Ad
Accueil Blog Page 114

Le SolaHyBeam 3000 High End s’impose avec ETC

0

Créée il y a un an, la société ETC France distribue non seulement les consoles et projecteurs ETC, mais aussi toute la gamme High End.
C’est avec une grande fierté que nous accueillons dans notre petit studio improvisé aux JTSE, Nicolas Da Canal, responsable des ventes chez ETC France, pour lui demander de nous parler de plusieurs sorties incontournables, la gamme SolaPix et surtout le SolaHyBeam 3000.


High End SolaHyBeam 3000

En exclusivité européenne, High End envoie du très très lourd avec le SolaHyBeam 3000, un projecteur led hybride de longue portée. Projecteur exceptionnel par sa taille et son poids, le SolaHyBeam est équipé avec une incroyable source led de 750 Watts, capable d’émettre 37 000 lumens en flux constant au travers de son énorme lentille de 210 mm.

Sur la partie High End des JTSE, le SolaHyBeam avait une place de choix.

Particulièrement à l’aise dans les Arénas ou sur les très grands plateaux, ce projecteur combine une ouverture dantesque de 3° à 56° avec un vaste ensemble de fonctionnalités.

Outre la riche trichromie CMY, avec correcteur CTO progressif et 5 filtres de couleurs saturées plus un TM-30, le SolaHyBeam 3000 possède une roue de 7 gobos rotatifs graphiques, une cassette de 4 couteaux à insertion complète, un iris 16 lames et trois prismes cumulables sur deux plans différents. Un système particulier dit de ‘Tri fusion’ permet de cumuler 3 frosts de façon linéaire.

Le menu et la riche connectique DMX, RDM, ArtNet et sACN sont toujours présents, tout comme le soin apporté à la ventilation et ses 4 modes : Standard, Studio, Continuous et Studio Continuous. Le SolaHyBeam sera prochainement disponible en deux versions, Ultra-Bright pour le maximum de puissance, High-Fidelity pour un respect total des couleurs.

High End SolaPix

La SolaPix 19 présentée sur le stand ETC France.

ETC France présentait pour la première fois en France les SolaPix 7 et SolaPix19, des lyres Wash avec un potentiel de créations graphiques inédit.
Appelés affectueusement Pancakes par leurs utilisateurs, les SolaPix permettent des effets spectaculaires grâce à leurs matrices de 7 et 19 leds RGBW de 40 Watts, mais aussi par l’utilisation combinée du système HaloGraphic et du générateur Flex Effect.

Tous les détails sont lisibles sur notre fil d’actualités High End dévoile Solapix 7 et Solapix 19

Plus d’infos sur le site ETC France

DTS Alchemy 3, une petite version sans concession de l’Alchemy 5

0
Vue d’ensemble du petit Alchemy 3, identique en fonctions et design à son grand frère.

Alors qu’il est courant de décliner un projecteur sous plusieurs modèles qui se différencient via de multiples changements de caractéristiques techniques, DTS a décidé de ne pas adopter cette stratégie avec l’Alchemy 3, une lyre wash dont le moteur de 6 couleurs de leds est issu du plébiscité Alchemy 5.
Il hérite de l’intégralité de ses fonctions, aussi bien en termes d’effets que de zoom (14-45°) ou de couleurs.

La seule différence entre ces deux appareils, outre les proportions globales en général qui se voient plus restreintes, se situe à l’arrière de la tête de la lyre.
La source lumineuse originelle de l’Alchemy 5 de 400 W passe ici à 280 W, soit environ les deux tiers de la puissance. Il en va de même pour le flux lumineux, 10 000 lumens pour l’Alchemy 5 et 6 600 dans notre cas.

Dernier rempart que les photons ont à traverser pendant leur croisade optique, la belle lentille de Fresnel que l’on retrouve plus rarement de nos jours sur des appareils à leds.

Les dimensions du projecteur sont comparables à celles d’une lyre wash de type 250 W à lampe, à savoir 53 x 33 cm, pour un poids de 15 kg. Belle stratégie de la part de DTS de proposer une machine aux fonctions strictement identiques ! Il est d’ores et déjà disponible à la livraison.

Nous avons interviewé aux JTSE, Olivier Torres, responsable du développement commercial chez ESL


Plus d’infos sur le site d’ESL et sur le site DTS

Et le banc d’essais de l’Achemy 5 dans SoundLightUp

 

Les Monicon XL et StudiMon 5 de Palmer sont disponibles

0

Déjà présenté au NAMM Show 2019 à Anaheim en Californie, et au salon Prolight + Sound à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, le Palmer® MONICON® XL d’Adam Hall Group est désormais disponible.
Le contrôleur pour moniteur de studio MONICON® XL fait partie des premiers produits commercialisés sous la marque PALMER®, qui incarnent une image rajeunie et illustrent son nouveau slogan « PALMER® – Be true to your sound » avec des produits audio de qualité dotés de fonctions professionnelles et d’une utilisation intuitive au service des musiciens et des passionnés de studios.

Produit phare de la série Palmer® MONICON®, le MONICON® XL incarne le nouveau style de conception qui façonnera désormais l’apparence générale de la marque Palmer®. Doté de nombreuses fonctionnalités professionnelles, le Palmer® MONICON® XL est un outil de choix pour réaliser des mixages parfaits, que ce soit dans un studio d’enregistrement moderne ou en home studio.
L’interface utilisateur, clairement structurée grâce à une conception innovante de type console, est divisée en deux niveaux et peut être placée de manière flexible sur une table, offrant ainsi un grand confort d’utilisation.

Des fonctionnalités de studio professionnelles

La principale particularité du MONICON® XL est qu’il est doté d’un indicateur de corrélation de phase de type bargraphe qui affiche la différence de phase entre les canaux gauche et droite d’un programme stéréo pour déceler les erreurs de compatibilité mono d’un mixage.

Son circuit audio intégralement analogique assure par ailleurs l’absence de latence lors de l’écoute puisque les signaux coaxiaux S/PDIF sont convertis immédiatement à l’entrée.

Les utilisateurs qui souhaitent configurer leurs moniteurs de studio G/D avec encore plus de liberté bénéficient également d’une sortie « Sub Out » supplémentaire à l’arrière du boîtier.
Cette sortie, sommée en mono, est à large bande et n’est pas filtrée, elle peut donc servir au raccordement d’un caisson de basses, mais aussi pour un haut-parleur mono séparé, destiné à contrôler le mixage en mono, auditivement, mais aussi visuellement, à l’aide de l’indicateur de corrélation.

« La forme originale du Monicon favorise un travail rapide et intuitif », confirme Robin Henlich, Senior Product Manager Pro Audio d’Adam Hall Group. « La répartition de son interface sur deux niveaux et sa flexibilité permettent aux utilisateurs d’adapter le MONICON® XL à leur propre façon de travailler, et non l’inverse.
Sur le plan technique, la transmission audio sans latence et son indicateur de corrélation soulignent son caractère professionnel. C’est tout simplement captivant de suivre l’évolution des rapports de phase d’un signal stéréo en temps réel. »

Vidéo de présentation produit :


Un petit moniteur actif qui va bien avec…

Pour accompagner (ou non) le MONICON XL, Adam Hall Group propose également un moniteur de studio actif 5″ STUDIMON 5, disponible depuis peu. Dans un coffret bass-reflex particulièrement compact doté de panneaux latéraux en bois, le STUDIMON 5 symbolise lui aussi la nouvelle orientation et la signature esthétique de la marque Palmer®.

Doté de deux voies actives d’une puissance de 30 W chacune, le moniteur inclut un boomer de 5″ (12,7 cm) spécialement fabriqué, avec un aimant en ferrite, et un tweeter à dôme en soie de 0,75″ (19 mm) et aimant au Néodyme, et présente une réponse en fréquence de 70 Hz à 20 kHz.

L’arrière du STUDIMON 5 porte l’évent bass-reflex, des entrées aux formats jack 6,3 mm et XLR, ainsi qu’un bouton de réglage de volume pour ajuster avec précision la balance stéréo. Il conviendra aussi bien dans les studios d’enregistrement et en home studios que dans des environnements audio professionnels.

Vidéo de présentation produit :


Plus d’informations sur Palmer® MONICON® XL et sur Palmer® STUDIMON 5

D’autres informations sur le site Adam Hall

Nouvelle console Chamsys MQ70

0
Sonoss-Chamsys-MQ70
Première prise de contact avec la MagicQ MQ70

Nous rejoignons Ugo Knaff sur le stand Sonoss aux JTSE. Il nous présente la toute récente MQ70, une console DMX compacte et facilement transportable.

Ugo Knaff : « L’un des critères primordiaux du cahier des charges de cette console était de pouvoir conserver cette facilité de transport que nous avions avec la MQ60, aspect qui a réussi à convaincre de nombreux clients. » On parle plus précisément de pouvoir emporter avec soi ce pupitre dans un avion comme bagage cabine.
Il en résulte une surface de contrôle aux proportions limitées, au même titre que la MQ60 (voire même plus, son épaisseur ayant été réduite). Mais là s’arrêtent les analogies, nous constatons rapidement que nous sommes en présence d’un appareil bien plus moderne !

Chamsys-MQ70-faders
L’une des nouvelles fonctions de cette console, les glissières de faders rétro-éclairées.

Pour la partie hardware, l’inclinaison de la console est maintenant modifiable afin d’améliorer la position de travail, la zone de restitution profite désormais de faders rétro éclairés (mais dont la couleur n’est pas modifiable – option qui sera réservée aux futures consoles plus haut de gamme).

L’informatique de ce nouvel appareil, bien plus véloce que son prédécesseur, assure une réponse instantanée à l’utilisateur. Il permet aussi la gestion de 24 univers DMX, nombre qui pourra même évoluer jusqu’à 48 dans le futur. La façade arrière s’octroie maintenant un port audio in/out, un port MIDI in/out ainsi qu’un connecteur LTC.

Sonoss-Chamsys-mq70-prises
La façade arrière se voit bien garnie, on distingue également le pied réglant l’inclinaison du pupitre.

Détail supplémentaire, la console dispose de son propre réseau Wi-Fi interne (sans antenne extérieure) afin d’être pilotée à distance via une remote. Enfin les ingénieurs de Chamsys ont intégré un onduleur afin d’éviter toute coupure secteur inopinée (autonomie de 10/15 minutes).
Les boutons physiques de sélection des playbacks ont disparu afin de pouvoir proposer un écran tactile (multi touch) plus grand, de 7 pouces on passe à 10, il en est de même pour la résolution qui a été améliorée passant de 800 x 600 pixels au full HD.

Tous ces éléments sont réunis dans un pupitre qui affiche seulement 7 kg sur la balance, belle performance ! Les premières livraisons de la MagicQ MQ70 débuteront en janvier.
Un dernier mot pour annoncer l’arrivée imminente de la MQ50, future remplaçante de la MQ40 qui sera une version “light” de la MQ70, sans rétro-éclairage, disposant de 6 univers au lieu de 24 et dépourvue d’onduleur.

Caractéristiques techniques principales

Support de 24 univers DMX (extensible à 48)
Ecran tactile multi touch de 10 pouces
Port HDMI pour écran externe (tactile possible)
4 sorties DMX physiques en XLR 5 broches et support du RDM
12 faders et 8 encodeurs
3 ports réseau
Wi-Fi intégré sans antenne
5 ports USB
Ports entrée/sortie audio et MIDI
Entrée Time code LTC
Onduleur intégré
Dimensions : 52 x 35 cm (longueur et largeur) – 6 cm pour la partie la plus épaisse.
Poids : 7 kg


Plus d’informations sur le site Sonoss et sur le site Chamsys

 

LC Formation s’associe à Fabrice Gosnet

0
L’entrée d’LC Formation

LC Formation s’associe à Goosera, une structure nouvellement créée par Fabrice Gosnet, pour proposer dès janvier 2020 un module de formation réseau, premier d’un cursus conduisant à terme au diplôme privé de Technicien Réseau Audiovisuel (TRAV).
Cinq modules permettront donc aux stagiaires d’acquérir progressivement des compétences de plus en plus pointues et de les mettre en pratique. Petit à petit les réseaux audio/vidéo/lumière n’auront plus de secrets pour vous.

Une nouvelle formation réseau

Grande nouvelle, Fabrice Gosnet, l’un des pères du NetworkingMadeEasy et du Gigacore, produit qui a révolutionné la façon dont on travaille sur le réseau, rejoint LC Formation via un partenariat avec sa nouvelle structure Goosera. Il dispensera par ce biais une nouvelle formule de formation réseau dont voici la description.


[private]

Nous l’avons rencontré en compagnie de Jean-Michel Jouane et Donovane Amelin, dans les nouveaux locaux de LC Formation offrant, sur 600 m2, quatre salles pour la formation théorique, un showroom pour la pratique et un espace d’accueil. Fabrice est débordant d’énergie et d’enthousiasme à l’idée de ce nouveau projet.

Fabrice Gosnet : Suite à 14 années de support et de formations en France et à l’international, j’ai pu observer les évolutions du marché. De là est né le projet Goosera qui a beaucoup plu à Jean-Michel et Donovane, les deux formateurs associés de LC Formation. Les 10 dernières années montrent une courbe croissante et quasiment linéaire en termes d’évolution des technologies, notamment au niveau d‘Ethernet, mais le niveau de connaissances des techniciens et techniciennes n’a pas forcément suivi le même rythme. Il y a donc un énorme puits à combler, à commencer par l’apport d’une méthodologie de conception d’un système, jusqu’au dépannage pour éviter d’être bloqué, ou pour éviter ces situations dites “tombé en marche” , ou encore quand ça fonctionne mais sans vraiment savoir pourquoi.

(De gauche à droite) Donovane Amelin, Fabrice Gosnet et Jean-Michel Jouane. Un beau partenariat entre LC Formation et le tout nouveau Goosera!

Il existe des solutions de formation réseau. Les premières très complètes, dispensées sur la durée, s’adressent à un jeune public ou à des personnes en reconversion. Les autres solutions en formation continue sont très denses, sur un temps assez court. Elles permettent difficilement de sortir avec un véritable bagage utilisable en situation. J’y ai moi-même pris part. Mea Culpa.
J’ai donc développé un tout nouveau cursus de cinq modules de chacun une semaine qui représentent des niveaux différents. Pour un enseignement de qualité, chaque module regroupe au maximum 8 stagiaires. Le premier niveau donnera goût à utiliser la technologie réseau et séparera les utilisateurs audio et lumière.

En lumière, ils apprendront la base du contrôle lumière, c’est-à-dire comment interconnecter les équipements, comment connecter une console à un média serveur, à un visualiseur, à un node… Autrement dit, tout ce qui concerne les équipements terminaux avec beaucoup de pratique dans un rapport de 30 % de théorie et 70 % de pratique. La formation audio sera organisée de la même manière, avec une approche similaire sur les protocoles audio sur IP en vogue.

SLU : Que sauront exactement faire les stagiaires au terme du niveau 1 ?

Fabrice Gosnet : Ils sauront donc connecter un pupitre lumière à un visualiseur, le connecter à un média serveur et le contrôler. Le connecter à un node et contrôler un projecteur en Art-Net ou sACN.
Ils sauront également pixel mapper un projecteur par un média serveur, expérimenter le RDM en DMX, le RDM en réseau et la technologie PoE. Ce sont des notions de base en première partie que l’on retrouvera sur d’autres modules de façon plus approfondie.

Le niveau 1 doit donner envie aux stagiaires. C’est super-important. Ils ne vont pas savoir tout de suite construire une dorsale réseau, par contre ils sauront si un projecteur n’est pas sur le bon univers et le changer grâce à la méthodologie qu’ils vont acquérir. Il ou elle saura communiquer correctement.

En résumé, la méthodologie, la terminologie et la façon de travailler, c’est ce qui fait vraiment défaut. On apprend comment appeler les projecteurs, les parties de restitution, qu’il y a des boutons très importants pour la configuration globale d’une console… Finalement ils sauront comment aller chercher et utiliser la bonne information

SLU : Quels sont les outils utilisés ?

Fabrice Gosnet : Pour le module lumière, Il y a des consoles logicielles Chamsys, grandMA, ETC et des accessoires réseau Luminex, ELC et Enttec, c’est-à-dire les acteurs majeurs du réseau. Le deuxième outil que j’utiliserai ce sont des examens en ligne. Tout au long de la semaine ils auront à valider leurs connaissances grâce à des QCM sur un Learning Management Software (LMS). Les notes obtenues tout au long de la semaine et l’examen final seront nécessaires pour accéder au niveau 2. Le même principe sera utilisé pour le niveau I audio.

SLU : A qui s’adressent ces modules son et lumière de niveau 1 ?

Fabrice Gosnet : Ils sont destinés aux professionnels du spectacle vivant mais aussi aux prescripteurs, aux démonstrateurs de produits ou aux collectivités locales qui ont à mettre en place un système. Les personnes qui travaillent dans ce type d’infrastructure ont souvent un mouvement de recul en entendant parler du DMX.
C’est également vrai pour les techniciens audio qui travaillent encore en analogique et pour qui les protocoles DANTES ou AES67 sont des notions toutes nouvelles. Ces deux niveaux 1 sont donc vraiment là pour donner confiance et comprendre comment fonctionne ce qu’on appelle les équipements terminaux : la console, le boîtier entrée/sortie audio ou lumière, les logiciels, et ainsi de suite.

Une des quatre salles d’LC Formation avec des puits de lumière pour avoir une bonne visibilité lors des cours.

SLU : De quoi sera composé le niveau 2 ?

Fabrice Gosnet : À partir du deuxième niveau les gens du son et de la lumière peuvent être réunis dans la même session parce que la même infrastructure peut être utilisée. C’est ce qu’on appelle la convergence et ça doit aussi se passer au niveau de la formation car il faut que les techniciens entendent leurs problèmes réciproques afin de mieux fonctionner ensemble au sein d’un projet.

Donovane Amelin : On le voit beaucoup sur les chantiers, chacun passe par son système. C’est dû au fait que souvent le son et la lumière sont gérés par des prestataires différents. Les administrateurs réseaux gèrent donc chacun leur partie alors que tout pourrait passer par le même système.

Fabrice Gosnet : Par rapport au contenu même du niveau 2, nous passerons toute l’infrastructure réseau en revue en utilisant des switchs audiovisuels, Ghost, ELC, Luminex. Mais la barre sera beaucoup plus haute qu’au niveau 1 car nous verrons comment monter un rack complet grâce à des racks d’éducation.
Nous allons monter le patch, la fibre optique, les jarretières, les switchs le tout en binôme pour pouvoir échanger. Ça permettra de comprendre réellement comment fonctionne tout ce qui aura été vu précédemment, c’est-à-dire un rack avec ses équipements. On passera également en revue la qualité de service, la redondance de lien, les VLANs…

SLU : A quelle fréquence les modules seront-ils proposés sur l’année et quelle est leur durée ?

Fabrice Gosnet : Chaque module dure 5 jours. Il y aura un niveau 1 et un niveau 2 par mois et les niveaux 3, 4 et 5 à partir de fin 2020. La validation se fait à chaque passage de niveau. L’idée est de se rapprocher du modèle du CCNA (Cisco Certified Network Associate Routing & Switching) de Cisco, qui est une certification privée n’ayant pas de reconnaissance au niveau du ministère mais qui est nécessaire pour travailler dans une SSII et avec des équipements de type Cisco, HP, 3com, etc.

La différence de la certification TRAV (AVNT) est qu’elle est destinée aux Techniciens Réseau AudioVisuel. L’objectif étant que cette formation, à terme, devienne une référence dans le métier. Les plus gros prestataires du marché ont d’ailleurs déjà manifesté leur intérêt pour ce projet.
Cependant, soyons très clairs, tout le monde n’a pas besoin d’atteindre le niveau 5 et c’est toute la subtilité. Atteindre le niveau 2 c’est déjà génial et vous arme super bien pour votre travail quotidien. Au niveau 5, on sait vraiment dépanner un système dans sa globalité, c’est un besoin bien spécifique.

Jean Michel Jouane : Les stagiaires recevront une attestation de présence en formation à l’issue des 5 jours. Par contre, il faudra qu’ils réussissent les examens en ligne et l’examen final pour obtenir un certificat validant leur niveau. L’objectif à court terme étant que les stagiaires fraîchement formés travaillent pour les prestataires du secteur audiovisuel afin que ce diplôme devienne une référence. Cela permettra, dans un même temps, de faire monter le niveau des professionnels du secteur.

SLU : Les techniciens du secteur pourront-ils faire valoir leur expérience pour accéder à un niveau plus élevé dès le début ?

Fabrice Gosnet : Tout à fait, les personnes qui estiment avoir un niveau leur permettant d’accéder directement au module 2 ou supérieur du fait de leur expérience professionnelle, pourront y accéder en passant un examen d’entrée via le site web Goosera. C’est une plateforme qui, entre-autres, gère les QCM et les examens de validation de niveau. Le site sera prochainement en ligne, je travaille dessus.

SLU : Quels sont les financements possibles ?

Jean Michel Jouane : Les stagiaires seront toujours financés par l’AFDAS ou Pôle Emploi et pour les démarches, il faudra s’adresser à LC-Formation. En ce qui concerne le compte de formation (anciennement CPF et DIF), les heures cumulées ont été transformées en euros depuis janvier 2019.
La contrepartie c’est que nous allons passer d’une situation où une formation pouvait être faite tous les ans, selon des barèmes, à une situation où il faudra cumuler des euros pendant peut être deux ou trois ans avant d’accéder à un autre module.
Mais si les stagiaires souhaitent passer 2 niveaux rapprochés, il existe ce qu’on appelle le parcours de formation, qui permet d’inscrire un stagiaire pour deux formations consécutives à la condition qu’elles soient dispensées la même année.

SLU : Vous semblez conseiller de laisser passer un an entre deux niveaux.

Fabrice Gosnet : Oui, parce que c’est important de prendre le temps d’assimiler et de mettre en pratique toutes les informations nouvellement apprises avant de démarrer un autre module.

Jean Michel Jouane : Notre offre va devenir plus qualitative que si on cumulait le niveau 1 et 2 sur un seul module comme on a pu le faire auparavant. Je pense que nos futurs stagiaires en seront beaucoup plus satisfaits et qu’ils pourront facilement consolider leurs nouveaux acquis par une expérience personnelle.

LC Formation, un centre qui poursuit son développement

LC Formation est un centre qui a été fondé par Jean-Michel Jouane et Donovane Amelin il y a environ 10 ans. De multiples demandes de formations sur la GrandMA2 les ont poussés à passer le cap. Avec une moyenne de 50 personnes par an, ils avoisinent les 500 personnes formées sur GrandMA sans compter les autres modules proposés.

SLU : Outre ce nouveau cursus réseau, quelles sont vos nouvelles formations ?

(De droite à gauche) Allison Cussigh, Donovan Amelin et Jean-Michel Jouane.

Donovane Amelin : Nous lançons une formation mur de leds dans le cadre d’un partenariat avec ArtLight situé parc de l’Événement à Longjumeau.
Nous démarrons aussi une formation Sketchup, car beaucoup utilisent ce logiciel très économique (299 euros/an pour la version pro).
Il permet de faire de la lumière mais sans aller jusqu’à l’encodage. La preuve de son succès c’est que l’on trouve plus de librairies de structures ou de salles modélisées gratuites et en open source que sur d’autres logiciels dédiés. Pour faire un rough c’est très pratique et la version pro permet d’importer une scène modélisée dans Wysiwyg grâce aux formats .dwg ou .dxf.

Le planning des formations 2020

SLU : Est-ce que vous proposez des formations en province ?

Donovane Amelin : Nous organisons un planning fixe sur l’année auquel peuvent s’ajouter des sessions supplémentaires en général en province effectivement. Cela arrive quand une salle de spectacle ou un prestataire a des besoins de formation pour un petit groupe de personnes.
On crée alors une session à leur attention et s’ils ne sont pas en nombre suffisant, on l’ouvre au public via notre site. C’est aujourd’hui une bonne partie de notre activité. Cela fait cinq ans que nous intervenons à Marseille, trois ans à Bordeaux et depuis l’année dernière à Lyon. Le fait que nous soyons une petite structure nous autorise cette souplesse.

Jean Michel Jouane : Nous avons aussi créé un groupe Facebook réservé à nos stagiaires afin qu’ils puissent poser des questions même si elles sont un peu basiques entre guillemets tout en évitant le lynchage Internet.

SLU : Outre les formateurs recrutés ponctuellement pour la province, combien êtes-vous au total chez LC-Formation ?

Jean Michel Jouane : Nous sommes 12 au total. Donovane et moi nous occupons uniquement des consoles grandMA et pour les autres formations ce sont des spécialistes de terrain. Et Fatima Madani, qui est avec nous depuis un an et demi, assure la gestion administrative afin de nous libérer du temps pour continuer de travailler sur des prestations car nous ne souhaitons pas quitter le milieu professionnel.

Donovane Amelin : C’est vrai qu’être toujours dans le métier est important pour nous. Nos professeurs sont d’ailleurs aussi des professionnels. Le seul moyen de donner une bonne méthode à nos stagiaires, c’est de savoir comment faire. Ça permet aussi d’éviter des formations scolaires et d’avoir un retour d’expérience de terrain.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder par téléchargement au fichier Excel complet

LC Formation calendrier 2020

SLU : Vous assurez déjà certaines présentations en GrandMA3.

Jean Michel Jouane : Nous intervenons chez Axente pour assurer des formations d’initiation. L’idée c’est de présenter les fonctionnalités de la console et de proposer aux pupitreurs qui le souhaitent une formation plus complète au centre.

SLU : Comment se déroulent les formations grandMA

Donovane Amelin : La session 1 en grandMA se déroule sur 10 jours dont 8 jours consacrés à des exercices 3D.

Jean Michel Jouane : En moyenne il y a huit stagiaires par session. Chacun a un ordinateur et ils sont deux par console. Le pré requis c’est de connaître une console traditionnelle. Nous avons pris le parti d’utiliser le GrandMA 3D qui permet de faire des roughs avec effets.

SLU : Vous avez un showroom équipé d’un kit de projecteurs. Quand y ont-ils accès ?

Donovane Amelin : A la fin du stage on organise un exercice complet. Au début, tout se fait en 3D sur un morceau imposé, puis ils passent sur le kit les deux derniers jours. Chacun restitue ensuite sa programmation pour présenter son show et on enregistre tout en vidéo.

Jean Michel Jouane : Pour avoir un petit kit à l’année, on a conclu des accords avec Axente (pour Oxo, Ayrton, Portman et MDG), Robe, Chauvet, Minuit Une et ArtLight. Tous les six mois environ, nous renouvelons le matériel.

Donovane Amelin : L’avantage c’est que les stagiaires peuvent jouer avec les produits qui viennent de sortir. Comparé aux vieilles machines qu’ils peuvent trouver sur des prestas c’est avantageux. Et ça permet aux marques de présenter leurs machines à un public parisien mais aussi en province car nous prenons une partie du kit quand nous nous déplaçons.

Un kit avec les dernières nouveautés des plus grandes marques comme de plus petits projos pour une expérience tout terrain.

SLU : Comment validez-vous le niveau acquis par les stagiaires lors des formations ?

Jean Michel Jouane : Avoir des formations qualifiantes c’est compliqué et diplômantes ça l’est encore plus, parce qu’une semaine c’est trop court. Nous sommes en train de mettre en place une formation diplômante de Technicien Lumière ayant pour valeur un BAC + 2 et qui se déroulera sur un an. Pour cela il y a deux ans d’instruction de dossier.
Ce sera donc plutôt une formation initiale et l’objectif ensuite sera de la décliner pour le son et la vidéo. Nous avons aussi entamé des démarches pour obtenir le label Véritas suite à un audit.

Pour se restaurer et discuter.

SLU : On a entendu que l’ambiance était vraiment très cool chez LC Formation

Donovane Amelin : Pour nous le but est de créer des équipes et des liens entre les stagiaires. On organise donc une nocturne tous les jeudis.

Fabrice Gosnet : La règle est très simple, il y a un temps pour travailler et un temps pour se détendre. Je pense que c’est important pour être crédible. Le jeudi soir, ils ne pourront quand même pas trop « s’écarter » car le vendredi sera un jour d’examen pour valider leur session.

Jean Michel Jouane : Ça fait 10 ans que LC Formation existe. Si on n’était pas un peu sérieux de temps en temps on ne serais plus là et d’ailleurs, j’ose espérer que les gens viennent chez nous pour une formation et pas pour boire un coup (rire).

Du confort et une bonne ambiance, toutes les conditions sont réunies pour que les futurs stagiaires apprennent dans de bonnes conditions.

Plus d’infos sur le site LC Formation et sur la page faceBook de Goosera

[/private]

SONICUE 1.1 prend en compte les amplificateurs des séries L et C de Dynacord

0

Dynacord a étendu les possibilités de son logiciel de systèmes audio SONICUE avec une mise à jour orientée petits systèmes. Avec la version 1.1, SONICUE prend désormais en charge les amplificateurs Dynacord séries L et C et inclut une mise à jour de sa bibliothèque de paramètres de haut-parleurs Electro-Voice, comprenant presque tous les modèles portables, d’installation et de touring actuels.

SONICUE adresse l’ensemble du système audio selon les philosophies de conception de Dynacord en termes de simplicité, de clarté et de transparence. Sa conception interactive offre une vue d’ensemble claire et complète du système, ce qui rend plus rapide la configuration, le réglage et le fonctionnement des systèmes de diffusion sonore.

SONICUE 1.1 comprend une mise à niveau du firmware 2.0 pour les amplificateurs de puissance des séries L et C de Dynacord. Conçues pour renforcement sonore en musique live (série L) et dans les installations permanentes (série C), les deux séries incorporent une plateforme DSP, le traitement FIR-Drive et des performances audio professionnelles.

La mise à niveau du micro-logiciel de gestion accroît la capacité de traitement DSP des deux séries pour offrir aux utilisateurs le même niveau de paramètrage que celui des amplificateurs IPX et TGX de qualité touring de Dynacord, avec lesquels les modèles des séries L et C peuvent désormais être combinés. Le bloc DSP utilisateur a été doublé pour offrir 10 bandes d’égalisation paramétrique (PEQ).

Les fonctionnalités de traitement de lignes améliorées incluent cinq bandes supplémentaires de PEQ et un délai de groupe dédié. Cela permet aux amplificateurs des séries L et C d’être utilisés pour des configurations plus complexes nécessitant plus d’options pour le réglage du système et plus de flexibilité lors du travail, par exemple, avec des lignes de caisson de basses.

La base de données d’enceintes étendue permet aux utilisateurs d’utiliser le logiciel SONICUE pour une plus large gamme d’applications. Le logiciel propose désormais des préréglages pour presque tous les modèles d’enceintes d’Electro-Voice, y compris les séries portables ZLX, ELX200, EKX et ETX et la famille son commercial EVID. La base de données englobe tous les paramètres requis par les amplificateurs, y compris les paramètres de filtrage de raccordement, les égaliseurs et les limiteurs pour des performances audio optimisées.

Le logiciel est disponible en téléchargement gratuit sur le site Web de Dynacord

D’autres informations sur le site Dynacord et sur le site EVI Audio France

 

Le Théâtre du Châtelet s’équipe de 36 projecteurs Robe T1 Profile

0

Le fabuleux Théâtre du Chatelet après deux ans et demi de restauration, a rouvert ses portes au public, (c’était en septembre dernier) aussi magnifique que lors de son inauguration en 1962. Derrière cette remise en beauté, se cachent de nouveaux équipements en son et lumière et une rénovation totale du réseau électrique.

Depuis la fin du mois d’août, 36 projecteurs motorisés à leds « T1 Profile » sont venus remplacer les découpes traditionnelles pour assurer la face. Installés en latéral salle, ils assurent un vrai confort de travail grâce à leur tête motorisée et leur module couteau rotatif.

Pour Bernard Maby, régisseur lumière depuis plus de 27 ans au théâtre du Châtelet, la vraie force du T1 repose en 3 points :
« Sa tête motorisée qui économise en temps de montage, la rotation du module couteaux à +/-60° qui nous permet d’assurer précisément la face depuis les latéraux salle, et son moteur à 5 teintes de leds, que nous jugeons très performant et qui offre un choix infini de couleurs pures et pastels.

L’absence de fuites de lumière à l’arrière et sur les côtés de la machine était aussi une de nos exigences ainsi que le faible bruit de sa ventilation. La machine est très silencieuse et c’est exactement ce que nous recherchions. Ces 36 chandelles se prêtent parfaitement à l’environnement et aux problématiques auxquelles nous sommes confrontés ici au Châtelet. La machine est puissante et diffuse une très jolie lumière… ».

Pour des occasions spéciales, les éclairagistes peuvent être amenés à utiliser différents gobos des T1 positionnés au-dessus et à ras de scène avec l’objectif de plonger les spectateurs dans un décor de lumière majestueux appuyé par le décor et les dorures qui ornent la salle et l’extérieur des loges.

Les T1, positionnés en latéral (côté jardin et cour au 3e balcon) pour assurer l’éclairage de la scène servent aussi, après un petit travail de découpe, à mettre parfaitement en valeur les différentes peintures et écritures datant du XIXe siècle, situées sous et autour de la grande coupole.

Le T1 Profile est idéal pour la captation vidéo, d’une scène ou d’un plateau de TV, grâce à son indice de rendu des couleurs ajustable jusqu’à plus de 90 qui permet de restituer des couleurs de peau naturelles. Son système « anti-flickering » qui pallie le souci de scintillement des sources est aussi un atout.

– Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

– Et en test dans SoundLightUp Un joli Profile créé sur mesure pour le broadcast

 

Le VTX-A8 de JBL à la Halle d’Iraty

0

Pour accueillir Catherine Ringer, la Halle d’Iraty de Biarritz a été équipée par Event Live Group avec un important système VTX-A8 JBL renforcé par un grand nombre de subs VTX-B18. Ou comment transformer un parc expo en salle de concert.

Certes ce ne sont que des 8” mais bons et 14 boîtes, ça commence à sacrément coupler, sans oublier la colonne de subs en montage cardioïde front-back-front répété trois fois, ou comment domestiquer le bas et l’envoyer loiiiin. Trois derniers stacks placés face au nez de scène redonnent des sensations aux premiers rangs. Sacré Belotte ;0)

C’est une réalité ! Toutes les salles se transforment au passage du VTX. Ce week-end, c’était le tour de la Halle d’Iraty qui accueillait Catherine Ringer en concert. A l’origine un complexe de convention proposant un espace total de 8 000 m2, il se compose d’un espace extérieur d’exposition et de deux halls polyvalents communicants, permettant de créer un espace unique de 5000 m2.

Des basses comme s’il en pleuvait avec un gros plan de la colonne de B18. Evidemment qu’ils sont connectés les subs accrochés à 180°, deux prises sont cachées en face avant, regardez bien !

Pour transformer ce lieu en une véritable salle de concert, le prestataire Event Live Group a tout simplement déployé son système de diffusion JBL VTX-A8 dans une impressionnante configuration composée de 14 enceintes VTX-A8 et 9 subwoofers VTX-B18 en colonne cardioïde par côté, 4 enceintes VTX-F12 en front fill et 6 subwoofers VTX-B18 pour gagner un peu d’effet de sol, soit un ratio de presque un sub par tête.
L’ensemble est amplifié par 5 Crown VRack 4. La lumière arborait aussi les couleurs de Vari-Lite avec 7 VLZ Profile installés au-dessus de la scène.

On ne voit qu’eux, Bellote devant ses écrans et qui illumine le son de son expérience et les 7 VLZ installés au dessus de la scène qui en font de même avec leurs matrices de leds de 600 W.
Maxime Leroux

“La Halle d’Iraty n’est pas vraiment une salle de concert. L’organisation d’événements musicaux y est souvent redoutée à cause des difficultés de sonorisation généralement rencontrées, » nous dit Maxime Leroux, directeur de Event Live Group.

Bellote, un cador Made in France.

« Grâce à notre système JBL VTX-A8, nous pouvons dire que cette période est révolue. Avec une installation rapide et un calage parfait suite à l’intervention de Laurent Delenclos (Bellote, ne sors pas de son corps!) le directeur technique son de Freevox, la salle n’a jamais aussi bien sonné, avec en prime tous les compliments de la production !”

D’autres informations sur le site Event Live Group et sur le site Freevox

GrandMA3 Version 1.0, patience et longueur de temps…

0

MA Lighting vient de dévoiler la première version grand public du soft 3, la V 1.003. Elle est accompagnée d’une nouvelle version du soft 2, la V 3.8.0.à, pour assurer la compatibilité entre les hardwares 2 et 3. Faisant fi des crises de nerfs enfantines résonant sur les réseaux sociaux, les leaders allemands ont pris le temps de proposer un software inédit, à des années-lumière de la GrandMA2.

Il ne s’agit en effet ni d’une version 2.5, ni d’un remix modernisé de la GdMA2, mais d’une toute nouvelle console, embrassant à la fois tous les concepts marquant d’encodage de ces dernières années, la puissance de calcul de cette deuxième décennie millénaire, et une somme d’idées impressionnantes à chaque menu.
Bâties sur une conception modulaire sur-mesure et une gamme complète réaménagée, les consoles GdMA3 embarquent des écrans capacitifs à multiples “gestures” qui accompagnent une ergonomie jamais atteinte sur ce type de console.

La construction industrielle renforcée, avec couloir de ventilation intégré et touches d’utilisation silencieuses, a permis l’utilisation de cartes électroniques et graphiques 3D et vidéo uniques par leur puissance.
Cette capacité augmentée permet l’ajout de paramètres DMX, mais aussi l’intégration d’un visualiseur 3D temps réel intégré, de futurs média serveur internes et d’une stabilité hors-norme pour les plus imposants systèmes d’éclairage.

MALighting est le seul fabricant à assurer jusqu’à 250 000 paramètres en temps réel, avec moins de 2 frames de décalage sur toutes les sorties synchronisées grâce aux périphériques MA en réseau. Soit près de 1 000 univers DMX gérés dans une seule session de consoles ! L’organisation en strates hiérarchiques et l’interconnexion des éléments de répertoire ont redéfini les fondements mêmes de la programmation, pour gagner en temps, en justesse et en possibilités.

Le programmeur tête haute permet une aisance et une facilité sur toutes les tâches répétitives : enregistrement, organisation des objets, édition ou changement d’aspect. Les nouveautés de sélection par Grid et de MATricks XYZ, ainsi qu’un remaniement des Layouts apportent un confort de travail inégalé sur les kits complexes.

La réécriture complète des menus s’étend du Setup aux multiples avancées amenées par la 3D. En coordination avec les plus grands acteurs de l’éclairage, l’intégration des environnements type MVR et la construction des librairies par assemblage de modèles 3D et fonctions (GDTF) dans un patch classé par Layers, Classes, Environnement, Data Pool ou ID Type offrent une souplesse incroyable pour gérer des shows dantesques, en festival, en tournée, en Opéra ou en studio.

La lisibilité gagne aussi en précision, entre le visualiseur HD intégré et les habillages graphiques de chaque élément, tous modifiables par l’utilisateur. Les innombrables raccourcis d’accès et d’exécutions laissent le champ libre à la création, dont la partie dynamique s’enrichit d’une refonte complète des effets grâce aux Phasers, une avancée immense pour les opérateurs professionnels.

La partie live gagne aussi en place grâce à l’accroissement des commandes d’exécuteurs, au nombre de séquences accessibles en direct et aux nombreuses priorités entre séquences. Avec un réseau à trois niveaux, le protocole MA-Net3 offre encore plus de stabilité que sur GrandMA2, et permet, outre la gestion d’un WorldServeur pour les mises à jour et les dépannages en ligne, un monitoring avancé et la possibilité d’utiliser les commandes de la console depuis n’importe quel périphérique, portable ou tablette, sans logiciel tiers.
La version OnPC s’accompagne maintenant d’un OnMac, disponible pour tous dès maintenant, et de la livraison des Wings GdMA3 pour les solutions légères, bientôt suivis d’une version avec CPU embarqué, la CommandWing XT prévue lors du salon Prolight.

Un peu de réflexion s’imposera d’elle-même devant ce monument de programmation et le temps nécessaire à sa mise en place. Proposer un soft entièrement neuf, avec autant de capacités, et maîtrisant déjà en version 1.0 des éléments comme le Time Code, les Layouts avancées, la 3D et la gestion des protocoles ArtNet, sACN ou OSC est une gageure, surtout dans les environnements aussi divers que variés dans lesquels les produits MA sont utilisés.
Si une minorité d’utilisateurs se sont avérés déçus par l’attente malgré la présence du soft 3 en version préliminaire, la majorité des opérateurs ayant participé aux démos et ateliers d’Axente sont déjà enthousiastes devant cette nouvelle pierre angulaire de la programmation lumière. Une nouvelle ère pour MA Lighting s’annonce, et les efforts de la marque germanique et des pupitreurs investis verront rapidement leurs efforts récompensés par la révolution GrandMA3.

Axente, distributeur français officiel, sera votre interlocuteur privilégié pour toutes informations, commandes et prises en main.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MA Lighting

 

Coda Audio N-APS, la revanche des petits

0
Patrick Legard

Ca vous dit un tour complet du N-APS, le point source aussi malin que compact de Coda Audio ? Patrick Legard nous a longuement raconté ce système et son sub N-SUB ainsi que l’astucieux procédé de refroidissement des transducteurs, le DAC.

SLU : On connaissait l’APS, voici le N-APS…

Patrick Legard : N comme Nano car il est vraiment petit et à courbure constante, là où au NAMM dans quelques semaines on présentera presque le même mais à courbure variable pour d’autres usages. On en reparlera dans quelques semaines.

Une belle configuration prête à l’emploi. 120 kg en tout pour trois N-SUB et trois N-APS. 60° horizontaux bien cohérents.

Le N-APS est la déclinaison en plus compact du gros APS en reprenant sa philosophie et son accastillage mais en deux fois 6,5” pour les graves et avec un unique diaphragme annulaire de 6” à bobine de 1,75” et pas le montage coaxial médium/aigu.

N-APS est passif, coupé à 900 Hz, léger avec 11,2 kg sur la balance, 12 Ohm pour coupler de nombreuses têtes par canal d’ampli, 1000 W AES de puissance admissible et délivre un SPL Max de 139 dB (avec un facteur de crête de 6dB).
Ces valeurs ne sont possibles que grâce au déploiement, pour la première fois par Coda, du système DAC pour Dynamic Airflow Cooling.

Le N-APS sans face avant et avec l’un des demi guides ôté.

Ce n’est plus un secret pour personne, Coda fait partie d’un groupe avec BMS qui fabrique de haut-parleurs. Le dialogue constant entre les deux sociétés a porté à réfléchir une méthode qui permette de mieux évacuer les calories des bobines et donc pouvoir abaisser d’autant la compression thermique et le seuil des limiteurs utilisés pour éviter de casser les HP, et gagner en SPL.

Un N-APS montrant son âme d’alu faisant reculer la compression thermique, ce qu’on appelle le DAC chez Coda.

L’idée consiste à insérer dans l’ébénisterie une sorte de baffle en aluminium en une seule pièce dans lequel sont fixés les transducteurs et qui se prolonge sur le trajet emprunté par l’air déplacé par les membranes jusqu’aux évents latéraux.
Les calories collectées sont donc évacuées par effet radiateur. Le gain est énorme, de l’ordre de de 4 dB par HP.

SLU : C’est un coupleur dans ta main (il ôte très facilement la face avant d’une enceinte)

Patrick Legard : Absolument, c’est une autre nouveauté de cette gamme. Là où le choix des directivités se faisait à la commande et se traduisait par un coupleur spécifique mais fixe, sur la série N-APS, trois jeux de volets magnétiques existent pour aboutir à 60, 90 et 120°, ou bien créer des configurations asymétriques en panachant les volets en 30+45, 30+60 et enfin 45+60. La directivité verticale est toujours de 20°.

Pour les plus observateurs, une étiquette indique l’angle, ici 90°, soit 45° par côté. Remarquez aussi la sortie de l’évent en partie en alu laqué en noir.

SLU : Avec les mêmes presets ?

Patrick Legard : Oui sauf pour la version 120°, mais il risquent d’évoluer encore. Dans le bon sens. Les deux systèmes de refroidissement et de gestion variable de la directivité vont être déclinés sur tous les futurs systèmes Coda Audio.

SLU : Le sub ?

Patrick Legard : Le N-SUB ! 15”, bobine mobile de 4”, même système d’évacuation des calories DAC via une large pièce d’aluminium, une puissance admissible de 1500 W AES et une bande passante allant de 30 à 150 Hz à -6 dB, autant dire que c’est un vrai petit sub capable de délivrer de la pression jusqu’à 30 Hz tout en ne pesant que 28 kg. Le SPL Max sur le Linus14 atteint 139 dB en crête.

Le N-SUB. Ici aussi l’alu collecte les calories et les cède à l’air.

Au-delà d’être le compagnon de jeu des têtes N-APS avec une totale compatibilité mécanique, le N-SUB pourra être employé dans d’innombrables autres situations où sa petite taille et poids sont recherchés, tout en offrant le punch propre au 15” et une partie de l’extension à 30 Hz des 18”.

SLU : En dehors d’un nouveau système au NAMM et de votre soft de prédiction System Optimiser, toujours pas d’immersif ou de multidiffusion par objets en vue ?

Patrick Legard : Non, on estime que cela n’est pas encore au point et arrivera chez Coda en temps et en heure. Notre priorité c’est de créer des outils parfaitement optimisés en termes de taille/poids/performance en agissant sur tous les leviers disponibles, y compris bien sûr les transducteurs et les amplis puisque nous maitrisons la chaîne en entier et pouvons optimiser tout ce qui peut l’être. Aujourd’hui c’est notre moteur et le N-APS qui délivre une pression crête de 139 dB pour 11 kg en est le meilleur et dernier exemple. Mais il y en aura d’autres.

D’autres informations sur le site Coda Audio

 

L’Esprit(e) de Noël aux Happy Hours Robe le 19 décembre

0
Robe-happy-hours-noel

C’est dans la banlieue sud de Paris, chez LC Formation à Villeneuve-Saint-Georges que Robe Lighting France a choisi d’organiser ses Happy hours de Noël.
Un bon vin chaud dans une main, une part de Flammekueche cuite au feu de bois par Jacky dans l’autre, vous pourrez découvrir les nouveautés Robe : l’Esprite, la barre Tetra2, le RoboSpot et le T1 Profile FollowSpot : que du bonheur !

L’équipe de Robe France vous attend le jeudi 19 novembre à partir de 18 h 30 dans les locaux de LC Formation : 5, rue Louis Armand – 94190 Villeneuve-Saint-Georges.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

La gamme Era, une nouvelle ère pour Martin

0

Après avoir repris la distribution Martin il y a près de 3 ans, la société Algam Entreprises est heureuse de nous présenter une toute nouvelle série de projecteurs, la série Era, avec pas moins de 6 modèles, dont une lyre led de 800 W et un modèle hybride étanche.
A cheval entre la gamme Rush et la gamme référence Mac, cette nouvelle lignée est développée par Martin pour Harman Professional Solution.

La boîte noire Martin lors des JTSE 2019.

Conçus au Danemark par le bureau d’études Martin, ces projecteurs sont fabriqués par des usines tiers suivant un cahier des charges précis, et un coût réduit pour soulager le portefeuille des clients fidèles à la marque danoise.
Nous avons interviewé Joël Azilinon, le très sympathique directeur technique lumière d’Algam Entreprises lors des JTSE afin d’en savoir plus.


Era 500 Hybrid IP

Projecteur Hybrid et étanche, l’Era 500 est prêt à affronter les éléments sans broncher. Équipé avec une lampe à décharge Philips Platinum 18R de 350 Watts, ce projecteur IP65 promet un flux quasi-irréel de 22 000 lumens avec une température de couleur de 7800 K et une durée de vie de 6 000 heures.

L’Era 500 est le premier projecteur IP65 conçu par Martin.

Le jeu d’optiques permet un rapport de zoom de 1:20, depuis le faisceau acéré d’un beam à 2° jusqu’à la large couverture d’un spot à 40°, augmenté d’un filtre spécial Wash.
Machine complète, sa trichromie CMY se complète d’une roue de 9 couleurs dont une déclinaison de filtres CTO en Full, ½ et ¼. Une roue de 15 gobos statiques côtoie une autre de 9 gobos rotatifs, aidés par deux jeux de prismes circulaires et linéaires capables de fonctionner en simultané, pour encore plus d’effets.

Si l’Era 500 met l’accent sur sa résistance à l’humidité et à la poussière, il présente aussi une résistance à la correction C3-M et une protection aux chocs IK07, indispensables pour supporter toutes les dures contraintes des installations extérieures. Son menu et l’ensemble de ses prises DMX et EtherCon sont bien entendu étanches, recouverts de capuchons certifiés Outdoor.

Comme tous les projecteurs étanches, l’Era 500 se pare d’une carrosserie robuste, striée en de nombreux endroits pour aider au refroidissement. Son poids conséquent de 46 kg est équilibré par la présence maintenant habituelle d’une paire de poignées supplémentaires en haut de sa lyre.
La sortie de l’Era 500 IP est prévu pour avril 2020.



Era Performance

Au début d’année 2019 nous avions découvert la petite lyre spot Era 300 Profile, sans nous douter qu’elle précéderait une large gamme de projecteurs led. Une surprise de taille nous attendait au JTSE avec trois autres modèles, bien plus aboutis, reprenant les codes des Mac Encore dans un échelonnage de puissance aussi complet que cohérent.

La gamme Era performance au complet avec, de gauche à droite, l’Era 600, l’Era 800 et l’Era 400.

Si certains s’interrogeaient il y a peu sur le futur de la marque Danoise, dont l’auteur de ces lignes, les voilà rassurés. Martin est toujours dans la partie, aussi bien dans des créneaux de prix contenus avec la ligne Era que prochainement avec la sortie de projecteurs haut de gamme sous l’égide Mac.

Les Era 400, 600 et 800 Performance sont des asservis à couteaux à insertion complète, dit Full-Frame, dont les puissances de leds sont respectivement de 300, 550 et 800 watts. Martin garde ainsi toujours son étrange dénomination historique ‘Profile’ pour les spots sans couteaux.

Era 400 Performance

L’Era 400 Performance est disponible en deux sources led, Cold ou Warm.

L’Era 400 se décline en deux types, en blanc froid étalonné à 6500K (le modèle 400 CLD) et en blanc chaud calibré à 3200K (Era 400 WRM). La version ‘lumière du jour’ est la plus puissante des deux, avec une prévision de 10 000 lumens contre 6 000 lumens pour la version ‘tungstène’.

Hormis cela, ces deux machines compactes de 22,5 kg offrent une base de travail agréable avec une nouvelle trichromie CMY en demi-lune, une cassette de 4 couteaux à rotation de 120° et un zoom 10°-30°.
Une roue de 9 couleurs, 9 gobos statiques et 7 gobos rotatifs issus du catalogue Martin, un iris, un frost et un prisme 3 facettes complètent les Era 400, dont le look plus sage tranche avec les dernières réalisations Martin.


Era 600 Performance

L’Era 600 est le projecteur le plus polyvalent de la gamme

L’Era 600 reprend les caractéristiques de l’Era 400 CLD, mais bénéficie d’une source led de 550 Watts à 6.500K, pour un flux théorique de 19 000 lumens.
Plus grand, plus puissant, l’Era 600 profite aussi d’un zoom qui s’étire de 6° à 45° sans compromettre l’homogénéité de son faisceau.

En sus de la trichromie CMY, la roue de 9 couleurs se complète d’un CTO linéaire. Les 8 gobos statiques et les 7 rotatifs s’accordent avec une roue d’animation et 2 prismes, un circulaire 4 facettes et un linéaire, ainsi qu’un iris et un frost.
Comme sur l’Era 400, la cassette de couteaux est particulièrement soignée, avec des croisements possibles entre lames.


Era 800 Performance

Fer de lance de la gamme Era, la 800 se place sous la barre des 40 kg malgré ses 800 Watts de led.

Si l’Era 800 est la plus puissance lyre à led conçue par Martin, sa fabrication économe lui permet de s’en tenir à un tarif raisonnable.

Autour de son module blanc froid 6500K de 34 000 lumens s’organise un ensemble d’effets complet.
Trichromie CMY, CTO progressif, roue de 6 couleurs se marient aux 7 gobos statiques et 6 rotatifs, aux prismes linéaire et circulaire, aux 2 frosts, à l’iris, à la roue d’animation et au module 4 couteaux Full Frame.

Sa lentille de 160 mm et son zoom 7°-56° la destinent aux grands espaces où elle exprimera tout son potentiel.


La société Algam propose un résumé condensé des différents modèles de la gamme Era.

Le retour des projecteurs Martin, certes dans des déclinaisons plus raisonnables économiquement, est une des bonnes nouvelles de ces JTSE. 2019 restera comme une année décidément très prolifique, à l’image de notre industrie du spectacle, dopée par une dynamique inespérée sur tous les fronts, autant en concert et en événementiel qu’en installation pérenne.

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises

 

PIKIP le son du soleil

0

Est-il possible de délivrer du gros son sans fils à la patte autres que les rayons qui nous relient au soleil ? PikiP Solar Speakers l’a fait. Visite chez cette start-up francilienne écoresponsable et talentueuse pour découvrir Scène et Booth, deux enceintes autonomes.

Nichés en très proche banlieue parisienne, les créateurs de PikiP nous ont ouvert leurs portes et montré leurs produits. On passe une grille et on découvre une friche industrielle où deux Pikip Scène nous attendent sous le soleil. Ca tombe bien, la lumière est le carburant de cette marque, sa raison d’être. Deux modèles coexistent au catalogue, le Booth et le Scène. On verra plus loin ce qui les différencie.

Entre les deux protos de Scène, de gauche à droite Emile Blanc ingénieur en électro-acoustique, Jean Tanguy le business developer, Maatea Stabile co-fondatrice, chargée de développement et Julien Feuillet co-fondateur et ingénieur en énergie. Au-dessus des têtes d’Emile et de Julien, une partie des panneaux photovoltaïques repliables pour le transport.

SLU : Julien, tu es le co-fondateur et le dirigeant de Pikip, tu nous expliques ton parcours ?

Julien Feuillet : Je suis un montpelliérain à Paris depuis quelques années et j’ai un background dans les énergies photovoltaïques et l’électronique avec 8 ans dans la conduite de projets photovoltaïques. J’ai quitté le milieu du BTP pour me lancer dans le projet Pikip qui me trottait en tête depuis longtemps.

SLU : Tu aimes un peu le son au départ…

Julien Feuillet : Euhh…oui (rires) En se baladant de festoche en festoche on a perçu la problématique du groupe électrogène, de la pollution, de la complexité pour monter des petites scènes improvisées, du coup on a proposé notre premier prototype d’enceinte autonome en 2016. Un gros jouet qui a immédiatement plu et nous a poussés à developper plus et mieux le produit pour capter ce gros marché qui s’ouvrait à nous. On a donc créé la SAS en août 2017 et c’est parti.

SLU : Vous avez travaillé quoi ?

Julien Feuillet : On a poussé encore plus le rendement et l’efficacité énergétique, la qualité acoustique et l’ergonomie.

PikiP Scène, le modèle conçu en tant que gauche/droite prêt à recevoir un signal analogique symétrique et à sonner, à plus forte raison que le jour de notre visite le soleil de rentrée était plus que généreux. Sous l’évent prennent place les 4 batteries 12 V, autant dire qu’il ne sera pas nécessaire de sangler les 120 kg de ce modèle !

SLU : Et toi Emile ?

Emile Blanc : Je suis ingénieur en électro-acoustique avec une formation assez pluridisciplinaire.
J’ai en charge la partie acoustique avec comme mission d’améliorer encore l’efficacité des différents modèles, le Booth comme le système Scène qui marche comme un vrai gauche/droite, seul ou en complément d’un Booth pour augmenter la jauge couverte.

SLU : Jean ?

Jean Tanguy : Je sors d’un Master en entrepreneuriat et je suis venu aider à poncer les enceintes mais aussi à les vendre (rires) sachant que c’est un produit qui sort totalement des sentiers battus. Et bien entendu j’adore la musique, un trait commun qui nous unit.

SLU : Maatea ?

Maatea Stabile : Je suis co-fondatrice de Pikip et j’ai en charge la comm, l’image de marque et positionnement.
J’ai au départ accompagné le lancement de la société avant de m’y investir complètement.

SLU : La structure grossit ?

Julien Feuillet : Oui. Nous sommes désormais six dont deux ingénieurs avec Emile et moi même. On veut sans cesse repousser les limites et sachant qu’on ne peut pas se satisfaire de l’existant, on est obligé de tout concevoir et adapter dans notre quête de la meilleure exploitation possible de l’énergie électrique disponible.

SLU : Quel sont les apports financiers ?

Julien Feuillet : La Bourse French Tech de Bpifrance nous a aidés à mettre en place le premier programme R&D, suite à quoi nous avons assemblé les premiers modèles que nous avons loué ce qui nous ont permis de faire rentrer du cash, de tester les produits et de gagner en visibilité. De saison en saison nous avons réussi à capitaliser pour produire de nouvelles machines. Notre modèle économique est la location et la vente de nos machines sachant qu’à terme, la vente prendra le dessus.
A court terme on vise 70% de CA en vente et le reste en location.

Pikip Booth à gauche replié pour le transport et à droite prêt à fonctionner. Les 4 grandes roues simplifient son déplacement sur des terrains peu ou pas aménagés.

SLU : Vous disposez de sous-traitants pour l’ébénisterie et la serrurerie ?

Julien Feuillet : Oui, un réseau de partenaires en circuit court, on y tient. Nous avons démarré l’aventure PikiP à la Halle Papin en banlieue parisienne, et comme tous ceux qui travaillent autour de nous et avec nous dans ces nouveaux locaux, nous avons déménagé cet été quand elle a fermé. Nous sommes en train de structurer nos moyens d’assemblage pour sortir des séries plus importantes.

SLU : Il y a 2 modèles.

Julien Feuillet : Oui. Le DJ Booth qui est une grosse enceinte ressemblant à une cabine de DJ avec la place pour poser son matériel, l’alimenter en secteur et même avoir un retour via une enceinte spécifique incorporée au bandeau haut, et le Scène qui se travaille par paire et ressemble un peu plus à un gros gauche/droite d’antan.
Les deux modèles disposent de panneaux solaires, de batteries de stockage, d’un circuit de régulation spécifique pilotant charge et décharge, d’un onduleur pour alimenter les périphériques tels que platines, consoles et ordinateurs et enfin d’amplis à très haut rendement. Et bien évidemment les deux modèles embarquent des haut parleurs choisis pour leur sensibilité et des charges et pavillons très étudiés pour ajouter du gain acoustique et bien diriger le son.

Un min de W pour un max de dB

SLU : Vous recherchez le moindre dB…

Julien Feuillet : Notre baseline est : un minimum de W pour un maximum de dB. Et ce travail se fait côté production donc le choix des panneaux, stockage avec des batteries respectueuses, amplification avec des modules Powersoft et enfin reproduction. On a du boulot avec Emile ! Il a analysé la sensibilité réelle des transducteurs via nos propres algorithmes afin de pouvoir optimiser le rendement dans des fréquences utiles pour reproduire la musique tout en employant le moins d’énergie possible. On axe le choix des HP et des charges entièrement dans ce sens.

PikiP Scène en mode opérationnel et ses panneaux dépliés à gauche et transport à droite. Remarquez comme le modèle de série dispose d’un évent retravaillé et de plus grande surface. La charge avec un gros volume arrière et un accord très spécifique plus un travail effectué sur un pavillonnage court donnent un grave qui ne traîne pas. Si le succès s’en mêle, des HP spécifiques seront commandés aux fournisseurs italiens. Comme dit Julien, les italiens excellent en pizze et transducteurs !

SLU : Et pour avoir du bon son !

Julien Feuillet : C’est évident, mais nous profitons des outils DSP dont on dispose dans les modules ampli pour avoir le meilleur couplage, alignement et directivité. On va proposer à terme des modèles travaillant le grave en cardioïde pour limiter les émergences et concentrer l’énergie là où elle est utile. On réfléchit aussi au dimensionnement de nos caisses et donc à leur poids.

La réponse en fréquence de PikiP Scène. Du beau travail qui tient en ± 6 dB entre 40 et 16 kHz.

On ne cherche donc pas à descendre en dessous de 45 Hz car la taille et l’énergie nécessaires ne rendraient pas le projet viable, ce qui ne nous empêche pas de développer 132 dB SPL Max avec le Booth et 135 dB SPL avec le Scène avec une réponse qui tient en ± 6 dB entre 40 et 16 kHz. Notre couleur est assez linéaire, on ne recherche pas de rendu extra boomy (ou baveux ou vomi NDR)

Un peu de technique ?

SLU : Comment se sert-on de vos enceintes autonomes, comme d’une voiture hybride dont le moteur thermique serait le soleil et rechargeable sur une prise ?

Julien Feuillet : Pas du tout. On n’a pas de prise. On les laisse au soleil et elles se rechargent. Dès qu’il y a un rayon de soleil ou même de la lumière, elles refont le plein. Un bon chargeur donne entre 10 et 15 ampères, ça va donc plus vite avec les panneaux solaires.
Dès qu’il fait beau on sort les enceintes afin qu’elles partent à 100% pour la presta où elles vont être employées. Si ça joue de midi à 18h en plein été, on peut y aller même à mi-charge ! Utiliser nos produits c’est une démarche infiniment plus satisfaisante que de tirer du secteur, une logistique connectée au soleil ! On nous a dit d’ajouter un chargeur et une prise, mais on a dit non.

Deux Scène et un Booth, de quoi tranquillement couvrir un millier de personnes.

SLU : Quels panneaux employez-vous ?

Julien Feuillet : Ce qu’on fait de mieux en termes de puissance, rendement et durée de vie, des SunPower X21. 350 W et un rendement de 21,5% par module. D’ici 5 à 6 ans je suis convaincu que les industriels arriveront à nous sortir en format A4 la même puissance qu’aujourd’hui sur un m².

SLU : Et pour les batteries ?

Julien Feuillet : On en a 4 pour un poids total de 48 kg. C’est peu car nous veillons à utiliser le mieux et le moins possible ce stockage embarqué. D’autre part nous n’utilisons pas de lithium à cause des conditions d’extraction et de l’âge des personnes qui le font, sans parler du prix.
On emploie du minerai déjà extrait et dont d’importants stock existent. C’est au détriment du poids, mais comme nos produits sont naturellement assez lourds, on est parti sur des modèles anglais au plomb recyclé gélifié. Ce n’est pas aussi clean qu’on le voudrait mais espérons que la recherche nous propose bientôt des alternatives plus vertueuses.

SLU : Vous avez adopté les modules Powersoft…

Julien Feuillet : Oui, on a trouvé un deal avec eux, d’autant qu’ils mettent en avant leur savoir faire via leur label Green Audio Power, mais il y a quelques années nous avons commencé par assembler nos propres amplis car le rendement de ce qui existait était insuffisant.
Aujourd’hui on a la possibilité de modifier des modules Powersoft pour qu’ils correspondent exactement à nos exigences. On adapte l’alimentation pour qu’elle exploite mieux notre gamme de tensions et on programme par nos outils les DSP et… (gros rire) je vais en garder un peu pour une prochaine interview !

Deux PikiP Scène repliés. Remarquez la taille d’un seul des panneaux SunPower dont l’énergie est exploitée très précisément par le régulateur afin de donner aux batteries l’autonomie la plus longue mais aussi la meilleure durée de vie sous la forme de cycles et de pourcentage de capacité pour chacun d’entre eux…tout un métier.

SLU : Actif, passif…Qu’est-ce qui est le plus intéressant pour avoir du joli son et longtemps?

Julien Feuillet : On travaille en trois voies dont deux actives. L’aigu est en passif sur le médium. Ajouter plus d’amplis réduirait l’autonomie.

SLU : Puisqu’on en parle, comment la calculez-vous…

Julien Feuillet : On utilise du bruit rose et on sollicite aussi l’onduleur qui fournit le 220 V pour les platines, mix et ordinateur pour le Booth, ou tout autre choix pour les Scène. On teste donc en conditions réelles et à fort volume. On ne peut en revanche pas savoir quel type de signal musical va être utilisé en prestation.

Si un DJ tape dans le rouge et ne joue que des titres à très faible dynamique, cela devient une variable mais qu’on maitrise assez bien au bout de 3 ans de pratique de ce milieu. On offre donc 10 heures de fonctionnement non stop dans les conditions les moins favorables. On a crée une appelette sur notre site Web qui permet d’estimer l’autonomie en faisant varier de nombreux paramètres qui l’impactent.

SLU : La centrale qui pilote l’énergie entre stockage et consommation est stratégique…

Julien Feuillet : Bien sûr et le but c’est de parvenir à atteindre la nuit avec les batteries à 100% ce qui donnera la possibilité de jouer le plus longtemps possible. La gestion des batteries est primordiale. On a une garantie de 5 ans mais qui ne vaut que si l’on respecte les cycles. On peut aller jusqu’à 3000 cycles mais tomber à 200 si on fait n’importe quoi comme par exemple laisser aller la décharge trop loin et devenir profonde.

Nous travaillons avec des algorithmes qui analysent l’état de la batterie, la consommation, ce qui reste en termes d’énergie pour assurer la meilleure gestion. Pour schématiser, il existe un triangle entre panneaux, utilisation et stockage et dans le photovoltaïque off grid (hors réseau) ce circuit de régulation est un organe essentiel. Tu ne peux pas brancher des panneaux directement aux bornes d’une batterie. Tu flingues les deux (rires!).

Pour faciliter la vie à nos utilisateurs on a une alarme sur le compteur d’énergie et on peut se connecter en BlueTooth ce ouvre la porte aux alarmes sur son smartphone. A partir de 40% on alerte sur le besoin de commencer à réduire la charge en soulageant par exemple d’une platine CD ou des deux platines vinyle si le DJ ne s’en sert pas et on va disposer aussi d’une alarme visuelle à même l’enceinte.

SLU : J’imagine que la sensibilité des transducteurs et le gain apporté par les charges est essentielle.

Julien Feuillet : La puissance délivrée par l’ampli doit être convertie le plus et le mieux possible en dB sur tout le spectre utile. Nous parlons d’efficacité nous concernant dans la mesure où on ne va pas chercher la valeur absolue dans la fréquence qui casse la baraque mais justement on essaie d’être performants sur l’ensemble du spectre qui nous paraît être utile à notre cible.
Depuis le début de l’aventure PikiP, nous avons un mentor en la personne de David Rousseau qui nous suit et qu’on ne présente plus. Quand il a vu les résultats dans le bas du spectre il a été très, très étonné. On tend vers une courbe plus qu’une valeur, qui est proche des 110 dB SPL pour 1W à 1m. On est largement au dessus du marché en ce qui concerne la conversion watt / pression acoustique.

La polaire et la réponse en fréquence de Pikip Booth. Ca mesure et ça sonne bien, sans oublier une sensibilité très importante, quelque chose d’essentiel pour que la fête soit belle et dure longtemps.

SLU : A la lecture de vos graphiques, le module ampli est beaucoup moins gourmand que les périphériques DJ de la marque la plus connue. Du simple au double…

Julien Feuillet :: (rires) Ca tire ! C’est sûr que les fabricants de périphériques DJ ne se sont pas trop occupés du rendement et c’est dommage. Si la prochaine table à la mode tire 100 W, ça risque d’être compliqué pour nous d’autant que ce n’est pas demain la veille qu’on va fabriquer des platines CD ou des consoles (rires!)

SLU : Sans compter les pertes dans l’onduleur pour faire du 220 V qui redevient du 12 continu aussi sec…

Julien Feuillet : On ne maitrise pas le backline et imaginer que de grandes marques comme Pioneer et d’autres modifient leurs appareils pour nous, paraît très hypothétique. Quant à mettre les mains dedans, cela ferait sauter les garanties. On se bat pour le moindre pourcentage d’énergie gagnée sur tous les maillons de la chaîne, y compris le compteur d’énergie. On a choisi le modèle le plus économe. 1% +1% +1%…on arrive à grapiller de précieuses minutes d’autonomie. Et rien ne doit chauffer, c’est de la perte d’énergie (rires)

On écoute ?

Le temps de connecter une carte son Focusrite aux entrées analogiques d’une enceinte Scène roulée au beau milieu de la cour, d’y brancher notre mac, lancer Audirvana, un premier titre à 85 dB, se reculer, savourer un rendu très droit, plein dans le bas avec un haut du grave précis et bien articulé, un médium naturel et agréable et un aigu sincère et là où il doit être, qu’un proche voisin, écrivain de sa personne arrive et nous explique qu’il adore la musique mais uniquement quand il veut en écouter « et là, j’ai besoin d’écrire dans le calme absolu alors ce serait génial si bla bla bla… » Fin du chapitre écoute, la proche banlieue n’est pas l’idéal pour tester des gros systèmes. Les quelques secondes de son nous ont quand même laissé une réelle envie de reviens-y ce que l’on fera très volontiers.

SLU : Comment est accueillie votre machine ?

Jean Tanguy : Très bien, à la fois côté utilisateurs comme les DJ qui se sentent bien dans ce cocon sonore qui pulse sous leurs doigts, tout en offrant une très bonne ergonomie ; comme côté public qui adore le concept, apprécie le son et nous a obligé aux Vieilles Charrues à barriérer pour éviter une trop grande proximité avec la foule.

Un proto de Booth au Vieilles Charrues. 4 jours d’accueil du public avec des DJ bookés par la direction du festival et plein de sondiers « sur secteur » qui sont passés voir l’engin ! Remarquez le petit HP de grave et son tweeter, pile ce qu’il faut et pile dans la tête du DJ. Rappelons que le grave étant omni jusqu’à 100 Hz, est aussi présent derrière que devant !

SLU : La mise en œuvre ?

Jean Tanguy : Simple. On s’approche le plus possible du lieu d’exploitation, on décharge et roule en place à deux. On déploie le bandeau qui comporte les transducteurs pour le haut du spectre, on linke les batteries des machines et il n’y a plus qu’à installer les sources. Tant qu’il y a du soleil et de mai à septembre, les panneaux tiennent à 100% les batteries pendant que ces dernières fournissent l’énergie aux amplis et à l’onduleur. Quand la lumière décline, le régulateur isole les panneaux et le fonctionnement se poursuit sur les batteries seules.

Julien Feuillet : Il existe une corrélation entre beau temps et emploi de nos enceintes qui sont exploitées toujours en extérieur pour bénéficier de l’ensoleillement et naturellement à la belle saison. Si, cas ultime, on nous demande une prestation de 4 jours au mois de décembre, il sera possible de recharger les batteries via un chargeur externe, le même modèle d’hivernage qui les traite et les maintient au sommet de leur forme durant une longue période d’inactivité.

SLU : Une dernière. Pourquoi ce nom de PikiP ?

Julien Feuillet : D’abord on aime le palindrome. (comme dans kayak, rotor etc) et surtout j’ai eu professionnellement à me déplacer en Colombie où les immenses sound systems très colorés s’appellent des Picós, de là l’inspiration pour PikiP.

40%, vite une conclusion !

Est-ce que la transition énergétique, le respect de notre planète, un bilan carbone exemplaire sont compatibles avec nos métiers et du bon son ? PikiP Solar Speakers répond oui et de belle manière. C’est rare que des produits aussi récents, novateurs et développés avec des moyens plus que raisonnables (si l’on ne compte pas la matière grise) apparaissent aussi aboutis et prêts pour le service. L’idée, la réalisation et le rendu (à confirmer sans voisin) vont dans la bonne direction et la pluridisciplinarité de l’équipe ajoute encore à la qualité de l’offre et son avenir.

Certes le poids compliquera un peu la mise en œuvre partout où un joli goudron n’aura pas été étendu et roulé, mais ce détail mis à part, nous sommes arrivés chez PikiP pleins de certitudes et en sommes partis pleins de certitudes, mais Ø remises en phase avec notre temps.
Les clubs de vacances, hôtels, restaurants d’altitude, plages à la mode, parcs d’attractions et boîtes d’événementiel feraient bien d’en faire de même !

Pas le temps de terminer ce reportage, PikiP Solar Speakers gagne le Prix de l’innovation technique pour PikiP Booth au salon Heavent…

D’autres informations sur le site PiKip SolarSpeakers

Fête des Lumières de Lyon: Order200, d’Emilien Guesnard, conçu avec Capture et Avolites

0

L’éclairagiste Emilien Guesnard a présenté pour la fête des Lumières de Lyon une œuvre de grande ampleur, Order200.
En prenant comme point de départ la lumière il a installé 200 lampes marines dans un écrin, pour créer un effet de profondeur hypnotique par le croisement des lignes et des points lumineux qui fonctionne remarquablement quel que soit l’angle de vue.

La pièce d’Emilien Guesnard, Order200, jouée cour des Moirages à Lyon du 5 au 8 décembre. ©Emilien Guesnard

Pour programmer cette pièce de lumière, il a utilisé un pupitre Avolites Titan qui associé au logiciel de visualisation Capture 2019 qui lui a permis de définir la forme de l’œuvre, le nombre de lampes marines et leur design et de faire évoluer sa création de manière très réaliste.

La visualisation sur Capture 2019. ©Emilien Guesnard

Les lampes RGB posées au sol s’alignent parfaitement avec celles fixées au plafond. Associées à chaque lampe, des notes de musique génèrent la partition qui devient lumineuse et sonore. La composition musicale de Cédric Beron guide par time code la restitution d’une boucle de 6 minutes programmée sur Avolites Titan en pixel mapping.

Autre vue de rendering sur Capture 2019.
©Emilien Guesnard

Plus d’infos sur le site Dimatec

 

Solution de redondance DMX par ELC Lighting

0

Spécialiste hollandais du contrôle DMX, ELC Lighting a levé le voile au dernier LDI sur sa dernière innovation, destinée à la création de réseaux DMX entièrement redondants.
Pour la première fois, un spectacle ne risque plus d’être interrompu par un câble DMX défectueux.

Jusqu’à présent, on pouvait construire des réseaux DMX redondants jusqu’au nœud Ethernet vers DMX. Mais le câble DMX lui-même, dernier maillon essentiel de la chaîne de données d’éclairage, est toujours resté une source de vulnérabilité en tant qu’élément unique fauteur de pannes.
Avec la nouvelle fonction de redondance DMX, les équipes lumière peuvent s’appuyer sur le système nodeGBx dmXLAN ELC Lighting pour assurer une reprise automatique et sans coupure visible en cas de détérioration ou de déconnexion du câble DMX, voire de défaillance partielle du réseau.

«L’industrie de l’éclairage demande de plus en plus de redondances, pour assurer les spectacles », déclare Henk-Jan Blok, spécialiste du support et des applications chez ELC Lighting. « Dans l’environnement des productions actuelles, il est inconcevable qu’un système puisse tomber en panne simplement à cause d’une défaillance d’un seul élément ou d’un câble DMX qui peut éteindre une rangée complète de projecteurs, c’est déjà arrivé».

ELC-Redundant DMX from ELC lighting on Vimeo.

Le système dmXLAN nodeGBx offre une redondance complète du système. Pour cela, l’utilisateur connecte simplement le dernier appareil de la chaîne DMX à un nodeGBx et configure le port en tant que « secours DMX » via l’interface logicielle standard dmXLAN.
Cela garantit une reprise en douceur et sans à-coup, en cas de défaillance de la chaîne DMX. « En procédant ainsi, l’extrémité la plus vulnérable de la chaîne de transmission des données d’éclairage est désormais également sécurisée, explique Henk-Jan Blok. Les lampes continuent à fonctionner, même si un câble DMX est débranché accidentellement ou endommagé de quelque manière que ce soit.

En cas de défaillance, le système nodeGBx est capable d’effectuer des reprises extrêmement rapides avec pratiquement aucun parasite visible sur le système d’éclairage. Suite à une rupture ou au débranchement d’un câble DMX, le port de sauvegarde prend en charge la sortie DMX dans un délai de 50 ms. En cas de défaillance partielle du réseau, la reprise a lieu directement après le temps de maintien défini du DMX.

Dès que « l’état de panne » est terminé, le temps de retour à la normale est inférieur à une trame DMX. Associé au logiciel dmXLAN, le système permet également la détection précoce des défaillances. La fonction de redondance DMX d’ELC Lighting est disponible sous forme de mise à niveau du micrologiciel du système dmXLAN nodeGBx.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site ELC Lighting