« C’est un de nos meilleurs shows » déclare le concepteur lumière Gabe Fraboni suite aux deux shows du DJ et producteur hollandais Martin Garrix à la RAI d’Amsterdam qui était baignée de lumière par près de 300 projecteurs Robe, dont 50 du tout nouveau MegaPointe. Il s’agit d’un nouveau concept qui a démarré à l’auditorium Bill Graham de San Francisco en mai dernier et qui implique un grand signe vidéo «+» flanqué de chaque côté d’une matrice de 90 Spikies. Gabe Fraboni a gardé ce concept avec une dimension augmentée pour les shows de la RAI. La structure de pont, haute de 10 mètres, répétait la forme du « + » central de chaque côté, avec un twist de 45° lui donnant un aspect réplicatif naturel pour qu’elle s’étende sur 42 mètres. Gabe a travaillé avec le concepteur Bart Stravar sur cet élément construit à partir de ponts de 30 cm et d’une sélection d’angles.
“Multiply” était une des résidences de l’été 2017 à Ibiza de Martin, donc quand la conception du spectacle de la RAI a démarré, Bart et Gabe ont joué avec l’idée de multiplier les logos. L’objectif était de réimaginer de manière spectaculaire le rig de la tournée et de maintenir une esthétique industrielle ce qui a été accompli en installant, derrière la structure, un mur de leds, en 16 mm de pitch, mesurant 40 mètres de large par 10 mètres de hauteur. C’était efficace pour faire ressortir et silhouetter l’architecture de cette même structure.
Les 50 MegaPointe étaient accrochés sur 3 ponts incurvés ce qui mettait en valeur l’architecture de la structure et alignait le mur vidéo à l’arrière-scène. Puis Gabe a étendu la matrice des Spikie sur toute la structure ; il en a accroché 164 ! Gabe fait partie des premiers designers lumière à avoir utilisé les MegaPointe pour un spectacle majeur suite à leur lancement en septembre 2017. Il les a tous regroupés au même endroit pour un impact maximum et nous confie qu’ils étaient « extrêmement polyvalents, très brillants avec un superbe faisceau et un excellent mix de couleurs ». Leur fonction découpe l’a aussi réellement impressionné et dans le futur il leur envisage un énorme potentiel en les utilisant comme telles. Ils pouvaient passer en mode découpe ou Spot en fonction des besoins. Gabe s’est aussi beaucoup amusé avec les effets et animations de gobos, ainsi qu’avec le prisme à 32 facettes qu’il décrit comme étant « magnifique ».
Les Spikie sont toujours ses « accessoires » lumière favoris. « Je les adore ! Depuis que Greg Ellis et moi avons utilisé les Spikie sur Pretty Lights l’année dernière, ils sont sur tous les spectacles que nous concevons. Si les effets de prisme des Spikie s’adaptent parfaitement au style fleuri de la musique des Pretty Lights c’est le pan/tilt continu qui sert la puissance, l’énergie et la vitalité rythmique des spectacles de Martin Garrix. « C’est génial… Je peux complètement modeler leur lumière » s’enthousiasme Gabe. Au-dessus de l’audience, 60 Pointe ont été déployées et ont travaillé avec les MegaPointe et les Spikie de manière homogène. Gabe utilise régulièrement les Pointe depuis la tournée 2016 de Martin Garrix.
Il a programmé la lumière avec l’aide de Fabian Fisniku, et a restitué les shows de la RAI lui-même sur console GrandMA2 Full Size. Une autre GrandMA2 Full Size était utilisée par Aubrey Wright qui lançait les effets de flammes et de CO2. La lumière et la vidéo ont été développées et programmées de manière complémentaire avec le contenu vidéo produit par Comix Ltd, managé par Lorenzo Pascalis via un système Resolume. Lorenzo est aussi le concepteur du système de caméra et le directeur vidéo. Avant les concerts de la RAI, Gabe, qui conçoit également le show laser, a passé deux semaines en prévisualisation dans son studio de Los Angeles suivi d’une semaine complète à Amsterdam. Il a utilisé de nombreux outils dont Wysiwyg et Beyond 3.0. Pangolin.
Gabe aime travailler avec Martin Garrix, pas seulement parce qu’il est l’un des artistes les plus connus de la scène musicale électronique, mais parce qu’il est ouvert à la discussion au point de vue créatif pour ses spectacles. « Il me donne toute liberté. Travaillant en étroite collaboration avec Lorenzo, nous construisons des tableaux personnalisés qui sont ensuite présentés à Martin. Une fois approuvés, je suis en liaison avec le reste de notre équipe pour assembler tout le matériel » explique Gabe qui travaille avec l’artiste depuis trois ans.
La tournée “+” se poursuivra jusqu’à début 2018, puis un nouveau design live sera créé pour les résidences d’été à Ibiza.
Organisé par Claypaky, ADB et Dimatec, le rendez-vous annuel des plus grands acteurs de la lumière en France est programmé le 15 janvier 2018, au magnifique théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées.
Vous êtes Concepteur (trice), Régisseur(euse), Prestataire, Directeur(trice) technique, Technicien(ne)… La lumière est votre métier et votre passion, vous serez le(a) bienvenu(e) pour découvrir les dernières nouveautés Claypaky et ADB, certaines en première présentation Européenne.
Cette soirée, placée sous le signe de la convivialité se déroulera au Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées autour d’un cocktail dînatoire musical et festif. Le nombre de place étant limité, n’attendez pas pour vous inscrire.
Varyance exposait un nouveau projecteurs Spot JB Lighting à leds blanches et couteaux motorisés Varyscan P18, qui s’inscrit au tableau des records de puissance lumineuse dans sa catégorie en passant la barre des 30 000 lumens.
Michael Nothelfer de JB Lighting avec dans ses mains l’une des cassettes amovibles du P18.Vue détaillée du module de couteaux qui équipe le P18.
Le Varyscan P18, un Spot led à couteaux, est annoncé comme un des plus puissants du marché. Sa source lumineuse, une matrice de leds blanches de 900 W est proposée en deux versions. La première mise sur le flux lumineux, annonçant 30 000 lumens (!) en sortie, un blanc à 7000K et un CRI supérieur 70. L’autre version mise sur un CRI de plus de 90 au détriment du flux (qui reste quand même très correct) annoncé à 21 800 lm. L’autre superbe performance de ce Spot à led est la plage du zoom qui s’étend de 7° à 56°.
Le Varyscan P18 est ultra-complet en fonctions. Une trichro CMY et une roue de 7 couleurs (interchangeables) plus un CTO progressif, un module de 4 couteaux, chacun indépendant et à fermeture totale, orientables sur 90°, une roue de 8 gobos fixes, une de 6 gobos rotatifs tous interchangeables, un iris à 18 lames, deux prismes rotatifs indexables dont un circulaire et un linéaire, une roue d’animation, un Frost progressif. Il ne lui manque rien pour un poids somme toute raisonnable de 32 kg compte tenu de son équipement. On peut prendre le contrôle de la matrice de leds pour créer des effets de scintillements, ou de mouvements de projection.
Le menu propose deux courbes de dimmer différentes via un système de gradation fin et régulier qui permettra à cette nouvelle machine d’intéresser le monde du théâtre. Le théâtre, parlons-en justement. L’appareil déjà assez silencieux peut être paramétré suivant 3 modes en fonction du niveau de bruit désiré, dont un mode « Silent » qui limite la puissance d’alimentation de la source led à 600 W, réduisant quasiment la ventilation au silence. Les fonctions du P18 se contrôlent en DMX-RDM, avec ou sans fil (LumenRadio), Ethernet/ArtNet et Bluetooth.
Développé et produit en Allemagne (comme tout le matériel JB Lighting), le P18 utilise un système de cassettes amovibles où logent les différentes fonctions pour en faciliter l’accès, l’entretien et la maintenance.
Le nouveau P18 tout habillé et « torse nu », on peut aisément remarquer l’imposant système de refroidissement de la source leds de 900 W.
La version CRI 70 est annoncée au prix de 13 680 HT et la version CRI 90 à 13 980 HT public. JB Lighting annonce aussi la sortie d’un nouveau Wash de grosse puissance lumineuse, le Sparx 30 équipé de 61 leds RGBW de 30 W, matriçables avec un zoom 7 – 70° que nous découvrirons au prochain Proligh + Sound.
C’est dans la boîte noire ETC que nous découvrons le Color Source CYC, un petit projecteur réservé à l’éclairage de cyclorama, de prix abordable et doté d’une source à leds RGB, indigo et jaune citron !
Plongés dans le noir, la magie opère ! Le cyclo s’illumine et l’on se rend compte des capacités de ce petit appareil ! Il projette une lumière très étale et très homogène sur une majeure partie du cyclorama ! Le système de diffusion et de réflexion de la lumière qui équipe la machine est redoutablement efficace et accru dans le plan vertical. Le résultat est tout aussi intéressant en couleurs. La palette est très étendue, le système de gestion des leds efficace, les fondus sont lissés au maximum, les teintes bleues se voient très saturées. On se rapproche vraiment du congo obtenu jusqu’alors via une gélatine ou un filtre dichroïque. Même si le Color Source CYC avec ses 5 teintes de leds (RGB + indigo + jaune citron (lime)) ne possède pas de leds blanches, le résultat du blanc est très convaincant, tout autant que son réglage de température. La gradation est évidemment très lisse, on ne remarque pas d’effet de seuil à l’allumage des leds.
C’est Christian Rezgui, directeur technique d’Avab Transtechnik qui nous le présente
Après avoir dernièrement fait rêver les éclairagistes avec des projecteurs de luxe d’une qualité incroyable, Claypaky revient vers des contrées plus accessibles avec sa gamme Axcor 300. Dotées de sources à leds blanches et d’un gabarit très compact, les nouvelles Spot, Beam et Wash reprennent toutes les fonctions essentielles attendues par les utilisateurs. Grâce à une uniformisation de leurs pièces et une fabrication en partie externalisée, la gamme Axcor arrive à des prix très attirants.
Merci à Jean-Martin, chef produit Dimatec pour sa présentation exclusive SoundLightUp.
La gamme
L’Axcor 300 Beam
L’Axcor Beam 300 Avec son moteur à leds blanches de 110 W calibrées à 7600K, l’Axcor Beam 300 reprend toutes les bases et la charte DMX du Sharpy dans une version à leds : une roue de 14 couleurs, 17 gobos rotatifs et un prisme circulaire 8 facettes à enclencher dans un faisceau serré à 2°. Si la source Led ne peut pas encore concurrencer le point chaud ultra-brillant d’une lampe Platinum, son étalement permet des couleurs vives et un rendu beaucoup plus homogène. Son tarif compétitif de 3 200 € prix public et une sortie fin janvier prochain le destinent à tous ceux qui veulent renouveler leur parc de Beam en 2018.
L’Axcor 300 Spot
L’Axcor Spot 300 Déclinaison la plus poussée de la gamme, l’Axcor Spot 300 va tenter de s’imposer comme le successeur de l’HPE 300. Plus puissant et un peu plus gros que le Beam avec ses 185 W de leds blanches à 7000K, il reprend lui aussi toutes les fonctions courantes d’un automatique. Zoom de 8° à 40°, trichromie soustractive et roue de 7 couleurs d’un côté ; une roue de 7 gobos rotatifs et une de 10 gobos fixe, avec prisme 4 facettes, iris et Frost de l’autre. Les gobos sont des standards universels, l’étalement est homogène et les couleurs un peu électriques conformes à la touche Claypaky. Lui aussi disponible fin janvier prochain, son prix public sera de 5 800 €.
L’Axcor Wash 300 L’Axcor Wash 300, le troisième modèle de la gamme, était absent des JTSE. Claypaky préférant le finaliser à 100 % avant de le dévoiler à ses clients. Équipé de la même source led que le Spot, et d’une lentille PC de 140 mm, ses fonctions sont simples mais efficaces : zoom de 5.5° à 42°, trichromie soustractive, roue de 9 couleurs et effet « banane ». Prix public de 4 500 € et disponibilité plus tardive, début mars 2018.
Et bientôt… Si l’Axcor 300 à couteaux n’est pas encore complètement à l’ordre du jour, l’Axcor Profile 600 est lui bien en cours de développement pour l’année 2018. Petit frère de l’Axcor Profile 900, il en reprendrait plusieurs fonctionnalités dans un gabarit plus mesuré et avec une source à leds blanches de 440 W.
La marque Gravity du groupe Adam Hall va présenter au prochain NAMM d’hiver (Anaheim du 25 au 28 janvier 2018) le Gravity LTS 01 B. Un support de table pour ordinateurs portables et contrôleurs destinés aux DJ et à la production musicale ou encore aux ingés son pour positionner facilement leur portable à proximité de la console.
Le modèle LTS 01 B de Gravity est un support astucieux pour ordinateurs portables et contrôleurs qui convient aux DJ, producteurs et autres utilisateurs à la recherche d’une solution de rangement aussi stable qu’ajustable pour leur équipement. Ce socle au design breveté repose sur une structure en aluminium légère parfaitement stable qui s’installe aisément sur toute surface plane sans aucun outil mais peut aussi être fixé sur le bord de la table, pour un encombrement réduit, grâce à un pied amovible monté sur une pince (clamp) incluse dans le pack.
Deux surfaces de montage à inclinaison ajustable permettent d’orienter parfaitement l’ordinateur portable ou le contrôleur ainsi que les accessoires. Elles sont dotées de coussinets caoutchoutés qui évitent le dérapage et l’apparition de rayures sur les équipements. Pour faciliter le transport et permettre un rangement peu encombrant, l’ensemble se replie rapidement et simplement.
Le LTS 01 B, garanti cinq ans, est compatible avec tous les ordinateurs portables de 12″ à 17″ et avec de nombreux contrôleurs de production musicale, notamment les modèles Novation Launchpad, Native Instruments Maschine et Ableton Push. Il est d’ores et déjà disponible.
BroaMan vient d’étendre sa gamme Repeat48 d’interfaces média pour les signaux 3G/HD/SD-SDI ou AES10/MADI, convertissant la vidéo ou l’audio numérique entre connexions coaxiales et optiques. Reposant sur la norme de modules d’entrée/sortie enfichables SFP (Small Form-factor Pluggable), le module Repeat48-2Fiber permet la conversion entre tous les types de signaux.
Faisant suite aux modules Repeat48-2IN-3G, Repeat48-2OUT-3G et Repeat48-1IN/1OUT-12G qui s’adaptent dans les châssis Repeat48 et Repeat48WDM 19 »/1U, la société annonce la sortie du module Repeat48-2Fiber. Equipé de deux emplacements au format SFP, il peut être utilisé pour passer de fibre multimode à fibre monomode ou encore pour émettre ou recevoir vers/depuis n’importe quel émetteur-récepteur CWDM ou DWDM. Les châssis Repeat48 ou Repeat48WDM peuvent être équipés de 1 à 12 modules Repeat48-2Fiber. Il est également possible de mélanger jusqu’à six modules Repeat48-2Fiber avec jusqu’à six modules convertisseurs SDI-Fiber.
De plus, le Repeat48-2Fiber prend en charge les émetteurs-récepteurs jusqu’à 12G, et peut donc être utilisé pour les systèmes vidéo 12G (SDI 12Gbits/s) ou IP 10G. Il est également possible d’utiliser des modules SFP avec une connexion SDI, HDMI ou RJ45 directe. Grâce au standard ouvert SFP, il n’y a aucune limite au nombre de combinaisons de signaux possibles, ce qui rend les appareils Repeat48 et Repeat48WDM aptes à faire face à tous les cas de figure et toutes les applications. Notons que le fabricant allemand BroaMan (Broadcast Manufactur GmbH) a été fondé en 2012 par les fondateurs d’Optocore et a son siège à Munich.
Se balader dans un festival à Limoges et tomber sur Bibou est un vrai plaisir, « Bah, qu’est-ce que tu fais là toi…» Et c’est encore plus drôle quand en rigolant il balance un : « C’est de ta faute si j’ai une S3L ! » Tryo avec Bibou & Yoan Roussel ? En avant la musique !
La S3L Avid dans son rack avec ses accessoires, enceinte d’ordres, ventilateur (éteint le jour de notre reportage mauvais temps oblige. Le ventilo, pas Bibou !), l’écran de contrôle et le sonomètre qu’il faudra recalibrer en C et A aux nouvelles normes !
SLU : Tu nous retraces l’histoire de tes potars ?
Bibou devant sa console. A fond, Eric Tourneur en charge du système.
Sebastien Pujol dit Bibou : “J’ai toujours été sur DiGiCo : D5, D1 puis SD7 et SD10. Je n’ai pas aimé la SD9 car les faders ne sont pas dans l’axe de l’écran. Se pose ensuite la question de savoir si je reste avec des consoles standard ou si je fais le saut vers l’informatique, appelons cela des ordinateurs pour mixer. Et je regarde ce qui se fait. Je croise un célèbre journaliste (sic) à un salon et je croise ses infos avec ce que je glane auprès d’autres techniciens comme Charles de Schutter dont j’ai entendu le son à l’Olympia de Kyo et j’ai vraiment aimé.
SLU : Madje s’en sert aussi…
Bibou : Et effectivement le mélangeur a un super son, chose qui m’a été confirmée un peu partout. J’ai hésité avec la grande sœur la S6L, et un assistant de Kendji m’a redit que la S3L était un excellent rapport qualité prix ce qui me convenait. J’en ai essayé une, et après avoir surmonté une certaine crainte, je n’étais pas très ProTools et ne connaissais pas l’interface liée à l’OS Venue, je suis parti avec et je suis ultra content. Aucune panne à signaler, si ce n’est une certaine sensibilité aux différentes normes de RJ45 présentes dans chaque salle et la présence ou pas de bouchons, ce qui peux occasionner quelques défauts de liaisons. Cela étant, une fois la liaison établie et tout dans le vert, ça marche très bien.
Une image classique de Tryo avec Daniel assis sur son cajon , une main occupée par des caxixi et entouré par Guizmo, Manu et Mali.
SLU : La surface ? Je vois de la bombe Contakt…
Bibou : Mon prestataire a préféré rentrer un modèle d’occase, j’ai donc quelques problèmes de fader à cause de l’humidité et de la poussière qu’on rencontre sur les festivals. Charles (de Schutter NDR) m’avait prévenu que l’accastillage de la surface n’était de toute façon pas…
SLU : Mais ça sonne !
Bibou : Ahh oui, vraiment. Il y a aussi un temps d’apprentissage pour bien gérer les ressources DSP mais une fois que tu as compris comment ranger ton rack de plugs, tu n’es jamais en manque de ressources DSP. Si tu fais n’importe comment, au bout d’un certain moment, tu finis par être à court. Si par exemple tu as un rack de compresseurs et tu insères une réverbe, t’as tout faux. J’ai un autre petit regret, c’est que tous les plugs ne vont pas spécialement dans la S3L. Ils doivent être agréés.
SLU : Tu as de quoi travailler ?
Bibou : Ouiiii. Je ne suis pas en plus quelqu’un de très difficile (rires).
SLU : Virtual soundcheck ?
Bibou : En festival ce n’est pas forcément indispensable mais vers la fin de la tournée j’enregistrerai quelques dates. Je l’ai en tout cas fait au début de la tournée et c’est mortel. Et en plus j’ai réussi mieux que Charles de Schutter (rires !)
Le secret des voix de Tryo. Ca chauffe, c’est fragile et lourd, mais ça sonne. Au-dessus, un triptyque de bon goût avec Lexicon, Yamaha et t.c. electronic
SLU : ???
Bibou : Moi, j’ai les pistes qui se sont nommées automatiquement, et j’ai une marque qui se positionne automatiquement sur le ProTools à chaque changement de Snapshot avec le nom de la chanson ! Si tu fais bien ta configuration, c’est génial.
SLU : Bon, et tes Tube-Tech, plug ?
Bibou : Non, ils sont là dans le rack. Au départ j’avais acheté les plugs qui n’étaient pas agréés S3L. J’ai réussi à les faire marcher en me faisant aider par mon assistant et en les installant sur la partie Windows de la S3L mais la crainte que cela ne plante et un résultat audio qui n’était pas ultra concluant m’ont conduit à ressortir mon bon vieux rack analogique perso et, pour des questions de latence, à le brancher sur l’engine ou la console, pas sur les stage racks.
J’ai aussi une belle Lexicon pour les voix, un SPX990 pour les guitares et un délai tc. Ces deux derniers c’est par habitude, j’aurais pu trouver aussi bien dans les algorithmes de la S3L, la PCM70 en revanche est importante pour mes trois voix car ce n’est pas évident de trouver la même chose dans la console. Un bon point en revanche pour Avid en ce qui concerne la compatibilité. Nous sommes partis faire des dates à la Réunion et au Canada et la bascule sur Venue et SC48 de mon show a très bien marché. Une fois réaffectés les effets externes en effets internes, je n’ai même pas trop regretté les Tube-Tech. J’ai même retrouvé mes matrices et mes compressions parallèles. Pour être tout à fait honnête je n’ai en revanche pas retrouvé la qualité audio de la S3L, mais j’ai trouvé la compatibilité très efficace et simple.”
La face, la face…y’a pas que la face dans la vie. Parlons à présent un peu retours avec Yoan Roussel qui les mixe pour Tryo.
Yoan Roussel devant sa Pro2. Au sec alors que le public patiente sous des parapluies.
Il est parti bien équipé et nous a notamment concocté un chouette gloubiboulga pour insérer des… C’est lui qui va nous le dire !
SLU : Il paraît que tu as sorti ton Lego sonore. Tu nous racontes ?
Yoan Roussel : “Ce n’est rien de bien compliqué. Je mixe avec une Pro2 Midas et une tc M6000. En revanche pour pouvoir insérer des Vitalizer en sortie de mix avant les émetteurs PSM1000 Shure, on a dû ruser puisque On-Off n’en disposait pas.
La belle trouvaille. Jetez une oreille à ce plug, il est aussi discret que distingué et respectueux.
SLU : Tu trouves que les PSM 1000 ont besoin d’être « gonflés » ?
Yoan Roussel : Non pas spécialement, J’aime bien mixer de la musique plus que faire des retours, c’est donc agréable d’aérer un peu le tout, d’ouvrir le spectre. On est donc parti avec un Realtime Rack de Soundcraft et ses plugs UAD2. 16 in et 16 out dans 1U. Tous mes départs ears passent donc dedans. Comme la console est au standard AES50 et le rack Soundcraft en MADI optique, j’intercale un convertisseur Klark DN9650. Rico Berrard qui est un fan des plugs de Soundcraft m’a bien aidé à tout installer et configurer.
Un rack bien sympatoche avec, de bas en haut, la M6000 et son interface, le Realtime Rack prêté par Freevox et le mac racké pour le piloter, le 9650 pour faire parler le Madi optique à une Midas Pro2 et pour finir, 3 récepteurs doubles UR4D Shure. Avantage d’avoir des liaisons micro et ears d’une seule marque, l’ensemble est relié en réseau et Workbench surveille le tout.
SLU : Tu as combien de départs ears ?
Yoan Roussel : En tout 11. Je travaille à partir d’une base commune et je mixe le tout après aux VCA. Je fais un gros suivi en temps réel pour chaque départ. Pas de gates, très peu de compression à part le cajon. L’UAD est sur les inserts. Les artistes sont ultra satisfaits même s’ils ne se rendent pas compte tout de suite. C’est un confort, mais lorsque nous sommes allés à la Réunion en petit kit, sans UAD et sans la M6000, la différence était audible, surtout en rentrant quand j’ai tout remis en marche (rires). Ça joue bien, je me régale, d’autant que Bibou ayant passé un deal avec Audio-Technica, on a placé beaucoup de petits AE3000 sur la batterie et c’est vraiment génial. Sur les voix on a des capsules DPA et ça sonne aussi très bien (je confirme NDR). Au début ils ont eu un peu de mal car ils n’avaient plus tout à fait leurs sensations, mais maintenant ils sont ravis.
A droite de la Pro2, les 3 Distressor alter ego des Tube-Tech de Bibou et insérés sur les trois voix principales. Au-dessous, le SPL 9629, le tueur de sifflantes le plus simple et efficace, puis le D6 poussant le sub d&b qui, apporte à Danielito la patate dans le bas que ses ears suggèrent seulement.
SLU : D’autres périphériques outre la M6000 ?
Yoan Roussel : Oui, trois Distressor sur les voix et un de-esseur SPL 9629 sur les voix. C’est une régie assez compacte et très fiable.
SLU : Mais au fait… Manue (Corbeau NDR)… Elle ne mixe plus les retours de Tryo ?
Yoan Roussel : Non, elle est maintenant permanente à la régie son de la Philharmonie de Paris. Elle fait de la face, des retours, elle a une XL8. Elle voulait se poser depuis un certain temps. Elle est venue m’assister cet été pour 4 dates, c’était un plaisir. On a commencé à se partager les retours de Tryo en 2014 mais elle a commencé en 2007.
Puisqu’on parle de Manue, retrouvons-la avec toute la fine équipe de Tryo en juin 2009 au Zénith de Paris. De gauche à droite Loïc Letort, Manue Corbeau, Grégory Maloche, Bibou et Yoan Roussel. Eh oui, presque 10 ans…
SLU : Et ton temps, tu le partages entre Tryo et..
Yoan Roussel : Tryo ! Cela fait plus d’un an que je tourne avec eux, et à part quelques petits coups pour On-Off, je n’ai travaillé que pour eux.
SLU : Mais alors, ce plug qui vitalise le son ?
Yoan Roussel : C’est le Precision K-Stereo. K comme Katz, Bob Katz qui a participé à son élaboration.”
The End
La pluie s’est calmée, le public afflue et Tryo a toujours autant la cote. Le cocktail est donc parfait pour que leurs tubes s’enfilent comme des perles sur un fil. Bibou, égal à lui-même, sort toujours aussi bien les voix, les guitares et le cajon, même si cette année Danielito a encore ajouté de la futaille à ce qui ressemble de plus en plus à une batterie qui aurait perdu sa grosse caisse en route.
Antennes, à mon signal, gaaaarde à vous !
Le tout a cette bonne couleur Tube-Tech et cette douceur bien taillée dans le médium qui sont le Trade mark du groupe, il n’empêche que Bibou s’amuse avec la dynamique de la S3L et une diffusion bien calée et dimensionnée par Eric Tourneur pour faire vivre son mix, même s’il joue quelques dB trop fort. Il a une excuse. La régie est à 25 mètres du système, une configuration de festival rendue nécessaire par le peu de places dans le petit parc situé en centre-ville.
Une cocotte à la guitare ? Paf, 20 dB de grave en plus et on oublie que c’est une acoustique. Des titres plus rock ? Une vraie électrique et avec disto s’il vous plait et le cajon, il sert de siège de batterie…Mais sonore le siège ! La transition grosse console/moyenne/petite est une réussite. La prochaine étape ? Qui sait, un mix sur iPad ou avec une souris. Sans fil bien sûr !
Offrant des flux lumineux importants et une maintenance réduite au minimum (pas de lampe à changer !), ces vidéo-projecteurs intègrent tout ce qu’il faut pour le réglage et l’exploitation à distance, ce qui convient bien aux salles de réunion et de conférence. La famille de vidéo-projecteurs PT-MZ670 se compose de quatre modèles avec des flux de 6500 lm (PT-MZ670 et PT-MW630) et de 5500 lm (PT-MZ570 et PT-MW530). Et avec des résolutions natives WUXGA (1920 x 1200) pour les modèles PT-MZ570 et 670 et WXGA (1280 x 800) pour les PT-MW530 et 630. Le contraste annoncé est de 3 000 000:1 (en mode dynamique) et le format d’image, 16/10.
Panasonic PT-MZ670
Pesant seulement 15 kg (16 kg avec l’objectif), ce qui est léger pour un appareil de cette catégorie, ces projecteurs combinent une source laser solide, un moteur optique tri-LCD et le traitement d’image Detail Clarity Processor 4. Utilisés en mode éco (c’est-à-dire avec un flux réduit), leur niveau sonore est de seulement 28 dBA (33 dBA en mode normal). Les objectifs sont interchangeables (et compatibles avec la série PT-EZ770 du même fabricant).
Le décalage motorisé de l’objectif permet de compenser à distance les déformations géométriques de l’image dues à une projection hors de l’axe (±67 % en vertical et ±35 % en horizontal par rapport au centre de l’écran). La mise au point est également motorisée. De plus, selon l’environnement, ils peuvent fonctionner jusqu’à 20 000 heures sans maintenance (avec une diminution progressive de luminosité de 50 %). Ils peuvent s’installer dans n’importe quelle position. Par ailleurs, outre la correction de trapèze conventionnelle, les projecteurs intègrent une fonction de correction géométrique permettant la projection sur des surfaces non planes, et une fonction de réglage des couleurs permet de corriger de légères variations de nuance de couleurs d’écran et facilite la juxtaposition d’images.
Les projecteurs de la famille peuvent être raccordés directement à une source (HDMI ou analogique), ou être reliés à un commutateur Digital Link à l’aide d’un câble Cat5 dont la longueur peut atteindre 150 m, transportant la vidéo Full HD, l’audio et les signaux de commande. Ils peuvent aussi visualiser le contenu d’un support numérique USB. Divers accessoires de montage sont disponibles, ainsi qu’un module optionnel permettant la transmission vidéo sans fil (radio à 5 GHz).
Deux projecteurs arrivent chez RVE, la découpe et le Fresnel Led and Play 100, deux appareils pourvus d’une source led pour l’instant arrêtée à 100 W (pour le lancement de la gamme), dont le rendu lumineux annoncé est équivalent à celui d’une lampe de 650 W halogène. L’innovation réside dans l’absence totale de nécessité de ramener un câble DMX directement sur le projecteur leds, la liaison DMX restant au niveau des gradateurs.
Cette série est directement plug and play sur les sorties des gradateurs traditionnels installés sur sites. Il suffit de brancher la découpe ou le Fresnel à la place de n’importe quel autre projecteur de type trad, sans manipulation supplémentaire et d’utiliser le bloc de puissance pour faire varier l’intensité de la source lumineuse. Et le rendu à l’air prometteur. Fresnel branché sur un gradateur mono voie, il nous a suffi de faire varier l’intensité en manuel pour apprécier l’innovation. La courbe de dimmer à l’air d’être très proche de celle d’un projecteur classique tungstène, nous ne remarquons pas d’effet de seuil à l’allumage de la led.
Matthieu Vulpillat, associé gérant de RVE, aux JTSE.
Côté caractéristiques techniques, le Fresnel est donné pour une ouverture allant de 14 à 82°, tandis que la découpe ouvre entre 15 et 35° ou 25 et 45° suivant le modèle. La série est « customisable » sur demande au niveau de la température de couleur de la source led, en 3200, 4000 ou 5600K, toutes en IRC>90.
Connectique du Fresnel Led and Play 100
Nous remarquons pour finir à l’arrière du projecteur une sortie d’alimentation directe pour ponter plusieurs Led and Play 100 en parallèle. Il s’agit là d’un pas en avant certain de l’évolution d’un parc d’éclairage traditionnel.
Les tarifs annoncés pour la découpe et le Fresnel en version 100 W led sont respectivement de 1 136 € et 874 € HT.
Robert Juliat nous présente son Dalis 863 en avant-première sur les JTSE 2017. Cette gamme de projecteurs, bains de pieds et cyclorama, que les anglais préfèrent appeler Footlight et Cyclight, excelle sur les planches des théâtres grâce à ses optiques asymétriques uniques de répartition de la lumière et le mélange optimum de huit couleurs de leds.
Le Dalis 863 plus simple avec une seule rangée d’optiques
Le modèle 863 répond aux demandes d’utilisateurs de l’événementiel en recherche d’un produit un peu plus simple et plus abordable. Le châssis est identique, une barre d’un mètre de long où logent 150 W de leds, ici sur une seule rangée. Les couleurs sont restreintes au quatuor universel RGBW, suffisant dans la plupart des cas. Les systèmes d’accroche en insert M10 et le menu sont identiques, et le prix diminué d’un bon tiers, soit moins de 2000 € HT public.
C’est Séverine Zucchiatti, responsable de la communication de Robert Juliat, qui a accepté au pied levé de nous présenter le Dalis 863.
Spot Me, la poursuite universelle
Le système de tracking de poursuite par Robert Juliat évolue encore. Grâce à des algorithmes plus poussés et une calibration évoluée sur 4 angles, les capteurs installés sur les axes et l’iris de n’importe quelle poursuite Robert Juliat communiquent en temps réel avec leur serveur Spot Me exclusif. Ce dernier convertit les données 3D en langage PSN, compréhensible nativement par la GrandMA 2 par exemple. Il suffit ensuite de faire correspondre dans la console les mouvements des projecteurs asservis aux données reçues pour que ces derniers suivent les mouvements de la poursuite. Pour éviter les débordements hors de la scène, le serveur Spot Me permet de délimiter une zone scénique et une zone publique, et les mouvements d’iris peuvent être convertis en toute autre fonction, tel le zoom des automatiques.
Spot Me, le système de tracking de poursuite de Robert Juliat
Le travail réalisé par les équipes de Robert Juliat sur la gestion dans l’espace et la calibration 3D leur a permis d’obtenir un degré de précision supérieur à celui des développeurs de MALighting. Les deux entreprises travaillent depuis en étroite collaboration sur ce sujet.
La BS, en boutique ou en vente en ligne, c’est 600 marques et 30 000 références de produits. Le sommaire page de gauche est interactif, il vous conduit directement à votre centre d’intérêt.
La BS, connue pour son goût des innovations et des « moutons à 5 pattes » propose, dans cette mise à jour de son offre produits, une belle collection de futurs Best-Sellers et valeurs sûres en cette fin d’année 2017. L’équipe de la BS a choisi d’utiliser les techniques interactives les plus pointues pour une réactivité maximale, sous la forme d’un e-catalogue de 162 (!) pages cliquables (donnant accès directement à la fiche article au sein du site internet) avec même des liens directs vers des vidéos de présentation issues de leur chaîne YouTube sans cesse enrichie.
Vous accédez aussi directement aux vidéos de présentation des produits de leur chaîne YouTubeUn clic sur la référence, vous emmène à la fiche produit du site.
Comportant plusieurs centaines de produits d’exception soigneusement sourcés par des Chefs Produits au fait des dernières tendances et des technologies de pointe, il balaie toutes les catégories : Audio Pro, Lumière, Vidéo, Lampes, Maquillage et Textiles Scéniques, Levage et Sécurité, Matériel Electrique, Consommables, Câblage, Outillage …
Après plusieurs années de discrétion pour Vari-Lite, la marque emblématique effectue un grand retour sur le terrain avec trois projecteurs asservis – VLZ Spot, VLZ Profile, VLZ Wash – à moteur de leds blanches de 620 W calibrées à 8000K. Ce trio partage la même armature et possède des cassettes électroniques communes pour faciliter leur construction et leur maintenance, avec toujours cette ergonomie Vari-Lite que l’on retrouve dans les rails métalliques d’accroche.
Les VLZ Spot et Profile
Le refroidissement de la source led s’effectue par un nouveau système de ventilation forcé directement sur le radiateur des diodes pour limiter au maximum les bruits de fonctionnement. Cette gamme VLZ est pleinement compatible Art-Net avec une entrée et une recopie RJ45 en plus du DMX cinq broches. Avec le parti pris fort de privilégier la puissance, (le CRI est légèrement au-dessus de 70) et cette notion de l’entertainment américaine, cette gamme vise clairement les plus belles scènes de concert et les opéras.
Cyril Prat, Directeur technique lumière de la société Freevox, nous en dit plus dans notre vidéo exclusive SoundLightUp.
La gamme
VLZ Wash
VLZ Wash
Plus qu’une simple lyre d’ambiance, le VLZ Wash est un hybride Beam-Wash gavé de fonctions. Ses 52 (!) canaux DMX couvrent tous les besoins :
Zoom, Frost et edge pour passer d’un rayon clair d’excursion 8,5°- 52° à un faisceau aux bords progressifs de 12,6°-54°.
Une trichromie CMY 16bits avec deux roues de couleurs et le CTO variable unique Vari-Lite.
Une lentille oblongue pour les réglages de type « banane » et effet « ventilateur ».
Un jeu de quatre volets internes orientables à +/- 50°.
Un strobe à deux lames et un dimmer haute précision.
Ce Wash promet un flux renversant de 25 000 lumens au travers sa lentille de 155 mm. Il est dès à présent disponible chez Freevox au prix public de 12 588 €.
VLZ Spot
VLZ Spot
Le VLZ Spot reprend les grandes lignes de la Wash, avec un flux identique de 25 000 lumens mais une lentille de sortie encore plus grande de 180 mm.
Une ouverture de 7° à 50°, avec trois niveaux de Frost.
Une trichromie CMY, deux roues de couleur et un CTO variable identique.
Deux roues de sept gobos particulièrement intéressants, et sans pizza !
Un iris, un prisme trois facettes, un strobe deux lames et toujours un dimmer 16 bits.
Et 42 canaux DMX pour le programmer.
Le VLZ Spot, déjà sur les routes françaises avec la tournée de Trust, est annoncé lui aussi chez Freevox à 12 588€.
VLZ Profile
VLZ Profile
Pour clôturer cette belle série, le VLZ Profile reprend les caractéristiques de la Spot, y ajoute un bloc 4 couteaux et perd juste une roue de couleurs et la rotation d’une des roues de gobo mais gagne une roue d’animation.
Ouverture de 8° à 50°, avec deux Frosts supplémentaires.
Trichromie CMY, une roue de 6 couleurs et un CTO variable.
Une roue de sept gobos fixes et une autre de sept gobos rotatifs.
Système quatre lames à insertion complète et rotation globale de +/- 90°.
Iris, prisme trois facettes, strobe deux lames et dimmer 16 bits.
61 (sic) canaux DMX de contrôle.
Avec sa lentille réduite à 140 mm pour éviter les déformations de focale sur les couteaux et un flux légèrement réduit à 24 000 lumens, elle intéresse particulièrement les théâtres. Son prix ne change pas, 12 588 €, toujours chez le distributeur français Vari-Lite, Freevox.
Le fabricant français de matériel de sonorisation a révélé lors des dernières JTSE son nouveau logiciel de contrôle de diffusion. Réalisé en coopération avec Active Audio, APG Live Manager permet de contrôler de manière simple et intuitive l’ensemble des processeurs et processeurs amplifiés APG, depuis les DMS26 et DMS48 jusqu’aux amplificateurs à DSP DA50:4 et DA15:4 via Ethernet.
La version pour tablette est déjà annoncée !
Ayant fait l’objet de cinq mois de beta test auprès de divers opérateurs, le logiciel particulièrement abouti fonctionne sur PC (Windows 7/8/10 32 et 64 bits) et sur Mac (MacOS X). Très prochainement, une version pour tablette sera également disponible (Android et iOS début 2018).
L’interface utilisateur est architecturée en trois écrans principaux qui regroupent les différents types de fonction selon les tâches à effectuer : un mode configuration, qui correspond aux étapes de préparation et d’installation (choix des entrées, routage des signaux …) ; un mode paramétrage pour l’étape de calage ; et un mode contrôle pour la phase d’utilisation en conditions réelles.
Réglage des filtres et égalisations .Réglage des niveauxMode configuration
APG Live Manager fonctionne en temps réel pour ce qui est des opérations de contrôle, mais il permet également de travailler en mode autonome (off-line) afin de préparer en amont une prestation dont la configuration pourrait s’avérer complexe, depuis le chargement des presets d’enceintes jusqu’aux fonctions de groupes.
APG Live Manager est téléchargeable gratuitement sur le site du fabricant avec le lien ici
C’est très attristés que nous vous communiquons aujourd’hui l’annonce du décès d’une personne exceptionnelle, probablement l’humain le plus gentil que j’ai pu connaître dans toute ma vie. Gérald Larteau nous a quittés ce 8 décembre. Eclairagiste passionné, il était avant tout un être exquis, discret et attentionné avec tout le monde. Il se faufilait partout avec ses yeux remplis de malice et de bienveillance, regorgeant d’une énergie douce et ne ménageant ni son temps ni ses efforts pour offrir ne serait-ce qu’un petit moment de bonheur à un de ses proches, à un de ses collaborateurs, ou à qui que ce soit.
Il fut dans les coulisses et la technique de nombreux artistes de la variété française, tantôt à la lumière, tantôt à la poursuite, tantôt à la régie, il était partout… De ses débuts aux heures héroïques dans les années soixante avec des Artistes comme Dick Rivers, en passant par les tours de chant de Linda Lemay, sans oublier plus de 30 ans de collaboration avec Patrick Sébastien, et plus récemment aux commandes de la lumière pour son ami Pierre Perret, Gérald rodait dans le décor d’innombrables spectacles. Et dans la plupart des théâtres de France et de Navarre qu’il connaissait si bien, on peut encore entendre le murmure de sa voix entre les flight-cases esquintés par la tournée et une affiche jaunie par le temps.
Il était comme ces êtres magiques que l’on ne rencontre que dans les contes de fées, qui vous accompagnent un moment, qui apportent des petites choses tout à fait essentielles qui illuminent vos cœurs, vos regards, vos vies, et qui disparaissent pudiquement dans un tourbillon d’étoiles sans que vous ayez pu leur témoigner et partager avec eux tous ces sentiments magnifiques qu’ils éveillent… Un ami, qui a travaillé avec lui, me disait un jour : « Gérald, il vit pour faire plaisir aux autres. » Il y a peu de phrases qui puissent le définir aussi bien. Au revoir gentil Monsieur…