RCF GROUP annonce l’acquisition de EAW

RCF Group, l’un des groupes les plus actifs dans le marché de l’Audio Pro a annoncé le 4 septembre 2018 l’achat de Eastern Acoustic Works (EAW), une société américaine avec une longue histoire dans le Touring et l’Installation et basée à Whitinsville aux USA auprès de Loud Audio LLC.

RCF Group dont le siège social se trouve à Reggio Emilia et à Bologne en Italie avec des filiales aux Etats Unis et en Europe, exploite les marques RCF et AEB Industriale (dB Technologies) désormais aussi EAW avec le but de renforcer sa position de leader sur le marché international en termes de création, production et vente de solutions audio pour le marché de l’audio pro et de l’installation.

Arturo Vicari, CEO de RCF Group précise : « Depuis fort longtemps les deux sociétés ont tissé des liens avec la fourniture de transducteurs RCF à EAW. Toutes deux ont brillamment su servir le marché mondial avec leurs produits en ayant su garder ce lien. Désormais nous pouvons imaginer notre avenir ensemble.
Même si EAW va rester une société totalement indépendante, avoir rejoint un groupe comme le nôtre va lui permettre d’êrte accompagné à la fois en termes capitalistiques et stratégiques pour retrouver une croissance soutenue. Nous sommes très fiers de l’arrivée de EAW. »

TJ Smith, Président de EAW précise : « Pour tous ceux qui aiment EAW, il est difficile de trouver un meilleur dénouement. Depuis les premiers pas de ce rapprochement, il n’a fait aucun doute que l’association avec RCF Group représente un atout majeur pour EAW. Notre entrée dans le groupe italien est une vraie reconnaissance de ce qu’est notre société, son potentiel et les forces vives qui la composent. Nous n’oublions pas toutes celles et ceux qui ont fait l’histoire de EAW au cours des 40 années d’existence et celles formidables qui se profilent devant nous. »

D’autres informations sur le site EAW et sur le site RCF


 

Ayrton lance Bora-S et Khamsin-S au Plasa: 39 000 lumens et 750 W de leds

Ayrton annonce le lancement au Plasa de deux projecteurs exceptionnels : le wash Bora-S et le Spot découpe Khamsin-S. Particularités : le flux de ces deux projecteurs est annoncé à 38 000/39 000 lumens en sortie pour un moteur de leds de seulement 750 W !
Comment ? C’est ce que nous découvrirons peut-être sur place.

Ayrton Bora S

Le Wash Bora-S vise les stades et les grandes salles. Son système optique associé à un moteur de leds blanches (8000 K) de 750 W conduit à un flux record annoncé de 38 000 lm. Il montre en sortie une lentille PC de 178 mm et son zoom de rapport 8.1 fait varier l’angle du faisceau de 8° à 64°.

Ultra-complet et doté d’un équipement rare pour un wash, Bora reçoit un système de découpe à fermeture totale, un iris, et même une roue de gobos rotatifs pour produire des effets volumétriques. Les couleurs sont créées par un système CMY+CTO et deux roues de couleurs. Le CRI est meilleur que 70 pour la version S qui favorise la puissance lumineuse.


Ayrton Khamsin S

Ayrton lancera aussi le nouveau Spot à led Khamsin-S, le plus puissant des spots découpe à led avec un flux annoncé de 39 000 lm et le même moteur de leds de 750 W utilisé dans le Bora-S.
Il apporte lui aussi une alternative très séduisante aux spots à lampe les plus puissants du marché. Au niveau fonctions, Khamsin s’offre tout ce qu’un concepteur lumière peut espérer : 2 roues de gobos rotatifs, une roue d’animation, un système de couteaux à fermeture totale, 2 prismes, deux roues de couleurs, une CMY+CTO et un zoom 6,5 – 56° de rapport 9 :1.

Bora-S et Khasmin-S parviennent aujourd’hui à dépasser les projecteurs à lampe à décharge en termes de rendement lumineux et de performance tout en réduisant les besoins en énergie, le tout dans un corps compact de même encombrement que le Ghibli.

Bora et Khamsin seront disponibles sur commande en version TC offrant un indice de rendu des couleurs TM 30 supérieur à 90. Les utilisateurs pourront ainsi choisir entre la version TC (True Colour) à CRI élevé et la version S (Stage) offrant le maximum de flux.

Ayrton sera sur le stand (K40) de son distributeur britannique Ambersphere Solutions
Plasa 2018 – du 16 au 18 septembre – London Olympia, National Hall.

Plus d’infos sur le site Plasa, sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Venue S6L, Avid propose une gamme complète et évolutive pour mixage live

Avid Venue S6L-32D

VENUE S6L est un système modulaire de mixage du son en live complet et disposant de 5 surfaces de 16 à 48 faders, 3 moteurs de 192 à 112 canaux de traitement et 4 stage racks de 64 à 8 entrées pour configurer et faire évoluer un système et ainsi répondre à toutes les exigences de production, d’espace et fatalement de budget.

Tous les systèmes ont en commun leur compatibilité intégrale avec les fichiers Show VENUE et la qualité du son, quelle que soit la configuration du système, et avec la technologie True Gain de S6L, on peut facilement partager des racks d’E/S sur plusieurs systèmes S6L en réseau sans perte de qualité audio, réduisant ainsi les exigences en matière d’E/S et de câbles, le temps d’installation et les coûts de transport.

Dana Ruzicka

Les modèles de la famille VENUE S6L partagent le même logiciel VENUE et les mêmes flux de travail, présentant une expérience utilisateur identique quelle que soit la configuration du système.
Ce concept d’apprentissage unique élimine toute complexité, ce qui permet de se concentrer sur l’artiste pour obtenir la meilleure performance possible.
« La nouvelle famille VENUE S6L facilite le mixage et l’enregistrement de n’importe quelle production en direct, offrant une puissance et une flexibilité inégalées sur lesquelles les artistes et les ingénieurs peuvent s’appuyer », déclare Dana Ruzicka, chef de produit chez Avid.

« Avec 100 % de compatibilité et d’interopérabilité des logiciels, du matériel et des « Show files » sur toute la gamme, les ingénieurs peuvent créer le système parfait pour n’importe quelle application et peuvent s’adapter avec facilité aux salles les plus modestes comme aux stades les plus grands. Et comme toute la gamme est réunie autour de la même plateforme, nous pouvons rapidement mettre sur le marché de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux composants».

Composants système VENUE S6L

Un système VENUE S6L complet se compose d’une surface de contrôle, d’un moteur de traitement (Engine) et d’un ou plusieurs composants d’E/S.

Surfaces de contrôle :

    • VENUE-S6L-48D : 48 + 2 faders, 160 boutons programmables, 1 écran tactile Master intégré, 5 modules Channel Touch intégrés (disponible courant 2019)

Avid Venue S6L-48D


  • VENUE-S6L-32D : 32 + 2 faders, 96 boutons programmables, 1 écran tactile Master intégré, 3 modules Channel Touch intégrés
  • VENUE-S6L-24D : 24 + 2 faders, 64 boutons programmables, 1 écran tactile Master intégré, 2 modules Channel Touch intégrés
  • VENUE-S6L-24C : 24 + 2 faders, 32 boutons programmables, 1 écran tactile Master central intégré (Disponible avant fin d’année 2018)
  • VENUE-S6L-16C : 16 + 2 faders, 32 boutons programmables. (Disponible avant fin d’année 2018)

Moteurs de calcul (Engine) :

  • VENUE-E6L-192 : 192 canaux de traitement du signal d’entrée, 96 bus de mixage + LCR, 200 plug-in rack slots. Inclus 1 carte HDX-192 DSP (4 max)
  • VENUE-E6L-144 : 144 canaux de traitement du signal d’entrée, 64 bus de mixage + LCR, 125 plug-in rack slots. Inclus 1 carte HDX-192 DSP (4 max)
  • VENUE-E6L-112 : 112 canaux de traitement du signal d’entrée, 48 bus de mixage + LCR, 100 plug-in rack slots. Inclus 1 carte HDX-192 DSP (2 max) (Disponible avant fin d’année 2018)

Racks E/S :

    • Stage 64 – Flexibilité E/S maximale pour les besoins d’E/S de scène ou de canaux déportés les plus importants, avec prise en charge de 64 entrées et 32 sorties au total, à panacher en entrées et/ou sorties au moyen d’une variété d’options d’E/S analogiques, d’E/S numériques et de cartes Dante
    • Stage 32 – Flexibilité E/S maximale dans un encombrement réduit pour les besoins d’E/S de scène ou de canaux déportés, avec prise en charge d’un mélange de 32 canaux au total, à panacher en entrées et/ou sorties au moyen d’une variété d’options d’E/S analogiques, d’E/S numériques et de cartes Dante (Disponible avant fin d’année 2018)

Avid Stage 32


    • Stage 16 – Flexibilité E/S maximale dans un encombrement de 4U pour les petits besoins d’E/S de scène ou de canaux déportés, avec prise en charge de 16 entrées et 8 sorties analogiques et 4 sorties AES.

  • Local 16 – Extension des capacités d’E/S locales d’une surface de contrôle dans un ensemble compact qui fournit 8 entrées analogiques, 8 sorties analogiques et 8 entrées et sorties numériques AES. (Disponible avant fin d’année 2018)

Comme tous les systèmes Avid VENUE, le modèle S6L offre une intégration transparente de Pro Tools et des plug-ins intégrés conformes aux normes du secteur, avec un nombre de pistes élevé et une puissance de traitement très importante.
Avec la nouvelle carte optionnelle WSG-HD, le modèle S6L offre une intégration transparente avec les systèmes Waves SoundGrid, y compris un contrôle tactile et logiciel des paramètres du plug-in, une configuration simplifiée, une redondance du système, l’importation des paramètres des plug-ins, et une flexibilité de création plus importante.

Enfin rappelons quelques tournées hexagonales parties en Venue S6L :

  • Jain avec Derya Uzun à la face et Johan Milet aux retours
  • Christine & the Queen avec Julien Decarne à la face et Christophe Rousseau aux retours
  • Camille avec Malik Malki et Rémy Katan
  • Justice avec Malik Malki à la face et Kaj Oppenheim
  • I Am
  • Etienne Daho
  • Massive Attack avec Philippe Dubiche à la face

Et quelques salles ayant adopté le système :

  • La Sirène à La Rochelle avec 2 consoles,
  • L’Alhambra à Paris,
  • Le théâtre Luc-Donat au Tampon à la Réunion avec 2 consoles
  • Et Stéréolux à Nantes qui vient d’en acquérir 3.

Et d’autres informations sur le site Avid

 

Le festival MoZ’aïque au Havre fait son chemin avec APG

Nous avons laissé la marque française en plein effort de redressement. C’est désormais chose faite et bien faite. Nous la retrouvons donc aux Jardins Suspendus du Havre pour un festival qui prend de l’importance et offre dans son écrin botanique, un superbe plateau artistique. Ou plutôt deux, et en Uniline Compact.

Une vue dégagée du site avec ses fameuses serres, la scène N°1 en premier plan et la N°2 tout au fond. Le public peut prendre place assis entre le dais de la régie technique et la scène, mais aussi déborder sur les côtés, voire s’assoir dans le gazon.

Rien que l’arrivée dans l’ancien fort de Sainte-Adresse dont les 17 hectares ont été reconvertis en jardins botaniques par la ville du Havre en 2008 est un bonheur. On frémit à l’idée que le temps ne soit pas de la partie mais on a de la chance, les nuages vont nous snober.
Grégory Dapsance directeur commercial et marketing d’APG et Laura Martinez qui l’assiste nous accompagnent pour cette après-midi et soirée sur place où nous allons découvrir l’Uniline Compact déployé de deux façons différentes sur les deux scènes se faisant face et jouant en alternance. Le prestataire est Visuel.

Artistiquement Kimberose avec sa superbe voix d’un côté et Popa Chubby et sa gratte à tout crin de l’autre, nous donnent un parfait aperçu de ce que ce système compact peut faire comme son et qui est tout, sauf compact.

Greg Dapsance et Laura Martinez, la nouvelle coordinatrice markéting et commercial d’APG. Aux dires de ce dernier, c’est la potentielle future tour de contrôle de la société. Passionnée et à la fois humble et avec la petite lumière dans le regard qui change tout.

Mais avant cela, nous nous sommes installés dans le gazon pour faire le point sur APG avec Greg.

SLU : Où en est-on de la procédure de sauvegarde ?

Grégory Dapsance : Elle s’est finie le 15 juin. Le plan mis en place par Régis Cazin (PDG d’Active Audio et d’APG) a été un succès et les chiffres du premier semestre sont spectaculaires.
Si 2018 continue aussi bien, on retrouvera notre CA de 2013 et dès à présent notre activité est rentable. On doit maintenant veiller à absorber cette montée de la demande afin de garder notre réactivité.

SLU : Vous êtes maintenant chez vous à Nantes chez Active…

Grégory Dapsance : Oui absolument. Le déménagement et la mise en route de la nouvelle ligne en parallèle de celle d’Active ont été une grande étape mais tout roule et les synergies sont réelles entre les deux sociétés, je pense au service qualité ou à une partie de la logistique, même si chacune garde ses équipes et sa structure administrative.

Les électroniciens et les électro acousticiens d’Active Audio collaborent avec ceux d’APG. Les équipes d’APG ont d’ailleurs développé un nouveau sub pour Active et des plateformes électroniques verront le jour avec des parties communes aux deux sociétés. On vient d’embaucher quelqu’un pour s’occuper de la partie mécanique de nos produits. On a été merveilleusement accueilli malgré notre stock de produits qui en plus, prend beaucoup de place.

La scène N°1 démarre tranquillement avec du bon jazz, parfait pour écouter la justesse d’un système.

SLU : Les commerciaux sont toujours à Tremblay…

Grégory Dapsance : Oui nous sommes 5 et l’avantage est que nous n’avons ni stock, ni ateliers. Les économies avec le modèle précédent sont appréciables et nous ont fait du bien.

SLU : Mais commercialement, des ponts existent entre Active et APG ?

Grégory Dapsance : Bien sûr et ce sont nos distributeurs qui nous poussent à les bâtir en s’intéressant de près à nos deux marques et plus qu’à une seule. La possibilité qui leur est donnée de disposer des outils de qualité pour servir deux marchés différents est un vrai plus.

SLU : Et c’est toi qui gères le marketing d’APG.

Grégory Dapsance : Oui. Je suis chargé du plan produit et de l’évolution de la gamme en intégrant toutes les remontées terrain de nos commerciaux qui sont pour la plupart des techniciens de carrière très proches de leurs clients et donc en connaissent les besoins et les envies futures. Sur les 4 commerciaux, on est 3 avoir travaillé à la R&D et le quatrième a été ingé son et système de tournée. On sait de quoi on parle.

SLU : Vous progressez surtout sur quel marché ?

Grégory Dapsance : L’installation. Historiquement APG était à 70% dans le live et 30% dans l’installation, aujourd’hui ces chiffres se sont presque équilibrés. On a beaucoup progressé sur l’installation fixe des jauges allant de 500 à 2000 places et aussi dans le monde de la nuit, les discothèques, les bars à thèmes et le lounge.

Environ 700 places assises et potentiellement un millier en ajoutant les côtés, une jauge parfaitement dans les cordes de ce système compact.

SLU : Et vous travaillez sur des nouvelles enceintes pour l’installation.

Grégory Dapsance : Oui, des nouveaux produits allant du 5 au 15 pouces en puisant des idées éprouvées qui ont été des succès chez APG, mais aussi certains de nos anciens concepts avant-gardistes qui aujourd’hui pourraient être d’autant plus pertinents que les transducteurs et le processing ont beaucoup évolué.
Ces nouvelles enceintes vont répondre encore mieux au segment du complément aux line-arrays en lieu et place de nos deux best-sellers, les DX12 et 15, qui peuvent se révéler trop chers dans ce cas de figure. On veut être plus compétitif et intégrable tout en répondant aux besoins des architectes, acousticiens et intégrateurs, ne serait-ce que par l’adaptabilité et la personnalisation qui ont toujours été les points forts d’APG.

SLU : Les nouveautés seront donc des enceintes d’installation et…

Grégory Dapsance : On a envie d’enrichir la gamme électronique en accompagnement de notre projet de devenir indépendants sur le contrôle de la diffusion. La simulation restera chez Ease Focus qui est un très bon outil qui évolue bien et donne, de notre point de vue, un surplus d’objectivité. On veut pouvoir offrir plus de choix et de puissances pour que les intégrateurs puissent répondre précisément aux demandes des clients au plus juste prix, sans que la partie électronique ne déséquilibre les devis.

Polyvalent et attaché viscéralement à sa marque, Grégory Dapsance en pleine explication.

On est en train de développer les presets pour les plateformes DSP Powersoft en sachant que cette marque dispose d’un ensemble d’amplis abordables couvrant la totalité des puissances, et que surtout on considère cette marque comme le leader technologique mondial.
Je regrette simplement qu’entre l’entrée de gamme, le milieu et le haut de gamme, les plateformes DSP ne soient pas identiques. Pour APG développer et entretenir 3 banques des presets, c’est compliqué.

SLU : Et pour des projets à plus long terme ?

Grégory Dapsance : Pour le moyen et long terme, on a des idées très originales. On va s’autoriser à continuer de jouer la différence. On a déjà travaillé sur le contrôle de directivité, acoustique, électronique ou électro-acoustique, mais cela reste un thème qui nous intéresse beaucoup pour les line-array, les pseudo line-array ou même les point source dans des systèmes à pavillon. On a pas mal d’idées sur le sujet d’autant plus que le rapprochement avec Active Audio nous permet d’intégrer d’autres techniques.

SLU : Tout va bien chez APG en somme, le président est content (sourire)…

Grégory Dapsance : Oui, il l’est. Les choix de Régis et ses plans sont efficaces. C’est un bon manager qui donne le cap et laisse ensuite de la liberté aux équipes. L’exercice 2018 montre aussi un bon retour de l’export avec presque 50% de nos ventes et des perspectives de nouveaux marchés notamment au Moyen Orient via un distributeur très influent dans cette région du monde. Pareil avec l’Asie du Nord-Est où nos produits séduisent et marchent bien.
La prochaine grosse étape pour APG sera, si la croissance reste au niveau actuel, de réindustrialiser en profondeur notre outil de production, des prévisions de vente à celles d’achat, de l’appro à la gestion des stocks, de l’assemblage au test et à l’expédition, le tout avec une trésorerie suffisante. On a passé le creux de la vague, à nous de gérer la croissance.

SLU : Qu’est-ce qui résume le mieux APG ?

Grégory Dapsance : A tous les niveaux, interne comme externe, au niveau de la gamme comme de la manière avec laquelle on travaille avec nos clients ou encore la façon avec laquelle est perçue la société, le mot qui nous résume le mieux c’est -flexibilité-.
C’est aussi la raison pour laquelle nous laissons le choix de l’amplification à nos clients en se faisant fort de fournir deux marques validées, Powersoft et Linea Research, mais aussi des processeurs externes ou bien des presets sur mesure pour faire fonctionner toutes les autres. On ne veut pas n’avoir que quelques amplis à tout faire.
Cette liberté et flexibilité est notre force et nous attire beaucoup de sympathie et de ventes. On peut avoir une grosse diffusion répartie avec un unique processeur et plein d’amplis. Pourquoi contraindre le client à payer du DSP dans chaque ampli quand cela n’est pas nécessaire !

Place à MoZ’aïque !

La scène 1 avec Guillaume entre deux colonnes de UL118B

Après Grégory, déplaçons-nous vers la régie de la scène N°1 où se produira Kimberose pour y retrouver Guillaume Lecreux, un technicien ayant travaillé pour Visuel et Dushow et qui a depuis créé son bureau d’études acoustiques. Il écrit aussi pour la presse technique.
Il a eu la responsabilité du design des systèmes APG pour MoZ’aïque et mixe aussi quelques groupes. Visuel disposant d’un parc Meyer en plus de celui APG, à côté d’une très consensuelle CL5 Yamaha, trône en matrice d’accueil un Galileo 616 !

La visite de la scène commence par les amplis placés sous le plateau, preuve vivante de la flexibilité offerte par la marque nouvellement nantaise. Deux marques siglées APG cohabitent, Powersoft et Linea Research.

La première stéréo en SA30:2 nécessite un processing externe via des DMS48, là où l’anglais Linea Research et ses DA50:4 en 4 canaux, dispose directement de ressources DSP avec des presets APG. Les temps de traitement entre les deux types de processing sont les mêmes.

La salle des machines de la scène N°1 avec des amplis SA30:2 et des DA50:4 hélas vus de dos. Deux processeurs DMS48 effectuent le travail de mise en forme du signal pour les Powersoft K siglés APG. Le tout est alimenté par une 32 A.

Deux DA50:4 Linea Research de la scène N°2, des amplis anglais disposant du même DSP que celui équipant le processeur DMS48 et capables de délivrer en crête 20 kW sur deux sorties bridgées, ou plus classiquement 4 fois 3 kW sous 4 ohms. Quand on parle de pluie, les bâches sont prêtes.

Guillaume exploite les deux enceintes de grave sur les plateformes Powersoft et les têtes Uniline Compact sur les Linea Research à raison de 4 têtes 16 ohms par patte d’ampli, ce qui du fait de la bi-amplification, donne un ratio d’un ampli DA50:4 et demi par côté avec une charge de 4 ohms.

SLU : Quel est le cahier des charges pour la couverture ?

Guillaume Lecreux : Une quarantaine de mètres. Le nez de la régie est à 34 mètres. En fonction des artistes, on peut avoir des gens en dehors de cette zone en largeur comme en longueur. Le site peut accueillir en tout 4000 personnes.


SLU : Parlons système.

L’ensemble du système avec les 8 subs UL118B en montage endfire, trois UC206W sur pied en guise de infill et accrochés au-dessus 12 UC206 et 3 UC115B.

Guillaume Lecreux : Nous avons une grappe de 12 Uniline Compact, et à côté trois renforts de grave en 15’’, des UC115B. Le raccordement entre les deux se fait à 110 Hz et ils couvrent l’octave jusqu’à 60 Hz.
J’ai fait le choix de couper assez haut les têtes car 80 Hz c’est un peu trop bas, on n’a pas assez de punch et c’est dommage de ne pas exploiter le haut du grave des trois renforts accrochés et qui projettent bien.
En dessous nous avons huit 18’’ au sol, des UL118B coupés à 80Hz. Dans ce cas j’ai fait le choix d’avoir ce recouvrement entre les deux types d’enceintes de grave. Ce sont les subs standard de l’Uniline et leur charge s’apparente à du passe-bande.
Le montage endfire en deux fois 4 UL118B séparés d’un mètre et demi, apporte une annulation arrière à environ 55 Hz ce qui est appréciable pour les personnes des retours qui sont pile derrière le stack à cour. Ce montage m’apporte aussi un meilleur couplage et une meilleure réponse impulsionnelle.

Pour déboucher devant on a deux fois 3 Uniline Compact Wide sur pied dont l’ouverture est de 105° contrairement à ceux accrochés et qui ouvrent à 70°. Le fait qu’elles soient piquées vers le bas, évite qu’elles aillent trop taper dans les serres.

SLU : Il faut cette quantité de bas du spectre pour remplir les Uniline Compact en extérieur?

Une vue indiscrète des deux modèles d’Uniline Compact. A gauche la version 70° et à droite celle 105° ou Wide. Comme le coaxial 5’’+ 0,5’’ chargé par le guide Isotop touche le fond de l’enceinte, pour faire varier la directivité, c’est la profondeur même de l’ébénisterie qui a changé, ce qui donne un peu plus de volume aux deux 6,5’’.

Guillaume Lecreux : C’est au choix des utilisateurs, mais le ratio déployé convient bien, et après essais, l’ensemble de la diffusion limite sensiblement au même niveau.
On est en bruit rose entre 103 et 105 dBA à la régie ce qui pour MoZ’aïque est largement suffisant, et j’accueille les mixeurs en leur demandant de déjà respecter les nouvelles normes de 102 dBA.

On aperçoit distinctement les deux boîtes Wide en bas de ligne sur la scène N°2.

Grégory Dapsance : Le système permet différentes approches. L’année dernière nous avions posé l’ensemble du grave et uniquement accroché les têtes.
Cette année on a eu la possibilité d’accrocher aussi les 15’’ dont on adore la couleur et le rendu. Cela dit, il est aussi possible de couper l’Uniline Compact à 80 Hz.

Guillaume Lecreux : Sur la seconde scène, on a utilisé palans pour gagner un peu de poids. Notre chance c’est que pour une fois, la lumière est assez légère ! (rires)

SLU : Et les retours ?

Guillaume Lecreux :
Un panachage entre SMX15 actif, gros niveau, gros grave, super wedges et DX15 et DX12 passif.

L’ébénisterie d’un wedge DX15 utilisé sur la scène N°2 en tant que infill. Il a été retourné afin de montrer l’ébénisterie facilitant le câblage et l’accroche invisible.

SLU : Comment gères-tu le matriçage et le calage de tes points de diffusion. Tu as le principal, les subs, les infills et deux DX8 en lip.

Guillaume Lecreux : L’année dernière j’avais utilisé le Galileo et ses 16 sorties. Cette année nous avons fait le choix de ne nous servir que des amplis. Un gauche / droite alimente la scène et avec l’APG Live Manager j’ai la main sur les Linea Research et les processeurs DMS48. Les deux sont reconnus et offrent les mêmes fonctions.

Une vue de l’APG Live Manager.

Une visite à la scène N°2 montre la différence de traitement lié à son côté un peu plus intimiste. L’espace de part et d’autre de la scène étant par ailleurs moindre, les 6 subs UL118B sont stackés face à elle en gauche/droite et empilés par deux en montage cardioïde, deux par côté étant placés à 180°. Les deux lignes sont constituées de 10 têtes dont deux Wide en bas de ligne. Les infill enfin sont dévolus à deux DX15.

Les 6 subs sur palette en cas d’intempéries avec un DX15 pour remettre un peu de haut devant la soufflante

La présence des deux Wide répond à l’expérience de l’édition 2017 du festival qui a accueilli sur cette même scène Ben l’Oncle Soul ce qui a aimanté du public très largement autour du plateau par manque de place. A cet effet, cette année la couverture a été élargie.

On profite aussi d’être sur place pour interroger Sébastien Mercier, le PDG de Visuel.

SLU : Quel est le marché de Visuel et quand avez-vous commencé avec APG ?

Sébastien Mercier : Visuel intervient sur des festivals à taille humaine de moyenne jauge et travaille beaucoup sur des marchés publics régionaux en rayonnant jusqu’à Paris. APG est arrivé dans la boîte par le biais des wedges. Il y a 5 ans on en cherchait et ce que proposait Meyer ne nous convenait pas.

Guillaume Lecreux et à droite Sébastien Mercier

Guillaume (Lecreux NDR) nous a conseillé d’écouter le SMX15. Après avoir demandé son avis à Marco (de Fouquières DirTech de Dushow NDR), un avis très positif, nous en avons essayé une paire, pris notre claque et depuis ces wedges sortent sans n’avoir jamais essuyé un refus.
Je me souviens de la première presta avec les SMX15 pour un concert de Little Bob, l’icône locale et surtout un artiste qui a à peu près entendu tout ce qui se pose sur un plateau.

Il a simplement dit au bout du premier titre des balances : -mais qu’est-ce que c’est ce retour de folie…- De fil en XLR on a rentré des DX15, 12 et 8 puis, confrontés au besoin d’un line-array plus polyvalent, léger et modulaire que ce dont on disposait, on a essayé l’Uniline Compact et une fois encore on a été assez bluffé. Au départ on a utilisé des configurations de trois boîtes sur pied avec des subs Meyer (!!) sur des petites opérations jusqu’au jour où on l’a essayé à MoZ’aïque en 2017.

SLU : Quel est le cahier des charges ici ?

Sébastien Mercier : Très simple. La nature même de ce festival, son public familial, la petite taille des scènes, l’impossibilité d’accrocher lourd, les serres qu’il faut éviter le plus possible et la qualité demandée par le directeur du festival qui a une vraie bonne oreille, font que ce produit correspondait exactement à ses besoins.
Le succès a été au rendez-vous et tout le monde, ingés son comme direction a été ravi, d’où son déploiement à nouveau cette année. Pour nous c’est un système efficace, qui sonne bien et qui a un très bon rapport performances / prix. Il permet à Visuel de répondre à 90% de ses demandes, du coup le parc est en train d’évoluer vers APG.

Kimberose en plein show. De la grâce, des bonnes compos, des super musiciens et une remarquable voix.

Du son et que ça saute !

Un premier groupe de Jazz se produisant sur la scène N°1, celle principale, attire notre attention et nos oreilles. En s’approchant du public, on rentre dans la première boîte et on apprécie la balance tonale et le très joli rendu des voix, tout comme la dynamique, la clarté et la propreté du rendu. On note malgré tout un manque de corps à 40 mètres qui semble être de toute manière la butée en plein air pour ce système compact dont il faut rappeler qu’il est équipé de deux transducteurs de 6,5’’ et d’un coaxial pavillonné composé d’un 5’’ et d’un moteur de 1’’ à gorge 0,5’’ pour l’aigu.
Les antennes de subs fonctionnent bien en remplissant la première octave, en revanche la suivante, la 60-120 Hz est un peu en retrait et manque d’énergie. Peut-être que le choix de la fréquence de coupure assez haute des têtes ne permet pas à ces dernières de s’exprimer pleinement et apporter leur écot de bas du spectre.

Gregory Dapsance nous donne son avis.

Grégory Dapsance : 6,5’’ ce n’est pas très gros, certes, mais ces transducteurs ne sont là que pour reproduire le grave jusqu’à 500 Hz où le montage Isotop commence à prendre le relai jusqu’à 5 kHz. Il s’agit donc bien de modèles de HP conçus pour générer du grave jusqu’à 80 Hz et non pour être large bande et aller chercher un moteur au-delà de 1kHz. Ce sont des modèles à grand débattement. C’est tout l’avantage d’être en 3 voies. Enfin, les trois rentrent dans les limiteurs à peu près au même moment. Peut-être qu’il aurait fallu laisser le système descendre à 80 Hz.

Une lumière simple mais efficace une fois la nuit tombée et surtout…légère !

En se rapprochant de la scène, entre le premier rang de chaises jusqu’à 20 mètres, la balance tonale s’équilibre et le rendu devient excellent, dense, précis et très dynamique. La snare notamment est impressionnante tout comme la voix de Kimberose dont chaque inflexion est reproduite avec une grande fidélité. Ça joue malgré tout un peu trop fort. Nous mesurons des pointes à 120,3 dBC à quelques mètres du système et ce n’est pas que du grave. Le moins que l’on puisse dire c’est que ces petites têtes savent se faire respecter.

Quelques minutes plus tard, Popa Chubby attaque fort sur la scène N°2, celle que nous avons appelée intimiste, et fait mentir une fois encore ce qualificatif. Le son est gras, gros et…ressemble à l’artiste qu’y s’y produit. En fermant les yeux on n’a pas l’impression d’écouter un petit système et le couplage du grave est meilleur à plus grande distance malgré l’absence par côté de deux têtes et deux subs.
Le choix de laisser les UC206 descendre à 80 Hz semble payant, d’ailleurs le lendemain de notre passage au Havre, le calage de la scène 1 a été modifié dans le même sens avec la fréquence de coupure ramenée à 80 Hz et les trois caissons de basse UC115B atténués de quelques dB avec un gain appréciable dans le grave, dans son homogénéité et dans sa portée.

Gaëtan Besson , mixeur de Kimberose et technicien manifestement heureux.

En guise de conclusion, nous avons interrogé Gaëtan Besson, l’ingé son de Kimberose à la fin de son très bon concert. Gros son et grosse performance artistique.

SLU : Comment as-tu trouvé le son ce soir ?

Gaëtan Besson : Super. J’ai très bien été accueilli et je me suis régalé. Quelques spectateurs plus âgés m’ont dit que je jouais un peu fort. Peut-être qu’on aurait dû baisser légèrement les infills. C’est un super système. Je connais déjà la marque et j’ai pris beaucoup de plaisir. J’ai trouvé le grave un peu retenu et sec. Peut-être un peu plus de bas aurait été encore mieux, ceci dit je le préfère comme ça, bien précis, que quand ça dégueule.

SLU : Tu n’avais pas d’effets en plus que ce qu‘offre la CL5…

Gaëtan Besson : Non, j’ai tout fait avec. En général je me trimbale une Apollo et quelques effets en plus, mais en train ce n’est pas très pratique et dans la Yamaha il y a ce qu’il faut.

D’autres informations sur le site du Prestataire Visuel et sur le site d’APG

 

Avant-Scènes assure l’installation d’un Village pas comme les autres

Dans une pépinière d’entreprises à peine sortie de terre, Avant-Scènes s’est illustré par un beau travail d’aménagement d’un auditorium de qualité, mais aussi d’une multitude d’équipements caractérisés par la performance, la souplesse, l’ergonomie et la convivialité au service des entreprises.

Unz vue générale de l’immeuble « Le Village » à Reims-Bezannes

Il y a des villes qui souffrent terriblement de leur situation géographique. Trop près du nombril de l’hexagone, elles sont complètement phagocytées par la capitale, mais trop éloignées, elles n’attirent pas suffisamment les entreprises majeures. C’est le cas de Reims, dont la situation n’a pas permis, malgré la réputation planétaire de son nectar à bulles, de s’imposer comme métropole régionale, mais la récente ouverture de la LGV Est a modifié la donne…
Ainsi, les alentours de la gare TGV Champagne Ardennes, sont devenus une vaste zone où s’installent des entreprises majeures. Dans ce quartier aéré, verdoyant, tout juste sorti des champs, le Crédit Agricole termine la construction et l’installation d’un immeuble d’entreprises de 7300 m2.

Audiovisuel, communication, convivialité studieuse à 40 mn de Paris

Dès l’entrée, les boîtes à lettres intelligentes et communicantes donnent le la : la technologie est omniprésente.

Baptisé « Le Village », il se compose de trois parties : une large partie basse commune et un immeuble de chaque côté. L’un des immeubles est un hôtel d’entreprises alors que l’autre est un « incubateur » de jeunes pousses. Ces deux bâtiments contiennent des bureaux ouverts et d’autres fermés plus traditionnels.
Quant à la partie commune, passage obligé, puisqu’il inclut le hall d’entrée et l’accueil, elle est conçue comme une zone d’échanges et de rencontres. Elle offre également toute une gamme d’équipements et de services de grande qualité.
Alliant l’aspect traditionnel et les technologies les plus récentes, les boîtes à lettres sont « connectées ». Elles s’ouvrent avec un petit badge électronique (le même qui sert à tous les accès contrôlés de l’immeuble), et indiquent éventuellement la présence de courrier à l’intérieur… au cas où l’utilisateur n’aurait pas lu le message électronique (mail ou SMS) que ladite boîte émet lorsqu’un courrier y est introduit.

Des salles de réunion dotées de tous les moyens

L’écran de projection qui équipe la salle de réunions est muni d’un dispositif eBeam qui assure l’interactivité directement sur l’écran.

Le Village dispose de salles de réunion de tailles diverses dotées de moyens de présentation et de communication. L’une d’entre elles est équipée d’un écran de vidéoprojection avec un capteur eBeam qui le transforme en TBI (Tableau Blanc Interactif).
Ce dispositif permet, avec des stylets, d’assurer l’interactivité directement sur l’écran tout en menant une présentation. Un grand écran LCD mobile peut également être installé, selon les besoins en imagerie.

Un studio de télévision

Pour compléter les moyens audiovisuels à la disposition des entreprises du Village, celui-ci dispose d’un petit studio de télévision. Il est adapté à la réalisation de présentations style « journal télévisé », de débats entre quelques personnes, etc.

Les équipements audio-vidéo permettent, en particulier, la prise de vue sur fond vert et l’incrustation (derrière le pupitre, une borne interactive pas encore déballée, destinée à être installée dans le hall d’accueil).

Il est équipé de caméras légères et de caméras télécommandées Panasonic et, surtout, il dispose de la possibilité de fonctionner en « décor virtuel » (prise de vue sur fond uniforme avec dispositif d’incrustation d’image).
La prise en charge et les effets vidéo passent par un système de production vidéo TriCaster série 400 de Newtek. Le son est géré par un petit mélangeur Audiopole MIX5.

Cerise sur le gâteau : un auditorium bien conçu et performant

Mais la pièce maîtresse du Village est l’auditorium, une salle de 256 places en forme de large amphithéâtre à gradins, massivement revêtue de panneaux de bois située au centre de la partie commune, partiellement en sous-sol.

L’équipement lumière et son a été confié à la société Avant-Scènes de Sébastien Morin et Benjamin Labourot, que nous avons présentée à l’occasion du salon qu’ils avaient organisé en mars 2017 (voir sur SLU).
Avant-Scènes a obtenu le marché suite à un appel d’offres, face à plusieurs sociétés concurrentes de la région. Sébastien Morin nous confie que sa proposition n’était pas la moins chère, mais elle a été retenue en raison de son excellence technique, qui s’est avérée précieuse vue la complexité du projet…

un aperçu de l’auditorium avec les rideaux noirs fermés, ils sont en haut, derrière l’écran de projection, et ce dernier déployé.

D‘origine, la salle est baignée de lumière du jour par de larges baies vitrées qui ouvrent sur le jardin environnant. Bien entendu, cette configuration est totalement incompatible avec une projection vidéo, et même avec le déroulement normal d’une présentation, encore moins d’un spectacle.
L’aspect éclairage a donc été entièrement revu par le prestataire avec un rideau noir coulissant. Comme il n’était pas prévu d’éclairage scénique, il a fallu en greffer un sur le projet existant. Ici point de grill et d’échelles pour y accéder, mais deux larges perches transversales réalisées spécialement, qui portent les projecteurs.

Vue de la salle avec les perches de 18 m de long, conçues pour supporter le système d’éclairage et pallier l’absence de grill, en position basse. Noter la « propreté » du système de guidage des câbles.

La salle mesurant 24 m de mur à mur, les perches ont 18 m de long. L’accès se fait du parterre : les perches sont motorisées par un système particulier comportant un seul moteur avec une répartition des charges et un guidage soigné des câbles, qui leur permet de descendre à hauteur d’homme. Le système breveté ainsi que l’ensemble de la mécanique est réalisé par une société régionale spécialisée, Mecascenic, basée à Saint Dizier (Haute-Marne).

les projecteurs fournis par RVE, avec les perches en position basse.

Les projecteurs sont fournis par la société RVE (distribuée par Avant-Scènes). Chaque perche porte 8 projecteurs à leds dont 2 découpes. Il n’y a aucun gradateur dans la salle, la fonction de contrôle d’intensité lumineuse est intégrée dans chaque projecteur, adressé individuellement en DMX.

On notera que cet éclairage est particulièrement économe en énergie, puisque chaque perche ne dispose que d’une seule prise d’alimentation 20 A, et que cela lui permet de recevoir, magie de la led, jusque 15 projecteurs ! En fond de scène peut être déployé un grand écran vidéo rétractable (7 m de base sur 8 m de haut), à enroulement par le bas, fourni par la société belge Multivision.

L’une des lignes très discrètes de 8 enceintes line array compact Martin Audio 0-Line.

La diffusion du son s’effectue grâce à deux grappes de 8 enceintes line array Martin Audio 0-Line choisies pour leur compacité et leur aptitude à couvrir l’ensemble des gradins.
Elles sont complétées par deux caissons Martin Audio CSX212B-F, l’ensemble est alimenté par deux amplis QSC (un CMX800Va (2 x 450 W/8 Ω) et un CMX2000Va (2 x 1050 W/8 Ω)) disposés avec le contrôleur Martin Audio DX0.5 dans une baie située dans un petit local à gauche de la scène.

La baie contient l’électronique de diffusion audio (processeur Martin Audio DX0.5, les deux amplis QSC et l’unité d’entrées sorties déportée AR2412 de la console Allen & Heath. On y trouve aussi deux récepteurs numériques de micro sans fil Shure GLXD4.

La distribution des signaux s’effectue par l’intermédiaire de 9 boîtes intégrées dans le sol, situées sur le plancher de la scène. Elles disposent de prises d’énergie, du réseau général (Internet) et du réseau audio-vidéo HDBaseT, permettant à la demande d’apporter des écrans vidéo sur scène ou d’y effectuer des prises de vue. Les mêmes possibilités de connexion se retrouvent sur chacune des perches d’éclairage, ce qui permet éventuellement d’y installer des caméras télécommandées.

HDBaseT est une norme internationale pour la transmission à faible latence de vidéo à très haute définition (UHD) avec l’audio, l’Ethernet, les commandes, l’USB et l’énergie jusque 100 W sur un seul câble.
Les signaux peuvent être transmis par un câble ordinaire (Cat. 6 et au-delà) jusque 100 m, et sur fibre optique, portant la limite à plusieurs kilomètres. HDBaseT est la technologie de choix pour une multitude d’applications comme la publicité animée, la signalisation, les murs d’image, la projection, les systèmes d’entreprises, etc.
HDBaseT est promu par l’alliance HDBaseT


Sur l’un des subs Martin Audio CSX212B-F trône l’un des 5 récepteurs de liaison sans fil numérique Shure GLXD4

De plus, 5 récepteurs de micro sans fil Shure GLXD4 sont disposés, d’une part sur les caissons de grave et d’autre part dans la baie d’amplification.
Il est à noter que ces liaisons sans fil, qui fonctionnent en transmission numérique et utilisent la bande (ISM) des 2,4 GHz, ont connu quelques difficultés de mise en œuvre, compte tenu de la solide infrastructure Wifi qui cohabite dans le bâtiment.

Dans la cabine en fond de salle, le puissant vidéoprojecteur Digital Projection Highlite Laser II 3D est suspendu en face d’une fenêtre… comme au cinéma !

En fond de salle, à la même hauteur que les baies vitrées, se trouve la cabine vitrée d’où tout se pilote. Une fenêtre est prévue pour laisser passer le flux image du vidéoprojecteur, Highlite Laser II 3D de Digital Projection, suspendu au-dessus des pupitres.
Il s’agit d’un modèle à source solide (« laser ») et moteur optique DLP à trois puces, capable de fournir 13 000 lumens sur des images de résolution WUXGA (1920 x 1200 points, format 16/10).

On y trouve aussi la console lumière ETC Congo Kid et la console audio numérique compacte (Allen & Heath Qu-16) ainsi que les équipements vidéo. Ceux-ci sont fournis par Kramer et les signaux audio-vidéo sont transmis sur un réseau indépendant via le protocole HDBaseT. On notera que le vidéoprojecteur possède une interface HDBaseT en standard. Une baie contient les éléments de brassage, la matrice 16×16 Kramer et divers accessoires comme un lecteur de DVD.

La console lumière ETC Congo Kid.

La baie de la cabine héberge les éléments de brassage audio et vidéo ainsi que la matrice de commutation 16×16 Kramer.

La console son Allen & Heath Qu-16 représente un bon compromis pour des applications de ce niveau.


Toute l’installation a été réalisée par Avant-Scènes, qui n’a fait appel à aucune sous-traitance sauf en ce qui concerne la réalisation des éléments de structure comme les perches d’éclairages et les rideaux coulissants.

Conclusion

La décontraction est encouragée dans les espaces communs, et ce n’est pas parce qu’on s’en « fish » qu’on n’est pas sérieux !

A peine ouvert, le village met à la disposition de ses futurs villageois un outil de travail et des équipements de pointe. Avant-Scènes y a fait la démonstration de son savoir-faire avec brio, malgré les nombreux pièges dans lesquels les architectes n’ont pas manqué de tomber, et qu’il a fallu rattraper.
Cela n’empêche que l’ensemble est d’une souplesse remarquable et possède un potentiel d’évolution et d’adaptation considérables, dont les utilisateurs ne devraient pas manquer de profiter et de se féliciter à l’usage.


D’autres informations sur :

 

Les Coworkings Locmat à Montélimar le 11 septembre et à Nantes le 13

Coworking, travail collaboratif en atelier, c’est le format que Locmat a choisi cette année pour sa tournée d’été. Après Lille et Paris en juin, l’équipe de développement repart à la rencontre de ses clients et utilisateur potentiels.
Au programme ? Pas de programme justement, mais la possibilité à la carte de pousser plus loin l’utilisation d’un logiciel truffé de ressources, grâce au retour d’expérience des invités sous contrôle des développeurs.

Locmat est un puissant logiciel de gestion commerciale adapté aux prestataires de services et loueurs de matériel qui permet de gérer les clients, les prestations, les locations, le personnel… en temps réel, et même avec le nouveau module achat, d’analyser les coûts et les marges des affaires.
Par sa capacité à mémoriser en temps réel toutes les données, c’est un aide-mémoire qui permet d’éviter les erreurs et de libérer du temps. Après un paramétrage soigneux, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles, cet outil étant conçu pour détecter et signaler tout problème.

Vous démarrez, ou souhaitez adopter Locmat, c’est un rendez-vous à ne pas manquer.

  • Le Mardi 11 septembre (matinée) à Montélimar
  • Le Jeudi 13 septembre (après-midi) à Nantes

Et comme l’équipe de développement est à l’écoute de ses clients, le progiciel évolue constamment pour être au plus près de vos besoins. Cette année encore Locmat bénéficie de nouvelles fonctions ou optimisations qui facilitent la vie des loueurs ou prestataires, les utilisateurs chevronnés et des nouveaux venus.

La compatibilité avec sPAIEctacle
La version Vision+ de Locmat est maintenant compatible avec SPAIEctacle, le logiciel utilisé pour éditer 90 % des bulletins de salaires des intermittents du spectacle.
Car Vision+ gère le personnel et pour cela détient toutes les données le concernant comme le nombre d’heures travaillées et le taux horaire par technicien. Et ces données peuvent maintenant s’exporter dans sPAIEctacle.

L’assistant de bienvenue
Remplacer son tableur Excel historique par un progiciel n’est pas forcément une opération de pur plaisir. Pour ceux que la simple idée de paramétrage effraie, Locmat a trouvé une solution remarquable appelée Assistant de Bienvenue. C’est un guide en 5 pages qui vous tient par la main pour paramétrer une grande partie de la base et surtout importer avec souplesse les données du fichier export de votre précédent logiciel (Excel ou autre).

A la première ouverture de Locmat, vous êtes accueilli par l’assistant de bienvenue.

5 étapes pour paramétrer votre progiciel.

Locmat s’adapte sans calibrage préalable. En clair, vous ouvrez votre fichier export et pouvez changer dans Locmat l’intitulé des colonnes. Cet assistant de bienvenue se met en route lors de la première ouverture de Locmat et assure 70 % du paramétrage, suffisamment pour commencer à travailler.

Le transfert de dépôt à dépôt
Cette fonction a été améliorée. Les sociétés qui possèdent plusieurs parcs de loc peuvent maintenant sélectionner des articles par références et quantités d’un dépôt à l’autre.

Gérer les préparations
Un nouveau module logistique permet de gérer les préparations en détail : quand, où comment et par qui.

Le module logistique permet de gérer toutes les étapes d’une préparation comme le montre la fenêtre ouverte en bas à gauche

Affichage de la logistique d’une affaire.


La nouvelle ergonomie du planning offre une visibilité sur 15 jours

L’ergonomie du planning
C’est un nouveau développement qui vise à épurer le planning pour une meilleure lisibilité et rapidité d’intervention.
Le planning offre aussi une visibilité sur 15 jours au lieu d’une semaine.
Ceux que ce changement d’ergonomie pourrait dérouter, trouveront toujours l’ancienne présentation dans les mises à jour.

Et plus d’infos sur le site Locmat

WIcreations équipe le Us + Them tour de Roger Waters

Le spécialiste en ingénierie WIcreations basé en Belgique a participé au design et à la fabrication de trois éléments de décors faits sur mesure, optimisés pour le fret aérien et destinés à être utilisés en extérieur pour la tournée mondiale “Us + Them” de Roger Waters qui a démarré à Rome en Italie. Une paire de tours circulaires de 16,6 mètres de hauteur de chaque côté de la scène supportent 10 projecteurs motorisés et une ligne de système de diffusion.
Le deuxième objet WI est un toit de style industriel ou “roofette” comme il a été nommé pendant la tournée. Il comprend un ensemble de poutres en acier qui peuvent être habillées de revêtements transparents en cas de pluie. Le troisième domaine dans lequel WI est intervenu concerne un système conçu pour attacher un écran à Leds massif de 65 mètres de large au-dessus de la scène et ce en toute sécurité.

Koen Peeters, chargé d’affaires et chef de projet pour WI, a supervisé tous les éléments après avoir été approché par Jeremy Lloyd de Wonder Work, designer de la tournée. Sean Evans et Chris Kansy étant respectivement directeur artistique et directeur de production sur le projet.

Tours PA

Ces élégantes tours sont complètement différentes de ce qui est normalement attendu pour un concert “standard”. Ce sont des tubes d’acier d’un diamètre de 50 cm, recouverts d’un noir mat pour une esthétique épurée et moderne.
Les berceaux soutenants les line array Clair Brothers sont installés sur les tours grâce à un système de levage à poutre en L.
Les palans sont à la base des tours et les arrays sont soulevés au fur et à mesure de leur assemblage. Puis un bras de stabilisation réglable est attaché à un chariot remontant le mât pendant que l’ensemble est monté jusqu’à la hauteur nécessaire.

Un autre palan d’une tonne est attaché à la base de la tour pour monter 10 BMFL Robe BMFL le long d’un rail intégré.
Une casquette transparente protège efficacement de la pluie chaque projecteur individuellement. Quand elles sont installées, elles forment une ligne perpendiculaire parfaite et très esthétique.

Les mâts ont été construits en sections de 3 mètres pour faciliter leur transport par fret aérien tout particulièrement pour les trois spectacles qui concluront la partie latino-américaine de la tournée en octobre.
Les supports dans lesquels les BMFL sont accrochés peuvent bien évidemment accueillir d’autres types de projecteurs motorisés.

Le toit

Sept poutres lourdes en acier délimitent l’espace scénique de 18 x 12 m, tout en respectant l’esprit industriel global de la scène. Un thème qui au fil des ans est devenu une marque de fabrique des concerts de Roger Waters.
Chaque poutre de toit supporte huit Mac Aura ainsi que tous les câbles nécessaires passant à l’intérieur. Les Mac Auras sont connectés à l’aide d’un câble court de 25 cm pour assurer une finition soignée.

Les poutres de toit sont fixées à une structure dont le châssis est situé sous la scène, donc maintenues en place avec une fiabilité sans faille. Au bout de chacune de ces poutres se trouve un projecteur strob/flood à leds SGM Q7.
Une des conditions pour Koen Peters et son équipe était que l’ensemble de la structure puisse être construit manuellement en prévision de scénarios panne de courant empêchant le fonctionnement des palans.

Comme pour toutes les structures WI, le poids et le volume devaient être minimums. Chacune d’elles peut donc être démontée pour être transportée sur quelques diables avant d’être assemblée sur place dans un temps minimum. Les protections de toit en plastique transparent, six morceaux identiques avec deux ailes de chauve-souris s’insèrent dans des rainures le long des poutres de toit en cas de météo à risque.

Le rig du mur à LEDs

La vidéo et les visuels ont toujours été une part essentielle des concerts de Roger Waters. Le mur vidéo de 65 mètres de large par 12 mètres de haut formé de sections de 7,5 m de large a été fourni par UniPix, une société basée en Angleterre. Chaque module se met en place grâce à deux poutres verticales qui sont attachées à la structure de la scène fournie par un prestataire local. Une équipe WI se rend sur les sites et prépare le support puis transporte le pont complet section par section sur l’échafaudage.

Chaque section d’écran dispose de systèmes porteurs capables de rouler le long de rainures verticales, permettant à l’écran de se construire de sa base vers le haut. Grâce à cette méthode chacune de ces sections, mesurant de 7,5 m par 12 m de haut est fermement maintenue en place et protégées du vent dès le début du processus de construction jusqu’au moment du démontage. Cela réduit le risque de voir les morceaux d’écran se transformer en voiles géantes au cas où le vent se lèverait.

Chaque morceau d’écran pèse 4,5 tonnes et s’installe grâce à deux appareils de levage à contrôle de mouvement. Les treuils installés sur scène font partie du package fourni par WI et voyagent avec le décor. Un espace de 40 mm est ménagé entre les écrans pendant l’installation pour éviter des éraflures ou un effet de meulage pendant la construction. Puis ils sont ajustés horizontalement et clipsés les uns aux autres avec précision et sans à-coups.

Le calendrier d’installation du décor qui comporte deux tours, la structure de montage de l’écran vidéo et les deux bases de “roofette se base sur 2 jours de préparation et une journée de production pour chaque événement. Le prochain spectacle en extérieur se tiendra en octobre en Amérique Latine.

Plus d’infos sur le site WIcreations

7Rental organise sa Welcome Day le 12 septembre

7rental, société de location de matériel audiovisuel pour l’événementiel, organise comme chaque année une journée portes ouvertes. La prochaine est programmée le 12 septembre dans ses locaux de Fresnes-lès-Montauban près d’Arras.

De 9 h à 19 h le programme est dense et de qualité, prévoyant démonstrations et ateliers focalisés sur de nouveaux produits son, lumière, structure et levage à vocation événementielle de leurs partenaires L-Acoustics, Robe, Freevox et AED .
Une visite des locaux est aussi prévue pour montrer les dernières nouveautés intégrées au parc de location/prestation de la société.

Cette JPO est une opportunité idéale de rencontrer les dirigeants, Christophe Hautecœur, Céline Coquant et leur équipe, afin d’appréhender les 20 ans de savoir-faire de cette société de prestation. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles technologies mises au service de l’événementiel.

Le programme de présentations et démonstrations

De 9h à 10h : petit déjeuner d’accueil ;

De 10h à 10h20 : Le P1 de L-Acoustics ;
De 10h20 à 11h20 : la console TouchMix-30Q de QSC ;
De 11h30 à 12h00 : Les produits Swisson ;

De 12h00 à 14h30 : Barbecue ;

De 14h30 à 15h30 : les nouveaux projecteurs Robe ;
De 15h30 à 16h00 : structures Prolyte et moteurs CM ;
De 16h00 à 16h20 : projecteurs Luxibel et VMB ;

Tirage au sort

De 16h30 à 17h30 : la gamme Arkaos ;
De 17h30 à 18h30 : la technologie L-ISA de L-Acoustics ;

Les lecteurs intéressés par cette JPO sont invités à s’inscrire sur le site 7Rental

Adam Hall Group étend son équipe de distribution internationale

Adam Hall Group, fournisseur international de solutions techniques pour l’événementiel qui connaît une croissance rapide, réagit au développement positif durable de ses activités en élargissant son équipe de distribution.

De gauche à droite Gabriel Medrano, Markus Jahnel et Marcel Mieger.

Markus Jahnel, COO et associé-gérant, prend dès maintenant la responsabilité du Business Development global d’Adam Hall Group. « Le développement à long terme de nouveaux domaines d’activité et partenariats ainsi que l’élargissement et l’entretien personnel de nos réseaux mondiaux sont les grandes priorités des années à venir. Je suis heureux de pouvoir dorénavant suivre de plus près l’évolution des marchés », déclare le quinquagénaire qui fait partie de l’entreprise depuis plus de 27 ans.
Avec l’intégration de ce domaine stratégique menée par Jahnel, Adam Hall Group se séparera de Bodo Falkenried fin septembre. Falkenried a pour mérite la fondation et le développement d’Adam Hall Asia Pte Ltd. « Nous remercions Bodo pour l’agréable collaboration et lui souhaitons une grande réussite pour la nouvelle étape de sa vie. C’était un précieux collaborateur qui était apprécié de toute l’équipe », explique Markus Jahnel.

Le 1er septembre, Marcel Mieger reprendra la fonction de Sales Director Europe. Membre de la « famille Adam Hall » depuis déjà 16 ans, il a été joué un rôle important dans la réussite de la gestion multi-canaux au sein du service de distribution et le haut degré de satisfaction des clients. À 34 ans, il dirigera à l’avenir le réseau de distribution européen en essor constant du constructeur et fournisseur innovant de solutions techniques pour l’événementiel.
Au poste de COO, Gabriel Medrano prendra en charge les opérations courantes de la société récemment fondée Adam Hall North America, Inc., filiale d’Adam Hall Group inaugurée en janvier de cette année dans le New Jersey.
Avec l’appui de Steven Savvides, Président d’Adam Hall North America, Inc., Medrano sera responsable du développement de toutes les activités en Amérique du Nord. À l’âge de 43 ans, cela fait plus de dix ans qu’il démontre son savoir-faire technique et ses qualités de leader au sein de l’entreprise, dernièrement en tant qu’International Sales Manager pour l’Europe du Sud et l’Amérique latine.


Les différents contacts avec leurs coordonnées :

  • Markus Jahnel, COO / gérant, Business Development
    Téléphone : +49 6081 9419 333 ; [email protected]
  • Marcel Mieger, Sales Director Europe
    Téléphone : +49 6081 9419 345 ; [email protected]
  • Gabriel Medrano, COO, Adam Hall North America, Inc.
    Téléphone : +1 973 33 7888 ; [email protected]

Et à propos d’Adam Hall Group sur le site adamhall.com

 

Elation Proteus Hybrid, à l’assaut des éléments

En 2017, nos espions nous avaient alertés sur les améliorations qualitatives et commerciales déployées par l’US Elation. Nous avons vite compris le potentiel de leurs produits. De quoi leur accorder toute notre attention.

Pour cette première offensive, nous avions testé leur Spot à led DaVinci qui, avec Picasso, constitue le fer de lance d’une gamme répondant au nom de code « Artiste », des machines efficaces, solides, économiques et assez bien construites pour inquiéter le marché européen. Derrière le choix de ces dénominations pictographiques, nous avons vite compris que se cachait un vaste projet de débarquement sur le vieux continent.

Car ne nous trompons pas, Elation, branche professionnelle du groupe American DJ, vient de fêter ses vingt-cinq ans, et possède une force de frappe redoutable, avec quatre cents employés répartis dans le monde entier. Distribué en France par Best Audio & Lighting, leurs produits, plébiscités dans de nombreux pays, ont commencé aussi à se déployer dans les parcs de matériel français, avec les tournées de Shaka Ponk ou Nekfeu.

Pour ce deuxième épisode Elation, c’est un projecteur d’apparence standard mais finalement très particulier que nous cherchons à harponner, un Spot/Beam/Wash asservi, IP 65, à lampe. Une bonne idée nous semble-t-il pour tout prestataire inquiet de voir son parc prendre l’eau. Voyons si le Proteus Hybrid se révèle un candidat sérieux.

Vol de reconnaissance

[private]

100 Proteus Hybrid en avant-première perchés sur la Burj Khalifa, la plus haute tour du monde, sise à Dubaï, face à des vents de 140 km/h. 500 dans le parc d’un des plus gros loueurs allemands. Puis les éclairagistes du Beyoncé + Jay-Z Tour qui ont décidé d’envahir le monde, armés de 144 Proteus Hybrid. Ce n’est plus une tournée de reconnaissance c’est une vraie conquête qui se prépare.

L’arrière de la base ressemble à un pare-balles. La machine est solide, vraiment très solide.

Nous avons capturé un exemplaire de ce projecteur mixte Beam/Spot/Wash dont le réacteur est composé d’une lampe à décharge Philips MSD 21R de 470 W à 8000K.
Les caractéristiques de la lampe Philips sont suffisantes pour vous brûler les rétines. Jugez plutôt ;
Poids : 110 grammes. Efficacité lumineuse : 49 lumens/W. Flux moyen : 23 000 lumens. CRI : 80.

Avant de faire parler la poudre, il faut garer le Proteus à son campement. Le flight-case unitaire est à double ouverture, avec deux grands compartiments pour les accessoires. Séparées par un entraxe de 175 mm, quatre embases Oméga nous font face, disposées sur leur plaque d’acier. Une encoche taillée dans la masse reçoit l‘élingue de sécurité. Les deux grosses poignées demandent du muscle pour l’extraire, et un sérieux effort pour le retourner.
Une fois posé sur ses larges patins nous le détaillons. 38 kg (le prix à payer pour l’étanchéité), avec une tête ultra-dense assise sur une base presque modeste, sa carapace d’aluminium et de plastique est striée de partout. Pourtant, avec ses lignes balistiques et toutes ses pièces reliées par un bataillon de vis Torx argentées, elle semble indestructible.

Sur son socle, un écran tactile est accompagné de touches à contact. A l’opposé, cinq connecteurs, un PowerCon TrueOne, deux RJ45 Ethercon, deux XLR5 DMX, sont solidement arrimés, protégés par des capuchons de latex. Enlever et remettre ces bouchons est peu évident, mais l’entraînement permet d’y remédier. Rusé, le fusible est lui aussi protégé des intempéries grâce à son cocon imperméable. Encore plus subtile, une antenne DMX sans-fil est tapie derrière la poignée de droite.

Les écoutilles en caoutchouc ferment toutes les voies d’accès au cerveau du Proteus, rendant le projecteur quasiment étanche.

L’antenne DMX sans fil dissimulée dans la poignée.

Parcours du combattant

Après ce tour d’horizon remontons d’un cran. Le corps du projecteur est verrouillé en pan et tilt par deux solides clenches. On les fait sauter pour manipuler complètement la bête. La lentille de 150 mm nous dévisage d’un air froid, comme la gueule d’un canon prêt à tirer.

La fenêtre de tir est dégagée pour accéder à l’électronique.

Les stries sur sa carapace sont en fait des ouïes de respiration, qui découvrent une autre carrosserie interne. Pour en avoir le cœur net nous décidons de recourir aux grands moyens : le tournevis Torx H3.

Le blindage du Proteus est composé de deux plaques centrales, du culot arrière et de la corolle avant, toutes serties de joints étanches.
On sort les six vis de chacune des deux pièces ventrales. Le morceau de fonte d’alu est taillé dans la masse. Une élingue interne de compétition assure la liaison de sécurité avec le corps de l’appareil.

Le chargeur des huit gobos rotatifs interchangeables, escorté par quatorze gobos fixes et les quatorze vignettes de couleurs. A l’arrière, on distingue la roue d’effet.

Si les composants sont rentrés au chausse-pied, tout est parfaitement repéré et intelligemment intégré. Pour accéder aux gobos, les seuls éléments avec la lampe, que nous avons besoin de changer de temps en temps, la manœuvre s’avère plus aisée que nous ne le pensions.
Deux connecteurs sont à enlever, puis les deux vis sur les côtés. Il suffit ensuite de laisser glisser le module focal pour sortir le tiroir des gobos.

À l’extrémité du module une lentille en nid d’abeille permet de gommer les irrégularités du faisceau.

La cassette de trichromie est plus compliquée à sortir. Par mesure de sécurité nous la laissons à l’intérieur. L’espace est juste suffisant pour distinguer de simples drapeaux sur rail avec entraînement par courroies. Pas le choix pour y voir clair, prochaine étape, le désossage des bras, par prélèvement de douze vis Torx.
Deux grandes surprises nous attendent. Tous les câbles sont passés dans un tuyau étanche digne du BTP, y compris l’alimentation de l’amorceur de lampe. Plus perturbant et contrairement aux usages, il n’y a aucune carte électronique, et le moteur de tilt a disparu !

L’épaisse gaine de plomberie peut surprendre, mais elle est d’une étanchéité à toutes épreuves.

Nous décidons de nous attaquer carrément à la corolle avant. La pièce est un énorme bloc d’aluminium retenu par 8 vis.
La lentille claire de sortie est insérée à son extrémité. Attention à bien verrouiller les axes, sinon l’inertie de la tête est telle que la machine bascule en arrière.

On découvre alors un grand cube en métal, sur lequel nous retrouvons toutes les cartes électroniques.
Le moteur de tilt y est aussi placé, à l’abri des intempéries, sur une plaque coulissante à tension forcée par ressort. Le module focus se dévoile.
En bout de course, la pastille de frost surmonte la machinerie de zoom. Les deux prismes, circulaire et linéaire, ferment le bal.


Au-dessus du moteur on retrouve, comme ailleurs dans l’appareil, des sachets de billes de silice pour absorber l’humidité résiduelle.

Maintenant, nous nous chargeons de la partie la plus sensible : le réceptacle de la lampe. Le culot est vite retiré, seules quatre vis le retiennent et nous rencontrons un impressionnant système de refroidissement. Complètement étanche, la moindre fiche baigne dans la résine hydrofuge. Cet énorme bloc combine water-cooling, ventilation active, fonte d’aluminium et turbine à air. Elation n’a pris aucun risque sur la gestion de température de sa lampe.


La partie avant, surmontée du frost, est une unique pièce circulant le long du conduit optique.

L’accès au prisme, à la base du module de zoom, est rendu possible par cette fenêtre. Au fur et à mesure que l’on progresse dans les entrailles de la machine, les ventilateurs se font de plus en plus nombreux.

On a l’impression de disséquer un projecteur à led de dernière génération, tant le bloc de refroidissement est impressionnant.

En quelques tours de vis supplémentaires, le radiateur est déposé. L’accès est complètement libre. On découvre ainsi la lampe Platinum 21R, la plus puissante arc court à réflecteur conçue par Philips. Son remplacement, une fois sa double armure retirée, est vite effectué.

La plus belle pièce du Proteus, cachée à la vue du public. Les tubulures de cuivre de refroidissement serpentent à travers les ailettes de dissipation thermique.

Encore une fois, aucun risque de surchauffe avec une turbine pulsant l’air directement sur la céramique de la lampe.


Dernier démontage, l’extraction du bloc d’alimentation situé dans la base. Là encore tout a été prévu pour résister à l’eau ou aux poussières. Le socle est complètement fermé, seuls les côtés peuvent être ôtés.

Photo rare d’un opérateur déminant un projecteur.

À l’intérieur, la gestion électrique et le cerveau de commande sont insérés dans un tiroir protégé.
Avant de remonter le Proteus nous admirons une dernière fois le niveau de finition et l’énergie déployée pour le rendre étanche.
La protection a été poussée dans ses derniers retranchements et semble plus que valider l’IP65 affiché par Elation.

Agent triple

Les températures dans la base et autour de la lampe sont constamment visibles à l’écran. Un réglage permet de choisir entre degrés Celsius et Fahrenheit.

A la mise sous secteur, l’écran tient quarante-six secondes avant de nous laisser le manipuler. Durant ce temps les versions de logiciel défilent en codage informatique.
L’afficheur se stabilise sur la page des menus. Dans la partie haute, les capteurs de température s’affichent en temps réel, ainsi que les témoins de DMX.

L’accès au menu demande d’appuyer sur la touche « mode » pendant dix bonnes secondes, cela pour éviter que des projections d’eau ne changent par erreur les configurations du projecteur. Un tour dans l’arborescence du logiciel permet de modifier les modes et adresses DMX ou RDM, les adresses IP pour le sACN et l’ArtNet ou encore la configuration sans-fil intégrée d’origine. Les onglets sont simples et la navigation logique.

Le menu de réglage IP, adresse et classe, tous deux modifiables.

Autre indicateur très utile, le taux d’humidité résiduel dans la tête ou la base du projecteur.

À l’allumage de la lampe, un témoin de préchauffage se met au garde à vous, tout comme la ventilation au moment du buzz de l’amorceur. Il faut encore compter une quarantaine de secondes pour que celle-ci émette à pleine puissance. Cela prendra à peine cinq secondes pour l’éteindre complètement.

Durant tout notre test, le refroidissement sera à la hauteur de sa démesure. Les pales des turbines moulinent bruyamment, 53 dB(A) mesurés à un mètre de l’appareil. Pas très grave pour une machine vouée à l’extérieur, surtout qu’en contrepartie la gestion de température est impressionnante : le Proteus Hybrid reste toujours aussi froid au toucher, y compris après plusieurs heures de fonctionnement.

Les mesures

Par précaution faisons toujours parler les instruments de mesure avant tout démontage. Premières constatations et premières surprises. Notre modèle, malgré une lampe déjà un peu usée, possède un flux surpuissant. Si on devait effectuer une seule comparaison, l’Hybrid Proteus est dans les parages immédiats du MegaPointe. Sanglé sur notre banc de test, les valeurs ne mentent pas.

Mode Beam, faisceau serré
Au faisceau le plus serré, l’impact énorme dépassant un million de lux aveugle notre cellule, nous empêchant de prendre la moindre mesure.

Mode Beam faisceau 20°
En mode Beam 20°, 17 250 lux au centre, on dépasse les 15 300 lumens, avec un fort point chaud.

Mode Spot faisceau serré
Le flux max est atteint avec ce dernier réglage, en culminant à 18 300 lumens, avec 98 500 lux au centre.

Mode Spot faisceau 20°
En mode spot 20° on redescend de peu à 14 600 lumens, avec cependant un flux plus homogène.

Mode Spot faisceau large
À ouverture maximale nous arrivons à 31° en bord net. Pour être tout à fait rigoureux, le projecteur ouvre à près de 40°, mais il est quasiment impossible de faire le net à cette ouverture. Cependant le flux est toujours aussi impressionnant, avec 14 300 lumens.

Mode Wash Large
Le plus frustrant est le mode Wash, handicapé par l’utilisation d’une lentille de frost gourmande en lumière. Le flux descend à 12 000 lumens pour une ouverture de 27°, relevés effectués à i/10 (éclairement au centre/10).

L’observation confirme les détails de nos courbes de calcul. Le flux de cette lampe Philips, estimé à 23 000 lumens, offre un vigoureux flux brut, optimisé par Elation en mode Beam. Le mode Spot s’en sort plutôt bien compte tenu aussi du type de la source.
Les lentilles du train optique ont quelques points faibles cependant, d’une part dans l’homogénéité du faisceau, d’autre part aux extrémités des focales. En contrepartie le degré de protection et de refroidissement extrêmement poussés, permettent de limiter tout risque de casse, et une utilisation sous tous les climats.

Sur le terrain

Examinons en conditions réelles les performances du Proteus.

Dimmer
Un tel projecteur, aussi à l’aise sous le vent, la pluie et la neige qu’un char d’assaut, a devant sa tourelle un véritable canon de lumière. Les ordres sont clairs, pas de quartier, quitte à sacrifier la finesse de l’intensité. La courbe montre une inertie jusqu’à 10 %, puis une franche embardée jusqu’à 60 %, moment où le dimmer est déjà au max. Les petites dents sur les lames du shutter apparaissent dans les basses valeurs…

Focale
Intrigués, nous localisons les coupables. Il s’agit toujours sur ce type de machine du couple zoom-focale, assez délicat à régler, et doté d’une très large profondeur de champ.
L’amplitude particulière du point de focalisation part des tréfonds de la machine et peut ainsi renvoyer quelques aberrations, mais aussi de bonnes surprises comme cette possibilité de mise au point sur les supports de la roue de couleur ou sur la lentille interne en nid d’abeille.

Est-ce dû à l’activant du troisième réglage de la voie de contrôle, dénommé « Color and fixed gobos changed to any position » ? Toujours est-il que le focus peut se faire sur les supports de gobo et de couleurs, ou encore sur les optiques interne !

Le zoom passe d’une extrémité à l’autre en 0,75 seconde, une vitesse relativement rapide compte tenu des dimensions du projecteur.
Un mode d’autofocus est proposé, sur deux zones à 15 et 20 mètres, mais mériterait pour ma part de plus amples explications.
Au plus petit net, le mode Beam permet de descendre à 2,7 degrés nativement, ou à 0,4 degré en utilisant le plus petit des gobos réducteurs.
En mode spot, la plus grande ouverture au net gobo se fait à 31°. Au prix de quelques auréoles jaunes sur les bords, on peut défocaliser jusqu’à atteindre 39,60°. Des performances qui vouent le Proteus à une utilisation de sniper, ce pour quoi justement il a été conçu.

Pan-Tilt
Les déplacements en Pan et Tilt sont intimement liés poids de la tête. Une inertie se produit naturellement au démarrage et à l’arrêt du mouvement. Il faut compter 3,76 secondes pour effecteur un tour et demi (540°) de pan. Pour un renversement de tilt, sur 270°, cela demande 2,1 secondes. Cependant, les positions restent précises et les trajectoires sont propres.

Shutter
A contrario le strobe, qui utilise lui aussi les lames du shutter, est vraiment véloce. Il mitraille à 18 flashes seconde.

Couleurs
Arrêtons-nous sur les couleurs. Nous tirons une première fois à blanc pour mesurer la température de couleur initiale. Nous trouvons 5760K, au lieu du 8000K indiqué sur la lampe. La raison tient sans aucun doute à la présence d’un filtre « High CRI » en sortie de faisceau, afin de contrebalancer les dominantes propres à la MSD Platinum.

La trichromie soustractive utilise des teintes assez légères pour le jaune et le cyan, qui laissent passer respectivement 87 % et 38 % du flux. Le magenta laisse passer 9 % de lumière. Cette lampe Philips, possède peu de rouge et quasiment pas de violet. Dans ces conditions les couleurs roses, fuchsia ou mauve seront difficiles à engager.

Les teintes CMY sont dans l’ensemble un peu froides et manquent de précision pour les plus profondes.

Le Yellow tire légèrement vers le vert. Le magenta est lui violet, une habitude des américains.

Les rouges et bleu obtenus en trichromie


La roue de couleurs propose quatorze coloris supplémentaires. L’ensemble proposé est homogène.

Le rouge et le bleu sont standards. Les verts, jaunes, orange et aqua s’en sortent bien ; avec un côté un peu métallique. Comme prévu, les rose et magenta font malheureusement les frais de la technologie de lampe choisie par Philips.

À fond de CTO, la température de couleur descend quasiment à 3000K.

Le drapeau de CTO propose une teinte chaude, plus rosée qu’ambre, intéressante pour les tons de carnation. Il se révélera aussi fort utile pour « réchauffer » les mixes de couleurs, quitte à perdre un peu de flux.

Gobos

Pour finir, découvrons les effets proposés. Sur la roue de gobos rotatifs, huit formes se partagent entre volumétrique et projection avec en toute logique, une majorité de graphismes aériens.
La roue fixe compte quatre gobos réducteurs et dix gobos basiques, à utiliser en combinaison avec les prismes ou la roue d’animation.

Outre la classique nuit étoilée, on appréciera les motifs des barres parallèles, les volutes arabisantes ou encore le dessin aquatique. Petit souci rencontré sur notre Proteus, un modèle d’essai de toute première génération, un léger décalage des axes des gobos. Cela donne des rotations un peu décentrées, avec de petits à-coups.

Outre la classique nuit étoilée, on appréciera les motifs des barres parallèles, les volutes arabisantes ou encore le dessin aquatique.

Effets et prismes
La roue d’animation est un disque à défilement infini, bidirectionnel, avec une arborescence de stries pour donner des impressions de flottement ou de moirage au faisceau. Les prismes enrôlés dans l’appareil sont un quatre facettes linéaire et un huit facettes circulaire.
Ces deux prismes sont condensés, avec très peu d’écart entre les spectres, pour tenir dans l’étroit canal optique du Proteus. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir les bords de l’image prismique mangés par les bords de l’optique à trop grande ouverture, ou des halos se créer par rebond sur les coins des lentilles.

Un exemple d’animation. Grâce à l’envergure du focus, il s’avère possible de basculer la mise au point en amont ou en aval du disque d’effet.

On discerne bien la coupure du disque extérieur par l’optique du projecteur.

Passage en revue des deux différents prismes, avec et sans gobos. Les superpositions sont presque empilées, mais y gagnent un certain impact.

Les mélanges prismes circulaire et linéaire ne créent pas un nouveau prisme, mais permettent le cas échéant d’obtenir des compositions abstraites à plaquer sur un décor.

Même remarque que précédemment, la rotation du prisme est légèrement biaisée et saute de temps à autre.

Spécial report

Le Proteus est un projecteur asservi longue portée, doté d’un flux record dans sa catégorie, prévu pour tracer dans les airs de fiévreux faisceaux. Mais c’est surtout le premier Beam sur le marché à être IP65, quasiment insensible à la poussière et aux intempéries.
Soumis à la torture de la lance à eau, le menu du Proteus a fini par sortir de sa veille, mais l’appareil n’a pas bronché, continuant de percer la nuit avec son faisceau de traceur.


Son blindage étanche est une franche réussite, qui rattrape un jeu de lentilles et une colorimétrie assez modestes, et permettra aux prestataires de les installer en plein air, en festival ou en effet architectural, sans recourir à d’onéreuses et lourdes protections de pluie.
Pour le prestataire qui cherche une machine tout terrain, par tous les temps et sous tous les vents, à un prix vraiment compétitif, le Proteus Hybrid sera sans doute un choix idéal.

Plus d’infos sur le site Best audio & Lighting et sur le site Elation Professional

[/private]

 

Foire en Scène 2018 à Châlons-en-Champagne avec Freevox

Le grand rendez-vous populaire et musical de la fin de l’été de Châlons revient du 31 août au 10 septembre avec un très beau plateau artistique soutenu par un support technique de grande envergure grâce à Tekliss et la complicité de Freevox et de ses techniciens.
Toutes les marques du groupe seront mises à l’honneur et présentées en action. N’attendez plus. Inscrivez-vous.

Rien de tel que d’écouter un système aux mains des mixeur de stars telles que Bernard Lavilliers, Julien Clerc, Nolwenn Leroy, I Am ou Calogero et il en va de même pour la partie éclairage, très bien fournie.

Parmi les produits présentés on note :

  • Le système de diffusion line array JBL VTX-A12
  • Système de diffusion line array VTX-V20 et amplification Crown
  • Consoles de mixage Soundcraft Vi
  • Nouveaux projecteurs Starway
  • Nouveaux projecteurs Vari-Lite VL2600 et VLZ
  • Ecrans LED
  • Média serveurs Arkaos
  • Traitements vidéo RGB Link
  • Outils de mesure NTI audio

Pour le son, vous écouterez un système JBL VTX composé de 24 nouvelles enceintes VTX-A12, 17 VTX-V20 en extérieur et frontfill, 18 VTX-S28, 11 VTX-G28 en arc sub, des retours de scène VTX-M20, VTX-M222 et 2 F35 et 4 S25 en side, associés à une amplification Crown VRack 4.
En accueil mixage, seront disponibles une Soundcraft Vi7000 et une Vi3000. La liaison console-amplificateur sera en Dante avec deux interfaces BSS BLU806 et BLU326. Une horloge maître MC-3+ de Mutec garantira la stabilité et la qualité du signal numérique.

La Soundcraft Vi7000

Côté image, seront déployés des média serveurs Arkaos Stage Server Pro et des nouveaux écrans StarPanel deStarway, avec une régie vidéo RGBlink intégrant la nouvelle console CP3072 PRO.

Le dernier né de chez Vari-Lite, le VL2600 Profile.

Les moniteurs vidéo seront des RMS8424 et RMS5533, il y aura des scalers VSP 628PRO, Venus X1PRO, des splitters DXP D0108 et D0404, ainsi que de nombreux convertisseurs et extenders comme les MSP225, l’ensemble verrouillé sur une horloge vidéo Mutec MC 3.2

La lumière exploitera les plus récentes technologies LED avec les projecteurs automatiques Philips Vari-Lite VLZ, et une sélection de nouveautés Starway comprenant les stroboscopes forte puissance StormLite HD, les automatiques Servo Pix 10K et Servo Color 10K, sans oublier les nouveaux Orion.

Outre la découverte en configuration réelle de ces produits, il sera possible de les approcher dans un mini salon sur site, en échangeant avec les équipes techniques et commerciales de Freevox.

La zone d’exposition sous tente.

Pour organiser votre visite à Châlons-en-Champagne à 190 km à l’est de la capitale, inscrivez-vous sur le site de Freevox :

 

Les Chorégies d’Orange en Robe avec Patrick Méeüs

©Philippe Gromelle

En 2016, aux Chorégies d’Orange, le BMFL franchissait les portes du théâtre romain pour un essai technique. En 2017, il était déployé en nombre pour deux opéras de Verdi, l’un avec Jacques Rouveyrollis et l’autre avec Patrick Méeüs. Ce dernier signe cette année l’éclairage du Barbier de Séville en passant tout son kit d’automatiques en BMFL Robe.

Patrick Méeüs qui intervient à Orange pour la 4e année consécutive a rentré le BMFL en plusieurs étapes. « Je voulais être sûr que le produit convenait. J’ai d’abord essayé 2 BMFL et, convaincu du résultat, je suis passé à 31 BMFL et franchement c’est le produit idéal. »

© Patrick Méeüs

Le kit grossit encore cette année et passe à 42 projecteurs : 18 BMFL Blade (à couteaux) et 18 BMFL WashBeam (hybrides) tous fournis par Dushow Nice. Le set d’automatiques ne compte pas d’autre référence que les BMFL et ils ont été déployés en tenant compte des contraintes imposées par le site.
« Chaque année, il faut trouver où placer les projecteurs avec le peu de positions qui nous sont offertes, nous explique Patrick Méeüs. Et cette année, en plus, nous étions un peu pris par le temps à cause de la complexité de la mise en scène. » En effet, cette version du Barbier de Séville ne se limite pas à 3 tableaux pour 3 actes. Au total, 20 tableaux s’enchaînent dans un décor de cinéma.

© Patrick Méeüs

La mise en scène d’Adriano Sinivia donne un cadre moderne à l’opéra en faisant évoluer les personnages sur un plateau de tournage. « On a multiplié par 3 le nombre de palettes, avec tous les décors, précise Patrick. Ca nous a donc pris du temps et nous avions beaucoup de positions à caler car les éléments bougent sur scène, tout au long du spectacle. Mais nous avons réussi ! »
Toujours aussi inventif, Patrick a su tirer profit des décors d’Adriano Sinivia et d’Enzo Iorio pour créer des emplacements de choix. Dans cette scénographie qui s’inspire des studios cinématographiques de la Cinecittà, deux tourelles sont sur scène, comme sur un véritable plateau de tournage de cinéma. Patrick a ainsi pu installer 8 BMFL Blade sur le plateau pour déboucher les angles et créer des effets.

© Patrick Méeüs

La gestion de la puissance et des couleurs des BMFL par Patrick permet à la lumière de se marier à merveille à la vidéo de Gabriel Grinda, les images de cinéma bénéficiant d’une place importante. L’une des difficultés techniques, pour la lumière comme pour la vidéo, est de suivre tous les mouvements de décors et de personnages. « Mais cette année, en plus des BMFL Blade, j’ai des BMFL WashBeam pour les découpes les plus exigeantes. Je trouve cette version du BMFL encore plus précise sur le travail des couteaux grâce au frost. »
En effet, si la version Blade est identique au BMFL Spot avec le module de découpe en plus (et une roue de gobos en moins), la version WashBeam réunit un maximum des avantages des versions Spot, Wash et Blade avec un faisceau encore plus puissant. Sur celle-ci le module de frost est positionné différemment. « Le WashBeam est plus puissant, conclut Patrick. Cela me permet d’affiner davantage mes découpes. »

La Vidéo en replay sur France TV :

Et plus d’infos sur le site Robe

Stéphane Brocard rejoint Nexo

Nexo annonce l’arrivée dès aujourd’hui au sein de ses équipes commerciales de Stéphane Brocard. Il devient Sales Manager pour la moitié sud de la France. Il fera équipe avec Jean-Jacques Vias qui aura la responsabilité de la moitié nord du territoire.

Basé en région Rhône Alpes, Stéphane a effectué l’essentiel de sa carrière au sein du groupe Yamaha qu’il a rejoint en 1998 en qualité de chargé d’affaires Audio professionnel pour le secteur sud est de la France avant d’évoluer vers le poste de Chef des ventes national jusqu’en septembre 2016. Il rejoint alors la société Sennheiser en qualité d’Area Sales Manager pour le centre est de la France.

En faisant le choix de rejoindre Nexo, Stéphane réintègre ainsi le groupe Yamaha pour le plus grand plaisir de nombreux clients, collègues et amis.

Jean Mullor PDG de Nexo, commente ainsi son arrivée : “ En 2018, nous renforçons notre équipe commerciale France d’une belle recrue. J’ai la conviction que Stéphane saura très rapidement mettre sa personnalité et son talent au service de nos clients qu’il connait déjà très bien pour la plupart d’entre eux. ”

Pour plus d’information visitez le site Nexo