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Le brouillard de MDG, champion du Festival Transmission 2019!

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MDG-FESTIVAL-TRANSMISSION

Avec ses légions de fidèles qui reviennent d’année en année, Transmission est le festival de Trance le plus spectaculaire en Europe et peut-être même au monde. Comme d’habitude, l’événement 2019 a été rehaussé par la brume des générateurs MDG qui a intensifié les jeux de lumières et de lasers spectaculaires qui accompagnaient les artistes.

C’est à l’O2 Arena, dans la belle ville de Prague en République tchèque, que le Festival Transmission a lieu chaque année et attire des milliers de fans venus de plus de 70 pays pour apprécier les performances des plus prestigieux talents du genre.
L’affiche de Transmission 2019 comprenait des légendes de la Trance : Blastoyz, Cosmic Gate, Darren Porter, Ferry Corsten présente System F, Giuseppe Ottaviani, Key4050, MaRLo et Thomas Coastline.

Imbriquées dans des trames à thèmes propres à Transmission, les actions transportent le visiteur tout au long de la nuit dans un voyage où chaque artiste est présenté par ses propres médias, accompagné d’éclairages, de lasers et d’effets spéciaux spectaculaires.
Pour mettre en valeur l’éclairage et les lasers, Bas Kemper, le concepteur lumière de Transmission, se devait de remplir l’immense salle de 15 000 places avec de grandes quantités d’un brouillard uniforme d’un blanc pur et il a investi dans un générateur de brume ATMe et trois générateurs MAX 3000 de MDG, fournis par Rudo Tucek, de la société de location slovaque Ministry.

« Le lieu est immense et rempli à sa capacité maximale pour le festival. La scène mesure à elle seule 48 m x 24 m et couvre une surface au sol d’environ 80 m x 80 m. En comptant les tribunes, la surface de la salle est d’environ 120 m x 120 m », explique Kemper.
« Pour offrir une expérience totale à tous les spectateurs, nous avons créé des spectacles de lumière et de lasers d’une portée immense sur un forum grand ouvert, nous avions donc également besoin d’une brume qui pourrait remplir tout cet espace, la scène, la salle, et ce jusqu’à la charpente. »

Kemper a placé les trois générateurs MDG MAX 3000 sur scène à cour et à jardin et en fond de scène, et a installé le générateur de brume MDG ATMe en façade. Les trois MAX 3000 étaient commandées manuellement, alors que les niveaux de l’ATMe étaient contrôlés directement depuis la console par Zis Ankone et Martijn Deenen, les pupitreurs.

« J’avais confiance dans les générateurs MDG pour prendre en charge un volume de ces dimensions et le résultat a été fantastique », indique Kemper. « La brume était aussi égale et pure que prévu, ce qui faisait ressortir les couleurs des faisceaux lumière à la perfection (chaque action est identifiée par sa propre couleur).
Et je ne pourrais pas être plus heureux de la manière dont la brume s’est propagée et a révélé les énormes jeux de laser et le moindre faisceau de lumière particulier. Toutefois, en même temps, on pouvait agir sur les niveaux de sorte que la brume ne devienne jamais incontrôlable ou ternisse la visibilité des artistes pour le public et en fait, on n’a jamais eu à se plaindre de la quantité de brume. Elle était invisible tant que la lumière ne la traversait pas.

« C’est simple, on peut compter sur les générateurs MDG pour produire une belle brume tout au long de la soirée. C’est vraiment ce qu’il y a de mieux pour l’éclairage dans des endroits comme celui-là. »

Plus d’informations sur le site MDG

 

Nouveauté ISE 2020 : Les projecteurs RDM sous le Radar de Madrix

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Vous avez certainement déjà dû le constater, mais le paysage urbain nocturne a commencé sa mutation vers une atmosphère plus colorée, plus changeante, faisant sans demi-mesure appel à l’éclairage dynamique des façades de bâtiments.
Bien entendu, la LED y joue un rôle majeur, la petite taille de cette source permettant l’installation d’éclairage RGB là où c’était purement impossible par le passé.

Inoage, société Allemande basée à Dresden, connaît parfaitement ce marché, et s’est fait connaître ces dernières années via son logiciel de pixel mapping facile à utiliser, Madrix, utilisé sur des installations de large envergure à travers le monde (architecturales, évènementielles ou clubs).

Le stand de la société Inoage à l’ISE 2020
Le stand de la société Inoage à l’ISE 2020

Tous ces projecteurs LED, généralement contrôlés en DMX, doivent premièrement être installés, puis adressés et configurés pour leur contrôle, et enfin supervisés pour garantir le bon fonctionnement de l’installation et de ses divers composants. C’est en gardant ce schéma à l’esprit, que la société Inoage a dévoilé Madrix Radar au salon ISE 2020, une solution logicielle permettant de couvrir toutes les étapes mentionnées ci-dessus.

L’outil tout en un

Madrix Radar est disponible pour les ordinateurs fonctionnant sous Windows 10 en version 64 bits, et s’installe aisément sur un ordinateur portable de dernière génération. Le logiciel qui supporte le protocole RDM via ArtNet, est donc compatible avec la plupart des équipements supportant ce protocole. L’implémentation du protocole RDMNet, nouveau standard du protocole RDM sur IP, n’est pas encore à l’ordre du jour.

La fenêtre de patch de Radar.
La fenêtre de patch.

Via des équipements compatibles, ou via les convertisseurs Madrix Ethernet vers DMX, le logiciel sera capable de découvrir un très grand nombre d’équipements RDM sur le réseau.
Une fois découvert, le logiciel permet de modifier le mode des projecteurs, ainsi que leurs adresses DMX, de manière simple.
Une fois les équipements patchés, le logiciel commencera à surveiller les projecteurs RDM, et à interroger leurs capteurs de manière régulière.

La liste des équipements RDM découverts par Radar.
A gauche, la liste des équipements RDM découverts, à droite les capteurs du projecteur sélectionné, en dessous l’historique du capteur sélectionné.

Et c’est là toute la puissance de Madrix Radar: le logiciel créera un historique des informations collectées auprès des projecteurs et de leurs capteurs.
Et toutes ces informations seront stockées dans une base de données (nommée Big Data), dans un but bien précis : la prédiction.

Le concept est simple : si vous pouvez enregistrer un maximum d’information concernant un type de projecteur et ses capteurs, sur le long terme, ces informations pourront permettre au logiciel, se basant sur cette base de données, de « prédire » des évènements, tel que le remplacement de tel ou tel composant, cela fait rêver!

Notification de Radar envoyée par mail.
Aperçu d’un email envoyé juste après la déconnexion d’un projecteur du kit de démo.

Les responsables en charge d’une installation d’éclairage dynamique peuvent entrevoir le retour sur investissement d’une telle solution : plus besoin d’envoyer des équipes régulièrement pour l’inspection du système, le logiciel permettant non seulement de superviser l’installation en temps réel, mais en plus de pouvoir prédire d’éventuels incidents.
A ce titre, et en cas de défaut sur un ou plusieurs appareils, les utilisateurs peuvent recevoir des notifications par email, ou un bilan journalier de l’état du système, la récurrence des notifications étant paramétrable.

Madrix Radar est une étape logique dans l’évolution des besoins grandissants des équipes en charges d’installations LED compatibles RDM. Nous pouvons « prédire » que l’équipe d’Inoage apportera de nombreuses autres fonctionnalités au logiciel, et nous sommes impatients de voir les bases de données de Madrix Radar croître afin de pouvoir assister à une vraie « prédiction » !

Plus d’infos sur le site Madrix

Adam Hall Group annule sa participation au Prolight + Sound 2020

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A la lumière des derniers développements liés au Coronavirus, le groupe Adam Hall a décidé de ne pas exposer à l’édition 2020 du Prolight Sound à Francfort. Les nombreuses nouveautés du groupe seront présentées lors d’un livestream sur son site le 31 mars 2020.

“Depuis 38 ans, nous sommes un des piliers du salon Prolight + Sound. Nous attendons chaque année avec impatience cet événement à Francfort qui nous permet d’aller à la rencontre de nos partenaires et clients afin de leur présenter nos dernières nouveautés. Mais il est vrai qu’un moment aussi convivial qu’un salon demande aussi d’avoir envie de faire la fête, cette dernière étant indissociable de nos métiers.

Alexander Pietschmann, Adam Hall CEO
Alexander Pietschmann, CEO d’Adam Hall Group.

L’état d’esprit actuel et les légitimes mesures prises afin de faire face au Coronavirus font que la fête va être absente. Cette décision a été difficile à prendre, mais nous attachons la plus grande importance à la sécurité comme au bien être de nos salariés, partenaires, utilisateurs comme à celui de nos partenaires média,” nous explique le PDG de Adam Hall Group Alexander Pietschmann.

Le Livestream de toutes les nouveautés des marques du groupe que sont Cameo, LD Systems, Gravity, Defender et Palmer se tiendra le 31 Mars 2020 at 10:00 à cette adresse :
www.adamhall.com/virtualtradeshow

Et plus d’infos sur le site Adam hall

Journées préparation Certifications Dante par Yamaha Niv. 1&2 lundi 9 & mardi 10 mars 2020

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Yamaha Music Europe / France organise deux journées de préparation aux certifications DANTE niveaux 1 & 2, les 9 & 10 mars prochains.
Ces formations sont gratuites et ouvertes à tous, intégrateurs comme ingénieurs du son. Le but principal de ces journées est d’aider à l’obtention des certifications Dante en ligne auprès d’Audinate.

Pour information/rappel : Audinate (qui a créé et développe Dante) propose aux utilisateurs d’obtenir 3 niveaux de certification : des concepts de base aux concepts les plus avancés. Chaque niveau, s’il est validé via un test en ligne, est sanctionné par un diplôme que sont de plus en plus nombreux à faire valoir les heureux détenteurs.


NIVEAU 1 : Lundi 9 mars 2020, de 9h30 à 17h30.

Pour assister à cette formation, vous devez impérativement :

  • Connaître la technologie AoIP et l’avoir mise en oeuvre sur le terrain
  • Avoir utilisé Dante Controller
  • Posséder les notions fondamentales en informatique réseau (Ethernet, IP)
  • Être dans la démarche de certification en ligne niveau 1

NIVEAU 2 : Mardi 10 mars 2020 de 9h30 à 17h30.

Pour assister à cette formation, vous devez impérativement :

  • Avoir obtenu la certification Dante NIVEAU 1 (obtention en ligne sur le site d’Audinate)
  • Être dans la démarche de certification en ligne niveau 2

Pour assister à ces formations vous devez OBLIGATOIREMENT vous munir d’un ordinateur portable avec Dante Controller.

ATTENTION : Il s’agit de préparations aux certifications DANTE : à la suite de ces formations, il appartient à chaque candidat de s’inscrire et de passer les examens en ligne sur le site d’Audinate (C’est gratuit !).


– Le formateur : Thierry De Coninck, ingénieur du son et formateur expérimenté, certifié par Audinate.

– Renseignements et inscription Tatiana Deheyn: [email protected]

– Lieu : Yamaha Music Europe/France – 7 rue Ambroise Croizat – 77183 Croissy-Beaubourg

Et plus de détails sur les Certifications Dante

 

Vari-Lite VL10, Lux & Rock’Roll

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Avec les gars de Freevox on a fait venir un de ces nouveaux monstres de Dallas, Texas, United-States. Débarrassé de son carton de transport, ces 33 kg posés sur le banc de test d’un seul élan, le VL10 BeamWash se dévoile brut comme un verre de bourbon.
Le concept de néo-rétro, si on essayait de l’appliquer à un luminaire, irait comme un flight à ce VL10.

Le Vari-Lite VL10

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De loin on garde une ligne simple mais musclée, de grands capots plastiques ajustés et les fameux rails Vari-Lite pour les crochets. Pour l’anecdote la base du projecteur est celle du VLZ et le corps identique, ou presque, au VL2600.
On plante une lentille bien maousse en sortie, quatre grosses poignées de transport super pratiques, surtout celles au-dessus de la lyre, et on change les ouïes de refroidissement en ligne par deux larges évents triangulaires.

Les poignées du Vari-Lite VL10
La différence se fait sur les petites poignées en hauteur, façon Chopper. Celles de la base sont extra-larges, pour une vraie tenue de route. Impossible aussi de louper le blocage de tilt, personne ne le cassera à la première embardée.
La lentille de sortie du Vari-Lite-VL10
Un museau hors-norme surplombe le phare avant. Autour, une énorme corolle pour tenter de canaliser ce canon à photons.

Le design

Les entrées d’air du Vari-Lite VL10.
Une des marques de fabrique de ce VL10 sont les entrées d’air surdimensionnées. Entre les grilles de la base, les filtres à air et le dosseret équilatéral, tout est prévu pour la ventilation.

Pour la déco, rien d’extravagant, on distingue juste une large étoile Vari-Lite gravée sur les capots. Le carénage, loin de la ligne épurée du 3000, joue avec des replis de plastique en courbes pour donner du caractère à ce VL. Il se dégage de l’ensemble une impression de fusion. Avec un peu d’imagination, c’est comme si le projecteur commençait à fondre !
La machine est assez balèze avec une gueule de bazooka appuyé sur une base très fine, équipée à l’inverse d’un discret menu et de la connectique. Le côté rétro on l’a. Le côté Néo aussi, quand on la soulève. Avec les nouveaux plastiques et l’électronique, le projecteur a gagné en poids et en vitesse. Souple et sport, comme une conduite d’Harley.

La Navigation

Je vire les gros leviers de blocage sur la lyre, plante la PowerCON True1, la tourne d’un quart, mets le contact. L’écran démarre. Un peu trop petit à mon goût, il reste lisible et annonce sa procédure de reset. Au bout de 90 secondes j’accède au menu grâce aux quatre flèches, la touche ESC et celle de validation.

Le menu address du Vari-Lite VL10.
Un coup d’œil à l’écran concis du VL10 ne suffira pas à déterminer où vous en êtes. Mais un deuxième plus appuyé nous révèle que le menu Address, un peu plus large, est celui sélectionné.

Si toutes les options sont claires et lisibles, je trouve la navigation un peu particulière. La faute sans doute aux touches assez sensibles sans retour de pression et l’absence de rétroéclairage de menus se ressemblant un peu. je me suis un peu perdu dans les activations. Ceci dit, en quelques secondes je prends le coup de main et paramètre le mode puis l’adressage rapidement. On règle chiffre par chiffre sans avoir à défiler les 512 canaux possibles. Assez pratique.

Mode 16 bits extended du Vari-Lite-VL10
On est sûr que tout fonctionne correctement. Pour l’instant la lampe est éteinte, le projecteur en mode 16 bits extended, adressé en 1. Et on est sûr d’avoir affaire à un VL10 BeamWash.

Outre le DMX compatible RDM, c’est le bon côté Néo, je trouve aussi de l’ArtNet, séparé en classe d’IP 10.X.X.X ou 2.X.X.X. Réglage d’IP, mask et univers côtoient les menus de test, contrôle manuel, configuration et services habituels. Le technicien expérimenté pourra lire les paquets DMX reçus, recalibrer tout un tas de fonctions mécaniques ou transférer une mise à jour entre plusieurs VL.

Inspection

La source

La version du VL10 BeamWash est à jour, V1.2.3A, le bolide est à peine à 414 heures de vol, 306 heures d’utilisation pour la lampe. Stéphane Caria, chef produit lumière de Freevox, prend la décision de l’équiper avec une lampe neuve. On va voir comment ça se passe.
L’alim est retirée, la machine verrouillée à 90 degrés, le cul face à nous. Pour le capot de la lampe trois coups de cruciforme suffisent, sur les vis notées A-B-C. Les quatre autres tiennent un filtre poussière situé juste derrière la grille arrière. On arrive direct dans la cage à lumière.

Changer la lampe du Vari-Lite VL10
La manip pour changer la lampe est à la portée de tous. Une fois la plaque arrière dévissée, il suffit d’ôter les 2 connecteurs rouges, de desserrer la vis qui maintient l’espèce de circlip en métal entourant la lampe, puis de sortir celle-ci en la tenant par la céramique. Et d’effectuer cette opération dans l’autre sens avec une lampe neuve. Le plus long sera d’attendre le refroidissement intégral des éléments avant d’intervenir.

La source est une lampe à décharge fabriquée par Philips, sur la base d’une MSD Platinum 25R de 550 W. Ne pas se fier à sa mignonne collerette azur autour de sa céramique, cette lampe est un concentré de lumens, la plus puissante de sa catégorie, capable de projeter 24 500 lumens dans un axe hyper serré.

Elle ne fait ni dans le détail ni dans la poésie. Recouverte d’une pâte calorifique, elle se branche avec les deux connecteurs d’alimentation et s’enquille dans le réceptacle avec son loquet de ferraille en maintien. Pas de réglage de point chaud, ni d’ajustement. Une fois rentrée, elle ne bougera plus, envoyant des lux tête baissée.

Maintenant qu’on a commencé le démontage autant continuer. Pour débarrasser la machine de ses capots, on reste dans la facilité. Deux vis cruciformes quart-de-tour et l’affaire est pliée, les pièces de plastiques sont retenues par une courte élingue.

Vue interne du Vari-Lite VL10
Vu de l’intérieur, le VL10 se compose d’une boîte à lumière surmontée d’un large ventilo, d’un bloc trichromie, d’un autre bloc gobos, suivi par l’immense conduit optique où se situent les effets et le zoom.

A l’intérieur des couvercles, sous la fente triangulaire, d’autres filtres à poussière sont tenus par 4 vis. Vu le nombre de ventilateurs nécessaires pour refroidir la lampe, j’imagine qu’il faut penser à les nettoyer régulièrement pour assurer une circulation d’air optimum.
La boîte à lumière est prise en sandwich entre deux larges ventilateurs 7 pales. J’aperçois aussi des turbines placées directement sur les cassettes d’effets.

L’optique

On voit dans le bloc à l’avant deux jeux de lentilles sur rail à coulisse. Le débattement traverse la moitié de la machine, avec une partie avant pour la focalisation et en retrait le zoom.
En faisant varier les deux, on obtient un rapport de 2,3 à 44°, presque vingt fois la mise, et la netteté qui suit presque d’un bout à l’autre. Par contre il faut faire gaffe durant le démontage, le système reste libre et va toucher la cassette de gobo à l’arrière. D’ailleurs pour protéger l’optique, la lentille finale possède deux butées enrobées de caoutchouc qui viennent s’appuyer sur le large caillou de sortie, un hublot de 180 mm lisse comme une boule de cristal.

Les effets

Les effets ne manquent pas dans le VL10. À commencer par les bras d’insert de frosts et prismes directement dans le conduit optique, entre les deux lentilles. Avec sa lentille claire et sa lampe sur-boostée la BeamWash fournit logiquement un faisceau acéré.
Donc, pour adoucir ces bords, Vari*Lite a placé deux lentilles brossées sur des leviers motorisés. Le premier permet de flouter légèrement l’image d’un gobo par exemple, le deuxième éclate beaucoup plus le faisceau, pour métamorphoser le Beam en Wash.

Frosts et prismes du Vari-Lite VL10.
Les verres de frost s’insèrent directement dans le conduit optique, sans réelle progressivité. Par contre ils peuvent se cumuler, comme les prismes. Et eux possèdent en plus un disque cranté pour assurer leur indexation ou leur rotation.

De l’autre côté il y a sensiblement le même système mais là avec deux prismes. Le premier est un indispensable circulaire à 8 facettes, le second un linéaire assez serré à 4 tranches. Ce qui est curieux c’est leur emplacement.

Tout comme les bras de frost, les prismes encadrent le conduit optique, dont la majeure partie est réservée au chariot coulissant de zoom.
Sans doute le meilleur compromis possible pour profiter d’un maximum d’effets. Forcément, lorsque le rapport de focales demandé est trop important, les lentilles vont devoir reculer au maximum. Dans ce cas-là, les leviers de frost et prismes se retirent automatiquement du faisceau pour les laisser passer.

Au niveau du bloc gobos, juste avant le ventilo, deux paires de vis sur les contre-plaques argentées extérieures retiennent deux petites lamelles, qui elles-mêmes bloquent toute la cassette gobos. Une fois retirées, on peut sortir toute la pièce vers le haut sans soucis. Enfin, ne pas oublier les deux connecteurs du dessous.

Je démonte la corolle autour de la lentille frontale. Comme pour les capots, elle tient par quatre vis et une élingue assure la sécurité. Il n’y a pas grand intérêt à enlever cette pièce, hormis pour certains accès de maintenance et de nettoyage, mais ça permet aussi d’y voir plus clair. Maintenant lancé, on remonte jusqu’à la cassette de gobos, un mille-feuille électrotechnique.
D’habitude les constructeurs assemblent plusieurs disques remplis de pastilles de couleur ou de motifs découpés appelés ‘GOes Before Optics’, les GO B O donc. Ces formes sont réparties en cercle et mesurent quelques centimètres.

Roue d’animation du Vari-Lite-VL10
Le fameux disque de roues d’animations est pris en sandwich entre les couleurs et les minuscules gobos standard. Les deux turbines avec leur bec embouti envoient de l’air sans faire dans le détail.

Dans le VL10, l’espace de projection est tellement fin que les gobos de la première et seconde roue font à peine la taille d’une pièce d’un centime. Et ce qui ressemble à une troisième roue de gobos est en fait une série de cinq disques d’animation.
Seule une partie de leurs formes passe dans le faisceau, du coup quand on fait tourner les disques, cela crée un défilement continu, au lieu d’une simple rotation de forme. Mettre cinq roues d’animation sur un seul disque est une idée incroyable, une véritable innovation !

On poursuit l’inspection en détaillant les nombreux moteurs micro-pas, ressorts et roues crantés qui indiquent une construction assez classique, et fiable. Plus original, encore un signe de la puissance de la lampe, les nombreuses turbines placées au plus près du conduit optique pour refroidir en permanence les éléments mécaniques, soumis à un feu calorifique inédit. Ça doit souffler fort dans la machine !

Drapeaux de trichromie du Vari-Lite VL10.
Drapeaux de trichromie du Vari-Lite VL10.

La roue de couleurs est composée de pastilles de teintes franches collées sans bords de façon assez artisanale, avec une sorte de silicone haute température.
La cassette de trichromie tient aussi avec quatre vis sur glissière, et deux connecteurs d’alim et data. On est dans le rustique cette fois, avec ces demi-drapeaux de trichromie coulissant en chevron.
Les lamelles sont en biseau, légèrement angulées, Je penche pour un gain d’homogénéité.

On finit par atteindre le premier élément, l’ensemble de gestion d’intensité et strobe. L’élégance laisse sa place au fonctionnel. Devant la lampe, un verre anti-calorifique est collé artisanalement.

Lames du dimmer du Vari-Lite-VL10
Un montage bien rock avec les deux supports en fer brut, de la ventilation tout autour et des parois anti-chaleur. On ne se promène pas en escarpins dans les forges de Vulcain.

Le dimmer c’est une double lame métallique qui vient saucissonner le faisceau.
Les canines placées au bord, recouvertes d’une plaque dépolie, assurent la progression de façon assez brute, sans finesse, ni mécanisme alambiqué.
Mais Vari-Lite assume complètement ce côté rétro, le VL10 est là pour envoyer la sauce sans se poser de questions, et il le fait parfaitement.

Les bras

Je continue le démontage de la lyre et du socle. D’un côté un moteur pour le tilt avec une transmission directe par courroies entre les deux roues crantées, et une paire de ressorts de compensation. Au milieu le passage de l’alimentation principale vers la tête. Et de l’autre une carte électronique, pour la gestion générale. Ce qui se voit en dessous c’est le moteur du Pan.

Détail des bras du Vari-Lite VL10
L’intérieur des deux bras est épuré au maximum. Hormis le déplacement du moteur principal vers la lyre, sans doute pour gagner de la place dans le socle et équilibrer le poids des deux bras.

La base

Dans la base, même combat. Quelques vis suffisent à ouvrir le socle. Léger étonnement devant le vide à l’intérieur. Hormis l’axe de rotation de la lyre, il y a juste un petit transfo d’alim sur un côté, et la carte du menu, mais la lampe Platinum nécessite peu de courant.

Le ballast du Vari-Lite VL10.
L’absence de ballast ne manque jamais d’étonner, mais la lampe Platinum nécessite peu de courant. Les deux grandes ouvertures circulaires de part et d’autre étaient sans doute prévues pour recevoir des ventilateurs, finalement inutiles.

Les connecteurs sont entourés avec des torons anti-interférence et débouchent sur un connecteur d’alimentation PowerCON True1, deux XLR5 DMX In & Out plus le port RJ45 pour le réseau. Un fusible clôt le bal.

Allez, on remonte tout ça, il est temps de passer aux mesures.

On va commencer par les temps de réponses de mise en route, allumage et les mouvements simples. Alors, temps d’allumage de la machine, reset compris : 90 secondes. On est dans la moyenne. Le tour complet en PAN : 2,02 s. Et le demi-tour de Tilt : 1,29 s. On essaie le zoom à vide : 0,82 s.
Vraiment pas mal pour une machine de cette taille. En plus elle est assez nerveuse, tout en restant fluide dans ses déplacements. J’allume la lampe : 13 secondes d’amorçage. Tout va bien.

Le flux part en même temps que la soufflerie de la machine. On passe de 31 dB de bruit ambiant à plus de 56 dB en fonctionnement, on est presque en échappement libre. Je mesure 55 degrés sur le capot arrière, à l’avant ce n’’est même pas la peine d’essayer. Ça va être dantesque je sens !
Une fois les données de luminosité collectées je les rentre dans l’ordi, qui me les recrache sous forme de graphiques. J’ai amené la doc de la lampe Platinum pour comparer. Il y a trois choses importantes : la première c’est la compacité de cette lampe à arc très court. On a donc un faisceau très fin et peu de déperditions. L’inconvénient, c’est forcément un point chaud très important et de plus grandes difficultés à régler la focale.
Ensuite il y a le flux lumineux global et la consommation. 24 500 lumens pour 550 W, c’est un bond gigantesque par rapport à la concurrence qui utilise des lampes Sirius HRI ou des Platinum 21R de 470 Watts. Pour 20 % de consommation en plus, les ingénieurs de Philips ont réussi à ajouter 50 % de flux. J’ai fait les comptes plusieurs fois, aucun doute là-dessus. Enfin, rayon colorimétrie de cette lampe, on tourne sur une lumière vraiment froide à 7800 K, et un indice de rendu des couleurs à 81, vraiment correct.

Tiens, d’ailleurs parlons du flux de sortie de la VL10, c’est-à-dire du flux généré réellement en sortie du projecteur, une fois toutes les optiques et lentilles traversées. On a répété l’opération sur quatre valeurs de zoom, tant ce facteur a une incidence sur la valeur de flux. Mais on va observer aussi l’éclairement au centre. Pour un Beam, ce point chaud c’est ce qu’on va chercher pour déchirer l’obscurité, quitte à perdre en équilibre. L’attaque, en rock, c’est primordial.

Faisceau serré au plus petit net

Première mesure, faisceau serré au maximum. Pour ne pas saturer le luxmètre et brûler notre cible, on recule le VL à 10 mètres.

L’impact du faisceau à 10 mètres sur la cible mesure 20,5 centimètres de rayon, soit un angle au plus serré de 2,35 degrés, réglé au net, à deux doigts des 2,2° annoncé par le constructeur. Les valeurs de flux obtenues sont élevées.
484 000 lux au centre à 10 m soit 1,936 millions de lux ramené à 5 mètres et 21 583 lumens de flux, Le VL gagne sur les deux tableaux, aidé par une lampe exceptionnelle, dont l’angle natif lui fait perdre très peu de force dans les couloirs optiques de la VL10.
Bien sûr, le faisceau est brut de pomme, la répartition de lumière est loin d’être homogène mais personne ne peut s’en plaindre.


Faisceau Spot large au plus grand net

Nous revenons à 5 mètres de la cible. Les mesures à grand-angle, ouverture max, confirment toute cette puissance sauvage. Ouverture de 43,4°, impact de 8660 lux au centre à 5 mètres, 22 400 lumens de flux, c’est encore plus impressionnant. Le point chaud est ultra-présent, le faisceau décentré de quelques centimètres, le choix de Vari-Lite se confirme. On envoie de l’énergie, quitte à tomber dans la disto.


Faisceau 20°

Toujours à 5 mètres, on va passer à 20° de zoom, la meilleure valeur pour qui veut comparer plusieurs modèles. Je ressors de mes archives la photométrie des projecteurs Beam sortis en 2017 et 2018 dont les lampes à arc court de 470 W, sont assez comparables. Le VL10 est loin devant, avec presque 23 000 lumens de flux devant les 15 000 de ses prédécesseurs. Cette puissance est portée par l’utilisation d’un minimum d’éléments optiques. Le faisceau du VL10 est tranché, marqué par un énorme point chaud sans compromis. Le Flat Beam, il ne connaît pas.


Colorimétrie

Sur la colorimétrie c’est pareil. Il est plus froid, vers 6300K, avec un IRC en dessous de 80 et une absence remarquée de CTO progressif, de filtre minus-green ou autre. C’est rock, un point c’est tout. Les couleurs sont aussi plus profondes, avec des courbes d’absorption assez élevées.


En Wash

Même avec le frost Wash enclenché, le VL10 ne calme pas ses ardeurs. Ce filtre lui sert surtout à ouvrir jusqu’à pratiquement 60° en réel, mais toujours avec une bosse dans le faisceau et beaucoup d’énergie sous le coude.


Le dimmer

Quant au dimmer, la linéarité n’est pas vraiment sa préoccupation.

Courbe de dimmer de 0 à 10 %
Courbe de dimmer de 0 à 100 %

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Le test en conditions

Il est temps de passer aux choses sérieuses. On va envoyer de la fumée, brancher la bête à une console et enfin s’amuser avec. Let’s go !
J’enclenche le dimmer et commence à pousser le potar. Effectivement, l’intensité à tendance à partir comme une fusée, mais l’impact est incroyable, l’impression de piloter un missile. Je serre au maximum, le focus vient tout seul faire la netteté.

Vidéo de présentation


Le faisceau est métallique, froid, avec une pointe très présente, qui fait comme une flèche au milieu de la projection. La lyre, tout comme le zoom, est rapide, vraiment nerveuse pour une machine de ce gabarit et le VL reste toujours stable. La large lentille de 180 mm donne beaucoup de matière à la projection, sans cette espèce de sablier typique des lampes Beam, et ça, j’adore.
L’ouverture est incroyable, avec toujours beaucoup de puissance en sortie et ce double corps lumineux. En projection pure, beaucoup de petits défauts apparaissent, comme ce focus décalé. Avec une telle marge de focalisation il va falloir multiplier les presets de netteté. Je cherche les extrémités d’utilisation du couple zoom focus et je sors vite dans les ornières, comme un motard imprudent. A plusieurs reprises je provoque un doublement d’images fantômes, que je reconnais comme des reflets résiduels des lentilles internes.

Spot mini / Spot Maxi / Frost Edge / Frost Wash

Oui, on va essayer avec les frost. Le premier, l’Edge, donne de légers bords adoucis. Je passe au frost suivant, le Wash. Les deux ne sont pas linéaires mais très efficaces pour passer en un éclair d’un Beam à un Wash, et ils s’avèrent excellents en contre.
Si le Wash permet de gagner un peu de couverture, je lutte toujours avec l’intensité. On distingue une sorte de voile qui se referme comme un rideau, avec un point chaud qui apparaît à 60 % de la course environ.
Difficile de se servir du VL10 pour de la face ou de la projection, mais ce n’est clairement pas le but. Et le bruit continuel de la ventilation risque de dissuader ceux qui voudraient l’amener dans un théâtre ou en auditorium.
Il y a une vraie collection de gobos que l’on peut séparer en trois catégories :

Roue de gobos 1 typée Beam, avec huit formes super simples directement gravées dans le disque de métal, plus 4 réducteurs de faisceau pour remplacer l’iris. Du très basique, mais toujours efficace mélangé à un prisme ou avec un peu de frost.

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Les 8 gobos métal fixe de la roue 1.
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Les 4 réducteurs de faisceau de la roue 1

Roue de gobos 2 pour du volumétrique. Les huit fonctionnent tous très bien, avec beaucoup de présence en contre et beaucoup de choix. Pas d’effet de mode avec des gravures super fines qui claquent sur le papier mais ne donnent rien en Live, ici on va droit à l’essentiel, un tour de rotation et l’effet fonctionne. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, ils sont tous interchangeables.

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Les 8 gobos métal rotatifs de la roue 2.

Roue de gobos 3 pour les habillages et effets. Avec cette panoplie inédite de gobos d’animations, que Vari-Lite appelle VL-FX, je saute au plafond. J’ai l’impression de retrouver mes vingt ans devant mes premières VL. Les cinq disques effectuent des passages radiaux dans le faisceau, et ça transforme tous les autre gobos. Je retrouve le fameux multicolore cher à Vari, le Glass, un multi-trou et deux autres aux formes étudiées pour l’animation.

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Les 4 gobos verres radiaux de la roue 3.

Les paramètres foisonnent sur la VL10. Il y a un mode super intéressant de défilement des gobos et prismes en pas à pas, le MegaStep, ainsi que l’option ‘shortest path’ par défaut pour trouver le chemin le plus court d’un gobo à l’autre.
Sur les deux prismes nous restons un peu sur notre faim. Déjà à cause de légers décentrages, comme sur les gobos, et aussi parce que les deux, le circulaire 8 facettes et le linéaire 4 facettes, pâtissent un peu de leur emplacement.
Comme vu lors de notre démontage, sur certaines valeurs de zoom poussé à l’extrême, ou avec les frosts, ils ne peuvent pas s’enclencher mécaniquement. Pas toujours simple à anticiper. Ça dépend vraiment des situations. Et le linéaire se retrouve compressé dans si peu de place qu’il semble grignoté sur les côtés. Cependant, c’est encore une fois dans les mélanges qu’ils révèlent tout leur intérêt.

Passons à la dernière partie, et pas des moindres, avec les couleurs

J’ai toujours en tête les teintes Vari-Lite, vraiment expressives, on va voir si on reste dans une vague américaine. Tout le monde ne jure plus que par la trichromie, à croire qu’en dehors des macros automatisées, plus personne ne sait programmer de couleurs. Justement, dans ce cas commençons par la ColorWheel.

Dix teintes, plus le blanc, sans transitions entre elles. On trouve quasiment que des couleurs pures, avec l’avantage d’un recouvrement complet du faisceau, sans perturbation. J’enchaîne un rouge assez sanglant, un bleu plutôt urbain, un jaune un peu vert, un peacock saturé, un magenta presque carmin, un CTO très chaud, bien bas, un violet, un vert électrique, un orange provenant de Mars et un UV de maison hantée. Des couleurs hyper contrastées, qu’on imagine trouver dans les parcs de loisirs américains, où le trait est autant forcé que dans un concert d’Heavy Metal.

Les drapeaux de trichromie se marient bien, avec un passage un peu voyant dans le faisceau. Les trois composantes primaires de la trichromie soustractive, les cyan, magenta et jaune, sont aussi très denses, avec des mélanges profonds. Les teintes pastel sont un peu plus à la traîne, surtout avec ce point chaud toujours très présent. On retrouve l’esprit des atmosphères saturées, ça sent comme une ville sous les néons, avec ses lumières froides, incisives et un peu clinquantes. Entre la démesure de Las Vegas et la nervosité de New-York.

Vari-Lite-VL10-Roue-couleurs
Les 10 teintes fixes.

Final

Je m’étais trompé sur le Rock’n’roll, et sur la disparition des icônes scéniques. Il y a encore la rage de jouer, et l’énergie d’éclairer. Le VL10 n’est pas qu’une machine du passé, elle est la preuve qu’on peut exister avec panache, malgré ses défauts ou son caractère.
Bien sûr, elle ne sera jamais à l’aise accrochée sur la balustrade d’un opéra ou dans le ronron d’un studio TV. Elle est faite pour brûler les planches et pour survoler les concerts avec son faisceau coupé dans un éclair, ses couleurs saturées et sa collection d’effets taillés pour le Live.
Avec une telle puissance sous le pied, on a pris un kiff à mélanger les animations et les gobos. Perdus au milieu d’une forêt de leds, nos VL10 prennent l’ascendant, et font l’article. Une fois le groupe sur scène, les amplis dans le rouge et l’intro de bûcheron à la batterie, on oublie ses quelques défauts, la BeamWash se révèle comme une Stratocaster.
Long Life to Vari-Lite !

Les tableaux

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Amadeus dévoile Holophonix dans sa version 1.5 à l’ISE

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Amadeus présente à l’ISE 2020 la version 1.5 de son processeur de son spatial Holophonix. Il intègre de nombreuses nouveautés, correctifs et améliorations. Dévoilé à Francfort en 2018, il bénéficie désormais d’une refonte structurelle majeure dont l’interface graphique.

Holophonix à Francfort 2018
Holophonix à Francfort 2018. Souvenirs…

Le processeur de son spatial Holophonix ne cesse de connaître des évolutions logicielles, au gré des demandes et des besoins de ses utilisateurs.

Développé en collaboration avec plusieurs institutions musicales, théâtrales et scientifiques de renommée internationale, ce processeur est notamment conçu en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son). Fondé en 1995 ce laboratoire est hébergé au sein de l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique. Ce dernier associe le CNRS, Sorbonne Université, le Ministère de la Culture et l’IRCAM autour d’une thématique de recherche interdisciplinaire sur les sciences et technologies de la musique et du son.

« Nous avons publié une dizaine de mises à jour au cours des 18 derniers mois, en réponse aux retours et requêtes de nos utilisateurs, extrêmement proactifs. Cette prochaine mouture (1.5) est beaucoup plus structurelle. Elle intègre une refonte totale de l’interface utilisateur ainsi que de la passerelle de communication entre serveurs et applications, optimisant la transmission à haute vitesse de messages OSC.

Réécriture totale de l’interface graphique

La réécriture totale de l’interface graphique selon les nouveaux standards technologiques du web nous assure une performance optimale sur les supports actuels ainsi qu’une évolutivité et flexibilité garantie pour les futures évolutions, » évoque Johan Lescure, Responsable du Développement pour le projet Holophonix chez Amadeus.

Plus qu’un long discours, voici en vidéo l’interface graphique en 3D. En gris ce sont les enceintes, en rouge les sièges, les objets tournent façon Spoutnik et peuvent maintenant être égalisés, d’où la fenêtre ad hoc.


Holophonix Updater

« Une nouvelle application baptisée Holophonix Updater est par ailleurs disponible, permettant aux utilisateurs de télécharger et de mettre à niveau en parfaite autonomie leur station. Les performances du cœur audio ont également été optimisées. L’adaptation à l’utilisation reste possible, permettant un arbitrage (à la discrétion des utilisateurs) entre charge CPU et la latence globale, pouvant être ramenée à 1.90 ms, » poursuit Johan Lescure.
La version 1.5 intègre de nouveaux encodeurs et formats de sources développés par le STMS, maximisant la compatibilité avec différents outils de captation ambisonique mais aussi un égaliseur, offrant 4 PEQ, deux filtres à plateaux (haut, bas), ainsi que des filtres passe-haut et passe-bas.

Holophonix
Avec Holophonix, c’est Broadway !

Cet égalisateur est disponible pour chaque source virtuelle, pour chaque sortie physique (Dante) ainsi que pour chaque bus de spatialisation, offrant encore davantage de versatilité au processeur.

Holophonix est désormais compatible avec le microphone em32 Eigenmike développé par MH acoustics. Celui-ci est articulé autour de 32 capsules microphoniques, favorisant la capture de scènes sonores au format Higher Order Ambisonics de 4ème ordre.
Le processeur est également compatible avec le microphone ZM-1développé par Zylia. Celui-ci est articulé autour de 19 capsules microphoniques, favorisant la capture de scènes sonores au format Higher Order Ambisonics de 3ème ordre.

Le processeur Holophonix permet déjà le traitement de flux ambisoniques de 1er ordre aux formats A et B. Celui-ci peut donc nativement traiter les flux bruts, sortant directement de microphones ambisoniques (A-Format) tels que Sennheiser AMBEO, SoundField ST250, ST450 ou SPS200, RØDE NT-SF1, DPA-4 ou Oktava MK-4012. Il peut également traiter une source au format générique (B-Format) incluant des paramètres offrant une compatibilité avec de nombreux formats et standards (FMH, ACN, ainsi que les normalisations FuMa, MaxN et SN3D).

Holophonix Designer

éditeur offline baptisé Holophonix

Un éditeur offline baptisé Holophonix Designer avec pré-rendu binaural est également disponible en version logicielle. Cette application, disponible sur les plateformes Windows et macOS, intégrera toutes les fonctionnalités graphiques disponibles au sein du processeur Holophonix et un moteur de rendu binaural favorisant la pré-production de projets au casque.

Le processeur intègre de nouveaux objets virtuels (ou sources) ‘MicTree’ favorisant le traitement d’un ‘arbre’ microphonique principal. Un objet ‘MicTree’ peut inclure de 1 à 128 microphones. Une fenêtre ‘Mics’ permet de définir la position réelle des micros. Et le cas échéant, vous pourrez réaligner automatiquement chaque cellule en temps (delay) et en intensité (level). Une source ‘MicTree’ capture entièrement la scène sonore, sans appliquer de traitement spécifique au signal.

Nouveau décodeur LBAP

Holophonix égaliseur
Une vue sur l’égaliseur très complet désormais présent dans la matrice et disponible pour chaque source virtuelle, chaque sortie physique ainsi que chaque bus de spatialisation.

Le processeur Holophonix embarque par ailleurs un nouveau décodeur, baptisé LBAP (Layer-Base Amplitude Panning). LBAP est un algorithme de panning d’amplitude optimisé pour les dispositifs tridimensionnels présentant plusieurs couches (ou layers) ; chacune ne comprenant pas nécessairement le même nombre de haut-parleurs.

Cet algorithme fonctionne en sélectionnant une paire de haut-parleurs sur chacune des couches encadrant la source. Il applique un panning d’amplitude sur chaque paire. Il effectue  également une pondération de niveau entre les deux couches. Cet algorithme offre notamment de meilleurs résultats que VBAP (Vector-Base Amplitude Panning) pour les dispositifs cubiques.

« Enfin, Holophonix intègre les premières briques logicielles préfigurant une utilisation du processeur (et donc potentiellement le mixage) en réalité virtuelle. Une compatibilité de ce dernier avec le casque Oculus Quest est déjà possible, favorisant la manipulation de sources depuis une salle totalement virtuelle et tridimensionnelle.
Nos utilisateurs sont en recherche de solutions permettant le contrôle et le déplacement de sources via une interface et/ou des outils nouveaux plus naturels et universels que les traditionnelles surfaces de contrôle en 2D. Cette approche ‘VR’ innovante est un premier élément de réponse, que nous allons développer et prolonger, » conclut Johan Lescure.


Liste non exhaustive des ajouts

Détail des améliorations et résolutions de bugs contenus au sein de la mise à jour 1.5 :

Adds a function for the position icon. Clicking on it switches between AED or XYZ positioning
Adds a lock distance to 1-meter from the center
Adds a new hover color within the routing page
Adds a no computing VU-meters function when not visible, for CPU saving
Adds a scaling per source
Adds help functions only when venue 3D is activated
Adds selection from mixer
Adds spotlights to the 3D venue for a nicer visual effect
Adds Virtual-Reality (VR) support, for Oculus Quest
Changes from .OBJ extension files, to .GLB extension files for better compatibility with web browsers.
Changes from Command key to Ctrl key to rotate the 3D venue
Disabling slave option on A-Format, B-Format, Zylia, MicTree and EigenMike sources
Fixes a label layering order issue in 3D visualization mode
Fixes a reverb issue in the bus parameter edit section
Fixes an edit name issue for sound elements
Fixes an issue in color editing
Improves changing the view center (for zoom and rotate) by double clicking
Improves GUI stability Full rewrite of the code


Pour plus de renseignements sur le site Amadeus et sur le site Holophonix

Les D6000 Sennheiser au Halftime Show 2020

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Half Time Sennheiser

Avec une audience internationale de plus de 100 millions de spectateurs, le Halftime show 2020 a eu lieu au Hard Rock Stadium à Miami. 14 minutes extraordinaires avec Jlo et Shakira en vedette, cette dernière équipée en D6000 Sennheiser avec une tête MD9235.

Le système sans fil Sennheiser Digital 6000 est le microphone qu’avaient choisi Shakira et son invité spécial Bad Bunny, venus séduire le public réuni à Miami. C’est ATK Audiotek qui s’est chargé de la sonorisation des festivités d’avant-match, des micros des arbitres et du show de la mi-temps pour la 23ème édition consécutive du Super Bowl.

Shakira Halftime show 2020 avec un micro émetteur Sennheiser
Shakira en plein show avec son émetteur SKM6000 recouvert d’or et de strass. (Getty Images)

Une mobilisation totale

Juste avant la mi-temps, l’équipe chargée d’organiser le show avait environ six minutes pour préparer et assembler toute la scène, à proximité de la ligne des 30 yards du terrain. Des systèmes d’antenne pour microphones sans fil avaient été installés avant le match sur chaque ligne de touche, le long du mur d’enceinte du stade, derrière les bancs des joueurs.
« Ceci n’a rien d’un concert traditionnel où l’on peut placer les antennes aux abords de la scène, à une distance relativement proche des artistes », observe Gary Trenda, technicien HF en chef auprès de Professional Wireless Systems (PWS), une société basée à Orlando.
« Nous avons dû déployer les antennes sur les lignes de touche et les diriger vers la scène ; puis nous avons utilisé un transport sur fibre pour la connexion aux récepteurs, situés dans un local technique sous les gradins. »
Les liaisons doivent donc fonctionner de façon optimale, alors même que les distances sont plus grandes. « Pour un spectacle comme celui-ci, la fiabilité n’est pas négociable », déclare Trenda. « La réception doit être sans faille. »

Sennheiser au service de millions de fans

Pour la performance de Shakira avec Bad Bunny, l’équipe HF a déployé quatre liaisons Sennheiser Digital 6000, trois séparées pour Shakira et une pour Bad Bunny. Shakira a chanté plusieurs titres avec un émetteur main or pailleté SKM 6000 et une capsule cardioïde dynamique MD 9235, avant d’être rejointe sur scène par Bad Bunny, qui a aussi chanté dans un SKM 6000, jaune effet néon, avec une capsule rouge MD 9235.

4 micros HF Sennheiser
Les émetteurs pocket Sennheiser SKM 6000 couplés avec des capsules MD 9235, utilisés lors de la mi-temps du Super Bowl par Shakira et Bad Bunny (crédit photo : Gary Trenda)

« C’est ma seconde édition du Super Bowl où l’on utilise des systèmes numériques Sennheiser et d’après mon expérience, c’est un système de micro ultra fiable même dans les environnements au spectre HF encombré », déclare Trenda.
Comme on peut s’y attendre, l’environnement HF du Super Bowl est particulièrement complexe : « Rien que dans le stade, on peut compter jusqu’à 500 fréquences de micros et de systèmes IEM.

Nous devons donc nous concentrer sur les signaux qui nous intéressent et filtrer tout le reste. C’est pourquoi nous avons inséré des filtres à cavité 6 MHz devant les récepteurs Sennheiser. Ils sont spécialement réglés sur les fréquences utilisées par Shakira et Bad Bunny. »

Avec 23 mi-temps de Super Bowl à leur actif, les techniciens d’ATK Audiotek sont devenus des experts. Parmi les nombreuses activités préparatoires, une étude du site est réalisée en septembre par l’équipe pour examiner de près l’environnement radio local.

Half-Time-Sennheiser

La coordination HF est confiée à NFL Event Frequency Coordinators (EFCs) et c’est le coordinateur en chef, Loren Sherman, qui attribue des fréquences au show. L’équipe intervient une semaine et demi avant le jour J et dispose de temps pour les répétitions en conditions réelles. Cette année, ATK et PWS ont supervisé à trois reprises les répétitions du show en entier, analysant chaque fois l’environnement HF pour offrir une performance la plus fluide possible.

Un support sur lequel compter

Avec une programmation d’envergure comme celle du Super Bowl, les équipes HF rencontrent inévitablement des difficultés de dernière minute. Il a fallu notamment trouver des émetteurs alignés sur les bonnes fréquences pour les micros stylisés qui avaient la préférence des artistes.

Trenda explique : « Nous avions un micro habillé de noir, un autre peint en rouge métallique et un autre doré, mais la plage de fréquences des émetteurs ne permettait pas de les utiliser pour le Super Bowl. Nous avons donc appelé Sennheiser qui nous a fait livrer des émetteurs compatibles avec les besoins du show. Nous avons ensuite adapté les coques des micros sur les nouveaux manches. Heureusement, Sennheiser a su faire preuve rapidement d’une grande efficacité. »

Brett Valasek, directeur général d’ATK Audiotek, apprécie la qualité, la fiabilité et le support de Sennheiser : « Nous avons organisé plusieurs spectacles avec les D6000, nous avons toute confiance dans le produit », précise-t-il. « Nous étions contents que Shakira et Bad Bunny l’aient choisi car nous apprécions leur puissance HF et leur clarté audio. Nous sommes aussi reconnaissants à Sennheiser d’avoir répondu présent lorsque nous avons dû régler les problèmes de fréquence des émetteurs. C’est vraiment un partenaire sur lequel nous pouvons compter. »

Le Halftime show en intégralité


Et plus d’informations sur le site Sennheiser

 

Atelier Vectorworks chez Novelty le 3 mars

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Atelier Vectorworks chez Novelty 3 Mars

Le 3 mars 2020, Vectorworks, Novelty et Oliverdy invitent tous les acteurs lumière, scéniques et évènementiels à découvrir le logiciel de conception événementielle Vectorworks et ses modules Spotlight, Braceworks et Vision, associant technologie de pointe de la CAO, outils de conception scénique et lumière.


Atelier Vectorworks chez Novelty le 3 mars

Vous aurez l’occasion d’assister à des démonstrations en live présentées par des experts : Adam Chekir et Jesse Cogdell, spécialistes des modules évènementiels de Vectorworks, et Olivier Dufresne, expert et formateur Vectorworks chez Oliverdy.

Les solutions apportées répondront aux problématiques suivantes :

  • Comment tirer le meilleur de grandMA3 ?
  • Pourquoi Vectorworks plutôt qu’AutoCAD ou SketchUp ?
  • Peut-on calculer la stabilité des ponts soi-même ?
  • Quel est l’avantage d’utiliser GDTF et MVR ?

Programme des 3 sessions débutant à 14 h 30 – 17 h – 19 h 30

  • Coup de projecteur sur Vectorworks
  • Vectorworks Braceworks
  • Vectorworks Vision + GrandMA3
  • Flux de travail GDTF et MVR
  • ConnectCAD

Chaque présentation sera suivie de trente minutes d’échange. Vous aurez l’occasion de rencontrer des professionnels du secteur et de discuter autour des solutions Vectorworks et des problématiques actuelles liées à l’évènementiel.


Rendez-vous chez Novelty le 3 mars – ZI de la Vigne aux loups, Rue Georges Sand, 91160 Longjumeau
L’évènement est gratuit sous réserve d’inscription préalable ici.


Tournée Kiss préparée avec Vectorworks
© KISS Tournée « End of the Road »par SRae Productions et Todd Moffses préparée avec Vectorworks

Vectorworks, combine parfaitement dessin 2D et modélisation 3D.


– Vectorworks Spotlight est une solution de conception pour les organisateurs d’événements, les concepteurs d’éclairage et d’agencement scéniques dans le secteur du spectacle. Comportant plus de 10 000 éléments, la bibliothèque qui offre une grande souplesse de travail est constamment mise à jour en collaboration avec les fabricants pour accéder aux dernières tendances.

– Avec Braceworks, les organisateurs d’événements et les professionnels des structures scéniques disposent d’une solution 3D intégrée en analyse des contraintes de charge et une documentation technique certifiable. Braceworks permet de mener des analyses statiques de ponts. Il s’intègre parfaitement à Spotlight.

– Le logiciel de visualisation en temps réel Vision est une solution conviviale et efficace pour programmer des spectacles. En rationalisant votre flux de production, vous gagnez un temps précieux durant la phase finale de travail.

Vectorworks-Modelisation
© Vectorworks, Inc. Live Data Visualization Spotlight

Spotlight et Vision sont parfaitement complémentaires. Dans Spotlight, vous réalisez des dessins de projet, automatisez la production de documents et visualisez le projet dans des vues 3D. Puis, vous envoyez directement les informations relatives à votre projet dans Vision pour programmer et prévisualiser votre spectacle.

Je Participe


En savoir plus sur Vectorworks

Et plus d’infos sur :


 

ETC se connecte à SixEye

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ETC devient SixEye Connected

ETC, se connecte à SixEye, avec sa gamme de contrôleurs d’éclairage architectural Mosaic, la première du catalogue de la société à bénéficier du système unifié de plate-forme de gestion à distance SixEye.

Avec l’accès à distance via SixEye à ses contrôleurs architecturaux Mosaic, ETC devient un fabricant connecté « SixEye Connected »

SixEye fournit une solution SaaS (Software as a Service, Logiciel en tant que service) basée sur le Cloud, permettant la meilleure gestion à distance des appareils de contrôle professionnels. SixEye combine la gestion et le contrôle des produits de plusieurs fabricants en un seul portail, facilement accessible dans un navigateur Web sur un ordinateur ou sur un mobile.
Les intégrateurs de systèmes peuvent avoir leur propre portail SixEye sur leur propre domaine. Le portail porte la propre marque de l’intégrateur, lui permet d’inviter les utilisateurs sur n’importe quel site de projet du portail et leur octroie un accès personnalisé avec les différents niveaux d’autorisations de SixEye.

La gestion des appareils

La gestion des appareils comporte le téléchargement de micrologiciels et de fichiers, le déclenchement, l’état en temps réel, les journaux, etc. La sécurité réseau par cryptage, assurée en permanence, permet d’avoir l’esprit tranquille sans aucun ajout de matériel ni expertise en informatique. Les utilisateurs peuvent utiliser le panneau de commande de SixEye, conçu pour les navigateurs mobiles, pour effectuer des actions sur plusieurs appareils sur un site de projet par simple pression sur un bouton.

Shawn Fernandez, chef de produit Mosaic chez ETC, déclare : « Nous sommes heureux d’offrir la fonctionnalité SixEye sur nos contrôleurs Unison Mosaic, le premier système qui transforme des grands bâtiments, des attractions ou des murs de LED en écrans ». « Nous avons des contrôleurs Mosaic pour chaque projet. Il est donc logique de permettre aux utilisateurs d’y accéder à partir de n’importe où avec SixEye. »

ETC rejoint Pathway Connectivity et Pharos Architectural Controls, qui sont actuellement actifs sur la plate-forme. Il bénéficiera des dernières fonctionnalités de SixEye, notamment la possibilité de planifier des tâches qui s’exécutent automatiquement.

Les clients ETC qui souhaitent profiter de cette fonctionnalité peuvent contacter SixEye ([email protected]) pour obtenir une démonstration des fonctionnalités disponibles et savoir comment obtenir un portail SixEye.

Plus d’infos sur le site ETC

 

Conférence de Mikki Kunttu à l’ouverture de PL+S 2020

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Mikki_Kunttu

Le jour de l’ouverture de la 25e édition de Prolight + Sound à Francfort (du 31 mars au 3 avril 2020) Mikki Kunttu, célèbre concepteur lumière primé, prononcera un discours d’ouverture.
Lors de cette conférence, le designer offrira un aperçu de son travail, des projets marquants de sa carrière et particulièrement de son design du ballet « Le Lac des Cygnes » au Royal Danish Ballet, acclamé par le monde entier.

Le concepteur lumière et scénographe Mikki Kunttu
Mikki Kunttu ©Tevy-AG

C‘est Lightpower GmbH, partenaire de l’organisation, qui a eu l’initiative de cette conférence qui se déroulera au ‘Theatre + Light Stage’ dans le Hall 12.0 le 31 mars 2020 à 16 h 30. Après quoi Mikki Kunttu répondra aux questions du public.

Mikki Kunttu : des designs spectaculaires en Europe et dans le monde

C’est depuis la fin des années 1990 que le designer finlandais Mikki Kunttu est actif dans le domaine du théâtre, du live, de la télévision et des arts visuels. Au cours de sa carrière, il a œuvré à la conception de plus de 100 productions de danse moderne. De plus, Kunttu est également réputé pour son travail dans le domaine des tournées et des concerts avec des créations pour des artistes tels que Nightwish, Michael Monroe, Hanoi Rocks et Apocalyptica.
Pour la télévision, il a été très actif au sein des équipes de conception du Concours Eurovision de la chanson en 2007, 2013 et 2016. Kunttu a également collaboré à des projets d’art visuel et à des installations d’éclairage et de projection, comme « Reflections », « Oratoribus » et « Grace » pour les festivals « Season of Light » d’Helsinki de 2009 à 2011. Il est l’initiateur et l’un des cofondateurs du festival avec la ville d’Helsinki.

le concepteur lumière et scénographe suédois Mikki Kunttu ©Kaapo Kamu
Mikki Kunttu ©Tevy-AG

Au cours de sa carrière, Mikki Kunttu a reçu de nombreux trophées. Citons les New York Dance and Performance Awards (« Bessie Awards ») en 2006 et le Koura Award de la Finnish Broadcasting Company (Yle, la radio-télévision nationale finlandaise) en 2007.
À l’heure actuelle, il vit au Canada, où il a réalisé des créations pour les spectacles « Alegria – In a New Light », « Scalada : Stelar » et « Vitori » du Cirque du Soleil.

Mikki Kunttu est le concepteur des décors, de l’éclairage et de la vidéo de la nouvelle production du « Ring » de Wagner à l’Opéra National Finlandais. Le premier des quatre opéras, « L’Or du Rhin » (« Das Rheingold »), a débuté en août 2019. Les prochains devraient suivre en 2020 et 2021.

« Nous sommes fiers d’accueillir comme conférencier d’honneur l’une des personnalités d’aujourd’hui les plus influentes dans l’utilisation créative de la technologie événementielle professionnelle », a déclaré Mira Wölfel, directrice de Prolight + Sound. « Avec ses idées innovantes et sa propension à partir dans des directions extraordinaires, Mikki Kunttu a engendré des impulsions enrichissantes pour le secteur au cours des dernières années. »

« Pour nous tous qui faisons partie de l’industrie du spectacle, Prolight + Sound est l’événement le plus important de l’année, et c’est pour moi un grand honneur d’être invité à y prononcer une allocution. Je suis très heureux de m’exprimer sur un projet qui m’est si cher, où les éléments de la conception de l’éclairage, de la scénographie et du contenu de l’écran ont convergé d’une manière très particulière », déclare Mikki Kunttu.

Tous les visiteurs et journalistes de Prolight + Sound sont invités à cette conférence d’ouverture. Le Prolight + Sound aura lieu du 31 mars au 3 avril, de 10 à 18 heures.

Tous les détails sur le site Prolight + Sound

Et plus d’informations sur la vie et le travail de Mikki Kunttu

38 Esprite Robe au festival AMF

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38 projecteurs Robe Esprite au festival AMF

Les nouveaux projecteurs à leds Esprite de Robe ont fait leurs débuts en live aux Pays-Bas. C’était lors du grand événement du Festival de Musique d’Amsterdam (AMF) organisé dans la Johan Cruijff ArenA.
Cette éblouissante parade complétait cinq jours de conférences, de débats et de lives sur le thème de la musique électronique, en liaison avec l’Amsterdam Dance Event (ADE 2019).

Concert du festival de musique d’Amsterdam
Amsterdam Music Festival. Les Esprite accrochés sur les ponts périphériques sont projettent des effets sur le public. ©ALDA

La conception de production pour l’AMF (40 000 visiteurs pour David Guetta, Armin van Buuren, Tiësto, Dimitri Vegas & Like Mike, Alesso, Don Diablo, Timmy Trumpet, etc.) a été créée par Maarten Hoogland (de l’organisateur ALDA) et Andre Beekmans de l’atelier de conception visuelle créative The Art of Light.

La scénographie

Le décor comportait une série de « croix » et autres formes géométriques diverses d’écrans vidéo, répartis sur 360 degrés autour du stade de l’Ajax qui peut accueillir 40 000 spectateurs dans ce type de configuration.
Il impliquait environ 1 000 projecteurs dont pratiquement la moitié de Robe, fournis par Flashlight (au-dessus de la scène) et The Purple Group (autour de l’ArenA). C’est Andre Beekmans et son équipe de The Art of Light qui éclairent l’AMF depuis sa toute première édition en 2013.

Les croix vidéo de l’Amsterdam Music Festival
©Alive Coverage

La production finale de la scène était impressionnante, avec 120 mètres de large et une structure étendue à tout le périmètre, facilitant l’éclairage, les mises en place audio et vidéo tout autour du parterre de la salle et du premier niveau de sièges pour aboutir à une expérience totalement immersive.
Le centre de l’aréna était garni de 8 grands ponts motorisés, placés dans le sens de la longueur, auxquels étaient accrochées 40 barres plus courtes, et chargées de projecteurs. Les ponts motorisés par 80 treuils Cyberhoist, montaient et descendaient à des moments stratégiques tout au long de l’événement.

« L’idée était de créer une ambiance d’immense boîte de nuit dans un stade », a expliqué Maarten, « pour cela, nous devions être en mesure de fermer l’espace, tout en donnant parfois une impression d’intimité, mais en provoquant toujours l’étonnement du Public de l’AMF. » Pour l’éclairage, Andre a pris aussi en considération les exigences de chacun des artistes, tous habitués à des productions spectaculaires qui leur sont propres.

Les ponts motorisés chargés de projecteurs
©Alive Coverage

Le kit lumière et vidéo d’Andre Beekmans

Soucieux d’utiliser les nouvelles technologies, il était ravi d’avoir la possibilité d’intégrer 38 Esprite dans son kit lumière. Ils ont été accrochés sur les ponts périphériques et utilisés comme projecteurs d’effets et pour l’éclairage arrière et latéral sur et dans le public. « L’Esprite est un spot puissant et très complet », a commenté André.

Les Esprite fonctionnaient à l’unisson avec les BMFL Blade et les BMFL Spot, dont la puissance était indispensable du fait de la hauteur des ponts périphériques, ajustée à 13 mètres. L’Esprite est le premier Spot/Profile motorisé à leds doté d’une source de lumière interchangeable et rapidement remplaçable.
Cette source, développée en Europe dans l’usine de Robe résout les problèmes de maintien de la performance du luminaire dans la durée et constitue une alternative viable, beaucoup plus rentable et économe en énergie, à la lampe à décharge sujette au vieillissement.
Pour ce qui est des projecteurs Beam, indispensables à tout événement de danse/musique électronique, 72 Robe Pointe étaient accrochés au-dessus la scène/cabine de DJ, en conjonction avec 240 autres Beams asservis accrochés dans l’aréna.

©Willem Jan Smulders

Pour les Wash, Andre a associé des Spiider (224 sur le terrain) et des Tarrantula, le plus gros projecteur Wash à LED de Robe. Les Tarrantula ont été utilisés pour réaliser un éclairage de contre puissant, avec certains Spiider dans les ponts au-dessus de la scène, mais la plupart étaient répartis le long des ponts du public. Cent huit LEDBeam 150 ont aussi été disposés sur les ponts périphériques.

André utilisait aussi un grand nombre de stroboscopes, de Wash/stroboscopes/blinders à leds et de blinders conventionnels. Les panneaux vidéo en forme de croix étaient entourés de rubans et de barres à LED et séparés par plusieurs rubans à leds (installés par 4Light). La commande d’éclairage était assurée par grandMA.

Une logistique séquentielle

Le plus gros défi de l’événement a été le temps très court alloué à l’installation et la logistique nécessaire pour que tout cela se fasse de manière séquentielle. Car, en raison du calendrier des matches de football de l’Ajax, la pelouse ne pouvait être recouverte que pendant 24 heures. Cela nécessitait des solutions de montage ingénieuses et l’application de la célèbre pensée pratique et latérale pour laquelle cette industrie est réputée, déclare Maarten avec un grand sourire !

Le contenu vidéo a été créé et fourni par EyeSupply, les écrans à LED et le matériel vidéo par Pixelscreen et l’audio par Purple Group. Jari van Leerdam de Backbone, directeur technique de la production, avait un œil sur toutes les disciplines technologiques, en étroite collaboration avec Maarten.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

CODA Audio a présenté le N-RAY à l’ISE 2020

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Coda-N-Ray-ISE-2020
Coda N-RAY
N-RAY, une tête 3 voies passive pesant 15 kg, acceptant 1000 W AES, présentant une impédance de 12 ohms et délivrant un SPL Max de 143 dB (facteur crête de 4).

CODA Audio a présenté un tout nouveau line array trois voies ultra compact à l’ISE 2020. Appelé N-RAY, il rejoint la N-Series de CODA, une gamme aussi petite et légère que capable de tenir tête en termes de bande passante et SPL à des systèmes plus encombrants et lourds.

Le double transducteur concentrique 6” DPP connecté à son guide d’onde.

N-RAY dispose de transducteurs de dernière génération et d’un design novateur lui offrant une puissance admissible et un SPL supérieur à la norme, ainsi qu’un grave dépassant ce qu’offrent les systèmes concurrents.
Le rendu est d’une absolue fidélité, d’une grande dynamique et repose sur un vrai bas du spectre, avec en prime la flexibilité due au guidage horizontal variable.

L’efficacité de N-RAY tient en l’association de son double moteur à membrane plate et concentrique de 6” DPP, ses deux transducteurs de grave à aimant néodyme et faible distorsion de 6,5”, les coupleurs magnétiques interchangeables et la nouvelle technologie de refroidissement des transducteurs de grave Dynamic Airflow Coupling DAC, le tout garantissant le niveau record de pression de 143 dB SPL avec une compression thermique très réduite.

Un rendering de la technologie DAC. Le principe consiste à récupérer les calories sur les saladiers des deux 6,5” via une lame de métal sur laquelle ces derniers sont fixés. Cette lame serpente ensuite le long du trajet de l’onde arrière et lui cède ces calories afin qu’elles soient évacuées par les évents en face avant.
N-RAY sans sa face avant pour montrer les deux coupleurs à 90°. Deux autres modèles de coupleurs existent pour des couvertures plus larges et/ou asymétriques.

Avec une linéarité de la phase proche de celle de AiRAY, le plus gros modèle de CODA, une réponse en fréquence allant de 60Hz à 22 kHz (-6dB) et sa puissance admissible de 1000 W AES, N-RAY affiche une puissance, une densité et une clarté de rendu qui vont très au-delà des standards liés à sa taille.

Le SCN-F, le renfort de grave de 15” à senseur du N-RAY.

N-RAY fait varier sa dispersion horizontale entre 90°, 120 ou bien 105° asymétrique, offre un rendu extrêmement fidèle grâce à sa phase linéaire, permet une précision de courbure au degré près entre 0° et 12°.
Son système d’accroche en trois points fonctionne aussi bien en l’air qu’en stack tout en étant compatible avec le renfort de grave à senseur de 15” SCN-F.

N-RAY s’intègre parfaitement dans le système d’amplification et de management de l’audio basé sur les contrôleurs LINUS et bénéficie d’une construction mêlant aluminium et bois recouverts par un enduit Polyurea garantissant une grande résistance dans le temps et à l’eau.

Coda-N-Ray
N-RAY en l’air et prêt à vrombir.

« Les techniques exclusives dont disposent les N-Series, telles que le Dynamic Airflow Cooling, sont la raison d’être de ces nouvelles boîtes ultra compactes mais aussi ultra puissantes qui complètent notre gamme et nous permettent de couvrir tous les segments et toutes les applications possibles. »

Une vidéo pour découvrir de manière animée ce nouveau système :


Et pour plus d’infos sur N-RAY, cliquez ici

Produc’Son, 30 ans de fidélité

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30 ans, ça se fête !

Producteur de spectacle et prestataire technique, Produc’Son a fêté ses 30 ans d’existence lors d’une exceptionnelle soirée de gala au Stade de la Meinau. Elle a réunit 250 clients, artistes, médias et partenaires dans un agréable moment de convivialité.
Avec plus de 200 opérations par an, Produc’Son exploite en toute autonomie son propre parc d’équipement aussi bien dédié aux shows, festivals et tournées d’artistes qu’à l’événementiel.

Fidèle à JBL depuis le début, Produc’Son détient actuellement des systèmes line array VTX-A8 et VTX-V20, avec des subwoofers B18 et G28, des retours de scène VTX-M20 et VTX-M22, une amplification Crown VRack 4.
Mais aussi des enceintes VRX932LA, VRX928LA, VRX918S, SRX812P et EON One compact, des consoles Soundcraft Vi de tout format, des écrans vidéo StarPanel de Starway avec traitement vidéo RGBlink Venus X1, sans oublier les Orion et les Vega, plus les VL2600 de Vari-Lite.

Du beau monde pour du gros son avec par côté 3 subs B18 en montage cardioïde surmontés par quatre VTX-A8 et le tout complété pour le champ proche par des VRX928LA sur pied.

“Cette soirée, organisée au Stade de la Meinau, nous a permis d’affirmer notre engagement fort et historique auprès du Racing Club de Strasbourg Alsace, de nos clients et partenaires, » conclut Pascal Riehl le directeur de Produc’Son.
« Merci à Freevox pour son soutien permanent autour de ses marques que nous utilisons quotidiennement depuis de nombreuses années et qui ont largement contribué au succès de nos réalisations.”

(crédit photo : Marc Gandner) : Six retours de scène VTX-M20 ou 22, une Vi4 Soundcraft…même les artistes se sont régalés !

D’autres informations sur le site Produc’Son et sur le site Freevox

BroaMan, Optocore et Gilles Bouvard. L’autoroute optique des flux

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Il est l’éminence grise française de BroaMan & Optocore, les marques allemandes spécialisées dans le transport, la conversion et le multiplexage de tout type de signal audio, vidéo, contrôle et intercom par fibre optique. Il nous parle des nouveaux produits.

De gauche à droite le tout nouveau directeur commercial d’Optocore et BroaMan Dawid Somló, Diane Hivert en charge du commercial chez GB et enfin GB Gilles Bouvard en personne.

Festivalbox Optocore

Festivalbox Petit est un tunnel optique destiné à transporter facilement des signaux. Il dispose pour cela de 6 tiroirs optiques dans lesquels on peut poser ce que l’on veut comme modules SFP pour fibre monomode, multimode, MADI, RJ45 etc. Chaque tunnel a une capacité de 3 à 4 Giga et on dispose de la conversion mono ou multimode puisqu’il est possible d’accueillir n’importe quel tiroir.

Il existe aussi un modèle Grande dont la particularité est de recevoir 12 tiroirs optiques pour des fonctions identiques mais en plus grand ! Plus exactement, il fonctionne avec 4 brins de fibre au lieu de 2. La machine est donc coupée en deux, deux machines dans une et permet une vraie redondance très utile par exemple dans le Dante qui marche avec Primary et Secondary. Tous les protocoles du marché peuvent être véhiculés sauf l’AES50. Pour cela il faut passer par le boîtier Klark Teknik (DN9620) qui convertit l’AES50 en fibre et le tour est joué.

La Repeat8-NANO version coax vers optique dans les douces mains de Gilles.

Le MADI ou la vidéo en coax peuvent aussi être véhiculés par la Festivalbox via une petite boi-boîte abordable appelée Repeat8-NANO qui existe en In et Out et convertit le coax en optique, ou l’inverse. Cette boîte n’a pas raison d’être avec des Repeat48 qui disposent déjà de BNC.

La Festivalbox s’adresse à toutes celles et ceux qui doivent véhiculer des flux, typiquement entre régie et plateau : du MA-Net en RJ45, de l’IP pour des murs plein jour, des consoles audio, de l’informatique un peu de vidéo et le tout en deux brins multimode pour le Petit et 4 pour le Grande. La limite pour véhiculer de la vidéo est la fibre multimode et pas la machine, cela étant, pour le transport de l’image à proprement parler et en grosse quantité, il existe des produits plus performants chez BroaMan.

La Festivalbox Optocore, bientôt accompagnée par une version plus généreuse en ports SDI chez BroaMan.

La Festivalbox est vendue 4 760€ en prix catalogue, auxquels s’ajoutent les transmetteurs optiques nécessaires à ses besoins. En multimode la distance de transfert peut atteindre 700 mètres, mais en la chargeant à bloc avec de la vidéo, on va encore tranquille entre 150 et 200 mètres. Bien sûr la Festivalbox peut fonctionner multiplexée avec des routeurs. Une même régie peut donc alimenter plusieurs Festivalbox, mais en point à point, il n’y a besoin d’aucune administration. C’est du plug and play.

Festivalbox va aussi exister chez BroaMan avec l’accent mis sur la vidéo avec 12 ports coax. Les gens de l’audio diront que c’est du MADI et ceux de la vidéo parleront de 12 coax 3G, avec toujours des tiroirs optiques prêts à accueillir du RJ45 ou de la fibre.
Pour résumer, il y a la Festivalbox Petit, la Festivalbox Grande et la Festivalbox BroaMan avec 12 SDI et 6 tiroirs optiques, prête à satisfaire les gens du son et de la lumière à un prix qui sera en revanche supérieur.

Plus de renseignements en Fr sur le site GB4D, et sur Optocore ainsi que sur BroaMan

 

Rock-Audio, FOHHN mais pas que

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Daniel Borreau avec la grosse, non pardon, la große machine de FOHHN, Focus Venue.

Nous avons parcouru avec Daniel Borreau les nouveautés de Rock-Audio, le distributeur français de FOHHN mais aussi d’autres marques et produits, forcément malins, utiles et très sonores, comme l’homme qui les a débusqués ou fait construire.

Et ça tombe bien, les premiers sont des amplis d’installation aux couleurs de Rock Audio, solides, fiables et développant 150 W sous 4 ohms par canal. Tout est bien entendu caché en face arrière comme les entrées et sorties Euroblock, les gains et une entrée USB.

Les faces arrière des TA 302 et TA 604

Cette dernière ne sert pas à véhiculer un signal numérique, on ne parle ici qu’analogique, mais bien à donner accès au DSP Analog Devices de bord afin de programmer un certain nombre de fonctions indispensables telles que filtres, égaliseurs et, bien sûr, limiteurs.

Sigma Studio, les mains dans le cambouis à la sauce Analog Devices.

L’accès à ce DSP est restreint à des personnes n’ayant pas peur d’une interface assez spartiate question GUI, Sigma Studio, mais généreuse au niveau des possibilités offertes ! Il va de soi que cette programmation une fois effectuée, sera verrouillée. On parle bien d’un ampli d’installation.

Deux modèles existent le TA 302 à 2 canaux et le TA 604 à 4 canaux, chacun des deux pouvant ou pas disposer du DSP. La face avant à défaut de commandes, informe très bien quant à l’état de l’ampli avec les 4 indispensables infos que sont Signal, Clip, Thermal et Protection. Les prix sont très, très sages et le tout est garanti 3 ans. Non, pas Daniel.

Les faces avant très sobres des amplis Rock-Audio, 2 et 4 canaux.

L’enrouleur 8 fils de Cabrox.

Autre jolie découverte, l’enrouleur chic et pratique Cabrox. Il stocke 7 mètres et demi de câble micro avec un enrouleur purement mécanique commandé par un bouton. Le retour prend 3 secondes et s’effectue sans bruit pendant, ni encore moins à l’arrivée.
Il existe des modèles à 2, 4, 8 ou 12 enrouleurs, le tout aboutissant à une prise multibroche ronde (oui OK une Soca) prête à délivrer l’audio vers tout patch, stage ou table. Reconnaissons-le, c’est assez grisant d’appuyer sur les boutons verts et le tout paraît solide.

Retour inévitable mais loin d’être désagréable par la case FOHHN avec le MA-4.100, un ampli 4 canaux tellement intelligent qu’il sait tout faire et, nouveauté indispensable, s’ouvre désormais aussi au Dante et plus uniquement à l’analogique ou à l’AIREA. Le DSP embarqué permet de jouer avec une vraie matrice 4 x 4 et un nombre d’étages de gain d’entrée (avec alim fantôme), de dynamique, de correction et de filtrage y compris FIR, à donner le tournis.

Le MA-4.100 FOHHN, autant de ressources qu’un gros modèles en ½ format 1U.

L’alimentation de ce petit bijou germanique est universelle avec PFC et permet de faire délivrer aux quatre étages 65 W sur 4 ohms et une centaine en crête. Bien sûr FOHHN Net est prévu pour programmer, suivre et commander à distance si nécessaire et pour les intégrateurs, tout peut aussi se faire simplement en une seule fois par une prise USB en face avant.

Pequod, un système festif, italien et prêt à en découdre, même en rose !

Pas discrète pour deux sous, la dernière carte de Daniel n’est autre que Pequod, une fantaisie plastique florentine loin d’être saugrenue, même s’il faut reconnaître que de prime abord, l’enchevêtrement de tubes fait un peu rigoler.
Ce système d’enceintes pavillonnées d’une sensibilité extrême est italien et nous vient de la région de Florence en Toscane, pas loin du triangle magique où prospère un nombre incalculable de fabricants de haut-parleurs, d’enceintes et d’amplificateurs.

Pequod fait du son et même du bien meilleur désormais. Daniel qui connaît un peu la question, a décidé d’abandonner le filtre passif, d’amplifier les systèmes en actif et de profiter ainsi des outils modernes pour remettre acoustiquement d’équerre une très belle idée.

Comme il le dit si bien, il faut l’é-cou-ter ! Rien de plus simple avec le lien ici.