le début du projet.

SLU : Vous me parliez du car régie Millenium 9 comme très récent. Quelle est sa spécificité?

David Fresquet : La première amélioration est que l’on utilise de la fibre en réseau. Une partie du hardware est passée sur IP même si pour des questions de fiabilité, tout n’a pas été remplacé car on utilise des bandes passantes énormes. Par ailleurs nos installations se font sur de la fibre redondée via des stages box.

Le Millénium car 9, la dernière acquisition du prestataire, permet aux équipes de basculer sur les technologies IP.

SLU : Ça se traduit par quoi dans l’installation ?

David Fresquet : On a l’électronique dans le camion, et on créé des satellites sur le terrain où sont reliés tous les équipements que ce soit l’audio, la vidéo ou les caméras. On peut adapter de la technologie au sein de la caméra, comme de l’intercom, ou carrément de l’IP.

L’Ingé vision communique en direct via l’Intercom avec l’éclairagiste au cas où des ajustements conjoints sont nécessaires.

SLU : Au niveau de l’image, est-ce que l’évolution vers la 8K est toujours d’actualité ?

David Fresquet : Ce camion peut produire de la haute définition et de la 4K en fonction des licences auxquelles on va souscrire.

La 4K c’est déjà compliqué à gérer et ce pour plusieurs raisons qui entraînent un coût supplémentaire de 25 % par rapport à des productions « classiques ».

Il faut acheter des licences au mois, à la semaine, au jour pour faire fonctionner nos appareils qui sont évolutifs. Les optiques sont différentes. Les flux à gérer sont plus gros. Finalement, ce n’est pas un choix qui nous appartient mais celui du client motivé par la pérennisation de l’œuvre dans le temps.

Ca dansait de fou à l’Accor Arena !

La technique, s’est une fois de plus effacée pour laisser la place à la puissance émotionnelle des bêtes de scène qui se sont succédé. MDL Event, forte de son kit lumière puissant et versatile Robe, Portman et Starway, a su fait briller les monuments du Kompa.
Sébastien Dendele, responsable charismatique, n’a pas son pareil pour envoyer les bonnes ondes qui boostent son équipe jusqu’à la réussite pour cette soirée.

Vincent Bourveau et Arnaud Mariette en ont sous les faders et le prouvent en créant de magnifiques écrins de lumière pour les plus belles voix des Doms Toms fidèlement captées par AMP Visual TV pour une rediffusion TV gérée par Zycopolis. Les spectateurs qui n’auront pas pu se déplacer ne sont donc pas en reste et peuvent eux aussi vivre ce moment qui aura fait vibrer les cœurs dans toute la France.

Bravo aux équipes et vivement la prochaine édition !

Plan de feu

 

Plus de puissance pour le SIGNAL IDUNA PARK avec RCF

0

Dans le cadre d’une autre rénovation technique, l’opérateur du SIGNAL IDUNA PARK (SIP) a renforcé le système son du stade avec plus de 128 nouvelles enceintes RCF.

Avec une capacité totale de 81 365 spectateurs, le temple, comme l’appellent affectueusement les supporters, est le plus grand stade d’Allemagne et le lieu de résidence du club de football Borussia Dortmund (BVB). La tribune sud, en particulier, qui peut accueillir environ 25 000 supporters du BVB et qui est donc sans équivalent en Europe, apporte un soutien massif aux joueurs sur le terrain lors des matchs à domicile.


Le système son dans la zone des tribunes longues a déjà été modernisé en 2013 avec de nouveaux systèmes line array RCF. Afin d’améliorer encore les performances et la couverture de l’arène, les systèmes son dans les coins du stade et de la zone du terrain ont été renouvelés.

Norbert Labudda

Pour ce faire, Fulfil engineering GmbH a installé 12 line arrays avec 128 enceintes passives RCF HL 40 et 4 subwoofers passifs TTS 36. 8 x RCF HL 2290 et 8 x RCF HL 2260 ont également été intégrés pour la sonorisation de l’aire de jeu.
Les systèmes passifs sont alimentés par 24 amplis multicanaux Powersoft. L’ensemble du Signal Iduna Park est désormais équipé de 358 enceintes RCF pour une puissance totale de plus de 500 kW RMS.

Norbert Labudda, directeur général de l’entreprise Fulfil engineering GmbH, commente l’utilisation du système : « Notre société a installé les premières unités RCF au Signal Iduna Park en 2013. Au cours du processus, les coins ont été délibérément laissés avec l’ancien système. L’exploitant des lieux a décidé de compléter le système son afin de proposer une couverture acoustique optimale de l’arène en vue du Championnat d’Europe 2024.


Nous avons choisi des enceintes passives de RCF qui, en plus d’une intégration simple et sûre, ont une classe IP optimale et des performances qui répondent aux exigences élevées du client.
Il faut savoir que le système est installé dans un stade dont l’atmosphère extraordinaire est célèbre et qui accueillera également une demi-finale du Championnat d’Europe 2024. »

D’autres informations sur le site RCF

 

DAD AX Center. Une interface audio de rêve

0

Réputé pour ses convertisseurs et sa maitrise du matriçage numérique, DAD présente l’AX Center, une redéfinition de l’interface audio numérique haut de gamme en intégrant une interface Thunderbolt, des préamplis micro et un monitoring adapté aux exigences actuelles.

DAD (Digital Audio Denmark) est réputé depuis de nombreuses années pour les performances exceptionnelles de ces convertisseurs AN/NA et sa maîtrise du matriçage numérique. En ajoutant à ceci une interface Thunderbolt, des préamplis micro et un système de monitoring adapté aux exigences actuelles, DAD crée l’AX Center.

Une redéfinition de l’interface audio numérique haut de gamme avec un niveau de puissance étonnant et une transparence sonore qui trouvera sûrement sa place au centre des studios professionnels les plus exigeants.
Un premier coup d’œil au panneau arrière permet d’entrevoir l’ultra connectivité de l’interface. Outre la connexion Thunderbolt vers l’ordinateur, on dispose des formats Dante AoIP, MADI, ADAT, S/PDIF et Word Clock.


Une connectivité impressionnante.

Deux slots d’extension permettent une personnalisation avec des formats multicanaux analogiques ligne ou micro, MADI, Dante ou SDI. Au maximum, vous pouvez configurer l’AX Center avec un nombre stupéfiant de 984 canaux d’entrée et de sortie.


Les deux prises combo délivrant aussi l’alimentation fantôme à la demande.

Deux connecteurs combo XLR/jack en face avant permettent d’accéder directement aux préamplis micro/instrument et à leur convertisseur A/N dédié.
Pour le monitoring, 2 sorties stéréo analogiques permettent la gestion de deux écoutes de studio complétées par 2 sorties casques indépendantes pour la production.
Celui-ci est géré par le logiciel de contrôle PRO|MON, qui offre une grande flexibilité de configuration, Mono, Stéréo, 5.1, 7.1, 9.1.6, au multicanal jusqu’à 64 canaux en utilisant n’importe quelle combinaison d’entrées/sorties de l’interface avec sommateur 512×64.


PRO-MON Une belle section de gestion de monitoring.

La section de traitement SPQ donne accès à 128 canaux de traitements pour un total de 1024 bandes de correction avec délai indépendant par canal, pouvant être rappelés suivant les configurations d’écoute.


Les traitements SPQ.

Le monitoring dispose d’une fonction d’ordre et peut être contrôlé à distance à partir du contrôleur hardware MOM de la marque, ainsi que des surfaces de contrôle compatibles Eucon telles que les Dock, S1, S4, S6 d’Avid, et l’application Avid Control.

La carte Dante / AES67.

Pour résumer, dans sa version de base, l’AX Center offre 2 Canaux de conversion A/N avec préamplis micro et instrument et 8 canaux de conversion N/A en sorties, 256 canaux e/s Dante, 64 canaux e/s MADI et 2 x ADAT/SPDIF.

Des canaux d’entrées et de sorties analogiques peuvent être ajoutés à l’aide des slots d’extension, pour un maximum de 18 entrées avec préamplis et conversion A/N.


Deux slots d’extension pour de l’analogique ou du numérique additionnels.

L’ajout d’une carte d’extension 8 sorties analogiques permettra, en plus des 4 canaux de sorties de base, de gérer une parfaite solution de production immersive 7.1.4 Dolby Atmos.

L’interface Thunderbolt gère 256 canaux bidirectionnels à 48 et 96 kHz, 128 canaux à 192 kHz et 64 canaux à 384 kHz. Elle fournit une connexion Thunderbolt 3/PCIe rapide et un transfert de données avec une latence de seulement 2 échantillons sur la connexion et un total de 9 échantillons dans l’interface numérique qui comprend un traitement d’égalisation et de sommation.
Sa latence à 96 kHz est de 95 microsecondes. La latence totale de l’aller-retour avec un logiciel audio dépend de la taille de la mémoire tampon définie pour l’application. Avec une taille de tampon de 32 échantillons, la latence est de 670 microsecondes à 96 kHz.

L’interface est livrée avec des drivers Core Audio compatible avec les processeurs Intel et Apple Silicon et Big Sur macOS, et ASIO compatible avec Windows 10.

Plus d’informations sur le site Digital Audio et sur le site du distributeur Areitec

Cameo présente les nouvelles lyres IP 65 Otos SP6 et Otos B5

0

Cameo élargit sa gamme Otos avec les Otos SP6 (Spot Profile) et les Otos B5 (Beam). Ces deux projecteurs asservis IP65 s’adressent aux designers et aux loueurs à la recherche d’appareils utilisable en intérieur comme en extérieur.

Pour vos prochaines prestations

Avec la série Otos, Cameo donne le ton pour ne plus se passer de faisceaux, de spots et de projecteurs wash puissants et ce même par grand vent ou mauvais temps. Partenaires fiables, qu’elles soient hybrides, polyvalentes ou spécialisées, les lyres IP65 de la série Otos affichent puissance, robustesse, et un poids optimisé de 34 kg.

L’Otos SP6

L’Otos SP6 est un projecteur asservi IP65 de type spot profile est doté d’une source LED de 600 W assurant un éclairement de 75 800 lx à 7°.
Le système optique, avec sa lentille frontale de 130 mm, offre une plage de zoom qui s’étend de 7° à 50°, et garantit un faisceau étale.

Avec son boîtier IP65, l’Otos SP6 est un outil extrêmement polyvalent car utilisable en extérieur et qui permet de concrétiser tout type de design et ce même dans des conditions défavorables comme des scènes de festival en plein air, bien qu’il ait été conçu à la base pour une utilisation dans les théâtres et studios de télévision.

L’appareil dispose de deux roues de gobos, un prisme à 5 facettes et un système intégré de découpe à 4 volets orientables individuellement et rotation de +/- 45° de l’ensemble. Deux filtres Frost (light et heavy) et un iris complètent son éventail de possibilités. L’Otos SP6 utilise une trichromie CMY et une roue de six filtres dichroïques pour des couleurs particulièrement saturées et puissantes.


La correction CTO linéaire permet de régler en continu la température de couleur de 2 600 K à 7 000 K. Grâce à sa fréquence PWM réglable (650 Hz-25 kHz), l’Otos SP6 est également prévu pour une utilisation sans scintillement à l’image des caméras cinéma et télévision.
Ses possibilités de contrôle sont étendues : DMX – RDM, Art-Net, sACN, et sans fil en W-DMX et CRMX.


L’Otos B5

L’Otos B5 est une lyre beam IP65 à base d’une lampe à décharge de 480 watts qui assure un éclairement de 511 000 lx à 15 m. Grâce à son système optique de qualité, utilisant une lentille frontale de 205 mm, l’Otos B5 diffuse un faisceau de 1°qui transperce l’espace sur une grande distance.

Grâce à son boîtier conforme à la norme IP65, l’Otos B5 est utilisable en conditions météo défavorables comme sous une pluie battante ou dans un environnement poussiéreux.
Par ailleurs, sa lampe à décharge de 480 W garantit une fiabilité et un rendement maximal. La durée de vie de sa lampe, testée en condition d’utilisation continue, est de 3 000 heures.


La section effets de l’Otos B5 comprend une roue de 19 gobos statiques, trois prismes rotatifs et indexables sur deux niveaux permettant de créer une large variété d’effets.

En ce qui concerne sa colorimétrie, est assurée par une trichromie CMY et une roue de 14 filtres dichroïques.


La construction de l’Otos B5 est identique à celle de l’Otos H5, à l’exception de la lentille frontale. Grâce à leurs dimensions similaires, les deux modèles peuvent être stockés et transportés dans le même flight case.
Avec un poids de seulement 33 kg, l’Otos B5 est l’un des représentants les plus légers de sa catégorie.

Les Cameo OTOS B5 et OTOS SP6 peuvent d’ores et déjà être précommandés. Les premières livraisons sont prévues pour la mi-avril.

Informations complémentaires sur :

– La gamme Otos
– Le site Adam Hall
– Le blog.adamhall.com

 

Meyersound avec Panther et 2100-LFC à l’ISE 2023

0

Autant le dire tout de suite, l’ISE de Barcelone est aussi grand que la surprise qui nous attend sur le stand Meyersound. Katie Murphy, Directrice de l’acoustique et de la mécanique de Meyer et José Gaudin, Support technique Meyer et Consultant audio, sont présents, souriants et disponibles, deux pointures VHE Very High Element.

Ils sont venus avec un Panther et une maquette de 2100-LFC, le tout dernier sub de la firme de Berkeley. On négocie une double interview avec Jane Eagleson, la Directrice de la communication de Meyer et en route pour une heure de rêve !

Katie et José

Comme il est immédiatement disponible, on démarre avec José avant de laisser la parole à Katie.

SLU : C’est un 2100-LFC final ou presque ?

José Gaudin : Presque. C’est un des multiples prototypes qui ont été testés dernièrement. Les dimensions et la couleur sont les bonnes mais par exemple la grille qui l’équipe est une impression 3D !

La maquette de 2100 et la fameuse grille avant qui a été imprimée pour le salon et n’est absolument pas représentative de ce que sera celle en acier qui équipera les modèles de série.

SLU : Pourquoi un 21” à la place de deux 18” qui semblaient faire consensus. Una taille d’enceinte plus ramassée ?

José Gaudin : Non. On a expérimenté des 21” dans le passé mais on n’était pas satisfait par les propriétés mécaniques de ces transducteurs. Avec le temps, les matériaux et notre processus de fabrication ont évolué et ont permis de mettre au point des nouveaux modèles qui rentrent dans les caractéristiques nécessaires à la mise au point de subs performants, plus petits, moins lourds et donc plus flexibles. 2100 est étonnant pour sa taille.

SLU : Qu’est-ce qui posait problème…La membrane, les suspensions, les bobines…

José Gaudin : Un peu tout à la fois. Nous avons par exemple opté pour la technologie des 4 bobines qui nous apporte une vitesse qu’on retrouve aussi sur le Panther où en plus on a augmenté l’excursion des 12” qui l’équipent afin de déplacer la même masse d’air qu’un Leo en 15”. Les avantages sont une fois encore la taille, le poids et forcément le prix. Un dernier point sur le poids. Panther est le système grand format le plus léger actuellement. Et en plus il est amplifié !

Panther en version plus que définitive. L’adoption de moteurs 3” en lieu et place des 4” est sans doute la raison d’un haut en pleine forme et un bas mid en petit recul de 1,5 dB par rapport à Leo… Le son n’est que compromis !

SLU : Est-ce que ces choix sur Panther impactent le SPL ?

José Gaudin : Oui et non. Leo a une réponse en fréquence complètement plate avec un headroom qui est équivalent. Un Panther a plus de headroom dans l’aigu mais un petit peu moins dans le bas-mid.
Si on prend du bruit rose, on a un écart de 1,5 dB en faveur de Leo, mais en termes de puissance subjective ça se tient, avec un aigu plus présent pour le Panther sur la musique masterisée qui se transforme en dynamique utile pour travailler en live. On a d’excellents retours à ce sujet.

SLU : Puisque tu parles de Panther, il embarque combien de moteurs ?

José Gaudin : Deux de 3” et deux 12” pour le bas du spectre. Leo en avait deux de 4” et deux 15”. Meyer Sound a beaucoup travaillé pour abaisser le raccord entre les moteurs et les membranes. J’insiste sur la qualité et le débattement des 12” de Panther car ce qui compte plus que la surface de la membrane, c’est la quantité, le volume d’air déplacé.

SLU : Ce qui m’inspire la question suivante. Qui dit gros débattement, même j’imagine sous contrôle, dit que la compliance des équipages mobile, spider, suspension, est mise à rude épreuve. Avez-vous les moyens de stocker le travail fait par l’enceinte afin de pouvoir en suivre la vie au plus près ?

José Gaudin : Absolument. La vie de l’enceinte est stockée grâce à un ensemble de valeurs mesurées sur l’ampli. Elles pourront être exportées avec Nebra. C’est un vrai plus en termes de maintenance et encore plus en cas de location sèche. En plus de ça, Meyer Sound fait subir aux transducteurs et aux enceintes des tests qui valident les produits et leur durabilité.

Une vue du module ampli et processing de Panther.

Il y a pour ça un certain nombre de volumes clos dont les conditions environnementales sont contrôlées, des sortes de coffres où ils sont enfermés des jours durant et vérifiés après pour être certains qu’ils conservent leurs performances dans le temps.
Le débattement par exemple a été obtenu par une mélioration des matériaux et ne pose pas de problème de tenue dans le temps.

SLU : Revenons au 2100-LFC. Il a été conçu pour être essentiellement accroché ?

José Gaudin : Les deux possibilités sont offertes, accroché ou posé au sol, mais la vraie mode actuellement semble être le sub cardioïde, quelque chose que l’on a lancé il y a plus de 20 ans avec les PSW-2, 4 et 6 et le M3D-Sub.

179 Kg pour un sub très novateur pour l’époque. Rappelons qu’on était aux tout début du nouveau millénaire. Une éternité…

On trouvait ce dernier un peu lourd, on a bien changé depuis (sourires) Désormais on a des séries plus compactes et pratiques comme les 900-LFC qui sont faits pour être empilés ou mis en antenne.
Au lieu d’offrir une solution toute faite, on donne des éléments de solutions afin que les techniciens puissent composer une antenne, la même en cardioïde, un arc cardio ou pas… On est libre de choisir sa propre solution à l’aide d’éléments plus petits et légers. C’est dans cette optique qu’a été créé le 2100-LFC. Il s’adapte à tout type de prestations, et il en va de même avec Panther dont la taille permet d’être utilisé pour des tout petits gigs et le lendemain d’être accroché dans un stade.

Une antenne cardioïde de 2100 avec un ratio de 2 pour 1.

SLU : Comment se situe le 2100 vis-à-vis du 1100 en termes de SPL et de réponse en fréquence ?

José Gaudin : Les estimations donnent un SPL similaire avec une réponse en fréquence étendue pour le 2100 allant sans peine en dessous de 28 Hz jusqu’à 125, contre 28 Hz jusqu’à 85 pour le 1100. L’intérêt de monter jusqu’à 125 Hz pour le 2100 se mesure en termes de flexibilité par exemple avec Panther ou Leopard qui filtrent le bas à 63 Hz.
On dispose d’une pleine octave de recouvrement pour ajouter, si nécessaire, du headroom dans cette zone, ou bien de couper plus bas et gagner en SPL. La réserve dynamique du 2100 est bien supérieure à celle offerte par le 1100. Sa flexibilité pourrait être telle que d’autres marchés ayant des exigences assez différentes, puissent l’adopter.

SLU : On est bien d’accord, ce potentiel en termes de headroom, de fréquence de coupure basse et haute et de SPL est un work in progress…

José Gaudin : C’est exact. En ce qui concerne l’électronique, le transducteur et l’ébénisterie les choix sont faits, mais les chiffres que l’on évoque sont encore tout à fait préliminaires. Le 2100 est un très beau produit, avec beaucoup de potentiel.

SLU : Panther mesure 97 cm de largeur et le 2100 dix de plus à 107 cm. Il n’aurait pas été possible de garder de bonnes performances pour le 2100 dans les cotes de Panther ?

José Gaudin : Meyer Sound a tenté d’utiliser la même largeur pour les deux enceintes mais cela aurait obligé, pour rester à volume de charge équivalent, à pousser beaucoup la profondeur.
Le 2100 tel qu’il existe est basé sur le meilleur compromis entre le volume et le dimensionnement et rien n’empêche dans le futur d’avoir un accessoire permettant de raccorder des Panther sous des 2100.

SLU : Qu’est-ce que l’entrée Milan apporte en termes de qualité sonore additionnelle comparé à l’entrée analogique ? Clairement une conversion en moins, mais à part ça ? Vous avez fait des essais ?

José Gaudin : Bien sûr, mais je n’ai pas les résultats de ces essais. De mon côté, et d’un point de vue totalement subjectif, je trouve le son de Panther plus propre et neutre.

Le 2100-LFC sans sa face avant. Le volume de charge reste raisonnable pour un 21”. Remarquez les deux strips de led sur les bords de la grille.

Cela tient sans doute aussi au fait que les DAC sont sur une horloge commune puisque le endpoint, la carte électronique qui gère le réseau et donc le signal rentrant numérique, est synchronisé par le réseau.

Meyer Sound a aussi travaillé pour offrir la possibilité de jouer à des niveaux sonores faibles via le réseau sans perdre en qualité subjective alors que la résolution est moindre.


José Gaudin

SLU : En 24 bit on a de la marge pour ne pas jouer fort…

José Gaudin : Oui bien sûr, mais on a ajouté un élément qui permet à nos boîtes de garder un excellent son quelle que soit la résolution. Sans rentrer dans les détails, la plage dynamique de Galaxy égale des équipements de référence en studio.

Le temps de switcher nos neurones sur anglais et on continue avec Katie Murphy dont la connaissance des produits Meyer Sound est totale puisqu’elle dirige la partie R&D dans les domaines de l’acoustique et mécanique et qu’elle a travaillé sur les deux nouveautés exposées.

SLU : On est habitué à entendre les premières octaves de Meyer grâce à deux 18”. Est-ce que la nature du grave, la profondeur, l’impact est le même avec un 21” ?

Katie Murphy

Katie Murphy : Ce n’est pas la même chose. Il est difficile de répondre à cette question dans la mesure où l’on n’a pas simplement changé de système, de transducteur et de nombre de HP, on a aussi changé d’ampli avec désormais de la Classe D. (Dans le 1100 il s’agit d’un double ampli bridgé Classe AB/H et dans le 900 de la classe D mais avec un transducteur de la génération précédente. NDR).

Il faut savoir que les amplis en Classe D peuvent faire sonner les mêmes haut-parleurs de manière très différente. Le comportement dynamique change, les transitoires sont plus propres, l’impact est plus net, plus dur. Il est donc difficile de ne considérer le son que du point de vue du transducteur.

En plus le 1100-LFC a une dizaine d’années et le progrès ne s’arrête jamais. Les matériaux employés dans les transducteurs ont évolué, la membrane, les suspensions, les bobines et leur support, tout a changé.

Le transducteur 21” qui équipe le 2100-LFC. Potentiellement une vue d’artiste…ou pas ;0).

Le 21” qui équipe le 2100, avec sa membrane et ses suspensions pour ne parler que de ça, a mécaniquement une grande facilité à se mouvoir avec précision, sans latence et sans trainage malgré une excursion très importante

Les 4 bobines qui l’équipent bénéficient chacune d’un entrefer, et ce long débattement équilibré est favorisé par le montage intérieur / extérieur des spires et la faculté des amplis en Classe D à délivrer du courant et animer de manière très énergique les équipages mobiles, tout en pesant infiniment moins que les amplis de la génération précédente.

SLU : Le rendu sonore est donc différent entre cette nouvelle technologie et celle précédente…

Katie Murphy : Nous avons conduit des écoutes mettant face à face le 1100 avec le 2100 et deux 900 avec le 2100 et clairement des différences existent. Le 2100 donne plus d’attaque et de mordant sans que ce dernier adjectif ne doive être pris dans le mauvais sens du terme. Il n’est pas méchant, il est simplement vif et nerveux, il tape sans se départir de sa capacité à générer un grave dense et qui remplit. Avant, une aussi grosse membrane générait un bas disons…plus paresseux. Cette époque est révolue avec un gain de taille et surtout de poids très appréciable pour le sub.


Panther associé au 1100-LFC pour la dernière tournée d’Ed Sheeran.

SLU : Quelle est la différence de poids entre les trois subs évoqués ?

Katie Murphy : Avec les accroches on a 72 Kg pour le 900 qui dispose d’un ampli en classe D, 129 Kg pour le 1100 qui dispose d’un ampli en classe AB/H et 107 Kg pour le 2100. On a donc gagné 22 kg entre le 2100 et le 1100.

SLU : On a donc un sub plus petit, plus léger, d’une taille qui charge mieux, qui envoie du SPL et qui tape. La relève et la retraite pour le 1100 ?

Une des bonnes raisons d’aimer des nouveaux produits : un modèle unique, plus petit, plus léger et au moins aussi efficace.

Katie Murphy : C’est un peu plus compliqué. Le 1100 et le 900 n’ont pas le même transducteur et ampli, et les utilisateurs aiment chacun des deux pour leurs rendus différents. Les intégrateurs, les prestataires…chacun a ses bonnes raisons.
Ce que nous voulons réussir avec le 2100-LFC comme avec Panther, c’est d’offrir la boîte qui satisfait tous les acteurs de l’audio pro et qui s’insèrera facilement dans nos gammes précédentes.

José Gaudin : Ça peut être intéressant de mélanger différents types de subs comme de standardiser sur un seul. Au festival de Montreux nous utilisons avec plaisir des 1100 et des 900 parce que le punch des 900 est bien complété par la chaleur des 1100 et le mélange des deux donne un son agréable et très complet. Il est évident que d’associer des gammes qui s’alimentent en Milan et d’autres en analogique peut être déroutant mais on laisse ce choix à nos clients. On n’impose rien.


Trois générations de produits, du tout analogique au tout numérique en passant par un panachage. Le changement est immense. Meyer Sound se plaît à le rappeler, Panther c’est 150 dB en 150 livres seulement.

Katie Murphy : Nos clients aiment leurs enceintes et ont en parc des gammes qui ont plus de 20 ans. C’est donc à nous fabricant, de savoir leur proposer des nouveaux produits qui apportent un plus et qui puissent compléter leurs stocks. On ne force personne et la meilleure preuve est que nous avons conservé une entrée analogique en plus du port Milan.
N’oublions pas aussi ce qui est déjà intégré, une forme de compatibilité doit donc exister. Le 2100-LFC n’est ni le sub de Panther, ni le remplaçant du 1100-LFC, c’est juste notre nouveau sub qui dispose des atouts nécessaires pour se rendre utile dans tout type d’application et avec toutes nos références d’enceintes actuelles.

SLU : Panther et 2100 semblent sortir du même moule…

Katie Murphy : Ils marchent merveilleusement bien ensemble, disposent de la même technologie et d’un look très proche. Si on me demande quel est le meilleur combo chez Meyer Sound actuellement, le dernier et le plus avancé, c’est Panther et 2100, mais une fois encore il ne faut pas oublier trop vite le 1100. C’est un gros travailleur fiable et généreux et énormément de nos clients l’aiment beaucoup.


SLU : En phase de conception d’une nouvelle enceinte, le respect d’une couleur sonore Meyer est un but ou l’heureuse conséquence d’une architecture assez immuable ?

Katie Murphy : Non c’est une volonté mais qui est due à notre façon de travailler. Nous concevons entièrement chaque enceinte, on fabrique ses amplis, on programme les DSP, on calcule les charges, les évents, jusqu’à la taille et le type de grille qui est placé en face avant, donc on sait où l’on va et à quoi on peut s’attendre dès le premier coup de crayon.
Avec Panther notre équipe de R&D s’est rapprochée de gens comme José Gaudin, Bob McCarthy et d’autres pour bien intégrer la nature de l’enceinte et la couleur sonore que nos clients désirent avoir à coup sûr et qui sonne « Meyer Sound » dès qu’on la branche.

José Gaudin : Notre attente est assez simple. Une enceinte linéaire, donc gardant la même couleur quel que soit le niveau et un rendu neutre car la couleur d’un son est un choix artistique qui ne doit pas être imposé par le fabricant des boîtes. On doit être en mesure de donner à nos clients une toile qu’ils peuvent peindre comme ils le souhaitent.
Ce que l’on fait aussi c’est de laisser de la liberté aux techniciens d’aller plus loin avec nos produits tout en offrant un support logiciel important pour les y aider et en ayant, ce n’est qu’un exemple, une phase cohérente entre tous nos produits.

Le 2100-LFC sera disponible à partir du 3è trimestre 2023.


Le baptême du son de Panther en support d’Ed Sheeran. 212 têtes et au moins 120,000 oreilles.

Pour plus d’infos sur Panther et 2100-LFC ou sur le site Best Audio & Lighting

L’égaliseur harmonique Carnaby 500 de Cranborne Audio

0

Les afficionados de modules rack 500 vont sûrement apprécier ce nouveau venu. Déjà connu pour son préampli micro Camden 500, Cranborne Audio étend se gamme de modules avec le nouveau Carnaby 500, un égaliseur pas comme les autres.

Ce paramétrique 3 bandes utilise la nouvelle technologie Harmoniq EQ™ conçue par Cranborne Audio. Il permet de corriger chaque bande en travaillant leur propre saturation harmonique. De quoi ajouter une nouvelle saveur analogique à vos sources, bus et stems.

Sur la bande Hi qui s’étend de 5 à 25 kHz, un gain de ±10 dB permet de doser une saturation douce et naturelle qui s’étend bien au-delà des hautes fréquences. Idéal pour doser l’air sur les voix et les instruments acoustiques.
Dans la bande MID, le correcteur permet le contrôle de la saturation harmonique sur une largeur de bande fixe avec une fréquence variable de 200 Hz à 6.2 kHz.

Pour la bande LO qui s’étend de 20 à 420 Hz, le correcteur utilise une saturation d’écrêtage pour étendre les fréquences subharmoniques dans la bande audible.
Pour tout gérer, depuis le pur ajout de chaleur jusqu’à la sub-saturation la plus extrême. Le contenu harmonique est adapté à chacune des bandes pour garantir une musicalité maximale.

A la différence de nombreux autres EQ, celui-ci dispose d’une véritable réponse dynamique qui joue sur les niveaux d’harmoniques en fonction de la sollicitation des circuits.
En manipulant son gain d’entrée de ±20 dB, il est alors possible de naviguer entre une correction avec un fort niveau de saturation ou une correction beaucoup plus transparente.

Cranborne Audio n’oublie pas le traitement des sources stéréo avec sa fonction OPTOSYNC qui permet d’utiliser deux modules Carnaby 500 en parfaite paire stéréo. Le correcteur de droite se synchronise sur le correcteur de gauche en activant la fonction.

Aucun câble n’est nécessaire, la synchronisation utilise des LEDs et une communication optique. Ceci fonctionne également sur plus de modules pour le traitement multicanal. Une connexion jack ⅛” TRS permet de synchroniser des modules non adjacents.

En plus, un véritable bypass in/out, différentes configurations programmables par DIP switch, potentiomètres pas à pas pour la précision et le recall et enfin l’auto-calibration pour un appairage stéréo parfait entre les modules.

Cranborne Audio est distribué par Arbiter France et plus d’informations sur le site Cranborne Audio


Quelques exemples de corrections audio (son HR) sur la vidéo :


Interview avec Cranborne Audio (en anglais)

 

Neumann dévoile sa 1ère interface audio numérique MT48

0

Neumann l’avait annoncé l’année dernière : le rachat par le groupe Sennheiser de la célèbre marque Merging Technologies, l’un des fabricants de système d’enregistrement audio numérique haute résolution le plus innovant et performant du marché, lui permettra d’étendre sa gamme de solutions audio de haute qualité.

Des microphones à la solution d’enregistrement, il n’y a qu’un pas… et le faire avec Neumann est une garantie légendaire de fiabilité, de longévité et d’excellence sonore. En présentant sa toute première interface audio MT48, Neumann ouvre sans doute une nouvelle voie de développement pour le studio professionnel comme personnel. La chaîne du microphone jusqu’au monitoring est maintenant entièrement gérée par le fabricant.


L’interface MT48 intègre la technologie de l’interface audio Anubis développée par la marque suisse Merging Technologies. Elle hérite donc de son expertise en matière de réseau audio et de conversion AN/NA avec une impressionnante gamme dynamique de 136 dB. L’interface MT 48 propose en plus une connectique USB-C et ADAT.

La remarquable gamme dynamique des convertisseurs AD de la MT48. Merci Merging et merci aussi l’échelle logarithmique du dB puisqu’il en faut 6 pour doubler la résolution !

Avec la MT48, vous disposerez de 4 entrées analogiques dont 2 équipées de préamplis micro offrant 78 dB de gain et 2 commutables ligne/instrument, complétées par 4 sorties stéréo analogiques dont une sur connexion XLR, une sur jack et deux sorties casques.
Pour le confort d’écoute, les amplis casques annoncent une belle puissance sur une impédance de sortie ultra-basse permettant l’utilisation de tout type de casque.

L’entrée/sortie ADAT est commutable en S/PDIF et l’audio sur réseau est disponible au format AES67. Une entrée/sortie MIDI/GPIO complète cette belle panoplie.

Une face arrière avec autant de promesses que de ports disponibles.

Des traitements DSP sont proposés incluant une correction paramétrique 4 bandes, un traitement dynamique (gate, compresseur, limiteur) et une réverbération. Ils peuvent être enregistrés ou/et utilisés pour le monitoring.

La réverbération en action.

La technologie Dual Output permet d’enregistrer simultanément sur deux pistes le signal entrant avec ou sans traitement, permettant ainsi de revenir à la prise de son originale à tout instant. Chaque sortie stéréo dispose de son propre mélangeur indépendant.

Une interface tactile permet d’ajuster ces mixages directement sur l’interface ouvrant à une utilisation sans ordinateur comme une simple console de mixage. Des applis Remote Control App et Web Control permettent son contrôle depuis un ordinateur ou une tablette.

Présentée au Namm (13 au 15 avril 2023), la MT48 sera disponible immédiatement après.

Présentation vidéo :


Et plus d’infos sur le site Neumann

 

300 x projecteurs Cameo éclairent la Six Day Race 2023 à Berlin

0

Du 27 au 29 janvier 2023, la 110e édition des Six Day Race s’est déroulée au Vélodrome de Berlin. Cette course cycliste est l’un des moments forts de la capitale allemande. Des coureurs cyclistes professionnels se dépensent sur une impressionnante piste ovale.

Cette année, l’éclairage du Vélodrome était placé sous la responsabilité d’AVM Event Veranstaltungstechnik & Service GmbH, qui s’occupe depuis des années de l’édition de Brême, dans le nord de l’Allemagne.
Le prestataire a déployé à Berlin un impressionnant kit d’éclairage spécifiant plus de 300 projecteurs Cameo.

Les cyclistes étant élancés sur la piste à des vitesses allant jusqu’à 80 km/h, il est essentiel d’assurer un éclairage aussi lumineux et homogène que possible.
AVM Event a résolu cette équation grâce à l’utilisation de 116 projecteurs wash à LED pour extérieur Cameo ZENIT W600-D qui, grâce à leur gradation haute résolution et à leurs coupe-flux, ont pu assurer un éclairage précis exclusivement concentré sur la piste de course.


« Le ZENIT W600-D a fait toute la différence », confirme Jens Wiegandt, propriétaire d’AVM Event « L’organisateur a évoqué la meilleure édition de tous les temps ! Pour nous, le ZENIT W600-D est actuellement la meilleure solution du marché pour les événements sportifs et les foires commerciales. »
Ces projecteurs wash à LED ont permis de réduire la charge suspendue et l’équipe a pu les utiliser en blinders dans le design de la partie show.

AVM a aussi utilisé 70 lyres hybrides Beam / Spot / Wash Cameo OPUS H5 pour projeter des gobos sur la piste et créer des effets de faisceaux dans toute la salle.

Le kit lumière du spectacle a été complété par 24 lyres asservies type spot OPUS S5 pour mettre en valeur du cyclisme artistique se produisant à l’intérieur de la salle.


D’autres tâches situées à l’intérieur et à l’extérieur du hall, comme l’éclairage des arrêts de taxis et des navettes, ont été assurés par des wash à LED pour extérieur ZENIT W600 version RGBW.

Dans le salon VIP du Vélodrome, des wash à LED B200 et des PAR  LED B60 C LSD, fonctionnant sur batterie, ont assuré un éclairage d’ambiance flexible et discret.


AVM a eu un nettoyage spécial des Cameo OTOS H5 à effectuer. Placés sur la scène du spectacle, ils ont aussi eu à résister  la pluie de champagne lors des cérémonies de remise de prix ! Mais grâce à leur protection IP65, l’équipe a pu nettoyer les OTOS H5 à grande eau, sans aucun problème.

Chez AVM, l’énorme stock de matériel Cameo est utilisé en continu pour l’événementiel (salons, conférences), les concerts et festivals dans les villes de Hanovre et de Brême. « On n’a jamais assez de ZENIT W600 dans notre parc !  déclare Jens Wiegandt. Et je suis curieux de voir ce que la série OTOS nous réserve à l’avenir. »

Voici la liste des produits Cameo utilisés lors des Six Jours de Berlin 2023 :

70 lyres hybrides Beam/Spot/Wash Cameo OPUS H5
24 lyres asservies type spot OPUS S5
12 lyres asservies mobiles hybrides Beam/Spot/Wash IP65 Cameo OTOS H5
116 projecteurs wash à LED pour extérieur Cameo ZENIT W600-D (version lumière du jour)
20 projecteurs wash à LED pour extérieur Cameo ZENIT W600 (version RGBW)
24 projecteurs wash à LED alimentés par batterie Cameo ZENIT B200
36 projecteurs PAR à LED B60 C LSD alimentés par batterie, W-DMW et IP65 Cameo ZENIT B60 C


Informations complémentaires sur :
avm-event.de
sixday.com
cameolight.com

adamhall.com/fr
blog.adamhall.com/fr

 

Yamaha lance la console DM3

0

Petite par la taille mais polyvalente, fonctionnelle et puissante, la série DM3, DM comme Do More, vient compléter la famille de consoles de mélange numériques dont s’est fait une spécialité Yamaha.
Aussi à l’aise en sonorisation, streaming, production musicale ou prise de son, elle existe avec et sans Dante. La version avec Dante sera livrable au 4è trimestre 2023.

Do More

Compact a toujours rimé avec sacrifice, soit en termes de fonctionnalités soit coté rendu. L’idée de Yamaha a été de tordre le cou à ce stéréotype en offrant le son, le potentiel, la puissance, le gain de place et la simplicité d’utilisation, en y ajoutant une polyvalence lui ouvrant grand les portes de tous les marchés. Plus de 35 ans après la pionnière DMP7, la série DM3 renoue avec le projet DM : Digital Mixer mais aussi et surtout DM : Do More.


La face arrière de la DM3 avec les deux ports Dante. La version Standard a un cache.

Existant en deux modèles, équipée d’une interface Dante et appelée DM3 ou bien n’en disposant pas et appelée DM3 Standard, cette petite console ne transige pas avec la qualité sonore délivrant un son transparent et sans aucune couleur, le point de départ à une exploitation créative selon les besoins.
Travaillant en 48 kHz comme en 96 kHz et 24 bits malgré sa taille compacte, la DM3 perpétue la tradition de fidélité et de pureté sonore propre à la marque aux trois diapasons.

Less is more

La flexibilité et la puissance d’une console numérique se doivent d’être contrebalancés par une souplesse d’utilisation et une prise en main facilitée.

La série DM3 illustre à la perfection la philosophie du « less is more » par l’adoption d’une ergonomie très directe axée sur un écran tactile de 9” et un encodeur Touch & Turn. Le son à portée de main. Immédiatement. Simplement.


Déploiement rapide

La Série DM3 a été pensée pour être légère, 6,5 Kg seulement, petite, mais surtout rapide à mettre en œuvre grâce à son patch souple et intuitif et aux logiciels QuickPro Editor et StageMix ainsi qu’à l’univers Dante désormais connu de tous (sur DM3 uniquement) avec ses 18 entrées analogiques, 8 sorties analogiques à faible latence (1,3 msec à 96 kHz), 6 bus de mixage, 2 matrices et deux processeurs d’effets.

Son intégration dans des configurations professionnelles de plus grande taille est facilitée par son boîtier de scène Tio1608-DE.

Le stage Tio1608-DE.

Des presets QuickPro optimisés pour une grande variété de micros et d’enceintes, mais aussi de in-ears, permettront à des techniciens moins expérimentés de pouvoir obtenir de bons résultats facilement. Ces presets vont jusqu’à proposer des préréglages par instrument et ne sont qu’une base de départ et peuvent être modifiés et stockés après personnalisation.

Des mémoires de scène sont aussi disponibles et des fonctionnalités propres au streaming proposées. Ces mémoires de scène peuvent être paramétrées via DM3 Editor sur PC encore avant d’arriver sur le lieu du spectacle.

Deux Multieffets

La série DM3 embarque deux processeur multieffets générant 18 algorithmes de haute qualité comme la REV HD et la REV R3 ce qui est une première dans une console Yamaha.

Le choix des algorithmes.

DAW Remote

Avec DAW Remote les deux modèles de DS3 couvrent tous les besoins en termes d’enregistrement en direct et de traitement en un deuxième temps en stockant les pistes sur une clé USB (stéréo) ou sur un PC connecté via USB to HOST ou sur un appareil compatible Dante. Cubase AI est fourni avec la console. Le passage en mode DAW Remote se fait en appuyant simultanément sur les touches Custom 1 et 2.


Plug-ins

Les consoles de la série DM3 sont livrées avec le logiciel hôte de plug-ins téléchargeable VST Rack Elements créé par Yamaha.

Ce soft permet d’intégrer vos plug-ins à la série DM3 ou à une autre console et sera disponible à partir du mois d’avril 2023.


Contrôle à distance

Les DS3 sont compatibles avec un grand nombre de commandes externes via OSC et MIDI en plus de la suite logicielle de contrôle « maison » ProVisionaire via une prochaine mise à jour.

Caractéristiques

Configuration 8 + 1 faders
Écran tactile multipoints de 9”
Canaux de mixage entrée : 16 mono, 1 stéréo, 2 retours effets
Bus : 1 stéréo, 6 mix, 2 effets, 2 matrices,
E/S physiques : 16 entées micro/ligne (12 XLR et 4 Combo) et 8 sorties XLR
Dante : 16 entrées et sorties (sur DS3 uniquement)
USB : 18 entrées et 18 sorties
8 groupes de DCA avec fonction Roll-Out
18 effets et GEQ sur les canaux Mix 1-6 et Stéréo
Taux d’échantillonnage 48/96 kHz
Dimensions (L x H x P) 320 mm x 455 mm x 140 mm
Poids net : 6,5 Kg