Créée il y a seulement sept ans et d’abord associée au marché des appareils axés “DJ”, la marque Cameo révèle de nouveaux produits appartenant à une catégorie résolument professionnelle.
Fabrice Dayan, Product Specialist Lighting nous les présente.
Première prise de contact avec l’Evos W7, nouveau wash à leds matriçables.
L’Evos W7 est une lyre de type wash/beam, pouvant générer un faisceau de lumière sur une plage d’ouverture dont les valeurs sont comprises entre 4,5 et 34°. Cet appareil est équipé de 19 sources leds RGBW de 40 W, et annonce un flux de 10 500 lumens. L’une de ses autres particularités est l’utilisation d’une température de couleur basse pour le blanc, avec un Indice de Rendu des Couleurs supérieur à 90.
Il pourra être piloté par une multitude de protocoles : DMX (RDM), Art-Net, sACN, Kling-Net. Ses 19 sources leds peuvent être contrôlées de manière indépendante, et animées grâce à une banque de macros apparemment bien fournie. L’Evos W3 est déclinaison du W7, avec 7 sources de 40 W.
Autre machine qui fait son entrée dans la gamme Pro de Cameo, l’Opus X Profile (prononcez “Opus dix”), est un bel asservi embarquant un module de leds matriçables de 700 W, qui promet un flux de 33 000 lumens. Cette lyre très complète intègre une trichromie CMY, un correcteur CTC linéaire variable entre 2600 et 6500K, un zoom étendu 6°- 46°, un module de 4 couteaux motorisés en positionnement et en rotation ainsi que tous les modules de mise au point et d’effets classiques qu’intègrent les projecteurs de ce type (prismes, gobos tournants, roue d’effet, frost progressif…).
Le seul Opus X Profile présent étant hautement perché, nous nous contentons de le saluer à distance !
On nous murmure à l’oreille qu’un soin tout particulier a été apporté lors de l’élaboration du module de couteaux permettant d’obtenir un net très correct sur les 4 lames en même temps. Cameo nous souligne aussi que l’aspect entretien/démontage a été optimisé sur cet appareil avec un système de cassettes et connecteurs, rapides à manipuler.
Petit projecteur nomade encore en phase finale de développement, le B4 disposera d’une palette de couleurs très étendue.
Nous terminerons avec le B4, un petit projecteur à leds autonome équipé de quatre sources RGB+W+A+UV de 15 W. Il est pourvu d’une batterie (du manufacturier LG) pour disposer de 12 heures d’autonomie à pleine puissance. Le B4 est évidemment équipé du DMX sans fil, il est fourni avec un kit de plusieurs lentilles pour obtenir un faisceau de 22, 32 ou 40°. Son petit frère, le B1 n’intégrera qu’une seule LED, mais sera doté d’un tout nouveau système de fixation magnétique.
Tous ces produits seront dispos courant premier trimestre 2020.
Lors de JTSE, l’équipe Klotz (Frédéric Kromberg et Claude Blanc) nous a présenté ses dernières nouveautés, et notamment : – Le dernier né des câbles HDMI AOC sur enrouleur FOAHW – Un boîtier de patch 20 canaux masse commune vers 4 multipaires référencé FSD19_20XR4N – Un câble 4 lignes réseau CAT6A pour l’Ethernet 10G qui permet d’assurer des liaisons haut débit jusqu’à 100 m, aussi bien pour des applications d’installation qu’en mobile.
FOAHW050 et 100, câble HDMI 2.0 AOC armé sur enrouleur (50 et 100 m) Le nouveau câble HDMI AOC (Active Optical Cable) est un câble armé hybride, fibres multimodes et cuivre, doté de connecteurs HDMI A avec capuchons. Il existe en version 50 m et 100 m sur enrouleur et est le successeur du câble HDMI HA-AOCW dont nous avions parlé lors de l’ISE 2019 (voir sur SLU).
Il supporte des débits de 18 Gbps en 4:4:4 (HDMI premium high speed) pour une résolution 4K (4096 x2160 pixels) à une fréquence image de 60 Hz avec support du DTS et full HD blu-ray. Le plug&play est pris en charge et l’alimentation (faible consommation) pour les convertisseurs optiques est prise sur le dispositif émetteur.
Boîtier de patch FSD19_20XR4N Le boîtier de patch 19_20XR4N, 20 canaux, accueille 20 embases XLR femelles et quatre connecteurs Harting 40 broches série HAN D (Han 40 D) câblés en masse commune selon un standard bien établi en France.
Il s’agit d’un boitier 19 » rackable en 3U+2U d’une profondeur de 60 mm. Sa construction en deux blocs (2U et 3U) avec câble de raccordement de 0,8 m permet un montage à l’avant ou à l’arrière dans des baies 19 ».
Les 20 XLR femelles de haute qualité disposent de brides métalliques et de contacts dorés extra dur. Les connecteurs Harting sont accompagnés d’un interrupteur de levée de masse.
CP64EE – Câble multi-paire réseau avec EtherCON Le câble CP64EE MultiCAT6A de KLOTZ est un multi-paire quatre câbles CAT6A (4 paires) destiné à la transmission de données haut débit convenant aussi bien en installations fixes qu’en une utilisation mobile protégée. Avec sa bande passante de 500 MHz (2,5Gbits/s) par paire, il est adapté à toutes les applications nécessitant des débits de données de 10 Gbit/s (codage DSQ128, PAM16) sur une distance de transmission allant jusqu’à 100 m.
Les quatre lignes de données présentent une impédance caractéristique de 100 ohms, en respectivement quatre paires avec torons de conducteurs massifs AWG 23/1. Un double blindage (S/FTP) le prémunit de manière fiable des interférences électromagnétiques.
Pour la connectique, KLOTZ utilise les connecteurs EtherCON CAT6A de Neutrik. L’identification claire des différentes lignes et des tire-câbles avec dragonne de décharge de traction, sont standards chez KLOTZ. Le multi-paire réseau MultiCAT6A est la solution idéale pour toutes les applications Ethernet 1000Base-T et 10GBase-T. Le câble est, bien sûr, également rétro-compatible et peut être utilisé sans problèmes pour des applications courantes comme par exemple Dante™, AVB, AES50 ou MADI.
2020 démarre sur les chapeaux de roue. Contestataire, bougonne, bref, française comme si on était toujours seuls au monde, un monde qu’on ne protège pas assez et qui pourtant est le plus beau spectacle qui existe.
2020 ne sera pas qu’une nouvelle année, ce sera aussi et surtout une décennie de profondes mutations où vont apparaître des nouveautés tant côté son que lumière ou vidéo, qui vont permettre de bâtir des performances toujours plus grandioses, touchantes ou imprévues. Techniquement il sera impossible de rater un show, mais aussi très facile d’en faire trop, il sera interdit d’interdire, mais il faudra pour ça beaucoup de nouveaux artistes.
On va aller toujours plus loin dans le réseau, le sans-fil, la puissance de calcul, la finesse de résolution, la puissance des faisceaux, la justesse des prédictions, le rendement, la beauté des couleurs et des effets, la fidélité du son, la mobilité, la rapidité, la folie de l’immersion totale dans des performances sans limites. Comptez sur SLU pour creuser, analyser et vous informer. Vous accompagner aussi mais surtout vous écouter car vos idées, votre passion et vos projets, seront toujours notre moteur.
SLU se porte plus que bien et votre adhésion à notre modèle sans papier et gratuit né en 2012 nous comble. Sachez que l’aventure continuera et grandira avec vous et pour vous. On vous reçoit désormais 20 sur 20 ! Que votre année mérite la même note !
Nous avons pu découvrir à l’occasion des JTSE 2019 deux nouveaux projecteurs venant compléter les gammes Rogue et Maverick. Au sommaire, une petite lyre hybride et véloce ainsi qu’un puissant Spot classé IP65 qui nous ont été présentés par Jérôme Garnier, chef produit et responsable technique de Chauvet France.
Comme d’autres marques concurrentes, Chauvet a décidé de sortir une petite lyre à leds pouvant à la fois générer un faisceau concentré de type bâton ainsi qu’un wash au flux bien étalé.
Le petit mais féroce Rogue R1 BeamWash.
Le Rogue R1 BeamWash, utilise une galette de 7 lentilles mobile faisant office de zoom 5 et 58,2°, associées chacune à une led RGBW d’une puissance de 40 W. Sa taille compacte (36 cm d’envergure au maximum) et son poids limité (5,35 kg) lui assurent une vélocité de haut niveau. Il dispose d’une gestion intégrée de la température de couleur, variable entre 2800 K et 10000 K et se pilote en DMX-RDM.
Le Maverick Storm 1 Spot est un appareil bien plus imposant, doté d’un design bien travaillé et robuste pour braver les intempéries. Sous sa carapace intégrale IP65, ce spot intègre une source LED blanche de 480 W (à 6600 K).
Le Maverick Storm 1 Spot, prévu pour braver les conditions météo les plus défavorables !
La lumière générée pourra être travaillée par une multitude de modules : trichromie CMY secondée par un filtre CTO progressif, roue de couleurs à 8 positions, deux roues de gobos dont une disposant de gobos rotatifs et indexables, une roue d’animation, deux frosts, un iris, un prisme 3 facettes et un zoom 6,5:1 variable entre 7 et 45 degrés d’ouverture.
Le projecteur peut être contrôlé en DMX-RDM, Wireless DMX, Art-Net et sACN. Il atteint 72 cm de hauteur pour 38,8 kg (l’IP65 ça se paie !). Il complète donc la gamme prévue pour l’extérieur en compagnie du Storm 1 Wash.
Nous n’étions pas seuls à nous déplacer à Cannes par ce beau et chaud soleil. L’équipe de Hit Music, Daniel Picard (à gauche) et Pierre Denjean (à droite) ont fourni tous les automatiques Beglec utilisés au Gotha. A centre, Pascale, Gérard et Jennyfer Giraudon.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais en France on fait AUSSI les plus jolis clubs et à ce jeu-là, Gérard Giraudon et sa boîte Colorsonic détiennent le pompon de la nuit depuis des décennies. Visite en mots, images et film du Gotha à Cannes, leur dernière très belle réalisation qui sera décrite dans un deuxième volet.
Caché dans un discret bâtiment commercial de deux étages à 200 mètres de Marina Baie des Anges à Villeneuve Loubet (les amateurs de la French Riviera apprécieront) Colorsonic est aussi discret que ses réalisations. Il faut pousser la porte des deux pour comprendre. On commence par les bureaux avant d’aller découvrir un peu plus tard le temple des nuits cannoises.
Gérard Giraudon, connu depuis des décennies du monde de la nuit et bien au-delà, pour la qualité de ses installations AV en club.
Gérard Giraudon nous accueille et nous fait faire la tournée des grands-ducs de ses locaux professionnels. Ca travaille sec dans un capharnaüm d’échantillons de matériaux, d’éclairages, de Pantone, de prototypes d’enceintes et j’en passe. Quand on sait que depuis le premier coup de crayon, réaliser un club comme le Gotha prend deux ans, on comprend mieux.
Gérard est disponible et un canapé nous tend ses banquettes blanches. Attention, prenez un verre et asseyez-vous, vous allez plonger dans le cœur de la nuit. L’homme est intarissable et truculent.
SLU : Est-ce dur de toujours se renouveler quand on a autant d’établissements festifs à son actif ?
Gérard Giraudon : Plus que dur c’est indispensable et notre prochaine réalisation n’aura rien à voir. Autrement cela n’aurait aucun sens. On n’a pas de secret et ça ne nous gêne pas de tout montrer. Notre truc c’est d’apporter à chaque projet de nouvelles idées et des nouveaux produits, en France comme partout ailleurs où nous sommes présents. Nous avons par exemple 80 % du marché des clubs et plages festives de Saint-Barth.
Le Gotha, récente réalisation de Colorsonic et objet de ce déplacement à Cannes. Il sera détaillé dans le deuxième volet de ce reportage.
Les clients de colorsonic
SLU : Quand on appelle Colorsonic, on lui demande quoi… Qui vient vous voir ?
Gérard Giraudon : Nous travaillons avec des architectes qui nous connaissent et surtout nous avons un réseau exceptionnel de clients que j’ai constitué ici et ne doit rien à mes débuts parisiens même si je tiens à dire que j’ai énormément appris au contact de Célino Sanchez qui dirigeait Decoma. Et sa fille est devenue ma femme (rires).
Pour revenir à votre question, notre rôle est de comprendre les besoins et le concept souhaité par le client, de se laisser inspirer par les lieux qui souvent conditionnent beaucoup le futur établissement et surtout d’apporter l’air du temps, les dernières tendances et les produits que personne n’a encore vu. Les codes d’un club restent les mêmes. Un dancefloor, un bar et une cabine DJ. Ce qui a changé c’est la taille du carré VIP qui peut être supérieur à la partie non VIP et la taille de la piste de danse qui peut être toute petite. Au Gotha sur 800 m2, elle n’en prend que 50.
SLU : On vient vous voir et ensuite…
Gérard Giraudon : Il faut bien sûr que l’affaire nous convienne et que nous ayons le temps de nous en occuper. Si l’affaire est belle, qu’on peut créer et apporter une valeur ajoutée, on trouve toujours le temps.
On a réussi un très joli club à Metz qui a attiré durant trois ans la jeunesse dorée de la région et pareil à Rouen. Deux clubs qui sont sortis de mon bureau, sans même d’architecte. Comme j’ai fait l’école Boulle et que j’ai travaillé avec de très grands architectes, je me suis imprégné de leurs méthodes et de leur style. Si et seulement si je sens que c’est à ma portée, je me lance et on ajoute des designers ou tous les créateurs nécessaires.
SLU : Est-ce que dans le marché du club Colorsonic a des concurrents ?
Gérard Giraudon : Il existe des gros intégrateurs et des cellules d’installation chez les prestataires qui œuvrent dans des lieux festifs, mais précisément sur le marché des gros clubs, beaucoup moins. Je n’ai à vrai dire aucune idée du CA qu’ils réalisent et de toute façon, nous ne travaillons pas sur les mêmes marchés qu’eux.
SLU : Quel est le ticket moyen de Colorsonic ?
Gérard Giraudon : 500 k€. Pour le Gotha qui est un projet hors norme, beaucoup plus. Il faut tout de même pointer le fait que le très beau clubbing tel qu’on l’a connu disparaît petit à petit et même à Paris l’offre se raréfie.
SLU : On trouve où alors les nouvelles tendances de la fête ?
Gérard Giraudon : Dans les restaurants. Aujourd’hui par exemple tous les restos cannois ont une petite cabine DJ et trois haut-parleurs. Ou plus (sourire). Les gens veulent s’amuser. C’est une tendance forte.
L’art de contenir l’émergence
Parce que le Palm Beach qui abrite le Gotha, est un très beau mais très ancien bâtiment, peu étanche à la pression acoustique du club, Colorsonic a dû réaliser un travail remarquable pour contenir l’émergence.
SLU : Cela ne génère pas d’émergences ?
Gérard Giraudon : Si, mais ces établissements sont dans la zone festive de la ville où la musique est plus tolérée. Le son est essentiel à la fête, mais nous installons depuis toujours des limiteurs Amix SNA70 pour retenir un peu les ardeurs de certains DJ qui gèrent mal le niveau et se retrouvent adossés en quelques minutes aux limiteurs.
D’autres au contraire savent jouer avec la progressivité et travaillent par montées sonores en construisant des sortes de breaks chargés en effets sonores très forts et ensuite baissent juste derrière. Ils savent jouer avec le headroom du système et créent des événements sonores qui sont soulignés par la lumière ou par exemple le CO2.
Il faut malgré tout être vigilant sur les niveaux et c’est curieux qu’un spécialiste comme Pioneer n’ait pas travaillé autour de la gestion intelligente de la pression, lui qui fournit tellement d’outils créatifs aux DJ.
La diffusion sur mesure
SLU : Vous êtes très « sur mesure », pour le matériel sonore, la belle époque des enceintes dites de club ou mieux encore les modèles -maison- est finie non ?
Gérard Giraudon : Ca n’existe plus depuis longtemps le matériel de discothèque. L’évolution dans les grands clubs c’est le line source, le compromis entre le point source et le line array. Nous sommes d’ailleurs totalement opposés au line array, même pour les grands clubs.
Célino Sanchez assis dans une de ses enceintes CS Signature, ici une 5 voies où se mélangeaient des transducteurs JBL et Gauss. Pour avoir fréquenté les établissements équipés par Decoma, je peux certifier qu’en plus ça sonnait. Vraiment. Imaginez maintenant la même enceinte avec des contrôleurs amplifiés modernes et quelques changements comme l’orientation des deux tweeters entourant le moteur et sa lentille…
Toutes les grosses marques offrent désormais des gammes d’enceintes à courbure constante. Même L-Acoustics a sorti la série A, TW-Audio aussi, Funktion One, d&b qui en a sorti aussi cette année. Ce type d’enceinte est extrêmement polyvalent et correspond parfaitement à nos marchés.
SLU : Personne ne demande de revenir à l’époque Decoma avec les kits JBL ? La nostalgie des années 80 est pourtant très à la mode ne serait-ce que pour le look.
Gérard Giraudon : Nous avons continué à fabriquer jusque dans les années 2000 le même type d’enceintes que celles qui ont fait le succès de Decoma, les CS Signature, mais quand il a fallu choisir entre être installateur ou fabricant, nous avons arrêté. On est parti avec du Martin dont on avait équipé le Queen à Paris, puis on est passé au Funktion-One dont on a collaboré au succès dans les clubs avec la musique Electro.
Après Funktion-One, TW Audio
SLU : Pourquoi alors votre nouvelle marque TW-Audio ?
Gérard Giraudon : C’est grâce au Gotha à Dubaï qu’on avait équipé en 2014 en Funktion-One. Le distributeur local n’a pas été irréprochable et la maison mère m’a un peu déçu, du coup on m’a conseillé d’aller découvrir cette marque. Ce que j’ai fait en Allemagne à quelques kilomètres de Stuttgart, pas très loin de d&b (20 km à vol de front d’onde) en les informant de nos besoins spécifiques et de notre aversion pour les presets et autres verrouillages.
Le B14i. Ce sub haut de 24 cm qu’on entrevoit sous cette banquette a été développé par TW Audio spécialement pour le Gotha. Charge passe-bande, 93 dB de sensibilité, un 14” longue excursion pour une bande passante de 39 à 120 Hz (-6 dB).
Quelques jours après j’ai reçu une semi-remorque avec TOUT leur catalogue en double, pour écouter des configurations stéréo. On a aussi pu comparer avec d’autres marques et conforter notre choix. Depuis cela se passe très bien et leur taille intermédiaire les rend très flexibles pour adapter une série à nos besoins ou même créer un modèle de toutes pièces pour nous comme le sub B14i. Bien leur en a pris, c’est désormais l’une de leurs meilleures ventes.
Pour le reste, ils prennent d’excellents transducteurs chez B&C dont certains sur cahier des charges, notamment les 21”, ils assemblent tout chez eux et le créateur de la marque Tobias Wüstner qui a bien bourlingué chez différents autres constructeurs, est très brillant en électroacoustique. Ce sont de bons produits abordables et fiables. Le son de chaque boîte est bon tel quel, sans qu’il soit tripatouillé avec des dizaines de points d’EQ cachés dans un preset fermé dont on ne peut pas ne pas se servir.
SLU : Qu’est-ce qui est important dans le son de club, le grave ?
Gérard Giraudon : Non, ce que fait un 18” ou un 21” c’est facile, la chose la plus importante est l’attaque. Le haut des basses. Il faut que le bas du pantalon et le pan de la chemise bougent. On travaille aussi beaucoup avec FrenchFlair audio. Nous avons même été l’un de leurs plus gros clients pendant 4 à 5 ans. On a dû installer un millier de AS5, la petite coaxiale 5” et c’est notre fer de lance pour les restaurants festifs et les plages/clubs. Saint Barth c’est FrenchFlair Island (rires). Cette marque s’est rapprochée de Xavier Drouet mais on va garder des rapports directs avec eux d’autant qu’ils mettent au point de très bons produits. Nous leur avons fait développer l’AS8, un 8” coaxial et un sub en deux fois 12” qui permettent d’équiper plus facilement des lieux où il faut assurer une pression plus importante tout en gardant un look classe.
SLU : Ce type d’enceintes a des presets ?
Gérard Giraudon : Non ou alors très simples, juste des fréquences de coupure, une mise en phase et des niveaux. Et des protections bien sûr, ce qui n’évite d’ailleurs pas que des DJ en cassent. Il faut dire qu’avec 12 heures dans le rouge et sur du carré, les bobines ne sont pas à la fête (rires). On pourrait leur mettre plus de matériel pour garder une marge et un peu de headroom, mais ça ne change rien, ils vont jouer plus fort par habitude.
Autre installation AV de Colorsonic et pas des moindres, les Caves du Roy à Saint Tropez, un club select intégré à l’hôtel Byblos.
SLU : Comment travaillez-vous le son, vous faites appel au bureau d’études des fabricants?
Gérard Giraudon : C’est tout à fait ça, on reçoit leur projet et de notre côté on fait notre sauce. Pour les gros systèmes stackés c’est facile, on sait où ils iront et ils ne bougeront pas. Pour de la multidiffusion en accroche comme au Gotha, les études ne servent pas à grand-chose parce que ça bouge tout le temps, d’où notre choix de produits assez petits pour être peu visibles, mais aussi puissants et polyvalents. On navigue dans les contraintes d’autant qu’une boîte n’est généralement pas traitée acoustiquement. On essaie tout de même dans les très grands établissements de réduire le temps de réverbération et de traiter les modes. On le fait sans même en parler car ce sont des notions qui n’intéressent pas forcément nos clients qui préfèrent les matériaux ou la lumière.
SLU : Qui effectue le calage du système et sa « mise en couleur » club ?
Gérard Giraudon : On est au moins 4 dans Colorsonic, je me compte dans le lot, à pouvoir le faire en ayant la connaissance théorique et pratique. Les autres techniciens sont plus polyvalents et moins pointus dans le son. Il faut avoir tout en interne, cela simplifie le travail et évite certains blocages venant de spécialistes qui ne croient qu’en une marque ou une technologie donnée.
On n’a rien contre les grandes marques, mais les presets verrouillés, les configurations standard ou le son tout fait, nous privent de la flexibilité nécessaire pour venir à bout d’un problème. Pour simplifier, un client vient chez nous et achète du Colorsonic. Il nous fait confiance pour ce qu’il y a dedans.
SLU : Quelle marque d’amplis avez-vous choisie ?
Gérard Giraudon : Depuis qu’on a adopté les enceintes TW-Audio, nous avons choisi Powersoft. On se servait déjà de cette marque pour FrenchFlair mais nous l’avons standardisée et en fonction des besoins, on prend du Quattrocanali ou du X4. On n’a pas encore adopté le X4L car on attend toujours les premiers retours. Fiabilité avant tout !
SLU : A propos de retours, qu’offrez-vous au DJ ?
Gérard Giraudon : On veille déjà à ce qu’il soit dans le son de la salle, le plus proche possible du temps zéro afin que son casque, ses retours et la face soient le plus possible en phase et qu’il puisse mixer sans retours ou le moins possible.
L’éclairage, entre architecture et lumière dynamique
SLU : Parlons un peu lumière, comment travaillez-vous chez Colorsonic…
Gérard Giraudon : On commence par différencier la lumière architecturale et celle dynamique, par exemple les lyres motorisées ou les strobes. Nous mettons ensuite en place un mix des deux avec une tendance forte qui est de rendre dynamique par la multiplication des circuits, celle architecturale. Il y a une règle d’or dans l’éclairage qui dit que quand on est dans le ventre de sa mère, on en connaît les limites, on est rassuré. Quand on rentre dans un endroit et qu’on n’en cerne pas les limites, qu’il y a par exemple des trous noirs sans le moindre artifice lumineux ou mur visible, on n’est pas bien dedans.
Pour rassurer les clients du Médusa, le restaurant festif attenant au Gotha, Colorsonic limite visuellement l’espace avec des tubes led en bordure de salle.
Chez Colorsonic on fait en sorte de créer un cocon lumineux qui va devenir dynamique, en y ajoutant des effets spéciaux, de la vidéo et du son justement dosés. On fait aussi en sorte le plus possible que l’architecture bouge ou se transforme, tout en gardant, si nécessaire comme aux Caves du Roy à St. Tropez, l’esprit, voire des éléments précis des lieux. Dans les années 80, on s’était lancé dans les très grands établissements ou la scène montait et descendait, des structures de lumières descendaient du plafond, c’était la grande époque des serruriers de théâtre comme Féchoz et des vis sans fin. Tout ça a ensuite disparu au bénéfice des hangars pleins de lyres, fumée, CO2, mousse avec la perte de la personnalité des établissements et la naissance des clubs éphémères. Dernièrement on assiste au boom des restaurants festifs.
SLU : La lumière est devenue décor ?
Vue du restaurant Medusa situé front de mer.
Gérard Giraudon : Oui, mais ce n’est pas toujours simple. Dans un restaurant on ne met jamais de lyres, de strobes ou d’effets spéciaux propres aux clubs, ce qui ne nous empêche pas d’avoir de 7 à 10 univers DMX dans certains grands établissements. Les nodes s’empilent dans nos racks, tout en ArtNet. On utilise beaucoup le Sunlight LC, ça marche bien et c’est pratique d’accès, simple pour les clients les moins calés. Au Gotha on a une GrandMA onPC dont les univers sont pleins !
SLU : Et puis sont arrivés les motorisés…
Gérard Giraudon : Oui avec les Téléscan. On a eu les deux premiers au Palace dont on se servait en tant que poursuite télécommandée. Ils avaient un zoom, et avec les deux miroirs on suivait les gens. La version suivante du Téléscan a bénéficié de cassettes pour changer les gobos ou les couleurs. Puis il y a eu Coemar avec le Jupiter, Claypaky avec le SuperScan, l’Intellabeam… Il y avait des clubs américains qui en mettaient des centaines, du coup ils étaient tous pareils. La machine valait décor.
SLU : Il a fallu attendre la led pour retrouver un décor ?
Gérard Giraudon : Non, on a travaillé très vite avec des tubes qu’on peignait et des petites ampoules à filament. La led est arrivée plus tard avec les premiers Cove de Color Kinetics qu’il fallait adresser individuellement avec des dip switchs placés à l’arrière.
SLU : Pour la led, innovation signifie que tu vas dans les grands salons chinois ?
Gérard Giraudon : Oui mais pas que, je vais aussi dans certains marchés et magasins spécialisés dans la led à Shenzhen où l’on trouve des petits artisans qui fabriquent leurs idées qui par la suite peuvent être industrialisées et devenir des grandes séries. Et les prix sont radicalement différents.
Au Gotha un mix réussi de lumière architecturale, de lumière dynamique en projecteurs Beglec, et de couronnes vidéo motorisées.
SLU : Vous avez du stock en led ?
Gérard Giraudon : Bien sûr, des kilomètres. On en pose beaucoup dans chaque établissement et quand on trouve la bonne température entre 2300 et 2400K qui ne part pas vers le rouge, l’orange ou le rose, on achète de grandes quantités. Il faut que la teinte soit « candle » entre ivoire et doré. Mais nous avons aussi d’autres teintes pour restituer ce côté chaleureux aussi par réflexion sur une peinture qui peut être sombre. Quand je fais un projet qui demande 200 mètres de leds, j’en prends 25 % en plus avec un code projet pour pouvoir remplacer des éléments défaillants avec des leds sortant du même bain.
SLU : Pour les alimenter ?
Gérard Giraudon : On travaille en 24 Volt avec des contrôleurs électroniques qui alimentent jusqu’à 30 mètres de leds en 60 lampes au mètre avec la même intensité au bout.
La vidéo, appelle du contenu renouvelé
SLU : La vidéo a été une sorte de fil rouge en boîte ?
Gérard Giraudon : Oui, mais il faut savoir l’utiliser. Trop de vidéo tue la vidéo et il faut impérativement disposer de contenu original et renouvelé. Bien sûr avec le temps, le pitch des écrans s’est resserré, la rémanence a baissé, la définition a augmenté et le prix a plongé, mais ce n’est que la magie de ce que tu vas mettre dedans et au bon moment qui va faire son charme. Attention aussi à la résolution. Plus on s’approche de la qualité photo, moins c’est décoratif et intéressant. Je préfère les écrans transparents où bien offrant un rendu « travaillé »
Les couronnes vidéo motorisée du Gotha ont été réalisées sur mesure.
SLU : Comment était fait le mur vidéo arrondi de la Scala à Paris ? (début années 80)
Gérard Giraudon : Avec des ampoules ! Une rouge, une verte et une bleue. Il y avait une notion de RVB. C’était géré par une trentaine de séquenceurs 64 circuits qui étaient cascadés sur un maître. Trois armoires pleines. C’était du matériel américain avec 16 circuits XY et des programmations incroyables. Ils avaient développé ce produit pour faire les entrées des Casinos à Vegas. Ce n’était pas très défini mais de loin, et avec le miroir transparent qui couvrait les ampoules, ça restituait des bribes d’images. On revient aux images infinies avec les montages de verre Antelio teinté.
Une équipe ultra polyvalente
SLU : Tu es bien entouré avec ton équipe ?
Gérard Giraudon : Bien sûr et d’autant plus que je n’ai plus le temps de plonger dans les menus des appareils. Je sais ce que je peux en tirer et les grandes lignes de chacun d’entre eux, mais je dispose de techniciens pour l’installation et la programmation. On a aussi autour de nous un certain nombre d’artisans indispensables comme serrurier, spécialiste du PVC, menuisier, ou électricien, mais ce ne sont pas des salariés.
Nous rédigeons un cahier des charges et un plan de câblage ou de construction extrêmement précis et détaillé, et le client gère librement le choix du prestataire. Il faut qu’il reste le maximum de budget pour ce que l’on a à faire. On surveille la construction mais notre intervention décisive où l’on arrive en groupe, est cantonnée à une dizaine de jours. Le onzième ça marche et on repart. Pour le Gotha qui est un très gros projet, le montage a pris un mois, mais qui comprend aussi le câblage.
SLU : Ce n’est pas triste de casser un club que tu as monté 4 ou 5 ans auparavant ?
Gérard Giraudon : Non, c’est normal que tout parte à la benne. Il y a des établissements qui doivent absolument offrir du neuf pour satisfaire leur clientèle. A nous de proposer autre chose.
Christophe Orlando, directeur technique de Colorsonic. Un homme aux multiples compétences : son, lumière, vidéo, structure…
SLU : Il y a combien de personnes chez Colorsonic ?
Gérard Giraudon : En ce moment nous sommes douze dont 6 techniciens polyvalents son, vidéo et éclairage. Deux à Paris et quatre sur la côte.
SLU : Comment se répartit le CA ?
Gérard Giraudon : 30 à 40 % provient de clients désireux de créer des clubs comme les Caves du Roy, le Gotha et le Jimmy’z à Monte-Carlo, les trois beaux endroits de la Côte qu’on a eu le bonheur de faire ou refaire en l’espace de 3 ans. Le reste provient de l’hôtellerie et des restaurants festifs.
On nous appelle pour monter des clubs dans des hôtels ou pour redonner du souffle et un concept aux nuits en club de vacances. On a travaillé pour le Club Med il y a quelques années. Les nuits se transforment, on accompagne donc le mouvement. Un dîner qui se prolonge de manière festive et ne se termine pas trop tard n’interdit pas d’aller travailler le lendemain. Un dîner plus un club qui n’ouvre jamais avant une heure du matin, rend très difficile la sortie à monsieur tout le monde.
SLU : Quel est le chiffre d’affaires de Colorsonic ?
Gérard Giraudon : En 2018 un peu moins de trois millions et en 2019 probablement plus de 3 millions d’euros.
Le futur de Colorsonic
La question nous a titillés tout au long de cette journée passée avec Gérard. On la lui pose en guise de conclusion avant de rejoindre Cannes pour visiter le Gotha.
SLU : Comment imagines-tu le futur de Colorsonic ?
Gérard Giraudon : Je suis ouvert à l’idée d’ouvrir notre capital. Il faut quelqu’un qui soit déjà dans le circuit, peut-être avec une approche différente de la mienne et qui, en prenant des parts, profite de notre réseau et de nos références. Cela passe forcément par un accompagnement et par l’abandon de tout égo. Il y a plein de mecs qui sont plus forts que moi d’un point de vue technique, peut-être manquent-ils simplement d’ouverture d’esprit et de polyvalence. On pourrait aussi rentrer un groupe dans notre capital. Il y en a de très bons en France qui œuvrent soit dans la Prestation, soit dans l’Intégration.
SLU : Et à court terme ?
Gérard Giraudon : Colorsonic peut évoluer vers le conseil, la conception pure et surtout vers la créa scénographique faisant appel de plus en plus à la lumière. Le marché est immense car en pareil cas, on n’est plus dans une niche. D’ici deux ou trois ans on pourrait doubler notre chiffre, un CA qui laisse du résultat. Il nous faudrait donc un partenaire structuré qui serait plus à même de continuer notre développement. Christophe (Orlando) serait le garant technique et pourrait mener l’équipe. C’est un type formidable et d’une rare compétence.
SLU : Tu te vois donc rester le nombre d’années nécessaire au passage de témoin.
Gérard Giraudon : Bien sûr, c’est indispensable. Il faut que la confiance bâtie au cours des années soit transférée petit à petit sur le repreneur. Son profil nécessaire est l’inventivité, le sens commercial et une bonne connaissance des outils techniques.
Réputés pour leur fiabilité, les projecteur Robe BMFL Blade et ColorStrobe ont été choisi pour le nouveau son et lumière permanent, From Dusk to Dawn (du crépuscule à l’aurore), projeté sur le versant ouest du mont Massada près de la mer Morte, en Israël.
La zone, extrêmement particulière, est contrôlée par Israel Nature and Parks, la structure gouvernementale qui gère les réserves naturelles et les parcs nationaux du pays. Cet environnement magnifique, bien que quelque peu inhospitalier, est également un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La municipalité d’Arad, la grande ville la plus proche du site, est également impliquée dans la conservation du site.
Le BMFL Blade et le ColorStrobe (classé IP) de Robe assurent une partie importante du spectacle lumière conçu par Eran Klein et Ben Alon de Cochavi & Klein light architects, qui prend en charge les nouvelles images vidéo en grand format (environ 120 mètres de large et 60 mètres de haut) mappées sur le terrain accidenté de la montagne. L’éclairage accompagne les images animées et le récit car il couvre cette vaste toile avec une succession d’illuminations et d’effets spéciaux. La bande sonore de Shlomo Gronich, relate l’histoire captivante de la Montagne.
Cela fait plus de 30 ans qu’un son et lumière est joué sur la montagne, et il était grand temps de le moderniser et de présenter quelque chose de plus adapté aux nouvelles générations ! La récente refonte a élevé l’ensemble du pèlerinage culturel de Massada à un nouveau niveau d’expérience et d’émotion.
La conception et la production ont été réalisées par Breeze Creative, sous la direction d’Oded Avraham sur un scénario et des paroles d’Oren Neeman. Le nouveau kit d’éclairage a été fourni par la société Danor Theatre and Studio Systems de Hod Hashron, qui avait participé à l’installation d’éclairage d’origine et qui maintient le spectacle depuis 1986.
Eran est l’un des concepteurs lumière les plus connus d’Israël. Il est réputé pour son travail innovant sur les événements live et les grands spectacles de danse. Avec Ben Genislaw, chef de projet de Breeze Creative, et leur PDG Sagi Yehezkel, il a approché Erez Hadar de Danor pour discuter de la façon d’aborder l’ensemble du concept. Eran a présenté une esquisse du kit lumière qu’il voulait utiliser, et Robe, qui était parmi les options préliminaires a été considéré d’un commun accord comme le bon choix . Une fois cette étape terminée, ils ont recherché les emplacements autour du site où le kit devait être situé pour obtenir les meilleurs effets.
Les cinq BMFL Blade sont abrités dans des dômes de protection et cachés dans des guérites résistant aux intempéries, qui sont fermées lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Les huit ColorStrobe sont assemblés en deux rangées de quatre, partiellement protégés de manière permanente par un capot anti-vent à l’arrière.
Ces 13 projecteurs remplacent plus de trois fois le nombre d’appareils génériques de l’installation précédente. Plus puissants et plus souples, ils consomment aussi beaucoup moins d’électricité. Ils sont tous peints en RAL 1001, « le beige officiel », qui est avant tout une couleur de sable du désert qui se fond dans l’environnement. Une fois que la spécification a été approuvée (elle conservait aussi quelques projecteurs génériques de l’installation d’origine, adroitement intégrés par Eran dans le nouveau spectacle), ils ont commencé à penser aux distances et au contrôle.
Tous les appareils, y compris les quatre projecteurs 25K, sont synchronisés avec la machine de lecture multimédia pour le spectacle. L’implantation devait naturellement être robuste, fiable et construite pour rester en place et continuer à fonctionner pendant au moins 10 ans. Les BMFL jouent un rôle clé en encadrant les images vidéo et en créant des effets spéciaux et des textures sur la montagne environnante, tandis que la puissance et la richesse des ColorStrobe illuminent bien la surface rugueuse, et le relief de la montagne.
D’une durée de 50 minutes, le spectacle From Dusk to Dawn joue toute l’année, après le coucher du soleil, toutes les semaines, les mardis et jeudis… et des projections privées peuvent aussi être organisés sur demande.
L’église presbytérienne St. Andrews de Newport Beach, en Californie, a ajouté des projecteurs de profil Ayrton Khamsin-TC au matériel qu’elle utilise pour les offices religieux et les événements spéciaux.
Les Khamsin-TC utilisés à la face.
Depuis environ 70 ans, St. Andrews appartient à la communauté de Newport Beach et est réputée comme une église de quartier qui a un impact mondial. Elle propose trois cultes modernes et classiques le week-end et entretient un personnel pour s’occuper des moyens de production audiovisuelle.
« Notre objectif à long terme était d’offrir une diffusion en streaming sur Internet, et les caméras et appareils d’éclairage que nous avons récemment acquis sont destinés à nous aider à diffuser les services et les événements en streaming live », explique Erik Alkire, concepteur lumière à St. Andrews. L’église possède six caméras Panasonic, dont quatre sont télécommandées par le directeur technique et deux sont manuelles sur trépied. Son grand éclairage complémentaire comprend 90 projecteurs conventionnels et quelques projecteurs asservis vieillissants.
« Tout le toit de l’église est en verre, note Alkire, et un beau soleil inonde les services du dimanche matin dans le sanctuaire. Mais le soleil crée beaucoup d’ombres sur les visages lorsqu’on tourne des vidéos. Nous étions en quête de sources lumineuses vraiment puissantes pour réduire ces ombres et fournir une qualité de lumière qui imite les sources au tungstène, et qu’on pourrait aussi utiliser comme éclairage principal si nécessaire. »
A gauche sans l’utilisation des Khamsin, à droite avec.
Alkire a lancé une recherche pour trouver les bons appareils. « Aucune des options à lampe n’aurait pu convenir, car nous n’avons pas de budget pour changer perpétuellement les lampes d’un ensemble de projecteurs motorisés. Nous savions donc qu’il nous fallait des leds et cela réduisait les choix. » Alkire a constaté que le Khamsin d’Ayrton « remplissait toutes les cases sans compromis ». Il a été particulièrement impressionné par le moteur de leds à 6000 Kelvin et IRC supérieur à 90 du Khamsin, qui nécessitait moins de corrections de couleur pour donner un flux lumineux élevé. St. Andrews a acheté un complément de Khamsin-TC au capot blanc pour s’harmoniser avec les capots des autres luminaires de l’église.
St. Andrews diffuse ses services en streaming live depuis janvier 2019, mais les nouveaux projecteurs, qui ont été installés en octobre, ont considérablement amélioré la qualité de la diffusion en direct pour les fidèles qui suivent les services sur le Web. « Les Khamsins sont montés en façade, explique Alkire. Ils donnent au pasteur un fort regain d’intensité pendant les prêches. Il peut se déplacer dans la lumière du soleil et dans les ombres, on voit toujours son visage ». De plus, les Khamsin « jouent le rôle de projecteurs de poursuite pour les chantres qui accompagnent le groupe de louange dans nos services modernes, et ils élèvent l’intensité des orateurs ou de la liturgie pendant le service classique. »
Pendant les louanges à 17 h.
On pense que les Khamsin devraient « jouer un grand rôle » dans les concerts de Noël prochain de St. Andrews. « Par le passé, nous avons essayé de rendre le sanctuaire plus magique pour Noël, note Alkire. Les concerts ont généralement lieu le soir, et donc nous n’avons pas à lutter avec la lumière du soleil. Nous mettons de la brume et du matériel d’éclairage supplémentaire pour ajouter une couche de beauté supplémentaire. Mais nous devons également éclairer les visages dans certains moments particuliers du concert, et les Khamsin vont nous offrir cette possibilité. »
CODA Audio annonce la disponibilité de la version beta de son nouveau logiciel de prédiction 3D, CODA System Optimiser, natif MacOS, Windows et LiNUX et téléchargeable immédiatement sur son site.
La modélisation d’une salle.
Actuellement en cours de développement avec l’équipe de R&D de l’entreprise, CODA System Optimiser sera à terme compatible avec l’ensemble de la gamme des enceintes et systèmes CODA Audio.
La sortie de la beta est une étape essentielle car l’implication directe des utilisateurs dans le processus de développement va permettre d’aboutir à une nouvelle génération de logiciel de prédiction répondant exactement à leurs souhaits..
David Webster, directeur du marketing chez CODA Audio International nous précise : « Il s’agit d’un développement fondamental, donc, à long terme, il est très important que les professionnels de terrain soient directement impliqués dans l’évolution de notre logiciel d’optimisation de système 3D. Une version beta donne a nos utilisateurs la possibilité d’influer très tôt dans la phase de développement de System Optimiser.
Notre logiciel permet la conception précise des systèmes CODA de la plus petite intégration à de la grosse production de stade et le faire très simplement, avec un détail incroyable et une grande rapidité de calcul. L’équipe a hâte de recevoir la contribution de nos clients et de tenir compte de leurs commentaires au cours de cette étape de développement, avant de finaliser ce soft et d’y intégrer l’ensemble de la gamme CODA Audio. »
Cet automne, le rappeur américain Logic a parcouru 26 villes d’Amérique du Nord au cours de sa tournée “The Confessions of a Dangerous Mind” (« Les confessions d’un esprit dangereux ») avec des éclairages conçus par Mitchell Schellenger et fournis par la société Volt Lites de Burbank, en Californie. Schellenger a utilisé un kit de Monet Elation comme projecteurs polyvalents dans son projet, ce puissant Spot motorisé à couteaux correspondant exactement à ce qu’il cherchait.
Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC
Nominé aux Grammy Awards, Logic a reçu plusieurs disques de platine, et son message positif séduit une base de fans en constante augmentation. Il a sorti en mai un nouvel album « Confessions of a Dangerous Mind », classé numéro un dès son entrée à l’US-Billboard 200. À la recherche d’une nouvelle scénographie, le manager de Logic a contacté Schellenger après avoir aimé le design d’un concert d’Imagine Dragons dont Schellenger conçoit les éclairages depuis 2018. Au début de l’année, cela l’a conduit à assembler pour Logic un kit de festival, quelque chose qu’il décrit comme simple et facile à déplacer, « presque un kit du genre à usage unique », dit-il. « Puis nous avons repris ces idées du festival et les avons intégrées dans une tournée plus aboutie des arénas ».
Gril du festival comportait des ponts parallèles et automatisés, un élément que Logic souhaitait conserver dans les arénas. « On voulait garder un style simple et dégagé, avec seulement quelques modèles accrochés au-dessus de la scène », explique-t-il, « On a donc choisi d’utiliser un seul modèle, et c’est là que le Monet est entré en jeu. »
Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC
Schellenger était allé chez Volt Lites à Los Angeles pour avoir une démonstration du Monet, et il a trouvé les diverses capacités du projecteur à son goût. « Je ne voulais pas utiliser la configuration typique Wash, Profile, Spots », dit-il. « Je voulais que ça ait l’air simplifié. J’avais donc besoin d’un projecteur polyvalent avec de la puissance et la capacité d’éclairer l’ensemble du spectacle depuis les ponts. Le Monet était parfaitement évident. » Ce qui a d’abord attiré son attention, c’est la conception même de la tête mobile. « C’est un appareil bien proportionné et moderne. C’est un paramètre que je prends en considération, car même quand un projecteur est inutilisé, il y a toujours de la lumière ambiante qui l’atteint et on aperçoit toujours sa silhouette.
Lorsque le concepteur a allumé les Monet, leur puissance et l’uniformité de leur lumière ont immédiatement fait une grosse impression. « C’était incroyablement percutant, et malgré cela il n’y avait pas de point chaud », a-t-il déclaré. « Face à d’autres projecteurs, il était uniforme et lumineux. Utilisé comme source LED blanche et complètement ouvert, il a une couleur blanc pur. Quand on ne sait pas qu’il s’agit de LED, rien ne permet de le deviner ».
Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC
Il a ensuite commencé à intégrer les systèmes de couleur CMY et RVB SpectraColor du projecteur, ainsi que le CTO et la roue de couleurs. « Quand on a commencé à intégrer les couleurs, on a pu obtenir beaucoup de saturation et conserver le punch. On envoyé le Congo et il a continué à briller. Sachant que ce projecteur devait être ma principale source de lumière, c’était essentiel pour les utiliser ». Le concepteur aussi appécié le choix des gobos, qu’il décrit comme :« beaux, nets, propres et modernes ».
« Les confessions d’un esprit dangereux »
Dans le spectacle de Logic, le gril rectangulaire supporte 24 Artiste Monet répartis en six lignes de quatre projecteurs. Six autres Monet sont accrochés sur le pont de contre dans l’alignement des six lignes. Perpendiculairement aux lignes, Mitchell Schellenger a prévu encore quatre ponts automatisés. Malgré les grandes dimensions des arénas, Logic voulait que le spectacle ait une atmosphère intime. Schellenger a utilisé deux IMAG de 4,50 m de large par 9,75 m de haut pour projeter des images en direct de l’artiste, en laissant le centre de la scène volontairement vide.
Schellenger explique: « Je ne voulais pas d’un écran IMAG au centre, car avoir une grande surface de leds allumée pendant la totalité du spectacle ne permettrait pas aux faisceaux d’avoir leur moment. Même si l’IMAG est allumé tout le temps, on voit toujours des faisceaux de lumière et les mouvements de l’automatisation. Le centre de la scène est littéralement un trou d’espace négatif qui nous laisse un large terrain pour le jeu des faisceaux ». De plus, comme le spectacle dépendait fortement de l’IMAG, il était important que les lumières fonctionnent bien à la caméra.
Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC
Le concepteur a également placé un Monet à l’avant-scène, de chaque côté pour l’éclairage latéral. « C’était la première fois que j’utilisais un seul projecteur à l’avant-scène à cour et à jardin et c’était largement suffisant », a-t-il déclaré. « On pouvait les ouvrir en grand et couvrir tout le plan, puis les fermer avec le système de couteaux afin de ne pas étouffer le mur vidéo ».
Conception production et éclairage, mise en scène : Mitchell Schellenger (Station six) Direction lumière en tournée : Sarah Parker Programmation de l’éclairage : Manny Conde (Retinakiller) Programmation Notch FX & D3 : Ryan Sheppard (Darkmatter Technology), Manny Conde (Retinakiller) Producteur de la tournée : Eighteentwentysix Direction de l’éclairage : Sarah «Sparks» Parker Directeur de tournée : John Momberg Directeur de production : Will Keating Éclairage et automatisation : Volt Lites
Avid annonce la disponibilité de la surface de contrôle audio Avid S1 conçue pour le mixage musical et la post-production audio et vidéo. L’Avid S1 offre la vitesse de travail, le retour visuel complet et l’intégration logicielle des consoles Avid haut de gamme dans une surface portable et mince qui s’adapte facilement à tout espace de travail pour un petit budget.
Avid S1 offre aux spécialistes audio les fonctionnalités, la précision et l’intégration logicielle nécessaires à l’obtention de mixages de qualité très rapidement. De l’enregistrement ou de l’édition de pistes au mixage et au monitoring en stéréo ou en surround, la surface S1 offre un contrôle complet avec retour visuel pour accélérer tout flux de travail musical.
Comme les Avid S6 et Avid S4, S1 est optimisée par le moteur audio EUCON ™ pour offrir une intégration approfondie avec Pro Tools et Media Composer®, ainsi qu’une prise en charge native des applications audio et vidéo tierces telles que Logic Pro, Cubase, Premiere Pro, etc. Les utilisateurs peuvent même basculer entre plusieurs applications – et stations de travail – par simple toucher d’un bouton.
Avid S1 s’intègre étroitement avec l’application gratuite Avid Control pour tablettes et smartphones iOS et Android, fournissant un retour visuel complet pour améliorer les flux de travail. Son ergonomie et les écrans de mesure et de traitement de style Avid S6 permettent aux utilisateurs de naviguer rapidement dans de grandes sessions, de mélanger plus intuitivement, et d’obtenir les meilleurs mixages sonores.
Des curseurs et faders motorisés tactiles aux écrans tactiles à accès rapide et aux touches programmables pour effectuer des tâches complexes, Avid S1 offre la vitesse et la polyvalence nécessaires pour accélérer n’importe quel projet musical, audio ou vidéo. Les utilisateurs peuvent également facilement adapter la surface à mesure que leurs besoins augmentent en connectant jusqu’à quatre unités ensemble, et même ajouter un Dock Avid, pour créer une seule surface étendue et intégrée.
«Nous avons conçu la surface de contrôle Avid S1 en gardant à l’esprit home studios ou les petits studios», a déclaré Rob D’Amico, directeur du marketing produits audio-vidéo chez Avid. «Nous nous efforçons de fournir aux clients les outils de travail matériels et logiciels intégrés dont ils ont besoin pour créer les meilleurs mixages sonores. L’Avid S1 permet aux utilisateurs de créer des mixages complexes sans avoir à faire de compromis sur la qualité et ouvre un monde de possibilités auparavant inaccessible à une surface de contrôle de ce prix.
Avid S1 sera exposée sur le stand Avid au NAMM 2020 (# 15502), du 16 au 19 janvier 2020.
Focusrite plc., qui comprend les marques Focusrite, ADAM Audio, Novation et Ampify Music, a annoncé l’acquisition de Martin Audio Ltd, le concepteur et fabricant britannique de systèmes de diffusion pour les marchés de tournée et d’installation basé dans le Buckinghamshire, adossé à LDC, et ses sociétés associées.
De gauche à droite: le fondateur et président de Focusrite, Philip Dudderidge, le directeur général de Martin Audio, Dominic Harter, et le PDG de Focusrite, Tim Carroll.
Pour le fondateur et président de Focusrite, Phil Dudderidge : « cette acquisition est une possibilité que nous envisageons depuis des années. Elle suit de près celle du fabricant berlinois d’enceintes de studio ADAM Audio. Je connais Martin Audio depuis ses débuts à Covent Garden en 1971. Son fondateur Dave Martin et moi-même, nous sommes devenus des amis proches en 1989. A l’époque, je l’ai conseillé personnellement et j’ai été président non exécutif pendant environ un an, en 1990, lorsque nous préparions la vente de la société à Tannoy Goodman International plc (TGI). Martin Audio est un proche voisin de Focusrite Audio Engineering à High Wycombe et sa direction actuelle a reconnu que Focusrite plc était manifestement le bon candidat professionnel pour acheter la société à sa structure de capital-investissement et de gestion des actifs. Ma conviction quant à la performance exceptionnelle du système Martin MLA s’est confortée lors des concerts du British Summer Time à Hyde Park ces dernières années, notamment avec Tom Petty en 2017 et Eric Clapton en 2018.
Le Martin Audio MLA system utilisé avec Lionel Richie lors du concert du British Summer Time 2019 à Hyde Park.
Les critères d’acquisition du groupe Focusrite restent à la fois stricts et ciblés, comme le déclare Tim Carroll, PDG de Focusrite : « L’acquisition de Martin Audio est une solide démonstration de notre objectif stratégique de conquête de nouveaux marchés. Martin Audio est également une marque qui a pignon sur rue et des finances solides qui accroissent immédiatement sa valeur. Plus important encore, ils sont culturellement en phase avec un rôle clair à jouer dans le déroulement de notre histoire. Le Groupe Focusrite est avant tout une entreprise de technologie musicale professionnelle, axée sur l’enrichissement de la vie par la musique en supprimant les obstacles à la créativité, depuis cette étincelle primordiale d’inspiration musicale jusqu’à l’exécution d’une prestation chargée d’émotion sur scène. »
Dominic Harter
Martin Audio continuera à fonctionner à partir de son siège social et de son usine de High Wycombe, en Angleterre, sous la direction du directeur général Dominic Harter au sein du groupe Focusrite : « Martin Audio unit le public grâce à un son exceptionnel depuis près de cinq décennies. Notre succès ininterrompu repose sur une stratégie claire et bien réalisée avec plus de soixante nouveaux produits lancés au cours des quatre dernières années et une croissance à deux chiffres chaque année. La culture de Focusrite est semblable à la nôtre et, en apprenant à connaître l’équipe, je perçois une forte similitude avec les valeurs profondément enracinées dans notre propre famille, Martin Audio. Focusrite est le partenaire idéal pour aider Martin Audio à poursuivre les innovations qui ont conduit à son succès.
C’est donc avec une grande fierté et enthousiasme que nous franchissons cette étape, alors même que la marque Martin Audio entame sa 50e année. En travaillant avec Tim, Phil et l’équipe Focusrite, j’ai hâte de voir l’ensemble de notre personnel et la famille élargie grandir ensemble, en continuant à offrir notre expérience sans équivalent du meilleur son à de plus en plus de publics dans le monde entier. »
Focusrite plc (connu sous le nom de « Focusrite Group ») est un groupe mondial de produits musicaux et audio qui développe et commercialise des matériels et des logiciels propriétaires. Utilisées par les professionnels de l’enregistrement et les musiciens, ses solutions facilitent la production de sons enregistrés et live de haute qualité. Le groupe Focusrite commercialise les marques Focusrite, Focusrite Pro, Novation, Ampify, ADAM Audio et maintenant Martin Audio. Le groupe a une clientèle mondiale avec un réseau de distribution couvrant environ 160 territoires. Focusrite et Martin Audio Ltd ont leur siège social à proximité les uns des autres, à High Wycombe, au Royaume-Uni. Focusrite possède des bureaux de marketing à Los Angeles et à Hong Kong. ADAM Audio possède des bureaux à Berlin, Nashville et Dongguan. Martin Audio possède une filiale américaine, basée à Los Angeles. Focusrite plc est cotée sur l’AIM à la Bourse de Londres (LSE).
Le concepteur lumière Nook Schoenfeld a utilisé une forêt de près de 96 tubes Astera Titan pour créer les effets de lumière à fort impact d’une vidéo promotionnelle destinés à mettre en valeur les joueurs du Wild du Minnesota, une équipe de hockey sur glace de la LNH domiciliée à l’Xcel Center Arena de St Paul, près de Minneapolis.
Les tubes apparaissent à chaque fois que les noms des joueurs s’affichent à l’écran avant et pendant un match, et ils sont également utilisés pour mettre en valeur les joueurs dans les publicités télévisées, les images interstitielles et autres promotions qui jalonnent une saison. Chad Gilmour, le designer du Wild du Minnesota a travaillé directement avec Mark Hussey et Nook pour faire naître une nouvelle image de ces spots. Chad a fait venir Robert Durland, le directeur de la photographie qui a découvert qu’il lui fallait très peu de lumière, quatre découpes ellipsoïdales suffiraient pour filmer au travers de la forêt de Titan. Lors des réunions préliminaires, Chad a montré quelques clips qui lui plaisaient et qui présentaient sporadiquement des tubes suspendus horizontalement. Ils ont réfléchi à une manière nouvelle et originale d’en utiliser.
Scott Saja a réalisé le montage de l’ensemble. Une grande partie de ces images ont été assemblées pour être diffusées en direct sur le grand écran du Xcel Center lors des cérémonies de compétitions. Chad Gilmour souhaitait un éclairage « totalement différent » de celui de l’an dernier.
Nook, lui-même un peu fan d’Astera, n’était pas à court d’idées ! Il a imaginé une « forêt » composée de tubes de différentes longueurs suspendus verticalement, dans laquelle les joueurs se faufileraient jusqu’à un point prédéterminé, où ils s’immobiliseraient pour tirer.
Chad penchait plutôt pour des vues aériennes où les tubes formeraient des motifs de couleurs reproduisant le logo et les couleurs de l’équipe. En fin de compte, il a réussi à atteindre cet objectif. Ils ont tous les deux aimé l’idée d’un effet cinétique au moment où les joueurs bousculent les tubes et les font se balancer.
De fait, les joueurs sont si habiles à manœuvrer sur la glace qu’ils étaient capables de louvoyer à toute vitesse au milieu des tubes. Nook a apprécié le bonheur de pouvoir faire des essais. Ainsi donc, 96 tubes Titan ont été fournis par The Legacy Production Group de Minneapolis et disposés en formation forestière. Derrière, une série de bandeaux vidéo Fatron de 10 cm de large sur 90 cm de long, servait d’arrière-plan. Ils contrastaient avec les tubes, accentuaient la riche variété de couleurs émises par les Titan et leur placement ajoutait une impression de profondeur à la forêt.
La séquence a été tournée au milieu de la patinoire sous le tableau central. La fixation très soignée d’Astera a permis d’assembler les tubes en bandes de différentes longueurs. Celles-ci ont été accrochées d’une manière qui paraissait aléatoire sous une structure conçue par l’équipe de création, qui s’étendait juste en dehors de l’empreinte du tableau des scores sur la glace. Environ un tiers des tubes faisaient 3 mètres de long, un autre tiers était assemblé en longueurs de deux mètres et étaient intercalés avec les tubes restants, d’un mètre de long, qui étaient utilisés individuellement.
La structure était suspendue à environ 5 mètres de la glace et les tubes étaient fixés par des câbles de liaison noirs dans des positions prédéfinies par Nook. Solidement attaché à la structure par l’équipe, le câble était fixé à l’anneau vissé sur chaque tube Titan, processus décrit par Nook comme « bêtement simple ! ». Tous les tubes étaient orientés vers les caméras. Une fois que chaque tube avait trouvé sa position d’équilibre, on tournait l’anneau pour obtenir un réglage précis. Les tubes séparés étaient à 1,50 m de la glace et les plus longs descendaient jusqu’à 2,5 cm au-dessus du sol. Une douzaine d’autres tubes étaient posés sur la glace.
Nook et son équipe avaient terminé l’installation et les réglages la veille du tournage, mais le lendemain matin, ils ont eu quelques angoisses, car en arrivant, ils ont trouvé l’électronique des tubes Titan qui étaient trop près de la glace, complètement gelée. « Mais ils se sont tous comportés comme des champions et ont fonctionné sans interruption », raconte Nook… et ils ont flashé pendant les six heures suivantes. En utilisant l’application Astera, l’équipe de Legacy a pu en mesurer l’utilisation : il s’est avéré qu’ils ont à peine consommé la moitié de la durée des batteries programmée au cours de ces six heures de tournage.
Dans ce travail, dans le froid, il souhaitait vraiment un produit basique avec de belles couleurs et une fiabilité à 100%. « Sur ces tournages, on n’a pas le temps de tout régler pour une journée et de contrôler toutes les images en une nuit… nous avons eu un créneau de cinq heures pour les réglages et à la fin, il fallait que tous nos niveaux soient corrects et que tout soit prêt l’après-midi pour Chad Gilmour, le réalisateur du tournage et pour le directeur de la photographie ».
Les 96 tubes fonctionnaient sur un univers DMX car certain avaient un double ou triple adressage. A tout moment, le réalisateur devait pouvoir désigner un numéro d’appareil à Nook et lui faire changer de couleur instantanément. Ils étaient contrôlé par une console grandMA2, via un minuscule émetteur sans fil fourni par Inner Circle Distribution avec la moitié des tubes en location. « Cet émetteur n’était pas plus gros qu’un paquet de cigarettes, nous l’avons posé directement dans le tiroir de la console », raconte Schoenfeld. Avant de s’installer, ils se sont rendu compte qu’il n’y avait pas de moyen facile d’utiliser la lumière blanche pour éclairer les joueurs dans la forêt de tubes. La poignée de découpes ellipsoïdales installées n’assurait pas la lumière nécessaire à Robert Durland, le directeur de la photographie, pour ses prises de vues.
Immédiatement, les chefs électriciens ont saisi certains des tubes séparés qui étaient sur les socles au sol et ont demandé à Nook de les régler en blanc, puis ils les ont utilisés comme lumières de base à quelques centimètres du visage des joueurs. « Comme il n’y avait pas de chaleur, c’était une fonction géniale que nous avons découverte dans le feu de l’action. Jeremy me demandait aussi parfois de faire des éclairs avec, et les résultats de cette action sont fantastiques à la restitution. »
Pour Nook, l’avantage TRÈS cool d’utiliser les tubes Titan sur un tournage est que, comme la lumière est émise sur 180 degrés, le chef électricien peut commencer une séquence rapide en orientant la lumière vers la glace, puis en faisant rouler le tube vers le haut avec la caméra en gros plan sur le visage du patineur. « Il y a eu quelques plans sexy que nous aurions sans doute manqués si nous n’avions pas pris la décision d’utiliser aussi des Titan comme éclairage tenus à la main », conclut-il, ajoutant que, sans le tracas des câbles, « le système était rapide, simple, c’était sans aucun doute LE bon outil pour ce travail. »
Par la voix de James Gordon son PDG, Audiotonix, un acteur majeur du marché des consoles de mixage audio, annonce la signature d’un accord d’investissement complémentaire avec Ardian, un important fonds d’investissement privé.
James Gordon, Audiotonix CEO
James Gordon est clair sur les avantages que va apporter ce nouvel accord d’investissement. « C’est une occasion unique de s’associer à Ardian pour envisager notre croissance à venir et cela matérialise une étape importante dans le développement d’Audiotonix. Au cours des cinq dernières années, nous avons bâti une infrastructure fantastique au sein du groupe, ce qui a clairement profité à toutes nos marques avec le savoir-faire industriel, le développement de nouvelles technologies et une croissance mondiale. Le soutien et les conseils financiers d’Ardian, associés à ceux d’Astorg, qui est toujours parmi nos investisseurs pour cette prochaine phase, vont nous aider à développer encore plus nos marques et notre portefeuille de produits ».
Olivier Personnaz, directeur général des acquisitions d’Ardian, commente : « La manière dont les gens consomment le divertissement en live, à la télévision et en streaming est en pleine révolution. Les meilleurs artistes, interprètes et diffuseurs du monde et les industries créatives qui les soutiennent, veulent offrir au public la meilleure expérience possible. Les événements, la musique et le contenu multimédia deviennent de plus en plus immersifs, adoptent les nouvelles technologies et s’appuient de plus en plus sur un son exceptionnel. C’est pourquoi nous sommes enthousiastes sur la façon dont ce nouveau partenariat va aider Audiotonix à se différencier encore plus grâce à la valeur indéniable de sa technologie audio et de ses prestations. Avec son expérience, l’équipe dirigeante est bien placée pour étendre le domaine et la portée de l’entreprise en offrant des expériences audio exceptionnelles à de plus en plus de gens dans le monde ».
François de Mitry, directeur associé et Stéphane Epin, associé d’Astorg, déclarent : « C’est une grande fierté d’avoir soutenu Audiotonix pendant une phase d’accélération de son histoire, à une époque où le capital-investissement méconnaisait l’audio professionnel. Avec nous, le groupe a lancé une série de nouveaux produits très réussis, a acquis la marque historique SSL et l’intéressante technologie de KLANG. Plein de nouveaux projets sont prêts à sortir. Qui plus est, de nombreux nouveaux talents seniors ont rejoint Audiotonix et sont venus renforcer l’équipe en préambule à une nouvelle phase de développement. Nous sommes ravis de continuer à contribuer au voyage. »
Depuis sa fondation en 2014 avec les grandes marques audio professionnelles Allen & Heath, Calrec et DiGiCo, Audiotonix a vu son activité et son portefeuille se développer avec de nouvelles acquisitions. En 2017, le groupe a intégré l’importateur et distributeur américain Group One Ltd, et en décembre de la même année, il a acheté la prestigieuse marque de consoles Solid State Logic. En décembre 2018, DiGiCo a annoncé l’acquisition de KLANG: technologies, un pionnier de la technologie de son immersif et de monitoring personnel intra-auriculaire.
L’équipe du BBC avec un intrus. Deux indices, il n’est pas normand et porte des chaussures rouges !! Les références CODA sont bien visibles avec trois wedges CUE2, un sub G15SUB et à gauche de l’image, un HOPS8.
Le Big Band Café ou le BBC, SMAC bien connue d’Hérouville Saint Clair près de Caen, vient de changer entièrement son parc retour et a choisi CODA Audio et le CUE2.
Le CUE2, un wedge délivrant un grave profond et précis en plus d’un médium et aigu désormais apprécié largement tant nombreux sont les fabriquant d’enceintes ayant adopté son double moteur annulaire médium/aigu en montage coaxial et disposant d’un guide de sortie 60° x 90°
Pas moins de 16 retours de scène CUE2, enceinte coaxiales 3 voies 15’’ au choix en passif ou en actif selon les besoins, complétés par 4 subs G15SUB pour renforcer le bas pour du drumfill et/ou du side, le tout amplifié par des contrôleurs amplifiés LiNUS10C.
Le HOPS8. Remarquez le 8” du haut avec son moteur dont la sortie est bien visible.
Le choix s’est également porté sur 4x HOPS8 CODA Audio, pour renforcer le système de diffusion actuel pour du front et du delay. HOPS8 pour High Output Point Source, munies d’un double 8’’ dont un monté en coax qui apporte 6dB de gain par rapport à une 8’’ traditionnelle dans un même format compact. A noter qu’il existe sa petite sœur HOPS5, double 5’’ redoutable de par son rapport taille/poids/puissance.
Les premiers accueils de la saison 2019/2020 ont été très concluants et confirment les bons choix de l’équipe technique. CODA Audio France remercie l’équipe du BIG BAND CAFE ainsi que la société AUVISYS en charge de l’intégration sur site pour leur confiance Pour d’autres informations, visitez les sites de :
ESL est heureux d’accueillir Denis Berranger au poste de technico-commercial sur le secteur Paris – IDF
Denis Berranger
Riche de 23 ans d’expérience sur notre marché, Denis Berranger a débuté dans le domaine de l’audio professionnel avant d’étendre son expérience à la lumière évènementielle. A 44 ans, toujours prêt à relever de nouveaux challenges, passionné de produits et de nouvelles technologies, Denis a choisi de rejoindre l’agence parisienne d’ESL Paris, afin de promouvoir l’ensemble de leurs solutions en Ile de France.
« ESL a été mon premier fournisseur, se souvient Denis. Faire découvrir aujourd’hui le catalogue d’ESL et ses marques à des clients professionnels de la région parisienne est une opportunité qui s’inscrit parfaitement dans la suite de ma carrière. Je suis ravi de représenter cette belle société où l’humain et l’esprit d’équipe font partie des fondamentaux. »