Projecteur de poursuite 4000 HTI

Lancelot Robert Juliat pourfend au Lanxess Arena de Cologne

Les puissants projecteurs de poursuite Lancelot de Robert Juliat ont été choisis pour éclairer un nouveau lieu de renommée internationale. La Lanxess Arena de Cologne (Allemagne)  a acquis quatre de ces colosses du catalogue de poursuites Robert Juliat.

Lancelot installé à la Lanxess Arena

Lancelot installé à la Lanxess Arena

Avec ses 20 000 places, la Lanxess Arena est l’une des salles polyvalentes couvertes les plus grandes et des plus modernes d’Europe, dotée d’un équipement technologique de pointe qui  intègre désormais les poursuites longue portée 4000 W HTI.

« Nous avons choisi les Lancelot parce que nous n’étions pas complètement satisfaits du fabricant américain avec lequel nous avons travaillé auparavant, et nous avons donc préféré utiliser un produit européen », explique Martin Rebiszewski, directeur technique de la Lanxess Arena.

Robert Juliat Lancelot Lanxess ArenaLa Lanxess Arena a accueilli une pléiade d’artistes internationaux de très haut niveau, dont Paul McCartney, Sting, Whitney Houston, Eric Clapton et Luciano Pavarotti, et met en scène des shows grandioses et spectaculaires comme Holiday on Ice, Carmen, Nabucco et Riverdance.

Elle a également été le cadre d’importantes manifestations sportives comme les championnats du monde de hockey sur glace 2001 et 2010 et la Coupe du monde de hockey, ainsi que le Championnat du Monde de Handball 2007
« On utilise les projecteurs de poursuites sur presque tous les événements organisés à la Lanxess Arena», poursuit M. Rebiszewski. »

Indubitablement, les longues distances à l’intérieur de l’Arena exigent un projecteur longue portée et la capacité de pouvoir mettre en valeur les performances des artistes de renommée internationale qui s’y produisent.
Les concerts de Rod Stewart, Lady Gaga, Kylie Minogue, Michael Bublé et Bryan Adams sont quelques-uns des spectacles prévus dans l’année au Lanxess, sur lesquels les Lancelot pourront exercer tous leurs talents

Lancelot en fonctionnement à la Lanxess Arena

Lancelot en fonctionnement à la Lanxess Arena

Le projecteur de poursuite Lancelot 4000W de Robert Juliat offre un faisceau uniforme, précis et très étroit, un zoom variable de 2 ° à 5 °, et un flux extrêmement puissant. Il bénéficie d’une ergonomie soigneusement étudiée pour répondre aux attentes des poursuiteurs, une excellente gestion thermique et une variété d’accessoires modulaires, effets progressifs, et changement de couleur, diffuseurs et correcteurs de T° de couleur, et aussi changeur de gobo en option.

Les poursuites Lancelot ont été fournies à Lanxess Arena par Lightpower, de longue date distributeur de Robert Juliat en Allemagne. « Quand Lanxess nous a approché avec son cahier des charges, nous savions que Lancelot était le choix évident pour ce lieu polyvalent de haut niveau », explique Bjoern Gaentzsch de Lightpower. « Lancelot est assez musclé pour tenir la distance, assez fiable pour fournir à tous les coups la meilleure performance et capable de faire tout ce qu’on lui demande. »

« Avec le fabricant, Robert Juliat, et avec son distributeur allemand, Lightpower, nous sommes comblés », conclut M. Rebiszewski. « Le processus de consultation et l’ensemble des services à la clientèle ont complètement satisfait nos attentes et la livraison de Lightpower a été réalisée très rapidement. »

 

 

Sur la tournée “14 on Fire” des Rolling Stones

Patrick Woodroffe met le feu avec les Robin Pointe

Les Rolling Stones viennent juste de terminer leur tournée « 14 On Fire » avec un nouveau design lumière particulièrement spectaculaire de Patrick Woodroffe de Woodroffe Basset Design (WBD)… qui inclut 54 Robin Pointe de Robe, parmi plus de 200 lyres motorisées.

Robe Rolling Stones 14 on Fire

Double première : C’était la première fois que ces lyres étaient intégrées dans l’éclairage du groupe emblématique, et c’était la première fois que Woodroffe les utilisait dans une tournée majeure. Les 54 Robin Pointe Robe ont été fournies par le loueur britannique Neg Earth. Elles étaient installées sur 12 sections de poutrelles formant un large tunnel au dessus de l’immense scène.

Les pointes ont été utilisées de manière intensive durant tout le spectacle pour créer des washes à fort impact, des projections de gobos et des grands effets de beam projetés directement dans le public.

Robe Rolling Stones 14 on Fire

Terry Cook, l’un des associés de WBD, explique que l’équipe a particulièrement apprécié la luminosité, le prisme linéaire, le zoom et la capacité de la lyre à passer du mode beam au spot. Le matériel a aussi fait preuve de sa fiabilité, aussi bien pendant les répétitions que pendant la tournée elle-même.

En Avril, WBD avait utilisé plus de 500 appareils Robe sur une plate-forme fournie par la société de location brésilienne LPL Lighting pour l’éblouissante cérémonie d’ouverture du Beira Rio Stadium récemment rénové, à Porto Alegre, au Brésil.

Robe Rolling Stones 14 on Fire

La tournée européenne « 14 On Fire » des Rolling Stones a débuté le 26 mai à la Telenor Arena d’Oslo et s’est terminée au festival 2014 de Roskilde au Danemark. Elle regroupait 14 spectacles uniques et très différents qui se sont tenus dans des salles, des stades et des festivals, pour lesquels ils avaient neuf versions actives de l’installation d’éclairage.

En particulier, elle comprenait un concert mémorable au parc Hayarkon à Tel-Aviv devant 100.000 personnes, c’était première fois que le groupe jouait en Israël. Sur ce concert, ils n’avaient pas de Robin Pointe mais seulement  quelques LEDWash 600. 

Robe Rolling Stones 14 on Fire

Equipe de tournée :

  • Le Directeur de l’éclairage  : Ethan Weber
  • Pupitreur : Eric Marchiwinski
  • Assistante du Studio WBD :  Miriam Evans
  • Chef de l’équipe lumière : Ron Schilling
  • chef d’équipe de Neg Terre : Fraggle

 

Pour Tomorrowland, Panasonic fournit les équipements de videosurveillance

Panasonic fournit 30 caméras de sécurité à Tomorrowland, le plus grand festival de musique électronique au monde. Ses équipements de vidéosurveillance seront aussi utilisés l’an prochain pour les trois éditions du festival prévues en Belgique, au Brésil et à Atlanta (Etats-Unis).

Panasonic Tomorrowland

Célébrant officiellement son 10e anniversaire cette année, le festival Tomorrowland se tiendra pour la première fois sur deux week-ends, du 18 au 20 et du 25 au 27 juillet, dans la localité belge de Boom, située dans la province d’Anvers.

DCNS, spécialiste en sécurité, a été chargé par la société d’événementiel organisatrice du festival, ID&T, de gérer la sécurité, contrôler le flux de personnes et prévenir tout débordement lors du festival. DCNS a déployé à cet effet des caméras de surveillance de Panasonic. Pour chaque événement se déroulant sur le site, DNCS a installé un réseau organisé, composé d’une structure en fibre et d’un réseau sans fil.

Panasonic WV SV395Cette structure forme la base du réseau sans fil personnalisé par l’intermédiaire duquel trente caméras dôme réseau HD IP66 Panasonic WV-SV395* sont contrôlées à partir du centre de surveillance. Des téléphones Panasonic ont également été installés pour les communications internes et externes clés lors de l’événement.

Debby Wilmsen, chargée de communication chez ID&T Belgique, indique : « Les caméras de surveillance de Panasonic permettent à nos contrôleurs de foule, opérant depuis le centre de surveillance, de superviser le site du festival et de détecter tout risque potentiel afin d’intervenir immédiatement. Un bon réseau et des équipements fiables jouent donc un rôle primordial dans l’organisation de tout festival. »

*Caractéristiques WV-SV395

 

 

 

Sur la Piazza Duomo de Milan

Clay Paky au concert public de Radio Italia

Le premier concert public de Radio Italia « Radio Italia Live » a eu lieu en 2012 à l’occasion du 30e anniversaire de Radio Italia. C’était la première fois que la radio italienne organisait ce spectacle sur la Piazza Domo de Milan.

Depuis, ce concert a lieu tous les ans au début de l’été et attire les artistes de haut niveau. En 2014, Biagio Antonacci, Laura Pausini, Elisa, Negramaro, Edoardo Bennato, Emma, Claudio Baglioni et Alex Britti y étaient sur la scène. Une foule incroyable de 150 000 personnes s’est déplacée pour l’événement, qui était diffusé en direct sur “Radio Italia” et “Vidéo Italia” et relayé par “Italia 1”.

Clay Paky milano radio italia

Giancarlo Toscani, chargé de la conception des éclairages, du design et de la direction artistique, précise  : “Utiliser la place la plus centrale de Milan signifie se conformer à des impératifs de sécurité, d’environnement, et à la règlementation en matière de niveaux sonores et lumineux. Malgré ces limitations, cette année, nous avons fortement souhaité donner à l’événement un aspect très « live » avec une création lumière spécifique par artiste, et en accordant en même temps le lieu, le public et l’orchestre. 

Compte tenu des délais serrés et la difficulté d’organiser des répétitions sur la Piazza Duomo, il fallait préparer en studio au maximum la conception lumière, l’aménagement de la scène et la conception de toute la structure.

Giancarlo Toscani a supervisé tous les aspects artistiques et organisé la délicate cohabitation entre un grand écran à LED en fond de scène et les effets de lumière : “L’écran à LED était indispensable pour l’affichage des annonces, dit-il, mais il m’a obligé à placer des projecteurs à certains endroits pour cohabiter avec la vidéo et il faut choisir des projecteurs dont le faisceau se démarque: les Clay Paky Sharpys (92) et Sharpy wash (20) ont été une véritable aubaine pour cela.

Clay Paky Milano Radio Italia

Un autre gros problème a été posé par le passage du crépuscule à l’obscurité. Giancarlo Toscani l’a résolu en rafraîchissant le réglage de luminosité de l’écran à LED toutes les quinze minutes « afin d’adoucir le changement entre la vision diurne et la vision nocturne sans rupture. Cela n’a été possible qu’en gérant le contenu vidéo de manière totalement indépendante : d’une manière générale, je suis très heureux que la gestion de l’écran LED ait été entièrement confiée au concepteur d’éclairage !”

Il est un point sur lequel Toscani est particulièrement virulent : “Les concepteurs d’éclairage devraient revenir à leur rôle d’origine, à savoir imaginer l’éclairage de la scène comme un tout en combinant la vidéo et les effets visuels pour que tout s’inscrive dans une interprétation artistique globale de la musique.

Au cours des dernières années, les deux fonctions ont souvent été séparées, presque comme si elles appartenaient à des mondes opposés, ce qui fait que beaucoup de spectacles se ressemblent beaucoup. Au lieu de cela, selon Giancarlo Toscani, « aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel pour le concepteur d’éclairage qui concrétise le projet de comprendre et de gérer la structure, les lumières et vidéo comme un tout.
Dans le concert en direct de Radio Italia, nous avons créé des visuels spéciaux pour chaque chanson et, dans certains cas, de véritables clips vidéo. Aucun graphisme n’a été repris à partir des bibliothèques du serveur de médias. Mon assistant, Ivan Lavezzoli, et moi-même, avons passé plus de vingt jours avec les graphistes d’Event Management pour les créer !”

Enfin Giancarlo Toscani a glissé querlques mots sur le dernier-né de Clay Paky, le A.leda B-EYE K20, un extraordinaire wash à  LED qui se répand rapidement sur toutes les scènes dans le monde entier.

Clay Paky Milano Radio Italia

En accord avec Radio Italia, nous avons décidé d’être la première grande production en Italie à utiliser massivement les A.leda B-Eyes. Je les ai installés tout autour du bord de l’avant-scène courbe, de sorte qu’ils conviennent à la fois aux exigences du public présent sur la place et des téléspectateurs.

On a exploité les B-eyes de toutes les manières possibles : comme projecteurs wash, comme projecteurs de faisceaux et pour les effets graphiques. C’est un projecteur incroyablement polyvalent, qui se distingue bien malgré la luminosité de l’écran à LED en arrière-plan. les fonctions de macros m’ont permis de programmer des effets très beaux et originaux.

Nous avons complété le kit avec 120 projecteurs supplémentaires, comprenant des Clay Paky Alpha Beam 700, des Alpha spot HPE 700, des Alpha Wash 700 et des Alpha Profile 1500, ainsi que d’autres projecteurs classiques et à LED.” 

Le site Web de Giancarlo Toscani est www.visionariagroup.it

 

 

 

Avec l’acquisition des salons LED Expo et Media Expo.

Messe Frankfurt accroit sa présence en Inde

Messe Frankfurt  a confirmé son engagement à étendre sa présence sur le marché indien en annonçant l’acquisition de LED Expo et Media Expo de Media Exposition & Events, deux des salons commerciaux les plus importants du pays. Cela élève à 14 le nombre d‘événements organisés en Inde par Messe Frankfurt et élargit sa participation sur le marché des composants et de l’éclairage à LED ainsi que de l’industrie de l’affichage, de la publicité et de l’action commerciale.

Wolfgang Marzin, DG de Messe Frankfurt, a indiqué les avantages que la société pouvait apporter à ces deux salons. “LED expo et Media Expo sont des noms qui jouissent déjà d’une grande considération dans leurs industries respectives, mais nous allons mettre à profit l’expérience de Messe Frankfurt dans l’organisation de salons d’envergure mondiale pour continuer à développer ces salons au bénéfice de nos clients.”

Mr Raj Manek, directeur exécutif et membre du Conseil d’Administration de Messe Frankfurt Asia Holding Ltd. a ajouté, en conclusion de la signature : “Nous avons l’impression que ces deux activités sont sur le point de connaître une forte croissance, et nous sommes enthousiastes à l’idée d’aider les sociétés indiennes à accéder à notre réseau mondial de participants et d’accompagner nos partenaires mondiaux pour faire des affaires en Inde.”

Media Exposition & Events (MEX) a une vaste expérience dans les expositions, la publicité et l’édition.  Son portefeuille de salons comprend des événements dans les domaines des de l’industrie de l’éclairage et des LED, de la publicité et de l’affichage, du commerce, des cadeaux, du mobilier et de la décoration d’intérieur, des technologies de l’information et de la construction en Inde, à Singapour, à Dubaï et en Thaïlande.

Mr Gaurav Jeet Singh, Directeur de Media Exposition & Events (MEX), a évoqué au cours de la signature son intention de rester impliqué dans les futures opérations : “Nous allons continuer à travailler en étroite collaboration avec Messe Frankfurt pour assurer une transition progressive et continuer à améliorer ces deux salons au moment où ils  entrent dans une nouvelle phase de leur développement. Nous envisageons aussi de collaborer avec Messe Frankfurt sur d’autres événements en Inde dès que l’occasion s’en présentera.

LED Expo se tient tous les ans à Dehli et à Bombay, respectivement en décembre et en mai, et c’est le seul événement consacré exclusivement aux LED. En particulier, le salon de Dehli enregistre déjà une forte audience internationale et on prévoit qu’il va continuer sa croissance en devenant membre du réseau mondial des salons de Messe Frankfurt.” Le dernier salon de 2013 à Dehli comptait plus de 250 exposants de 14 pays et plus de 22 000 visiteurs, alors que le salon de Bombay de 2014 avait 80 exposants et a attiré 6 620 visiteurs.

LED expo continuera à se tenir séparément du salon indien de l’éclairage de Messe Frankfurt dans un futur prévisible. Cette décision a été prise après consultation des fabricants locaux qui se sont prononcés en faveur de deux salons distincts pour faire la promotion des produits à LED, de la fabrication, des composants et des applications d’éclairage.

Media Expo, qui se tient chaque année à Dehli, Bombay et Kolkata, est le plus grand salon pour l’industrie de l’affichage et de la publicité. Il présente notamment des produits pour la publicité intérieure et extérieure, l’affichage numérique, ainsi que le marketing visuel. L’événement qui s’est tenu à Dehli en 2013 a réuni 185 exposant et reçut 22 050 visiteurs, alors qu’en février à Bombay, plus de 100 exposants et 10 500 visiteurs y ont pris part et 55 exposants et 4 450 acheteurs étaient présents à l’événement de Kolkata en avril 2013.

En Inde, les industries de l’éclairage et des composants LED et des solutions d’affichage et de publicité doivent connaître prochainement une période de croissance. Actuellement, les produits à LED comptent pour moins de 4 % de l’industrie indienne de l‘éclairage mais on s’attend à une croissance jusqu’à 18-20 % vers 2020. Le public est de plus en plus informé de l’éclairage respectueux de l’environnement et d’un certain nombre de mesures gouvernementales devraient stimuler la croissance dans les prochaines années. 

Dans l’industrie de l’affichage, la croissance des infrastructures commerciales et le nombre croissant de NMC qui entrent dans le pays soutiennent la demande dans les secteurs de l’affichage, de l’impression numérique et des points de vente. Une classe moyenne indienne en pleine expansion suscite une  demande croissante dans le domaine de la publicité avec une prévision de croissance des revenus publicitaires d’environ 12 % en 2014. 

  • Les prochains LED Expo auront lieu à New Dehli en décembre 2014 et à Bombay en mai 2015.
  • Média Expo est prévu en août 2014 à Dehli, en novembre 2014 à Kolkata et en janvier 2015 à Bombay.

contact : http://www.messefrankfurt.fr/

 

 

Au Colosseum Club de Djakarta

Un nouveau concept d’éclairage à LED, géré par Madrix.

Capitale de l’Indonésie, Djakarta est la plus grande ville du Sud-Est asiatique. C’est une métropole florissante qui possède une vie nocturne animée. C’est également la patrie du Colosseum Club et de bien d’autres établissements qui se disputent les faveurs d’une population qui dépasse les 10 millions d’habitants.
Dans ce contexte, l’équipe ambitieuse de Team 1001 savait que le club devait tout faire pour se distinguer. Leur but était de proposer un concept de son et de lumières conforme aux proportions uniques et littéralement colossales du club.

Madrix LEDsCONTROL Colosseum

LEDsCONTROL allait entreprendre de transformer le Club et de le propulser à l’avant-garde du design de lumière, afin qu’il occupe une place qui lui est propre parmi les autres lieux similaires et bien connus tout autour du monde. Sous la direction de Rebecca Sánchez Pastor et Miquel Clot, une vaste aréna qui s’étend sur plus de 1000 m2 avec une hauteur de plafond surprenante de 16 m allait être éclairée d’une manière totalement nouvelle.

Après réception de la majorité du matériel, l’équipe a travaillé trois semaines pour mettre en place le tout. L’équipe comportait deux monteurs, deux techniciens LED, un pupitreur de projecteurs motorisés et les deux chefs de projet. Plus de 2500 m de câbles DMX ont été tirés et plus de 450 adaptateurs XLR utilisés. Quatre personnes étaient attachées à la réalisation des soudures pendant deux journées complètes.

Assistés par quatre machines à fumée Antari et un système à CO2 d’Universal Effects, différentes lyres motorisées Clay Paky, GLP et Futurelight et des lasers Cittadini créaient une belle l’ambiance lumineuse. Mais la réputation de LEDsCONTROL s’appuie surtout sur la source de lumière dont ils ont emprunté le nom. Un magnifique lustre à LED fait évoluer de façon magistrale le design lumière.

Madrix LEDsCONTROL Colosseum

L’étonnante disposition commence avec la configuration de montage. Trois cerces en Pro-Truss 400 de 14,40 m, 7,50 m et 6 m de diamètres constituent l’ossature de la structure. Qui plus est, elle est construite comme un mobile. 16 treuils motorisés à chaîne de 500 kg sont utilisés pour déplacer les systèmes. Alors que le cercle extérieur est solidaire du cercle intermédiaire au moyen d’une grille métallique, le cercle intérieur peut se déplacer de manière indépendante.

La structure porte 850 tubes double face à LED, chacun ayant une longueur de 2 m. Cela nécessite un système de contrôle disposant d’environ 90 000 canaux DMX distincts (ce qui équivaut à 176 univers DMX).

Ils ont choisi le logiciel de contrôle MADRIX et 22 nodes Art-Net MADRIX LUNA. C’est grâce à ce système que l’installation prend vie avec des motifs lumineux extraordinaires et des effets 3D uniques en leur genre. La combinaison de la structure mobile et de la conception tout à fait exceptionnelle du système à LED avec ses effets personnalisés MADRIX apporte une expérience visuelle qui domine l’arène du club.

Le Colosseum Club prend soin de procurer des attractions exclusives avec ses balcons offrant une vue plongeante sur la scène où des concerts, des DJs, des groupes musicaux et des numéros de cirque de haut niveau se produisent régulièrement sur la partie centrale.

Madrix LEDsCONTROL Colosseum

Team 1001 et LEDsCONTROL ont coopéré pour confirmer brillamment ce que le nom Colosseum proclame haut et fort : mettre sur pieds un grand projet pour un lieu qui procure des sensations colossales dans tous les sens du terme. 

A propos de LEDsCONTROL
LEDsCONTROL est une société de consultants dans le domaine de l’éclairage à LED et du contrôle fondée en 2009 par Rebecca Sánchez. Miquel Clot a rejoint l’équipe officiellement en 2012. Préconisant les meilleures solutions possible pour la technologie LED et les installations de contrôle, LEDsCONTROL développe et fournit des concepts originaux et des projets dans le monde entier. Son palmarès inclut des projets de première grandeur comme le terminal T3 de l’aéroport de Dubaï, le Gran Casino Lloret de Mar et Amnesia à Ibiza.
Plus récemment, LEDsCONTROL a été engagée dans l’équipe de production de ENTER de Richie Hawtin au Space d’Ibiza. Rebecca Sánchez a commencé à travailler dans l’éclairage scénique à Mexico en 2001. En 2005, elle a déménagé à Barcelone et s’est spécialisée dans les LED et la conception d’éclairages de scène et architectural. Miquel Clot a rejoint l’industrie en 1990 et travaillé pour différentes troupes de théâtre et tournées d’artistes divers tout autour du monde.

A propos de MADRIX
La marque MADRIX fournit au marché de l’éclairage des solutions de contrôle de LED puissantes mais simples d’utilisation, utilisant des matériels et des logiciels innovants. MADRIX® est le contrôleur de lumières à LED. C’est un logiciel sous Windows, très fonctionnel et intuitif. L’application est à la fois un générateur d’effets et un média serveur aux capacités remarquables qui présente des effets en temps réel sans équivalent.
Un nombre incalculable de visuels étonnants peut être créé avec le pixel mapping, le graphisme intégré et le moteur de rendu. MADRIX supporte de nombreux standards industriels de communication bien connus. MADRIX LUNA est un node Art-Net fiable qui assure que les LED rendent au mieux les effets de lumière grâce à son mode de synchronisation exclusif MADRIX..

 

 

 

Les écrans Panasonic ont brillé à l’eurovision

La 59e édition du Concours Eurovision de la Chanson, qui a eu lieu à Copenhague (Danemark) le 10 mai dernier (pour la finale), a rassemblé plus de 170 millions de téléspectateurs. Mais pour les 11 000 personnes qui y assistaient en direct, le spectacle était grandiose, notamment grâce aux nombreux écrans de toutes tailles fournis par Panasonic et le prestataire danois AV Center.

Panasonic Eurovision

Un dispositif d’affichage innovant et sophistiqué a été mis en œuvre à cette occasion. Une fois de plus, les participants français ont brillé par la médiocrité de leurs scores, et c’est une improbable grande saucisse autrichienne barbue, Conchita Wurst (ça ne s’invente pas !), qui a remporté le trophée.

Tout a été prévu pour rendre le spectacle agréable et lisible, puisque, pour que les participants comme le public ne perdent pas une miette du spectacle, qu’il s’agisse des prestations des artistes ou des votes, rien n’a été laissé au hasard : huit écrans géants de 6,5 m chacun et 130 écrans plats ont été installés dans l’auditorium, le foyer des artistes ainsi que dans les coulisses.

Panasonic Ecrans Eurovision

Mikkel Behrend, régisseur chez AV Center, déclare à propos de cette représentation :Nous avons étroitement collaboré avec Panasonic pour satisfaire aux exigences extrêmement rigoureuses des organisateurs du concours et avons ainsi fourni une technologie de pointe fiable à un coût incroyablement compétitif. Nous espérons travailler à nouveau avec Panasonic pour proposer des solutions visuelles de grande qualité lors d’évènements d’échelle mondiale.”

 

Le Club Space d’Ibiza opte pour Robe

L’emblématique club Space Ibiza, détenteur de nombreuses récompenses, a été le premier lieu à lancer sa saison estivale avec classe, avec une partie de 10 heures et un système d’éclairage spectaculaire, conçu par Eduardo Valverde, comprenant 42 projecteurs motorisés de Robe.

Non content d’avoir créé les éclairages, la vidéo et l’environnement scénique en intégrant une multitude de projecteurs à LED, Valverde a aussi assuré la programmation et la mise en œuvre du show d’ouverture, qui présentait toute une brochette de DJs. L’impact spectaculaire était à la hauteur du standing du club et de l’événement.

Le matériel Robe comprenait 30 ROBIN Pointe et 12 Wash à LED ROBIN 300, fournis par la société ASL light Solutions, basée à Madrid. La partie a commencé à 16 heures et s’est terminée à 2 heures du matin, il fallait donc des appareils capables de résister à un fonctionnement non-stop, et à plein régime, sur la durée et de rester performants à la lumière du jour.

Robe Space Ibiza 2014

Les Wash ROBIN 300 ont été montés sur des treillis verticaux à gauche et à droite de la scène et utilisées pour éclairer le public et servir d’aveuglants.
Les Pointe étaient installés par groupes de six sur des ponts mobiles au-dessus de la scène et étaient accrochés à contre, on ne les utilisait qu’après le coucher du soleil.

“Les Pointe étaient un élément essentiel du spectacle », explique Eduardo. « C’est avec eux que j’ai créé tous mes effets de faisceaux, à la fois sur scène et au-dessus du public. Pour ce type d’événement, il est indispensable que l’éclairage interagisse avec les fêtards, c’est l’un des principes fondamentaux de l’éclairage « dance ».” 

Il a choisi le Pointe pour son zoom et ses prismes, des fonctionnalités qui permettent de créer une grande variété d’effets de faisceaux. Dans un spectacle  aussi long, il faut également prendre soin de ne pas répéter trop souvent les mêmes effets.

C’était la première fois qu’il utilisait le Wash ROBIN 300s LEDWash, qui, dit-il, “a très bien fonctionné ! J’aime vraiment la possibilité de piloter individuellement chacun des anneaux”.
“Robe conçoit et lance chaque année des appareils de plus en plus innovants et les professionnels de l’éclairage lui en sont très reconnaissants ! » dit-il. « Le matériel Robe est fiable et robuste, et je teste toujours rigoureusement les appareils à l’avance pour m’assurer qu’ils sont à la hauteur des exigences opérationnelles très strictes des événements EDM”.

Il a programmé et dirigé les éclairages de l’ouverture du Space Ibiza à partir d’une console ChamSys MQ100 avec Fader Wing et une ChamSys MQ60 plus extra Wing en secours. Les visuels de l’événement ont été créés et exploités par la société madrilène Geometrica Estudio et la production générale était confiée à Art Pro Tech, basée à Barcelone.
Pour Eduardo, c’était le 13e événement au Space Ibiza. Tous les ans, il éclaire  à la fois les spectacles d’ouverture et de de clôture, et comme, en 2014, le club célèbre son 25e anniversaire, il y aura cette année un événement spécial de plus cet été.

Valverde a commencé sa carrière d’éclairagiste en 1992 et c’est en indépendant qu’il s’est formé à l’éclairage, la vidéo et les produits. Il a travaillé avec de nombreux artistes espagnols réputés comme El canto HombresG y del Loco, Raphaël, Luz Casal et Carlos Jean. Bien qu’il conçoive des visuels pour une multitude d’événements variés, il se focalise de plus en plus sur les soirées électro et prend part à de grands projets espagnols, entre autres  à Goa ainsi qu’au Space Ibiza, the Space of Sound Festival, Klubbers Day, Infinita, Aquasella et au Sonar Festival.

 

 

 

 

Miroirs motorisés pour vidéoprojecteurs

High End Système MMS100 et MMS 200, avec ou sans média serveur

High End annonce le lancement de deux systèmes de miroirs motorisés à haute définition MMS-100 et MMS-200, avec ou sans média serveur, pour commander la position de l’image des vidéoprojecteurs Barco HDX, HDF et HDQ.

En combinant un miroir doté d’une surface optique parfaitement plane et l’expérience de l’optique et des média serveurs de High End Systems, la gamme MMS fournit des images à haute définition contrastées, lumineuses et détaillées. Ces miroirs s’associent aux vidéoprojecteurs de grande puissance de Barco, incluant le HDQ et un flux 40 000 lumens.

Highend_MMS-100

Avec le système MMS, il n’est plus nécessaire d’utiliser des supports massifs, difficiles à manipuler et extrêmement lourds pour disposer d’une liberté totale de placement de l’image dans une multitude de lieux. Il n’est plus nécessaire d’employer de coûteux montages, le plus souvent faits sur mesure, pour hisser les projecteurs. Il suffit désormais d’installer le projecteur dans sa position la plus naturelle ou la plus pratique, et c’est le miroir qui fait tout le travail, et ce, à distance !

Les MMS sont commandés par DMX ou Art-Net et bientôt, ils seront connectés aux outils fournis avec les projecteurs Barco, ce qui permettra de les installer et de les régler facilement dans la plupart des applications. L’opérateur pourra alors définir et mémoriser ses presets directement dans la suite logicielle du projecteur.
Il y a deux versions : le MMS-100, qui embarque un média serveur Axon HD et le MMS-200 qui ne contient que le miroir.

“Nous avons décidé de proposer deux versions car il nous a paru important d’offrir toute la souplesse demandée par nos clients” dit Chris Ferrante, Directeur du Product Management. “Le MMS-100 permettra de simplifier le câblage et de contrôler l’image en temps réel avec un processeur graphique très puissant, mais cela n’est pas indispensable dans tous les cas ”.

Bill Morris, VP des Ventes de la division Salles et Hôtels de Barco conclut : “La possibilité qui est offerte de placer à distance, avec une précision extraordinaire, l’image fournie par les projecteurs représente un progrès incroyable. Que ce soit en installation, en location ou en mise en scène, cette gamme de produit va accélérer les phases de mise en place, accroître la souplesse et au final, libérer totalement la créativité de nos clients”. 

Contact :  www.highend.com

 

 

Nouvelles lampes aux halogénures métalliques

Osram HMI UV Stop à émission UV réduite

Osram, le grand spécialiste des sources lumineuses, propose désormais une nouvelle génération de lampes aux  halogénures métalliques HMI UV Stop (UVS) qui offrent une diminution des émissions d’ultraviolet (en l’occurrence UVB et UVC) atteignant 99,9 % sans pour autant présenter aucune perte de luminosité ou de rendu des couleurs, qui est proche de celui de la lumière du jour naturelle.

Les lampes HMI Osram 200 W/SE à 1800 W/SE ont un rayonnement ultraviolet diminué de presque 100 % sans aucune perte de flux lumineux ni de rendu des couleurs.

Les lampes HMI Osram 200 W/SE à 1800 W/SE ont un rayonnement ultraviolet diminué de presque 100 % sans aucune perte de flux lumineux ni de rendu des couleurs.

Cela fait plus de 40 ans que les lampes aux halogénures métalliques ont pris le pas sur les lampes à incandescence comme sources d’éclairage standards pour le cinéma. De nos jours, elles sont encore imbattables sur les plans de la durée de vie, de l’intensité lumineuse et de la température de couleur, qui est proche de celle de la lumière naturelle, et elles sont utilisées sur les lieux de tournage dans le monde entier.

La dernière innovation d’Osram est une version dotée d’une enveloppe de quartz qui filtre les rayonnements UVB et UVC de la lumière et réduit en conséquence les émissions d’ultraviolet de presque 100 %.

Les nouvelles lampes HMI UVS d’Osram dotées du procédé UV stop sont graduables et procurent une température de couleur d’environ 6 000 K, un indice de rendu des couleurs (IRC) supérieur à 90 et un rendement lumineux qui atteint 100 lumens/watt. Osram propose les lampes HMI UVS en 7 versions avec des puissances de 200 à 1 800 W, adaptées à différentes applications dans les domaines du cinéma, de la télévision et du studio.

Pour plus d’informations, visiter http://www.osram.com/hmiuvs

 

Au Festival Electronique EMD de Copenhague

Le G-Spot de SGM éclaire Tiësto

Tiësto, sans doute le plus grand DJ de la décennie, a récemment fait la tête d’affiche du Festival électronique EDM de Copenhague, qui s’est produit sur la terrasse du luxueux Stay Apartment Hotel dans la capitale danoise. A cette occasion, le G-Spot de SGM, la première lyre à tête mobile au monde dotée d’un indice de protection IP65 s’est imposé comme l’appareil d’éclairage vedette.

SGM G-Spot-Tiesto

Pour cet événement de neuf heures (allant de l’après-midi à minuit), rassemblant une kyrielle de DJs et de directs, Christian Byriel, directeur de production et concepteur du spectacle de CeeBRIGHTER a eu à surmonter quelques défis spécifiques au site. 

« Bien que confronté à de grandes façades vitrées, un lieu inhabituel et un site en plein air, depuis le plein jour jusqu’à la nuit, j’ai l’impression que ma vision a abouti et que j’ai maintenu l’esthétique désirée par le client, » dit-il. Il est devenu évident pour lui que le G-Spot a joué un rôle important dans sa réalisation.

SGM G-Spot-Tiesto

Pour son projet, Byriel a déployé 20 lyres à LED G-Spot pour produire un effet puissant, étendant la zone de scène pour entourer le public. « Les 20 projecteurs se sont tous comportés au-delà de ce qu’on attendait et représentent le choix parfait pour cet événement. L’équipe de production a été profondément impressionnée par luminosité et les invités aussi », déclare Byriel, lorsqu’il décrit cet appareil suffisamment puissant pour créer un impact exceptionnel, à la fois à la lumière du jour aussi bien qu’en pleine nuit pour cet hôtel haut de gamme.

SGM G-Spot TiëstoAvec à peine huit heures de préparation, depuis le rendez-vous jusqu’au début du spectacle, tout devait être parfaitement programmé et fonctionner de manière fiable.

«Je me sentais en sécurité car si la météo virait au pire, je n’aurais pas de problèmes sachant que le G-Spot est IP65. Ceci est vital pour ce genre de production. Il n’y avait absolument ni la place ni le temps pour les solutions de dôme de fortune, mais je n’avais aucun souci à me faire « .

Outre cet avantage évident, le directeur de production a été particulièrement étonné par la vitesse de changement de couleur de l’appareil et son intensité. En outre, le G-Spot a joué un rôle majeur dans la réduction de la consommation d’énergie. « Je vais certainement imposer les G-Spot pour les événements à venir – et pour « Arive » de l’an prochain. Nous attendions beaucoup du  G-Spot, mais il a dépassé toutes nos espérances « , a-t-il conclu.

Tiësto est monté sur scène à 22 heures, offrant  à son public de 1800 fans un spectacle exceptionnel de deux heures… accompagné par les jeux de lumière des G-Spots.

 

A l'Eglise de l’Elévation de Caroline du Nord.

Le B-Eye Clay Paky sublime le culte de Pâques

L’Eglise de l’Elévation, basée à Matthews en Caroline du Nord, a ajouté des projecteurs motorisés à LED B-Eye A.leda K20 Clay Paky  à son vaste équipement audiovisuel.
C’est Main Light Industries de Wilmington, Delaware, qui a fourni 35 B-Eyes pour les fêtes de Pâques de cette église, cinq pour son site principal  et 30 répartis sur cinq sites annexes.

B-Eye Clay Paky Elevation Church

“Nous accordons une grande importance à la qualité de la production, dit Andy Bentley, Lighting Designer et directeur technique de l’Eglise de l’Elévation. Trois de nos sites sont permanents, avec du matériel audiovisuel et d’éclairage installé de manière fixe. Les sept autres disposent de structures mobiles qui sont mises en place et démontées tous les dimanches”.

B-Eye Clay Paky Elevation ChurchB-Eye Clay Paky Elevation Church


Les fêtes de Pâques proposaient sept événements différents : quatre cultes chantés, une ouverture et une fermeture et une homélie. Chacun a été conçu pour avoir un aspect différent. Andy Bentley, assisté d’un groupe de bénévoles de l’Eglise de l’Elévation, a monté les B-Eyes sur le pont de contre avec en plus 9 Alpha Spot HPE 1500.

Les B-Eyes ont donné les mêmes résultats sur tous les sites, précise Andy Bentley. J’ai tout programmé une semaine avant Pâques sur notre site de diffusion et j’ai utilisé cette programmation comme base pour les autres sites, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps. 

B-Eye Clay Paky Elevation ChurchB-Eye Clay Paky Elevation Church


Du fait de sa polyvalence, le B-Eye est devenu sa lyre préférée. “C’est incroyable. On a utilisé la faculté de contrôler la couleur de chacune des leds pour obtenir des effets de couleurs très intéressants, comme motif avec un aspect de vitrail qui illustrait le thème de l’homélie ».

B-Eye Clay Paky Elevation Church

Bentley a aussi utilisé la lentille rotative pour créer quelques grands effets vraiment spectaculaires. Il a tout particulièrement aimé la possibilité d’animer le faisceau et de créer un effet d’ange qui bat des ailes, qu’il a utilisé avec l’un des chants de louange.
Les fonctions de wash ont été aussi mises en pratique. “Le wash procure un effet de couleur impressionnant et, de toutes les lyres wash que j’ai essayé, c’est lui qui a la meilleure homogénéité.

 

Consoles numériques Digico SD

Nouvelle version logicielle V685

Le fabricant britannique vient de sortir la nouvelle version V685 du logiciel destiné à sa gamme de consoles numériques SD. C’est la puissance de calcul du traitement propriétaire Stealth Digital Processing qui ouvre la porte à un grand nombre de nouvelles fonctions à chaque version de logiciel, tant pour le spectacle vivant, le broadcast que le théâtre.

Digico V685 software

Cela se confirme une fois de plus avec la V685 qui inclut :

  • Un accroissement du nombre de bus de 16 à 24 sur la SD9
  • Un accroissement du nombre d’entrées de 32 à 40 Flexi Channels sur la SD11 i/B
  • Le support des appareils Optocore DD4MR, DD2FR, X6R et DD32R en entrées/sorties audio.
  • Toutes les SD5, SD8, SD9, SD10 et SD11 dotées de Waves 9.5 disposent désormais de 32 racks stéréo waves.
  • La disponibilité de départs auxiliaires sur les groupes des versions live et cinéma.
  • Le support de la carte d’entrées AES sur le D-Rack et ajout du D2 Rack comme dispositif d’entrées/sorties.

Pour le théâtre, les atténuateurs relatifs dans les groupes de Cue sont désormais une macro commande ; on peut ajouter des canaux Aux, Groupes et de matrice au jeu de canaux configurés.

“Waves est heureux de faire bénéficier les utilisateurs du Soundgrid MultiRack de Digico d’un doublement de sa capacité, commente Mick Olesh, responsable commercial et marketing de Waves. L’augmentation du nombre de racks apporte aux utilisateurs du SoundGrid Digico la possibilité d’exploiter 32 racks Waves et des plugins de tierces parties dans leur travail.” 

“Il a toujours été dans nos intentions d’assurer à notre gamme de consoles SD la plus grande pérennité possible » ajoute James Gordon, Directeur général de Digico. « Nous pensons avoir la gamme de consoles la plus cohérente du marché, qui fournit exactement ce que nos clients souhaitent et réclament, quelles que soient les évolutions des exigences de leur utilisation.”

Pour plus de détails, visiter www.digico.biz

 

 

Les tubes SGM 3D de Blueprint jouent dans le clip vidéo de Katy B.

Blueprint, spécialiste de l’événementiel, s’est vu récemment confier le défi de fournir un éclairage dynamique pour permettre à la vedette du hit-parade britannique Katy B de faire le clip vidéo de promotion de son prochain single « Crying for No Reason ». Ils ont opté pour des tubes à Led SGM LT-200 3D  de 2 m de longueur. 

Katy-B

Selon Jacob Swan-Hyam, producteur chez RSA Blackdog, “les tubes ont ajouté une grande profondeur à la vidéo, apportant de l’espace à ce qui aurait été une vidéo 2D avec les techniques traditionnelles, et permettait à la caméra de se promener entre les tubes”.

Toby Shipway, technicien SGM chez Blueprint, ajoute que la gamme de produits SGM LT est extrêmement lumineuse malgré sa petite taille, tout en conservant la possibilité de pouvoir travailler à faible puissance, ce qui les rend utilisables au cinéma et à la télévision : “Nous avons tourné Crying For No Reason avec moins de 25 % de la puissance potentielle des tubes.

Ce tournage a été réalisé en très peu de temps, et dans ce contexte, nous n’avions qu’un temps très limité pour produire du contenu en avance. Mais la souplesse des tubes nous a permis de gérer le placement final sur le site”.

Le choix de Madrix (logiciel de contrôle) s’est naturellement imposé pour contrôler les 60 000 canaux DMX d’un patch 3D, ce qui a permis de créer le contenu et les effets 3D en temps réel pour coller à l’intention créatrice. Toby a utilisé un grand nombre de couches pour construire ses effets avec la densité voulue et assurer une couverture suffisante sur l’ensemble de l’espace de travail.

Rappelons que le LT-200 de SGM est un tube d’acrylique et d’aluminium (IP65) de 2 m de long et 25 mm de diamètre contenant 54 LED RGB espacées de 35 mm. Trois de ces tubes peuvent être contrôlés par l’ILD (Installation LED Driver), qui inclut une alimentation compacte et un contrôleur piloté par un réseau Art-Net.

Les réalisateurs de la vidéo étaient Sophie Muller et Ross McDowell, la société de production était RSA Blackdog et le producteur Jacob Swan-Hyam.

 

Pour gérer l'éclairage scénique

L’Opéra Bastille passe en réseau ArtNet.

L’Opéra Bastille goûte désormais aux plaisirs de l’éclairage piloté en réseau. Cela lui a permis de dépasser les limitations imposées par l’ancien système purement DMX, de rationnaliser, de simplifier certains aspects et de faire face plus facilement aux spécificités de son exploitation.

Opera Bastille Intérieur

Nous remercions particulièrement Didier Paillet, chef du service lumière de l’Opéra Bastille et Nicolas Dacanal, responsable de la maintenance, qui nous ont accueillis au pied levé et nous ont dévoilé les arcanes lumineuses de cette prestigieuse Maison.

Didier Paillet, Nicolas Dacanal

A gauche Didier Paillet chef du service lumière de l’Opéra Bastille et à droite, Nicolas Dacanal, responsable de la maintenance et administrateur du réseau ArtNet

SLU : La mise en réseau de la lumière s’imposait à l’Opéra depuis longtemps, non ?

Didier Paillet : Techniquement, la nécessité de créer un réseau à l’Opéra ne semblait pas s’imposer. Ce genre d’outil est beaucoup plus intéressant pour les salles d’accueil, ce qui n’est pas le cas de Bastille où les spectacles sont créés par la maison et la structure, relativement figée, n’imposait pas a priori la flexibilité apportée par le réseau.

Le réseau était néanmoins une étape pratique, et il était intéressant de l’installer car Nicolas maîtrise le sujet.

Quand les gradateurs ADB s’installent à Bastille…

les armoires ADB Twin Tech

Dans les locaux de gradateurs, les armoires ADB Twin Tech connectées directement sur le réseau s’alignent comme à la parade.

Nicolas Dacanal : On a commencé à penser au réseau Ethernet le jour où nous avons installé les nouveaux gradateurs. Je m’explique : à peine 6 mois après mon arrivée, nous avons pensé au remplacement des gradateurs. C’était des vieux Strand. Il fallait absolument les remplacer. Nous avons émis un appel d’offres et sommes partis sur de l’ADB, avec la nouvelle technologie Twin Tech.

Ces appareils sont modernes et peuvent se contrôler à distance, ce qui représentait une réelle évolution au niveau de l’alternance. On fait beaucoup de changements gradué/direct, gradué/direct, et comme nous avons 1 500 cellules de gradation, c’était compliqué et précaire car il fallait effectuer tous les changements manuellement. L’idée de les contrôler à distance via un réseau Ethernet est devenue évidente.

SLU : Quelle a été votre démarche par rapport aux fournisseurs ?

Didier Paillet : Nous avons émis un appel d’offres, on s’est renseigné auprès de sociétés françaises et étrangères… Nous avons pris notre temps pour réaliser un cahier des charges adapté.

Il n’était pas question de prendre un réseau clés en mains. On a imposé certaines choses mais pour des raisons budgétaires, nous ne sommes pas allés jusqu’au bout de notre envie, c’est-à-dire qu’on a un réseau pour la scène, la salle, la régie (évidemment !) mais il n’a pas pu être étendu comme nous le voulions (Nicolas et moi) jusqu’à la salle Gounod, qui est une salle de répétitions, et jusqu’à la salle Ravel, où nous avions l’intention d’installer une régie dédiée. Ça se fera, mais compte tenu des problèmes financiers actuels, on ne sait pas quand, et ce n’est pas une priorité. Cela étant, le réseau passe juste à côté de Gounod.

Le choix d’une solution industrielle fournie par Crystal Equipement

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SLU : Qu’est-ce qui a guidé votre choix final ?

Didier Paillet : Comme toujours le produit, mais ce qui m’intéresse surtout, c’est l’après-produit. Nous avons eu 3 réponses à l’appel d’offres, pas plus, toutes globalement satisfaisantes. Le choix a donné lieu à de grandes discussions entre nous. L’élu a été Crystal, pas tellement du fait de sa proposition, mais c’est surtout son produit qui nous plaisait : un produit développé industriellement.

SLU : Donc le produit proposé par Crystal n’était pas encore implanté dans le monde du théâtre ?

Didier Paillet : Si mais pas en Europe. Le node est un produit canadien, tout ce qui est infrastructure Ethernet est un produit purement informatique.

Un vrai gain en souplesse de travail

SLU : Quel est l’apport principal du réseau ?

Nicolas Dacanal : Le réseau Ethernet permet de réaliser les commutations direct/gradué à distance grâce à un logiciel que fournit ADB. Ça apporte énormément de souplesse. On travaille avec deux consoles, une dédiée pour le traditionnel, une dédiée pour les automatiques, et on était assez limité en univers physiques en câblé : 7 univers câblés physiquement pour la console automatique et 4 pour les traditionnels. Et sur les 4 il y en avait pratiquement 3 pour les gradateurs.

Donc nous étions assez limités en univers DMX, et en même temps on voyait arriver des projecteurs automatiques. Nous avons changé tous les automatiques des plans, enfin les automatiques à couteaux, on s’est dit qu’on allait en rajouter d’autres dans certains endroits spécifiques, et puis aussi les automatiques de maintenant “bouffent” de plus en plus de canaux.

Avec nos 7 univers, on commence à être un peu léger ! Donc le réseau nous apportait plus de souplesse car les deux consoles sont capables de contrôler 16 univers chacune, et on ne pouvait pas les exploiter à fond. Maintenant on se retrouve avec 32 univers dans notre réseau avec la possibilité d’avoir aussi bien du DMX qui vient de la console automatique que du DMX qui vient de la console de trad. Avant, si on était sur une porteuse où il y avait un HMI et un automatique, on était obligés de tirer un câble DMX pour l’automatique et un autre pour la console de trad. Et maintenant, on envoie un seul câble Ethernet et on va mettre le node sur la porteuse. Et voilà !

L’écran des gradateurs ADB

L’écran des gradateurs ADB permet de consulter facilement l’état du réseau.

SLU : C’est quoi les deux consoles ?

Nicolas Dacanal : Nous avons deux Compulite Vector. En réalité il y a aussi les backups pour chacune de ces consoles et encore deux pupitres qui permettent de travailler en salle. Quand on fait une création de spectacle, comme en ce moment la préparation de “La Flûte Enchantée”, il y a deux Compulite Vector en salle, reliées au réseau qui permettent de contrôler les projecteurs.

Maintenant, tous les projecteurs automatiques de dernière génération sont directement raccordés au réseau. C’est un luxe, on pourrait très bien continuer à les utiliser en DMX, mais l’avantage c’est qu’on peut avoir accès directement à leur page Web, à l’état de la lampe, connaître les erreurs… sans être obligé de charger la porteuse.

On n’est pas encore au RDM, malheureusement, apparemment, le RDM en DMX sur une XLR ça ne marche pas, d’après les fabricants.

SLU : Pourtant…

Nicolas Dacanal : Nous n’avons pas d’appareils compatibles RDM et je ne sais même pas si nos consoles sont compatibles RDM. Ce n’est pas très gênant. On n’a pas non plus 250 000 automatiques, donc le retour d’informations n’est pas ce qu’il y a de plus important. En cas de problème avec un appareil, on va sur sa page web et on voit ce qu’il a.

SLU : Est-ce que vous partagez le réseau ?

Didier Paillet : Non, il est à nous. Le son/vidéo a eu son propre réseau avant nous. La question du partage s’est posée à l’époque, mais plus maintenant.

Le backbone : 2,5 km de fibre optique

L’une des 10 stations réparties sur le backbone.

L’une des 10 stations réparties sur le backbone. Les câbles verts sont les fibres optiques. De haut en bas, l’armoire contient les interfaces optiques, puis le tiroir des switches Ethernet et, tout en bas, les deux blocs d’alimentation PoE.

SLU : Et la structure ?

Nicolas Dacanal : On souhaitait avoir un backbone [axe principal de communication, NdlR] en fibre pour des raisons de fiabilité de transmission, pas de rapidité car le problème ne se posait pas. Le DMX n’est pas rapide, et on n’a pas l’intention d’envoyer de la vidéo, ce n’est pas notre métier et il y a un réseau pour ça. C’était seulement une question d’intégrité de l’information entre les différentes stations.

Didier Paillet : Ce qui était important, c’était de bien réfléchir à la disposition des stations, et ça a donné lieu à de grandes discussions. Notre cahier des charges prévoyait des stations à certains endroits, qui ne se sont pas révélés très pratiques. Par exemple, on avait demandé une station au 11e étage, et finalement elle a été descendue au 6e étage.

SLU : Donc vous avez fait des trous partout dans les murs ?

Nicolas Dacanal : Non, il y a des passages de câbles partout. Mais la vraie difficulté c’est de savoir si tous les câbles qui passent dans les goulottes sont encore opérationnels ou pas. Ce n’est le genre ici d’enlever les câbles qui ne servent plus. Le fournisseur installateur a optimisé le placement des stations et le passage de la fibre optique.

SLU : Et vous-mêmes, vous avez enlevé vos câbles ou vous les avez gardés en spare ?

Switches disposés en dehors des stations.

Dans les étages élevés, des switches sont disposés en dehors des stations.

Nicolas Dacanal : C’est une grande question et euh…. Eh bien on les a gardés !

Didier Paillet : C’est-à-dire qu’il y a une partie qu’il nous intéresse de garder. Et il y a une autre partie qu’on va enlever, c’est évident. Maintenant que nous sommes tranquilles, que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, on les fera disparaître au fur et à mesure, il n’y a aucune raison de garder ce système qui est maintenant obsolète.

Mais au début j’ai privilégié la sécurité de fonctionnement. On ne sait jamais. Maintenant on peut y aller. D’ailleurs ce n’est pas le câblage qui prend plus de place dans le réseau précédent, ce sont les splitters, et il y en a !

Un triple anneau pour la sécurité

Vue générale du réseau

Vue générale du réseau (Document Opéra Bastille)

SLU : Alors en ce qui concerne le backbone ?

Nicolas Dacanal : On a fait un réseau en anneau, pour le cas où il y aurait une coupure d’une des fibres, sachant que l’installateur a mis trois fibres entre chaque station, une utilisée et deux de secours, avec un accès facile sur chaque station pour passer d’une fibre à l’autre. Nous sommes donc en totale sécurité. 

SLU : Etait-ce vraiment nécessaire ?

Synoptique réseau fibre optique

Synoptique réseau fibre optique montrant la topologie du « backbone » en bouche doublement redondante. (Document Opéra Bastille)

Didier Paillet : Ce n’est pas ce qui coûte le plus cher. Alors pourquoi se passer de la sécurité ? On est dans une maison où il faut absolument qu’on joue. Il y a beaucoup de sociétés qui viennent, qui font des travaux, qui remplacent les sprinklers, etc.

On ne sait jamais ce qui peut arriver. Il y a trois fibres dans la même gaine, il n’y a pas trois passages différents. Avec trois câbles séparés, ça aurait été parfait mais le coût n’aurait pas été le même ! Tirer un câble c’est une chose, en tirer trois, ce n’est pas tout à fait pareil ! On a une sécurité mais tout est dans la même gaine.

Nicolas Dacanal : On a quand même 2,5 km de fibre optique dans le bâtiment (x3 forcément). C’est du multimode (ce n’est pas spécifiquement longue distance). Et en cuivre, on avoisine les 5 km.

SLU : Donc le réseau est de type informatique ?

Nicolas Dacanal : Au total il y a 10 stations. Les stations 11 et 12 (salle Gounod et Régie Ravel) n’existent pas pour le moment mais elles ont été anticipées. On dispose d’une soixantaine de nodes (Ethernet/DMX) fournis par une société nommée Pathway. Toute la gestion du réseau, les switches (aussi bien cuivre qu’optique) sont de Moxa. C’est un produit purement industriel, distribué par Crystal.

Un node

Un node utilisé de manière spécifique pour le spectacle en préparation.



Nodes fixes disposés à des emplacements stratégiques

De nombreux nodes fixes sont disposés à des emplacements stratégiques.


On souhaitait que l’ensemble des nodes soit alimenté en PoE (Power over Ethernet). Aucun node n’a sa propre alimentation branchée en 220 V. C’est important car selon les endroits où ils sont positionnés on peut avoir des soucis d’alimentation. Sur les deux paires du câble Ethernet, il n’y en a qu’une qui est utilisée pour les data, l’autre envoie du 48 V. Du grill, on peut installer rapidement un node sur une porteuse sans avoir besoin de tirer une alimentation.

On a des nodes fixes et des nodes mobiles car on construit des porteuses sans arrêt, il y a des porteuses fixes et des porteuses mobiles spécifiques pour chaque spectacle. Pour un élément de décor qui est plein de projecteurs, on met directement le node sur le décor et on a juste un câble Ethernet à tirer, sans se demander si c’est le bon univers, ce qui était beaucoup plus compliqué avant, il fallait absolument noter l’univers du connecteur XLR en question.

SLU : Du coup, il y a du 48 V partout. Vous l’utilisez pour alimenter par exemple des “bidouilles” à LED dans les décors ?

Nicolas Dacanal : Non, car c’est très limité en puissance. On a droit à 15 W au grand maximum par sortie. Le PoE c’est bien mais ça dépend de ce qu’on met au bout.

Un node fixe.

Un node fixe.

Didier Paillet : Nous voulions absolument standardiser le système avec des nodes de 4 ports DMX physiques qui doivent satisfaire tous les cas de figure. On a quand même quelques nodes à 1 port à des emplacements fixes, mais on a essayé de normaliser au maximum.

Nicolas Dacanal : Ce qui nous a plu sur ce node, c’est qu’il ne consomme pas beaucoup. La puissance de sortie de chaque switch est limitée (à 15 W). On est limité aussi pour la totalité, c’est-à-dire que pour avoir les 48 V, il a une alimentation bien particulière en plus du 230 V qui alimente le switch, et du coup, si on a 24 ports PoE, il faut répartir la puissance totale de cette alimentation sur tous ces ports.

Ce qui est intéressant, c’est que ce node de 4 ports ne consomme que 6 W, alors que la concurrence est plutôt dans les 12 W – 13 W. C’était le node qui correspondait le mieux à notre cahier des charges parce qu’il avait 4 ports, il était alimenté en PoE et il ne consommait pas beaucoup. 

Donc on n’avait pas trop de questions à se poser sur la répartition de la puissance sur nos switches. On a aimé aussi la partie gestion des nodes (pour paramétrer les univers), L’interface logicielle qui permet de gérer tous les nodes actifs sur le réseau est simple et intuitive.

Ordre et méthode pour s’y retrouver

SLU : Comment est géré le réseau ?

Nicolas Dacanal : Au niveau du fonctionnement du réseau, on utilise un protocole qui est connu (ArtNet). C’était un peu “ça ou rien”, les gradateurs étaient compatibles sACN mais les projecteurs automatiques ne l’étaient pas, donc on est parti sur ArtNet.

On a simplement attribué un sub-net pour la console d’automatiques et un sub–net pour la console de trad. Soit 16 univers chacune. C’est simple à expliquer : on a 32 univers, de 1 à 16 c’est la console de trad et de 17 à 32 c’est la console automatique. On a même poussé le vice jusqu’à donner des adresses IP spécifiques, en respectant une méthode pour pouvoir retrouver les nodes facilement. C’est logique, quand on a une adresse donnée, on voit tout de suite où ils sont placés.

Opera Bastille ExtérieurDans le logiciel des nodes, on peut donner le nom des nodes en clair. Mais dans les IP, c’est autre chose. 2.9.2.5 je sais que c’est le plan 2 milieu parce que 9 ça correspond au grill, que 2 c’est un node et 5 ça correspond au 5e morceau de plan. On a simplifié au maximum. Du fait qu’on a plus d’univers disponibles, on a pris nos aises, au niveau de la réaffectation des automatiques sur les plans.

Quand on avait un appareil qui avait 33 paramètres on le mettait à l’adresse 1, le suivant on le mettait à l’adresse 34, à la fin c’est une prise de tête pas possible. En plus comme on a différents types d’adressage, un coup c’est aux dipswitches, un coup c’est au clavier…Maintenant on a de l’espace, on a des univers disponibles, et les automatiques c’est tous les 50, ce modèle-là c’est tous les 10, donc c’est 1, 11, 21, 31…

SLU : En effet, ça ne devait pas être facile !

Nicolas Dacanal : A la création de l’Opéra, il y avait déjà des automatiques sur les plans (Téléscan et Téléspot), donc il y avait une console qui ne gérait que les téléscan et la console de trad. Sauf que les Téléspot (en version halogène) avaient le changeur de couleur et la lampe contrôlés par la console de trad. Autrement dit, un même appareil était contrôlé par deux consoles.

SLU : ????

Didier Paillet : Quand je suis arrivé à Bastille, ça m’a paru totalement absurde mais c’était trop compliqué d’y remédier. Quand le réseau est arrivé, on a redonné une logique à la régie lumière.

Nicolas Dacanal : Autre paramètre important, le look ahead (repositionnement de la lyre sur l’effet suivant), n’était pas possible pour les projecteurs dont les paramètres étaient gérés par deux consoles. Maintenant, grâce au réseau Ethernet c’est possible, mais c’était possible aussi grâce aux gradateurs. Avec les gradateurs ADB, on peut dire telle cellule va être contrôlée par la console de trad, telle cellule va être contrôlée par la console automatique.

C’était impossible avec les vieux Strand, ou alors au prix de modifications de câblage mais c’était une vraie prise de tête. Maintenant c’est beaucoup plus simple, mais la réaffectation des cellules a demandé un travail de réflexion en amont. Il fallait aussi respecter l’adressage. Si un projecteur est constitué de trois entités physiques différentes (la lyre, le changeur de couleur et le dimmer), au niveau du « device » dans la console, c’est une unité entière. Il fallait respecter cette logique-là. Il a fallu créer une unité en disant : la lyre sera obligatoirement adressée en 1, en 11 ; le changeur de couleur en 6, et le dimmer en 8. Bien sûr, tous les gradateurs halogènes sont en 8.

SLU : Il fallait impliquer tout le monde…

Didier Paillet : L’installation du réseau c’est une chose mais il a fallu donner du temps aux pupitreurs pour encoder. La conséquence lourde, c’est que tous les spectacles qui ont déjà été enregistrés sont à modifier. Avant chaque reprise, on intègre dans le planning le temps de réencodage. Il y a 11 ou 12 personnes aux jeux.

SLU : On ne peut pas imaginer qu’un concepteur lumière vienne avec son pupitreur ?

Didier Paillet : Non ! Même pas en rêve. Je m’y oppose totalement, ce n’est pas du tout comme dans le showbiz. Quand un éclairagiste vient ici, c’est soit une pure création, soit c’est un Opéra qui a été créé dans un autre endroit, soit c’est une reprise de Bastille. Si c’est une création, on crée, et si c’est une reprise d’un spectacle qui vient d’ailleurs, nous avons une discussion avec l’éclairagiste et on remet en place son plan lumière par rapport à mon système.

Description du réseau 

Un solide plan de formation

SLU : Il faut combien de temps pour s’y habituer ?

Didier Paillet : L’accent a été mis sur une double formation des personnels : une formation par l’installateur (4 heures par technicien, par 60, tout le monde est passé) et nous avons aussi fait un travail de formation en établissant des fiches techniques, etc. Donc un gros travail en amont pour que les techniciens soient opérationnels. Un soin particulier est apporté au réseau Intranet de la maison, qui fournit toutes les informations sur le matériel disponible et son utilisation. On y trouve en particulier toutes les données concernant le réseau lumière. Il y a donc eu un gros travail en amont pour avoir des techniciens opérationnels.

SLU : Il y a combien d’administrateurs réseau ?

Didier Paillet : Le réseau c’est Nicolas. Après, la gestion est simple, tout est codifié, Donc normalement il n’y a pas de souci. Toutes les adresses sont faites. Ce qui peut gêner, c’est le portable, le node qu’on va rajouter. Mais avec les fiches techniques, si on n’y arrive pas, c’est qu’il y a vraiment un gros souci ! Et toutes les fonctions “sensibles” sont verrouillées.

Le test ultime avant le grand saut

Didier Paillet : Le réseau a été mis en place fin août, mais nous avons fait les formations à partir du mois d’avril et j’ai voulu qu’en juillet, avant la fermeture du théâtre pour entretien, l’on dispose du plateau pendant deux jours pour tout passer en Ethernet avec la configuration lumière du spectacle de rentrée.
Je tenais absolument à ce que tout le monde puisse partir en vacance avec l’assurance de la bonne marche du système. Tout était positionné et ça fonctionnait.

SLU : Et maintenant, vous gagnez vraiment du temps grâce au réseau ?

Didier Paillet : Est-ce que nous gagnons énormément de temps ? Non. Je ne dirais pas ça. Mais le système est vraiment beaucoup plus souple. Avec 4 ports sous chaque trappe, on a moins de soucis de branchements etc. Je pense que c’est plus facile au niveau des alternances, et nous y avons gagné en capacité et confort de travail.

Synoptiques des onze stations du réseau réparties dans l’Opéra Bastille

 Station-B1+B2Station-B3station-B4


Station-B5Station-B6

Stations-B7+B8


Station-B9Station-B10Station-B11

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