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Communiqué de Waves Audio

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Chère communauté Waves,

Je m’appelle Meir Shashoua et je suis le directeur technique et cofondateur de Waves Audio. Ces derniers jours, vous avez été nombreux à nous faire part de vos inquiétudes quant à notre décision d’abandonner les licences illimitées et de passer à un modèle d’abonnement exclusif pour les plugins.

Je tiens tout d’abord à m’excuser pour la colère que nous avons causée à beaucoup d’entre vous, nos fidèles clients. Nous comprenons que notre décision a été soudaine et conflictuelle et qu’elle n’a pas suffisamment pris en compte vos besoins, vos souhaits et vos préférences. Nous sommes sincèrement désolés pour la difficulté que cela a entraînée.
Après avoir attentivement écouté vos remarques, je souhaite vous faire part du retour du modèle de licence illimitée pour les plugins, parallèlement aux nouveaux abonnements. Vous pourrez à nouveau obtenir des plugins sous forme de licences définitives, comme auparavant.
De plus, ceux d’entre vous qui possèdent déjà des licences illimitées pourront à nouveau mettre à jour leurs plugins et recevoir une seconde licence via le plan de mise à jour Waves, comme avant. Cette option sera également disponible parallèlement au programme d’abonnement et indépendamment de celui-ci.

Nous mettons actuellement tout en œuvre pour que les licences illimitées soient à nouveau disponibles le plus rapidement possible. En attendant, vous pouvez vous tenir au courant sur cette page de news, où nous publierons les dernières mises à jour sur la disponibilité des licences permanentes.

Je tiens à ce que vous sachiez que nous sommes au service de nos utilisateurs. Nous avons écouté vos commentaires et nous continuerons de le faire. Waves est une entreprise composée d’utilisateurs et de créateurs, tout comme vous, et nous sommes tous aussi passionnés que vous par nos produits. En gardant cela à l’esprit, nous nous efforcerons d’être proche vous et, espérons-le, regagner votre confiance.

Nous vous remercions encore de vos commentaires et de votre soutien continu.

Meir Shashoua
Directeur technique et cofondateur de Waves Audio


 

Le Musée des Beaux-Arts vibre avec CHAUVET

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L’équipe d’Eurosono a fait de l’élégance sa ligne directrice pour la mise en lumière d’un événement parrainé par la société financière Monego au réfectoire baroque du Musée des Beaux-Arts de Lyon.

« La demande du client était de mettre en valeur le lieu en créant une atmosphère chic et corporate », nous dit Alexandre Jeannerod, dirigeant d’Eurosono. « L’idée principale qui nous a guidés était de créer un tableau lumineux élégant ».

Pour répondre à ces objectifs, l’équipe lumière a pris le parti d’éclairer cette pièce spacieuse en utilisant une palette de couleurs dominée par diverses nuances de bleus et de blancs.

« Nous avons utilisé de la lumière bleue sur certains éléments inférieurs et du blanc/cyan pour les espaces supérieurs », explique Frédéric Fuentes, chargé de la prestation événementielle. « Et nous avons obtenu l’aura que nous recherchions ».

Chauvet Colorado Q40

Le résultat est un espace raffiné où 12 projecteurs uplighting WELL Fit (RGBA) et six panneaux wash COLORado Panel Q40 (RGBW) CHAUVET Professional assurent la simplicité.
Ces projecteurs ont été positionnés de façon à illuminer la grande salle ornée d’œuvres d’art qui accueillait le dîner.

Chauvet uplighting WELL Fit.

« Nous nous sommes appuyés sur les uplighting WELL Fit pour créer des faisceaux serrés qui habillaient la pièce », poursuit Frédéric, « alors que les wash COLORado Panel Q40 produisaient de très belles nappes de couleurs unies ».

« Tous les projecteurs étaient pilotés en DMX sans fil. C’est un paramètre indispensable dans ce type de lieu où la technique doit se faire la plus discrète possible » explique Alexandre Jeannerod. « On essaie de gommer la technique pour que le regard se concentre sur la beauté du lieu. »

Plus d’infos sur le site Chauvet France

Les oreilles des pros du son : Un capital à préserver

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Le ministère du Travail a publié un guide à destination des travailleurs du spectacle et du divertissement, en association avec les acteurs du secteur. Ce guide, à la fois pour les employeurs et pour les travailleurs, détaille de manière pédagogique les moyens à mettre en œuvre pour protéger la santé auditive de ces travailleurs, fortement exposés à des niveaux sonores élevés.

Un graphique tiré du guide et démontrant le risque d’atteinte de la zone conversationnelle en cas de déficit important.

Serveurs, managers, agents de sécurité, techniciens, danseurs : les musiciens ne sont pas les seuls concernés par les risques professionnels liés au bruit dans le domaine du spectacle et du divertissement.
Tous sont susceptibles d’être exposés à des niveaux sonores élevés, liés notamment à la diffusion de sons amplifiés.
Près de 50 % des professionnels du secteur de la musique et du divertissement sont atteints de troubles auditifs

Quels sont les risques pour l’audition et comment les prévenir ?
Comment assurer le suivi individuel des travailleurs exposés à de forts niveaux sonores ?
Comment concevoir et aménager les lieux de diffusion de musique pour prévenir les risques auditifs ?
Comment optimiser la sonorisation des lieux de diffusion de musique amplifiée ? Quelles protections auditives individuelles ?

Ce guide permet de répondre à ces questions en abordant tant l’aspect réglementaire que les moyens pratiques à mettre en œuvre sur le terrain.

Il fait notamment l’inventaire des protecteurs individuels disponibles sur le marché : bouchons moulés sur mesure, casques à atténuation uniforme, casques anti-bruit communicants etc.
Il y a l’embarras du choix, encore faut-il adapter sa protection à son activité et à ses besoins.

Le Ministère, et plus particulièrement la Direction Générale du Travail, qui répond à une exigence européenne de 2003, a élaboré ce guide en partenariat avec Agi-son, le CidB, la CNAM Île-de- France, l’INRS et Thalie Santé.

Découvrez et téléchargez gratuitement le guide complet de 64 pages en cliquant ici

 

2 000 ETC Source Four LED Series 3 vendus en France

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Présenté en mars 2021, il y a tout juste 2 ans, le Source Four LED Series 3 affiche un remarquable succès auprès des éclairagistes français : ETC France en a vendu plus de 2000 dans l’hexagone. L’autre bonne nouvelle, concerne les délais de livraison qui fondent comme neige au soleil.

Le Source Four, né en version halogène, est certainement le plus utilisé des projecteurs trad au monde, (il tire d’ailleurs son nom des 4 filaments qui équipaient la lampe 120 volts du modèle américain).
Une première version LED a vu le jour en 2012, suivie du Source Four LED Series 2 en 2014, avant de recevoir de nombreuses innovations en 2021 dans la dernière version Source Four LED Series 3. Ces évolutions visaient d’optimisation des performances énergétiques, de la qualité de lumière, et de la durée de vie du produit.



ETC déjà fier du succès de sa découpe LED depuis la toute première version, se félicite des excellents résultats de la Series 3 et le rythme des commandes ne faiblit pas. La filiale en a vendu exactement 2 156 à mi-mars, ce qui porte à 7 500 le nombre de Source Four LED livrés en France, toutes générations confondues.

Tests du Source Four LED Series 3 à l’Opéra-Comique lors d’une captation Arte.

Le succès de la dernière version est avant tout lié à l’intégration de la toute nouvelle dalle LED LustrX8 avec sa nouvelle 8e led Deep Red (Rouge Profond) qui contribue à l’élaboration d’un spectre lumineux plus riche, intense et profond, tellement identique à celui d’une source halogène qu’il est difficile de différencier les deux sources.

Grâce à la richesse de son spectre et la puissance des 90 leds spécifiquement réparties sur 8 couleurs, le Source Four Series 3 est parfait pour remplacer un projecteur traditionnel de 2 kW halogène et le seul à couvrir 94 % de l’espace colorimétrique Rec 2020, utilisé pour les captations en définition 4K. La R&D ETC a aussi fait un travail impressionnant sur les optiques et l’interface utilisateur de ce projecteur.

Test de ses différentes optiques du Source Four LED Series 3 à l’Opéra-Comique lors de la captation Arte.

Les Opéras de Paris, Nancy, Versailles, le prestataire technique B-Live (pour le nouveau spectacle du Roi Lion au Théâtre Mogador) ont été parmi les premiers à investir dans le Source Four 3, mais aussi quantité d’autres lieux et événements comme le Festival d’Avignon.

« Nous sommes ravis de l’accueil du Source Four LED Series 3, commente Nicolas Da Canal, responsable des ventes pour la France. C’est la preuve que notre engagement en faveur de la qualité et de l’innovation est reconnu et apprécié.
Car si le projecteur existe en 2 types de dalles LED, nous constatons que 95 % des ventes se font avec la dalle LustrX8, ce qui prouve que la richesse du spectre est un critère important pour les professionnels de l’éclairage français.
Un grand nombre d’entre eux attendait d’avoir un projecteur LED capable de tenir la comparaison avec l’halogène pour commencer à équiper leurs lieux. »

Sur les 2156 projecteurs vendus, près de 2000 ont déjà été livrés. Car ETC, qui fabrique le projecteur aux États-Unis a été, comme tous les fabricants de la planète, victime de la crise mondiale des composants électroniques, avec la problématique de gérer un carnet de commandes en constante évolution.

Livraison de 60 projecteurs Source Four LED Series 3 à Lagoona pour installation au TNS (Théâtre National de Strasbourg).

« Nous sommes heureux de pouvoir offrir aujourd’hui aux clients français des délais de livraison plus courts pour ce produit, explique Nicolas Liabeuf, responsable du service Projets & Clients. Au plus fort de la crise, le délai de livraison est monté jusqu’à 9 mois, mais grâce au travail acharné de nos collègues à l’usine, nous livrons maintenant ce produit en moins de 2 mois sans que la demande ne faiblisse. L’usine tourne actuellement 7 jours sur 7. »

Cette amélioration des délais de livraison est le fruit d’un travail de fond du fabricant et ne concerne pas que le Source Four LED Series 3. Les ingénieurs ETC ont redéveloppé les cartes électroniques de produits existant, au total 40 projets, pour substituer aux composants en rupture de stock des composants de nouvelle génération bénéficiant de meilleurs circuits de distribution.

« Nous tenons à remercier nos clients pour leur patience et leur confiance et nous nous engageons à continuer à améliorer nos processus pour répondre toujours mieux à leurs besoins. Le but est de revenir à la position d’avant-crise, avec des stocks européens qui nous permettent de livrer en 24 heures. C’est maintenant le cas pour de nombreux produits comme nos projecteurs asservis Lonestar et SolaFrame Studio, maintenant disponibles en Europe en très grandes quantités. »

Pour en savoir plus sur le Source Four LED Series 3 et demander une démo, rendez-vous sur le site etcconnect

 

Cours de mix avec l’AGS et Lionel Capouillez

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Voici une bien belle initiative, celle de partager le savoir-faire d’un des ingénieurs du son les plus populaires de la scène francophone actuelle. Lionel Capouillez mixe Stromae, Maître Gims, Bigflo et Oli, Boulevard des Airs et plein d’autres.
Sa signature sonore est indéniablement liée aux productions musicales les plus écoutées de ces dernières années.

Lionel Capouillez

Dans un cours vidéo fait en collaboration avec l’Académie du Gros Son, Lionel dévoile ses techniques et ses méthodes en expliquant le mixage du titre « L’enfer » de Stromae.

Suivent 2 autres modules dont l’étude d’un autre mix de l’artiste Manuel Bly et le détail des 10 points les importants qui font le style de Lionel.
Tous les thèmes sont abordés concernant les instruments et les voix, leurs traitements et les effets, ainsi que les méthodes d’organisation de travail, d’écoute et de comparaison de mixage.

L’Académie du Gros Son, fondée par Gérald Jans et André Six, aide la communauté francophone à perfectionner l’art de l’enregistrement et de la production musicale.
À travers des vidéos et des cours, l’AGS parcourt toutes les questions techniques et musicales que les créateurs peuvent se poser quand il s’agit de produire leur propre musique. On y parle enregistrement, mixage, arrangements, branchements, matériel, concepts, instruments et tout plein d’autres choses, dans la bonne humeur et sans jugement !

De gauche à droite, André et Joël.

Le cours sera disponible à partir du 28 mars 2023 avec une campagne de promotion active jusqu’au 17 avril.

Retrouvez tous les détails sur www.academiedugrosson.com/lionel


 

WMAS. L’avenir de l’audio sans fil

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Des réunions d’harmonisation se tiennent avec les organismes de régulation, des démonstrations sont organisées en présence de décideurs de premier plan et de grands utilisateurs de technologies sans fil, c’est à se demander si une technologie audio sans fil d’un nouveau genre ne va pas poindre à l’horizon ? La rumeur va bon train.
C’est pourquoi quatre experts Sennheiser ont tenu à nous en dire plus sur cette nouvelle technologie, ses bienfaits et son impact sur le marché du sans fil.


La fine équipe avec de gauche à droite Andreas Wilzeck, Martin Brandenburg, Sebastian Georgi et de dos, Jan Watermann.

Il s’agit du Dr Andreas Wilzeck (responsable des polices et standards du spectre), de Martin Brandenburg (le chef de projet), ainsi que du Dr Sebastian Georgi et de Jan Watermann, les deux ingénieurs en R&D à qui l’on doit l’invention du concept Wireless Multi-Channel Audio Systems (WMAS).

Messieurs, vous travaillez sur une nouvelle technologie appelée WMAS pour Wireless Multi-Channel Audio Systems. Que pouvez-vous nous en dire ? À qui s’adresse-t-elle ?

Sebastian Georgi, ingénieur spécialiste du haut débit sans fil.

Sebastian : « Cette technologie répond à la volonté de repenser les transmissions sans fil multicanales, comme dans les lieux d’accueil du public pour de grands événements, les salles de spectacle ou encore les studios de production, partout où de multiples canaux audio doivent coexister.
Le concept WMAS de Sennheiser est essentiellement celui d’une technologie bidirectionnelle, large bande et sans fil, où les microphones, les intra-auriculaires et les commandes à distance partagent un seul canal RF large bande.

Quand nous avons commencé à travailler sur ce projet, notre première intention était de lutter contre l’atténuation de puissance des signaux RF, que l’on appelle fading, qui induit une déperdition du signal sur scène. Ce sont ces pertes de signal qui rendent le travail de l’ingénieur du son si difficile. Nous cherchions le moyen de mieux exploiter la diversité offerte par le canal RF large bande pour éliminer les risques de perte de signal.

Nous voulions également simplifier les efforts de configuration pour l’utilisateur, sachant que l’agencement sur scène des systèmes sans fil à bande étroite oblige à des réglages complexes, surtout dans le cas d’applications multicanales.
Enfin, nous tenions aussi à optimiser les fréquences disponibles, dont la rareté est de plus en plus problématique pour les ingénieurs du son. »

En quoi cette approche large bande se distingue-t-elle des actuels systèmes de micros sans fil ?

Jan Watermann, ingénieur système spécialiste du haut débit sans fil.

Jan : « La technologie audio sans fil utilise actuellement des solutions RF à bande étroite, avec un émetteur qui envoie des signaux à un récepteur. Malheureusement, l’émetteur ne peut pas savoir si « son » récepteur est ou non sous tension, ni même s’il est hors de portée. Une fois configuré, chaque microphone se bat tout seul en quelque sorte.
À l’inverse, la technologie sans fil haut débit procède d’une approche systémique, de coopération pourrait-on dire. Plusieurs appareils mobiles se connectent par les ondes à une unité en rack. Tout transite par un seul canal RF avec une largeur de bande de 6 ou 8 MHz, celle d’une chaîne TV.
L’ingénieur du son choisit une fréquence porteuse pour le canal RF large bande qu’il veut configurer et le système se coordonne lui-même, en tenant compte des critères de qualité et de portée appliqués par l’ingénieur à chaque appareil audio.

D’accord, c’est intéressant. Mais comme la solution occupe un spectre RF équivalent à celui d’une chaîne TV, soit 6 ou 8 MHz selon la position géographique dans le monde, l’économie de fréquences est-elle réelle ?

Martin : « Oui, c’est bien le cas. Rappelez-vous que le concept WMAS s’adresse aux applications audio multicanales avec une seule interface radio pour les microphones sans fil, les moniteurs in-ear, les commandes à distance et d’autres applications audio. L’utilisation du spectre est bien plus efficace, par la technologie elle-même, mais aussi par les améliorations de workflow. Ces gains peuvent se reporter sur la flexibilité et la qualité audio.

Martin Brandenburg, chef du projet WMAS.

Les écouteurs IEM et les microphones, traditionnellement séparés, dans des plages RF avec plusieurs MHz d’écart, peuvent désormais être réunis dans un seul canal TV, ce qui facilite grandement la planification de fréquences. Mais dans tous les cas, l’on continuera d’utiliser les micros numériques sans fil, à bande étroite, 200 kHz, chaque fois que cette approche intégrative n’est pas recommandée ou en présence d’un petit nombre de micros.

Ensuite, il faut savoir que la puissance de transmission totale de notre système sera de 50 mW par canal RF large bande, soit la puissance de transmission d’un seul micro aujourd’hui. Dans la limite de capacité du système, il ne sera plus nécessaire d’adapter la puissance de transmission totale en fonction du nombre d’appareils en présence.

De plus, comme la puissance de transmission est distribuée dans tout le canal RF à large bande, la densité de puissance spectrale est inférieure d’un facteur 30 (6 MHz) ou 40 (8 MHz) à celle d’un seul micro sans fil avec une largeur de bande de 200 kHz. Cette faible densité de puissance spectrale facilite la réutilisation d’un même canal RF, par plusieurs prestataires techniques ou lors d’un grand festival avec plusieurs scènes.

Utilisation d’un canal TV (6 MHz) par plusieurs systèmes à bande étroite (gauche) et un système WMAS (droite), avec des plages horaires plutôt que des fréquences fixes. Les lignes en bleu et en gris marquent l’atténuation (en dB) du signal mesuré reçu par les antennes 1 et 2.

Enfin, notre approche permet de contrôler l’ensemble des équipements à tout moment et d’allouer à chacun les bonnes ressources au bon moment.
Des économies de spectre sont possibles avec un nouveau workflow où l’ingénieur du son programme les ressources chronologiquement.
Comme jusqu’ici tous les appareils émettent systématiquement en haute qualité, ce nouveau workflow promet un fort gain d’efficacité spectrale lors de grands événements.

Globalement, la solution Sennheiser permettra aux clients de réduire fortement leur empreinte spectrale avec en plus des gains sans précédent d’intégration, de qualité audio, de faible latence, de contrôle et de flexibilité. »

Andreas Wilzeck, responsable des politiques et des standards du spectre et à droite, Martin Brandenburg.

Andreas : « L’on ne cesse d’organiser des grands voire méga événements toujours plus complexes, ce qui crée une forte demande de spectre radio. Et ce ne sont pas que des statistiques : les organisateurs et les techniciens s’arrachent littéralement les cheveux à trouver un spectre suffisant pour ces grandes manifestations, surtout en extérieur. La solution WMAS va grandement les aider, c’est certain. »

Vous nous avez indiqué que les actuels microphones à bande étroite ont une largeur de bande RF maximale de 200 kHz. Il faudrait que les organes de régulation, partout dans le monde, acceptent de lever cette limitation pour votre microphone à large bande. Est-ce le cas ?

Andreas : « La norme harmonisée EN 300 422-1 pour les microphones sans fil a été amendée en 2017 pour tenir compte des systèmes audio sans fil multicanaux WMAS. Partout dans le monde ou presque, les réglementations nationales font référence à cette norme EN 300 422-1 pour la commercialisation de microphones sans fil.

Nous avons initié les évolutions de la législation il y a déjà quelques années, si bien que de nouvelles réglementations sont déjà en vigueur dans de nombreux pays des régions EMEA et APAC. La procédure est toujours en cours aux États-Unis mais nous avons toute confiance que les systèmes WMAS pourront bientôt y être utilisés également.
Et à mesure que cette technologie révolutionnaire sera rendue accessible, aucun pays ne voudra rester à la traîne, si bien que le cadre légal va à coup sûr être adapté rapidement. »

Les plages de fréquences des systèmes WMAS seront-elles les mêmes que celles des systèmes à bande étroite ?

Andreas : « Oui, notre solution WMAS coexistera avec les microphones sans fil dans les plages de fréquences UHF standard. Aucune modification des limites de puissance d’émission n’est nécessaire. C’est la limite de la largeur de bande qui doit être levée ou portée à 6 MHz minimum. »

Réunion d’équipe autour des derniers appareils de pré-série WMAS.

Pouvez-vous nous préciser pourquoi vous préférez utiliser une technique à vous plutôt que les technologies standard, comme un microphone 5G avec une carte SIM ?

Martin : « En partant d’une solution sur mesure, nous pouvons proposer à nos clients des systèmes spécifiquement adaptés à leurs besoins. L’audio live a des exigences strictes en termes de latence, de fiabilité opérationnelle, d’audio multicanal et de qualité audio que les technologies standard ne peuvent (ou ne veulent) pas satisfaire, pas même dans un avenir proche. »

Andreas : « La réussite de notre entreprise ne dépendra pas de l’enthousiasme pour une technologie comme la 5G, mais de ce que nous pouvons apporter concrètement à nos clients, pour leurs applications et leurs workflows spécifiques. »

Sebastian : « Je tiens à préciser ici que les latences annoncées en 5G sont mesurées différemment des conditions de latence des flux audio que nous devons remplir d’un bout à l’autre de la production. »

Pourriez-vous nous faire une synthèse des avantages de cette nouvelle approche WMAS ?

Jan : « Nous avons vu que l’approche WMAS permet une bien meilleure utilisation du spectre par les nouveaux workflows et que le système apporte une plus grande flexibilité dans les très grands lieux ou les festivals grâce à sa plus faible densité de puissance spectrale.
De plus, avec les émetteurs de poche bidirectionnels couplés à des écouteurs in-ear numériques et faible latence, les groupes et les artistes apprécieront de n’être équipés que d’un appareil et non deux. Un seul dispositif suffira pour le micro, les intra-auriculaires et la commande à distance permanente, dans un seul canal RF.
Quant à l’ingénieur du son, il pourra sélectionner librement la qualité audio, la latence, la portée et les ressources mobilisées pour chaque sortie audio des systèmes. Pour finir, tous les appareils mobiles seront parfaitement synchronisés, permettant des enregistrements audio stéréo sans fil et même 3D sans problèmes de phase audio. »

Sebastian : « L’organisation technique en coulisses sera complètement différente car avec l’approche WMAS, nos clients pourront traiter 64 canaux audio via une seule unité en rack 19”/1U ! C’en est fini des gros fly-cases : nos clients vont gagner de l’espace en coulisses, voyager plus léger lors des tournées et ils consommeront moins d’énergie.

Hormis la sélection du seul canal RF, la planification de fréquences ne demande quasiment aucun effort. Pour revenir à l’effet de fading RF évoqué au tout début : au lieu de la traditionnelle diversité spatiale avec deux antennes, le système WMAS offre une diversité 30 fois supérieure dans un canal TV 6 MHz ou 40 fois supérieure dans un canal TV 8 MHz, avec une seule antenne ! »

Dernière question qui intéressera nombre d’utilisateurs : les systèmes à bande étroite actuels vont-ils pouvoir coexister avec les nouveaux systèmes à large bande ?

Martin : « Oui, c’est le cas. Nous prévoyons une série de publications pour mieux expliquer le fonctionnement des systèmes audio sans fil multicanaux et les conditions de cette coexistence. Restez à l’écoute ! »

Pour être tenu informé, inscrivez-vous à la newsletter dédiée sur la page Sennheiser WMAS ici

Tristan Szylobryt habille Shéryfa Luna en Q-8 SGM

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Shéryfa Luna a récemment fait son grand retour au Zénith de Paris avec ses musiciens, un chœur Gospel et ses danseuses. Il était logique pour Tristan Szylobryt de Light&Day, concepteur lumière de ce concert unique, de faire un clin d’œil aux plateaux de tournage pour l’ex-gagnante de Popstars aux millions de vues sur sa chaîne Youtube.


Il a imaginé un bain de couleurs diffus sur lequel s’appuyaient les faisceaux des robotisé et des rampes à leds en mouvement, grâce à une demi-douzaine de Washlights de forte puissance Q-8 SGM (fournis par RegieTeck), habillés de diffuseurs Snapbag Dopchoice, et montés sur pieds cinéma.


Cet effet de mise en scène surlignait efficacement les chorégraphies et les déplacements de l’interprète de « Il avait les mots » et « Dans les étoiles » sur toute la largeur du plateau, et constituait une scénographie originale et rapide à mettre en place.
Rappelons que la dalle de leds centrale RGBW du Q-8 produit un flux de 53 000 lumens, et ses deux lignes de strobe indépendantes assurent 57 000 lumens.


Plus d’infos sur le site Sonoss , sur le site SGM et dans le banc d’essais réalisé par SLU


Production : Isis Prod
Prestataire technique : RegieTek www.regietek.com
Lumières : Light&Day / Tristan Szylobryt

 

Lumens présente ses nouvelles caméras PTZ VC-A71P-HN et VC-TR40

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Lumens est un fabricant d’origine Taiwanaise, fondé en 1998 et dédié au secteur de la captation dans le domaine de l’intégration.
Leur gamme de produits se répartit principalement en trois grandes familles et un attrait marqué pour les caméras PTZ (Pan Tilt Zoom) avec une gamme Broadcast assez récente, une gamme de caméra PTZ pour le marché de la Visio Conférence et des mediaprocesseurs.

En vidéo, Klaas Maerten, co-dirigeant et directeur technique de Télévic Conference France, distributeur de Lumens, Televic Conference (la marque éponyme), Nueva, Xilica et Arthur Holme, nous présente les nouveautés Lumens dans cette vidéo.



La Lumens VC-A71P-HN nouveau produit orienté broadcast

Dernièrement une gamme Broadcast a fait son entrée au catalogue du fabricant avec notamment la référence VC-A71P-HN, une caméra PTZ dotée d’un zoom optique 30x et d’un capteur 1/1,8.

La dernière caméra broadcast VC-A71P-HN présente un panel de connectiques versatiles.

Au niveau des connectiques on retrouve les traditionnelles HDMI, USB, IP mais aussi du 3G-SDI et 12G-SDI pour assurer un flux pouvant monter jusqu’à 11,88 Gbits et ainsi assurer une continuité d’images 4K en 60FPS.

Par ailleurs, ce protocole permet de s’aligner sur le standard BT.2020 (plus communément appelé Rec.2020) recommandé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).
Cette précision de colorimétrie permet à l’appareil de répondre aux exigences broadcast.


Avec la prise en charge du protocole BT.2020 assurant le respect des couleurs et une résolution adaptée pour la 4K, la VC-A71P-HN est idéalement dotée du 12G-SDI pour soutenir un débit de 11,88 Gbits/s avec une longueur de câble limitée à 60 mètres.

Vous avez besoin de réaliser une captation multicaméra et sans lag ? Pas de problème, l’appareil propose également un Genlock afin de synchroniser les systèmes audio et vidéo qui interviendront dans votre installation.
Pour assurer le streaming, elle dispose des sorties IP NDI HX3 compatible avec le protocole précédent dit « NDI » mais aussi avec le Real Time Streaming Protocol (RTSP) ou Real Time Messaging Protocol (RTMP) développé par Adobe Systems.
Enfin, cet appareil peut être alimenté également en Ethernet (PoE++).

Le descriptif étendu de la Lumens VC-A71P-HN est disponible ici


La Lumens VC-TR40 et son autotracking saura se rendre indispensable en condition auditorium

La caméra PTZ Lumens VC-TR40.

Petit bijou de technologie, la caméra VC-TR40 se distingue par l’intégration d’une deuxième caméra afin de piloter le mouvement et le zoom de la caméra principale.

Dédiée aux activités de visio-conférence et à des utilisations en salle de conférence mais aussi en milieux éducatif, l’intelligence artificielle de l’appareil est capable d’identifier l’interlocuteur actif et sa taille grâce à une caméra 4K qui fait l’analyse complète de son milieu.

Sa zone de recherche est paramétrable soit selon une zone définit de participation grâce au mode « Stage Tracking » soit en dehors dans un champ large avec le mode « Suivi partout ». La camera suit en continu les mouvements du présentateur à gauche, à droite en avant et en arrière et peut ensuite zoomer pour cadrer la meilleure image possible.


Elle accueille une connectique : HDMI, 3G-SDI, line in, Ethernet 3.0, RS-232 et est alimentée en PoE ou DC In.

Le VC-TR40 dispose également d’une reconnaissance gestuelle avancée. Lorsque le présentateur lève la main, la cible de suivi change automatiquement. Vous pouvez également modifier manuellement le sujet en sélectionnant l’individu via l’interface Web.

Sur cette caméra, on retrouve les traditionnelles connectiques HDMI, 3G SDI, de l’USB et elle est pilotable sur IP via une connectique PoE. On peut également faire du stream en direct grâce à un flux RTSP ou vers le cloud avec les flux RTMP.

Le descriptif étendu de la Lumens VC-TR40 est disponible ici


Les processeurs multimédias LC100 et LC100N

Deux versions existent sur cette référence de processeur multimédia. Le LC100 peut gérer des flux selon une connectique HDMI et SDI. Le LC100N, ajoute la connectique NDI et NDI HX à son panel de possibilités.

Le mediaprocesseur Lumens LC100N.

Connectez-lui un écran en HDMI et l’appareil propose un dispositif de control en direct à l’aide d’un simple clic de souris pour composer un programme final à partir de plusieurs flux vidéo. Parmi les possibilités on retrouve une scène simple mais aussi une vidéo en écran partagé, une superposition de titre / logo avec des images d’arrière-plan ou du « Picture-In-Picture ». Les sessions peuvent être produites en direct ou programmées à l’avance.

Pour les directs, la diffusion se fait via un streaming qui peut être diffusé sur trois plateformes en même temps (locales ou de type réseaux sociaux) ou bien programmées à l’avance grâce à la mémoire interne de deux Terra bytes de la machine.

L’interface software du LC100 et du LC100N permet de gérer les flux entrants et sortants de manière intuitive.

Les licences de gestion OpenCast, Kaltura et Panopto, pratiques pour une utilisation en millieu éducatif, sont incluses dans ce produit.
Cet appareil est adapté pour une utilisation en auditorium, et dans l’éducation, où la gestion de plusieurs flux vidéo est nécessaire.

Le descriptif étendu du Lumens LC100N est disponible ici


Plus d’info sur

– Lumens et leur gamme de produits avec le site Internet mylumens.com

– Televic Conference via le site de son distributeur en France televic-conference.fr

L-ISA à Las Vegas pour “Weekends With Adele”

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Tout le monde veut être proche d’Adele. La lauréate de 16 Grammy Awards a le don, grâce à ses textes, sa voix et sa personnalité vulnérable mais forte sur scène, d’amener les spectateurs dans son monde.
C’est ce qu’elle fait pendant Weekends With Adele, sa résidence au Colosseum du Caesars Palace, une série de cinq mois de spectacles le week-end, du 18 novembre au 25 mars 2023.

Un système immersif L-ISA de L-Acoustics contribue à mettre en valeur son sens artistique. USA Today a parlé de « deux heures spectaculaires », tandis que le Las Vegas Review-Journal a écrit que « le son de la salle était à la hauteur de la voix impeccable d’Adele ».


Johnny Keirle

« Adele est très consciente de l’importance de la qualité du son, cela a même toujours été une priorité lors de ses précédentes tournées », explique Johnny Keirle, l’ingé système qui a commencé à tourner avec cette artiste en 2016 et a également travaillé sur les tournées précédentes avec Billie Eilish et P!NK.

« Nous avons commencé à discuter de L-ISA très tôt avec Adèle et son équipe de production ». « Bien qu’il y ait eu une certaine prudence initiale au sujet du budget, se souvient-il, une démonstration du système à Londres suivie de discussions plus approfondies avec le directeur de production Paul English ont très rapidement conduit à la décision que l’environnement immersif que L-ISA apporte ajouterait un sentiment d’intimité précieux et sans égal à ses performances. »


Paul English

« Avec un temps de chargement et de déchargement de 72 heures seulement, cette production est un véritable spectacle de stade de 40 camions qui se déroule chaque week-end dans une salle presque intime de 4 100 places », explique Paul English.
« Mais la taille de la salle n’est qu’une partie de l’équation. L-ISA nous offre la meilleure qualité de rendu pour ce show et contribue parfaitement à la connexion d’Adele avec son public. »

Fourni par Clair Global, le système L-ISA Scene de Weekends With Adele, est basé sur sept lignes de K2. Deux lignes de Kara, servent en tant qu’extensions et out-fills.
Des subs KS28, en deux colonnes, sont accrochés directement derrière la ligne centrale de K2, et d’autres subs sont déployés en une ligne distribuée sous le bord de la scène.

Des 5XT sont alignés le long du nez de scène en tant que Spatial Fills, ainsi que des X8 déployées comme out-fills. Toutes ces enceintes sont alimentées par des contrôleurs amplifiés LA12X, et le système est géré par un processeur L-Acoustics P1 et des unités L-ISA Processor II. Le signal est distribué sur un réseau AVB Milan via une combinaison de commutateurs L-Acoustics LS10 et Luminex.

En regardant en haut de l’image, on aperçoit les deux boîtes du bas de quelques-unes des sept lignes de K2 du système Scene.

Keirle, lui-même novice en matière de L-ISA, affirme que la formation en ligne qu’il a suivie lors d’un séjour en Nouvelle-Zélande lui a permis d’être rapidement opérationnel et confiant. « L’équipe applications de L-Acoustics s’est montrée très arrangeante », dit-il.
« Nous avons suivi la formation sur Teams, où j’ai appris les aspects pratiques et théoriques de l’audio immersif, et je me suis senti à l’aise dès les répétitions. »

Keirle et l’ingé FOH Dave Bracey ont rapidement pris leurs marques sur le système. Keirle a créé une combinaison de mouvements automatisés et manuels pour chaque chanson, tandis que Bracey s’est concentré sur le mix des voix, du groupe et de l’orchestre.

Dave Bracey

« Johnny et moi collaborons par l’intermédiaire de L-ISA d’une manière unique ; ce n’est pas la relation typique entre un mixeur et un ingé système car il ne se cantonne pas qu’au système », explique Bracey. « Il a un apport créatif dans le son du spectacle.

Nous avons discuté de la manière dont nous devions aborder chaque titre et il a créé une série d’instantanés automatisés et manuels adaptés à la chanson et à la production.
Il prend mes signaux et les place dans l’espace de Scene, créant ainsi un modèle immersif dans lequel je fais mon mix. C’est une toute nouvelle façon d’aborder la mise en forme de la musique en direct, et c’est passionnant. »

Selon Keirle, les tâches de mixage et d’ingénierie système sont distinctes mais intégrées dans l’environnement immersif de L-ISA. « Nous n’avions jamais travaillé avec ce type de système auparavant, nous avons donc progressivement développé notre méthodologie », explique-t-il.
« Il faut des personnes dédiées à chaque rôle. Je me concentre donc en permanence sur le traitement et le positionnement des objets en gérant 96 flux post-fader de la table et en déterminant des paramètres tels que la profondeur et la largeur de chaque objet, tandis que Dave ne s’occupe que du mixage, sans se soucier de ce qui se passe après. C’est un flux de travail que nous avons établi pendant les répétitions, en regardant comment L-ISA convenait à chaque titre et en construisant autour de cela. »

Photo Stufish

Keirle a malgré tout aussi beaucoup de travail technique. À partir de la Quantum7 DiGiCo de Bracey, il dispose d’unités DD4MR-FX d’Optocore sur une boucle optique. Les signaux audio sont envoyés depuis la console, via des sorties directes aux DD4MR, d’où ils partent en MADI optique vers un MADI Bridge RME, qui le passe en BNC aux L-ISA Processor II primaires et secondaires. Pour la distribution finale du signal aux contrôleurs amplifiés, les LA12X reçoivent du Milan AVB grâce à une série de switches AVB LS10 et Luminex GigaCore 26i et 14R.

« Les signaux AVB sont également routés de chaque processeur L-ISA vers un second MADI Bridge RME « , explique Keirle. « Celui-ci transmet le signal MADI optique à divers convertisseurs Ferrofish A32. Le MADI Bridge RME agit comme une matrice d’entrée et les Ferrofish A32 convertissent le flux MADI choisi en analogique, pour servir de secours et aboutir aux entrées analogiques des LA12X. »

En termes de méthodologie sonore, Keirle et Bracey suivent le style particulier d’Adele dont les chansons commençant généralement de manière très douce, souvent en piano voix, en maintenant la scène sonore immersive au centre de la scène. Le paysage sonore s’élargit et s’approfondit ensuite au fur et à mesure que des musiciens et des sons supplémentaires enrichissent l’arrangement.

C’est une bonne approche du son immersif, estime Keirle. « C’est quelque chose dont nous avons discuté très tôt : la clé pour rendre un mixage immersif efficace est d’utiliser la technologie avec parcimonie et subtilité », explique-t-il.

« Vous permettez au public de s’habituer à un certain espace, puis vous l’augmentez en modifiant et en élargissant l’image. Une fois que les oreilles et les yeux du public sont habitués, ils peuvent percevoir et apprécier de légers changements que vous apportez au son, en reculant la voix d’Adèle dans les instruments, puis en la ramenant au premier plan. Même de petits mouvements peuvent créer un contraste très émouvant et efficace. »

Ensemble, Keirle et Bracey ont créé une méthodologie qui deviendra probablement de plus en plus courante dans l’industrie de l’immersif, en particulier pour les événements très médiatisés tels que « Weekends With Adele ». Dans le même temps, la découverte de l’immersif en direct cédera la place à une façon plus habituelle de travailler.
« Une fois que l’on est à l’aise avec cette techno, on s’aperçoit que c’est plus facile de mixer avec que sans », explique Bracey. « Il est plus naturel de placer une voix avec des objets qu’avec l’égalisation et les traitements dynamiques. En fait, L-ISA permet de trouver une place pour tout. »

Pour plus de details sur Weekends With Adele, visitez www.adele.com
Pour Clair Global www.clairglobal.com
Et enfin pour tout savoir sur L-ISA sur l-isa.l-acoustics.com

 

Shure présente ses liaisons numériques GLX-D+ Dual Band

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Shure présente GLX-D+ Dual Band, ses nouvelles liaisons numériques à destination des guitaristes, bassistes et chanteurs. Toute la puissance du sans fil avec une simplicité et une fiabilité sans précédent, pour une intégrité sonore préservée.

Deux fois plus de bande passante pour deux fois plus de puissance : Shure, la légende de l’audio, offre aux guitaristes, bassistes et chanteurs les plus intransigeants, des performances inédites et toujours plus de liberté de jeu, sur scène comme en studio, avec la dernière génération de son système numérique sans fil GLX-D+ Dual Band.

Stabilité du signal renforcée, autonomie de batterie améliorée, nouveau récepteur format pédale jack 6.35… Grâce à cette mise à niveau majeure, les guitaristes et bassistes peuvent franchir le pas du sans-fil en toute simplicité, sans crainte de sacrifier le son organique de leur instrument, en investissant dans un système complet, prêt à l’emploi.


Mike Nagel, Associate Director of Product Management, chez Shure.

Les récepteurs GLX-D+ Dual Band sont disponibles en version rack, tabletop et pédalier, avec en option une large sélection de microphones Shure (lavalier, serre-tête, à main), dont l’incontournable SM58.

« Grâce à l’expertise audio et au savoir-faire technologique de Shure, les utilisateurs du GLX-D+ sont assurés de bénéficier d’un son numérique sans fil de haute qualité, où le jeu et le style unique de chacun saura être capté et restitué dans ses moindres détails…
Ce concentré de précision et de performance tient dans une boîte avec tout le kit nécessaire pour se libérer en toute confiance des contraintes du câble », déclare Mike Nagel, Associate Director of Product Management, chez Shure.


Eduardo Valdes, Associate Vice President of Global Marketing, chez Shure.

« Des petites salles de concert et auditoriums intimistes aux plus grandes scènes et tournées mondiales, de nombreux artistes musiciens et chanteurs savent qu’ils peuvent compter sur les systèmes de microphones sans fil Shure dont l’extrême fiabilité ne rime pas pour autant avec complexité.
Entièrement repensé, le GLX-D+ ne déroge pas à cet engagement grâce à son installation sans effort qui permet d’éliminer les barrières à l’entrée, invitant tous ceux qui veulent se lancer dans le sans fil à faire le premier pas », ajoute Eduardo Valdes, Associate Vice President of Global Marketing, chez Shure.


Stabilité du signal renforcée grâce à la technologie bi-bande intégrée

Par rapport à son prédécesseur, le GLX-D+ Dual Band opère dans les bandes de fréquences sans fil de 2,4 GHz et 5,8 GHz grâce à la technologie bi-bande simultanée, garantissant une réception sans interférences ni décrochage.
Ce nouveau modèle, qui double la bande passante disponible, recherche, identifie et attribue automatiquement les meilleures fréquences libres, pour délivrer encore plus rapidement un signal audio fiable et constant. Avec GLX-D+ Dual Band, les chanteurs et artistes guitaristes peuvent se concentrer sur leur jeu plutôt que sur leur câble, assurés d’avoir, quoiqu’il arrive, une grande clarté audio et un son de qualité supérieure.


Le pack émetteur GLXD1+.

Jusqu’a 12 heures d’autonomie d’affilée : Le summum de la liberté

Avec plusieurs options de recharge intelligentes, le GLX-D+ affiche désormais jusqu’à 12 heures d’autonomie de batterie. La capacité de charge rapide du système permet d’obtenir 1,5 heure d’utilisation à partir d’une charge de 15 minutes seulement.
La nouvelle batterie SB904 au lithium-ion peut être chargée directement sur les récepteurs tabletop ou demi-rack ou via un connecteur USB-C sur l’émetteur.

Le récepteur tabletop GLXD4+.

Robuste, « Plug and Play » et flexible : Une simplicité sans concession

Doté d’un châssis métallique robuste lui permettant d’être complètement intégré dans un pedalboard (alimentation 9V DC), le nouveau récepteur numérique format pédale GLXD6+ permet aux guitaristes et aux bassistes de passer facilement au sans fil sans compromettre le son, ni compliquer leur équipement.


Le récepteur numérique format pédale GLXD6+.

Ce récepteur format pédale avec accordeur intégré offre toutefois une entrée ¼ » pour encore plus de flexibilité si jamais le besoin de repasser au câble se fait sentir.
Les musiciens peuvent rapidement basculer entre deux ou plusieurs émetteurs connectés à un seul récepteur, pour des transitions fluides sur scène entre les instruments.

Des performances RF solides comme le roc en toutes circonstances

Le récepteur rackable GLXD4R+.

Le système numérique sans fil GLX-D+ Dual Band offre des performances RF améliorées, une distribution d’antenne et une gestion automatique des fréquences pour un maximum de 11 systèmes dans des environnements classiques (16 dans des conditions optimales).

Disponibles séparément, le gestionnaire de fréquences (GLXD+FM) et les accessoires d’antenne directionnelle peuvent être nécessaires au bon fonctionnement.

L’émetteur main GLXD2 équipé de le tête plus que remarquable Beta58.

Toujours plus d’options personnalisées avec les micros de Shure

Trois options de microphones sans fil à main, dont les légendaires SM58, BETA 58A et BETA 87A, sont proposées avec les systèmes GLX-D+ tabletop et rack. Les systèmes et composants GLX-D+ sont disponibles dans diverses configurations, conçues pour s’adapter au mieux aux besoins de chacun.
Dans la mesure où tous les systèmes sans fil GLX-D+ Dual Band fonctionnent dans une gamme de fréquences accessibles sans licence, les utilisateurs n’ont pas à se préoccuper des contraintes techniques de l’environnement que ce soit en déplacement ou en tournée.

Le système sans fil GLX-D+ Dual Band de Shure sera disponible dès le début du printemps 2023 auprès d’une sélection de détaillants et sur le site www.shure.com. Prix de vente conseillé : à partir de 629 euros.

Pour tout savoir sur la série GLX-D+ avec :

– Le film produit
– Le site Shure
– Le site Algam

 

Adele et DiGiCo disent « Hello » à Las Vegas

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Même une biographie basique d’Adele peut approcher la taille d’un livre. Son premier album est sorti il y a tout juste 15 ans et, depuis, elle a remporté 16 Grammy Awards, 12 Brit Awards, un Academy Award, un Golden Globe Award et un Primetime Emmy Award. Et elle n’a que 34 ans.
Weekends With Adele, sa résidence au Colosseum du Caesars Palace, qui comprend une série de cinq mois de spectacles le week-end entre le 18 novembre 2022 et le 25 mars de cette année, n’est que la prochaine étape d’une carrière singulière.

Mais c’est une étape importante, qui présente Adele dans un environnement audio immersif pour la première fois et DiGiCo sous la forme de deux consoles Quantum7 fournies par Brit Row/Clair Global est là avec elle pour assurer un spectacle fantastique et sans faille.

Dans le plus pur style de Vegas, c’est un grand spectacle, déclare Dave Bracey, qui a travaillé et tourné avec Adele pendant la majeure partie des dix dernières années, après avoir travaillé avec Depeche Mode et The Cure dans les années 1990, puis, entre autres, Robbie Williams, Björk, Massive Attack et P!NK.

Dix semaines après le début du programme, ils n’ont pas encore eu à déménager pour permettre à une autre production d’utiliser la salle pendant leurs pauses, mais il estime que ça prendra quatre jours quand ce moment viendra. « C’est Vegas, donc ça doit être plus magnifique que les autres spectacles, non ? « Quantum7 me permet de gérer tout cela sans problème ».

De gauche à droite : Johnny Keirle, ingé système, Paul English, directeur de production, et Dave Bracey, ingé FOH.

 » Il est si facile de créer son ergonomie de travail sur cette console, qui vous permet de vous concentrer pleinement sur le mixage « , dit-il.
« Je fais bon usage de la compression parallèle Mustard que j’utilise sur la voix d’Adele et du compresseur FET sur la basse, entre autres.
Le Spice Rack possède également de très bons outils, comme l’égaliseur dynamique que j’applique à sa voix.

Mais ce qui est étonnant, c’est que tout ce que j’emploie c’est par petites touches ; si vous regardez, par exemple, l’égaliseur sur l’écran, vous devez plisser les yeux pour voir un écart par rapport à la ligne droite. C’est dire la qualité du son de la chaîne vocale dans la console elle-même. »
L’utilisation par la production de la technologie immersive L-ISA de L-Acoustics y contribue également. Bracey explique que le positionnement très libre des objets dans le système lui donne la possibilité de garder la voix d’Adele à sa place dans la scène sonore, ce qui réduit le besoin de traitement. Mais quand il le faut, Quantum7 est à la hauteur.

« Je n’ai pratiquement jamais mixé sur autre chose que DiGiCo depuis ma première utilisation de D5 en 2002, mais le logiciel Quantum est tout simplement merveilleux », dit-il, ajoutant qu’il a utilisé Quantum7 pour la première fois pendant le Beautiful Trauma World Tour de P!NK. « Mais le nouveau logiciel va encore plus loin. J’ai hâte de m’y plonger encore plus pendant cette résidence. »

L’ingé son retour Joe Campbell sur sa Quantum7.

Dans le monde des retours, l’ingénieur Joe Campbell, qui a travaillé avec Adele pendant une douzaine d’années, ainsi qu’avec Seal, Ellie Goulding et Niall Horan des One Direction, était également ravi d’avoir à nouveau Quantum7 devant lui.
 » J’utilise la SD7 depuis des années, et j’ai opté pour la version Quantum dès qu’elle est sortie « , explique-t-il. « C’est juste une évolution naturelle ».

Campbell cite le routing et la flexibilité de la surface de travail, mais souligne que c’est le traitement Mustard qui lui est devenu particulièrement utile. « Surtout le compresseur optique Mustard, que j’utilise tout le temps, sur les voix en particulier », dit-il. « Cette console me permet d’accéder à la compression parallèle sur chaque voie d’entrée et de sortie. Ce que cela peut faire pour la dynamique est incroyable. »

Bien qu’il utilise le traitement intégré de Quantum7, comme la réverbération et l’égaliseur dynamique, pour pratiquement toutes les voies, Campbell emporte toujours ses processeurs externes préférés, quatre réverbérations stéréo Bricasti Design Model 7, pour les voix et les guitares acoustiques.
« Il est facile d’intégrer des processeurs externes dans Quantum7, tout comme il est facile de faire presque n’importe quoi sur cette console », dit-il. « Si quelqu’un sur scène veut un mixage supplémentaire et le veut immédiatement, je peux le faire. Il n’y a rien d’autre comme Quantum sur le marché. »

Comme Bracey, Campbell loue la sonorité de Quantum7 qui, les deux vous le diront, a permis à la voix d’Adele de faire ce qu’elle a si bien fait. « Je n’ai pratiquement pas d’égalisation sur sa voix dans le mix retours pour ses IEM », dit-il. « Elle a un son fantastique, et Quantum7 ne place rien entre elle et les retours. C’est aussi transparent que possible ».

Pour plus de détails sur Weekends With Adele au Colosseum du Caesars Palace sur www.adele.com

Vous trouverez Britannia Row Productions et Clair Global en ligne sur www.britanniarow.com et sur www.clairglobal.com

Et d’autres informations sur le site DV2

 

Midas met en ligne le Firmware 1.23.1 de la HD96

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Midas vient de mettre en ligne le firmware 1.23.1 de la Heritage-D 96 corrigeant un certain nombre de points remontés par les utilisateurs. Le temps de mise à l’arrêt a aussi été amélioré. Ce firmware est téléchargeable immédiatement.

Vous trouverez comme d’habitude cette mise à jour dès connexion de votre console en ligne. Vous pouvez également la charger depuis votre cloud ou depuis le site EVI Audio france dans l’onglet -resssources-.

L’installer en version toujours zippée dans un dossier nommé « midas » à la racine de votre clé USB pour la transférer dans votre console en cliquant sur l’image ci-jointe :

Bien sûr Editeur en version Mac et PC correspondant à cette mise à jour est également disponible.


N’hésitez pas à remonter à Yann Matté toutes remarques ou demandes qui, au fur et à mesure, seront prises en considération dans les futures releases. [email protected]

 

Nouvelles machines Prolights : Astra Profile600IP et Profile400

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Deux élégants Profiles compacts de moyenne puissance viennent enrichir la gamme d’asservis Prolights dont une machine IP65. La marque italienne propose également une série de projecteurs d’intégration EclPendant, au design épuré.
C’est David Ferraz, responsable marketing de Prolights qui nous les présente dans cette vidéo.


Dans la famille des asservis, le constructeur nous dévoile deux nouveaux Spots à couteaux motorisés de la gamme Astra : les Profile600IP et Profile 400.

Astra Profile600IP

Embarquant une source LED blanche de 600 W- 6500 K, le Profile 600 IP est capable de produire un flux de 21 000 lm à la sortie de sa lentille de 150 mm.
Il propose toutes les fonctions nécessaires de cette catégorie : une roue de 7 gobos rotatifs indexables secondée par une roue d’animation, une trichromie CMY avec CTO progressif (2700 à 7000K) doublée d’une roue de couleurs à 9 positions comprenant un filtre 5600 K pour un IRC supérieur à 90, un zoom asservi de large amplitude variable entre 7 et 62°, un frost linéaire, iris ou encore prisme rotatif à 4 facettes.


Les très beaux asservis à couteaux motorisés Astra Profile600IP et Profile400.

Les 4 couteaux motorisés à fermeture totale du bloc de découpe sont pilotables chacun en rotation sur ±30° et ±45° de rotation de l’ensemble.
L’appareil répond aux protocoles ArtNet, DMX-RDM sans fil via LumenRadio Timo Fx (compatible CRMX et W-DMX). Cette machine est compacte, 730 mm et pèse 45,6 kg.

Astra Profile400

Plus léger, 27,6 kg et haut de 639 mm, l’Astra Profile400 fonctionnera en intérieur dans de petites et moyennes salles avec sa source de 400 W – 7 000 K qui annonce un flux de 17 600 lumens en sortie de sa lentille de 120 mm de diamètre.
Il bénéficie exactement des mêmes paramètres que l’Astra Profile600IP, filtre d’IRC 90 intégré également dans la roue de couleurs, seule l’amplitude du zoom diffère : 6,5° – 50°.
Cette machine est déjà disponible au tarif public de 6 363 €/HT et le Profile600IP le sera au printemps 2023.


EclPendant

Nous découvrons également la gamme EclPendant, de sources destinées principalement à être suspendues, mais qui peuvent aussi s’apprivoiser comme appareils d’intégration plus polyvalents. Cette série est déclinée en quatre projecteurs à LED COB, deux de 100 W (EclPendantJr) et deux de 200 W. Chaque puissance est disponible en blanc neutre ou en version couleurs + blanc chaud (estampillés FC).


Look sobre pour les nouveaux projecteurs LED COB de la gamme EclPendant, dédiés à l’intégration.
Le panneau arrière bien garni des projecteurs EclPendant comprenant les connecteurs DMX, les anneaux d’élingage, les prises alimentation dont la Molex dédiée au raccordement de sécurité basse tension.

La gamme est dotée d’une multitude d’accessoires pour moduler le faisceau (optiques, lentilles, diffuseurs) ou pour intégrer le produit dans diverses configurations (intégration murale, en plafond, embase de sol), toutes les versions se contrôlent en DMX/RDM, CRMX, W-DMX et DALI.

L’appareil peut également être alimenté en basse tension à des fins de projecteur de sécurité via une connectique Molex présente sur le panneau arrière. La gamme EclPendant est disponible à partir de 1587€ HT prix public.

Plus d’informations sur le site ESL distributeur en France et sur le site Prolights

Les derniers line array JBL avec Laurent Delenclos

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Directeur Technique Audio de Freevox, Laurent Delenclos est l’interlocuteur de rêve pour parler des produits de la firme californienne.

Plusieurs gammes de line array se partagent le catalogue JBL avec des nouveautés dans les VTX A-Series et les derniers nés VRX900, ces derniers embarquant leurs amplis.

Nous les avons découverts lors de l’ISE 2023 et avons profité de Laurent Delenclos, alias Bellote, présent à Barcelone pour nous les détailler.

VTX A-Series

Petit dernier de la série VTX A, le A6 décline vers le bas une famille bien née composée des deux A12 (normal et wide) et du A8.
Passif et équipé comme son nom le suggère de deux graves de 6,5” et d’un moteur annulaire de 3” dernier cri, le A6 n’existe qu’en dispersion de 110° (entre 500 Hz et 16 kHz) et on ne résiste pas à l’envie de vous montrer ça tellement c’est précis. Sans être cardioïde, cette petite enceinte sait faire très propre derrière elle.


Plus précis et régulier c’est difficile à trouver, sauf à regarder la réponse en fréquence de l’A6…
80 Hz à 19 kHz à -3 et 67 Hz à 20 kHz à -10 dB, je connais pas mal de enceintes Hi-Fi qui se battraient pour offrir une telle courbe. En rouge la phase.

Prévue pour être économe en ressources ampli avec une impédance de 10 ohms et peu gourmande en puissance avec 350 Watt IEC, la A6 peut être chaînée par 3, voire par 4 sur les Crown I-Tech 4x3500HD, soit de 12 à 16 boîtes par ampli, et délivre un SPL Max de 134 dB.

Posés via un pied sur le sub 15” appelé VTX B15G et prévu pour ce nouveau modèle, trois têtes A6 font les belles accompagnées par 4 autres dans leur rack de conditionnement standard. Il existe aussi un sub prévu pour l’accroche en tête des A6, un peu plus lourd et cher mais pour le reste identique, et qui porte le nom de VTX B15.

SLU : Quoi de nouveau en termes de transducteurs sur A6 ?

Bellote : Le moteur annulaire d’aigu a été spécialement développé pour cette enceinte car le modèle 2” qui équipe A8 et A12 est conçu pour travailler avec des médiums à membrane. Ce nouveau moteur a donc une bobine et une embouchure plus grosse pour raccorder à une fréquence plus basse directement sur les 6,5” et il reprend le principe des Séries A, à savoir un moteur en anneau isophase, raccordé directement au guide de sortie.

Une vue de l’A6 sans sa face avant.

Le grand gagnant de ce procédé est le rendement qui a grimpé en moyenne de 10 dB et a permis de n’utiliser qu’un anneau simple et non le double des D2 qui équipent les Séries V.
Les deux graves de 6,5” exploitent des doubles bobines de 2,5” suivant le même principe Differential Drive que les modèles plus gros ce qui leur donne une excursion extra longue tout en gardant un gros impact.

L’ensemble des aimants est au néodyme et, bien sûr, la phase est identique à tous les autres produits VTX, quel que soit leur nombre de voies. Tout est corrigé en FIR par le constructeur.

Une vue du switch A-B en gros plan.

SLU : Quel est l’angle vertical du guide?

Bellote : 15° et 110° horizontaux. C’est donc une enceinte conçue pour des opérations petites a moyennes mais qui accepte des longueurs de 24 boîtes sur le frame ou des panachages avec le sub VTX B15 ce qui permet de disposer d’un excellent son.

Les mécaniques sont les mêmes que celles qui équipent A12 et A8 et à l’arrière de l’enceinte, un switch A-B permet de choisir entre 1+ / 1- ou 2+ / 2- sur la Speakon 4. Ça permet avec un seul câble standard d’attaquer 6 ou même 8 enceintes en « strapant » 3 ou 4 boîtes par canal d’ampli.


Une mini ligne de six A6 telle qu’exposée à l’ISE.

SLU : Tu as parlé de 24 boîtes. Elles pèsent combien?

Bellote : Elles ont beau être construites en multiplis, elles ne font que 18,4 Kg et le sub 41,5. Il est donc possible d’accrocher soit 24 A6, soit 12 B15, soit un panachage des deux en sachant qu’un sub en l’air implique deux têtes dans le camion.

SLU : Puisqu’on parle du sub, quelques infos ?

Bellote : Ébénisterie en bois, évents SlipStream pour réduire les bruits de vent, transducteur de 15” Differential Drive, double bobine de 4” améliorant l’évacuation des calories, très grand débattement proche de celui d’un 18”, membrane dopée à la fibre de carbone et châssis aluminium servant de radiateur.


Le sub VTX B15 « flyiable » sans sa face avant faisant admirer le transducteur 2285H entouré par les 4 ports SlipStream, le tout dans une ébénisterie associant du multiplis de bouleau de 15, 18 et 24 mm.

La pression max avec le preset 80 Hz s’établit à 134 dB. Des prises sont présentes en face avant et arrière pour pouvoir constituer facilement des configurations cardioïdes et comme pour les têtes, un sélecteur permet de choisir son canal d’ampli sur une NL4.

La réponse utile du B15, en pointillé le preset 60 et en continu, le 80.

A l’instant où vous lisez ces lignes, les A6 de démo ont dû arriver chez Freevox !


Avec la série SRX900, JBL complète par le bas sa gamme de solutions line array et tire vers le haut les SRX nées en 1995, des enceintes qui ont toujours joué le rôle de passerelle entre les produits semi-pro destinés aux musiciens ou aux petites salles, et l’univers professionnel haut de gamme.

1995 JBL propose les premiers SR (bientôt X), sans doute l’abréviation de Sound Renforcement et le début d’une saga de 28 ans !

Première itération line array dans les SRX, les 900 proposent deux têtes, la 906 et la 910 et deux subs le 918 et le 928.

Une ligne de six SRX906.

Les quatre enceintes embarquent dans leurs dos des amplis, doubles pour les têtes bi-amplifiées, ainsi que d’importantes ressources DSP.
Les 900 emploient du polypropylène et du néodyme pour les line array, du multiplis et de la ferrite pour les subs qui ne sont pas équipés de mécaniques d’accroche.

SLU : JBL dispose déjà au catalogue des VTX-A, des VTX-V et des Vertec. Où se placent les VRX900 ?

Bellote : JBL sait faire du haut de gamme mais aussi décliner vers le bas et incorporer dans des produits plus abordables, ses innovations.
La marque ne veut pas que des clients attirés par les line arrays d’entrée de gamme se tournent vers des solutions européennes par absence d’une offre américaine qualitative et à prix étudié.
La R&D a donc profité du break dû à la pandémie pour étudier une gamme très compétitive, performante et d’un niveau prix à même de ramener vers JBL, les amateurs de produits amplifiés et faciles à exploiter.


Une coupe du type de grave équipant les têtes SRX900, néodyme, double bobine, Differential Drive. On sait faire de l’abordable de qualité à Northridge.

SLU : Composants de qualité ?

Bellote : Bien sûr. Ces enceintes sont fabriquées comme le reste de la gamme pro de JBL au Mexique et bénéficient de transducteurs éprouvés et disposant de technologies modernes telles que les doubles bobines et le Differential Drive dans les woofers ou encore les dômes titane dans les moteurs, avec d’excellents guides d’ondes isophase et une conception des boîtes où le couplage entre le grave et l’aigu est particulièrement soigné.

L’ébénisterie des têtes est en polypropylène très rigide ce qui en réduit le coût avec des ports pouvant être protégés de l’eau par des volets optionnels et un port secteur True1. On est en IP54.

SLU : Au niveau de l’audio et du réseau ?

Bellote : Les entrées se font uniquement en analogique. Le signal est ensuite converti en 48/24 pour pouvoir être traité dans le DSP de chaque boîte. La partie réseau est uniquement dédiée au contrôle à distance des unités via Performance.

Rien de tel qu’une bonne coupe pour comprendre ce qui se cache dans une enceinte !

SLU : Tu nous détailles les quatre SRX900 ?

Bellote : Les deux têtes sont très légères malgré les amplis et le DSP, merci au composite et au néodyme.
La 906 dispose de deux 6,5” pour le grave et un moteur à dôme 3” et gorge de 1,5” dans l’aigu pour un poids de seulement 16,8 Kg.
L’ampli à deux voies délivre un total de 600 W et le SPL Max est de 134 dB. La dispersion horizontale à -6 dB est de 120°.

La 910 est en tous points identique, moteur comme amplis, si ce n’est qu’elle est basée sur une paire de graves de 10”, qu’elle gagne un dB de niveau à 135 dB et ce, grâce à sa dispersion plus serrée à 105° (entre 400 Hz et 16 kHz).
Elle passe aussi un peu plus de grave avec 63 Hz à -10 dB. Pour avoir une idée plus précise, cette enceinte rend un seul dB à la VTX A8, autant dire que ça envoie.

SLU : Et les deux subs ?

Bellote : Il y a un simple et un double 18”. Il y avait déjà dans la gamme SRX des subs mais pour éviter d’avoir des produits avec des électroniques différentes obligeant à jongler entre deux plateformes logicielles, les 918 et 928 ont été créés.

le SRX928 sans sa face avant mais avec un évent plus que généreux.

Les deux sont basés sur un 18” à double bobine mobile de 3” et comme ils ne sont pas prévus pour l’accroche, ils embarquent des aimants en ferrite.

Ici encore la technique Differential Drive garantit une faible distorsion et une puissance très importante. Le SPL Max est de 134 dB (preset 80 Hz) pour le 918 et 140 dB spl pour le 928.

L’énergie disponible dépend du preset, en pointillés une belle octave entre 30 et 60 Hz pour le 60 et en ligne continue le 80 qui permet de mieux remplir le bas du spectre des SRX906.

Le simple 18” passe le 35 Hz à -10 dB là où le double 18” descend à 31 Hz. Les deux peuvent charger en face arrière ou par commande réseau, des presets 60 ou 80 Hz et des presets pour des montages cardioïdes.

Pour finir, les amplis de cette gamme offrent un rendement très élevé puisqu’on on peut mettre sur une prise 16A 240V jusqu’à 12 x SRX906 ou 8 x SRX910 et pour les subs on peut brancher 4 x SRX918 ou bien 3 x SRX928.



Performance et son affichage dynamique.

SLU : Tu as parlé avant de Performance Manager ?

Bellote : Non, Performance. Il s’agit de la première sortie de la nouvelle version développée sous Linux et donc entièrement compatible avec toutes les plateformes MacOS, iOS, Android et PC.

Samsung qui a acheté Harman a souhaité ne plus être limité au simple PC. Les SRX900 en quelque sorte inaugurent la plateforme dite Performance et le futur protocole Harman qui va s’appeler H-Control.

SLU : Quid de HiQnet ?

Bellote : Il sera arrêté. Il a rendu de très bons services mais il a vieilli, il est un peu chargé dans les réseaux et H-Control va ajouter une somme de possibilités nouvelles. Il en va de même avec Performance Manager qui va dans le futur céder la place à Performance. L’écosystème informatique JBL du futur se met en place sous nos yeux.

La face arrière d’un élément de la gamme SRX900. Facile, c’est écrit dessus. Remarquez le double port réseau, le double port analogique et le double port secteur. Passer d’une boîte à l’autre n’aura jamais été aussi facile.

SLU : Et le hardware ?

Bellote : Il y aura un renouvellement à plus forte raison que HiQnet et H-Control ne sont pas compatibles et puis c’est vrai que même si ça marche bien, le CobraNet a vécu (rires !)

SLU : Dans les gammes précédentes de SRX, le dos indiquait la marque d’amplificateurs du groupe à savoir Crown. Quelque chose a changé dans les 900 ?

Bellote : Pour des raisons de marketing, tout va être marqué JBL, un peu comme cela se fait chez les autres fournisseurs de solutions d’audio pro, mais bien évidemment c’est la R&D de Crown qui a travaillé sur ces amplis et leurs DSP.
A ce propos, les SRX900 peuvent être configurées avec les commandes en local et grâce au petit écran LCD qui équipe le dos ampli, ou bien en réseau.

Un montage sur 3 fonctions essentielles dans l’exploitation d’un line array et présentes comme il se doit dans les DSP des VRX900. De haut en bas l’ASC ou la compensation du grave en fonction de la taille de la ligne, la TDC ou compensation du haut en fonction de la distance et enfin la PC ou la compensation en fonction de la proximité.

Le DSP offre 24 points EQ, 2 000 millisecondes de délai, un compensateur de taille de ligne et un filtre corrigeant le haut en fonction de la distance basé sur du FIR.
La sécurité des transducteurs est garantie par la suite LevelMax qui exploite des algorithmes spécifiques afin de contrôler l’excursion des équipages mobiles et d’autres qui gèrent les crêtes et le niveau RMS pour contrôler l’échauffement des bobines.

SLU : Ça reste simple à utiliser ?

Bellote : Clairement ! Pour ceux que la technique et le réseau rebute un peu, il y a la possibilité de tout brancher jusqu’à l’ordinateur, d’allumer l’ensemble et de laisser faire l’auto détection et auto IP, et ça marche. Il n’y a plus après à faire correspondre les enceintes et ce qui s’affiche sur le soft.

Un déploiement de SR900 en réseau filaire aboutissant à un routeur, ce dernier dialoguant en WiFi avec une tablette sous Performance.

Le développement logiciel est très prometteur puisque des raccourcis claviers aussi évidents que, entre autres, la touche M pour arriver sur la page des mutes marche déjà et cela est très pratique en exploitation.

SLU : La gamme SRX est toute neuve. Ça marche en France ?

Bellote : Oui, une cinquantaine de 906 et un peu moins de 910 avec les subs ont déjà été achetés. J’ai pu avoir par Harman un mini système de 4 têtes par côté et deux subs pour la semaine de la Foire de Chalons et cela a beaucoup plu. Il y a aussi 24 A12 qui viennent d’être livrées à Eventlive Group à Biarritz et qui complètent un parc de 24 A8.
Startech à Sissonne a choisi 24 VTX V20. Producson à Hoerdt dispose de A8, V20 et de 4888. Locatech à Coutances vient de rentrer 24 A8 et enfin Pan-Pot à Brignoles qui tourne avec les So Floyd en ce moment même, dispose d’un parc de VTX V20 et V25. Ça commence à bien bouger !

Pour encore plus de détails (en anglais) sur la série SRX900 sur YouTube et pour tout savoir sur JBL en français sur le site freevox

Music Plus investit dans la découpe T11 Robe Lighting

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La société Music Plus basée à Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble, a choisi d’associer à son parc de projecteurs Robe, 24 nouvelles découpes T11 Profile.

Cette nouvelle découpe à LED, a d’abord convaincu les équipes de Music Plus pour ses innovations et fonctionnalités, notamment pour sa large plage de zoom (5° – 50°) et sa lentille de sortie interchangeable, découpe, Fresnel ou PC, leur permettant de n’investir que dans une seule machine pour couvrir tous leurs besoins.

« Nous avons découvert le T11 lors de la journée de démo organisée par Terry di Isernia à la Belle Electrique (pour une trentaine d’éclairagistes de la région grenobloise).
Cette démonstration nous a convaincus qu’en termes de cohérence de parc, d’entretien et même de prix, c’est l’investissement idéal ! » précise Olivier Hernicot, Directeur de Music Plus et de M+Equipement.

Présentée pour la première en France en 2022, la toute 1re découpe de Robe Lighting, à leds RGBAL, s’est fait très vite une place sur le marché des Théâtres et des Opéras en équipant déjà plusieurs lieux prestigieux français.


Ce nouveau parc de T11, disponible à la location chez Music Plus, confirme également l’engouement des prestataires techniques pour cette nouvelle découpe multifonction, spécialement conçue pour le milieu des théâtres, des opéras et de la télévision.

Olivier Hernicot conclut : « Depuis longtemps Robe n’a plus besoin de faire ses preuves dans les milieux du spectacle et de l’événementiel. Toutefois, c’était un réel pari de faire évoluer sa position de challenger dans le monde du Théâtre. »

Plus d’informations sur :

– Le site Robe Lighting France
– Le site Music Plus
– Et dans le banc d’essais publié par SoundLightUp : T11 Robe, une découpe “All in one” tout terrain