Ad
Accueil Blog Page 96

Ubitech ajoute trois nouvelles formations à son catalogue

0

Ubitech Formation poursuit sur sa lancée en ajoutant à son catalogue trois nouvelles formations. Deux pour les professionnels du son et une en lumière.

– La formation SMAART sur 4 jours pour approfondir ses compétences en analyse de son.

– Une formation spécialisée sur l’utilisation des consoles EOS et agréé par ETC qui démarrera en septembre.

– Le niveau 2 de la formation Installation et réglage des systèmes de sonorisation autrement dit calage système.


Les sessions « réseaux Son Niveau 2 » ont donc démarré. Pour rappel, ce niveau propre à Ubitech s’adresse uniquement aux stagiaires ayant déjà effectué leur formation « réseaux Son Niveau 1 ».
Ludovic Maurin, formateur réseau son, et Théo Brun, un des stagiaires, nous présentent un des TP réalisé.


Cette piqûre de rappel comme la qualifie Ludovic Maurin a permis à certains des tout premiers stagiaires du centre, ayant assisté au Niveau 1 en 2015, de mettre à jour leurs connaissances sur les évolutions techniques (AVB, Dante, switchs…), les nouveaux produits et les mises à jour (Agora Ghost, Luminex Gigacore, Audiotoolbox, AV-WALL, L-Acoustics AVB, Meyer Sound AVB, Dante Avio, etc.).

Le schéma du TP, attention les yeux ( et les oreilles !!)

Ces nouvelles connaissances leur donneront accès à des domaines plus spécifiques comme le SNMP, les réseaux Soundgrid, l’OSC ou les réseaux Dante évolués (Gestion des flux, Dante HC…). Les travaux pratiques du Niveau 2 s’articulent autour de ces différents protocoles et accessoires réseau prévu en quantité pour repousser les limites des configurations possibles.

Aux stagiaires ayant déjà suivi le N1 et souhaitant plutôt valider leurs connaissances, Ubitech proposera à l’automne 2020 une formation réseau intitulée « Maintien des Acquis et des Connaissance sur les réseaux audionumériques niveau 1 (MAC 1) ». Le programme reprendra les thèmes de la formation initiale N1 mais en commençant par les travaux pratiques pour mieux évaluer les besoins théoriques de chacun.

A noter que MAC 1 et N2 peuvent être cumulées en fonction des besoins.


Plus d’information sur le site d’Ubitech Formation

Le salon Plasa est reporté à 2021

0

L’association PLASA annonce le report du salon PLASA qui devait se dérouler du 6 au 8 septembre à l’Olympia de Londres. La crise du Covid-19 en est la cause.

Dans son communiqué, l’association déclare : « C’est avec grand regret que nous annonçons l‘annulation de l’édition 2020 du PLASA Show 2020 programmé à l’Olympia de Londres du 6 au 8 septembre en raison des effets persistants du COVID-19 et de l’incertitude concernant les politiques de distanciation sociale et de confinement.
Cependant, le salon PLASA reviendra à Olympia en 2021 du 5 au 7 septembre et nous avons hâte de vous y retrouver.

Sophie Atkinson, responsable des événements de l’association, commente : « Il est bien sûr très décevant de devoir reporter le PLASA Show cette année, une première dans le Grand Hall de l’Olympia. Mais je ne doute pas que c’est la bonne décision à prendre pour l’industrie en cette période difficile.
Cette année, le salon PLASA nous manquera et nous espérons pouvoir vous retrouver à Londres du 5 au 7 septembre 2021. Nous espérons qu’alors, l’industrie sera rétablie et que nous pourrons célébrer avec un fantastique spectacle le « retour » en face-à-face. En attendant, restez en sécurité et restez en contact. »

Plus d’infos sur le site du Plasa

 

Robe Esprite, un spot/couteau tourné vers l’avenir

0
ROBE Esprite

Si les fabricants de luminaire premium ont tous à leur catalogue des machines spot / couteaux à led blanches de grosse puissance, Robe n’avait pas encore vraiment rendu sa copie dans ce domaine et préférait se concentrer sur l’additif avec des sources couleurs natives.

Nouvelle donne aujourd’hui, le fabricant tchèque arrive avec l’Esprite, de puissance intermédiaire à source blanche et CMY équipé d’un module de leds interchangeable. L’Esprite de ROBE est à ma connaissance la première machine à proposer cette notion de durabilité et une ouverture possible sur l’évolution des leds à venir.

Nous allons voir en détail comment fonctionne ce projecteur, mais avant toute chose, il faut bien comprendre que l’Esprite c’est un module de leds remplaçable, avec une traçabilité accessible à l’utilisateur comme nous le décrit Vincent Bouquet dans l’article publié sur SLU : « Le moteur de leds interchangeable de l’Esprite garde tout en mémoire »

Le fameux module de LED 650 W démontable avec son électronique et antenne NFC pour communiquer ses données.

L’Esprite d’équipe

[private]

L’Esprite est physiquement un projecteur très compact à la tête fine et élancée. Il pèse 28 kg. Le design Robe est ici une fois de plus particulièrement réussi. Les habituelles poignées sur la base, les blocages pan tilt rendent l’appareil parfaitement aisé à manipuler. L’engin consomme 860 W.
Le concept même de l’Esprite repose sur un module de 73 leds blanches Osram à 6 550 K d’une puissance totale de 650 W, permettant d’obtenir un flux d’environ 24 000 lumens à froid et 22 000 après derating.

Ouverture, depuis l’iris mini jusqu’au zoom ouvert à fond.

L’IRC de 68 obtenu par ce moteur de leds nommé Performance n’est pas très élevé. Robe a en effet privilégié le flux pour des applications concert. Signalons qu’une roue d’effet dans la machine permet d’augmenter l’IRC jusqu’à 85 au prix de quelques pourcents de flux. Robe étudie en collaboration avec Osram un module de leds “Studio”avec un IRC de 93 en natif et la même température de couleur que le « Performance” monté en standard dans l’Esprite. Il sera prochainement disponible en option.

Ce fameux module de leds se compose d’un bloc complet avec le circuit de leds monté sur un radiateur à caloducs, remplaçable facilement et permettant à tout moment, pour un coût très raisonnable, de retrouver une machine avec ses caractéristiques d’origine, tant en termes de luminosité, qu’en termes de colorimétrie.
Tout étant une question de proportions et de références, le module LED est garanti 4 ans et Robe annonce moins de 30 % de perte de flux sur 20 000 heures Je vous laisse mettre ça à côté de celle d’une lampe à décharge qui, suivant les modèles, tournait entre 400 et 700 heures avant d’être complètement rincée…

Le capteur de luminosité, placé à l’avant de la tête.

Chaque module de LED est équipé d’une puce électronique permettant de mémoriser l’ensemble des infos en rapport à son fonctionnement. Son intensité, son nombre d’heures d’utilisation, son numéro de série, les machines sur lesquelles il a été monté et combien de temps il a passé dans chacune d’elles, les températures qu’il a subies, etc. Il sera donc possible d’avoir une « traçabilité » sur l’utilisation du module au retour de location.

En gros, c’est par exemple utile si vous louez des machines dont le module de leds affiche 100 heures et qu’au retour il en accuse 5 000. Et le contrôle est instantané grâce à l’application Robe Com pour smartphone. Même si ce genre de pratique n’est heureusement pas monnaie courante, elle a déjà été vécue avec des lampes…

Toutes ces infos sont lisibles sur n’importe quel smartphone (IOS ou Android) via une petite antenne NFC intégrée sur le module LED. Il suffit d’approcher le téléphone, comme pour un paiement sans contact, pour obtenir une traçabilité totale de la vie du bloc LED. A l’inverse, l’Esprite livre aussi un historique complet de l’état de la machine et de ses rencontres avec différents modules led.
Le soft donne la possibilité d’identifier, à la console, via un canal DMX, l’intensité des machines d’un kit mémorisée dans les modules, et de calibrer rapidement l’ensemble sur l’intensité de la machine la plus faible. Dans un kit mixant des projecteurs neufs et d’autres qui en sous location par exemple accusent une perte de flux, c’est un vrai gain de temps.


Roue d’animation et morphing entre les roues d’animation et de gobos.

Mesures

Courbe de derating de l’Esprite.

Nous commençons nos mesures par le Derating. Projecteur allumé à pleine puissance nous mesurons l’éclairement au centre de la cible 30 s après l’allumage à pleine puissance pour éviter le pic d’alimentation.
La lumière se stabilise en moins de 5 minutes avec une atténuation de 7,83%. Nous pouvons alors démarrer les mesures photométriques.

.

Faisceau 20°

20°, c’est notre mesure de référence, celle qui permet de comparer les projecteurs. L’éclairement au centre à froid est de 10 100 lux (93 00 après derating). Le flux atteint 23 900 lumens (22 000 à chaud). La courbe d’intensité lumineuse, très plate et régulière est typique d’un faisceau très homogène.


Faisceau large

Au plus grand net, soit un angle de 49,6°, nous obtenons 1 780 lux à froid (1641 lux après derating) et le flux augmente à 24 100 lumens (22 200 à chaud). Le flux est classiquement optimisé aux grandes ouvertures et la lumière est remarquablement répartie.


Faisceau serré

Le plus petit net correspond à un angle de 5,9° et nous donne à 5 mètres un éclairement au centre de 77 880 lux à froid (71 800 à chaud). Le flux est alors de 14 480 lm (13 300 lm à chaud).


Démontage de l’Esprite

Un seul tournevis cruciforme est nécessaire pour démonter complètement toutes les parties de la machine nécessitant un entretien (nettoyage, changement de gobos, etc.). Pour une maintenance plus poussée, d’autres outils seront requis.
La tête de l’Esprite se démonte en ôtant les deux demi-capots tenus chacun par deux vis cruciformes quart de tour imperdables, et une petite élingue de sécu, elle-même retenue par une vis quart-de-tour.

Le premier système condenseur, collé aux sources.

Dans la tête, le fond est occupé par le module LED et son système de refroidissement. Il est protégé par une plaque recourbée qui forme le fond de la tête, et se retire avec 4 vis cruciformes.
Le circuit de leds est monté sur une plaque de cuivre solidaire du radiateur à caloducs. L’ensemble tient avec 4 grosses vis cruciformes, et le raccordement de deux connecteurs. Le bloc est positionné entre deux ensembles de 3 gros ventilateurs (3 qui soufflent, et trois qui aspirent).

Le circuit de leds vient s’ajuster précisément contre une première plaque de 73 collimateurs (un par led). Juste derrière se situe la trichromie, suivie d’un gros condenseur optique. Inhabituellement emmurée entre les deux systèmes de condenseurs, la trichromie agit donc directement à la base des faisceaux de leds, ce qui favorise l’homogénéité des couleurs.

La sortie de lumière (post-trichromie) et les roues de couleurs (dont l’effet à 4 couleurs).

Revers de la médaille, les filtres de cette trichromie sont difficiles d’accès pour l’entretien, mais l’intérieur de la tête, entre les sources et la sortie de lumière, est totalement fermé, sans aucune aération ou ventilation.
Il n’y a donc aucune raison pour que de la poussière ou toute pollution extérieure puisse s’introduire. A l’exception de la condensation et ce qu’elle peut entraîner, rien ne devrait pouvoir venir polluer les filtres de couleurs, gobos ou effets. Un vrai plus concernant l’entretien.

Après le deuxième condenseur, les deux roues de couleurs qui suivent sont fixées dans la machine et non pas dans un module extractible. Les larges pétales de verre trapézoïdaux collés les uns contre les autres promettent des transitions très douces et des faisceaux bicolores superbes.

Trichromie + CTO.

La première roue est équipée de 5 filtres de couleurs dichroïques bien saturées.
La seconde dispose de 2 filtres IRC, permettant d’augmenter l’IRC du faisceau à 70 et 85 (au prix d’un peu de flux), et 2 couleurs pleines, et enfin un assemblage de 4 filtres de couleurs vifs (magenta / Cyan / orange / jaune) disposés en carré.
Ce filtre multicouleur quoique d’aspect assez « disco » à première vue, va s’avérer capable de générer des effets redoutables aussi vifs que doux suivant la façon dont on s’en sert.

Quelques couleurs CMY mixées.

Viennent ensuite deux modules extractibles. Celui des roues de gobos, et celui qui porte le module de couteaux et l’iris. Ils se démontent en retirant deux vis par module, et un connecteur raccordant les moteurs à la petite carte de jonction des différents éléments internes.

Gobos

Le module de gobos est équipé de deux roues, dont une comportant 9 gobos fixes, et l’autre 7 gobos tournants indexables. Ils sont en verre, et se clipsent d’un mouvement de doigts. Les supports orientés vers la sortie de lumière sont recouverts de peinture noire mate pour éviter tout reflet parasite. A ces deux roues s’ajoute une roue d’animation avec son disque strié qui peut entrer dans le faisceau et ensuite tourner à l’infini.

Roue de gobos fixes.
Roue de gobos tournants.

Couteaux

Module de couteaux.

Dans le deuxième module, les 4 lames fines de couteau peuvent s’incliner de 60° dans chaque sens (donc 120° en tout) et leur plan focal est assez rapproché pour permettre une netteté un peu au-dessus des compromis que l’on observe habituellement.
L’iris est installé au cœur de ce dispositif. C’est un modèle tout à fait classique, un diaphragme à 20 lames, rapide comme tout (jusqu’à 3 Hz).

Couteaux en action.

Lentille

Le chemin optique sans les modules. On y voit les roues de couleurs, le prisme et les deux frosts montés sur les chariots zoom / focus.

On a fait le tour des modules. Ensuite, le faisceau arrive sur une lentille de belle taille montée sur un barillet motorisé.
Elle forme avec celle située plus loin, juste devant la sortie, l’ensemble zoom / focus permettant de définir l’ouverture du faisceau et la mise au net des effets.
Entre les deux, le prisme et les deux frosts sont montés sur le même chariot que les lentilles.

A gauche : sans prisme. A droite : avec prisme.

Le prisme, tournant et indexable, est un modèle à 6 facettes. Les deux frosts sont sur potence, ce qui permet de les insérer progressivement dans le faisceau. Le premier est un frost léger (1°) permettant d’adoucir les bords du faisceau. Le deuxième, 5°, étale davantage le faisceau. Il est monté sur un support aimanté permettant de le remplacer par un autre, optionnel, qui fait lui 10°.

Sans frost / frost 1° / frost 5°.

Lors des différentes positions de mise au point, les deux lentilles de zoom et ces effets peuvent être amenées techniquement à entrer en conflit. Mais globalement, la plupart des courses peuvent être assurées avec toutes les combinaisons possibles.

Les bras et la base

Les bras sont construits de manière très classique, et s’ouvrent en retirant deux capots latéraux qui sont tenus par 4 vis cruciformes imperdables. La motorisation est située dans le bas des bras, près de la base, avec un renvoi par courroie.
Le remplacement éventuel de la courroie tilt est simple car aucun câble ne passe par l’axe de ce côté, mais nécessitera le démontage d’un renfort de bras pour libérer la poulie. La tension se fait par une poulie mobile dont l’inclinaison se règle pour atteindre la tension idéale.

Panneau de connecteurs

La base s’ouvre en retirant deux capots tenus par 5 petites vis, et laisse un petit accès à l’électronique qu’elle contient.
Dedans logent deux modules d’alimentation, l’un pour une partie des leds, et l’autre, pour l’autre partie des leds et les moteurs. Deux ventilateurs aspirent les calories internes.
Le panneau de connecteur réunit l’embase d’alimentation True1, accompagnée de son porte fusible, les embases XLR in et out en 5 points et 3 points, ainsi qu’un connecteur Ethernet RJ 45.

L’écran tactile.

Côté display, l’écran est tactile mais s’accompagne aussi de 4 boutons sur le côté. Il est toujours bête de ne pas pouvoir utiliser une machine à cause d’un écran qui a pris un mauvais coup ou d’une défaillance de la dalle tactile.
Les mises à jour du soft passent via la prise RJ45, mais de nouvelles options devraient arriver qui permettront d’utiliser le connecteur USB situé juste à côté de l’écran. A suivre…
Sous la base se nichent les points d’accroche des deux omégas. Ils ne permettent hélas aucun déport en cas de conflit avec une jonction de pont ou une entretoise. C’est vraiment dommage.


La qualité de la lumière et des effets : un bon Esprite…


La lumière de l’Esprite est splendide avec sa température de couleur de 6550K. Le flux est tout à fait à la hauteur des machines de sa catégorie, avec une belle optimisation du faisceau en ouverture large. La lumière très homogène offre un faisceau limpide et assure des projections impeccables.
Le choix du kit gobos est remarquable. Il saura satisfaire à peu près tous les utilisateurs, aussi bien en théâtre qu’en live, ou encore en événementiel. Ils sont variés, utilisent bien le flux de lumière, beaucoup sont originaux pour des effets volumétriques efficaces et variés, mais aussi des projections très intéressantes. C’est l’un des kits de gobos les plus intelligents que je connaisse, à utiliser aussi bien au net qu’en flou.

Les couleurs sont également tout à fait remarquables. La trichromie est très efficace. Les variations subtiles offrent des teintes pastel de toute beauté.

Si les mélanges délicats peuvent se voir très légèrement sur les bords du premier mètre de faisceau, ce phénomène est beaucoup plus léger que sur de nombreuses machines concurrentes. Probablement grâce à la position de la trichromie avant le deuxième condenseur. Le CTO linéaire est superbe, offrant une jolie teinte ambrée comme je les aime. En tout cas, c’est réellement très propre.

Quelques vues des roues de couleurs.
Le filtre 4 couleurs et quelques effets en projection.

Je signale d’ailleurs aussi que les roues de couleurs sont particulièrement réussies et permettent des effets saisissants, dont ce fameux filtre « 4 couleurs » qui assure des projections très colorées, ou même subtilement colorées associé à la trichromie. Les filtres sont bien placés les uns par rapport aux autres pour des faisceaux bicolores sublimes.

Gobos + roues de couleurs + prisme + qualité de projection de l’Esprite : résultat exceptionnel. Franchement j’adooore !

Effets de projections avec gobos / prisme / roues de couleurs et CMY.

Dimmer

Le dimmer est exemplaire. Nous avons mesuré la courbe en mode « square low », et même si le premier pourcent est un peu vif, ça ne se voit pas à l’œil.

Courbe de dimmer de 0 à 100.
Courbe de dimmer de 0 à 10.

Fonctions et DMX

Je ne vais pas m’attarder sur la totalité des options contenues dans le menu, elles sont nombreuses et tout à fait classiques pour une machine de cette trempe. L’accessibilité est excellente, et les menus sont très logiques. Le côté tactile permet de se balader comme on le veut entre les options techniques, les calibrations et les adressages. C’est ultra-clean.

On dispose de deux modes de pilotage en DMX. Le mode standard 49 canaux exploite la plupart des fonctions en 16 bits. Le mode 42 canaux réduit en 8 bits à peu près toutes les fonctions exceptés les pan et tilt. Le pilotage de certaines fonctions est un peu compliqué parfois, notamment au niveau de l’interaction entre les canaux multiples d’un même outil qui changent de mode de fonctionnement, notamment lorsque vous avez le malheur de passer sur une valeur de macro et où vous ne comprenez plus pourquoi vous perdez le contrôle de certains paramètres…
Les regroupements de fonctions progressives et d’effets (notamment sur les frosts) me semblent un peu malheureux car empêchent certaines transitions de se faire sans passer par des valeurs réservées à des effets… Résultat, au milieu d’un fondu lissé, des macros d’effets peuvent se mettre en route… De la même façon, pour la roue de gobos tournants, il y a une sélection pour l’index et une autre sélection pour la rotation. C’est très relou quand il vous arrive de bidouiller vos bibliothèques un peu rapidement… Bref, c’est parfois à mon goût un peu compliqué pour pas grand-chose, mais je fais mon éclairagiste tatillon là… car cette machine répond par ailleurs très bien.

Esprite es-tu là ?

La puissance est bien là, elle correspond parfaitement aux attentes du marché pour une machine de cette catégorie et la totalité de ses fonctionnalités est absolument excellente. En plus, elle ouvre la voie d’un nouveau mode de consommation en matière de projecteurs asservis, une nouvelle réflexion sur l’investissement, et un concept qui promet de projeter son parc de matériel avec une sérénité nouvelle face à l’évolution constante si dans les 5 années à venir l’efficacité des leds de cette taille évolue.
Donc cette machine excellente a de très gros atouts dans sa besace et devrait très rapidement s’imposer dans les parcs (plus de 300 machines sont déjà en loc dans l’hexagone…).
J’ai hâte !


On aime :

  • Le concept de module interchangeable
  • La qualité du faisceau
  • Les effets

On regrette :

  • Les omégas non déportables

Tableau général

[/private]

Les Grandes Eaux de Versailles Deleau, Duson, Dushow !

0

Cette installation a été déployée comme chaque année dans le Petit parc qui fait face au Château et qui de petit n’a que le nom puisqu’il couvre avec ses différents bosquets thématiques, une surface de plus de 50 hectares.
Cet ensemble de bosquets et de bassins s’étend du Château au Bassin d’Apollon. Ouvertes depuis le 6 juin en diurne, Les Grandes Eaux Musicales sont complétées par les Grandes Eaux Nocturnes depuis le 27 juin.

Un plan du Petit parc devenant musical pendant quelques mois. Cherchez les points rouges. Ce sont des enceintes, des nids à amplis ou la régie !

Laissons la parole à Benoit Soutenet, chargé d’affaires chez Dushow et fin connaisseur du dossier.

Benoit Soutenet : Cela fait 7 ans qu’on travaille pour CVS (Château de Versailles Spectacles) pour cet événement récurrent et d’autres l’ont fait avant nous, car les Grandes Eaux datent de 1666 !

Le Bassin de Neptune avec en arrière plan le dragon qui crache de l’eau depuis son propre bassin.

Il existe donc une équipe de fontainiers et un immense savoir faire sur place pour tout ce qui concerne l’eau car il y a beaucoup d’entretien pour garder en marche et quasiment sans pompes électriques l’ensemble des pièces d’eau qui ne marchent qu’avec de l’eau pluviale drainée dans tout le parc et stockée dans le Grand Bassin et dans d’immenses réservoirs enterrés ou placés sur le toit de bâtiments entourant le Château.

Benoit Soutenet et Neptune. Pfff, même pas peur.

SLU : Comment connais-tu aussi bien ce dossier…

Benoit Soutenet : Quand j’ai commencé avec Versailles, Dushow s’appelait encore Dispatch, en 2000!

SLU : Votre boulot consiste en quoi alors ?

Benoit Soutenet : Nous installons le système de son assez complexe qui permet de créer une déambulation entre les différentes pièces d’eau dans le jardin.
Il y a une continuité de son dès la sortie du Château et jusqu’au Bassin d’Apollon et le cahier des charges du concepteur sonore est que le son soit le plus homogène possible jusqu’en bas.

SLU : Vous vous êtes adaptés aux lieux et jouez la carte de la discrétion…

Benoit Soutenet : Absolument. On est en proximité avec des produits de petite taille et quand ce n’est pas possible comme par exemple au Parterre de Latone, on accroche des stacks dans les bosquets alentour.

L’esplanade dite Parterre de Latone avec les 4 cabanes techniques repérées B5, B7, B8 et B10 et juste à côté les boîtes accrochées, du Kara en B5 et B8 et du dV-Dosc en B10 et B7 avec en point 5 et 8 des montages end fire de 8 SB28 par côté.
Des lignes de 12 Kara recouvertes par une capote étanche sauf sa face avant acoustiquement transparente. Remarquez le vert RAL Versailles, tissu comme tubes. Tout est aux couleurs officielles ! Au pied de chacune des lignes de Kara se trouvent les 8 SB28.
Les subs levés du sol et emmaillotés par deux  en montage end fire.

On complète le dispositif avec des Bose 802 qui servent en fait au Tapis Vert qui mène au Bassin d’Apollon et au Grand Canal. Il y a une de part et d’autre de cette allée tous les 10 mètres.
De mémoire il y en a 58 en tout alimentées par des PM4500. Nous avons aussi fait le choix de piloter la diffusion avec des Galileo ou des Callisto Meyer dans chaque cabane technique.

Une des cabines servant à des Kara via des LA8 ou des 802 Bose, via un ampli Powermatch 4500 qu’on devine sous le Galileo. En haut à gauche c’est un indispensable extracteur,

SLU : Ce n’est pas une marque habituelle chez Dushow Bose.

Benoit Soutenet : Quand on a pris cette affaire il y a 7 ans, comme le design a complètement changé, nous avons investi pour répondre au cahier des charges en 802, en colonnes MA12 et en 360 qui sont pratiques pour faire du rappel ponctuel et en amplis pour les alimenter.

SLU : On verra plus loin d’autres lieux de diffusion, mais parfois lignes et compléments se recouvrent. Un calage a été effectué ?

Benoit Soutenet : Bien sûr par Hervé Herrero qui est le concepteur de toute la partie audio. Le but consiste à maintenir le son le plus possible dans les jardins sans émergences et à garder une pression faible avec la meilleure couverture.
Le programme musical est le même dans la grande descente qui mêne au Bassin d’Apollon, mais chaque bosquet joue son programme distinct. Le Miroir par exemple joue sa propre musique dans deux stacks de 4 V-DOSC au milieu desquels on retrouve le même montage cardioïde end fire de 4 x 2 SB28. Le but consiste donc à permettre cette variété musicale sans pollutions.

On voit bien sur ce plan la cabane technique marquée F à gauche de laquelle on distingue un des deux stacks de V-DOSC et plus à gauche les 4 ensembles de SB28 et l’autre stack de vénérables V-DOSC.
Un des deux stacks de V-DOSC cachés par la végétation en train d’être mis en place.

SLU : Vous n’alternez pas un peu comme dans les festivals les lieux actifs ?

Benoit Soutenet : Non, la totalité des fontaines ont des programmes autonomes qui se déclenchent tous les quarts d’heure et durent dix minutes. Les niveaux et le choix principal d’enceintes de proximité ou d’enceintes très directives permettent avec la végétation de cantonner le son à le zone visée.

SLU : Tu disposes de quelques références L-Acoustics et de Bose en fonction des besoins..

Benoit Soutenet : C’est ça. Par exemple au bosquet Encelade nous avons choisi des colonnes assez longues et donc directives de Bose, les MA12EX. A d’autres endroits on favorisera des produits plus full range et puissants comme les 802 ou enfin des Freespace 360 qui, comme leur nom l’indique, ouvrent à 360°.

On se demande bien quel modèle se cache sous sa housse…Spoiler : elle est américaine et comporte 8 transducteurs.

En L-Acoustics nous avons des V-DOSC, des dV-DOSC et des Kara avec en subs des SB18, dV-SUB et SB28. Ce sont d’ailleurs des subs SB18 en montage cardioïde qui complètent la réponse dans le grave des colonnes de MA12EX de l’Encelade.

SLU : Qui fait le choix des enceintes?

Benoit Soutenet : Hervé Herrero qui est le responsable audio pour Château de Versailles Spectacles.
C’est lui par exemple qui nous a demandé des Freespace 360, sorte de petits champignons verts qu’on voit dans tous les parcs d’attraction.
Il y en a plein au Bosquet des Trois Fontaines afin de les faire jouer tout doucement et être le plus homogène possible. Quand c’est nécessaire pour couvrir par exemple le bruit de l’eau, on ajoute des 802.

Des V-Dosc en quasi « mint condition » comme disent les américains. Des enceintes qui depuis près de 30 ans ont écrit l’histoire du spectacle vivant et continuent de le faire à Versailles.

SLU : Comment sont protégées les différentes enceintes ?

Benoit Soutenet : Par des housses étanches spécifiques de RAL 6003 qui est le vert officiel de Versailles. Ces housses restent tout le temps sur les stacks et sont une partie transonore avec un tissu déperlant. Il aurait été impossible de les couvrir et découvrir en fonction des horaires et des conditions météo. L’utilisation de ces housses empêche de fait les modèles amplifiés qui ne pourraient pas refroidir.

Des Kara en plein montage.

La protection est essentielle, les enceintes restent 7 mois dehors et prennent toutes les intempéries. La partie nettoyage est essentielle à chaque fin de saison et nécessite une dizaine de jours.
Les amplis notamment brassent énormément de poussière et doivent être entièrement soufflés. On y a retrouvé aussi des fourmis…

SLU : Tout reste sous tension la nuit ?

Benoit Soutenet : Oui absolument. On n’éteint jamais pour éviter l’accumulation d’humidité.
Les cabanes sont en plein bosquet et le matin il y a beaucoup de rosée.

SLU : Les enceintes que vous employez ici, surtout les dV et les V ne sortent que sur cette opération ?

Benoit Soutenet : Oui. C’est un kit « Grandes Eaux » qui ne fait que cette prestation très spécifique et qu’on entretient spécialement pour ça. Cela convient au client. Il n’est en revanche pas impossible qu’avec le temps on renouvelle ce kit. On a d’ailleurs du Kara qui remplace du dV qui a été vendu. Cela a apporté un plus.

De la poussière ? Mais quelle idée, pas du tout. Le problème est que plus l’on ventile les cabanes techniques pour chasser les calories rejetées par l’électronique, plus on aspire de la poussière.

SLU : L’humidité te joue des tours au niveau des membranes ?

Benoit Soutenet : Non, on a eu extrêmement peu de casse voire quasiment pas. Les systèmes sont tous anglés en positif donc l’eau ruissèle et n’atteint pas les transducteurs. Les amplis souffrent un peu plus à cause de la chaleur mais année après année nos extracteurs s’améliorent.
L’avantage d’être en fibre c’est de pouvoir prendre en réseau les LA8 et de savoir comment ils se portent. Les amplis Bose en revanche étant parfois éloignés des Auvitran ne peuv ent pas être suivis, mais comme ils n’alimentent que des enceintes moins stratégiques et jouant très doucement, c’est moins pénalisant.

Un coup d’oeil à un des racks dans la régie Dauphin d’où partent les signaux en fibre optique. Les interfaces sont des Apollo16 Universal Audio et on retrouve aussi un Galileo et un DX800 XTA pour distribuer l’audio directement aux cabanes ampli pour le Tapis Vert.

SLU : D’où partent les signaux ?

Benoit Soutenet : D’une régie centrale dans une cabine qui se trouve le long du Tapis Vert à gauche du Bosquet du Dauphin. Elle contient des MacMini qui sont la propriété de CVS et sont placés sous la responsabilité d’Hervé Herrero.
Ils embarquent du Ableton Live et la configuration est redondée. Nous prenons la main à partir des interfaces Apollo qui sont branchées aux ordinateurs.

La configuration totale est calée en temps, couleur et niveau mais il est possible d’intervenir en fonction de la météo ou des éventuels événements spéciaux qui ont lieu en plus des Grandes Eaux. Le niveau est aussi plus élevé le soir pour accompagner le feu d’artifice qui est tiré en clôture des Grandes Eaux Nocturnes.

SLU : La fibre optique existe depuis quand ?

Benoit Soutenet : Depuis que nous avons repris la main sur ce chantier. Lorsque nous sommes arrivés, les liaisons étaient analogiques et pour certaines très, très longues ce qui n’est jamais très bon pour un signal audio. On a fait évoluer l’ensemble avec CVS. Ils ont fait tirer la fibre car ils voulaient aussi faire de l’éclairage architectural.
Désormais nous disposons de boîtiers sur lesquels nous pouvons nous brancher aux points stratégiques. A l’arrivée et en fonction du nombre de canaux dont nous avons besoin, nous avons dans chaque cabane technique un rack Auvitran AVBx7 ou AVDT-BOB.

Depuis le cœur de la régie Dauphin, les fibres aboutissent aux AVBx7 ou aux BOB avec des processeurs Meyer pour assurer le calage, drive et matriçage final de chaque zone.

SLU : C’est Hervé Herrero qui reste en régie ?

Benoit Soutenet : Non, Hervé conçoit, monte avec nous et cale. L’exploitation au quotidien est le travail de François Baillergeant. Il est sur site 4 jours par semaine et se charge de toutes les représentations. Tous les matins il fait sa mise, lance des sons, fait le tour et en cas de problème il a deux possibilités. Soit il peut réarmer un disjoncteur ou reprogrammer toute coupure éventuelle seul, soit, en cas de vraie panne de matériel, il nous contacte et on intervient. Il dispose aussi d’un certain nombre d’amplis en spare sur site.

Le Chateau de Versailles dispose d’un vrai savoir faire, de personnel et comme c’est une installation qui revient d’une année sur l’autre, tout a été mis en œuvre pour qu’on dispose aux bons endroits de secteur et de fibre. Ce n’est pas une installation temporaire à proprement parler même si on démonte et remonte chaque année.

Un modèle de guide d’onde assez primitif mais déjà coaxial !

SLU : Le jardin devient sonore chaque été, j’imagine que quelques voisins se manifestent..

Benoit Soutenet : Ça peut arriver mais cela est du ressort de CVS qui reçoit les éventuelles remarques et d’Hervé Herrero qui ajuste en fonction de ces dernières. On intervient très peu sur ces problématiques et tout est fait pour orienter les enceintes et maitriser les niveaux.

Vidéo de présentation (magnifique…)


D’autres informations sur le site Chateau Versailles et sur le site Dushow

 

Culturespaces s’appuie sur Modulo Pi pour ses centres d’art numérique

0

Alors que Culturespaces ouvre le plus grand centre d’art numérique au monde, l’opérateur culturel poursuit son étroite collaboration avec Modulo Pi. Ouverts le 10 juin 2020, les Bassins de Lumières s’appuient sur 30 x médias serveurs Modulo Kinetic pour offrir une expérience artistique immersive exceptionnelle.

Concepteur de médias serveurs nouvelle génération, Modulo Pi est heureux de poursuivre une collaboration durable et réussie avec Culturespaces Digital, branche de l’opérateur culturel Culturespaces, en charge de la création et du développement de centres d’art numérique.
Culturespaces Digital a fait appel à Modulo Pi et choisi la solution média serveur Modulo Kinetic en 2018, lors de la création de l’Atelier des Lumières, premier centre d’art numérique ouvert à Paris. Inauguré en avril 2018, l’Atelier de Lumières a déjà accueilli plus de 2 millions de visiteurs venus vivre une expérience immersive dans les oeuvres de peintres illustres tels que Klimt, Van Gogh, Monet, etc.

Depuis l’ouverture de l’Atelier des Lumières, Modulo Kinetic est devenu le média serveur exclusif pour chaque centre d’art numérique de Culturespaces Digital : les Carrières de Lumières (Les Baux-de-Provence, France), le Bunker de Lumières (Île de Jeju, Corée du Sud), et aujourd’hui les Bassins de Lumières (Bordeaux, France).

Inaugurés le 10 juin à Bordeaux, les Bassins de Lumières constituent le plus grand centre d’art numérique au monde. Installé dans une ancienne base sous-marine de la Seconde Guerre mondiale en face de l’océan Atlantique, le site est 6 fois plus grand que l’Atelier de Lumières. Les Bassins de Lumières comprennent 4 vastes bassins, un cube, et une citerne immersive pour une surface de projection totale de 14 000 m².

Pour être à la hauteur de ce lieu unique, le dispositif audiovisuel repose sur 71 x vidéo-projecteurs Barco F80-Q12, 24 x vidéo-projecteurs Barco G60-W10, 80 x haut-parleurs Meyer Sound CAL 32, ainsi que 30 x médias serveurs Modulo Kinetic de Modulo Pi.
Le système Modulo Kinetic a joué un rôle essentiel tout au long du workflow : étude, simulation, gestion des soft edge et de la déformation pour assurer une projection sans accroc sur l’immense canevas du site. Le show control est également géré dans Modulo Kinetic.

Augustin de Cointet de Fillain, Directeur de Culturespaces Digital et des Bassins de Lumières, déclare : « Grâce à Modulo Kinetic, la technologie n’est plus un souci. Nous avons un système stable et fiable qui nous libère de nombreux aspects techniques et nous permet de nous concentrer sur l’essentiel : l’art et la création. »

Depuis le 10 juin et grâce aux premières expositions dédiées à Gustave Klimt et Paul Klee, les visiteurs peuvent apprécier les oeuvres des peintres qui viennent épouser l’architecture du site et se refléter sur l’eau au rythme de la musique.

Plus d’info sur le site Modulo PI

Yamaha Music Europe commercialise les produits Ampeg en Europe

0

Suite au rachat de cette marque emblématique née en 1946, Yamaha Music Europe (YME) est fière d’annoncer qu’elle représente et distribue désormais en Europe les produits d’Ampeg, leader mondial des amplis de basse.

Yamaha Guitar Group Inc. (YGG), U.S. filiale du groupe Japonais Yamaha Corporation, a fait l’acquisition de la marque AMPE. Marcus Ryle (Co-président de YGG au moment de la transaction) a déclaré: “Nous sommes extrêmement enthousiastes. Ampeg est sans conteste la marque d’amplis basse la plus reconnue à travers le monde. On peut notamment lui attribuer la création du premier modèle d’ampli basse. Nous sommes très heureux de reprendre le flambeau”.
C’est donc tout naturellement que YME, en tant que filiale de Yamaha Corporation et société sœur de YGG, se lance à présent dans la distribution locale des produit Ampeg.


La marque emblématique Ampeg, en rejoignant le groupe Yamaha, va venir enrichir et compléter une gamme déjà existante et élargir une offre de solutions dédiées aux guitaristes et aux bassistes.
Avec un portefeuille de marques qui regroupe maintenant Yamaha, Bösendorfer, Line 6, et Ampeg, Yamaha Musique Europe renforce encore davantage sa position de leader sur le marché européen des instruments de musique.

Plus d’informations sur le site Ampeg

Thomas Delory nommé Channel Manager sur le marché Pro Audio de Shure

0

Shure, leader mondial des micros et d’appareils électroniques audio, annonce la nomination de Thomas Delory au poste de Channel Manager Pro Audio afin d’accompagner la dynamique de croissance et d’innovation de l’entreprise sur le marché français.

Sous la responsabilité directe de Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio Western Europe, Thomas sera chargé de renforcer la présence et la visibilité de la marque en France auprès des acteurs majeurs du broadcast, du théâtre et de l’événementiel, en étroite collaboration avec le distributeur Algam.
Fort de sa longue expérience dans le secteur de l’audiovisuel et de la production live, il aura pour mission de développer le réseau de partenaires, de prescripteurs et d’utilisateurs de Shure, d’accroître le portefeuille clients et d’accompagner le renforcement de l’offre, pour accélérer la croissance sur le marché Pro Audio et accéder à de nouvelles opportunités.

Thomas Delory

Au sujet de sa nomination, Thomas Delory déclare : « Shure est une entreprise étonnante qui ne cesse de me surprendre par la richesse de sa culture imprégnée d’un état d’esprit Rock’n Roll assurément, mais pas que. Au-delà du live musical, Shure adresse bien d’autres secteurs comme le broadcast, le théâtre ou encore l’événementiel d’entreprise.

Après avoir contribué à développer la marque sur le marché de l’intégration audiovisuelle, je suis heureux aujourd’hui de revenir dans le domaine du Pro Audio que j’affectionne tout particulièrement, pour faire connaître toutes les possibilités offertes par les produits et solutions Shure.
Ma priorité consistera à identifier les besoins spécifiques du marché et à nouer sur le terrain une relation de proximité avec chacun de ses différents acteurs. Et quel meilleur moment pour s’y atteler que celui précisément où l’industrie, en pleine reconstruction, est portée par un nouvel élan. C’est un défi que je suis impatient de relever.»

Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure, ajoute : « Je me réjouis d’accueillir Thomas au sein de notre équipe européenne. Alors que l’industrie du live se trouve dans une période complexe et agitée, le parcours de Thomas est un atout précieux pour nous, en raison de sa connaissance approfondie du marché audiovisuel français et de ses compétences reconnues dans le développement et la gestion de réseaux commerciaux sur ce territoire.
La France est un marché prioritaire pour Shure. Nous sommes heureux de nous adjoindre l’expérience de Thomas dont l’expertise et le savoir-faire nous permettront de nous rapprocher davantage de nos clients et de renforcer la présence de la marque dans l’Hexagone. »

Diplômé de l’Université de Valenciennes, Thomas Delory, 48 ans, a commencé sa carrière dans la distribution en milieu industriel chez Descours & Cabaud.

– En 2000, Thomas intègre Yamaha Music France en tant que Commercial grands comptes sur le marché des instruments de musique.
– En 2003, il est nommé Responsable grands comptes pour la région Ile-de-France au sein de la division Pro Audio nouvellement créée, ce qui lui permettra de construire son expérience sur sept années pendant lesquelles il contribuera à développer un tissu relationnel avec les intégrateurs, prestataires et professionnels de l’audiovisuel.
– Fin 2010, en tant que Country Manager, Thomas prend la direction de Roland Pro AV pour la France. Après avoir mené avec succès la refonte du réseau de distribution, il devient Key Account Manager de Roland Central Europe en 2013, où il se voit confier, entre autres, le développement du réseau de prescripteurs et d’utilisateurs finaux.
– Après un passage chez Harman, Thomas rejoint Shure France fin 2017 pour occuper le poste de Channel Manager sur le marché de l’intégration audiovisuelle, avec pour principale mission de renforcer la position de l’entreprise sur les segments institutionnels et éducation, auprès des intégrateurs et clients finaux.


D’autres informations sur le site Shure

Nouveautés Claypaky présentées sur un stand virtuel

0

Installez-vous confortablement devant un écran d’ordinateur pour assister à la démo virtuelle des nouveautés Claypaky. C’est tout comme à Prolight+Sound, avec présentation et démonstration par familles de produits. Et l’on butine, à notre gré, les vidéos et/ou les fiches techniques.

Honneur à l’Arolla Profile HP, un des plus puissants Spots/Profile à moteur de leds blanches du marché : 45 000 lumens pour 1 200 W de leds.
Claypaky lance aussi le wash Beam multisources Midi B et la très jolie barre led motorisée Tambora Batten. Ils ont en commun les sources led RGBW Osram 40 W du HY B-EYE.
Axcor Profile 600 et HY B-Eye K25 sortent en version Teatro avec une mécanique et un système de refroidissement repensés pour en réduire le niveau sonore.


Arolla Profile HP

L’Arolla Profile-HP avec un moteur de 1200 W sous le capot.

Maîtriser une source led de 1 200 W dans un projecteur de 80 cm de haut, sans compromis sur la variété d’effets est une prouesse dont quelques rares fabricants sont capables aujourd’hui.
Claypaky monte sur le podium avec l’Arolla Profile HP, un Spot à couteaux motorisés annonçant 45 000 lumens de flux au prix surprenant de 11 060 € HT : on vit une époque formidable !

HP oblige, l’Arolla Profile assure un faisceau homogène au profil plat dont l’angle varie de 5° à 50° grâce au zoom de rapport 10 :1. Il est coloré par une CMY, un CTO progressif et une roue de 6 couleurs.
Pour faire vivre ce faisceau Arolla dispose d’une palette complète d’effets. Une roue d’animation, deux roues de gobos (6 rotatifs et 7 fixes) en verre dichroïque haute définition et interchangeables, un système de découpe 4 couteaux motorisés à fermeture totale et canal de macro dédié, deux frosts, prisme X4, iris à 16 lames. Et comme il est d’usage maintenant, un filtre est intégré à une des roues de couleurs pour augmenter l’IRC de la machine.



Son poids optimisé à 44 kg est classique pour ce niveau d’équipement et de puissance qui nécessite un refroidissement de course. L’Arolla bénéficie de plusieurs modes de ventilation qui lui permettent de s’adapter à tout type de lieu. Pour atteindre ce prix imbattable, ce projecteur, développé en Italie, est assemblé en Chine. Sa disponibilité est programmée pour septembre 2020

Tambora Batten

Motorisée en tilt sur 220°, la barre Tambora Batten, longue d’un mètre est garnie de 16 puissantes sources Stage II RGBW Osram de 40 W, les mêmes que celle du HY B-Eye. Chacune d’elles est contrôlable individuellement, un switch intégré permet de relier plusieurs Tambora en série, installées en ligne ou en matrice pour faciliter le pixel mapping.

Claypaky Tambora Batten

Cette barre propose un zoom 4°-40° dont on peut contrôler l’adoucissement du bord des faisceaux en mode Wash. Un canal est dédié au contrôle de la température de couleur de 2500 à 8000K, et à l’émulation de différents types de lampes.
Arolla Batten sera commercialisée par Dimatec au prix de 3 850 € HT



Midi-B

Avec une couronne de led de plus que le Mini-B, le Midi-B présente 19 sources Osram RGBW de 40 W et un flux qui atteint 10 000 lumens en sortie de cette petite tête mobile de 40 cm de diamètre. Dans la catégorie Beam/Wash, son zoom 4°-50° permet de passer d’un bâton de lumière net et concentré pour un effet volumétrique à un wash à bord diffus.

Midi-B en beam…
… et en wash à bord diffus.

Chacune de ses trois couronnes est contrôlable individuellement pour générer des animations qui feront beaucoup d’effet à contre dans une petite salle.
Prix catalogue : 4 350 € HT



Mini-B PARled Aqua

Les produits classes IP65 ont le vent en poupe, les produits d’installation aussi. Après le SharpyPlus Aqua, c’est le Mini-B en version statique qui s’offre une combinaison anti pluie.

Mini B Parled Aqua, la version statique et IP 65 du Mini B.

Rien ne change par ailleurs. On retrouve les 7 sources RGBW Osram de 40 W, le zoom motorisé 4-55°, la gestion indépendante de la diode centrale, les macros d’effets et le canal dédié au réglage de température de couleur entre 2500K et 8000K.
Son flux : 3 000 lm.
Son prix via Dimatec : 1 750 € HT



Plus d’infos sur le stand virtuel Claypaky. Pour le visiter, vous devez saisir un identifiant (votre adresse mail) et un mot de passe.

Première sortie de la JDC Line GLP avec des Top Modèles

0

Pour la grande finale du programme télévisé “Germany’s Next Topmodel” au Studio Berlin Adlershof, le concepteur lumière Manuel da Costa, a choisi des luminaires GLP pour éclairer le spectacle :
Une matrice de 180 impressions X4 sur toute la longueur de trois passerelles assurait de couleurs de base nécessaire à la captation. 28 stroboscopes hybrides JDC1 et 14 des nouveaux JDC Line produisaient des effets punchy.



« Le vrai problème pour cette finale 2020, était l’absence de public », nous explique Manuel. « Les finales précédentes se déroulaient toujours dans de grandes salles devant 10 000 spectateurs. Pour éviter de se produire dans une salle immense mais vide, la décision a été prise d’opter pour un studio plus petit, mais sans sacrifier la taille du plateau, car nous voulions conserver un environnement familier. Nous l’avons rétréci un peu l’espace et remplacé symboliquement les spectateurs absents par des silhouettes sur les passerelles.

GLP JDC1

Les JDC1 ont été installés à l’entrée du plateau derrière le mur de led, où il a fonctionné sous plusieurs modes pour générer des effets différents. Manuel s’appuie régulièrement sur le puissant stroboscope hybride.
« J’apprécie les modes du JDC1… comme stroboscope classique, comme effet LED ou comme panneau lumineux. Avec son tilt motorisé, c’est une solution polyvalente et vraiment bien complète. »

C’est Oliver Schwendke de GLP qui lui a proposé de tester les nouvelles JDC Line. Avec 14 de ces nouvelles barres de leds développées dans l’esprit du JDC1, Manuel a ainsi pu fournir une finition visuelle spectaculaire au-dessus du mur LED. Manuel ne considère cependant pas la JDC Line comme une extension du JDC1 mais plutôt comme un nouveau luminaire indépendant qui s’adapte et transforme de manière optimale l’expérience du JDC1 et de sa technologie.

GLP JDC Line

« Ce que j’aime vraiment dans la gamme JDC, c’est le look chic et discret. L’excellente disposition et le choix des LED suggèrent initialement un produit vidéo, mais à l’allumage, la puissance colorée est inattendue », s’enthousiasme Manuel.

La JDC Line sera disponible en 50 cm et 1 m. C’est la version plus courte qui a été utilisée pour «Next Topmodel Germany», mais Manuel dit qu’il a déjà des idées pour lesquelles la version 1 mètre sera idéale. «Je pense que sa fixation simple, donnant aux concepteurs la possibilité d’élargir la présentation, a un grand potentiel. Je vais certainement les utiliser à nouveau car ce test a éveillé mon intérêt.»

En plus de Manuel da Costa, l’équipe mdc licht.gestalten était composée de Jonas König, Dennis Muhl, Viola Weinert, Tobi Petzold, Ludwig Laudan et Christoph Dahm.

Plus d’infos sur le site GLP

Audio-Technica met à jour et améliore son logiciel Wireless Manager

0

Audio-Technica propose dès maintenant le téléchargement de la version 1.1.1. de son logiciel Wireless Manager.
Wireless Manager est une application macOS/Windows qui permet d’intervenir à distance sur les systèmes HF Audio-Technica compatibles pour configurer, contrôler, monitorer, faire des analyses spectrales et créer des plans de fréquences. Pour les utilisateurs qui ont déjà installé Wireless Manager, le logiciel sera automatiquement mis à jour.


Les fonctionnalités mises à jour dans la version 1.1.1 comprennent :

– une meilleure convivialité,
– une meilleure présentation et un meilleur contrôle,
– une capacité de défilement améliorée,
– une meilleure visibilité de tous les dispositifs du même plan de fréquence,
– des rapports de liste de canaux actualisés et améliorés,
– des outils utilisateur améliorés et des corrections de bugs mineurs.


Le logiciel est compatible avec les versions 8.1 et 10 de Windows et macOS 10.13 (High Sierra), 10.14 (Mojave) et 10.15 (Catalina). Le logiciel Audio-Technica Wireless Manager est compatible avec toutes les liaisons fonctionnant dans le spectre UHF.

Lorsqu’il est utilisé avec les produits Audio- Technica de la série 5000 et de la série 3000 avec contrôle et surveillance du réseau, le logiciel peut coordonner et contrôler tous les systèmes connectés. Il peut également s’interfacer avec les derniers chargeurs en réseau de la série 3000.

La mise à jour du Wireless Manager est disponible au téléchargement sur le site d’Audio-Technica ici

 

Le moteur led interchangeable de l’Esprite Robe garde tout en mémoire

0

Dans son nouveau Spot Profile Esprite, Robe intègre un moteur propriétaire de leds blanches fabriqué dans ses propres usines en République Tchèque.
Pour assurer la pérennité du projecteur, cette source baptisée “Transferable Engine” est interchangeable aussi rapidement qu’une lampe et garde tout en mémoire.



Nous avons interviewé Vincent Bouquet, Chef produits Robe, pour faire le tour de la question en prélude au banc d’essais de l’Esprite qui sera posté dans quelques jours.

SLU : Vincent, qui a de l’Esprite en parc aujourd’hui ?

Vincent Bouquet : Il y a Mvision (Longjumeau-91), Eurosono (Irigny-69), Match Event (Elancourt-78), Alive (Tourcoing-59), Avéo (Auxerre-89), Audio Pro (33-Mérignac), CEC Sonorisation (Limas-69), Loct’Ambule (Mundolsheim-67), Dimension Events (Elne-66), Mag Scène (Saint-Etienne-42), Music Plus (Grenoble-38), Pan Pot (Brignoles-83), Regietek (Gonesse-95), STS (Beaumont-63), Cynergie Sonorisation (Amiens-80) et BLive (Bussy-st-Georges-77) … Plus de 300 machines dans toutes les régions de France.

L’Esprite, premier projecteur d’une gamme d’asservis à moteur de leds blanches interchangeable.

SLU : Alors que des fabricants annoncent une durée de vie de 40 000 ou 50 000 heures pour 30 % de perte d’intensité, ce qui correspond à la vie totale d’un projecteur asservi, quelle est la réflexion qui a incité Robe à développer un moteur interchangeable ?

Vincent Bouquet : L’idée c’est de se dire, si dans 4, 5 ou six ans la colorimétrie change et l’intensité diminue par le vieillissement des leds, il sera possible de remplacer le bloc usagé, mais ce n’est pas la justification première de ce développement.
Le bloc, en lui-même, a une intelligence, une mémoire. Une fois sorti de l’appareil, ce qui prend 4 minutes et même moins, il conserve toutes ses informations.
On obtient, via un blogue, le numéro de série de la (ou des) machine(s) où il a été monté, quelles températures et variations de températures il a subi. On connaît son delta d’intensité par rapport à sa sortie d’usine, et surtout son nombre d’heures de fonctionnement.
Ces informations sont mémorisées au sein du module et non pas dans la machine.

SLU : On y accède comment ?

Vincent Bouquet : Via une application ROBE COM disponible pour iPhone et pour Android, via une antenne NFC (Near Field Communication) donc depuis un téléphone. Cette application a été développée à la base pour l’iPointe, qui n’a pas d’écran tactile parce qu’il est IP65 pour naviguer plus rapidement dans le menu qu’avec les boutons capacitifs.

L’application ROBE COM à l’ouverture vous propose d’approcher votre smartphone du bloc source.
Il est alors immédiatement reconnu.
L’application affiche la date de mise en service du bloc, le relevé d’intensités et son nombre d’heures de fonctionnement.

SLU : Quand tu dis 5-6 ans ça correspond à combien d’heures ?

Vincent Bouquet : Difficile de faire une estimation très précise. Robe annonce moins de 30 % de perte d’intensité sur 20 000 h et applique une garantie de 4 ans sur la source. La maîtrise de l’utilisation permet d’être plus souple et de remplacer un bloc dans le cadre de la garantie. Et le remplacement ne nécessite pas un retour de la machine chez nous, c’est quand même beaucoup plus simple.

SLU : Je suis prestataire et après 4 ans d’utilisation, je constate que l’intensité du moteur a baissé de 15 % par exemple. Je peux donc renvoyer ce bloc à Robe pour bénéficier d’une nouvelle carte de leds neuves ?

Vincent Bouquet : En dehors de la garantie, il suffit de commander un bloc complet, comme si je changeais de lampe. Le prix c’est à peu près celui de deux lampes de BMFL, il est de 800 € HT public. Et Robe peut récupérer l’ancien bloc gratuitement pour recyclage. Mais ce n’est pas obligatoire.

SLU : Quelles sont toutes les raisons qui pourraient amener les prestataires à changer leur bloc hors garantie ?

Vincent Bouquet : Je pense aux à ceux qui auront besoin de garder les machines même s’ils investissent dans de nouvelles machines pour rester à la page. Je pense même qu’ils peuvent garder un budget “lampe” et envisager de changer les blocs tous les deux ans s’ils le souhaitent.
Après, tous peuvent être amenés à le changer si dans les 5 ans à venir on arrive avec des leds plus performantes qu’aujourd’hui dans le même format physique et de consommation sensiblement plus élevée. Robe a prévu une réserve d’alimentation de 100 W. Aujourd’hui évidemment, les leds (73 Osram) utilisées sont les plus puissantes qui existent dans ce format.
Le bloc intégré à l’Esprite, nommé Performance, favorise le flux au détriment d’un IRC de 70 qui peut augmenter grâce à un filtre intégré. Robe travaille au développement d’un bloc Studio, de température de couleur similaire, mais avec un IRC de 94 pour éviter justement l’utilisation de filtre. Les prestataires vont pouvoir jongler avec deux types d’IRC en fonction de l’application de leurs machines.

Le menu de l’Esprite…
…livre aussi des informations sur le bloc source embarqué.

SLU : Est-ce que Osram s’engage à garder au catalogue cette référence précise de leds qui équipent la machine avec la même température de couleur ?

Vincent Bouquet : On a une garantie d’Osram supérieure à 2 ans pour la longévité de cette référence de leds. Cependant on s’attend à bien plus, et nous avons un stock conséquent de cette référence. La température de couleur, pour l’avoir mesurée sur plusieurs machines est précise. Robe annonce 6700K en sortie et je n’ai jamais mesuré plus 6790K et le delta UV est très proche de zéro.

SLU : Y a-t-il un moyen de calibrer un nouveau module zélé en intensité qui reviendrait dans un parc ?

Vincent Bouquet : Oui, il y a un canal DMX dédié à cette fonction dans l’Esprite. La machine est consciente de son pourcentage de baisse d’intensité et l’indique par code couleurs :

– Blanc : entre 0% et 5%
– Rouge : entre 6% et 10%
– Vert : entre 11% et 15%
– Bleu : entre 16% et 20%
– Cyan : entre 21% et 25%
– Magenta : entre 26% et 30%
– Jaune : entre 31% et 35%
– Orange : entre 36% et 40%


Si, dans un parc de 24 projecteurs qui ont déjà vécu, j’ai une machine équipée d’un bloc de leds neuves, on a la possibilité de brider son intensité à la console.

Via un canal DMX on sélectionne le groupe de machine.
On envoie une valeur bien particulière dédiée à l’indication des pertes par des couleurs. J’obtiens par exemple 21 machines en rouge qui ont perdu entre 6 et 10%, 2 machines en vert qui ont perdu entre 11 et 15% et une machine en blanc, la neuve, qui n’a rien perdu.
On détecte ainsi dans le kit celle qui n’a rien perdu.
On sélectionne à nouveau toutes les machines et on leur dit, via ce canal DMX, la machine qui a perdu le plus est verte. Les machines en ont conscience donc la machine en blanc va baisser son intensité de 15 %. Et les machines qui étaient en rouge ne vont perdre que 5%.
On calibre ainsi toutes les machines rapidement en intensité, sans avoir à chercher et régler le dimmer projecteur par projecteur.

C’est un avantage important qui va permettre aux opérateurs de gagner du temps. Ça peut être simplement utile en cas de sous-location si j’ai un problème d’homogénéité. Il y a toujours un moment où je vais devoir faire matcher des machines neuves et des machines anciennes.

SLU : C’est un paramètre qui intéresse les prestataires au premier plan ?

Vincent Bouquet : Non pas tous, mais c’est un plus qui prouve que le système est travaillé à fond de ses possibilités. Ce n’est pas juste 4 vis pour enlever le bloc et mettre un nouveau à la place. Il y a une vraie réflexion derrière.

SLU : Aujourd’hui, qu’est-ce qui les séduit particulièrement ?

Vincent Bouquet : Ils aiment le flux, la trichro et le mélange des couleurs qui est très propre, les couteaux qui sont assez nets et précis. Et qui n’influent pas trop quand il y a une couleur ou un gobos. L’optique a été bien travaillée. Ces trois points, plus le poids de la machine, moins de 28 kg,  les bonus comme le moteur interchangeable, et le prix qui est bien placé.
La marque aussi les fidélise, ce sont en grande majorité des clients Robe.

SLU : Est-ce que l’on retrouvera le principe de moteur interchangeable dans les futures machines ?

Vincent Bouquet : Pour les machines à leds blanches, oui. L’Esprite est le point de départ, le milieu d’une gamme qui va s’étendre dans le haut et dans le bas en termes de puissance lumineuse.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

La V4.0 apporte encore plus de fonctions aux RIVAGE PM Yamaha

0

L’engagement de Yamaha à écouter ses clients et fournir des systèmes de mixage améliorés et encore plus flexibles a entraîné avec la V4 un certain nombre de mises à jour importantes de l’interface utilisateur et des fonctions des RIVAGE PM.

Il s’agit notamment de la mise à disposition du plug-in de réverbération SP2016 d’Eventide qui, en plus d’une large sélection de presets de haute qualité, permet une édition détaillée pour les ingénieurs qui souhaitent personnaliser leur son.

Le nouveau firmware augmente les capacités de mixage de RIVAGE PM7 en passant le nombre de voies de 120 à 144 et les matrices de sortie de 24 à 36. Il offre aussi la compatibilité avec l’application iOS/Android MonitorMix, extrêmement appréciée par les utilisateurs des gammes CL et QL.

Le préampli RMP-D8 avec ses tout petits transfos !

La V4 permet aussi de piloter le préampli-convertisseur premium RMP-D8 Rupert Neve Designs et de contrôler les objects lors d’un déploiement L-ISA ce qui simplifie sa mise en oeuvre.
Parmi les nombreuses autres améliorations on trouve une plus grande flexibilité dans l’utilisation des slots HY et un fonctionnement et visibilité améliorés.

Pour plus de détails et surtout pour télécharger la V4, cliquez ici

Arbiter France distribue Austrian Audio

0
L’équipe d’Austrian Audio au grand complet.

Arbiter France étend et renforce son offre de produits dédiée à l’audio professionnel en intégrant à son catalogue depuis le 20 juin 2020 les produits de la nouvelle marque Austrian Audio.
Austrian Audio développe et fabrique en Autriche des microphones et des casques de très haute qualité s’adressant à un large panel d’utilisateurs, de la structure professionnelle exigeante à l’amateur de son le plus passionné.

Philipp Schuster, le manager produit et l’OC818, le micro associant tradition et innovation.

Austrian Audio est née en 2017 à Vienne en Autriche. Lors de la fermeture des bureaux d’AKG, 22 employés regroupant tous les services: direction, acoustique, électronique, tests et mesures, conception mécanique, radio fréquence, logiciels et micrologiciels, ont décidé de créer quelque chose de nouveau, de stimulant et respectueux de leur patrimoine.

Disposant d’une riche expérience et de la volonté de faire entendre sa passion, cette équipe d’experts est partie affronter les géants de l’industrie en s’efforçant de concevoir des produits qui incarnent l’excellence sonore et technique, digne de leur histoire.

Les micros statiques

Le catalogue resserré de cette firme autrichienne comporte deux micros statiques à simple capsule pour l’OC18 et double capsule pour l’OC818, et deux casques d’écoute fermés, le supra aural Hi-X50 et circum aural Hi-X55, le tout à des prix très sages pour des produits entièrement conçus, fabriqués pour les équipages mobiles et assemblés en Autriche.

La capsule conçue et fabriquée par Austrian Audio, la CKR-12.

Les capsules CKR-12 qui animent les deux modèles, sont inspirées de la légendaire CK12 dont elles reprennent la couleur et la finesse de rendu.
La membrane tendue sur un support céramique exclusif offre une précision telle qu’appairer deux capteurs se fait très facilement puisque n’importe quel micro OC18 ou OC818 en mode cardioïde tient dans un gabarit d’un décibel !
Pour bien saisir les progrès, le taux de rejet des premières têtes CK-12 était d’environ 65%, un chiffre que les matériaux modernes et des nouvelles méthodes de construction ont fait drastiquement chuter en même temps que le prix !.


Le OC818

Grâce à deux d’entre elles, le OC818 est capable de travailler en omni, hypercardioïde, figure de 8, double cardioïde avec la possibilité de récupérer sur une prise optionnelle le signal issu de la tête arrière et enfin preset.
Cette dernière position ouvre un univers absolument passionnant puisqu’il est possible de dessiner sa propre directivité à l’aide du soft PolarPilot gratuit (iOS et Android, mais aussi mac, PC et plug-in) et l’achat d’un émetteur récepteur Bluetooth optionnel, l’OCR8, que l’on insère à l’arrière du micro.

L’émetteur/récepteur Bluetooth OCR8 ouvrant la porte au pilotage à distance et à la création de directivités personnalisées. Il est ici inséré à l’arrière de l’OC818.

Ce même émetteur/récepteur pilote à distance le PAD (-10 dB en changeant la polarisation de la membrane et -20 en diminuant aussi le gain en sortie du micro) et les filtres coupe bas à 40, 80 et 160 Hz, cette dernière position ayant une pente douce jusqu’à 80 et 40 Hz où la descente est à nouveau rapide. Si la commande est numérique, le micro est bien analogique pour le trajet du signal.

Une vue de l’application PolarDesigner, où comment dessiner en fonction des fréquences et sur 5 bandes, la réponse polaire souhaitée pour précisément capter et/ou rejeter ce que l’on souhaite ou pas repiquer.

On ne saurait trop vous conseiller de regarder ce bref film décrivant les possibilités insensées de PolarPilot :


Casques d’écoute

Les deux modèles fonctionnent en exploitant un transducteur de 44 mm appelé Hi-X une fois encore conçu, fabriqué et intégré à Vienne, dans l’usine de Austrian Audio. Le métal est omniprésent afin de garantir solidité et durée de vie et le câble de sortie est remplaçable simplement en retirant le mini jack stéréo qui le sertit aux oreillettes.

Les deux casques Austrian Audio avec à gauche le X55 circum aural et à droite, le X50 supra aural.
Le transducteur de 44 mm à très forte élongation qui équipe les X50 et X55.

La sensibilité de 118 db spl/V, l’impédance de 25 ohms et la puissance admissible de 150 mW rendent les deux modèles très simples à interfacer dans l’univers pro comme sur un simple baladeur et capables de niveaux très importants.

Pour avoir plus de renseignements ou connaître les prix et disponibilités de ces produits, visitez le site Freevox

 

Powersoft complète ses gammes d’installation Due et Quattrocanali

0

Duecanali 6404 DSP+D et Quattrocanali 8804 DSP+D disposent tous deux d’une architecture réseau Dante et d’un traitement de signal haut de gamme intégré, ainsi que de la possibilité de délivrer des crêtes de 175 V, ce qui les rend idéals pour les applications où un SPL élevé est requis, tels que les clubs, les salles de spectacle et les stades.

The nouveaux venus dans les familles Duecanali et Quattrocanali.

Comme pour les autres modèles de leurs gammes respectives, les nouvelles plates-formes d’amplification Duecanali 6404 DSP+D et Quattrocanali 8804 DSP+D sont en mesure de fournir un haut niveau de performances à un prix compétitif et avec le même coût d’exploitation et empreinte carbone réduits que tout autre produit Powersoft.

Avec ces deux nouveaux modèles d’installation, les gammes Duecanali et Quattrocanali sont désormais complétées de manière cohérente et répondent aux besoins des applications de petite et grande taille où le nombre de canaux est limité et le besoin d’une flexibilité pour travailler en basse et haute impédance est recherchée.
Les nouveaux modèles Duecanali et Quattrocanali sont tous dotés de l’alimentation à découpage de Powersoft avec correction du facteur de puissance (PFC), le Smart Rail Management (SRM) et une topologie des circuits de sortie de classe D pontables à fréquence fixe.

Duecanali 6404 DSP+D

L’excellente qualité sonore et la grande puissance de sortie disponibles sur le dernier membre de la gamme Duecanali sont dues à l’approche unique de Powersoft en matière d’amplification en classe D, ce qui le rend totalement adapté pour servir dans n’importe quel lieu où les performances sont prioritaires.
Le DSP de dernière génération intégré offre une gestion de système étendue. En plus des fonctions de mise en forme et de limitation du son, le DSP et le logiciel ArmoníaPlus permettent de se conformer aux exigences des systèmes d’évacuation.

La gamme Duecanali est capable de travailler avec des charges à faible impédance (2/4/8 Ohm) et des lignes 70V / 100V sélectionnables par canal, tout en délivrant une puissance de sortie maximale par canal de: 1800 W à 8 Ω; 3200 W à 4 Ω; 4600 W à 2 Ω; 9200 W à 4 Ω pontés; 6400 W à 8 Ω pontés; 4000 W à 100 Volt et 3200 W à 70 Volt.

La série est également polyvalente, fournissant des informations essentielles via son écran LED en façade ou grâce à un PC connecté avec le logiciel ArmoníaPlus.

Quattrocanali 8804 DSP+D

En seulement 1 U et un poids plus léger, la série Quattrocanali offre la qualité sonore et la fiabilité à laquelle on est habitué avec tous les produits Powersoft.

Les modèles Quattrocanali mettent en œuvre une alimentation à haut rendement contrôlée par microprocesseur avec PFC intégré qui permet un fonctionnement sans faille dans le monde entier avec n’importe quelle tension dans la plage de 85-275 V et accepte des pics jusqu’à 400 V. La technologie SRM (Smart Rails Management) permet de maximiser l’efficacité du système et réduire considérablement la consommation d’énergie à n’importe quelle charge et conditions d’utilisation.

Le 8804 est tout aussi à l’aise avec des charges à faible impédance (2/4/8 Ohm) que des lignes 70V / 100V, ici aussi sélectionnables par canal et délivre une puissance de sortie maximale par canal de: 1600 W à 8 Ω; 2400 W à 4 Ω; 1800 W à 2 Ω; 3600 W à 4 Ω pontés; 4800 W à 8 Ω pontés.

La gamme DSP+D Duecanali. Les quatre mêmes modèles existent aussi sans DSP ni entrée Dante.

Avec ces deux derniers modèles, la gamme d’amplis d’installation Duecanali, Quattrocanali et Ottocanali est en mesure de répondre à un large éventail d’applications, en particulier lorsque le cahier des charges est moins axé sur le nombre de canaux mais demande que ces derniers puissent simultanément alimenter des charges à basse et haute impédance.

Ces deux nouveaux amplis peuvent s’intégrer de manière transparente dans un environnement réseau Cat5 et Wi-Fi standard. L’accès à distance via Armonía Plus permet une opérabilité complète, y compris la surveillance et le diagnostic, à partir d’un site délocalisé avec un ordinateur portable, un PC, une tablette ou un smartphone.
L’interface entièrement personnalisable intègre de manière transparente tous les appareils dans un seul écran facile à gérer, de sorte que tout ce qui est affiché peut être surveillé en un coup d’œil.

La gamme DSP+D Quattrocanali. Ces modèles existent aussi sans DSP ni entrée Dante.

Ces deux nouveaux modèles seront livrés courant juillet. Ils ont été présentés au cours d’un webinar accessible sur demande avec ce lien

Pour plus d’infos, visitez aussi le site du fabricant Powersoft

 

Le spectacle au service de son pays. Sacrifié pour la bonne cause ?

0

Commençons par une question. Qu’est-ce qui a changé depuis le jour où on a découvert le premier cas de contamination au Covid-19 ? Rien ou presque.
On sait désormais que ça ne se soigne pas, que cette merde galope librement dans le monde, qu’on attend une seconde vague et qu’il ne faut surtout pas croire que le chaud, l’humidité, le froid ou un quelconque miracle français puissent stopper l’épidémie.

Bien sûr on traite les clusters, on gère mieux les malades en réa, on fait plus attention dans notre vie, et encore ; mais tant qu’un vaccin n’aura pas été mis au point et une bonne couverture vaccinale atteinte en France, nous resterons sur un fil instable, imprévisible, insupportable et notre belle insouciance, à laquelle on tient tant, prendra la poussière, voire des rides.

Oui la vie a repris, et le travail avec. Les transports maillent à nouveau nos vies, les récrés sonnent, on peut faire un tennis ou s’asseoir en terrasse avec un livre, mais on a coupé un pan de notre culture.
Le spectacle vivant et l’événementiel qui se jouent majoritairement en salle, les clubs et les discothèques, tout ce qui se construit et se nourrit d’un public nombreux, dense et actif est éteint. Sacrifié.

Pour les spectateurs c’est sinistre, pour les techniciens, les artistes et tout l’écosystème du spectacle c’est désastreux, mais ce qui est plus grave encore c’est ce chloroforme politique, cette petite musique du mensonge par omission qui nous tient la tête sous l’eau. « On verra » « En principe » « Un assouplissement est possible » « Sous réserve des conditions sanitaires »

On dirait un mauvais médecin face à un patient qui demande juste la vérité

Nul ne sait comment va évoluer cette pandémie et pour éviter les lendemains difficiles, le gouvernement écrit même noir sur blanc « qu’on prépare le pays à une éventuelle deuxième vague épidémique ». En revanche on sait très bien que sans vaccin, on ne pourra pas passer outre la distanciation et réautoriser les pleines jauges en salle sans faire prendre des risques au public comme aux organisateurs.

Et les solutions de reprise mâtinées de gel, masques et sièges vides ne sont ni attirantes pour des spectateurs à qui on est en train de faire oublier l’idée même de fête, ni encore moins rentables pour un milieu artistique et surtout technique qui s’enfonce depuis 4 mois dans l’oubli et la crise.
Le cinéma a rouvert en jauge réduite ? Hourra. Avec sa rentabilité à 25 % de sièges occupés et un spectateur sagement assis en silence, le grand écran peut se le permettre, mais c’est à l’opposé du spectacle vivant où à moins de 75 % de remplissage, le bouillon est servi et où une salle assise et silencieuse rime avec cauchemar artistique et dates en moins.
On ne veut pas de réalité virtuelle, d’hologrammes dans l’iPhone, de concerts à la maison et de festivals filmés, mais si ça doit être notre quotidien jusqu’à la couverture vaccinale, dites-le une bonne fois pour toutes. Les femmes et les hommes du spectacle et de l’événementiel, leurs fournisseurs, les fabricants de leurs outils, sont tous des adultes.

On veut la vérité, on en a besoin. Le discours du courage politique doit être un et un seul : « Non, le spectacle ne pourra pas redémarrer sans distanciation et à pleine jauge mais oui on va vous aider à tenir bon jusqu’au vaccin et on vous accompagnera après, lors de votre longue convalescence économique. »

Si pour la santé de tous on doit encore attendre, alors mettons-nous au plus vite autour d’une table et bâtissons ensemble un Plan de soutien du spectacle vivant, de la nuit et de l’événement, qui reprenne et amplifie ce qui a déjà été fait et bouche les innombrables trous dans la raquette des aides actuelles.
Sans ça et si un jour on nous rallume, comme une guirlande de noël, d’innombrables ampoules resteront éteintes à jamais.

Signé : des dizaines de milliers de travailleurs et des milliers de sociétés