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Robe iFORTE, la haute puissance en version « tout terrain »

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Après le FORTE, un profile doté d’un moteur LED de 1000 W, lancé en 2021 et que nous avons testé dans nos colonnes, Robe lance le iFORTE, identique en puissance, optique et fonctions, mais classé IP65 pour affronter les contraintes du plein air.

Dans ce test, nous ne reviendrons pas sur les fonctions identiques à celles du FORTE (voir le banc d’essais ici), nous allons plutôt détailler les aspects techniques qui caractérisent cette nouvelle version IP65, et faire état des différences que nous avons pu observer entre les deux machines.


FORTE et iFORTE a l’œuvre…

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Les machines en version IP 65 sont souvent plus lourdes, d’entretien plus délicat et possèdent des caractéristiques qui leur sont propres tant les conceptions mécaniques sont spécialement étudiées pour s’intégrer parfaitement dans le concept de « machine étanche ».
ROBE voulait que son iFORTE puisse s’affranchir de ces inconvénients, et que déjà, sa machine soit absolument similaire à la version « non IP. En ce sens, même physiquement c’est assez réussi. Extérieurement le iFORTE est très très proche du FORTE, quelques millimètres par-ci par-là ne modifient pas son allure générale. Si vous n’avez pas le nez dessus, vous êtes incapables de les différencier. Question poids, là aussi on est très proche avec seulement 2,5 kg de surpoids soit 42,5 kg.

L’aspect « maintenance » a été très étudié

Une machine étanche demande de la minutie en cas d’intervention ou de réparation éventuelle (un simple changement de gobo par exemple). Quand la machine est remontée, il faut s’assurer qu’elle est toujours parfaitement étanche, au risque de subir des pannes à court ou moyen terme. Le iFORTE bénéficie en interne d’un système lui permettant d’effectuer des auto-tests de pression interne grâce à certains capteurs embarqués, et d’identifier tout problème de passage d’air inopportun.

L’un des enjeux de l’étanchéité d’une machine de ce type est l’équilibrage des pressions de l’air entre l’extérieur et l’intérieur de l’appareil. Le déséquilibre de pression présente un risque de condensation interne dont l’humidité est visible sur les optiques bien sûr, mais dont les effets seront, un jour futur, aussi problématiques pour les éléments mécaniques et électroniques internes.
Le iFORTE utilise des valves d’équilibrage de pression dont la régulation permet d’ajuster en permanence la pression interne de la machine. La régulation a besoin d’être continue car la pression va être modifiée sous l’effet de l’élévation de température interne lors de la sollicitation des leds.

Pour information, lors de la montée en température de la machine jusqu’à la pleine puissance des leds, environ 7 litres d’air sont extraits de la machine pour garder l’équilibre en pression. A l’inverse, quand on l’éteint, 7 litres d’air vont entrer, éventuellement chargés d’humidité…

L’autre astuce de Robe est d’associer ces valves à des capsules filtrant l’humidité pour garantir l’arrivée d’un air quasiment sec. Pour donner un exemple, l’air ambiant en extérieur en plein été est chargé de 50 à 60 % d’humidité. Après filtrage par les capsules, le taux est réduit entre 3 et 5 %. Même en cas de variation de pression, il n’y a aucune condensation dans l’appareil.

Le iFORTE étant destiné également à être utilisé en hiver, il a aussi tout un dispositif de protection contre le froid. Celui-ci s’organise encore autour de systèmes de capteurs, ici, de température, et dont les informations vont permettre au soft de réagir. L’appareil va pouvoir fonctionner normalement jusqu’à – 10°. En dessous de cette température, (les roulements à billes sont serrés gelés, les huiles sont figées, etc.) la machine va lancer des séquences lui permettant de faire remonter sa température interne.

Dans un premier temps, notamment en phase de veille, elle va utiliser ses moteurs comme des résistances. Du courant va passer dans les moteurs, sans les faire tourner, jusqu’à faire remonter la température jusqu’à zéro degré. A zéro degré, la machine va faire bouger un tout petit peu les moteurs pour vérifier que rien ne coince et que rien n’est bloqué, et si tout va bien, le soft lance un petit reset du projecteur qui est de nouveau opérationnel.

Pour information, chez ROBE, les projecteurs ne font plus de reset pan/tilt. Les différentes technologies de capteurs utilisées permettent directement à la tête de se positionner où il faut. Exit les longues secondes où le projo faisait son petit tour complet dans tous les sens pour finir par se positionner là où le DMX l’appelait. Tous les produits de la gamme ROBE vont bénéficier de ce système à présent et pouvoir loger dans des endroits exigus n’autorisant que des débattements limités.

Le iFORTE peut être alimenté en permanence (et c’est du coup indispensable en cas d’utilisation prolongée en extérieur), et ne consomme plus que 20 W en mode « stand-by ». Seules certaines séquences de régulation interne comme celles que nous venons de décrire lors de problèmes de températures extrêmes peuvent ponctuellement amener le projecteur à consommer un peu plus, mais leur raccordement permanent n’entraîne pas de consommation coûteuse.
Le iFORTE a cependant une limite par rapport au FORTE. Le manuel nous indique qu’en utilisation extérieure, il ne peut être monté de côté. A plat au sol ou sur un pont, pas de soucis, mais latéralement, non.

Démontage / construction

Machine démontée.

La plupart des carters formant la coque externe du iFORTE utilisent un matériau particulier. Il s’agit d’un alliage en grande partie réalisé à base de magnésium. C’est une des raisons pour laquelle ce projecteur IP65 est à peine plus lourd que sa version «standard».

Les zones étanches de la machine sont la tête, le centre de la lyre, et une partie de la base. Les bras n’en font pas partie. Tout ce qui s’y trouve est potentiellement exposé à l’humidité ou à des différences de pression sans problème.
Entendons-nous, ce n’est pas ouvert de partout non plus, mais si quelques gouttes s’introduisent à l’occasion, il n’y aura pas de bobo.

Dans l’un des bras, on retrouve le classique dispositif pan/tilt avec les courroies et les tendeurs pour assurer le déplacement site et azimut de la tête, tandis que dans l’autre, on découvre une grosse gaine plastique renfermant le câblage qui passe de la base jusqu’à la tête, ainsi totalement protégé, entouré par deux longues capsules transparentes remplies de genres de petites billes de couleur orangée.


Le bras avec les capsules filtrantes et la valve d’équilibrage.

Ces deux capsules, reliées par un réseau de tuyaux permettent le filtrage de l’humidité de l’air en entrée / sortie de tête. La capsule de gauche est surmontée directement par la valve servant à équilibrer la pression à l’intérieur de la tête.

Le matériau filtrant est à base de gel de silice absorbeur d’humidité. On nous a montré l’aspect que les billes peuvent avoir après un certain temps d’utilisation. La couleur passe de l’orangé au marron, et ça peut aller jusqu’au noir lorsqu’elles sont fortement saturées en eau.

ROBE annonce que pour un usage régulier, le remplacement des cartouches doit s’envisager à une fréquence d’environ un an. Ce qui laisse quand même pas mal de latitude pour travailler sereinement avec les iFORTE.

Pour ouvrir la tête, il suffit de retirer les 2 demi-capots qui l’entourent fixés par 6 vis de chaque côté. Tout à l’intérieur est plus ou moins comme dans le FORTE, à l’exception d’une petite carte fixée sur un côté à proximité de l’un des bras. Il s’agit de la carte de suivi environnemental. Bardée de capteurs, elle sert d’interface pour l’analyse permanente de l’état des conditions atmosphériques dans le projecteur.

Une fois le module LED retiré, reste l’optique de colimatage faisant bloc avec l’appareil.

La lentille de sortie est recouverte d’un traitement oléophobique et hydrophobique qui lui évite au maximum d’être squattée par des gouttelettes de fluides quelconques (comme de l’eau de pluie par exemple…) qui pourraient créer des dépôts dommageables à la lumière.

Comme pour le FORTE, le iFORTE possède un moteur de leds facilement interchangeable (toute la série dont le nom se termine par « TE » : « Transferable Engine » en bénéficie) et possède les mêmes caractéristiques électriques et optiques, simplement c’est un module spécifique par son mode de refroidissement et les besoins de dispositifs étanches. Les matériaux sont différents, davantage de vis, un système de joint, et une connectique étanche enfichable directement dans l’appareil.

Démonté, vue de l’arrière avec la source et sa ventilation.

La ventilation des sources se fait par 6 gros ventilateurs, 3 qui soufflent et 3 qui aspirent l’air, autour des radiateurs et caloducs reliés au moteur de leds de façon très classique.
Ces ventilateurs sont étanches et leur compartiment n’est donc pas soumis à une restriction anti-pluie. (La pluie doit même pouvoir améliorer la qualité du refroidissement…)

Dans la tête, on trouve aussi de chaque côté, deux autres petites capsules, plates et ajourées, contenant les petites billes orange.
Elles sont là pour absorber l’humidité « complémentaire », au cas où il resterait encore un petit je ne sais quoi d’humide dans l’air. Il y a aussi deux de ces capsules dans la base de l’appareil.

Les capsules sont toutes remplaçables très facilement en quelques tours de main, et ont un coût presque négligeable, mais au besoin, il est aussi possible de les reconditionner soi-même, en les séchant simplement dans un four à micro-ondes. Là en revanche, la manip, notamment pour les capsules du bras, est plus délicate car il faudra vider les billes des capsules, et bien les remettre à l’intérieur, bien les tasser, et surtout ne pas en perdre pour conserver toutes les propriétés filtrantes, etc. Donc, œuvrer soi-même sur ce dossier est tout à fait possible mais un peu plus technique…

La base comporte également des éléments électroniques et mécaniques qui sont conçus anti pluie (avec des petites capsules anti humidité). Ainsi la base est également ventilée. Ça permet notamment d’éviter un poids dissuasif comme ce fut parfois le cas sur certaines machines étanches d’autres générations et dont le refroidissement reposait essentiellement sur la dissipation par des éléments complets de l’architecture de la carcasse.

Capsule interne de récupération d’humidité.
Capsule interne chargée d’eau.

On remarque la présence de deux petits « dômes » qui dépassent de la base sur sa partie haute, en diagonale. Il s’agit d’antennes pour le signal DMX Wireless (sans fil). Dans le FORTE, elles sont intégrées dans la base, les coques étant en plastique, ça ne pose aucun problème pour la propagation des ondes.
Ici, avec les coques en alliages métalliques, c’est plus compliqué. Les antennes disposent donc de ce petit champ extérieur. Une seule aurait suffi mais la deuxième vient garantir une bonne liaison dans toutes les directions, le soft de la machine sélectionnant de lui-même l’antenne qui aura le meilleur signal de réception.


Le panneau de connecteurs protégés.

Le panneau de connecteurs reprend toutes les embases du FORTE, mais cette fois recouvrables par un capot de protection.
La double connexion réseau est équipée de la technologie « Epass » permettant la recopie du signal même lorsque l’appareil est hors tension.

Sur ce panneau se retrouve aussi le porte-fusible général de l’engin ainsi que la batterie remplaçable qui alimente l’afficheur pour le paramétrage hors secteur. Une version existe pour installations fixes en extérieur, où tous les connecteurs sont remplacés par des presse-étoupe totalement étanches.

Test de pression

En refermant la machine, nous nous livrons donc, comme le prévoit la procédure, a un test d’étanchéité. Il nous suffit pour cela d’aller dans le menu « Pressure test » et de lancer « start test ».

Le menu.

Dans ce mode, une valve solénoïde bloque le passage de l’air, et permet donc aux capteurs internes de vérifier s’il y a une variation de pression à l’intérieur de la tête.
Pour que l’intérieur de la machine monte en pression, le procédé utilisé est celui de l’augmentation de la température interne. Le software ferme les couteaux et envoi la lumière a 100 %.

Le test complet prend environ 5 minutes et se fait tout seul. Si une perte de pression est détectée, la machine vous le signale et il vous restera à bien revérifier que vous avez tout refermé correctement en relançant un test de pression.
Les ouvertures de capots étant très simples à effectuer, il a peu de risques que ça soit un casse-tête… Mais si suite à un choc la carcasse est déformée, vous savez qu’il y a problème et qu’il y a une fuite quelque part…
Robe nous signale que la pression environnante est aussi prise en compte. Si vous êtes en bord de la mer ou à la montagne, la pression n’étant pas la même, le software est capable de le prendre en compte dans l’analyse et les comparatifs de pression qu’il va effectuer.

Infos connectées

ROBE a toujours été assez fort concernant l’interface projecteur / utilisateur. Les applications smartphone et connectivités diverses, qui permettent aux techniciens d’interférer avec les machines, fonctionnent assez bien depuis quelques années déjà. Ici encore, sur le iFORTE, il est possible d’avoir de nombreuses infos permettant le suivi et l’entretien des machines de différentes façons.

Page web connectée à la machine… « la valise » !

L’une des plus complète consiste à connecter le projecteur (ou une série de projecteurs) via un switch en réseau sur un ordinateur. Il suffit alors d’ouvrir le navigateur internet, de taper l’adresse IP du projecteur, et une page web révèle l’état de la machine en direct.
Vous pouvez alors y voir l’ensemble des paramètres électroniques, refroidissement, température interne et externe, tensions électriques, trame DMX, signaux de commande, données des capteurs (température, pression, etc.) Bref, vous disposez d’un état des lieux précieux et complet en temps réel.

Comparaison lumière… Est-ce que la lumière est aussi FORTE ?

Seulement 1 % de différence entre le derating du iFORTE et du FORTE.

Eh bien oui. On peut dire qu’à l’usage, entre FORTE et iFORTE, la différence minime ne sera pas sensible à l’œil. Le derating de 7,5 % pour le FORTE passe à 8,4 % pour le iFORTE.
Les flux comparés entre les deux machines (celui du FORTE de notre premier test, et celui du iFORTE aujourd’hui) sont quasiment identiques à moins de 10 % près.

En comparaison à 20°, notre angle de référence, l’éclairement au centre après derating du iFORTE est de 13 000 lux contre 14 300 pour le FORTE et le flux passe de 34 600 lumens à 31 600 toujours après derating.

Courbe du dimmer Square-Low de 0 à 100 %.

L’amplitude du zoom devient un poil plus large sur le iFORTE : 5,4° – 53,1° contre 5,5° – 51,4° pour le FORTE.

Par ailleurs, la totalité des essais que nous avons effectués montrent que les gobos, couleurs, prismes, sont les mêmes sur les deux versions et les courbes de dimmer Square Low se confondent.

Test de gobos (FORTE à gauche, et iFORTE à droite).
Test de couleurs côte à côte (FORTE à gauche, et iFORTE à droite).

Conclusion

Le iFORTE est, comme le FORTE, une machine puissante et étonnante. Elle a pour elle en plus son indice de protection « IP65 » la rendant insensible aux phénomènes extérieurs. Je dis bien « phénomènes extérieurs » et non simplement « conditions météo » car si le iFORTE est bien sûr une machine idéale pour utilisation par tous les temps, elle le sera aussi pour toutes applications en intérieur avec un avantage considérable, celui d’avoir une machine dont l’entretien global est réduit à son plus strict minimum.

Avec une tête complètement étanche, finis les nettoyages intempestifs et autres maintenances courantes… On change les petites cartouches une fois par an, on donne un coup de chiffon sur la lentille, et zou… C’est aujourd’hui un axe de réflexion qui est au cœur des préoccupations de nombreux prestataires qui s’intéressent à l’« IP » pour bénéficier de parcs polyvalents, durables, mais aussi s’affranchir d’autres problèmes liés à la mise en œuvre de projecteurs plus classiques.
A côté de ça, avec le iFORTE, Robe pousse encore plus loin et avec brio tous les process technologiques de développement et d’applications vus jusqu’ici sur les projecteurs asservis. La réalisation est à mon sens exceptionnelle.


On aime :

  • Tout, il fait tout bien
  • L’intelligence de conception

On regrette :

  • Rien

Vidéo Robe de comparaison des deux machines

iFORTE & FORTE comparison video from ROBE lighting on Vimeo.


Plus d’infos sur :

– le site Robe Lighting France
– Banc d’essais du FORTE dans SoundLightUp : FORTE Robe, le rival du BMFL


Tableau général

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Ayrton Khamsin et Domino illuminent Adèle en résidence à Las Vegas

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Les projecteurs Ayrton Khamsin et Domino ont dominé dans le design conçu par Cory FitzGerald pour “Weekends with Adele”, le premier concert en résidence de la chanteuse britannique au Colosseum du Caesar’s Palace à Las Vegas.

Weekends with Adele, une série de cinq mois de concerts les vendredis et samedis soir, a débuté en novembre 2022 et s’est poursuivie jusqu’en mars 2023. Le concert a été unanimement salué par la critique pour sa scénographie, son élégance « à couper le souffle » et sa remarquable capacité à combiner le spectaculaire et l’intime.

© Stufish

M. FitzGerald avait déjà travaillé avec Adele lors de sa participation au British Summer Time à Hyde Park, à Londres, en juillet dernier. Lorsqu’il est arrivé à Las Vegas pour la résidence de l’artiste, il savait « que ce serait un spectacle très théâtral.
Il allait prendre de l’ampleur physiquement et en intensité, en commençant par un petit concept et en se développant pour remplir la scène avec un orchestre complet, des décors, des éléments mobiles et des projections. L’éclairage devait assurer en complément une signature de théâtre et d’ambiance de concert. »

Ayrton Khamsin

FitzGerald a monté 192 lyres profile à source led Khamsin sur échelles mobiles et indépendantes des trois couches de projection du show, ainsi que sur les 3 ponts supérieurs et deux structures fixes de la salle. « La lumière de ce show était assurée essentiellement par les khamsin. Ils étaient partout explique-t-il.
« Pour les avoir déjà utilisés, je savais qu’ils étaient très lumineux et percutants, et qu’ils offraient de nombreuses options. Je voulais une uniformité dans le kit – les mêmes lumières à différents endroits pour des visuels plus propres – mais cela signifiait que les appareils devaient être polyvalents ».

Il explique qu’il voulait « beaucoup de flexibilité dans la position ses projecteurs » au fur et à mesure que le spectacle évoluait et qu’Adele décidait du meilleur endroit pour interpréter chaque chanson. « Nous avons pu nous déplacer et nous adapter aux changements grâce à l’uniformité de l’équipement ».

Khamsins était le choix idéal pour assurer la cohérence et la polyvalence de l’ensemble du concert. « Les Khamsins pouvaient tout faire : des effets de beams très serrés, des washs d’animation larges, du cadrage, des washs de gobos, du strobe, des colour bumps « , explique FitzGerald.
« Nous les avons même utilisés pour la face en raison de leur température de couleur réglable. Il y a beaucoup de gradations dans le spectacle, les lumières s’allumant lentement pour créer l’ambiance et la sensation d’intimité. Les Khamsins étaient également parfaits pour ce genre de subtilité ».
D’autre part, « la salle ayant un proscenium de 37 m de large, nous devions parfois tirer une lumière d’un côté à l’autre ou éclairer des accessoires, et Khamsin l’a très bien fait également », ajoute-t-il.

Ayrton Domino

FitzGerald a également opté pour 25 lyres profile Domino, qui ont été répartis uniformément au sol afin de créer un horizon de lumière dans le show. C’est la société londonienne Neg Earth Lights qui a fourni l’équipement.
« A certains moments du concert, il n’y avait qu’Adele et un piano sur scène, des moments calmes, simples et magnifiquement intimes ; et parfois, il y avait d’immenses titres de groupes sur scène avec des effets complexes de flammes et d’eau. Le spectacle passait de ballades à un concert de rock, tout en utilisant des projections et écrans LED.
La gestion de l’exposition et de l’image globale de la scène pour les caméras, les smartphones et l’œil humain était un défi que ces projecteurs ont parfaitement relevé », explique FitzGerald. « Cela a démontré la polyvalence des éclairages. »

Pour FitzGerald, l’éclairage de Weekends with Adele consistait à « donner à Adele les moments qu’elle souhaitait pour chaque chanson ». La polyvalence du kit a permis de donner l’impression d’un spectacle intime à certains moments ou d’un spectacle très théâtral à d’autres. Nous avons veillé à ce que son public se sente concerné par chacune de ses prestations ».

© Stufish

Cory FitzGerald est associé principal, concepteur lumière et producteur créatif chez Silent House Studios, Burbank, une agence de conception et de production primée dans le monde entier.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Halto Kepler 150, projecteur d’images polyvalent et IP66

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Soucieuse de répondre à un besoin mêlant performances et encombrement réduit, la marque d’éclairage architectural Halto montre sa dernière création au menu des projecteurs d’images poly fonctionnels IP de courte et moyenne portée.
Il est présenté par Tristan Kislig, responsable commercial de la division lumière et vidéo de Freevox.



Le Kepler 150 est un appareil classifiable dans la gamme des projecteurs d’images destinés à l’intégration, dans le cas présent intérieure ou extérieure.

Le nouveau Kepler 150 IP66

Déclinaison du Kepler 350, il reprend la même philosophie de polyvalence dans un Boîtier plus petit et dispose cependant d’un beau panel de fonctions, bien plus qu’un simple projecteur de gobos.
Sa source LED blanche est calibrée à 5900 Kelvins et produit un flux de 2 850 lumens (pour un faisceau de 16 000 lux à 8° d’ouverture à 5 m).

Dans son Boîtier sobre et compact en aluminium, nous retrouvons une roue de quatre gobos rotatifs, une roue de cinq couleurs, secondées par un prisme à quatre facettes, ainsi qu’une roue d’animation qui vient s’insérer dans le faisceau.


Autre vue du Kepler 150 et son large capot démontable afin d’accéder aux organes internes ainsi qu’au changement de gobo.

Un zoom variable, doublé de son focus, prennent place aux côtés des autres modules et permettent de faire varier le faisceau ainsi que sa mise au point entre 18 et 40°. Le projecteur qui est certifié IP66 sera apte au travail entre -20 et 45 °C.

Le Kepler 150 est équipé du pilotage DMX sans fil (Wireless Solution) et dispose du retour d’infos RDM en natif.
Ses mensurations sont de 45 cm de longueur (avec sa lyre d’accroche) pour un poids de 9,2 kg.
L’appareil est disponible au tarif de 2090 € HT public.

Plus d’informations sur le site Halto et sur le site du distributeur Freevox

Prolight + Sound 2023 du 25 au 28 avril : le programme

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Dans moins d’un mois, Prolight + Sound ouvrira ses portes à Francfort avec une offre complète en lumière, structure scénique et vidéo pour l’événementiel et le spectacle.
L’audio reprend des couleurs grâce à quelques marques leaders de la diffusion de concert et un programme de conférences bien adapté aux nouvelles tendances technologiques.


Pour la première fois depuis 2019, Prolight + Sound se déroulera sans restriction majeure de voyage à l’échelle mondiale. Par conséquent, les exposants du monde entier, y compris d’Asie, seront à nouveau représentés en grand nombre. Prolight + Sound sera donc un lieu de rencontre mondial pour les entreprises, les décideurs, les professionnels et pour les jeunes talents à l’aube d’une carrière dans l’industrie de l’événementiel et du spectacle.

Le salon offre un large éventail de produits et de thèmes, de l’éclairage et des lasers à la projection et aux LED, en passant par les systèmes de sonorisation et la technologie des studios, ainsi que les services événementiels. Dans le domaine du théâtre et de la technologie scénique en particulier, PL + S demeure le plus grand lieu de rencontres d’Europe.

Voici le programme de l’édition 2023 avec en intro un communiqué de Mira Wölfel : directrice de Prolight + Sound

Mira Wölfel : « Avec nos partenaires et toute l’équipe, nous avons travaillé sans relâche pour créer la plateforme dont l’industrie a besoin. Nous nous réjouissons des nombreuses premières au programme, des innovations des exposants et des rencontres intéressantes.
Je me réjouis tout particulièrement de célébrer l’avenir prospère du secteur de l’événementiel avec les exposants et les visiteurs lors de la réunion qui aura lieu le soir du premier jour du salon. »


Parmi les acteurs qui présenteront leurs nouveaux produits et innovations au salon, citons, Adam Hall, Admiral, Airstar, Anolis, Artistic Licence, Astera, Avolites, Ayrton, Beglec, Cameo, Capture, Cast, Chamsys, Chauvet, Chromateq, Claypaky, CLF Europe, Coemar, Compulite, CM, CSI, DAS Audio, d&b Audiotechnik, Digital Projection, Doughty, DTS, Elation, ETC, Eurotruss, Follow Me, GDTS, Gerriets, GLP, Guillet, Highlite International, InEar, InnLED, JB-Lighting, KS Audio, KV2, Kvant, L- Acoustics, Laserworld, Lawo, LD System, Lumen Radio, Luminex, Lightpower, Link, MA Lighting, Martin by Harman, MDG, Meyer Sound, Mipro, Ortofon, Osram, Panasonic, Pangolin laser, Petzl, Portman, Prolights, Prolyte, Roxx, RVE, Radial Engineering, Riedel, Robe, Robert Juliat, Rosco, Schnick Schnack, SGM, Sfat, Sixty 82, Sommer Cable, Sonoss, Spotlight, Starway, Swisson, TAIT, Teac, TMB, Vari Lite, Verlinde, Visual Production, Wireless Solution, Zactrack et beaucoup d’autres en direct, européennes et asiatiques ou adossées à leur distributeur allemand.

Voir la liste complète des exposants ici


Quelques-uns des plus beaux shows de PL+S 2022.

Pour les professionnels de l’audio

L’éventail des formats de présentation et de programmes dans le secteur audio est plus vaste que jamais. Pour la première fois, le ProAudio College propose un programme de formation spécialisé pour les techniciens audio travaillant dans les segments live et studio.

Ce programme, qui se déroulera pendant les quatre jours du salon, est axé sur les systèmes sonores immersifs, la psycho acoustique, le son live dans des environnements difficiles et les productions home studio. Le programme a été élaboré en étroite collaboration avec l’Association des ingénieurs du son allemands (VDT) et se déroulera en partie en allemand et en partie en anglais.

Le Performance + Production Hub.

Lancé avec succès l’année dernière, le Performance + Production Hub s’agrandit pour Prolight + Sound 2023.
En coopération avec les organisateurs du Sample Music Festival et des marques renommées, Messe Frankfurt crée une zone d’expérience élaborée autour d’outils sonores innovants dans le bâtiment « Portalhaus ».
Le programme comporte des ateliers quotidiens et des présentations sur le DJing, le remixage, la création de rythmes, l’enregistrement sur le terrain et le marquage sonore.

Le centre de performance et de production comprend également, pour la première fois, une scène d’action organisée par PRO MUSIK – Association des créateurs de musique indépendants. Les visiteurs auront l’occasion de participer à des discussions avec des musiciens professionnels, d’explorer des scénarios de carrière et d’assister à des spectacles, des interviews et des conférences.

Un autre point fort dans le domaine de l’audio est le Vintage Concert Audio Show dans le hall 11.0. Cette exposition comprend plus de 200 pièces d’exposition couvrant l’histoire des systèmes sonores des soixante dernières années et présente des discussions inédites avec des personnalités du secteur de l’audio.

Le Vintage Concert Audio Show.

Le rendez-vous des jeunes talents, futurs professionnels

Compte tenu du processus de changement démographique en cours, il incombe au secteur d’inspirer les jeunes talents à faire carrière dans le domaine de l’événementiel et du spectacle. Le Future Hub, dans le hall 11.0, rassemble des contenus particulièrement importants pour les nouveaux venus dans l’industrie et donne aux jeunes talents la possibilité de rencontrer des entreprises proposant des postes vacants ainsi que des instituts de formation dans le secteur de l’événementiel.
En outre, la journée des futurs talents revient à Prolight + Sound cette année, le vendredi 28 avril, avec une invitation à tous les stagiaires, étudiants et jeunes gens intéressés par l’industrie. Le programme comprend des conférences sur les scénarios de carrière dans le secteur de l’événementiel, des événements de mise en réseau avec les exposants, des visites des coulisses, etc.

Women in Lighting, les professionnelles du spectacle

En outre, Prolight + Sound met l’accent sur l’égalité des sexes dans le secteur de l’événementiel avec la présence de Women in Lighting Lounge dans le hall 12.0. Il s’agit d’un lieu de rencontre central pour les professionnelles, ainsi que pour les nouvelles venues intéressées. C’est aussi le lieu d’entretiens avec des personnalités inspirantes et une source d’information sur les options de carrière.
Organisées en coopération avec Light Collective, l’initiateur du projet « Women in Lighting » (WIL), des conférences et des discussions sur des sujets pertinents se tiendront sur la scène Theatre + Light pendant toute la durée du salon. Cette partie du programme est complétée par des rencontres quotidiennes avec les WIL sur le stand Ayrton.

Un secteur événementiel plus écologique

Prendre des mesures pour préserver les ressources naturelles n’est pas seulement une obligation sociale. Cette démarche peut également contribuer à rendre les événements plus efficaces d’un point de vue économique. C’est pourquoi des conférences et des tables rondes sur la durabilité dans le secteur de l’événementiel sont organisées dans le cadre des sessions vertes de l’EVVC pendant les quatre jours du salon.

Les principaux sujets abordés comprennent non seulement les étapes organisationnelles et technologiques vers des événements climatiquement neutres, mais aussi la durabilité sociale, la gestion des tournées respectueuses de l’environnement et la communication sur la durabilité.
Le discours principal des sessions vertes sera prononcé par l’anthropologue culturelle et sociale autrichienne Bettina Ludwig à 12 h 00 le 25 avril. Elle discutera des éléments qui relient les gens à travers toutes les frontières géographiques et culturelles, et en déduira des recommandations d’actions à prendre par l’industrie de l’événementiel.
En outre, les fournisseurs de solutions contribuant à un bilan CO2 plus positif sont signalés en conséquence dans le catalogue et le moteur de recherche des exposants.


Quatre jours de formation

Les experts du secteur sont prêts à transmettre leurs connaissances sur plusieurs scènes du salon Prolight + Sound. Sur la scène principale du hall 11.0, les représentants des associations professionnelles se concentrent sur les sujets les plus urgents et les plus importants pour l’ensemble du secteur. Dans le hall 12, la scène Théâtre + Lumière présente les nouvelles tendances technologiques en action.

En outre, le forum des fabricants permet aux exposants de présenter leurs solutions innovantes et leurs domaines d’application. L’International Event Safety Conference (I-ESC) fait également un retour bienvenu et se concentre sur la sécurité au travail, la protection contre les infections lors d’événements et les outils pour la mise en œuvre conforme à la réglementation d’un grand nombre de projets dans l’ère post-Covid.

Toutes les conférences, ateliers, vitrines et démonstrations de produits sont gratuits pour les détenteurs d’un billet Prolight + Sound valide, qui donne également accès au grand Get- together avec musique live et boissons la première soirée du salon, le 25 mars (à partir de 18 h 00).


Plus d’infos et demande de badge sur le site Prolight + Sound

Réseaux sociaux :

– facebook.com/prolightsoundfrankfurt/
– twitter.com/pls_frankfurt
– instagram.com/pls_frankfurt
– youtube.com/plsfrankfurt
– prolight-sound.com/linkedin

 

Communiqué de Waves Audio

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Chère communauté Waves,

Je m’appelle Meir Shashoua et je suis le directeur technique et cofondateur de Waves Audio. Ces derniers jours, vous avez été nombreux à nous faire part de vos inquiétudes quant à notre décision d’abandonner les licences illimitées et de passer à un modèle d’abonnement exclusif pour les plugins.

Je tiens tout d’abord à m’excuser pour la colère que nous avons causée à beaucoup d’entre vous, nos fidèles clients. Nous comprenons que notre décision a été soudaine et conflictuelle et qu’elle n’a pas suffisamment pris en compte vos besoins, vos souhaits et vos préférences. Nous sommes sincèrement désolés pour la difficulté que cela a entraînée.
Après avoir attentivement écouté vos remarques, je souhaite vous faire part du retour du modèle de licence illimitée pour les plugins, parallèlement aux nouveaux abonnements. Vous pourrez à nouveau obtenir des plugins sous forme de licences définitives, comme auparavant.
De plus, ceux d’entre vous qui possèdent déjà des licences illimitées pourront à nouveau mettre à jour leurs plugins et recevoir une seconde licence via le plan de mise à jour Waves, comme avant. Cette option sera également disponible parallèlement au programme d’abonnement et indépendamment de celui-ci.

Nous mettons actuellement tout en œuvre pour que les licences illimitées soient à nouveau disponibles le plus rapidement possible. En attendant, vous pouvez vous tenir au courant sur cette page de news, où nous publierons les dernières mises à jour sur la disponibilité des licences permanentes.

Je tiens à ce que vous sachiez que nous sommes au service de nos utilisateurs. Nous avons écouté vos commentaires et nous continuerons de le faire. Waves est une entreprise composée d’utilisateurs et de créateurs, tout comme vous, et nous sommes tous aussi passionnés que vous par nos produits. En gardant cela à l’esprit, nous nous efforcerons d’être proche vous et, espérons-le, regagner votre confiance.

Nous vous remercions encore de vos commentaires et de votre soutien continu.

Meir Shashoua
Directeur technique et cofondateur de Waves Audio


 

Le Musée des Beaux-Arts vibre avec CHAUVET

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L’équipe d’Eurosono a fait de l’élégance sa ligne directrice pour la mise en lumière d’un événement parrainé par la société financière Monego au réfectoire baroque du Musée des Beaux-Arts de Lyon.

« La demande du client était de mettre en valeur le lieu en créant une atmosphère chic et corporate », nous dit Alexandre Jeannerod, dirigeant d’Eurosono. « L’idée principale qui nous a guidés était de créer un tableau lumineux élégant ».

Pour répondre à ces objectifs, l’équipe lumière a pris le parti d’éclairer cette pièce spacieuse en utilisant une palette de couleurs dominée par diverses nuances de bleus et de blancs.

« Nous avons utilisé de la lumière bleue sur certains éléments inférieurs et du blanc/cyan pour les espaces supérieurs », explique Frédéric Fuentes, chargé de la prestation événementielle. « Et nous avons obtenu l’aura que nous recherchions ».

Chauvet Colorado Q40

Le résultat est un espace raffiné où 12 projecteurs uplighting WELL Fit (RGBA) et six panneaux wash COLORado Panel Q40 (RGBW) CHAUVET Professional assurent la simplicité.
Ces projecteurs ont été positionnés de façon à illuminer la grande salle ornée d’œuvres d’art qui accueillait le dîner.

Chauvet uplighting WELL Fit.

« Nous nous sommes appuyés sur les uplighting WELL Fit pour créer des faisceaux serrés qui habillaient la pièce », poursuit Frédéric, « alors que les wash COLORado Panel Q40 produisaient de très belles nappes de couleurs unies ».

« Tous les projecteurs étaient pilotés en DMX sans fil. C’est un paramètre indispensable dans ce type de lieu où la technique doit se faire la plus discrète possible » explique Alexandre Jeannerod. « On essaie de gommer la technique pour que le regard se concentre sur la beauté du lieu. »

Plus d’infos sur le site Chauvet France

Les oreilles des pros du son : Un capital à préserver

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Le ministère du Travail a publié un guide à destination des travailleurs du spectacle et du divertissement, en association avec les acteurs du secteur. Ce guide, à la fois pour les employeurs et pour les travailleurs, détaille de manière pédagogique les moyens à mettre en œuvre pour protéger la santé auditive de ces travailleurs, fortement exposés à des niveaux sonores élevés.

Un graphique tiré du guide et démontrant le risque d’atteinte de la zone conversationnelle en cas de déficit important.

Serveurs, managers, agents de sécurité, techniciens, danseurs : les musiciens ne sont pas les seuls concernés par les risques professionnels liés au bruit dans le domaine du spectacle et du divertissement.
Tous sont susceptibles d’être exposés à des niveaux sonores élevés, liés notamment à la diffusion de sons amplifiés.
Près de 50 % des professionnels du secteur de la musique et du divertissement sont atteints de troubles auditifs

Quels sont les risques pour l’audition et comment les prévenir ?
Comment assurer le suivi individuel des travailleurs exposés à de forts niveaux sonores ?
Comment concevoir et aménager les lieux de diffusion de musique pour prévenir les risques auditifs ?
Comment optimiser la sonorisation des lieux de diffusion de musique amplifiée ? Quelles protections auditives individuelles ?

Ce guide permet de répondre à ces questions en abordant tant l’aspect réglementaire que les moyens pratiques à mettre en œuvre sur le terrain.

Il fait notamment l’inventaire des protecteurs individuels disponibles sur le marché : bouchons moulés sur mesure, casques à atténuation uniforme, casques anti-bruit communicants etc.
Il y a l’embarras du choix, encore faut-il adapter sa protection à son activité et à ses besoins.

Le Ministère, et plus particulièrement la Direction Générale du Travail, qui répond à une exigence européenne de 2003, a élaboré ce guide en partenariat avec Agi-son, le CidB, la CNAM Île-de- France, l’INRS et Thalie Santé.

Découvrez et téléchargez gratuitement le guide complet de 64 pages en cliquant ici

 

2 000 ETC Source Four LED Series 3 vendus en France

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Présenté en mars 2021, il y a tout juste 2 ans, le Source Four LED Series 3 affiche un remarquable succès auprès des éclairagistes français : ETC France en a vendu plus de 2000 dans l’hexagone. L’autre bonne nouvelle, concerne les délais de livraison qui fondent comme neige au soleil.

Le Source Four, né en version halogène, est certainement le plus utilisé des projecteurs trad au monde, (il tire d’ailleurs son nom des 4 filaments qui équipaient la lampe 120 volts du modèle américain).
Une première version LED a vu le jour en 2012, suivie du Source Four LED Series 2 en 2014, avant de recevoir de nombreuses innovations en 2021 dans la dernière version Source Four LED Series 3. Ces évolutions visaient d’optimisation des performances énergétiques, de la qualité de lumière, et de la durée de vie du produit.



ETC déjà fier du succès de sa découpe LED depuis la toute première version, se félicite des excellents résultats de la Series 3 et le rythme des commandes ne faiblit pas. La filiale en a vendu exactement 2 156 à mi-mars, ce qui porte à 7 500 le nombre de Source Four LED livrés en France, toutes générations confondues.

Tests du Source Four LED Series 3 à l’Opéra-Comique lors d’une captation Arte.

Le succès de la dernière version est avant tout lié à l’intégration de la toute nouvelle dalle LED LustrX8 avec sa nouvelle 8e led Deep Red (Rouge Profond) qui contribue à l’élaboration d’un spectre lumineux plus riche, intense et profond, tellement identique à celui d’une source halogène qu’il est difficile de différencier les deux sources.

Grâce à la richesse de son spectre et la puissance des 90 leds spécifiquement réparties sur 8 couleurs, le Source Four Series 3 est parfait pour remplacer un projecteur traditionnel de 2 kW halogène et le seul à couvrir 94 % de l’espace colorimétrique Rec 2020, utilisé pour les captations en définition 4K. La R&D ETC a aussi fait un travail impressionnant sur les optiques et l’interface utilisateur de ce projecteur.

Test de ses différentes optiques du Source Four LED Series 3 à l’Opéra-Comique lors de la captation Arte.

Les Opéras de Paris, Nancy, Versailles, le prestataire technique B-Live (pour le nouveau spectacle du Roi Lion au Théâtre Mogador) ont été parmi les premiers à investir dans le Source Four 3, mais aussi quantité d’autres lieux et événements comme le Festival d’Avignon.

« Nous sommes ravis de l’accueil du Source Four LED Series 3, commente Nicolas Da Canal, responsable des ventes pour la France. C’est la preuve que notre engagement en faveur de la qualité et de l’innovation est reconnu et apprécié.
Car si le projecteur existe en 2 types de dalles LED, nous constatons que 95 % des ventes se font avec la dalle LustrX8, ce qui prouve que la richesse du spectre est un critère important pour les professionnels de l’éclairage français.
Un grand nombre d’entre eux attendait d’avoir un projecteur LED capable de tenir la comparaison avec l’halogène pour commencer à équiper leurs lieux. »

Sur les 2156 projecteurs vendus, près de 2000 ont déjà été livrés. Car ETC, qui fabrique le projecteur aux États-Unis a été, comme tous les fabricants de la planète, victime de la crise mondiale des composants électroniques, avec la problématique de gérer un carnet de commandes en constante évolution.

Livraison de 60 projecteurs Source Four LED Series 3 à Lagoona pour installation au TNS (Théâtre National de Strasbourg).

« Nous sommes heureux de pouvoir offrir aujourd’hui aux clients français des délais de livraison plus courts pour ce produit, explique Nicolas Liabeuf, responsable du service Projets & Clients. Au plus fort de la crise, le délai de livraison est monté jusqu’à 9 mois, mais grâce au travail acharné de nos collègues à l’usine, nous livrons maintenant ce produit en moins de 2 mois sans que la demande ne faiblisse. L’usine tourne actuellement 7 jours sur 7. »

Cette amélioration des délais de livraison est le fruit d’un travail de fond du fabricant et ne concerne pas que le Source Four LED Series 3. Les ingénieurs ETC ont redéveloppé les cartes électroniques de produits existant, au total 40 projets, pour substituer aux composants en rupture de stock des composants de nouvelle génération bénéficiant de meilleurs circuits de distribution.

« Nous tenons à remercier nos clients pour leur patience et leur confiance et nous nous engageons à continuer à améliorer nos processus pour répondre toujours mieux à leurs besoins. Le but est de revenir à la position d’avant-crise, avec des stocks européens qui nous permettent de livrer en 24 heures. C’est maintenant le cas pour de nombreux produits comme nos projecteurs asservis Lonestar et SolaFrame Studio, maintenant disponibles en Europe en très grandes quantités. »

Pour en savoir plus sur le Source Four LED Series 3 et demander une démo, rendez-vous sur le site etcconnect

 

Cours de mix avec l’AGS et Lionel Capouillez

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Voici une bien belle initiative, celle de partager le savoir-faire d’un des ingénieurs du son les plus populaires de la scène francophone actuelle. Lionel Capouillez mixe Stromae, Maître Gims, Bigflo et Oli, Boulevard des Airs et plein d’autres.
Sa signature sonore est indéniablement liée aux productions musicales les plus écoutées de ces dernières années.

Lionel Capouillez

Dans un cours vidéo fait en collaboration avec l’Académie du Gros Son, Lionel dévoile ses techniques et ses méthodes en expliquant le mixage du titre « L’enfer » de Stromae.

Suivent 2 autres modules dont l’étude d’un autre mix de l’artiste Manuel Bly et le détail des 10 points les importants qui font le style de Lionel.
Tous les thèmes sont abordés concernant les instruments et les voix, leurs traitements et les effets, ainsi que les méthodes d’organisation de travail, d’écoute et de comparaison de mixage.

L’Académie du Gros Son, fondée par Gérald Jans et André Six, aide la communauté francophone à perfectionner l’art de l’enregistrement et de la production musicale.
À travers des vidéos et des cours, l’AGS parcourt toutes les questions techniques et musicales que les créateurs peuvent se poser quand il s’agit de produire leur propre musique. On y parle enregistrement, mixage, arrangements, branchements, matériel, concepts, instruments et tout plein d’autres choses, dans la bonne humeur et sans jugement !

De gauche à droite, André et Joël.

Le cours sera disponible à partir du 28 mars 2023 avec une campagne de promotion active jusqu’au 17 avril.

Retrouvez tous les détails sur www.academiedugrosson.com/lionel


 

WMAS. L’avenir de l’audio sans fil

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Des réunions d’harmonisation se tiennent avec les organismes de régulation, des démonstrations sont organisées en présence de décideurs de premier plan et de grands utilisateurs de technologies sans fil, c’est à se demander si une technologie audio sans fil d’un nouveau genre ne va pas poindre à l’horizon ? La rumeur va bon train.
C’est pourquoi quatre experts Sennheiser ont tenu à nous en dire plus sur cette nouvelle technologie, ses bienfaits et son impact sur le marché du sans fil.


La fine équipe avec de gauche à droite Andreas Wilzeck, Martin Brandenburg, Sebastian Georgi et de dos, Jan Watermann.

Il s’agit du Dr Andreas Wilzeck (responsable des polices et standards du spectre), de Martin Brandenburg (le chef de projet), ainsi que du Dr Sebastian Georgi et de Jan Watermann, les deux ingénieurs en R&D à qui l’on doit l’invention du concept Wireless Multi-Channel Audio Systems (WMAS).

Messieurs, vous travaillez sur une nouvelle technologie appelée WMAS pour Wireless Multi-Channel Audio Systems. Que pouvez-vous nous en dire ? À qui s’adresse-t-elle ?

Sebastian Georgi, ingénieur spécialiste du haut débit sans fil.

Sebastian : « Cette technologie répond à la volonté de repenser les transmissions sans fil multicanales, comme dans les lieux d’accueil du public pour de grands événements, les salles de spectacle ou encore les studios de production, partout où de multiples canaux audio doivent coexister.
Le concept WMAS de Sennheiser est essentiellement celui d’une technologie bidirectionnelle, large bande et sans fil, où les microphones, les intra-auriculaires et les commandes à distance partagent un seul canal RF large bande.

Quand nous avons commencé à travailler sur ce projet, notre première intention était de lutter contre l’atténuation de puissance des signaux RF, que l’on appelle fading, qui induit une déperdition du signal sur scène. Ce sont ces pertes de signal qui rendent le travail de l’ingénieur du son si difficile. Nous cherchions le moyen de mieux exploiter la diversité offerte par le canal RF large bande pour éliminer les risques de perte de signal.

Nous voulions également simplifier les efforts de configuration pour l’utilisateur, sachant que l’agencement sur scène des systèmes sans fil à bande étroite oblige à des réglages complexes, surtout dans le cas d’applications multicanales.
Enfin, nous tenions aussi à optimiser les fréquences disponibles, dont la rareté est de plus en plus problématique pour les ingénieurs du son. »

En quoi cette approche large bande se distingue-t-elle des actuels systèmes de micros sans fil ?

Jan Watermann, ingénieur système spécialiste du haut débit sans fil.

Jan : « La technologie audio sans fil utilise actuellement des solutions RF à bande étroite, avec un émetteur qui envoie des signaux à un récepteur. Malheureusement, l’émetteur ne peut pas savoir si « son » récepteur est ou non sous tension, ni même s’il est hors de portée. Une fois configuré, chaque microphone se bat tout seul en quelque sorte.
À l’inverse, la technologie sans fil haut débit procède d’une approche systémique, de coopération pourrait-on dire. Plusieurs appareils mobiles se connectent par les ondes à une unité en rack. Tout transite par un seul canal RF avec une largeur de bande de 6 ou 8 MHz, celle d’une chaîne TV.
L’ingénieur du son choisit une fréquence porteuse pour le canal RF large bande qu’il veut configurer et le système se coordonne lui-même, en tenant compte des critères de qualité et de portée appliqués par l’ingénieur à chaque appareil audio.

D’accord, c’est intéressant. Mais comme la solution occupe un spectre RF équivalent à celui d’une chaîne TV, soit 6 ou 8 MHz selon la position géographique dans le monde, l’économie de fréquences est-elle réelle ?

Martin : « Oui, c’est bien le cas. Rappelez-vous que le concept WMAS s’adresse aux applications audio multicanales avec une seule interface radio pour les microphones sans fil, les moniteurs in-ear, les commandes à distance et d’autres applications audio. L’utilisation du spectre est bien plus efficace, par la technologie elle-même, mais aussi par les améliorations de workflow. Ces gains peuvent se reporter sur la flexibilité et la qualité audio.

Martin Brandenburg, chef du projet WMAS.

Les écouteurs IEM et les microphones, traditionnellement séparés, dans des plages RF avec plusieurs MHz d’écart, peuvent désormais être réunis dans un seul canal TV, ce qui facilite grandement la planification de fréquences. Mais dans tous les cas, l’on continuera d’utiliser les micros numériques sans fil, à bande étroite, 200 kHz, chaque fois que cette approche intégrative n’est pas recommandée ou en présence d’un petit nombre de micros.

Ensuite, il faut savoir que la puissance de transmission totale de notre système sera de 50 mW par canal RF large bande, soit la puissance de transmission d’un seul micro aujourd’hui. Dans la limite de capacité du système, il ne sera plus nécessaire d’adapter la puissance de transmission totale en fonction du nombre d’appareils en présence.

De plus, comme la puissance de transmission est distribuée dans tout le canal RF à large bande, la densité de puissance spectrale est inférieure d’un facteur 30 (6 MHz) ou 40 (8 MHz) à celle d’un seul micro sans fil avec une largeur de bande de 200 kHz. Cette faible densité de puissance spectrale facilite la réutilisation d’un même canal RF, par plusieurs prestataires techniques ou lors d’un grand festival avec plusieurs scènes.

Utilisation d’un canal TV (6 MHz) par plusieurs systèmes à bande étroite (gauche) et un système WMAS (droite), avec des plages horaires plutôt que des fréquences fixes. Les lignes en bleu et en gris marquent l’atténuation (en dB) du signal mesuré reçu par les antennes 1 et 2.

Enfin, notre approche permet de contrôler l’ensemble des équipements à tout moment et d’allouer à chacun les bonnes ressources au bon moment.
Des économies de spectre sont possibles avec un nouveau workflow où l’ingénieur du son programme les ressources chronologiquement.
Comme jusqu’ici tous les appareils émettent systématiquement en haute qualité, ce nouveau workflow promet un fort gain d’efficacité spectrale lors de grands événements.

Globalement, la solution Sennheiser permettra aux clients de réduire fortement leur empreinte spectrale avec en plus des gains sans précédent d’intégration, de qualité audio, de faible latence, de contrôle et de flexibilité. »

Andreas Wilzeck, responsable des politiques et des standards du spectre et à droite, Martin Brandenburg.

Andreas : « L’on ne cesse d’organiser des grands voire méga événements toujours plus complexes, ce qui crée une forte demande de spectre radio. Et ce ne sont pas que des statistiques : les organisateurs et les techniciens s’arrachent littéralement les cheveux à trouver un spectre suffisant pour ces grandes manifestations, surtout en extérieur. La solution WMAS va grandement les aider, c’est certain. »

Vous nous avez indiqué que les actuels microphones à bande étroite ont une largeur de bande RF maximale de 200 kHz. Il faudrait que les organes de régulation, partout dans le monde, acceptent de lever cette limitation pour votre microphone à large bande. Est-ce le cas ?

Andreas : « La norme harmonisée EN 300 422-1 pour les microphones sans fil a été amendée en 2017 pour tenir compte des systèmes audio sans fil multicanaux WMAS. Partout dans le monde ou presque, les réglementations nationales font référence à cette norme EN 300 422-1 pour la commercialisation de microphones sans fil.

Nous avons initié les évolutions de la législation il y a déjà quelques années, si bien que de nouvelles réglementations sont déjà en vigueur dans de nombreux pays des régions EMEA et APAC. La procédure est toujours en cours aux États-Unis mais nous avons toute confiance que les systèmes WMAS pourront bientôt y être utilisés également.
Et à mesure que cette technologie révolutionnaire sera rendue accessible, aucun pays ne voudra rester à la traîne, si bien que le cadre légal va à coup sûr être adapté rapidement. »

Les plages de fréquences des systèmes WMAS seront-elles les mêmes que celles des systèmes à bande étroite ?

Andreas : « Oui, notre solution WMAS coexistera avec les microphones sans fil dans les plages de fréquences UHF standard. Aucune modification des limites de puissance d’émission n’est nécessaire. C’est la limite de la largeur de bande qui doit être levée ou portée à 6 MHz minimum. »

Réunion d’équipe autour des derniers appareils de pré-série WMAS.

Pouvez-vous nous préciser pourquoi vous préférez utiliser une technique à vous plutôt que les technologies standard, comme un microphone 5G avec une carte SIM ?

Martin : « En partant d’une solution sur mesure, nous pouvons proposer à nos clients des systèmes spécifiquement adaptés à leurs besoins. L’audio live a des exigences strictes en termes de latence, de fiabilité opérationnelle, d’audio multicanal et de qualité audio que les technologies standard ne peuvent (ou ne veulent) pas satisfaire, pas même dans un avenir proche. »

Andreas : « La réussite de notre entreprise ne dépendra pas de l’enthousiasme pour une technologie comme la 5G, mais de ce que nous pouvons apporter concrètement à nos clients, pour leurs applications et leurs workflows spécifiques. »

Sebastian : « Je tiens à préciser ici que les latences annoncées en 5G sont mesurées différemment des conditions de latence des flux audio que nous devons remplir d’un bout à l’autre de la production. »

Pourriez-vous nous faire une synthèse des avantages de cette nouvelle approche WMAS ?

Jan : « Nous avons vu que l’approche WMAS permet une bien meilleure utilisation du spectre par les nouveaux workflows et que le système apporte une plus grande flexibilité dans les très grands lieux ou les festivals grâce à sa plus faible densité de puissance spectrale.
De plus, avec les émetteurs de poche bidirectionnels couplés à des écouteurs in-ear numériques et faible latence, les groupes et les artistes apprécieront de n’être équipés que d’un appareil et non deux. Un seul dispositif suffira pour le micro, les intra-auriculaires et la commande à distance permanente, dans un seul canal RF.
Quant à l’ingénieur du son, il pourra sélectionner librement la qualité audio, la latence, la portée et les ressources mobilisées pour chaque sortie audio des systèmes. Pour finir, tous les appareils mobiles seront parfaitement synchronisés, permettant des enregistrements audio stéréo sans fil et même 3D sans problèmes de phase audio. »

Sebastian : « L’organisation technique en coulisses sera complètement différente car avec l’approche WMAS, nos clients pourront traiter 64 canaux audio via une seule unité en rack 19”/1U ! C’en est fini des gros fly-cases : nos clients vont gagner de l’espace en coulisses, voyager plus léger lors des tournées et ils consommeront moins d’énergie.

Hormis la sélection du seul canal RF, la planification de fréquences ne demande quasiment aucun effort. Pour revenir à l’effet de fading RF évoqué au tout début : au lieu de la traditionnelle diversité spatiale avec deux antennes, le système WMAS offre une diversité 30 fois supérieure dans un canal TV 6 MHz ou 40 fois supérieure dans un canal TV 8 MHz, avec une seule antenne ! »

Dernière question qui intéressera nombre d’utilisateurs : les systèmes à bande étroite actuels vont-ils pouvoir coexister avec les nouveaux systèmes à large bande ?

Martin : « Oui, c’est le cas. Nous prévoyons une série de publications pour mieux expliquer le fonctionnement des systèmes audio sans fil multicanaux et les conditions de cette coexistence. Restez à l’écoute ! »

Pour être tenu informé, inscrivez-vous à la newsletter dédiée sur la page Sennheiser WMAS ici

Tristan Szylobryt habille Shéryfa Luna en Q-8 SGM

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Shéryfa Luna a récemment fait son grand retour au Zénith de Paris avec ses musiciens, un chœur Gospel et ses danseuses. Il était logique pour Tristan Szylobryt de Light&Day, concepteur lumière de ce concert unique, de faire un clin d’œil aux plateaux de tournage pour l’ex-gagnante de Popstars aux millions de vues sur sa chaîne Youtube.


Il a imaginé un bain de couleurs diffus sur lequel s’appuyaient les faisceaux des robotisé et des rampes à leds en mouvement, grâce à une demi-douzaine de Washlights de forte puissance Q-8 SGM (fournis par RegieTeck), habillés de diffuseurs Snapbag Dopchoice, et montés sur pieds cinéma.


Cet effet de mise en scène surlignait efficacement les chorégraphies et les déplacements de l’interprète de « Il avait les mots » et « Dans les étoiles » sur toute la largeur du plateau, et constituait une scénographie originale et rapide à mettre en place.
Rappelons que la dalle de leds centrale RGBW du Q-8 produit un flux de 53 000 lumens, et ses deux lignes de strobe indépendantes assurent 57 000 lumens.


Plus d’infos sur le site Sonoss , sur le site SGM et dans le banc d’essais réalisé par SLU


Production : Isis Prod
Prestataire technique : RegieTek www.regietek.com
Lumières : Light&Day / Tristan Szylobryt

 

Lumens présente ses nouvelles caméras PTZ VC-A71P-HN et VC-TR40

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Lumens est un fabricant d’origine Taiwanaise, fondé en 1998 et dédié au secteur de la captation dans le domaine de l’intégration.
Leur gamme de produits se répartit principalement en trois grandes familles et un attrait marqué pour les caméras PTZ (Pan Tilt Zoom) avec une gamme Broadcast assez récente, une gamme de caméra PTZ pour le marché de la Visio Conférence et des mediaprocesseurs.

En vidéo, Klaas Maerten, co-dirigeant et directeur technique de Télévic Conference France, distributeur de Lumens, Televic Conference (la marque éponyme), Nueva, Xilica et Arthur Holme, nous présente les nouveautés Lumens dans cette vidéo.



La Lumens VC-A71P-HN nouveau produit orienté broadcast

Dernièrement une gamme Broadcast a fait son entrée au catalogue du fabricant avec notamment la référence VC-A71P-HN, une caméra PTZ dotée d’un zoom optique 30x et d’un capteur 1/1,8.

La dernière caméra broadcast VC-A71P-HN présente un panel de connectiques versatiles.

Au niveau des connectiques on retrouve les traditionnelles HDMI, USB, IP mais aussi du 3G-SDI et 12G-SDI pour assurer un flux pouvant monter jusqu’à 11,88 Gbits et ainsi assurer une continuité d’images 4K en 60FPS.

Par ailleurs, ce protocole permet de s’aligner sur le standard BT.2020 (plus communément appelé Rec.2020) recommandé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).
Cette précision de colorimétrie permet à l’appareil de répondre aux exigences broadcast.


Avec la prise en charge du protocole BT.2020 assurant le respect des couleurs et une résolution adaptée pour la 4K, la VC-A71P-HN est idéalement dotée du 12G-SDI pour soutenir un débit de 11,88 Gbits/s avec une longueur de câble limitée à 60 mètres.

Vous avez besoin de réaliser une captation multicaméra et sans lag ? Pas de problème, l’appareil propose également un Genlock afin de synchroniser les systèmes audio et vidéo qui interviendront dans votre installation.
Pour assurer le streaming, elle dispose des sorties IP NDI HX3 compatible avec le protocole précédent dit « NDI » mais aussi avec le Real Time Streaming Protocol (RTSP) ou Real Time Messaging Protocol (RTMP) développé par Adobe Systems.
Enfin, cet appareil peut être alimenté également en Ethernet (PoE++).

Le descriptif étendu de la Lumens VC-A71P-HN est disponible ici


La Lumens VC-TR40 et son autotracking saura se rendre indispensable en condition auditorium

La caméra PTZ Lumens VC-TR40.

Petit bijou de technologie, la caméra VC-TR40 se distingue par l’intégration d’une deuxième caméra afin de piloter le mouvement et le zoom de la caméra principale.

Dédiée aux activités de visio-conférence et à des utilisations en salle de conférence mais aussi en milieux éducatif, l’intelligence artificielle de l’appareil est capable d’identifier l’interlocuteur actif et sa taille grâce à une caméra 4K qui fait l’analyse complète de son milieu.

Sa zone de recherche est paramétrable soit selon une zone définit de participation grâce au mode « Stage Tracking » soit en dehors dans un champ large avec le mode « Suivi partout ». La camera suit en continu les mouvements du présentateur à gauche, à droite en avant et en arrière et peut ensuite zoomer pour cadrer la meilleure image possible.


Elle accueille une connectique : HDMI, 3G-SDI, line in, Ethernet 3.0, RS-232 et est alimentée en PoE ou DC In.

Le VC-TR40 dispose également d’une reconnaissance gestuelle avancée. Lorsque le présentateur lève la main, la cible de suivi change automatiquement. Vous pouvez également modifier manuellement le sujet en sélectionnant l’individu via l’interface Web.

Sur cette caméra, on retrouve les traditionnelles connectiques HDMI, 3G SDI, de l’USB et elle est pilotable sur IP via une connectique PoE. On peut également faire du stream en direct grâce à un flux RTSP ou vers le cloud avec les flux RTMP.

Le descriptif étendu de la Lumens VC-TR40 est disponible ici


Les processeurs multimédias LC100 et LC100N

Deux versions existent sur cette référence de processeur multimédia. Le LC100 peut gérer des flux selon une connectique HDMI et SDI. Le LC100N, ajoute la connectique NDI et NDI HX à son panel de possibilités.

Le mediaprocesseur Lumens LC100N.

Connectez-lui un écran en HDMI et l’appareil propose un dispositif de control en direct à l’aide d’un simple clic de souris pour composer un programme final à partir de plusieurs flux vidéo. Parmi les possibilités on retrouve une scène simple mais aussi une vidéo en écran partagé, une superposition de titre / logo avec des images d’arrière-plan ou du « Picture-In-Picture ». Les sessions peuvent être produites en direct ou programmées à l’avance.

Pour les directs, la diffusion se fait via un streaming qui peut être diffusé sur trois plateformes en même temps (locales ou de type réseaux sociaux) ou bien programmées à l’avance grâce à la mémoire interne de deux Terra bytes de la machine.

L’interface software du LC100 et du LC100N permet de gérer les flux entrants et sortants de manière intuitive.

Les licences de gestion OpenCast, Kaltura et Panopto, pratiques pour une utilisation en millieu éducatif, sont incluses dans ce produit.
Cet appareil est adapté pour une utilisation en auditorium, et dans l’éducation, où la gestion de plusieurs flux vidéo est nécessaire.

Le descriptif étendu du Lumens LC100N est disponible ici


Plus d’info sur

– Lumens et leur gamme de produits avec le site Internet mylumens.com

– Televic Conference via le site de son distributeur en France televic-conference.fr

L-ISA à Las Vegas pour “Weekends With Adele”

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Tout le monde veut être proche d’Adele. La lauréate de 16 Grammy Awards a le don, grâce à ses textes, sa voix et sa personnalité vulnérable mais forte sur scène, d’amener les spectateurs dans son monde.
C’est ce qu’elle fait pendant Weekends With Adele, sa résidence au Colosseum du Caesars Palace, une série de cinq mois de spectacles le week-end, du 18 novembre au 25 mars 2023.

Un système immersif L-ISA de L-Acoustics contribue à mettre en valeur son sens artistique. USA Today a parlé de « deux heures spectaculaires », tandis que le Las Vegas Review-Journal a écrit que « le son de la salle était à la hauteur de la voix impeccable d’Adele ».


Johnny Keirle

« Adele est très consciente de l’importance de la qualité du son, cela a même toujours été une priorité lors de ses précédentes tournées », explique Johnny Keirle, l’ingé système qui a commencé à tourner avec cette artiste en 2016 et a également travaillé sur les tournées précédentes avec Billie Eilish et P!NK.

« Nous avons commencé à discuter de L-ISA très tôt avec Adèle et son équipe de production ». « Bien qu’il y ait eu une certaine prudence initiale au sujet du budget, se souvient-il, une démonstration du système à Londres suivie de discussions plus approfondies avec le directeur de production Paul English ont très rapidement conduit à la décision que l’environnement immersif que L-ISA apporte ajouterait un sentiment d’intimité précieux et sans égal à ses performances. »


Paul English

« Avec un temps de chargement et de déchargement de 72 heures seulement, cette production est un véritable spectacle de stade de 40 camions qui se déroule chaque week-end dans une salle presque intime de 4 100 places », explique Paul English.
« Mais la taille de la salle n’est qu’une partie de l’équation. L-ISA nous offre la meilleure qualité de rendu pour ce show et contribue parfaitement à la connexion d’Adele avec son public. »

Fourni par Clair Global, le système L-ISA Scene de Weekends With Adele, est basé sur sept lignes de K2. Deux lignes de Kara, servent en tant qu’extensions et out-fills.
Des subs KS28, en deux colonnes, sont accrochés directement derrière la ligne centrale de K2, et d’autres subs sont déployés en une ligne distribuée sous le bord de la scène.

Des 5XT sont alignés le long du nez de scène en tant que Spatial Fills, ainsi que des X8 déployées comme out-fills. Toutes ces enceintes sont alimentées par des contrôleurs amplifiés LA12X, et le système est géré par un processeur L-Acoustics P1 et des unités L-ISA Processor II. Le signal est distribué sur un réseau AVB Milan via une combinaison de commutateurs L-Acoustics LS10 et Luminex.

En regardant en haut de l’image, on aperçoit les deux boîtes du bas de quelques-unes des sept lignes de K2 du système Scene.

Keirle, lui-même novice en matière de L-ISA, affirme que la formation en ligne qu’il a suivie lors d’un séjour en Nouvelle-Zélande lui a permis d’être rapidement opérationnel et confiant. « L’équipe applications de L-Acoustics s’est montrée très arrangeante », dit-il.
« Nous avons suivi la formation sur Teams, où j’ai appris les aspects pratiques et théoriques de l’audio immersif, et je me suis senti à l’aise dès les répétitions. »

Keirle et l’ingé FOH Dave Bracey ont rapidement pris leurs marques sur le système. Keirle a créé une combinaison de mouvements automatisés et manuels pour chaque chanson, tandis que Bracey s’est concentré sur le mix des voix, du groupe et de l’orchestre.

Dave Bracey

« Johnny et moi collaborons par l’intermédiaire de L-ISA d’une manière unique ; ce n’est pas la relation typique entre un mixeur et un ingé système car il ne se cantonne pas qu’au système », explique Bracey. « Il a un apport créatif dans le son du spectacle.

Nous avons discuté de la manière dont nous devions aborder chaque titre et il a créé une série d’instantanés automatisés et manuels adaptés à la chanson et à la production.
Il prend mes signaux et les place dans l’espace de Scene, créant ainsi un modèle immersif dans lequel je fais mon mix. C’est une toute nouvelle façon d’aborder la mise en forme de la musique en direct, et c’est passionnant. »

Selon Keirle, les tâches de mixage et d’ingénierie système sont distinctes mais intégrées dans l’environnement immersif de L-ISA. « Nous n’avions jamais travaillé avec ce type de système auparavant, nous avons donc progressivement développé notre méthodologie », explique-t-il.
« Il faut des personnes dédiées à chaque rôle. Je me concentre donc en permanence sur le traitement et le positionnement des objets en gérant 96 flux post-fader de la table et en déterminant des paramètres tels que la profondeur et la largeur de chaque objet, tandis que Dave ne s’occupe que du mixage, sans se soucier de ce qui se passe après. C’est un flux de travail que nous avons établi pendant les répétitions, en regardant comment L-ISA convenait à chaque titre et en construisant autour de cela. »

Photo Stufish

Keirle a malgré tout aussi beaucoup de travail technique. À partir de la Quantum7 DiGiCo de Bracey, il dispose d’unités DD4MR-FX d’Optocore sur une boucle optique. Les signaux audio sont envoyés depuis la console, via des sorties directes aux DD4MR, d’où ils partent en MADI optique vers un MADI Bridge RME, qui le passe en BNC aux L-ISA Processor II primaires et secondaires. Pour la distribution finale du signal aux contrôleurs amplifiés, les LA12X reçoivent du Milan AVB grâce à une série de switches AVB LS10 et Luminex GigaCore 26i et 14R.

« Les signaux AVB sont également routés de chaque processeur L-ISA vers un second MADI Bridge RME « , explique Keirle. « Celui-ci transmet le signal MADI optique à divers convertisseurs Ferrofish A32. Le MADI Bridge RME agit comme une matrice d’entrée et les Ferrofish A32 convertissent le flux MADI choisi en analogique, pour servir de secours et aboutir aux entrées analogiques des LA12X. »

En termes de méthodologie sonore, Keirle et Bracey suivent le style particulier d’Adele dont les chansons commençant généralement de manière très douce, souvent en piano voix, en maintenant la scène sonore immersive au centre de la scène. Le paysage sonore s’élargit et s’approfondit ensuite au fur et à mesure que des musiciens et des sons supplémentaires enrichissent l’arrangement.

C’est une bonne approche du son immersif, estime Keirle. « C’est quelque chose dont nous avons discuté très tôt : la clé pour rendre un mixage immersif efficace est d’utiliser la technologie avec parcimonie et subtilité », explique-t-il.

« Vous permettez au public de s’habituer à un certain espace, puis vous l’augmentez en modifiant et en élargissant l’image. Une fois que les oreilles et les yeux du public sont habitués, ils peuvent percevoir et apprécier de légers changements que vous apportez au son, en reculant la voix d’Adèle dans les instruments, puis en la ramenant au premier plan. Même de petits mouvements peuvent créer un contraste très émouvant et efficace. »

Ensemble, Keirle et Bracey ont créé une méthodologie qui deviendra probablement de plus en plus courante dans l’industrie de l’immersif, en particulier pour les événements très médiatisés tels que « Weekends With Adele ». Dans le même temps, la découverte de l’immersif en direct cédera la place à une façon plus habituelle de travailler.
« Une fois que l’on est à l’aise avec cette techno, on s’aperçoit que c’est plus facile de mixer avec que sans », explique Bracey. « Il est plus naturel de placer une voix avec des objets qu’avec l’égalisation et les traitements dynamiques. En fait, L-ISA permet de trouver une place pour tout. »

Pour plus de details sur Weekends With Adele, visitez www.adele.com
Pour Clair Global www.clairglobal.com
Et enfin pour tout savoir sur L-ISA sur l-isa.l-acoustics.com

 

Shure présente ses liaisons numériques GLX-D+ Dual Band

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Shure présente GLX-D+ Dual Band, ses nouvelles liaisons numériques à destination des guitaristes, bassistes et chanteurs. Toute la puissance du sans fil avec une simplicité et une fiabilité sans précédent, pour une intégrité sonore préservée.

Deux fois plus de bande passante pour deux fois plus de puissance : Shure, la légende de l’audio, offre aux guitaristes, bassistes et chanteurs les plus intransigeants, des performances inédites et toujours plus de liberté de jeu, sur scène comme en studio, avec la dernière génération de son système numérique sans fil GLX-D+ Dual Band.

Stabilité du signal renforcée, autonomie de batterie améliorée, nouveau récepteur format pédale jack 6.35… Grâce à cette mise à niveau majeure, les guitaristes et bassistes peuvent franchir le pas du sans-fil en toute simplicité, sans crainte de sacrifier le son organique de leur instrument, en investissant dans un système complet, prêt à l’emploi.


Mike Nagel, Associate Director of Product Management, chez Shure.

Les récepteurs GLX-D+ Dual Band sont disponibles en version rack, tabletop et pédalier, avec en option une large sélection de microphones Shure (lavalier, serre-tête, à main), dont l’incontournable SM58.

« Grâce à l’expertise audio et au savoir-faire technologique de Shure, les utilisateurs du GLX-D+ sont assurés de bénéficier d’un son numérique sans fil de haute qualité, où le jeu et le style unique de chacun saura être capté et restitué dans ses moindres détails…
Ce concentré de précision et de performance tient dans une boîte avec tout le kit nécessaire pour se libérer en toute confiance des contraintes du câble », déclare Mike Nagel, Associate Director of Product Management, chez Shure.


Eduardo Valdes, Associate Vice President of Global Marketing, chez Shure.

« Des petites salles de concert et auditoriums intimistes aux plus grandes scènes et tournées mondiales, de nombreux artistes musiciens et chanteurs savent qu’ils peuvent compter sur les systèmes de microphones sans fil Shure dont l’extrême fiabilité ne rime pas pour autant avec complexité.
Entièrement repensé, le GLX-D+ ne déroge pas à cet engagement grâce à son installation sans effort qui permet d’éliminer les barrières à l’entrée, invitant tous ceux qui veulent se lancer dans le sans fil à faire le premier pas », ajoute Eduardo Valdes, Associate Vice President of Global Marketing, chez Shure.


Stabilité du signal renforcée grâce à la technologie bi-bande intégrée

Par rapport à son prédécesseur, le GLX-D+ Dual Band opère dans les bandes de fréquences sans fil de 2,4 GHz et 5,8 GHz grâce à la technologie bi-bande simultanée, garantissant une réception sans interférences ni décrochage.
Ce nouveau modèle, qui double la bande passante disponible, recherche, identifie et attribue automatiquement les meilleures fréquences libres, pour délivrer encore plus rapidement un signal audio fiable et constant. Avec GLX-D+ Dual Band, les chanteurs et artistes guitaristes peuvent se concentrer sur leur jeu plutôt que sur leur câble, assurés d’avoir, quoiqu’il arrive, une grande clarté audio et un son de qualité supérieure.


Le pack émetteur GLXD1+.

Jusqu’a 12 heures d’autonomie d’affilée : Le summum de la liberté

Avec plusieurs options de recharge intelligentes, le GLX-D+ affiche désormais jusqu’à 12 heures d’autonomie de batterie. La capacité de charge rapide du système permet d’obtenir 1,5 heure d’utilisation à partir d’une charge de 15 minutes seulement.
La nouvelle batterie SB904 au lithium-ion peut être chargée directement sur les récepteurs tabletop ou demi-rack ou via un connecteur USB-C sur l’émetteur.

Le récepteur tabletop GLXD4+.

Robuste, « Plug and Play » et flexible : Une simplicité sans concession

Doté d’un châssis métallique robuste lui permettant d’être complètement intégré dans un pedalboard (alimentation 9V DC), le nouveau récepteur numérique format pédale GLXD6+ permet aux guitaristes et aux bassistes de passer facilement au sans fil sans compromettre le son, ni compliquer leur équipement.


Le récepteur numérique format pédale GLXD6+.

Ce récepteur format pédale avec accordeur intégré offre toutefois une entrée ¼ » pour encore plus de flexibilité si jamais le besoin de repasser au câble se fait sentir.
Les musiciens peuvent rapidement basculer entre deux ou plusieurs émetteurs connectés à un seul récepteur, pour des transitions fluides sur scène entre les instruments.

Des performances RF solides comme le roc en toutes circonstances

Le récepteur rackable GLXD4R+.

Le système numérique sans fil GLX-D+ Dual Band offre des performances RF améliorées, une distribution d’antenne et une gestion automatique des fréquences pour un maximum de 11 systèmes dans des environnements classiques (16 dans des conditions optimales).

Disponibles séparément, le gestionnaire de fréquences (GLXD+FM) et les accessoires d’antenne directionnelle peuvent être nécessaires au bon fonctionnement.

L’émetteur main GLXD2 équipé de le tête plus que remarquable Beta58.

Toujours plus d’options personnalisées avec les micros de Shure

Trois options de microphones sans fil à main, dont les légendaires SM58, BETA 58A et BETA 87A, sont proposées avec les systèmes GLX-D+ tabletop et rack. Les systèmes et composants GLX-D+ sont disponibles dans diverses configurations, conçues pour s’adapter au mieux aux besoins de chacun.
Dans la mesure où tous les systèmes sans fil GLX-D+ Dual Band fonctionnent dans une gamme de fréquences accessibles sans licence, les utilisateurs n’ont pas à se préoccuper des contraintes techniques de l’environnement que ce soit en déplacement ou en tournée.

Le système sans fil GLX-D+ Dual Band de Shure sera disponible dès le début du printemps 2023 auprès d’une sélection de détaillants et sur le site www.shure.com. Prix de vente conseillé : à partir de 629 euros.

Pour tout savoir sur la série GLX-D+ avec :

– Le film produit
– Le site Shure
– Le site Algam

 

Adele et DiGiCo disent « Hello » à Las Vegas

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Même une biographie basique d’Adele peut approcher la taille d’un livre. Son premier album est sorti il y a tout juste 15 ans et, depuis, elle a remporté 16 Grammy Awards, 12 Brit Awards, un Academy Award, un Golden Globe Award et un Primetime Emmy Award. Et elle n’a que 34 ans.
Weekends With Adele, sa résidence au Colosseum du Caesars Palace, qui comprend une série de cinq mois de spectacles le week-end entre le 18 novembre 2022 et le 25 mars de cette année, n’est que la prochaine étape d’une carrière singulière.

Mais c’est une étape importante, qui présente Adele dans un environnement audio immersif pour la première fois et DiGiCo sous la forme de deux consoles Quantum7 fournies par Brit Row/Clair Global est là avec elle pour assurer un spectacle fantastique et sans faille.

Dans le plus pur style de Vegas, c’est un grand spectacle, déclare Dave Bracey, qui a travaillé et tourné avec Adele pendant la majeure partie des dix dernières années, après avoir travaillé avec Depeche Mode et The Cure dans les années 1990, puis, entre autres, Robbie Williams, Björk, Massive Attack et P!NK.

Dix semaines après le début du programme, ils n’ont pas encore eu à déménager pour permettre à une autre production d’utiliser la salle pendant leurs pauses, mais il estime que ça prendra quatre jours quand ce moment viendra. « C’est Vegas, donc ça doit être plus magnifique que les autres spectacles, non ? « Quantum7 me permet de gérer tout cela sans problème ».

De gauche à droite : Johnny Keirle, ingé système, Paul English, directeur de production, et Dave Bracey, ingé FOH.

 » Il est si facile de créer son ergonomie de travail sur cette console, qui vous permet de vous concentrer pleinement sur le mixage « , dit-il.
« Je fais bon usage de la compression parallèle Mustard que j’utilise sur la voix d’Adele et du compresseur FET sur la basse, entre autres.
Le Spice Rack possède également de très bons outils, comme l’égaliseur dynamique que j’applique à sa voix.

Mais ce qui est étonnant, c’est que tout ce que j’emploie c’est par petites touches ; si vous regardez, par exemple, l’égaliseur sur l’écran, vous devez plisser les yeux pour voir un écart par rapport à la ligne droite. C’est dire la qualité du son de la chaîne vocale dans la console elle-même. »
L’utilisation par la production de la technologie immersive L-ISA de L-Acoustics y contribue également. Bracey explique que le positionnement très libre des objets dans le système lui donne la possibilité de garder la voix d’Adele à sa place dans la scène sonore, ce qui réduit le besoin de traitement. Mais quand il le faut, Quantum7 est à la hauteur.

« Je n’ai pratiquement jamais mixé sur autre chose que DiGiCo depuis ma première utilisation de D5 en 2002, mais le logiciel Quantum est tout simplement merveilleux », dit-il, ajoutant qu’il a utilisé Quantum7 pour la première fois pendant le Beautiful Trauma World Tour de P!NK. « Mais le nouveau logiciel va encore plus loin. J’ai hâte de m’y plonger encore plus pendant cette résidence. »

L’ingé son retour Joe Campbell sur sa Quantum7.

Dans le monde des retours, l’ingénieur Joe Campbell, qui a travaillé avec Adele pendant une douzaine d’années, ainsi qu’avec Seal, Ellie Goulding et Niall Horan des One Direction, était également ravi d’avoir à nouveau Quantum7 devant lui.
 » J’utilise la SD7 depuis des années, et j’ai opté pour la version Quantum dès qu’elle est sortie « , explique-t-il. « C’est juste une évolution naturelle ».

Campbell cite le routing et la flexibilité de la surface de travail, mais souligne que c’est le traitement Mustard qui lui est devenu particulièrement utile. « Surtout le compresseur optique Mustard, que j’utilise tout le temps, sur les voix en particulier », dit-il. « Cette console me permet d’accéder à la compression parallèle sur chaque voie d’entrée et de sortie. Ce que cela peut faire pour la dynamique est incroyable. »

Bien qu’il utilise le traitement intégré de Quantum7, comme la réverbération et l’égaliseur dynamique, pour pratiquement toutes les voies, Campbell emporte toujours ses processeurs externes préférés, quatre réverbérations stéréo Bricasti Design Model 7, pour les voix et les guitares acoustiques.
« Il est facile d’intégrer des processeurs externes dans Quantum7, tout comme il est facile de faire presque n’importe quoi sur cette console », dit-il. « Si quelqu’un sur scène veut un mixage supplémentaire et le veut immédiatement, je peux le faire. Il n’y a rien d’autre comme Quantum sur le marché. »

Comme Bracey, Campbell loue la sonorité de Quantum7 qui, les deux vous le diront, a permis à la voix d’Adele de faire ce qu’elle a si bien fait. « Je n’ai pratiquement pas d’égalisation sur sa voix dans le mix retours pour ses IEM », dit-il. « Elle a un son fantastique, et Quantum7 ne place rien entre elle et les retours. C’est aussi transparent que possible ».

Pour plus de détails sur Weekends With Adele au Colosseum du Caesars Palace sur www.adele.com

Vous trouverez Britannia Row Productions et Clair Global en ligne sur www.britanniarow.com et sur www.clairglobal.com

Et d’autres informations sur le site DV2